A 576022DUPL 570N OF THE HOQMOEOPATHIC LIBRARY fN. tOQ.4 GUIDE HOM(EOPATHIQUE GIDE * HOWE OPATHIQUE DO MEST IQ UE A L'USAGE DES FAMILLES Par le Dr JR. NOACK fil. A1 LYON IMPRIMERIR TYPOGRAPIIIQUE DE C. JAILLET flue Mercidre, 92. AVANT-PROPOS On a fail aux auteurs qui Sc sont proposd do meltro entre ols mains des gons du monde, des livros (lestinds h los guider dans lo traitoment lomcoopnthique des maladies los plus communes, doux objections sdrieuses quo voici On a d'abord soutouu (comme par exemple AL Ic docteur Bron, dmns la Revue inerntalionace, rddigde par 51. le doctour Inez), que Ia doctrine de alinomaun vulgrarisdc ct mise 3i Ia porldo do tons, dtait (tesceundno de la hauteur qLI'CIcn mdritait d'occuper ct prdait ainsi de son prestizge; de 1o des rdcriniinations centre tons coux qui out rddigd des guides, des manuols, dos vade. mecuw, etc. On a objcctd, en second lieu, le grand nombre de publications populairos sur cc sujot ddjb produitos ot rdpanduos partout. Qu'iI me soil permis do rdfuter cos dens griefs par quciquos mots qui scrvironl on mmem tmps de oletre d'introduction b cc modesto ouvrage. Les livres populairos sur Ia mddecino sont-ils superffts? Cortainemont non. Parmi (anrt do connaissancos inldrossant diroctomenu Ia vie journaliore dans n'importe quollo position sociate, les notions gdndralos sur la niddecino pratiquc soul non scultmoent ddsirablos, mais trouvent principalomont leur application. De nos jours o4h cacun rechorche avec aviditd I'enseignomient ~mem des chosos abstraitos, la mddecino dont lout Ie monde profito a 1e droit do so metlre au premier rang. I y a on cfot pen de branches des connaissancos humainos duos losquellos io existo autant do uL1?12Y1 - LHr prdjugds, de faux points do vue ot d'orreurs. Los livres qui en traitent superficiellement no sont done nullement de trop. Mfais ces livres soni-ils indispensables? Certainemont non, si l'on doit rdpondro d'une maniWre absolue. Los circonstancos cependant peuvont dvidomment los rendre elos. 11 y a des occasions dans losquelles ii deviont diflicilo sinon impossible de rCclamer les conseils et los secours d'un rudecin. Ces circonstances so rencontrent tous los jours et partout, en ville, it la eampagne, sur mor et sur terre. Cost alors quo rien on petit remplacor un guide bien conditionnd. Enfin, demando-t-on, cos livres sent-ils utiles? Tout dUpend des qualitds propres de l'ouvrago. Ut) guide bion fail et basd dLun c(46 sur une expdrienco mbre et 6prottv6o, et de lautro sur une connaissance exacte des besoins de la cause no pourra quo remplir le ttit. ddsir6. Los conditions qu'il doit prdsentor sont multiples. La vdritd sciontifique doartant los hypotlises, los doutes, los dquivoquos, les phrases sans but r6el ot pratique; Ia correction, ]a clartd et la nettetd du style, la prdcision des ddtails, qtii doivont udanmoins rester snisissables pour dhaque intelligence, do sorto quo ccjui qui cherchc, no puisse demniuror dans Ie douto, voili los bases sur losquellos il taut ddifier. Mais ce qui est indispensable, c'est la sobridtd dans lo choix des mddicamonts en mdme tomps quo I'oxactitude de leurs indications 105 plus prdcises: uno simple nomenclature entraine le malado at'x ossais sans rdllexion et par suite i lFinsuccis. Quciquos rembdes bion connus ot bien ohoisis rondont des services plus prolitables quo la domi-connaissance do beaucoup do moyons dont on no sauraitjamais trouver I'application opportune. C'est en ce sons quo Stalil a on raison do dire que le joune mndecin a cent n~dicamonts coatro uno maladie, et Ic vioux praticion un mddioament. contre cent maladies. Je soutions quo cc principe s'applique m~memh lhomcuopatbio. Or, parmi los diljdrentos dditions do guides domesliquos ot autres publications do ceLLo espice, it y on a-t-il qui rdpondont complBtement a ces exigences? II i'a sembid quo non, du anoins ien juger daprits cc quo nous offre Ia litt~drauro fran~aiso; ot cc qui est digne do remarque, cc sont los malades eux-mtmos qui ddsignont los imperfections des livres existants. Ce West pas le lieu (lentamer une critique de ce qui a paru de semblable i mon livre. Je laisse A chaque publication son mWrite, et tout ce que je ddsire, c'est d'occuper une place honorable parmi les auteurs ddjh connus. Voulant Wtre sinebrement et simplement utile, je ne me suis pas abandonn6u mes propres inspirations et j'ai cru devoir consulter certaines publications du genre avec autant de discernement que possible. Parmi elles, je citerai surtout celles des docteurs C. Mffller, Altschul, Hirschel, etc., qui ont eu un si ldgitime succhs en Allemagne. Mon livre, comme ses semblables, je le d6clare d'avance, doit Ure consultd non pour rendre le mddecin inutile, mais seulement pour le remplacer dans les circonstances impdrieuses et plus ou moins imprivues. Le seul soubait que j'ale I former, c'est qu'il le soit avec rdflexion et attention, afin qu'on puisse s'en servir avec profit. Aodolphe $04G[. Juin 4866. IN,*DICATIONS SUR LA IMAN1RE BE FAIRE USAGE DB CE LiVIER I. Pour trouver les indications relatives au traitement d'une maladie donn6e, cherchez dans la table des matibres placde lila fin du volume le nom de cette maladie; s'i manque, c'est que l'anteur n'a pas jugd propos d'en parler, un mddecin seul pouvant etre h mtme de la traiter convenablemrient. 11. Parcourez chaque fois et conmpZe3einent tout cc qul a Wtd dit an sujet de cette maladic; rclisez avec soin les sympt6mes propres h claque mddicamcnt et comparez avec eux ceux que prdsente le malade lui-memc. Les mddicamcnts les plus importants seront irnprimds en lettres grasses, los autros en leltres italiqucs. On naura pas h s'inquidter du chois des dilutions, ]a liste des mdldicamnents ainsi que le chifure de leur dilution dtant indiquds en tate de l'ouvrage et les pharmiacies composdes d'aprts elle. 11nWest du reste pas -ndcessaire de s'en tenir strictement hila dilution marqude dans l'ouvrage; on peut mlno prdfdrablement doaner les remtdcs n uixe ou deux dilutions plus dleCydes, c'est-l-dire plus faibles qu'ils no sont indiquds. Quant h la rdpdtition des doses, on n'aura qukh relire lo chapitre spdcial qui leur a dtd consaord. II en ost de mome de la prdparation des remldes. CONTENU BE L'OUYRAGE Consid~rations g6n~rales. Ternpdraments. Particularitds individuelles. Ages. Sexes. [Jabitudes. Constitutions. Doses et preparatioa des rem~des. Compositioni des pharmacies de fainille. Regime homoeopathique. Boissons permiises. Alimuents spdeiaux approprids h certaines maladies. PRE-4MIERE PARTIE Main de ta"te. Mans de tWe par causes mdcaniques. - par des travaux intelleetuels. - par des ddbauohes. - par affux de sang. 2 CONTENU DE L'OUNVRAGE. Maux do tte par appauvrissement de sang. - par catarrhe. - gastriques. - nerveux (migraine). - rhuniatismaux. - goutteux. Vertiges. Vertiges par congestion. - par appauvrissement de sang. - par indigestion. - par I'alcool. - par les dmotions. - par causes mdeaniques. Apoplexie ou h6morrhagie c6r6brale. Inflammation du cerveau. Eruptions a la t6te. N6vralgies de la figure. Eruptions a la figure. Maladies de l'ceil. Ophthalmies des nouveaux-nds. - scrofuleuses. - catarrhales. Faiblesse de la vue. Maladies des oreilles. Ourles. Inflammation des oreilles. Kdvralgie de l'oreille. Ecoulements d'oroilles. Bourdonnements et surditd. Maladies du nez. Rhurme de cerveau. Coriza des nourrissons. Eruptions au nez. Maladies de la bouche. Aphthes. Muguet. Inflammation de la bouche. Arrachement des dents. 4 CONTEN.U DE L'OUVRAGE,. Cho1drine. Choidra. Constipations habituelles. par inertie de o'intestin. par altdration du mucus intestinal. par contraction des fibres musculaires. par congestion de o'intcstin. S bdmorrhoidales. Hfernies. Svmpt6mes vermineux. Oxyures vermiculaires. Lombrics. Vers solitaires. Hdmniorrhoides. Ecoulements sanguins. licoulements purulents. Tume rs hdmorrhoidales. Inflammnation des tumeurs. Etranglementdes tunieurs. Gangrbne des tunmcurs. Coliques idnmorrhol'dales. ilygibuc dcs ldimorrholdaircs. Maladies (Io ia vessie. Inflammation aigu6. Inflammation chronique. Incontinence nocturne des urines. par vers intestinanux. par constipation linbitnelte. parirritation des parties sexllClles. par faiblesse de la;essie. Troubles de la menstruation, rtgles. Mfanque des rbgles. Irrtgularitd de In rdpdtition des rbgles. Irrdgularitd de Ia durde et de la quantitd des rfgles. Irrdgularitd de la qualitd du sang perdu. Irrgularitd quant aux sympt~mes concomitants. H6morrhagies. Ildrorrhagie nasale. &; CONTENU"DE L'OUVRAGE. Hdmorrhagie des oreill'es. - de la.bouche. - pulmonaire. - de l'estonnc. - de la vessie. - de ]a matrice. DEIJXIEME PARTIE * Fi~vres e6ruptives. Rougeole. lRosdole. Scarlatine. XVariole. Varioloide. Varicelle. Millaire. * Millaire rouge. Millaire blanche. Suette. Fivre synoche. Rhumatisme. lihurnatismo articulaire aign. Rhumatisme musculaire, lumbago. Sciatique rhumatismale. Rhumatisme noucux. Rhumatisme vague. Goutte. Acrodynie. Scrofule. Eruptions cutandes scrofuleuses. Impdtigo. -Eczdma. Prurigo et lichen. 5 (3CONTENU DE L'9OUVRAGE. Engorgements ganglionnaires. Carreau. Affection des os. Rachitisme. Scorbut. Chiorose. Danse do Saint-Guy. Epilepsie. Ineom-nie. Syncope. Des 16aions do la pean. Erysiptle. Z~na. Furoncles. Anthrax. Panaris. Suppurations. Ulc~res. Engelures. Brblures. Contusions et plaies. TROISIEME PARTIE Do la grossesse. Troubles physiologiques. Mlaux do comur simples. Vornissements incoercibles. Constipation. Diarr~e. Diflloultd d'uriner. Maux do dents. Mlaux deo tte, vapeurs. Masque des femmes grosses. CONTENT DE 1'OUVRAGE. Envies. Troubles pathologiques. lHmorrhagies ou pertes de sang. Avortenient. Mdtrites. Mhles. Rdeidives. Implantation vicieuse du placenta. De l'accouchement. Des suites de couches. Coliques. Fibvre de lait. Allaitement maternel. Galactorrhde. Sdcrdtion laiteuse insuffisante. Suppression brusque. Gerqures. Inflammation du sein. Allaitement dtranger. Du choix d'une bonne nourrice. Phlegmasie blanche. Constipation. Diarrhde. Chute des cheveux. Maladies des nouveaux-n6s. Respiration. Soins de propret6. Hernies ombilicales. ErysipBle de la rdgion ombilicale. Thrombus de la tete. Engorgement des seins. Erytbmes. Souffrances v6sicales. Constipation. Coliques. Vomissements. Hoquet. Diarrhde. Atrophie. 7 8 CONTENU DElE 'OUVrRAGE. Crampes. Jaunisse. Maladies de la pean. Crob~tes de lait. Insomnie et cris. Dentition. Convulsions. Sevrage. Empoisonnements. Gastrite et entdrite. Mlaux de tate, dMires. Empoisonnements mdtalliques. Inflammations dle la. boucbe. Asphyxie. Morsures, piqfires venimeuses. Appendice. Comment faut-il s'y prendre pour 6crire un mddeein sur 1'dtat' d'un malade? Comment lea chambres des, ma'lades doivent-,elles &tre disposdes?. INTRODUCTION CONSIDERATIONS GENEBALES Consid~rations Celui qui vent entreprendre de traiter une maladie quelOR0 conque, doit Wte au courant de quelques notions prop~res a lui donner une iWe claire de ce que c'West qu'un organisine, afin qu'il soit Ai innme de juger par la l'yirportance que l'on doit attacher a un ensemble de circonstances, motivant telle on telle m6dication plut6t que telle ou telle auti'e. C'est A cette intention, qu'en teote de ces consid6rations se trouve un chapitre sp6cial que le lecteur ne trouvera sans doute pas superflu. Prvenir les maladies vaut encore mieux quo les gurir; tel est le but de cc que l'on appelle la prop/hylaxie. Fortifier le corps et mettre, par IA nm~me, l'6lconoinie A l'abri des causes d6sorganisatrices, cornbattre les influences fatch~euses dont nous trouvons les gerines en nous, comime dans tout cc qui nous entoure, cc qui est destin6 il faire partie intime de nous-in~mes, de cc qui nous fait vivre, en un mot, tel est le but de l'ygftne; une prophylaxie r~dlleinent f~conde en r6sultats com-porte donc ne'cessai - rement une hygie~ne approprie'e. Los individualits sont en I 10 I TEMPERAMENTS. effet variables et Fon no doit, jamais oublior qu'avaut d'avoie it soignor des maladies, on a ht traitor des malades. 11 no peutit dee question ici dl'6tudior tolls los agents qui ont de l'influoncd sue la sant6, mais simplement do donner quolques notions gkmiealos sur les divers e'lements qii enteont en jell dans lour combinaison intime pour former un individu; ce sora en mC~nio temps indiquer la source des jpeedispositions nmorbidos et les soiiis hyghi"niquos 'h loeu opposer. T~outefois, parmi ces agents, los alilments que I'on peut, modifiler h,' volont6 le plus faciletment, seront l'objet d'une dude sp("cialo. Los constitutions sont jbrtes ou foibles;- on no pout ni los spi,,cihier ni Los grouper, mais simploment los apprbcier par loner rsultat sommairo. Or, conte force relativo so r~v6le dans ceetainos conditions d'organisarion qu'il faut. connaitre pour que. notro appredciation soil juste. Ces conditious sont multiples; diet ironi, leur influence des milioux dans losquels et aux dbpons desquels nous vivons, conmmo des disspossitions quo, nous avons appoeldes on naissant.ca qui d(pondcnt (htloeu tonr e.dola imani~eo rdont inous usons do cos un101mes milioux. Ceup, dude doit donc conmuencer par cello des gormes bons on niauvais quo l'6ucation pout fairo fructitier, ou p~eeveetie Z4 notee avanilage on ih notee d6triment. Cos caeacteres, spkcifiques do notrec conomie sout1 ceux que~ 1 ul impeimlen I le tompe'rament, Los pnriicularites indivi'duelles, Ikgo, c lesoxe, lli'hbn, ditbhaitudo. I TEMIPERAMIENTS. I I I Tempe'ramnewds. Les tcinpe'?rarnents sont des diff6rences individuelles dues a une diversit6 de proportion et d'activite' entre les diverses parties de notre corps. De lA 1'etablissenient de certains types g6n6raux incontestables; mais uls sont rarement purs;presque toujours uls se comibinent les uns avec les antres pour constituer des composes. Les temperaments portent en eux un cachet propre leur immutabilit6; on peut les modifier, mais jamiais les transformer. Quels que soient les efforts de l'art pour ope'rer des changements dans l'organisme, on volt toujours le ternperament primitif percer et reprendre le dcssus. Quatre types principaux groupent autour d'eux les formes fondamen tales des temp6ramnen s. Temp~ramcent 11 se caract6irise par une complexion sane; une taille bien nguin. proportionn~e; des yeux Clvei11~s, des chairs chaudes, molles,; des cheveux blonds, souples, une d&marche rapide, la d~licatesse des manie~res, des attitudes habiles, un esprit 16veill, une voixclaire, quoique agr~able,une parole proi-tpte, pr~cipit6e, une intelligence bonne, de l'inven lion. Ce type cr~e naturellement certaines predispositions ffucheuses. Ainsi les temp6raments sanguins pre'disposent aux inflammations aigrues, aux h6morragies actives par l'imrnpissionnabilitt, et la mobilit6 du syst~lme sanguin. Mais de kA aussi des ressources pr6ciouses, une r~solution prompte et facile des maladies, nulle tendance a la chronicite', unle Convalescence rapide. Le choix des aliments habituels nWest pas indit~rent: Ia dikte v~g~tale, ado ucissante,,comp os6 e de fruits, de 16gu 12 TEN I kRAMENTS S. mos, de viandes 1)lanches ost particuliremnent utile, sans, Wre pourtant indispensable. Tempbramcnt 11 so caractc'-riso par un visage brunatre ou rouge, des ehiokerique. yeux ardonts, uno voix mhle, claire, un pen rapide, des cheveux durs, foneds, des traits s6rieux, vifs, un corps raigro, des voinos d6veloppdes, uno dclmarche grave, des chairs fermus ot chaudes. Los sujots do cc termp~rament sont impe'tueux daus leurs affaires, ils ont le sommeil agit6, court; Us no supportent aucune espe~ce do contradiction; Us mlprisont les id6os des autres; us sont m6fiants, entk6s, niais discroLs et ruse's. Cc tempdrramont predispose aux violontes surexcitations, aux maladies inflanmatoires, bilienses; en g&n6ral belles qlui apparaissent prenneut rapidement cc dernier caractbre. aux rhumatismos, aux derm-natosos. I1 faut dans cc cas, commo pour le pr6cihent temp6rament, 6'viter un fregime trop animalis6 ou trop stimulant, mais particuliDromon t user niode're'ment des aliments sucr6s ou qui so convortissont faciloment on sucre (f6culents, pain, poinmos do terre, haricots, pois.) Temprarncnt Los porsonnos phlegmnatgurs paraissont toujours endorphltematiquc. mici; on los tient pouti ninisos-; ollos oni la peau pArle et les choveux clairs; leurs manibros sont guind6es; dies soft laresseuses;-lour parole ost lonte, basso;;leur chair molle e t froide; Icur~ sommoil eotlong, lour demarche lente et n6 -glighe e;lour mnmoiro ost, prompto, mais leur jigement ne vaut rien. Cc entpe'rament pre'dispose aux flux s~reux et muqucux (catarrbhe), aux fieývres intormittentos, h la goutte, aux maladies chironiquos par atonie ot faiblesso, mais surtout A la scrofulo, cc qui produit alors des ophthalmies chroniqucs, des darires, des abc~s froids, des caries osseuses. i MfkRAMENTS. 11 r~clame comme alimnents, des viandes r6ties, savoureuses. Parmi les v~g6taux, ce sont les plantes Acres, les, substances aromatiques qui seront sp~cialement utiles. Les farineux non ferment~s, les substances grasses, visqueuses, humectantes serontbannies de lanourriture, mais les stimiulants seront n~cessaircs, Teinp~ament M1ancolique. Les caractrkes de ce temp~rament sont: une peau brunAtre ou pftle, des cheveux fonc6s, un corps maigre, des rides pr~coces dans le visage, un regard assoupi et morne, des veines 6paisses, des chairs sý.ches et froides, un visage de mauvaise humeur, pensif, 6gar6, une parole lente, rude, h6sitante. Les sujets m6lancoliques sont grossiers vis-a-iis des autres: uls ont la d~marche lente, n~gligente; uls rient difficilernent; ils sont solitaires, soupý.onneux, moquenus, caches, rancuniers; leur ni6moire est lente, mais excelleute pour l'ensemble. Leour jugement et leni' genie sont mauvais. C'est la pire de toutes les complexions.- Ce temp6rament. predispose A la tristesse, a la miMancolie, A l'hypocondr-ie, A toutes les maladies chroniques, mais surtout A celles du basventre et en particulier A la constipation. Le regime doit e~tre tr?~s-vari6, quoique pluth tnourrissant. Les stimulants sont Lout-A-fail n6cessaires. Tinptaen3 1L serait facile de continuer cette description dejAý trop longue sans doute et d'exposer Les caract~res diff~rentiels des ni~danges de ces types les plus communs d'ailleurs et les plus propices Ac la sant. - Toutefois RI taut savoir que Fllu d'entre eux conserve n~anmoins toujours la pr6bpoiid~rance; ii n'y a pas LA de neutralisation op~r~e comme pour Les comnposes chirniques. I I '4 PARTICULABITES INDTV1DTJELLES. Part icuulau'ites indiwidu-elies. Les Pw'twculc-iri's individiwilles reposent sur la connox i on dos organes enwre eux;- dies d6penidontdo la pr6jponddlance de P'un d'o ux aux d6pens des autoes. Elles so manifestent daiis los individus et ddtlerminent, sous l'influence. (1111)0 cause uniquec, des manifestations variables, on vertu (10 celte loi do notre c(conomie pAi appolle stir los organes prtdoniinanrs los actions morbifiquos. De lit aussi cemc consdquonico souvont fitcheuso sin lerfoction do cortainos opd'rations orgiraniquos aux de-pen~s d'une autro, ce qui crte alors dmns le m6langre des tomp'rarnonts, des iAges, des sexe otdoshabtud s, eMcoiipos~s phIysiologiquo5 consft~itant. dos iiidividualit6s, losquellos offront A l'obser-vatenr (10s problenios compliqud's,It r6soudre et des 6l6monts multiI)los a, d'milor. Aussi l'6tude des particularitds individuellos devion t- olle. indisuiensable, Si lVon vent coordonner sagomont cortains phc'noninOis morbideposOurPeOflirer dans un cas pa-rticulior des conse'quences pmatiquo5: tel syip t~me pouivant Oktro gi-avo ou s6rieux choz un v.ujct et au contrairo insignihiant, on socondanie chez un autre. Des "a"ges. 11 se.rait diificilo do limiter cc sujel, s'il fallait rnsister sur tontcs los predi~spositionls morbidos quo cr~ont los divers clges chozihommo. Ius roposont, en offet, sur le mouvemont. (10 la vie e1 lo d~voloppomoent des organes. Or A chaque puiiiode do Ia vie correspond un (Mat do sant sp~cial. Do lat, 16 DES SEXES. propres et qui scront ifts aux fonctions que chacun d'eux a a remplir. C'est pour la femme surtout que les organes de la g6n6ratiou cr6ent des pr6dispositions morbides entierement 6pargn6es a l'homme. 11 est inutile d'ajouter que par sa nature intime, par la finesse de sa trame organique et I'impressionnabilit6 de ses sensations, la femme est expose a subir plus vivement et plus profond6ment que l'homme l'impression des agents exterieurs; de la de nouvelles pr&dispositions qu'il est impossible de poursuivre dans tous leurs d6tails. fl&&11t6. L'h&Iditd est la disposition a contracter une maladie transmise par les parents. Comme ce n'est qu'une disposition et non pas une tendance fatale, l'hygikne est toute-puissante pour en conjurer les manifestations. Le cachet des maladies h6r6ditairesse r6vele dans la marche qu'elles atfectent, dans la disproportion de leur gravit6 avec la cause occasionnelle qui a d6termin6 leur explosion; olles rIcidivent en outre facilement d'une maniireirr6guli re ou par p6riodes. Ces quelques notions gdunerales seoiblent suffisantes pour indiquer l'influence si funeste de l'h6r6dit6 dans les causes des maladies; qu'on sache ndanmoins qu'une fois que ces dernidres out 6clat6, le pronostic a porter augmente singiulilrement de gravitd,; car alors ii est rare qu'on puisse devenir maitre d'accidents qui c6deraient facilement sans cette circonstance. Los individus portant en eux des germes h6rdditaires sont presque toujours d licats; on trouvera plus loin quelques notions hygicniques s'adressantr sp6cialement A eux. HABITUDES. f7l Habitudes. L'habitude est P'exercice r~p6t6, soit du meme acte, soit de la mneme sensation. Les habitudes deviennent morbides quand apparaissent certaines maladies. qui n'excluent pas un 6tat de sant6 suffisant, ou bien quand certaines maladies ont acquis un droit de domicile et qu'il serait dangereux de les gu6rir. Les abus, les excis de n'importe quelle fonction donnent le plus souvent lieu a des habitudes morbides; et de mime que les stimulations r6p6t6os finissent par exercer sur l'homme qui s'y livre, un empire presque absolu, de meme aussi les pr6dispositions indiqu6es plus haut finiront par localiser dans les organes surexcit6s des alt6rations sp6 -ciales:de la des germes nouveaux et souvent permanents de maladies trzs-graves. Constitutions. Pour r6sumer maintenant en une expression d6finie toltes ces influences si multiples, qui, chacune en particulier, peuvent tendre i 6tablir de ftcheux effets ot qui en se r6unissant donnent lieu h une formule g6n6rale, dont les divers 616ments out besoin d'6tre si attentivement scrut6s, on aura cc quo l'on appelle une constitution qui sera forte ou faible, suivant que pr6domineront ou manquerontun certain degr6B de force physique, une harmonie plus ou moins complbte dans le jeu des organes, une somme de r(sistance aux causes de destruction et des chances de vitalitb plus grandes. Les constitutions permettent done de comparer les individus 18 CONSTIITUrTION'S catre eux et do cette coniparaison peuvont. sortir los cons&quences los plus importantes pour lo choix d'un traiterent appropri; elle devient ainsi la base do toute saine appr6 -ciation m6dicale. Los constitutions robustes oat bosoin de neu d'616ments pour somaintenir a un certain nivoau; tout dUpend alors du genre do do vie men6. En gentnral ellos r6clament des subslances consistantes, tenacos, capables do fournir a uno puissanto assimilation. Los constitutions de'licates oat bosoin dune nourriture substantiello, prise en petite quanlit6 a ha fois, mais r~plt~ e journellemont avreo. 6gularit6. Uno grando uniformit6 dans le regimo portant a pou pres sur los memes aliments doviendra obligatoiro, car 1'6conomie so moditie sous l'influenco i'un r6rgimo longtemps continud;Deolha Ia prise quo l'dn a sur le d6veloppemont do cortainos maladies h6niditaires: l'6ducation, le choix de la profession, du climat, dn r~gimo concourroat ainsi par lour r6union a emp echor leur d6veloppement. C'est ici quoe 'liabitude intorviont avec touto son influence conservatrice ou d6primante. Les repas, doivent O-tre potits et fr6quents on raros et plus copioux; l'csprit doit trWe au repos, La mastication complto. los aliments ni trop froids, ni itrop chauds. tprs loe repasun pen d'exercico, l'abstention do tout travail de otete devroat &ttre obsorvys. I1 faut surtout resistr a ihabitude do so laissor allor au somrnoil en sortant do table; comme Cost. boujours l'indice d'une digestion laboi'ieuse, la quantit6 des aliments sera dininuco; on los choisira faciloment digestibles et peua nutritifs; c'ost hl surtout que 1'eoxrcice devient indispensable. Cos quolques id Ws gSnerales sont principalerent dostinties A prouver l1'irportance que oon doit attacher it l'exarnen CONSTITUITIONS - 19 complet et ininutieux d'unn malde, quand ii s'agit de cioisir un remnde appropri6. Les rn~dicaaments ont*en effet, ind6 -pendarment d'une action ge'n6rale, -des electivitbs pour tel ou tel systnme organique, tel ou tel ternp6rament, tel ou tel age, telle on telle farille, etc. On comprend donc combien celni qui vent administrer un m6dicarent homceopathique est oblig6 d'individualiser et d'analyser ses indications th6rapeut.iques. C'estIA une tdche, rude que Lout le monde ne pent remplir et qui faiL minme h~siter beancoup de medecins A entreprendre une Atude aussi ardue. Cet apergu servira aussi a montrer quelles sont les lacunes de cet ouvrage qui manque certainement d'unitA et ne pent servir que secondairement en l'absence d'un medecin, sans ponvoir le reDnplacer jamais complieminent. DOSES Ies doses, relativement petites, constituent une partie essentielle de notre thirapeutique, cc qui ne vent certes pas dire qu'elles doivent AWe prises comme regle habiLuelle de la pratique du medecin. Cette question des doses suscite d'aillenrs bien des controverses parmi les partisans eux-m~mes de I'homceopathie, car ii n'y en a point qui pr~te plus qu'elle a une exp~rimentation aussi Atendue et varitc. Chacun a donc, A cet Agard, une opinion baskc sur son exp~rience particuiere et se pose certaines rlgles qui ne penvent avoir n~anioins rien d'absolu: vonloir adopter des doses. normales et invariables, c'est une absurditA. 11 va sans dire que le choix precis du remade garanlit le succ~s c'est dans cc sens qu'on a Pu dire avec beaucoup de jus 90 DOSES. tesse que la dose PECT 6tre d'autant plus petite que le choix du m6dicamentor6pond a la maladie avec plus de nettet6 et de pr6cision et qu'elle DOIT 6tre d'autant plus forte que le m6dicament r6pond l'6tat pathologique en question avec moins de pr6cision. Dans tous les cas, nous dirons qu'il est d'usage d'administer les dilutions basses dans les cas aigus, c'est-a-dire ceux qui ont une 6volution rapide, des sympt6mes violents et les dilutions dlevdes dans les cas chroniques, c'est-ah-dire, ayant une marche lente. II n'est pas possible d'adopter une conduite immuable a cet 6gard; toutefois on peut dire que dans les premiers la dilution varie de 1 h 6, dans les seconds de 6 a 12, toutes r6serves 6tant faites pourlessusceptibilit6sindividuelles et la nature propre des maladies. Quant l' Faction des dilutions qui vont de 12 h 30 et au-dessus, elle ne peut 6tre d6montr6e que par une exp6rimentation s6rieuse et suivie, dans laquelle chaque m6decin apporte la somme de connaissances, de tact et de jugement dont il est capable. 11 est bon de savoir n6anmoins que quelques organisations sont tellement d61icates et impressionnables aux effets des m6dicaments qu'on ne peut aborder pour elles que les doses les plus faibles. Mais ce ne sont la que des exceptions. Prparation des La preparation des m6dicaments se fait de deux' mamodicamcnts homeoupatiques. mnires; l'aide des dilutions et des triturations. Les dilutions peuvent so preparer d'aprOs deux 6chelles diff6rentes: l'Cchelle d6cimale (10 gouttes de teinturemOre sur 90 gouttes d'alcool rectifiU), ou l'echelle cent6simale (1 goutte de teinture m6re sur 99 gouttes d'alcool rectifit); on obtient ainsi la premiere dilution; la deuxiime se prepare en prenant dix gouttes de la premiire dilution et 90 gouttes d'alcool ou 1 goutte de la premiere dilution et99 gouttes d'alcool et ainsi de suite. DOSES. 21 Les triturations consistent a m6langer et A broyer ensemble les m6dicaments et une certaine quantit6 de sucre de lait. On op3re de cette fagon sur les substances insolubles dans l'alcool comme les m6taux, par exemple: on peut-proc6der comme pour les dilutions avec l'6chelle d6 -cimale et l'6chelle cent6simale. La premiere trituration s'obtient en prenant 10 parties de la substance-mbre et 90 parties de sucre de lait (gramme ou centigramme, d'apris la quantit6 qu'on veut triturer), on une partie de substance-mbre et 99 parties de sucre de lait. Ii n'est guere possible de triturer convenablement plus de 10 grammes du melange. On place le tout dans un mortier de porcelaine et on triture pendant une heure environ, en y employant toute la force possible. La deuxinme trituration se pr6pare en prenant une partie de la premiere et 99 parties de sucre de lait, ou 10 parties de la premiere et 90 parties de sucre de lait et en proc6dant de la mlme manibre qu'il a 6t6 dit plus haut; ainsi de suite jusqu't la quatrime trituration. Celle-ci est, en g6n6ral, soluble dans I'eau distill6e (on ne pent employer d'alcool, car le sucre de lait n'y est pas soluble). Cette cinquinme dilution, ainsi obtenue, ne se conserve pas; on pr6pare done la sixieome dilution, en prenant de l'alcool 6tendu d'eau et en proc6dant comme il a 6tW dit plus haut. On a soin d'6tiqueter soigneusement chaque flacon en marquant le chiffre de la dilution sur le bouchon; le liquide, pour pouvoir ltre conserv6, ne doit faire aucun d6pdt. C'est ce qui arrive souvent pourles dilutions faites avec les plantes fraiches comme pour l'Aconit, la Belladone, la Chamomille, etc. 11 est bon de savoir que ces dilutions ont besoin d'dtre refaites assez souvent. Des deux 6chelles d6sign6es plus haut, l'une, la dixiame, 22 DOSES. est 6videmment plus forte que l'autre; c'est celle que nous adoptons; c'est celle aussi qui est le plus g6n6ralement en usage dans les pharmacies. 11 reste maintenant a administrer les doses isol6es de ces remdes. Deux sortes de v6hicules ont t6 propos6s et mis en usage: l'eau et le sucre de lait. L'eau pure est employ~e directement quand on donne les teintures. Celles-ci sont administr6es par gouttes, dans la proportion d'une goutte pIour six cuiller6es a soupe d'eau, a prendre a intervallesdloign6s ou rapproch6s, suivant les cas. Le sucre de lait est employ6 de deux maniires: jo A, l'6tat de puret6, afin de pouvoir envoyer a distance, des teintures sans passer par l'interm6diaire des flacons; la dose varie suivant le nombre de gouttes que l'on y fait tomb1er; on dolt savoir que la quantit6 de sucre de lait n6cessaire doit suffire A en boire tout le liquide; on fait ainsi des prises ou paquets employ6s comme ii a 6tW dit pour les teinLures. 2o Melang6 a de l'amidon et pr6par6 comme les non-pareclles qu'emploient les pastilleurs sous forme de globules, que l'on imprigne ensuite de la dilution voulue. 11 suffit de verser un certain nombre de gouttes sur une certaine quantit6 de globules, sans que ceux-ci soient baignris de liquide. On les secoue vivemient et apris vingt-quatre heures d'attentce, on laisse 6vaporer une partie de l'alcool en d6bouchant le flacon jusqu'a ce que 1l'humidit6 des parois ait disparu. Plusieurs m6decins homceopathes n'emnploient plus de globules, parce que, disent-ils, le m6dicament est trop affaibli et la nature des globules 6tant variable suivant les fabricants, la vertu du remnde peut en souffrir. Dans cc cas, ils remplacent les globules par une plus grande quantitý d'eau, dans laquelle on fait tomber la goutte ou les gouttes DQO.SES. 23 de la dilution. Ces proc6d6s diff6rents ne reposent certainement pas sur le caprice dos m6decins qui les emploient, mais d6pendent de l'exp6rience que chacun d'eux a acquise au lit du malade. Quoiqu'il en soit, pour nous, la dose habituelle des globules que nous employons, est de six globules pour quatre cuiller6es a soupe d'eau, a prendre de trois heures en trois heures dans la journee. Les triturations s'emploient a la dose de cinq centigrammes, qui repr6sentent a peu pris en volume la masse que l'on peut prendre avec la pointe d'un couteau. On dissout la trituration dans l'eau pure et on l'administre comme on l'a vu plus haut. Chez les enfants, on peut remplacer les cuiller6es a soupe par des cuiller6es a th6 ou a caf6, ou meme, au besoin, donner les gouttes sur un morceau de sucre ou mettUre les globules a sec sur la langue. Si l'eau employ6e est trop froide, ii sufit de plonger la cuiller, destinle au remede, dans de l'eau chaude et d'y laisser ensuite s6journer quelques secondes l'eau.de la potion avant de l'avaler. On peut de mome la garder dans la bouche pour qu'elle se mette au niveau de sa temp6rature. On couvrira le verre qui contient le nimdicament avec une soucoupe ou un papier et l'on aura soin de remuer la solution toutes les fois qu'on en fera usage. Quand faut-il employer les dilutions, les triturations ou les globules? I n'est pas possible de poser, a cet i6gard, des principes g6n6raux, immuables; car en mwdecine pratique, c'est le cas particulier qui fait la reigle. Tout ce que l'on peut dire ici, c'est que plus la maladie est aigui, plus les remedes doivent etre donn6s a doses fortes et rapprochies; plus elle est chronique et sub-aigui, plus ii faut les donner faibles. Dans le premier cas, on aura recours aux teintures 24 DOSES. et apx iriturations; dans le second, aux globules. Ici, d'ailleurs, les opinions varient suivant tel ou tel. Nous aurons en outre soin d'indiquer Ahpropos du traitement de chaque maladie, comment ii faut employer les remedes prescrits. lMpttihion des On peut poser comme point de d6part que, dans les cas doses. aigus, le remde doit 4tre donn6 toutes les deux ou trois heures. 11 y a pourtant certaines circonstances comme dans le chol6ra, les vomissements, les crampes, etc., oht le remnde doit s'administrer plus souvent, toutes les demi-heures, par exemple. Dans les cas chroniques, il faut Wtre plus r6serv6; ainsi nous ne faisons prendre que deux doses par jour (six globules, pour quatre cuiller6es d'eau), une cuiller6e matin et soir. DMs qu'il y a un mieux, nous faisons mettre un ou plusieurs jours d'intervalle entre de nouvelles doses, soit pour que le m6dicament ne perde pas ses propri6t6s curatives, soit pour laisser agir la nature m6dicatrice a laquelle a Wt donn6e une impulsion favorable. En principe, nous ne sommes pas partisans des alternalions des m6dicaments. Cette pratique qui consiste a prescrire deux m6dicaments a la fois et a les faire prendre alternativement toutes les heures ou tous lesjours, tant6t l'un, tant6t l'autre, n'est applicable qu'a quelques maladies sp6 -ciales comme dans le croup, la pneumonie, etc., dans lesquelles l'expi6rience a sanctionn6 l'administration de deux remdes sp6ciaux. En g6n6ral, on peut dire que cette maniere de faire indique chez le m6decin de l'ind6cision sur le choix et la port6e d'action des remedes qu'il donne. Usage eternea Nous ne voulons pas parler ici de l'usage des m6dicadesi m~dicamenls boawwpatiques. ments homceopathiques par olfaction. Cette pratique qui consiste a faire sentir les m6dicaments a des doses trfsfaibles pour combattre certains accidents nerveux chez des REGIME. 25 sujets tr~s-impressionnables, ne pout Wtre g6n6ralis~o. Une mlthode plus efficace dans sos r6sultats ot qu'on peut r6 -pandre avoc fruit pour les malades repose sur l'emploi si-- muLtan6 a l'intftieum ot a 1'exterieur de quelquos m6dicaments dans certaines maladies. Tels sont par exemple l'an6 -mono pulsatille dans le rhumo do cervoau, La teinture de Rhus dans lo lumbago, d'Aconit, dans cortaines n6vralgios, etc. Cette association de moyons (qui ne peut &tro tax6o de polypharmacie, puisque c'est le meme remade qu'on emploio dans les mames cas, rend les plus grands services, puisqu'ollo concourt au soul but que doit so proposer le m6decin: gu6fir rapidement. I1 est pr6f6rablo d'omployor los premires dilutions medicamontouses au lieu des tointuros-rnmres et de ols associer a un corps gras qui a L'avantage de s'6vaporor moins vite. be v6hicule que nous pref~rons est La Glycdrinc, pourvu qu'ollo soit noutro. Los proportioils varient suivant les cas; nous aurons d'aillours soin do sp6cifier Los doses, a mosure que les indications so pr6sentoront dans le courant de l'ouwage. Itegime. Pour boaucoup do porsonnos, La sevsrit6 prinmitive du r6 -gime homoeopaihiquo constitue toute la verfu dola nouvelle m6thode th6rapoutiquo. C'ost un pr6jug6 facile o d~truire. L'administration dos m6dicamonts A des doses infinimont petitos a pu faire croiro au d6but que ces dornilres n'agiraiont pas si les malados qui les emploiont 6taiont 'sounds d'autro part a L'infLuenco do substances fortes ou aromatiquos. Do La la d fonse oxprosso d'usor dans los aliments do condiments epicas, de se soustraire atoutes les,6manations odo2 ''I 2i RkRGIMEE. rantes, possibles etc. Mais la on a Wt6 trop loin. Cette prescription est irrdalisable dans la pratique, car ii n'est pas possible d'rviter, qucique soin que l'on prenne, de faire usage des substances d6fcndues et de fuir les 6inamanations odorantes quand miOme on se calfeutrerait chez soi. L'expe'rience de tons les jours est venue demontrer de son cbt6 que les m6dicaments honioeopathiques, quand ils sonibien indiqu6s et bien choisis, agissent parfaitement ct gu6rissent chez ceux qui font des infractions journalkrems aux regles hygilniques prescrites par lei medecin. En d'autres termes, le r6gimc hommceopathique a Mte, dans le principe, institu6 plutot au point de vue des mnidicaments quy-'h celni des maladies ce des malades. Une certaine,r~action s'est opr e A cet &gard, en Afllenagne surtout, oti les m6dicamnents sont donn6s a des doses plus fortes depuis longiemps ddjh. La seule r~gle que l'on puisse 6tablir au sujet du r6gime; c'est son appropriation Z' I~~tat particulier des ralades: tout cc qui peuL lent' &tre utile doit leur Wtre prescrit, tout cc qui senmhle leur &trc nuisible, de'fendu avec rigneur. I11va sans dire que les aliments lourds, indigestes, coinme les substances gr-asses, sakles c fume'es, certains l'gumes d'une digestion difticile, (raves, choux, pois, haricots); certaines viandes (vreau, oies, charcuterie,) sont Ic plus souvent ma! suppoi.tees par un malade; les exc~s de nourriture meme hgdrc"'e, les delhauches de toute nature ont des inconv~nients graves dans lIttat de maladie, vu qu'ils sont mIme mal sUpport6s dais l'dtat de sant6. L'usagc si r6pandu du caf6 c du Yin denande queliques ddtails. Certains aliments d'origine vL'gdale, comme la Belladone, la Chamomille, etc. -ne supportentpas le Yin ou Ie caf&, les liqueurs; dans aucun cas on ne doit employer le cafQ, en niLme temps qu'on fait usage de la noix vomique REGIME. 27 qui est 1'antidote direct du cafd. Les m6dicaments d'origine rin6rale on terreuse comine la Baryte, le Grap/tyte, le Aercure, Ia Silice, surtout quand on les administre a des personnes Ag6es, supportent bien Le cafW La seule pr6cauLion a prendre consiste A L'ecmployer seulement avec du lait au d6jeuner et de ne prendrce les prises que deux heures aprs. 11 est, en outre, d'usage de d~fendre dansle r6gime certains condiments etassaisonnements jouissant depropriades mzddicinales et qui peuvent contrarier de cette manisre V'effet des renVdcs. Tels sont, pour les kerbages, racines, fruits: 'oseille, les asperges, La moutarde, le raifort, le persil, les oignons, l'ail, le cumin, la sauge, les champignons, le cresson, La chicor6b am.re, les soupes d'hcrbes, le fromage assaisonn6 d'hcribes et de cumin. Pour les assaisonnements la cannelle, le safran, le poivre ordinaire, le poivrc de Guycnne, La noix muscade, La vanille, les feuulles de laurier, le citron, la citronade, les amandes am?~res, les clous de girofle. Le thU, les tisanes, les sauces fortement assaisonn6cs, Ia bisre double, les chocolats 6pic6s, les cremes glac~es, les caux min6rales sont nuisibles. II en est de m6me pourles teintures mtdicinales employ6es pour les dents, les parfumerics odorantes au musc, le camphre en cigarette et en poudre a priser, les emplatres. Boissons pernises. Nous diviserons les boissons permises en deux catkgories: to Pour les maladies aigud's; 2o Pour les maladies chroniques. BOISSONS PERMISES. C0.Du mucilage de pepins de coings; (12 pepins mis dans un bol d'eau bouillante, s6par~s ensuite deleurs ecorces et r6 -duits jusqu'a consistaice demrni-liquide). A employer en gargarisme ou en boisson 6tendu d'eau. - A l'tat de concentration, ce mucilage est un excellent collyre dans les irritations simples des yeux ou des paupiires. Dansles toux qui viennent du larynx: Du lait chaud ordinaire.. Du lait caramel6. (On prend une tasse de lait chaud; puis on met des pincettes au feu et on saisit avec leurs extr6mit6s un morceau de sucre, qui, en se fondant, se caramnlise. On remue le m6lange et on le donne aussi chaud que possible). Dans les toux qui viennent de la poitrine, ou rhumes de poitrine, au d6but les memes boissons que pour les laryngites; on peut toutefois leur ajouter: Du sirop de mou de veau non compos6 (une cuillerie a caf6 pour un verre d'eau.) Quand les s6cr6tions de glaires s'6tablissent, nous conseillons: Les d6coctions de ponmmes reinettes, (deux pommes coup3es en quartier pour un litre d'eau, r6duites par le boft a trois quarts de litre et sucrbes convenablement.) A la fin des bronchites qui s'ýternisent donnez le Malt (voyez plus bas). Dans les irritations du ventre, les inflammations du gros intestin, les dyssenteries: BOISSONS PER-MISES. 31 m6mes pr6parations faites en France, particulibrement a Paris. La poudre de Malt de Berlin renferme 45 centigrammes de diastase sur 1000 grammes; la bitre de Baruth est plus fortement alcoolis6e que la mrme biere de Paris et elle contient de plus qu'elle des quantit6s notables de Lupulin. L'emploi du Malt en d6coction est h peu pris g6n6ral en Allemagne. La poudre de Malt est prise en d6coction chaude, dans du lait ou dans de l'eau. La biere de Malt n'est autre chose que l'extrait concentre du Malt; elle est tras-mousseuse, un peu sucr6e, tres-aromatisce. Cette boisson se prend cliaude par -verres. On peut enfin employer la poudre de Malt en bains. La richesse des 616mrnents qui constituent le Malt doit les faire pr6firer aux farines de son, d'orge, dont l'action n'est pas aussi tonique ni aussi r6paratrice. On peut employer et recommander le Malt dans beaucoup de cas, parmi lesquels nous citerons surtout la fin des bronchites qui s'6ternisent et finissent par d6terminer des accidents de dyspepsie Lien graves chez les veillards. L'extrait de Malt dans ce cas relive rapidement les forces digestives en gu6rissant en outre la bronchite. Dans les dyspepsies simples, ]a biere de Malt peut 'tre administr~e avec succts et r6ussit lorsque l'app6tit ne revient pas, quoique la langue soit nette. 11 n'est pas douteux que ces pr6parations ne soient des agents reconstituants qui. agissent avec une grande energie, et dans la m6decine des enfants, elles sont appel6es arendre des services 6normes, si on les emploie sous forme d'aliments ou en bains, a cause de la facilit6 d'administration qu'elles peuvent offrir. 32 BOISSONS PERMISES. DiP6TS A PARIS: Pharmacie Chevrier, 21, rue du faubourg Montmartre. MALADIES CHRONIQUES DIVERSES. Th6 de coquilles d'amandes ou de coquilles de noisettes, remplaqant triss-avantageusement le th6 de Chine, chez ceux qui suivent un traitement homoeopathique et qui ont 1'habitude des infusions. On prend les coquilles concass6es des amandes, d6pouil16es de leur 6corce verte, et on en met infuser une poign6e dans le fond d'une th6i6re; on sucre a volont6. De m6me pour les coquilles de noisettes. Cette boisson est trs-agr6able, suffisamment aromatique et jouit de propri6t6s calmantes. D6coction d'avoine en paille. On prend une poign6e d'avoine qu'on met infuser dans une casserolle contenant de 1'eau froide; apris une heure d'attente, on jette cette eau, et on la remplace par un litre d'eau bouillante; on fait prendre le boat pendant une demiheure; on passe et on sucre h volont6. Cette boisson, qui pousse aux urines, est excellente dans les hydropisies en g6n6ral. D6coction de barbes de mais. On prend une barbe de mais dess6ch6e, qu'on met infuser dans un 112 litre d'eau bouillante; on passe a travers un linge fin et on sucre hi volont6. Excellente boisson pour toutes les maladies des voies urinaires. L'alimentation habituelle des djeuners peut consister en: Chocolat sans parfums; Cacao; ALThENTS SPkCIAUX. 33 Caf6 de glands (constipe); Caf6 de seigle (relache). Almnents speiaux6 approprlis a certaines maaladies. BOUILLON AMERIcAJN. Dans la plupart des maladies chroniques l'estomac perd ses facultAs digestives: oubien ii y a de la rbpugnance pour les aliments, surtout la viande dont la vue seule inspire du d6goit;;ou bien ii y a r6volte complete contre toute nourriture solide et vomissements de ce qui a Wt, ingkr6. Voici une manire trAs-simple et peu dispendieuse de pr& parer une sorte de consomm6 qui r6ponde aux deux indications majeures dans les cas que nous avons cit6s plus haut: nourrir sans fatiguer et surcharger les voies digestives. Le bouillon amdricain est une transformation tris-naturelle, sans aucune ddcomposition, de la viande solide en liquide parfaitement assimilable. Voici comment il faut s'y prendre pour obtenir ce consomm6. On doit avoir sous la main: jo Du filet de beuf mignon ou, A d6faut, du faux-filet (une livre). 2o Une cantine de verre bien calibrbe; les bords dufohd de la cantine doivent dtre bien minces et non 6pais et exempts de d6fauts. Cette cantine doit pouvoir se fetrmer herm6tiquement a l'aide d'un bouchon de li6ge entrant A frottement. 3o Une marmite pleine d'eau froide et dont le fond soit rempli de copeaux de bois. 34 ALITMENTS SPECIAUX. On prendlaviande, on la d6pouille avec soin de tout ce qui esttissu cellulaire, graisse, fibres blanches; on met de cQt6 la chair rouge ainsi obtenue, on la coupe en morceaux du volume d'un haricot a un gros pois, on y ajoute un fragment de racine jaune co'ip6e eri tranches. On place cette viande dans la cantine de verre, sans y ajouter ni eau ni bouillon. On ferme la cantine avec le bouchon, en ayant soin d'entourer celui-ci d'un linge mouil, afin que lo contact soit plus fort; on ficelle le bouchon autour de la cantine, dans le sens vertical, afin que les vapeurs d6gag6es ne soulevent pas le bouchon. On place alors la cantine dans la marmite; on l'entoure de copeaux pour qu'elle ne ballotte pas sur les bords et on y ajoute de l'eau froide, jusqu'a cc que le niveau de l'eau d6 -passe, d'un travers de doigt, celui de la viande contenue dans la cantine. On met le tout sur un feu vif, et on fait bouillir h petit boit pendant six heures. Ce temps doit suffire pour fondre la viande, s'il n'y en a qu'une livre. On d6cante le jus forn4; on exprimole r6sidu dans un linge, onle laissereposer et ons6pare lapartie claire dud6pbt. Cette dernire est placee dans un flacon qui trempe dans de. 'eau froide et qu'on met h la cave. Pendant les chaleurs.de l'6t6, on ne peut pas pr6parer plus d'une demi-livre de viande. C'est done sous l'influence de la temptrature de 100o et de la pression int6rieure que la viande se fond. On donne ce jus par cuillerbes a caf6, qui repr6sentent ainsi uu morceau de beefsteak. On peut aller, suivant lqss cas, jusqu'a quatre cuillerbes a caf6 par jour. ALIMENTS~r SPECIAUX'. 35 Nous no pouvons pas assez recommandor cc jus do viande quo touto m6nag~ro pout preparer et qui r6pond a tous los cas oh ii y a affaiblissement g~n~ral et- bezoin de reconstitution, toutos los fois que l'ostomac supporte mal la nourriture. Sous ce rapport, aucun des m6langes toniques proposis no peut remplacer Le bouillon am6ricain. MUSCULINE LEMBERT-GUICION. Nous pouvons rapprocher do l'alimont ci-dessus mentionnA la musculine Lembort-Guichoi, qui n'ost autre chose quo do la viando crue consorve a la temperaturo ordinaire. Ces Messieurs confectionnont, a l'aido do proced~s sp6ciaux, un petit bonbon dans lequol lo goflt de la viande crue est parfaitoment masqu6 et qui convient surtout aux- enfants qui repoussont la viando prtparec do quolque ranifre quo cc soit. Cetto musculine Lembert-Guichon s'ost montr~e tr~s-efficaco dans tousles cas oh la viando crue a Wt recommand~e, surtdut dans los diarrh6os robelles chez leos jeunes sujets. A defaut do musculine, on pout pr~parer, pour la mime circonstance, de la viando crue piL6e et hachec, qu'on mALange avoc un peu do confiture ot qu'on administro par cuillerecs a caf6. CREME DE PAIN. Cette pr6paration est la meilleure nourrituro 4donner aux enfants qu'on viont do sevrer. Nous donnons sa fbrmulo tello que o a publiIe le doctour Chandolux. On prend des tranchos do pain do frQinent qu'on fait s6 -chor au four, on les fait ensuito tromper d4ns l'eau l'espaco de six houres, on lo, presse dans un lingq, on los met dans 36 ALIMENTS SPECIAUX. uu pot, on les fait bouillir avec une suffisante quantit6 d'eau pendant huit heures, ayant soin de remuer le tout avec une cuiller et d'yverser de l'eau chaude Ai mesure qu'il s'6paissit; vers la fin, on y ajoute un pen de sucre, dans la proportion de 30 grammes de sucre pour une livre de pain. On passe ensuite le tout A travers un tamis de crin. Cette crime se conserve facilement pendant vingt-quatre heures en la tenant dans un lieu frais. LAVEMENTS NUTRITIFS. Dans la p6riode avanc6e de quelques maladies graves, il ne reste d'autres ressources que de donner des lavements nutritifs. Plusieursformules ont (ta propostes. Voici celle de M. Fonsagrives, bas6e sur une digestion pr6alable des aliments administr6s en lavements. Prenez: bouillon de bccuf 240 grammes, 6paissi par 4 grammes de tapioca; faites cuire l6girement; laissez refroidir; ajoutez dans un mortier 30 grammes de pulpe de bceuf cru, pass6 h travers un tamis m6tallique fin et m6langez le tout avec 15 ou 20 centigrammes de diastase. On peut 6galement donner des lavements de lait ou de bouillon on bien des lavements de vin et de bouillon (1/3 de vin pour 2/3 de bouillon). On les donne le matin et le soir. Ces derniers lavernents ont bien r6ussi dans les dernieres p6riodes de la phthisie pulmonaire. Un excellent POTAGE que l'on peut prendre touslesmatins pendant la convalescence des maladies aiguis, se pr6pare ainsi qu'il suit: Farine de mais rouge... 50 grammes. Cacao torr6fi6....... 10 - Sucre............ 30 4 COMPOSITON DES PHARNMAIS. 37 Onf d6laye ce m6lange dans une grande tasse de lait pur, puis on fait bouillir pendant cinq ou six minutes. Composition dune pharnuacle de familie. No I GLOB3ULES. Wdicaments r6pondant aux indications les plus urgentes: Noun.Dilutions. 1 Azonitum. napellus.........1 2 Arsenicum album..........6 3. Belladonna............3 4 Bryonia alba...........3 5 Calcarea, carbonica.........6 6 Chamomilla vulgaris........1 7 China.............3 8 Gina..............3 9 Colocynthis...........6 10 EHepar sulfuris c.........6 11 Mercurius, solubffi.........3 12 Ipecacuanha...........3 13 Nux vomica...........6 14 Phosphorus...........6 15 Pulsatilla............6 16 Rhus, toxicodendron. 6 17 Spigelia anthelmintica........6 H8 Spongia. tosta... 6 16 Sulphur............3 20 Veratrum album.........6 38 38 COMJPOSITION -DES PHARMACIES Pour les maladies des enfants on pourrait encore -ajouxter lodium 3a contre, le croup et Zincum. metallicum 6ec contre les convulsions. No0II Si V'on veut avoir une pharmacie plus complete que la pr6c6dente, on pourra ajouter aux m6dicaments qui pr&c?~dent, ceux qui sui'ient: Noms. Dilutions. 21 Ac. hydrocianicum........6 22 Ac. muriaticurn....... 6 23 Ac. nitricum..........6 24 Ac. phosphoricum...... 6 25, Ac. sulfuricum.........6 26 Antimonium crudum.......6 27 Apis melliflora.........6 28 Arnica montana.........6 29 Aurum metallicum.........6 30 Baryta muriafica....... 6 31 Borax veneta..........3 32 Calcarca acetica.........6 33 Camphora.............6 34 Cannabis saliva.........3 35 Cantharis...........6 36 Capsicum annuumn........6 37 Garbo vegetabilis.... 6 38 Garbo animalis....... 39 Cicuta vwrosa..........6 40 Clematis erecla..........6 41 Cocculus.......... 6 4'2 Coffca...6 COMPOSITION DES PHARMACiES.. 39 Noms. Dilutions, 43 Coichicum......... 44- Conium. 6 45 Copaiam balsamum.......6 46 Crocus sativas.. 6 47 Crotalus horridus..... 9 48 Croton tiglium... 6 49 Drosera, rotundifolia.......6 50 Dulcamara........... 51 Euphrasia........... 52 Ferrum. '..... 6 53 Glonoin...........6 54 ilelleborus niger........6 55 ilyoscyamus..........6 56 Ignatia.amara..........6 57 loclium......... 58 Kali carbonicum........6 59 Kalmia latifolia... 6 60 Lachesis...........9 61 Ledum palustre.........i 62 Lobelia. inflata........ 3 63 Lykopodium..........6 64 Mercurius corrosivus.. 6 65 Mosehus........ 3 66 Opium......... 6 67 Platina...........12 68 Ranunculus bulbosus.......6 69 Rheum...........6 70 Ricinus...........3 71 Sabadilla...........6 72 Sahina........ 3 73 Sambucus..........3 40 40 COMPOSITION DES PHARMACIES. Noms. 74 Secalc cornutuin 75 Senegra..... 76 Sepia..... 77 Silicea..... 78 Staphysagria. 79 Tartaruis stibiatus. 80 Thuya..... Dilutions. 3 6 6 30 6 6 No III Si l'on veut avoir tous les m~dicaments dont les diverses indications sent contenues dans CC livre, on pourra ajouter les noms suivants: 81 82 83 841 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 Noms. Argernurn metaicurn. Asparagus..... Bismuthum. Brayera anthelmintica. Calcarea, phosphorata. Cannabis indica. Causticum. CheHOidnum. Chininurn sulphuricurn. Cubebae bals..Cuprurnimetallicin. Digitalis purpurea. Graphites..... Kali chioricurn. Kreosoturn. Mangan...... Mezereum.... Dilutions. 6 3 6 1 6 3 6 6 6 6 3 6 6 3 6 6 COMPOSITION DES PHARMACIES. Noms. 98 Natrum muriaticum.... 99 Oleander...... 100 Petroleum....... 101 Plumbum metallicumn. 102 Podophyllum peltatum. 103 Rhododendron chrysanth.. 104 Rhus vernix..... 105 Sarracenia purpurea. 106 Selenium...... 107 Stannum........ 108 Stramnonium..... 109 Tabacum....... 110- Teucrium m. v...... ll Urtica urens..... 112 Zincum metallicum.... DILUTIONS OU TEINTURES. 1 Aconitum napellus.. 2 Arnica montana.. 3 Arsenicum album..... 4 Belladonna....... 5 Bryonia alba. 6 Camphora....... 7 Chamomilla..... 8 China. 9 Colchicum...... 10 Ignatia amara..... 11 Iodium.....,.. 12 Ipecacuanha.... 13 Ledum palustre. 41 Dilutions, 6 6 6 6 1 I 6 3 1 6 6 6 6 3 3 6 lore dilution. 30 3e 3o -- 6c 3o ore ere lore Iere I ere 2c ere --- jere e - a 42 COMPOSITION DES PHARMACIES:. 14 Secale cornutum. 15 Spongia tosta...... 16 Veratrurn album..... Teintures-nV~res de arnica. - urticaurwens. - calendula officinalis. - symphitum offic~inale. 3 e diution. jere - 3c TRITURATIONS 011 POUDRE-S. I 2 Calcarca carbonica. Cinchoninum.. Ferrum imetalliculn. Icepar suiphuris c. iluile de foie de morue. Mercurius corrosivus. Sulfate de quinine. loere trituratiorn d6cim. 3c - 3c jere - I ere - PREMIERE PARTIE MIAUX DE ATET La gu~risou de ces souiffances serait certainernent plus facile n'kait la grande diversit6 et la rnobilit6 des sypipt~mes morbides qui peuvent apparai~tre, ainsi qtfe celles des causes qui les occasionnent. 11 faut certainement teniri grand comopte de ces derni~res, pour rechetcher le rem~de le nieux indiqu6; mais on doit n~anmoins savoir qu~elles ne peuvent servir de point de depart que dans un petit nombre de cas;aussi faut-il, le plus souvent, s'attacher a l'ensemble des symptC~mes que pr~sente le malade et relever parmi ceux-ci uieweprles plus nets et les plus caract~ristiques. seg m~cani. Les maux de tOte, par causes rndcaniques, telles qu'une chute, un coup, une commotion, etc., se montrent en gWn& ral de~s que cette derni~rei a agi. On les reconnaiL d'ailleurs ais~ment aux sympt~mes qui Les accompagnent:posanteur de la tote, ertiges;- dans les cas plus s~rieux, vomissenients, troubles do la vue et de la sensibilit6 g~nkrale, etc. Le rem~de principal est presque toujours ici l'Arnica, quo l'on 44 MAux DE TETE. pett employer 6galement en applications ext6rieures sur les parties 16sees (environ 10 h 18 gouttes de teinture-mIre dans un verre d'eau froide), dont on imbibera des compresses. S'il y a plaie du cuir chevelu, la solution doit etre plus faible (de 3 h 6 gouttes de teinture pour la inmme quantit6 d'eau). Les cas s6rieux, sp6cifi6s plus haut, r6 -clament aussi Aconit et Belladonna; dans les cas chroniques, ott la cause est d6j h loign6e, Calcarcea c. pourra Otre utile. (Voyez indications sp6ciales, page 46). Par des Lrovaux Les maux de tte occasionn6s par les exces de travaux inintlellectuelj. tellectuels, la vie s6dentaire et les veilles, sont presque toujours accompagn&s de troubles du cbt6 de la digestion et d'id6es noires; 'ils r6clament principalement Nux vomica et Sulphur. Par des ddbaa- Les maux de tkte, par suite de ddbauches et de l'usage chas. immodWr6 des boissons alcooliques, demandentsurtout Nux vomica et Arsenic. Par afuri do Les maux de tete, par afJlux de sang, sont fr6quemment sang. occasionn6s par des troubles du cit6 de la respiration et de la circulation et sont caracterisbs principalement par la chaleur et la rougeur du visage, le battement des arteres de la ite e t du cou, des vertiges, l'aggravation de la douleur par le mouvement et Faction de se baisser, des palpitations, etc. Les remtdes principaux sont ici Aconi, Belladonna, liryonia, Arnica, Nux vomica et Glonoin. Par appaurrisse- Les maux de tkte par appavrissement d sang ont eaol do sang. souvent des symptomes analogues aux pr6c6dents; mais on observe alors une r6frig6ration g6n'rale, surtout aux extr6mit6s, de la pbleur des t6guments (Voyez, pdles couleurs). Les remides les plus efficaces sont ici: Pulsatilla, Calcarca et Ferrun. anux de Ile ca- Les mauxde titeUls au Catarrhe selaissent facilement retarrbaux. 4 MAUX DE TETE 4,00 connai~tre parl' a pr~senec d'un ibunic do cerveau ot par cette circonstance que ce soft surtout ics ycux et la r(egion fr-ontale inf~rieurc qui sont affect~s. lci convionnent surtout Aconit, Afercur, Nux vomica et Lupkrasia. Maui de WeIc*Los maux de t ete gastriques, zt a suite do surch arge doe1Fesastiqus. tomac, s'accompagnent de naus6es, de vomissements, de constipation et dernandent surtout Ipecacitanha, Alux vomica, Pulsatilla ct Veratrum. Maui de tate Los rnaux de tOte nerveux (migraines) reviennent souerveux. veiah tdes intervalics r(~gulicrs et -sont caract~ris('s par une douleur rongeantc, souvent semi-latralc ou limit6e hi un. petit ospace, analogue A colic quo produiraitun clou, accom-' pagne do naus~cs, de vomisscments, do r'. rig(-ratio n et do paleur do la poau on los observe surtout choz los femmes et los jeunos fibls. Los principaux rcm~dos sont: Belladonna, Calca-ca, Coffea, Colocynt/iis, AIix vomica,' Jpecacuanba ct Sepia. Le mal. do te^te liyste'iquc so rapproche de la migrraine; 11 6clato parfois ti'es-brusquornont chcz los femnios norvouses et ost accornpagn6 d'une foulo d'autrcs symipt~mos ri'ols on imaginaires; ici ii faut ajoutor on outre spe'cialcincnt Aurum., Cocculus, Iqncflia 01 Valeriana. Manx do vtIe Los maux de tke rhumalismaux apparaissont -iLt a suite umatismaux. du plus l6ger refroidissement; uls changont souvent do place et sont accompagn~s do maux dodents d6chiran ts, lancinants; ils no su pportont g~ii'ralemcnt pasla chalour du lit cti &aogravent pendant la null. lci sont indique's specialomeD't A conit, Ckamnomilla, Afercur, Nztx vomnica, Palsalilla. Maux do ute Los inaux deOltoe goutteux, en gtln6ral raros et, no so Oulteux. montrant quo chcz los personnos sonfifrant do la goutto et do de'p6ts gouttoux, r~clamcnt surtout Bryonia, Calcarea, ColocynthidsIgnatia. 466 MAVvs DE TETE. Voici los indications spd'ciales des remrdes 6num6r6s cidessus: In'irations, - Quand toute ]a ttoe est prise, ltesla. qu'iI y a pesanicur, pdinitude, vortiges, sensation, comnime Si le front all.-it Wdeater, surtout quand on se baisse, ou de 'acilloment et de ballottoment du cervean pendant leo uveoment aveefrisso?2s et chalcur febrile, visage rouge, turgescon.t, yeux injccIds, pouls large,plein, rapide, grando suroxcilalion et inquietude: Aconit. Quand Ic lnal do tOe s'accorn pagne de vertigos pendant ]a station, qu'il y a chaleur h la tbtc ct friid des autres parties du corps, pressiondans le front, lanedos doulourcuses dans les tempes, avec saignonient de noz, wuagos devant les ycux, vorissemnets bilicux: Arnica. Dans los niaux de tbte semi-latWranx c pdriodiques, vors lesoir et la nuit, qui s'aggraventdanst /a clun-bro ct s'a IamOiiorent au grand air avc douleur pulsative ci sonsibilitd du cuir clievelu Arsenic. Quand ii y a posantour, pidnitude, vertigos, sensation d'dcariement, pulsations dans le corveau, aggravation par chaquc mouvement, par la parole, le bruit, la lunimro, le rire, do mtme que le soir ct la nuit, avec rougeur du visage et des youx, ballements dans Los tempos, chalour ct afflux do sang 4 la 141o, sonsibiliid c douleur h I'dpigastre, nausdes ct voomissements: Belladonna. Dans los maux do t tW semilatdraux, avcc doulcur mad-telanc, lir-aillfanlo ozz brdlanto, nausdes, ronvois acidos, vomissemonts; quand ii y a pesantour de toie, obligeant i former los paupilres, froid glacial dans le ce-ueau. ainsi qu'aux 16 -guments; sensibilild du cuir chovelu, apparition des souffrances Ic ma3ti: Calcarea. Quand ]a doulour lancinante ou somi-laidrale s'irradic dans les joves on los dents, surtout i la suite de refroidissemonls ou do Ia suppression de oa sueur, avoc rougour d'une joue et p1Cme' do lautro, forte sucur In Ia ilte ce afflux do sang, surtout chez les porsonnos iim-piossionnables etin mpatznt s: ChamoaiUla. Quand la douleur de tide est telle qu'il somble quo le icervoau soit dcrasd oui ddehird, ou quo la doutourest semi-latdrale, comme par une plaie, qu'il y a une sensibilid extrdme contro Ic bruit, grando surxcitatiun, envie do plouror, angoisso, somnolence ou impossibilitd do so reposer, surlout l la suite d'dmotions morales ou do trauatux do We penibles: Coffea. MAUX DE TOTE. rl Quand la.donleru isest oxtrime, tenaillante, semi-latdralc, avec accls pdriodiqucs, nausdes etvomissements, surtoutl I'aoprsmidi, accompagods d'un poids dans ic front et s'aggravantpar ltoenouvonzent, que los urines soot aqueuses et les sueurs fortes: Colocynthis. Quand les maux de tWte avec pulsations et pressions sont accompagnds dc vertiges, afux de sang, chaleur, battements, augmentant par Ic movernent,F Iactionde se baiSser, quand ii y a sensation d'ondulation et d'cxpansion du cerveau et que oc pools est prdcipitd, irrgrulier Glonoin. Quand la doulcor pressive occupe la racine do ncz et dinuinua quand on baissa la W~te, qu'iI y a batternents on donleur, comme par un clou avcc nausdes, nuages devant les youx, crainte de la lumiere, urines aqueuses, abondantes, disposition 4.la peuir, abattement, surtoot aussi aprds une fraycur ou la colre: Ignatia. Quand les maux de tdt semilatdraux ou limitds h tne tr~spetite place, soot accompagnds de nausoes el de vomissoments avec lancles et ddnhirements surloutt daos le front, aggravation par le contact ect le motivemo'nt, 00 quand ii y a sensation de brisement dans Ic cerveau et dans les os do la t.te: Ipecacuanha. Dans los maux de oWAe pdrio(liqu1s, semi-latdraux, se wiontrant to enatin ou aprs Ie repas, aggravls par Ic mouvomcnt, le travail do tetl, IC V tl at to cafr, quand ii y a pesanicor, aOffls do saug, sensation do laclration dansle cerveau ou comme si on y cnfonvaitun clou, ballottenicnt dans la AtLe a4 chaqc pas, aggravation par los efforts intellectuels et le mouvomont dos youx, avon nausoes, vomnissements et constipation: Nux vomica. Quand los douleurs se mon(rent par secousses ddihi rantes et lancinantes, avec aLMos d snug, pesanteur de tOte, battements, boutrdonnmocnls, vertiges, pdleour du visago, covic do plcurer, nausdes, palpitations, fiissonnomoents, froid aux oxtrdinits, aggravation Ic soir et la nuit, et amdtioration 4 t'airh libro: Pulsatilla. Quand los maux do telc soot prolongds et frdquonts, quo Ia doulcur est lancinantc, fouil]ante,avenscnsation d'expausion, nausdcs et vomissoments, aillux de sang, sensibilitd des yeux h In lumidre ct diflicultd de les ouvrir, aggravatioo par le mouvemuentoet les dbranlomen ts de la.tbt,quand le mal apparalt tons los matins au rdveil, qu'il y a dopuis longtemps des troubles de la digostion, ballounemont do vuncre et sonsibilitd do la rlgion do foic, coloration jaune de la peaw, taches ldpatiquas: Sepia. 48 48 VERTICES. VERTIIGES V'est a propos de cc syrnpt6me qulfl est de toute n6eessit de tenir compte des circonstances qui ont prec6da et accompagn6) son apparition, d'autant plus )qn'il est rare qu'il se montre isol6rnent et qn'il ne soit dans cc cas sous la d6 -pendance imm~liate on secondaire d'autres manifestations morbides. La principale cause du vertige. est uni affiux trop consid&rable de sang h a ta Fte, ou pour &tre plus exact, un. obstacle au. retour du sang une fois qu.'il a distendu les vaisseaux du crane. Cette circonstance derive frtquemment alors de marcigestion C0 ladies chroniques du cceur, des poumons on des organes du bas-ventre. Dans cc cas les meilleurs remtdes seront: A con~il, Belladonna, Bryonia, Nux vomica, Phosphor et Sep~iq. Par an~mio. Le vertige pent Wte aussi occasionn6' par l'andmie(appanvrissement du sang); alQrs Pulsalilla, rFerrumn, China, Natrunz inuriaticumz, sont utiles. Par indigestion. Vient-il de L'estomac apr~s surcharge, Ri faut donner Aconit, lnux vomica on. Puisatilla: Par Irairool. Se montre-t-il aprls IPabus du yin on des liqueurs: Nux vomica, Opium, Coffea. Apri's les 6mo- Aprdls les 6rnotions morales, comme la fr-ayegur, la crainte, tionR. l'angoisse, la joie: Cof/ca, Chamiomilla, Ignatia, 1Yu0 vo-. Mnica. VERTIGES. I4 9 Causes m~cani- Apr~s des causes meea~niques, commle une chute,U11 coup, un 6brai-dernent: Arnica; apr~s s'eLre balance', avoir k6 en mer ou. en voiture: Cocculus. Indications sp6 Aconit dans le vertige jac. produit par I'etion de se lever quand on est assis on. de se baisser en tournant la Wae, sin'tout dans une chambre chaude avec nausdes. Belladonna dans le vertige avec dtincelles devant les yenx, etoudissements, angoisse, rougeurde la figure, surtout quand on se donne du mouvement et qnWon se baisse. Cocculus dans le vertige qni apparalt quand on tourne la 0 te ave c sensaf ion divresse, su.rtout apr~s avoir fait un effort intellectuel, mangd on, bu, avec sensation de vide dans le cervean et, nausdes. Nux v~mica dans le vertige qui apparalt pen apr~s le repas, on nne forte concentration de lcspr-iI, on. le matin on en marchant ý Il'air libre, on. aussi dans le lit quand on est dtendu sur le dos, avec bourdonnenients d'orcilles, pldnitude de l'estornac et du bas-ventre, flatuJence et constipation. Opium dans le vertige et l'obnnhilation comme aprl~s avol r furnd, snrtout quand on s'assied dans cli t, avec somnolence, yenx injectds, pup~illes dilatees, visage ptle. Phosphorus dans le ver'tige qni se procinit surtontle matin et le soir an lit on a3pr~s Ie repas, ou. en s'asseyant, avee afilux de sang h Ia tdte, nansdes ct mal de tdte accablant. Pulsatilla dans le vertige qni apparait quand on Ilve les yeux, on qu'on. se baisse et le soir an lit, avec pesanteur de Woe, bourdonnement d'oreilles. pdleur du visage, frissonnements, nausdesetvomissements. Silicea dans Ie vertige chroniqne, surtont quand ii y a. congestion de la face avec prodnction du vertige, dlts qu'on llve les yeux on qn'Ion se baisse, on. bien en tournantla tate, avec sneur an front, constipation opiniatre, nausdcs, ilisoinie fatigarite. Veratrum dans le vet'tire aveccnaiisdes, vomissements, diarrhee, suew' froide, visage altdrtt, angoisse. D'ailleurs, avec la disposition au vertigo, ii faut s'abstenii' stricternent de caft6, de vin pur, de thel, de voilles, do travaux intellectuels, d'csmotions. 50 A-POPLEXIE. APOPLEXIE HEMORRHAGIE CEREBIRALE L'edmorrhlagic cdrdbralc est occasionn6e par un 6panchement sanguin qui so fait dans l'int6rieur du cerveau et d6 -chire los fibres. Do 1A., suivant la quanuit6 do sang qui s'ost extravas6 et La rtgion du cerveau bis6, des synpt.mes variables en intensit6. Los causes prddisposantcs des h6morrhagios dans le cerveau sont: les maladies du cocur, des grros vaisseaux, des poumons on de La mnoolle dpiniiio, touto cause amoienant une g(uo dans La circulation du sang veineuns qui d6chire alors facilement los parois des vaisseaux quand ils sont altkr6s, commo Coest presquc toujours le cas t un age avanc6. Les causes occasion nelles sont variables; on peut noter les 6motions vivos comme cellos que produisont la pour, La joie, la col-ro, los chagrins, los indigostions par surcharge de l'estomac. Les symptdmes prdceurscurs des apoploxies sont los snivants: de la pesantour do teto, des troubles du cWt6 de la vue ainsi quo de 1'ou'i, de 1'assoupissenoent, do la rougeur et do la chaleur au visage avec hatterents des arUires du con, Ic refroidisseront des mains fet des piods, la sensation d'ongourdissement g6n6ral. AP0PLEXIIE. ý- I Le plus souvent, le malade atteint d'he'morihagie c.~r~brale, perd connaissance et est frapp6 d'une paralysie, qui pent.e~tre g~n~rale quand l'panchement sanguin a 6te6 consid~i'able, mais qui le plus souvent est partielle; elle occupe alors la moiti6 -du corps ou de la figure d'oh Ila d6viation des cornmissures labiales du c~t6 paralys~l. En m~mc temps 011 01 -serve de la constipation et la r6tention dcs umines. Quoique la presence du m6deciin soithindispensable, voici les indications de quelques in6dicarnents qu'on pourra appliquer d&s le d&but: Indications 5pb- Arnica 3 agitplut6t comnie ales. rem~de favorisant la r&-olution du sang dpanchd; on potirra. pourtantlIappliquerrOs que IPaccident s'est prodiiit chez ics sujets M~iles, faibles, quand ii y a resolution des menmbres, perties deconnaissance, selles et urines itivolontaires, soupirs, ronflements on r~iles. Bary-ta 3, chcz les Pei-- sonnes agdessurtout goutteuses, scrofuleuses, quand ii y a paralysie de la. langue, des bras on de la moitid do corps, resserrement des m~choires, rougetir circonscrite desjoiies, somnolence, engourdissement., perle de connaissance, r~yasseries enfantines, soupirs, ronflements, rAtes, imminence de paralysie pulmonal re. Belladonna 3, congestion sanguine tr~s-prononcie; yeux et visage rouges, tate chaude, battenients des art?~res du cou, pupilles dilatdes, convulsion dans les niembres et le visage, paralysie de la langue, perte dc connaissance, 6coulement de salive, diflICultd de la d~glutition et respiration ghnde. Nux vomica 3. r~ussit chez ceux qui boivent baucoup, qui sont affecids d'hdrno7rro iodes et qui ont commis des dcarts de regime: - quand la paralysie est tmlr~s-prononcde, que la md'choiro est pendante, qu'il y a des envies de vonlir; quand avant lattaqme, ii y a eu envies de vomiir, naux de ttte, Constipatiorn. Opium 3. quand avlant 1'lhdmorrhagie il y a en r&ves angoissants,bisornnie, pesanteu r de tOte, vertiges, bourdounnmenls d'oreilles, obliquit6d d regard. Dans l'attaque m~meI quand il y a contractures gdnd& rates OLI convulsions avec dcume devant.1a houche, resserrenMent des m~choires, cl6lires, mouvement continuel des ltvroes 5'2 2INFLAMMVATION DU CERVEATU. conime pour parlor, respiration La t~te parait comre trop angoissde, tete chaude, yeux lourdo; elle retombe sur l'ordlrouges, pupilles dilatc~es, vi- ler dfs qu'on ]a laisse aller. Go sage animd, turgescont, somno- remAe convient aussi aux bolonco continue, mombros froids, veurs. pouls ploin et mou ou ralenti. INFLAMMATION DU CERVEAU Si cette maladie est mentionn6e ici, cc n'est pas tant pour entrer dans tous les d6talls du traiteient, que pour esquisser rapidement le tableau do cette maladie si grave, afin de combattre quciquos errours qul rfgnent sur son compto. L'inflammation du cervoau est plus rare qu'on ne ol ponse g6ne'ralement. Ainsi choz 1'adulte, elle ne so montre pour ainsi dire 'pas, except6 dans le cas de l6sions m6caniques, d'6branlenent du cerveau on d'insolation. Chez les onfants memcs, cc que Fon dUsigne vulgairoment sous le nom d'inflammation du cerveau, n'en est pas une. C'est ainsi qul'a la suite de certaines maladies, commo l'inflammalion des poumons, la fiWro typhoide, la scarlatine, la rougeole, la variole, il pout so montror cortains symptbmes qui out beaucoup d'analogie avec la maladie en question, mais qui pourtant ont uno toute autre marche et un point do d6 -part tout h fait diffrent, vu qu'iis d6pendent alors d'uno g~ne de la circulation ou d'une alt6ration profonde du sang. INFLAMMATION DO CSRVEATJ. 53 L'inflamrnation du corvoau pout 6tro essontiello, ecle proud alors le noma d'dpaneliernent aig-u du corveau. Los sympt~mes Los plus caractdristiques sont: une fivre ardente, une chaleur s?~che avec rougeur du visage, des vertiges, 4~ d6lire, des vomissements, do la constipation, la porte do connaissanco. D'ailleurs, tous ces caractros sont plutot destin6s A avertir do la pr6sence d'un danger, afin qu'un m6decin soil' app el63a temps. Toute-fois, en attendant son arriv6o, on pourra, aprc~s uno dose d'Aconit, donner toutes Los heures Belladonna. Si, ý la suite d'un coup ou d'une chute sur Ia tOto, appa - raissent plusiours des sympt~mes pr~cit6s, surtout des vertiges, des vomissemenis, ii ost tr?~s-probahle qu'il y a un 6branloment, du cerveau. e1 qu'une inflammation ost ii craindro; dans ce cas, ii est urgent, avant d'appelor le m6 -deemn, do donner aussitbt cqueiques doses d'Arnica a l'int6 -riour et d'appliquer oxt~rieureinent des compresses imbib6os d'une dissolution 6tondue d'Arnica. tRurTIoNs A LA TE"TE Voir Maladies de la peau. INEYRALGIES DE LA. FIGURE. 5 55 t~te, on avec brb'lure fovillante dart s Los s dospommottos, plut6t an repos que pendant Jo mouvemont avec gonflemont et rougeur. Merctur quand ]a douleur vajusqu'aux dents et saggrave Itla chatleur doulit et ]a nuit, avec deoulemmone d salko, gonfiement de la figure, sucur It la tWe. Mezereum quand la donleurfonillante crampoildesurtout dans les os,s'aggr-aue la nuit & la chaleur dui lit. Nax vomica quand la douJour lancinante va jusque dans l'oreille, s'accompagne de gonfoement de Ja jove, do rougeur do visage, de secousses musculai res, s'aggrave par le travai do t~te, Jo yin ot Ie cafd. Pulsatilla quand la donleur lancinante va jusque dans h'ell on loreille, s'aggrave par la chaleur, mais s'amdliore par Ie froid, avec pdlIeur du visage, fr-issonnornents,palpitations, nausdes. Spigella quand la donleur brlilante et tensive occupe 1e pourtour do t'orbite, revient par acetes rdguliers, s'accrolt par Ia nourriture et saccompagne do palpitaiions. Stramoinium quand la doulcur violente s'accompagne, d'obniubilation, d'dtourdisseinents, do. vertiges, do secous505 do la OtAe et des muscles do la face, resserrement des dents, difficidtd d'avaler. Verbascum quand la donIJour occupe los parties infdriouros do la figure, qu'eue s'aggrave par la nmastication et la pression ou qu'elle est tenaillante dans la rdgion tenaporale, qu'elle s'aggravo. par Jo courant d'air. ERUPTIONS A LA FIGURE Voyez Maladies do la peau. 56MALADES DE L1ICELL. MALAADIES BE L'OELAI Inflammation des yeux. (Oplithalmies.) Les inflamniations des yeux sont si multiples, mats, en partic aussi, si graves ot si dangereuses dans lours suites, quo Lour diagnostic et leur traitome~nt ne doivent Wtr entrepris sans l'assistanco, d'un m6decin quo dans unpetit nombro de cas. Aussi no sera-t-iL, question ici que de cellos qui seront fadies al reconnaitre et a soigner. Ophthalmies des nouveau-n6s. LI n'ost pas rare do voir survoniir chez Los nouvoau-n6s, dans Los premiers j ours on les- promh~res somaihoes, une inflamimation des youx, produite par L'improssion do la Lumi~ro, la ponssi~reouo uno irritation m6caniquo. tile so fait roconnaitro par la crainte du jour, do la rougour, du gonfoement des paupi~ros et uno s6cr6tion abondante d'un pus 61pais. 11 faut aussitot supprimer Los causes occasionnellos et employer Los plus grands soins do proprot6. On Lotionnora fr~quomment Los paupi~ros avoc uno 6pongo fine imbib6o d'oau ti?~e et qui no sorvira jamai's A d'autros usages. DMs los premi~ros traces de la. nialadie, il sora bon d'adniýinistror quelquos doses d'Aconit, mats s'il y a d6ja uno abondante MALADIES DE L OEIL. 57 s6cr6tion de pus, c'est Ignatia qui est le remede principal; toutefois ii est indispensable d'avoir au plutbt les conseils d'un m6decin, car cette ophthalmie 6tant des plus graves, ii en peut r6sulter les troubles les plus s6rieux pour la vision, si des soins intelligents ne sont prodigu6s sur le champ. Ophthalmies scrofuleuses. Cette inflammation est aussi propre aux enfants (surtout de 2 a 12 ans). Elle attaque principalement ceux qui out d6ja d'autres symptbmes de scrofule, comme des engorgements, des glandes des abces, des 6ruptions faciales, des 6coulements par les oreilles, etc. Elle se caractlrise principalement par une crainte extrnme du jour, le gonflement des paupieres qui restent coll6es et par la tendance aux ulc6rations et aux taches sur la corn6e. La marche de ces inflammations est lente et la r6cidive facile. Le remide principal est Hepar Sulphluris pour les cas chroniques qui durent depuis un certain temps. Mais s'il y a rougeur intense, gonflement et douleur, il est bon de faire pr6c6der son administration de quelques doses de Belladonna. La crainte de la lumiere, qui apparait surtout le matin an r6veil, demande le plus souvent des soins sp6ciaux, car elle est friquemment le dernier symptime morbide qui persiste; parfois meme le resserrement des paupibres est tel qu'i peut mettre obstacle a l'examen de l'eil. Dansla plupart des cas Belladonna calmera cc malaise; si pourtant, ii n'y avait pas d'inflammation roelle du globe, ii faudrait donner Conium. 11 n'est pas rare non plus de voir r6ussir Viola tricolor. 58S 8 MALADIES DE L'CCIL. Dans une autre forme plus rare do cos ophihalnies oti Is douleur, le gonflemont, la tondance aux ulcdrations sont plus prononcds, le remni;do principal ost illercur, surtout fliereurius corrosivas. Si La s6cretion des larmes est tr~sabondante, au point d'oxcorier In peau des jouos or s'iR y a en mnme ten3ps 6ruptions Ina figure et aux oroillos, Cost lius tooxicodendron qu'on choisira. LIes cicairices, (aches ot Iroubles de la corn6o sont dans les cas aigus lo plus vito amond6s par Coniunz ot Cannabis; dans ceux qui datont do plus loin;l on pout trouver de oI ressourco 01e Apis, Ca/carea, Colchicum, Silicca, Suliaur. Contro los indaratlions en formo de grains de blo) (C/ialazions), qui occupent lo bord libre des paupilres, c'est Pulsalilia qui conviont s'il y a tondance h La suppuration; mais s'it y a induration ttendue et s6cr6tion do mucositbs 6paisses, Staph gsagria ou f/iaa, sont pr~fbrablos. Contre le retour frHquent do celte affection, ce sont Sulphur et T/iaya qui soul indiques. Ophthalmies catairhales. Ce sont cellos qui so roncontront le plus frdquomment chez los adultos; on oborve dans cc cas do la rougeur souvont tre~s-vivo du blanc des yeux; los tissus, surtout vers los angles, so boursouffient pour formerý un 16ger gonflenient auquel participont los paupiires. L'Vci est le sibgo: do cuissons, do dbrnangoaisous c, dans los cas s6rieux, do douleurs analogues a cellos quo produirait un grain do sable. En m6me temps une s6cr6tion abondante de mucosit~s, 59 MALADIES DE L I GEIL. d'abord. peu consistantes, puis de plus en plus 6paisses -et blanchatres s'~oulent de Focil et en s'agglutinant surtout pendant la nuit, collent les paupi~res entre elles et forment des crothes jaUna'tres qui s'accumulent vers le grand angle de l'ceil. Les principaux reme~des a~ donner sont: Aconit, Belladonna, Eup/wasia, Ilepar, Suiphuris c, Alercur, Nux vornica, Pulsatilla, Spigelia. Indications sp6 Si I'inflammation des yeux Mcate brucqtlement et s'accotmpagnedevivccdouleurs et, n~rne de tievre, ii, est toujý,urs avantageux ('. donner qtielqucs doses d'Aconit; ii Cfaut noter que cc remlbde esten ouia'e tr'is-ctllcacc lursque le globe de l'oil devient tris-doulourcux tiers le soir et que ladouleur s'aggravc-la nuit. Belladonna est, particulilrement indiquce quand le blanc d,3 l'ceil. est tr~s-rouge oii parcouru par de grosses veines, qu'il y a crainte de la lumi~re, dcoulement dc larmes brb~lantes ou sdcheresse phniblc, aggravation des douleurs par le mouvernent des yeux, gonflemncnt rose des paupibrcs, violent mal de tOte, vertiges, vision troublde par des dliticellcs et des mouches noires volantes. Euplirasia est le rem~de principal quand l'inflamnlation est consecutive iý un rlzume do cerveau, qu'il y asdcrdtion abondante de, mucositds, C-coulcment de larmes la nuit et formjation de petites vdsicules sur le bord de la cornde. Quand ii y a ulcira lion et gonflement des paupiceres avec sdcrition de mucosit~s purulentes 6paisses, que les bords libres sonr colls le niatin, qu'il y a d~es iilc~ratio::-s et des Laclws stir la cornee, des druptions su rle pourtotirdcl'oi'bite, cesont Hepar Suiphuris et Mercur qui sont les iueilleurs remI~es. Nux vomica est indiqud quaid c'est surtout la partie interne des paupii~res qu i est i u)ectVe, que la. pression deermine la. sensation d'un grain de sable, qu'il y a sdcr~tion abondante de larmes, crainte do jour, surtout le matin, rhiime de cervcau, grande impressionnabilitdI et Constipation. Pulsatilla convient quand il y a gonflement pdlc des paupil~rcs ou du pourtourdes yeux, larmes abondanics et se~crction de mucosit~s qui agglutinent Ics paupil~res, violentes dotilcurs daiis les ycux. aggravation des synipibmes Ie soir et la nuit. Spigelia est indiqiid quand Ia doulcor insupportable s'irrpdic dans Ie fond de l'orbite, sur Go GO MALADIES DE L'CEIL. Lout par le mouvement, l'attouchemont, qu'il semble au malade quo les globes aient augmentd de volumo, que la douleur est brhdanto, lancinanto comme par un corps dtrangor, quo les larmes sont augrenthes, que les yeux paraissont troubles et La vision gnode. L'inflammation vient-clie i I a suite d, la prdsence de corps 6trangers (comnoe la poussiUre, des dclats de bois, des insectes), ii faut apres lablation de ces derniers donner Arnica; il est d'aillours lerneilleur reruimdo contro les inflammations par causesmdeaniques, ainsi que pour les oxtravasations sanguines, qui so font sonvent spontan6ment sous la conjonctive par suite dela rupture d'unevoinule. 'inlarnmation est-elle occa sionn6o par un travail de tWe trop p6niblo ou lexorcice immodUrd des yeux, cc sbnt Beliadonna, Nux vomica et Ruta qni sont indiquds. - Ii y a-I-il conue anit6cddents uno f~ivre 6ruptivo, comme la rougeole, Ia scarlatine, la variolo, ii taut donner BELLADONNA, lMlercur ou Sulphur. ConIre la sdcr6tion abondante et r6pktde des larnes cc soint: EUPHRASIA, Crocus, ou Spigelia; contro los yeux cl assiewr: Euphrasia,lVercur, Pulsatilla, et Rhus toxicod.; contre la chute des panpieres: BELLADONNA, Plumbui; conire lo st-abisme Hyoscyamus et Stramonium, qui doivent Utre administrds. FAIBLESSE BE LA VUE 11 ne pett Otre question ici que de, cette all6ration de la vue qui so caractkrise par une proompte fatigue ou une douleur essentie h la suite d'uri travail Jo et'e assujdtissant. Les principaux roimcdes pour Ies yeux, qui no peuvent meme pas suIporter un travail le',r comm la lecture, la couture, etc., sans qu'iI en re'sulte de la douleur ou du anal MALADIES DES OREILLES. 6 61 aise, sont: Ruta, Euplirasia et Cannabis. 11 est inbme bon de les employer- non--seulement a l'intbrieur, mais encore en applications externes sur le pourtour de l'orbite; quelques goalies de teinture-nil~re (5 ou 6 gouttes pour un verre d'eau), rempliront le but dbsirb. MALADIES DES OREILLES Ourles. Cette maladie, qui se caractkrise par le gonflement. des glandes salivaires, situ6es au-dessous et au-devant des oreilles, est assez frquente chez les enfants et rt~gne mbme 6pid&rniquernent.Ladouleurquil'accompagnes'irradi 'ejusque dans le cou et l'orelle,' en m~ime temps qu'iI y a de la fi~vre et de la pesanteur de te~e. Pourlant cette. inflammation so tern-ine presque toujours par rbsolution et cc n'est qu'exceptionnellement qu'il y a suppuration. 11 n'est pas rare, nbanmoins, de voir le gontlement disparaitre brusquement et se porter., avec les mbmes caract~res, sur les testicules ou sur les glandes mammaires. S'T y a forte fitve au. dbbut, donnez Aconit. Dans presque tous Los cas Afercur est le rem~de sp6cifique et sulfai pour opbrer la gu6rison compl~te en quelques jours. Ce n'est que' lorsqu'il y a complication du cbt6 du cerveau, vertiges, somnolence, d6lire, menace par consb-.quent de congestion vers la tbte, qn'il faut donner aussitbt MALA4DIE DES OREiLLES. Belladonna. Quand ii y a m6tastase sur les testicules on les seins, c'est Pulsatilla, qui est le reinde principal. Si a la fin ii persiste encore un pen d'induration de la parotide, ii faut donnor Baryta et Aurum; dans les cas tres-rares, o ii y a suppuration, Calcarca et Silicca. Inflammation des oreilles. Cette inflammation pout affecter, soit isol6ment, soit simultan6ment, los trois regions dont l'ensemble constitue l'organe de l'ouie. Cello qui seule pelt Wtre abord6e ici, est L'inflammation de l'oroille externe et du conduit auditif. Elle se pr6sente avec les caractieres suivants: rougour pouvant's'6tendro sur les parties voisines, gonflement, hourdonnements accompagn6s de douleurs lancinantos trsaiguds et tres-p~niblesCette inflanrnation se tormine par r6solution on suppuration. Au d6but, le principal rem~de est Pulsatilla, erploy6 a l'int~rienr et a P'ext6rieur (cinq ou six gouttos de teinturemere, incorpor6os a uno vingtaine do grammes de glyc6rine, employ6es en frictions donces et en lotions sur les parties tumdfiees). Lorsqu'il y a tendance a la suppuration, ce qui se roconnait a l'augmentation des accidents, ii faut donner Afercurr; ii hftera dans cc cas la formation et l'ouverture de l'abcis. Si 1'inflammation s'etendait sur les parties voisinos et quo La tete fiatprise de son cbt6, on donnorait Belladonna. Nevralgie do I'oreille. Sons cc noni iifaut comprendre los donleurs d'oreilles 3MALADIES DES OREILIESS. 63 qui ne sont pas li6es A un 6tat inflammatoire et qui se montrent a la suite d'un coup de froid on de la earle d'une dent. Les meilleurs rem~des sont: Aconit, Belladonna, Chamornilla, Aercur, Nuce vomica et Pulsatilla. Aconit convient quand la douleur est telle qu'on ne peut rester en place; qu'il y a en Mtme temps agitation et impressionnabilit6 extrene. On peut l'employer alors aussi a l'ext6rieur (5 ou 6 gouttes de la premiere dilution dans 30 gramnes de glyc6rine en frictions derrire l'oreille et La mAchoire). Belladonna quand la douleur s'irradie jusqu'a l'arrieregorge etla t6 te,.qu'elle est auginent~e par le nouvement, qu'il y a des bourdonnements dansl'oreille, de la sensibilitO contre tout bruit, que le visage est rougre et inject6, qu'il y a afilux de sang cA la tbte. Clanzomialla quand les douleurs sont insupportables, lancinantes comme par un coutean, qu'il y a s6cheresseAde l'oreille et sensation comme si elle 4tait bouch6e. Afercur quand les douleurs d6chirantes et lancinantess'irradientjusqucdanslesjoues ct Ilesdent, qu'ily a aggravation la nuit, a la chaleur du lit, que r1oreille est humide et hI iWle couverte de sueur sans soulagement. Nux vomica quand La douleur lancinante se montre plutat letmatim ou la nuit, avec bourdonnement et retentissement p6nible de la voix, qu'il y a des d('tonations dans aoreille pendant 1a mastication, surtout clez Its personnes violcntes et impatientes. Pulsatilla quand ii y a donleur brLdante on sensation,, comme si quelque chose sortait de l'oreille, avec chaleur et rougeur de loreille externe, violent nial d6 tete du c0t6 affect6, aggravation le soir ou la nuit, surtout clie lesfemmes et ckez lcspersonnes frileuses ci andmiques. 64 64 MALADIES DES ORBILLES. tcoulements d'oreilles. Ce symplt~me, souvent phnible et toujours trI~s-tenace, se montre pr~frablement chez des enfants scrofuleux ou A la suite d'une inflammation de 1'oreille. Dans cc dernier cas, c'est Alercur qui est le rem~de principal. Dans le premier, ohi ii y a presque toujours des complications (eruptions a la t~te et au visage, engorgernents des glandes) ii faut donner Sulphur ou flepar Suiph. Si le mal est survenu ýt la suite de la scarlatine, de la rougeole on de la. variole, ii faut donner dI abord Belladonna ou Pulsatilla. S'il y _a simplement s6cr6tion tr~s-abondante de c6rumen, c'est Conium gui est indiqu6; si cette derni~re est sanguinolente, Afercur on Pulsatilia. S'i y a s6cheresse extre~me du conduit auditif: Lachiesis. S'illy a destruction du tym-pan, 6coulement abondant, aqueux, f6tide, venant m~me des os cari6s: Afercur, Silicea et Aurum. Les soins de propret6 sont indispensables. et les moyens qul pourraient supprirner brusquement l't~oulement doivent Wte soigneusement 6vit6s. Si ce dernier, par une cause ou une autre, venait ý cesser rapidement et qu'il en r~sultftt de la surdit6 on des sympt~mes inquidtants du cdt6 dc-la tket, ce seraient Belladonna on Dulcamara qu'il faudraidt adm~inistrer, en m~me temps qu'on ciuploicrait des fumigations W~ean simple tr~schaudes dans l'oreille. 66 66 MALADIES DES OREILLES. ches, retontissement dcs sons et do la. you et sensation d'un vent frais soufllant d ans l'oreille, on d'nn corps qul chit en sortir, Scoulement: Causticum. 811 y a accumulation abondante d'un edrumen sanguinotent, bourdonnements surtout la nnit anulit, obturation des oreilles quand on se mouche ou qu on dternue, surditd ou susceptibilitd extrme de l'ouie, frayentr pour chaque bruit: Gonium. 511I y a lbattements, rdsonnancc, 5clats dans P~oreillo, sensation dWean intdrienro qul ondulerait k chaque pas, ou bion d'air romontant du con danslJes oreilles pen&dantis renvois, avec surditd s'amdliorant en vol ture: Graphit. S'il y a bourdonnemonts cOpime par no tambour, crdpitalion dans l'oreille, surdild et sensation d'obturation, sdechoresse des oroilles, cdruiien' en petite quanltitd, see, dur, peale; 6ruptions h loreillo: Lachesis. S'iI y a des lanedes profonddmeat dans l'oreille en parlant, riant 0on marchant vito, surdit6 disparaissant en se monichant vivement, s'amdliorant on s'agrgravant, suivant les saisons Mangan. S'il ya ulierat ions anu conduit auditif, deonlement de miucositds, do pits on do saiig, eruptions aux oroilles on an cuir choeinl, engorgcenent des gkrndes. bourdonnements dtant conchd on au lit, retentissement de tons los sons dans l'oreillo, sensation d'obtnration disparaissant en avalant on '0en se monchant: Mercur. 511 y a druption it loreille, uledrations derribre elie, avec bourdonnenients, delats, gargonilloments, surditd prolongde, grande sdchoresso dans 1'oreillo: Petroleum. S'il y a battoments, pulsations, bourdonnemonts apparaissant sonvent brusquoment, et, cmi augmientont. aprits avoir marchd, manegd on s'6tre conchd, avec afilux de sang ht la t6le, ver-tiges, reten Cfissemen t do la voix: Phosphor. 511I y a deonlernent do mucosilds, sensibilitd dn condu-it anditif'interne, bruits de cloches on do tintonins, craquements quand on ronie Ta Otet, surtogt chez- les jeunes (flies eldorotiques ou mat rc~gles: Palsatilla. 811 y a dcoulomont do pus on do cdrumen liquide, gonflemont dn pavilion et dn condnit de l'oreille, bourdonnements, gargonilloem ents, surtont dtant conichd, sensation d'obturation cessant brnsquoment, durot6 on grando sonsibilild de1o rone Silicea. 511l y a des ddmanzgeaisonts vines, dco ulement do pus, dr-uptions, hon rdonn omen Is, sn' rdi td, surtont apr~s los driiptions iiign~s, suppression des Scoulemeats do toreille: Sulphur. MVALLADIES DU NEZ. 67 MALADIES DU NEZ Rhume do cerveau. Tout le mondo connalt les symptames qtu accompagnent cette affection souvent d6sagr6able. Au d6but des picotemenos, une s6cheresso et une ardour p6nibles, des 6ternuments frHquents, de La lourdeur de t~te, une sedretion plus ou moins abondante de serosit6 claire, fcre et corrosive, qui rougit Los ailes da noz et La lavre superieure; a cet 6tat succde, comme terminaison, la production de mucosit6s purulentes -plus ou moins 6paisses, jaunos-vordatros, qui vont en diminuant graduollement d'abondance. La durec moyonne du coryza ost do six a dix jours quand ii est abandonn &A lui-m~mo. On pout arrktor cotto affection au d~but, ou tout au moins en diminuer l'intonsitO a L'aide de Ptdsatilla qui doit Otro enployO, sous forme do tointuro-mtre, a la dose do une a doux gouttos pout' un domi-vorre d'eau & prondro dans La journee, et en inhalations qui s'emploient de la maniire suivante. on verse queiques gouttos de la teinturo-m~re dans le creux de l'une des mains qu'on friictionno vivement avec l'auire, et on aspire ensuite fortoment les vapeurs qui en r~sultent. Cette petite op~ration pout Otre rep~tec cinq ou six fois dans la journmc. Si le rhune do corvoau paraiL affecter principaloment les sinus frontauo, co qui so roconnaitra a une douleur do tete trss-peniblo li nmite a La racine du nez, on prendra Antimonium crudum. Quand le rhume do corveau deviont chronique, ii est prssque toujours sous La dependance d'uno constitution scrofu 68 MALADIES DU NEZ. leuse ou tuberculeuse; ii n'est pas rare alors de voir survenir des uledrations de la muqueuse, et une s6cr6tion f6tide qui devient un supplice pour ceux qui en sont atteints. Le meilleur remdde est, dans cc cas, Arsenic. S'il y a simplement enchfrdnement et obturation du nez, c'est Teucrium qu'il faut prendre. Si, chez les enfants surtout, ii y a en m~me temps 6ruptions a la tite et aux oreilles, engorgement des gldndes du cou ou des aisselles, donnez Silicea. S'il y a des ulc6rations ktendues sur les c6t6s du cou, des caries osseuses a la face ou aux membres: Aurum. Si en mime temps que les symptOmes prkcits, ii y a une tendance au goitre: lod. Coryza des nourrissons. Le coryza devient une maladie s6rieuse pour les enfants hla mamelle; lamuqueuse, en se gonflant, obture les fosses nasales.qui sont Itrs-ktroites a cet age, et 1'enfant est oblig6 de respirer par la bouche. Mais dans ce cas la succion du sein de sa nourrice devient impossible, car la bouche 6tant remplie par le mamelon, l'air ext6rieur ne peut y p6nktrer. Aussi l'enfant est-ilpris de suffocation, ii s'impatiente, crie, finit par repousser le sein et dp6rit rapidement faute de nourriture. 11 est done urgent de traiter cette affection le plus tOt possible. 11 faut 6viter a tout prix le courant d'air frais et faire garder la chambre; on enduira les narines et l'int&rieur des fosses nasales avec un corps gras, huile d'amandes douces, beurre fais et l'on fera prendre aussit6t Sambucus. Si l'am6lioration n'est pas prompte, I'intervention du m~decin devient indispensable. MALADIES DU' NEZ. 6 69 Eruptions au nez. Hi est frquent de voir survenir des eruptions on du gonflement avec rougeur sur les ailes et le bout du nez, a la suite d'un rhume de cerveau intense et prolong~l, surtout chez les personnes lymphatiques. Les rernides qui sont mdiqu~s dans le coryza chronique convieninent le plus souvent dans ce cas; ce seront en outre Calcarea c, Hepar Sulph. c. Affercur et Sulphur qui feront du bien. STi y a aux nariUlc&aLions, nes beaucoup de croC~tes reposant sur des ulcerations, cc sont Anlimoniuin crudum, Aururn, Thuya et Cicula qui conviennent. Si c'esL au bout du nez: Garbo vegelab., Nitn acid. et Silicea. Gonflement. STi y a gonfiement du nez a la suite d'un coup ou d'une chute, qu'il y ait de la rougeur et de la sensibilitO, il faut donner apr~s, Arnica, Belladonna, et Alercur. Contre les inflammat-ionsfuronculeuses des follicules s~baFuroncles. c~s q-ui occupent le bout du nez, c'est Mercur qui est le rneilleur rem~de. MALADIES DE LA BOUCHE Aphthes. Les aphthes, quise montrent, surtoutchezies enfants, sont caract~ris~s par la production de petites ulcl~rations le plus souvent circulaires ouovalaires, a fond blanch~tre, d(lprim6, entour6 de bords. rouges et saillants. Elles sont produites par 70 70 MALADIES DE LA BOUCHE. la malpropret6 ou la presence de r~sidus alirnentaires, sucre, lait, qui en se d6cornposant irritent la muquieuse. I1 ost donc n~cessairo, de prendro des pr6cautions apr~s chaque repas, choz los enfants sujets a cetto affection. Quelques doses de Borax sufliront at los faire disparaitro; s'il y a pr6dominance d'aigrreurs venant de l'estornac, A cidum sulfuricum est pr~frablo. Choz les enfants Afercur devient. un rern~de fondamontal quand ii y a diarrh6o frHquente, avec solles miuqueuses, verdatres. Muguot. Le Aluguet ou Blanc/tot so rencontre fr~queinment chez les enfants A la inamefle; I ifl dire des aphihes en ce quo, au lieu d'ulc~ration, ii y a des tachos blanchatres, ressemblant A du lait caill6, qui rocouvrent par places la vofite du palais, ou les cOL~s de la boucho. Ces tachos offrent en outre coett particularit6 qu'elles s'enk~vent facilement en les frottant avec un linac'- on mettra cetto disposition a profit dans lo Wraitement; dL~s quo los poflicules apparaitront, on los on~hvera aussitOt avec l'oxtr~lmit6 d'un doigt ontoure' do mousseline et on donnera Borax et Acid. muriat. a l'onfant. Si le inal r~siste A ces rnoyens, un m6decin sera appel6. Inflammation do Ia bouche on stomatite. Dans cette mialadie, la muquense buccalo dovient, surtout.pr~s do la racine des dents et sur los parties lat6ralos ot profondes do la boucho, Ic si~go. d'ulc~rations souvent 6ten-. duos, sans forme arnrte, qui arrffnont 10 dkcol~leinont des gencives en mmeo temps quo colles-ci so boursoufllent, de MALADIES DE LA BOUCHE. 71 viennent spongienses et sanguinolentes. 11 n'est pas rare de voir survenir un 63coulement de salive et des symptbmes gastriques et f6briles. Le rern~~e principal est dans la plupart des cas iliercur; mais ii faut le laisser de cWt chez ceux qui ont, pour d'autres mala'dies, pris ce rein~de ou dont ]a stomatite est d'origine mercurielle; dans cc cas Acite nitrique sera indiqub. Quand les gencives sont pftles, boursouffl~es, saig-nant facilemnent, que les dents s'A'branlent et deviennent noires, Clest Staph ysagria qu'il faut donner. Si la bouche devient le si6ge d'ulc6rations profondes at do~ulourauses, choisissaz Kali cidoricurn (ving-t centigrammes de la premi~re trituration deay6s dans un demi-verre d'eau at pris par cuiller6es d'heure en heure). - Garbo vegatabilis est utile quand ii y a odeur f~tide, saignem.ent facile, surtout apr~s l'abus du niercure (Cabinzet) coinma purgatif. Avulsion des dents. Si a la suite de l'arrachament d'une dent, Ri y a inflammration violente de la gencive, ii faut prendre A rnica A l'int6 -rieur et en gargarismne (4 gouttes de Leinture-mere pour an demi-verre d'eau). Gingivite expulsive.. Cette maladie rev~t deux formes. Dans la premisre il y a accumulation de pus entre las gencives et la nitichoire aet la pression fait sourdre ce dernier par une petite fistule. Dans la seconde forrme, le pus se forme au fond de P'alv6ole qui regoit Las dents; celles-ci s'&branlcnt alors at tomabenit r~s 72 MALADIES DE LA BOUCHE. facilement. Dans les deux cas on emploiera lodium, a 1'int6rieur en globules, t l'ext6rieur sous forme de teinturemre de la manitre suivante: on prendra un petit pinceau qu'on imbibera de la solution et avec lequel on badigeonnera aussi exactement que possible tout l'ext6rieur et autant que faire se peut l'int6rieur des gencives malades. Cette petite operation sera renouvel6e tous les jours ou tous les deux jours r6gulibrement, jusqu'a consolidation des dents. Epulis. L'epulis est une tumeur fibreuse trts-dure qui se d6veloppe sur les gencives et peut croltre suffisamment pour g6 -ner la mastication. Les deux remdes fondamentaux sont Staphysagria et Sulphur; ii faut les prendre pendant longtemps (un an); on peut 6viter ainsi une op6ration souvent inutile, car la r6cidive a presque toujours lieu. Kystes des lvres. 11 se forme souvent dans l'6paisseur des lvres, surtout de la sup6rieure, de petites tumeurs mobiles r6ulant sous les doigts et qui ne sont antre chose que de petites poches remplies de liquide; on a l'habitude de les 6craser, mais elles reviennent La bout de peu de temps. Staphysagria pris pendant longtemps est le remde curatif de ces kystes. Beaucoup de ces maladies pourraient &tre 6vit6essi l'on avait soin de prendre des pr6cautions hygi6niques fort simples. Des lotions de la bouche chaque matin, des frictions douces avec unebrosse (peu rude de maniere a ne pas excorier les gencives) imbib6e d'eau sal6e, pr6viendront le plus Iygijnoe des gencldyes #IMALADIES DE LA BQUCFIE. 7 73 sarement 1'inflanmration et le d6chaussernent de la muqueuse. Inflammation de Ia langue. La totalit.6 ou. une partie de la langue peuvent s'enflammci' et mome suppuier. Les syrnpto'mes qui feront reconnaitre cette maladie sont ceux de toutes les inflamimations rougeur vive, gronflement et doulcur ge~nant les mnouvements de l'organe. ACONIT, Cantharis, Ifercur sont les principaux remc%1 -Dngsur d. l des. - STi y a une cause m~canique en jcu, comime UHO morsure, un 6crasement, une lplaie, une piqtltwe d'insectes, etc., Arnzica sera ic premier medicament zl adminiistrer. Si 1'inflammation vient du palais, on donnera Lac/hesis. Ulc6rations de Ia langue. On voit souvent apparailtre sur les cca6s de Ia lanigue de petites ulc6rations blanchaties, arrondies, tr es-douloure uses et accompagn~es d'une inflammation asscz Nviv: Bryonia et Nuntr acid. seront les m6dicarnent-s A donner dans cc cas. Un inoyen qui calme beaucoup les doulcurs qui accompagnent les maladies que l'on vient de. dkci-ie, cc sowl des gargarismes avec du petit lait. Mauvaise odour de la bouche. Le plus souvent elie provient des i'~sidus alirncntaii'cs quiL 74 MALADIES DE LA BOUCHE. se sont fix6s entre les dents ce qui se d6composent insensiblement. Les soins de proprel6 rem~dioront fadilerent a cet inconvbnient. Quand cello cause ne peut-d re invoqueo, ce symptime est li6 t de mauvaises digestions et it des symptimes dyspoptiques dont ii sera question plus loin. Tries-souvenl cello odour vient dn poumous ci c'est Plair qui sort de la poiti-ine qui en est impr~gn6. Dons cc cas on emploiera des gargarismes avec Krcosolum (globules imrpr(gnes do Ia premiere dilution et dissous a la dose do 20 globules dons un verro d'eau). Ccremdoe sera aussi pris A l'intbrieur. S'il 6chouc, on lo romplacera par Carbo vegetabilis employe -de la m rme maniere. Si 1'odcur f6tide 6tait survenue a la suite d'ulc6rations du nez ou do la gorge, cc sernient Afercur, Aurur et Silicon qu'il faudrait consultor. Flux do salive. Si ce sympldre est sons la ditpendance d'une affection do o'estonac, il faut s'adresser surtout i Baryta, Belladonna, Nux TVomica, ilrcur. 68i1 d6pend d'une affection do la boudie, ce soul.: llfcrcur, Ni/ti acidunt, Lachesis qu'il Lout donner. - Si c'est h la suite de I'abus du mercure (Calomel conume purgatifo que le flux do salive &lest 6-tabli, cc scront:Hepar sulphur., lod et Acid. ni/ri., qui soront los meilleurs remohdes. Mais ii faudra toujour-s dans cc cas prendre los avis d'un mu~decin eoxpriment&. 61 SMALADIES DE LA DOUCTIE. femmes dont les regles couleni mal on out 616 supprimhes, chez celles (pui sont grosses on approchent de l'age critique. Les 6rotions vives, l'usage des spiritueux, les veterents trop serre~s, la suppression des h6morrhoides sont des causes fr6quentes de ce mal. Les remedes principaux sout Aconit, Belladonna, Chamnomilla. III. Les m2zaux de dents goutteux. La douleur dans cc cas si6ge non-seulerent dans le p6rioste qui reconvre l'alv6ole de La dent, mais encore dans celui de la machoire;'elle est atroce, laucinante, les dents souffranuts paraisseut u6anmoins saines. I va sans dire que les m'anifestations goutteuses ant6ricurcs ou brusquemeut disparucs meitront sur la voic du diagnostic. Sont indiqu6s - Aconit, Pulsatilla, Rhus, Jlhodod., Colchic., Sulphur. Voyez Indications spdciales. Voir aussi Goutte. I1. Les maux de dents rliurnatismaux se caract6risent par une doulcur rongeante, tiraiflante, changeant sonvent de place, uc se limitant pas a une dent, mais s'6teudant a plusicur's c mme a outeo la mnchoire ct les parties ambiantes. Les Ianc6es soul intermitteutes ou r6miitentes, plus fortes la nuit, s'aggravant par lc fr-oid, Sc calmant a la chaleur. L'attouchement de la dent nc provoque pas d'aggravauiou. Les gencives sont congestionnCls; les jones enflent parfois'beaucoup eA la bouche se remplit de salive en meme temps que les glandes dn con s'cngorgent. Les meilleurs 'rem6,des sont: Chamomilla, Pulsct., NAux vowica, Belladonna, Bryonia. V. Les maux de dents nerve-ux. Ici La doulcur u'am ne ni gonflernent, ui rougeur, ni abc s; c e u'cst sonlag~e ou aggravele par aucune influence extkriecure ci rv6it le caractlre d' une douleur sourde quoiquc p6iible s'aggravant sans rý M.NALADIES DE LA BOUCHE. 7 177 gcle fixe. La dent doulonrense est saine ct nullement 6bran16e. Cette forum do maux de dents se montre chez les femnmnes, at la pnbert6,con an moment des 6poques, on pendant leurs grosesses. Les rnanx de dents sontL piriodiques chez les hyst6riqnes; alors, le. nerf erntici est affect6. L'nsage du fard provroquc sonvent ces donleurs dans ce ca-:s. Sont indiqu~s surtont: Arnica, Belladonna, Sp igelia, Jgnalia. 171. Les maux de dents par alterations organiques 501)1 ceux avec lesqnels on observe soit des caries, ossenses, soit des caries dent~aires. Sont indiqne's alors-suitoLet: Bryonlia, China, 4lercurius, Slaphysagria, Silicca. Indications sp& Aconit quand les douleurs extrmement intenses mettent le malade dans une grande agi-. tation, qu'il y a pleurs et frissons, que ]a douleur est lanciniante avcc afflux du sang ~ la figure qui est rouge et animdc. Chez Iespersonncs 1'~s-nes'veuses et trcs-sensibles, Coffea pent encore Utre plus utile. Arnica quand ii y a douleur et gonfiemient consudcuif a une operation pratiqudc stir le's dents, surtout si les joues restent tendues, dures et rouges, une foisquc Icsdouleursontcddd. Belladonna (maux de dents congeStifs et inflam.) quand les douleurs sont lancinanies, ddchiranites, pulsatives et que les gencives yonfl~es et trss-rouges saignent facilement; quLil Iy a agg ravation par les mon. vements du corps, miais diminittion dcssouffra'nces par le fs'oid; sdcheresse de la botiche et de la gorge,;avec soif vive, visagre chaud et rougre, battements Cans la tote et inljectionl des yeux. Ciaamomilla (surtout pour les mauxde dents rhumatismnaux) quand Ics douleurs insupporLables oceupent tout un cotJ sans qun-ne dent soit particttlwrerncnt affiect~e et qu'elles s'6tendentjusque Cans l'oreille et le visage; quIil y a chateur et roitgeur d'une joute eL pdtcur de l'attre; nile I froid ni le c/saud itc sont support es, les lits de plume surtout sont pdnibles; ii y a grande surexcitation, envie de pleurer, angoisse, inqui~tLude et faiblesse. 78 78 MIALADIES DE LA DOUCHE. Bryonia(manI x de dents par earle et rhimatisniaus) quand la dotilour ost tiraillante, pro-.sivo, par socousse~s, cornme si P'air frais vonait, touicher un neil Li ddcouivort; - quand it scmubic -q'uo M.den.! s ost allo-ngece; qtiand Jo contact onibvo ]a doniJouir; quie cello-cl oat aggravde ]a null, calni~e par Jo froid; quChiueLoiC S Par leJIoImoveonlt, janaiss par la moslicalion; Jo patient ost oalmd on so couiclant duc cOtd malado, aggravd on so inettant surl o td samn. La dent ost Crouse, la gonoive rouige, goiiflde. Mercur(mauix do dents par carlo, do nature itiilainnatoiro, rhumatismalo), qtiand hi douloijr sidgo clans uli cdenit oroisoots'irýradio jusqtiledans l'o;roillo et. los youx, quit los goncivos sont, donloureusos, glonl~dos ot ulcdrdos ainsi quo los joucs; qu'il y a tendanco LhiIa formnation. d'abc~s, dbranlomon t des dents, &-coulomont, do salivo; apliardtionoet aggravation des d onlours sartout la nui!, hl a. dialour dulit, ainsi quo par lutsagodo boissons oIhauclos on froides; si onl indmo tomps los glaudos svu ~s-niaillaires sont, prisos et qu'iJ y alt sneurs nocturnes. Nux vomica (mans do dents congosti l5, ciin i et norvons) qiand la doulour oa carackris~o par des laiioles 'Joleates dbranlant tout Jo corps., surtout h 1l'nspiration do Pair [lois; quand )a doulouir occiipe touit III) 6t6, et quit semblo quo los donts sont dbranildos on imrp longuoes;quiil y a agyravation to 2nain au lit, par ]a masticationl, los boissons froidos, Jo travail deo tdt, soulagomont p~ar la choiear. Co relubdoagrit sumtout ohoz los porsonnes vivos, dun1I tompdramont irritable, qul boivont beaueoup do vin ot do cald on mlxnnt une. vie sddon tairo. -Pulsatifla (mans do dents irhumatis. et. coilgostifs), quand los douilours ddolirantes, Jaiic~iiiantos, piilsalivos doniucut an nialado Ja sensation d'uii tiraillemoiit dans Jo nor1 qUl Cossorait brutsqiionient; quilil y a donlours d'oroillos et cephalalgie souii-ldalrl, apparition ou aggravation des doiileurs Jo soiroil la unit, on an lit ot.1t ]a ohalour do In chaunliro, par los boissonis ot los alments clands et soulagement par JVenus froido ot 'inspiration d'o ii'fia~s avec pbteuur du visage, frissonis; agit sur1 -tout ohez lo~s,porsonntis donoos tranqiiillos, blondes, pauvros do s ang ",. Staphysagria (mans do, dents par carlo ulontairo) qualid los douilours ocoulpont los genelves outaurtotit los racinos ecrsos, quiand los dents devionnont. iw0ires ot, carious,S quand la goncive est pdlo ot gonfidoe, don 1\ MIALADIES DE LA BOIJCIIE. 79 loza'ense, exuiceY~e, saigitait. fa.*cilomeni, queule so dlolaiasso, Oflre des niodusi tes cities aphioes; quit y a a,,gratati.on ties dotilevi's pendla t la mastication, los boissons et l'air froid. Spigelia (nia-,x doe(tents nerivot on rbuitatisnaian), quand los douteursConil~lanies occuponi stirtoutles dents crouses, apparaisseni do suite api't6s le r-epas Ott la nulL ati lit, s'aggIrivOen par l'eau ft'oide ouN1'ir frais; qu'it y a frissons, inqtfii& itide, tpatpitaiioins, dotiloni's d'ycux, gonflenient dui visagre, avoc coloration jann-dro auto!Lr des vetix. China (mans do dents par congestion et. earle) quand. les doutlours so montroni la Dtnit apt'~s Ie repas on lo Plus Wy~e" contact, l'inspiration do l'air ft'ais eti sonntsottlagdes par toei'approchonient des nmbchoires; maux do dents pendant latllallenient; quand il y a affilux do sang hila.t te avoc gonfloinont des voines iau front ot mau mains. La chalonr oxtch'iow'o snulage; Id position horizon'-, tale aggrave. Rhus toxicod. (mmix do dent~s suirioni iliunatismauts), quanld ii y a sensation do tiraitleneiet comiii si ion arrachiait la dent, qu'it y a hattonients dlans los dons rangdos jusque dadls to nienton cit es pommettos; sonsation' doulourouse connie si los denits 6taiont irop tongues, -avec gonflemn ot ties gencivos; 3aggravationiýI lair fi'ais onlaa unit soudagosnont par lar chalour extb'rie-urc; Obraniiemonto imanivaise odour danis los dents orotiSes. Silioea (mans dodentCDs par earle ossouise c enthaire), quand los douteurs si6gent pintOt danis la rnchoiro quo danis los. don" ts, qu'it y a gonilomonti des os ci du pdriosto. et agrravation la uitI. Le tableau ci-joint perniet do douner tin aperýu rapido des phinci pans renilies mnindrds ipltus hault, d'apnis le oaractkro do la doniour ctiics influences myltipies pit agrissont stirdite. GENnE DL LA DOULELRt: batteutonts: Belladonna, China. - Jb'cssion: Bryonia, Nine vomica. Ti'ailtcmuents et dccehii'oizouts: Chamonijila, Rims. Sccousses: IVERCTJR, Spigel. An';rahonu'nt:Pals. Fotultom'ent;Staphys..Dans los a//'ectionts des genesyes: BELLADONNA, MERCUR, Nuxvomica, Puls., Staphys. Atec gonflemnen! des joacs BELLAD ONNA, CHAMO1VILLA, MERCUR, Nux vomica, Pal~s., Staphys. Avec ib,'anloment des dents BRYO.,Ivercur, Nti v o 80 0MALADIIES DE LA BOUCITE. mica, Rhus. Dents semblant trop tongues: Bryonia. Avec aggravation le matin Nux vomica. Le soir: BELLADONNA, MERCUR, PULS., Rhus. La nuit: Belladonna, Chamomilla, Mercur, Puls., Rhus, Staphys. Avec AGGRAVATION a La chaleur du lit:CHAVMOMILLA, Mercur, Puls., Spigel. Par la chateur surtout: CHAMOMILLA. Par Fair frais: NUX VOMICA. Par les boissonsfroidcs (den ts carides): BRYONIA,CHAMOMILLA, Mercur,Nux vornica. Par les boissons chaudes et les aliments chauds: BRYONIA, CHAMOMILLA, Mercur. Par la mastication en g6ndral: BRYONIA, Mercur, Puls. Par le travail de ile: NUX VOMICA, Belladonna. Parle cafd e t le vin: NUX VOMICA, Mercur. Par le mnouvement: BRYONIA. Parle ropos: PULS, Rhus tox. Par l'attouchemnents des dents: BRYONIA, China, Mercur. SOULAGEMENT: par l'air frais; PULS. Par les boissons froides: BELLADONNA, Puls. Parla chaleur: Rhus. Par la marche: PULS., Rhus. par le repos: Bryonia. Par la position assise au lit Mercur. Parl'usageodutabac: MERCUR, Spigel. A la chambre: NUX VOMICA, Staphys. Par le sommeil; NUX VOMICA, PULS. MALADIES DU COU. 81 MALADIES DU COU Inflammation du cou. E3squ'n~ancies Les inflammations du cou ou de l'arri~re-gorge (esquiingines simples). nancies., angines) peuvent rev~tir diverses formies, les uncs simples, les autres cornpliqu6les. Les premiý~res seules seront trait6es ici. Elles sont, comrne causes, sous la rnome influence que le rhume de cerveau et le compliquent fi-e~quernrnent. 11 faut noter que les pr6ldisp osi Lions individuelles et h6r~ditaires expliquent les r6cidives fr6quentes de cette maladie. Les enfants lymphatiques et sci'ofuleux, ceux qui ont l'arri~re -gorge (4t~roite et e'n entonnoir y soul particulirement sujets. Lcs ph6nomn~nes pr~curseurs d'une esqu~inancie soul ceux du catarrhe en ge'n6ral: frissons plus ou. momns violeuts, malaise g~n~ral, courbature mnusculaire, s6cheresse de la gorge, d('glutition g~n~e. L'examen direct de'note de ha rougeur et du boursouflemeni. des tissus qui tapissent l'arri~re-gorge. Bient~t. le gonflement augmente, ics amlygdales et la luette se turudfient au point d~e gi~ner consid~rablcment le passage des' aliments; des mucosites (6paisses recouvrent les parties pr~cit~es et RI est souvent n~cessalie de los faire expulser a l'aide d'un gargarisme d'eau. tit~do pour pouvoir. examiner a fond los tissas sous-jacents. On observe assez 82 MALADIES DU COU. souvent beaucoup d'agitation et un I~ger dMire Ia nuit chez los oenfa-nts pr6dispos6s -('Icelto complication. Aui d6LuI, quand l'esquinancie n'ost pas depondanto d'une fifw.re e'ruptive, ollo pent c(~dor rapidemont A l'Aconit, 51 cc sont los sympt~mos g6n6raux qui pr6dominont; h la Belladone, si los douleurs, la congestion h" la Ide., le d~lire voenilent le-dessus. Si los glandes q0i sont sous la mdoelloire sont tres-gonlflees et donlourouses, -si losnmucosit~is sont sicrd~es en grande quantit6 anw point do d6couler constamnment do la bouche ea quo l'inflammation menace do s'dendro aux goncivos ot aux parois buccalos, Cost Afereur qui ost lo principal rem~de. Laches/'s romplacorait Afercur si los sympt~mosiprenaiont rapidomont do l'intonsittl, au point d'amonor des acets do suffocation et uno aggravation marqu6o aprts ic plus id~ger attoucleement ou un effort do ddglutition. Baryta muriatica sora adrninistr6 s.'il rosto un pou d'induration ot do gonflomont. des amygdalos. Quant aux complications, elies r6clamoent n6cossairomont la pmý.sonce d'un m6docin exp~rimont6. Tous ou Catarrhe aigu et chronique. MlUMde do V:- be caunrrhe doviont ridurne do poit-rine quand Cost la mufrin et laryng ie quense dIi larynx ot des bronches qui est affoctto. Los PIcoteinlents, la toux provoqufo par ]a moindro parole ou par los Cris, l'altcration. du timbro do la voix, quand Cost lo l1arynx qui ost plus particUli??renmhnt pris; - los ni~mons syniptmons localis~is dans ie's porlions sup6rioures do, ]a * MALADIES DU COU. 83 poitrine quand ce sont, les bronches,-, telles soutl ics manifestations qui accom~pagunent le, plus souvent le rhume de poitrine. Chez les enfants jusqu'itl'fgye de dix -,' douze ans, la toux qui accomp)agne la laryngrite a presque toujoui-s un c~aract~re sp6cial plus elfitayant quo grave. Elle est ranique, alboyante et inspire, en gi~n6ral de vives craintes aux pat-ents qui crolent ad linvasion. du croup. Ilien deý plus facile (juc de faire ce'der ce symptOme fatigrant. Voici queules sont les indications,ý remplwf le!plus facilenient At 1'aide de mos remicdes.I Indications sp6. ales. Si le catarrhe est acconipagrn6t de frissons et de manifeslalionis f~:briles, Si Ia tOeetle cCOLt SOULt donloureux etqtue latoux incessante s'accompagnec de picotenients ct de brfilure ai Ia poitrine, ii Canit donner Aconit. Cc reLnsdo est d'ailleurs souverain fJOLIl' le cas sp~citb6 plis iant hecz les enfants. Rien nest plus remarqttable que son action dans ces conditions, qulleques licnres sttffisant:4~ produire on amendeatent notable. Si pourtant ]a tote 6tait, viveMent COngeStiOnnI~e, qUe les enlfams eussent on pen de ddire on ddIirassent facilement dOs qui'ils tomnbent niailades, que la gorge fit rsouge, ii fauidrit remplacer Aconit par Belladonna; des boissons adoncissantes comme du lail cararneId contribueraient a calmer la boux chez les enfanits ('1). Bryoniasera indiquL4quanid lIa t:ux ct. le picoitment se monlrveront surtout upr~s Ic repas ct anPti~ieriiot des Ciivics de vomir, 011 en entrianit dans nut' clinibre c/modle avec douleors danis le cbti, ot eciore si Ia totix est grassc, l'expectorationi jaun.-Ire et qtoil y ait ii chaque, secousse des douleurs dans la tate, Ie cou et la poitriine. Chamomilla Ni la boux sI!chC se mootre surf ouf la nuit ()Pour raire du tait caraincid on proud une lasso do tail chaud dons toqucloe on fa-il tombor quetqlues gouhos do sucro fondu ou cararn)(tis6 I'atido do piflcellos chouticos suttisurmmoul pour opkerolar Iusion du sucre e1 non sa sotatlitialion. On remue cnsuite to nm~ango et on to donoe aussi chaud quo possible. CetLo boisson conviont fort bion aux adultes. 84 et memoc pendant lo s( so trouivo provoqude pa toulliemont et augmoni parole. Euplirasia si avc ii y a en m~mo tomps7 ceruveau et rougeur d quo In toux 110s50 mont jour pour cesser la. ni paraitre. le matim ave( poctoratiol) abondante. Ipecacuanha sti los enfanits, Si la toux canto, quo Ile 'isagorouge on fbleus, quiil nausdes et mý.me des semonelis nmuqueux; OU core, si ia toux est si voqtide par tin ohiato avec palpitations ot b dans Ia ttte. Hyoscyamus toux est s~cho, qu'ollo la null Otant couch6, minuer quand on~so R MALADIES DU COUl. )mmeil et Mercur quand ]a tous est Lr un cha- trtis-6branlante, qu'eue so montWo par la tro SWUrtotla nuit ot Ie soir, - avant qu'on s'endormo, quil y 30 la toiix a en m~mo tenmps saigneinont rhume do do noz, rhunie de cervoau, enIos YoUx, rouomont, doulour expansive & toe quo do Ia t~te oL diarrh~o et tondanco nit et re- b]a transpiration sans soulagoeO UDO ex- mn, 1t. I ~Pulsatilla si par la tbus irtoutchox on espectoro facilement beauost suffo- coup do zirucositds blanc-jantdovienno uditros, d'un goUt amer et nauy nit deos sdabond avoc haut-do-corps et vom~isso- grattements dans ia gorge. tbien en- Tartarus emeticus si eico, pro- Ia tow-s est accompagndc d'uno 'nilloniont sdcrdtion. doe ncosit6s -taboniattomonts dantos, dune sensation do plaio au cou et hi Ia poitrino et d'opquand la pression* amendo par ]a tons qui s'aggravo dimninno par I'expoctoration des pour di- mIucosils. wVe. ttat Glironique. Laryngite chronique; enrouement. L'inflammation chronique de la mksiqueuse du larynix fjit par en anien~er P'6paississement et comime cons6qtience imim(~diate des troubles variables pour la ph~onation. La voix s'alt~re, s'eniroue facilement et peut om~re disparaftre tout aI fait. Eiinitnie temps, un picotement, tin chatouillemeut. pe~nibles so r6veillant a chaque paroic qu'articule le malade hui procure des acc~s de toux trbs-fatgauts; ces derniers MALADIES DU COU. 85 lui font rendre des crachats g6latiniforrnes ou ressemblant ai de l'amidlon cuit. 11 est diflicile d'isoler compl~tenent la laryngite chronique de ]a bronchite chronique; le plus souvent elles existent simultan~ment. Toutefoi"s, quand on soup~onnera, d'apre~s les symptornes pr~cite's, que c'est le larynx qui est plus particulie~rement affecte, on emploiera les rem~des suivants: IndicafiofiS spls- Aqua frigida,l'eau froide; ciales. cc royen popiulaire trl.s-efficace est surtout indiqud dans la pd. niode de transition de l'dtataigu if l'dtat chironique, quand it y a picotements inccssants h chiaque parole, toux quinteuse amenant des congestions h ]a face, principalement chez les personnes sanguines. On lemploic localementen imbibant deau. froide deux oni trois doubles d'une cravate de mousseline dont on exprime ensuite l'eau avec soin. Il n~e fau t d'ailleurs mouiller que la portion qul doit recouvrir le larynx. On fait cette application chaquc soir en se conchant et Ie matim it est rare que la eravate ne soit pas s~che et les symptomies- si pdnibles de la veille calmds. Argentum foliatum, s'il y a donleur-au larynx cotnime par uno plaic en toussant, niais non en avalant; quand le rire aml~ne un amas de mucositds et un acc~s de toux; quand, en 6le~vant, la voix, it y a tine lanree aiyui qu~i monte clans le larynx et provoque chaqtie fois Ia toux et une expectoration de glaires ressemblant, h de lamidon cuit. Ce reml~e convient surtout aux chanteurs. Carbovegetabilis quand ii y a picotements au-dessous du larynx et en m~me temps violents matix de reins lancinants,en~rouement )Jroloflfe, augmentant matim et soir, avec toux rude, profonde, expectoration rnnqueuse, on purulente chez les personnes d~licates et faibles. Croton tiglium quand ii y a dotileur dc bridure dans la trachde, ani-dessous dti larynx, petite toux courte, si~ce, parfois tr~s-raniqti, se montrant stirtout an grand air, enroucment sans dozidcnr aq toucher ni en avalant; chcz les sujiels moux, scrofulcux. On pent 1'employer concureemment h l'exl6 -rietir sous forme d'huile de croton; trois gouttes suflisent dans ce cas. Hepar suiphuris c. s'il y a gi'ande imprcssionnabiliid Ii l'air frais,tot~x grasse avec r-5lcs, Daushses t Yornisscincnts de mu 88 KkLADIESE DU COU. Le croup est caract6risM par une inflammation sp6ciale qu'on appefle diplddritique ou pseudo-nembraneuse, pouvant affecter, quoique avec des degr~s d'intensit6 et de f.tquenco variables, los fosses nasalos, 1'arriehe-gorge et ses d6pendances, le larynx ot la trach6e, et enfin les bronches. On 1'observe tr~s-rarerent dans le nez, plus frHquemment a L'arriire-gorge oh on l'appelle aussi angine cottonneuse, trts-souvent au larynx (croup proprement dit), et bien nioins dans la trach6e ot les bronchos. Le croup so montre cbez les enfants de deux a huit ans, rarement chez des adolescents, plutot chez Les garCons quo chez les fillos. Los onfants s9rofuleux et lymphatiques, ceux qui ont souffort d'angines r6p6t6es y sont particuli6remenot sujets. Les prodromos sont souvont Ltgers ot ressemblent ý ceux du rhume ou catarrho; puis on voit apparhiire soudain dans les premitres heures de La nuit un sympt~me trbs-inqui6 -tant: c'est une toux s~che, rude, aboyante avec secousses violentes de la poitrine; il s'y joint une grande agitation, do l'angoisso, do l'enrouemont, uno douleur plus ou moins vivo au larynx. Cet acc~s pass6, les enfants rotonbent dans leur sommoil et en soht bien Lo tir6s do nouveau par des symp: tomes idontiques, mais qui vont on s'aggravant. La toux devient plus creuso, plus sourde jusqu'a n'amenor plus do son; Los inspirations rdpides sont sifflantos, La voix s'enrouo de plus en pLus, puis disparalt. Los efforts do toux semblont devoir amener queLques matieres a expectorer: mais le plus souvent on n'observe quo de vains et p~niblos efforts cce vomissoments qui parfois arrachent quelquos mucosit6s sanguinolentos ou encore des d~bris do membranes assoz tenaces~et souvont tuhulaires. La difficalt6 de rospiror augmonte; L'enfant s'Olance en avant, porte La main A son cou .Nl.,LL)WEE DU COU. 8,9 oF renverse La tiýte; Si Von n'apportle piomptenient du soula - gement, ha suffocation va croissant graduollemont. Coest alors que sc. montro un symptbmo important, mais (lii 1)eut faire defaut. larriOroe-gorgo apparait, surt un fond rouge cranoisi, tapiss~c do pelliculos blanchtIres fortoment adhOrentes a la muquouse et s'arrachant d'uno pikce. Mais d~jh ii n'y a plus do doutos! BiontOt des sympt6noes d'asphyxic apparaissont. Le visage so gonflo, doviontt violac6 ou niarbr'5 ipar places; La respiration ost rilanto, Ic pouls diminue Ct le paurre petit malado s'Oteint gqraduellemont apr~s de cruclles souffr-ancos. Ainsi l'on trouve d~codles ci-joint trois pe'riodes succes-. sives: cello do l'inflamrmation Ontarchalo, cell de ' cxsudation oh la membran'e s'est formn'c c colle de la paralysic oh" se montr dejh La respiration stortoreuse. Voicj, en r1sumO, les signes caractlristiquos do cette maladie: membrane croupale, toux spe'ciale (souvent ic soul symptdme), difficult6 doe rspiror par le r6tr6cissoment du larynx, perte de la voix. On trouvora plus loin dans un 'tableau special los diffirencos qui s~parent le croup de o inflammation simplo du larynx ce du faux-croup. 11 va sans dire que la presence du m~decin est indispensable; si toutofois il n'est pas possible d'avoir ses conseils imm~diats; on no trouvera pas suporfius los details minutieuk qui vont suivro, le 'croup Otant unc de cos maladies dont ha nmarche pout Owre tris-rapide et oh tons los moments, surtout ceux du debut, doivont Otre precicusement utilisCs. Un onfant ost alteint du croup ou ses parents, le soup.onnent, quo fauL-il faire? - Comme le croup est tne maladie Ominemment contagiouse, La premiire prCkcaution h prendre, surtout pour les, families nombreuses, c'cst 'isolcmen I du malade. La chambre devra 6Otto spaciouse, a~r~c, Ic lit dii 0 90 MALADIES DU COU. malade plac6 de manireo a cc que Pon puisse circuler librement tout autour. Avant de commencer a administrer aucun rembde, on se procurera une 6ponge iieuve, non 6pur6e, encore imprignie par cons6quent d'odeur iharine. On la fendra a moitid au milieu. et on disposera A chaque extr&mit6 un fil qui puisse so nouer autouir du cou. Cette 6ponge sera imbib6e constamment d'eau et mieux do lait tras-chaud et plac6e au-devant du larynx. 11 faut 6viter toutefois que le liquide d6coule sur la poitrine. Ces pr6cautions prises, on donnera aussit6t a l'interieur Spongia tosta (une on doux gouttes de la premitre ou de la deuxi'me dilution, d'apres Page du malado, d6lay6es dans u n demi-verre d'eau), dont oif administrera une cuiller6e a bouche toutes les heures; dans les cas graves, les doses soront rapproch6es toutes les demi-heures ou tous les quarts d'heure. L'efflicacit6 do cc remide est souvent d'une promptitude remarquable et les heureux r~sultats qu'on a obtenus avec lui ont gagn6 plus d'un partisan a hhommcopathie. Si les d6buts du croup 6taient accompagn6s d'une forte fiebvre avec chaleur, rougeur de la figure, ou &sil survenait a la suite d'uneu fivre 6ruptive, il serait n6cessaire de faire pr6c6derr 'administration de cc rcmade par cello de l'Aconit (une ou deux gouttes de la deuxieme dilution) qu'on pourrait alterner avec Spongia. Dans les cas oih les sympt6mes sont d'une intensit6 extraordinaird, oih il y a grande tendance a la formation des fausses membranes, on fera mieux de choisir au lieu do Spongia I'lode (h la deuxime ouo troisi'me dilution). Co remede so rapproche-beaucoup de li6ponge, mais-a une action plus 6nergique et plus prompte. S'il y a du soulagement dans la matinme, il est bon de faire garder le lit a l'enfant et de continuer Spongia A des doses plus 6loign6es, jusqu'a ce que l'enrouement ait entisrement MALADIESS DU COU. 91 c 1 q et que la toux alt pris le caracfrre du simple catarehe. Si, vors le soiV ou dans la nuit suivante, los accidents so montront do nouveau, los doses n6dicamontouses seront aussitat rapprochios. Si los fausses membranes sont deja formi6es, c'est le B,'ome soul qul puisse o re administr6, car cc m6dicamont a la proprit6' spdciale de ols d6sagrlgor. n01 emploicrait aloes La formulo suivante: Potion gommouse.. 150 gr. Bronuro do potassium. 50 centigr. M. Zimmermann attache beaucoup d'importance h l'aclion curative de l'eau d'Ad6laido dont voici la formulo (iHlilbrunn, source &&IAldc): Bicarbonate do soudo satur&, 10 grammos. Sel ma..in 10 lodure de potassium. 3 3Bromuro do potassium 75 contigel. Eaufiltr6e..1,000 grammes. 1lla fail prondro comme m6dicamont ot commo boisson. 11 fait usage oxt6rieurement d'uno teinturo iodo-bromur6e qu'il applique avoc un pincean autour du cou au d6buL do l'angine couenneuse:o lode pur.........12 grammos. Alcool rectifi6 h 95o.. 125 b lodure de potassium. 4 4 * Bromurodeo potassium 2 - Eau distill.J. 15 II peut so pr~senter n~anmoins cort-ains cas oh l'administration d'un vomitif dolt pr6c6der cello do -nos remd~des. Co sont coux ohi la 1iUvre o anl mod6r~o, ii y a de's le d6bul do la maladie accumulation do mucosil6s, ou bien coux oIt le rn6decin @1ant aniiv6 tres-tard, 'exosudation des fausses 92 MALADIES DU COU, membranes s'est d&veLopp~e au point cl'amener des accs de suffocation. 11 sera donc utile, soit de faire prendre quelques gorg6es de lait ou d'eau tit~de et, si le vornissement tar~e, de donner ia. potion suivante: Tartre stibi6. 5 centigrammes. Eanu sucr6e...90 grammes. "bl faire prendre parý cuillerfes f caf6, jusqu'a vornissernent abondaut. - Si apr~e*s ceuce coriduite La toux dev'ienlt grasse, rn~ne aussi plus fre'quente, et que i'oppressi~n soit ii6e -,Iiwapr6sence de miucosite's accumul(Acs dans les -bronches, ce que l'on reconaitr-a aux bruits dej'afoternent qui accompagoeront chaHique inspiration, On donnera. Hepar suiphuris c. deuxi~me tri-M turatio-n a la dose de cinq centigrammes d6iay&s dans un' demii-verre d'eau. Ce remý.de doit ni6me ftre pr~fr6 a Spongia, si, d?~s lie d6but, ii y a beaucoup de mucosit6s, que in Loux soiL frdquente, rnaius grasse et qu'il n'y ait que tr~s-peu de fivre. 11la Cite longuement insist6 (voyez page ) sur les caracIdr-es de l'inflamrnation simple du larynx;- on trouvera d'ailleurs danis le tableau ci-joint les caract~res qui la, s6parent du cr-oup;- nnis ii est, une. maladie qui a beaucoup d'anaiogie apIparente avec lui et qui nn~ritc une description sp6ciaje: c esti le faux-croup'. Faux-c roup. Cettel maladie, 6-gaiement propre a l' enfance, n' est, pour ainsi direjamais pr6c6d6e de prodroines; ella d6bute brus MNIALADIES DU COU. 93 quement au milieu du sommeil le plus calnie par un acces de suffocation qui r6veille le petit malade en sursaut. 11 n'y a point de toux ou, si elle existe, elle est grasse mais acco6mpagn6e d'une respiration sifflante, p6nible. 11 n'y a jamais non plus de douleur au larynx, mais parfois un sentiment de constriction au sommet de la poitrine. Cet accis ne dure que quelques minutes et disparait aussi brusquenient qu'il s'est montre. 11 revient parfois la nuit suivante et parfois plus inquietant encore. Il faut nuanmoins savoir que la mort peut survenir au premier acces. Les remides principaux sont: Belladonna, Ipecacuanha et Moschus. Belladonna est indiquie quand ii n'y a plus de connaissance, que la tete est renvers6e en arri6re, le visage gonjfld ou livide, le sidgede secousses et de grimacements, que l'enfant fait de profondes inspirations qui se suspendent comme celles d'un mourant 6u que les inspirations sont courtes, crampoides, le corps raide, les membres itendus ou convulsds. Ipecacuanha demande la prbfbrence quand l'air inspire semble emprisonnb dans le larynx et y donne la sensation d'un corps dtranger, qu'il y a constriction crampoide suivie d'une exipiration sifflante puis d'une inspiration libre; s'il y a en outre sueur froide, visage angoiss6, 6tir6, envie frBquente d'uriner, bmission inapergue d'une urine claire. Aloschus s'est montr6 tres-efficace quand il y a sensation de strangulation comme par vapeurs soufrdes, avoc resserrement des voies respiratoires, mouvements convulsifs 0t secousses des bras et des jambes on raideu-r Idlaniforme du corps. 94 )MALADIES DU GOU. TABLEAU - COMPARATIF DES SYM.VPT6-MES DE L'JNFLAMMATION SIMPLE DU LARYNX, DU GROUP ET DU FAUX-CROUP. LARYNGITE SIMPLE. Prodromos du catsrrho. Rliume do corveau o5 csquinancie; fidyre plus on momns (oric; ma! do idLe. CROUP. Les miines, mais souveoL beaucoup plus fortes. FAUX-CROUP. D ohut brusque, inattendu, ou milieu des jeux, Ie soir, ou la nuit pendant Ic sommeil. Toox rude, aboyanie, Toss A timbre mdtalli- Pas ou trds-peu do fdrine on ceassanto. qc Lrds-aigu et sifloante. tous. Oppression l;gdO, ot mdms nullo. Pas de doulour su larynx, bien prononodo. Pas d'afiation, b part cello que oroduitla iftro. Oppression trds - marqu6c, mais diminude dds quo Ia (ous scsi calmdc do sun cOL6. L'enfantporteles mains I son coo, conimo pour on erracher quelqse choso; doulcur vive & la pression. Oppression oxtrdme dda Ic commencement; immiinence do solfocation. Aucune trace d'ifsammsaion du cou ct du larynx. Grande sogoisse, qsi Anguisse eatrdme ct rait pie lenfant no put c vive ogitation nerveuse. trouver one bonno place. Inspirulions et exlpirs- Inspiration g~ose, cx.- Expirstion irds-phnible, Lions libros. 1uiration sirflante. mais inspiration fibroe LUg6ro rosgeur do Is gorgee. 1i6solution rapide ct facile. lougcur vive, onced, cranmoisic, faussos mombrsnes blimnclistres. Asphyxic imminenae si la maladic marcho. Pus d'injeclion cascusaire. Cessation sussi brusque que 1e d~bia des sympidmes morbides. La grippe. On entend parV cf nom uII catarrhe aiguu a forme 6pid& miquc, qui rIgne souvent sur des contrnles entires et s'ac MALADIES DU COU. 915, compagne d'une tendance tres-prononc&c a la prostration ce A la sftrexcitation nerveuse. Lorsqu'on 1'abandonne a ellereme, ou qu'on la soigne mal, elle produit facilement la phthisie ou le marasme. Les renmees principaux sont ordinairemenon Alcreur, Causticur, lcd., Aconil, Belladonna,.Nzux vorizica, Pliosjlior. Pour los indications sp~cialcs, consulter cc qui a Wt6 dit pour le traitement de la toux (voyez p8 82). La coqueluohe. La coquelueke est (galement une variWt6 sp6ciale de catarrhc bronchique et laryng6 a formes ct a p6riodes multipies,. so montrant le plus souvent 6pid6miquement. Dans la premiewe p6riode on catarriale, la toux no difl're oque trispen do cello du simple rhune; elle a n6anmoins un caractiroe 16grement quinteux et spasnodique; elle s'accompagne de rougeur c do congestion de la face qui pouvent qtablir une probabilit6 surtout quand ii y a des cas confirmes dans le voisinage. CoLte p6riode qui duro do.quinzo jours a trois semaines est snivie db la sccondo phase ou convulsive, qui donne ala maladie un cachet special et ne laisse plus do do ute. Les petots malados sont pris de,quintes de toux prolong6cs; uno s6rie d'cxpiratiofs tres-rapproch6es ci trLscourtes est suivie d'nne inspiration singuhtueuso ct sifflance tris-longue ct trts-diflicile, qni a son tour prititd do nouvelles expirations idenliques. Cetto toux fait rondro a Penfain des mucositis filantes, parfois abondantes, mais le plus 0 I MNIALADIES DU COU. 97 sernent;quo Ic Vis*age soil pale, los ycux corne'S; quo Ics enfauts portent los doigts dans lour noz et qu'il y ait des symptdm7es devers. Cuprum est indiqud dans mn degrd tr~s-violcnt do la maladie, quand la respiration manqtuo pendant l'acces, qu'il y a de la rbidenr et des secousses du corps, que cc West qu'aprbs utn moment que Ic lmalade revient A li et qn'il reste des mincositds dans la gorge ot (ans la poitrino. Ipecacuanha 011 y a loux convulsive, violente, couleur bleudirte du visage, saignement Ilu neZ. Sanbucus quand Ia toux est grasse oaee siflenments dans ]a poitrino, voniisscmcnts Cr6 -quients, oppression constante, idger gonfleinent d( visage, dmission abondante d'urincs, tdnosmc vdsioal. Veratrum s'il y a vondissemlits violonts, visage padle, StirS, snor f(roide, grande crumbne de o 'cois, soir ot Crissoirnuonont, dinission des urines peIIdat la n tloux. 11 va sans dire quo si lVon pent faire changer d'air nux petits malades, on hbtera cortainement leuri rdtablissoment. Les validos oh r~gne tin air chand ot humide convionnont h in donxi~me pdriod de la d coqucluoe; les Matutes montagnos, an contraire, h la troisimeo pdriode. S'il nest pas possible de se rcndrd dans cos locnlitd's, on rochorcitora le voisinage d'nn grand ficuvo otilos courants d'air sont tonjours rapidos. Si un voyage nest pas rdalisablo, Ia Icmpdrataro de Ia chambro scr aussi utnirorme que possible; on no laissora sortir los enfants que par los temps doux. be rkgime serma Idger, surtout s'il y a decs vomissernonts alimentairos frdquonts; los ropas scroint pen copioux mais phis rapprochds. Il ant on onitre notor que ccs rem~des, surtont ]a Drosora, no rdussisscnt pas lonijotirs, et quo leJr action dUpendd le a constitulion muddicale rdngnante qui'iI Cant avant lout savoir coosulter, Itre. Le golre est 1'engorgemeut, in tuan6iaction, 1'induration et menic la d6g-nlrescence de la glande thyroide, situ6e au 98 IIALADIES DU COU. dossous du laryiix. 11 est prosquo toujours lie A La constituLion scrofalouso, mais pout apparaitro on d'ehors do cet 6tat chez ceux qui ont fait bcaucoup d'offorts do chants, doe nrs. otc. Lo golitre ost ondd'miquo dens quolquos pays et se trouvo prosque toujours li, au cedlinismo. Les moillours romddes sont Spongia tosla ott Jod. donnds rdgrulid~romont on tointuros (do la promidro al la sixie"Mo), a la doso do quatro gouttos A prondre dans un domi-vorro d'eau en doux j ours. Spongia 'soul suffit dens la majoritd does cas, pourvu qu'on motto do la persdvranco dans lo traitomont (do quatro at sept mois). 11 ost bon d'omployor simiultan6 -moent cos roni*ddos ah1'oxtdniour on incorporant do quatre'A dix gouttos do tointuro-mro~r, suivant los Agos, dans trento grammos d'axongoe, qu'on omploiorait on fr-ictions tous los jours sur la tumoeur. S'i y a boaucoup d'oppression, voiro rndmo dos acc~s do suffocation, on donnerac Iepar snip/. c., sixidnie trituration cinq contigramnics z prondro on uno. doso tous los trois jours. Den~s los cas roholles, Calcarca ot Silicea rondent oncoro dos sorvicos. Si lo goitro ost kysdique, c'ost-Al-diro ploin do liquido,.cc qui so roconnaitra A sa. 1orme. arrondio,globulouse ot A la fluctuation qu'on y pourra porcovoir, iU faut donnor Lacliesis. Les pommados fortornont, oddos, l'ioduro do potasium doivont dtro laissds soignousomont do c~td, surtout choz coux, qui out la poitrino ddlicatc, car ii bln pout, rdsultor dos accidonts mortols- daus cc cas. -MALADIES DE LA POITRINE. 9 99 MALADIES DE LA, POITRINE Inflammation. des poumons. Cette maladie, qui pent rev~tir diverscs formnes, est trop s6rieuse pour qu,'on essaie de la soigner sans le concours d'un rn6decin, qui seul est d'ailleurs a r n~nrn d'en poser un diagnostic pr6icis. Toutefois, ii est bon qn'on soit renseign6 sur les symptOrnes du ddbui, et sur les indications des m~dicaments a donner en son absence. - Au. d6but, ii y a presque toujours un fr-isson violent suivi d'une r~action f~brile en rapport avec. l'age et la nature dn malcade, de in g6ne de la respiration, des acc~s de toux skche, Cbranlante, secouant. la poitrine et amenant une douleur vive- dans le cWt correspondant a l'inflanmration. Bientot les accidents augmentent et l'expectoration. prend un caracte~re spL~cial qui ne permet plus le doute; les crachats deviennent visqueux, adhC~rents entre eux et an vase qui les contient; uls prennent en outre des teintes diverses variant de l'ambre jaune an jus de prunean le plus fonc6l. Cette coloration eMt due A du sang extravas6 des v6siciiles pulmonaires enflamrn6eS. D'apr~s la nature du sujet, ses pr6dispositions, le si~ge de la l~sion du pounion, ii pent survenir du dWire, de 1'aggrav~ation on des ph6norn~nes nerveux g6n~raux: chute des forces, sneurs visquenses, 6vacuations involontaires, etc. Le mal se termine par resolution de l'inflammation ou par In suppuration. 100 IOQ MALADIES DE LA POITRINE. -Aconil sera le renffde it adininistrer d~is le ddbut., surtout. s'il y a forte fli~vre, pouls dur et vibrant, grande agitation, sensation d'afflux sanguin ct de boujilonnernent clans la poitrifle, toux s~che, crampoide, doulcur vague dans un c~t6 du thorax, vives douleurs de t~tc, grande soif, urine rare et foncde. Une ou deuxgcouttes de la troisibme dilution dans un demi-verre-d'cau peuvent diminuwer beaucoup l'intcnsit6 des sympt~nncs. Bryon.-b est' suriout efficace quand. ii y a inflammation mconoiilante de ld pkevrc, et par suite, vives doulcurs Iancinantes et d6chirantes s'aggravant a chaque inspiration ou acc6s de toux, violent mal-de itct, agitation et troubles divers indiquant que le ccrvcau est pti; en g~n6ral Bryonia, suivra l'administration de I'Aconit, aux m~mes doses, d&s que celui-ci aura calm6 la fivrc. Pourtant on pourrait do'buter par Bryonia si les sympt~mes que pr6sente le nialade soul d'accord av -ec. ceux que l'on vient de lire. Phophor convient sur-tout a Lla seconde p6riode, celle oh Ins crachats sont rouill6s ci quanid il y a prostration, chute des forces, d6lircs et divagations. Ta,1taruts cmcticas est utile quand la r6soluiion commence, qu'il y a toux grasse, ralcs muqucux abondants. Sulphur esi le meilleur remi~c pour hiAter le ittablisse-' ment final quand iL Lpersiste quciques points du poumion encore indur6s ci enflammt~s. A rn,,ca convien t surtout aux inflammationls de nature m6canique ct quand L'expectoration conticut beaucoup de sang. MALADIES DE LA POITRINE. 101 Inflammation do-Ila pl~vre (pleur~sie). La pleurndsie compliquc souvent la pneumonic, mais ella est beaucoup plus grave que cette derniere, ct ii n fanut pas croire qu'on puisse La Iraiter sans La surveillance d'un mndecin. Lcs sympt6mes les plus caract6ristiques soft: un violent point de c06t genant La respiration, une loux minima. manquani parfois, c-t quand ella exista, amanant des crachats muqucux non tolor6ls de sang. L'oppression d6pend de la quantit6 de liquide 6panch6 dans La pl6vre malade, ainsi que de 1'intansii6 des douleurs. Alors apparaissant des sigues sp6ciaux fournis par l'examan de La poitrine at qua lec m6decin scul pcut constatar. Aconit est i donncr au d6bui si les symptames f6briles, l'opprcssion at l'angoisse sont prononcds. Bryonia suivra quand les symptOmes pr6citts auroni 616o' amend6s ct qu'il restera un violent point dc c016; si La fi ~vroe est minima d~s le d6but, il faudra commencar d'emblda le traitament par BRyonia. Si l'Hpanchement sa r6sout lantemant difficilement, le meilleur remede est Sulphur. S'il 6choue, on donnara Can/boris, et dans cc cas il sera bon de l'employer aussi a l'ext6rieur sous forme de larges v6sicatoiras. Si apr~s La r6solution de NaPpanchemcnt, ii parsista de la toux qui est le plus souvant s~che at courte, dal'opprassion at un sentiment de malaise dans la poitrine, on donnara Senega. 102 I OQ MALADIES DE LA POITRINE. Pleurodynie on point de oWt. 11 no faut pas confondro la pleur~sio avoc cc quo l'on. nommo la pleurodynue oonpoint die cdtd. Collo-ci r6sido dans los parois do la poitrvino 01 lo plus souvonh dans los plans musculairos qui s-6paront los c~tes los unos des autres. Arnica ot. Banunculus bulbosus sont los meillours rom?~dos"& lui iopposer. Maladies du owur. Elles pouvont 6ltro aigue*s ot chroniquos. Los promi~wos consistent dans l'inflammation soit du emour, soil do sos onvoloppos. Ellos sont uno complication fr6quonto do la maladle nominee rhurnatisme articulairo aigu. Lo traitement, doit en Wetrorsorv6l au m6decin soul. Toutofois, si en l'absenco do colni-ci, un malado attoint do rhumatismo aigu (Amtai brusquomont saisi do doulours dmns la r6gion du coeur avec oppression, angoisso, ('touffemont, forto fi('vro, il fau.draft donnor d'enfrlu~o Aconit. Rion n'ost plus fr'-quont quo do voir des endo-p6ricarditos. rhumatisunles amener 14 lour suito des l6sious organ-iquos dans lo crour qui alt~ront profond6mont lo m('canisno do. sa circulation propro, ot qui devionnent lo point do d6part do troubles g~n6raux auxquols on no pout inalheurousom~nt apporter quo des soulagemonts, du momns a lPago adulto; 0 MALADIES DE LA POITRINE. 103 car chez les enfants il n'en est pas de mime; on peut avec des soins obtenir la cessation d'accidents mortels A un Age plus avanc6. Palpitations. Le symptime le plus p6nible et le plus fatigant pour les malades atteints cl'une affection du cceur, cc sont lespalpitations ou battements tumultueux qui gnent la marche et coupent la parole. On rencontre du reste frHquemment ce symptime dans les maladies purement nerveuses, mais le m6decin seul peut en faire la diff6rence. Le remede principal pour calmer les palpitations, celui qui r6ussit dans la majorit6 des cas, c'est Spigelia. S'il y a de violenls acchs la nuit avec angoisse insupportable et oppression, n6cessit6 de s'asseoir dans le lit pour nmieux respirer, on donnera Arsenice. Au point de vue des causes, on peut conseiller pour les palpitations.nerveuses: Aconit et une heure apris Clharnomilla a la suite d'une violente col6re; Opium apr~s une frayeur; Ignatia aprt's un chagrin; Cofea aprts une vive joic; Pulsatilla chez les feInmies pauvres de sang ou atteintes de pales couleurs; Platina chez les femmes hyst6riques et nerveuses, China ou Ac. phosphorique chez les personnes affaiblies par I'allaitement, pertes d'humeurs, maladies graves; - A la suite de vapeurs Sepia; - A la suite de o'Age critique Lachesis. 104 104 M ALADIES DE LA POITRINE. Asthme essentiel. L'asibme est une mialadie relativement rare; on confond, ii est vrai, avec cell1 'oppvession. qui accompagne le catarrhe chronique arriv6l A ses, derni~res periodes. Mais ii y a entre ces deux formes d'asthme cette diff6rence que 1'nne est li~ee za des l6sions diverses des voics respiratoires, et que l'aut~re (asthine essentiel) C1tant un Ciat nerveux des m~mes organes, ine pr6sente rien de semblable. L'asthmne, sotsvent h6r6divtaire, d6bnte plus on momns brusquement et parfois aý des intervalles r6guliers quti peuvent varier de nn on plusicurs miois a une aunne; an moment des accL-s ii y a une difficu~lt extreme A respirer; la toux manque presque toujours et, aprd~s avoir rapidement cril en intensit, les sympt~mes diminuentL pen A pen. Les rem~des principaux A donner dans 1'asthme sont: A rsenie., Belladonna, Jpecacuanka, Lob5elia, Lachesis. 1. Indications sp6 -ciales. Arsenic est indiqud chez les gens nerveux et itypocondriaques, quand 1accbs apparal t aprits un rhume rdpiercutd ou h ]a suite d'exc~s de boissons, quand la respiration est raante, qu'il y a recherche ardente d'air frais quii setnhle imprdgnd de pouss~i 6e, quand I'asihmc detate vers nzinnit, s'aggrave par le m'ouveflli~ft atqu'il y a tine agitation extreme. Belladonna dies les sujets saugni us prddisposds aux congestions A(iY.la e ov ha poi trine, (twit les acc~s apparaissent apr?~s avoir respird on furnd du tabae. Ipecacuanha quand C'accis cipjmarail bru~squcnzent au milieuz du somflwil avec totix courte, rrdquente et sbcbe, sensation de constriction an larynx dams lequel ii. sembte'qu'il y alt tin corps dtrangcr; quand. lair expird sort. en. siffiant, mais que tes inspirations sont. lures. Les accs offrent des rdmissions on du caline de cinq h dix minut-es putis lea sympt6mfes de snifoca MALADIES DE LA POITRINE. 0 105 tion apparaissont de nouveau; ii y a alors seuur froide au visage, qui est ddcomposd, les urines sont frdquentes, aqueuses; ii y a une agitation extraordinaire. Lobelia inflata, dans les acces d'asthme lids h des aitd'rations organiques dui cculr, des grqs vaisseaux ou des pouMon0s, revenant pdriodiquement avec* respiration angoissante, diflicile et sensation de pIdnitude et de resserrement dans Ia poitrine; quand I'acc3s apparalt dcs qu'on se lave avec de i'eau froide ou que la nourriture a did trop copicuse. Si les ace~s reviennent pdriodiquement et rdgulilrement tous les mois, Coest Lachesis qui est indiqud. Phthisie pulmonaire. On comprend sous cc nom la tuberculisation des poumons. II est impossible d'entrer dans des ddtails au sujet de cette maladie qu'un me'decin seul pent et doit traiter. Toutefois, les principaux rerddes sont au ddbut Kali car-b. et Cale. c; s'll y a diarrhde abondante et sneurs colliquatives: Ac. phosphor.; s'il y a fidvre de consomption, cc seront Arsenic, Iiryonia on Silicca qui seront les meilleures ren?des a donner (voyez toux, page 82). MIALADIES DE L'ESTOMAC Ce chapitre comprendra successivement l'Indigestion, la Dyspepsie (faiblesse ou troubles des digestions) et La Gas MALADIES DE L IESTOMAC. tr-ajg (crampe d'estomac). Les autres maldudTýop npj pegyýAt @ýre sQIgjj6Qs que pay um m6decin. ludigestions. L'indigestion viej4, ppmme eon now l'indique, d'une digestion ou. accidentelflement tr~s-laborieuse ou impossible. Un exct~s de nourriture, I'ingestion de substances mal ap-- pr~ttes, l'usage de certains aliments auxquels un estoniac d6licat West pas babitu6, voila les causes les plus ordinaires de eeL accident. Les symptOmes de l'indigestion'tont trop connus pour qu'il soit n6cessaire d'y insister longuement sensatioh' de p'6id's incommode at l'estoma-c, renvois, naus~es, mal de tate ih~sup'portable, malaise g6n~ral rendant incapable de mouvement, enfmn vomissements plus ou momns faciles des alimen'ts, ing6r6s et souVent selles dia'r'rh6liquesfrHquentes, tel est le tableau rapidement esquiss6 du mal a cornbattre. Deux cas peuvent se pr6senter: on l'indigestion est telle que la nature provoqueI spoiitan6iment le rejet des mati~res, on elle est 16g~n'e et il suffit de quclques m6dicaments pour calmer les sympt~mes. Dans le premier cas line seule chose est A faire: favoriser le vomissement par l'admninistration d'eau. tibde, la titillation de la luette et m~me au besoin par un vomitif. Dans le second cas, voici les renides.,A conseiller: Dis le debut, Ipecacuanlia, s'i y a naus6es, pesanteur incommode au creux de l'estomac. Nuix, vomwca, si les vromis~sements d~evienrexit incg~sants et tr~s-p6,nibles. MALADIES DE L')ESTOMAC.10 107 Toutefois, d'apr~s la, nature des substances qul ont produit 1'indigestion, on peat choisir un rern~de plus appropri6. Ainsi s'il y a indigestion par: Indications SO~- Aliments salds.......... aWes. lodigestiona doa- - doux......... ýmerits solides. - acides De viande putride..... - fralche.. - de veau, - de pore - de saucisses g~tdes. - de poisson.... - do poisson g~td - de monies..... - d'ceufs... - de bourre, do graisse e- de tartines de beurre - de fromage. - de fromnage g~td. - de pain - de pain de seigle. - de farineux - de p~tisscries. - de choucrob~te... - de carottes.... -de salade........ - de navets..... - de-pommes do terre. - de Idgumes secs. - de fruits...... - depoires.. - de fruits glacds. ndigesrionu de Slil y a indieto au - de lait...... - de bire d'eau-de-yie.... -de Yin.......... - de vin imprdg. de plomb. - - de soufre. Carbo vegetab. Ignatia. Antimonium crud. Carbo vegetab. Causticum. Ipecacuanha-. Carb. veget., Pulsatilla. Belladonna. Plunjbum. Carbo vegetab. Lykopodiurn. Ferrum. Carb. veget., Pulsatilla. Pulsatilla. Colocynthis. Bryonia. Bryonia. Pulsatilla. Sulphur. Ptilsatilla. Bryonia. CalcareaC. c Calcarea c. Pulsatilla. Alumina, Voratrum. Bryonia. Pulsatilla. Veratrum. Pulsatilla. Cocculus. Nux vomica. Belladonna. Nux vomica. Arsenic, Nux vounica, Opium. Sulphur. Pulsatilla. 108 I08 MLADIES DE LI ESTOMALC. 511l y a indigestion do. Yin aigre. -de oafd.......... - dce thd6...... - dc limonade.... -dc tabac. Si lc mal se oaraotdrise surtout par des renvois, donncz Bryonia on Nux vomica, Pulsatilla, Veratrum. Si los renvois sont arners, donnez Bryonia, Nux vomica on Pulsatilla; s'ils souL aigres: Phosphor, Calcarea c., on Ac. Sulfuriou~m; sils sont.pourris: flepar suit. ou Tartarus emeticus. Si los renvois no peuucnt so faire: Antimon. crud. Nnx vomica, Cliamomilla. Coffes on China. Selenium. Nux vomica,CooculusVeratrnni. Cocculus et Phosphor; s'ils sont brugyants: Veratrum on Platina. Si los aliments reviernzent dans ia bouceke, il taut donnor surtout Bryonia, Ferrum, Ignatia, Phosphor on Sulphur. 511l y a hoquet, les renmhes principaux sont: Ignatia, Nux vomica et Hyoscyamus. 11 faut savoir, en outre, quo l'indigestion pent 6te mortelle, surtout chez les personnes Ag6es dispos6les aux congestions aI la t~te. 11 ne faut donc pa croiro quo, dans ces conditions, ces indications sot~ent suflisantes; la pr~sence d'un m~decin est de toute n~cessit. Dyspepsie on diffioult6" des digestions. La flatulence (formation de gaz) est le syrnpt~me le plus constant qui accompagne los mauvlidses digestions, coest tout au momns le pins incommode eitle plus p~nible pour les malades; aussi cette formo do dyspopsie fot'a-t-eflo le sujet principal de co chapitre. Les hornmes do cabinet, ceux qui m~nent une vie sidcntaire ou qni fatignent outre mesure lour estornac par trop do nourriture ou une abstinence trop MAAISDE L'fESTONIAC.10 109 prolong~e en sont atteints sp6cialernent. Rien d'ailleurs ne favorise plus cette forme de dyspepsie que l'irr~gularit6 des repas pris ht la hAte, l'esprit travaillant sans cesse pendant ce moment. La dyspepsie flatulente consiste en une excr6tion exag~re de gaz intestinaux amenant de la pesanteur, des renvois abondants le plus souvent sans goilt ou rappelant celul des alilments., des naus~es, du ballonnement, des bruits constant~s de grondement dans les intestins, des alternatives de diarrh~e ou de constipation. La bouche s'empdte, le goilt se pervertit, la langue se couvre d'un enduit, blanc et se s~che; enfin, le sang afflue zA la tWt qui se congestionne et devient pesante. Dans ces conditions, Hi est, indispensable de veiller A son r6gime et de r(~former les mauvaises habitudes qu'on a contract(~es. Les repas seront i'~guliers, la mastlication' et Finsalivation des aliments aussi compl~tes que possible; un exercice mod~r6 apre~s chaque repas favorisera la digestion et prc'viendra les congestions h la t~te. Le tabac apr~s le repas est partidufiý,rement nuisible;- ii contient des substances narcotiques qui paralysent l'cstornac et troublent les digestions; ii est donc pr~ffable d'attcndre quelque temps avant de fumer ou m~me de se d~faire de cette habitude. Comme m~dicamen tS, sont indiqu~s: Indications sp6. Bryonia chez ceux dont Liles. l'estomac est sensible au. toucher, qui ont des frissons, de la soif, de la s~cheresse dans la bouiche et la gorge, 1a lantguc couverte d'un enduit blanc comnme A la 'crae ou jaune, avec des aphthes, de la constipation. Calcarea c. chiez ceux qui ont des rcnvois acides, des ai fJPCurS dans la bouche, des gargoujilements abondants, du d&go~it pour la viande, une fairn d~vorante, du ballonnement et de la sensibilit6 de l'estomac. Chamomilla s'il y a constamnient de l'amertume de ]a bouche, des renvois ayant le gou4t de bile, des vornissements de mucositds verd~tres et amb 110 110 MALADIES DE JE5TOMAC. ros,ý dola~ chalour ot des doulours do t~te, Jo visage rouge, los youx cuisants, lo sommoil, irrdgulien, aveo grande surexctation. Ipecacuanha quand il y a ddgotxt pour tons los alimonts, vornissomonts frdquonts avoc coliquos ot diarrhdo, langue notto, malgrd los inalaisos. Nux vomica choz los bitvoevrs do ca/6, chez coux qui mne-nt une vie sidentairc, ont des, 1morrhoidos, gui, so plai gnont:do pidnitudo do.l'ostomao, do ronvois apr~s lo moindro repas, dont ]a larigue ost chiargdo, la boucho pbtouso ot ambro, gui ont des nausdos, do la c onst&pation, des congecstions 46. la bite. Tartarus emotions quand ii y a ronvois hi vido d'air on do sdrositds ambros, sdcrd,. tion do glairos rojoldos, par Jo. vomissomont, coliquos, diarAde~s. Gastralgie out.GrampesL destomao,, La gastralgie,, vulgairomient. nomni~c erampo d'e-stomac; est commune ik plusieurs. maladies de coa organo; ainsi; on, la, rencontro dans la dyspepsie d~crite plus- haut, dans les, ulc~eros simples, do lostomiac, dans los. d~g~n~r'escences, -do la muquouso, dans.- la chiorose, etc. Mais on la rencontro trýs7souvont! aussi A l'tat, prim-itif constituant, nub maladie. sp~ciale. Jest., cello edorni~re forme. qui sera, oxpos6e' bkcL La gastralgie est essentielloinent- constitu~ec Par une, douleaf- occupant le creux do lestomac et s'irradiant parfois dans los r~gons voisinos,; cotto douleur est d'intensitO vaviable; olle rev~t cortains caract~rds propros, depuis la sen-- sation de griffe jusqu'A,lcolic do bri~lure: Elie pout OWe augment~e, on dimiinu~o par i'ingestion des alilments et so montrer, 0nidnie p~riodiquoment. Enfin, elie s'accoanpague do troubles. notables de Ia digestion consistaut en renvois, naus~es, von-ýltaritlofls violen tes aj eun. 112 12MALADIE S DE L'9ESTOMAC. Quand ii y a prostrqation de V'dconomie, grande ddbilitdI Arsenio est un renmhce fondameontal surtouts'il y a donleur insupportable do. bridurc, angoisse et agitation incexprim ab la, grande. sdeheresse et soif, nausdes et, vomIssernents de tout cc qul ost ingdrd on de masses muquouses vertes on sanguinolentes avec diarrhde. Si pendant la ddglutition ii y a un obst,,cle on une douleur comme si les aliments ne ponvaiont doscendreouo dussent so, frayer tin passage ý travors. des ondroits douloureux, ii faut, administrer surtout Baryt Ignatia ou Phosphor. Si los doulours d'ostornac sont calmdes, do suite apribs le repas Chelidonium so montrora souvont officace. MALADIES BE L'AIBDOMIEN Inflammation du p6ritoine (Phritonite). La p6ritonite est l'inflamrnation de, lenveloppe s6reusc qui [apisse les parois de la canit6o o sont contenus les intestins, et qui so replie sur eux afinmdo les inaintenir en place et de faciliter leur glissernent. La pe'ritonite pout ýtro g~n6 -ralo on parfiollo et so complique lo plus souvent d'entdrite ou d'inflarnmation. des intostins oux-nflnes. C'est une maladie trop grave pour quo la surveillance du traitemoent no soit pas nbandonn6e ý un mddecin. Toutofois, void los sympt~rmes du de'but los plus fr~appants et l'indication des ronmhdcs a donner aussit~t en son absence. Douleur violente, pongritive occupant un espace plus on MALADIES DE L'ABDOMEN. f 13 moins restreint de l'abdomen, aggrav6e par la pression, les secousses de la toux; a un degr6 plus avanc6, le simple attouchement des draps devient intoldrable. Le ventre se ballonne, des naus6es, des vomissements par r6gurgitation apparaissent en meme temps qu'on observe une agitation et une angoisse extremes. Le visage s'altire profond6ment, il y a une soif tras-vive, une fivre ardente, le plus souvent de la constipation; s'il y a ent6rite en mame temps on observe de la diarrh6e. IL faut donner aussitat de 1'Aconit a basse dilution et a doses r6p6t6es. Si, apris ce remede, les douleurs continues se sont calm6es et qu'elles reviennent ensuite par acces avec un caractere de constriction ou d'arrachernent, ii faut administrer Belladonna (ces deux remtdes seront donnfs a la premitre dilution a la dose de dix gouttes pour un verre d'eau, a prendre a intervalles tres-rapproch6s). Le r6sultat le plus constant de I'inflanimation du p6ritoine c'est la formation de liquides qui, en s'6panchant dans l'abdomen, le distendent et se reconnaissent par co que l'on appelle la fluctuation. Bryonia est indiqu6 dans cette pCriode, mais a la condition d'etre longtemps continu6. Si, pendant la convalescence, il reste des pinc6es augmentant pendant les selles, que celles-ci soient muqueuses ou aqueuses, souvent sanguinolentes, ii faudra donner ilercurius solubilis. Ce remde agira bien aussi contre les exsudations quand toute trace d'inflammation aura disparu. Ipecacuanlia sera indiqub si l'estomac est surtout alfectb, qu'il y ait douleur et gonflement, grande angoisse avec vomissements violents. Arsenic s'il y a chute des forces, selles sanguinolentes, refroidissement des membres, paleur du visage et imminence de gangrine. I'll 4ý ~J)MA 1ArIES DE- L'ABD'OM.ENi. Cwntkariss'll Y a en-m m~ie temnps in'flammation de la' vdssid,, doulour*9 brfllante S, 6'premire's pour urmner. Hyoscyamis's'il y aý dia~rrl6e dbondante, in'volont 'aire, dl6 -liresly perte de con-naissance, dbsburclissemeni des s'ens. Inflammation des intostius., t'ihfaiiihatio'n' de's' intestins, prend le. nom de gastroeiit''irdct'qliaii&1~'ý'esf-om-ac y participe;r cue s'appelle'dyssentetii' quand ce sont Los derni?~res portions du gros intestin. Entfitl Smpl.in sont surtout affect6es. Dans 1'entd'rite, des douleurs de *brflure s'irradient depuis in bouchiejusque, dans I'abdomen, o cAe's se. concentrent fr6quemment autour de i'ombilic. La4 diarrh6e accompag-ne ces sympt~mes; les selles sont peu fl.'quen'tes et sontI annonc~es par un yedoublement de coilques; le ventre se retracte ou'se ballonne, surtout chez lesenfants, la pression est mal support6e et si c'est le gros intestin qul commence a t tre affct, la douleur rappelle celk' de la p6r'itonite. La langue, devient rouge, souvent 6carlate; les iahpilles se Thrissent, se s?~chent, U y a vive soif, des n'aus6es, d es vom-issements souvent' a ia mo"indre gorg6e de liquide aval6. Les rem~des_ principaux sont: Indcaion ~ Arsenic quand les sdlles idouleur dex-coriatlon dans le clales. foncdes seront fdtides, les dou- ventre autour d~e l'ombilic, selles icu'rs' zinspportables, brdlanles frdqucie's * e t'ts-a~bbndanles avec grande angoisse, so4f, vo- commne de /a bonillie ciec dIanmnisse-ments et diarrhd'e apre~s cements hIi Ianus, druptions rxichaquc alinient; langue rouge hialves. sur la poitrine ou les etliWchc, cuissons Ii atios.' membres. Growon tiglium s'il y a Merour quand-les douleiirs 116 MALADIES DE L'ABDOMEN. r6s passent dans le tube digostif sans 6prouver une modification bien sensible; ils sont donc rendus tels qu'il avaient wt6 pris ou a pou pr~s; iI so joint en outre a ce syrpt6me des selles diarrh6iques frHquentos qui contrihuent a affaiblir le petit malade. Le m6dicamont dont on s'ost bien trouv6 dans cc cas, c'ost Nux vomica; dans los cas tenaces, on lui substituera Arsenic. On a rocormand6 beaucoup Oleander contre cc symptbme, mats jusqu'ici los r6sulhats cliniques sont insuffisants et paraissent inf6riours a ceux que donnent Nux vomica ot Arsenic. Dyssenterie. La dyssenterie consisto dans l'intlamrnation de la muquense du gros intestin et so caract6riso par de frHquentes evacuations do matieres muqueusos, merbraneuses et sanguinolontos mel6oes de tr~s-pou do matisres f~calos et suivies de violentos 6preintes ot do cuissons a l'anus qui portent A faire des efforts constants sans r6sultat notable. Le romIde fondamontal est fercurius corrosivus; ii est surtout iudiqu6 quand los efforts sont tols qu'il semble quo les intostins vont sortir, quo los solos sont tr~s-sanguinolontos on porracdos avoc do vivos doulours, des naus6es, do la faiblesso, des tromblements dos mombres, uno suour froido. Si los solos sont moins abondantos, mais q'uo par contro les coliques soient plus vivos et obligent A s'accroupir, toiorynt iis sera prf~rable. Si les matisros sont peu sanguinolentes, qu'il y ait do vio MALADIES DE L'IAtWDOMEN.17 117 lents t~nesmes, des coliques, des naus~es et des vor-nissernentsde tout ce qui a Wt ing6r&, il faut pr~frer Ipecacuanha.Colchicumn est indiqu6 quand. les selles sanguinolentes sont m~hes de debris d'6piderme sous forme de membranes, qu'il y a de violents efforts pour aller h la selle et chute de l'mtestin. Capsicumn est utile quand le ventre est tcllienlc ballonnd q'ii semble qu'ii va 'clater, que les evacuations sont fi'-6 quentes, mais minimes, et que ics coliques et la. brftlure de l'anus sont tre~s-vives. Si les selles deviennent putrides, involontaires, qu'il y ait grande faiblesse, que l'rine soit f~tide ainsi que l'haleine, qn'il y ait beaucoup d'indiffrence de la part du malade ou une agitation inqui~te avec soif ardente, figure pAle, 6tir~e, taches blenatres ou rouges sur la peau, donnez A rsenic. Boissons et la- Comme moyeus adjuvants, on emploiera des lavements vements. avec do l'amidon, qui ont dans ce cas une action toute m&1 -canique. Comm-e boissons, on prendra, de l'eau sucr6e et des glaires d'oeufs (dans la proportion de deux glaires d'ceufs pour un demi-litre d'eau), on de l'eau glycdrinee (vingt grammnes de glyc~rmie neutre pour un demi-litre d'eau). Diarrhe'e simple. La diarrhuee, dont iA doit ktre question ici, est celle qui n'6tant de'pendante d'aucune des maladies pr6cit6es constitue le sympt~me principal que l'on est ap.pehl A comubattrc, et se montie surtout chez les nourrissons et les ciifanits, on a la suite de refroidissements, d'indigestions, de fr-aveurs. 118 18MALADIES DE LI ABDOMEN. Dans la diarrlrde des enfants, cc sont surtout Chamomilla, Ipecacuania, Affercur, Ruteum, Sulphur et Calcarea qui,spnt indiqu6s,. Indications spi6 Chamonillaconvientdans ciales. Jes diarrhdes billeuses ou muqucuses, de coluration jaunbtre ou verdatre, comme des ceufs brouillds avec garqouillements, ballonnement du ventre, manque d'appdtit, langue cbargde, inquidtude, ciis sans vouloir quitter les b-ras Ipecacuanha est ildiqu6 dons les diarrh6es avec nausdes et vomissements, accumulation de nipcosiUes danp ja bouche, faiblesse, tendance i rester couclid, somnolence, visage pdie, yeux cernds, coliques et pression dans le rectum. Mercur csIt lme dicament convenable dans )a dh~rrhde m2u. queuse, verte on sanguinolente, avec preintes douloureuses dans Yanuis, selles gamme des wufs bronilids, uledrations au fondement, nausdes, halcine mauvaise, frissonnement, sueurs, surtout si les selles sont plus frdquentes ]a nuit. Rheum est spici tlque quand les selles sont acides avec miatiwecs liquides, coliques, rdtraclion des c-uisses contre l e enItre, cris, agitation, pMenr du visage, deoulement de salive. Sulfur convient dans les diarrhdes tenaces ou rdcidivant facilement avec matieres mu quouses et parfois sanguinolentes, corrodant ]a peau de I'anus et des parties ambiantes o6 apparaissent alors des eruptions miliaires qul de Ik s'irradient sun tout le corps. Calcarea acetica est le mddicament principal contre les selles muqucuses, tenaces, sans douleurs chex les en-fants scrofu.iewx, &a gros vent-re, amaigris, dMbiles, dont le visage est ptle, quoique l'appdtit se maintienne bow. Tons ces remtdes conviennent tgalement aux adultes quandils prdsenteront les symptOmes ci-dessus mentionnds. On peut encore consulter Arsenic dans les diarrhdes foncees en conteur, apparaissant Ja nuit on ohaque matin on aussildt aprts Je repas, avec soif ardente, grande faiblesse, vomissemenIs, angoisse, excoriations de I'anus. Bryonia dans les diarrhdes de 1416, 4 la suite d'un refroidissement avec selics brun-verditres, I moitid mouldes, accompagri~s de violontes coliques et d'efforts phnibles. China dans les dyacuations violentes avec donleuns vives, crampoides, gargonillements et renvois, agit surtout char les. 120 MALADIES D.E LIABD OMIE, N. Jaunisse ou iotere. La jaunisse simple on ictcre simple reconnalt comme point de d6part une r6tention de bile produite par l'occlusion des voies biliaires par des calculs ou par un boursoufflement de la muquense qui tapisse les canaux oxcr6tenrs du foie. Cette seconde cause est de toutes la plus frHquente:c'est la forme de jaunisse qui se rattache an catarrhe et que pour cette raison on a appel6e iclere catarrhal. Les concr6tions biliaires de nature graisseuse sont expulsees avec de vives souffrances qu'on appelle con-mmundmentcoliques h~patiques; le meilleur moyen-de d6couvrir leur pr6sence et de s'assnrer de leur sortie consiste a d(layer les matieres rendues dans un grand vase rempli d'eau chaude et qn'on'vide ensuite peu apeu. L'aspect blanchitre des selles, la coloration jaune de la peau et la teinte fonc6e que prennent les urines constituent les symptOmes les plus caractkristiques dc la.jannisse. L'ichfre catarrhal se reconnalt aux complications qui l'accompagnent; l'estoiac est presque tonjours d6rang6, la langue charg6e, la bouche amere, des vomissements glaireux, alirentaires ou bilicux se montrent en meme temps. Nux vorica est le remede a opposer a cet dtat. Si l'ictýre r6siste, que le foie devienne doulouveux et sensible A la pression, on admninistrera aussitbt Crotalus on Lachesis. Si de violentes coliques hkpatiques, symptomatiques de concr6tions biliaires so montrent chez un malad'e atteint de jannisse, on donnera Colocyntlis, surtout s'il y a diarrh6e muqueuse en m~me temps. Si cc remade 6choue, MALADIEES DE LI ABDOMEN.12 121 on lui substituera Ricinus, quo V'on donnera en teinturo (pronii6re dilution, a la dose do quatro "a six goultes pour un dorni-vorre d'eau) ot m~rno au bosom l'huile do riden, (uno cuillor6oe a caf6 toutos los houros). On atvant6l heaucoup le Podopityllurn peitatum conmmo sp6cifiquo contro Poexpulsion des calculs biliairos (on pourrait le donnor a la doso do doux gouttos do tointure-me"ro pour un dead-verve d'e-au A prendro par cuiller6es toutos Los doux houros). Si la jaunisso so montrait aprts 1111 6motion, la coh~ro, on donnorait Br-yonia. Chole'rine. La choid'rine 011 chol6ra d'Europo so, montro surtout en. W1 pendant los- fortes chalours caniculairos. Ello so caract6riso par des sellos tr~s-abondantos, biliouses au. d6but, aquousos plus tard, accompagn6es on prkc6d6es do vomissornonts analogues, do prostration, r6frig6ration des extr6 -r-nit6s, crainpos dans Losminombres.' Los deux rn6dicaments principaux' sont Ipccacuanlia et Veratrum. *Ipecacuanka 051 indiqu6l quand c'cst le vomissernent qui pr-ddomine, qu'il n'y a 'pas do. diarrh6e on quo colle-ci est plut~t. billousoquo muquouso. Veratrum conviont davantage- quand los duacuations alvines sont tre~s-aqucuscs a vec frissons, sueurs froides, grando angoisso, pr-ostration, a~lkration de's traits., c) ampes dans lo's j ambes. Ac. phospitoricum ost un excellent rom~do dans Los cas ohi il y apeu de. doulcurs atidominales, des soloes fr6squontos, a 122 I 22MALADIES DE L ABDOMEN. tr~s-aqueuses, accompagn6es de faibiesse trsit-proonedet de sueurs visquenses. Ckol~ra. Ce chapitre ne peut Wte abord6 qu'avec, beaucoup de circonspection, car le c/holera est une malaclie trop gr~av~e pour qu'on ne prenne pas les avis d'un in6decin d&s qu'elle 6clate. Mais comme sa ruarche peut Wte tr~s-rapide et que des secours doivent Otro Lnorgiquement appliques d&s le debut, on ne trouvera sans doute pas d6plac6s les d~tails Propbylaiie. dans lesquels, nous allons entrer. En temps d'Opid6rnie, ii est bon de se pr~munir contre les faicheux effets de la, maladie par radministration d'un rem~de. qui, Siedie se d~clare, en ant6nue toujours, comme l'exp6rienco PIa dC'Montr6, l'intensit6. -Celni que Von choisira c'est le Veratrum: on donnera, i) chaque membre de la famille deux gouttes de la premirre a la troisi~me dilution d~cimale suivant les ages a prendroe par jour dans une culller6e d'eau. On aura do, 1'Alcool campkrd sous la, main en suffisante quantitC, pour faire au. hesoin. des frictions sur lesmernbre~ das quo la pean tendra. a se refroidir, et qu'il y aura des crampes dans Los extr~mits.- -I ne pr6caution de la plus grando. importance consiste a oeniever au. plus tot sans Los, respirer, tonics los d~joctions des malades, car c'est, par beur interm6diaire quo la maladie so propage clirectemoent. On pourrait m~me, pour plus de stlretOl, los dkcomposer ht Paide do chlorure do chau-x.. Do petites gorg6os d'eau froide suffiront a calmer la soif. MALADWIES DE L'ABDOMNEN.I 3 193 Le chol~ra diffe~rc de la chol~rine par un e~nsemble de sympt~rnes qui, quoique semblables, sont n6anrnoins beaucoup plus intenses, et par un aspect sp~cia1 des rnati~res 6vacu6es qui deviennent -riZiformcs, c'est-A-dire rappellent une 4t6coction 6tendue de riz cuit. Les reme~des hornceopathiques qui se sont montre's ciii-. caces sont: Ieratrum2, Camphora, Cuprurn, Ipecacuanha, Arsenic et Ac. /iqdrocianic. indications ape- Veratruin est le reml~e cialeg. principal dans ics cas ojit Is dvacuations par le haut et par le bas sont tr~s-frdqucntes, surtout quand ii y a grande angoisse, rqfigca'atioiz, SUeZ/is froides, trails jtir~s, yeux cerncýs, nez allongi, tan gue et haleine froides, violcutes duuleurs d'entrailles. Quand. le choldra 6clate brusquement, sans vomissements ni diarrhde, qu'il y a coloration bleudatrc de la peau q ui est froide conune un glatfon, grande angoisse, menace de suiffocation, seupi rs, sanglots, crampes musculaires, raideur du corps ou des m~choires, refroidissemzent de i'haleine,'c'est Camphorat seul qui peut aider. Quand iI y a diarrhde ou vomisscmehits, ce remt~e est tout ti fait contre-indiqud. - C'est ici surtout que les frictions avec l'alcool camphrd trouvent leur application Ia plus fructucuse. Cupruln est eflicace Iý oii il y a de violentes eramnpes dans les membres, surtout aux ex tre~nites des doigts et des orteils, (loulcurs pressives ht Ia poitrine et rdtraction de lestomac, bruit de gargouillement des liquides ingdr6s. Ipecacuanha ne peut ktre donn6 que dans les cas Wdgers ohi les Yomissements et la diarrl~6c Mcatent 6ts le d~but et persistent malgrd l'amdlioration g~nti~ralc. Ac. hydrocyanicum procure encore quelques gu~risons dans les cas dUsespdrds oht ii y a imminence de paralysie des organcs respiratoires et circulatoires, se caractdrisant par l'asphyxic, du ridle tracheal et des contractures des mccnbrcs et des nd-choircs. Arsenic convient dans les ca~s les plus graves oji d~s Ie d& but se manifestcnt des symptOmnes mnortels et surtout une agitation cxtrteinc, ]a crainte de la mort, Ia chute rapidc des forces, til Pout's filiforme t une soif inextinguidbe, un sentiment de brillure comime par un charbon ardent it lestomac, des k'vrea 124~ /MALADIES DE L9ABDOMEN. et une langue sihces et noir4t- diarrlch avec te'rnesrne de o'anus tres. et de o,vessie, ct sentiment do ColohicumetTabacum froid glacial it leslomac; Ic sont aussi deux mddieaments h second convient surtout quand employer an besoin, Ic pr'emier ii y a des symptdmes pwe'domiquand ii y a des vomissements nants dui cdt de oa irespiration trMs-abondanis, ainsi que de la c dcs acets de suffocation. Tous ces m6dicaments doivent 6tre administrds en teinture de la prernitre h la iroisimrnc dilution ct LI doses r6pktdes (de six Li dix gouttes, suivant les cas, dans un Terre d'cau eti pris de cinq en cinq minutes). Constipations habituolles. La constipalion est La cons6quence de ]'accuiulation, de la r6tention et du dess6cheiene des matii-wes stercorales dans les dernktres portions de l'intestin. 11i ne sera question ici que des formes de constipation habitudlles qui, par leur dur6e, finisseni par constituer uie viritablc maladie. Les causes qui ameneclt Ia constipation sont multiples. Inerti do I'n. La pius frHquente de toutes consiste en une sorte d'inertie ou de paresse des fibres musculaires de 1'intestin qui Sc laissent distendre ct n6cessitent des-efforts p6nibles pour produire l'expulsion des masses f6cales. Cdlles-ci pritsentent alors parfois un moule duormie, indice de la dilatation du gros intestin; de lI 1'application d'un remtd e spicial, la CinclIoninhe. Un r('giine trop exclusivement conpos6 de viandes, une vie s6dehtaire, I'abscnce d'cxercice corporcl r6gulier, la mauvaise habitude de ne pas c6der de suite 4 des besoins 126 2MALADIES DE L'7ABDOMEN. l'appktit, une douleur sourde ou de pression dans La r6gion lombaire, la saiflie du ventre qui devient le sibge de battements qu'on peut percevoir avec La main, des maux de t~te, un 6tat de malaise genbral se traduisant par de l'impatience, de l'irritabihitb. Chaque jour la constipation devient plus tenace, la langue se charge, l'haleine devient fetide, le goilt ameir; le pouls est acc~l~r6 ot plus dur. C'est alors que presque toujours la peau se couvre de sueur et que les uriies sont fonces et dbposent, ce qui soulage les nialades. Une circonstance caract~ristique pour cette forme de constipation, c'est l'heureuse modification qu'apporte dans L'6tat des malades le changement de r~gime. Tous les aliments bpic6s, alcoolis~s, trts-nourrissants aggravent; les alments 16gers, le lait, la biere soulagent et produisont parfois de la diarrhe. Les mbdicamonts A choisir soront, dans cc cas Nux vomica altern6 avec Bryonia (tous les huit ou quinze jours, dilution: trois h six) rendront de grandsservices, surtout chez ceiix qui mWnent une vie sddentaire et ont pendant de Longues annbes abusd des spiritucux. - Ces deux m~dicamonts doivent Wtre pris, si l'on veut obtenirde l'effet, pendant trois ou quatre mois. Pulsatilla est utile comme mtdication prIparatoire chez ceux qui ont fait des exces de table ot surtout chez les fernmes dont In menstruation est dtrang~e (cc reniEde doit tre cmploye' a basso dilution do la promiere a la troisilme). Carbo vegetabilis ost indiqufl dans los cas compliqu~s surtout c/ic; les lypoeondriaques, qui ont beaucoup do gaz, des borborygmes, Oes coliques vontouses, de La sensibilitW et du ballonnement de l'Opigastro, dont la respiration est g~n~e apres los repas, la langue e/iargde siw le milieu et rouge ver-s les bor-ds et dont Los selles sont pr~ced~es do I M-I-ALADIES DE L )ABDOMEN. 197 beaucoup de vents, tout en 6tant peu copieuses et trý,sdures. Lykopodium a une action analogue au charbon v6gtal et doit m~me Wtre altern6 avec lui (de huit en huit jours par ex.). Les sympt6mes caracteristiques pour l'emploi de ce remede sont: des efforts impuissants pour arener une selle quand, en m~me temps, ii y a un poids incommode au hasvTentre et de la diflicult6 dans l'6mission des mrines. Constipafion U- Les h6morrhoides am~nent rarementla constipation seule, Dorrboidale. mais cet 6tat alterne fi'cquemment dans ce cas avec la diarrhee. La presence des h6mnorrholdes (voyez page 133) ne, permet pas de doutes sur les causes de la constipation chez ceux qui en sont atteints. S'il y a inflammation vive des tumeurs h6morrhoidales, douleurs lancinantes, on fera des applications d'eau froide et on prendra un peu d'eau froide en lavement. Dans 1'6tat chronique, la m6dication la plus efficace est I'usage de. Sulphur altern6 tons les huit jours avec Calcarea c. Natrum mur-iaticum convient plutbt quand ii y a atonie et drbilitation de l'intestin; Belladonna quand ii y a -en meme temps de violents maux de reins et une sensation de compression a la poitrine; Carbo vegetabilis si le ventre est ballonn6; Lykopodium si 1'excr~tion urinaire est diffidile. Indrpendaniment de ces rem?"des, on pent encore trouver indiqu6s: Opium quand ii y a peu d'efforts, sensation d'occlusion de l'anus, poids incommode et battements dans le ventre, manque d'app~tit, soif et s6cheresse de la bouche, afflux de sang a la tote; ii agit bien dans les constipations qui succýdent a des diarrh6es opiniatres, ainsi que chez les personnes robustes, faisant bonne ch~re, chez les femmes grosses et les nourrissons ct lorsqu'il y a des hernies irreductibles. 0 128 18MALADIES DE L'IABDOMEN Plumbum r6ussit aussi dans la constipation opiniAtre ac;cornpagn6e de- coliques violentes,' de forte r6traetion de 1'abdomen et d'issue de rnatLiAres tr~s-dnres et iniofl6es en petits fragments. Bombis. Les liernties irr6adnctibles ou. mal r~duites sont sns'ceptibles de s'enflarnrnr on de s'6tranigler. 1,1 en, r6sulte des sympt~nmes g6ne'ranx graves, en nk~me temps que de. vives douleurs apparaissont dans, los intestins qui ont fait irruption au de'hors. La lrompbe intervention du ni6decin est indispensable;- ii doit- flaire rentrer los portionis hermi'6es kt l'aido de pressions -on an besoin d'une op6rationi spkciale. En attendant. son arriv~e et m~me pour facil~iter se-s manceuvres, on pent appliquor divers rein.dosque, voici: A conit an ddbnt s'il y a vices douleurs et inflammationi dvidente des tissus, c'estai-dire s'iI y a de la rougeur, une vive sonsibilild an toucher, de la ehalour g6n6rale, un~e senisation do brfllure dans le ventre, des naus6es, des vor~nissem~ents bilienx. lNux vomnica Si los symptdmes -injiamm2atoires sont?tuts ou 2ninimles, mnaisque par con tre Ie ventre soiL tr~ss-ballonn6, qu'il y niL des renvois violents. Opfium nSi los matie~res vomies. sont fdeaIo ides, fdtidms, i Ie visage est injecte" et le ventre tendu comme un t~ambour. Sulphur et A cid. sulphu iric. quand los sympt~rnes hiflammatoire-s.aurorat 6L6 caniras par Acon~it et que ln hernie ne 40 MALADIES DE L'ABDOMEN. 129 sera pas encore r6ductible, surtout s'il y a en mWme temps des vomissements acides. Si les tissus se mortifient, ce qui se reconnait a la coloration brun-noiratre des t6gunents, Arsenic ou Lachlesis pourront encore rendre des services. Symptimes vermineux. II est d'usage d'attribuer chez les enfants la plupart de leurs indispositions i la pr6sence de vers intestinaux; c'est un pr6jug6 qui, tout en reposant sur quelque chose de vrai, peut n6anmoins conduire a appliquer une m6dication parfois trs-active et souvent inutile sinon dangereuse. Les vers intestinaux se propagent et se transmettent par des coufs qui, transport6s par les aliments, surtout les crudit6s (fruits, l6gumes) dans nos organes digestifs, y trouvent des conditions de temperature et d'liumidit propres a Icur f6condation. 11 est positif, d'un autre coti, que certaines maladies des voies digestives comme aussi l'Age de l'enfance predisposent a cc d6veloppement; de Ia Ila grande fr6quence des affections veritineuses chez les enfants ot l'indication de shrveiller certaines constitutions qui leur sont,plus particuliWrement propices. Ainsi ceux qui font abus de pain, de patisseries, de farineux, d pommes de terre, de lait; ceux qui font peu d'exercice et sont vitus trop chaudement sent - sujets a desaffections vermineuses. 11 faut Inotor en passant que la disposition & certaines varikt6s d'entozoaires so transmet h6riditairement, que dans d'autres cas (toinia solium, vers solitaires), elle tient a des conditions cliuatologiques et ~130 1MALADIES DE L' ABDO0MEN. alimentaires sp6ciales (usage de viandes de porcs ladros, do viando crue, do celle de certains poissons d'eau douce, etc.), de IA r~sulte une sorte d'ondemicit6 propre it quelques pays on g6n6ral situ6s pros des grands cours d'oau. Los symptames produits par la pnisence do vers intestinaux varient suivant l'espce et0 los portions des intestins qu'olle affecte o'occuper. Ozyures;crmi- Los oxyures vermicutahres, qui se roncontrent si souvont Colairas. choz les enfants, sont do petits vers blaucs, filiformes, tr~scourts et tres-vivacos qui si6gent dans los dornieres portions des intostins (rectum, anus), ol ils amneont une vive d6 -mangoaison quipousse los onfants ou los adultes oux-memes h y porter sans cesse los mains. Ces entozoaires exorcont leurs migrations principalemont la nuit; ii n'est pas rare alors do los apercovoir sur le ventre, les parties g~nitales ou les cuissos des malades; le plus souvont ils no d6passent pas La r6gion anale 1et rentrent pr6cipitamment dams l'intostin au moindre mouvement. Ils so d6veloppent d'une manire prodigiouse et dd6trminont des accidents vark~s. Los enfants sont dans leurs lits d'une agitation oxtrime qui ne leur permet pas do roster i la m&nio place, ot lorsqu'on los d6couvre rapidement, on roconnait bion vito quello en est La cause. Le moilleur remede pour combattre cetto tondance, c'ost Le Veratrum dans los cas r6cents; on ralternera bous Les huit jours avoc Lylopodiun dans los cas chroniques. Ignatia enl~vera lo prurit de L'anus qui pout persister. Un moyen excellent, quoiquo palliatif, qui tue cos petits vers par centainos, c'est un lavomont d'oau fortement sucr6e ou d'eau pure additionn6e do quolquos gouttes d'6ther suLfurique. Lorubrics. Los lomibrics on ascarides vermiculaires occupent los porLions moyenne et sup6rieure des intostins gnles. Ce sont les entozoaires los plus r6pandus et ils so voient i tous los MALADIES DE L')ABDOMEN.13 131 ages de la vie. Les sympt~mes qu'ils produisent peuvent se r~sumer ainsi: pAleur du visage, yeux cern~s, malaises dans le ventre, apparaissant et, disparaissant t~r~s-vite, salivation, vomissements, r~pugnance contre certains aliments, surtout pour ceux qui sont sucr~s; vives de'mangeaisons dans le nez. 11 n'y a plus d'hMsitation quiand ii y a expulsion dAn oui de plusicurs lomibrics. Toutefois, dans beaucoup de cas, ces sympt~mes peuvent se presenter et le diagnostic rester douteux. Un seul moyen lIverarcit ces doutes: c'est l'examen microscopique des selles qui y montrer Iait la presence ou l'absence de nombreux ccufs disse'min~s dans les r~sidus aiinent~aires. 11 est incontestable qute les meudicamenits homowopathiques SOn ttr~s -e ificaces pour combaltre les symp t6mes vermin eux; toutefois il faut bien comprendre leur port~e d'action. Tons les reni~ides anthelminthiques agissent de deux ruaniý.res: ils sont vermicides (tuent les vers) on vermiJuges (chassent les vers). Les rem~des hoinocopat~hiques appartiennent exclusivement A la seconde cate'gorie. uls ont de plus un avantage, celni de pouvoir modifier avantageulsement la tendance. at la formation des vers, ce que ne font pas les autres m6 -dications. Indications speales. Cina est le rem~de fondamental chiez les enfants b gros ventre, att visage p~le, dont les puipilles sont dilats~es, qUi tantkt ont tinappetit vorace, puis capricieux, qul vomissent facilement ct ont de l'iflcoitiI)ncI1 nocturne. S'il y a de la fi~vre et de l'agit-ation la. nuit, donnez Aconit ct. Merour s'il ýy a diai-Jr rhde nuuqueuse, vives dpreintes sans rdsultat notable, Spigelia est utile drans lcs vivcs pinchcs abdorninales, avec faint voracc, mal de lOte pdriodique, incontinence nocturne, ptipilics dilathes on yeixc convulWs s, 6coulemfent de mucositt~s anales, sans selicsI tandis (Itc Sabales pas chronliqucs Oili i y a des vomissemen Is, ou tout ani moins des nauskes avec scizsa 132 ISLILADLES DE L ABDO'NEEN. lion d'un corps dlrangei't i 'ar- brales, donnez Belladonna riere-gorge. ou Lachesis. Si, outre les symptOmes- ver- Caloarea a1terMd tons les mineux, ii y a grande surexci- huitjours avee Sulph. combattation du systtme nerveux, peur tent en gdndral avantageusement facile, rdveils en sursaut la nuit, la prddisposition constitutiontendance aux affections cdr6- nelle ou la diathbse vermineuse. Vera solitaires. Los Icenias (vors solitairos, tcenia soliuTn, bothrioc6phales), revelent leur pr6senco par des fragments ruban6s plus ou moins longs, variant do nature suivant l'ospece, compos6s d'annoaux susceptibles do vivro isoL6ment et do r461`n6rer tin ver entior. Parni los me'dicarnonts prdconists contre ols vovs solitaires, los uns sont vermicides commo le Cousso (Brctyera. anthlelmintica); Los autros vermifuges conii la racino fialche do gronadior, La fougIre male, los grainos do courgo, le morcure, etc. Do tous cos romedos le plus fid6LIe c'est lo Cousso qui a toutofois l'inconv6niont do d6composor los vors de sorb qu'ils sontrondus mWles do glaires noirn.4tros au milieu desquellos la pre~senco do la tote ochappe; car si collo-ci reste dans 1'intostin, le ver pent se reformor Compl-timoft. En g6inral, on pourra' pre'SUmerquo le ver entier a 60o expuls6 quand iL sort en poloton ot tombe comnie une masse dans lo vase. Voici la moilloure manilroe de prendre ol Cousso. 11 faut attendroe de toue nfcessitt quo do nonveaux- fragmlents do vOrs5 aiend (6 rondus lavreille ou I'avant-veille do l'administration du rom7de; - de o e"nme on no prendra deux jours avant quo de o6g6res panades. On jette doux cent cinquante grammes d'eau bouillante sur seize grammes do cousso et on avale le tdnt; il est rare quo l'estoniac se r6volte ot que des vomissoments surviennent. Doux on trois slles liquides apparaissent dans la 134 MALADIES DE L I ABDOMEN. on doit les combattre d&s leur apparition sous peine de voir survenir des complications p6nibles. Mais, dans un certain nombre de cas, les h6morrhoides reconnaissent comme point de d6part un trouble dans la circulation veineuse abdominale amenant des retentissements divers dans la sant6 et surtout des.congestions passives vers la t~te, la poitrine, le coeur, suivant les pr6dispositions propres. La formation des h6morrhoides sert en quelque sorte de d6gorgement A cc systeme circulatoire, et quand des 6coulements sanguins mod6r6s viennent alors a s'6tablir, ii en r6sulte presque toujours un soulagement sensible. On aurait tort, dans cc cas, de conseiller de tenter d'obtenir la gu6rison radicale des h6morrhokdes: on ne doit opposer que des palliatifs aux accidents qu'elles entrainent. C'est ainsi qu'on peut envisager cette question encore souvent d6battue. Les complications lihes a la pr~sence des h6morrholides sont de natures diverses: les Ocoulements sanguins et purulents, les tumeurs h6morrhoidales susceptibles de s'enflammer, de s'6trangler et de se gangriner ou de d6g6nerer, les coliques h6morrhoidales, la constipation sont les plus communes et demandent a Otre examinnes isol6ment. Ecoulecments 11 nest pas rare de voir la perte de sang augmenter chez anguills. les h6morrhoidaires au point d'amener de la faiblesse et mnme des syncopes. 11 est urgent d'y rem~dier au plus tOt. Les meilleurs remndes sont: lillefolium (pre&mire dilution de quatre h six gouttes pour un demi-verre d'eau), et Carbo vegetabilis. Le premier suffira presque toujours a combattre efficacement cet accident. Ecoolementspu- Chez les vieillards, ind6pendamment de l'Ocoulement ralents. sanguin, on voit parfois survenir des 6coulements muqueux, visqueux comme des glaires d'ceufs; ils sont presque toujours dependants de 1'inflammation et de l'ulcoration des MALADIES DE L ABDOMEN. 135 tumeurs h6morrhoidales. De vives douleurs accompagnent l'issue des matieres que les malades retiennent aussi longtemps que possible. Les meilleurs remndes sont alors Carbo vegetabilis et Capsicum annuum. Tameurs ou Lu- Les tumeurs 1dmorrhoidales apparaissent a la suite de bercules. congestions r6p(6tes. Les h6morrhagies les d6gorgent suffisamment pendant un certain temps. Quand elles sont peu nombreuses ou mime isol~es, il suffit de leur opposer quelques moyens palliatifs siinples, conmue un peu d'eau froide en applications locales, un corps gras. Mais pour peu qu'elles se multiplient au point de remplir l'intestin et de faire saillie au dehors, elles sont susceptibles de devenir le point de d6part de plus d'un accident. Inflammation des Le plus i6quent do tous est l'inflammalion ou le gonflement permanent des tumeurs. La congestion, dont elles deviennent le si6ge, y produit une coloration violac6e, souvent noiratre, des douleurs assez vives pour gOner la marche et surtout la position assise. Bientbt l'intestin est rempli par la soudure des tumeurs les unes avec les autres et L'issue des matibres presque intol6rable. Le remde it opposer a cet 6tat est Nux vomica. Etranglement A la suite d'une selle, les tumeurs peuvent faire saillie audes oeurs. dehors et, vu leur volume consid6rable, ne plus pouvoir rentrer. La premiere indication a remplir consiste h oplrer leur r6duction, ce que le malade pourra faire lui-mOme; sinon un medecin sera appel6 au plutot et proc6dera A l'op6 -ration. Des compresses d'eau froide seront aussit6t appliqu6es au ptrin6e et au besoin m me quelques fragments de glace introduits dans l'anus. Nux vomica et Sulphur sont encore les meilleurs rembdes A donner. Gangr~no des Quand la r6duction est impossible, on peut voir survenli Inw1eurS l la gangrene des tumeurs h~morrhoidales; celles-ci devien ,MALADIES DE L'AIBDOMEN. 137 diera en consultant les d6tails donn6s page 127. Une pr6 -caution essentielle consiste a se pr6senter au cabinet plutat le soir avant de se mettre au lit; car cc sont les efforts combin6s avec la position assise et s6dentaire qui contribuent principalement a la formation des tumeurs h6morrhoidales et a leur inflammation. C'est d'ailleurs une habitude facile a prendre. L'6quitation, la station prolong6e seront 6vitees avec soin. Le choix des sigges et des lits n'est pas non plus indiff6rent. Les sidges seront durs, 16g&ement bomb6s, en toile maroquin6e on en peau, afin que la r6gion anale soit suffisamment soutenue. Les si6ges capitonn6s, trop 61astiques et trop mous, dans lesquels on s'enfonce facilement, seront 6vit6s avec soin. De meme les lits ne seront pas trop laches. Les plumes, la laine seront bannies et remplac6es par du crin. Maladies de la vessie. Il est encore n6cessaire, dans cc chapitre, de laisser de cit6 diff6rentes maladies dont le diagnostic et lt traitement doivent 6tre abandonn6s a un mtdecin on un chirurgien, et il ne sera question que de l'inflanunation aiguei et chronique de la muqueuse v6sicale et de certains troubles fonctionnels de l'excr6tion urinaire propre a l'enfance. L'inflammation aiguei de la vessie est assez rare; on la rencontre surtout chez les personnes auxquelles on a appliquO de larges v6sicatoires. Dans cc cas, i y a de la chaleur 0' 138 138MALADIES DE L IABDO0MEN. au bas-vontro, dos (prointos oiA bosombs fd~quonts d'urinotr, do vivos douleaurs ~t ch aque, 6mission; parkois la r~tentli~n do lurino plus ou mole.s complito denmando une. bp(-ration. Le~ Urines soult alors raves, coil.den-sCeis, rcnlges cu memorn colbr~es Par dui Sang. Lo e ille61ur im~dicamon-t ost Carnjp L'b -quand colic cause pout Wte irvoqucd. Dans des circonstanees diffrentcs on donnera Cantlar -7is, quand ii, y aura do -violer~is et douloureux bosomhs, uric CrnissioP pCU abondanto ou mi-r o teurc s~uppress,:ion cbmpibolto do cello-ci. II o'st rare' quo cc no infla.mmation soc te'rmino, franchcmbent.par la gu6i ison; 1leplus souvent bille iasso i11. 1'( tt Su11n-tiqya bI cltron/que. Alors losC(piromints ditnir~uent d'intemrsi6; los doulcu'rs So calment cu dh-1paraisorert; ma'is los urwincs lftc&V rent uno tohintolouche;- elics s*ýpaissisccn-t Cmlaissent "de, poser des nialicres rouIsstlrcs clzi tachent fortemcr.t o,,u vase. Quand hfti 1talaidio'tst.out. it fait chroniiquc, los uribos dovie~nnont purutlentes, (crvt4t-dire trtsk.-ip-aise-s. ct blanches. Los meilleurs reiWdes it epposcr Zi t eGCltscot snt: vnrat is. saliva, Copa(kw c.hew'.,Czetetce Aspar-agus, Sepia. Cannel is ondu &ht,!cuffira dans la ima.jc.riiO dcos as. Cn Pemi-ploicra cen teinturo ftI hadosIe eCodcux gctiuues par jour (do la' premitro on iroish me di Euticn)-dana Onb Cdub-,Lvorre 'ca'u, -.t pren dre par euill~r~os c ef ienps -ontem.ps'. indcatonsqt Asparagus convieni rpianiitl rab'nls onimTm hg' es tde sang, cities. los nIIilnes s'ulitt di lilii nnPes gill:rfflpgl~s ( ltlns d conisidt'rlit - luiB'l I I nbI rs irid -i1C 1lis Ic Wn -a]) avve o (19(1111 iuur 6otic ur fib/i C(IUWl' iqes, dii rhiWes lii'ieises. bil-fl celie des re~lmniso-r-seniani Ic qre)a 1- ltr! dan idit111S. (DoIses:i11C fithal vec dUpot I liiihnrnx On denIx)IuInI(ie; fnrvan sid blnch, o mec dp0iis no tcnri-Yerie d'enu)-. MNALAIDIELS 'E. L IA EI *CM'7E N. f 30 qopa.1vae a-lzam. coilCtuivsi calsls h11iCS uiii 1aucs ac iiiai'( es V; OqICS u s iC Siiiit SanI1(in(; lenlCIt'Cs, ("110fIj Sioa el e s! (line. duiiini~insc q icICS U II IiCS laissill.Ni (lpfl~vl (fla)s I0 vase iH.i iaiell ii~ dCis 71111tos/51*(5 s[1 In (u's flocollWfleles. par'/wss Snitlqmi n inl, Mt sn u Iivnt itue lIsuic dcs lintsit roul i fluli(Iquiii'bZ Ii edvi as n (liide Ivilic ireln-v Cubehaa, datins lIs nmcs conditIonns, Sl r,!on I.iaiid eC n~Icln pII s v Ir i s]ni'q71cur~tsc des 1oi v.%)(b;C5(iruSes(11(yI(5 (Ifled (3 V iqu(Cz 711let(seS dcb:lIj(I'lliuu( (,c~s-lfi huhoil'o Scrfa dairs Iceaiaii e VVS.ý Si ( a 'C [ii liiis I iou idis V iii Ii'S PCI':i'OIiiiiS iClii'a1'C5 iOe jaCn L a cf:iw, i!iiucc', bci" n~im. Le 9r'f,7'inc habituol cdo ccux c.-ui sort Z-flccts do catrarrhc ý7 si1Cal do't Oro s~v~xc-mcrt oLuci v3. L-s &CochicyU.C r: lS excG d 'IISci o lucurs, 'rcdo certau--ns fi iLlts coraIIe los poircK ccliui de la Lit',o cii dcs ýviardecs noircs, cibier fhisuand6 scro r-t aLýSOIIIIIC.I-tvilCs scuspc~nc do voir rcdcublor locsaciit. Pen-dan-t ls p6.i-cd~cs d'acuit6 los malacs Lgardcrcrnt le repos; -dies applicatiors do oraincs d clil aotdo nra11 dcs l chaa-viwa par woitifiu on catapl:ann..s u o\'L~e tL nades bhamis uci ds dcrui-l-111IVsidsrrctmso usage. La micilic ireboi~ sor cu on r, c~er c cc m. ia r-or, c e-st inc dlcoction (tcndu~e do. (Cr l(S (:,(, 11c.i (vv. p. Inicontinence PariniiLos troub~les fOLRAImitIS n(-!,;do fcxcr~licn urinairo. cuii nirl es, uri-o s.oui. pas d'pondaf~ts d'une inflalanm~ation, ii taut rictc-r des* envics If's'Gcun u, hcr, mm C4.uO 1CCLos mncs sir 140 MALADIES DE L'ABDOMEN. catarrhales et quil y ait de la douleur. 11 semble que la capacit6 de la vessie ait diminu6 et que la sensibilitk du col vbsical ail augment6. Dans ce cas Cinnabaris rendra de grands services. Un autre trouble trrs-fi6quent chez les enfants et mnme chez les adultes c'est l'incontinence nocturne. Rien n'estplus p6nible et plus insupportable pour des parents, et ii est important de d6barrasser au plus vite les petits malades de cette infirnmit6 qui peut finir par devenir incurable. Vers inteslinaux. Si l'on soup~onne la pr sence de vers intestinaux,ce sera Cina qui sera le meilleur remide a donner a ceux qui sont atteints de cette infirmitb. Constipation ha- Si c'est la constipation Iabituelle qui amine l'incontibiluelle. nence, on donnera suivant les indications sp6ciales les remedes not6s page 126. Irritation des par- Chez les adulles on les jeunes gens, c'est le plus souvent lies sexuelles. une irritation des parties sexuelles qu'on doit invoquer. 11 faut, dans ce cas, recourir aux conscils d'un m6decin exp6riment6. Paiblesse do Ia Mais quand aucune de ces circonstances ne pent tre ressie. mise on avant, l'incontinence d'urine reconnail comme point de d6part une faiblesse de la vessie, qu'il faut combattre a l'aide de divers moyens. 11 est d'abord n6cessaire de faire faire une sorte de gymnastique de la vessie aux enfants atteints de cette infirmit6. On les engagera a retenir autant que possible les urines dans la journ6e et on augmentera STgraduellement les intervalles qui s6pareront les &missions successives. On &vitera de leur donner des aliments liquides on de l'eau sucrbe peu avantde les coucher; puis on aura soin de chauffer A l'aide de briques ou d'eau chaude la portion du litoti repose le has des reins des enfants et par suite la r6gion de la vessie. MALADIES DE L'IABDOMEN.14 1411 On donnera en maine temps ahl'int6rienr Sepia teinturemn~e, une gautte dans un pen d'ean a prendre rfgul~rement tons les matins a jeun.- Ce rem?~de sera continu6 pendant un certain temps avec des interruptions si 1'ar6lioration se maintient. S'i 6chone, on paurra trauvrer des ressources en Sulphur, Borax, Belladonna. Troubles de lai menstruation; r~ges. Les perturbations qui aceampagnent les rtges se r6v6& lent avec lea, caractajres suivants: 10Afan que des r'gles (am6narrh6e); 2D Irrdgularilds de la rdpdtition des ragles (rMention, suppression, ritles trop rares, ragles trap fraquentes) 3o Irrdgularitds de la durde et de- la quantild des ragles (ragles caurtes, longues, pen abandantes, trap fortes); 4oD ltrdgularitds dans la qualild du sang perdun; 5o Ir-re'gularite's quant aux symptomes conceomita-nts, difficultas ou donleurs accampagnant l'volutian des rfgles (am6norrli6e). 1. Les rtlges peuvent man quer: j o Quand clles arrivent tardivement chez les j ennes fl~es, sans qu'il y ait de tronbies prononcas; 2o A P'age critique; 3o Quand se daclare une maladie aigua on chronique grave. Dans le premier cas, ii n'y a iien A, faire; dans le second, D 'y a le pins souvent appanvrissement dn sang ou an con f4 --) T..UT) I.,S bDr L AODMN tvai.-o trop gane ichesso et ongorgomonto lcons'cU-tifsd bas-vonertro Quanot t!aar pýn.oSion CUa--s lo cOnos cdune imaladifie, o11 n'a aut-.c (,U:-, fiuoNIi )n a Id'un (tat mortide Dans townl3 1o (,3 il"font tLe.ti-p,dct-U"I-,d onscti;)connO U-1o0 goos-seSS(%. Si COait 1U/)pO/(C/71x0WW..1 t Cuig ico.t la c~aue do 1La C-) onproioin, on ch i -,ia Indications sp6- Galcarc a. carlo. 1timv c ciales. Co~ls tit /II iniJIS!!iiil K I/ cc:it y a cm Kix du s:11"i: 1: U,(pfliccc(C I C.'ISS flliiN I 171, C itcp'c. (!,iI " 1 111Cc', t1s -do-i t. i(- Ii tC orvll ito [etc, c ( t!IN(! oiit.A cics 1.it 1igOs 'iii, I w[ikroi (ti t i nusi iimit cs c lgt cs i I i Saicix de vvii iihis p-cS'sVOC )ClpteS frisoccu (1wh 0 p"41/, c'flCic(1,01b Iqueicx, des c'1'u,mpalur (u If" sa(r.70.veL'Iigi's, liiiix iodeCdes t -Si, Olci ~ir 1i (hvse tr 1op)!hi'Kidc 1I( S cug,Cco (111 iii \ tL10o ditIS SO onic cit d Nuz v cmni c a qic't c -II, Ii x iiiiit (10. 1?, I ('tt fla~lccqica (iinS(;Jri.!ion, (civicS (i I'ii iiii'et d;ilivi r tcb aSettc, iiiiisc~s, pies5cc"I a tc't iiiiic,[mclix de reins, (tfliitiliiS (t0 ticaicitoicent ic'ec (cav III],- H/S id liqites. a il (t]/)acit l)ioniil Sp it Ec V c ci 1:1111.11 t lSiu. ccc11iNno icSpar (1(t-.s cc'ct cstiantes~~ ~ des11/cCi Smic ~ leiilnc$ cto tc's tist c'scccs i tc I c'tictc'lc' c ccii'icit c'ci m cicibte, ctes dec c'c'sct tciscnmit act(n~s-los cccc'ccctcc'c's, t idelapesanctcccc' 01 dos uCi'~lilies ctics toe\Vcctcre, de Ia concstipatILiolc, du nianquc Mo~p-' MALADIES DE LT ABDONM:N.14 143 p~tlt. tine disposition chronique 4/it formnrflimb A!J $ulphur qwoand h's rfgles, (aiden I h '-cole, qifi'vis sonl occnmpagynocs ie doulileors, qoce.7 styPci-do est p(e u,-.< (~Imis, i 71u; quiund11, ell nun-c, i I ya des hen luires h 1eshuunluc, des aigueuurs. des t roublies gaustriqut ts de litutu ic otirii i, vec en! 11111'., ('U vieS cr1-itel',Cttipa;o Oinn lutdin uri; d. ciii's i t11 -(1([lieu sO, fytifltinid l~ es houWons l~ucorrlcozdairvs, utaux do reins, lassiltuue danls les jambes, run! coute~irqu oteintl 71Uncot ique. Qaiunaud ot trfluenL indeis s;;irri-ancscmi's ewndnivvs u In supiui stuivantut ks Syupthnucs. S'it y a de's (11,11,uuovluVII-i(. yo p-S1 esni lat Li n ceol uinI i; Or on tiiintii'u'Cuprum, -Ignatia, Veratrum; sýii y a!!0ung-rslitu t at ffluux do sung Bellaci., Brycnia. 11. La rdpdtition. d~s r-4,glos pout se onmrn ropr lrvia-eincnt (six i'" hail somaines) ou ~a I)trc trdy duentc (tons les. qainzm joars). Si dans le3 lrami.CC, cas (i'~glos trop Vrares), Coest l'ap~pauzvrissenent due sang qui doiL &tro in-voqu5,,Coest Palsati/lcz qui es.t lo -rem~dro princilal;- u-, au. contrairo, c'ost par suite dkrne trop f/i-an6'e ie!.ess du sang, ii faut donnor Sepia on SalpI.u2(voycz pIlus haul). -111. La qtantff/dud sang pordu at la dud-e dosxu~glos pcuvent varier. EIles soul 1)0o) coutols (an,, ou doux jones), trop lon!Iues (hulL jours). La trop comica. dur~o dLos (poquos roconnait la rn~ro cau.se qua in l suppress~ion. Quant 'fi la Irop grande abondiance, cule pent ionic (%L des lezsions do la mat; ice (surex.citatImns trop fortos, congosltions, productions anor'maics, inflamnmatoiros, polyp)os, oet.); on Lion hli un (tat do phtthoro (engorpmernts des visc~ros abdorninaux, fuie, rate; hMiorrhoidcsa provonmant d'une vns~dontairo, do Fusago do bains trop chauds), ou aaucmtrairo -h an appauviissornent dn sang. et ýt un etat norvoux cons(~cafif. 144 MALADIES DE L'ABDOMEN. S'il y a pl6thore g6n6rale ainsi que du bas-ventre et par suite rfgles trop fortes, donnez Nux vomica, Sepia, Sulphur; s'il y a appauvrissement du sang, Cale. c. et a un degr6 plus 61ev6 IFerrum; China s'il y a faiblesse, amaigrissement. S'il y a surexcitation nerveuse g6n6rale ou locale, ou bien faiblesse de la matrice, c'est Platina qu'il faut choisir. S'il y a des pertes et de v6ritables in6trorrhagies, voyez page 15. IV. Le sangperdu peut Wtre aqueux et les rtles naturellement rester faibles, rares, on au contraire, il sera tresfonc6 et noir et par suite les 6poques seront elles-mimes abondantes et itrop fortes. Sile sang est aqueux et la constitution faible, donnez China. Ferrum convient quand ii y a issue d'un sang noir ou clair, mais aqueux et fluide, ot quand en mime temps il y a vertiges, syncopes, froid des extr6mit s, visage rouge, pouls plein et dur, douleurs crampoides dans le ventre, peau bouflie, poids a l'estomac, constipation, grande faiblesse g6n6rale. Platinca quand les r1gles sont trop fortes ou durent trop longtemps, que le sang perdu est epais, chez les personnes ddlicates, hysde'riques; qu'il y a de l'angoisse, des pleurs, un 6tat convulsif g6n6ral, surtout des coliques avec besoin d'uriner, de la constipation, une douleur de pression dans la matrice, de l'oppression, des palpitations, de l'insomnie. 11 y a-t-il de la pldhore, des h6morrhoides et en meme temps issue d'un sang 6pais, noirAtre, Sulphur rendra de bons services. Si le sang perdu est fitide, foncd, qu'il y ait de la diarrh6e, une grande faiblesse, des pertes blanches, corrosives, tres-abondantes, donnez EIreosotunzm. MALADIES DE LtABDOMEN. 1455 Le sang est-il aqueux, entrem616 de mucositas et en petite masse, les rbgles sont-elles difficiles, Pulsatilla sera le rembde a donner. S'il y a de la tendance aux secrltions muqueuses et surtout plithore abdominale, et si le sang est peu color6 et ressemble plutdt aux perles blanches, donnez S'pia. V. Nous avons, en dernier lieu, a nous occuper des symptimes morbides qui accompagnent les rfgles. Ce sont des douleurs locales, des coliques, des maux de tkte, des palpitations, des vomissements, des syncopes, mime des troubles intellectuels. Les causes de cet 6tat sont des engorgements de la matrice, des r6trecissements de sa cavit6 et des d~viations cons6cutives a son augmentation de poids; ou bien elles sont lihes A un afflux sanguin des organes du basventre ou A un 6tat fluxionnaire des muqueuses en grndral ou encore a une certainesurexcitation nerveuse avec faiblesse des organes g6nitaux. Dans la plupart des cas oh idvolution clifficile des raglcs est la cause des douleurs locales, Pulsatilla est un rembde tres-efficace. S'il y a des maux de Idle pressifs, avec saignement de nez: Bryonia. S'il y a pl6nitude de la tte.avec congestion, palpitations, angoisse, idouleurs crampoldes dans le ventre, besoins d'uriner: Bellad. S'il y a des tiraillements dans les reins et les cuisses, coliques, diarrhde, naus6es, bAillements, syncopes, pAleur du visage, grande angoisse, 6tat convulsif g6nral: Chamomilla. Dans le degr6 le plus M1ev6 des douleurs, si surtout elles sont de nature convulsive avec constriction de la poitrine, d6goilt, nausbes, congestions a ila tite: Cuprum. f 46 DES nblORRITAcoms. S'il Y a (tat d'cndolorissornont do touto Ia matrice, hystfri6* chroniquc avoc. coliquos, plours ot gdmissoinonts: Plainct, surtout siloC sang oest tr?~s-fonc6. S'il y a des coliques, do la diarrhke avoc nausos: Jpccacuantka. S'il y a des h6morrhoidos, do la constipation, des migraines:Sep~ia. S'il y a syncope a-voc frissons, palpit-ations, vomnissomcrts' ot diarrhdo, exaltation gr~lnrale:I ta(rumn. DES HEOIIRRHAGIES' L'hdm77orrlkagie consisto dmrs lPirruption du sang des vaisseaux qui le contionnont ot dans son issue au dohors, on son extravasalion dans Los organos qui avoisinont le vaisscau l6s6. Los h~morrha-gies soul capi/fceircs ou arleridices; los promi~ros sortoul on UapI)O;-clans los socondos, qui sont Ic plus souvont Ic rt'sultal d~une plaic accidontolle, lec s.ang coulo par jots saccad6s. Los h6morrhagios capillairos, so mfonhirflI surtout -44 Ia surface des muquouses -; cues reconnaiso-znt alors comme point doed6part soit un inou'vorent c~ongestif, soil uno maladic des vaisseaux, soil mme alidration du sang. Los plus siinples3, cellosq auxquollcs on peut rerndier rapidmeracrt, scronit (tudi~os ici. iDES IIEMOTIIIACIES.14 141 I&morrhagies-na'sales. 'dnrliagie nasale (epistaxis) est'frTIernte hcz Ics je-utiqefls a temp6rament sanguin;-diell est qiors9un imoycn dentt se ~ýert la nature pour d6gorger le syste~me catpillaire sanguin; rnais ii est frquent aussi do la voir so rc"p~ter scus l'influonce d'un. ()at d'an~mie chez les suij'ts d~hiles ou d6 -licats;- cette hemorrhagvicese.-t alors plus abondante et devierirt uno nouvelle source cfaffaiblissement. Le traitemeut vare dans les deux cas. Dans le -premier, s~il y a surexcitafion g~ln~rale du syst~me circulatoire et congestion active comme r~suitat, donnez Arnica. Si c'est apre"s avoir ba. du vin ou du caf6, donnez Bellado nnae. Si c'est consfcufiv-emenit A un rhunie: Pulsatilla. Si Cest ft la suite de la colOreP: Aconit. Pans le second ens ohi lafraiblesse gdndrale pr~dominio, 6n choi;irti PlutOt Clina. 11 haut savoir aussi que leipistaxis peut con~stituer uno hU mcrrhegie suppiewenlaire ou eomph men talre de c/e/I"c 's ej)oqiurs- menstruelles; dans cc cas, Coest Palsatillct qu'il. taut, adininis trer. si rhlmorrhagie r~sisto aux 'moycas pr6citts, db*nncz alors Ledum palustre al]a dose do six goutu es do IA ptemiore dilution dans un demi-verre d'eaa. - Mais pour peu pie IVafaiblissement augmpenle, un m~decin sera applO fl u pIlus 1tt et on devra pratiquer le bampon~nement des fosses nasales. 148 148DES HELMORRIIAOIES. H~morrhagies des oreilles. La coquciuciw, quand elk di6late ýi un degr6 Lr~s-integjse ou qu'elle se montre chez des enfants sujets a des h6morrhagies, d~termine fre'quernment des 6ooulernents sanguins par le nez et mn rne par los oroilles: Drosera sera le rem~de at opposer Aft cci dat; d'aillours pour plus do d6lails, voyoz coqueluc/ve. He~morrliagies de la houche. Los h6morrhagies qui viennent des gencives peuventdpendro de uxiladies qui leur soul propros, surlout du ramollissement scorbutique ou des uloralions suites d'inflarnrnalion do hainmuqueuse bucoalo: Los doux reni'dos prinoipaux soul Ifreosot am ot Nit ri acidamo. Voyoz, pour plus do d6lails, inflammation do la bouclie, ot seorb~ut. Los lidmorritagies den/aires suiveul prosque loujours 1'avulsion des dents; Arnica sora lo rern.de a donuer si la porte do sanig ost. trop forto; au. bosomn on romplirait. la goncive rosle'o vido avoc un bourdonnet do charpie imbib6 d'oau vinaigrebo. f50 13DES Il[TEMORRHTAOJES. pour un domi-vorro d'oau), sora le rcm~do & dannor aussit~t. Be'morrhagies do [a vessie. Los hdmarrha~gies qui viennent do in rust.' peuvent soc manlier dans des cireanstanecs imultiples:Cu Lion edies sara lites,i unc-,inllamm-ation aiguU do Ia vOSSLO (vayez page, 18N7); (ant/ arhvs ser Ic ronit'do -(" opp~oser it cot Odat; -u an ion cues d('pendont, doaic,-t*es an d'htmorr-hoides do ]a vessie el se nmontront ohez. co ix qul scummote tdo eatarrhe v6Fiea-l;A;-'nta sera encore lI cmoicurm mdioamoni[ a tdonnor ici (prcmii~mo dilution0, six rgeultes pouw, un demid veirro d'ean); - on bion ollos meconriaissert ont oiwo poiira do ddp'art- une ear'gest-ion des rcins (rqgnonis, ograiflos Suienicurs des wines), cu aecopann],I -.(it frHcmmciynt IAa maladlie i-xn into Alltaminaric. Un nm~doeiu est, souL f t mo do jugor 11: parcil Oant; A rsenic, Digitalis, Cantlaris scorai LoIs remtdcs a donnor alors. IHemorrliagies utftines ou do La matrice. Quanmt raux t~mon-iczgics u/Weins, cules peuvont tire saus In dI~eoidancocd~uno inaladie do inainatrico e1 rtolamer un traitoment sptoial dms los ddails duquol on no pocut calmer wxi. LL'iorrhagio qui ace oipagno uno fausso coucho on 152 DES HNEMORREIAGLES. BUgies accessoi. D~s que les premiers sympt~mes d'une h6morrhagie ap - us. paraissent, le repos le plus absolu devient indispensable, surtout en ce qui concerne les fonctions de 1'organe plus particulirement soufit-ant. Le malade sera entour6l d'air frais constamment renouvel6; -ii sera mod6r6ment convert;-on lui donnera en petites quantit6s, a la fois, des boissons froides et m~lme au. hesoin glac~es. Si les accidents ne cý~dent pas promptement, la pr6sence d'Iun m6decin devient indispensable. *DEUXIEME PARTIE FIEYRES SIRUPTIVES Rougeole. La rougeole n'est pas toujours une maladie b~nigne quo, 1'on puisso traitor l~g~rement. La gravitCdedola maladie dOpond. tolijours des formies, qu'elle affecto, do cellos do l'O)pid~nmie re'gnanto et surtout do la constitution des enfants qui en. sow. aaoeints. La. rougoole pout, on effet, Owre mortello par los, complications qu'ello dktormhie du c~tO do la poitrifle et triýs-funleste dans sos suites par los maladies graves qu'olle tend a produire. C'est une do cos. crises naturollos dans le cours, do l'enfance, une maladie doeddvoloppenmunt, en qucique sorto nOcessairo, qui coupe court par son apparition et sa marcho r~guliUe ae bion des indispositions fatigantes, commue ole pout aussi provoquor, principalemont chez Los sujets d~bilos, lymphiatiques, des manifestations mnorbidos tre's-longues, en d~voloppant des maux d'yeux tr~s-tonaces, des engorgoinents scrofuloux des glandos do JO 154 FIBYRES E'RUPTIVES. diverses rtgions, voice mrme la phthisie et ses cons6 -quonces. Aussi West-il pas prudent en temps d'6pidemie d'administrer un r6dicament qui combatte la tendance it la maladie. On a, on effet, l'habitude de donner Pulsenilea dans ces cas; 1'exp6irience demontre qu'on n'Wn retire pas de bons offets, car ii vaut mieux quo l'Cruption so fasse convonablement. La rougeole est une fiUvwe eruptive, contagieuse, n'attoigiant l'homme qu'uno scale fois, consistant en petitos taches d'un rougre clair, se terminant par une desquamarion sous formo de peiliculos ot accompagn6e en g6n6ral d'un ntat catarrhal des yeux, da noz ot des organos rospiratoiros. Au debut, on observe une fiUvre lg6re, avec rhumo de cervean, onrouement, pression dans les yeux et larmoiement; ii peut y avoir de o'opprossion et de la tout. Puis apparalt uno 6ruption consistant en taches de la grosseur d'une lentille, de coloration ros6e, s'6teudant sur tout le corps, except6 a la paume des mains et -,I la planto des pieds. La desquamation do l'6pidornme pent manquer corpl temont; en gn&'ral, clle ost tardive; los pelliculos sont ur% s-petites et la peau reste saine par dossous. Les complications i-mmddiaies do la rougeole portent sur Cnmplicnlions. los voics respiratoires, qni pouvent s'enflammer jusqn'a d6 -terminor des fluxions de poitrine; ii est rare qu'on voie survenir des hydropisies. Les complications ufid1rieures sont 6galemont importantos; elles attoignont los glarides qui vont jusqu'A suppurer, et surtout los yeux qui s'enflammont d'une manisre trees-vive et tr~s-tonaco. La mort surviont prosque toujours par suite d'acces do suffocation li (s;\ des paralysies pulmonaires, soit parco quo FIEVRES ERIJPTLVES. 5-.155 e'ruption s'est mal, faite on a brusquernent disparu, soit par suite de fluxion de poitrine qu'on n'a pu corubattre a temps. Proph yl a ie. Une circonstance ai noter, c'est que la ri6riode de la rougeole pendant laquelle elie est la plus contagieuse est celle de la desquamation;- cest douc a cc moment qu'il faut isoler soigneusemient. ics enfants atteints de la maladic. ~ruailaLions so ]a rougeole sont:Aconit et * Pulsatilla. Aconit sera donn6 au d6 -but, Si la fiivre est tr~s-ardentc; Belladonna Iui serait substitude si des syropt~rnes cdplmaliques, congestion 4i ]a tate, ddlire, etc., se mnontraient OU Si linflanunation des yeux persistai t. Si ndannioins l'druption tardait h sortir et quc la toux fft fr~quente, quelqucs doses de Sulphur obvieraient rapideinent a cet inconvdnient; Ipecacuanha serait prdf~rable n~anrnoins, s'il y avait beaucoup d'oppression. Si l'6ruption rubdolique reatrait brusquernent, Sulphur serait Ie rem~de h donner au plus t~t. Quant h Pulsatilla, on doit l'administrer q uand la rougeol c est dans sa pdriode dct at, c'esta-dire arrivdc au plus haut point d'intensitd; cc reml~e a l'irnmense a-vantage de combattre et LflmW de prdveuiir les complications ultdrieures de Ia maladie et surtout les fluxions sur les yeux et les paupil~res souvent, si.tenaces. Ce remn~de est particuli~rement indiqud s'il survient des orgelets. Si les humeurs sont en mouvernent, qu'il apparaisse des 6ruptions secondaires et des engorgernents glandulaires, Pulsatila sera encore Ic meilleor rembde h continuer. Si aprL~s Ia rougeole, ii persiste de la toux s~chc, surtout Ia nuit, on donnera Hyoscyamus; si la toux cst Frasse et quinteuse: Ipecacuanha. Contre Ia diarrh~e muqucuse, il faut administrer China, Mercur ou Pulsatifa (voy. diarrh~e, page 118). Avant de laisser sortir les enfants, fl faut attendre quc les petites pefiheules qui recouvrent la pean soient comple'tement de'tachees. On pre'riendra ainsi les hydropisies constacutives. 156 16F1VRES ERUPTIVES. Ros6ole. On confond fr6quemment cette fitvre 6ruptive avec la rougeole, d'auiant plus que 1'une n'exclut pas 1'autre. Pourtant l'6ruption de la ros6ole offre des taches plus grandes que dans la rougeole; elles sont d6chiquet6es, in6gales; elles apparaissent sans aucune espece d'ordre et ne se fusionnent pas les unes avec les autres. Leur coloration est plus ardente que celle de la rougeole et se rapproche beaucoup de celle de la brique rouge. Cette 6ruprion est fugace et la desquamation se fait par larges plaques et nonben pellicules rappelant celles du son, comme c'est le cas pour la rougeole. 11 n'est pas rare de voir survenir des hydropisies cutan6es, une fois que la maladie est ternin6e. Iaidicatiors sp6- Le traitement est des plus Aconit si la lkvre est trIsciales. simples, d'autant plus queo ]a vive et Belladonna si la marche do la maladie est d'une gorge'est tr4s-enflammde. bdnignitd extrtme. On donnera Scarlatine. La scarlatine est la plus maligne de toutes les fl&vres 6rupiives; l'druption peut en efClP se montrer A peine et disparaitre aussit~t; clle peut se compliquer d'accidents nervein graves, de dissolution do sang et d'h6rorrhagies consdcutives; on la voit enfin coincider, surtout pendant les 6pid6mies, avec la fiwvre riliaire; l'experience a m6me FI[2NRES ERUPTIVES.17 157 rnontr6. que c'est la niem2re influence morbide qui pre'side l'apparition de ces deux maladies; car on IFa vTue r~gner concurremnient dans la nii~re famille. Les suites, en ontre, demandent les plus grandes pr6cautions, car ii est frequent de voil' survenir des hydropisies mortelles, a cause de la profonde ali~ration qu'a subie la vitahiO de la pean.' Prop~iqlaxic. Hahneniann a conseill6- avec raison Pusage de Belladonna comme mloyen pr~servatif de la scarlatine a forme lisse et do l'dconit dans celle oii l'ruption estmiliaire. Ces deux rn~dicaments seront donn~s de la maniý.re snivante:de~s ic debut d'une 6pid~mie, on donnera tons les trois jours une petite dose de Belladonna on d'Aconit suivant la fornie. Si la mialadie 6clate dans la famille, cette, dose sera adlmiinLstr~e chaque jour. Do cette mani~re., on est h pen pre~s si~r sinon de pre'venir la inaladie, du momns de la rendre tre~s-bh~ngne dans ses effets. Malelhede la me- Les prodromes sont une fi~vre ardente, de la courbature, dic. des maux de reins et surtont un mal de gorgre ti'~s-penible. Ce sont dans le principe de la raideur du con, de la difficuMt a avaLer, du gonflement des parotides et des glandes cervicaLes adjacentes, qni indiquent son apparition. A 1L'inspection, L'arri e*re -gorge est d'9un rougre fonc6, frambois6, qnelqnefois ni~me noirAtre, snivant la forme qu'affecte L'6pid~mie rtsgnante; la fivre qni L'accompagne est d'ailleurs en proportion de L'intensite6 de L'iuflammnation du con. L'61ruption elle-me~me est parfois d'nne confluence extr~me, la peau se convre de taches rouge fonce' qui se fusionnent ensemble, an point de la colorer nniforin6ment; on dirait qn'on a pass6 snr elle nn Lpinceau iinbibl6 de ins de groseilles; on bien Les taches sont remplac~es par des cle 15, 158FJE.VRE.S ETIUPTIVES. vuarcs arronidios ot tre~s-petites qui rappellent la miliaire. 11 est frquent d'observer du d6lire et d'autres complications graves. Tndications usp6 Aconit et Belladonna ela~es. seront donnds dbslJoddbut, altern~s IPun avec l'autre; cos doux mddioamonts contribuoront Ih la marcho bUnigno do la inaladic. Si l'agitation est oxtrbme et si 1'6ruption sort rnal, donnoz Sulphur. Si langIno scarlatinouse augMento dintonsit6auopoint do devonir le symptdmne prd'do-zinant do ia maladie, donnez Mercur. Pour pou quo los tissus qul tapissont 1'arribre-gorgo dovionnont noirbtros ot qu'il y nit ainsi one tendancec 1iclayangr~ne, Arsenic et Ac. muriaticum soront los roosidos h ilonner. GODotrolIos parolidiles lYERCUR ot Rhus tosicod. sorout los meillours rom~tds (voy. page 6 1). 1 Contro los accidents edrdbraux, dMiro, somnolonco Coest Belladonna et Opium qui eonvionnont Is mioux; contro Ia rdtroeession do1'dru plion Bryonia et Sulphur soot los rembdcs Ih donnor. Contro ]a des quasnation, dpidormique et Ilanasarque ou confluro consdoutivo, on administroraHelleborusddslo ddbut, coest-It-dire dOs quo lo visage commonco ý so bouffib'ot, los urinos Ia diutinuor do frdquonco. Arsenic est particulidromoent indiqudi dans los aeecumulatons sdrcuses des grandes ea~vits cit. ventre ot de la )JOitrin~e. Lykopodiursenis ontrora officaco quand los uwines soront. non-souilomon t *I-ares ontroubles Mais tout It fait fonledes ot. fbiMrates. 11 est impossible d'ontrer dans plus do. dttails th6rapeutiquos au suijot dococt10 inaladie doit lo ratu-noinont ost souvon t fort long, ot fort diflicilo. C'ost un prdjug6 do croiro qu'il no faillo haisser sortirles inalades quo quarante joins apids la torininaison do la scarIlaine.. Coett.sorticeost. suhordontwo ontidrot-ment & la pdriode a laqluelle so fait ia desquaination doelIdpidorine. I'FJISEJAIJ1TI\'ES. 1~ 159 Variole. La. question de ia vailole et do sos d6riv~s soul've n(~ccssairement colic de, in vaccine et de la rec.accination..La vaccine est. et restera toujoursO un des bienfaits los plus appr~ciables pour l'humanit6, quoiqu'en disent certains m&.decins absolus et syste'matiques, et rnalgre' los accidents malheurcusejnont~ encore fi'~quents qu'entraine l'inoculationl d u vaccin. La vaccination doit donc e~tre pralique'e et cola le plus t~t possible, pourvu. qu'on -sc mette dans les COflditioiis voulues pour avoir un vraccin pul' et qifon 1l'inocule zý un enfant bien 1)o1tant. Mais l'exp~rience a de'monti-e qu'au bout do quciques ann~cs in. vaccine pord son influence bionfAKIsaMe et. qu'on doit proc6der hi une nouvello vaccination (revaccination.), sli V'on vent mettre les enfants et nimie los adultes Z"L l'abri de in contagion; ii sera b~on do in. pratiquer vrers I'age do dix on. douze ans. ~ario~e. La variole est une 6ruption pustuleuse, aiguc, contagicuse, nyant une m arche r(~guli "ere on. anormale. Voici quel est l'cnsemble dos symptornos propros zI la variole:quatre on cinq jours apr~is 1c Moment do. in conta.gion, apparaissent commo prodl'01Th2 des troubles gc~n~raux caracLe'rise's par do l~inquie'tude, do la sensibilit6 contre le fr-oid, do l'accablemcnt, des mnaux do te~te, dos vrertigoes, du mancpie d'appt~tit. BientVt 6clatc uefiwicadnovc violentes douleurs dans los reins analogues -"L cellos du i'bumatisme, parfois avoc des manifestations typhiiudcs ou c6'-ý F16-RES kRUPTIVES. 161 le diximehie jour, an. Moment ott la suppuration doit se d6 -dlarer, la mort pent arriver brusquement ou si elle n'a pas; lien, les malades peuvent devenir ph-thisiques ou resster sourds et aveugles. On bien la variole se complique de JutfridiU; I econlement. de la salive est considrable, les suetus fd-,ides; il v a en ontre de la diarrh6e, des he'morrhagies de diverses na11 -tures. Les pustules sont tri~s-confluentes en certains poin~ts; elles sont pftles on. blen ae sans zone inflammatoire pwiphe'rique; cules se remplissenit de sane' o t tombent facileinont en gangrene. Traicemcnt. L'expe'rience dimontroqe la pt~riode la pins dangei'euse a franchir, pour' les malades, est I epoque olt les [ustules suppurent. et se dosskcbent. C'est alors quo des sympth"111S g~nclraux rapidemient mortels se d~clarent. D'antre part, onl sait que la mort. est dc'termin6e par' laspl/yxie cufande produite par le pgrand nombre de pusitules qui se tonchent et so desskchent. De ces de~ux faits ressoi't clairornent caec indication:favoriser les tbnctions de ]a poan. Or, nonm ne pout mienx y cont~riIbur quo 1'adration constante du malaclo. \'oici done le conseil quo l'on donne:tfire lever' lo malado tons les joir's, le promener en lo sontenant par' les bras, ol cela surtout an moment oft la fi~vro do suppuration nmence;- alors si lo maladeoest trop fabl, ",vsoir sin tin fantenil pr~s d'nno crcusc~e onverto, si le, tomps le PeinItI I l'observalion clinlique a pi'ouve' quo par ccmovoen fort pralicable, les accidents g~ne'ranx out diminu(- et la convalescence est devenne tre's-rapide. On a vant( beaucoup dans ces derniers tenmps l'usagoe dui Sar-racenia puiepure a dans la variole. Ce rn('dicamon 1, oxp% rirnent() sur une assez grande kchellc en Angleterro, a rsent Ic double avantage de diminner comside'rablemcnt ]a 16:2 Fi.-dvrES EIIUI'TIVJSS. durflo do laIaidivro do suppuration ot do pre'vonir la formiiation do cicatricos ullhiouros. 11 faut l'employer do la imani6ro suivanto Sarraconia purpurca, promi~ro dilution, 10 gouttos. Eau.............100 grammoas. Ak prendro de's Io do'but do L'6ruption jusqu'aý compl~te. dessicarion des pustulos, par cuillord'es -A boucho, cdo deux eni doux houros. Commo rnoyon propro do pr6vonir los cicatricos difformos do la figrure, nous consoillons L'usago du lard non fume' On prond uno coucano do lard frais dont on frolic la figureC d&s quo l'6ruptiou commenceia s'y manifostor. On ronouvollo cello potito op6i'afion de~s quo la coucho do lard dimfinue d'6paissour. Si los pustulos apparaissont, malgrd cecho pre'caution, on aura soin do los porcor uno a uri d~s quo la suppuration commoncora. ho traitoment, des complications, doit e'tro laiss6 A un m6docin. Variololde. La va-rioloide ost uric 6ruption bion plus bflniguo quo la variolo ot qui so. montro chcz coux qui out 6I6 vaccine's ou qui oat 6e6 attoints deja do la variolo. La fie"vro do suppuralioni manquc ou ost trr.s-be'uignori. L'6ruption discr~tc so repand a poe pre's uniformnhmont. sur tout lo corps; Los pustItles sont pou saiflantos, so formoent rapidomont et so. doss6 -client do incruo. Los cicatricos sont suporficiollos, mauquent 1 164FIE~vfiE.S LIWP1JVES. dol pout aussi oxister, comme maladie essentielle ayant uno inDarcho qui lui est propre. 11 y a le plus souvont des prodromes qui prf6cdont 1'6r-uplion, commo des suours profusos, acidos, do l'angoisse, une respiration bruyan-to, suspiriouse, uno toux s~cho, doe1'agitation, des dbrnuangoaisons itL a peau, divers dIais nerveux, des crampos, du dbfire. LL'6rup Lion Consis to on potites tdsieales, domi-sphbriques, transparentes, do la grrosso&r d'un grain do. mui, lo. plus souvnt solosroposant parfois sur uno base, rouge (milaire rougo), ph ponut manquor 6galomont (miliaire blanche). Le contenu do ces vbesicules est an d6but do la se'rositd, transpareonte, devenant plus tard blanclultro ot mbnmo jann11re (milinire cristalline Lactbo ou purulonbo). La rbaction do cetto sfrosit6' est acide. Indications iii'- Ipecacuaflha ( troisiLrnc rapculiqucs. dilution), doit ktrc donndquand l'appari Lion do idi-uption ost prdceddeo d'angoisso, do rossorremont do ]a rdgion prdcordiale, do soupirs. L'druiption apparait. on gdndral facilenient 4 la suite do l'administration do cc rerdtussit quand I'truption tardo h, paraitre ct quo des symptbrnos norveux inqui6taiits so manifos tent dhcz los femmeis on couches. Aconitum (troisi~mo diluiLion), quand la ruillaire s'accornpagno d'angoisso par afflux sangumn avec grande chaleur intdri-euro. Cliamomilla (denxi~mc dilution) quand pendant idruipLion ii y a des selics aqcouscs, vordtt~rcs, diarrhdiqucs, surtout chez los potits onfants, cc qui trouble alors la marlcherdgulire do la maladie. Milinire Iiaiiclie. La mibiairo blanche (sudlamina), cello qui so montro dans le cours des flkvres, indique en gbrnk.ral un dat do dissolution gyave- du sangr et rdclame le plus souvent un traitemoni. en rapport avocIcl'dat gb~ndral du Dmalade. Toutofois, Arsenuctii (sixic~me dilution) pourra souvent &.tro adrninistrd dans co cas. 166 166 l:IE\'IIES LnurrlvES. vomissemnents, rliarrh6c, dormleurs dans les membres. Cancer fluviatilis dans l'urticaire cornpliqude d'Stat gastrique tr&s-prononcd. Urtica urens dans lurticaire ailectant tout lc tronc, ddtcrniinant ti Ia clialur cdu lit et surlout la null de violentes ddnzangeaisons, av-ec do la Ithvro, l'absence de I'appdtit et Ia constipation. Si I'urticai re edt survonuc, apr~s. Ie contact de quciquc animal venifmetJx on des ortics, c'cst Rhustoxicodendron qu'il faut prendre. FIEYRE SYNOCHE C'est lNtat morbide comamune~ment d6crit sous le nonm d'embar-ras gastr-iquecfd'brilc on courbatur-e. Mas ceux qui le d6signent ainsi no profluent pour point do dbpart qn'un sympt~mo do la nmaladie. Nous, nous on tiondrons a la description si comple~te qu'eu a donn6e: M. Davasse. La fi~vre synoc/icattaque surtout los jeunes. gens, ou los onfants robustes, a bemp6rament sanguin; los 6carts do i~ginw-, los brusquos variations do la, torp~ratnre, los, exercicos los plus violents on sont los, causes los plus fr-6quientes. File apparalt brusquoruont, sans ancun signe: avanit-conreur; on, bion ii y a un 1)011d'inaptitndo an travail, 1'appnitit ost momns. vii, ii y a du mal doehto o t do la courbaturio; Ianunit Uangitation ot 1'insomnie pr6domiffont, puis so d6claront quol(LU s phbnomnois gastriquos qni souvent persistent et tralneat en longuour. Enfin, lo quatrie~me on. le sixi~me jour do RHUMATISMES - tG7 la maladie, tous cos symptbmes disparaissent aussi rapidonient qu'ils onicat6 o3 t 1es malades reprennent. leur gait6, leur entrain et leurs habitudes. Aconitum ost le romv~do par excellence dans cette mnaladie. 11 atiknue tollement, los accidents s'il est. donn6 d&s Ic d~hut quo Von pout, Otro assur6j d'en 6prouvor un soulagomont imm6diat. Si pourtant la.fiUwre ktant calmi6o, ii porsiste.de la. courbature nmusculaciro A i undogr6i intense, donnez alors Cannabis indica. RHUMATISMES 11 deviont n6cossaire de. diviser cot. article en doux chapitres distincts, l'un traitant du rhumatisme articulaire aigu, l'autre du rhumatisme proproment dit ou doulczzrs ritumatismales. Rhuinatisme artioulaire aigu. be si6go do cotte maladie est, l'apparoil de la locomotion; il so localilse dans los. articudations des os, dans lowrs envoloppes sC-reusos, los ligaments, los masses miusculairos avoi 168 RIIUMATIS3%tE- S. sinantes et 10 tissu collulaire qui re'unit cos divers organes. Lo rhumatisme articulaire aigu so caraclkrise par l'apparition d'un gonflernent doulour'eux des articulations, taut do l'oxtr6mit6 suiperieure quo do cellos do 1'extNr6mit6' inf6rieure du corps. La douleur est violento, d6chirante, lancinante, s1 aggravant par la prossion ot sataint d'un endroit "a l'autre. En m~mo temps surviennent des frissons suivis d'une chalcur sieche, la peau devient chaude on couverte do suours visquousos, acides, qui no soulagent nulloment 10 malade; ic pouls est dur, la soif vivo, le's urines fonc6es,. couleur do brique, laissant tombor au fond du vase un d&pbt 6pais; do plus, ii y a des troubles prononce's du c06te de~s voics digestives: manquc d'app6tit, langue blanche, mauvais go~t A LA bouche, constipation opiniý"tre. La complication la plus fr6 -quonte du rhumnatisme articulaire aiu, c'est linflammation concomitante du cmour et do sos envoloppes, do, ]a pk~vre et do in rate. 11 est do re~gle d'observor on out~re unub &uption ruijiaire Lr~s- confinente. On l)out donner: tndkdt'Iiuns SPeciale,4. Aconit dans lo. ddbut des aoe~s f6brilos, quaind iI y a cia,tour, rougeur, douteur vivo, gonflernent luisant dosjointuros; quand In poau ost s~oho, qu'il y a do Ia soif, quo Ie pouts est peiouselirapidle, quiil y a do Pan~igoisse, quo les urines soni rares ei routges. Bryonia (Ilard Il y a surexcitation des syslbnies nerveux ei vasculaires, quo ]a doulour ost Ianoinlanlt, saggravo in]anull. et par la prossioti, quaiA la fivure so ccnnplique d'un dial bitioux cil gastrique ou quo lat pie'su -est el 7enz nu -ne lepsaffeiectp. Belladonna quanid los doulours sont lancinantos, Mwlantos, qu'ollos s'aggravont la nulL par le ropos, quo lo gonfle - ment esi exlrt"IneieneuiViolent, lat rougeuc r eysipdiateuse, qu'il'y a altlux do sang i4slIn t-to, rouyour c/u visage ot des you;, bullesnenis dles arl6res du eon. Si co'sonit los genonco qui sont partioullisromont alfootds, Costis-diro gonflds et doulouroux tous don; quo los nocts fdbritos cc RHUMATISMES.16 169 doubt ont vers to soir 4a pen pros 4 la,ndme iteuro, si, tk plus forte raison, ii y a pddodicitd manifesto des accidents, coestk-di rev- ers ]a in~me heure tons los fours ou tons los deuxjours, to soir ou to matin, apparition do syrnptbmos fe~hriles on noerveux, ddtiro, divagationi, etc., on donnera Chininum Sulfaricuin de Inainani~re suivanle: Chininuin. sulfuricum, promibre tritu ratLion au 1Oe, 30 cent. Sach. lactis... q s. on deuix doses, une Ie matin, l'autre lo soir, une heure avant l'apparilibn des acc??s. A continuer los jours suivants, jusqu'ti ce quo le calme soil produit. Pulsatilla quand Jos doutleurs sautont rapidemont d'un point 64tnn autro, qu'olles s'aggravent la nuit et h la dinleur du lit; qu'il y a en m~nie temps p41cm'i du visago, fr-issonnoment, absonco do soif, sensation d'ongourdissornont. Kalmiti latifolia6e dds qu'it y a t a nmoindro tendanco 4 une izoItastaso stir toeccur; le in6depcin soul pourra, roconnaitro coltc circonslancee; mais leo malade-en sean averti par do l'oppression, do langoisso, une douteur souvent pongitive, gdndralonient, phiblo dans la rdgion du occur. Arsenicum 12e sera mndiqud dans Jo cas do doutours brdtlantos, tiraillantos, qui dovionnoent insuppIortabtos ta null, &'aggravont par 10 froid et sont catrndos par t'application exitriouro do ta chatour; surtout apris tabus du~ China. Ce rnddicamont conviont trlis-biou quand l'endocardito (inflammation du ccoeur) ost d6clardo cornplbtetmont. Rhum'atismo musoulaire. be ritumzatisme musculaire affecte sp6cialemnent les muscles ou. organes do la locomotion;- ii complique fr6quemment le rhumiatisme articulaire aigu. 11 occupe la continuit6 d'un ou do plusiours muscles, c'est-a-die l'intervalle qui s6pare'd -eux articul~ations et pout, par constaquent, affecter twe ou. plusicurs rdgioh's du corps et prendre ainsi des ct6,'I lb tr RHUMATISMES. 171 cations gastriques, de la constipation, des maux de t6te. Le propre de's douleurs est dans ce cas de se montrerpdriodiquement la nuit et surtout le matim. B/his toxicodendron quand iR y a raideur, rhumatisme, avec ddviation de lapartic affecide apr~s avoir rogu la pluic, on par Los changoments, de temp6raturc avoq traction, ten*s-ion, douleur die luxation, fourmtillements. Ce renmde convient sp6cialement quand la chaleur soulage et quo le repos aggrave los douleurs. Sulphur est indiqu6 surtout dans los formes tout d' fait citroniques, chez Los hdmorr/ioidaires Rttoints d'afl'ections du bas-ventre, dt constitution sanguine. Ce remede combat ins dispositions aux rechutes. Sciatique rhumatismale. Une maladie tr~s-douloureuse et souvent tr~s-longue At gn~rir, pouvant mmem amenor uno claudlication incurable, c'oest la sciatique. Les inalades qui en sont atteints rossentent une douleur qui peut passer par tons los degr6s possibles et rester limit~e. soiL au pli de la fesso, A l'mergence du nerf sciatique, soit s'irradier le long du membre inf6rieur tout entior. Cotto doulour s'aggravo par la prossion, L'efl'ort, la marcho, an point do rendro ceLto dornirro impossible; los malades contractent alors leurs muscles d'une faQon wlle quo le mernbre tout entier se raccourcit et se d6forme, de sorto quo c'ost la pointe dui pied puii acne supports le poids du corps.Sont indiqu6s: 172 RHUNIA~TISMIES. Colocynthis, quand ii y a sensation d',une barre rigide qui maintiont la haneko et la cuiss@ sceildes au bassin; quand-la douleur s'irradie jusqu'au pied, qu'elle est derasanto et corpriimante, qu'il y a sensation de paralysie, que la marche est difficile et les douleurs intoidrablos. Pulsatilla quand les douleurs no sont pas fixes, qu'elles siaggravent la nuit et se caract6risent par des tractions, des. d6chitements, des secousses plutdt la nuit au lit, A la cialeur de la charbre et par le changement de ppsitiopi; qu'aux changemenis de temps ii y a des points et une sensation do froid; que les douleurs se calmont quand!e malade so decouvre et qu'll est a P'air libre, mais,evionnont d&s qu'il rentro cie.:lii; qu'il y a des frissonnemnonts, absence do sozf; chez des porsonnes pauvros do sang, pdegrmatiques, qui pleurent facilement (esfemnmes et les onfanls). Arsenicuum quand les douleurs ont un degrd d'intonsitd extrdre, qu'eUes sont ditermin6es par un froid see, que la nuit la brz2lur-e et los ddchirornents sont intoidrablos, que le froid aggravo etla chalour soulage. Rhumatismos noneux. Quand le rhumatisme affecte d'une maniere chropnquelles extrffmit~s arficulaires des doigis ou des ortpils, ii ppen}4 ig nor de hrumnalism nonueux. Les ph~Iapges se d~fonrpepg, deviennent globuleuses ou ovoides, en gn~rai d'unee ng7 niNre r~guilire; ces nodositses peuvent se montrer soil iso16ment ou bien cUes alfecrent toutes les articulations, phalangiennes d'une ou des deux mains. Les doulpiurs sont RHUMATISMES. 173 vives ou sourdes, mais s'aggravent toujours par le mouvement. Les principaux rembdes qui peuvent gu6rir cette forme de rhumatisme sont: Arnica, Graphites et Lykopodium. Une autre forme de douleurs rhumatismales qui affecte, non plus les articulations, mais l'6paisseur du tissu cellulaire oh i'on observe alors des engorgements noueux, durs, si6 -geant le long des tendons appartient a la m6me 'diathbse. On le rencontre surtout chez ceux qui ont 6t6 pendant longtemps exposes au froid et a l'humidit6 des logements malsains. C'est le ]R/us toxicodendron qui convient particuliDrement a cet 6tat. Rhumatisme vague. C'est la maladie d6sign6e sous le nom de douleurs de. rhumatisme. Rien n'est plus commun dans les climats brumeux ou sujets aux brusques variations de temp6rature. Ces douleurs affectent en g6n6ral les tissus. fibreux avoisinant les grandes articulations; elles sont tant6t fixes, tant6t erratiques et peuvent alors affecter les viscares internes. Seront indiqu6s: Sulphur dans les affections rhumatismales des articulations, des os et des muscles avec incurvation des membres et raideur; quand il y a prddominance des affections du bas-ventre ou qu'on a abusd du mercure. Rhododendron chrysanth. dans les rhumatismes chroniques quand les douleurs sont aggravdespa l'air humide A chaque changement de temp6rature; qu'il y a des tractions, 6 174 ]RHUMATISMES. des tiraflloments dans, le s memb ros et les articulations; quo los souffrances soul aggravdes la nuit et anurepos et qu' elles.laisse.nt persister de la raideur et une sensation de paralysie, quo le gonflement desjointures augmente aux changernents de temps, quand les douleurs die reins so prolongont jusque dans les parties et los anneaux inguinaux. Coichicum Ife dans los affections articidaires sans gonfi~emerit ni rougeur, surtout quand ce sont los grant/es articulations qui sont malades, commol1'6paule, le coude, Ic gonoll, quand los douleurs sont la suite tde refroidissements par P'humidit6 do P'air ou. des habitations; surtout quand UI y a un 6tat d'cndolorissomcnt ou. de suroxcitabilit g&6ralo, des doulours d'un seal cWt, des tiraillomonts, des tractions des parties doulourcuses jusquc dons los os, surtout par un temps chaud. Si le rhurnatismo apparait hala suite do l'abus du morcure, co sont surtout CHINA, 1OD., Hep. suiph. ou Sulphur, gui agissent- avantageusoment; si Cost A la suite do P'abus du China., ARSENIC, Ferrum, Pulsat., Veratrurn; k la suite d'un ompoisonnoment chronique par Jo plornb: OPIUM ot Nux vomica; A la suite d'unc blonnorrhagio: CLEMATIS, MERCUR, TercO., Thuya. La goutte. La goutte ost une maladic caract~ris6o par l'accumulation de sels calcaires (urato ot phosph'ato do chaux) dans, lo sang; 176 RHUMAUiTISMEES. doulour, fiyvre, donnoz Aconit je, quatro gouttes pour un demi-verro d'eau, uno cuilloroe toutes los deux heuros. Quand cc premier 6lat aigu sora pass6, on choisira: Arnica 3e pour La goutte volante, avoc gonflemont, douleur de luxation. Belladonna 3e quand il y aura flciro, avoc rougeur drysipdlateuse, gonflemont, tension, afflux de sang. Bryonia 3e quand la douleur ost azgmentde par le mouvement ot qu'il y a en outre dtat gastrique ou bilieux. Colchicum quand ce sont les grosses articulations qui sont affoct6os, comme l'4paule, le gonou, avec des doulours dans los os, sensation do paralysie, tractions, d6chiroments, secoussos. Sabina surtout quand c'est le gros orteil qui estpris, qu'iL y a rougeur ot gonflemnent luisant, violentes douleurs dans les os, difficuiib de oLs mouvoir; dans la goutte erratique avoc doulour tiraillanlo dans les parties malados, sensation de malaise gbnbral; surtout indiqu. g uan] Pair frais soulage. Traitement lIygidnique. - C'est le plus impjortant; car non-soulement ii pout diminuer la fobquence etol'intensit6 des attaquos, mais encore (ce que ne peuvont faire les remedes citbs plus hauw), combattro le fond memo de la maladie ou la disposition a la contractor. Le goutteux no doit ni marger trop ni s'exorcer trop pou; sa nourrituro doit Ctre en partie animale et on partie veg&tale; ii doit bviter un exces do viande et surtout do viandes noires; cos aliments sont trop nourrissants pour lui. Le regime habituel se composora-de olgumes, de veg&taux frais, do fruits secs ou confits et dans La bonne saison de fruits bion mftrs. L'eau (peu calcairo), mbl~e de vin sera La boisson ordi RHUMATISMES. nafre du malade. L'eaiu-de-vio et los liqueurs doivent dtroe bannies a tout prix, car l'alcool 6norve, gAte l'app6tit et ralentitL toutes, los fonctions cligestivos. Aorodyuie. Nous rapprocions do la goutto une affection fort doulourouse et p~nible pui atteirit surtouL ceux qui ont des goutteux dans lour fondlle; nous voulons parlor do l'acrodynie ou do 1'infarmation, simultan~e do toutos Los potites articulations des orteils. Coux-ci doviennent alors trts-rouges, gonfl~s, doulouroux au point do rendro Ia marcho MimpossiNoe. Dos symptdmos gastriquos accompagnont cot Atat. Aconit est le rem~de sp6cifiquo do cello maladie;- ii la fait di sparaitre tr~s-rapidoment. SCRtOFULE La scrofule encore nomrn6e deroucites, Izumeurs froides, conte maladie si r~pandue surtout dans los classes pauvres, mais qui nApargne pas non -plus les, riches et en g~n~ral consid~r~e, a tort comme, d~shonorante oF le6 r~sultat d'une mauvaise c.onduite des patents ou des ascendants, est un 180 90ROFULE. OtdChlarea cart. quand. le s muscles sont fiasques, la pea'u p~ile, sans- tutgesceAce et, forrnant des puis et des r-ides authur des articulations, quand l'appktit est vorace, et que le v~nt~e a de' Ia tendance a se' ballonner et se durcir. Eruptions cutan6es sor'ofuleu~ses. Irnji6tigo. L'afi'ection. cutani~e la plus fi,6quente est l'impdligo. ou crozite dec kilt, -qui se montre d&s les premiers mois de ]a naissance au cuir chevelu pour gagner de la la figure et Te tronc. A la t~te, I'61ruption. presque toujours confluente est forml6e de petites pustules- A base rouge, ednflain6e qui s'ulc6rant rapidene'nt forment en se dessfchant des cro~tes 6'paisses qul constituent une veritable cialotte;- ou bien la s6crktioni est tenue et se r6unit en grurneauxL\. arrondis adh6rents aux cheveux;' c'est ce que l'on nomme commun6ment teigne granulde. A ]a figure, 1' ruption. est souvent. discr~te, mais parfois aussi cele couvre tout le visage, ce qui donne aux enfants un. aspect repoussant. La peau,y Rant plus fine, est tr?~s-roug-e, puis se couvre d'excoriations provenant des petites pustules et ]a skcrdion, parfois' tr~s-abondaute, forme d'es crofites jaufli!5, fia~yescentes. Aux membres, 1'6ruption se montre aux puis articulaires ou ak 1emr fac'e-auterieure;- cle est le plus souvent discr'6tc et Ics papules sont 6normes. Des soins de propretA, des onctions l6g&es avec, de l'huile 182 SCROFULE. 6cailieuse. ou pelliculeuse avec violente brflure et grande angoisse. Antimoniurn crudum est indiqu6 quand PNruption est forme de pustules varioliformes et qu'il y a des d6bris, 6pidermiques brundtres ou noiratres. Rh~us vernix quand la. peau. est 6paisse et que le tissu ccl."lulaire sous-cutaunC parait atfect6. Hydrocotile asiatica dans les m~ines circonstances. P~rrr;;u L lichien, Ces deux affections n'en font qu'une, car efles sont une transformation de l'une dans l'autre. Le lichen est caract~ris par des papules sailantes, rouges qui sont le. sitge de dOniangeaisons insupportables. Leprurigo est constitu6 par une petite excoriation h~morrhagique quo les frictions, r~p~tes am~nent au sominet de in papule du lichen. Quand cette 6ruption est tr~s-confluente, on la d~racine diffidilernent surtout chez les enfants. Sulphur est le m~dicament qui convient le mileux dans cette maladie; inais Hi faut le continuer longieinps et varier ses dilutions. D'ailleurs les complications verinineuses, h~morrhoPdaires, dyspeptiques qui accompagnent le. lichen doivent faire choisir un m~dicament appropri6, cc que ne peut faire qu'un m~deciri. Engorgements ganglionnaires. Uls sont souvent les seuls. symnpt~ines de la scrofule; conune ils, donnent fre'quetument naissance A des cicatrices ind~lbiles, 2I est important de les soigner d~s le d~but. Ces SCROFULE. t83 tum~factions ganglionnaires occupent surtout les regions oh" le syst~me lymphatique est trs-d&velopp6, telles que le cou, la tote, le creux de l'aisselle, le ph de l'aine. Tr~s-souvent elles se montrent A la suite d'6ruptions cutan~es ou d'inflammations de la bouche et de la gorge Les ganglions peuvent s'enflammer d'une mani~re aigu6 on chronique, s'indurer on suppurer. L'inflammation aigui& se caract~rise par un gonflement douloureux d'un ou de plusieurs ganglions; la peau est alors luisante, rouge; il peut y avoir de la fivre et de la courbature. Au debut, s'iL y a simple tum6faction, sans rougeur, essayez AMercur. Si la rbugeur est vive et s'6tend sur les parties voisines, qu'il y ait afflux de sang A la tote, Belladonna. Si le gonflement augmente et que les glandes deviennent le siege de lanc~es p~nibles, qu'il y ait imminence de suppuration, donnez Rhus toxicod. Des applications 6molhentes de farine de graine de lin SOnt toujours utiles. LIat chranique. STi y a induration chronique des ganglions qui alors forment une masse dure, mobile, indolente, souvent en clipelets, donnez Apis melliflca pendant longtemps. S'il y a suppuration des m~mes ganglions cervicaux on axilaires, c'est Silicea 30Oe qu'il faut alors admninistrer. Si pourtant c'6taient les ganglions du phi de l'alne, qui fussent affect~s, donnez Carbo animalis. RACIIITISME. 00 18D Les rn~dicaments a administrer dans les caries scrofaleuses sont: Silicca 30, d'une. mani~we g6n6rale, Assafadlida dans les caries des maxiliaires sup~rieures et inf6rieures, et Aurum metal. dans les caries des vert~bres et du bassin. RACHqITISME 11 serait trop long de nous 6tendre sur les caract~res cliniques qui s6parent le rachiliisme de la scrofule. Disons d&s le d6but que le propre du rachitisme est une -alt6ration caract6ristique du syst~imre osseux, qui en se rarnollissant se d~forme d'une mani?~rc sp6ciale;- ajoutons que cette d~forination est en rapport direct avec les fonctions des portions osseuses alt&r6es. Nous ne signalons ici que les symptbrnes les plus saillants, tels que les gonflements des extri~rit6s arriculaires, les courbures de la, colonne veribrale, les d6 -formnations de la, poitrine, le d6faut de proportion cutre les diffirentes parties du squelette, le volume exag6r6 des os du bassin. Le rachitisme esi. une malaclie grave mais rarement mortelle et qui gu6ri'l fr6quemment quand il est bien soign6. Le meilleur m6dicament a opposer a cet &tat est Calcareapliosphorica. 12 186; SCORBUT. SCORIUT Le scorbut est une maladie constitiule par une dissolution du sang occasionir6o par une mauvaise nourrituro. 11 se caract6rise par des h6rorrhagies de toutos natures taut sous la poau oh apparaissent des tachos violacles que dans les orgarfes intornes et surtout aux gencives qui so rarollissent et s'ulc~rent. II y a en outro des douleurs daans los membres et une grande faiblesso, des troubles de la digestion ot nme rded la fiGvre. C'est Phosphor qui esi.le remwde principal, ii est toujours indiqu6 lorsquo los gencivos sont gonfl6es ot saiguantos; qu'il y a des hi6rorrhagies par la bouche et la poitrine, des taches rouges sur la poau, surtout aux bras et aux jambes. Si pourtant ii y avait gangrilnc ou mortification do la muquouse gingivalo, ou bien ulctdrations ot f6tidit6 des s6cr6 -Lions do cotte derni~re, Krcosotumz et Ac. sulphuric, conviendrajent encore mieux. China serait alors a donner, si, le mal tapnt guli, iI persistait beaucoup do faiblesse ce d'accablement. 188 ClILOROSE. au point de vue du pronostic et des indications th6rapeu tiques. Indications sp6- Cac. c. et Kall c. que dales. nous mettons sur le mime rang correspondent plus particulirement la forme floride, celle qui se montrve chez les jeunes filles d'un tempdrament phleginatique, disposdes & l'embonpoint, aux rhumes et 'aux diarrhdes chroniques; h celles dont les rbgles ne sont pas compldtemerit supprimdes, mais qui sont irrdgulilres, tantOttrop longues, tantdt remplacdes par des pertes blanches, dont I'appdLit est capricieux et bizarre etl'indolence, l'apathie telles que le moindre exercice les fatigue et leur devient mdme intoldrable. La calorification dtant trhs-faible, elles ont toujours les extrdmitcs froides el glacies. La nuit leur sommeil est agitd et frdquernment interrompu par des cauchemars et des visions effrayantes. Pulsatilla est le remHde qui rdpond le mieux h la forme commune. Elle est particulihrement indiquie dans les cas oh' Ia digestion languit on est trbslaboriense, quand los rigles manquent on ne font qu'apparaltre, dtant remplacdes par des mucositds ou un sang rosd; quand le corps et I'esprit sont tombds dans un Stat d'atonie om de dibilitd complol. Cette atonie porte surlout sur le peu d'dnergie de la circulation,; de o1 de la faiblesse du pouls, de l'irrdgularit6 des pulsations, de l'oppression, surtout pendant les mouvements. Pulsatilla rdpond en outre fort bien aux complications si fr6quentes dans cette forme cht'onique, telles que crampes d'estomac et migraines; mais celles-ci n' tant pas d'une nature violente, mais au contraire latente et changeante. Son action la plus directe porte done sur la digestion, l'assimilation et la formation du sang. Co m6dicament doit done toujours prdcdder l'administration du Fer, car l'expdrience ddmontre que l'organisme est bien plus disposd h se l'assimiler aprhs qu'avant Pulsatilla. L'indication de Ferrum est trls-limitde et cc mddicament ne peut gudrir la chlorose que dans peu de cas spdciaux. I1 faut done le donner seulement d'une manibre intercurrente. Il correspond surtout h la faiblesse musculaire portde au plus haut degrd, de sorte que la contractilitd des fibres Tparait mtme diminude ou pervertie, au point d'amener des crampes, des contractures, des tremblements, des secousses. Quant i l'dtat du sang qui r6clame le fer, it a ceci de particulier que son appauvrissement se prdsente sous le masque de la congestion et de la plJ c1lorzL.-r.. - 191 en mirne temps los malades crient, chantent, gesticulent d'une rnanie~re ridicule. Quciequefois m'ine leosnvulUsionls se terminent par dc l'extase penidanit laquelle los ialades perdent le sentimien t, quoique peondanit l'acce's m nineits aientL su se preserver de touit accident. Si on chcrche Ai maintenir los patients de force, le-urs --pasnes von-t j usqu'Z Lla furour. Comme prodromes, oni observe de--.lIagitation, de l'inquie6 -tude, do l'ang')i~sO, des tremnblenients nusculaires, des palpitatioiis, do la somuulnocne et, do-,,'abattement. Tous ces symptrnies morbides cdent s'6tablissent. IIndications sp6- Le traitement do cette maladie I iales. doit We c aissd an me'dechi. Toutefois nons doinnerons les indications de trois remides principaux. Ignatia convient -snutonlt dans les cas simuples Oil 101) observC le mcaqdcdion el des mouvemflCUs coudinuls des muscles. Les sympt6nles caractdristiques sont:lIapparition-on agiaa tion des acc~s apr~s le repas, leur dimnuntion qjnand on es-t 6tendit sin le dos, ct lorsqiie Ia d~marcbe b~silante cst pen sbne de sorte (100)1 tombe au momndre obstacle quo)) rencontie. Danisles casi in enses,c'est StraflOfliumf qui est hidiqtt.c'est alors, qu'on obs5erve des mouccinents vioients, convul-sifs.- des iuerbres; uls soilt sonvenlt cm~ eD gelleral juand los ri~gles sc'est-5-dire affee'tent tanltot Ie bias gauchec et la jamle~droite et rciproqnement; parfois ce soot les mainis qni se meneilt en cercle on bien les malades font des ScullS et des COUrscs prociigieulsesIii y a C on otre des (lL~ciatiofls fitaniques de la colonne vertclbrale et de V'i'rpossi6ilif de boire leazz. Apr~s cotte p~riode d'agitation on observe sonvent do calme et stirtout on aceablernent extr(rN-e avec des p~erveisions des sens. HyoscyamuS Coovienlt clanisles OHnO~5es rconstances, surtont qnand 11 y a agitation indistincte des memlbres, gestes inddcents et dans lintervallo une IoqoacwiW et on besoin do riioilveneiet extr~me 00 one h~ibdtude prononede. * 192 9PILEPSIE. SPILEPSIE L'6pilepsie est uno maladie convulsive qui se manifesto par des paroxysmes irreguliors attoignant le plus souvent les muscles volontaires, s'accompagnant do portos do connaissance et d6butant g6neralomcnt sans prodromos. be malado tombe sans connaissanco poussant un cri percant ot saisi aussitat do convulsions do la t6te, du visage, du trone ot des extr6mit~s; biontbt apr)s le calmo arrive et un sommeilprofond succ~doaux crises. Le visage estblouatro ou pole, los youx fixes ou roulant dans lours orbites, les mffchoiros sont ressorr6os, los kevros couvertos d'6cumo, la langue saisie entre les dents ost profond~ment nordue, les mains sont ferm6os, lo pouce ropli6 sons los doig-ts;,la respiration?st gen6e, acc~l~r6o, fl anto; le malado laisso perdre ses matibres sous lui; parfois mene, on voit survonir des h6morrhagies par la bouche, le noz, los bronches. Assez souvont ii y a des prodromes: tantOt la sensation d'un courant d'air qui monte des extr6mit6s vors la t6te, ou cello do fourmillements avec chaleur, mal do tlto, socousses 6lcctriquos, baillemonts, vertiges, porte do connaissanco, etc. Contro l'6pilepsio hdrdditaire, nous sommos i pou pres d6sarm6s ot tout ce quo nous pouvons faire, c'est do calmer les sympt6mes et do dirainuer la frHpiuence et l'intonsit6 des accis. Contre o'6pilepsie acquise, celle pui se montre compliqqune A I'hyst6rie on symptomatique do la chiorose; qui E3PILEPSIE. 193 survient A la suite d'une fr-aycur ou d'une 6motion, nous pouvons opposer une m6dication beaucoup plus efficace et plus certaine dans ses effets. Ignatia est un rernde fondamental chez les jeunes flles dont la maladie remonte a une 6poque assez peu 6loignte ou chez lesquelles c'est unefraycezr quil'a produite. Ce reemkde convient surtoutchez les personnes sensibles, inquittes, s'jfrayant facilement on passant rapidement de la joic f la tristesse. Opium convient dans les rrmes cas, surtout si le com~a ou sommneil qui suit l'accts est profond, quand le visage esi gonfl6, injechi, le pouls ralenti, la respiration lente et stertoreuse, qu'il y a des convulsions a la face. Belladonna convidnt ante sujets sanguins disposes aux congestions de la ttte, qui s'6veiflent en sursaut de leur sommeil en criant c s'agitant, dont les acc~s Sc renouvellent par l'attouchemcnt et s'accompagnent de contractions dams i'arri re-gorge, dont les yeux sont fixes et les pupilles dilat6es, dont le pouts est plein, dur et rapide. Cuprum est a recommander quand les convulsions prennent leur point de ddpart dams les doigis et les orteils et quand les accis reviennent p6riodiquerent A cerrains moments (tous les mois). Lachesis est indiqu6 dans les accs pr6c6dls de vertiges, de sensations sp~ciales, de refroidissement des pieds, palpitations, renvois et suivis de salivation, besoin d'uriner, d'6mission involontaire des urines et d'un sommeil profond. Dans l'6pilepsic chroniquc Sulphur, est indiqu6 quanc l'acces est pr6c6d6 de la sensation de fourmillement parcourant les muscles de has en haut. Calcarca c. est efficace contre les accs qui se montrent la unit (comme pour l'Opium). 1941 INSOMNIE. INSOMNIE L'insomnie est presque toujours la cons6quence soit de maladies corporelles, soit d'affections morales qu'il est indispensable de cahnlmer d'ahord. 11 est des cas pourtant ott l'insomnie devient un symptbme pr6dominant qu'il faut combattre a tout prix. C'est pour cela que nous donnerons quelques indications pricises. Aconit et Opium sont les deux m6dicaments a donner quand l'insomnie est la suite de vives 6motions. S'il y a surexcitation nerveuse simple, donnez Murias magnesix; - Ignatiac quand c'est le chagrin qui en est le point de d6part; - Nux vomica quand ce sont des travaux de tote fatigants. Contre l'insomnie des vieillards, Opium et Conium sont les meilleurs remVdes. Pulsatilla convient quand l'insomnie est cons6outive a l'abus des aliments trop gras on pris trop tard. Arsenic dans les cas oh il y a de l'angoisse, des palpitations, une chaleur int6rieure comme si de l'eau bouillante coulait dans les veines. Belladonna quand il y q, grande somnolence sans qu'on puisse trouver le repos, agitation pendant le sommeil, r6veil on sursaut, visions effrayantes, chaleur siche. Sulphur quand ii y a grande somnolence le jour, surtout l'aprs-diner et le soir, insomnie la nuit au lit, fourmille 196 SYNCOPE. organiques du eceur, des poumons, los inflammations do la plevro ou du p6ricardo; los troubles de la digestion. par surcharge de l'ostomac (indigestion, crampos d'estomac, coliques, symptdmes vormineux, surtout par prbsence des vers solitoir's); vionnont onfin los hbmorrhagies intornes abondantos,la chlorose, les hydropisios, le scorbut, la thvwe typhoide, l'lyst6rie, l'6pilepsie. Los syncopos par impressions vives sur le systeme norveux r6clament los royons gbn6raux suivants: los malades soront aussitat d6shabullbs, btendus sur un lit, un sopha, etc., maisjamais assis; quelques frictions circulairos sur la poitrino, l'asporsion du visago avoc do l'eau froide, la respiration do substancos fortos on aromatiques, contribueront a ranimor los patients. Pourtant quolquofois los suitos r~clamont une m6dication appropri6o.. On donnora: Opium si c'ost la pour qui a occasionnb l'accidont. China quand c'est la faibleses ou une h6rnorrhagie qui P'a produit. Pulsatilla convient surtout choz los jeunos filles attointes de pftles'coulours. Aconit agit trs-bion choz los porsonnes sanguines ot robustos quand c'estl une vive souffrance qui a ameno la syncope. Ipecacuanla quand c'est la vue du sang.ou d'une plaie. La porte do connaissance est-ollo occasionni6epar uno congestion de la poitrine ou de la tkto, on donnora aussitbt de Pair' aa. malado, on dessorrera sos vetemonts et on l'btendra tt moiti4 assis sur un lit, un matolas, etc., la tete soutenue par des coussins. Si le malade est trbs-colorb de visage, sanguin, robuste, SYNCOPE. 197 donnez Aconil a doses rapprochees, dans de l'eau aussi froide que possible. Si le malade est tres-Ag6, faible, d6licat, donnez pluLtt Alumina. Dans les syncopes occasionnies par les maladies organiques du coeur ou des poumons, Belladonna sera le remede A administrer. Si c'est une indigestion par surcharge de l'estomac que P'on peut invoquer comme cause, c'est Ipecracuanha qu'il faut choisir. Si ce sont des crampes d'estomac, donnez Veratrum. Pour les autres causes, consultez les maladies sp6ciales not6es comme point de d6part. DES LESIONS DE LA PEAU trysipBle. L'drysipale est une maladie affectant les t6gumenls, de nature aigu6, non contagieuse. Les caractores principaux sont: une rougeur tirant sur Ile rose, disparaissant sous la pression du doigt pour revenir aussit6t aprs, s'accompagnant de gonflement, de tension des tissus affect6s et de 198 DES LL SIONS DJC-' LA PEAU. douleurs bedllantes. La fie~ro qui accompagno l'6rysip~de a, lo plus souvenL, un car'actbre gastrique ou bilieux. Cette mnaladie se complique aussi.frquemment de congestions ai la lilte, do violentes douleurs c6phaliques, d'insomnie, de d6Lire. L'6lrysipAo lepout 6'tre spontan6 ou cornpliquer une L6sion des t6guments comme uno plaie, un abcbs, etc. On 1'appello alors traurnatique, et comme AL gagno en g6n6ral rapidement des r6gions 6,loign6les do son point do d6part, on y ajoilte l'6pit-he~e d'arnbulant. L'6ysip~e~ spontan6- attaque. presque toujours la figure: ou bien los portions malades soft sans 6levuros ot d'un rouge uniformo: coest l'rysipc"le lisse; ou, Non edies so couvrent do v~sicuLes ou do clochev, pleinos do s6lrosit: c'est l'drysipe~le butlleux; lo plus souvent cos deux d1ats so combinont L'n avec l'auire. Dans lo premier cas (6rysip~le lisse), Coest Belladonna qui est le rem ede principal; dans le second (6rysipplo bulleux), c est B/his toxicod. quili faut donner. S'il y a des complications, ii fain appelor aussit~t un m6decin. ZUna. Lo Z.6na est uno @ruption sp6cialo quo V'on a rattachtlo A Yhorp~s, Cost-a--dire aux 61ruptions vdsiculousos et qui a cola do particulier quo los groupos do v6sicules qui le constituent affectent entro cux inc forme arrondie et so disposont en coinluro ou on demi-ceinturo t la base do la poitrine. La marche do cetto maladie est ionic; Los d6mangoaisons 200 00 DIES LESIONS DE LA PEAU. atre laiss6 a un m~decin. Le rem~de. le plus efficace est Arsenic. alb). Panaris. Le panaris est l'inflamrnation phiegmnoneuse des doigts, et, comme on distingue plusieurs couches anatomiques dans ces organes, on a donn6 plusicurs noms a l'inflammation de ces couches. Ainsi on distinguc: le panaris sous-.6pidermnique on tourniole, le panaris sous-dermique, le panaris de la gaine des tendons ct le panaris profond ou p6riostiq'ue. 11 est rare que V'on puisse faire avorter un pariaris;- towtefois, d&s le dtbut, on pourra lc tenter en badigeonnant l'cxir6niit6 dii doigt cnflamm6, pr6alablement mouill6, avec un crayon de nitrate d'argent. Le meilleur m~dicamcnt pour hAter la suppuration est Silicea; on 6vite presque toujours l'uncision en prenant cc remtde. -Suppurations. Nous ne pouvons parler ici de toutes les, maladies qui se terminent par la formation du pus. 11 est certain pie chacune d'entre cules r6clame, au momns dans, une certaine p6riode de son cours, un trailernent appropri6 a sa nature. Mais, si no'us parlons ici sp6cialemcnt du sympt~me suppuration, c'est plut~t pour indiquer plus particu]Threment DES LESIONS DE LA PE.U. 201 les rernarquables propriktes de la Silice dans cc cas. Co m6dicament, en effet, d'apres une exp6rience commune it beaucoup de m6decins, suffit a la maturation et a l'ouverture do beaucoup d'abces-ou collections purulentes, quels que soient leur nature et leur si6ge. La Silice s'est montr6e particuliremont efficace dans les abcds du sein, dans les phiegmons ditfus des membres ou du tronc, dans les panaris, les abc~s des paupieres ou orgelets et des racines des dents, dans les suppurations venant deslos. La dilution qui r6ussit le mieux est La 3Qo, les basses dilutions et triturations n'agissant pas on aggravant le mal. Nous conseillons 6galoment des pansernents avoc de la charpic imnpr6gn6e d'une solution (6tendue d'eau) de Silicca 6e (eau cent grammes, Silicca Ge dix gouttes), ou des injections avec cc remede dans les trajets fistuleux. UIodres. On entend par ulcnlres une solution de continnit6 d. la peau avec ou sans perto de substance no s'etendant jamais au-delA du tissu cellulairo sous-cutant et 6tant constammont la cons6quencc d'uno plaie mal soign6e. Nous 6cartons 6videmment do cetto d6finilion toutes les l6sions cutan6es d6pendant d'une cause interne ou d'une maladic de La peau. Le si6ge le plus fr6quent des nlcercs est aux jambes; la cause La plus commune qui los occasionne, cc sont des varices. Les ulc~res variqueux no peuvent gu6rir completement qu'aulant qu'on gue'rit los vaiicos ou quo tout an 13 2012 202 DES LESIONS DE LA PEAT)1. momns on remn6die "a leur fftcheuse influence ah1'aide de bandages sp6ciaux qui les coniprirnent. Le traitement le plus complet, celui que nous recommandons sp6cialement a cet effet est celni du do6Leur Lambossy, de Nyon, pras Genave. 11 repose sur l'application d'un sel de fey sur les ulcdres et d'un bandage admirablement condil et exlcut. Gar-bo vegetab. at Laclhesis con-viennent spbcialement dans les ulc~res Qtendus et entourc~s d'Qlruprions pustuleusas. 4lercur est indiqub dmns las ulc~res suppurant beaucoup, profonds, dontl'aspect est grisdltre, lardaed. A rsenic serait plut6t utile dans les cas oh las douleurs sont ioienItes, insupportables et se rnontranL surtout la nuil; quand les ulcbres ont des bords durs at calleux. Sulphur convient enfin chez its'suijets itypocondriaques, Ag& ou cachactiques, dont las ulcares sont suparficials at accompagmis de Wives d~mangaaisons. Pour las ulc~res scrofuleux, voyez page 1 80. Les ulc?~res venant de curie osscuse demandant surtout SILIGEA, Aftrcur, Gale. c., lod. et Assaftetida; las ulc~res,flstuleux: GALG, Pliospli., Silicca. Las ulc~ras canetr'?eux: ARSENIG11, Gonflam, Lachesis,11Alercur-; Los ulcbres ganyrdneuix: ARISENIG, GARB. VE GET.',GJJINA, Lachesis, Secale, Silicca; Las ulcbr-es fongucux: GARB. ANLJI., Nunr acid., Sulphur; las ulc~ras saignant facilernent' ARSENVIG, GARB. VE GET., liRE OSOT., fNun iacid., Sulp/i. ac. DES LE SIONS DE LA PEAT).Q0 Engelures. Gente petite affection sitgcanit soit aux mains, aux ortoils sur lear face dorsalo, soit au bout du noz est caractkris~o par une ro ugeur- 6rysipe'lateuse avec aoiifleienoit chatouillomont incommode. Dans Los cas plus s6rieux, l'6'piderme so' gerco, ii y a une s6crdtion s6rouse assex abondanto ot parfois des ulcetres qui peuvent me~mo atteindro los os. Uno cons6quence fr6que-nto des ongelures r6pkt'es, Cost 1'Cpaississemont ot l'induration do la pean. Cotto affection so repr-odaft, p6riodliquornent tous los ans A Lonir~e do, fhier. Lo, meilleur mn6dicamont est Canth~aris. On pent 1Lemployorsimultan6mont A l'ext&,rienr sons la formo snivanto Cire viorge, 16 gr-aimnes. Huilo d'olivos, 16 -Faire fondro doucomont, puis ajouter: Teinturo-mrnerodo Canthar-ides, 16 gouttes. Los ongeluros qpA s'uc6rent sont scrofuleuses. On donnora dans ce cas Silicea. Brfilures. Los brfluros pouvont varier d'intenisit6l suivant la nature du corps incandescent e'i la dur~o do son contact avoc les t6gumonts. On distingue donic plusiours degre~s suivant la profondeur aT laquello los tissus ont 6tC atleints. I 2041 DES LESIONS DE LA PEAU. Dans le premier degrd, la peau est fortoment rougie et gonfl6o; dans lo second, ind6pondammnnt du caractere pr6 -c6dent, on voit survonir des ampoules ou gonfles ploinos do s6rosit6 limpido analogues a cellos que produisont los v6sicatoires; dansle troisirme et le quatrirme degr6, la poau et les portions qui lui sont sous-jacontos sont mortifitos ot tombent plus tard en gangrne formant ce queo Von appelle des oscharos qui, on so d6tachant, laissont a nu uno plaic plus ou moms vasto. Los deux premiers dogr6s souls nous occuperont, los autres amenant des accidents graves qui r6clament l'intorvontion du m6decin. Le principal rem.de homceopathiquo contro les bralures, quelque soit lour dogr6, c'est A rsenic que l'on doit continuer jusqu'a la'cessation des accidents; mais le pansement varin suivant les doux dogr6s quo nous avons a examiner. Dans los brd.lures au premier degrd, on fora sur los portions malades des lotions avoc de I'alcool aissi chaud quo possible; si los douleurs sont cuisantos, intole'rables, on donnera a l'int6rieur Arsenic; on pourra memo appliquer localoment, pref~rablemont a l'alcool, des compresses imbibMos d'oau tenant le mmome remdo en solution. Un royen excellent qui emp6che souvent la formation des bulles et la suppuration consfcutive consiste a oendro sur la poau une I6g&ro colcho do coilodion arniqud. Dans Los brdiures au deuxitme deyrd, on emploiora comme pansornent de I'alcool chaud, auquol on incorporora la tehiture-m~lro d'Orties (Urtica urens, qui a mkmo ýt6 r~cemment vantee par l'&obe allopathique, dans la proportion suivante Alcool... 30 grammes Urlica urons. 10 gouttes. Uno l6g&re coucho do coton card& sera appliquele sur les DES LESIONS DE LA PEAU. 900 portions malades. Si la suppuration s'6tablit, on changera le coton en 6vitant d'arracher les fragments qui recouvrent la peau mise a nu. S'il y a beaucoup de fidvre cons6cutivement, on dohncrait Aconit. Si les douleurs brOlantes 61aient tres-vives, on continuerait Arsenic. S'il y avait des vomissements, on prendrait Ipecacuan a; beaucoup d'agitation et d'angoisse: Ignatia. Contre la suppuration prolong6e et interminable cons6 -cutive aux brillures, administrez Sulphur. Un genre de brfAlure qui, au premier abord, parait insignifianto, mais qui par la suite peut devenir grave est celle que produit le phosphlore. Tout le monde peut 6tre sujet A cet accident, car chacun est expos6 a recevoir sur les mains quelques 6clats incandescents de la pAte phosphor6e qui recouvre l'extr6mnit6 des allumettes. L'indication fondamentale a remplir consiste a enlever tout le phosphore qui a 6(1 d6pos6 sur la peau, car ii peut, au bout de deux ou trois jours, amener une inflammation des plus vives et des plus tenaces. VToici le traitement conseill6 par le docteur Liembert. Deux corps dissolvent le phosphore: I'6ther et le sulfure de carbone; le premier se trouve parlout. On fera done des lotions r6p6t6es avec de l'6ther sulfurique sur la partie atteinte, jusqu'a ce que toute trace de phosphore ait disparu, ce dont on s'assure en regardant obliquement les portions malades dans uno chambre obscure, le phosphore ayant la propriC66 de r6pandre des fum6es blanchftres. Quant cellesci auront disparu, on sera sftr que tout le phosphore aura 6tA enlev6. Les soins cons6cutifs seront les m6mes que pour les autres brlAlures. Les brilures produites par l'explosion de lapoudre seront 206 206 DES LESIQNS DE LA PEAU. trait6os cemmo Los brIhures du premier et dui douxi~me dogr6; ii faut teutefois a-voW la pr~caution d'onlover soignonsemont avoc la pointo d'une aiguille tons Los grains do poudro onchAss6s dansa la peau. Contusions et plaics. Centre toutos Los l6-sions occasienn6os par uno cause m6 -canique quolcenquo' c'est l'Arnica qui ost 10 meloeur m&dicamont a emIployer. On s'on sort on applications ext6 -rioures ou mioux en frictions avoc doeL'uilo d'amandes doucos ou do la glycd'rino (six gouttes do teinture-m~ro pour doux cuillore~es a1 bouche d'huile). Ainsi PA rnica est indiqu61 dans teutes Los df~serganisations et plaics des t6guments preduites par 1'crasoment, ]a commotion, los coups, Los contusions, Los morsuros, Los chutes, Los. dtchiruros. Los entorsos, Los Luxatiens, los, fractures et autros lesions s'accempagniant do doulours, do gonflemont, d'6panchomoent sanguin, do paralysie, surteut quand Los L6 -sios s sot predaitos sur des erganies au reops le plus cempLet. L'Arnica ost excellent dans le traitomont cens6 -cutif des plaios produites par uno op6ration chirurgicaleouo lersquo des parties sonsibLos ont 6t6 vielemmont distondues, cemmoe par un accouchornont. Mais L'Arnica n'ost pas le soul rn~dicamont quo nous posse'diens centre lo traumiadsmo on g -Jnt ral. On pout inottro on para~lie avoc lui Los remedos.suivan-ts, dent ciacuin a son indication pr~ciso:ilacs toxicod., Coniumn, Sympizytuin offichiaic, Calendula offtcina/is, JPida, Jiadum et Ferrum miuriatlicurn. 208 0FIEVIIES INTERMITTENTES. nomie, on observe des symptames graves indiquant combien profondes sont les racines du mal. 11 est certain que l'on ne peuL pas ranger les fievres intermittentes dans la DAM~e classe, ct que des distinctions importantes sont h 6tablir d'embl6e sur les diverses formes ct Icurs causes. C'est aussi la raison pour laquelle l'adtministration du China, dans tous les cas qui se pr6sentent, est une pratique d6testable, ce qui ne veut pas dire que le China ne soil un mnedicament hedroique dans les circonstances oii ii est bien indiqu6. C'est d'ailleurs 1'cxp6rimentation de cc remlde sur l'hommc sain ct ses remarquables propri~tss-comme substance dounant des accs de fihvre, qui est devenue la base des recierches ultdricures de Iahnemann, et qui a servi ainsi dc fondement El la. doctrine homceopatbique. Divisions dos fi vres Intermittentes. Prcmidro slasse. Une premie're cat6gorie de fie*vres intermittentes se montre chez les sujets d6licats, irupressionnables, les femmes surtout. Les acc~s rt1sultent de troubles passagers c primitifs dans l'innervation; c'est dans ces cas que la vie v6g6tative n'a pas encore subi d'influence notable. Aussi les accs ontils le caractere purement nerveux; ils soft peu violents; les symptbmes morbides ont une mobilit6' extreme; la maladic gu6rit souvent sous l'influence d'6iotions morales. Deuzksie class.. Dans une deuxit'me classe, nous trouvons.les accis f6briles intermittents symptomatiqucs de troubles de l'cstomac cons6cutifs h des indigestions, des congestions ultbrieures des grands viscýjres de l'abdomen, le foic, la rate, les reins et J"IEVIES INTrmilmITTENTES. ~ O Q-09 qui jprennont ainsi leu ohi' 01)dced6pai't dans tne pei'tw'balion hIg 'ce rdo Pinnervation du ogrand smatiu(leu solairo).Troisieme classc. Dans uno /roisie'mc divisioni, nous rangoons les fit CvNres iii termitten tes symptomati(Jues do cong-estions simples et. pr'imitives do la nmoello, (liiise caractelrisent par' tme douletir assez vivo siO'ge'l ut auniveatt des vei'te'hies cervicalos (Ju dorsaics et dkterffiin~e par la prossion directe. ('-xet'c( P ean niivoau do la colonne voi'te'brcale. Le CldncL est le medicanoiiet curatif do-1 ces ficvi'cls. Quatridme ciasse. Dans la dorniH'o on quwtri'2we ca[.'gOýOimi, os tiunomnrs los ftcvres c/c mara is, cellos qui sont occasionn6es pai' le sejour dans dos lioux hu1.mides. Coest alors quo Ila sphei'o v~ge'*tativo doe1'6onomio so ti-ouivo altin teprofondcement (i1. quo l'tat cachoctique, coI st-a~-dire do profonde de'te'rioration do la constitution, so d(~clare. La r'ate, le folo s'engorgont, et doshydropisios survionnont. Tolles sontlos tfhi'~es do Bresse, d'Aftique. Ces distinctions nosologiquos sont do la plus haute ini1pol'tanco pour l'appropi'iation des me'dicamont~s hoimacopa thiquos aux fievi'res quo nous 6-tndionls. Lo. type des fie"vi'cs intoi'mittontos ari'iosnivant la for'mo qu'ellos affectoent,; ii pout c'ti'o quotidirn, coest-a-ch-icso montr'oi tons los jours; /iece (tons los doux joni's); quadto (tolls los trois joni's). Los ti-ois pe'hiodes que parcon-i'tIl'accb"S., frisson, chalout' et sueur. lpeluvoWtpi'cd(JnerileO'Ls unosSiti'l Los autros ot pi'ondi'o uno mai'cho anormaLo an point. (10manquor on do s'accompagner do ph'nom('Il('Ssescon~daii'os sl)(' - ciaux;- l'inteoivallo (apyroxie on cesssation do La fiý'-'ie) (ýIti' not et no szaccom~pagnoi 'danicuti matlaise, on ani coan h'in' "tre trobl(I~ par dos manilostationis maladivos sp('Icialos. Nous anionas soin do pr-ý(iso loes indicationis do cos divo',s cas. FniVR.S INTERMITTENTES. 211l est le type quarte (rebelle hla oWinine). Ipecacuanha est no mddicament excellent dans les cas oiu les accbs remontent h de courts intervalles on sont la suite d'doarts do rdgime, surtoutquand ii y a des symptdmes du citd de lestomac et de la poitrine. En particulier il rdussit quand ii y a pldnitude et pesanteur I l'estomac aprts chaque repas, ddgo't, nausdes, vornissernents, diarrhde, resserrement et pression It la poitrine, manque de respiration, toux crampolde. Le plus souvent ces symptOmes no se montront que pendant I'accts de ibvre, surtout pou avant on pen apris leo frisson; il est rare qu'on les renoontreo en dehors do I'accbs. Le frisson qui est gdndral dure longlemps et est augmentd par l'application de la chalour ext6rieure. II y a pen de soif pendant le frisson, mais beaunoup pendant la pdriode do chaleur. Nua vomica a la mnmeo portde d'action que Ipeca. Seulement il rdpond mieux que lii aux dtats plus avaneds et plus violents de ces fivres dans le cas oil ii ya amaigrissement, faiblesse, coloration jaune-grisdtre de la peau et des troubles profonds dansladigestion. Dans les acets isolds, la poriode do froid n'est pas trIs-distincte do celle de chaleur, si bien que les trois stades so mdlangent souvent. II fant noter en outre que les malades, mbme pendant le stade do clialeur, demandent instamment It tre couverts, car au moindre courant d'air ils frissonnent de nouveau. En gdniral il y a do la constipation pendant tout le cours de Ia maladie. Ipecacuanha et Nux rdpondent done surtout auxn livres intermittentes on gdndral tierces qui appartiennent h notre denxirne catdgorie. Pulsatilla convientsurtout chez les personnes phlegmatiques, pdles, pauvres de swng, surtout dusexe fdmin-indont les rbgles sont faibles ou irrdgulitres. Dans les accs, le frisson joue le rile principal; il ost non-senlement trIs-violent, mais dure plus longtemps que la chaleur et revient souvent pendant le cours de celle-ci. AMm= dans les intervaltes il y a une grande disposition aux frissons ot dans tous les cas les pieds et les mains sont froids. 11 n'y a pas ou peu do soif pendant la cialeur; mais par contre amertume do la bouche, vomissenents do mucositds, do bile; do plus il y a des vertiges, des maux de tOte, une urine abondanto, aqueuse. Pulsatilla gudrira les fi6 -vres intermittentes de notre pre - mibro classe. Veratrum est un mddicament qui convient h certaines 214 214 DE LA GROSSESSE. Troubles physiologiques. Parrni coux-ci, los plus frquonts ot los plus p6nibles.sont los maux doewur; los autros, commoiela constipation, la. diarrlidc, les maux de Idle, los cratnpces, los envies, 1es yepourse.xigoent mobis d'attoniion. Mlaui de cwur. Los maux do ceaur indiquent suffisammont par leur nomi queule est lour signification: cest un 6vit do dkgoili pouvant aller jusqu'a ]a ropulsion compidot pour cortains alimonts dont, la vue seule sulfa t, provoquor des -naus6os e01 dos efforts do vomissoments trý,s-fatigan is et sans- aboutissants notables. Cot Mat pout duror pendant los premiers mois ou so prolonger pendant tout lo cours do la grossosse; il pout porniottre uno cortaino alirnontation, ou au contrairo so pr6 -sentor avoc uno tollo intonsit6A quo. la moindr 'e goutto do liquido suNft pour provoqluor des vomissements ou des efforts Si bion quo los panvres malades tinissent par de'p6rir, ot quo la mort oen pout r~sultor. Co dernier Oat a rec~u lo. nomn do vornissements incoercibles. Main de ewour Les rmaux do ta,2in simples sont in6vitables pendant los simpca.doux ou trois premiers mnois, ot tout cc quo V'on pout faire, c'9est do los attbnuer ot do diminuor l'angoisse qui Los accompagno. Lo moiliour rom~de Ai buy opposer ost Jpecacuan/ia (uno on doux gouttos do Ia promi~wo dilution dans un derni-& vorre d'oau pris do temips on tomps). Si pourtant il y a on rn~rn temps constipation, et si COS nrnlaisos so mionlront principalemont, le matin, chez de's personnos irnitabbos, Nuxr vowin ia doall bro pr~fbr6. DE LA GBOSSESSE. 9-15 S-i au contraire los vomissomonits existenit souls, sans que d'autres souffuances los accompagnont, qu'il y ait. le soir ot. la nuit beaucoup d' agitation. et uno, insomnio pe'nible, K'rcosoturn est pr~f~rable. Les ropas doivent. Mtre re'guliers, malgr6 lo d&goit pour ]a nourriture, le recrinio secm h~ger, cofli)osý do substances liquides plut~t quo solidos; on. mehme teiil)s le ropos, Sur11 tout dans ia positionl horizontat-le, l'absonce- do niouornomnts violonts ou. d'efforts soront 1indispensablos. Vomi~semenis Mfais les vomissomonts pouv'ont acqju~rir uno-, intonsite' iiicoereiblie. tr~s--grande, au point quo loestomac rojotte pi'esquo aussitu~t tout cc qui a Ct6 ingcre'e'; do Vrives douleurs surtout do brillure s'6tendant dopuis l'oz'sophage jusqju'-t l'estomiac, une soif inoxtinguiblo quo rion no pout calmer, uni atlaiblissemont et1 un amaigrissomoent, con-tin us qu'augrnoneto. oncorle unoe insoinni porsistante mottont bient~t la vio on dAnger. C'est zi cot. e'tt quo los accoucheurs out donna le nloni do, vornisscenie~s incoerciblcs, C'ost-a`-diro qju'on no pout arre~tcr. Pour l'uisage auquol cc livre ost destine', des de6tails tirop eten~dus sur cc sujot soraieut dc'place's. TO~ftofoiS, ii est bon do savoii' quo des causes multiples pouvent &trt ici invo - uoe' q'un m'decin soul ost apto it roconnaitroe. Lo traitomont. do cotto complication. grave doit donc lui c~tm, abanidonn6. Voici ni6ninmoins quolqlues nv~dicameints qJu'on pourra appliquor au bosomn. lnd6pendamment, de Aux vomw~ia et. d'Tpecacua/iia dont los indicationisout. Wt prfcis~ses plus haut, on lpout. donnor: Arsenic. album si aux vomissoments do nizttiýress biliuses on bruna'tros, so renouvelant npre~s- avoir bii oun man-ge" et au. moindre mouvemont, il so joint uno doulcur brcdaLnte ( la region (,pigastrique et le long do 1owsophage nyec, sonsibiit vive au creux- do l'estomac, anigoisse, sC'chcvvs.ý,e do hi 916 DE LA GROSSESSE. langue, pouls faible et petit, perte rapide des forces, envie d'&tre couch6e, frigiditt de la peau, suours visquousos et ftrissons renouvel6s. Belladonna s'iL so joint aux vorissoments la sensation d'un poids lourd au has-ventre qui tend h pousser par en has, s'aggravant par le mouvement et la marche. Ckamonilla quand ii y a grande sonsihilitt an bas-ventre, tension des hypocondres, douleurs de reins, agitation, inqui6tude, vive susceptibilit6. Crap kites contro les vorissenents opiniAtres de matiares acides avec donleurs crampol)des donnant la sensation do griffement i L'estomac, repugnance pour los alimonts, hoquet, constipation hahitnello. lodiurn s'il y a vomissements lolonts, continus surtout apres avoir mang6, do matieres jaun~ires, saLees, s'accompagnant do douleurs vivos, brflantes a l'estorac avec amaigrissement porte au plus hant point. Plumbum conire les vornissements continnels et violents avoc douleurs 6pigastriques, grands efforts, constipation absolue, teini janne de la poau ce du blanc des yeux; faiblesse du pouls; refiroidissement, engourdisserent et Iremblenient des membrares; hMbtude. Pulsatilla chez les personnes d'un caract?!re ordinairement facile, dispos6es an flux muiqueux, qui bpronvent une grande re'pugnanco pour los alinients surtout chauds on cuits, pour Ia graisse et la viande, avec absence do soif, appbtence des chosos acides, nausbes insupportables, vomissemonts do matid~res muqueuses amfSres on aigres, surtout La nuit. Sepia lorsqu'il y a des vomissements de mucosit6s Laib tenses, chez los feinmes disposkes A la migraine, ann pertes blanches, aux affections do la nmatrice. Q 18 DE LA GROSSESSE. Troubles pathologiques. Ukmorrbagiesoi On ne pent pas appeler Idmorrhlagies l'coulement d'ailperes de sang, leurs minime qui se montre encore assez souvent dans les premiers temps de la grossesse, a l'6poque habituelle des rfgles. Cet 6tat se montre chez les femmes dont les menstrues sont tris-abondantes et ne r6clame aucun traitemnent. Mais l'h6morrhagie meme 16gre qui apparalt en dehors de cette circonstance, celle surtout qui a lieu vers la fin du troisieme mois de la grossesse, qui survient h la suite d'un effort violent, d'une 6motion vive, d'une chute, acquiert de suite une gravit6 extr6me, car elle est presque toujours le AvorLemont. symptime d'un avortement imminent. Bientit, en effet, si des soins imniAdiats ne sont pas prodigu6s, I'h6morrhagie augmente; des maux de reins, des douleurs d'abord sourdes, puis de plus en plus vives, puis franchement intermittentes, sont un indice certain de l'expulsion prochaine du produit de la conception; l'oauf apparait enfin soit divis6, soit entier. DMs que les premitres traces d'h6morrhagie apparaissent, il faut garder le repos a tout prix. La malade se couchera sur un lit un peu dur; elle sera m6diocrement couverte et gardera lesjambes rapproch6es et relev6es. On aura soin d'airer la chambre et de donner des boissons froides; un lavement de mauve sera administr6 s'il y a de la constipation. - Le m6dicament a pr6frer est Rula (douze globules de la sixidme dilution dissous dans un demi-verre d'eau, et pris par cuiller~es a doses rapprochdes). Si pourtant ce re DE LA GROSSESSE - Qt9 m~de n'agissait pas rapidement, on emploierait concurremnent le noyen suivant: on appliquera sous chaque sein un large cataplasme sinapis6, en meme temps qu'un troisieme sera promen6 successivement sur l'Ntendue de la colonne vert6brale. Ii est d'ailleurs indispensable d'appeler aussitbt un mtdecin. Deux circonstances se pr~senteront: ou bien les craintes d'un avortement se dissiperont et les plus grandes prtcautions seront n~cessaires, surtout a l'approche du moment habituel des rfgtes, ou bien 1'avortement aura lieu et les soins a donner et A prendre seront exactement les m~mes que ceux d'une femme en couches. Mais la fausse couche peut laisser des traces et compromettre la sante; ii est frequent, en effet, de voir survenir soit une inflammation de la inatrice, soit une bizarre tendance i certaines productions imparfaites qu'on appelle Ml~trites m~les. Dans le premier cas, les regles sont difficiles, douloureuses; le sang est entrem.l(1 de filaments ou de longues glaires tenaces; ii y a des maux de reins, des pertes blanches, de la sensibilit6 du ventre qul reste baIlonn6. Le re~1I1es. mede A opposer h cet 6tat est Sepia. Dans le second cas, une on plusieurs 6poques sont accompagnees de l'issne de masses informes, compactes, denses, qui sont expulsees avec des caillots. I faut prendre alors Phosphor. RCeidives. Les fausses couches peuvent se reproduire A diverses reprises, et mCme chez quelques fenines la grossesse ne peut pas depasser an certain terme sans que l'avortement n'ait lieu. Contre cette disposition, on peut donner Sepia, s'il y a constitution sanguine, souffrances du c0t0 du foie, engorgements des organes du bas-ventre; Platina s'il y a sur-impressionnabilitO extr~me ce faiblesse nerveuse. VW DE LA OROSSESSE. 11 devient en outre indispensable de garder un repos absolu et cette prescription pent mt~me s'6tendre ht tout le cours de la grossesse; I'usagc dui corset (qu'on reraplacerait par une ceinture) doit 6tre particulh~rernent d~fendu. Implantation vi Les h6morrhagies qui surviennent dans les derriiers niois cieuaa: du placenta. de la grossesse vers le sixiirme ou le septi~me mois, recon - naissent certaines causes sp6ciales (implantation viciense dui d~livrc) qui ne seront pas d~crites ici. Au d6but, ces htrnorrhagies c~deront aux.rnoyens prkcit~s; mais cules augmnenteront progressivement d~iutensit& et le chirurgien devra nkcessairement intervenir t~t ou tard. BE L'ACCOUCIIEMENT 11 est rare qu'une femnme qui accouche n'ait pas un m6 -decin aupr(~s d'ellc qui 1'assis-te et surveill le travail; aussi faut-il hui abandonner la direction doe bus les soins fh adininistrer. Les indications th~rapeuuiques que pent d'ail6leurs preseniter 1'accouchenient sont borru~es et portent sur ]a cessation ou Ia trop grande faiblesse des douleurs. Pulsatli~a est le meilleur rem~de A administrer pour r~veiller et stimuler les contractions utrines surtout chez les femmes faibles ou d~licates. Apr~s l'accouchement, on peut observer soft un frisson, 522 DES SUITES DE COUCHES. Fi6vre de lait. Lafifvre de lait, sympathique de la fluxion laiteuse qui pr6pare l'allaitement, est souvent le point de depart d'accidents s6rieux; aussi doit-on surveiller son 6volution avec sollicitude. Elle se d6clare en g6n6ral le troisieme jour des couches et d6bute le plus souvent par un frisson suivi d'une r6action f6brile oroportionnoe a son intensit6; en mime temps les seins vers leur bord inf6rieur ou sous les aisselles s'engorgent et deviennenL douloureux. On donnera aussit6t Aconit, et s'il y a le lendemain congestion forte de la tete, chaleur du visage, fluxion consid6rable des seins, on le remplacera par Belladonna. Ces deux m6dicaments suffiront en g6neral pour calmer les accidents, a moins qu'il n'y ait une complication ult6rieure. Elle se manifeste presque toujours du c6t6 du ventre et r6clame tous les soins du m6decin. Le traitement des iUvres puerpudrales est trop compliqu6 pour ne pas lui Atre abandonn6 completement (voyez peritonite, page 113). Allaitement maternel. La s6cr6tion laiteuse est 6tablie, car il est rare qu'elle manque on soit insuffisante, except6 chez celles qui accouchent avant le terme ou qui sont affaiblies par des pertes. Deux circonstances peuvent se presenter: on la mere nourrit DES SUITES DE COUCHES. 223 on essaie de nourrir, on bien elle ne tente mAime pas de le faire et confie cette mission A une ktrangbre. En principe, I'allaitement maternel doit dOre pratiqud. Tout en laissant de cit6 la question du devoir de toute mere de nourrir son enfant, quand elle le peut, il est bon de savoir que c'est toujours un bien pour tous deux. L'allaitement est une fonction physiologique qu'on ne peut pas toujours n6gliger impuniment. La fluxion des seins, entretenue par les succions de l'enfant, est un'd6rivatif sympathique de celle de la matrice qui peut rester engorg6e ou devenir le si6ge d'h6morrhagies graves ou d'inflaminmations pernicieuses sans cette circonstance. L'expbrience d6montre que les mbres qui nourrissent out des suites de couches moins p6nibles et une convalescence plus rapide que celles qui ne le font pas. Le premier lait de la mare est en outre salutaire A l'enfant, car il est laxatif et contribue A l'Avacuation du mbconium. Aussi la pratique qui consiste a mettre l'enfant au sein quand mime la mire ne veut pas nourrir et lorsqu'il est possible de surmonter ses pr6juges, doit-elle Atre maintenue. Rien n'est d'ailleurs plus facile de tarir la s6crition laiteuse, comnme on le verra plus loin. Si l'allaitement maternel est pratiqun, l'enfant est pr6sentW au sein le lendemain de sa naissance; sinon les seins seront couverts d'une 16gre couche de coton ou de cataplasmes de farine de lin qui favorisent l'Acoulement du lait. Si celuici persiste apris le dixibme jour au point de mouiller les linges, il faudrait prendre Pulsatilla. Galactorrhde. Si la s6cr6tion laiteuse continuait apris le quarantibme jour et plus longtemps encore, on remplacerait Pulsatilla par Calcarea c. S#Cretion 18- Mais diverses circonstances peuvent entraver 1'allaitet4 3 insug eante. ment. Le lait peut Wtre peu abondant quoique 1'accouch6e 224 DES SUITES DE COUCHES. se trouve dans de bonnes conditions g6n6rales et locales. Le meilleur remode pour activer la secr6tion, c'est le ricin. En Wt6, on emploiera des feuilles fraiches de ricin dont on couvrira les seins; en hiver, on fera des frictions avec I'huile de ricin sur les mrmes organes. En m ome temps la nourriture sera composbe de ftculents (pois, haricots, feves en pur~es); la boisson habituelle sera de la bifwe. Suppression S'il y avait suppression brusque du lait, a la suite d'une brusque. emotion vivo, on prendrait Bryonia. Gerguros L'obstacle peut venir de gerpres au mamelon qui d&terminent parfois des douleurs telles qu'elles sont intolkrables. Le traitement des gergures doit Atre prdventif et curatf. Les femmes qui veulent nourrir doivent, pendant les quatre derniers mois de la grossesse, former les bouts de sein, et pour cela, les tirailler souvent avec les doigts ou porter sous leur robe un mamelon en caoutchouc creus6 a l'interieur, dont la pression fasse saillir le bout de sein. En mime temps il est n6cessaire de tanner en quelque sorte la peau si fine qui le recouvre. On fera A cet effet des firictions journali res de rhum coup6 d'eau par tiers. Le traitement curatif consiste a gubrir les gergures une fois qu'elles sont formies. Le meillour remede est, dans ce cas, Castor equi. On peut l'employer en meme temps a h'ext.rieur sous la formule suivante: Glyc6rine neutre.... 30 grammes. Teinture-mbre de Cast. eq. 4 gouttes. On Atend ce m lange ave un pinceau sur les parties gercbes. II faut toutefois avoir soin de laver chaque fois le sein avant de le prbsenter hI l'enfant. Une autre complication plus grave, c'est l'inflammation InfisrmsaLion au l n.nmmei on "du scin. Elle est la source de vives souffrances et n6cessite le plus souvent la cessation de l'allaitement. Dans le phleg DES SUITES DE COUCHE-S. 225 mon, le sein se tum6fie, devient doaloureux, puis la peau rougit fortement et donne plus lard issue a un flot de pus. Dssle. d6but de l'accident, on peut arretor le mal ce pr6 -venir la suppuration en, donnant Phospito,'. On l'omploiera &galerent en applications locales sous la fornule suivante: Glyc6rine neutre... 30 grammes. Tim phosphori, 3e dilution, 10 gouttes. Le sein 'sra toujours soigneusement lavC a chaque allaitement. Toute cause de rofroidissement doit t6re soignousement Cvit6o. Si l'abcs se forme malgr6 cc traitoment cc qui so verra a l'aggravation des symptdmos, ii faut appeler un m6decin. Allaitoment 6tranger. Le clioix d'unc bonne nou-rice est des plus importants, pourle succes de l'allaitemont Ciranger. Quelques indications ge"nralos no seront pas d6placeCs "a cot 6gard. La nourricc doit 6tre jeune, bien portante, exempto d'infirmit6s ou de maladies (cc qu'un examon m6dical pout soul decider). Ilost pr6f~rable qu'ellc soit de la campagne ou qu'olle ait v6cu loin des grandos villos oh los conditions hygi6niques sont tonjours d6favorables; elle doit tre d'un terp6ramcnt mixte, sanguin-lymphatique, plut6t brune quo blonde, et si c'est possible d'un caract~re calme, afin d'6viter los facheuses cons6quences dc la colero ot de ooemportement. Enfin elle doit avoir des seins assoz volurineux, suffisamment veinds, fermes et durs et non pas flasques et pendants; les bouts do sein doivont Wtre saillants et coni 2%8 DES SUITES DE COUCHES. ques; la pression 16&gre doit faire sourdre facilement le lait et m6me le faire jaillir au dehors. Ces conditions g6ndrales une fois r6unies, il faut examiner quelles sont les qualit6s que doit offrir son lait. D'une manibre g6n6rale on peut dire que 'Page du lait de la nourrice doit se rapprocher le plus possible de l'age de l'enfant qu'elle doit nourrir. La composition du lait varie en effet avec son anciennet6: plus il vieillit, plus ii devient gras, c'est-a-dire d'une digestion difficile sinon impossible pour l'estomac d'un enfant tres-jeune. De oi la source d'indigestions fr6quentes pour lui et de souffrances gen6rales qui le font d6p6rir. Mais comment connattre l'Age du lait d'une nourrice? I1 est 6vident que l'on ne peut se guider d'apres ses affirmations, a moins qu'on ne soit str d'elle. Un examen physique est done indispensable. Voici quelques indications a la port6e de tous. Le lait jeune est peu fonc6, tirant sur le bleu, tres-fluide et formant mal la goutte quand on le fait tomber sur une assiette. Le lait Ag6 est plus 6pais, plus blanc, plus opalin et forme bien la goutte. Mais ces caractares sont insuffisants. Nous diviserons (pour un examen ult6rieur), I'age du lait en trois p6riodes: lait jeune, de un A quatre mois; -lait moyen, de quatre a huit mois; lait ag6, de huit mois a un an ou dix-huit mois. Prenez un verre plein d'eau pure et faites y tomber quelques gouttes du lait de la nourrice. S'il est jeune, 'eau des couches sup6rieures se colorera uniform6ment et prendra une teinte bleuatre qui peu a peu se communiquera a la masse. Si le lait est d'Age moyen et plus dense que le pr6c6dent, 228 228 DES SUITS DE COUCHES. Constipation. Contre la, constipation prolong~e, ii faut. dormer NYux vomica ou Jiryonia (voyez page 127). Diarrh6e. Contre la diarrhee, Ac. phosphoric. Chute des cheveux. Contre la chute des cheveux, les mefileurs remttds sont Calcarca et. /hina; cc dernier rein~e pout Wte ernploy6 A l'ext.6rieiur sous forme, do pomm-ade. MALADIES DES NOtWEAUX-NES.29 229 MALADIE'S DES INOUYEAIJX-NES Los soins quo l'on prodigue aux enfants qui viennent do naftre, sont encore a l'eure qu'il eat, ontach6s do pr~jug~s qull ost n~cessaire do cktruiro dans loin' intkr~t, et comme los indispositions ausquolles uls sont sujots pronnont iapidemont ot faciloment los proportions do maladies s6rieusos, Ui deviont indispensable d'entror daus des d6tails pr~cis. Respiration. DMs quo 1'enfant est venu au monde, ii faut s'enqu6rir do la, nani~ro dont ii respire. Toutos los fobs quo 10 travail est un peu p6niblo ot quo la tmto ost comprim~lo fortoment, il y a do la gono A l'6tablisscmont regulier des inspirations. (Dommno Paccouch~e rklamo souvouL toute la sollicitudo du rn6decin, ce soin est laiss6'1 alors aux assistants. Quolquos. conseils, no scront done pas d6pl1ac6s. L'asphyxiie ontraino avec dile los sympti~mes do la modt apparente; olle pout atre 16g&e (asphyxie None), on triesavanc~o (asphyxie blanche). Cello-ti est prosque toujours mortollo. Dans Ic premier cas, on rotirora l'cnfant du lit do la neiTr, 230 MALADIES DES NOUVEAUX-NES. on laissera saigner quelque peu le cordon foetal, s'il est vigoureux; on d6barrassera sa bouche des glaires qu'elle peut contenir et ordinairement quelques frictions circulaires sur la poitrine suffiront a le faire respirer et crier. Si la respiration reste p6nible ou ne s'6tablit pas, on stimulera davantage les nerfs de la peau, en remplagant les frictions par des fustigations; un bain sera administr6, des douches d'eau froide ou alcoolisee seront dirig~es sur la poitrine etsi tous ces moyens 6chouent, la respiration artificielle sera employ6e. A cet effet, on 6tendra un linge fin sur la bouche du nouveau-n6; on serrera les narines pour intercepter la sortie de P'air et 'on insufflera vigoureusement de l'air dans les poumons en imitant les inspirations naturelles, et en comprimant alternativement la poitrine de L'autre main. Tous ces moyens seront aussi employds pour l'asphyxie blanche, mais avec peu d'espoir de succes. 11 faut d'ailleurs de la pers6v6rance dans l'emploi de tous ces proc6d6s, et ii n'est pas rare apres deux ou trois heures d'efforts de faire vivre des enfants dont on d6sesp6rait au moment de leur naissance. Si le lendemain, 1'enfant respire encore imparfaitement, donnez alors Tartarus emeticus. Soins de propret6. L'enfant respire. On le nettoie, car ii a souvent la peau enduite de matirre s6bac6e; des frictions huileuses pourront seules l'en d6barrasser. On lie de nouveau le cordon si l'operation a 6t6 pr6cipi MALADIES DES NOUVEAUX-NES. 3 933 tryth~mes..La peau.des enfants A la mamielle est d'une d6licatesse extreme;- aussi les soins de propret6 sont de la plus grande rigucur. Chez les enfants gras et vigoureux, les pUs des grandes articulations' et ceux des regions glnitales s'excorient legeement; ii en pent r6sulter des inconvenients s6 -ricux. On redoublera. de pr6cautions et on saupoudrera, l6g&ement les surfaces malades avec un peu de fecule de pommes de terre, en ayant soin d'enlever chaque jour les r~sidus de la veille. Chez les enfants maigrres cet inconv6 -nient n'existe pas. Toutefois, s'il se pr6sentait, on donnerait C/iamomilla; Si cc remde lne faisait dien, on lui substituerait Lylcopodiurn; s'i survient de la suppuration et des uPc6rations, donnez alors Aliercur, et dans les cas rebelles, alternez-le avec ifepar sulpisuris. Souffranoes v6sioales. Les nourrissons sont souvent alfect6s de sonifrances dux c~tA de la vessie: its ont cc que 1'on appelle la crampe de vessie. Ils, poussent alors de violents cris, quand uts urinent, rapprochent les jambes du ventre et so 'nt dans une agitatiop extreme. 11 faut examiner les parties g~nitales et recherchier S'l n'9y a pas de l6sions ext6rieures et surtout d'excoriationis; dans, ce cas les enfants se reticunent a cause des vives souf 2311, 234 MALADIES DES NOUVEAUX-NE-S. frances qu'amiino le contact de l'urine;- le traitement de ces excoriations est le m~me quo celni d6crit plus hliut. - S'II y a simple paresso do la vessie, qui so laisso trop distondre, mettez des cataplasmes sur le ventre et donnez quciques doses do Pulsatilict. Si Pagitation 6tait trop vivo et qu'il y eat do la fivro et des sympt~mes inflammatoires, il faudrait donner aupar avant quciques doses d'Aconit. Si le mal itsultait de l'application d'une mouche ou d'un v6sicatoire (chose hion imprudente chez un enfant de cot age), donnez aussit~t. Campkora. 11 ost n6cessairo, en outre, que la mf~re soigne son r6gime et evite los alilments 6pic(~s, trop salks on ttop tgrds. Constipation. Le rom~do le plus simple est un lavoment d'eau, ti~de additionn6o d'une cuflloito d'huile d'oives; mais si ]a constipation persiste, on donnora Nux vomica,; si en m~me temps ii y avait souffrance du cWt de la vessie, Lyk-opodium seraht le meilleur m6dicamont. Coliquo's. Gontro los coliqucs et la formation trop abondante de vents, ii taut administrer Chamornilla ou Cofftea Si IVon avait citi donn6dedcs infusions do Chamomfle;- Nux vorniecus~e 23 8 MALAflIE'S DES NOJUVEAU-X-Nt'S. enfants etle1 plus souvent c'est une bonne nourrice qui seule peut convenir. On donnera en outre des doses r6pkt6es de Calcarca acecica; si co renmhdo nagit pas, on pourra. Lui substituer A rscnic. Si des convulsions survennient dans, ces. circonstances, comme eles sont la cons~quence do 1'appauvrissernent du sh Chinia s'eul peut en hin'ener la gu6ris'on'. Crampes. Dans les premiers jours de la naissance, ii n'est pas rare de voir survenir des crarmfres, surtoi4 h la. machoiro infrieure. Elles r~sultent presque toujours do Finflammation du cordon et ii dovient n6cessaire do surveiller sa. cicatrisation.On lotion'nera 11 oabilic avec do l' cau arniqudd' et on donnrie'a h l'enfant Belladonna. Si les cramnpes. surve'najent' A Ia' suit& d'une frayeur~qu'auraient 6prouvdo la' h'hre ou. la no'urfricd, on donnerait aussitbt. Opium ýh L'enfant. Dans ton's The comme sa vie'est en. danger, la pr6senco d'un m6decin est M~cessaire. Jaunisse. La'jauinisse est. constante che'z los bnouveaux-nds; 61'e " cola de pa rticulier quo Los urinos re'seeht claire's et -que Ies selles sont an contrairo tr~s-fonceles et tr~sý-bilie'uses. Aed nit MALADIES DES NOUVEAUX-NES.23 destl m~iarent qui convient ici;- pourtant s'iI y a en outre dsselles- frl6quentes, diarrh6iquos, on dovra donnor Alercur et, dans los. cas, rebelles Lachesis. Maladies do la peau. truptions. Les eruptions dii cuir chevelu pr~sentant l'apparence do croates brun Atres, s~chos, collani. los cheveux entro oux sont le r6sultat frquent do la rnalproprct6 et do la n6gligence. On doit brosser doucement la t~te des enfants. et d& tacher peu a pen los croAtes en los iwbibant d'huilo d'amandes douces. Crofttes deo hit. La crozite dco mu qui so inontre a la'figure e1 a la tWt doit eOtre trait6o avec soin, car dile consLitue une veritabi6 maladie. EUc sc reconnait ala formation do petites Olevuros surmont~es do v6sicules d'abord transparentes, puis jauntres qui, en so doss~chant, forment des croflies souvent epaisses. Quciques doses do Sulphur et do grands soins do' pruopret6 feront rapidennent disparaitre cello 6nuption. La transpiration abondante on uno trop grando chaleur produisgnt des 6ruptions g6ne'rales rougeatres, pointill~s qu'on nomme drythrnzes5 papuleux 01trniliaires. A conite~t le rem~de a leur opposer. 240 MALADIES )DES NOUVEAUX-NES. On ne saurait d'ailleurs trop insister sur l'utilit6 d'habituer de bonne heure les enfants h l'usage de grands bains journaliers. C'est le meilleur moyen de les nettoyer convenablement et de prcvenir toutes ces indispositions souvent si tenaces sans cette utile pr6caution. Pour les maladies des yeux, voyez page 56. Pour les auhthes, voyez page 69. Insomnie et cris. C'est un 6tat trs-p6nible pour les parents que l'absence de sommeil et les cris perp6tuels des enfants. Cette insomnie devient aussi pr6judiciable A ceux-ci, car le sommeil leur est au moins aussi n6cessaire que la nourriture. Les causes qui l'aminent doivent done Wtre soigneusement recherch6es. Les enfants qui y sont sujets sont ceux auxquels on donne trop de chamomille, qui prennent un mauvais lait ou trop de soupes, dont les nourrices font usage de caf6, de th6 ou de trop de vin. D'autres circonstances fortuites y contribuent encore comme l'emmaillotement trop serr6, l'habitude de relever la tote et de so servir de lits de plumes; la respiration d'un air impur, ]a malpropret6, etc. Toutes ces causes seront done soigneusement 6vit6es, si on les rencontre. Si l'insomnie tait en outre li6e a des indigestions, diarrhbes, vomissements, Caamomilla en fera promptement justice. S'il n'y a qu'une simple surexcitation, donnez Cofea. Si, outre l'insomnie, ii y a rougeur et chaleur du visage, 242-~ 22 MALADIES DES NOOUVEAUX-NES. Aconit sera pref~r6 si la nmre on la nourrice prennent beaucoup de caf6. ii y a-t-ilen outre de la toux, de La clialeur de La t6te, des g6missements, de l'olpreSsion, des selles diarrh6iques, hilheuses, donnez Cliamomilla. SiIa cliarrh6e devient tri~s-abondante avec des matikres muquenses, verdatres, hach6es, c'est Afercur qui convient. Centition dim- Ces remedes suffiront le plus souvent dans la majorit6 des cas simples. Mais quand la dentition devient diffidile, d'autres complications peuvent Wcater. Ou bien 1'6volution des dents sera retard6le par suite du pen de d6veloppement de L'enfant ou de sa faiblesse; dans ce -cas, on donnerait a intervalles ALoign6s Calcarca carbonica; ou bien elle est empech6e, parl'paisseur et la r6sistance de la nuquense, qui ne peut Wtre perc6e. Un I6ger d6briderent avec la jjointe d'nne lancette pourra seul 6tre pratiqn6. IL1ne fant pas trop tarder a faire cette petite op6ration, car ii pourrait en r~sulter des accidents nerveux fort s6rieux, c'est-a-dire des convulsionm. Convulsions. Le plus souvent elles d6butent par la face qui grimace et se tord, les yeux se convulsent en haut, les machoires sont serr~es et les Iwvres convertes de salive 6cumeuse; puis les secousses s'6tendent rapidement aux membres qui peuvent rester raides. L'acces convulsif pass6, les malades tomnbnt dens un profond abattement pendant lequel ils sont insensibles a tout at dont ils~sortent pour prendra. de nonvelles crises, si des renmhdes ne sont donnes de suite. 244 EMPOISONNEMENTS., Aprs que l'enfant a 6t6 sevr6, il faudra faire grande attention A la nourriture qui devra consister en soupes faites avec du pain et du lait, en arrow-root, en avoine, etc. Puis on arrivera peu A peu A les faire au bouillon gras, et d6s que les dents paraitront pouvoir mAcher, on peut donner un peu de viande une fois par jour. Si des troubles digestifs surviennent, on consultera les remdes indiqu6s page 107. Quant A la mere ou ]a nourrice, olle prendra pour faire passer son lait les m6dicaments not6s page 223. EMPOISONNEMENTS 11 est presque toujours indispensable de poss6der des notions de chimie et d'histoire naturelle pour pouvoir rem6dier aux suites imm6diates d'un empoisonnement. L'intervention du m6decin sera done toujours n6cessaire. Toutefois, on trouvera ici quelques indications A la port6e de tous ainsi que le choix des m6dicaments. donner en'son absence: La premiere chose a faire quand les sympt6mes d'un empoisonnement quelconque so d6clarent, c'est de provoquer le rejet des substances toxiques. On favorisera les vomissements A l'aide de grandes quantitWs d'eau Wtide qui aura en EMIPOISOMNEMENTS. 2455 outiee l'avantage de dissoudre les natiewes si elles sont toutefois solubles. On titillera la luette avec une barbe de plume ou avec l'extr6mit6 du doigt que Ton maintiendra en place pour augmenter les vomissements. Si des selles fr quentes s'etablissaient, on ne tenterait rien pour les arrkter, car cc serait se priver d'un royen utile pour l'6limination du poison. Si ce dernier 6tait inconnu, onne pourrait en attendant le m6decin que calmer les symptames consecutifs, une fois le vomissement obtenu. On mettrait des cataplasmes sur le ventre, s'll y avait de violentes coliques,.ou des applications d'eau froide sur le front, s'il y avait une chaleur vive A la LAte ou du d6lire. Les matiires vomies seront mises de c0t6, afin d'Otre soumises a un examen scrupuleux. Si le poison est connu, on donnera aussit6t un contrepoison qui puisse neutraliser chimiquement l'agent toxique, afin de le rendre ~noffensif. Voici le tableau succinct des moyens que l'exp6rience a d6lmonti6 etre les meilleurs. Contre l'A4lun: de l'eau de savon. Contre les Alcalis (potasse, soude, ammoniaque, chaux): du vinaigre ou du suc de citron Qtendu d'eau. Contre l'Alcool (esprit de vin, eau-dc-vie): boissons mucilagineuses et ammoniaque 6tendu d'eau, huit gouttes pour un verre d'eau sucr6e. Contre l'Antimoine: une d6coction 6tendue de noix de Galle. Contre l'Arsenic: du peroxyde de fer ou de la magn6sie. Contre la Baryte: du sel de Glauber. Con'tre la Belladone: du caf6, des allusions froides. Contre l'Oxalate depotasse: de la magn6sie ou de la craie. Contre la Jusquiame: du caf6, des affusions froides. Contre le Laurier-cerise: de l'amnoniaque caustique 6tendue d'eau, plus yard dn caf6. RUPOISONNEUMENTS. v: r.9477 Gastrite etenthrite. Si ce sont les intostins et L'ostomac qui sont surtoUt nalades, on donnera Arsenic et Ipecacuanlia Le dernier quarid ii y aura naus6es constantes, renvois, vomissements, perte de ]'appktit, constriction A l'pigastre. Arsenic sera indiqu6 quand ii y aura violentes coliques avoc sensation do brclure ou de d~chiruro, affaissement, diarrhees d6bilitantes, soif, brdlure et sentiment d'ardeur Ct la gorge, i L'estomac et au bas-vontre. - II y a-t-iL surtout ballonnement et endolorissemont de la region de l'ostomac ou du'foio, donnez Belladonna. Veratrum sera indiqu6 si La diarrh6e so Wontro apits les boissons froides ot si elle est accompagn~o d'angoisso, do naus6os, do suours froides et do pAleur du visage. Pulsatilla onlkvera los derniers malaises surtout si ce sont les mati~ros grasses et sucr6es qui sont lo plus mal support6es. Ianx de tte, d~lire. Observedt-on principaLement des symipt~mes c~phaliqjes, maux do tdte, vertigos, bourdonnontonts'd'oroilles tkoubles de la vuc, iL faut administrer Belladonna, horrnis I0 cas oU 248 EIMPOISONNEMENTS - cc serait cette derni?.we substance qui aurait produit 1'empoisonn ement; on deyrait alors donner Hyoscyamus. Contre les syinpibmes morbides jtiterrnin~s par Opium, c' est Ipecatzsanka qui se montrera efficace; contre ceux que produit Stramonium, donnez Nux vomicha; contre ceux de Nux vomica., adrninistrez Cocculu~s. 11 y a-t-il surexcitation g6n'rale du systekme nerveux,in somnie, palpitations, angoisse, peur, c'est Aconit,, Cotfea et Nux vomica qul conviendront alors. Empoisonnements m~taIliques. Contre les suites des emnpoisonnemnents rn6talliques, on trouvera des moycns curatifs dans Sulphur et Hepar sul-.phuris talc.; Opium et Nlux vomica sont n6anrnoins pr6 -f6rables contre les intoxications par le plomb. Contre les poisons alcalins, c'est Garbo vegeteb. qul se montre surtout efficace. Inflammations do Ia bouche. STi y a des ulc6rations on. des inflammations locales de la bouch6e, aprt"s certaines substances caustiques, c'est. Hepar sulpis. etAfercur qui conviennent surtout. Contre les -autres accidents que produic 1'acide sulfurique, c'est Pulsatilla qu'il faun donner. 250 EMPOISONNEMENTS. l'eau ammoniacale; on l'expsimera avec soin, en enlevant tout ce qui peut en d6couler et aussi vite que possible, on dess6chera les surfaces en tenant trbs-pres d'elles un corps incandescent comme un fer rouge ou un charbon ardent. 11 n'est pas indispensable de toucher directement les chairs, car des. Ie commencement on produit une eschare qui gene l'efficacit6 du caustique. Pour prot6ger la peau circonvoisine, on la recouvrira d'un corps gras comme de l'huile ou de la graisse. 11 est tvident qu'un m6decin doit Wtre appel6 le plus tit possible, et que les moyens indiqu6s au commencement (ligatures, lotions ammoniacales) seront pratiqu6es en son absence. Contre les suites de ces empoisonnements, on pourra sans crainte donner Arsenic; c'est l'antidote des poisons animaux et il rbussit 6galement dans tous les cas ohi du pus ou des s6cr6tions morbides sp6ciales out 6tW inocul6s de l'homme ý l'homme ou des animaux a l'homme. Pour les piqfres de gu6pes, abeilles, frelons, on commencera par extraire le dard de l'insecte qui reste presque toujours dans la plaie; puis on fera des lotions avec de l'eau vinaigrbe, alcoolis6e ou arnique. 952 APPENDICE. Dans la description des symptimes qui se rapportent A l'organe malade, noter s'ily a de la douleur, quels sont ses caractbres (douleur lancinante, tir6brante, sourde, etc.); -ses exacerbations on aggravations (e matin, l'apres-midi, le soir ou la nuit). S'il y a des sderdtions morbides, indiquer leur nature. (Exemple: crachats: consistance, couleur, abondance, etc.). - Selles: liquides, solides; - aqueuses, glaireuses, sanguinolentes, siches, etc. - Urines: abondantes, claires, troubles, laiteuses, rouges, etc. - Sueurs: acides, alcalines, f6tides, etc. S'il y a de lafJivre, noter A quels moments elle se produit (matin, journbe, soir); quels sont ses caracteres (frissons, chaleur, sueur); lesquels pr6dominent de ces trois stades. Pour l'dtat des forces, indiquer avec soin si elles diininuent aprbs tel ou tel ph6nomhne sp6cial, par exemple, pendant les digestions. - Quelle est leur expression g&n6rale. Pour le sommeil; est-il ou n'est-il pas troubl6, interronimpui par des rdves, etc.? Repose-t-il le malade, etc., etc.? Ce cadre 6tant g6n6ral, ii n'est pas possible d'y pr6ciser toutes les questions relatives it chaque maladie en particulier; nous avons simplement voulu indiquer la marche - I suivre quand on veut mettre un m6decin au courant de l'6tat d'un malade qu'il n'a jamais vu. APPENDICE. Q253 Comment les chambres des malades doivent-elles 6tre disposees? L'une des premiBres conditions que doit offrir une chambre de malades, c'est une adration suffisante. L'homme fait en moyenne de sept cents a mille aspirations dans chaque heure. Que l'on juge par Mi du volume d'air sain qu'il absorbe et de la masse qu'il rend, et qui vicie n6cessairement la premitre, si elle no se trouve pas dans des conditions suffisantes de renouvellement. Sans doute une certaine ventilation s'opere par les chemin6es, le bas des portes, des fen~tres; mais elle est incompltte, et, comme les miasmes se d6gagent suivant des zones horizontales et ne gagnent pas comme on le croyait les parties sup6rieures, ii devient 6vident que les chambres oQi couchent les malades doivent &tre abr6es largement chaque matin. - Si l'on craint les causes de refroidissement le mieux est d'entourer le lit de rideaux qu'on puisse fermer a volont6 afin de permettre A l'air frais du dehors de circuler librement tout autour. 11 est done indispensable d'ouvrir chaque matin portes et fenetres pendant quelques minutes pour renouveler les couches d'air respirable. L'exposition de la chambre des malades n'est pas non plus indif6frente. Autant que possible, on recherchera celle qui est au midi. L'insolation est n6cessaire t l'homme commo aux plantes: I'exposition du corps au soleil en mime temps qu'elle assure APPENDI~CE. 9-55 tne chaleur douce, humide, vivifiante par la nature iime du combustible. Quant aux lits destin6s aux malades, ils doivent 6tre tels qu'au besoin les excr6tions et -les s6cr6ions ne puissent pas les altkrer; its doivent donc tre suffisamment garnis. - Les matelas seront en crin et non en laine ou en plumes; les 6dredons, les coussins de plumes seront soigneusement 4vit~s et remplac6s par des couvertures de laine et des rouleaux de crin. D'ailletirs c'est une erreur de croire que les malades doivent Atre converts A l'excs, ces moyens favorisant la transpiration exag6r6e et La stagnation des liquides form6s..Quant aux autres dispositions sp6ciales, elles doivent Wtre abandonn6es a la sagesse et a P'experience du m6decin traitant. Si nous -avons insist4 sur ces d6tails en apparence inutiles, c'est que nous sommes convaincu qu'ils contnibuent pour une large part au succ~s de La medication entreprise. TABLE DES MATIERES A Accouchemient.............. 220 Acrodynie............... 177 Affection des os.................. 184 Allaitement dtranger........... 225 Allaitement maternel............ 222 Angines simples...................... 81 Anthrax................... 199 Aphthes................ 69 Apoplexie............... Articulaire aigu (rhumatisme)....... 167 Asphyxie....................... 249 Asthme essentiel............. 104 Atrophie (des nouveaux-nds)........ 237 Avortemnient................... 218 Avulsion des dents............... 71 B Blessures (de la langue)........... 73 Bouche (lidmorrhagies de la).......... 148 Bouche (inflammation de la)....... 6. 70 Bouche (inflammation de la) suite d'empoisonnements 248 Bouche (maladies de la)....... 60 Bouche (mauvaise odeur de la).....74 Bourdonnernments (d'oreilles).......... 05 Brbilures..............203 260 TABLE DES MATIERES; Ganglionnaires (engorgements)......... 182 Gastralgie.......... &........ 410 Gastrite (suite d'empoisonnements)........ 247 GorQures (du sein)............... 224 Gingivite expulsive............. 71 Goltre................. 97 Gonflement (du nez)............ 69 Goutte (la).............. 174 Grippe(la)...................... 94 Grossesse (de la).......... 213 H Himorrbagies............... 146 Hdmorrhagies de la bouche.......... 148 - de l'estomac.......... 149 Ii6morrhagies (pendant la grossesse)....... 218 - nasales............... 147 - des oreilles.........148 - pulmonaires....... 149 - utdrines ou de la matrice...... 150 - de la vessie.......... 450 Hdmorrhoides......... 133 Hidmorrhoidales (coliques)......... 136 Hernies..............428 Hernies (ombilicales des nouveaux-nds)....... 231 floquet (des nouveaux-nds)............ 237 I Iclbre.................120 Impdtigo................ 180 Incontinence nocturne des urines........ 439 Indigestions................106 Inflammation de la bouche.......... 79 - de la bouche (suite d'empoisonnement) -- 248 - du cerveau............ 52 - du cou............ 81 des intestins........... 14 - de lalangue........... 73 - des oreilles........... 62 - du pdritoine. 112 - de la plbvre........... ot01 - des yeux (voy. oplithalmies)...... 56 - des poumons......... 99 - du sein.......... 234 262 TABLE DES MATIERES. Maux de tete (suite d'empoisonnement). Maux de dents........ Menstruation (troubles de la). Miliaire.......... Miliaire (blanche)........ Miliaire (suette)....... Moles (voy. faux-gormes)..... Morsures.......... Muguet.......... Musculaire (rhumatisme)..... N 247 75 141 463 464 165 219 249 70 169 Nasales (hdmorrhagies) Ndvralgies (de la figure) Nez (druptions au). Nez (maladies du). Noueux (rhumatisme) Nourrice (choix d'une bonne). Nouveaux-n6s (maladies des). (Eil (maladies de 1')... Ophthalmies catarrhales. - des nouveaux-nds - scrofuleuses.. Oreilles (deoulements d').. - (hdmorrhagies des). - (inflammation des). - (maladies des).. - (ndvralgie des).. Os (affections des).... Ourles Oxyures vermlculaires... PAles-couleurs..... Palpitations...... Panaris....... Peau (ldsions de la)... Pdritonite... Phlegmasie blanche.... 147 54 69 67 172 225 229 O 56 58 56 57 64 148 62 61 63 184 61 130 P 187 103 200 197 112 227 U1 - ' - Ihilv. P rc DECr 1 11 NI UfVERSITY OF MICHIGAN 3 9015 00660 6449 M661U0jIWUOWJd Aq nWijJ *5 -11W -7-4 ýnl-'ý- IF 5 IV' Y-7,:A JJ ý.,- ýý - ý t ILI 0 _X I V.ý. 44ýa t Z11 o"r, 44, A 9r JK L rk 4-1 k. I"t e,, 41 It m -jýL LAI zL cv. 16 7 k 4 j'ý61L rl `16 14 tý7 ".k 4L t:k Iy A d. jL. 4L I41