-ldflo 669'1OLL v pre CI ') THE rHr Io13nugca Rs. MO EO PATH IC LIB RARY h:::1.~ ,~in ~- W ~ 4 ~t 4~r log-% It~ ~bt III f f DOCTRINE tT TRAITEMENT HOMvOE PATHIQUE DES MALADIES _CHRON'IQULtS. XIIDRAIRI~ E B a-B. BAILLIiERE9 EXPOSITION DE LA& DOCTRINE MtDICALE HOMOECOPATHIQUE, ou Or-ganion de l'art de gue'rir, par le docteur S. IAHNEANNaccompagrn'e dc frag-mens des autrcs ouvragcs de 1'auteur, et; suivie d'une PHARMACOPIEE iOMOEOPATHLQUE; nouvrelle. traduction dc 1'allernand, sur ]a quatri~me le ditioii; par A.-J.-L. JOURDAN, D. M. P. Un vol. in-8. fr. B3IBL1.OTI1tQUE HOMOLOPATHIQUE, journal publi6 a, Geneve, par une Socie't6 de me'decins, paraissant tons los deux Mnois, par cahiers de cinq feujiles in-8. Prix deo Pabonnement, pour l'nnne'e. 10o fr. Franc de port pour les de'parternens. I fr. 5o, c. LaBibliot~siqe (tehom-ceopat~ihiqe eat (I estifle'e, ' fa ire conn a Itre Vho71neopatizie dans sos principes et dans ses r1:suLtats, ýi fouirnir aux honamos impartfiaux et aux obsorvateurs since~res Ics imat~riaux n~cessaires pour se former, par Icur propro exam en, tine op)i~nion claiince sur la r6atit6 des fails homceopatbiqncs, "a ajonter enfin des rochcrcbcs nouveltcs aux tra~vaux dcljb connus: tel est, en pcu do mots, lo but du Journal que nous aflnoncons. It se Cormposera do plusicurs pairtics clistinctes, savoir: I. 1W1mroirces originaux stir totices les branches de Il'honinaopathie.11. Traductions et oxtraits d'ouvragos allomnands, inconnus en France,,on d'articlcs importans contonus dans lesjournaux boinceoopa thiques. - 111. Analysos raisonn~es d'ouvrages qui paraitront en France on en d'anitres pays. -IV. Faits ct observations tir6s do notre pratique, on corninuniqu~s par des rn~decins Isomoeopathes. - V. Extraits de correspondanco, 0:1seront enregistr~es les communications qu Ion voudra bien nous adresser. - VIi. Enfin, n~ous donn~erons, 'a la fin de chaque cabier, une caract~ristiquo suflisamnienb dUtail~tcd'une ou do plusicurs substances do la matie'e m~dicale. Nnus ferons connai'tre 6galemcent la syxnptomatologic des substances nouivolics qui -y scraient introduites. On s'abo7nnc'a' Paris et 'a Londres chez J. - B. BAILL~IEhE, et clsez les principaux libraires de France et de l'ft ranger. DU ThAITEMENT HOMOEOPATIIIQUE DU CIIOLRA, avec notes et appendice; par F.-F. QUIN, rn'decin ordinaire de Sa Majest6 ice roi des Bolges, memibre de l'Institut royal de Londres. Paris,1 1832., in-8. 2 fr. TRAITIL- PRATIQUE D'ANALYSE CHAIMIQUE, avec des tables servant, dans los analyses, 'a calculor ]a quantit6' d'une substance d'apre~s celle qui a e'te trouve'c d'une autre substance; par H. Rosu., professeur de chirnie iA 'Universite' de Berlin, tradluit de l'nllemand. sur la 2 e edition; par A.-J.-L. JouRDAN. Paris, 183 2., 2, volumes i nS-8, figrures. 16 fr. BIISTOIRE GI NE'RALE ET PARTJCULHt RE DES ANOMALIES DE L'ORGAINISATJON, ouvrage comprenant des rechoerches sur les caracte~res, Ia classification, l'influcncc physiologiquc ct pathologiqu~e, los rapports g6ne'raux, lcs lois et les causes des MONSTRUOS1T1PS, des v-arie'tes et vices do conformation, on Tratitd (1c iratolo-gie, par Isid. GEOFFROYSAIT--J1AIE, D.M..,ai1de n a ural 1ste do zool ogie auusum d'histoire naturelle, professeur do zoologie 'a l'Atbe'n Ce,7e tc. Pai ) A~ f0iS JyoIlnrCS in-S et atlas de 24P1 p..2 4 fr. DOCTRINE ET TRALTEMENT HOMOEOPATHIQUE DES MALADIES CHRONIQUES, PAR S. HAHNEMANN. TRADUIT DR L IALLEMIAND PAR A.-J.-L. JOU1{DAN, MEMDRE DE L'ACADE1IV1IE ]ROYAL ZDE DMEDECZR(E. TOME PREMIER. PAIRILS J_.-B. BAILLIERE, LIBR.1IRE DE L'IACADIWMIE ROYALE DE MEDECINE, RUE DE L'ECOLE-DE-M1ýDEClir,10ERi3. bis. LONDRES M]EME MAISONJ 219,7REGNTSTE. B3RUXELLES I TIIICIER.- GANDI DUJARDIN. - LliGE I DESOER. MONS I LEROUX. '7) p-'t -1 V 74f 1Y)14f '1AV ( 1'1 / I AVERTISSE MEN T DU TRADUCTEUR. LORSQU'AT commencement de cette annee j'ai publiet une nouvelle traduction de l'Organon du. D'. Hahnemann, j'ai cru faire une chose utile en procurant A mes compatriotes les moyens de connaltre et d'apprecier une doctrine dont les partisans se multiplient chaque jour sur divers points de l'Europe. L'accueil fait "a ce livre prouve que j'ai atteint mon but. Le meme motif me determine aujourd'hui a offrir au public ]a traduction du TiraitM des Maladies chroniques; car si l'Organon contient les prin-. cipes generaux et les bases theoriques de l'homceopathie,-c'est dans le trait6 des maladies chroniques qu'on en trouve l'application. Get ouvrage forme donc le complement necessaire du premier. La renommee du Dr. Hahnemann et la bonne foi qui signale ses productions sont deja un grand titre derecommandationt Des lois, tout honme impartial doit considerer comme un devoir de ne juger qu'apres examen une theorie et une pratique si 6Ioignees de Ir a 11 AVERTISSEME)NT DlU TIIADTJCTEUJI. celles qu'on enseigne dans, les kcoles, et sur lesqueules je m'abstiens d'ailleurs d'e~mettre aucune o'pinion personnelle, n'ayant jamais eu 1'occasion de les metu'e "aI 1'preuve, et de cons 'tater expe'rimentalement si elles justifient 1'enthousiasme qu'elles excitent parmi leurs partisans. p PREFACE DIE L'AIJTEUR..Si je ne savais que je suis s'ur terre pour me per Fectionner autant qu'il est en moi et faire a'ux autres tout le bien que mes faculte's me permettent d'accomplir, je m'estimerais tre's-mahadroit de lancer daus le domaine public, avant de, mourir, un art en. possession duquel j'e'tais, seul, et dont ii iie Lenait par conseqjuent qu'a m+noi de me reserver les avantages, en le dissimul~ant. Mais., lorsque je re'vdle cette grande de'cou-. verte au monde, je regrette d'av'oira hdo uter que mes contemporains appre'cient la justesse de ma doctrine, qu'ils se montrent -observateurs' scrapuleux de mes principes,. et qu.'ils en tirent ainsi., pour l'humanite' souffrante, 1'immense profit cjue peuvent s'en promettre ceux qui* les Vill PRtFACE DE L'AIJTEUR. suivront avec ponctualite". Pent-e'tre que, rebute's par I'e'trangete' do. qaelcjues uris do mes priincipes, uls aimeront mioux les rejeter sans examen., sans los sournettre an creuset de 1ox.perienco, et sans chercher 'a los utiliser. Du moi s no puis-i o gueh ics m e fl.atLter que cc-s importan 'tes communicat ions soient mioux accuedes qo nol'on F.'t' jusqu"a pre'sent mes vues ge'ne'rales sur l'homooeopathie. Car, no youlant pas croire 'a l'efhicacite' do ces dosos si fai.ble-set Si e'tendiies, qui sont copondant la meilleurema0 Ae dode'velopper'Ia puissanco dynainique des me'dicamens applique's d'apre*s los pri 0nci apes homceopathiques, et quo des milflioers de faits jiie permottaient enifin doe.presenter au. niond-e pe'dical commne e'tant telles qu'i convierment le m~ioux,, on a pre'fere, pendant des aneed'exposer los malades 'a des dangers, en f'orcant los doses, et l'on a. manque' le but do cette pmaniere, i 1i u'lm,'tait arrive' a moim~me., tout le premier, avant quoe je mae fusse arrete' "a mon mode actuel d'e'tendre ot d'atte'rnuer les substanfles r-ne'dicane nte uses. Que risquaivLon neaninoins en so conformiant de suite 'a mes prescriptions, et mettant en PRPFACE DE L'AUTEUR. Ix usage, de~s le principe, les faidbles doses pie j-e recommande? Pouvait-il rien arriver de pi~re cjue de les voi'r ne produire aucun bien.? Car ii ftait impossible qu.'e~les nuisissent! Mais, en appliquant conitre tons principes des doses d'evees 'a des traitemens hioroeopathiques, on a pris, pour arriver 'a la ve'rite', le detour si* dan-. J? 0 A gereux danDs lequ;el je rn'6'tais engage rnoi-merne en trerniblant, afin de lo'6pargner aux antres, et d,'oiiA j'av'ais refussi 'a% me tirer Iheureusement. Apre~s avoi'r port6 plus d'une fois pre'judice aux mnalades, apre"s avoir dissip6 le -temps en pure pertel, ii a fallu, pour obtenir des guerisons reelles, en revenir 'a cc que javais proclame' depuis lon-g-temps avec franchise aL en m'appuyant sur des m-rotifs pe~rernptoires. En agira4t-or iireux par rapport 'a la. grande de'converte d.ont je fais part ici au. public? Si l'on se comporte de mme 'ni"a soil 6gard, tant pis pour mes contemporains! 11 sera r" ser've Alors 'a la posLerite plus consciencieuse et plus e6clair~e'(l'en recuejilir le frui~t. Elle seule parviendra, en suivant fiddemleunt et ponctuellernen~t les prerceptes qui vont e'tre trace~s.,'a de"livrerle genlre humnain des tourmnens dont, aussi x P1UtFACE DE L'AUTEUR. loin que l'histoire remonte, nous le voyons accable' par des maladies chroniques trop nOMbreuses pour avoir toutes recu des noms, bienfait que u'ont point encore pu Lui procurer ceux qui ont dejh exerce l'homceopathie jusqua a ce jour. DOCTRINE ETTRIIATE1IENT H OMOE OPATHIQUE DES ML.-ALADIEJS CH11RON.I1QUES. DE LA N~ATURE DES MALADIES CHRONIQUES. JUSQU'A pre~sent, la i-nedecine homoieopathique, fid&e lement suivie telle qu'elle avait e~te' enseigrnee dans mes ecrits et dans ceux de mies e'leves,'a prouv6 partout, d'une manie~re e"viden te et decisive', sa superiorite' naturelle sur les inethodes allopathiques, quelles qu'elles soient, non-seule'ment dans les maladies aigu es, c'est-a'-dire dans celles qui attaquent 1'ommne avec rapidit6', mais encore da'ns les affections 6~pid&' mniques et les fievres sporadiques. L'tiomocopathie a egaleirient procure" ]a cguerisoun ra-Ldicale des mialadies ve'ni'riennes (lune mauire"l beaucoup plus siuire et plus exemipte d'incoiiv~niens OU d'affections conso'cutives, en attaquant unique 1. I 2 ~DOCTRINE 1TOMOEOPATHIQLTE. ment par 1'inte'rieur, et aumoyen duiime-illeur reme'de specifique, le mal interne qnfi en est la source, sans troubler. ni de'triiire les syrnpto'mes, locaux dont it de' termine 1'apparition. Mais le nombre des autres mialadies, chronique s repanduos sur la. surface dui globe e'tait infiniment PlUS grand, e'norme meme, et it l'est encore. Leur traitornent, tel qu'ill a e'e dirigre jusqu.'a' ce jour par los, mnedecins, allopathis'tes, Tne sorvait qu.'ai accroitre los, souffrances de ceux qui en etaieont atteints; car, avec tous ces melanges de substances violentos, a hautes doses), donL ]a ve'ritable maniei'e d'agir e'tait inconnue, avec ces, bains sans cessere p~etes, ces droguos destine'es, "a provoquer la suoeur ou. la salivo en abondanDce, cos moyelis stupe'fians, repute's anodins, avec tout cot attirail. de lavoernes, de frictions, de fomentations, de fmig~cations, do Yesicatoires, d'exutoires, (10 cauteres, mais principalement avoececs e~tornellos prescriptions doe )urgatifs, de sangrsues, (le s-aigrnees, 01 ces traiternons p)ar, ]a faim, ou autres, tortures rnedicales, ordinairemont misos en vogyue par ]a mode chi jour, quelquo noin qu.'ellos puissent porter, tantl~t le mal devenait plus grave, et los forces vitalos allaient sans cesse en baissant, rnalgre' tous los, pre'tendus, fortifians admi-. nistr's cdans los, intervalles; tan to" L, *lorsqne ces inoyens de'terrninaien iLtin changement manifesto, 'a 1'affection dont le sujet avait e'te atteint jusqu'alors, so subsiituait un autre e'tat inorbide plus f~cheux, do 1'apparition duquel le Me'decin so consolait on disant qu'au. momnsl'ancionne maladie avail t e'tvaincue, qua" la ve'rite' Ai 'tait ThAchoux qu'une affection nouivelle se ffi~t de'clae'.e, mais qu'on pouivait espe'rcy NATURE DES MALADIES CHR0NIQUES. 3 de gue'rir ý son tour cellewlh" non momks heureusement que 1'aut-re, C'est ainsi qu'au milieu d'un clzangement clans les formes dt& m6!me mall les souffrances dti patient allaient en augmentantI jusqu'At ce qu'enfin ]a morl vint faire cesser ses plai'ntes pour toujoursy et que les regrets -de la fainille fussent temperes par l'iIILSiOfl consolante qu'au moins on avaiL essay6 et employe' tous les inoyen s imaginables pour pre'venir la catastrophe. Ce n'est point ainsi pie procede 1'homcoeopathie) ce don pre'cietix de la Divinite'. Me'me dans ces autres espe~es de maladies chroniques, les adeptes de la, medecine oiomoeopathique ont faL nsiant les Ipreceptes consign-'s dans mes ouvrages et de'veloppe's autrefois dans mes Iecons, oral~es, beauicotip plus qu'on n'obtient par tous les prtendus traiternens qui ont ft' mis enuag jusqu'ht ce jour, Cette manie're d'aigir plus conforme 'a lot nature leur permettait, apres avoir recherche' tons les symptornes appreciables de la maladie chron~ique actuelle, pour Ini opposer, aux plus petites doses possibles, celni des moyens dont on a jusqu'a. ce jour etudie' l'action pure et vraic qui etait le plus9 homcopathique avec elle, de procurer, souverit en. tres peu de temps, sans soustraire des humneurs,sWans eptiser les forcesI comme fait l'allopathie des m&6 -decins ordinaires, une am~elioration apres, laquelle le mnalade pouvait retrouver de s jo~urs heureux, et qui surpassait de beaucoup tout cc que les allopathlis tes avaient jamais obtenu dans des cas rares, lorgqu'un hasard favorable voulait qu'ils s'adlressasseflt bien ein puisant dans leurs boites de me'dicamens. 4 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Les rnaux ce'daient, en grande partie ai une tresfaible 'dose'du m-hedicament qui se taimrontre apte apro 'duire chez l'homme bien portant iine se'rie de sy'mptomes semnbiables 'a ceux qu Iton'I observait aictuellement -chez le rnalade-, et quand 1'affection n'6tait -pas trop ancienne on. port~ee a un tre's-haut degre', 1effet durait souvent pendant' un long espace de. ternps,. de "sorte que 1'umanite" pouvait 'de'ja s'estimer heureuse, et dans be'aucoup.de cas slap-. plaudissait r~e'elernent d'avoir i'encontre" un secon rs 'venu si hi propos.. Le stijet' tiaite' de cetteo maniii"re pouvait se crohre a peu. pres en, santef, et it l1w arr~ivait m e~me assez souvent de se flatter d'un'e guerison abso'lue, lorsqu'il appre'iait bien e'~tat supportable dan's lequel.iA se tr 'ouvait alors, et le comparait avec les souffrances qu'il -ressen tait avant d'avoir e6te sou.1a-ge par 1'homoeopathie. Cependant il suffisait souvent d'e&arts un pen. grossiers dans le re'girne, d'un refroidissement, d'un in.auvais temps, d'un fr~oid linmuide on. d'un orage, de 1'automnie, queique doux ineme qu.'il. ffit, miais' surtont de l'hiver et d'nn printemps froid, d'un exercice force" du corps on de I'esprit, et principalement d'une secousse imp rim~ee aI 1Xconotnie par une grave le'sion exte~rieure ou par un. eve~nerent accablant, un vif chagr-in, de granids soucis ou.une tristesse prolon'g~e pour queTUl' un n'1autre des maux dont' on ava 'it 'triomphe reparuLi bientot, accompagne'meme d'ac-,cidens nouveaux,' sinon plus f~icheux quie ceux. dont I'homoeopaihi~e avait. precedemment procure' la suppress'ion, frequerm'ent da momns tout aussi graves, et maintenant plus opiniatres. Dans ce dernier cas, le me'decin homioeopathiste, agrissant cornine s'il eu't NATUTRE DES MALALDIES CHR0NIQUES. 5 6t6' qu.'estion* d'une maladie -nouvelle, -recourait a cellui- des medicamens connus qui avait le, plus de rapport avec elle. et. administrait -naturellement avec assez de suLcc~s cette substance, qui, sur-lechamp,, remettait le malade dans tin -meilleur e'tat. Dans le premier cas, auL contraire,, a1'ef fet des causes dont je viens de faire I'e'nume'ration, les maux qui semblaient deja etei~nts venaient ai reparaitre, le moyen dont on s'e'tait bien trouv6 Ila premie're fois reussiss~ait (l'uflC ranie~re beaucoup momns comphe~te, et quand on le re'ite'rait une, troisierne fois, iti ~tait couronn6 d'un succes momns marque encore. Alors, sous 1'influence des reme'des hornioopathiques en apparence les mieux approprie's, et Meme lorsqu'iL.n'IY avait rien 'a redire au genre de vie du malade, on voyait eclater des sympt 6mes nouveaux de rnaladie, qu'on ine pouvait faire disparaitre qu'incoxnpketement ai 'aide-des mnoyens les pluLs homoeopathiq ues, et dont ii e~tait trueme impossible de dimninuer 1'intensite' lorsque les circonstances du dehors dontilt a etc parke' plus haut venajierit "a entraver la gue'rison. It arrivait bien. quciquefois qu'un Ofve'nement propre ai inspirer de la joie, iun changernent heureux dans la situation exte'rieure du sujet, un -voyage agt'eable, tine saison favorable et se~che, un beau temps soutenu, suspendait I'affection chronique d'une marii~re remarquable, et pour un temps plus ou~ ~.) moslnpendant lequel ii p-buvait se faireqe le disciple de e'6cole homocopathique supposht. la inaladie a pett pres guerie, et que le malade, donnant pell d'attention 'a des maux mode~res et supportables,, se crh ji~it.1ui-mne cgui'ri. Mais cette treve 11'6tait jaunais de longUc duree, et les re~idives, les 6 DOCTRINE IIOMOEOPATHIQUE. fre'quentes rechutes dui mal. finissaient par rendi'e les m~dicamnens reconnus, jusqu'alors pour e'tie le Plus homceopathiques et donn'es aux doses les plus appropriees, d'autant moins efficaces qu' on en. reit&" mait davantage I'administration. Une epoque arrivait eni~ie oii a peipe procuraient-ils un le'ger soulageinent. Mais, d'ordinaire, apres des efforts re'iteres pour triompher d'une affection qui se reprodnisait toujou rs avec queiques modifications nouvelles i i rest ait, inenie lorsque le malade n'avait rien 'a se reprocher dCo e"t du regime, et qu'il exe'cutait ponctuellernent tout cc qu'on liii prescrivait, des mnaux que les medicamens les plus eprouves jusqu'alors ne pouvaient ni faire disparaitre, ni souvent me'me diminuci', et qui, se multipliant sans cesse, devenaient "a chaque instant de pius en plus fdchieux. Ainsi, au total, le mn decin hoi-nceopathiste ne parvenait, en agrisSant ainsi, qu' a retarder la marche de la m~aladic chronique, qui cependant s'aggrava-it d'annee en annee. Tel e'tait et tel est encore le re'sultat plus ou momns prompt de ces traitemens mis en usage contre tontes les maladies chroniques non ve'neriennes consid'-. rabies, memc lorsqu'ils semblaient etre diriges rigoureusement apres les principes connus jusqu'ici* de. Part homocopathiquc. Leur debut inspirait de la confiance, leur prolongation produisait des effets d momns en mons, favorables, et leur terminaison d' trwisait, tout espowr..Cepcenclaizt la doctrine elle-ine'nze tait et sera eternzelilenent app.)ye#e stir l'iwnrnable base dle la ve'ri'uh. Elle a prouv6 a monde, par des faits, qu'on peut avoir foi a son excellence, je dii'ais presque a NATUR~E DES MALADIES CIHROMQUES. 7 son infaillibilit6, si ce terme pouvait etre employ' en parlant de chos'es humaines. Elle, Il'homceopathie, a enseign6", scale et la prendwi'e, les moyens de guerir, par des me'dicamnens homnoeop~athiques agissant d'uine mainiere spe'cifique, les grandes maladies qui constituent des especes ai part, l'ancienne fie'vre scarlatine lisse de Sydenham, le pourpre des rnodernes, ]a coqueluche, la maladie des fics, et les dyssenteries automnales. It n'y a pas muime jusqu'aux pleure'sies aigu~s et aux affections typhoides contagfienses qu'el.le ne rame~ne promptement ai Ia sante' par queiques petites doses de rernedes horncopathiques bien choisis. D'oiui vient donc ce re'sultat moins favorable, ce re 'sultat dg'favorabl e qu'a nieme l'ornioeopathie dans le cou~rs dui traiteinent dles maladies chroniquies noni veneriennes? A quelle cause tient-il qu'on a 6'choue6 dans tant de milliers-de tentatives pour traiter les autres maladies chron~iques de maniere a procurer une guerison durable? Peut*etre faut-il s'en preni-dre au nombre trop peu conside'rable encore des mnedicamens hornoeopathiques dont les effets purs, ont ete prouv's! Les adeptes de i'homoeopathie se sont arr'te's jusqu. a present 'a cette excuse., h cette sorte de consolation. Mlais le fonldateur de la doctrine n'a jamais Pui s'en contenter, d'autant mieux que le nornbre-, croissant d'annee en annee des mnedicarnens 6prouives sous le rapport de leurs effets purs, n'a point fait fiaire uin seul pas "a la th~rapeutique des maladies chroniques nion vedneriennles. Trouve *r la cause qui fait que tous les, niedicarnens connus de l'omoeopathie ne procurent point de 8 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. guerison veritable dans ces mnaladies, et arriver, s~il est: possible, 'a des vues plus exactes stir la vraie nature de ces milliers d'affections qui re'sistent au. traiternent, malgr6" l'ine'branlable ve'rite' de la. loi homocopathique, tel. estje problerne extremement se'rieux dont je me suis occup6' jour et nuit depuis les annees x8 t[Get 1 8x7.Dans coct intervalle, le dispensateur de tout bien m'a perruis d'arriver, par des me'ditations assidues, des recherches infatigables, des observations fide'les et des experiences de la plus parfaite exactitude, 'a une solution de cette grande enigrne qui doit tournei' au. profit du genre, hu.mnain (i). ILe fait que les maladies' chroniques non en' riennes, traite'es homoeopathiquement, meme de ]a mneilleure maniere, renaissent cependant apres avoir (i) Cepcndant, je n'ai rien laiss6' transpirer de ces efforts inouis, ni dans le public, ni parmi mes e6heves, et en cela je n'a-i poinfe'te retenu par la crainte de l'ingratitude qu'on a si souvent te'moigne'e envers moi, car je n'ai janiais eu 6gard ni 'a 1'ingrati-. tude, ni aux persecutions, dans le cours de ma yie, qui, bien que penible, n'a cependant point e'te'de'nue'e de satisfaction, a causc de la grandeur du but auquel je tendais. Si j'ai grarde' le silence, c'est qu.'il est inconvenant et souvent nuisible de parler ou d'6 -crire sur des cho~ses qui ne sont point encore "a maturit6. 11 y a cinq ans seulement que les principaux re'sultats de mes m~litalions ont e't6 communique's A deux de mes disciples qui ont lc plus contribue6 aux progrr~s de l'art hortioeopathique, et cette communication n'a pas profit6 seulement "a cux, mais encore 'a leurs nanlades. Je I'ai faite afin que ]a science ne- fa~t pals entierement perduc pour le mondeo, si je venajis 'a dtre rappel6' dans lc scin dc 1'6tcrnite' avant d'acbever mon livre, cc qu~i n'eltait pas sans yraisemblance. pour un bomme presquc octoge'nairc. NATURE DES IMALA.DIES CRRONIQUESO et6' mises plusieurs fois de c~t',qu'elles reparaissent tolnjours sous tine forme plus ou. momns modifie'e et ave-c de nouveaux sympto'mes, et'qu'elles se reproduisent me'me chaque annee avec un accroissemnent not-able jdans 1'intensit6 de leurs accideiis, cette observation Si souvent renouvehe~e fut la premie~re circonstancequii me donna a penser que, dans un cas, de. ce genre, et ne~me dans toutes les affections clironiquies non ve'neriennes, on n'a point'seulernent affaire 'a 1l'~tat morbide qui se dessine actuellement, q'iI ne faut pas consid'rer et traiter cet etat comme, une maladie 'a part, puisque, Si tel 6tait son caractere, 1'homoeopathie devrait le gue~rir en peu. de temps et pour toujours, C'e qui est contraire 'a l'expe'rience. Yeni conclus qu'on n'a jamnais sous les yeux qu'une portion d'un mal primitif profondement situ6', dont la vaste e'tendue se trahit par les accidens nouveaux qui se de~veloppent de temps en. temps, qu'~on. ne doit don~c point espefrer en pareil cas, comme on' le fait dans i'hypothe'se admise jusqu'a' present d'une mnaladie 'a part et bien distincte, de procurer une guerison durable garantissant, soit du retour de l'af-. fection elle - inme;je soit de l'apparition d'autres sym-pto"mes nouiveaux et pius graves "a sa place, que par COnSequent ii est ne'ccssaire de connaitre 1'e~tendue entie're de tops les accidens et symptonies propres aui inal prirn-itif inconnu, avant de pouvoir se flatter de defouvrir un ou plusieurs m'edicamens homnoeQpathiques 'a ce dernier, qui solent capables de le vaincre et de le gue'rir clans toute son e'tendue, et par suite aussi danis' tons ses einbranchernens c Iest-h-dire dans celles de ses patrties qui donnent leie a" tant dle maladies diverses. 10 DPOCTRflNE HOMOEOPATHIQUE. Mfais ce qui montrait clairement en outre que le mal prim itif, 'a la recherche duquel j'dtais, devait e'tre deniature miasmalique et chronique, c'est que jamais Ai ne liii arrive d'e'tre vaincu par l'e'nergie d'une constitution i'obuste, de ce'der au. regimne le plus salubre, en grenre de' vie le plus redgulier, on. de s eteindre de Itii-m'ieme, mais que jusqu'a' la fin de la vie Ai s'agrave sans cesse avec les anne'es, en prenant la forme d'autres symptornes plus f~tcheux (i), comme ii arrive A toute maladie -miasm-atique chronique. C'est ainsi, par exeniple, qu'tine Caffection ve~nerie~nne chancreuse, qi n'a jarnais ete' gue'rie par le mercure, son spe'cifique,,et qnis'5est transforme'e en syphilis-, ne s'e'teint jamais d'elle - mme, mais augniente chaqu'e ainnke, memc chez les suijets les plus rob ustes et qui nerient la vie ]a plus re'gulie're, et ne cesase non plus qu'a' la mort de de'ployer des syptmes 'a chaque instant nonIveaux et toujours de plus en plus f~cheux. JYen 6tais arrive'hU lorsque mnes recherches et mes observations sur les maladies chroniques non v'n6'riennes mne firent reconnaitre, des le premier abord, que 1'impossibilite de guedrir homoeopathiquemient certaines affections qui s'offraient corume des maladies particulie'res et jouissant d'une existence in()Assez souventl]a suppuration dupournon de'g-enerait en ali6'nation inentale, le desse'chein cut d'u~ce~res en hyd~ropisie ou en apoplcxit~, la. fiire intermititente en asthme, ics affections du bas-ventre en doulcurs dans les articulations ou en paralysies, 'ics douleurs dans les membres en hernorrhag'ies, etc.,7 et il n'e'tait pas diflicile d'aperccvoir q'ue la niouvelle maladie devait avoir sa source 6galement dans 1'ancienne affection existante, et que cc ne POUVait etre qu'une des parties d'un tout beaucoup plus grand, NATURIE DES MALLADIES CHRONIQUES. I I I 'de'penclantc, ne paraissait que trop tenir, dans la plupart des cas, ak une gale dont le sujet avait e~te atteint jradis, qi'iordinairement n~me ]a date de tous les maux qu'il avait eprouvefs depuis, rernontait juisqu'a I l'pbque de cet exanthe'we. Un~e attention soutenue me fit reconna'itre en outre, chez les person-.nes atteintes de maladies chroniques qui n'avouaient pas avoir eu la gale, n'y avaient point fait attention, chose plus fre'quente, oti du moins ne s'en souvenaient pas, qu'on parvenait comr-nunement h- e' couvrir quo des- traces kegei'es de cette affection (boutons do gale isoles' arrs, etc.) S'6taient m-anifqe'tes do temps en temps, quoi-quo rarement, et pour attester sans repliquo l'infection 'a laquolle cules avaient 't en proic dans les tomps passe's. Ces circonstances, jointes au fait constat6' pat' d'in. nombrables observations des me'decins, et quciquefois aussi par ma-propro expe'rience, quo la stippression do 1'exantiheino psorique, soit par un traitemjent mal dirig6', soit par toute autro cause, avait C'e'instantane'ment su~ivie, chez des sujets d'ailleurs bien por tans, de sympto'mes semblablos ou analogues, no pouivaient pas me laisser lo moindre doute sur 1'ennemi inte'riour que j'avais a% comibattre. avec. le secours de ]a me'docine. Peu 'a pen. j'appris "a connaitre des moyens plus efficacos contro cette maladie primitive, source do tant de maux, quo j'appelle gale (pso-a), afin do la cl'sigcre SOUis un nom- g6ne'ral, contre cette affection pso iue interne avec on sans 'ruiption culanee; ot en 'appliquant ces in~dicarnens au traitement d'affections chroniques soemblables, auxquelies les mnalades noe ponvaient point assigner pour cause une 12 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. infection de ce genre, ii devint evident pour moi, d'apres les succ's que j'en obtins, q'ue, dans le cas meme ou Ic sujet ne se souvenait pas d'avoir eu ]a gale, les maux dont ii se plaignait devaient cepen-dant provenir d'tine gale rentr~e peut-etre tandis qu'il etait encore au berceau, ou effacee de son souvenir, conjecture 4 l'appui de laquelle veriaient tres-souvent les informations prises aupres des parens on des allies avances en age. L'observation' assidue de la vertu curative des premiers' reme~des anti - psoriques " la decouverte desquels j'arrivai ainsi, ne fit que me confirmer de plus en plus dans ]a conviction que telle devait etre fre' quemment l'origine non-seulement des mnaladies chroniques hegeres, mais encore de celles qui offrajent plus de gravite', et meme des pius graves. Elle me persuada que non-seulement Ia plupart des innombrables maladies de peau qul ont 'e distinguees et 4enommees d'une manieure si minutieuse par-Willan, mais encore presque toutes les pseudoorganisations, depuis les verrues aux doigts jusqu'aux gonfiemens des os, aux deviations de la colonne vertebrale et 'a plusieurs autres ramollissemens on distorsions des Os, dans 1'enfance on dans I'Age avance, que les saignemens de nez fre'uens, les congestions de sang dans les veines du rectum, Ies flux sanguins parlfanus, l'hrnioptysie, l'h~matemeise etl'h& maturie, Iame'norrh~e et la me'trorrhagie, les sueurs, nocturnes habituelles et 1'aridite de la peau devenue seche comme un parchemin, les diarrhees habituelics; ia constipation opiniatre, les douleurs chroniques errant ca et 14 daný le corps, et les convulsions reparaissant pendant plusieuris annees de suite; en tn NATURE DES MALADIES CITRONIQUES. rt3 mot, que des milliers.d'affections chroniques auxqueules la pathologie assigrne des noms differens, ne sont, a peu d'exceptions pr~s, que des rejetons de la gale polyrnorphe. En continuant mes observations, mes cornparaisons et mes experiences d~ans ces dernlieres annees, je den-eurai convaincu. quo los affections chroniques, dt corps et de I'Atme, qui varient tant sous le rapport des accidens qu'ielles de'tormifont et des formnes qu'elles reve'tent chez les divers individus, ne sont toutos, quand on ne doit pas les mettre. sur le compte des deux maladies ve'ne'rien nes, la syphilis et la sycose, quo des manifestations partielles do ce"*miasme chronique primitif, le'preux et galeux, c'est-a"-dire des ramifications d'uno seule' et immense maladie fondamon tale, dont Los symptormes presque innomibrables no forment qu'un soul. tout, et no doivent e'tre conside'res et traite's quo, conmoe des ruembres d'une seule et unique maladie. Do memo, dans un grand typhus epid'mniquepreo~l celui doel'ann~ee 813, un malade no pre"sonto quo queiques uns des somtens propres, ' 1'e"pide~mie; un second en offre aussi quelques uns seulement, mais diff6rens; un ti'oisie~me, un quatrieimo, d'au.tres encore: tous cependan~t sont atteints d'une seule et me~me fievre pestilentielle, et lPon ost oblig6 do prendre los s~mptomes chez tous ces, malades, on chez beaucoup d'entre eax., pour so former une imagre complhite du typhus re'gnant, tandis quo le moyen ou los nmoyens reconnus homocopathiques (in) (i) Dans le typhus de, 1813, lc bryone et le sumiac ve~e'nucux fturcuL ics rencmdes spe~cifiqucs pour lows, les inaladcs. 14 14DOCTRINE HOMEOBOATITfIqUE. guerissent le typhus enti-er, et par cons6quent aussi de'ploient une. efficacite6 spe~cifique dans chaque cas individuel, quoiqe chaque malade offre des symtornes diffirens de ceux qu-'oni observe chez les autres, et que chacun d'eux semble e'tre atteint d'une aqu~tre affection (0). 11 en eost de mnieme, seulernent sur uneý plus grande echelle, de ]a gale, cette source commune de tant de mnaladies chroniques, dont chacunie parait diffirer essentiellement de toutes les autres, ainsi que le d6."' montrent et la similitude de plusieurs syptmes qui se manifestent e'galement dans toutes penidant leur cours'-gen e-ralj et la gue'rison de toutes pat' les moines moYens Curatifs.Toutes les maladies chroniques 'de 1'ormeo, meme telles qu'on abandonne 'a elles i.ineres, et que nul traitetnent rationqne1 n-e vient agraver, ont, corn-flhe je l'ail dit, une pers6ve'rajnce et une dure'e tel-les qu.'aussit't qu.'elles se sont d6velopp'es, quand 1'art n'eu procure point la guerison radicale, elles vont tou.jours en empirant avec les anne~es, et pte le-s forces propres de la nature ]a plus robuste, second~e' r~neine par un recgime et un genre d.6, vie fort regaIhers, ne peuvent n-i les -dirninuer, m ni mos encore les vaincre et les e6teindre, que par cons6quent elles lie disparaissen t jana is d'elles-nemes, mais croi~ssent et s' agravent jusqui'at Ia mort. Elles doivent donc avoir, tou tes pour cause. des miasmnes chr -oniques stables, qui leur perine [tent d'agrandir con tinuel lement le cerci-e (i) Yoyez 1'Exposition dA la Doctr-'ine /wmciopatiaque, ou Oi'ganon de P'art de gud'rii', ~i o5- o8A NATURE DES 1MALAIDIES CHRONIQUES. ' i de leur existence parasite dans le'&onoinie humaine. En Europe, et _aussi dans d'autives coutrees dui globe, on ne trouve, d'apres tous les renseignemnens qui nou* sont parvenus, que trois de ces mniasmes chroniques, dont les maladies se manifestent par des sympto'mes locaux, et d'oii proviennent sinon toutes, du m.-ois ]a plupart (i) des affectionis chroniques; ce sont la syphilis, que j'appelai autrefois maladie ven~i-iefnize clwZanceise, la sycose on ]a maladie- des fics, et enfin la gale, qui est ]a source de l'exanthe'me psorique. Cette dei'niere e'tant ]a plus importante de toutes, c'est d'elle qu'il va e'tre question d'Cabord. C'est la gale, cette maladie chronique miasm-alique Ia plus aizcienne, la plus ge'izeralernent rep'and7ue;' la plus fdcheuse, et cependant la plus rnze'connu2ze de toutes, qui tourmente les peuples depuis tant de milliers d'anne'es. Mais, depuis les derniers sie'cles, cule es't devenue la meare des milliers de maux. noh ve'neriens, aigrus et chroniques, incroyableinent diversifies, dont le genre hum-ain se trouve maintenant afflige' chaque jour de plus en plus sur toule la surface habite'e de la terre. La gale est la plus aucienn6 m ialadie chronique iniasmatique que nous conriaissions. Aussi chronique que la syphilis ou que la sycose, (;) It est probable que c'est 'a 'Lne complication de deux de ces mnaladies, ou peut-e"tre de toutes trois, qu'on doit rapporter efiramboesi~a (ycizu en Guine'e, et pian en Am'riqu), le sibbens ende'mique dans la Notwe~ge et le nord-oucest de l'IRcosse, la pellagre de la Lonmbardie, la plique dc Pologne (koltun des Polonais), ic pseudosy-phlis des Auglais, lastlidiei de Ia Virgi-f nicIetc. ]b~ DOCTRINE H0M0E0PATI-1QUE. et par consequent, lorsqu'on ne la gue~riL point d'une mnanie're radicalo, ne s'6teignant non plus qu'au dernier souffle de ]a -vie, meme ]a plus longue, puisque la nature, queique robuste queule soit, neoparvient jamais 'aIla deftruire par ses propres forces, cite est en outre, de toutes les mialadies chroniques miasmatiques, la plus ancienne et celle qui pre'sente le plus de te'tes. Pendant tout le temps qui s'est e~cou16f depuis 1F6 -poque ou edie a frappe' le genre humain, car P'histoire la.lplus recul~ee(les plus anciens peuples ne reotpoint jusqu' a leu~r origine, les ph'nomenes morbides par' lesquels elie se manifeste ont acquis une telle extension, jusqu'at un certain point explicable par l'irnniense de'veloppement qu'elile a du"t prendre depuis si long-temps dans tant de millions d'organismes par lesquelles cule a passe', qu'on ne peut presque plus nombrer sos sympto'mes secondaires, et quc ton tes los affections chroniques qui figurent sous cent noms diffirens dans la patholdgie ordinaire, la reconnaissent pour veritable et unique source, a 1'exceptiqn de celles qui sont dues ai Ia syphilis, et de celles, bien plus rares encore, qui proviennent de ]a sycose. Les plus anciens monuniens historiques pie nous possedions parlent dejit do la gale tres-developpe~e. Moise (J) en a depeint plusicurs miodifications, il y (i) Dans le troisierne livre, au chapitre 13c, et la" aussi oii Mdise panle (chap. 2 1, )ý 20) des affections du corps dont un preltre destine' aux sacrifices doit CLre exem~pt, Ia gale nialigne est de'signe'e par le mot he'breu:1A quc les Septante ont rendu par +Cp &Z'7pla, etLIa Vul gate par scabiesjugis. Le comment ateur talniudique Joiiathan dit cjue C'cst une gale sechc, r pancluc sin NATURE 'DES I\IALADIES CIHROMQUES. 17 a trente-quiatirc siecl-es. Cependant ii par'ait qu'a' COWte epoque et depuis encore, parmi les Isra'elites, cette affection. avait fixe sonprincipal si~ge aux parties exte'rieures da corps, de meme qu'ellee l'a fait ensuite, soit chez les Grecs avanrt leur civilisation, soit plus tard chez -les Arabes, soit enfin en Europe durant ]a barbarie' du moy'en Lyge. 11 n'entre pas dans mon stijet de rapporter les noms que les diff~rens peuples ont donne's aux varie'tes plus oii momns mialignes de ]a le'pre (sympto'mes exte'rieurs de la gale), qui de'figuraient dive'rsernent 1'exte~rieur du corps. Ces norns nous importent fort peu, puisque 1'essence de Ia maladie psorique prurnteuse et miasinatique est au fond reste'e toujours * la me'me. Cependant ]a cgale d'Occident qui, au moyen Aae, avail t6et pendant plusieurs si~cles si redoutable sous la forrme d'un -6erysip e'e malin, appele"fteu Saint-.Antoine, fiit rainen~e e 'ala forme le'preuse par ]a 1kpre que les Croises. rapport~rent."dans le treizierne sie'cle. Qd oique par-lit elle ait e'te6plus re'pandue encore en Europe qu'elle ne 1'e'tait auparavant, puisqu'en 1226 on comptait deux mille 1e'proseries dans la seule tout le corps, et traduit le rnot~de Molse, m~i pag lichzen, dartre (rvoyez ROSENMTJLLERL, Schtolia in ýLcvit. ) P. ii, edit. see. P. 124). Les commentateurs de Ia Bible dite anglaise,sont du~ pn~me avis, et Calmet, entre autres, djit pie la le~pre ressexuble ai une gale inv 6t'r~e, avec une violentc derniangeaisory. Les anciens, parlent aussi du prur'it parliculier et voluptucux, eat'acte'ris-. tique alo~rs comnnie aujourd'hui, et auqci.e succecle une ardeur douloureuse --apre~s qu'ofl s'est gratt'. -Tel est entre autres P1 aton, qui aippelle Ia gale,jX xi'7rxpov; Cic6ron parle 6alcment de Ia dudeedo de Ia. scabies. 1. 18 I?0CTRINE HOMQTEOPATHIQUE. France, la gale, qui se multipliait ainsi1'chaquae jour de plus en plus, avec les cat-acte~res d'un hideux exanthe'mo, trouva, du momns tn contre-poids "a la.violence do sos syrnpto'mes exte'rieurs dans les moyens do proprete' rapporte's d'Orient avec elle, c'ost-a-dire dans l'usage des chemises, auparavant inconnu en Europe, et dans le goa't des bains chauds, qui so propagea davantago. Ces deux moyons, joints "a plus de recherche dans la pre'paration des alimoens et ai un gen're de vie plus poli, qui furent la suite du progre's do la civilisation, parvinrent en deux siecles 'a dirninauer tollomont los horriblos sympto~mes exte'tieurs do la gale, qu'au commencement du quinzie~me Mecle, elie no se montrait plus qiue- sous la forme de I'eruiption psorique ordinairo, lorsqu.'en 1493, une autre mcaladie chronique mniasmatique, la syphilis, commenca pour ]a premie're fois ai lever sa redoutable te4to. IUno fois quo ]a gale fuit radoucie exte'rieurement, jusqu'a no plus paraitro que, sous la fornie do la *maladie psorique ordinairo, it devint beaucoup plus fi-a cile de, netoyer ]a Ipeau, par des moyens divers, do 1'exanthernie qui succe'dait 'a l'infection, on sorto quo depuis lors,Yl'sagre dos traitomens oxternos tant dovenug~n~lIes manifestations de* la gale "a la peaul sont sonvent effacees par los hains, los, lotions et les frictions avoc des preparations do soufre, do plornb, do cuivre, do zinc ot do mercure, avoc tant do rapidite", surtout chez los porsonnos aise~es, quo, ]a plu. part dui temps, -on ignoi'o entierement, dans ces clas'ses do ]a socie't6, qui'un enfant o'u un adulte a fe attoint -do la galle. Cependlant le sort du genre huinain, loin d'e'tre NATURE DES TIAULDIMS CHRONIQUES. 1 19 ame eor pour cela, ne s'en trouvait, au contraire)que rendQ beaucou p plus f~cheux sous bien des, rap". ports. En feffet, quoique-, dans Yes sie~cles prekc~dems, oil l'exanthrNme de ]a gale affectait la forme le~prease., ii ft~t fort 'a charge aux n lades par les 61ancemens qui se faisajent sentir dans los tubercuies on leg croifitesI et par les violentes denaingeaisons qui survenaiont aux alentours, cependant Ye reste de l1co-, nomie s~en ressentait, ge'neralemenit peu-, h, cauise-d~e i'opiniakrek extreme avec laquell persistait, c.ette grande'affection cutanefe, qui tenait lieu del'affection. psor'iquo interne.. It y a plus, rn'me, l'aspect affreux et, repoussant d'un he'preux faisait une impression si 1)rofoflde sur les individus, bien portan-s, que tons fuyaivent ý son approche, et quo ]a r6clusion dii plus grand noinbre do ces infortune~s cans Yes le~prorseries, les,.tonait 61oigne's du- reste -de la. socieltef, ce qui limitait beaucoup la contagion et la rendait' proportio~nnllement rare. Mais depuis' que Yes causes, reunies au quators* zi'm-e et an quinzierno sie'les ont adouci ia gale qtian~t 'a l'ext~rieu-r, en mluifaisant prendro ]a forme d'une simple 6ruptionecutanee, clans Yaquelle 1e8 pa.. pqlles qui sucte"dent 'a Pinfection font d'abord pea de saillie. et peuivent e~tre aise~ment tenues cacheose,97mais sont cQ'ntinuellement de"chiire~s par Ye malade, A caus8, doesd46rangeais~ons qdiii es accompanet e 6pan. -6oi itaini autour d'olles Ye liquid' quý'oesrfe. mont,, hlouuiasýme producteur de la mal-adie se com-- rn-unique d'auitant plus facilement et pius surement A de noraibre'ux i-ndividas que IJa contagion a Iliea dOme rnaniei'e moins patente, los objets invisible.. m(eXftl sc~aiies. par to liquide psofi-que! infectrant-bion 20 DOCTRINE H0MIOEOPATHIQUE. plus- d'homrnes qui y touchent, sans, le savoir, que ne pwuvaieInt jamais le falire, les le'preux, dont l'ext&.ri~ep-r r~epoussant faisait fuir tout le rndnde.' * C~tde. cette nianiere que la gale est devenue le plus -contagieux et. le 'plus.rc'pandu de tous les pliasmes chroniques. Le ýmiasme psori~que'- s'est. ordinairernent pro pagre an oi dj~,quandceui qui en ak' le point de depart- r~elaine -on obtient un, re'percussif exte'rieur, ýconrnne eau blan~che, ongu~ent de pre'cipite' blanc, etc., conPtre iVexanth eme qui liii cause des dermangeaisons, et saps qn'il copvienne d'av~oir en la gale, souvent InM A an q'it croie 1'avoir. contract'e, et. fr&,quelmment sans que le me'decin on. le chirurgien ILAiMemre sache que c'est la gale qu'il a ain~si repercut~e Par une dissolution.de plomb, on autrement. On coDCoit sans peine qne les, gens, pa~uvres et les ba~sses, classes qni laissent la gale raivager.leur pean. jusqn'a' ce que, devenus un objet. d'horreur pour tous cetixqui-les entonrent, ii soient force's de re'clainer des moyens propires.'a la faire disparaitre,;ont diiijusquehIa.COnMUniquer l'infection a" un grand xio0mbre, de perSOnnes. Si d on c lphumanite souffre -davantage de ce.que Ia forme exte'rieure, de Ia-gale est descendue,.en sa douicissant, de ]a lkpre 'a. l'exanthe~me p soriqu e, cenl'es~t pas senlernent parce qu-e cdlui-mci se, cont Iracte.Plus. inopinernent, et. par suite d'une m~ariiere -,pins:.freq u ente,, mais encore parce que Ia r-nalladie principale,, toute adoucie qq'elle est, quoiqne plus ge'n& yralermnep,t re'pandue sous cette nouvelie forme, ' Pas ch ang6" le moMs du imond~e dans. son essence,,qu'lelle est,. to'uj*ours d'une nature aussi redoutable NATURE DES MALADIES CHROMIQUES. 2 21, qtie dans 1'origine, et qui'apres la disparition m-ainten~ant plus facile de son -exanthe~me, die. fait de's progres d'autan't plus inapercus d&ns l'interieur. Voila' commrent', -depuis ces trois derniers siecles, elle jone le triste ro'le, alire~s 1ane'antissement (i) de sonr (t) Les mauvais mioyens mis en usage par ics rn'decins et les In dicastres ne sont pas l'unique cause de la disparition de l'exan-' th("Ime psorique "al'exte'rieur; ii n'est maiheureusernent pas rare que, sans cette influence,Tl'6ription abando-nne ]a peau, cemme on le verra plus loin dans les faits recuejilis-par d'anciens observateurs (nos 9,_ i8, 26, 36, 5o, 58, 6 r, 6/4', 65). La syphiliý eL la sycose ont done toutes, deurx'a cet 6goard un grand avantage sur la 'gale, qui -consiste en ce qrue, dan s la premiere, les eban cres ou les bubo'ns, et dansIa seconde les fics, ne disparaissent des partie's ext~rieures que cjuand en les de'truit.inaladroitement par des topiques, ou lorsqn'on traite rationnellement la maladie entie~re par des me'dicamens internes. 11 suit de la" quo la syphilis ne pent 6cmater tant que les chancres n'ont point 6"te6d etruits par l'art, ni les symplO~mcs secondaires de. la sycose se manifester tant que les, fics ont e'te respect's, car ees affections locales, qui tiennient lieu de la maladie intebrne "a laquelle ls, appartiqnnent, persistent. d'ellesmemes jusqu'it Iaafin de ]a vie, stains permettre 'a la. maladie interne d'6clater, ee qui rend treis-facile de les guerir dans toute leur 6tendue, c'est-il-dire radicalement, par Les-me'dicamiens internes, "pcifiques, contre elles, dont on n'est alors oblig6' de continuer l'emploi que j~usqu'au moment oii les sympto'mes loeaux (chancres, et fics),, persistans, de leur nature quand on ne les combat pas par deg repeircussifs externes, sent comphi~tement gue'ris, car alors on est parfaitement certain aussi d'avoir procure' ]a gue'rison radicale de la maladie interne, c'est-a'-dire de la syphilis et de la sycvse La gale, t elle qu.'elle s'est iýdoueie depuis trois sie'cles, en descendan t dul caract ere de la. Ileprc ih celui de l'exantheime psori-qute, n'a plus cc bon cofte.VL'6ruption pso1rtque no Lient pas tant it Ila pe~au n'est pas si solidement flx6e at son sige;r que -le chancre on le fic. Lors -me"me quc les sohisns al entendus d'unmedeci~n ou .22 22 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. symptome principal, de produire cet te innfombrable, mnultitude de syptmes morbides secondaires, c'est4a-dire cette he'gion de maladies chroniques, dont leg me'decins ne soupconnaient point la source, que, par cette raison, uls ne pouvaient pas plus gu&' *dun me'dicastre ne la. repercutent pas,ý comme ii. arrive presque toujours, par des lotions siccatives, des pommades soufrees, on des purgatifs drastiques, il lui arrive souvent de disparaitre d'ellernmee pour me servir dui langa ge consacr6', c'est--IR-dire par des causes auxquelles on ne fait point d'attention. On ]a voit assez frequernment cesser par l'effet d'un fAcheux 've'ncment physique on moral,ý d'une frayeur violente, de soucis continuels, d'un chagrin accablant, d'un grand refroidissemient on d'un froid inIten'se (comme dans l'observation. no 67, plus loin), l'usage de bains froids,ý tiuides et chauds, dans L'eau. de rivie~re ou. dans des caux minerales, l'apparition d'une fi'evre on d'une autre maladie a igu i, provoquee par une cause quelconque (comme ]a petiteverole, dans l'observation no 39), celle d'une diarrhe'e prolontree, et quelquef-ois aussi par l'eff-et d'une inertie particuliere de la. pean. Dans ce cas, les suites sont tout aussi fAcheuses- que quand. l'exanthe~me a e'te'supprim6' exte'rieurement par une th6'rapeutique irrationnelle. Les symptornes seco'ndaires de la. gale interne, etl'n~e des innomnbrables maladies chroniques qui tirent leur source de Eh 6Cclatent alors toft on tard. Q u'on ne croie pa's que la gale, si adoucie aujourd'hui dabs son sympt-8me local, l',affection cutan~e', diffre essentiellernent de 1'ancienne le'pre. 11 n'6'tait pas rare non pius,utrefois que cette ilerni~re aban-donnitla. peau par l'usage d-es bains froids et d'imirner-sions re'p~ete'es dans l'eau de rivticre ou dans les cxaux mineirales clinudes -(voy-cz cii-apre~s ho 35); maiis alors 'aiisi n n Lai u P~s d'6goard aiix re'sultats faclvcuxl de cctte disparition, quc ics md.decins mo~dernes ne font attention anx maladies a'ig~ues ct chroniques que la grale interne nie manquc jamais de de'terniliner to~t on tard, lorsque e'6ruption psorique actuclic a quitt6" la. ptau dell e-nnie, ou par l'cffet d'un traitement -diris6c' ontre ek NATURE DES MALADIES CHRO-NIQUES. 2 9,3 rir qu'ils n'avaient jamais reussi ai gue'rir radic~ale-ment la. maladie psorique primitive tout enti4~re (encore accompagne~e de son eruption cutane'e), et que, bien loin de la', us devaien't toujours, agraver par leurs, reme'des mal combine~s, comme le de'montre 1'expe'rience de tous les jours., Autrefois, lorsque ]a gale se bornait encore, ]a plupart du temps, au redoutable syrnpt6me ext&rieur remplacaiit la maladie interne, c'est-a'-dire "a la lepreI on ne voyait pas, hk beaucoup pr es, autant de ces inn ombrables maladies nerveuses, de ces, affections doulou reuses, de ces spasmes, de- ces, ulce"res (cancers), de ces d-esorganisations, de ces paralysies, de ces marasmes, de ces, hesions du physique et dui moral, qu'il est si coinmun de' rencontrer aujourd'hui...'est seulement depuis trois sie'cles que le genre humain a e'te accab1e cde tous ces, maux, par - l'effetde la. cause que je viens de signaler (i). (i) L'usage du caf6 et du th6 chauds, qui s'est repandu d'une maniere si grene'rale depuis deux si cles, et qui exalte 'a un si baut point l'irritabilit6f musculaire et la sensibilitei, a singulie'rement aceru la disposition aux maladies chroniques, et son influence s'oest jointe "a celle de la gale pour mnuliplier et diversifier encore davantage ces affections. C'est, ce dont je ne puis disconvenir,.4juo~ique, dan's mon petit Tiajite=s les Effets du C6oad (Le'ipzick, x813, traduit en francais, Dresde, 1824), j'aie peutre faiti trop grande la part que cette liqueur prend aux. maux pbysiques et moraux du genre humain, parce qu'alors je n'avais point encore de'couvert quc la source principile des maladies chroniqunes est dan. sIa gale~. 11 fiall ait le concours de l'aibus du caf6 et du the pour quc cettc dernic~re laccabl~t Il'huniznit6S d'affcctions chroniqe si nomnbreuses et si opinia'tres, qu'th elle scule iil hii 'at t " i~rnposqf sible do niultiplicr, autant. 24 D0CTRRI);E H0M0EOPATHIQUEP Yoil?-I comment l 'a gale est devenue hi source la plus ge'ne'rale des maladies chroniques.. Depuis trois si ecles qu'il est si facile de ]a privet' du sympt6me cutan6r, l'exantherne psorique, qui ]a *r~uitatisilnceet ]a remplace en, quel que sorte, elue engendre taut de symptornes secon'daires, dont le nombr e va. toujours en augmentant, qu6 les sept 1zUitiýrnes au momns des maladies chroniques la reconnaissent pour unique source, tandis que l'autre huitietme-proce'de-de la. syphilis et de la. sycose, ou *d'une complication soit de deux, soit, ce qui est.rare,' de trois de ces affections chr'oniques miasma-,tiques. 11 est M me peu cornmun p~ie la syphilis, dont on obtient si'facilement la gu'rison -par ]a plus petite -cdose d'une, pre'paration mercurielle bien choisi'e, et la sycose, qui n'est pas plus difficile a guerir, au rnynde quelques doses du suc de thuya, administrees* alternativement avec de l'acide nitriq'ue, degenerent en maladies chroniques dont la curation offr6 des difficult's, a momns qu.'elles ne soient cornplique~es avec ]a gale. Ainsi cette derni ere est aussi-; de toutes, les maladies, celle qu'oii mecotnatt leplus soiuwent, et par COnsefquent celle que les 'rnedecins traitent le plus mual et de la inani're la plus pernicieuse. 11 est incroyable jusqu'a' quel. point les m edecinjs modernes, de l'ecole ordinaive -se rendent coupables du P eche' de lese-humnanite', lorsque, sans cxcepter presque aucun ptofiessersr, ancuin des prati'ciens Il'es plus en re'putation, et des ecrivainslD es plus conside'res, ils erigent en ' '.rgle, et pour ainsi dire en prin - cipe infaillible, pie toute eruIption lYsoP-uc est u~ne simple rualadic local'er, born~e uniquenent A N~ATUIRE DES M~ALADIES CHRONIQUES. 25 l a peau, et "a laquello le resto doe1'orgranisme no prend pas la moindre part,, qui'en consequence on pout et doit toujours, et sans scrupule, en de'bar~,rasser localement la poau par les p'oinnades souSfrees, par 1'onguent do Jasser, qu-i est encore' plus atcre, par. los fumigations sulfureuses, par les disSsolutions do pfomb et de zinc, mais surtout par Sles pre'cipite's mercuriols, dont lFaction 1'omporto en. Srapidite' sur Cello do tous les autros moyonS; qu'uno' Sfois la peau ne'toyeo do' l'exanthemo, tout est fini, Sle sujet gue~ri. et le' mal enti~roment de'truit; qu'al iD la ve'rite','quand on ne'glige ]'eruption do manie're A lui pormottro do s'etendre sur la peau, it pout fort Sbion arriver quo lo principo morbifique trouve. 6 nfin l'occasion do s'fin'sinuor, par los vaisseaux Ilrabsorbans, dans ]a' masse des hurneurs, d'infecter Sainsi lo sang et los autres licpides, et do pervorlir ] a sante; qu'alors lo stijet peut finir aussi par )) prouver des affections* dues A la presonco do ces Shumeurs vicie'es,. dont le Corps no tarde-cependant point a etro de'b~rasse parl'usago des purgratifs et Sdes depura~tifs; mais qu'en s'y pronant "atetmps, pour attaquer le syrnptornie cutane6, on previent Stouto esp~ce d'affection consecutiveo, et qu'alors F linte'rieur doel'economie reste parfaitounent sain. Non soulement on a proclam6 oet ensoigne' ces orreurs grossieros, mais encore on les a misos en pra.. tique, do tello maniero qu'auijonrd'hui, dans tons los ho'pitaux los plus ce'lebres des contrees e.t des vyiles en apparence los plus &claire'es, chez. tous les 'particuliers des haiutes et des basses claskes do la soCie'te, dans toutes los imais ons do correcqtion ea d'orphelins, en U11 inot, dans tous les. &abli'ssemens a6 26 fDOCTRINE HOMOEOPATHflQUEs civils elt nilitaires oi" ii se pre'sente des galeux, tons ces malades sans exception sont uniquement traitefs, par les me~decins obsours comme par les praticiens, celebres, 'a 1'aide des moyens externes dont j'ai fait I'6numedration plus h~iut, auxquels on ne manque pars d'aj outer quelques fortes doses de fleurs~de soufr-e et quelques purgatifs e'nergriques, 'afin, comme on Adt, de purifier le corps. Plus l'6ruption disparait rapidement, plus on s'applaudit du succes, (i); uine fois ]a peau bien nette, on assure hardiment qnue tout est fini, et 1'on renvoie le~s malades'comnme s'ils etaient gue'ris, sans avoir 6uoard ou sans vouloir faire attention auix maladies qui to~t ou, tard eclateront certainernent, c'est-a..dire 'a la gale interne, qui (i) Raisonnan't d'apre~s les ide'es qu'ils sC SOnt fajics sur cet Ite importante maladie, f" plaisir et, sans interrog-er la nature,ý les in'decins assurent qu'alors le principe scabie'ique depose sur la. peau In'a point encore eu le temnps* de pe'netrer dans l'inte'rieur, et d'tre port6' par les vaisseaux absor'bans dans J*:masse des humeurs, de manic~e "a ]a corrompre en entier. Mais, homines consciencieux, STi suffit de ]a premiere, de la plus petite papule galeuse, avec son insupportable prurit voluptueux, qui porte irre'sistibleknent iise, gratter, et avec l'ardeur douloureuse qui s,'ensuit, pour prouver, dans Ious icr cas et constamment, que la maladie graIcuse bien de'velopp~e existait de'ja' auparavant dans I'orgranisme, ainsi qte nous le verrons plus l oin; si, d'apre~s cela, toute desiv truclion delel'6ruption cutane'e, loin de diminuer le snal oe'naeral -int~irieur, ne fait au contraire, comme le prouvent des milliers de faits, que le contrain-dre "i se dUployer rapidement en d'ininombrables maladies aigu"s, ou peu. it peu en maladies chironiques non nmoins mnultiplic'es, dont le poids est si lourd pour le genre humain, pouvez-vous alors. -gu6rir ~eenial interne? L'expe'ricnce xepond ie wnon NATURE DES iVAtADI-ES C~IRAO1QUES. 2 27 pourra se- prononcer souis-taut de' milliers de fcwines diff-6ren tes. Lorsqu'ensuite les maliheureuxq'o a ber-c'g d'une si frmneste illusion se repre'senitent tot ou tard avec les maux qui sont l'ine'4table re'snltat d'un pareil traitemenht, avec des tumeurs, des douleurs opinia'tres dans telle on telle partie dui corps, des affe&lions hypocondriaques on hyste'riques,-des douleurs,artliritiques, des amnaigrissernens, de's suppurations du poumon, un asthme permanent on spasmodique, ]a ce~cite', la surdite', des paralysies, des caries, des he.morrhagies, des maladies mentales, etc., les m&'if decins s'imagrinent avoii' queique chose de nouveau sou~s les yeux, et, sans nul e'gard h la source de tous ces accidens, obe'issant "a ]a routine ordinaire de la the'rapeutique, us dirigrent des me'dicamens inutiles et nuisibles contre des fanto'mes de maladie, c'est-ai-dire contre les causes qu'ils assignent arbitrairernent aux ma~ux dont uls sont temoins, jusqu'a' ce que le malade, apre's avoir vi sas rnaux. aller touil 'jours en cro~issant pendant plusieurs annees, soit enfln tire' do le'urs mains par la mort, co terme de toutes les souffrances terrestres (1). Les anciens me'decins etaient plus conscioncieux ai cot egard, et uls observaient avec moins do prejug~s. 1Ils voyaient- clairernent et uls etaient convahinus que (i)-'Le hasard', car eux-ine*'ms Pcc peuvrent assigner tpi'unii caluse- imaginairc Ai ceLtc couduite de leuir p~art,Thur za suggrtr~, 11q1.a1d leers rccdcttes nc pouvaicut plus rien cotitre le rnal inconnun pcmr ccx, le subterfogd, saluLtaire auximaind-es, qui-consiste 'es envoyer-aux bains sulfueix C1 ovnt lsiahdssn 9,8 28 DOCTRINE HOM0EPATHIQUE, des maladies innombrables et lies plut graves d'entre les affections chroniques, succe'daient 'a l'am'antissement de 1'lrruption cutane~e. Aussi, comme l'ex-. perience leur a'vait appris "a admettre une maladie interne dans t~out cas quelconque de gale, cherchajent-ils 'a d't ruire cette grande affection, dont uls s~upposaient avec: raison 1'existence simultariee, par tous les moyens, internes que la the'rapeutique met-. tait en leur' pouvoir. It est vrai que le succe's ne couronnait point leurs efforts, parce qu'ils-ne con!" naissaient pas ]a bonne ni'thode, dont ]a de'cotiverte etait refserv~e'e 'al'homoeopathie; mais, leurs tentatives, faites de bonne foi e~taient'lonab~les en elles-me'nies, pa Irce qu'elles se fondaientsur ]a notion.d'une grande nialadie interne "a cornbattre dans 1'e'ruption psorique, et les empe~chait de se borner "t attaquer localenient 1'exantherne, corume font les modernes, qui ne croyent. pas pouvoir s'en de'bafrasser jamais assez promptement, sans 6gcard aux graves, maladies consecutives con~tre lesquelles les. anciens nons opt lnnr a ne'essite' de se tenir en garde, par des.milliers d'exemples consigne's dans leurs e'crits. Mais les observations de ces hoitnmes honorables, parlent trop haut pou'r qu'on les repousse avec me6-,pris ou qu'on puisse cons cien cieuseflient les laisser ignorer. dd'livre's d'une parLie de leur gale, et, la premie~re fois qu'is font usage des eaux, ]a maladie chronique los quitte, jusqu'a' un certain point, pendant quelque temps; mais la repe'tition de cc rnoyen ne icur cst plus quo peu ou. point utile, parco qu'il faut plus que dulspufro soul pour gu'ri ri aledvlp~. NATURhE DES MALADIES CHRIROQ-UES. 29 Je vais rapporter. quelques uns de ces inno'mbra.. bles-faits qui nous ont ete' transmis -par d'anciens miedecins, et auxquels je pourrais ajouter un nomb~re 6gal d'observatio'ns tire~es de ma propre experience, s'ils ne suffisaient pas, et au-dela', pour montrer a-vec Iqueule fureur ]a gale se de'ploie lorsqn'on lui a enlev6" le symptorne exte'rieur qui faisait taire le mal interne, et combien ]a conscience dui medecin philantlirope est inte'ress~e'e *'ce que le -but de ses efforts soit avaint tout de gue'rir, par un traitement approprie', ]a maladie inte'rieure, dont I'extiuction entraine At sa suite celle de l'~ruption cutanee, previent les innom-brables maux chroniques consecufifs dont ]a gale, non gue'rie abretive la_ýv'ie entie're, et guefrit ces affctins orsque dejai elles avaient rempli d'aqwrturne les jours du malade. Les [maladies 'aigu~is et surtout chroniques, qni do'ivent naissancea't a suppression seule dui sympt 6rne cutan', 'eruption et prurit, dont ]a presence fait taire la gale interne qu'il remplace, on ce qu'on appelle faussemeiat re't7rocession dle la gale dans le corps, son t innombrate, -'es -dire aussi variees que lec sont elles-memes les constitutions inclividuelles' et les circonstances exte'rieures qui les modifient. Juncker en, a donne' un court apercu (r). 11 a vu cette pre'tendue gale rentre'c produire, chez Les personnes jeunes et sangruines, la plithisie pulinonaire; chez les suijets sanguins en ge'neral, des hemor(i). Louis-Curm"TIE N JUNCKER,* Diss. de damnuo ex scabic re-" pzdsa. lHalle,. 1750, p. 6S-1& 3o 30 DOCTRINE IIOMOEOPATJTIQUE. rhoides, des coliques h~m o rrhoi1dales et- des calculs nephre'tiques; chez les sujets d'un- tempt~rarnent,,sa~nguin et bilieux, des gonflernens des glandes dui sein, des raideurs d'articulation et des ulce~res de inauv~ais earacte~re; chez les personnes rephe~tes, des,catarrhes, suffocan~s et des phthisies muqueuses. It lui;a 6galement vui faire naitre la fi'vre inflammatoire, Ia pleure"sie aiguý et ]a pe'ripneumonie. On a ti'ouv6, dit-ji, "a1'ouverture des cadavres, les pommons rernplis d'indurations et de collections puruýlentes. 11i-a rencontr6 egalement des indutrations d'un a.itre genre, des gonfiemens osseux et des ulcei'es qui -dependaient de Czette suppression de la gale; ii. ajoute qu'elle provoque principalement des hydropl~i-.5 chez les personnes flegmatiques; que le'coiiIement menstiuel est retarde par elie, et que quand e lie a I ie L pendant le flux des re'gles, cette hernorrhagie est rernplace'e par-une he'moptysie mensuelle; q'el epog uiueosdn adrnence les per,sonnies dispose'es "a la me'iancolie,,et que, quand les fewn ies -deviennen~t alo~rs enceintes, l'enfant pefrit ordinait-erent dans beur ssc; que ]a suppression de la gale occasione p~arois ]a ste'rilite (1);qu'en go. ([) Une juive enceinte avaitlIa cgaic aux mains, et elie la fit disparai'tre au huitkeme mois de sa gro~sesse, arin qu'on ne s^'cn apergu't pas Iorsqu'elle accouchierait. Trois jours apres delle rccou.cha; Jes loehies s'arre~t~rent, et une fie~vre aigue" se d6clara. Slept. nn es s'couk rent ensuite, pendant lesquelles la juive demneuraI ste'rile et sujettc "I d(es C'coulemens par le varrin. Au bout de cc temps, dile tomba dans, ]a m is~re, et fut oblige'e de faire un long voyage pieds nus:Ia gale reparut alors, 1'6coulement cessa, tons les autres accidens byste'riques disparurent, in femme deVint enceinte, et dile accoucha hcui-cusecnvt. (JuNCKrir,i, oc. cit.) N&TURE DES MALADIES C1IfONIQUES. 3 neral, cule fait cesser ]a secretion du lait chez les nourrices, qu'eIle hatte l'e',poque de la cessation dii flux menstruel, et que, chez les femnmes avancees en aa la niatrice tomnbe en suppuration, au milieu. de douleurs profondes et hrsulantes, qu'accornpagne le marasme (cancer ute'rin). Ses observations ont ke fre'quemment conflrme'es par celles d'autres praticiens0) Ainsi on a vui apres la rentre'e de la gale: L'asthrne; Lentilius, Micell. med. pract. tomn., p. 17 6. - Fr. Hoffmnan n, zlbhandlung von der Kinzder/cirankizeiten. Francfort, 1741,,P. 10o4.- Detharding, dans.Jppend. ad Epieze. iKat. Cur.,'dec. III, ann'. 5 et 6; et dan-s O-bserv. parallel, ad obs. 58. Binninger, Observ. cent. Y. ohs.- 88.- Morgagni, De sedibus et causis morb. Epist. XWV, 35. - 4cta Nat. Car. tom. 5, ohs. 47.- J. Jun cker,. C~onsp. tAterap. sp-ci'al, tab. 3i.. F.-H.-L. Muzell, JJa/zrnehmizgW2"Sei. Sammi. 11, cas. 8 (1). J.-Fr. Grnelin, C)Les inconve'niens graves qul re~sultent de ]a suppression de la teig~ne -et des dartres, et' dont je parlerai plus loin,. se trouvent.comnpris dans 1'C'nuie'ration qu'on va lire, *acepe ces deux cxanthe~mcs ne dit~rent de la gale quo par leur siegle et Icur forms~ cextericure, mais soot au fond la rn~mc chose, et ont la nAie ýqriain~e qu'elle., ainsi que jo le ferai voir d~ans la suite. (.i) Un honirne de trente 'a quarantoe ans avaiL eu long-teomps auparavant ]a gale, quo des frictions avaient faxit disparaltre. De.,puis cettc dpoque,il devint pen a pen et de pius cin plus asthma. tique; sa respiration finit. par devenir, mine~e lorsqu.'ilno se romuaji Pas, trds -couto et extrrnieinent pe'nihle, accoinpagnied'n sor-to de sifflement con tinuel, nais sans Otoux. Oa, mi proscrivyit un lavernent avec un gros de scille, eti, 'a l'in tdr~icur, trois grains de scille en -poudre'. Mais, une erreur fidtcomnmise, ct le gros de 39.P 3 2DOCOCTINE HfOMOEOKPATHIQUE. dans Gesner's Sanmilung vonz Beobaclztugen2, V. P ag. 2 1 (,2). - ilundearirark.- Zieger, Diss. de scabie art ~/iciali. Ldipz., 1 758, p. 32, (3).-Beireis..--Stammen, Diss. de causis cam, in primnis plebs scabil laboret. I-elrnstaedt-,. 1792, pag. 26 (4). - Pelargus (Storch), Obs. dlin. Jahrg. 1722, P. 435 a 438 (5)' -BreslazuerSar7nrn. von? Jalire 172q-7,.2 P-9-) (6).scille introduit dans l'estomac; le malade fut en danger de perdre la vie; ii 6~prouva d'affroux malaises, avec de terribles envies de vornir; rnais, peu do temps apres, la gale reparut en abondance aux mains, aux pieds et-sur tout le corps, cc qui mit tout "a coup fin a* 1'asthme..(2) A un asthmoi violent se joignait une turn'faction geun~rale et de- la fivre. (3) Un homnie de trente-deux ans avait e'te' delivre' de la gale par des frictions avec un onguent; it Cut onsuite tourment6' pen-. dant onzo mois par 1'asthine le plus violent - jusqu'at co que l'usage continue~pendant vingt- trois jours do ]a s eave du bouleau rappeiitt enfin 1'exanth~rne. (4) Un e6tudiant contracta la gale au moment d'allcr 411 un bal, ct s'en fit de'barrasser au plus vite par un me'decin, "a 1'aide d'un onguent antipsorique; mais peu de temps apres ii fut frapp6' d'urs nsthmo tel qu'il ne pouvait reprendre haleine que la e tc dev6e, et quo,.dans los acc~s, il dtouffait presque entie'rement. Apre's avo'ir lutte' ainsi pendant une houre, ii expectorait, en tonssant, de potites masses cartilagnue, dont la sortie le soulageait tr's -prom ptemen t. Do rotour dans sa. yule natale, ii d'prouva chaque soir, pendant deux annees, sans interruption,' une dizaine d'atteintos de ce mal,7 quoc les sumns du inddecin Beireis ne parent mieme pas miodifier. (5) Un gargon de treize' ans, affect' de Ia Leignedpi o enfance, ]a fit gue'rir pat' sa me~re: huit "a dix jours apr~s, ii fat pris d'asthme, avec do violenles doulcurs dans 1eý membres, le dos et los genoux,, et ne guerit qu'au bout d'uni mois, par l'apparition d'une d'ruption p:ýsorique stir le corps entier. (6) Une tei(ýne, dont, une petite'fille dtait atteinte 7fat suppri-. NATUiRE DES ALADmEs cHRnorrQUrSs. 33 Riedlin, le p~re, Obs. Gent. IH. cbs. 90. Augsbourg, 1691 (7 Le Catarrize sa/focant; Ehrcnfr. Hagendorn, Hist. mzed. Iphys. cent. 1, hist. 8, 9 (8). - Pelargrusloc. cit. Jahrg. 172.3, p.-- 5 (9)..- Hundertmark, lcc. cit. p. 33 (io). mee par des purg-atifs et autres me'dicamens internes. L'enfant eprouva de suite des serremens de poitrine, de la toux et un grand abatteine'nt. Son retablissernent, du rest@ assez prompt, n'1eut lieu que quand, 1'adm inist[ration des rembdes ayant 6'te interrompuc, la teig-ne reparut. (7j) Un garcon de cinq ans avait depuis longr-temps la grale, Cet exanth eme ayant e'te' supprime' par un onguent, lenfant resta atteint. d'une me'lancolie profonde, avec toux. (8) Une' tcigne, supprime'e par des onctions avec de l'huile d'amandes douces, donna lieu a une faiblesse extre"me dans tous Jes nieinbrcs, Ia une douleur d'un co~te de in tea'te, "a la perte de l'appe'tit, "a l'astbmne,al~ des reveils en sursaut ]a nuit, par le catarrhe suffocalt, avec respiration stertoreuse et stifilante, convulsions dans les memnbres, coinme Li lParticle de la mort, et pissemnent de sangl. Le retablissernen't de in teig-ne gruerit toutes ces affections. Une petite fille de trois ans avrait eu pendant quelcjues se. maines la gale, qu'on supprimna par le moyen d'nn onguent; lc lendemain, I'cnfant fut pris d'une coquelache, avec ronflernent, he'betude et froid du corps e ntier, accidens qui ne cess~rent que quand In gale cut reparu. (9) Une jeune filue de douze ans fut de~barrass~e d'une gale abondante par des frictions avec une pommade, apre~s quoi cell eprouva. une fivre aicrue-, avec toux suffocante., asthime,gonilenient, et plus tard aus'si pointt de cote'. Six jours apr~s, un miedicarnent interne qui con tenait du soufre rappela in gale, etlIes maiux disparurent, "a l'exception du gronflernent; mais au bout de'vingtquatre jours la gale se dess~c'ha, et l'on vit reparaltre une nouvelle inflammation de poitrine, avec point de co~te' t vomnissernent..(to) Un homme de trenite-six ans q1ii avait e'te, seize mois au. 1. 34 DOCTRINE HoMOEOPATHIQTJF. Des 'Etoufferncns asthmatiques; Jean - Philippe Birendel, Consilia med. Franefort', 1665, cons. 73.. Ep- hemn. -Nat. (9w'., ann. 11, oh~s.330. -- GjpIill. Fabrice de Ililden, Obse7rV. cent. 111, obs. 39 (11). Ph.-R.'Vicat, Observ-., pract. obs. 3 5 (12).- J. - Waldschmidt, Opera,p.2 P244 (13). L'asthme cwec intUwnescenceg~n6~rale; Wald-schrnidt, loc. cit.- Hoechstetter, Observ'. dec. III, ObS. 7. Francfrrt,et- Le''ipick, 1674, P.2,48.- PehgI4-1s, bcý. cit. Jah-rg. 172 3-, P. 5o4 (14). Riedlion, le p "ere, loc. cit. obs. 9'. (15). Varavant, delivr6 de la gale par une pominad~e de~plombp t de mercure, fut sujet depuiis 1ors " une violente Loux spasm odiqu e,,accompagnde dune grande anxi'tC'. (jix) Le resserrement de poitrine qu'txn jeune homnie de vingrt ans eprouv"a la sm~ite d'u-ne grale renilr~e "Lait si grand,,q'ln 1)ouvait hurner 1'alr, ýet que son pouls e'tait a** peine sens~ible.. La niort cut lie~u par suiffocation. (1.2) Une dartre humide au bras gauche d'un jeune homine de dix-neuf ans avaiL fini par disparalitre apr~s l'emploi d'tine rpultitude de to~pi-cpxes; mais biento~t apre's survint un asthrne period~ique,qu'un' long voyage "a pied, pendant los 'haleurs de 1'e'te,;Rccrut jusqu 7au point de rendre la suffocatiok r ianimcinen, avec gonflernient et couleur bleUcttre de la face, vitesse., faiblesse et ine galite' dun pouls. (x3) i'oppression de poitrine produite par la gale renitr~ce augnieta au point d'6'touffe~r le rnalade,.,(14) Une jetine fille de. quinze ans avait en pendant queique "teps aux mains une grale ab~ondante u eds~hde~ex~n Peu apr"s el-Ic fiit prise de somnolence et do faiblesse,; sa respi ration devint eourI~e; le, lendemain l'astline existait en~core, vt Jo "vcntre sc tunu'fia. (1,55) Un paysan Age' de cinquante ans, qui avait gard6 la. ga-le pqudauL long-Lerups, s'en Gkbarrassa enfin par "xi topip~e;, pn NATURE DES MALADIES CHRQNIQUES. 35 L'at lme t lhycropisie;Storch,, daris d~ct. ATyztl GCar. torn. V, obs.'147. -lMorgagni, De sed. et cau.si.s morb. XVI,7 art, 34 (0 6). -1{ichard, Recuell d'obs- de fle'd. torn. 111, p. 3o8. Paifis, 1772. H. gendorn, loc. cit. cent. 11, hist. 15 ('7). La pleure'sie et l'inflamnma Ition de poitrine; Pelargps,, bc'. cit. p. - io(18).- Hagendornl, bc. cit. cen't. III, hist. 58.- Giseke, Harnb, Ablzandl. P. 310. - Richard, loc. cit.- Pelargus, bpc. cit. Jahrg. 1721, p. 23 e t 114 (19); et Jahrg. Tý7-3 dant Faiction duquel ii fat pris d'une grande difliculte de respirer, avec perte d'appe'tit et turn'faction dui corps entier. (16) Uine jeCune fille se gue'rit de I a gale aveo un ongauent, et se ti'ouva sur-le-champ en proie "a un astbme des plus 17iolens, sans fle~vre. Apre~s deux saigne'es, ses forces baisse'rent telcinent, et l'asthme aurm enta a tel point, qu.'elle mounut le jour Memre. Tout" la P'oitrine 6*tait plei Ine d'ane se'rosite6 bleuAtre,. ainsi que le pericarde. (1 7) 'La suppression de ]a teigne chez une filue de neuf ans d6-. termina une fi~jrre lente, avec tumnefaction ge'neral e et difliculifi de respirer, qui ne gruerit qu'at la re'apparition de 1a' teigne. (i 8) a fit 1ispr tea tlaide d'une porniade soauf're, une g-ale 4ont, un hornme de6 quarante-six-- ans etait affect6" depuis long-temps. Get homnie epr ouva sur-i - champ des crachernen's de sang et une grande gene de la respiration, qui devint tres-courte. Le lendemain, la chaleur et 1'anxie't6 6etaient Presque insupporta.. bles, et, Ic troisterne julsduer ePoitrine avaient augr-.ment6'. Alors s'6'tablit'un sueur abondante.' Au bout de quinze joars la gale avait reparu, et le malade se trouvait rujeux. Cepen-dan't ii e'ut une re'cidikre:sa gale se desse'cha, et ii mourut treize jours apre's cc nouvel acce's.' (19) vii homme maigre pq'it d'inflammiatiou de poitnine et 4autres accide us viingt jours apr's Ia i'peprcussion g~necale dont Ii 6tajt atteint. 36 36 OICTRINE UO1MOEOPATHIQUE. p..29 (20); et Jahr g. 17 22, P.- 459 (9, ). - Sennert, Praxis med. lib. 11, P. 111, cap. 6, p. 38o.- Jer.. zembski, Diss. -Scabies salubris in hzydrope. Halle, 177 7(2) -Le point de c~te" et la toux; Pelargusloc. cit. Jahrg. 1722, P. 79 (23). Une t-oux violente; Richard, loc. cit. - Junclier, Conspectus med. theo7-. et pract. tab. 76. Le crachernent dle sang; PhiI.-Georges Schiroeder, Opusc..11, p. 32,2.' --Richard, loc. cit. - Binnin.. ger, Obser-'. cent V, obs. 88. Le crachement de sang et leiphthisie pulmontire; Chredt.-Max. Spener, Diss. dle agro JebH i aligna, phihisi complicata laborante. Giessen, 1699 (.24).(20) Un garcon de sept ans, chez lequel la teigne etlla gale se desse'ch'erent, pe'rit en quaitre jours d'une fievre aigrue avec asibme bumide. (2- ) Un1 jeune homme quii se de'barrassa. de la gale avec un ongruent da ns lequel ii entrait du plornb, mourut quatre jours apres, d'une rualadie de poitrine. (22) Une hydropisie generale Cut rapidement gue'rie par la re'pparition de ]a gale; ceflc-ci ny~ant 6'L6 supprinl6c par un grand refroidissernent, la, mort survint trois jours apre~s, "a la. suite d'un point de cote'. (23) Un enfant de tr'eize ans, qu'on traita. de la gale par des dessicatifs, fut atteint. de toux et d'e'ance-mcns dans la poitrine, qui disparurient lorsque ]a cgale revint 'a la peau. (24) Un jeune horurne do dix-huit ans avait la grale, dont ii se: de'livra 'enfin "a l'aide d'unoe lotion de coulcur noiratIr e. Quelques jours 41pr~s iA fat pris de froid et de chaleur, d'abatternent, d'Vanxie'te pre'cordiale, de ce'phalalgie, de nause'es, d'une soif vive, do toux, deo gone dans la respirafion; ii cracha dui sang- et tomba dans le de'lire; sa face devint lividc,'et ses traits so decomposerent. L'urine acquit une oueu oue oc~c,sans sdien NATURE DES MALADIES CEFROMIQUES. 371. Bag livi, Opera, P. 21-5.- Sicelius, Praxis casual. E xerc. III, cas. I. Francfort et Leipzick, 1743 (25)..-. Morgagni, loc. -cit. XXI, art. 32 (26). - Unzer,".z/rzt. CC(~, P. 5o8 (27). Des collections de pus dans la poitrine; F. - A. Waitz, Mledec.-clzirurg..,dufscetze, P.- I, p. "4il,, i 5 (9,8)..- Pre'va1, dans Journal de me'd. LXI 10 P. 49'. Des collections puritlentesdcans le me'sente're; Krause., --Schubert, Diss. de!scabie humana. Le~ipzick, 77,p. 23 (29). Des altirations co~nside~rables d'un grand nombre (2)Les accidens furent de'termine's, chez un jeune homme dit dix-huit ans, par une gale qu'on fit disparai'tre avec une pomnmade. inercurielle. (2,6) Une gmale, qui avait disparu d'elle-mnire, occasiona uno fie~vre lente et un crachement de pus mortel. On trouva dans le, cadavre le pournon gauche plein de pus. (27) Un jcune homme, en appar ence robuste, qui devait pre'cher sous peu., et qui, pour cette raison, de'sirait de se de'barrasser d'une ancienne g-ale, se frotta un beau ruatin avec. de l'onguent antipsorique. Au bout de quelques heures, apri~s soni diner, Ai mourut, ayan t 6prouv6' des anxie'tes, de ia. geine dan s la respira-. tion et du te'nesrne. L'ouverture dui corps fit voi r que le pournon entier e'tait plecm de pus liquide. (28)- 11 s'agit d'un empye~me'du~l " une gale qui s'e'tait rnanif'este'c qiuqlques anne'es auparavant, et dont le sujet avait obtenu la. dis-. parition au.rnoycn de rene~des internes. (29) Un jeune hornie, que son me'decin'de~tournait d'ernployer ]a poinmade soufre'e contre une gale r6cidive'e,lie tint pas cornpie dle cc conseil; ii fit des frictions, et mourut ensuile de constipation. A l'ouverture du -corps on trouva. plusieurs collection'-s purulent~es dans le me'sentiere. 38 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE& de vi~sc~r'e's;. H. Schulze, dAns -Y'ct'. Nat. COu. tdni. 1, obs..231 (3o). Des altrations dui ce7W-'aa; Diemerbroek, Obs. cit carat. med. (obs. 6o. - Bonet, Sepulchret. aizat. sect. IV, obs. x ~1i(31) elt 2(3.2).-J-H.Schu' ze, ibc. cit. L'hrdroce'phabe;.dcta Helvet. Y, P. I9o. -Des ulce'7es a"l'estomac; L.-C. Juncker, Diss. de Le' spliacd"'e del'estomac et zid daod~num; HUhdertrarkloc. cit. p. 2,9 (34). (36) Che-ze jes-u'etau--silediaph-ragie etle foiee'taient malades. (3 1) Un enfant de deux ans pe'rit d'une teigne re'percute'e. A l'ouverture du corps, on trouva beaucoup de se'rosite' sangruinolente sous le crane. (3.2) Une femme pe'rit apre's s'e'tre de'barrassee de ]a teigne' par jes lotions. Une moiti6 du cerveau fut trouve'e putre'fie'e Ct pkeine 1'Un ichor jaune. "(33) Un homme de moyen Age et d'un tempe'rarnent biliososaliguin, tait at'teint de douleurs goutteuses dans le bas-ven ire, et soiitrait en out-re de la pierre. Apre~s quc la goutte cut etc chassee par des rnoyens divers, la gale ~c'lata, mais elie fiit corn - b'at Wie p' ar un bin; de~ssicatif de itan; alors ii survint uii ulce~re "a l'cstomnac', qui acce'lera la.rn6rt dui malade, ainsi que l'on' s'en conva'inu'it ' L'ouiverture dicrs (34) Un garcon de sept seniaines et un jeune homme de dix-buit ns, prirentrs-prompteinentXD'ue cgale r'percut~e'epar la pornmade S'o'urr'e. On trouva chez le premier la. pantic supdrieure de 1'estornac, Immediatement au dessous du eardia, et chez l'autre ]a portionidu.dtiidode'iiirni dans laqucile s'ouvrent les canaux cho-. l'Cd6qu e eL pancreatique, dultruites par ]a gangrrenle. Une' inflammnationl pareille de l'estornac, qui -se termina par ]a miort chez un hommei de peine, av~ait, etc produit.e par une gvalc rcntre'e. (Voye Morgyagni, loc. cit, LV, art. i i.) NATUREJiI t~ MAAibIES CHtONITQ~UES. Uh,od~ridtio e g enirale(3 5).. L'cscite; Ri chard, loc. -cit. Et dans plusieurs, obs~rVateuris.i L'lzjýdrocae'e (chez dos ogaricons); Fr. Hoffmnann, Med. r'at. syst. III, p. 17 5. U/z gonflement rouge de -tout le corps; Lefttilius, Misc. med. pract.: torn. I, P. 176. Laja unisse; Baldngr, Kakhien einer rnee P. 226'.. J. -R. Cainerarius, Memorab. cent. X, ~ý650 Pe~s gonflemens des parotides; Barette, dans foam'z. de med. XVIII, 1). 169. Des gonfl emens- des glandes du cou; Pelar-gus, loc.ceit. Ja'hrg. 1723, p. 593 (36)._ Unzer,.drZt, P. VJ. 301 (37). (35) On bn trotiwe d~inno-mbrables exe'rples dans tine foule Vdatiteur's, p`,ii~rni squels je citertai seflenient J.--D. Fick (Exveri.. Cilakid me&d. dA.cabifc retropztalsa. llt 5, xib7 5S6). Ce xiaidecinpark d&unfe gale qui, -yant e'te comnbattue par des mercuriaux, siýda sui te un e hydtopisie e gnerale, donlt le suj et iie flit d-" barrass6 qu'a' la r6~ippairifion -de L'extinth* me. LIM tleut' d'ujn livre q'i porte le nom d'Hip'poerate (Epideihion,; 4jb 5, 1%4 pail" 1c premnier de cette fifteheuse terminaison. Uh ALthbenkn tait-atteint d'una exantihme cbnside'rableý pruritbuk,- asge'z semblable 1h la'l'epr'e, et re'pandu sur tout le 'corps, plthci'paleriient suir les parties ge'nitales. 11 sAn deflivra eni fai~ant usage de's ba'ins chauds doelVile de M-e1os, niais fuit frappe' fnsuite d''ne hydr"opisie, laquelle ii succomba. ((36) Un- gai'ýbon de h~uit "a n~euf -tils. qhi venait dk'e rc raite.'de. cro~es litesesporait tiflgrand niombre do glandes ýn'iorge au con,, ui en pairaissait tout de'forme' et raid-e. (37) Un jeu'ne' hommne de quatorze ans avait la g'ale_, q"T fi t passer en so frottant avec tan oinguent grri~. Queciquc tein'ps apres 4o 4o-DOCTRINE HOMOE-OPATIIIQUE. L'obscurcissement de la vue et la presbyopie; Fr.. lIoffmann, Consult. med. 1, cas 5o (38). L'ophtlzalmnie; G.-W. Wedel.-Snetter, Diss. de ophthalmia. Jena, 17 13. - Hallmann, dans Konigi. Jletenskaps handi. f/ A. X- 1776, p. 210 (39).se manifeste'rent de rriedre les deux oreilles des gonflemens glandixlaires, dont le gauche s'effa~a de lUi- mn Ame, mais dont le droitac quit un volume e'norine dans l'espace de cinq mois, et cfommený,a de bonne heure a dtre douloureux. Toutes les glandes du col e'taient tumnefie'es. A I'exte'rieur, la grosse tumeur 6tLait dure et insensible, xnais le nialade y e'prouvait des douleurs Isourdes hi linte'rieur, surtout pendant la nuit. En outre, iA respirait et av~alait difficilement. Tous les moyens mis en usage pour amener cette tumeur at suppuration furent inutiles;, elle e'tait si grosse, qu'elle 6'touffa le nialade six mois, apres son apparition. (318) Une jeune fille de treize ans avait la gale, surtout aux rnembres,7 "a la figure et aux parties grenitales. On I'en-de'barrassa enfin par des pommades avec le zinc et le soufre. Imme~diatement.apres, sa vue s'affaiblit peu "a peu. 11 lui passait devant les yeux des corpuscules opaques, qu'on yoyait du dehors flotter dans lPhumTeur aqueuse de ]a chambre ante'rieure. Dans le mdrne temps, Ia jeune personne ne pouvait distinguer les petits objets qu'avec le secours, de lunettes. Les pupilles e'taient diLate'es. (39) Une jeune fille avait une' 6ruptioil psorique abondante aux jambes, avec 'de grands ulcedres sous le jarret. La petite-ve'role, dont elle vint ia dire attei~nte, ia. delivra de cet exanthd~me. 11 s'ensuivit pendant deux ans uine inflammation humide du. blanic de 1'ceil et des paupi~res, avec prurit et ulce'ration, et per-ception do corps obscurs voltigeant devant les yeux. La malade chiaussa. pendant'trois jours les has de laine d'un enfant gwaleux. Le dernier jour, Ai 6clata chez elke une fievre, avec toux s('che, tension dans la poitrine ct envies dle voinir. Le lendenain, la fie'vre et ic mal de poitrine diminue'ren t ia"lapparition d.'une sneur pendlant laquelle se Manifersta aux deux jambes un 6'rysipedle qui de'gen'i~a de's le jour suivani en ve'ritablc gale. La iTue s'aindlioral. NATU11E DES MALADIES CHRONIQUES. 4 41 G...C. Schiller, De scabie Immida, P.- 42. Erford, 1747 -La cataracte; CA-. Ludwigb X dvey-s. med.. t. 11; PT' 15.7 (4o) * L'amnaurose; Northof, Diss. de scabie, Goettingue, 17.92, P. 10 (4II).-C.-G-. Ludwvig, ioc. cit. (42). ---Sennert, Prax. Jib. 111, sect. 9,, CAP. 44.-Tr~ecourt, Clhirarg. JVahrnehmungen, p. 173, Le'ipzick, T777. Fabrice de' Hilden, cent. 11I, ohs. 39- (43). La srdi&M; Thore, dans Capelle, foamn. de, Santa,6 torn. I. - Daniel, Syst. cegritaci. I1, p. 2,23, - Ludwig, loc. cit. L'ii7fammation des visce~res; Ilundertmark, Diss. de scabie art~ftciali, Le'ipzick, 17 58, p. 29. Des hcemorrhoides, unflux de sangpar le rectum; d4cta Help'. Y, P. 192 (4. Daniel, Syst. cegritud. 112 245 (45). Des affections ciu bas-ve71tre; Fr'. Hoffmnann, Med. rat. syst. LLP- 17 7 (46). (4o) Un homme ehez lequel on avait fait disparaftre le'ruptioin psorique', et qui du reste e'tait robuste, fat atteint de la calaracte. (4 1) Une gale r6percutee provoqua une amaurose qui cessa 'a la reapparition de L'exantheine. (42A) Uii bomme robuste, "a qni 1'on avait trait6e une gale par des r6percu-ssifs, fut atteint d'une goutt e sereine, et derneura aveugle jusqu'ai sa mort, qui eut lieu dans un 'age fort avauc6'. (43) Amaurose produite par la me"rne cause, et accompagn~e" d'aff-reux maux de hI te. (44) Le flux de sang par L'anus reparaissait tous les mois. (45) A la suppression d'unc g-ale externe suce'de~rent un e'coulement de bait livres de sango en quehques' heures, des douleurs danis le Irentre, de la fiiavre, etc. (46) La re'pereussion de la grale protluisit les plus v Iiolentcs co 0-DOCTRIINE IIOMOEOPATHIIIQE. Le, diabetes;C6oM'Mi. Lips. XIV, p. 365. - Eplz. Nat. Cu7'. Dec. 11, ann. i10, p. 16 2. C. Webei' k Obs- f. 1p62. La suppression107d'urine; Senner1*, P7,atis, 116. 3, p.8-Morgagniloc. cit. XLI ar. 92 (47~). *L'ery~ipe~e-, IUzer, 47-zt, P. V, p. 3o r (48). Dese~coulemens'adcres, ichoreux, Fr-. Hoffmann, C62onsult. torn'. III V1S 125.0 Des ilc1'res; Unzer, Xr4Zt,9P. V, P. 36oi (L9).Pe~aPu 'loc. cit. Jahrg,., 73, p..673 (5o). liquies, dos douleurs dans lda re-gion des fauisses coftes gatitbhs, do 1'agiLation, tine fiekvrb lente, doeI'anxic~t6 et iirie constipaition, opi. ujiare. (47) Un jeune paysan s'e'tait de'livr6 de ]a gale au moyen d'un onguent. Peu apre's it cut uno suppression d'uirune, des vomissemiens,7 et quciquefois une doulcur dans l'hypoc'ondro gauche. Cepe'rdihnt it urina plusiours fois, mais jjý6i, et eh rendanit avec doulour uno urine de coulcur tre's-fonce'e. On essayd enl vain dc vider la, vessie avoc le cathe'ter. Tout le corps fluit par se tume'fier, la respiration de-vunt lento ct pe'nible, et le maladc m-ourut le vingt-o;t1-uni~emO jour apr&s ia disparition, do ia gale. La vecssie cdtien~ait dclix livres d'une uriie- tre's-fonce'c, et Ic bas-ventre unn s6rosite' quij apr(%s avoir 6'Le misc quciquec teffips stir le feu, S7'6paissit en uno sorte do blanc d'ceuf. (48) Un homne atteint do ]a gale so frotta aiv-ec un onguent inY&curieo; tI;ii Usuirvint' l t in uqfc uno uinflammation 6rysipe'la-" touse qui 16 fit pe'rir iau bout do citlq semnaines. (4)U emmeinca IprL~s avoir fafl usage d'un ongov'nt mercurie1 con tre ]a ogale, fut atteinto d'une lePre putri~do sur toiit lb corps, dout Ai'so de'bdichait dos lambeaux cntiovs on piiti'Ufic'tion. Elic moiirutn qciu s ur, au, milieu des plus vives douleauis. (5o) Un jouino hormo edo seize ans avait ou la. gale penid-ant qucique, temps; iel so dissipa; et alors stirVinrent des uh~e's au iJ'Amlbes. NATURE bDES 1M1ALDIES CHRONIQUIES. 43 B res'lauier Samml. x17297, P. 107 (50)9 -Muzell, JXalwnekm. II c'as. 6. (52). Riedlinh is, Cent. ob. 3 8,(5 3).-Abrt.-Gorn, Diss. dekscabie, Halle,' J1718, p. 24. La carz.e;, Richard, loc. cit. Une tumneur osseuse' au genzou; Valsalva, darts Morgagni, De sed. el cau S. 7morb. I, art. 63. ides dowleurs ost~ocopes;ý Hamnburg.. Magraz.Le 7raclzitisrnae et l'atrlophie clzez les- enfans; Fr. Hoffmann, Kinde7-krankh. LUipzick,9 174'11 p. i3i La'f~~ l V. Faventinus., Me~dkcnaohd n~c p. ~.-R a in a'zzini, Con'stiit, ep id. durb is,11,2fd3 2, 169".(54).- J_-C- Carl, dans da~, -Nat.' cuT.VI (511) A des frietionri ehnipio-yees bonfre lain ale ~_uidce'd-ere~ndt; dbz Uq4 ldm'ie de c'inpidxiteýans, d'es douieu's c'8ku61leg dans 1'aissdkll "diubl-' qui dure~ent p-endanit cinqsman au bout desqiiNles plusieurs. uicres parurent dans 1'aisselie. '(5.2) Un icharl alan do-ii i*; Un ongtient' p'sori que a ian jeuilb 6~udiamA; 116L gWe de c&lui-cidisparqutbietin, mas it se nianiCfsth iin uki-ee dihns la bo'uche; dont 'on1le puiu obtiirir In 'u-6E's6n (5) jh 6 -udiant; qiii ivait gard'e'ldngý-te'nips in gaile, S' ide'ai~rassa' auin oy-en d'un oniclefit, eL fut antbhi' 0'&gd u. 'ii&e-s alu x' &r'is et aux jambnes, avrec goifflcrnient des glandes aix.ilfliP"s. Les ulc Orcs se dc'a'itr tiset enifin S0'us lintluei4 6'dd i&n6de,* X'" t~hers Od I, niti l raid flt rrppý d'asilinc, Puig W4'ii e ydt'opiM6i'(,01 doft d umoijt. b ii ro'u''cihb'aji'Ucon'6u ob~sciva'Gions (Insle's quel4 es' ]a ga e-ic, aant &e'repiouss'ec 'par des ong"uens, entrahina' 6fie'vre, avec desuines noiraXtres, et oiu, Irqe1ex,ýuitdincVp` a h in peaU]au, iev~re ces'saet l'urific repiriit son. 4speet xrdinaire. 44 DOCTRINE HOMMOOPATHIQUE. obs.16 (515), -Rei1,Memorab.Fazsc. iJJp. 169(56). - Pelargus, loc. cit. Jahrg. 1721, P. 2,76 (57). et ib. Jalzrg. 1723 (58).-Amatus Lusitanus, Cent. 11, cur'. 33. - Schiller, Diss. de scabie humicla. Erford, 17 4 7,2P.-4 4 (5 9).- J. -J. Fi ck, Exercit. m ed. dle scabie rewtopulsa, Halle. 1710, S 2 (6o). -- Pelargus, loc. cit., Jahrg. 1722, p. 12,2 (61), et Jahrg. 172a3, (55) Un homine et une femme avaient depuis long-temps anuc mains la gal-e, dont la dessicati-on 6'tait suivie chaque Lois d'nne fie'vre qui ne cessait qu'a' la re'apparitio-n de l'exanthe~me. Cependant, la gale e'tait born~ef a une petite partie du corps, et aucun des deux malades ne la, combattit par des xnoyens externes. (56) Scabies etfebre suborta.supprimitur, remota fdire redit. (57i) La ne~re d'unl enfant de neuf ans, atteint de la teigne, avait fait des onctions "a ce petit malade; la teigne disparut, mais iA s'ensnivit une fievre violente. (58) Un enfiant, d'un an avait eu pendant qucique temps la teigne et une eruption "a la face, qui toutes deux e'taient desse'che'es depuis pen; iA fat pris alors de chaleur, de toux et de diarrhe'e. La re'apparition de l'exanthi'me "a la teate re'tablit sa sant6f. (59) Une femme de quarante-trois ans,,lon g-temps t~urment~ee par nne gale se'che, se frotta les articulations avec une pomnmade de soufre et de mercure; la gale disparut, mais ii se manifesta ensuite des douileurs sons les cbftes droites, de ]a lastitude -dans tons les membres, de, la chaleur et des mouvemens de fie"Vrc. Apre's seize jours d'ernploi de queiques sudorifiques, des pustules psoriques voinmineuses 6clate~rent sur tout le corps. (6o) Deux jennes fre~res se de'barrasse~renat de la gale par e nttme, moyen; mais ils perdirent entie'rement l'appe'tit, furent pris d'une toux se~che et de fihvre' lente, maigrirent beancoup, et tomb~rent dans la somnolence et la stupeur. 11: allaient pe'rir-, Iorsqne heureusernent l'exanthe'me se'tepro iduisit "a ]a pean. (61) La teigne ayant disparn d'elle-in'm'c chez un enfaint de trois ans, it s'cnsuivit une forte fie~vrc catarrhale, avec toux et NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. p. jI o, p. 14(6.2) etp. 291i.-C.-Q. Ludwig,..ddvers. med. 1I, P. 157 'a 16o (63). - Morgagni, loc. cit. X, art. 9 (64), XXJ, art. 3 1,(65). XXXVIII, art. 22 (66), lassitude, et 1,'enfant ne g-u rit qu'au moment oii 1'exantlie'me reparut. (62) Un ouvrier en bourses, qui devait faire un travail brod6', employa- une pommade satur,nine pour se de'livrer d'une gale abondante; "a peine l'exanthieme etait-il see, qu'il se manifesta dbs frIssons,'de la. chalcur, de la ge'ne dans ]a respiration et une toux bruyante. Le malade pe'rit suffoqu6' le quatrie~me jour. (63) Un homine de trente ans, vigoureux. et bien portan t contracta la grale, etla. repercuta. 11 fut pris eusuite d'une fie~vre catarrhale, avcc des sueurs excessives; mais ii se re'tablit lentemient 'a l'appari Lion d'utie autre fi e~rc survenuc sans cause connue. Les ace~s de'butaie t par de l'an'xiete et des maux de telte, et croissaien't avec la chaleur, la vitesse* du pouls et les sueurs matinales. 11 s'y joigrnit une perte extre~me des forces et dui delire, une agitation cxtreime et une respiration suspirieuse, avec des 6'touffeniens, maladie qui se termina par la mort, malg-r6 les reme'des q u'on' put mettre en usage. (64) La g-ale se dissipa d'elle-m~me chez i'n jeune garc~on. De ]a fie'vre se de'clara. ensuite. La gale reparut alors avec plus d'intensitit, et la fie~vre cessa,; mais l'enfant maigrit, et le'ruption s'etant dess'che'e de nouveau, ii survint de la diarrhc'c et des convulsions, qui furent biento"t suivies de la. mort. (65) Une gale disparut d'elle-xnine'me la peau; ii s'ensuivit une fietyre lente, des crachats purulens, et enfin la mort. Dans le cadavre on trouva le pouinon gauche plein de pus. (66) Une femmie de trente ans avaiL eu. pendant longr-tewps des douleurs daus' les niembres et une 6ruption psorique abondante, dont elle se de'barrassa au rnoyen d'ine ponimade; aussitPit apre's survint une fie'vre, avrec chaleur intense, soif et ce'phal-. algrie intole~ra~le, accidens auxquels se joignirent le de'lire, un asthme cruel, l'oede'i-atie du corps entier, et la tiumefaction cxtr~mc du bas - ventre. La femme succd~mba le sixie'm-e jour. Le 46DOCTRINE HOMIOLEOPATHIlQUE, IV, art. (67). Lanzoni, darns Eph. Nat. Cti. dec.. III, ann. 9get lo, obs. 16 et i13. - Ioechstetter, Obs. med. Dec. ~VIII, cas. 8 (68). - TriIler.--.Wehle, Diss. nullain inedicinarnziniterclaun esse optirnam. JJitienbelzg, 1754 (6c) Fick, loc. cit."~ 1 (70). venitre nec contenait que de 1'air, et 1'estornac, surtout, distonida par des gaz, en remplissait ]a moitie6. (,62) Un hommeo a qui un froid violent avait fait suppriineor la teign e, fut pris, huit jours apre~s, d'une fic~vre do miauv~ais car~actae yec vomisse ment, et "a laquelic se joignire'nt eni~Jn des 11oquets. 11 mourut le neuvkeme jour do cette maladie. Dans le medmo article, Morga gui rapporte le cas J'un bommo atteint do crofltes psoriques aux membres et sur d'autres parties dii. corps, qui so 'debarrassa presque entie~rement de cot exanthe~me en portanit upp chemise soufri'e, i qift pris sur-Ie-ebanip, do doulours tira.illantes dans Lout le corps, avoc fivre, do sorte,qu'iI no pouv~ai t ni reposer la nuit, ni. romuor do place pendant, le jour; la langruee t lc pharynx eux-memes jpartioip~aiet iAl"affc tion. Qn out beaucoup do eioi rappelor l'exarith *me au dehors, et ]a sant6 so trouva retablie par-Th'..(6$). U e e~r omuvi aatre, avec opisthotonos, fut ogcasi~on~elepar la repercussion do la. gabe. (9 J joune m~rchaiid s'6tait d'livr6 do la, gale, au inoycn.4!uji oniguont; tout it coup ii fut pris d'upo tlcle raucite' do voix, q'il lio pouvait plus p~arl'br. Suiryinit ensuito in astbrne sec, d~i 46g9uft Pour t~us los alimons, uno toux, violonito et fatigpante,,S11.out, pe,ndant ianui t, qui so passait sanis sommeil, des -suours nocturnes abondaniles et f6t~ids, eset enfi~n la inort, malg6 ose o efforts des' medocmns. (7) Un homino do soixante ans c~ontracta la grao, qui lo faiisa~it soniffrir beau Icoup pendant la nuit; ii emiploya cn vain une foule do MA43caxpenscot finit par faire usage, sur l'aVis d'Unn niondianit, d'u n rem "de pre'tendu bT'pcifiquo, con-ipos6 'uiedelurier, do ~b osloufre et d',axongo.,Quelques, frictions le de'barrassre'nt do sapab, inais biento~t apre's 11 so d'cla-wa un froid fUblile violent, NATURE DES 1DXALADJES CULIONIQUES. 47 I adschnid, Opera, pg.241. -, e4)izi1s, dans Eph. Nat. Gui'. Dec. III, qann. 2, obs. 167, - d~nqtus Lusitanus, Gent. Hf, carat.* ý3 (7 j), Fr. Hoffmann, Med. rat. syst. t. III, p. 7 () L~a fi~vre tierce; Pelargus, loc. cit., J~Irg. 1722, R., IP03; corfpaiv. avec p. 79 (73). Junck~er,!bc.,cit, tab. 79.- Eph. Nat. Gar. dec. I, an n. 4.0 Welschl, Obs. 1 5.- Sauivages, ~Spiec. I1. - Hlantesierk, Obs. t. I1, p. 3oo. - Comm. Lips. XIX, P. 297.,Lafi~'re qi~arte; T. Bartholin, cap. 4, hist. 35. Sennert, Paralip. p. 1 i16..-Fj,. Hoffmann, Med. ration. syst. HIIIP.-17 5 (4). L er't~ige e t r'ne perte totale des forces; QbelPhov~er, O~bs. Med. Gent.,IH, obs., 42. svid'une excessi ve, chaleur par tout le corps, d'uine soif inex-'.tili~guible, d'une respiration courte et sifflante, d'hisomni edn,tremnbiement. violent par tout lc corps, et d'une grande faiblesse,.de mani~re qqe Ic malade rendit 'a~me au quatricern or (7)Fi Ejivre, ayec lination inentale, due "a la m~ze cp ýuse, e4 qui 4=.aut rapidement la mort..(72) (t A~prv~s )a re'tropulsion de la gale, Ics aecidepas les plus I) frquens spnt des fie~ires violentes, avec affaisseinent considp-e arable des forces. Dans ulk de ces cas, 1la fie~vre dura sept jours, aqa bout desqueIs la r'apparition de la gale as la. peAu le fi t,(73) Ghez un je~une gnraron de quijuze ans, qui avait depuis Iojp-,e~nps ],a teigne, pour laquelle Pelargus 1)reserivit un fort -purgpatWifi ne taida. pas 4 surycu~ir des douleurs dans le dos etp~ uryipant, qui f~urent, suivies d'une fiieyre tierce. (74) (c Les personnes Agecs. ont de pr~f~rence la gale s e1l~e, et aqpand Qlcma et maladie par' des moyens, ex~ternesi I qs'Pjut oirdiplairepncnt une fi" rc quartc, qui cesse au 0t&qu -ta ae revient la pean. 48 DOCTRINE H FIOOEOPATHIQUE. Un vertige epileptýf07,ine; Fr. lloffmann, Consult. med. I. cas. 12 (75). U-ne epilepsie e~nfo rine de vertige; Fr. Hoffmann, loc. cit. p. 3o (76)...Des convulsions; Jun cker, loc. cit. tab. 53.Hoechstetter, Eph. Nat.- Cur. Dec.--8, cas, 3.- Eph. Nat. Cur. Dec. 11, an n.-, ohs. 3 5 et an n. 5, ohs. 2 24I. - Triller.- Welle, Diss. nullarn?fedicinzam inter-n (75) Un homme de soixante-qui-nze ans avait depuis trois an1nees une grale se~che. 11 s'en de'barrassa, et jute paec 'n swnte' parfaite pendant deux ans, dan's le couirs desquels ii 6'prouva seulement detix acce~s de vertige, qui augmenterent peu "a pea "a tel point qu'une fois, en so Irtant dc table, le malade serait tomb6' prterre si on DO 1'avait soutenu. Son corps etait tout couvert d'une suour glacial e, ses membres tremblaient., toutes los parties etaieut comme mortes, et it y cut de fre'quens vornissemens acides. Un aceC*'s pareil revint six semaines apries, puis it en reparut un tous les mois, pendant un trirnestre. Tant qu'ils duraient, le malade ne perdait pas connaissance; inais, 'a la suiite de chacun, ii eprouvait des pesanteurs de teate et un 6tat d'hiebe'tude semblable it celui que cause l'ivresse. L'ave's finit par reparattre tous, les jours, quoique momns fort. Le malade ne pouvait ni lire, ni re'fle'chir, ni s'e retourner brusquernent, ini se comrber lo corps en avant; en men-ien tenmps iti 'prouvait de la tristesse, des pense'es sinistres l'occupaienlt sans cesso, et it soupirait "a chaqtie instant. (76) Chez une fenmme de trente-six ans, qui- s'6'tait dedbarrasse'o dle in gale, quelques anne'es auparavant, 'a 1'aide des mercuriaux, les re~glos 6taiont fort; irre'gnulieires, et retardaicut souvent de dix 'a quinzo sernaines: it y avait en rnerne temps une constipation habituolle. Quatre anne'es auparavant, danis le cours d'une gros-. sesse, cette femmne fait saisie do vertig-es; elle tombait tout it coup "i inl ronverso quand ello e'tait debout ou qu'olle marchait. Assise, elo no perdait pas connaissancee, nalgre' le v erlige, qui no l'emp~ehait ni de parlor, ni de boiro et de manger. Au debut de 1'acc's, it lui prcnait d'abord danls le pied gauche une sortc de NATURE DES MALALDIES CHRONIQIJES. 49 darmesse optimam, Wittenberg, 1754. ~ 13, 14(77). -Sicelius, Decas casuaurn1, cas. 5 (7 8). - PelarguIs, 1C. c'it. Jahrg. 17,23, p. 545 (79)> fourmillement, qui de'ge'nerait en mouvemens brusques d'e'levation et d'abaissement dui pied. Avec le temps, les acce~s finirent par la priver de toute connaissance, et dans un voyage qu' elle fit en voiture, cue fut atteinte d'u,-e veritable 6'pilepsie, qui revint ensuite trois fois dans le cours de L'hiver. Elle ne pouvait point alors parler, et quoiqu'elle ne renversaft pas les pouces en dedans, elle 4vait cependant e'6curne A la bouche. Le fourmiliement dans le pied gauche annoncait L'acces, qi latait tout cuquand la sensation 6'tait arrivee jusqu'ai ]a reagion pre~cordiale. Cette 6'pi*lepsie Cfut supprime'e par cinq prises d'une poudre; mais le vertige reparut, quoique beaucoup, momns fort que par le passe'. IL s'annoncait de. meme par un fourmillement daus le pied gauche, qui remiontait jusqu'au coeur; la malade e'prouvait alors beaucoup) d'anxie'te et de frayeur, comme si dile tonibait de haut, et, en croyant faire cette chute, ede perdait le sentiment et la parole; ses membres 6'taient agit~s de x'ouvemens convuisifs. Meme hors des acc~s, le moindre contact dui pied-lui causait tine douleur extr~mement vive. Elle ressentait en Meme temps des douleurs violentes et de la chaleur dans la ta~te, et elie avait perda la mnemoire. (77) Apre~s avoir siipprim6 la gale dont elle e'tait atteinte, par le moyen d'un on guent, une jeune fille tomba dans une syncope des plus profoncles, qui fut biento~t suivie -de convui-sions ef. frayantes et de la mort. (79) Un jeune filue de dix-.sept ans, apr's la. disparition sporttane'e de la teigne, fat atteinte d'une cha~eur continuelle 'a la tate et d'acc~s dce c'phalal gie; elle se Levait quelquefois brusquemnent, comme si eLle eiAt e6proti---v6 une frayeur; elle 6prouvait, etant 6'veill~e', des mouvemens spasmodiques dans Les membres,:notamment les bras et Les mains, ainsi que des anxie't~s pre'eordiales,7 comme si on liii serrait la poitrine. (79) La teigne se desse~cha chez un adulte qui avait dejii eu pendant quciqucs an'nees dcs tremblemens dans les mains. Le mia I. I 56 5o DOCTRINE 1{OMOEOPATHIQUE. Des 'Co7PUlSiOnS e'pileptiqaes et I l'e'plepsie; 3.-C. Carl,ý dans 4dct. Nat. Cur., VI, ohs. i 6(8o)...;- E. Ha-. gendorn, -lc. cit. hist. 9 (8 1).- Fr. Hoffimann,ý Cons. mned. I, cas. 3 1 (8 2). - Id. Meclic. rat. syst. t. IV, P. ilI, cap. 1; et dans Kinderkhran/dzeiten, p. 108:-. Sauvages, Nosol. spec. IH. -Haute Isierklob s. f. I, p. 3oo-Sennert, Prax. Ill,ca~p.44.-Ep A..Nat. Cur. Dec6 111, ann. -2, obs. 2,9.- Gruhlng,- Obs. medl. c-ent. III, ohs.. 73.-4 Th.- Bartholin, cent.III, oh's. io (83).6"zRiledlib-, Lin-. med.-ann. 1'696, rnaj. obs. lb (84). L-ohfifiius, Miscell. wed. pr. P. 1I, p.' 32. t;.f W. 11Wedel, Diss.cde C'egro '0epileicti~o, Xen'A i167 3(85). ladea tomba aior~ dons une faiblesse extr~mte et Aii mi nt des tcaches rouges 'sýric oirps,, sans chaleur. Le tremblement dege-. nerard-n secous-ses co uvulsives; Aisortit une m-atie're sting~inioiente par le )nez et les oreittes; le malado en expectora. au-ssi par la to ux, ct ii mou~rul le vingt-troisie"n e joaur, Adans les coinvulsions. '(So) Un homninrequi avaiL refo~ii6 avec un ongilent u'ne gale a~ des Areft-drs fre~quens de laquelle Aie'tait sujet, tomba dans des Cownvulsi6xts i~pileptiqu-es, quiCessrenLeb lorsqiie 1'exanth'eme re-- pariit. (81) Un jeune homnie de d~ix-huit ans se dflivra de 1.igalea1 avec utie po~rn-mnde inercurielle; deux rno~ii apr'&s Ai hit p'is i nopinvem-ent 'de spasnie affectant *tous lles meyntubes, tanL6L l'Nn taiitkt 1'i~ri I Av'ec up iresserreuien t douloureuxAclX-e1a poitrine et de la gorge, froid des extremit~s, eL grande faiblesse. Lie qua:tr-i,6me joiut, survint l'6pilepsie,. avec 'cure A la hbo-eheý, pendant. les acce~s de laquelte les membres 6eprouvaient des contorgions' singulieIres. 'Cett 'e epilepsie ne ýcessa qu.'artvetotir de lagide. ý(82) Chez Utn jeuine gargon ai qui 1'on avait s'upprim ie'I teigne pair des'frictions avec l'huile d'amandes douces. '(83) 'Chez des enfan's, accornpagii6e de coque'luche. (84) Apre's de-ux frictions antipsoriques,7 rd1pilepsiie.6clata chez iine jeune fille. (85) Un jeune homme de di'x-huit ans, oyant ftit des frictions NATURE D-ES MA&L/&DIES CI-IPLONIQUES. 5 51 -H.. Grube, De zlrcanis m7edicorwin7non arcanis, Copenhagtfe., 16-73, p. 16a' (86).- Tulpius', Obs. fib, 11, cap. 8 (874 - T. Thomson, Mled..Ratlzpflege, LUipzick, 179,P. 107, 1 o8 (88). - Hundertmnark, bc., cit. P-3a (89). - Fr. Hoffmann, Gonsult. ined. I., cas,. 928, p.. 14, (90).. avoc qes prdpa~rations mercurielles., cointrc la gale) fat atteaint queques semaines ensuite d'une 'pilepsie, qui revint un naois apr s, a lpocjue de la, nouvelle lmoe. (8_6). Un garqo-n de sept inois fuh-atucint d'6pilepsiie, &-tns -pie les parens pre'tendissent eftre inforni's de la repercussion d'aucun exiaki~tihe'e.En pren'ant des informnations exactes, la. me~re avoua. ique cet enyflint n'avaikt en que juxelques bonlto-ns de gale 'i la pla.n-te des pieds, donnt une pommade-saturnine avai't promptement procure 11a disparitiow, que du reste ii n'avait cu, ýucuin Vestige de gwal-e sur le corps. Le me'decin vit a vec ralison,. dans cefte circonstainceý, unilque causetdeYl'dpilepsie. 1(87) Deux enfans furent de'livr's, par ]a manifestation de La tieigne nntqueuse, d'une 6'pilepsie, pui reparaissait ehaque fois.qu'an -ob erchfrit imp -rudemmen t "a gue'rir la teigne. ''(88) Une gale qui existait depuis cinq ans disparut de la petaw, ct produisitL '6'pilepsie plusieurs anne'es apre"s. (8f9) Lt' gale fut svip prim~e, chez un jeutue homnme de hingt ans par un purgatif, qui le fit aller abondamm-ent.."aIa selle pe-ndant plusic~urs,j*ours-; apres quoi ii derneura, pendant plos de deuilc alls, suiet tons ics jOurs, aux plus, violentes convulsions, jus~qu7'~ cequlenfiln a gale fi~t rappel~e'e " la peau. par le sue de boule au. (go):'UFn j~eune bomme- de dix.-sept ans,, d'une cbonstitution robuste,.et doun6 d'uinesprit sain,) 6prouva, apre's Ull gale re'perciut~e', des eracherniens -de sang, puis des attaques -d'6'pilepsie, pie Ics re.m. es grvreta ontq'lcrevenait deux fois par heure. Des saigne'es re'pe'tees et des -medicaneics en abondance 1l'arnen~rent an poin~t d'e'tre de'barrass6 I:do e'~pilcps'ie pendant un mois.; ais~peu de tem-ps Oprcs, ectle affection reparut au milieu dii So11111ci1, daus l'apre~s-nndi,, etle malade en avait deux on;trois 52 52DOCTRINE HOMOE O)?ATrnQUCE. L'apoplexie; Cummiuls, dans Ephz:Nat. Gitr. Dec.. 1,ý ann. i, obs. 58. - Moebius, Iizstit. med. p. 65. -J. -J. Wepfer, HiSt07. apopi. Amsterd., 1724, P. 457. La parairsie; Hoechstetter, Obs., med. Dec. VIII, cbs. 8, P. 2,45.' - foamn. de mnel. 1760, sept. p. 2 11. - Unzer, -drzt,YVI, p. 3o 1 (91).- Hundert-~ mark,' lc. cit. p. 33 (92).- Krause. - Schubert, Dissert. dle scabie li~amani corp. LUipzick, 1779), P. 2.3 (9 3). aces chaque nuit; en outre it 6prouvait une toux considerable, surl;out pendant la nuit, et expectorait un liquide tre's-~fkide. 11 fut oblige' de garder le lit., Les miedicamens exalte~rent, tellement son mial, que les acces se renouvelaient dix fois la unit, et bait le jour. Cependant 11'eCeUme ne venait jamais 'a la bouche. La me'moire 6'tait affaiblie. Les aecds paraissaient 'a l'approche des repas, inais plu's souvent apres. Pendant ceux de ]a nuit, le malade rs tait plong6' dans le plus profond sorumeil, sans s'6veiller; mais le mnatin, iti 6tait comme brise'. Aulcun inclice n'annoný.ait les nunaques du mal, sinon qu'il se frottait le nez, en retirant le pied grauche, apre~s quoi iA t ombait tout 'a coup. (91) line femme fut paralys~e d'une jambe, "a laa suite d'une gale re'pereut~e~, et resin paralytique. (92') Apre~s avoir trnite' la gale par la, pommade soufr~e', U11 homme de cinquante-huit ans fut attaque' d'une hemiple'gie. (93) Un homme qui pendant long-temps avait employe' inntilement d~s reno~des inttrnes contre in gale, se lassa *enfin, et cut recours aux frictions; quelque temps apre~s, ii fut pris d'une pa Iralysie des menetbres supe'rieurs; la peau des paurnes de ses mains devint dure, 6pnisse, et pleine de gergures saignantes; elie Ini causait un prurit insupportable. L'auteur parle encore, an m~me endroit, d'une femme qui, apre's la. repercussion de la gale, 6'prouva une contracture des doigis, dont dile derneura long-Lemps nifiige'e. NATURE DES MALI*DIES CHRONIQUES. 53 La indancolie; Reil, IMernorab. fascicul. III-, P-*177,9(9)-1 L'aligation mentale; Landais, dans Journ. d m'd. torn. XLI. - Amatus Lusitan US, u.md cent.L,cuLr. 7 4. - J. - H. Schulze. - BrUne, Diss. casus aliquot mente alienzatorum', Halle, 1707, cas. r,7 p. 5 (95). - F.-H. Wirtz, Medic.-clhirg. 4qfszaetze. P. I, p. i 3o, Al tenbourg, 1 791r (96). Quiporat apre~s avoir reffle'chi stir ce petit nonibre d'dxemples, auxquels ii me serait facile d'en aijotiter bien d'autres emprunte's aux kcrits des me~de. cins de tous les temps et tire's de ma propre exp&.rience, quii pourrait, dis-je, e'tre assez a-veugle pour y meconnai'tre la maladie cache'e dans l'inte'rieur-, la gale, dont 1ke'ruption psorique et ses autres formes, la leigne,,, les crolfltes, de lait, les dartres, etc., ne sont que des signes indicateurs, maladie immense de Yorgani]sine entier, dont ces syptmes locaux* ne (94) Reil a vu, 1'idiotisme succe'der 'a ]a suppressioii de ]a gale, et disparaitre lorsque 1'exanthe~me se retablissait. (95), Un jeune homme de vingt ans avait les mains tellement chargrees d'une gale humide, qu'il ne pouvait se Iivrer "a ses occupations. Une pomnmade soufr~e1'een de'livra; mais pen. de temps aipr~s on reconnut quelic atteinte prof'onde la sante6 avait requ de Mi. Le jeune bomime fut pris d'alie'nation mentale:ii. riait et chantait sans motif, et courait ju-squ'a' cc qu'il tomb At de Iassitifde. De jouir en jour ii deveniait plus malade de corps et d'esprit, lorsqu'enfin une he'miple'gie le fit pe'rir. On trouva les visceres dui bas-ventre tous re'unis les uns awec les autres en. une seule masse, qui e'tagit couverte de petits ulce~es, et pleine de noeuds, en partie de ]a grosseur d'une noisette, dans lesquels se trouvait une mati 6we visqueuse, gypseLise.. (96) C'est ian eMme histoir~e, 54 54 DOCTRINE IaOlMOEOPATHIQIJEG sont quo les remplacans, par ]a pre~sence desquels elle est re'duite au repos et au silence? Apres~avoir lhi les. cas, si pea nornbreux pourtant, qui vienn~ent d'e'tre cite's, qui pourrait encore he'siter a convenir que ]a gale., comme je l'ai de"ja' dit, est le Iplus funeste de tous les rujasmes- chroniques? Qui auralit ]a bar-. die~sse de pre'tendre, avec les rn'decins allopathistes riodernes, que l'exantheme psorique, ]a teigne et les dartres ne sont que des affections superficielles de ]a peau, que, par con seqaeht, on peuti~t el'on doit les attaquer sans crainte par des moyeus externes, puisquie 1'inte'rieur du corps n'y prend aucune partet demeuire sain malgyre leur existence? De toas les me~faits qu'on peuit reprocher aux m' 'decins modernes de 1'ancienne' ecole, c'est la' reellement le plus nui~sible, le plus impardonnable. Celui qui, -d'apre's ces exemples et une innomibrable quantite' d'antres du mn'me genre, n'aper~o'it pas le contraire prefcisernent des asser~ions qui'ils mnettent en avant, s'aveugle "a plaisir, et agit avec intention. an d iriment du genre harnain. Ou-bien connaitrait-on si pea I a natuire des mala'dies miasmatiques accornpagn~es de lesions cutanees, qui'on ignorait qu'elLes suivexit toutes la neme mfarche "a lear origine, et qulon ne sa pas quo tous ces, mhiasmes commencent par devenir des maladies inte rne?4 de l'orgranisme entier, avant quo le symptomne exte'rieur qui, los re~duit au silence apparaisse?I Nons allons e"Ludier cotte marche d'un pea plus pres, et nous verrons d'ap~res cela quo toutes los wmaladies miasmatiques qui font apparaltre des affections locales particulie'res "a la pean, existent dan.s le corps, NATURE D.ES MALADIES CHRONIQUES. 5 com Me maladies internes, avant que, leurs. syrupto'm'es loeatx se. prononcent 'a l'exte'rieur; qtue les aigues sout les seules' dans lesquelles, leur mavche e~tan~t iee a un nomnbre de"termin6' de jours', les sympto'm-es locaux oit couturne de disparaitre en nM ew temps que ]a maladie interne, de sorte que le corps soit sirnultane'ment de'harrass6' des tins et de l'autre, mais que, dans les miasmes ichroniques, les syrupt~mes becaux exte'rieurs peuvent ou e'tre. effa.ces par lPart-, ou disparaitre d'eux- M mes a la peati., sans que jamais la m-aladie interne quitte.l'organisme, ni en totalit6", nDi in ene en partie, tant que dure la vie, et que loin de ]a cette (lernierIe ne. cesse de croitre avec les anne'es, quand on n'en procure point ]a guerison. 11 esud'autant plus ne'cessaire d'insister ici Sur cette marche de ]a nature, pie' les me'decins ord~inaires, surtout ceux de l'e~poque actuelle, quoiqu'ils pussent prendre la natutre en queique sorte Sur le fait dans l'origrine et la formation des exanthermes rniasmnati-. ques aigps, ont eu la vue assez courte pour ne pas reconnaitre ni meipe souipeonner qu'il se passe cpielque chose de semnblable dans les affections exanthemtatiques chroniques, ce qui les a conduits "a pre' tendre que leurs syrnptonies locaux sont purement et simplement des anomalies exte'rieures d'orlanisation, des soujilures externes de la peau, sans maladie qui en forme la base, et Twar suite 'a n'opposer aux chancres, aux fics, t'a rup lioni psoriqu'e, dont uls ne voyaient point ou niaient hardiment la cause interne, que des inoyens externes, me'thode de traitement d-o& ii est resulte' tant de inaux pour l'humanite' souffr-antc. 56 D0CTRIME ]IOMOEOPATEEIQUE. La manifestation de ces trois exanthermes miasmatiques chroniques pre'sente, comnme celle des affections exanthe'matiques miasriiatiques aigu~s, trois points, principaux qui re'clanient une attention beaucoup plus se'ieuse pie celle. qu'on y a COnsacr~ef jusqu'a' present. J'entends par la" d'abord le moment de 1'infection, en second lieu le'poque a laquelle rorganisme entier est pe'ne'tre par la m-aladie contagiensejusqu'a' ce pie celle-ci se soit tout-afait formee dans 1'interieur, et en troisie~me lieu la manifestation dui mal exte'rieur, par laquelle la nature annonce que la maladie miasmatique s'est inte~rieurement de'veloppee et re'pandue dans 1'o'rganiSMe entier. L'infection par les miasmes des maladies exanth&' matiques', tant aigu e*s que chroniques, a lieu., sans nul doute, dans an instant indiv~isible, c'est-ai-dire dans le moment le plus favorable "a cette infection. Lorsque la variole ou ]a vaccine commence, c'est ai l'instant oui, par i'effet de son inoculation, le liquide morbide entre en contact dans la plaie saignante faite "a la peau, avec-les,nerfs mis.anfu,.qui, au Meme moment, cornmuniquent irrevocablement, et d'une' manie're dynamique, ]a maladie "a tout le systeme nervetux. Apre~s ce moment d'infection, le lavage* la caute~risation, l'ustion, l'excision me'me de la partie qui a rqu. et admis la conitagion, tie sauraient einpecher ni retarder les progrres de la maladie dans lFinte'rieur. La variole, le vaccin, la rougeole, etc., n'en accomplissent pas moins leur marhe ansl'oganisme, et apres plasieurS jour's, cl~s pie ]a maladie interne s'cst forinee et completee, la fifevre propre a chacunie d'elles n'en e'clate pas NATURE DES MALADIES CHROJNIQUES. 5.57 moins, avec son eruption varioleuise, vaccinique, ruibeolique, etc. (1). 1 La mneme chose a lieu aussi, sans parler de plu.. sicurs autres miasmes aigis,' lorsque la peau de 1'homme vient at etre souillh'e par le sang d'lun animal atteint de ce qul'on appelle ]a gangre~ne de la rate. Si ce sang, comme ii arrive souvent, a produit 1'infec~a (i) On pent avec raison demander s'il existe un seul miasme au monde qui, 1'infection une Lois recue du dehors, ne commence pas par rendre l'organisme entier malade, avant que ses sympt 0',me S propres se manicestent "a 1'exte'ieur. La re'ponse ne saurait eftrc autre que negative. 11 n'y a point de nijasme semblabie. Ne s'e6couie-t- ii pas trois, quatre ou cinq jours, apr~s l'insertion de la vaccine, jusqui'a ce que les piqi'res s'enflamment? Ne se passe-t-il pas quelque temps avant qu'on voie 'clater unc esp ce de fiivre, signe indubitable de la. maladie de'clare'e, dont l'appari.. tion pr6ce~dc celle des boutoos, qui ne sont compketement d'eyeioppe's que le septie~me ou le huitierne jour? Ne se passe-t-iI pas dix a% douze jours, 'a in suite de ]a reception de 1'infection variolique, avant que iPon voie survenir la fibvre inflamrnatoire et e'6ruption boutonneuse 'a la peau? Qu'a fait la nature, pendant ces dix ou. douze jours, de li'mfection qui lui est venue du dehors? N'a-t-eile pas diX incarner en queique sorte la maladie "a l'organisme en'tier, avant d'e~trc en etat d&allumer la fie'vre' et de produire 1'exanthe~me ak la peau? La ron geole a besoin aussi, apre's Vinrection ou. l'inoc'ulation, de dix "a douze jours pour que I'exanth~rne paraisse, avec sa fie~vre. Apre~s 1'infection par la scarlatine, ii se passe ordinairement un septenaire avnnt que la fie~vrc searlatine et la rougreur de la peau surviennen t. Qu'est-ce que la nature a fait du rniasme dansl'org-anisme pendant ce laps de temps? Peut-elie avoir fait wutre chiose qu'incorporer aui corps entier la maladie rube'olique ou. scahirtineuse tout eiiti're, avant d I Atre pr "t e ' produiro Ila fivrc rub'oliqco craic avcc ses cxanth~lmes? ý16 D0.CTRIN E, HOM EOE PATHIQ(JE; tio~n,, Si la- contagion a pris, tout lavage, de la peau est inutile ]a pustule noire ou gangre~neuse, qui, est prosque t-oujours niortelle, n'en eclate pas moins, ordinah',ern, ent dans le- lieu rnielmne de 1'infectio~n, au bo ut- de quatre ou cinq jours., c'est-a'-dire aussit Oh que I'organisme entier a suibi la modification neces" sair-e au developpernent de cette effi-oyable maladie. LIten est de me'me de l'infection des mniasmes demiaigus sans exantheme. Parmii un grand nomorbre de personnes mordues par tin chien enrage, ii y e~n a pengr As~ la. bont6 divine, qui soient infect'es on en compte rarement tine sur douze, et souvent, comme je IlIai qI)s,erI'ye oi-we'rne, il n'y en a qu'1une sel ur vingt ou trente,; tes auitres,, quoique dechirees par l'animal furieux, gue'rissent ordinaiiiernent toutes, lbien qu'lelles n'aient recu, aucuin secours de, ]a rn'decine, on de ]a chirurgie (t). Mais celui chez qui le viruis rabiofique a pris ani moment de la, inor-,sure, et s'est cornruniqqu6 sans retotir aux, xerfs yoisins, PuQis de suite aiu s~yste~rrne iferveux e ti-er, celui-Er' devient enrage"de's que le mal s'est 16vc:lopp6, dans l'orgranisme entier, en une maladic iaigu6 et rapidement i-nortelle, de~veloppement pour- lequel ]a nature a besoin au mnoins O1e plusieurs jolfrs et spuverit de plusi evis sernaines. Upe fois que la bg~ve du cbien enrag6 s'est re'elle~ment irqoci ee, lihfectipn? ordinairemient lieu d'une mani re irre'vocable an mfo,ment de ]a morsure, car les f aits de'posen tque menwe (1) Ces faits consolaws sont dus surtout aux nie'4ecins anglais et ame'ricains, Hunter etL Honiston (London medical Jouirnal, vol. v), Vaughan, Shadwell et Percival (dans J. 31FAsE, Qfl the hydrophobia. Philadclphic 1793) NATrURE. DES 1VALA.)DES C1H0]NIQ1JES. 5 ]a prompte excision (i) de;la. partie souille'e ne ga-. ranItA pas des progre~s dui mad dans l'inte'rieur et de l'irruption de. ]a rage. Les mulle et un autres inoyens; externes qu'on a tant vante's pour nettoyer Ila plaie, ]a cauter.iser et la faire suppurer, nse produisent pas un meilleur re'sultat. D'apre~s ce qni se passe dans toutes ces maladies, miasmnatiques, on voit clairement que, l'infection du dehors ayant kt6 recue, it fatit que ]a imaladie -quiis'y rapporte se de'veloppe dans 1'inti'rieur de 1'omme, et pie I'organ isme entier devienne peu "a peu varioleux, rnbe'oleux ou scarlatineux, avant que ces, divers exanth~mes puissent apparaitre 'a la peau. Mais pour -toutes ces maladies miasmiatiques ru'-f gu~s, la natuire humaine posse~de en ge'n~ra1 le pounvoir salutaire- de les ane'antir en detix ou Trois scmnaines, c'est-h-dire de se de'barrasser (lans ce laps de temps de la fie'vre et de IPexantherne spe'cifiques, et do les kteindre d'ellc-rn remedans1"6rganisme,,ptir un proced6e a nous inconnu (crise), do inanie're qci'en general 1'hornme, s'il n'y succombe pas, s'en trouve compketement de~livre', et cela. dans un couirt espace' de temps. -Dans. les, maladies miasmaticlues chroniques, ]a (1) Unie jeune fille de huit ans fut mordue "a Glascow, le 24 mai 1792,pa un che nae. U hturgien excisa surrle-. champ toute la, plaic, l'entretint en suppuration', et donna -di mercure jusqu'a' ce qu'il survunt une 16gacrc salivation, qui dura qin ze jours. Cependant la rage 6clata le.27 avril, et deux jours apres la rmalade mnourut. ( Joyclz DUNCAN, Medic. commnwit. Dec. 11, Vol. YII? Edimb. 1793, et The zczne Lonidon nzed. Joarn1. 1I.) 6o 6DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. nature suit la meme marche, sous le rapport du mode d'infection et de developpement preliminaire de la inaladie interne, avant que le symptome exterieur qui annonce son entiere formation apparaisse " la surface du corps. Mais lorsque les choses en sont venues la, elles Qifrent cette grande et remarquable difference d'avec les maladies miasmatiques aigu-s, que 1'affection interne entiere persiste pendant toute ]a vie, comme je 1'ai de'ja dit, et croit meme d'ann~e en annee, lorsque l'art ne reussit pas ' a1'teindre et "a la guerir d'une raniere radicale. Parmi ces miasnes chroniques, je me bornerai ici a citer les deux que nous connaissons avec un pen plis de prcision cque les autres, savoir: le chancre venerien et ]a gale. I1 est probable quo, dans un cas de coit inpur, 1'infection specifiquo s'opere instantanement ' lendroit du contact et du frottement. Lorsque l'infection a pris, le corps vivant tout entier en est aussitot penetr6. Jmmediatement apres le moment de l'infection, ]a formation de Ia -maladie venerienne commence dans tout l'interieur. Sur le point des parties genitales oi' l'infection a en lieu, on naper~oit dans los premiers jours rien d'extraordinaire, aucuno trace de maladie, d'inflammatioii ou do corrosion. C'est en vain aussi qu'on lotionno et qu'on nettoye Ia partie apre's le colt impur. La place reste saine en apparence; l'interieur de l'organisme seul est mis en action par 1'infection,recue ordinaire. ment en un instant,et cette action de sa part a pour but de s'incorporer le miasme vene'ien, de se pcne&. trer d'outre en outro de la maladie venerienne. C'est seuloment apres que tou-s les organes sont N(A.TIRE DES MALADIES CERONITJES. 6Yi ai~nsi pe'netre's par le rnal requ dans le corps;. quand 1'organisme entier est devenu de toutes parts ven&i rien, c'est-a-dire lorsque'Ia maladie ve'nierienne -a complete' son d eveloppementinte'rieur., que la natuire malade s'efforce de sonlager le mat interne et de le r 'duire au silence, en faisant apparaitre un Sympt Ae local, qui se manifeste d'abord sous la forme d'une petite ve'sicule, ordinairement nee sur le point qui a eltef infecte' dans l'origi ne,'puis sou s celle d'un ulc "re doulouireux, auquiel on donine le nom de chancre. Mais cet ulc~re ne parait que cinq, sept ou quinze jours, quelquefois ineine trois, quatre ou cinq semaines, apr~s le moment de 1'infection.- C'est donce 'vidern. m~ent un soptme produit du dedans au dehors par l'organisme devenu ve~nerien de part en part, quii tient lieu dui mal interne, et qui est apte "a communiquer le meme miasme, c'est-at-dire ]a inaladie v~ne6 -rienne, Ai d'autres personnes, par l'effet dui contact. Si alors la maladie entiere qui s'est de'clare'e vient a etre e'teinhte par des me'dicamens specifiques acimi-. nistre.s a% l'inte'rieur, le chancre disparait aussi, et 1'individii est gueri. Mais si, comine font les mn'decins vulgaires, avant de gue'rir la maladie interne, on de'truit le 6hancre localement (i), la maladie- miasmatique chronique, (i) La syphilis ne'6late pas seulernent 'a la suite de l'applicatjoni des caustiques, ce que de pauvres theoriciens expliquent en supposant que le virus a 6't6 refoul6' par-hi du chancre dans le corps, sain encore, suivant eux, avant cette erpoque; ellk survient aussi, merue Iorsqu'on a fait rapidernent disparait~re le chancre sans recourir a aucun irritant, ce qui prouve d'une inanibre sura-- bondante et sans replique, ia preexistence de la syphilis dans 61 -~DOCTRINE fl0MOEOPATIETIQU E. 4)a syphilis, ýreste dans Ie -corps, et, Si ensuite on ne lag~u.e'titipoint eIl-e-mwe tient-cwi-eu-ro~inent, elle s'agrave d'&aine-e e n an nee.jus~qu' i ala fin de la vie. La consti-tution mxeme- 1a plus robu~ste n'est point capable -de lriane~antiv-rkenelle'. Ce -n'est ldon-c, comme je 1',enseig-ne et le pratique depuis:n~ombre d'anne~es, qu.'en gud'rissant biam-aladie v-61'nrie.n. e dont tout 10, corp's est pe'netre, et su rto-ut ci v'anaesi~nles moyens re`perciissifs e~tt-ietirs, qu'.on parvient a guerir en inerne temps son sympTZMe localI, le chancre,, tandis quo, qua-n~d on so;co~ntent.(te de'dtruire 1ooaiementf ce dernior, sans -Par avaince proceei une cure aenei-ale td arg l'hrom rue;do toute sa maladie int~rieure, l'appari-. tio~n do -cet~t.e Jerniere, la-syphailis ave-c sos s~uites-, ost indyvita~blIe. -Go~m ihe Ia, syphilis:, la gale est aussi -une maladie miasmatique:chron~ique., et efle co mmence do la. em, e naniero a -so forme.r*. -Cepeawdlant la maladive psorique ost le plus contag9ioux -do tous, le s miasmes -chroniqu~es.- Elie posse~de cet-te proprhit6e a un bien plus haut degr'~ quo los deux autres mina'smes chroniques, la maladie ve'neirien-ne chaucreuse et la.rnal'adie des fics. Po'ur quoe l'n fecti'on ait lien ave cces deux dornieres, ii fauLt-,A., Fl'Interievir. Pe-tit excisa chiez une femme uine portion des pelt~es h,-vres, sur laquelle 'existaijent depuiis deulx jours des diancres ventdriens; Iaplaie gue"rit, mais la syphilis n'cn-'6cdata ýas:movns (FABREr., Lettres suppleinentaires a' son 7/aitM des Maladics 'vn~riennes. Priiis,-1 786). 'La chose 6tait bien naturlileý, puisque la m.aladie v6-nerienne exiitait dej -I damis tout 'iuthrieur~dt corps, -taxI V1'apparition da -chancre. NATURE DES MALADIES -CHflONIQTJES. 63 moins quo le miasm e n'ait 6't6 introduit dans une plaie., que des parties, d~e iotre cor~ps tre's-riches en nierfs et- reconvertes d'un e~pid'er me fort mince.ý com, me sont los organes g'n~itaux, aient e6prouve' un certain degre" do frottement. Mais letin.iasme pscarique n'a bosoim quo du contact do I'epiderme- ge~ne'aI, surt-oiit chez les jeunes enfans. Chacun a-,)'et presque dans toutes -les circon stancos, Paptitude a etre infect6 pair ce imiasm-e., ce qu~i n'est poin t le cas outI- es autres. Auci~hmmiasme ochron ique.n'infecte plus ge'nernale.-- i--en~eIt. p-lu's' certain ement, plu-s facilemen't et d'une ma~ni~iv plus absolue, quo le miasme psorique. II est) co1"hnMe joe viens do lo dire, le plus contagioux de tous. 11 se comnimniquie avec une tello facilit6 qu'en passant d'un malade "a un autre pour leur ta~ter Ice pouls-, u'n me~de~cin linocule souvont "a phisieurs pei~sonie~s sans le savoii -(i). Du lingo lave' avec des hardes' qui ont e'te porte'es par des galeux (2), do's gantsf ne'ufs, mais qu'un galeux avait de~ja essaye's, unf lit -ftrltoigeiý, uno serviettO oclot -on so sert, pour s'cssl eon t suffi pour communiiquer co principe d'iu-n focui'on. 11 arr'ive m e*n-e souvent an nouveau-n6 do le con'tractoi -e'n trave rsant los parties ge'nitalos extern-es de sa. nrere -atteinte do la mnaladile, do recovoi "r ce fanes'to pres-ent ýd'un-e sage-fe mie qui s~en 6teit' sotuill6 I a main chezr une aut-re accouche~e, on -do lo cO'tvac ter, soit an. scm do sa. no'ifr-ri-co, soit dans les (I.) C.- MUSITANtJS, opera, de Turnordbus, ca~p. 20. (2) Comime 1'a observe WillisI dans TURNER, des Maladie. de la Pean, ýtrad. de l'anglais. Paris,. 1783) t.,11I) chap*. 3,t P-'77 - 64 64 DOCTRINE HOMOEOPATHIQTJE. bras et p.ar les caresses impures (le celle qui est chargee. de le soigner *, sans compter les mille et Mille autres -occasions qui se rencontrent dans Ia vie de toucher "a des objets invisiblement entachefs de ce m.iasme,. occasions qn'on ne soup~oiineI souvent pas, que fre~quemrnent mdeme on ne pent point e'viter,,-de so-rte pie les individus qui e'chap pent 'a ]a contagion de ]a gale sont en bien petit nombre. Nous n'avons pas besoin d'aller Ia chercher dans les h6pitaux, les, fabriques, les prisons, les hospices d'orphelins, on les -sales demeures de l'indigrence; elle se glisse jusque dans la v~ie ordinaire, dans ]a rettraite comme dans le grand monde. L'ermite dui Mont-Ferrat y e'chappe aussi rarement dans sa solitude creuse'e au milieu des rochers, que le petit prince dans. ses couchies de batiste. Des que le miasm-e psorique a touche', par exeinpie "a. ]a main, ii ne- demeure e'gaktinent plus local, dui moment qu'iI a pris. Tout lavage, tout moyen de, nettoyer Ia partie est in utile. Les premiers jours on n'7apecx'oit rien encore 'a Ia peau; elle n'e'prouve aucun changement, et reste samne en apparence. On ne remarque alors nDi-exantherne, iii prurit sur le corps, pas m11me sur Ia partie qui vient de recevoir I'infection. Le nerf que le miasine a affect6' d'abord, 1'avait deja. comnmunique" d'une manie~re invisible et (lynamique aux nerfs du reste dui corps, et l'orgranisnie avait tellement 6L6 "pe'netre' en silence de cette excitation 5)e'cifique, qn'il s'est trouve" con traint de s'approprier pen apen le miasme psorique, jus~qui'h ce que 1'indfividu tout entier if'it devenu galeux, 'est-a-dir'e j us qu'a' ce que le de'veloppement intereu~r d~e Ia. gale fi~t achev6. NA.TURE DES M1ALADIEgS CHR0MIQ1ES. 6 65 Ce n'est que quand 1'organi~sme entier se sent efnftrf de cetto mnaladie mi~asmnatique chronique speciale, que'-la nature s'ef-force de soulagor le mal interne, et do le reduire au silence, en provoquant l'apparition d'un sympto'me local approprie ala pean, do sorto qu'aussi longo-toemps que l'exa'nthe~ane persiste 'a 1'extei'ieur dans le'tat et sous Ja- formo qu'elle lul a assign'?s, la gale interne, avec ses affections secondaires, no -pout point eclater, mais est contrainte at rester cache'o, soimneillante, latente et commo enchalne'e. Ordinairenient ii faut, "a partir dui moment do 1'infoction, six, sept, dix ou meino quinze jours avant quo 1'organisme entier ait acquis cette modi-. fication inte'rieuro qui constitue la grale.,Ce laps do temps e'coule', apr~s un froid plus ou. momns vif qui so de~clare le soir, et auquel succ~de pendant la nuit une chaleur ge'nerale, terminee par ]a suour, petite fi~vre quo beaucoup do personnes atiribuent at un refroidissement, et at laquelle ellos no font aucuno attention, on voit. paraitre sur la pean des pustules psoriques, d'abord tres - potitos et miliaires, qni grossissent peu. a pou (i). Ces pustules so montrent d'abord aux alentours du point qui a recu. l'infection. (i) Bien loin que les pustules graleuses qui paraissent aloi's soient une affection cutan~ee'a part et purement locale, elues lie sont, au contraire, que la prcuve ccrtaind du de'veloppcrnent compict qu'a pris auparavant la gale interne, et 1'exaixthe'rne W'est qu'un. comnplemnent de cette dcrnie're; car cette eruption c~utan~eC speciale et cette espi~ce particulii~re de prurit appartiennent 'Ii cs_' scuce de la maladie entie~re, dans son e'tat liaturel et le miomls dangercux. r. 66 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Elles sont accompagnees d'un prurit ou chatouillement voluptueux, et qu'on pourrait dire agreable jusqu'a en etre insupportable. Ce prurit porte si irresistiblement " se gratter--et ' dechirer les pustules psoriques, que quand,par empire sur soi-m me, on s'abstient de se gratter, un frisson parcourt la peau du corps entier. L'action, de se gratter procure bien quelque soulagement pour un instant, mais bientoa aprhs la partie sur laquelle on P a e Ierfe devient le siege d'une ardeur br-iAlante, qui persiste long-tenps. C'est le soir, et avant minuit, que le prurit se fait sentir le plus souvent, et qu'il est le plus insupportable. Les pustules galeuses contiennent, dans les premi.ires heures de leur apparition, une lymphe claire comme de 1'eau; cette lymphe ne tarde pas 'a se convertir en pus, qui remplit la tate de la pustule. Le prurit n'oblige pas seulement h se gratter; sa violence, comme je 1'ai dit, porte meme a dchirer les vesicules, de sorte quele liquide qui s' chappe devient une source abondante d'infection pour les alentours du. malade, et pour les personnes non encore atteintes. Toutes les parties du corps qui vien> nent e ~tre souillees, m me sans quon s'en apercoive, par ce liquide, le linge, les habits, les ustensiles de toute especepropagent ensuite la maladie des qu'on y touche. 11 nr'y a cependant que ce symptOme cutan6 de la gale pen6trant l'organisme entier, sympt6me auquel on applique specialement le nom de gale, parce que c'est lui qui frappe le plus les yeux, ii n'y a, dis-je, que cet exantheme, les ulce'res auxquels ii donne lieu plus tard et dont les alentours deviennent le PWATURE DES MALADIES -CHR0NIQTJES. 6 67 Sit ged iin pru 'rit particulier, enfin les darires pruri.teuses, s'humectant parL le frottewient, et la teigne, qili puissent pr'opager la imaladie 'a d'autres personnes,. parce que c'est Il" seuflernent que se trouve contenu le miasime communicable de la gale. Au contraire, les autres sym pto'mes de la gale, ceux qui sont secon-M daires, et- ne surgissent qtn'Apres ]a disparition de 1l7exanthe~m-e ou. son ane~antfisse mexit par lFart, en un mot, les affections sporiques, ge'nerales, ne sau.raient tra~nsrnettre ]a maladie 'a d'autres, pas plus que ne le peuvent, "a notre connaissance, les, symptomes, seconidaires de la syphilis, ain'si que J. Hunter l'a observe' et enseigne' le premnier. Qna-nd ii ne s'est e'coule' que tre~s-peu. de temnps depuis l'apparition, de F'exanthe'me psorique, et que par consequent ii ne s'est point encore re'pandu fort,an loin sur la peau, on n'apeircoit chez le malade rien qui trahisse l'existence en Iui de ]a gale interne; ii se trouve bi-enlen apparence. Le sympt6me;etrertient lieu de la mala-die 'interne, -et oblige la gale, avec ses affections secondai res, h rester, -pour ainsi dire,, laten'te et enchaine~e (f). C'est dans. cet e'tat qu'il est le plus facile de gue-rir (i) CVest ainsi que le chancre fait taire Ia syphilRis interne, et no hAi per'met pas d'e'clater, tant qu'il reste en place sans qn on Y touche. J'ai observ6" une femme, exerapte de toss mptres secondaires de syphilis, chez laquelle un chancre subsistiait an maine endioit depuis deux an's; ii n'avait janiaisk'te trai-dte', et pen apeni s'e6tait agrandi a point d'avoir aulors pres d'un pouice de dia-,mltre.'Une preparation mercurielie bien choisie et prise "a 1'int6'rieur, gurit cette fe'mme en pen de temps; la guei'tison fut cornph~e~;ic atinter~ne et ic chancere disparurent simnultanmet 68 68 ~DOCTRINE 1IiO1oEOPATHIQ~tJ. la malad~ie entie're par des remedes specifiques admiMais si ofl laisse la rmaladie suivre ]a marche qui lui est -propre, sans emiployer aucun remaede interne propre a ]a conibatti'e, ni aucun rnoyen externe susceptible de faire d isparaitre l'exanth~me, la inaladie entie're grandit rapideixient dans l'inte'rieur, et cet accroissement dui mat intei'ne ren~d ncessaire imne augmentation proportionnelle du syrnptorne cutan6". It faiit donc alors, or'rduire encore an. silence le mal internie de'venu plus grave, et pour l'obliger ai rester latent, Tie l'e~ruption psorique finisse par envahir toute la superficie dui corps. Lors me'mo quo Ia maladie a d6ja atteint ce terme, l'omme semble encore jonir d'une bonno sante' sous les autres rapports. Tous los sympto'mes de la. gale, qui a pris tant de de~veloppernent 'a l'inte'rieur, sont encore couverts et re'duits ail silence par' le sy mpt e cutan6f, qui s'est accru dans la erne proportion. Mais l'homme Mermo le plus robuste' ne pout pas supporter long-ternps un tourment pareil A celui quo cause un si insupportable prurit relpan~du par tout Jo corps. 11 vent 'a tout prix s'en de~ivrer, et comme les me~decins nDe peuvent pas lui procurer iino guerison radicale, ii cherche an moins 'a se de'barrasser do l'e'ruption qui lui cauise do si intlole'rables dernangeaisons. Les moyens d'y parvenir no tardent pas at ii tre fournis', Soit par d'autres ignorans comme ui, soit par des me'decins ou chirurgriens -vulgaires. 11 cherche 'a se de'livi'er do sa plaio exteri-eure, sans, souipconner los maux bien plUs gra1ves qui seront la coiisequenco, inevitable do la replression,du symptome cutan6f, coinwe le de'montrent assez N&TtJRE DES, MALADIES CHR0MIQUES. 6 69 les observations qui ont e'te rapporte'es plus haut. En faisant disparaitre ainsi une eruption, psorique, ii agit d'une maniez'e aussi Insensee que celui qui, pour se firer tout Ai coup de la pauvrete', et devenir plus heureux -a ce qu'i[ &coit, defrobe Une ogrosse sornme, et s'attire ainsi la peine de IPtemprisonne eriet et des gakeres. Lorsque ]amadi psorlique a dur6 de~ja depuis Ion g-ternps, que 1'exanth~me se soiltre'pandu, comme Ai arrive ordi -nairenaent, suir ]a plus grande partie de ]a peau, on1, ce qui a lieu d~ans certains cas d'inertie de cet organe, qu'il soit detneuref borne a un petit nomlbre de pustules (x), dans les deux cas, ]a repression de 1'exanthe'me abondant on rare entraine les, suites les pluS4, fcheuses, parce qu'elle determine in-. failliblement la manjifestation- de la maladie psorique interne, qui a eu jusque hý le temps de, faire des progrscnid'rables. Cependant on doit excuser' Pirnpefritie des personnies 6traiigeu'es 'a Il'art de gtierirls, Iorsqu'en se lploligeant dans l'eaui froide, se roulant dans la neigre, se faisant appliquer des ventouses, on se fr~ottant, soit Ie co~rps, ent'ier, soit senlernent les articulations, avec dui soufre et de la' graisse, cules font disparaltre l'~ruption et ie prurit insupportable qu'clles elprouvcnt; 'car cules, ignoreut "a qucls, sympto'nes terribics, de la rualadie psorique interne elies ouvrcnt ai 'nsi la 1)orte. Mais peut-on pardonner ý des hommes, dont Ia mission et le devoir sont de con naitre 1'e'tendue des maux qui rersultent inf'ailliblemnent dii re'veil de la. caeiterne par la suppression de 1'exantherne (i) JVoyez ci-clessus 1'obscrvration dans la note 86. 70 70 DOCTRINE HOM0EOPATHIQTJE. psorique, et de tout faire pour, les pre'venir en- gu&' rissant d'une maniere radicale cette maladie entie're (i), quand on les voit traiter' ainsi les galeux, leurprescrire me'nie des rn-oyens,intern-eset externes, plus violens, des purgatifs Acres, puis l'empEa'tre de Jasser., les lotions avec, 1'ace'tate de plornb, le sublime corrosif et le sulfate de zinc, mais principalement ]a pomrnade cavec l'axonge et les precipite~s mercuriels, et s'empresser dle faire disparaltre 1'exanthbme'-e, en assurant que " c'est unf mal qui sie'ge uniquement h la peau, qu'o-n doit se hAter de 1'cn chasser, qu'ensuite tout est fini, et q'Ie 1'homme reste sain et exempt de toute incornmodite'?. Peut-on les excuser quiand les exemples consigne's dans les e'crits d'anciens observateurs con-scienejeux, et des milIliers d'autres analogues qui se relpetent souvent, journellement meme, sous leurs yeux, ne les 6clairent polint, ne font pas pefne'trer dans leur esprit Ia conviction qu'7en ne'Antissant 1'exanthe'ine uls attirent aux galeux des inaux certains, rapid ement mnortels, ou auss~t durables que-la vie, en de'hailnant ainsi la rnaladie psorique interne'; au. lieu de:1'ane'antir et de ]a gue'rir, enIA Chant sur leuirs malades de" us, parl'eI brisement des lie~ns qui,1'enchainaient, le monstre 'a mille te'tes qu'ils auraient du~ abattre? On ibon~oit aisernent, et 1'experrience le d'rmontre., que quand Ye~ruption psorique ne'glige'e a exerce' pendnt pusieurs mois ses ravages sur la peat], et qu.'ainsi la gale interne a pii librernent atteindre. son (i) Car, mne'm~i ce hauL dcgre6 d'intensit6 de la maladic psorique, 1'exanthekne et 16 mal inLe'rieur, c'est-hi.-dire, la gale entiere, quoicpue plus graves qu'eau do'but, iimrn'diatement apre"S NATURE DVS MAt ADIES CHflONIQUES. 7 71 plis haut degr6 d'intensit6' dans une pe'riode deý temps rn'diocre, les suites ine'vitables de la re'per" leur premiere apparition, sont beaucoup plus faciles 'a gue'rir, par des m6dicamen~s'homoeopaLhiques sp6cifiques, pue la gale interne ne lPest,, apr es la. simple suppression de le'ruption exte'rieure, lorsqu'elle 6'tale ses smptres secondaires et se de'ploye 1sons la form'e do, maladies chroniques. Dans cet eltat, si elle est encore enti~re, la roaladie psorique, bien que parvenue "a' un trls.haut degr6', est encore infiniment plus facile "a gue'rir, avec son e xanth~me,-par des reme'des internes appropri's, sans concours d'aucun moyen local, de medme que la maladie chancreuse -vene'rienne cede souyent, de la maniere la plus certaine et la plus facile, "a une seule des plus petites doses de la meilleure preparation mer~curielle (l'oxydule le plus pur de ce metal), administr~e ii"alint6'rieur, traitement "a l'aide duquel, sans qu'il soit besoin de reeourir a aucun topiquc, le chancre se re'duit rapidement "a n'e'tre plus qu'un %ulce~re de bon caracteire, et gue'rit de Iui-menme en peu de jours, de ma 'nie're qu'ensuite on ne voit jamais paraitre aucune trace d'accidens secondaires (de syphilis), parce-que le miii interne a et6 gu6ri en xnmemetemps que le syptme local..Comment excuser les me'decins qui, depuis plus de trois cents ans qu'ils traitene la maladie ve'ne'rienne, si ge'neralement re'pandue 'aujourd'hui, en ignorent encore a~ tel point ]a nature ý qu'a" l'as'Peet d'un chancre, ils ni'admettent d'autre partie mala'de que celle I ui en est Ie si6ge, ne soup~onnent pas que Ia syphilis e'tait de'ji d.6veloppe'e dans l'organis'me avant sa manifestation, et nie voient qu'cn lui seul le sympto~me ve'n6rien 'a combattre, clan moyen de remedes jpurement externes, pour -rendi'e, suivant eux, la. sante' zu malade? Des millier's de fait's n'ont Pu leur apprendre qu'en d~riatainsi le chancre, ils nuisent seulement; qtx'ils ne font que priver la syphilis pre'existante de son syrnptokme local de~rivatif et obliger Ic mal interne a. dclater sous une forme plus redoutable, Momns facile 'a gu6rir. Comment excuser une erreur si pernicieuse et si g6ne'rale? Pourquoi les me'decins, n'ont-ils jamais -kefle'ehi sur ia mani~re dont se, deireloppent les, fics? Pourquoi,ont~-ils toujours m~connu dauis cc cas ) le mal interne ge'n~al, 72 72 ~DOCTRINE HOM~OEOPATHIQUE0 cussion d'un exanith rnie ancien doivent ktre beaucoup plus dangrereuses encore. qui fait la. base de ces excroissanices, et n'ont-ils pas cherch6 'a guerir radicalement, par des moycns homceopathiques, cc mal Preexistant, apres la destruction ducpiel les fics disparais'sent d'eUX-Mmies, sans le secours d'aucun rem e*de externe? Mais, quand bien me~me ii y aurait quelque motif' 51)ecieux d'cx-. cuser cette triste ne'gligence e~t cette ignorance, quand rneme on soutiendrait que les me'decins n'ont eu que depuis trois sie~cles et un tiers le tenips de s'e'clairer sur la vraie nature de la syphilis, et que ]a ve'rite' aurait peut - tre fini parlu, parir p~ 'n plus longrue pratique, rien ne justifie l'aveuglemeat cg'n'ral qui, pendant une si longue suite de sie~cles, leur a fait m6.-. conatre la maladie interne pr'existante "Ii 'ruption psorique et les a porte's 'a rejeter o~rgucilleusement tonis Ics faits capables de leur ouvrir les yeux, afin de prolonger l'er reur,- et, de laisser le mnonde dans la pernicieusc croyance que les pustules accompagnees, d'un insupportable prurit sont une simple affection cutane'e, dont la destruction locale de'livre le sujjet de toute midadie. Les me'decins, me"me les plus ce'lebres ont accre'dit6' cette grave erreur, depuis Yanhelmont jusqu'aux coryphe~cs les plus snodernes, de la pratique allo patb ique. 11 cst vrai qu.'en appliquan t les moyens que j'ai indique's plus baut, us atteignaien t la plupart du temps Jeur but, celui dea faire cesser l'exantb~me et la demangreaison, qu'ils croyaient ou dui moiris affirinaient avoir ane'anti completement la rualadi e diememe, et qu'ils prenaient conge' de le'urs malades en les assurant d'unc guedrison parfaite. Q uant ai tous les maux entralnes, par cette'destruction de l'exanthe~me qui appartient "a la f-orme:naturelle de ]a gale, ou ils ne voulnient pas les voir, ou uls les donnaient pour des maladies nouvelIf~s ayant une tout autre origi ne. Dans ]a preoccupation de leur esprit, ilsn'avaicnt aucun 6gard 'a ces innornbrables ternoignages, parlant si haut, d'observateurs consciencieux des temps anitiens, qui eltablissaient. les Iristes suites de la destruction locale- de l'exantli~me psorique, survenant souvent d'une rnaniairc si Prompte apr~s NATURE DES MALADIES CT{RONIQUES. 73 It n'est pas momns certain que ]a suppression d'une eruiption psorique qui siicc~de. ' une infection peu eloignee, et qui'se borne ai ui petit nombre de boutons-, entraine bien momns de danger imrn'diat, ]a gale inDterne qui s')est de'veloppe'e dans-tout I'orga.nisme n'ayant point encore cea le temps d'arriver. 'a un haut degre'. On doit avouci' meme que cette repercussion de- boutLons psoriques survenus. depuis tre's-peu. de ternps, n'ame'ne souvent aucune s-uite bien, flcheuse d'une in ani~re immendiate. Aussi est-il ordinaire, suirtout chez les, personnes de'licates on des hauites classes de la. socie~te', et chez leurs enfans, qu'on ignore que des boutons pen nombreux, appa.nus seulernent depuis quciques jours,. et accompagnes de deinangeaisons vives, avajent pour cause la gale, surtou~t *Iorsqu'un me'decin s'est ernpresse' de les faire disparaitre de*s le lendernain. par des lotions 011 des poinmades saturnines. Mais quel. que faible que puiisse e'tre ]a gale interne au moment de ]a prompte re'pression d'un exantherne psorique. qui vient de se manife-ster et qui n'est encore comnpose' pie d'un petit nombre de vesicules, ainsi que le de'montre souvent le peu d'importanlce (les incornmodite's qu'on observe ensuite, et que le in~decin, patr ignorance, attribue - a d'autres causes legeres, cette gale interne n'en demeure pas moins, dans son essence et dans sa inature sa repercussion, qu'il faudrait renoncer "a 1'cxercice de sa raison si l'on n'e voulait voir en elies des produits imme'diats d'une grande inaladie interne, ainisi prive'e dui sympto~iie local destine' pal' ]a nature Ai la tenir da-as le silence, et re'duite "alie plus pouvoir so manifester que par sos synipto~ines secondaires. 74 74DOCTRINE lHOMqOEOPATHIQUjE. chroniqu'e, ]a me'me maladie, psorique ge~nerale de l'organisme entier, c'est-a-dire incurable sans tes secours de l'art, incapable de ce'der aux, seuls effort's de ]a constitution me~me la plus robuste, et toujours croissante jusqu'au. terme de la vie. A la ve'rite, lorscju'on s'est hate' ain Dsi de!a d'po~uiller aussi promptement que possible, pa~r des mnoyens lo'caux, des prernieres traces de son sympt Ome cutan6', dell A coutume de ne croltre d'abord que peu. 'a peu., et de ne faire dans 1'organ isme que des progres' tents, infinim'ent plus lents que quand 1'exantherne a 'e toke're pendant long-temps,-cas dans tequel, comme je l'ai dejai dit, ses progre~s ont lieu d'une manie're tres-rapide. Mais cite n'en continue pas momDs 'a,grandit' sans relache, et, si tes circonstances extericures sont favorabtes, elie le fait tellemnent en sitence, et y em~ploye tant d'a~nnees, que cel ui qui ne con nai~t pastles signes de sa presence 'aTt'~tat de soimmeit, croirait et de'clarerait le suijet parfaiteMent samn et exempt de tout mal interne. It se passe souvent des annees avant qu.'elle donne lieu h de grands syptmes qu'on. puisse appeler une inal-a'die e'vidente. De nombre'uses obse rvations m'nt ei6 ea~ peu les signes Al'aide desquels, la gale qui somnmeitte dans I'inte'rieur, et qui jusqu'atlors est demeur'ee Ia-tente, peut e4tre -reconnue, nieme dans les cas oi'i cite n 'a point encore pris le caractere d'une maladie prononcee. Au moyen de -ces signes on peut extirper le mat jusque dans, ses racines, et le gue'rir radicate-. men t, avant que ]a gale interne se soit declar~e'e en *rnala~die chronique - evidente, et qu'elte ait atteint.ce redoutabte degre' d'intensite' don tie~ssuites ficheuses N!ATTJRE DES MALADIES CHRONIQUES. 75 rendent ]a gue~rison souvent difficile et dans certains cas impossible., It y -a beaucouip de- signes indiquant que la gale grandi~t peu "a peu dans l'inte'rieur, qu' elle sommeille cependant encore, et qu'elle n'a po0int de'ploy6 pleinement le caractere d'une maladie e'vidente; mais un sujet ne les pre'sente pas tous 'a la fois; l'u-n en offi-e davantage, et l'autre mnois; cliez tel individui on ne trouve que certains d'entre eLix dans un mome'ntdonn6, et les autres paraissent chez lui par la suite des ternps, ou ne se inanifestent jamais, suivant -sa constitutlion et le~s circonstances au milieu. desqu elles ii vii?. On observe, surtout chez les' enfans, excreftion fre'quente de vers et d'ascaride-s, d~m~angeaisons insupportables dans le rectuim, cause'es par cos dernier'. Dans beau coup de cas ballonnement dui bas-v'entre. Tantot une faim insatiable, et tan tot point d'appe'tit, PAleur de la face et flaccidit6" des muscles. Fr-cjuentes ophthalrnies. Gonflernens des glandes dui cou (scrofuiles). iSueurs ht la t6te, le soir, apre's que le sujet s'est end-ormi. Saignement de nez chez les jeunes filues et les jeunes gar*jons, -plus:rare chez les adultes, et soiivent dne grande violence. Mains ordinairernent froides ou mouilke'es de sucuir dans l'inte'rieur (chaletir bri'Uante "a ]a paurne des mains). Pieds froids et secs, ou baiganes d'une sueur f~tide (chaleur bri'lante 'a la Plante des pieds).. A lamoindre ca~use, engouirdissernent des bras eu des inains-Ydes jamnbes, ou des pieds. 76 DOCTRINE HO31I0EOPATHXQ1IE. Des cram pes frlequentes dans les mollets ( dan's les, muscles des bras et des mains). Des solubresauts sans douleurs de certaines parties mutsculaires, ca t ltak dans le. cdrps. Des' coryza. (j) secs ou humides tres-freqcUens on. chroniques (on 1'impossibilite' de contracter un rhume de cerveau, Inene par 1'effet des causes les plus fortes, quoique du reste ii y ait continuellement du malaise)Obstruction habituelle d'un1e (les narines on des deux. Sentiment pe'nible de se'cheresse danis le nez. Angines fre'quentes; voix sou'vent rauque. Tussiculation, co urte le matini. Fre'quens acces d'asthme. Facilite a se refroidir, Soit le corps en tier, soit seul1ement ].a te'te, le cou, la.a poitrine, le bas-ventre, les pieds, par exemple dans"'un courant d'air'(2), et orldinairement avec tendance de ces par ties at suer; af-. fections diverses, souvent continues, qui re'sultent d e la'. Grande tendance "a se donner des tours de reins, queiquefois seulernent en portant ou soulevant un petit poids, ou, rn6me en all1onareant et e'tendant les, bras vers des objets e'leve's, avec une foule d'acci' dens resultant de cette extension souvent mn~diocre (1) 16i flCse rangent pas les fievres catarrhales (par exempic Ila grippe) 6~pide'miques qui attaquent presquc tous les hommes, ceux meme dont ]a sicnte' est ]a meilleure. (.2) Quoique los courans d'air et le froid humide ne soicut point agreables aux personnesqu n'on't Ias Jmaladie gaaleusc citles nen eprouvent ni refroidissernent- ni accidens conso'cutifs. N1ATURE DES MALA&DIES, CHRONTQUES. 77 des. muscles, coinme mal de teate, nause~es, chute',des forces, do'uleur tensi*-*ve dans les muscles de ]a nuque et dui dos, etc. Frlrcjuens maux de tte onde dents d'un seulcokt' at 1'occasion me~me d'affections morales peu profondes. Fre'quens acce's de chaleur et de 'rougreur passageres a la face, assez. souvent accompagrnesd'u-n pen d'anXiete6. Chute, frecjuente des cheveux, se'cheresse de la chevelure, nombreuses 6~cailles sur le cuir chevelu. Tendance 'a I erysipe~le, ca" onM Absenc e on d-esorclre des re'gles, qui sont trop on trop pa" ahondantes, retarde'es on a-vance'es, trop proionge'es, trop aqueuses, avec: diverses incomruodit6s dui corps. Mouvemens convulsifs dans les, memibres an mo.. miert de s'endormir. Lassitude le matin en s'e~veiIlant; sommneil qui ne rafra'ichit pas. Sueurs le miatin, dans le lit. Fcacilit6f extreme "a suer dans le jour an moindre mouvement (ou irnpossibilite' d'en trer en snieur). SLangue blanche, ou dui moins tre's-pa~e, et pinTs souvent encore fend-illke. Beaucoup de mucosite's dans la gorgei. Fe"tidit6" de la bouche, souvent ou prescque toujours, surtout Ie-matin et pendant les re~gles; odeur 'fade'-, on acide, ou semblable 'a celle d'uine personne qui a l'estomac malade, on analogrue A celle dui moisi, quciequiefois mneme putride. Saveur acide clans la boLuche. YNause'es.le ruatin, 78 DOCTRITNE HOMOEPOPATHIQUE. Sentiment de vacuit6' dans l'estornac. Re~pugnance pour les alirnens cuits chauds, la viande sur Lout (principalernent chez les enfan-s). Se'cheresse dans la bouche pendant la nuint ou. le nrltln. Tranche~es fre'quentes ou journalie'res -(surtout chez les enfans,).' Selles dures, retardant de plus d'un jour, marronnees, souvent coiff~es de mucosite's (ou:selles presque constamnment molles, diarrhe'iques, en botiillie.) Tumeurs he'morrhoidales "a 1'anus; flux de sang,avec les selles. Prujrit "a"1'anus. Urine fOnce'e en couleur. Yeines gonfle'es, dilateres, aux jarubes (varices),. En gelures et doul~eurs d'engelures hors dui froid rigoureux de l'hiver, et me'me en te Douleurs dans les cors, sans pression e~xte'rieure de la'chaussure. Facilite' extre^me a s~e disloquer 1'une ou 1'autre articula tion.t Ci'aquement dans quelques unes ou dans plusieurs articulations, pendant le mo~uv'erent. -Douleurs tiraillantes, tensives, dans la nuque, le dos, les mem bres, les dents surtout ( pendant les.eps hurmides,, orageux, lorsque Ie vent, du nordetsouffle, apre~s un refroidissernent,' un tour d-e,reins, des passions de'sagre'ables, etc.). Renouveliement, pendant le repo's, des douleuirs et des rnalaises, qui se dissipent pendant le inouiveinent. La plupal't des accidens se font sentir la nuit, et se renouvellent ou s'agravent qu~nd le barone~tre est NATURE, DES MALADIES CJIRONIQTIES. 79 tre's-ba-s,. pendant les vents -du nord et dui nord-est, en hivei' et versile printernps. Son ge s causant- de 1'agitation, effrayans, ou du moins par trop vifs. Peati malsaine: la plns petite lesion degenere en ulce're; ger~ures de. la peau des mains et de ]a lI'vre inf6rieu-re.Fre~quens furoncles; fre'quens panaris. geau se~che aux membres, aux bras, aux cuisses et me~me aux jones. CA et M s ur la peau des places se'hes, tombant en 6cailles, qui -occasionent qnelquef-ois un prrint voruptueux, et, apre~s qu'on s'est gratte', une chaleur bru'dante. Ca" et ]a' qnelquefois, Bien que r'arement, une ampoule isohle', causant un prurit Voluptueux, mais insupportable, dont le sommet ne tarde pas "a se remplir de pus, et qui, apres le frottement, occasione une chaleur brnidante; cette v'vsicule parait 'a un doigt, an poignet, ou ailleurs. En butte 'a quelques uns on " plusieurs de ces ac. cidlens, l'individu se croit encore bien. portant, et d'au'tres parwcgent sa manie're de voir. 11 pent aussi, malgre6 cela, mener pendant longues ann~es une vie tres-supportable, et vaquer assez librenient 'a ses occupations, tant qu'il est jeune ou encore dans la. force de l'Age, qu'il n'6prouve aucun revers, qu'-iil jouit des n~cessites dela vie,.qu'il n'essuye ni chagrin ni contrarie't's, qu'il ne travaille pas au delhi de ses forces, et surtout qu~i1 est d'un caracte're gai, tranquill~e, patient. Alors ]a gale, que lc connaisseur decouvre ý, quelques tins ou a plusieurs, des symptOMrnes numrners pr'ce'demmeut, peut som mcii 80 DOCTRlINEHOMTOEOPATEIIQtIE. ler pendant nombre d'anne'es dans l'inte'rieur, sa..ns, attirer an sujet une rualadie chronique' continue. Cependant, mnetne au milieu, de ccs, circonstances exte'rieures favorables, de~s que le sujet avance en age, it suffit sou'vent d'une cause' lag're d'un petit chagrin, d'un refroidis'sement, d'un ecart de re' girne, etc., pour produire un acce~s violent, quoiqtie peu d-urable, de maladie, une colique vive, une angine', une inflammation de poitr~ine, un e'rysipqle, une fie~vre, ou autre affection (lont l'intensite' n'est frequemmentI poinjt en rapport avec la cause de'ter-. minante. C'est ce qui arrive la pluipart du temps, en autom-ne et en liver, mais se voit souvent aussiaui printemps. Lorsque le sujet, enfant 6u adUlte, qui ofcre toute I'apparence de;.la sari~te, ralgre' la gale latente dans son inte'rieur, tombe dans Lin cerciede circonstances contraires ai celles dont je viens de faire l'~nurnd ration, lorsque par exemple son organisme entier vient a etre fortement de'bilite' et 6bratnle par tine forte e~pi.. de'mie re'gnante, par unemaladie contagieuseaigu"( i), (i) II n'est pas rare,"a la, fin des fle~vres aigue~s, qu'on voie, cotnine effet en queique sorte excite' par ces fie'vrros, l'ancienne gale exislante, dans le corps reparaitre sous ]a forine d'une 6ruption psorique, qu~e los me'decins attribuent "a iine nouvelle prodiiction de laroaladie dans un corps s~uppose par eux. rempli d'humeurs vicie'os, parce qu'ils n'ont aucune ide'e do la gale chronique qui sow mieille souvent dans l'inte'rieur de l'organismf2. Mais la, malaclie psorique ne peut plus aujourd'hui s'engendrer d'elle-m~me chez n-ul. individu doeL'osp'e hurnaine, do mrnie que la petite ve'role,' la vaccine, ]a rougeole, la maladic e *ne,riculno chaicreuse, etc.,noesauraient non plusciter chez uu boionesnics 'Dinfection pre~alable. NATURE DES MALADIES CIIRO~NIQUES. 8 81 ]a variole, la roug eole, ]a coqueluche, la fievre scar.latine,,Icpo"urpre, etc., par une grave 1e'sion ext&' ricure, un coup, une chute, une blessure, une bru'lure considerable,. une fracture de la jambe ou dui bras, un accouchiement laborietix, ou par le se' jour dans le lit que necessitent ces divers accidens; Iorsque Il'habituide d'une vie, sedeiitaire, dans un logement hurnide et obscur, affaiblit la -force vitale, que ]a mort de personnes che'ries plonge le moral dans une tristesse accablarite, que des soucis journaliers abreuivent ha vie d'a mertume, que le de'nuernent, la mise~re, le rnanque des choses ne'cessaires aux premiers besoi us, abattent le courage et les forces, alors ]a gale sort de I'e'tat de Ie'thargie, dans lequel cite etait demeure'e plongtee jusqu'alors (r), et elie an(i) La maladie psorique interne a cela de singulier d~ans sa nature, comme je l'ai dit, qu'au milieu de circonstances ex'terieures trbs-favorables', clle peut pendant long-temps rester en quelque sorte einhatin6e et cachbe', de sorte quc I'observateur super. ficiel juge le sujet bien' porlant durant des anne'es entie~res, souvent mdme pendant iune long-tc suite d'anne'es, jusqu'a' cc que 'des circonstances physiques on morales, seules on r~eunies, fassent sortir le mal de son 6'tat de* repos, et en de'terminent legcerme endormi "a se de'velopper; alors les parens, le rniedecin, le malade' Inli-me~me lie peuvent coiiCCvoi pourquoi sa. santd6 Cprouve tout a% coup une si rude atteinte. Pour citer ici quelques cxibmples qui m'ont 6't6 fournis par mia propre expericne.e, on voit en pareil ens, apres une fracture simple qui a retcnu le sujet~au lit pendlant cinq ou six semaines, survenir des e'tats morbides d'une autre espece, dont la source ne pent edtre de'couverte, etats qui, bicu e que re'diits "a un degr6 sup portable par les traiternens, gu'on leur oppose, ne s'en, reproduiseiit pas mons an bout de quelque temps, m~me sans auctin e6cart de re'gime, chaque fois reparaissent avec ýplus de gutvit6' qu'auip-mavant, surtout en- antomnn, en hi%-er et 1. 82 82 DOCTRINE HGMOE OPATFIIQUE. nonce, par lapparition des symptomes dontje parlerai plus loin,ý qu'elle va donner lieu ai la manifestation d'accidens graves; I'une oti Iautrc des innombrables maladies chroniiques ([) (psoriques) 'elate etsgrv au printemps, c t d~ge'ne~rent en une affection chr'onique croissant d'anne'e en ann~ee, contre laquelle on cherche vainernent dans les..conseils des me'decins et dans l'sage des caux rnine'rales des secours durables, dont l'application ne soit pas suivie d'un autre rnad plus f~cheux encore. Ces, secousses dans la vie, ces circonstances, defavorables, qui re'veillent la gale interne endorinie jusqu'alors, et peut-e~tre depuis long-temps de'jia qi en ddterminent le germe 'a se de'velopper, sont innombrables; edies sont sou.vent de nature telle qu'il n'y a pas le moindre rapport entre elles et les grands maux qu'7elles trainent peu "a peu. 'a leur suite', de sorte que, ne pou'vant les, conside'rer cprnre tine cause sufaisante des maladies chroniques,. fre'quemment eDuormes, qui 1cm' succedent, on se voit force' d'attribuer 'a celles-ci une cause plus profonde, qui ne fait alors qu'i~tre appele'e 'a' se de'vclopper, "a se manifTester. Wi Ainsi, par exemple,ý une jeune femme qu'on jilgeait bien portante en raisonnant d'apres les ide'es ordinaires, et qui avait etc' atteinte de la gale dans son enfance, eut le inaiheur, au troisie~me mois de sa grossesse, d'e-tre renverse~e par une voiture; del epr'ouva une viva frayeur, recut une blessure assez le'ge~re, accoucha avant terme, et eut une forte perte de sang-, qui l'affaiblit beaucoup. Cependantelle se remit en quelques semaines, et l'on pouvait-croire' qu'elle allait renai'tre "a une sante' durablc, lorsquo la nouvelle d'une maladie dangereuse dont 6'tait atteinte une sceur che'rie, dkigne'e d'elle,.la replong-ea dans le'tat d'oi'i elle venait de sortir, ety ajouta. une multitude d'accidens nerveux et de spasmes, qui Ia' rendirent se'rieusement malade. Elke ne tfarda.ceperidant pas -a tre rassuree sur le compte de sa soeur, qivn minme la yoir apre~s son re'tablissement. Mais ia. jeune fermme n en a'esta pas mons, malade, Cet quoiqu'elle park t reprendre ]a sant e penda n t huit ou quinze j ours, les, affections dont iellee'tai t attein te reparaissaient toujours sans cause appre'ciable. Chaque couche., NATURE DES MALADIES CH RONTQUES, 8-3 de temps en temps, sans presque aucunea remission, jusqu' a ce qu~elle soit arriv~e'eau degr6 Ile plus redouimlme heureuse, claqlle hiver rigoureux, ajoutait de n~ouveiles souifrances aux anciennes, on. bien. celles-ci semblaient faire place "a d'autres, mais plus graves encore, sans qu.'on pilt conce-. voir comment la. force de ]a jeune~sse, aide'e de toute's les circon-m stances exte'rieures fa-vorables, ne parvenait point 'a triompher des suite4Io'un. seul accouchement avant terme, et moins encore, comment l'impression fitcheuse d'une tris-te nouvelle n'a-vait point ete6 efface'e par celle de la gne'rison. de sa sceur, par la visite meme de cette derni~re. Si la cause doit toujouirs etre proportionne'e a ses, eflets, ce qui est de reigle ge'nerale dans la nature, personne nec c'ngoit com-. ment ici, opre's la cessation des influences fitcheuses Sur la sant6,. les, maux qui en avaiient 6te' la cons~quetice pouivaient, 1nonsculernent persister, inais m~me s'accroitre d'ainnee en ann~eb,. At momns qu.'ils ne de'pendi'ssent de quelqn'autre cause d'un, ordre plus 61leve', en sorte que l'avorternent et ]a nouivelle affligeante, dans lesquels ii e'tai't impossible de voir la. raison suffisante de la maladlie chronique, puisque ctses v'enemens avaient disparni d'eux.rn~mes, nesse pr~sentaient plus' que comime une linipuision. donne'e an. de'veloppem-ent d'une puissance morbifique de'jit existante dans l'orgranisme, rnais jusqn'alors retenue dans une sorte desommeil, Ainsi uin marchand r'obuste,et qui paratit bien portant, 91` cela pros setilem'ent de quciques traces de gale interrie nppr&ciables pour un. ci1 exerc6, vient "a 6tre atleint d'incornmoditfs de toutes esp~ces, 'et -fin it pat' tomber graveinent malade, lorsque des revers miultiplie's compromettent sa fortune et l'exposent "a faire banqueroute. La. mort d'u~n parent riche, ou. un, gros gain it ia loterie, r6tablit ses affairebs; ii redevien't niche, mais sa mraladie n'en dure pas moins, et augmente meaine d'anne'e en ann~ee, ralgr6 toutes les recettes des m6decins, imalgre' des vroyages re'p616s aux eaux mindnerales le pins en re'pulation. Utie jenne fille de henries mocurs, et qui passe pour bien por. tante, payee qu'on n'a point bgard aux sig-nes d'nne gale interne, est contrainte th tin nariage qui accabic Son nioral de tristesso; sa 84 84 DOCTRINE IIOMOEOPATHIQUt,. table, 'a momns q-u'il ne survienne bientot Pour le ina,. lade de nouive-aux evenemnen s- extrieurs f avorables, san~te' der6crbt* aussi dans la meme proportion, sans nulle trace d'infection'vefnerienne.' Aneun mn'dicament ne soulage ses maux, qui deviennent plus graves de jour en jour. Apre~s une annee de souffrances, la inort la' delivre d'un e6poux de'teste', et elle se persuade quie; n'ayant plus aucun sujet d'affliction, elle va reco 'uvrer la. sant6'; tous ses amis partagent cet espoir. En effet son etat s' ameliore promiptemnent; mais, ce qu'on n'avait pas pre'vu, cel 3ne se retablit point d'une nianiere complete, malgre' sa jeunesse; les accidens qu'elle elprouve ]a quittent rarernent, pour se renouveler de temps en, termps sans cause extefricure, et uls vont Meme en s'ag-ravant ebaque anne'e pendant la mauvaise saison. Une personne sur laquelie plane un injuste soupwoa qui l'iinpliquc dans un proces criminel grave, jouissait auparavant d'une sante" en. apparence bonne, 'a part. les signes d'une gale latente pendant le's iois que durent'ses angoisses morales, elle est prise d'affection's morbides diverses. Enfin son innocence est reconnue, efle'recouvre l'honneur et ]a libert6'. On devrait croire que cet evenenient heureux va lui rendre la sant6'. Mais ii n'en est rien; sa maladie p-arar't toujonrs. par intervalles, elle renait apre~s des interr~uptions plus ou moins longues, et s'agrave chaque ann~e', surtout pendant l'biver. Si I6vvenernent de'sagre'abie avait e't6 la cause su1fisante des accidens inorbides, 1'effet n'aurait-il pas dA' cesser en tieircmnent apre's la su.ppression de la. cause? Mais les maux ne discontinuent point; Us s'agravent mn~me peu 'a pen avec le temps, et ii devient e'vident que les 6'venei-ncns de'sagrreables n'ont point pu 6trc ]a ca-use suffisante de la nialadie aetnellement existante;- on concoit qu'ils, n'7ont Ut6 quel' occasion du de'veloppement d'nn mal jusqu'alors latent dans 1'Pint~rieur. La coninaissanee de cet ancien ennemi interne, qui est si ~r6'quent, et l'art de le,, vaincre dCmontrent pie, la plupart dui temnps, une maladie psorique inle'rieure est Ia- cause de tons ces niaux, dont les forces de la nature ia micux constituee ne sauraient tiomuphcr, et qui -uc c~dent-qu'ia' 1,I puissIanecde lFart. NATURE DES-3MALA.DIES CHERONCQUES. 8 qui de'terrniinent Ia maladie "a suivre une marche pl)us lente et plus mode'ree dans ses progres. Cependant, lors merne qu' une ame'!ioration dans les circonstances exterieures ternper'e les progres dij mat de'cha'ine, aucun des imodes de traitement usite's jusqu a ce jour ne parvient "a re'tablir ve'ritalbleflient ]a sante' d'une manie~re durable, et les me~thodes atlopatbiques ordinaires, avec les moyens eriergiques et inconvenans qu'elles emploient, tels pie hamns, mercure, acide hydrocyanique, privation des all-. ruens, ou autres reme'des pr6conise's par ]a mode dii jour, nie font que hAter la mort, ce te-rme de fous 1 es maux'que les medecins ne peuvent guerir (i). Quand les circonstances exterieures de'favorables dont je viens (le tracer le tableaul, tirent ]a gale de son ktat latent I l'&eitlent, la font e'clater, et que le malade s'abandonnie aux conseils nuisibles des me'decins allopathistes ordinaires, quelqu'heureux changemens qui surviennent-clans sa situation ott dans ses affair~es, la nialadie dont it est atteint n'en cofitinule pas moins Loujou's "a devenir de Plus en plus f~chense. L L'iveiI de ]a gale inuterne, jusqu'alors latente et en (i)Celles-ci on celles-Ia', snivant que la. constitution p0rimlitive dui corps, ic genre de vie, lit disposition 1)articuliere de l'esprit on la susceptibilit6', Ia de'bilit6' spe'ciale d'une pantic du corps doinne la direction, et de'terrnin~e la maladic psorique "a produire tel on tel accident. Un caracte're morose, enclin a% la colere, favorise beaucouip le de'veloppernent de la gale interne, conmne aussj des epuisernens ante'rieurs par des grossesses multiplie'es, 1'allaitement d'un g (rand nombre d'enfans, de grandes fatigues, des traiternens e'nergiques, et les exce~s dc tout genre. 4 86 86 DOCTRINE HOMOE OPATIIIQIJE. queique sorte enchaine'e par la force de la constittution et 1'inflnence des circonstances exte'rieuresp sa mnanifestation sous ]a formne de maladies se'rieuses, se trahit par l'exaltation des sympto'mes annoncant sa. pre"sence "a lY'tat de sommeil, et pat tine foule d'autres signes, qui varient suivant la constitution du sujet, sa dispositi-on he'reditaire, les diffirens vices qn'iI pre'sente dans son education, ses habitudes, son genre de vie, son regime, ses occupations, la direction de son esprit, sa moralite', etc. Lorsque la maladie psorique se de~veloppe sous la formbe de maladies secondaiires inanifestes, on apercoit les symptokmes snivans, dont j'emiprnnte l ennmeration aux cas dans lesquels j'ai applique' moiniime ma thode de traitement avec sticc's, et o~il de l'aveu des malades, ii y avait en infection psorique, sans aucun medange, soit de syphilis, soit de sycose. Se n'he'site pas "a avoner que d'autres pourront, d'apre's leur propre experienice, en accroitre beaucoup le nombre. Je, me born erai seuilement 'a rapp~ler que si, dans le nombre des sympto'mes rapportefs, ii s'en trouive qui sont tont-afait contradictoires, ii faut chercher ]a cause de ce phe~nomne cl ans ]a differ 'ence des constitutions chez lesquelles la gale interne &klate. Cependant l'un de ces syptmes se rencontre plus rarernent que l'autre, et ii ne nait de la aucun obstacle particulier h ]a gue'rison. Vertige; demarche ch-ancelanite. Yertige; quand le sujet ferme les yeux, tout Lourne autour de ui; ii e'prouve des en-vies de vornir. Vertige; en se retournant brusquenaent, Al tombe presque a la renverse. NATURE, DES MALADIES CHRONIQUES. 8 87 Vertige; comme s'iA receva~it un coup dans ]a tete, ce qui le prive d& sos'sens pendant un instant. Vertigo en regardant do haut en has,.quolquefois emme stir un sol plan, ou en levant les youx. Vertigo en ma rchant dans un chemnin qui ne soit pas borde' des deux cotes, dans -une plaine libre. Vertigo; iA se croit lernde tanto~t trop grand, tanto't trop petit; oti bien d'autres, objets, s'offren't 'a Ilui sotis cette apparonce. Vertigoe simulant la syncope. Vertigorede'ge'nrant en porte do connaissance. Itouirdissoment; incapacite' de penser et d'exedcuter des, travaux d'esprit. It n'est pas maitre de ses ponse'es. Dans certains momens it rosto tout*-i-fait sans penser (ii roste assis corn in ensovoli dans ses refflexions). Le grand air 1'e'tourdit, et li rend la tedte cornme etonn~e. 11 lui arrive quciquefois d'avoir la vue obseurcie, ou do ne plus voir du to'U, lorsqu'iI marche, oti se baisse, on se redresse apre's s'e'tre baisse. Afflux du sang ye rs ]a tedto (i). Chaleur "a la- t't'e (et au visage) (2). Sentiment de pression froide sur le somma et ola tde (3). Ml de te'to sourd le Inatin en s'e'veillant, ou 1fapres-midi, soit apre's avoir rnarche' lorig-temps, soit e~n parlant haut, (i) Pendant la dulree duquel l'esprit est derange' avec inquit'tud 'es et horreur du travail. (2) Asscz souvent avec froid des mains et des pieds. (2) Ordinairement avec de l'an~xie'te6 88 88D1OCTRINE HOMO)~lOPATH1Q'UE. Mal de te'te d'un seiti c6te; a certaines e6poques (au bout de'vingt-huit, de quatorze, ou, d'un imoidre nombre de jours), plus prononc6 pendant la pleine lune on la nouvelle lone, on apre's des excitations morales, des refroidissemens, etc.; pression on- autre douleur stir le sommet, on dans l'in terieur' de la. tate, ou bien douleur te'rebrante au.-dessus d'Un Mal de te'e journellemeut "a certairies heures; par exem pie, des e'1ancemens dans les tempes (2-). Acce~s de ce'phalalogie pulsative (par exemnpie, ant front), avec des nause~es assez fortes pour' fire tornber "a terre,, ou pour' determniner le vomissenient, depuis le matin ju~squ'au soir, tous les quinze jours, on (i) En mrne~e temps le sujet 6prouve souvent beaucoup d'agi.tation et d'anxie't6 a Linte'rieur, surtout da-ns le bas-ventre; it ne va point -',' la selle, ou it a des selics fre~quences, peu, abondantes, accompagne~es d'anxie'te; il ressent de la, pesanteur dans 'les ruembres, des tremblcmens dans tout le corps, une sorte de tension dans tous Ics ncrfs, avcc exaltation de l'irritabilit6' et de la scnsibilit6'; 1'ccil ne peut supporter aucune lumniere, ii larmoic et parcois se gonfle; les pieds sont, froids; it y a quciquefois un corsyza see, souvent, du froid., biento~t suivi d'une chaleur passagere; mal de coeur con tinuel, serrernent. de gorge et vomnissemnent; le malade res~te Ctendu coinmie s'il C'init frappe' de stupeur, ou s'yagite avec anxie'te sur sa couche. Ces acce~s durent douze, ving-tquatre heures, on. davantagre. Lorsqu'ils sont passe's, on e6prouvc beaucoup, d'abatiement, avec de la tristesse, on un S-entiment de tension dans tout le corps. Avant ies acce's on ressent, soirvent, des secousses dans les membres pendant le soinimeil, avec re'veil en sursaut, songes effrayans, grincernent, de dents durant le somnmeil, et grande disposition 'a s'cffirayer' au moindre bruit. (2) Qui quelquefois se gonflent, avrec larmoicrucut, d'un erA. ]NATURE DES MIlADIES CIIROMIQtJEs. 89 'a des e'poqueý soit plus rapprochees, soit plus 6Joignees. Mat de te'te, comme si le cra',ne s'ouvrait. Mat de te'te tiraillant (1). Ce'phalalgie;- palpitations dans ]a tete, aboutissant atix oreilles (2). Cephalalgie; e'lancemnens dans la te'te, alboutissant aux oreilles (3). Cifir chevela rempli d'edcailles, avec ou sans prurit. I~rulptionIS cutaneesa' la. tete; teigne avee des croitites plus ou moins epaisses; e'iancemens douloureux loi'squ'u poit va devenir humide; demangfeaisons insupportables quand ii s'humecte; tout le synciput douloureusement affecte' par le contact de 1'air; en meme temps, gonflemens grlandulaires durs a% la nuque. Cheveux comme torreffie's. Cheyeux tomban t frequenmnent, surtout sur le,devant et au sornmet de la tedte, ou calvitie par places.. Des tuberctides doulonireux daris le cuir chevelu, qui paraissent et disparaissent, et ressernblciit a des tumeurs arron(lies (4). Sentiment de constriction dans ]a peau de ]a te'te et dluivisage. (i) Dans quciques cas, une douleur tiraillante, rernonlant de la uqeIi 'occiputi, ou me'%re " toute la ta'te et "a la face, qui en devient souvent bouflie; en nMe~m teMPS la te"Le est douloureuse au touchier, et ii y a souvent des nause'es. (2,) Ordinairernent en inarchant, surtout lorsqu'oil marche et sc remue apries avoir mnange. (3) Quciquefois la vue se couvrc alors d'un voile tout noir. (4)Qui das ds cs rre, passent m~me " la suppuration. 90 DOCTRINE HOMOEOPAT1TIQUE. Pa~leur de- ]a face dans le premier sommeil, avec un cercie bleu autout' des yeux. Fre'quentes rougeur et chaleur de la face (i). Couleur jaunatre, jaune de la face. Couleur jauna'tre, livide de ]a face." Iýrysipe'le 'a la face (2.). Douleur compressive au dessus des yeux, surtout tard- dans la soir~e'; le malade est oblige' par elle Sappuyer ses mains sur la. partie. 11 ne peut rien fixer pendant long-temps, autrement tout tremble autour de liii; les objets paraissent se mouvoir. Paupie'res comme ferme'es, strtout le matin.: ii est des minutes, cpielquefois merne des heiires, sanis pouvoir les ouvrir; elles sont pesantes, comme paralyse'es, ou ferme'es spasmodiquement. Yeux extre'mement sensiIbles 'a Ia 1umi~re du. jour, quii leur cause une impression douloureuse, et les Oblige "a se fermer involontairement (3). Sentiment de froid dans les yeux. Angles des yeux pleins de mucus purulent (chassie). Bords des paupieres couverts d'6cailles s~ches. (i) Le sujet devient alors trý-s-faible et comme 6puise, on alccable' d'anxie't6', et le haut de son corps se couvre dc sueur: Ics yeux se troublunt, ils se couvrent d'un voile noir; lesprit devient triste, la to"te s~eruble etre trop pleine, ave cbcalcur b~rutlanio aux tempes. (2) Dans certains cas, avec beaucoup de fie~re, parfois aussi avec des ampoules pleines de se'rosit6 -a ]a face, qui causent dit prurit, de l'ardeur,* des picotemensI et qui se convertissent en croi'tes (6erysipe'e pustuleux) (3) Ordinalirement Avec plus on noins d'inflammation. NATURE DES MWALADIES CHRONIQUES. 91 Inflamination d'une- (orgeolet): ou' de plusicurs glandes de Meibomius, au bord des paupie'res. Ophthalmies d'un grand nombre d'espe~ces (r). Cercie jaune autour des yenx. Couleur jaune autoiir des yeux (2). Tache'trouble, opaque, "a ]a corn~ee() Obscur cissem'ent dui cristallin; cataracte. Strabisme. Presbytie. L~e sujet voit d-e- loin, mais iA ne distin.gue pas nettement les petits objets qu'il regarde de pre~s. Myopie. I1 distingue fort bien, me~me les tre~spetits objets, quand it les tient rapproche's de N'eil; rnais ii1 les aper~oit d'atitanr mons, nettement qu'ils sont plus e'oigne's, et ii ne les voit plus dnflontou " i~ine grande distance. Vue fausse. On apercoit les objets (loubles on multiples. It passe cornme des mouches, des points noirs, des bandelettes obscures ou. des r,6seaux devant lesyeux, surtout quand on regrarde an grand jour. Les objets sont vus corn me h travers une gaze on un nuage; ]a vue se trouble en certains temps. Hi6nvralopie- On voit Lien pendant Ie jouir, maison no distin-gue plus rien au ore'puscule. Nyctalopie. On n'e voit bien quo pendant le cr&" puscule. (i) It est probable quo la fistule lacrymale n'a jarnais d'autre origine qu'une aff'ection psorique. (2) Sons couleur grise de ha membrane. (3) Win~e sans qu'il'y ait eu d'ophbdalmie auparavant. 92 92DOCTRINE HOINOEOPATHIQUE-. Amaurose. Trouble' permanent de la'vue, qui s'agrave enfin jusqu'au degr6' de ]a ce'cite' complete. Sensibilite' douloureuse de plusieurs points de ]a face, des joues, des os de ]a pommette, de I a metchoire inf~rieure, etc., lorsqu'on. y touche, qu'on panle on qu'on mnatche; ii semble qu'une suppuration inte'rieure a lieu dans ces points, ou qu'on y e~prouve des 6'lancemens, une sorte de soukevement; la tension, le tiraillement, les M'ancemens, sont surtout Si forts pendant la malstication, qu'ils empe~chent de manger () Ouj1*e excessivement irritable et sensible; on ne peut point entendre sonner les cloches sans tressaillir; le'bruit dii tambour ddnne des convulsions,, etc.; certains sons cause'nt de la douleur dans I'oreille. 11 y a des e6lancemens dan's l'oreille (2>. Fourmillement et prurit dans l'oreille. S'chieresse et croustes se'ches dans les oreilles, sans cerum en. IEcoulement par l'oreille d'un pus tenu, ordinairement f~tide. Pulsations dans l'oreille. Bruits et sons divers dans l'oreille (3). Surdite' ' diff6rens degrres, jusqu'a' celle qui est ab(1) On e6prouve souvent -aussi, en mangyeant, en parlant, des tiraillement semblables sur Ics parties late'rales de la Late, oAftefrquemment, alors surviennent des saillies douloureuses. Lorsque la douleur est plus insupportable encore, et Mm~re accompagnee d'ardubrlAne on l'appelle tic douloureux de la face. (2) Principalement en marchant 'a 1Pair l'ibre. (3) Comine tintement, bruissement, bouillonnement, 6'broueinent, bourdonnernent, tre'moussenenat, etc. NATURE- DES MALADIES CHRONIQIJES. 193 solue, aviec Qu ~sans bruit inte'rieur; sympto'me dont 1'intensit6 vanie aussi. suivant le temps. Gonflement des parotides,() Sajo-nement de nez plus oni mons, copieux, plus oa. momnsfredquent. Narines comme bouche'es (2-). Sentiment pe'nible (le se'heresse dans le nez, merne quand 1'air y passe librement. Diminlution, perte de l'odorat. 'Perversion de l'odorat (3). Exaltation excessive de l'odorat, sensibilite extreme pour les, odeur's, Mmern les momns prononce'es. Dansl'inte'rieur dui nez, des croi'tes, des e'coulemnens, de pus, 'ou des masses endurcies, de mucus (4). Narines, souvent itlcerees, parseme'es-de rougeurs et de croiuites. Gonflemnent et rougeur du. nez entiem', ou dui bout du nez, souvenit ou toujours. Sous, le nez ou sur la. kevre superieuire, des croiutes qui durent lonig-temps, sans, rougeur pruriteuse. La partie rouge des k6vres est toute pale. Elle est se~che, e&ailleuse, fendille'e. Gonflement d'es le'vres, su rtoutide lasupe'rieure (5). (0) Souvent avl0des dlancemens dans ces glandes..(2) OuN1'ne des deux, ou toutes deux ai la fois, ou alternativement INne et I'autre; souvent ii n'y a qu'un. sentiment d'ob-. turation, quoique 1'air passe bien. (3) Par exemple, odeur de fumier ou autre, surtout dang le nez. (4) Quciquefois auissi 6&oulemecnt d'un mucL s acre par enz (5) Parifois avec douleur brilti~nte, mordicaulte. 94 DOCTRINE IIOMMOPATHIQUE. L'inte'rieur des kwvres est parseme' de petits ulc~res, ou de ve'sicules (i). fýruptions cutanees dans la barbe on a la. racine de la barbe, avec prurit. Glandes sous-maxillaires tume~fie~es, et quelquefois aussi passant 'a ]a suppuration chronique. Gonflemens glandulaires sur les parties Iate'rales dui cou, en descendant. Gencives -saignantes au rnoindre contact. Le co'te interne ou externe des grenci~ves excorie" et douloureux. Prrimt rongeant auix gencives. Ge'ncives blancha'tres, gonflh'es, douloureuses an toucher. Gencives disparaissant, laissant "aflu les dents. de devan't et leurs racines. Grincement de dents pendant le soinmeil. Le mal de dents ne permet pas'de garder le lit pendant la, nuit. Ve'sicules doulcrnretises et: plaies excoriefes "a la Ianogue. Langiue blanche, couverte d'un endiiit blancG, o u charge'e d'aspe~rite's blanches. Lan gue pa'e, d'un blcanc bleu~ti'e. Langue pleine de sillons profonds disse'tnin's 'a sa surface, conire si elle avait e~e dechire'e en dessus. Langue se'che. Sentiment de secheresse 'a la langrue, quoiqui'elle soi~t humnecte'e. (1) Ce synmptorne, souvent tre's-douioureux ppvr t et dis'ParaAt. N~ATURE DES MALADIES CHROWIQUES. 9 95 Bredoujilement, b egayement., ou meme acces imopine's d'imposisibilit' de parlet'. Ye'sicules out ulc6ratio'ns douloureuses 'a 1'int6rieur des joues. lIcoulement de sang, souvent abondant, par Ia bou~che'. Sentiment de secheresse dans tout l'interi eur de ]a bouche, ou seulernent dans quelques in~es de ses parties, ou profonde'ment dans la gorge (1). Chaleur brililante dans la gorge. Afflux con ti nuel de salive, surtout en parlant, et principalement le matin. Crachoternent'continuel. Accumulation fre~quente de mucosite's dans le fond de la gorgeo, qu'on est oblige' d'arracher e t d'expuer &ouverit dans la journee, et surtout le matin. Fe'~quentes inflammations de gorge et gonflernbnt des parties qui servent "a la de'glutit~ion. Cou't muqueux dans. la bouche. Gou't sucr6' insupportable et presque continuel dails la, bouiche. Goiuit amer dans la bouche, plus partictilie~rernent le inatin (2.). Gol'It acide ou acidule dans la bouche, sirtout (i) Principalernent Iorsqai'on s'6'veillc dans la nuit, ou le matin, avec on sans soif; lorsque la se'eheressc dans ]a gorge est port6c h un haut degr6, ii y a souvent des douleurs picotantes en' avalant. (2) Ce sympto'me n'cst pas rare on- 1'ob~serve m~me tonjours. 96 96 ~DOCTRlINE H0M01E0PATHIQUE. apres le repas, quoiquie la saveur des alirnens soit bien percue (i). uo1' tftide et putride dans-la. bonche. Manvaise odeur de la. bouche, rappelant qtielquefois celle du moisi, da'ns d'autrcs cas, celle d'tin corps en putredaction, cornme du vieux from age, oni celle de la sueur f~tide~ des pieds, ont celle znde ]a choucr.oute pourrie. Rapports ayant le gro1ft des alimenes, deux heuires api'es le repas. Rappoi'ts d'air seuleinent, insu ppoitables, dura ut* souvent des henires en tieies, et ayaut lien assez fr&' quemment, Meme Ia nnit. Rapports incomplets,, qni n'occasionent qtie des secousses spasmnodiques dans le pharynx, sans rien. faire sortir de la bouche. Rapports acides, soit "a jeunl, soit apre's avoir Mnange, surtout du lait. Rapports qui excitent an vorn-issernent. 1{apports ayant un golilt rance (surtout apre~s avoir mange des corps gras). Rapports ayant un go1l putride on do moisi, le matin. Rap ports firequens avanit (10 se mettre "a table, avec une sorte de bouilirnie. Soda phins on moits fre~quent; on sent de 1'ardeti' le. long de ]a poitrino, surtont apre's le dejetine', oil quandl on so remue. Affluence hi la. bonche d'un courant 'do liquide salivaire remontant do l'estomac, apre's des douleurs (i) Dars des cas rares, savI~eur douce re"puguante, hors des temps oil 1'on n-mange et bolt. NATURE DES MALADIES CIIRONIQ3E-S. 97 tortillantes autour de ce dernier organe, nause~escausarit presque la syncope, et afflux de la. salive "a la bouch 'e, Mm~e pendant la nuit (i). Excitation des maux dominans, lans, une partie quelconque du corps, apre's lusage des fruits, notamment de ceux qui sont aigrelets, et apres celui d& vinaigre (dans les salades, etc.) Nausees Ileniatin (2). Nause~es allant parfois jusqu'au, vomissement, le matin, aussitt apres la sortie' du lit,'et dimiinuant par le mouvernen*t. INausees claaque fois qu'on a mange' des corps gyras ou dui lait. Vomissement de sang. iloquet apr es avoir mange ou bu. Fre&1uente sensation de vacuite" dansl'estomac (ou le Ibas-ventre), assez souvent avec flux abondant de salive "a la bouche. Faim de'vorante (boulirnie), surtout le matin. Le sujet est oblige' de manger sur-l e-charp, sans quoi it se trouive mal, devient 'faible et tremblant, et,7 s'iL se trouve en plecm champ, it est oblige' de s'6'tend-re sur la terre, Boulirnie, avec borborygmes dans le ventre. *Appe'tit sans faim %; le malade a envie d'avaler pr&~. cipitamment toutes, sortes de choses, sans en eprou.ver le besoin dans 1'estomac. (t) Ce sympto'me de'gene~re souvent en vomissernent d'elu, de mucus ou d'acide a~cre on 1'observe surtout apre~s lusage des farineux, des alirnens venteux, des pruneaux, etc. ()Survenant souvent d'un~c nanie're inopin~e'. 1. 17 NATURE DES MALADIES CIHRONIQUES. 9 99 Pression "a l'estomac, me'me 'a jeun, mais plus encore apres 1'usagre de tous les alirn-ens, on de certains d'entre eux, des fruits, des l6gumes verts, du pain noir, dles salades, etc. (1) Vertiges pendant q'ue le sujet mainge; ii est'sur le point de tomber de c't6'.t Apre's le moindre souper, chaleur la nuit dans le lit, et, le matim suivant, constipation avec abattement extreme. Apre's avoir mangrei, anxie~te et sueurs occasione'es par cite. (2) Suecur,. aussit'tapr"saormn6 Vo missenmien t, aussito't apre's avoir, mang6A. Apr~s le repas, pressi.on, et chaleur A~ 1'estornac ou "a la pa'rtie superieure de l'abdomen, presque comme dans le soda,. Apre's le repas, ardeur re~montant -le long du phiarynx. Apre~s le repas, gon flement dii ven tre- (3)., (i) On voit aussli surveni'r, m~rne apre's le moindre usage de ces choses, des coliques, des douleurs ou de I'engourdissement dans les machoires, des 6flancemens dans les dents, un amas oboe-. dant de mueosit~s dans la. gorge, etc. (2)- Souvent aussi des douleurs qui se residuvellenit' ca et Ia,' par exemple, des, elancemens- dans- les, kvres,,d&s colique's et des remuerpens dons Je bas,-vontre, des pressions dons hIa poitrineý, de la pesanteur dons le dos et au sa-cruin,'porte'e jusqiiu' la nansie; car- it n'y a alor.& pie l'excitation dir-iroxisseroent qui ' oulagre Chez qu~eiques personnes, l'anxie'te cro1 apre~s-le repas,.jusqiýTi les Pon.sser t od truire, par la. strangtilation. (3). Quelquefois: il y a en m6rne temps lassitude dans les bras et -lcsjarnbes.bi C 1 100 100 DOCTRINE HOMOEOPATIIIQTJE. Apres le repas, beaucoup do lassitude et de la somnolence (i). Apres le repas, e'tat somblable 'a colui de l'ivresse. Apr~s le repas, mat de tate. Soulagement de plusieurs maux, meme e'loigrnes, palr le ropas. Les vents no sortent pas, changent do place "a chaque instant, ot occasionont uno multitude do de"sordros. dans le physique (2) ot le moral. Los vents gonflent le vontre (3);-l'abdomen est comme rempli, surtout apres le repas. Los vents semblent remonter. 11 surviont, des rapports, puis souvent do l'ardeur dans la gorge, ou des vomissemons, le jouroet ]a nuit. Douleurs dans los hypocondros quand on y touche, ou qu'on so romue, ou meme aussi en restant tranquillo. Etreinto douloureuse dans le bas-ventre, i'mrn&diatement au-dessous dos cotes. Tranche'os comme causees par des vents qui so dleplacont; leý bas.-ventt'e ost alors toujo~urs comme ploin, et los vents rornontent. Trancbe~os pro'sque tous los jours, surtout chez (1) La somnolence est souvent poussee jusqu'au point que le m-alade se couche et s'endort. (2) Quelquefois des tiraillemens dans les mernbres, surtout les inf6rieurs, ou. des 6'lancemens'soit 'a la region pre'cordiale, soit au bas-ventre,7 etc. (3) Les vents rernon tent souvent; dans des cas plus rares, iI en sort, surtout le inatin, une enorrnc quantit6, qui n'ont pas d'odeur, et dont 1'expulsion soulage les autres accidens; dans d'autres cas, le mialade rend une grande quantit6 de vents, d'une NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 0 101 les enfans, le matin plus souvent qu.'a' aucune autre epoque de la journ~e, et, dans quelques cas, nuit et jour, sans diarrhe'e. Tranche'es, surtout dans un c&'tepdu ventre, o01 dans une aine (i)..I Sentiment d~sage'6able de vacuit6' dans le 4iyasvent're (2); lors me'me que le malade sort de table, ii lui semble n'avoir pas mange". Tout autour dui bas-ventre, "a partir dui sacrum, mnais surtout an-dessous de 1'estomac, sentiment d'dtreilite, comme par une ligature, lorsque le sujet n'a point 6pt6 a la. selle depuis quelques jours. Douleur au foie lorsqu'on palpe le co~te droit dui ventre. Douleur an foie, sentiment de pression et de tension sous les c6tes droites. Sous les fausses co~tes ( dans les hypocondres), tension et pression qui ge'nent la respiration, tour'A mentent I'esprit dii malade et 1'inquie~tent. Douleur an foie, picotement, surtout lorsqu'Ion se baisse brusquement. Inflammation dii foie. Pression dans le bas-ventre, coinme par tine pierre (3). Dureted du bas-ventre. Colique spasmodique, ci'ampe des intestins. (i) Les douleui's descendent souvent jusque dans 19 rectum et ]a cuiss~e. (2) Dans quciques cas, ii aiterne avrec des etreintes, douloureuses au bas-ventre. (3) Pression-qui rernonte souvrent h la re~gion p'recordiale, oi ell excite le vomissernent. 102 ~ DOCTRIN{E HOMOEOPATHIQIJE., IDans ]a colique, froid d'un des co'te'sdu ventre. Gargouillemens sensibles 'a 1'oreille dans le. basventre (W) Spasmes dits hyste'riques, simula.'nt-les douileus de1'accouchement, obligeant souvent ai se coiaicher, et dans beaucouip de cas gonflant tout hi coup le ventre, sans. flatu6sitefs, Dans le bas-ventre, sensation de qucique chose qui pousse vers les 'par.,ties ge'nitales (2). Ilernies inguinales, souvent douloureuses en par]ant et chantant, (3). Gonflemens glandulaires dans 1'aine, qui passent cjue~lquefois " a lsuppuration. W Constipation; retention des selles souvent pendant plusieurs jours-, et dans beaucoup de cas avec fr& quentes et inutiles envies de s'en deb-arrasser. Selfles, dures, comme briuhees, en petites bciuies, souvent en~toure~s de mucosit~es, et parfois aussi de stries de sang. Selles dont la pre mie~re partie, est ordinairemlent fort dure et difficile 'a expulser, tandis que le reste est diarrhe'ique. (.i) Queiquefois seulement aucoe"t gauche du' venire, re~montant dans 1'inspiration et descendant dans 1'expiration. (a). La pression s'exerce de c haut en. bas, commre s'il1 voulait survenir un prolapsus; apr~s qu.'elle est paisse'e, tous les merinbres s'engoiirdissent, etla femme est force'e de le-s (tendre. (3) Les hernies inguinales ne d6pendent en.. gl6nraI quie de la gale interi-, 'Cs eas peut noti-breuix excepte~s ou'Itls partices'qpi, en soul le sie'ge ouit eprouv6' une grande -violence\Cxte'rieure, et ceux U 'i la herftic ptovient dI?tr effort trop cotsiderable Pour souilever ou tirer un fardeau. NATURIE' Dts MklDTtlb Os i,6"IQUE S. 163 McatU~f e-9f6cales -ýtre'g-p'AIts blai~hatr~s. Matie'res f~cales grises. M' tie'res f~afes 'Verte's. Selles de couleur d'argile. Selles d'odeur putride afigre. Tranche'es dans le, rectu.m-., en, alla't 'a la seile. Seiks diarrh6iq'ues 'Penc ant deg se.ýmAihk!, des mois, des anne'es (i). Diarrhe~e de phis'ieuirs j.ours, avec tr aikh&sj q'uie se reproduit souvent. Grand ~pmis*e'm*e'nt apres avoiret6e a selle, suria tout apre's en awoir rehda une molle et copietlse`() Dlarth~e' 6qui Affaiblit rabde-m,ýnt a-tel Poifil qqte le Su~j-t ne peut marcher seal., Ttirhfe, -hi~h 'rh ale'. indooe td I S d6uA' reuses (3) "a 1'anus', da'n'ýle" rectum.. 1f6tbbrth6M'eS flttentes h Fanus bh dahs le'rc tui (40,-corrla~nt svttrtoutapeindwit''I",les6sles2-,qaPr,8 quoi, 10s-tuih~ieus resteM-ýtsov'ent d ddotri efs`6&p'enPendant que le sang coule par l'ani~s*, to-ui'lldo'e" (i)' Oledin'olffieif xctPi'&6d~ki de bf oldnfesdc'n gidk% feif ta-w ti'dti dAii NI ba)~ v*ei~tr&,e- stvent e pref cA eiaffe~ (2ý) On observe surtou-t un se~tilonefitt dpu isernieni a la r'egion pr6h6rditie, d& 1anxit6, db' l'aiitaýtio~n, piairfois auis'si du, froid au, bds-_ventf 6 on au 5wcrui, etc. (3) 4~i 6ýseii 61lVdrAotsutdent u him iq-de inuqucbx'. (4) Les' fistwiks a F1anus no ddp'ende'nlt Presque jamais du'ue av61 c'aus& qte de 1'afoiori 66soriq'ife, sifriotblobrsquhetello-c'i se joigiient un' r6ginme fort irritan't, l'usa'go ab-o ndant do~i ois'so'ns aktootiqtites*, F(Aabs des purg'atifs et celni. des jouissa I mes. do 1'arour.I lo4 zo4 DOCTRIJNE HOMOEOPATHIQUE. ment de ce liquide dans tout le corps et respiration courte. Pendant e'6coulement de 1'urine, anxiete, malaise et parfois aussie 6puisement. Quelquefois ii sort trop d'urine, et alors le malade eprouve tin accabiement subit (i). Retention d'urine douloureuse (chez les enfans et les sujets avances en aige). Quand le sujet a froid (qu'il est transi), iA ne peut point utinner. Quelquefois ii ne peut point ur~iner, parce qu'iI est gonfler. L'ure'tre est retreci sur plusietirs, points? particu-. Iielrement le matin (2)..Pression sur ]a vessie, qui semble obliger 'a iUnner imme'diatement apre~s avoir bu. Le sujet ne peut pas retenir long-temps son urine; elle sort quand ii marche, e'ternue, tousse ou nie. Envies fre'quentes d'uriner penda'nt la nuit; le malade est oblige' de se relever plusieurs fois pour l4cher de 1'eau. (i) Les diabetes qui sont si ordinairemnent mortels sous Ii'mfluence des moyens allopatbiques, ne recon naissent gue~re jamnais d'autre cause que ]a gale interne. (2) Le jet d'urine est souvent alors aussi mince qu'un filu; it se partage en deux; 1'urine ne sort plus que par saccades, se'pare'es souvent Par de long~ intervalles, dernier pbe'nomýne qui cependant tient fre'quernment A un spasme dui col de la vessie, provenant de Ia me'me cause. De melme aussi la cystite par re'tr6 -cissement de l'ure're, et les fistules u~rin aires quii en sont ]a suite, n'ont j'amais qu'ufle origine psorique, quoiquc.e, dans des cas,ares, la sycose puisse etre conmpliqu'e avec la gale. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. j G5 L'urine s~echappe involontairement tandis qu'il dort. Elle coule encore long-temps gou tte "a goutte apres qu'il a Ia'che' de l'eau.' Une urine blanchia'tre, d'odeur et de saveur douceattres, coule en quantite enorme, avec chute des forces, amaigrissemen t et soif in extin guible (diabetes). Douleurs brilantes et quelquefois'de'chirantes, en urinant, dans l'urkt~e et dans le col de la vessie. Urine d'une odeur atcre et pe~netraute. L'urine de'pose promptement un sefdiment. Elie est trouble comme du petit lait en sortant. Un sable rouge (gravelle) sort de temps e n temnps avec 1'urine. L'urine est d'un jaune fonce'. Urine brune. Urine ngiratre. Urine avec des parcelles de sang, ou. meme he'matunie complete. Sortie de la liqueur pro~tatique apre~s que le sujet a urin6e", mais surtout apre~s qu'il a pousse6 une selle un peu dure (et aussi suintement presque continuel. de cette humeur ). Trpfr,'quentes jaculations noctuirnes, une, deux, trois fois par seinaine, o11 menie toutes les nuits (1). (i) Chez les jeunes gens bien porlans et chastes, dies nWarrivent naturelleinent que tous les douze ou quinze jours, sans inconve'nient, et en procurant un sentiment de force, de bien. Atc io6 DOCTRINE HOMOEOPATIIIQTJE. Pollutions nocturnes, sinon fre~quentes, du moins entrainant imme'diaternent des suites f~cheuses (i). Le sperine sort presque involontairement pendan't le jour, "a la moindre excitation*.) et mme sans rigidit6' de la verge. E~rections tre~s-fre'quentes, prolonge'es, fort doull loureuses, sans pollution. La semence ne sort pas ineme dans un coit proIon g6, et malgyr6 ' 1etat d'e'rection de Ia verge (2)', mais elle s'&'happe ensuite en pollutions nocturnes. Amas de se~rosite" dans la tunique vaginale des tesficules (hydroce~e). La verge n'entre jamrnais cowplhtement en 6~rection, miialgre merne les titillations les plus voluptueuses. Convulsions douloureuses dans les muscles de Id verge. Prurit au scrotum, qui souvent au!Ssi est parsem6' de rougeurs et de croi~tes. Gonfi. ement on endurcissement &iun- testiatle on des deux. Rafetissement, atrophie', disparition d'un:f te-sticule on des deux. Endurcissern-ent et tume~faction, de la prostate. Tiraillemens dans le testicule et le cordon, sper-ý matique. Douleurs contusives dans le testicule. ()Me'lancolie, engourdisseirent de ]a pens~e', diminution dc Pin aoinaLion, perte de la riwnioire., abattement de l'esprit; la Vue s'affaiblit, ainsi que Ia digestion et 1'app'etit; les selles! deviennenLnrnioliDSfe'6quen tcs, Ie sango se porte 'a la tete, ti1anusý, etc. (2) Lcs testicuics, ne sontL point alors rernonte's vers- l'abdomncn et applique's au yen trc, mats its pendcnt plus ou momns. NATURE DES MALADIES CIIRONIQUES. [0 0 ý 107 Absence des'/ defsirs -vene'riens chez les deux~seies, souvent ou, toujours (i). Lascivet6 effre'nee, insati*able (2), avec teint plomb6 et complexion'-maladive., Ste'rilit.,. impuissance., sans l6gion organfique p~rimitive des parties genitales (3). JDh'sordres dans 1'ecoulement menstruel. It ne reprait psrglirret vingt-huit jours apil's le prek6dent, nie s'e'tablit jaiftais sans, que I& fe:mrne epr ouve quelque linconm modlie, ne continue pas sans interruption pendant* trois ou quatre jours, en. donnant uneý quantit6 m~ediiocre de sanig doux et, d'une bon~ne couleýur, jtis8qu'a Ce e qu'enifln it atteig'ft& iinseni siblemvent, son, terme. vers le quatrienie jonP-, safr'% que Ie'physique& ou le moral s'e n ressent;- sa dn6ee ne se prolon.ge pas non plus jusqu'" la quarante-h-uitie~mee ou. cinquanti mne ann Ac e-de la vie,, epo-qttie h ]a-- (i) Souvenftt pendant des annades-, et me~meide-lohgues aAiiies. Allorsxrin ne pent exzcitet le senti~menit de voldpt6- dans le'so~rg'anes genitaux de 1'hoinine et de la femme: le verge est flas~q~ee6t-pen-. d~ia-tde, pins, Mince- que leb gland-, qtdi est froid aui totfceher, et bleu~tte on blanc; chez 1A. femme, les, 16vres de 1zi 4ulve soitt flats-. ques ct petites, le vagin presque inscnsible. ()La n-ympb omaiice et la. ftf rear uterinie on t Ia mxhme. source. (3) L'abuis du edit, avec 4maission. ttop pre'cipit~e' d'une semtencti aqtletic, fnon elabor~e', le d6C'aut d erection, dj'jaculadbi -noa~ de d'6srs. ven'iercis,, des rvgIeg trop abond~anteý, continueikls, aquienses,' o4,trop penaodats ou nuilics, un 6couleaý&nt copieuxt deo nnous pai 16e varvi i(flueurs bl'a nches), des sv~piittbcs de i'ovaire, latrophic-on lego-'niflement des glandes dU Sscm,II sensibilite', ou' la sensibilite seuleineunt douloureuse des parties &6 -nitules, 'e sont quo loscaiuses proc haines ordinair~s- dkis 1i'ti et 1'anre scxe. 108 io8 DOCTRiNE HOMOEOPATHIQUE. que1Ie-i1 doit cesser peu "a pen et sans incommodit e-s. Les re~gles tardent "a paraitre jusqn'apre~s la quinzie'me ann~er, ou me'me davantage, et, apre's s'e'tie montredes une on plusieurs fois, elles restent des mois ou des anne'es sans cotiler de nouveau (i). I,'ecoulement ne s'astreint pas d'une rnaniere rigoureuse a ses epoques; ii avance de plusieurs jours, et reparait souvent toutes les trois semnaines, ou merne tous les quinze jours (2). 11 ne dute qu'un seul jour, que quelques heures, on se re'duit presque at rien. I1 dure cinq, six, huit jours, on davantage; mais nie se montre qu'A pen pre~s toutes d es six, douze on vingt-quatre heures, et s'arre'te ainsi un demi-jour ou un jour entier, avant de reparaitre. 11 coule en trop grande ahondance, pendant des semaines entie~res, ou revientpresque tous les jours (3). (i) De la pa'leur terreuse ct bouffissure de la face, pesanteur des jambes, gonflement des pieds, frissonnernens, accablement, astbme, etc. (2) Rarernent Ai retarde de quelques jours, et alors ii est trop abondant, cc qui entraline de e'6puisernent et beaucoup d'autres acciden s. (3) Ensuite, fr'quenient, boufflssure de ]a face, des mains et des pieds, spasmes douloureux dlans la poitrine et le ventre, symptornes innomnbrables de faiblesse nerveuse, d'exce's de sensibilit6", tant gefnei'ale qu'appiirtenant seulernent i qucique organie des sens, etc.,' ct, avant 1'apparition de e'6coulement sanguin, songes fatigans, r6veil frequent par des bouillonnemens dc sang, batternens de cceur,agttin etc. Dans le cas d'6~coulement sanguin plus abondant, souvent des doulcurs lancinantkes dans u cote' du vcntre et dans 1'aine; ]a douleur descend parffws aussi vers le rectum ct la cuissc; ensuite ii arrive souvent que ]a ma NATURE DES MALADIES CEIRONIQUES. ]l09 Le sangr qu'il fournit est aqueux, ou me'I6 de Le sangr menstruel a une tres-mauvaise odeur. Les re~gles, sont accompagnees d'incornmodite's nombreuses-, de syncopes, de ce'phalalgies (la plu-. part dui temps d'e'1ancemens dans la te^te), ou de tranche'es, ou de douleurs dans le sacrum; la. femme est oblige'e d~e se coucher; elle vomit, etc. 1~coulement blanc par le vagin, quielques jours ou pl~usieurs jours aviant le flux menstnuel, plus souvent imndiatemnent apr~s, ou pendant tout le temps compnris d'une pe'riode "a l'autre, avec diminution de I'ecoulement sanguin, qu'il remplace me'me quelquefois tout-'a -fait; flux semblable "a dui lait, hdu mucus, blanc ou jaune, ou. ' de 1'eau. Acre, et parfois me'me fitide.,(i).` lade ne pent pas uriner, ou que la douleur Lerpcbe de s'asseoir; apr&es cettc douleur le ventre fait mal, coinme s'il 6'tait ulce're en dedans. (W Une innombrable quantite" de maux acc~mpagnent ]a len-.,corrhe'e, surtout celle de la plus facbeuse espeice, sans parler des incommodite's l16g~es, savoir, du prurit anupubis et dans le vagin, avec excoriation des parties grenitales externes, et des re'gions avoisinantes de la cuisse, surtont pendant la inarche. Cette adfection; port'e i' un haut degr6 determnine assez souvent des accidens byste'riques de toute espece, des d~rang-ernens d'esprit, ia me'lancolie, L'alie'nation inentale, 1'6pilepsie, etc. Souvent ia leucorrhe'e vient par acce~s, et alors cule est frecruem-ment pre'c'd~ee de reinuemcns, dans un coke'ddu ventre, on. d'ardeur dans i'estomac, le bas-ventre, lc vagin, on d'e'lancernens dans le vag~in et le inuseau de tanche, on d'unc: douleur compressive dans la matrice et de pesanteur danks le vagrin, comme si L'ute'rus allait sortir, acci.dens que prelcedcnt parfois les douLcurs les plus aigue-s an sacrum. Les vents se de'placcint d'uue nmanie'e doulourcuse, etc. Cc qu'on 110 'JO DOCTRINE HITOroEOPATrnQUE-.. Accoucetnirent, avant terme. Pendant les grossesses, beaucoup d'abatternent, des nause~es, des voinissernens frequens, deg syncopes, des gonflemeps dotilou'reuix des veines, des accidens, hyste'riqiues divers, etc. Coryza de's que le sujet s'ex po~se au grand air; ensuite ordinrairement coryza sec dansIa cha~mbre. Coryza sec et obstruction du nez, souvent ou presque toij ours, oni aussi pal' intervalles. Coryza htiniide au moindre refroidissement; par consequent de pre'f~rence dans la saison 'froide et -par un temps humide. Coryza bumide, tre~s-souvent, on Presque toujours, on aussi par intervalles. Impossibilite' de contracter un coryza, malgrd' des signes pre'curseurs tre's- prononces de cette affectioný, avec d'autres maux graves de'pendans de la.,maladi-e psorique interne. Ratucit~e de ]a voix pour peu que le malade panle; ii est oblige' de tussiculer pour que sa voix redevienne nette.. Raucite' de ]a voix, ou me'me aphonie, quiDne- permet pas au malade de parler haut, apre's'Ic moindre refroidissement. IRaucite' et aphonie conitinuelles durant des-ann'e~s Qntie~res; le su~jet ne peut articuler hauternent aucun mot. Raucit6' de Ia voix e-t catarrhe tres-souvent, Oil presque toujours; lIe catarrhe affecte touijour`9Ia poitrine. appelic le cancer ute'rin a-t-il bicti une autre origitne que- Ia*gale interne? NATURE DES MALADIES; CHRONIQUES. II Toux; souvent de l'irritation et un fourmillement dans, le, larynx-; ]a toux tourmente le malade jusqu'7i,ce quo!a sucur lui inonde le visage (et les, mains). Toux qui ne de'sernpare pas, qui va jusqu'a causer des nause~es et des vomissemens, et qui su'rvient surtout le matin ou le soir. Toux quis~e termine toujours par 17eternuement. ]oux ]a plupart du t~emps le soir, apres s'etre mis au lit, et. toutes les fois qu on est couche6 la tate basse. Toux apre's le preimier sommeil, qui revreille bien. tOt le rnalade. Toux principalement ]a nuit. Toux le, matin, fatigrante surtout apres le r6veil. Toux apre~s avoir mange', ]a pin part du temps. Toux aussit&' apre~s avoir fait une' inspiration profonde. Toux qui produit comme une sensation d'excoriation dans ]a poitrine, ou parfois des M1ancemens dans Wnct de la poitrin~e ou duivnte Toux s ehe. Toux avec expectoration purulente jaune, avec ou san's, crac~hernent de sang (i). Toux avec expectoration muqueuse extrehnem-ent abondante et perte des forces (phthisie muqueuse). Acce*s de toux spasmiodique (2). (i) Les phthisies pulmonaires ulce'reuscs ont raremen t une autre cause que cette affection, rneme lorsqu'elles paraissent avoir ke' d etermin6es par les vapeurs du mercure ou de 1'arsenic. ()Le malade est pris subiternent d'envie de tousser, mais ii ne le pmut pas, parce que ]a respiration hui manque tout as coup, jusqu'au point d'arnener la suffocation, avec rotngceur 'violace ect 1 [2DOCTRINE IHOMOTPATHIIQIJE. flancomens v~iolens, pa-rfois insupportablos, dans ]a poitrine, 't chaque inspiain oxrnu m possible par la doulouir, sans, fievre inflammatoire (fausso fltixion de poitrino) Douloulr dans la poitrino en marchant, commo si ello allait s'ouvrir. Douleur compressive dans la poitrine en respirant profonde'ment et en e'ternuant. Souvent une le'gere doulour anxieuse 'a 1'oxte'riour do la poitrine, qui, lorsqu'elle ne se dissipe pas promptement, d'ge'nere en me'Iancolie profondo (i). Doulour br&Ilante dans la poitrino. Elancernons fre'quen.s dans la poitrino, avec ou. sans toux. Point de octe' aigu; le corps etant tre~s-chaud', impossibilite' presquie coinplete do respirer, a cause des e'lancomeiis dans la poitrino, avec expectoration do sang et mal do te'te; le sujet est oblige' de s'aliter. Cauchemar; lo sujet est reveille' ]a nuit, ordinairement par un reve pe'niblo; mais it no pout ni so mouvoir, ni appelorh' son secours, ni parler, et quand it cherche "a so toucher, it res sent des douleurs, aussi into1 erables quo s'iL allait so de'chiror (2-). De'rangemont do ]a respiration, avec e'Iancemens bouffissure de la face. Ordinairement alors le gosier est ferrn6e aussi, de sorte quele sujet nepeut point avaler uricgou tte d'eaii; au bout de huit "a dix minutes, A survient comrnune'ment un rapport de 1'estomac, et le spasme cesse. (i) Ordinairement par acce~s du soir au matin, pendant toute la nuit. (2) Ces acce's se re'pdtent plusieurs fois dans une m~me nnit, surtout lorsque ic sujet n'a pas pris F'air pendant la *oun10 XAkTUIUE DECS MALADIES CHIROMIQUES. '3 i i dans la poitrine 'a la moindre marche (i); le malade. ne 1)CUt faire un pas (angine de poitrine). Astlime setilement danis les mouvemens des bras, non'en marchant. Acce's d'e'touffement, surtout pendant les nuits; le mialade est oblig6e de se relever*, quciquefois mneme de sortir du lit, de se tenir debouti- le corps ploy6l en deux et appuye' stir les mains, d'ouvrir ]a fene'tre, ou d'aller- au grand air, etc.; le coeur lui bat, ii survierit ensuite des rapports, on des batillemens, et le spasme se dissipe. Battemens de coeur, avec anxie't6, surtout pendant les nuits. Asthme, respiration bruyante, difficile, parfois meme s iffl-ante. Respiration courte. Asthme pendant: les mouve'mens, avec on sans toux. - Asthme, surtout e'tant assis. Asthme spasmodique; lorsqu'il1 survient en plein air, ii su-spend la respiration. Asthme par acce'-s qui durent phisieurs semiainies. Disparition des seins. Erysip~e Ie h1'un des seins (surtout chez les femimes qui alaiteuit). Une glande dure, qui grossit et durcit touj ours, avec des MIancemens dans I'un des seins (2). (i) Principalement en gravissaint un endroit escarpe. (2) Les diverses varie'tes de ce qu'on appelle canccr au scin ont. elies bien une autre origine, que ]a gale interne? I - 8 114 I 14 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Eruptio'ns pruriteuses, on m-eine humnides et croeiteLises, autour dii mamelon. 'Dou.i-.eurs tiraillan tes, tensives (de~chirantes), dans le sacrum, le dos, ha nuque. Raider dolourweuse, tiraillarite, lan~cinante, a ]a D.uque,1'au~sacrum. Pres'sio-n en'tre les' omoplates. Sentimen t- d'Un poilds qui pe'se sur les 6epaules. Dou1-eur's tirai~lantes,,-t ensives (d'chirantes),, da ns kes memnb-res, soit~dans les~muscles, soit dians les -arti-..culations (rhumatisme). Dou-leurs' tiraill antes et:compressives ca" et lIh dans le pe'rioste des os, surtout des os longs (i). EIla~ncemi-en s dans les doigts ou- les orteiflsf(2). Elan cemens dans le talon et la plante 'du pied,, en se redressant. Ardeur aux plantes des pieds (3). Douleur dans les articulations commne si on ra~clait I'os, avec gonflement rouge et chaud, qui est'excessivement sensible au toucher et au contact de I'air; irritabilite' extreme dui moral et rnorosit6' du carac, tere (goutte, podagre, chiragre, gonagre, etc.) (),(1)- Alors,les parties sont douloureuses au ýtoucher, com'Me Si cules e'taient brise'es ou excoriees. (2) Qui, dans les cas graves et inve'ter's, s'exaspe~rent beau'COUP. (3) Surtout'1a nuit, dans le lit. (4) Les douleurs sont plus vives ou. le jour ou la nuit. Apre's chaquie acce~s, e-t quand l'inflarnmation est passe'e, -les articuilations dc la main, du genou, du pied, dui gros orteil, causent des douleurs --n marchant; cules sont le si6',g-c d'un insupportable engourdisiement quand le stujet se redresse, et le membre cst affaibli. 0 NATURE DES XALADTES CHRONIQUES. " 115 Les -articulations des doigtsgconflees, douloureusesquand -on y {ouche et qu'on les plole. Les articulations se tu-mefient, restent dures et goniflees, et causent de la douleur quand oh les ploie. Artic'ulIations commle raides, avec miouvemens difficiles et douloureux; les ligamnens articulaires semnbl~ent 6tre trop, coutrts (4)' Articulations douloureuses dans le mouverh'ent (2). Les ttrticuilation8 crient on craquent qu-and le sujet sie meut. Les articulations se disloquent tre's-facitement (3). Disp~osition toujours croissante ai se don'ner des tours de reins, ou, comme on dit, "a se blesser par le moindre effort miusculaire, en exe'cutant de pouits travaux avec les mains, en s'allo ngeant pour atteind 're A quelque chose de haut, en soulevant des objets qui no sont pas lourds, en se tournant brusquemon t, etc. Cette distension, souvent pen conside'rable, des m uscles produit alors, dans beaucoup do cas, los accidens les plus goraves, des syn copes, tons les degre's de1'fection hyst'riclue (4), la fi'vre, lo crachem.en't (i) Par exeinple, le tendon d'Achllle en se, redressaut; raideur de 1'airticulation du pied, du genou, soit passa-g 'ere (apre's dtre deincur6 -assis, ou en se levant), soit pernianente. (2) Par exemple, 1'articulation Iiume'ro-cubitale, quand on'Ive" le bras, et celle dui pied (contracture), quasid on se dresse, sont douloureuses, comme si cules allaie*nt se rompre. (3) Par exempic, les articulationls du pied, de ]a main, duT pouce. (4) Souvent aussi ii se de'elaie sur-le-chiamp une forte douleur au vertex. qui est me~me douloureux qua-nd on y~ touche,, on des douleurs Soit dans le sicrum, soit dans ian mairice, assez sonvent des 6lanceenens dans leco~te'de in poitriuc ou entre les deux epaules, 1 1 aiGDOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. de sang, etc., tandis qu'une p.ersonne non atteinte de ]a gale souhe've des' fardeaux en rapport avec son energie mu~sculaire sans en eprouver le moindre inconvenient (i). Les articulations se de'rangent tre's-facilement dans les mouvemens 'a faux (2). Douleur dans l'articulation dui pied, quand on se redresse, comnie si elle allait se briser. Ram oilissem en t des os, cotirbure de lNpine dui dos (obliquit6", gibbosite'); courb~ure des os longrs dui bras ou de la jam be (rachitis me). Sensibilite (10 uloureuse de ]a peati, des muscles et dii pe'rioste, sous tine pression rnode'ree (3). ce qui arrete ]a respiration; ou. bien une raideur Jouloureuse de la nuque ou de e'6pine du dos; fr'equens rapports bruyans, etc. (i) Le vulgraire, surtout l'homme de la. caMpagne, cherche alors ai se soulager par une sortc de frottem eat mesmerique, dont ii obtient queiquefois duisucces, mais passagerement. 11 arrive sonvent, dans ce cas, uune commerc prcmene les cxtre'mit's de 505, pouces, sur les ornoplates, en allan t vers les aisselles, ou. ic long de e'pine du dos, ou enfin depuis ]a re'gion pre'cordiale jusquc sous les co~tes; seulement presque toujours, on cmploie une pression trop, forte. (2) Par exempl6, 1'articulation du pied dans un faux pas, on aussi celle de l'paule. 11 faut e6galement ranger ici la luxation lente et graduelle do l'articulaiion coxo-fdrnorale, la sortie de la e~tc du f~rnur hors de la cavit6' cotyloide, avec allon0 gement ou. raccourcissement dii mernlre ci claudication. (3) Un choc le'ger contre un corps e'tranger cause une douleur violente et tr.ý.-prolongOCe: les points sur lesquels, le corps appuic dans le lit sont tres-sensibles: doelM vient que lc sujet se retournc,souvent pendant ]a nuit; les muscles fessiers et F'os isehion sont le sie'gc d'une sensation douloureusc; ii suffit d'un petit coup donn6:avec Ia main sur ]a cuisse pour causer une grande donleur. NYATURE DES MALADIES CHRONIQIJES. 117 Douleur insupportable (i) dans la peau (les mus-' dles ou le pe'rioste) d'une partie dui corps, au moindre mouvement de cette partie ou d'une autre e'loigne'e; par exemple, en 6'crivant, douleur dans l'aisselle ou le c6te'ddu con, etc., tandis que I'action de scier avec la, nieme main ne cause point de douleur; doufleur semblable dans les parties voisines, causee par l'action de parler et. par le mouvement de ]a bouche; douleur aux Ie'vres et aux joues, par l'effet d'un contact le" ger. Engourdissement de ]a peau ou. des muscles de certaines' parties de certains mnenbres (2). Quelques doigs, on les mains, oni les pieds, paraissent commne morts (3). Fourmillement on merme picotement seniblable h celui -qui succede aux crampes, dans les bras, les, jambes et autres. parties (mernie an bout des doigts) Agitation, fourmillante ou totirnoyante, on int&.(i) Cette douleur vanie "a in point incroyable. Souvent briL. lante, convulsive, lancinante, souvent aussi indescriptibic, elic cxalte "a in degre insupportable la susceptibilit6' morale;oni 1'observe surtout b la partie supe'rieure dui corps, "a la face, "a la peau dui coun, etc., par l'effet d'un le'ger contact, de l'actiori de parler ou de Macher, dans le'pahlc par suite d'une fatible prcssion ou dui mouvernent des doigrts. (2) 11 y a absence dui toucher: les muscles sont comme raides on comme de'band's, soit par acces, soit d'nne manie~re permaneute. (3) Le rnerbre est alors blanc, cxsangrue, insensible et tout froid;' souvent, pendant des heti~s enti~res, surtout lorsque 1',air est frais (le frottement avec un morceau de zinc en descendant vers lc bout des doigts ou. des orteils, dissipe ordinairement ce symptome avec promptitude, mais n'agit cependant pie d'nne manie're palliative)., 118 ii8DOCTRINE HOMOE-OPATHIQUE-1 rieurement pruriteuse, sur-tout dans les meuihres inf6rieurs (le s-oir dans le lit, on le matin en se'6veil-' ]ant); le sujet est oblige' de changer de place 'a tout mom!,ent. Fr~oid douloureux dans, quelqucs parties du' corps. Ardeur do-uloureuse dans certaines parties (sou-. -vent sans change mnent de ]a chaleur exte'rieure o~rdiýna~ire dui corps). Froid frequent -ou continuel du c~oIps e-ntier qU d'un c&6tedui corps, quelquefois aussi d'une seule p~artie; froid aux mains, aux pieds., que le su1jet ne peut e'chauff-er la nuit dans le lit. Frissonnemeit continuwlelcaussi sans changrem)Aent exte~rienr de chaleur am la peau. Fre'quentesbouff6es pas~sage'res, de chaleuri, surtlout a la face, plus souvent avec que sans, rougeur; mnanii fes~tation rapide d'une vive chaleur pe-ndant lerepos ou an moinrdre monvement, souvent ine'me d6ja. en parlant, avec on sans, sueur. Toute chaleur deIc Fair dans la chapnbre~est extrein-ement de'sagre'able., cause de l'agitation, oblige. le malad.e 'a changer sans, cesse de position (quciquefoi's- avec. pression dans, la tate, au-d-essus' des yeux,, 'sens~ation quc s~onlage assez so~uv'ent un s'aignernent de ne,). Bouillonnement de sang9., Mon menaseptirnent de pul-sa~tion dans tous le's vaisseaux (pendant icquell le mnalade est sonvent tot lme, e te p rouveý comin.-e u ne sorte de detente d'ans, le co~ps entier). Affhi du sng ves latAte Afflux du sang vers la potrie. Yarice~s aux membres inf~ricurs (aux parties, g&'nitales), parfois aussi aux bras (mene chez les hor~n NATURE DES, MAIýADIES CHRONIQUE S. Z 9 I nwe~s),, scanvent avec douleur d~e'chirante- (surtout par les temnps oragoux), on prurit dans ces talmeurs(0). Erysipe'e, soit a'oIa face (avecfiv-re),-soit au~xmenrnbres,, soit an. sein, chez les femmes qui alaitent, et sLurtou.t dans un point- dej,('A 14esse' (avec 6lIancemenis sern blables 'a des coups d'e~pingle, et. ardeur 'br&lante). Panaris, mal d'aventure. Engelures (me'rne en d'autres saisons que lMiver), aux d oigts et a u.x orteils, causant du prurit, de- FArfiw d-eur et des- 6lan-cemens,. Cors,. qui determinent unhe douleur ranee lancirianhe, menae orsque rien. ne les comprl'rwe'' Furoncles reparaissant de temps en tei nps, surtont, aux fesses, aux cuisses, aux bras et an. tronc. L'actiona dui touc6her y occasione de petits Mlancemens. UkI~eres anx jambes, su'rtout anx -chevilles, eV andessus, ainsi qu'a', la partie inf6rieure des mollets,. avec chatonldlement- et sentiment de corrosion'sbifries bords et mordication comme cause'e par la presenc~e d'un sel dans lo fond; les alentour's sont bruns on bieu'ftres, p~arseme~s de vari'ce~s qnV, da'as"'les tem IPs d'orage et de pluie, causent deg do'jileurs d~chirai-. tes, surtouit- 1-a nnit; souvent ii y a en m-8mme temnps. erysipede, apre~s le chagrin on I'a peur. Gohle-men't et supp'u~r~hon des os longs du bi'as, de ]a cuis'se, de la jaiix~be, rneme des ',ph~alangs des coioits e t d&s' orteil's.(ipizna ventoscs). Turn'-efaction et raideur des articulation$., (i.) Les anev'rysnies paraissent n'avoir Pas d'autre so'urce pie la gale, 120 120 DOCTRIINE HOBMOEOPATHIQUE. Er~uptions cutanefes consistant soit en bon tons pumilens isok's, ccrpans d'un prurit voluptueux, qui apparaissent et dlisparaissent de temps en temps, surtout aux doigts ou "a d'autres parties, qui causent de 1'ardeur bri~lante apres avoir e't' corche's, et qui ont Ia -plus grande analogie avec l'exantheme psorique prirnitif; SoiL en un exanthe'me orti6 ayant l'apparence de papules blanches et de ve~sicuies ple'ines d'eau, ]a plupart du temps avec une douleur briuilante; Soit en rougeurs, sans douleur, 'a la face, "a la poitrine, an dos, aux bras et aux cuisses; Soit en dartres ayant Ia, forme de petits grtlins, de tach 'es rondes et serre~es, plus oii momns larges, Ia plupart du ternps rougea'tres, tant' o seches, tantot humides., avec u n prurit semblable -a" celui que cause I'eruption psorique, et une chialeur -briidante apres qu'yon s'oest gratt6; Soit e'crou'tes e'leve'es a-u-dessus du niveau de Ia. peau, ayant une forme ronde, d'un rouge intense aux alentours., et, non douloureuses, a~vec de fre'quens, dlancemens vifs dans les portions de Ia pean qui en sont encore exemptes; Soit en e6cailles seches, furfurace'es, qui couvrent de petites plaques arrondies des te~gumens, se datachent et se reproduisent souvent, san S etre accompagnees d'aucune se'nsation particulie"re; Soit enfin' en rougeurs se'ches au toucher, accompagynes d'unedonileur bri'dan'te, et de'passanLtin pea le niveau de ]a peati. Taches (le rousseur, petites et rondes; taches brinnes ou brunattres 'a ]a fa~ce, atix mains et. sur ]a poi-trine, non doulotireuses. JNATURE DES MALADIES CHROINIQIJES. 12 121 Taches he~patiques, grandes taches brunktres qui couvrent souvent les membres entiers, les bras, le Col, ]a poit rile, etc*., et ne' causent ni douleur ni prurit. Teinte jaune de la peau, taches jaunes, de me'me inature,- autour des yeux, autour de la bouche, au Col., etc.', sans douleurs (i). Verrues "a la face,aux avant-bras, aux mai~ns, etc. (2). Tumeu's enkyste'es dans la peau,- le tissu cellulaire sous-jacent, ou les gaines des tendons (ganglions), de. forme et de grosseur diverses, froides, sans douleurs (3). Gonflemens glandulaires ati Col, h I'aine, dans le ph des articulations, au phi du bras, dans le jar'ret, sous 1'aisselle (4), et aussi dans les seins. Aridi t6e l&'I piderme, soit par touf le corps, avec irnpossibilite' de suer on de transpirer sensiblement par 1'exercice et la chaleur, soit seulernent sur quel-. que parties (5). (1) Apr~s l'exercice en voiture, la coulcur jaune de ia. peau se manifestesurtout lorsque la voiture est sur le point de s'arre"ter, sans etre encore en repos. ( (2)' Surtout dans in ýjeunesse!' Beaucoup de ces verrues' ne durent pas long-terups, et disparaissent pour faire place "a d'autres symptomes psoriq ues. (3) Le fongus Mcmatode,, devena. si terrible dans ces derniers temps, n'a pas d'autre origine que la gale, conirne je crois devoir' le conclure de quelques faits. (41) Quelcjuefois apre~s des doulcurs laucinantes, is de'ge'nerent en tine e'spe'ce d'ulce'ration. chronique, ýqui, au lieu de. pus, ne seecrete qu'un mucus incoLore. (5) Principalenient aux mains, aun-co"te6 extcrne des bras et I2DOCTRINE. Ri-OLEOPATUTIQU e. SSentimont. in~solite- de se'cheresse, pa-r tout le corps (mere, h I-a face, clans ]a bouche, dans la gorge ou dans le, nez, quoique 1'air inspire passe librement) Propension extreme 'a suer ati moindre mouveýwe-nt, Me.me par acces en restant assis, ou., seulemient de; qti.eiques parti.es, du- corps; par exemple, suour continuelle des mains et des pieds (i);. sueur abondante sous les aisselles (2) et autour des parties geuitales*. Tous les jours le matin des sueurs coulent souvent at lots, pendan~t des awnndtes, fredque-minent d'odeur acide ou mordicante (3). Sueur d'un, seul cote' du corps, on seulement soit dama sa moitic&r supe'rieure, soit aux extrdrnites inf6 -rieures. Propension trnqjours croissante a se refroidir, soil 10e corps, entier (arfois), seulement apres s'e'tre moui~l6e les mains avec de 1'eau- chaude on froide, (co.mme en lavant du linge), soil seulernent queique partie, ]a te'e, le col, la poitrine, le bas-ve ntre, ics', pie-,s-, etc., dan-s u.n. cou~ra~nt d&air mDYdio.cre. ou falble, ou apre's s'tre mouill6 eg ernenetcette partie (4); dsjarnbes% et neme "a la face; fa peau est seche., a~prec, r n'euse, soixvent aussi. coaverte, ci'6ailles fu-rfuraceies, (i) D'une odeur ordinairemcnt tre's-f6tidc, et que1.quefoi*I si abondante q~u'eik-e inoule. et exco-rie les, plantes des pieds,. les. taIons et les erteils, au msoindre exercice. (2) Assez. souvent de couleur rouge, et d'ode~ur hircine, alliac6'e. (3) Ici se ran gent aussi les sucurs cjue les enfans galeux e6prouvet~la thte le soir, apr~s s'Atre endormis. (4) Les accidens -qui surviennent imniediatenient apre's sont WATtTRIF DES MIALADI1ES CULR0NIQUES. 1231 il suffit Mme MCpouir cela, qu~e ]a, harnre soit fraA lehe, 1'air charge' d'huniidite", ou le barom~tre bas. Le sujet ressernble 'a un. almanach vivant, c':est-h"dire qu'a 1'approche d'tin grand changeinent de tem.,ps,. (ruLn froid vif, d'un ouragan, d'uu orage,. it ressent des douleurs vives danis d-es parties du corps, ac tue1 -le merlt gueries e-t cicatrise'es,. qui Qnt etef aut~refois le'sees, 'bWesse'es, fracture"es.,G-,onfement aquieux soit des pieds s~eiulernent OU d'un se-ul pied., soit des ratinS, de. Ia face, du vientre, ou. du scrotum, etc. seulement; quelquef is ced& rwatie ge'nerale (hydropisies)o Acc's, de pesanteur soudaine des, bras on, des jambes. ecs d faiblesse comme. paralytiqtie duan, bras, d'une main, d'une jainbe, sans doulet-irs, tautot survenant d'un'e maniere subite et passanit rapideaient., taqt 0t c= mrencant p~eu 'a penx et allaiit toujo~urs en augmen tant. Craquemen~t des genoux. Propen~sio4 des enfans 't tomaber sans. caus~e visible-. Ooi obseirvie aussi chez* les adultes d ~ dema.ce's 1.-f - bie4sp dans les jam, bes, dce oarte qu,.en qlaxnt 'uu, pied glisse par-ci, et 1'autre pa~r-ik, e.u, grave& et,. vari.s; d~ouleurs dans, les. membres,- matix. dle tete, coryza, mat de gorge et angine, catarrhe, gonflernent des glandes du cou, raucit6' de la VOiX, toux, gene de la respiration, pi'coteMqp-4pns ks la poitrineý, lievrc, troubles de la digestion-, Po~hques, vom. isswrent, irrh'e,mal d'estornac, parfosmneconyuljnsju k-la face et daws d'autres, parties, couletw icte'riquew.de la peau, etc. NiA. indi-vidu n~on galeux ni'6iprouve la nmoindre incommflqdM de causes pareilles. 14 124 DOCTRINE HOMOOEOPATHIQtJE. Acc~s' soudains, de faiblesse, surtout dans les jambes, en marchant "aI'air libre (i). En s'~asseyant le m'nalade ressent une insupportable. faiblesse; Ai devient plus fort en marchant-. La propension des articulations "a se huxer dans les, faux, pas augmente toujours, et arrive J usqua' tla production. d'une luxation comple~te, par exemple dui pied, de e'~paule, etc. Le craquetnent des articulations au moindre mouvement du - membre va enh augmentant, avec une sensation de'sagyreable. L'engrourdissement des membres'atigomente 'a la moindre occasion, par exemple en s'appuyantL la teate sur le bras, en croisant les, jambes, etant assis, etc. Les cranipes, douilouretises dans plusieurs patrties musculeuses augmentent et se reproduisent sans, cause appreciable.,Retraction lente, spasmodique, des muscles fl&chisseurs des membres. C onvulsions, rapides, de certain s mu scles,, de ce'rtains'membres, Meme pendant 1'dtat de, veille, par exem pie, de ]a lan grue, des Ie'vres, des muscles de la face., de Ceux du ph-arynx, de 1'ceil, des ma'choires, des mains et de's pieds. Rac'courcissement tonique des muscles fle'chisseurs. Tournojement ou. torsion involon-taire dui corps (1) Queliqueois'le sentiment de "faiblesse paralt remonter, alors jusqu'at in re'gion pre~cordiale, oii Aideoe6nere en une boulimie, qui brise soudaineminit les forces dii m.alade; celui-ci devient trembiant, et ii cst oblig6e de se coa~cher sans de'lai pour queique tCM Ps. NYATURE DES MALA&DIES cHRONIQUES. 12 125 ou desmiembres, en pleine connaissan-ce (danse do Saint-Guli). Acce's subits d'asthme et chute des forces, avec perle de connaissance. Acce's de tremblement des membres, sans anxi't6. Tremblement continuel; battement nuieme avec les mains, les bras, ies jamnbes. Acce~s de perte de connais'sance durant un instant ou une minuite, avec Ia te~e renverse~e de co~te sur une epaules, avec ou sans convulsion dlans 1'une on l'autre partie du corps. IEpilepsie de diverses espe'ces. Blihlemens et pandiculations presquie continuels. Somnolence pendant le jour, sonvent aussit. Ot apres s'&tre assis, surtout 'a la suite deg repas. Difficult6 a s'endormir le soir, cdans le litsoilvent pendant plusieurs heures. Le malade ne fait que sommeiller durant la nuit. Inisomnie chaque nuit, "a cause d'une chaleur accablante, cansant tine anxie~te qui oblige- souvent "a quitter le lit et "a se pro mener dans la chiambre. Plus de som cini, ou du momns de sommeil'profond, apmes, trois heures du nmatini. Perception de toutes sortes d'i mnage Is fantastiques par le seul fait de l'abaissement des paupi~n'es. Ide'es bizarres, in qui'tantes, qui affligent l'esprit au momient de s'cnIiormnir, et obligent a% se lever, a se promnener 1OngO-temp~s. eaves tres-vifs, simulant l'e~tat de veille, ou son ges tristes, effrayans.,,accablans. Ilabitude deC parler haut, de crier en dormant. Somnabuilism-e. Le malade se rehwve la, nuit, les j.26 126 DOCIIIINE 'HOMOEOPATHI-QTJE. yeux ferm~s, et accornplit ainsi toutes sortes de choses, M ere dangereuses, sans en conserv~r le sueir quand ii est ~e~A Acce~s de suffocation -pend~ant le sommeil (cau-chetnar). Douleuirs divers-es et -ins-upportables la nuit, ou soif nocturne,2 se" heresse de la gorge, de ]a bouchae, 'ou fre'quentes envies drorinher la. nu'it. Le matin, en s'e'veillant, le malade e'st tristeI engourdi, accabl6, et plus fatigue quo quand ii s'est couche; ii lui faut des heures entie'res pour Se, remettie, et la. fatigue n-e se dissipe qu'apr "s qu'iI s'est; Ieve. Apre-s -u~ne nuit fort agit~e, ii a souvent plus do force le inuatin qu.'apre~s un sommeil. calme etprof-ond. Fievre intermittento tre's-varie'e, quant an. type, a ]aa duree, aila. forme, quotidionne, ti~rce, quarte,.quintane, Io'rsqu'il n'en regne aucuno ni sporadiquenae~nt, ni e~pi~derniquement, ni endlerniquement d-ans la contre'e. Tons les, soirs u~n acces d e froid f'ebrile, avec couileur bloue des ongles. Tous les soirs quelques frissonnernens. Tous los soirs de ]a chaleur, avec afflux dui sang vers la. tete et rougeur des joucs; cette chaletir est souvent e ee do froid. Fie~vre interrnittente do quelques jours de dure'e, a " laquello succo'do, durant quciques semaines, iine eruption pruriteus6 hurnide, qui ýgue'rit au bout, de la M eme e'poquo, et ainsi do suite alter nativement, pendant des anne'es. NATURE DE S 1MALkDIES -CHRONIQUES. [27 I!X7 Toutes sortes de d~rangemens dui moral- et de l'esprit (1). - M"Ifancolie s-eule, ou alternant soit avec la d&".o mence, soit mne~me avec la fureur. Anxie'tes le inatin, en sortant dai sornmei1. Anxi6te's le soir, apre's s'eftre m-is a.u lit (2). Anxie'tes plusieurs fois dans la- journe~e (a-vec -ou sans douleurs),- on at certaines heures, so-it di jour, soiL -de Ia~n uit-; ordinairement alors la personne ne gocste jamais dle repos; elle est oblige'e de courir ýq -et I"a, 'et souvent aussi elle -tombe en sneur. Me'Iancolie, batteniens de cceur -et 'anxiktes qui eveilI-Ient la -n-u-it le malade -(Ia plupia-rt -dui tem-nps irn-,mingiement a van t iapparitidn des re~gles). Mono manie-.suicide (3).(spleen? ) '(i)I Je- 'n'ai jamais vu, ni dans -ma pratique, ýni daus aumcune maison. d'6lie'n's, un imi'lancolique, un homme endehmence, -u. un'ou' Thu 'rirtiux, dontI Ia ma~ladie n_'eukt-point -pour cause hIa'ga~le, quoique -cependant celle-ci filt parfois, iais rarenient, corapliqu1 Iaveasyphilis. (2,) Qui provoquent des sueurs abondantes chez quelgues per. sonnes.D'Mautres n'6'prouv'ent ensuite que dcs boujilonnemens de sang et des pulsations dans tous les vaisseaux; *chez certaine, l'anxie'te va jusqu'al resserrer lehlryn, -en sorte qu'elles paraissent 6&re sur ic point dc suffoquer; chez d'autres le sang semble s'arreiter dans tous les vaisseaux, ce qui es t la cause de l'anxi etc qu'e~lc s eprouvent. L'anxie~te est parfois accompagne'e d'images c-4 de pen;. sees de~sagre'ables, qui paraissent ]a causer, mais cet pffet n'a pas lieu. toujoours. (3) On parait n'avoir pas Liait attention ih cette espe~ce d'alie~naation mentale, qni 6gal1emcnt est purement psoricque. Sans e6prouv~er d'anxie'te6, sans avoir d'idees qui les tourmentent, et jouissant en appa--ren-ce de leur pleine raison,'Ies personnes qui en sont attcinL~s se trouvent pousse'es par' un certain sentiment de ne~cessite6 128 128 ~DOCTRINE IIOMOEOPATrIIQTJE. Caracte'te pleureir.. Le rnalade pleure souiveiui des heUres entieres sans savoir pourqtioi () Acces de frayeri.n. Le mnalade craint par. exernple le feu; ii redoute de rester seul, d'etre a tteint d'fapoplexie, de dellire, etc. Acce's de proenio Ia a cohere, avoisinant 1'alienation mental e. Fraycur' souvent "a la moindre cause; les malades sont frequernment alors pris de sueur et de tremblement. Horreur du travail chez les personnes d'ailleurs 1eS PlUS, pIlus actives; nulle envie de travailler; au iýso donner ]a mort. On iie les gne'rit qu'en les debarrassant de la. 'gale, lorsqu'on reconnaft a temps les symptdms a lesquels,celle-ci se manifesto chez eites. Jo dis a btemps, parce quand cette ualie'nation est porte'e au dernier degrrd', olle a pour caracte~re parti,culici' que lec malade ne communique ai porsonno son iiuiebranlable ýresolution. Elie ne revient que par acc~s durant une demi-hieure ýou quelques heures, ordinairement tous les jours sur la. fin,et sou'vent t adespoques fixes de ]a journ 'ee. Cependant, outrc leurs:accits dc rn-onomanie-suicide, Les malades en ont communc'ment tencore d'anxike', qui paraissent copondant inde'pendans des autres, se montront a d'autres houres, et sont la plupart du temps acc~ompagnes de Pulsations "a la. re'gion pre'cordiale, mais pendant ]a 4ur&c desquels le. desir de IA inort no so faiL pas sentir. Ces aee's d'anxiket6, qui sembleiit edre plis corporels et ne pas se rattacher Sdes pens'es d'sagr'ables, peuvent cependant manquer, tandis que ceux d'cnvie de so suicidor re~gnent au plus haut degre'; pa'r-. fois aussi ifs reviennenlt PlUS frequemrnment, apres que coux-ci ont 66 tr udris en gran de lpartie par les rem e*des antipsoriques, do sorte quo Los uns et los autres paraissont eltre ind'pon-dans, quoiqu'ils aiont pouir source le rnerne inal fondainontal. (1) Sjyrptodme quo Ia nature naalade paralt copendanti, surtout cboz los ferutnes, prcdidire pour re'duiro au silonce plusicurs affections norvousos plus graves. NATURE. DES MfAtLADIIES CHRONIQUES. 1!29 contraire, reppugnance prolioncee pouir toute esp~ec d'occupation' (i). Sensibilite excessive. Irritabilite' par faiblesse (2i). Changemens d'humeur fre'quens. Le su~jet est souvent fort gal et d'un e gait6' immod'r~e~e, souvent aussi soudineentabattu par 1'ide'e de sa maladie, ou par d'auitres objets sans importance. Passage 'rapide de la ga~it6 "a ]a tristesse, ou affliction sans cause. (i) Une femme, dans cc cas, etait atteinte d'anxiete', toutes, les fois- qu'elle voulait se livrer aux occupations de son menage; les membres lui trerublaient, et elie devenait tout 'a COUP Si acca-. bide', qu.'elie dtait oblige'e de se coucher. (2) Toutes les impressions physiques et morales, medme les plus fixibles, dedterminent une irritation maladive, porte'e souvent ai un, haut degre'. Les d've'nemens non seulement tristes, mais nme~m he'ureux, causent souvent'des maux. et des souffrances extraordinaires; des rdciis touchans, et merne seuleet desiesqusy rapportent, ou leur simple souvenir, agitent les nerfs, troublent la hte-e, etc. 11 sufft dc lire pendant qucique temps des choses meme indiff6rentes, de regarder u n objet avec attention, par exemple en cousant, d'decouter attentivement des choses neme qui n 'ont aucun attrait, d'une lumie~e trop vive, d'une conversation ai voix haute entre plusicurs pcrsbnnes, mdnie des sons isole's d'un instrument de musique, du bruit des cloches, etc., pour produire des impressions f~icheuses, du treninbiement, de L'abattement, des miaux de etct, du froid, etc. It est menmme, dans beaucoup de cas, nuisible de se livrer C"1 un exercice mnode'r6, de parler, de se trouv'er ai une chaleur ou a un froid merme me'diocre, d'aller en plein air, de se moujiler la peau avec de 1'eau, etc. Beaucoup de personnes, ressentent les chang-emens subits de temps jusque dans leur chain-. bre, out ]a plupart se plaignent q'uand le temps est ora'geux et hum-ide, un plus petit nombre quand ii est see et le ciel serein. La pleine lure, ehez les uns, et ]a nouvdllc lune, ehez d'autres, exercent aussi une imnpression dedfavorable. 1. 13o i~o DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Tels sont quelques uns des principau~x symptomes observe's par moi, qui, lorsqu'ils se r6pe~te~nt souvent on deviennent continus, annoncent que ]a gale sort de son ktat latent. Ce sont en mnrn e temps les e'lemens dont le miasme psorique, dedveloppe par des circonstances exte'rieures de'favorables, se cornpose, quand ii s'exprime par une foule innomblable de maladies chroniques, auxquelles la constitultion individuelle, les habitudes, le genre de vie, les-iu-. fluences da dehors et les impressions physiques ou morales apportent tant de modifications, qu'elles sont bieri loin d'e'tre epuisees par la. longue se'rie des esp~ees norninales que ]a pathologie ordinaire donne faussement pour' aitant de maladies particulli'res, et distinctes (I). (i) Sous les noms de scrofules, rachitisne, Spina ventosia, atrophie, marasme, phthisie, pulmonie, asthme, phibisie muqueuse, phthisie laryng~e', catarrhe chronique, coryza. habituel, dlentition difficile, maladies v'ermineuses, dy'spepsie, spasmes dui bas-ver~tre, bypocondrie, byste~rie, oede'matie, ascite, hydroPisie -des ovraires, hydrome~tre, hydroce~le, hydroce-phale, amnenorrhe~e et dysme~norrhe'e, me'trorrhagie, be'mate'mese, he'moptysic et autres h6morrhagies, flueurs blanches, dysurie, ischuric, en-uresis, diabIQ~es, catarrhe de, ]a vessie, he'morroydes ve'sicales, niephralgie, gravelle, re'te'6cissemen's doel'urktre, r6trelcissemcnt des- intestias, hemorrdides borgncs et fluentes, fistule "a l'anus, constipation,1 diarrh c cronicjue, induration dui foie, jaunisse, cyanose, maladies du ceur, batternens de cocur, spasmes de poian trine, hydropisie de poitrine, avortem-ent, ste~rilit e6, nympho-. wanic, imipuissance, induration du testicule, atrophie du testicule, prolapsus do la matrice, hyste'roloxie, herniesý,inguitiales, crurilles et omIbilicales, luxations spontane'es, de'viations do la 'coloaxie vertebrale, opbthalmics chroniques, fistule lacryinale, miyopic et presbyopie, nyctalopic et hc'meralopie, obscurcissc TRAITEMENT DES MALADIES CHRONIQUES. 13i Ce soit kIa les symptoines secondaires, caracte'ristiques du mal miasmatique primitif devenu, manifeste au. deliors, da ce monstre 'a mule tetes, qu'on a Si' long-temps me~connu. DlU TRAlTEMENT DES MALADIES CHRONIQUES. Nous passons main ten ant au traitement des mala. dies chroniques, en nombre incalculable, dont: ]a guerison devient, d'apre~s ce qui a e'e dit pr'ce'demment sur la nature de leur triple origine, sinon facile, dii moins possible, chose qui avait et absolument iui8 p raticable avant qu'on en conniuit la. source. Cette notion permet, en effet, de les gue'rir depuis que des remedes homoeopathiques specifiques con tre les trois miasmnes diff~i'ens, ont, 6te en grande partie de'co-uverts. Les deux premiers miasm~es desquels de~pendent les inons, nombreuses, d'entre les affections chronilques, savoir, la srphilis, ou Ia maladie venerienne chancreuse, et la sycose, ou la maladie des fics, avec leurs suites, se'ront celles dont nous flous occuperons d'abord, afin de nious ouvrir un champ libre pour mnent de la. corn~e, cataracte, glaucome, amaurose, surdite, iabsence de 1'odorat et du goi~t, mat de te~c chronique unilat~ral,,tic dotiloureux de la face, teigne, croutes laiteuses, dartres, rougeurs, urticationI tumeurs enkystees, goitre, varices, ane'.0 vrysrne, 6rysipe1e, ulcres, caie, squirrhes, cancer aux le~vres eaujoucs, cancer au scm, cancer de =atrice, fongcus hernatode, rhuniatisme, ischiag-re, goutte noueuse, podagre, apoplexie, syncopes, vertigres, para-lysies, contr'acturcs t, t"tauoS, iL"onvulsions, Cjpilepsie, chore'c, rn61adcolic, Millie c~diuencc, *fiiblcsse nerý-euse, tcL.. 132 DOCTRI NE I-OMOE0OPATHIQUE. ]a the'rapeutique du nombre in finiment plus conside'rable des maladies chroniques varie'es 'a l'infini qui lirent leur origine de ]a gale. De ]a Sycose. 11 sera donce question en. premier lieu de la. sycose, comme ktayt le miasme qui engendre le moins de maladies chroniques, et celui qui n'a de suites que de ternps'en ternps. Cette inaladie dlesfics a e'e fort re" pandue pendan t les dernie'res guerres, depuis 1809 jiisqu'a i18 1; rais, "a dater de cette delrnkere poque, elie est devenue toujours de plus en plus rare. Comme on la croyait de merne nature que. la maladie' ve'nerienne chancreuse, on l'a presque toujours traite~e sans succes, et d'UnDe inanie~re capable seulement de nuire au. inalade, par des pre'parations, mnercurielles donne's 'aIintefrieur. Quant aux excroissances des parties gyenitales, endroit oii la inaladie a coutitme de se manifester d'abord, excroissances qui, plusicurs jours ou. me'me plusicuirs sernaines apre's 1inf'ection par le coit, surviennent accornpagnees generalernent, mais non toujours, de 1'coulernent d'une sorte de gonorrhe~e par lr'urtre, sont rarernent seches ct en forme de verrues, plus souvent miolles, spongrieuses, irnbibe'es d'un. liquide f~tide, saigynanites 'a ]a moindre cause, et semblables at des cretcs de coq ou. ý des choufleurs, et pullulent, chez 1'omne, sur le gland., ainsi qu'a' la surface et au-dessous dul prepuce, chez la femme, aux alentours de ]a vulve, puis i' a vivelemrn ur eie, soil-vent en tres-grand nombre; on ne ics a jarnais attaquees que par le ti'aitemfent externe le plus violent, par la caute'risation, l'UStion, 1'excision OIL la liga-ý TRAITEMENT DES MALADIES CHRONilQUE.S.:3 133 ture. Le re'suhtat imme~diat et naturel de cette me'thode etait ordinairernent qu'elles reparaissaient all bout *de quelqne temps, et qu'a'lors on les soumettait vainement h. un nouveau traite'ment non moins cruel et douloureux, on que, quand on par,.venait ainsi a les de'truire, ]a sycose, pr-ive'e du syrnpto^rne local qui.tenait lieu de l'affection interne, se manifestaitd'une autre mani~re plus f~cheuse, par des maux secondaires, les moyeins de destruction exte'rieurs emnploye"s con tre les excroissances et le mercuire adrninistr6' inte'rieurernent contre une rnaladie "a laquelle ii n'e'tait point atppropri6', n etant point capables de dirninuer en rien le miasme sycosique, dont 1'organisine entier se trouvait comme irnpregne& Non seulernent le mercure, ici toujours nuisible, qu'on donnait en grene'ral Stre~s-fortes doses et sous ]a forme des preparations ics Plus Acres, de'&'iorai~t la santet, ge~nerale, mais encore on voyait survenir ensuite tantOt des excroissances, analogues sur d'autres points du corps, tant 0 des 6'levations spongienses, blanchaitres, sensibtes et plates, dans la. bouche, s~ur-la' langue, anl palais, aux kevres', tantot de gros tubercules saillans et bruns, d-ans, les aisselles, all Col., au cuiir chevelu, etc.; ott bien ii se inanifestait d'autres affections, parini lesquelles je ne citerai ici que le ra'ccourcissement des tendons des muscles fle'chisseurs, notamment de ceux des doigts. Maig la gonorrhe'e de'pendante du. nmiasine sycosique (1) et les excroissances dont ii est la source, (i) Le iniasme des antres gronorrhees ordinaires parait ne polint penetrer l'orga'ni'sne en tier, et no faire qu'irItiter localement 10. 134 x34 DOCTRINE HOTMOEOPATEIIQUE& c'est-ai-,dire la sycose entie're, sont gue'rioes de la, manie're ]a- plus certaine et- la plus radicale par l'usageo int~rieur du suc de thuya, hornoeopathique en pareil cas (i). It suffit de donner ce sue "a la dose do quelques globules de sucre gros comme des,-graines de pavot et imbibe's d'une solution au decillionie~me, avec laquelle, au bout de vingt, trente ou quarante jours, on fait alterner une dose tout aussi faible d'acide ni trique -eften du au billionieme, qu'on d6it laisser agir Pendant un me'me laps de temps, pour obtenir la gue~rison parfaite de l'~coulement et des excroislsances, c'est-a'-dire de la sycose entie're, sans qu'i soit necessaire de rien appliquer 'a l'exte'rieur, sinon dans les cas les plus inwv&&es et les plus grav'es, ou'i it convient de toucher une fois par jour les plus gros fics, avec. le suce etier des feujiles vertes de thuya, etendu de parties egales d'alcool.Cependant si le malade 6tait atteint sirnultane'men't d'autres affections chroniques, cornme it arrive sou-1 vent apres des methodes curatives aus-si violentes que cellos auxquelles, les, m~e&cins ordinaires ont recours organes urinaires. Ces gonorrh~es eg dent, SOit"a unedose d'une goutte de sue frais de persil, lorsque la fre'quence des envies d'uriner en indique l'emploi, soit "a une petite dose de baune, de Copahu. dissous dans 1'alcool (qui ne dissout qu'une faibic quantite' de cette substance). On donne alors une goutte environ de ]a teinture, lorsque L'inflamm'ation des organes urinaires *n'est pals considerable, ou qu'un autre traitement violent administr6' par des me'decins n'a point fait, developper la gale endorinie- dans le Icorps dui malade, cas dans lequel, corame on lo voit fr'qem xnent, ii reste une gonorrhe'e consekntive, souvent fort opini'Atre, qui ne pedit tre gue~rie que par tin tra-itement antipsorique. (i) Yoyez ma Matle'cre ne'ccalcpui'e (en allemauid), t. v. - TRAITE1~tJNT DES MAULADIES CHROWIQUES. 135 contre les fics, on trouve souvent la sycose compliquele d'une gale de'veloppe'e (Q), lorsque, ainsi qu'il arrive fre~quernrnent,'cette derniere existait deJa auparavan t ~ 'a tat latent, on bien Meme encore d'uine syphilis', quand le malade a e'te pre'alablement mal traite' d'une affection ve'nerienise chancreuse. En pareil cas ii est n6cessaire d'attaquer d'abord. ]a maladie ]a plus f~cheuse, c'est-ai-dire la gale, par les men& dicame~ns an tipsoriqu.-es specifiques dont I'enume/ration sera don-nee plus has, et -ensuite de mettre en. us-age les moyens indique's contre la s'ycose, avant d'adrrinistrer ]a dose convenable de la. preparation Aiercnrielle qui, comme on le verra hient6t, convient le mniiux contre la syphilis. Apre~s avoir agi ainsi, on recommence -le ineme traiternent, sTilest necessaire., en, faisant alterner les trois methodes jusqu.'a' parfalite gu'rison. Seulement il Cant laisser ai chacune des trois sortes: de me'dicam'ens le -temps d'accomplir son acEn ayant recours h cette me'thode certaine contre la. sycose- on -n 'a- beisoini d'appliquer aucun topique stirles excroissance~s;o In se contente de les couvrir veco de la. charpie seche, lorsqu'elles fournissent un suintement. (i) On nie la renjcontre presque jarnais a I L'uit de'velolpp6., es1- dire suseeptible de se c.ompliquer avec d'autres miasmes, cbez les jeunes gens qui viennent d'd~tre infect~s dc la sydose, sans a1voir subi auparavant un traiternent mercuriel ordinaire, qui ne penut jarnais avoir lieu sans por -ter une atteinte grave a la constitution, et dont l'influence pernicieuse sur le'&onomic entie're fait sortir la gale de son sommeil profond, lorsqu'elle e xistait de'j a, comme ii arrive souvent, dains 1'inte'rieur dui corps, 136 i36 DOCTRINE HOMOEOPAT1I1QUEO De In Syphilis. Le s -econd miiasme chronique, bien pluis r'panda quoe ]a sycose, et qni depuis- pr~s -de trois si e~les, et demi alimente beaucoup d'auitres affections chro'ni-. ques, est ]a maladlie v e-1e7-ienne P7'oP7enzent dihe, oui la maladie chancreuse (syphilis). La guerison do cette affection n'offre cependant de difficult6 quo dans le cas oiU" die est d-ej A compliqu~e'eavec une gale fort de'veloppe'e. On ]a trouivo rarement complique~e avec Ia sycose, mais alors elle Fest ordinairement aussi avec la gale. Dans- le traitornent de ]a inaladio ve'nerienne 11 faut distinguer trois d'ats.-i0 lorsque ]a maladie n'existo en 'core qu'avec son syinpto'mo local propre, le chancre, o11, apre's ]a suppression de ce dernior, avec 1'autro sympto~me local tenant lieu de 1'affection interne, Ie bubon on poulain; 20 quiand eflo est seule 'a la've'rite', c'est-a'-dire non encore compliqtiee avec Un second ou troisie'me miasme chronique,. mais priveo de son sympt6mo local, le chancre ou le bubon; 3o quand cule est comipliqu-eo d'uno gale de'veloppe'e, soitL quo Ie sympto'me local existe encore, soit qu'il ait e'6 de~truift. Le, chancre survient ordinairernent du septi'm~e au quatorzie'mOjoour apI'es un co-iL impur, rarernent pluJs t At on Plus tr.I p Ara]ta pin part du temnps au ruerbr e qni a e'Le infect6' par le miasme. D'abord ii so manifesto sous la forme d'une petito vefsicule; celle-ci de'gene~roen un ulce'we sordide 'a bords e'leve's, cansant des e~lancemens, et qui, lorsqu'on no le gu~rit pas, resto pendant touto la vie fix6 'a la me'me place, s'Iaccroissant'seulernent d'anne'e en anne'e, sans quo TRAITEMENT DES -MALADIES CHRON!QUESb 137 les syrnpto'mes secondaires de la maladie ve'nerienne, de ]a syphilis; puissent eclater..Pour porter secours au malade, Ie me'lecin vulgaire de'truit ce chancre par des applications mordicantes,. cathe'retiques, dessiccatives, parce qu'il le Iregarde, "a tort, coinme un ulce're produit d'une manie"re pureinent locale par I'infection locale elleMeme, en un mot comme un simple symptc'me local, s'imagin ant, non momns"a tort, qu'a' lk'poque de son apparition rien n 'autorise encore ýi admetire l'existence d'une maladie ve'nerienne inte'rieure.I11 conclut de ces 'pre'misses fausses, qu'en de'tnuisant localement le chancre,9 tout mal,ve'nex'ien se trouve e" arte' du nialade, et Coupe" en quelque sorte par ]a racine, pourvu, qu'on ne laisse pas l'lc~re subsister trop long-temps, et que les vaisseaux absorbans n'aient point le temps de charrier le poison dans l'inte~rieur de l'organisme, de produire ainisilune infection ve'n& rienne ge'nerale. II igrnore que 1'infection ve'nerienne dui corps entier a comnmence" d~s le premier moment d'u coit impur, et qu.'elle e'tait accornplie avant me~me l'apparition dui chancre. Dans son aveuiglement ii aneantit localement le sympto~me exte~rieur que Ia bonne nature destinait "a re'duire au silence Ia grande maladie ve'nerienne inte'rieure. II oblige ainsi l'organisme "a remplacer ce symptornie par un autre bien plus douloureux, par un bubon, qui marche rapidewenit vers la. suppuration, et lorsque son art pernicieux re~ussit encore, commne c'est lordinaire, 4 faire disparaltre ce notivel. accident, la nature n'a plus d'aut'e, ressource que de d6ployer la mialadie uut&e rieure sous la formne d'affections secondaires bien aua.trement f~icheuses, que de fair-e eclater toute Ia syphi 68 x38DOCTRINE H-O03OEOPATHTQUEO hs chronique;- cc qu'elle fait avec lenteur, quelquefois seulement dans l'espace de plusieurs mois, miais dWane maniere cerctcine et infaillible. Ainsi le me'decin vulgaire nuit au malade, bien loin de le servir. Jean Hunter dit qu'il n'y a pas un mnalade sur quinize qui 6chappe 'a la syphilis quand on-ne de'truit le chancre que d'une maniere locale; et, dans un,autre endroit de son lijre, ii assure que ]'apparition de ]a syphilis est le re'sultat constant de la destrucc. tion locale du chancre, m-neme lorsqu'elle a lieu aussi promptement que possible, et de's le jour me~me de 1'aipparition de l'nlce're. Fabre assure, non momns positivement, que la syphilis succe'dc con~stainment "aIl'ane'antissement local dui chancre. Comment, apr~s tous ces faits,ý apres tous ces tf moignages, les me'decins peuvent-ils encore refuser de voir, et d'entendre la ve'rite'? Comment ont-ils Pu ne pas reconnaitre que la inaladie venerienne entiere (la syphilis) est de'ja' compketemcnt de'velopp6e danis l'inte'rieur du corps' avant que le chancre puisse appa-raitre, que c'est- une faute impardonnable de s'xoser nfailliblement 'a favoriser ]a manifestation! de la syphilis dejai existante, en de'truisant le chancre par, des rnoyens externes, et de laiss'er 6chapPer l'oc-r cagio' de la gulerir facilement et strmnt, tandis quc Flc'ucrc existe eincore, par l'emploi dui sp " kIfA que initerieuir) La maladie n'est point guerie tant pie le chancre ne gue'rit pas de lufi-metne par. 1Faction du rernede internic, mais cule l'est compketement des quc le reme'de scul, sans concours'd'a'ucun topique, a fait disparaitre- le chiancre et effac6 jusqu'aux moindres traces de s'a presence. TRAITE]rr.IENT DES MALADIES CHRODUQUES. 13 ile nai jamqis vu,dfans ma longue pratique, Ila sy-a philis eclater lie tmoms du monde lors me'me que le chancre, qui ne disparait jarnais de lui-meme, restait en place pendant plusicurs anne'es, sans qu'lon y touýcha.t et quc, comme on le concoit aise'ment, ii avait fait des progres conside'rables, par suite-Ae l'accroisseren t de ]a inaladie ve~nerienne interne, ainsi qu'il arrive hi tout miasme chronique quelconque abandonne' h lui-me'me-d Mais 'a queique 6'poque qu'on soit as-sez mal avis6' pour detrflire le syrnptcrne local qui tient lieu de la mala(Iie' interne., 1organisme est pre't "a faire eclater cette derniere sous la forme de syphilis, puisque ]a 'maladie -ve'nrienne ge'ne'ale existe dejai dans lint&ricur du corps depuis le moment mneme de l'infection. En effet, de~s que par suite d'un coit impur le miasme syphilitiquc s'est trouve impregne6 dans Ia partic Sur laquclleic i a fi'otte', de's ce moment meme i I n'est plus local, et ic syst emc nerveux entier, tout 10 corps vivant a de'j~h perCLu sa presence; Ie miasme. est de'jh_ devenu la proprie'te de 1'organisme entier. On- a beau s'essuyer et se layer M eme sur-Ie-chafihp, avec qucique liqueur que cc soiL, et me'me, comme nous 1'avons vu, on a beau exciser la partic, ii est trop tard, tout est inutile.1l estvrai qu'alors on ne remarquc, pendant ics pre-miers jours, aucun changement morbide dans la partic qui a e'te infecte~c. Mais, 'a partir du premier moment de l'infection, le changement verierien. sp6cifiquc s'accomplit sans interruption dans l'int~rieur da corps, jusqu'at. cc que la. syphilis Se Solt compIe~ternent de'veloppe'e dans l'organismne cutier. Alors seulement, et point avant-, la nature*, charge'e du mal interne, provoque le sympto~me local 140 1 4o DOCTRINE HOMOEOPATFIIQUE. propre at cette maladie, le chancre, et fait naitre, Ordinairement sur le'point qui a e'te infect6 d'abord, cet ul 'c~re qu.'elle des~tine "a re'duire l'affection in't&e rieure au silence. Voila, poutrquoi ]a gue'rison de ]a maladie Ve'n&. rieniie n'est jamais plus facile et plus prompte que quand le chancre on le bubon n'a point e'e,supprini6 localement, que quand il existe encore sans changement, comme syptme tenant lieude la syphilis interieure; car, dans cet etat de choses, et surtotit lorsqu.'il. n'y a point de complication avec ]a gale, on petit dire avec raison, et en s'appuyant sur une longue, experiience, que nUl iias~ne clzronique,,nul mal c12roniqueprov/enant d'un iniasme n'est plus cw'&ble etplus facile a~ guerir que celui-lcL Lorsque Ie chancre ou. le bubon existe encore, et qn'il n'y a, cc qui est ordinaire chez les per'sonnes jeunies et d'un caracte'rc gai, ancune complication de gale d~veloppee, aucune affection chronique saillante d'origine psorique, car la syphilis ne se complique pas plus que la sycose avec la gale encor~e latente; dans cc cas, dis-je, ii suffit d'une seule petite dose de ]a me'illenre pre'pairation mercurielle pour guerir, radicalement et 'i jamais, dans I'cspace (le quinze jours, ]a syphilis entie're, avec son symp-s t6mc local; alors, quciques jours apres ]a prise d'une semblable dose de mercure, le chancre, sans aucun topiquc, se convertit spontane'ment en un uIce're de bon caracte're, qui fournit une petite quantite' de pus Iouable, et gue'rit de lui-ni'me. Cette circonstance prouve sans replique que le mal ve'nerien at ' eint aussi dans 1'inte'rieur dui corps. La gue'rison du chancre a lieu sans qu'il reste Ia mroindre ci"d TRAITEMENT DES MALADIES CERONIQUES. 14t catrice, et sans que I'endroit oii ii siegeait conserve une couleur diff6rente do celle des tegumens sains. Mais le chancre auquel on n'opposo pas de moyens externes, ne guerirait janais si la syphilis interieure n' tait pas deja anean tie par la dose de mercuro, puisqu'il est 1'annonco naturelle et infaillible du moindre reste de syphilis encore existante. Dans la seconde edition du premier volume de ma Matitere me'icale pure (Dresde, 1822),j'ai decrit ]a prt~paration d'un oxidule do mercure pur, quo je consid~re encore aujourd'hui comme un des meil-. leurs remedes antisyphilitiques. Mais pour arriver au but d'une maniere plus simple, sans faire aucun detour, et sans cependant courir le risque de ne point y atteindre (car on no saurait mettre trop do sirplicite dans ]a preparation des me'dicamens), le mioux est do proceder conm-e if suit: on prend un grain do mercure coulant pur, qu'on broie pendant une heure avec cent grains do sucre de lait, d'apres le m6thodo quo j'ai coutume do suivre pour developper la vertu d'autres substances seches, et que je ferai conna'itre -plus au long lorsque je traiterai des medicamens antipsoriques. Un grain de cette poudre est ensuito trait' de meme avec cent autres grains de sucre do lait, et onfin, pour obtenir une dilution pulverulente atinillionnie~me, on broye encore tin grain de la secondo poudre avoc cent grains do sucre de lait, galement pendant une heure. Un grain de cetle derniire pouidre est alors dissous dans do 1'al-. cool aquoux; on donne deux secousses du bras a la liqueur; on en prend tine goutto, qu'on socone deux fois avec de o'alcool, et onfin on imprimo do nouveau deux secousses h une goutte do ce dernier m~l~e avec 142 142 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. cent autre gouttes d'alcool pur, afin de porter ]a dilution du mercure au billionnie'me degre' Un, deux et tout an plus trois globules de sucre, gros cornm'e des grains de pavot, qu'on imibibe de cette liqueur, forment une dose qui suffit parfaiternent pour Qbtejiir la guerison dont ii s'agit ici. Comme la presence du chancre on du bubon, pendant le traitement, ann once que la syphilis subsiste encore dans 1'inte'rieur, de rn'me, lo rsque ce chan~cre on. ce bubon disparait, sous 1'influence dii seul me"dicament mercuriel donne', "a1'inte'rieiir, sans qu'on ait recours a cin remeade diria6 contre le syrnp t Ome local lui-me^me, et sans que celui-ci laisse ]a moindre trace, A est parfaitement certain que tout vestige de ]a syphilis inte'rieure se trouve e'teint aut moment de la cicatrisation achev~e tdi chancre, on. de ]a disparition du bubon. Mais it, suit non moins clairement de Ia que toute disparition dui chancre ou du bubon qui suc-.cde leploi de purs moyens externes, in'e~tant point 1'ef'fet de 1'ane'antissement de la inaladie v'n6'rilenne interne par 1'administrationu inte'ieure, du reinede mercuriel approprie', laisse ]a ccrtitude que la ýsyphilis existe encore dans le corps, et que tous,ceux qu,'on leurre de I espoir d'une guerison par-.faite, apre's les avoir soumis "a un pareil t~raitement local, n'en sont- pas momns p6ne~tre~s de ]a maladie.ven~rienne qu'ils e'~taient avant Ia destruction dui chancre. Le second e'tat dans lequel on peu-t rencontrer ]a,.Syphilis 'a traiter, est celni,9 asscz rare, 0o.1, chezti suje~t d'ailleurs Lien portant, qui n'Iest atteint d'auctine autre mialarlic chronicjue, qui n'a pal' conls&e .TRAITEMENT DES MALADIES CIHRONIQjTJES. 14A13 qiient point de gale de'veloppe'e, l]a suppre-ssion in., tempestive dui" chancre a 6-t6 rapidement de~terminee, par un.m m'decin vulgaire, ' F1aide de rnoyens pure-. ment locaux, sans qu'on ait employ6.aucun remaede interne ou externe capable d'e'branler fortementl'organisrne. Coinme it n'y a' ordinairement point encore de complication de gale dans ce cas, l'apparition. des sympt6rnes vene~riens secondaires, ou de ]a syphilis, est ecoalement pre'venue, et i'omme de'barrasse' de toute trace de miasmne ve'nerien, par le traitement interne fort simple qtui vient d'e~tre indiqu6', c'est-"adire par une e~gale dose de mercure au billionn'ieme degu'd pIssnc.Cependant la. certitude, de ]a guerison est momns patente que quand. le chancre existe encore, et que l'influence du seul. medicament interne en deftermine ]a- cicatrisation, apr~s I'avoir rae6d'abord aux conditions d'un ulc're de bon caractere. Mais it existe aussi clans ce cas un signe annon-. ýarit qiie la. maladie' interne, non encore arviv~e' au degr6 d e de'veloppement de ]a syphilis, est ou. n'est poinit gue'rie; ce sigrne demande seulement une plus,'grande attenition. pour e~tre apercu. En effet, lorsque le chancre n'a e'te que chasse d~e son sie'ge par des inoyens locaux de'pourvus de toute Acret6,. on decouvre toujours dans 1'endroit qu.'iI. occupait!, uti indice certain de non extinction de la. syphilis interue, c'est-ai-d ire une cicatrice livide, rouige~tre, rouge on bleu~tre, tandis qu'au contraire lorsq--e Ia. gueris'on (do Ia maladie externe) a e'te operee seuileinent par lte iremnde interne, qUe Ic chanct'e a dis-,pamu de lui-nieme sans la cooperation d'aucnnin oven interneý, et quoc par conse'quent ii n'est plus. n6ces-. 144 DOCTRINE HOMOEOPATIIIQUE. saire pour re'duire au silence la maladie ve'ne'ienne interne,- qui elle-meme n'existe plu s, on ne saurait distin guer ]a place qu'il occupait, ]a peau e~tant de-. venue la" aussi unie et de la, meme teinte que partout ailleurs. Si le me~decin hornceopathiste s'apercoit, apre~s iine prompte extinction purement locale du symp-. ta'me ve'nerien exte'rieur, qu'il. existe une cicatrice livide, annoncant ]a syphiflis interne non encore eteinte, et si le sujet, auquel.iA s'agit maintenant de procurer une guerison absolue, jouit d'ailleurs d' une bonne sante', si par conse'quent son affection ve~n&" rienne n'est point encore complique'e avec la. gale, une scule dose de ]a meilleure pe'~paration mer'curielle, administre'e cornrne ii. vient d'e'tre dit, le de'livre e'galemnent et aussi facilement 4le tout reste (le miasme ve'nerien. On peut se convaincre que ]a guerison est acheve'e lorsque, pendant l'action dui specifiqUe, la. cicatrice reprend la couleur des te'gumens sains,, et que toute teinte livide disparair. Dans les cas me'me out, apre's la. cicatrisation locale dui chancre, un bubon s'est d~jh mranifeste', mais oiu le sujet ne se niontre atteint d'aucuine autre maladie chronique, out. par consequent la. syphilis interne Wiest point encore conipliqu~ee de gale de'veloppe'c, cc qui en. effet arrive rarernent, alors Ie me'me, traitement procure aussi une gue~rison. compkte, dont on acquiert ]a certitude 'a 1'aide dui memeca.ractere. Si I'on Jproce~de d'une manie're convenable dlans l'une et Namtr circonstances l, Iagrison est absohuie, et 1'on n'a plus 'a craindre que la syphilis eclate jarnais. TRAITEMENT DES MALADE-S CHRONIQUFES. 145 -Le plus difficile de tons les, cas, le troisi~me, nous rseste encore, eainer. Dans cet 6tat, tanto't le sujet est deja atteint d'une maladie chronique au moment oiUi A contracte l'infection syphilitique, et par conSequent la syphilis se trouve compliqqee de ]a gale pendant me'me l'existence dui chancre; tantoa, s2il n'y avait point encore de maladie chronique dans le corps 'a 1'apparition du chancre, et s'il ne se- montrait que les sigrnes d'une gale soinmeillant a I int6-~ rieur, in me~decin vulgaire non-seulement a de'truit le sympto'me local par tin long emploi' de moyens internes fort douloureux, mais encore it a sournis le malade "a un traitement interne tre~s-de'bilitant, en, imprimant une violente secousse 'a Ia constitution.. Il est re"sulte' de la' qu e la sante ge'nerale -a e"te' detruite, que lit gale, j usqui'alou's latente, est sortie de son sommeil, et qu'elle a provoque6 la manifestation d'affections chroniques, qui se sont alors associe'es "a celles de la syphilis - nterne dont le symptoine exte'rienow avait e~te traite' d'une.manie're si peu rationnelle car it n'y* a que la gale de'veloppe'e et dessine'e sous la forme de maladies chroniques e'videntes, qui puisse se compli~quer avec le'~mal ve~neriell, la gale encore Jatente et sommeillante n'ay~ant pas cette faculte. Cette derni~e'rne s~oppose donc point "a ]a gue'rison de ]a syphilis; mais quand la inaladie ve~n~ienne se trow'e complique'e av'ec la gale d~velopp0'eies - possible de, la gu'r'ir seule. It n'est que trop commun, dis-je, apre's ]a destruction locale dqj chancre, de rencon~treu la 3yphilis non guerie complique~e avec la grale sortie de sa le'thargie, non pas~toujours parce que celle-ci e'tait de'joAdeve-. loppe~e avant I'infection Ye'nerienne, car ce phe'no 1. 10 146 146 ]DOCTRINE HOMcMOPATrnQUEN mene est rare chez les personnes jeunes, mnais parce queb leg traitemens, ordinaires de la maladie ve'nerrienne I-a tirent violemment de son 6~tat de sommeil et -1a. d~erminent "a se d'clarer. Des frictions mercu-, rielles,, des doses considefrables, de calome'las, de sublimh6 corrosif et d'autres rnercuriaux acres analogues, quii occatsionent. de la fievre, des diarrhees dysen t& riques, un-e ion gue salivat-ion epuisant les forces-, des douleuits 'dans, les, membres, l'insomnie, etc., sanDs postederi assez de veortu. anti syphilitique, sont sotnveint ernployes, pendant des mois, entiers, alt-ernatiý vement'civec une multitude de bains chauds, et de 'pnrgzatifs debilitans; en sorte que la gale interne ]atente," dans l'essence de laquelle ii entre d'e'clater toutes, les fois que la sante generale re~oit u'ne forte s-ecou~sse, s''Sveille pliit't, que la syphilis ne cede ai un, traiternent si mial concu, et vien ts'associer 'a cette der'ni~i'e, qu'ensuite elle, compl-Ique. Do cette inani~ere, et pa~r leffet de cette associaIiotl, n~ait ce qu'on appelle la. syphilis la7'Vee et chez Jes Anglais pseudosyphilis,7 mon'stre de maladie dch..i. bie', qu'Auc'un mfiedecin jusqu' a present n'a pu ramiener Ia 1santA, parce que iuJI d'entre les, rne"deeihs 7a, jusqu'hiccjour con~u la gale dans, toute son 6~% dwe et dan's sa nature, 8oit "al'Ftat latent, Soit 'a ce-- lu*ii d-edveloppement, 'et qu'aucun n' a soup~onn6 mine-e, bien loin de l'obse-rver, cette effrayante coinplication avec la syphilios. 11 'ne s'en trouvait dotic aucurin pairni eux qui putt gue'rir la gale developp(e'e, senl~e cauLise de celtte syphilis Mtartde, qui, par con-s&", Iquent, fi~ttcapable'de debarrasser la syphiili8 de cette crvuelle.complitation,- afin' qu'elle devint curable, cc qu'elle n'est point sans cel~a, plus que'ne lFest la TRA.JTEMErrNT DES flALADIE9 Cfl-R0NIQuIES. 71o gale quan~d.on ne de'tLuit pas la syphilts -en m61ni 1I est de rc*gle g6ne'ra Ic, pour attaqtter avec succes cette syphilis dite larve'e,- qu~apre's avoit' ecarte tout ce qui pourralit exercer-dii dehors une influence inui.. sible sur le nialaide, en prescrivant uin i'gime le'ger et nourrissant, et re'gularisant 'Ic reste du genre de vie, le me'decin hornoeopathiste commence pair emiii -pioyer contre la gale le, remaiede- a-nipsio rique le- plus liomoeopathique ah l'&at morbide pre'sen *t, en se cdfný form nant aux pre'ceptes qufi seront ti'acs plus loinw; qu.e,, qu and ce reme'de a. epnise son action,it en'oppose,atix- syinptomes encorve'sailfans de la gale URn second aussi appropriei que possible; q'u*'il donrie "a Ce'lni-l irassi le te'mps d'acco mplir tout -ce qui1li,est pogsile de faire pour amender l'~tat: du m Aldd; qu'ensuite ~amnsre.I dse; pr'clemretfi diqu,6e, ddimeilleur m~dicament mh6~fruriel, et qui'iI Ia laiss-e ag'ir pendanit trbis, cinq- Oil- sept semaines,, G1e6t-h-Adire jUsqu' a ce que les syhipto'mes s'yphilitih' ques s'am~liorent.'Onft' arrive cepe-ndatlt point totiiit-fait an bu't Par ce prem ier traiternent, dans les cai~' anciens et dilffi,;. 1Ylt wD'odi-nAire alors It reste encoeds axe des incornmodite's qu'7on ne pent p~as dire positive.. ment psoiriques, d'autres aussi qn'on ne saurait in~et t r e d'une mamiere precise sur le compte de la sy.. p hilis".dtiqi r~bla'fnent des sec'ours d'nne antre es-m ece. III est iicessai~e, en pareil cas, de recommencer I elta iraiterne'nt tel qu'il a fte suivi la premiere fois,, c Itest-a'-dire de commencer' par ch-oisir, entre les, M,& dicamenls anti psoriques dont on ne s'est point encore servi, tin on plusietirs de ceux qui sont le plus ho 148 i48 tDOCTRINE HOMOEOPATHIQTJE. moeopathiq'ues, et de les donner au malade juisqu'a' ce que' ce qui semble encore ne point e~tre syphilitique, c'est-at-dire ce qui a I'apparence psorique, disparaisse; apr~s quoi on adininiistre de nouveau Ia dose indique'e du reme~de mercuriel, et on laisse agir cette derniere non-seulement jusqu' a ce que les symptomn-es e'vidlernmment sy~philitiques (les ulce~res doulour~eux et picotans aux arnygdales, les taches rondes et cuivrees "a ]a peau; l es nlce'res lisses, Ipa~es, uniquewent couverts de mnucus, indolens et presque de niv~eau ayvec la peau.; les douleurs terebrantes noc-,turnes dans les os, les exostoses, etc.) aient disparn, inais, encore (les, sympto'mes secondaires de la syphilis etant si peu fixes, que Leur disparition n'est point une.preuve d~e leur extinction totale) jusqu'a' ce qu'7on voie, survenir les signes indicateurs de 1'ane'antisse~ruent cornplet du miasme syphilitique, le retour d~e ]a couleur niaturelle, et Fentier effacement de ]a lividit6 qu'offrent les cicatrices produites par Ia- destruction, di chancre 'a l'aide d-e, cathe'retiques exte'rieurs. Ma p rati que nern'-a offert qu e deux cas (i) d ans l esquels, ii y eiutt com plication des trois miasmes chronique, de la sycose avec Ia syphilis. et la gale de'veloppe'e. L'affection triple fat traitee d'apre's les memes prin ci-,(I) Un homme quesa Ifemme aVait infect6' de Ia syphilis aux parties ge'nitales, sans- qu'on pift savoir, d'apre~s son rapport,. sJIl avaiL eu des chancres on des fics, fut tellement raaltrait6" par les Imercuriaux les plus violens, qn'il perdit Ia luette, avec perforation dui palais, erosion de Ia plupart des parties molles dui nez, tume'faction et phiog-ose du reste, qui paraissait perc6 de trouscom,u Ate Il'aeics, douleurs extremes et puanteur insuipportable.,Cct hoinmni avaiL en outrc un ulcere psorique i a TRAITEMENT DES MALADIES CFIRONIQUES. 149 pes, c'est-a'-dire que le traitement ftit dirige' d'abord contre la gale, pu'is contre celui des deuix autres miasmes chroniques dont les symptokmes se montre~renten-. suite pre~dominans, et enfin contre le de~rnier. 11 fallut combattre de nouveau un reste des sympto~mes pso-r riques encore' subsistans, et leur opposer leg rem6 -des aporoprie's; aprtes quoi les me~dicameiis dont j'Iai parle' plus haut firent disparaitre cc q'ui resta-it encore de la sycose et del1a syphilis. A cette occasion- je ferai' remarquer que la guerison pa rfaite de la sycose, qui s'est e'galeinent empar&' de l'organisme entier avant l'pparition de son symptorne local, s'annonce, comnme celle dui miasme cha~ncreux, par la dispairition absolue de la couleur livide qui reste apre's la simple destruction locale des fics, et qui est une preuve que ]a sycose i~nterne n'a point encore eft6 eteinte, De ]a Gale. Avant de passer a cc qui concerne le troisimeni miasme chronique, le plus important de tons, on ]a gale, ii me parailt ne~essaire de placer encore ici ]a remarqtte ge'netale suivante. La contagion, dans les trois, seules maladies miasjambe. Les rem "des antipsoriques amendreket les ulcrsjqi'i uncertain point, gue'rirent eelui de Ia j~ambe, enleveirent les douleurs cuisantes, et firent cesser en grande partie ha C6tidit6; les moycas contre la sycose procurerent aussi quelque bien: mais, somnme totale, on ne pdrvint 'a produire des effests plus saillans qu'apre's avoir donne' une petite dose d'oxidule dc snercure, qui guerit le malade promptement, et le remit en pleine sant6, ~ii l perte pre's du ncz. 150 150 DOCTRINE' HOMOEOPATHIQ1IEG matiqoes chroni ques qu' on connaisse, n'exige ordi so nairpement qu' un seul instant; -mais ii faut un temps, plus long-pour que le principe contagieux ainsi recu se, developpe en u'ne maladie ge~nerale de 1'organisrne en-,tier. Ce n'est qu'alors, an bout de phusieurs jours, quand'I4a. maladie miasruatique a acquis son developpement intern~e complet dans l'homme tolut ente, que, du fond de l'affection inte~rieure., sort le sympto'me local destine par I~a bonne nature h expri-ý nier le mal interne dans -un certain sons, 'a le pallier, a lui servir, de de'rivatif, ou 'a le reduire au silenco, d~e mani "re qu'il no puisse pas porter un trop grand p)rejudice "t 'a conomie et mettre ]a -vie en danger, tanmt que,ce symptm persiste sur une des parties dii corps dont les lesions sont le momns "a craindre, c'e~st-h-dire "aIla peau, et dans la region de cette membrane oiu loerniasme s'est-trouve' imine~diatement en contact avec les nerfs au mnoment de l'iýnfection. J'aurais du'l penser que cette marche constante et toujiours ]a me'me de ]a nature dans, los miasmoes chroniclues., et meme dans les mniasmes aiglus fixes, n'echa pperait point aux me'decins, du momns en ce qui concerne Ia inaladie venelvienne, au traiternent de Iaqueule is so livrent deja'depois plus de trois cents ans, et quo, de ce qui arrive dans cette affection, ls ti-. reraient des conclusions applica~bles 'a ce qui se passe dans les deux autres iniasmes, chroniques; mnais le Mmem vertigo, ]a me'mo irrefflexion impardonnablo quilIeu ra fait soutenir quo, chez tout individa atteint du mlat ve'nerien, le chancre prpovoque'j au bout de plusiours, jours et souven t d'un haps de temps conside'rablo, Par l'affection comple'teinent de'volopp~e dans l'inte'ieur, n'dtait qu'un accident venu dui do TRAITEMENT DES MALA.DIES CIIRONIQUES. j154 hors, une ch~ose fixe'e seulement 'a la peau, de sorte qu'il suffisait de caute'riser 1'excoriation pour ernp&. cher le viruis d'e'tre port6" dans, le corps par l'absorp-. tion et d'irifecter 1ke'conomie entie're; la me'me irr6 -flexion qui leur a fait admettre cette fausse the'orie sur l'origine dui chancre ve~nerien., et leur a sugge're une si funeste me'thode de traitennent, dont rine'vitable re'sultat est de provoquer certaunement ]a rna, ni~ihstation (le fa syphilis jusqu'alors confln ee dans Ile fond de l'organisme reste' toujours malade; ce rneme de'faut de refflexion les a conduits., jusquenriere dans ces, derniers temps, "a considi'rer fausse-. mient aussi la gale comme une simple affection de la peau, a laquelle l'inte'rieur dui corps ne prend aucune part, et con tre laquelle, par consequent, ii n'y a rieni de mieux at faire que de la. de~ruire exterieu-. rement, tandi8 que l'ane'antissement de la maladie psorique interne, foyer de le'ruption cntanee, etait le seul moyen de guerir celle-ci d'une manie~re conforme " a lanature. En effet, c'Iest dans sone'tat comnplet, aussi longtemips que subsiste encore l'exantherne primitif des-. tine' 'a faire. taire l'affection interne, que la rualadie entie're est le plus facile a guerir et ce'de Iec-plus. pro mptement aux reme'des. Mais de's qu.'on l'a depouilke'e de cette e'ruption cutan6e primitive, qui a la. puissance de remplacer Ie. mial in'terne, 1'affection psorique se trouve dans un etat contre nature; elle est force~e de se j eter uniquementsur les parties inte'rieuresidu corps, et de d~ployer les sympt6mes secondaire~s. 11 suffit donc, pour apprecier combien l'ruption cutane~e est essentielle 'a la gale couimenqante, et 152 152 DOCTRINE HOMOEPATHIQUE. combien on doit soigneusement e'viter de la faire disparaitre quand on veut attaquer cette dernie~re par l'inti'rieur, seule manie~re de ]a gue'rir radicalement; ii suffit, dis-je, d'avoir e~gard 'a ce fait, queI les maladies chroniques Jes plus graves qui, apres la destruction de l'exantherne comrnencant, se sont manifeste~es comme autant de symptomes secondaires de la g~ale interne, ont souvent disparu avec tant de rapidit6, par 1'effet de re~voiutions conside'rables dans l'org~anisme qui fai'saient renaitre l'e'ruption. ' la peau, qu' 9on voya~it cesser ainsi commne par miracle, dui moins pourý quelque temps, des maux quelquefois graves et datant mneme de plusieurs anne'es. On peut consulter "a cet e~gard, dans les observations qui ont ete rapporte'es d'apre~s d'anciens mn~decins, les no i, 3,, 6 8,(9), 17, (8), (2) 3' 33, 3 5, 3 9,.4,54 58, 6o, 712, 8 i,87, 89, 94. Mais qu'on ne se laisse point aller a concluire de ]a' q'apre's avoir 'clat' sous la. forme de maladies chroiniques secondaires, lorsque son eruption cutane'e a ete detruite au dehors, la gale interne soit ramene'e, par ]a re'apparition de l'exanthem.e, au m. me etat naturel. qu'auparavant, et q'u'il soit alors aussi facile de la gue~rir qu'avant la. suppression de le'ruption pri-. mnitive. 11 n'en- est point am si. Car, comme l'exantheme qui succe~de primitivement 'a l'infection ne tient point dtine maniereI aussi fixe "a la pean que les chancres ou les fics aux parties sur lesquelles its se sont inontr's d'abord (Q), mais que, loin de Iat, it lui arrive fort (i) Les chancres et les fics ne disparalissent jamais d'eux-in~mes, TRALTEMENT DES -MALADIES CHRONIQUES. 15 153 souvent d'fa1andonner ]a peau., me'ine par des causes autres (i) que 1'application calcul~e'ed'un.rnoyen propre a lec faire disparahtre, ou memc par des circonstances inconnues (2.); que, par consequent, le me'deemn ne doit point perdrc de temps pour recourir aux reme les antipsoriques internes tandis que raffection psorique est encore compkete: tout de'lai convient beaticouip momns encore quand ii s'agit de traiter ces eruptions secondaires, que la. cause la. plus le'gere suiffit pouir effacer, parce qu'ellcs sont ge'ne ralement momns fixes encore, circonstanco d'oii ont doit co'nclure qu'il icur manquc une~grande partie de ce qui caracte'rise l'cxanthe~me primitif, et que le i edecin ne doit point compter sur elles dans lc traitement radical de la gale. Cette facilit6 a disparaitre de e'~ruption psorique rappcle~e pour la seconde fois "a la peau parait de"_ pendre 6videmment de cc qu'apres l'ane'anfissement local de l'exantheme primordial, ]a gale n'a'plus le popuvoir de comrnuniqtier au nouveau qu'elle provoque les proprie'tes compketcs de cdlui qui s'est rnonte'~ la premi~z'e fois Atla. suite de l'infection, et de ce qu'clle est beaucoup plus disposec "a se de~ployer sous la forme d'autres maladies chroni~ques diverses; lorsqu'on ne ics de'trnit pas p'ar des moyens externes, on qn'on ne g~uerit point la. maladic entie~rc par des rern~des inte~rieurs. (i) Par exemple, sous 1'influence du froid (voyez plus haut, no 67), de la petite ve'role (no 39), des bains chauds (no 35). (2) Voyez les nos 9, 18, 26,.(36), 5o, 58, 6 1, 64, 65, qui ruontrent en me'*me temps qu'apre~s jes disparitions spontane'es de 1'e'ruption psorique primitiv~e, it ne survient pas, d'ordinaire, mioms d'accidens qu'apr e*s sa destruction par des moyens, locaux. 154 *i54 DOCTRI19E I-IOMOEOI3ATIIIQUE. circonstance qui inultiplie s'ingulierement les diCficult~s d'une ýguerison radicale, et ne permet de 1'ef-, fectiier qu'autant qu'on se borne, exciusivement 'a attaquer la gale interne, 1.1 n'est donc d'aucun avantage pour le traitement que l'ex'antherne soit rappele a la peau au' moyen de remedes'inter-nes, commie on y pDarvient quelquefois (vorez nos, 3, 9, 59, 89), ou que d'autres cauises in connues (voy. nos 1,, 5, 6, 8, t7, 23, 28, 2,9, 33, 35, 39, 41, 54, 58, 6o, 72-, 8o, 81, 87, 8c,9),0)priricipalement une fl~vrtý (voy. nos 64, 55, 56, 74), le fassent reparaitre. Cette eruption secondaire n'estjmi tres-pas'sage're, et, en ge~n~ral, sa manifestation est un 6venement si peu certain et si rare, qu'il n'y a point 'a s'en serir I' our baser le traitenient, et qu'on, ne d-o'it pas compter s'ur edie pour rendre lai cure radicale plus facile. Lors me~me que nous posse~derionS les moyens (le provoque-t certainement cet exant-heme, et qu'il serait en not-re puissance de Ie maintenir plus long.. temps 'a ]a pean, ii n'y~aurait encore aucun fonds A\ faire su'r li pour diminuer les dlifficLulte's du traiteinent de ]a maladie psorique ýntie're,(i). (1) 1Ilfut un temps oiU", n'6'tant pas encore bien convainen de cette vcrit6", je croyais rend.re la gue'rison de ]a gale entibre plus facile, eih mettant F'art "a contribution pour rappeler e'6rujution cutane'c, c'est-ii-dire en de~terminant une forte suspension de la. facultt6 perspiratoire de ]a peuatin de dirigrer hor-nacopathiquemnent son activit6 vcrs le ra 'ppel de l'exan theiffe. Je trouvais convenable pour cela d'appliquer, la plu'part du temaps stir Ic dos, 0o, si le cas l'exigceait, sur d'autres partiLes'dui corps, un ernpliitrc pre'pare en faisant fondec doucement six onces de poix de Bout TRATTEMENT DES MALADIES OHR0NIQUES. 155 C'est donc une ve'rite' bien 6'tahlie, que I'6poque ~tlaqqelle on gn f rit le plus facilement rIa gale entke're par les reme'des antipsorioques est celle oiu existe encore e'6ruption psorique primitive. II sensuit ~galement que, sous ce rapport aussi, les me'de-. cins agissent sans conscience lorsqu'ils ane'antissent l'exanthe'me par des moyens locaux, au. lieu de-recourir ýi un traitement interne, facile encore alors, qui attaque cette redoputable maladie dans touit l'organisme, et d'e~touffer ain si en germne les, suites faicheuses qu'elle no manquera pas d'entrainer un jour, c'est-h-dire toute la cob orte des affections chroniques secondaires. gogne, dans laquelle, apres l'avoir retire'e du feu, on de'layait une once de tI'rebenthine de Venise, jusqu'ai cc que le me'lange fiAt complet. Cet empla'tre 6'tait e'tale' sur un mrorceau. de peau, de chevre chamoist~e, pleu encore chaud. Cependant on peut aussi se servir du mebincge de cire jaune et de te'rebenthine commune qu'ernploient les jairdiniers, ou d'un taffetas enduit de. gomme e'lastique; cc qui prouve que la. provocation dd l'exanth~re pruriteux ne'6tait point due ',I une faculte' irritante positive de la masse, car le me~ne emplAtre n'e fait nattre ni 6ru~ption ni prurit, quand on ltapplique it un suj~et non atteint de la m'aladie psoriqu~e. Tel e'tait, comme j'7ai pu m.'en convaincre, la me'th6de la plus efficace pouir exciter cette sorto d'activited de la peau. Cependant, queique patience qu'eussent los malades, et queique atteints -qu'ils fussent de la cgale. Ch linte~rieupr, jarnais il ne survenait une &ruption psorique -complete, ni moins encore durable pendant qucique temps. L'cffet so bornait "a ce quo, parfois, ii survenait quelques rougeurs pruri~teuses, qui no tardaieut pas at disparai~tre qunnd on deibarrassait la peau de l'empla'tre. Le plus sonvent ii se ma~nifestait tine de'nndation suintante do ia. peau, ou, dans les cas les plus favorable's, un prurit plus ou momns violent, dent le inalade ressentait Ics attintes lo soir, qui rarement s'6'tendait 4t des parties dui corps auti'es que cellos stir lesquelles portait Peni 1-56 DOCTRINE HOMOE OPATHIQQUE. En vain le medecin qui exerce son art dans le civil (car celui qui pratique dans les hbpitaux n'a pas la moindre excuse) s'e'crie-t-il que, quand on ignore, ce qu'on ne pett presque jamais savoir d'une maniere positive, ou, quand, en quelle occasion et par quels rapports avec une personne manifestement galeuse la contagion a eu lieu, on ne saurait reconnaitre si l'exantheme actuel, souvent fort peu consid6rable, tient reellement 'a la gale; que, par consequent, on ne doit pas le rendre responsable des suites fAcheuses quand ii le prend pour une tout autre chose, et cherche, c~dant au voeux des parens, a platre, et cui alors soulageait incontestablement pour quelque temps les maladies chroniques, meme les plus graves, reconnaissant la gale pour source, par exemple la suppuration des poumons. Mais tantot les choses ne pouvaient pas elre porti'es jusqu'h ce point sur ]a peau d'un grand nombre de malades, et souvent 1'effet se bornait "a n prurit moder6 ou peu sensible; tantot, lorsque je parvenais 'a provoquer des demangeaisons vives, elles etaient trop insupportables pour que le malade pfit les tolerer pendant tout le temps qu'exigeait le tralitement interne:si alors on enlevait l'emplatre pour lui procurer quelque soulagement, le prurit meme le plus facheux disparaissait en peu de temps, avec 1'exantheme encore subsistant, et le traiternent n'avait requ. de ]i aucun avantage. Ccci confirnie cc qui a tC edit precedemment, que 1'exanthbeme rappel6 i hla.eau, comme aussi le simple prurit, ne poss~de pas, "a beaucoup pros, les propritis pleines et entie'res de l'eruption primitive qui a disparu, ct iie par consequent ii n'est pas d'un secours fort efficace pour ]a cure radicale de la gale par des m'dicamens internes. D'ailleurs le peu de bien qu'il procure perd toute valeur 'a cause du toiurment souvent insupportable que causent l'6ruption et les demangeaisons cxcitCes par l'art, et de 1'affaiblissement general qui est 1'inevitablc suite de la douleur occasion'e par le prurit. TRAITEMENTC DES M~tADIES CHRoNIQTJES. 157 1'effacer le plus prom ptem ent possible de Ia pean, soit par des lotions saturn ines, soit par des frictions avec -des pommades dans lesquelles ii entre du blanc de plornb,. de la calamine ou du precipite' blanc. Cette excuse, dis-je, n'est point admissible. Car, -d'abord, lorsque le me'de'cin veut agrir avec conscience et d'une manie're ratioinnelle, ii ne doit: jamais employer de mnoyens externes pour combattre une eruption cutane'e, de quelque espe'ce qu'ele soit (r). La peau humaine ne produit aucun exanth emne d'elle-. meme et sans- le concours, du reste de l'organisme, sans y etre contrainte par I'etat maladif du corps en-. tier. Uihe eruption cutanefe, queule qu'elle soit, se i'attache 'a un e"tat anormal de toute fPeconomie vivante, que, par consefquent, on doit, avant tout, prendre en- consideration et attaquer avee des moyens capables de' modifier, d'amender, de gue'rir l'organisrne entier, m ethode par laquelle l'exanthemne fondef su~r ]a maladie interne guerit et dispa.. rait de lui-me'me, sans, qu on ait besoin de recourir aaucun remede externe, et souvent avec plus de rapidite" que quand on lui oppose des topiques. En setond lieu, quand bien me'tme le min'decin ne seatpoint 'm port~e de voir l'exanth'me dans son etat primitif,avant qu'il ait e~ 'detruit, c'est-h-dire sousls a forme de boutons d'abord transparens, qui ne tardent pa~s 'a se remplir de pus, avec~une e'troite aure'ole rouge, ný ffit-il alors -q-ue tres-peu consi-. de"rable, *eblahle ', des papules miliaires, isolefes, ou_ Mere ayant 1'aspec soit de rougeurs, excorie'es, (i) Yoyez Exposition de ia Doctrine middcaie Aornceopatlii'qtc,' ou, Organon de ('art de' ~ir96,!z8 158 DOCTRINE IIOMOEOPATH.(QUE. soit de petites cro~ites, cependant. ii mi est impossible de doutbr tin seul instant qu'il a afftiire ht I'eruption,galeuse, quand l'enfant ou le nourrisson, age' de quelques jours,. frotte et gratte sans cesse la partie qui on est le sie'ge, ou lorsque 1'adulte se plaint d'e'prouver-un chatoujilement pruriteux insupportable, surtout le soir et ]a nuit, qui ne permet pas qu'on s'abs.tienne de s~e gratter, et qui ensuite cause une ard~eur briudante. En Pareid cas on ne saurait jamais douter de 1'infection psorique, quoique chez les gens riches et les- personnes des hautes classes,,e' Ia socie'te on parvienne rarernent 'a savoir quand, o u" et par qui cetic infection ae tprod uite; car, ainsi que je l'ai dit precedcmment, it y a une foule de circonstances in;saisissables qui peuvent y donner hlie. Lorsque lc rn'decin rernarque ces sympto~mes "a temps, it m1,i suffit, en evitant toute application extefrieurte, d'administrer un on deux globules de sucre, gros comrne des graines de pavot, et imbibe's d~e l'allcool soufre' dont j e parlerai plus bas, pour gru& rir' tn enfant de la mialadie psorique tout entie're, c'est-a-dire de 1'~ruption et de Ia gale interne; cc rerne'de sera bien suffisant et au delii. 1I1 est rare que, dans Ia pratique civile, on ait occasion de voir et de trailer une e'ruption psorique re' cermment produite par infection, qui s'e'tende au loin sur ]a peau. Le prurit insupportable qu'elle ocasione determine les mialades 'a r&Icamer le plu'sylrorptc mnent possi'ble les conseils de quciquie bonne fenjime ou d'un apothicaire, qui letir'peci des reper-, cussifs* d'une efficacit6 presqu~e instantane'e, par exeinple, un meIang e, d'axonge de porc et de fleurs de soufre. (est seulemenit dans les' casernes, les pri THAITEMEJNT DES MALADIES CHR0DiIQUES.' 15 159 SOnS., les ho'pitamy- les ma-isons de de'tentio-n et les a~siles d'orphelins, que les sujets atiieints de l'affection isont oblige's de s'adresser aui m'ciecin..Des les~teinps les plus anciens out la gale s'offra'ith" l'observation, car dile ne de'gene'rait pas partout jusqu'ati point de produire la Ikpre, on. reconnaissait an soufre une sorte de vertu spe'cifique contre cette affection; mais on nie savait non plus, comme la plus gra~nde- partie des me~decins modernes, qu'employer -fe rInoyen a I1'ex'te'ieur pour faire disppiraitre 1'exantheme. Plusieurs onguens et pommnades, dout quel-..ques- uns consistent en soufi-e me'le seulement avec dui goudron, mais dont certains contiennent en outre dui cuivre: ou autres subs~tances, sont indique's dans Cel1se pour d~terminer cet Ite destruction de. l'~rup ti'on cutane'e qu'il ea'ai oi e uegu~rison.-De Meme aussi les anciens me~decins faisaient, comme ceux -d'Aujouird'hui, baigner les galeux dans des eaux *inirnerales sulfureuses chaudes. Les sujets atteints de ]a gale e'taient ordinairemenit de'livre's de 1'exantheme par ces preparations sulfuretuses, exte'rieures; rnais uls n'etaient point reellem~ent gue'ris par la', ce qu-e prouvaient clairernent les graves m~aladies qu'on voyait eclater "a la suite; par exemnple, l'hydropisie ge'ne"rale dont-moutiut cet Atli'nien qui s'e'tait de'barrasse",de ]a gale en' prenant les hamhs sulfureux chauds de File do Me'los, ainsi que nous l'apprend l'auteur dii ciiquierne ijyre des Epideinies, quii vivait trois sie~clos avant Celse, et dont 1'ouvrage cst range" par~mi ceux qu'on altribue 'aJHippocratc. Les anciens me'decins ne donnaient pas de souifr~e am l'interieur contre la gale, parce qu'ils ne s'e~taient pas plus apercus que les inoderues- que cette ma~la-. i 6o DOCTRINEirfF OMOEOPATHIQUED die rniasmatique est simultanement et. principalement inte'rieure. Les modernes n'ont jamais non plus. presenit le soufre ai linte'rieur seulement pour la guerison de Ia gale, parce qu'dls n'ont e'galement jamais reconnn cette affection pour une maladie interne en.meme temps qu'externe, et princilpalement interne..Us ne 1'ont administre' que de concert avec le repercussif exte'rieur de l'exanthe'me, et 'a des doses qui determinaient un' effet purgatif, "a celle d~e dix,, vingt et trente grains par p rise, souvent re'ptesdesot qu'ils, ne pouvaient jama-is alpercevoir 'a quel point avait ete6 utile on nuisible cet. emploi du soufre A Finmt~rieur, concurrerument avec des moyens externes. -Au moins e'tait-il impossible que ]a maladie psorique e Intiere f~t jamais guerie. radicalement par It'. Cette methode ne faisait, comme I'administration de tout autre purgatif qu-elconque, que determiner la disparition de l'exanthe'mne, avec des conse'quences tout aussi fAcheuses que s'il n'elA't point e'te donne' de sou freA Ft1inte'rieur. Car le soufre, administr6 meme "a Finte'rieur seulernent, mais 'a doses aussi fortes qu(, celles dont je viens de parler, ne peut jamais procurer la. 'guerison radicale d'une gale., soit parce que, pour agir conime remede antipsorique et homoeopathique,.ii exige qu'on. ne le fasse prendre. qu'aux plus p-etites doses, attendu qu'en -proportions plus conside~rables et souvent r6pe'tees (i) i aggrave ]a maladi~e (i) Je crois'devoir placer ici irs reflexions dI'in homme qui a ju.g6 I'homocopatbie sans partialit6' et rnienie aver connaissance de cause. Apre~s avoir adinis, qnu'n moyen qui, dans e'~tat normal, provoque de'ji les syniptomnes a, b,..,analogues' it d'autres TRA1TEMENT DES MAJLADIES CHROWIQUES. 1-61 dans certains cas, ou dui moins en, ajoute une nouvelle "a celle q~ui existait dea soit parce que 1Faction violen te qu'il exerce fait que la nature l'expulse par les selles ou par le vomissement, sans profiter de sa vertu curative. Maintenant si, co-mine le demontre 1'expe'rience, ]a gale, me'me la plus facile at gu'r~ir, c:'est-ht-dire l'afection galeuse interne rekente et accompagn ee de son exanthý'me prirnitif, ne peut jamais l'e'tre par l'ernploi de iepercussifs exte'rieurs combine's avec; lFad ministration at I'intefrieui' de doses e'normes et mrultipli'es de soufre en poudre, on concoit aisernent que ]a gale de'pouille'e de son eruption cutan~ee, reduite 'a ne plus e~tie qu'une maladie interne invete'ree et de'ployee peua ~ peu en symptomes secondaires, sous la forme d'affections chroniques de toute esp~ce, ne saurait nonpus &re gu~rie ni. par des pheitome~nes. physiologiques, agit, dans 1e'tat normal, de, manie're a* converlir les symptornes morbicics a, 7..G en symp-~ to"'nes a, b,7 g..., qui ont pour caracte~re de n'dtIre qu~e passagers, Bucquoy ajonte (cMais ce groupe a, b, d satmer dicamenteux), substitue'au groupe C, ft, y ) de syrnpto~mes morbides), n'acquiert le caracte~re d'une courte dure'e que parce qu.'or aemploye' le rn'dicarnent indiqu ne dose extre"mement foible. Si le me'decin hiomoeopathiste donne une trop forte dose du remn~de homceopathique, la maladie oc, e, 7, pent bien efre convertie en la maladie a, b, g; mais cette nouvelle rnaldie tient autant au. corps que l'ancienne, e ornisme ne peut pas plus s'en de'barrasscr qu'il ne pouvait se de'Iivrer de l'atutre. Si l'on administre unc dose trd~s-forte dui remeade, it se produit ~)une maladie nouvelle, souvrent fort dangrereuse, ou bien l'orgra')nisme fait tout cc qui depend de lui pour se de'barrasser promp. tement dii poisoni, par!a diarrhbe', le voluissenient, etc.u I. I I 1621DOCTRINETO GEPATHIQUEO quAhtite's considerables de soufre en pouidre, Iii par une multihtide d~e bains dans des eau'x tine'rales subffif'i'Aos,- ni par 1'usage simuiltan6 en boisson de ces' IbAffx et d'autres semblable's, en un Mot par 1I'admiinistration sans mesure et fre'quemrn~ent " '6pt'e d Ce moyen, -,qui es~t cdpoiedant pa' 1imreT po fiqde' (1). 11 e~st vrai qyi'un grand nomnbre' de perfso'-fi. ine adins'i atte~inte's de tnaladieschroiue arassn ktr"e de'barr'ass-e'e~po-ui' quelique temnps de leu rs symchP" f6iin~s -mo'rbides 'pri M-ifif's,]a pre-m ie~re fois qu'leltes f~ont' usa~ge de cees ba-ins; ce qui explique pourquoi es mailades affkent en si grand nomibr e "a Toepi'itz, Baýde, Aiox-la-Chap-elle, Nenndoi'f, WcArrnbr'uhnndeih. Miaies ell es nho0t pspour cel a recouvre6 ]asan~tea; atLi lieu de Nr&affci'oh pso-ri~que qui les affligeait'auparava:M~, uemlaiadie sulftre'use, qui est ueA u tre n a - ture et p'eht-- '.tre ptins sappo rtable, es't devenule-pour quelque temps dominante en elles. Cette maladie s'eteint peu "a pen, et alors la gale reidve de nouveau ha td~e, o~it,avec les rnernes s'yrpto~mes que liar le pass6, ýoit 'avec des symnptomes d'Lin6 autre e'spece, mais graduellement de plus en plus graves,) ou fixes i)Eiiýrploy"'a faible dose, lelsoiifre, en sa'qalit" de rern'de arntipsori'que, e la-issepa qteu e rocre riger commcncemient de guerison desmaladies chroniquies non ve'nerien ne's. Je conýiais- u n m edecin qui sst fait Cs ne grande re'putation uniquement Pa'rce 'ie, sans savoir pourquioi ii agit awinsi, ii ajoutc du sou~fre a toutes's'es iecc&tes, ddais 1A plparL daes rmadaaies chro niqi~es, cc quau de'bat dc pareils traitemens, 'a coutu.me &e produirede's etffets salb~tir-ds bien prononces m~ais ce resultat 'favorable n'a lieu quc dans les co'miencemeis, et bieintO4t on n'cen Voit plus aucune trace. tIIAITEMIET"I4E'S -AtAjDIt9'C~i[RON6IQUES. A33 s~r dsparties plus;essentielles t l'ex"Istence. Thins to dernier cas 1'inotrant se rejouit de ce qu'ati mnoms l'abcienne niialadie, c'est-a-dire ]a s-6rie pritnhitive des symptomes psoriques, a disparu, et il -es. p-ere que Ia nouvelle inaladie ce'dera coinpe'emient hUn iecon-d Voyage, auix laux ninevale's. Mais ilA Tre sa-it Ipas quie le chahgernen't survenu dans l&At,da Inal'Ade n'est quo e Ic rsultat d'une modificati-on d~e l-a mem Ie affection psor'iqu-e; lexpe'ri'enc' vi'en't ti i p'prenidlre qu'une' second'e saison 'pass~e e ux ea~ux. procu~re moins de soulageme~nt que la p'ro1-ierLA et% Mrnie pie, quand le suijet a pris, un phis grand nojubre encore de baihs sulfar~eua, 8a s~flt6 s'en trouve blien plus d't~rio-r'e qu'elle ne 1'a jam-a-is - lte Ainbsi, dXtino pa~rt, l'admin'istration "a trop hautes, doses dui soufre sous toutes les forrmes, d'nutre part, 1A r'epe~tition 'trbop fte'quebte de 'son eniplol tant 'a Vlaiirie-nr qu'a'Il'exte'rieur, lu-i out enilev6 jiisqu. a pvrfsobit tonic im-portanice, oute uitilite" da'ns fe traiternWent non seulemetit de la gale rece nte, mais encbre de, la cohorte entiere des maladies chronl. quces ou des affections psoriques secondai-res, et Poli peut afflrmor- que jusq-t'a" cc jour on n'a' guere fait -que nuire aux 'malades en le le-ur Admlni.,strant. Mais en- supposaiintin~me qu'Ion vouhuit, suivant les preceptes qui sero-nt trace's pius loin, n-e faire qure l'sagre convenable dui soufre danis ces sortes de ma. ladiees, ii sera ne'anm oins rare qu'on arrive par lia"a~u resultat d6sire, La momns que le me'decin ne renco-ntre ai traiter u~ne maladie psoriqtie 6clat~e~ depui~s peu et t'ncoI'e run ie ide son exanthe'me. Car si, -en vertu-d-e 164 164 30OCTB1)NE HOMOEOPATHIQUE& 1'incontestable proprie'te antipsoriqiie, dout ii jouit par 1ni-me'ne, iiliiui est possilble de procurer un commnencement de gne'rison, soit dans la gale encore ca-chee et sommeillaute, soit dans celle qui s'est dejai plus on momns prononc~e esous la forme (1affections chroniques diverses, on pent ra~etnent 1'employer d 'an-s tous ces e'tats, parce que d'ordinaire son efficacit6r a de'ja et, epuisee en pure perte, que les'mede. cins lPont dejh prescrit aux malades dans une intentio ondan un anreqne souverit m'me ils y ont d e"j a eu recours a plnsieurs repri-ses, tandis que ce 'ndicament, semblable sons- ce rapport' l a plu part des anutres, reme'des antipsoriques, doit a% peine etre adininistre' deux ou trois fois de suite, Meme apres qu'onri a fiait usage d'autres moyens dans les intervalles, si 1'on ne vent pas que la cure re~trograde au lieni d'avancer. farnais la gui'TiSon d'Un2e gale an2cienne, pridee de son exanb'n~me, qzz'elle soit encore re'cente, ott qu-'elle alt dc~ja eclai en Maladies chron7igues, ne peutit tr~e accomnpile avec du soujreseulement. On ne do~it donc jarnais 1'attendre des bains sulfureux, naturels ou artificiels. Je tombe ici sur une circonstance remiarqnable: c'7est que, si P'on excepte la gale encore accomparn~e' de son exanthe'me primordial, et qn'iI est si facile de gnerir par 1'inte'rieur, comme je l'ai de'j''clit(i), tonte (Y) La maladie psori~que contracte'e re'cemment et encore pour-. vue de son exantheme ce~de la plupart du temps, sans nul rermedc externe, ai une seule tres-petitce dose d'une pre'paration de soufre convenablernent exe'cute'e, et gu6rit ainsi dans 1'espace de deux, trois ou quatre semaines. Une fois, ]a dose d'un derni-grain de TRAITEMENT DES MALADIES CITRONIQIJES. 1: 165 antre constitution psorique, soit encore latente dans 1'organisme, soit manifeste'e sou8 la forme de quelqu'une d'entre les nornbreiises maladies chroniques dont elle est la source, ne pen tjainais e'tre gue'nie par un seul reme'de antipsorique, mais exige. qu'on emploie contre elle plusieurs de ces moyerls, et re'clame me~me., dans les cas les plus f~cheux, qu'ori les adrninistre tons 1'un apre's l'autre,si lPon veut obte rune guerison comple'te. Cette ci rcons tan ce ne doit point surprendre, si l'on r~fle'chit que ]a gale est un mias~me chronique d" un caractere tout particulier, qui, apres avoir depuis tant do sie~cles traverse' pIlsieurs millions d'or'ganisrues humains, doit av oir fini par acque'rir' un immense cortege de sympt61nes, 6l6mnens de ces innornbrables maladies chroniques non ve~neriennes sous le poids desquellos gernit l'humanit4', et par e~tre suiscetble de'reve'ir, quand elle se manifeste~dsfr nies tellem ent d iversifie'es chez los dif-f~ens individiis, en raison de leni' education, de leurs habitudes, de leurs occupations (1'), de leur genre de vie, de leur regimne, et d'autres influences physiques et morales, qu.iIn'y a pas lieu d'e'tre 'tonne' de ci 'ee qu'lun seul medlicament no suffise jainais pour la gruerison de la. gale entie're et do toutes ses formes, mais qu,il soit charbon de. bois ý- la millionniemc puissance suflit. pour une famille ent~i ere de sept personnes, et trois fois une pareille dose de sepia amenene au men~ie degre' dc puissance se montra 6'galement suffisante. (i) Occupations qui. ex-ercent davantagre tel oa tel org-ane dui corps, telle ou telle facultel dc l'csprit ou. du moral. ~66DOCTRINE THOEOPATR~1TQU1R, necessaire d'en administrer plusieurs. afin. de pouvoir agir. d'une maniere homoeopathique, et. par cela Mneme curaie au moyen des effeis morbides que. c1bactin d'eux a le pouvoir de produire chez les su-. lets, bien portans, sur 1'irmense quantilte des symp." tomesý psoriques, c est4a'-dire sur toutes les mialadies chlroniques non venefrien~nes () Ce n'est done, comme je viens de le dire, que pe~n. dant ]a dure'e de l'elluption psorique, et quand ii Pe s'est encore ecoule6 que peu, dq temps dejmis 1'irifectioin, qu'on peut gud'rir cornple~tement ]a gale par,1 le soufre seul, dont alors iA suffit ordinairement d'une s~eule dose. Je laisse de co~te la question de savoir si cet effet aurait lieu d'une.rnanie're certaine dans tous les. ca~s d'exanthe'me encore existant "a la peau, parce qu,e l'anciennete' de cette eruption vanie "al'infini;car si. die souille ]a peau. depuis quelqiie temps dej h, etqeIbe uon ne lNit point attaquký par des re' p.ercu.Ssifs.'exte'rieurs, elle coinmence d,'elle-me'ine a a1han~on~ner cett-e membra~ne,9 ii est clamr qu.'alors Ia galle inter-np a defjal commence a devea~ir pre'dornilI equve 1'exantheme. n'en, tient plis lieu d'une inapi"ere comple'te,. et que de'jhaparaisseilt des maux d,'une autre esp~e, qui s.ont ou des signes dje, Ia gale jteq~e, QU des', affec -tions chroniques de'velopp6es (z) Je m'abstiens de dire ici combien ii m'a falin d'observations, de. recherches, de re'flexions et d'expe'riences variefes 'a I'Mnfni Pour arriver enfin, dans 1'espace de onze anne'es, 'a ponvoir combler cc. vide immense dans W'edifice de la me'decine homiceopathique,7 'a comple'ter le traitemient des innonibrables mazdadies chroniques, et a% rendre ainsi rect art aussi profitable que possible i'a1'humanaite' souffrante. TRAITEMNT DI4a MALA&DIES; CHUONIQIJES. 6 par higla e nperne. En pareil. cas, lesoptze n~e sifffit generalement pas plus qu.'aucu~n autre ren'de~q. pso~rique, employe' seul, pour procurer une gue'rison, absolue, et ii faut.avoiz' recours aux autres medj -amens antipsoriqties, parmi lesquels on choisit tant^,tI.celni-.ci tantot celui-ki, d'apr~s l'~tat des sympt~nies, qu'on observe, et en suivant en, cela les, r~gles d-e I'hornoeopathie. Mais lorsque le soufre, "a en juger par ses syinptomres prop res, est indiqu.6 homoeopathique~ment das k cas de gale, et que d'autres r,'.ecins n~ ont pais dj abuse apaavant stir le malade, ce qui convienit le inieux, c'est d'administrer la preparatio~n dans laquelle it est cojotenu. en. moindre proportion, et oii ses faculte's dynamiques sont le moins de'veloppe'es. - ette preparation, qu'on peut appeler alcool sou-. fre, est ]a forme la plus douce du soufre conside'r6 comme medicament, quoiqu'elle posse'de encore une ene~rgie incroyable. On L'obtient en lavant bien~ cinq grains5 de fleurs de soufre avec de 1'alcosA les fa isant se~cher s~ur dui papier. joseph, les introdnisant -en suite dans un petit flacon, et versant dessus cent gouttes de bon alcool. On bouche le flacon; on le retourne lentement, afin que le soufre se d-etache dua fo~nd et se me"Ie avec l'alcool; pour cela., on keve 1.9 br~as do~nt la mai 'n tient le flacon, et, en l'abaissant brusiquernent, on imprime une seule. secousse, h ce. dernier, apres quoi on le laisse reposer au, frais pendant vingrt-quatre heures,- pour que la poudre de' soufri-e se depose. Ce laps do temps 6coude, onde canptoIle liquiide clair, e't la liqueur spiritueuse,'c9n.8 scrvee daiis un flacon bien boggch', est la phIs fa~jW -j 68 68 -DOCTRIINE HOlsOEOPATHIQUEO' dissolution de soufre (i), celle que j'appelle' alcool So0afr d (2). La dose qui suffit non-seulement pour la plus tendre enfance, mais meme pour a'~ge adulte, est la suivante. Apres avoir retour~ne le petit flacon, on prend le bouchon mouille', et on le met en contact avec des globules de sucre (3) gros cornme des graines de pavot, qu'on tient dans le creux de la main gauiche; apres.qioi ces globules sont ou place'simme'diatement sur la langue du malade, ou me'Les avec deu~x ou trois, grains, de sucre de, lait pulve'rise', que Ie ma-ý lade prend "a l'etat sec, si 1'on vent que l'actio'n soit douce, ou qu'il imbibe d'une ou deux gouttes d'eau, Si 1'on se pr-opose de rendre cette action plus e'ner(i) La chimie, si perfectionne'e de nos jours, ne connaft point la solubilit6 d& soufre dans 1'alcool mise en e'vidence avec si peu d'appareil; elle ne sait rien non plus de ]a solubilite' de tous les inetaux et de toutes les terres dans cc liquide, aprQ~s que, par le broiemnent, uls ont 6te6 atte~nue~s jusqu'is la dix-rniff1ibme ou "a la inillionnie~me puissance, comme on le ve'rra plus loin. (2) Lorsque ces cent gouttes de dissolution spiritneuse d~e soufre' sont consornme~es, on verse cent autres goutes d'alcool sur la poudre, on bouche le verre, on le renverse, on lui imprimo une seuic secousse en abaissant brusquernent le bras, et au bout de vin'gt-quatre beures on de'cantc le liqui,de clair pour slen servir. On continue de me~me, et apres s'eftre servi ainsi pendant nombre d'anne'es de ces cinq grains de souf're, on ne s'aperqoit pas que* leur poids nit diminu6' d'unc manie~re sensible. C'est ha un pamadoxe criant, dont seront re'volte's les allopathistes qui de tout temps out tkt6 accoutumnes "a ne mancuvrer contre les maladies qu'avcc dix, vingrt et trente grains de fleurs do soufre cn masse, Ir p"t's plusieurs fois par jour. (3) Les confis 6uri font de ccs Iglobules, apj)Cle's non I pa'CdlC, avec du sutcre et de' larnkon. TRAITEMEDNT DE S MALADIES CHIRONIQUES. 6 16q gique, mais7,~ dans tous les cas, sans rien boire ensuite, ni sans ifien manger, pendant-une demi-heure ou une heure en'tie're (i). Lorsqu'on a soin en meme temps (ce uisapplique au~ssi "a1'usa'ge des autres remedes homoeopathiques 'antipsoriques) dl'6viter toute influence me'dicamenten se e'trange're. et de bien diriger le regime et le genre de vie 'du malade, au bout de seize, dix-huit, vingt, vingt-quatre'ou trenite jours (laps de temps necessaire pour que le remede, quand ii a e'e choisi bien homoeopathiquement, e'pnise son action), le resultat favorable est telleinent prononce', que jamais une nouvelle dose de soufre, administre'e dans Ic cours du traitement,' ne fera faire un aussi grand pas a la guerison. Nous supposons, comme iA a e~te (lit plus haut, que des me'decins allopathistes n'ont point, deja use' ii surtout abus6 dui soufre: cas daiis lequel 1'homoeopath iste devrait commencer lIc traitemnent de la cgale non *pas par cetlte derniii're substance, mais par N'n des autres moyens antipsoriqUes, en choisissant alors celui qui serait le plus homoeopathique A I'etat pre'sent. STi ar'riva~it que, dans le cours dui traitement de ]a gale, apres avoir fait succe~der "al'emploi du soufre celui de pin sieurs au-tres reme'des antipsoriques, une seconde dose de cc me'mne me'dicament fiht encore indique'e et devInt ne'essaire, alor~s on prendr~ait ]a poudre e'tendue au. rnillionnie'me. On ]a porterait, 'da~ns la. dissolution', jusqua l a billionie'me (1) 0Oa admi nis t re de _Ilenic les autres rern'des honiceopathiques, notainment lsics mdica'inens antipsoriques. ; 7() DQPTRINE 11OM0A0PATHIqTJE. puissance (e~n suivant le proceld6 qui sera incliquf clansl'expositio~n de ]a metbode d'qpr~s Iacjuelle on doit pre'parer les remedes antipsoriques),..et on en,inbiberait tin ou. deqx giobules, de sucre, qu'on ferait prendre atn malade. Cependant ii serait presque ton.jours, necessaire, six ou. sept jours avant de d~onner cette seconde dose de soufre, d'adminis~trer une dose d~i noix vomicjue, afin d'apaiser li'irritation des nerfs quil pourrait exister, e~t qui serait ap able de mettre obstacle aux bon's effets da soufre; un on- tout au Plus cleux globuiles, de s~uci'e imnbibe's d'une tein.ture. de noix vomique au dekiIlionni~me seraieri~t idiques en pareil. cas, surtout si le malade eprouvait des incominodites an grand air, s'il aRvait trop de propension D rester assis on couch6, et s'il te'moignait de la inauvaise hurneur qui resista't opini'ttre" ment aux defsirs d.'autres personnes. iLorsque le souifie, ainsi ad~ini~nistr6 pow l a secQ~nde fois, a e'e choisi d'une mani~i'e bien hom~oeoJpathique, ii, faut en attendre les bons effets p~endan~t trentel-six on quarante jour s, avant de prescrire un autre antipsorique au. malade. L'unsage dui soufre, employe' 'a titre d'an'tipsoriqiie et donne'a l a. dose qui vient d'e'tre prescrite, se rnon.trera surtout fort avantageux dans celles des mala-. ies, chro~niques non ve'ne'iennes, et, par con~s~quent, psoriques, o~i le s~ujet offre habituellernent le. sympyOirine Si penible, d'une constipation duran~t plusietrs jours de suite, avec. des selles, dures, en b~oulettes, et de fre'quenites, mais, inutiles, envies de s'en de~barr-asser. Le clzarbon dle bois et Ilecliarbon ani~ncd n'appartiennent pas m~omns," la categorie Oles medlicatnens, antipsoriques, quoiqu'ils ne soient point du" no-mbre TRAJTEMIRT O &ADJS IiXAQRRO0NIQUESO 7 171 de ceu4,~ dont 1'mpioi convient dans un grand, nambre de oirconstances. Le, premier surtout a cela. de. parti-culier que, quand ii n'a poin~t 6t6 c hoisi d'une. rnani e"re exactem~ent hornoeopathique, ii nagit pvesq -u.e que, coamme* palliatif dur-an tiles huit on neuf premiers jours., au bout desquels les sympto~mes recommenc-en t a sagg!,aver. Si ce cas a lieu, on cherche a etei~ndre le reste de F'action dui charbon,. en faisant respirer an malade une di~so.hution de camphre, ou en hi donnan~t un globule de sucre imbibe' d'une teintuire de cafe' non torre'fi6 au billio~nnierne degre' de dihition; et l'on continue a pr~ceeder au traitement de Ia gale, en choisis~sant un antipsorique mieux, approprie at ]a ciconstance. L'administrqtion- homoeopathique dui charbon de bois s'est principalement montr~e efficace dans les cas oi l'6n. on plusieurs des 6tats rnorbides suivans dominaient chez le sujet:pesanteur de te'te, pression dans les yenx, supp~uration de ces o~rganes pendant la. nuit, bordonnement d'oreilles, de'faut de ce'rumen, ger~ure des le'vres, odontalgie ayant ile caractere d'une sensation de con, striction,, 5echeresse de la bouche, ou afflux de liquide dans cette cavit6', abondance de mucosit~s dans la ggorge, sentimpent de ralclage. dans la gor-ge, go't sal' des. alirnens, acidit' dans la bouche apres le r'epas.,, sueur en inangeant, faim on soif. exag&"! rae, rapports ayant le goiuIt de co~rps gras qu'on a maingc~s, nausees le matix, tension dui basrventre, selles liquides., aps, douleurs dans les gonfleinens he'morrhoidaux (le I'anus, urine trop foncee en coule~ur, envies, d'uriner pressan tes et f r Iquentes pendant lei our et la nuit, pollutions firlqnentes, preoccupation 1 7.2 DOCTRINE- HOMOEOPATHIQUE. continuelle de l'esprit par des idees lascives, emission trop prompte de la semence dans le coit, retour trop pre~coce des re~gles, flueurs blanches par le vagin, enrouement le matin, obstruction du nez, oppression le poitrine, brie~vet6 de ]a respiration en marchant, sensation douloureuse comme produite" par une plaie dans l'intenieuir de ]a poitrine, taches brunAtres sur la poitrine, engourdissement Ades membres, chaleur dans les mains, sueur des pieds, gonflement des orteils avec M'ancemens, comme s'ils avaient kt6 geles, crampes nocturnes dansles mains; somnolence dansla journee, revasserie ha nuit, re'vei1 la nuit par des songes effrayans, sueurs nocturnes, crainte des revenans. Le charbon animal, au contraire, a surtout e'e utile dans les -circonstasces oiu predominaient les accidens suivans: vertiges le natin, bourdonmnenens d'oreilles, e'coulement par les oreilles, golult aimer dans ]a bouche, faiblesse d'estomac telle que presque tout ce qu'on pren d cause du mia laise, rapports incom p lets, avec -douleur, nausees noctuirnes, pesanteur et de chiremens dans la rxgion da foie, deplacement de flatuositis, Jeucorrhee, coryza sec, raideur goutteuse des articulations des doigts, facilite 'i se disloquer les jointures, sueurs accablantes, surtout aux cuisses. Pour les employer 'atitre d'antipsoriques dans les maladies chroniques non ve'neriennes et par cons&' quent psoriques, on prend ]a poudre de l'urin et de 1'autre an millionnieme degr6 d'attenuation, et on en porte ]a dissolution jusqu'au quadrillion uieme degr6 de dilution. Cette liqueur sevt alors,' imbiber un on deux globules de sucre gros comme des graines de pavot, qui sont la dose qu'on doit prescrire. Dans TRAITEMENT DES MALADIES CHRONIQUES 7 173 certains cas oti les nerfs sont par trop excites, on est oblige de recourir ai une dissolution plus;etendue encore. La duqree de 1'action, qui se de'luit uniquement du temps pendant lequel le remtnde continue a, produire debons effets, est de vingt on trente jours et au dekt.' Le traitement des innomlnrables maladies chroniques non ven'eriennes ressemble,-quant aux points essentiels, an traitement homoeopathique des maladies en general, tel qu'il est trace dans mon Organon de 1'art de guerir. Je vais seulement signaler ici les precautions speciales qu'il importe d'observer dans les affections chroniqties. Je n'aii rien 'a dire que de g'n"ral relativement an genre de vie et au refgime du malade. C'est an medecin homoeopathiste qu'il appartient de prescrire la marche qu'on doit suivre, sous ce rapport, dans chaque cas particulier. Je me contenterai de faire rernarquer qu'en ge6nral ii faut egalemeht carter, tout ce qui pourrait nettre obstacle 'a la cure. Cependant corme ii s'agit surtout ici du traiternent de maladies souvent fort anciennes, qu'on ne saurait en cons&,quence guerir d'une naniere rapide, qui frequemment pesent sur des personnes avancies- en age et placees dans des conditions sociales diverses auxquelles ii est rarement possible de faire subir des modifications, soit chez les riches, soit chez les necessiteux, soit iunme chez les pauvres, on est-souvent oblig6 d'apporter des restrictions et des modifications an genre de vie severe dont 1'homoeopathie fait un precepte: car sans cela on ne parviendrait poi t "a guerir. des affections si inveere'es, chez des indiyidus qui difftwent tant les uns des antres. *i74 t, TIMM, iroma6pkiryl, fqUEO Ce n'est pas, cobmme lies adversa*ires de l'hOmioeo, -pathie le disent afin d'en dizrninuer lehmwrite, par ]a Ase~viirite d a regine;et dfi genre die vie dont elie i rho; 'p68o la Iaol, que cette me'thodc g ri0ls ma[adies vhroniqiies: sa principale c ffieac'it6 e',Ooscsur l Ix ailm ternent me'dicinal qu'elle leur fait subir. C'est ce dont ion pent s'ecoi-vaincr.e- chez tin-iý foule do, n~la~des, aqui, ajoutant fo'i a ces illu-Isionis, se sont astreints -pendanit Iongues anni ees au r~gimc horn'oeopathiquc 4e -pluas rig oure u x, s ans pouv~oir diminuter l'affection. ichrtoniquc qui lies tou rm entait. Bieni loin didlIA: ce'tte;affeýction ýallait peu "a pen en roissant, cormm'0le font, d'apre's icur nature, toutes les) maladies qui doi-vent 1i6ar"origine "'aufl niasme chronique. Par ces iinotifs donc, et afin. de rendre la cuire poss ib-1eetpwaiticabto, le mefdccin ho~moeopathiste doit acýoinm- o-der lore g ime et le genrie de Vie Aux circon'staintes. En 'agissabit ains~i itiattoint an but J'u.tr'aite'ment.d'une minai" c! bien plusý certaine,, Ct par consequent Au-ssti be'Aucoup plus conpktc~t, quc s'il s'en teniait obstivei-fcntht a toute la. rigneur 'des preceptes, -qui -sldntina'pplicables dans une multitude de cas. Le jburhalier, quand ii en a la force, doit continue'r Ae'de lc ivrcr h ses travaux; lIc manufacturier, -de rem-plir 5ýsesoccupations; le campagnard, de veiller 'a Ia tul'tured de-s `champ'j); ]a fernme, de soigrner son m'e nage. 11 faudra' seulement interdire cc qui comprwomcttraitla. sant' d'un~e personne memc bien portante, poinit qui -doittrc abandonn~ "a ]asagracite d~i me'Les ho mIme~s qui ne se ijyrent pas 'a des travaux 7exkigeant un grand de~plloiernen't de forces, miais C-i des ocicupation~s qui les retien-nent dans Ia chambre etl'Ies TRAlTEMENvT DEs?&ALADbES.CHRONIQUES.;7 A 1ý5 oblig'ent ordin aivement % res terssis, doiv-en t,pe. d'ant le traitement, piredre l'air de tembps eh~ temps, sans lpour Cela mettre t~out-Li-fait 'd Cote 10, genrte d'ihnduistrie au'quel uls se livrPent. 'O~ii doit e~gAlemfent fa Iire6 un de~voiP auAx g~ens riche-s d'alfer plus sdutvent ý pied qu'-ils n'en ont fhabitudt Le mhedcied Petit leurf permettre les distractions infoicentes d'une danse 'm o-dere, les plaisirs de la camhpa'gne quift ne de~rangennt -point le -r~gime, on plut6t, les re'unio.ns dont le but est de se' livrer 'a des c-onversatidWs familieres; ii. ne les priv'era. pa's de IA mu.si~qute, quiin-e sa -urait leur e~tre nuisible; it ne leuir inte~rdira. pas de sujivre des 1eCons qui ne fat-1iguen-t pas trop l'es'prIt. Mais it leur permettra. rarement le spectaicle, et jamais le jeu de cartes. 11 exigera. qu'ils' n-011ien t mos souvent Li cheval. ou en voiture; ii car.ý terta d.'eux toute socie'te qui pourrait exercer une in-.: f-luence nui~sible sur leur moral, parce que le physicjIueI ne manquerait pas. de s'en ressentir' aussi. Les lig~aceries sans but serieux des deux sexes Pun envers Pau'tre, la lecture des romans graveleux et des poe'sies erotiques seronttotalement interdites () L'horme de cabinet recevra 6*galement le Conseil de pren'dre davan'tage d'exercice an grand air, et, (i). Gertains Mekdecins eherchent souvent ai se donner un air d'im po~rtance en interdisa~nt tout-a'-fait 1'acte venerien aux personnes mariees cjui sont atteint 'es de maladies chroniques. Mais Si les aeu'x part.ies y sont Qptes et enclines, cette de~fense est ad~ mloins ridicule, puisqu'elle n'est ni observable ini observe'e. Vn le'gislateur iie aojt jarnais ordonner cc' qui ne peut etre ni observe' ni contr~le', et momns encore ee qui entralinera'it de graves incon-. vCeUilS Si lYon si conformiait. Quand lFun des deux epoux est j76 376 DOCTRIN~E IIOTWEOPATHIQUE. quand le temps ne le lniii permet pas, de se livrer chez lui 'a de petits travaux me'caniques. Mais pendant Ia, dure'e du traiternen tI i ne liii sera permis d'oeccuper, son esprit qu'h" des travaux de te'te, parce que, toutes les fois qu'il s'agit de gue'rir une maladie chron ique grave, la lecture ne doit presque jamais e~tre accorde'e, ou dti momns ede ne doit le'tre qu' 7avec de grandes restrictions, portant et sur la nature des Iivres sur lesquels elle peut s'exercer, et sun le temps qu'IlA est licite d'y consacrer. A quecique classe qu'appartiennent les malades atteints' d'affections chroniques, il leur sera de'fendu d'employer aucuii remnede (lomestique, de prendre aucu mdicament dans les intervallesquoseablg de laisser entre les prescriptions des r-noyens homocopathiques. Les parfumneries, les caUx de senteuir et les poudres den tifrices ser-onte6gatementinterdites 'a ceux des classes e'evees. Si le s-Ljet est ab~itu6" depuis Jon g-temps 'a porter de la flanelle sur ]a peau, ii ne faudr~a pas lui faire perdre brusquiement cetusage; mais, 'a iesuire que ]a maladie s'aniendei'a, et lorsque ]a saison (leviendra chaude, on iui fera prendre d'abord des ve'tem ens de cotonI jusqu'a ce qu'iI puisse finir par s'accouturner "ala toile. D'anciens cauteres ne inapte au colt, 1'union des sexes s'interdit d'e11e-meftnc. Mais de toutes les fonctions d'un couple uni parl'Is hliens du maniage, cet acte est celui qu'oni peut le moins prescrire ou interdire. Eti pareil cas, 1homoeopathie se borne a" recouirir* aux me'dicamens soit pour rendre 1'aptitude "al'une dcs deux parties par 1'sage dl'antipsoriques ou d'antisyphilitiques, soit pour ramener des de'sirs trop, impe'rieux au degre' de yivacit6 qu.'ils doivent iiaturellement avoir. TRAI.TEMENT DE.S MALADIE-S CIIRONIjQUE-s. 177 peuvent etre su1)prime~s, (lans des maladies chroni.. ques graves, pie quand le traitemnent interne a e " fait faire des progres notables vers Ia guerison, surtout s'il s'agit dI" p~ersonnes, avancees en age. Le me'decin ne d~oit pas ce'dcr aux vceux du malade pour qu'on lIii permette de continuer l'usagc des hains domestiques dont it avait contracte ' habitude; ilne permettra que des lotions rapides, dont 1'entre. tien de la proprcte' rend 1'usage ne'essairade temps en temps. 11 n'accordera point non plus Ia saigynee, queique accoutumji que le malade lui assure etre ht la fre'qucnte repetition des emissions sanguines. Q uant "a cc qui concerne le re'gime, les hornmes de toutes les c 'lasses qui veulent se de'barrasser d'une maladic chronique doivent s'imposer Ia loi d'e'viter, autant quc possible. les epices; d'user rarement, et toujors e itequantite a lafois, dui vinaigre, dui jus de citro'n', des viandes excitantes, dit cochon, de 1Foie et 'du, canard; de ne manger presquc jarnais dui veau et des legumes venteux dans les maladies dii has -ventre; d'e'viter le. frornage fait, ainsi que les ali-. mens trop gras et ti,*rop sales, et de ne rnanger des fruits o~u dui melon qu'en petite quantit6.* Si, au contraireI la maladie chroniquc ne consiste, pas eti affections dui bas-ventre-, it n'est pas ne'essaire d'observer des restrictions si* severes sous cc dernier r'ap. port, principalernent lorsquc le mnalade peut continuer at exercer sa profession et 'a se livrer aux. occupations qui mettent son corps en niouve ment. Le pauvre peut aussi guerir par les me'dicarnens, en mangeant dui sel et dii yam; et 1'usage mode're des porn. mes de terre, des bouillies, du. fromage ft ais, ne met point obstacle 'a Ia gue~rison, pouirvu qu'iI soit plus To 12 178 nOCTIRINE UOMOEOPATIIIQUE. avare d'oignons et de poivre pour relever ses -tristes alimens. CeifLi qui est jaloux de sa sante" peut trouver jus~que siir la table des prince's des alimens qui repondent "a toutes les exigences d'un re'gime conforrne Aux lois de la nature. ILes personnes avance'es en age fumeront momns et prendront momns de tabac; it faudra que les jeunes gens renc~icent tout-'f-ait A ces deux habl~tudes., Ce qu'il y a de plus difficile pour le me'decin ho'moeopathiste, c'es't de re'gler les boissons. Le caf6 exerce, stir Ia santea du corps et de I'ame, ]a plupart des fReheux effets que j'ai enonce's dans ma, petite brochure sur I'usage de cette liqu-e~ur; mais ii est tel1ement passe' en habitude, it est devenu un besoin si impe~riieux chez la, plu part des nations dites civilise~es, qu'on e 'ariedrait pas plus "a le ýOppmrqu' a e~xtirper Ics prejughs e-t Ia superstition. Le m'decin homceopathiste ne peut donc point songer 'a lPinterdire d'u-n~e mameire generate et absoluie dans le trai.temen't des maladies chroniques. Les jeunes gen% juscju'.vingt ans ou tout au plus jusqu'" tren~te, sont les seuls a'uxquels it puisse le de'fendre brusquement san8 inconveniens notables; rnais les person nes qui ont pas-se la trentaine o'u ]a quarantaine ne sauraient s'en d~shabituer que peu, " peu: ii faut donc que celles-1a en prennent un pen momns de semaine en sernajne; et si finalement on ne parvient pas 'a les y faire renoncer cornpketement, si elies exigent qu'on leu rlaisse prendre au rnoinsquelques tasses d'un ca-f6 keger me'6e avec noi~ti6' de lait, on 4ev raleuir~accorder cette licence, pourvu, que leur maladie chroniquc ne,consiste pas en une affection dui bas-ventre, et que TI1AITEMEDIT -DES MALADIES C11RONQuitLS. 179 d'ailleurs Viles observent vni genre de vie salubre. La longue habitude de cette boisson V~a iendue presque inicapab'le de.niiire, und on en dirrin l a quanftiu" des qtiatre- cinquie'm es on des cinq siixie'mes. L'expe'ricnce in'a de'montre' que ]a gue~rison des 'maladies chroniqucs, Ics plus graves n'etait ni entrav~ee ni rctardee par la'. On. peut en dire autant des tfi' h oiss qui agis.0 sent S'i violem~ment SUl' les nerfs. Un the' tre's-leger, et don t on ne boit que pen, une seule fois par' jo'ur, ne nuit pre 'sque pas au, traitement.ýes maladies chro.. niques chez les personnes agees qui, depuis leur enfiance, o'nt l'abittude d'abuscr- de cette lique-ur et de la prendre tre~s-orte. be me'decin homocopathiste agrira de meme h I'e'gard dui vini. 11 pourra lc pcrmettre aux personnes atte-intes de maladies chroniqnes qui od't de'passe ' Bor de quarante ans, out contract6' des leur jeunesse l'abitiide d'en boire tonls les jours, et ne pre'scntent 'aucnn ymptme d'affections du bas-ete.T rv qu'elles se restreigrne'nt 'a n'en boire que Ic quart oil la six-i eme partic de la quantit6 qu'elle consommnent ordinairernent, le yin n'apporte pas d'obstacle " leur guerison. Mais si l'on peut les determiner 'a 6tendre cette petite quantite' dp vini d'une proportion 'gale d'eau, en supposant que leurs-forces nie souffrent' pas trop de I "a, on a fait tout cc qui etait necessaire. Les sujets fort atgs, qui out Vhabitude dui yin dep uis l'enfiance, peuvent boire Icur ration diminu~ee tns *eau; it n'en re'sultc aucuin inconvenient. L'interdicfloh absolue dtIi yin aurait pour effet chez eux de faire fle'chir les forces sur-le-champ, d'ernp&.her ]a cure, et me~me de mnettre la vie en dangers. Du yin 180 i 8oDOCTRINE HOMOEOPATFII1QUE. trempe' de beaucoup d'eau, environ dans in pro portio'n d'un 'a cinq ou six, pent etre peru-us pour boisson ordinaire "a toutes les personnes qui sont atteintes do maladies chroniques. IIt et indispensable, dans lo traitement des maladies ch~roniques, de renoncer 'a l'abitUde de l'eaude.-vie. Mais le ine'docin a besoin d',autant do circon-. spection pour affaiblir cetto habitude que do pers&' e'anopor k;6sir. Lorsque ]a suppression t'otale de l'eau-le--vie nuit sensible men t aux forces, oni]a rem - place par une petite quanitih' do bon yin pendant un laps de temps plus on. moins long, suiivant los circonstancos..Le me'docin ne doit pas s'exposer, par une pe'danterie de'plac~e', 'a faire tournor en ridicule le plus grand avantago quo le traitement homoeeopathiquo des malardies en gene'ral et des affections chroniques en particulier ait suin, tous les autres modes possibles do curation: ccliii doeinenager lesfm)7ces dii m~alade, afin qu'ell1es puissent se 7,elever d'elles-mdmes pendant chaque traitemen 't qzi dimninue Ia nm aladie. L'~usage do ]a bie're est une chaose qui m6rite do graves re'flexions. Los raffinemnens quo los, brasseurs ont apporte" dahs ces derniers tomps 'a leur art on ajoutant diversos, substances~vege'ales 'a la decoction do malt, ont pour bUt non do preserver Ia bie're do 1'acidification, mais principalement do ]a rendre plus agreable au gol't et plus enivranto, sans e'gard ~ 'a 1. fluosce f~cheuse qii'oxercent sur la~sant6 co's funes-. tes additions,ý dont Ia police chercherait en vain los traces. Le ine~decin conscien cioux no peat donc pas permettro a son malado do boi re tout ce qui porte lo nom do bie're, d'autant plus qu'a' cellos maine qui TRAITEMTENT DES MALKDIF5 CHROMIQIES. 38t -sont d'p'ouirvues d'arnertume, on ajout'e ffrt sou., vent des substances narcotiques,, pour leutr procu rer la faculte6 ine'briante que tan~t de gens y recher.chent.0 Je passe ý I'indication de-s circonstances qui mettent obstacle "a la -gue"rison des maladies -chroniques. Tons les e'venemens de la vie-quii sont capables de de'terminer la gale encore latente, et reconnaissable seulement h queiques tines -des incommodites qui ont e'te signaVe'es plus haut, "a se manifester sous la forme de maladies chroniques, ont aussi le pouvoir, quand. us, tornbent sur une personne atteinte d'une IPareille affection, non-seulement de l'exalter et de la rendre plus difficile ai guerir, mais, encore, lorsqu'ils SOYt port~s 'a tin haut degyre, de faire qu'elle devienne absolument incurable, a momns que la f~cheuse position du sujet tie change. d'Line rnanie're subite "a soni avan tage. Cependant ces e'venernens sont de nature tre~sdiversifiee, et par consequent aussi l'hifluence fA.cheuse qu'ils exercent presente, des- degr's, fort diff~rens. Des fatigues excessives, des travaux dans les endroits mare'cageux, des. lesions et blessures- consid6 - rabies du corps, l'exce~s du froid ou de la chaleur, le d~faut d'alimens suffisans pour apaiser la faim, Oil leur insalubrite, t.,not a ' eLLLLu) pr es auttaut -de pouvoir que quelques mois d'une uinipn mal assortie ou. d'une conscience boui'relee,' au milieut des superfluite's de h a vie, pour tirer le redo'utable fle'au de la gale &I sommeil profond dans lequel el *le ctait ensevelie, et ha faire manifester sous ]a forme de maladies chroniques, ou agraver celles-q'ui exis 182 DOCTRINE JIOMOEOPATRIQUE. tent de'Ja"; ]a sante' d'un innocent souffrirait me'me mons cl'un s'j~oiur de dix annees, dans une prison ou. au lbagne. La gale, jusqu'alors endormie au. fond de l'organisme,- et dont le sommneil donnait au favori dui prince l'apparence d'une sant6 pre'sque florissante, se de'ploie rapidemient en affections, chroniques, du Corps, ou derange ses faculte~s intellectuelles, et le conduit "a ]a folie, lorsqu'un caprice de ]a fortune le precipite du- r 'ang brillant qu'il occupait, pour le fair~e tomber dans le in'epris et l'indigence. La mort subite d'un fils, unique provoque, chez une inere de'licate et 1%j -mlade de ]a gale, une suppuraini~ual dii pounion on. un cancer du sein. Un amiour de'daign6" plonge dans ]a me'lancolie ]a vierge sen 'sible de'ja tourmente'e par des acce's d'hyste'rie psorique. Coinbien n'est-il pas difficile, combien n'est--l pas rareý que le traitement honiceopathique le m'ieux conduit ame'1iore la situation de ces, infortune's!1 Cependant C'e' sont les' chagrins, et les 'soucis ýqui contribuent le plus fre'queinment "a faire, apparaitre l1a gale -latente sous la formne d'affec'tions, chroniques, et ai rendre plus graves les maux chroniques dejai existans;. lUne tristesse continuelle ne tarde pas at exasperer les traces mrnme le's ptus faibles d'une gale encore latente,, a faire qu'-eIle s'6panouisse raidrnte sym.ptomes plus graves, et qu.'elle donne lie~u inopinement a 1'apparition de maladies chroniques. Eile produit cc r'e"sultat d'une manie're' plus certaine et plus fre'quente qu'aucune au-tre influen~ce p ernicieis~e agrissant stir l'organissme. 11 n'est pas'momns certain,pi mons, co mmun que cette cause aggrave les maux deja* existans. TRAITEMJFIT PES XALAPIES 00ONQES 3 Comme un hon rnedecin, lorsqu'il s'aIgit d'un 4j tinient qui,ne commence pas sous de uies ispi i~ de'fayorables, se f~it un plaisir d'e'gayer autant qu~e possible l'esprit de son malade et de le gq~rantir' de 1'ennui, de me'me ici, et "a phis forte raison encore, ýson devoir est de faire tout ce qui de'pend de lui, tqpt ce que son influence pent prodire, surIsut 'I epie on sur ceux qu~i l'entonirent, pour ploigp er les sujets d'affliction et de chagrin. C'est I4, cc doit.ýtre h Ic he ut principal de ses soins et de sa philaiqtropic. Mais si ]a situiation du malade sous cc rapport egt saIns reme~de, s'il n'a pas assez de philosophic, de re;ligrion ou d'empire sur soi-meme pour se souimetti-c av~ec r'signation aux deerets de la providence, '6l s'Abapdonne sans frein 'a ]a triste-sse, an chagrin,'PS qu'il soit an ponvoir du i m'decin d'e'carter d'une p~g nie.re duirable cette cause destructive de ]a vie, ]a plus e~nerzgrique de toutes, on agit avec prudeppc ep s 'abstenant do trailer ]a maladie chroniqu~e (i) et abaq}donnant le malade a son sort, parce que le traiti-.ý nient le mieux dirige avec les remdes lespuý ap.p~roprie's aux souffr-ances physiqucs, ne peut absolqjm, entri-en chiez un malade en proie "a des. chagriS jcpntinucls, dont ieý ressorts de la vie spnt 4.iq~ 4jpstant de'ruits par ics atteintes profondes. qu coii (1) Hi faudra4t i]ors que ic malade eit des causes bUen Ig~e de chagrin oixi de tristesse, qu'on pu~t par consequent -Ae &b Qner i' le traiter d'une affection morale par les reni~des ant~poiqe approprjies au reste dc sa maladie chronique: circonstance daps laquell-e a gue'rison est non-,seulemenLt possible-, mais ni-m A~ souveut facile "a obtenir. 184 i84 DOCTRI]NE H0MOEOPATHIQIJE. moral11 recoit. It est absurde de continuer la. plus te1Ie de toutes les constructions, lorsque les fondemens sont mine's chaque jour, quoique peu. "a peu et graduellement, par le choc des vagrues. Les maladies chroniques sont presque aussi incu.r abies' chez les grands et les riches qui, sans cornpter les eaux mine'rales dont uls ont fait usage "a plusieurs repi'ises (i), se sont de'ja' trouve's pendant quelques annees entre les mains de m~decins allopathistes di'vers, et souvent ti'es-nombreux, qui ont essaye' sur eux tous les rern~des preconise's par ]a mode, en Angleterre, en France ou' en Italie, et qui les ont accable's d'une multitude de d~rogues me'langrees, jonissa tid'ne action tre~s-violente. Tat 7ant de me'dicamens inconvenans, qui sont de~jat nuisibles parne seul. fait de leur e'nergie et de leur fre'quente re'petition "ahautes doses, rendent la. gale de laquelle depend touj ours leur affection, me",me Iorsqu.'elle n'est point combinee avec ]a syphilis, plus difficile at guerir d'anne'e en ann~ee, et finit- meine par ]a mettre absolument au. dessus des ressources de lFart, apr~s que l'orcranisme a e'te'1pendant un grand nombre d'anne'es ýen butfe a% de pareill'es atteintes, si contraires au. but qu.'on se propose. Que ces puissances h~roiques non homoeopathiq'ues alent ajout6, commne it est presumable, ' ala maladie primitive des maux noit. (i) Chaquc traitement auix eaux, nierne lorsque ces derni~res.nc sonrt pas contraires au mal., doi't e^tre consid6r6' comme. emploi 'de doses conside'rables et souivent re'pete'es d'un Mm~re m6dicziment violent, dont 1'actioni perturhatrice re'ussit rareinent 'a procurer ]a guerison, nmais coihtribue souvent ai aggravcr 1'6'tat. dii malade, ct.porte mrme ae,tteinte aux sources de ]a vie, TRAITEMENT DES MALA&DIES CHRONIQUES. 185 veaux, devenus fixes et en quelque sorte chroniques par 1'e'normi tý et, la fre~quente repetition des doses, ou qu'un traitement si mal conduit n'ait fait qu'attaquer les diverses faculte's de la vie organique, rirritabilit' j la sensibilite, la nutrition.,etq,pobbe ment par la re'union de ces deux causes, ]a fusion de taut de maux divers ait produit le monstre dans l1equxel nulle personne sense'e ne saurait plus voir n mral naturel simple, cette degenerescence des parties et des forces les plus indispensables 'a la vie offre un chaos que le'tne'decin homccopathiste doit he'siter hL regarder comme suscep'tible de guerison. 11 n'a pas sous les yeux unie maladie psorique, naturelle et simple; et lors me'me que les forces ne sont pas trop epuise'es, ce q-ui arrive souvent, pour. qu'au premier aspect me'me ii ne se voie pas obligp de renoncer au traitement, ce n'est qu'apre~s un tre's-longr espace de temps qu'il peut se flatter de procurer quelque sonlagement, etjamais Ai ne doit promettre une guerison parfaite. 11 faut que l'ame'lioration du genre de vie et la re'gularisation du re'girne fassent d'abord disparaitre en quelque sorte d'-eux-me'mes les nombreux maux chroniques engendre's par les me'dicamens, que cette cure pre'liminaire, objet de plusieurs mois, sopere presque sans remdetlacmpge avant qu'il retrouve une affection pure, semblable "a la maladie primitive, et qu'iI soit capable de la cornbattre (i). (i) Au coritraire, 'Cs maladies chronicjues les plus redoutables, qui n'ont point etet6 deliature'cs par l'imprudenee des mrn edecijs ýuerissent souvent comnue par miracle, en tre~s-peu dc temops, et ,t $6,POCtRINE HJTODXEOPALTUIQUjiq Malheur au jeune homoeopathiste qui voudrai't fonder sa reputation. sur la gue'ri-son de pareilles maladies, degnl s nv'ritables wmostruositspa un-e multitude, de mauvais proce'des allopathiques! De quelque soin qu'it soit capable, ii 'chouera. Un autre grand obstacle 'a la gruerison de maladies chroniqties avanc~es delpend de la constitution faible et e~nerv~e.que les jeunes gens,,mial e'leve's par des parens. riches, se font au milieu des superfloites et des de.sordres d'une mauvaise socie'te, par l'influence des passions destructives, des exce's de toute espece, d e labus des femmes, des jeux de hasard, etc. On voit des e'tres,, souven-t doue's d'une complexion rorbuste dans l'origine, que les vices, frappant 6galement sur le physique et sur le m-oral., ont re'duits a n'.tre pls que des ombres d'hornmes, et qui, par' des traitemens mal dirige's de leur~s maladlies Ve"n&, rielnnes, ont ordinairement mine a tel point les sources de la vie en eux, que la gale, si frequemm-ent inhe~rente 'a lear organ-i-sme, se de'ploi~e en alffections chroniqu-es des plus de"plorables, auxquelles rn~me, i~orsqu.e les malades sont revenus de leur immorm ralite, -les reproches qu'ils, se font et le peu d'e'liergrie des forces vitales qu~i Jeur resten t encore,, niie 'per~mettent qu'avee une peine extre mne d'appU-. -qu.er quelques reniedes, anti psoriqiues. Le mjecuýiq homn-ceo~patbiste dolt n'entreprendr~e le traitemwent de pareils malades qu'7avec he'sitationq et rnettpe dTunjernaniere durable, chez de pauvres artisans, dpins 1'buxnble deure desquels on -cop~pit bien que n'afflue p~s la foile 45s P ricsens TRAITEMENT DES MALADIES CHRONIQUES. 187 beaucoup de reserve dans ses promesses de gue'i.. eon. Mais alors merne quo l'on no rencontre pis ces obstacles, souven t presque insurmontables, 'a la gu&' rison des innombrablos maladies chroniquies, ii se presente cepondant -quolquefois, surtout dans los basses classes do ]a socie'te' une difficulte' qui tient a` la source neme de I'affection. C'ost quand, " a ] suite-de plusiours infections successives, suivies chacune do la. suppression do l'exanthe~me, la gale s'est peu a pen d~ploye'e, dans l'inte'rietir, en une on ph#-. sieurs maladies chroniqnes graves. En pareille cir'constance, la. gnerison est certiaine, "a la-ve'rite', au moyen d'uin ernploi bien dirige" des reme~des homoeopathiquos; mnais elle -exigre beaucoup de temips,-mire.grande patience, et, do la. part du malade, ine exactitu~de scrupuleuse "a suivre los prescriptions, pourvu encore qu~'il ne soit pas trop -avan-ce en apge et, qu'il n'ait pas trop perdu de ses forces. Cependa~nt ii n'est pas j-tisqu, 'a ces cas difficiles dans lesquels on ne reconnaisso los sages dispositions de aIanature pouir nous -soulager, lorsqnie nous savons8 saisir le moment favorable. En effot, l'expe'ience pron once que, dans une gale re comment prodnire par contagion,, lors me'me qu'apres pinsiours infe~ctions et repercussions successives ]a mala~die ps-o-- triqtie interne a dejai fait des progres consielivables vers Ia pro dnii.-c-ien d'affectio~s &roniqtu-s d'espeGe's diverses, la gale suirvenue en dernier lieu, si on no Pa point encore prive~e do son exanth'eme pr~iritiF, est presque aussi facile a~ guerir quo si cellý tait ia premie're et unique; qu'.enu conseqtuence-, &,He vide or1dinairernent "a un~e scuile dose des pr~parationststil-m .1.88 r88 DOCTRINE YHOMOEOPATH1QtJE. -fureuses indique'es plus haut, et que, de cette ma.miere, la gale due "a toutes les infections prece~dentes se troiive elle- meme guerie, ainsi que Ie's maladies chroniques dont elle avait provoque la manifestation (i). 11i n'est cepenidant pas toujours possible de recourir, pour faire naitre ces circonstances favorables 'a la gue'rison d'aniciennes gales, pltisieurs fois renotivele'es, "a des moyens artificiels, qui consistent, " inoculer la maladie, en supposant qu'ils n'inspirent pas de re pugnance art sujet, comme it arrive fre'quemment. En effet, lorsque ]a constitution 'est en proie at des maladies chroniques graves, d'origiuye non v6.. nerienne et par conse'quent psorique, par exemple aune suppuration dedja fort ancienne des poiimons, ",une paralysie cornp1ete d'uhfe o'u plusieurs par-ties du corps, etc., le miasme de la. gale prend rareinent., et meme, A ce qu'il parait, momns souvent, apre's 1'inoculation qu'aN ]a suite d'une infection due au pur hasard. It me reste peu. de choses, encore 'a dire. au, medecin d6jh ve*rse' dans Ia me'decine hoznoeopathique, afin de lu'i faire connaitre la mani ere dont it doit s'y prendre (i) Ce cas esL celni de'la syphilis, lorsqu'apre~s ]a destruction *locale d'Qn chancre ou d'un bubon, suivie de la manifestation - d'une ve'role constitutionnelle, ii survient une nouvelle infection. Tant que le nouveau chancrc subsiste, la maladie produite -par la nouvelle infection et l'ancienne ce'dent ordinairement 'a une seule dose de la incilleure preparatioun mercurielle, et sont aussi fac~iles ai guerir de cette inaniere que si l'on await, le prcrnicr chancre sous'les yeux, en supposant qu'il n'y ait point de complication avec F'un- des deux autres miasmes chroniqucs, notamment avec le psorique; car alors ii faudi'ait commence'r par detruire cc dernier, -comme je l'a-i nseigne' pr'ce'de-rament. ThAITEMENT DES MA.LADIES CITRONIQUES. 189 pour traiter les maladies chroniques, et jC n'ai plus q'tle renvdyer aux m'dicametis antipsoriques, "a ]a fin dc cet ouvrage: car c'est lui qui doit savoir' Slen servir pour remplir le but qu'il se propose. Je n'ai plus qu.'ai parle'r de quelques precautions qu il est indispensable d'observer. O'abord it reste bien e'tabli que toutes les affeclions chroniques, memes les plus graves, Sil'on en excepte un petit nombre qui sont veneriennes, procedent uniquemenit de ]a cgal e, e tnepeuvent disparaltre que par la. guerison de cette dernie~re, en sorte que c'cst exciusivernent au mnoyen des rern~des an. tipsoriques, qu'on doit les traiter'. En consequence, it est de r~gle pour le me~decin hornoeopathiste, quand ii,-traite soil une mala~die chronique non ve'nerienne, soit un des syrnp~t omes ou accidens de cette affection, quelque- nom qu'il puisse porter dans, le -vulgaire oii dans la patholoom gie, de s'cn tenir "a l'ernploi de me'licamens antipsoriques, choisis exactement hornoeopathiques; c'est Ia' le seul rnoyen pour lui d'arriver -siuirernent a son but. Si, pendant F'action d'un rerne~de antipsorique, it Vient "a se manifester, un jour ou l'autre, par exempie, une ce'phalalgie inode'ree, qu'on ne se laisse p~int alter "a donner de suite un autre medicament, soit antipsor~ique, s~it non antipsorique; qu'on n'agisse pas de mres'ixeSTsurvient un mal de gorgre, puis s'il se d6clare de la diarrh~e', ou des douleurs dans telle on telle partie du corps, -etc. Ce n'est point ainsi qu.'on doit agir. It fant, dans ]a re~gle, apre's avoir choisi, aussi bien que pos.. sible, le me~dicainent antipso~rique, an degre con ago 90DOCTRIINE H 1OMfOPA&TilIQtJE. Venable de dilution, et l'avoir dofine a ]a dose n'. Cessaire, Itii laisser le terups d'e'ruiser' son action, sans faire prendre un autre remcele qui soit capable de le, troubler. En effet, si les accidens qui so e dclarent pendant 1Faction de- ce me'dicament ont de'ja existe' de la me'me maniere chez le malade, sinon dans les derniers quinze jours, di. momns, pbsieurs sernaines on mneme quelqties mois auparavant, on pent ne voir en eux que le: resultat d'une simple excitation homocopathique, produite par le reine~de, d'un sympt ome qui n'est, point ordinaire dans la. maladie on. qui jadis s'est montr6' plus frequemment. C'est alors un sigrne certain que le me'dicament a pe'n~tre profonde'ment d.Ans l'essence de cette rzy1adie, qu'en consequence ii se-ra, d'autant plus efficace par Ia suite. It n ''en faut done pas momns laisser "a ce remede tout le temps ne'ce-ssaire pour epuiserr son frction, sans- se permetire jusque la" d'en admninistrer aucun autre an, malade., *Mais s'il s'agit de ympt~ms qui n'aient encore jamais exist6", dui momns sous, cette forie, qui, d'apres c'ela, n'a.Ppartiennent qu'au remeude, auxquels on ne doive point s'a t t endre dans le con rs* de la maladie, et qui cependant aient pen de gravite' cc nWest po~intencore h tun motif suffisant pour interrornpre sur-I-cbamp I'action du metdicament. Ces symptme se dissipent souvent, sans porte+ 'alCuin prejudice "a ]a vertu. curative du rernede bien choisi. Mais lorsqu'lils -ont une intensit6 qui les rend "a charge, on ne doit pas les souffrir: car uls annoncent qu, e Icmedicament antipsorique a eft6 mal choisi, qu'il. n'~tait pas exacternent homoeopathiquc. 11futaor oC sp primer l'action dle cc remeade par un antidoteo ou TRAITEM!EJV DES MA.LADIES CHIRONIQTJES. 191 Si l'on ne conna'it pas d'antidote qui puisse le cornbaitre, luie opjposer un autre mnoycri anti psori'quie plus en harmonic avec 1'e'tat m~aladif. En agissant ainsi, ces faux symptomes perseverent on renaissent en. core. pendant queiques jours, *mais 'is finissent par disparaitre d'une manie're durable et faire place "at un meilleur e~tat de choses. Ce dont on'doit le momns s'inquie'ter, c'est lorisque les syptmes ordinaii'es s'exaspe'rent sous 1Faction des rernedes antipso-rictues, reparaissent surtout pendant les premiers jours, se miontrent encore.dans queiques uns des jours suivans, mais finissent ensuite peu ai pen par appar aitre de momns en moi-ns., *Cette aggravation, qu'on peut appeler homoeopathique, est un-e preuve d'un commencement de gu-eri-. son, et annonce peut-etre qun peut compter a toup su~r, pour le moment actuel, Sur. c~lIe des symp-, t6ftnes qui sont port~s "a un tel degre6 d'exaltation. Mais si cette exaltation des sympto'mes primitifs-est autant on~e pu considerable an bout de quelques jonrs 'que dans les premiers momens, c'est une prenve que le remeade antipsorique, quoique parfiaiternent homoeopathique, a e'e donne' en trop granfde proportion. II est 'a craindre alors que la gu~rison ne soit pas effectue~e par lui, attenda qu'administre ai trop forte dose, ii determnine bien des syptmes semnblables "a cetix de la nmaladie, mais, qn a raison. de ]a violence ave'c laquelle son action s'exerce, ii enprovoque (lautres encore, destructeurs, de cette ressemblance, qni ' a a in-aladie chronique naturelle en substituent une autre analogue, pins conside'rable et plus grave mi11me, sans que l'affectioro ancienn~e et primitive *soiL,t eeinte pour cela. 392 DOCTRINE HOMOEOPATHIQ1t., Cet effet se de'cide deja' dans les s'eize, dix-huit ou vingt premie'rs jourscde 1Faction dlu. reinede donn6 "a trop forte dose, et dont on doit alors arre'ter P1impression sur l'efconornie, soit en prescrivant sonl antidote,.soit, Si ce dernier n'est pas encore connnu, en administrant "a dose tres-faible un autre medicament antipsorique approprief le mieux possible "a 1'dtat. des syptuues actuels, et, si ce dervier -ne siiffit pas encore. pour de'truire ]a maladie me'dicinale intercurrente, en ayant recours ' un second moyeri qui soit, auitant que possible, homoeopathique au. reste des accidens, (i). Lorsque, par l'emploi conse'cutif de quelques autres antipsoriques, on est parvenu a'- paralyser l'agression. perturbatrice qu'un remeade, parfaiternent hornoeopathique d'ailleurs, m~ais donn('. h trop forte dose, avaiL exerce'e stir Ileconomie, ce meme remedeY qui n~avait nui que par' soni exces d.'e'nergie, peut e'tre remis en usage aussitot qu'il redevient homocopa-. thique, et le succes n'en couronne pas momns alors son administration. Seulement iA faut. le donner a~ dose IbeaucouIp moins forte et inlfiniment plus e~tendu, c'est-%i-dii'e dQue de proprie'tes fort adou-,cies. Ge'neralement parlant, apres un choix non' homoe'o(F ai eprouve'mi-mme cc revers, cui nuit lant 'a ha guerrison, et. qu.'on ne saurait par const~quent. iter avec trop, de soin, lorsque je donnais 'a trop, haute dose ha s6pia, dont ]'6ne7-. gie ni'6tait encore inconnue. Mais je 1'ai 6'prouve6 d'une nmani~re bien plus sensible encore, en f'aisant prendre la. dissolution au bil-..Iioni rne du lycopode et de la. silice, l a dose de quatre ou six globules dc sucre grros comfue des graines d~e pavot. TRAlTEMENT bDES IMkAblAIS Ci-IRQNIQUVS. T9 T93 pathique dii reme'de qu'il. ernploie, le me'decin ne peUt cornrnettre auicune fau'te plus grave, en pre-. mier lieu., pie de cro ire trop faibles, les doses auxquelles l'experience, appuyee sur de nombreux ec-. sais, in7a con traint h recourir pour chaque me'dicaInent antipsorique', et, en. second lieu, de ne pas laisser "a chaque dose le ternps ne'cessaire pour qu.'elle epuise son action. 11 vient d'dti'e question de la. prerniere faute; et j'lajouterai seulernent qu'on ne courrait ancun risque en prescrivant des doses plus faibles encore, S"'i etait possible, que celles qui ont e'te indique'es par moi-me~me. Ces doses n'en produiraient pas mons, tout ce qn.'on pent attendre de bon dui medicamient, pourvu que celui-ci efit te' bien choisi, et que le miala,,de ne flit rien qui fi~t capable d'7en troubler l'a'ctin;et si le reine'dc n'ava,,it pas 'L61 parfaitemnent choi'si, au moins resteri'a-il par hIa ce grand avantage, qu.'alors on aurait moins depei'ne a' faire ces.. serSon1 action, ce qui permettrait de recourir sans.de~ai Ahtin antipsorique mieux appropri6 an. traiteinent. La. seconde grande fiaute dont le me"decin homoeopathiste ne saurait apporter trop de soin et de per-. severance ai se garantir dans le traiternent des inaladies chroniques, consiste, apre's avoir administr6' auix doses convenables un rernede antipsorique bien choisi et qui s'est montr6' utile pendant quelques jours, ai en prescrire de suite un autre, dans ]a supposition qn'une si petite dose ne peut pas agir plus de huit on. dix jours; erreur dens laquelle on cherche 'a se con firmer par le fait qu'effectivement, lorsqu'on glerm-et au premier reme'do d'exercer en libe rte" I. 13 fg-4 194 DOCTRINE HOMTOEOPATHIQTJE. so-n actioti tout entrere, les syrnptomes morbides qu'il est d~estine a eteindre reparaissent uin jour ou, 1'au-tre et de temnps- en tem'ps. Mais une' fois qu'un rn~di~camen't dont le chioix horncodpathique a &6te bien fait,7 agit d'une tiiani~re efficace et avantageuse, ce dont on est dejat convain ci du huitie'me an dixierme jour, quoiqn'il puisse Lien arriver soit tin momnen t. soit rneine tine dernijournee, oiu essrptressagravent homoeopathiquement, les r~sultats favorables ne sont ce-pendant. pas de truits par hi, et ce n'est parfois, dans les mnaladies ftr~s-ichroniqUes, qn'an, bouit doý vingt-quatre ou trente jours qu'ils apparaissent dans toute leur' evidence. Eni pareil cas, la dose n'a compi-etement exerc,6 son, action salutaire que vers le quarantietne on le, cinquantirnie- jour, laps de temnps avant lequel it serait absurde ict contraire aux interrts(I inalade- d'adm-inistrer un nouveau me'dicarnent. Qion no s'imagrine pis qu'il faille 'a peine attendre I ecoulernfltendui temps- fixe approxirnativehent A la dure~e d'action d'un rernaede antipgoriqne, pour recour'ir "a un autre, et qne par conse~quent on doive s'ernpresser de fair-e choi~x d'un nouveau rnoyen, afin doe rendre, 1a gtierison plus rapide. L'experience panle hautemnent con tro cette opinion. Ello te~moigneoqu'Itau contraire it n'y a pas de me'thode plus certaine, pour h~tter la gue~rison, quie de laisso-r an me'dicainent anhipsoniqne Lien choisi lo temps d epuiser ontieremn'enit son action, de rester spectateur oisif tant quo Iamefhoration procluite par liii continuie, dit-elle. I Anm se pr101ologer bien an delh dui terrne assigu6 par conjectur~e a son efficacite', et de n'en prescrire allors un autre quo le plus tarci p~ossible1. Celui cui TR AITIEMENNT'DES MEAL-AJMES, CIIRONTQUES. I q pentit, sous, ce~ rpport, moderei' son impatience., ri'en arrive que, plus c~ertain~ement-et pllus rapid-erent au, but. C'est seUlernent lo~rsque les anciens symptom-es, dejat eteints on ti'es..di imie'.s par le dernier rem~de, com mencent depuis queiques jours "a reparaitre de nouveau on 'a s exa--sperer d'une maniere uim peu n~otable, qtie le moment est arrive' enfin de -iecourir au medicament le plus homoeoparhique a 1ensem-. ble- des accidens actuels. It n'y a que l1'experience qui puisse- prononcer 'a cet e'gard, et sa. reporise a d~ej4, ete' Si claire dans mes, nombreuses observa.. tions., qu.'elle ne permet plus dke'lever le moindre dotite. Lorsqu'on refhlechit aux grrands changremens, pie le me~dicam-ent est oblige' de produire, dans les parties n onmbrenses et diversement organ-ise'es dau corps, avant d'ane'anti~r le miasme de ]a gale, qni est si pro.. fond'm-ent en-racin6' et en quelque sorte J.evenu pa.. rasite. dan-s l'econ-omie, avant de pouvoir aitisi r'tablir la sanfe', on concoit, sans peine combien 'it est nat-urel que, l'action d'une dose de reme~de antipso.. rique durant si Ion g-temDps, elle porte plus d'une fois atteinteh l 'organisme d~ansune maladie chronique aun si haut point, et qu'apres quel~ques jours d'un anien~dement bi~en prononc6', it survienne des instans plu1s oU momslnS Ogs oiile traitement semble faire des pas reftrogrades. Cepe-ndant, lorscjue les accidens primitif's ne se renouivellent point, et qu'iI n'6cla~te pas de nonveaux syptmes graves, on doityu dans cette cxaspei-ation rnomentane~e un' effet h1o-' -mocopathique, qui favorise.1a. guieison, bien In d'y m-e Itre obstacle, c'est"-a-dire tin simple renouvel. lement, des atraques qtue le remn'de dirigecn-tre le 19 6 DOCTRuINE HOMOEOPA.THIQUE. mal lui*-nieme (i), quioiqu'il s'edcoule parfois seize, vigtouvigtqutr jours depuis ]a pris~e du in "dicarnent antipsorique, avant qu.'elle d'clate. Ainsi, en gene'ral, F'action des rniedicarnens an 'tipsoriques dans les maladies chroniques se pr~olonge d'autasi4 plus que celles-ci out tin cairacte're de chronicit~plusdcdd as d'un autre coke' aussi, les 'emdes dont l'action dure longr-tern ps chez des snjets sains, par exemple ]a beiladonne, n'agissent que p~en de, temps dans les mnaladies aign~s et d'une courte durdee, oiUt leur action s'6puisc d'antant plus rapidernent que ces dernieres sont elles-niernes'pins aigne-s. Le ine'decin doit done laisser chaquc remade antipsorique agir seul pendant trlente, quarante ou. rneme ciuquante jours, c'est-a-dire aussi long-temps que ]a inal~adie continue 'a s'arnender, qnoique d'une mai0elet'cr taut que cette amedlioration fait des progyres, son action salutaire s'exerce encore, et ii ne faut ni ]a trouibler ni ] a suSpendlre pair 1'adminiistration d'un autre medicament quielconque (-2). (i) Lorsque le reme'de a he' cho is i pa rfa item ent h omceopathiquc, et qu.'on lFa fait prendre a dose assez faible, ces attaques deviennent'chaquc jour de plus en plus rares et de plus en plis faibles, par les prog-res de son action; landis que, si la dose a et' trop forte, elles, vont toujours en augmentaut. de fr"qeneet d'intensite6, au. grand detriment du nialade. (2) L,!a nec~essite' d'edviter ces deux fautes trouvera difficilement *Acces parmni les na'.decins. Ces grandes ve'rite's out etet6revoque'es en doute pendant des anne~es entietrcs, par ]a plupart nielme des homoeopathistes, qui ne s'7y sont point conforrn's rigro'ureusement dans la pratique, par suite de l'opinion purement 1tleorique qu'iI faut dejai se faire trop de violence pour croire qu'une si faible do-se de nidicament soit capable de prod~uire Ic rnoindre effe-t dans ThAITEMENT DES MALADIES CHRR054QUES. 197 Avec quelque soin que lPon a'it- choisi les mnedicamens antipsbriques, si on ne leur laisse pas le temps d'tepuiser leur action, le traitement entier n'aboudti a rien. Le nouvel anripsorique auquel on a recours, avant le temps opportunT, qu'elque excellenit qu'il soit par lui-nerne, ne pent dans aucun cas re'parer. le doinmnage qu'a cause' l'interruption de l'action salutaire qu'exer~ait le reme'de adminilstre' avant ui-. Je 1'organisme, notamment con Ire des maladies chroniques sotivent enormes, et que cc serait exiger dui in'decin qu'il re'nongat 'a l'usage de sa raison, si l'on voulait qu'il admilt que 1'action de ces infiiniment petites doses dure, non pas seulement deux, trois: jours, mais vingt, trente-, quarante jours et plus, et determine jusqu'an dernier 'moment des effets importans, des re'sultats incontestable-.? ment salutaires.' Cependant ce principe n'est pas de ceux qii'on doit concevoir, ni de ceux n-on plus pour lesquels je r~clame'uric foi aveugle. Moi-me~me je ne le concois point; mai 's ii me suffit que le fait existe, et qu'il ne soit pas autrement. G'est l'expe'rienee qui le proclame, et je crois plutot ia ses ddecisions qu'aux conceptions de mon intelligence. Qui pre'tendrait-s'arroger le droit 'de peser les forces invisibles, cache'es jusqa'i prse& dans le seiri de la nature, ott de les re"v oquer en doute'lorsque-, dans une substance re'put~e'emerle, elles sont mises en e'vidence par un froce'd6 nouveau, inconnu jusqu'it ce jour, comme par le frottement prolonge' et les secousses dont l'hom'oeopatb ie d~montre l'efrieacit6' pour exalter l'dinergrie des me'dicamens? Mfais qu'en re'sulte-t-iI pour celui qtti ne veut pas faire ce quc jfen. seigne d'apr~s tine Ion (rue pratique et des expe'riences mu! tipli "es? 1-1 re'sulte de Iai que le plus grand probkeme de F'art est insoluble pour lui, c'est -u-dire qri'il ne peut pas gruerir les maladies chro. niques, dont le traitement exact et rigroureux: est demeured inconnu jusqu'au moment oit jai proclam' adotin.Jena rien de plus a% dire stir ce sujet. 11 m'a sernble' que mon devoir etait de faire connai'tre une grande vd'rit 6, sans m'inquieter si V'on pourrait obteuir des hornnws qu'ils s'y conformassent ponctuelleve m'8 VOC MIN~E HOMOE0PATMtQtE. ne on~nais, pas, de me~thode pPi puisse parer le m o-is du- monde aux inconveniens inDsepar~ables d'une paom reille terixreur de conduite. LaprenPere faute, celle qui icons'iste A'don ncrn'e idose 4n peu tr-op forte du remn-ede antip-sorique, se t'6pare tquel-quefois rnieux en ayanit plusieurs fois, rune apres 1Faudr,reconrsaU~ an'tidote inCapable,:,Ie ~ure cmme )a e empie, n faisanit es~pirer di inent ou iron.. Si Vbnn e~suit pas exactem ecitia mar-che'tvae~e'par mnti;;qcrsrsn, Ue se'vaiite; pas do rn~avoir imit6, et quilon nee A tende pain-tAi de 'bons reisuitats. ~Ou bien. ne *voui~ait-on imiter tine rtj queqtn fkn'ees admirahbles do Jla nature stir 4c'sqnw1d le kee fon d*e seraieift 4611 ~oiies Clair'ernent it nos yeux.., et faciles,a' saisir po-url'infteliigeiiob 4nt~me d'vnn enirant? Ne -serait-il point -absurde -de ne pas ~vambi-r ift tre le briquiet poree quion -iie ponrrait vooflevoir coomeut ii y;a tant de calorique latent dans -[acier- et ht pierre itfus~ilui ct~mment flfrottement brusque de esdux corps Pdi't.cnire l'autre peut produirti as'sez de chbalur pou-r fo-nd~re 'Ie~ pryti-culresiqte It. -c boe dtathe.du rn6Wi, et los pr&cipfiteretn gloSby-al~es- on~g~es stir1' arn-adou', qui prend f'euparlah? Cepen'danft nov~s ~h~nlie bri q uet'sans, comp rend re 1c tte mer i Ile d'un feu in6-i _puisabflk cah6dains d-e 1'tcierfroid, sans concelvoir -1a. possibillit' fqueý ce fen s'6it m''is!en evidence par 'l'effe't du:choc et du.,Crcftttmi,6t. N~e -sera i t-il pas taut nussi absurde -de-ne point vetilo6ir npPr rdre -it '&T'rire, pa~rce 'qu'on' e coireevarmt %'pts comm-ent 'tn b'ommwe pent com mun iquerses pense'es-.a urn autre-avec une Plume, de*Tt'nýre'et du papitbr? 'Cependtint flous faisoii's'part de no des at Un Iaulisans ipouvoir, san's mme -hrhe tcom-prendre ce mi'ra-l-e:phystico.-psychique-! Pourquoi dci~nc;.h'siterions-nous it ' empVoYdr tontre l7es plus cruels enn'emis de -nos freres, conire les maladvies dic~v~inques, tine mdthode qni., 1oileftucl''rer u ie, les 'd6truit deIa rnaib-rereta iplu.s 'cerlainec, Oet cdt uniquemertt sparce quie 7nhus. n'ap'etceVionS P!,as Aliesutitie conmment 1'lsguierisorns -petwnt ~o~rer c ette nihmniiere? T1TRAJTEMENT DE!,$MALADIES CHRON[QUES. 99,'paphrre.,.Si cette,sulbstan~ge s~e tro~uve i~iqu 'e 'it r~su~te 4e la qu',une parti~e,du remn~de est enlev'e., t 14. quien reste iine momis grande quantit&, d~oit, 1',a~cio9 peul-continuer a' produire des resultats x~vO.rabies, ce qu~i a lieu effecftivement dans certains c, *Lors~qu'un me'decin ao~moeo~pathiste, *scrupoleux hoirs de propos, ni' interroge sur ce qqu'il,doit faire peiulait Itout le temps uis'c.uedepuis L'pdmiiis.trmaton d'une dose de me~dicament jusqu'74C 1',~iction, de celak-ci soit epuisesisqu ren a,trouble,e t surl'a,manie're dont ii doi~t s'y prend-re af n,. as itre au ma-lae, de s-atisfaireaux demaap, edes jrali~ros qui lui sont faites (-i).dem~4icarw. (, 1ny a pas d'ance p) ug oulaire, quehjque pernicicux qu'iI soit, qu'on puisse extirper to'ut d'un coup.-!ýe-~~e.cm bornceo pathiste ne doit donc pas balancer, lorsqu'iL traite un -nouveaumalade, atteint d'aff-ection chronique, "a lu-i faire prendre an tn-jnins utte petite poudre chaquie jour; 4 Yy a l1oin eswoxre de Ja.h Ji-abqs que beamcoup d',allopathiste~s Cop de leurs d~rogrues. -En observa~nt cette pre~caution, c'est un -grand bonheux pour te pau vre malade, q'u'aveugle'nt souvent les calomniateurs de la ineilleure des me'decines, de ne pas savoir s'il y a une dose de me~dcament dans chaque poudre, et d'igrnorer dans laquelle;Ii s'en trpuyg;u xle. S'i1l 6,tai~t instru4tde cette 4derpni.&e ciroqonstance,, si,4qavtit ixe la Po.Opuae de tel jour contient le med~icamenut..outi attend de si grands effets., son imoagination lui j~ouerait sqoLwgut denuyais tours,, et lii ferait croj re qu'il 'prouv~edssna.tions, des changemens qui n'auraicnat aucunexr'alit6; ii tiendrait note de ces symptomes imaginaires, et serait dans une agrittio~n d'esprit co~ntinuelle,. An lie~u que,. pre-nant cbaque.jour~quelque ichose,,, et chaque jour no ressetitant aucune atteinte f\C~ieuse a' -sa ýs nt'e,)iA devient plus caline, ne s'attend ppls iZ ri~e Yfli.geant,opbserve avec plus de 5,angc-froid les changepnis~r'eds psi *suryvionncnt en Wun, ft no rapporte akinSi quo Ia ve'xit6 5'L011 ~e 200 200 DOCTRINE JTOMOEOPATHIQUE. m Iens, je reiponds en deux mnots, qu,'en pareil cas on pent do'nner tons los jours trois grains environ do sucre do lait. Jo saisis 1'occasion do dire qne, sous ce rapport, Jo consid~re le sucre do lait comme un don inappreciable de la Providence (i). 11 no faut pas se flatter quo -lei'eme~de antipsorique ait e'e bien choisi ou qu'il puisso contribuer "a la gnerison do la maladie chronique, si, d~s les preMinirs 3ours, los pins graves sympto'mes', coimmo doulenrs ancionnes violentes et continuollos, spasmes toniques on. cloniques, etc., disparaissent, corn re par enchantement, sous son influence, doernanie're que, presque aussito't l'avoir pris, le malade so croic dejat gueri et de'livre' do tons sos ma ux. Cetto illusion do la part dui malad~e annonce que Ic me'dicament agit alors d'unn maniere enantiopathique, h titre seuleinent do palliatif, et qu'on (bit s'attendro los jours SUivans "a voir ]a maladie primitive augmenter beaucoup; co quo j'ai vu, arriver quielquefois, ainsi quoe jen ai fait ]a remarquo preceddmment, apres avoir prescrit, entro antres le charbon do bois. Aussito't quo deemn. C'est pour cela qu'il y a beaucoup d'avantage "a lui donner une poudre chaque jour, sans lui dire si toutes contiennent dii medicamenit, ou s11Il n'y en a que danS Une seule:ear alors, en prenant celle d'aujourd'hui, ii ne s'attcnd pas de sa part "a un effet plus proinonc6' que celni qu'a produit la poudre de la veille ou de la surveille. (i) Des malades atleints d'affcctions chroniqucs, qui croient asla probit6' et au savoir de leur me'decin, sc laissent aisernient persuader de prendre ainsi une dose de Lucre dc lait pendant deux, quatre, sept jours, plus OLL momns, scion Ic caprice de chacun, sans pour cela perdre la confiance qu'ils ont mise en lui. TIIAITEMENT DES MALADIES CHROKIQUES. 201 cette fausse ame'lioration commence at etre. remplac~e par une exasp~eration' sensible des, accidens, ii faut de suite recourir 'a1'antidote dui medicament', on, Si 1'on n'en con naft pas,, substituer "a cette substance tin autee remede homcopathique qui soit plus appropAb6 au cas pre'sent. En effet, it est retrmement rare qui'elle continue "a ag'ir d'une m'anire'e favorable. Cependant si le me'dicAmnent qui, de's leprnie avait exerce' une action antipathique, c'est-hi-dire avait paru procurer un soulagement m anifeste, a de'termine' des reactions, it se pourrait, dans le cas out la. premie're dose viendrait ensui te "a aggraver 1'e'tat dui malade,,qn1'une seconde dose dui meme moyen donna't lieun ýi-un-resuhtat inverse, c'est-al-dii'e pjroduisilt ubie amelioration soutenue. C'est du mons, ce que jfai observe pour -Ia. f~ve de saint Ignace. On se trouve souvent tr~s-bien,_ en pareil cas, de combatire les accidens qui succ~dent "a l'administration d'un reme'de agrissant ainsi d'une maniere anti.. pathique, en letir opposant pendant quelques joursun des atitres me'dicamens, ([) fourniis -par ]a mati ere* ne'dicale pure, jusqu'h ce pie ]a maladie psorique soit renirede dans, sa voie ordinaire, 'p-oque 'a laquelle (i) Parmi les me'dicarnens non-antipsoriques susceptibles d'e*tre employe's ainsi daos 1'intervalle de temps qui se'pare L'adrninistra-, tion dc deux ren.6des -inuipsoriques, je me suis souvent servi avec succi~s, pendanit quciques jours, de 1'arsenic, de 1'antimoine cru, de 1For, de la noix vomique, de la pulsatille, de l'aconit, de la bryone, diu caf6 cru, et du po~k nord de 1'airnant, suivant la nature des accidens que j'avais "a e6teindre pour 1'instant. Mais je n'ettends pas pour cclii exchire au'cu n des autres,me'Iica-. Inens. P.0-2 ~2O2 OCTfIIWJE HOMOEOPATHI.QJEO.,on continue le traitemneit en ayant y-e~coms A,n~ouveau moyen choisi homoeopathi~quement. Qe'n-eralement parlant, qqieiqri p~rQgres qu'ait pu fairte 1am'4iorafion -,de 1Xkat Au malade, hi ne faut jana~sl i.rnrnediateme:nt i prnes.1a pr~em,.ie~re dose ~duun.rernede an.ip~s~oriqu~e qudlcoii~que,, en ad-m#i-strer un~e seco~nide, fult.-eIfe me~m-e erprunt~e'ea une prepa,ra~tion rnodifle~e d'u-ne autre maniere. Pr.esque tg jours., quand,on n',observe pas cette re'gle de Co.ndut,1amende~me-ni qui s',tait d'abord pronanc -s'arzke an bout de,q~uelque tem-ps., et I'op. voit ap'a~tre, des acciden~s inaccoutum's, ce.qii trouble la -16, isyn, fet J-ui* i*'Wprirne un-e anche rktrogrrade..Or ii faut -so~uvent des mois.enders pou-r,rem~die~r -ý van trouble paroJIl, et encore m &ae,n'y parwientiop pas toujours. Si -cependa~nt F'action 4,u reme"ide -hoin~oeopathi-que.ava~i-et6-i~n,,t.errormpue ou 4.tr,,uite par Tne,61 cioxn..tan ce parlic uh tre, sloitpa r kin grand CAle,df ve'gitiae, swit par 1'a taque d',une m-Aladi~e re'gn ante, 4#.Ips ce ca-s seuleme/nt on pent, apres a~voir 6cart6 Xvbstacle, rsrii n aae utineouvelle doae~~ re,xe xrnedicawient. 11 pirrive- quelquefais que -le traitern ent,anti~jp-sori.que d'une maladie chronique est tr'oublM on mene assez souvent interrornp7u pendant qucique temps, ýsoiit par un accident i uopiue., soit par' temlai ýr~g~n.a~nte, spor adiqufh on,pidern'ique. Parmi les accidens qui n~e troublent le -traiternent qde -diine'ani "re transitoire, je range:Ia surc-hargre deI'sora ( ajeleon peut reme'dier par 1'absti'nonce, Jc'estA-,a.djireen nDe ma.Dgeaut qu'uvne somupele." g~e,'s~on vepas,Ret prenant un pen (IC af6),, lirri-" tation de ce visc "re causee par des alimens graskmo TRAIThED.TT IES MAXAMDIES CHROMIQ1ES. 2o3 la con4bat pair I'abstinence etla p-uisati11e).1, unec 1simi A,1e 'estom-ac qui t s'annonce par ides, rapports apris a~voir mnange', et surtout par d-es naus~ees etd-es -envies dce vomir (un ou deux globules &e sucre imbibes d'unme dissolutiOn au b-i1J]io-nni'rne d'antimoi~n e cru) Ia frayeurr,( "a iaqu-uellhe on remxiedie, jutan.d, on est, ap,p.e- lesur-ie-champ, Par 1opium, ma-is qua, a in-e ep~oqu- eplus e'ioigne~e, on i orsque la frayeur uest -accompagnee de chagrin, exige l'aconit, et qui, lorsque, la triistesse en a 'a 'I a suite, ckle "a Ia. f~ve dl e sainit Jignace) Ia tnistesse ~qui re"sulte de so' clis interiie ars, Ad iiin chagrinic~oncentuei out d'unne honte seerkte (on 41a itrait e p a r, hi iv e de sai ntIgm a c e;cele q ui 4Op~en~d de 'Ia colei~re., d~&un caracte're v~iolent, ernpoirt.6pt mo,rose.(.e1Ie.recla~me Ia. camonijile,.et, s'iI y -a -en -.m..me tern ps fro~id par tout Ile.oorps, Ia bry one )-; cel le h Ia.~qu~elie -se joint I'insdignation. (cite exige Ia staphys'aigre),,un refraid isse-mnen t co,-n siderable( nyops ej lsju ansIachambre YoLn le lit, av ec Ia ni-&Dv' O-.. I;on, si des douteurs en;&nt~etre' Ia suite-, le caf-e cru-;,et s'il en est re~sult a:fi~vre e. de Ia &haer, Pa-coinit), une dislocation ou tine lux-ation (qui -re-" chime idains c'erta~ins cas l'arinica, mnais qni c6de bien lphis Siurement au -sumac venenmeux), des con tasions -(.on leur.,oppose [arnica), -des bnitilnres de 1la pean (qu'on traite en laissant Ia partie plongee pen-dant -unre heun-re dans -de-lalcool echaufk " par 1:I'irnersion.dans 1'eau tres-chaude ).. Si.,, en pa.,reil cas, Pu~n des m~dica-mens qui levienenlt td~lve tin-dilque"s etait donne" in substance anuinal-ade, ffi~t-ýe -m, me " a laplins faible d-ose, lraction -dlu -remn'd-e ian tipsor-ique dont ii avait -fait u sage en d~einier lien 'serakt totaletnent -- dlkuite, -ouhtimoins 1e-trai'ternent 2o4S DOCTRINE HEOMOEOPATHIQUE. principal eprouverait un grand trouble; ce qui serait d'autant plus "a regretter que le medicainent antipsorique aurait dfjo' d6ploye contre la maladie chronique primitive une efficacit6 plus prononcee, dont ii ne serait pas facile de compenser la perte, le meme renede ne pouvant guere etre administr6 immediatement apres une prerniere dose, sans qu'il en resulte des inconveniens, comme je viens de le faire voir tout ' l'heure. Dans ce cas difficile, on se tire d'embarras parun expedient dontje n'ai point encore fait part au public, quoiquie je l'aie communique a mes 6hlves immddiats, parce que ]a medecine homoe.pathique ne trouve deja que trop d'incredules disposes a la tourner en ridicule ux. yeux d'un public incompetent pour ]a juger. Mais au moment oui j'7cris cet ouvrage, qui sera probablerent ma derniere production, car je ne crois pas avoir Iong-tenps encore ' rester parmi les babitans,de ce monde, je pense avoir etabli assez solidement mes principes pour pouvoir accueillir avec indiff~rence desplaisanteries qui, en dernie~re analyse, retombent toujours surla conscience du railleur injuste, et pour ne pas me laisser detourner par elles le donner ]a plus grande publicit6 possible 'a tout ce qui me parait devoir servir l'humanit6 souffrante. Lors donc qu'il s'agit de parer aux obstacles que ces troubles subits du physique et du moral mettent au -traitement antipsorique des maladies chroniques, en provoquant souvent des accidens fort graves an moment out le sujet etait en pleine voie de guerison, et- surtout afin d'y remidier, (e telle sorte que les e'dicamens antipsoriques auxqu.els il faut alors avoir TRAITEMEJNT DES MALA-DIES CHRONIQUES. 205 rec ours n 'aient pas besoin d'etre administres sous. forme substantielle, on prend un globule de sucre de. ]a grosseur d'un grain de moutarde environ, on 1'imbibe de la. solaition me~dicarnenteuse pote au. meme dege'~ de diilution qu'elle doit avoir quand ii s'agit de 1'adrninistrer homoeopathiquement 'ain i'mtrieur, et on 1'enferme dans un petit flacon de la capacit6' d'un gros, qu'on -fait respirer au mnalacle une seule fois. et un seul instant; apre's quoi on le recouvre de son bouchon, et en le met en. reserve pour 1'utiliser "a l'avenir danis des cas serublables. Je dis a' l'avertir;,car ce glo 'bule me'dicarnDenteux, destine" seulement e tre flaire, conserve. sa proprie'te pendant des annees entieres, sa 'ns en rien perdre, meme apres que le flacon a e e oouvert un grand nombre de fois, et lorsque toute odeur d'alcool s ''est dissipe'e depUis long-temps deja (4) L'impression que 1'olfaction instantanie'ede ce petit globule produit sur les nerfs est incompara. blement plus rapide, dans les effets me'dicinaux qui en resultent, que ne le serait celle dui medicament luimeme administre" en substance; elle a de plus 1'a-. vantage de durer, si peu, d'&tre si passagere, qu'il n'en resulte rien au dela' de ce qui est ne'cessaire pour oIbvier aux suites fAcheuses de e'~ve'nement impre'vu, et qu'elle n'a point le pouvoir d'agir assez 1 ongr-temps pour entraver beaucoup on suspendre tout-a'-fait (i) Des personnes' qui e'laient n~es sans odorat, ou quil'avaient perdu par maladie, se sont aussi bien trouve'es de cc nioyen, que d'autres chez lesquelles le sens de l'olf'action e6tait parfaitenient de'velopp6'. 11 suit de 1h quce les ncrf's tactiles suffisent dejiz pour admcttre 1'iinpression salutaire et )a propagfer au. reste du systrNe nerveux. 206 m661inNE WoITOMMoVPATrHIQUt.. lFa ct ion. ex.e.r c 6e-,j us q ualors Par le zn.di'aitn.ent anti.psgorique. Cette. dernilk-re circonistanc~e est, in:appr6. ciable. Cepe~nd~ant ii n~est pas rare, dans. le traitemerit deg,,maladies chro~niques par des reme'des -antips~oriques, qua nous ayons besoin a~ussi des autres niedic-amenis apparten-ant, 'a cette classe. Ce cas arrive lorsque des maladies. intercur'rentes, epid6miques ou me'rne seulernent sporadiques, qui sont provoque'es par des cass Wtoriques ou telluriques, agrissent stir l'af-. fec~tio~n chro~nique dont On s'occuIpe., et- noin-seulemerit troublent le traitement antipsorique, miais encore i'interrompent souven~t pendant -un Iaps de temps assez long. En pareille circonstance, ii fa-ut avoir re.cours: aux autres pratiques homceopa-thiques dzo~nt.j'ai de'jAteu I'occasion cle parler: c'est pourquoi je, ri'en di~rai rie.n1ici. sinon que le traiternent antipsorique- doit. kr~e suspendu j~usqu'apr~s la gu6rison de larnaladie interc urrente dont le sujeta et6r" frappe") falhjt-IijMeme pour cela. quelques semaintes dans, les cag le.s. plus, fcheux., Cependant, rn~me alors, lorsque la niouvelle maladie n'est pas trop grav~e, ii suffi~t quelquiefois. de faire flai~rer u~n globule de sucre in-ibibe' dii m~dicament qu'elle re'cla~me, et de cette ma-M ma ere on abrege sin-guILe~remint er i traitemient de l'affectio-n aigue". Le mn decin homnoeopathiste dou6 d('in tell igen ce saura bieanto~t reconnaitre lke'poque at laquelle les moy ens- mis en usage par lui auront acheve' fa cguerison de' Na maladicý intercurrente (x), et ohi Ia malAdiel ()Les Ynal'adics-inter ctrcrentes. apparaissent ordinailremnent sous la forme d'une fie~vre qui (Iorsqu'elSe-inrne~es ne cont Pas dues 'a thAITEAIkNT 1A~S ~AT~Ab'IrE,'TI UOMNQUES. 2Oý chronique auira repris la Marche qui Iuii est propre. Cependant, apre's la guerison (1'une semblable malad ie in tetrerrente, ii ari'ivera toujours que l'affectioa. ch-ronique primitive offrira pie~ques nmodifications; que, par exemple, elle, portera davantage sur une p-a[tie da co~rps autre pie celle sur laquelle elle 6tai~t fixefe auiparavant. Le me~decin homoeopathiste doliMlors re'gler exactement son choix d'un remede- antipsoricjue sur 1'e'tat des syrnpto'mes qui existent en." c~re', et non se homner "a prescrire celui qu'il dfait dans 1'intention d'admninistret, avant la. manifestation de la maladie intercurrente. T~it est appehA "a traiter d~une de ces rnaladieg in.fl teircurrontes un suijet atteint d'une affection chroinique pour lacjuelle ii ne F'ait point traite' auparavant, it liii arrivera fi-equemment, stirtout si I-a flvre e'tait grave, de s'apercevoir qu'apre's en avoir triornph6' par les me'dicamens reconnus spe~cifiques chez d'a'utres mala-des de la meme espece, ]a gue rison parfaite.ne penit cependant point etre, obtenue, maigre' toute *des mi-asnies, fix~esI variole, rougeole, dysen-terie rouge, eacpe.luche,) etc.) sont to-ujours d'une autre espe~ce, parce pie les causes occasionelles, appartiennent 'i une autre cate~gorie, ou se Presen lent au nioins dans un aultre ordre de combiniaison. Depuis que j'ai appris "a gue'rir les maladies chroniques par l'ane'Antisse-. ment de leur source psorique, j'ai trouv6' une fi evre intercurrente susceptible d'kre gruerie par l'arsenic, une autre par le befladone, d'autres par liantiwoine crii, l'aconit, l'arnica, la noix vomique, l'opiuni, le semen-contra scul, ou enmploye alternati'vement avec: le piment, le trt'~fle d'eau, etc. Cependant je sic pretends exciure aucun des autres m~d'icamens antipsoriques, pourvu qu'il sient hnooahques aitutlcnebe des srnipt~nies de la five rewrnunte. ao8 208 DOCTRINE HJ10riOEOPATHlQUE. ]a re'gularite' imagrinable'dans le gyenre de vie et le t)gim, mais quo des accidens d'une autre nature (ordinaii'oment appele's maladies conse'cutives) 6'clatent, s'aggravent peu aI pou et mena cen tde devonir chr"oniques. En plaroil ktat de chosos, ii. a prosqie. tou~jours souis les yeux une gale qui est sur le point de prendre les dehors d'une maladie chronique, et ii doit savoir ]a gue'rir anti psoriquemont d apres los pre~ceptes consigrnes dans, cot ouvrage. C'est ici lo lieu d'appeler 1'attentiou sur tin phe'noinene rewarqut-able, savoii' quo los g,-ILIndes maladies epiderniques, la variolo, Ia rougeole, le pourpro, ]a fievre scarlatine, la coqtieluche, la. dysontorie rouge automnale, et autros ospe'es de typhus, lorsqu'ellos atteignent lout' termne, principaloment sans avoir et soumnises LI un traitorent horncopathique convena.ble, laissent l'orgranisme dais tin tel 6'tat d'e'branlemont et d'excilation que, chez, boaLucoup do ceux qui viennent d'en. etre de'barrass's, la ogale, p'cdemnment latente dans l'inte'rieur du corps, s'6'veille tout "a coup et so prononce ra,:pidemont en oXanthe'mes aaimoorues A I e'ruption psorique (i), ou. en d'autros affections chroniquos qui, lorsqu'on no los, soumet pas "a un. traitement antipsorique rationnDel, no tardont point, 1'organisine etant encore 6puise', 'a acque'rir un haut (i) Lorsque ces exanthe~me's sont un peu Cabondans, les auteurs leur dornnent le nom de gales spontane'es. W~ritable etre de raison; car, l'histoire "a ]a main, on ne trouve jamais de gale qui soit survenue autrernent que par infection, et cettc maladie ne peut plus maintenant se reproduire d'e11e-Mrnie sans le concours du miasme psorique. Quant au phe'nomenc dont panle le texte, ce n'lest autre chose que 1.'ex anthe~we secondaire, dont j'ai de'ja fait TRAITEMTENT DES MALADIES CHTRONIQUES. 2.09 degre' d'intensit6. En pareil. cas, quand le malade succombe, cc qui arrive souvent, le me'decin allopathiste ordinaire dit qu'il est mort des suites de Ia coqueluche, Ae lea rougreole, etc. Mais ces suites ne sont autre chose que ]a gale de'veloppe'e sous la. forme d'innornbrables maladies chroniques, don t j usqu'a' cc jour ]a cause fondarnentale a ke ignoree, et qui, par Ccon soquent', sont demeure'es incurables. Les fie'vr~es e'pide'miques et s'poradiques exigent donc souvent, comme les maladies miasinatiques aigu~s, Mn~me lorsqu' Ion a tronve' et convenablement employe' un spekihqUe homoeoparhique contre elles, qu.ion ait ensuite recours ai un traiteinent antipsoriqu~e, pour lequel.iA m'est fre'quemrnent arrive" de tronver le sonfre fort uitile quand le malade n'avait pas ete~'-e de temps auparavant sournis "a Faction d'un reme'de dans la composition duquel. entrat cette substance; car, dlans ce cas, ii faudrait aller chercher lantipsorique parmi les atitres mnedicamens appartenant 'a la classe. E'opiniatret6' si manifeste des m-aladlies ende'mi-. ques tient presque uniquement 'a une complication psoriquc, ou. 'a un etat voisin de la. gale, engendre' par lc caractei'e par ticulier des circonstances de loca1it~e et du genre de vie des habitans; en sorte que, parl exemple, les fie'vies intermittentLes ne'es dans les mention si souvent) qui doit naissance 'a la gale demneuree latenite dans l'intericur dui corps a pr'es la suppression, ou, ce qui est rare, apr~s la disparition. spontaneic de son 6ruption. Geteanhm quittc fr~qenirnt la peau de lui-m Ame cavec une grande rapidit6", et rici ne prouvre encore qu'il soit capable de communiquer la galde C" d'au tres personnes. 1. 14 210 210 DOCTRlNE TOM'OEOPATFEIQUE. contre'es m'arecageuses, ne ce'dent souv'ent pas, Malgr6 1'emploi du quiniquina, chez les mjalades meme qui ont e'te' transport's cdans des ijeox secs, h momns qu'on n'adrninistre le traitement antipso'rique et qu'on n'insiste me^ ne d'une rnaniere speciale Sur cette dernie're me'thode. Les effluves des mnarai,ý paraissient etre une des causes physiques qui e'xercent I'n-. fluence la plus; puissante, principalement dans les paysI chauds, stir le de'veloppement de la~gale, latente chez un si grand nombre d'homnmes. Si l'on 'Wa recours, dans presque tous les cas,, aun traitement antipsorique aussi sagem-ent dirige' que possible, on ne parvien-dra jamais h cornbattre ce qu'il y a de mneurtrier dans les climats humides, et "a les conyertir en regions oui ii soit possible de jouir d'une saftite supportable.- L'ho-mme s'accoutume aux extremes du chaud et dul froid, et peut vivre bien- portant dans I1'un et i'autre cas-; pourquoi ne pourrait-il pas.-s'accoutumier. aux con trees iuarecagreuses, con me -aux pays jes plus secs, si la" ne se cachait souvent un redobutable ennemni de sa sante', la gale, A' laquelle, pour p-en qu' elle'existe A lN tat latent dans le corps,, les eaux stagnantes, et les effluves fournis par. un. sot humide, surtout lorque la. tempe~rature est ha~bituellem-ent. dev~e, cornmu-niqu ent plus. certainement qu'aucune autre influence physique pernicieuse la propension. a se deployer SOLIS la forme d'affections chroniques~de toute espe~ce, notamment parmi celles d-ans lesqui-ell'es le foie souffre de pre'f6rence aux antres Qrganes? Les syrnptornes qni ont -apparu les derniers dan's une maladie chronique abandonn~e'ea elle--mere so~nt ceux qui cedent les premiers au t~rait.Prment '(n1tipso TRAITEMAENT DES 1XALADIES CLIRONIQTJES. 21-1 rique; les pins anciens, qui sont aussi les plus constans, les finoins suje'ts "a changer (le forme on d'aspect, et qui comprennent les affections locales fixes, ne s'effacent que vers la fin, apres la disparition seulem-ent des autres accidens, lorsque-la sante est deljat ipresque en'tie'rement r-etablie sou -s tous les autres I'apports. Un antipsorique bien choisi peut son-s vent arre'ter d'une inani e're rapide les acces d'uni maladie pe'riodique, telle que 1'haysterie', I'6pilepsie, etc.; mais, pour que, cett-e suppression soit durable, et qn'on puisse compter stir die, it faut un traitement complet de la gale entie~re qui est cache~e dans' le corps. Les, malades te'moignent soiv'ent le de'sir de voir disparaitre avant tons les au'tres un symptorne qni lIeur est plus part iculie~rem e n t'' charge; itln'y apas moyen de les satifaire sous ce rapport, mais ii flint excuser' un IpaIeil vocu de leur part,- en,'raison de leur Pm or'ance'. Dans le compte rendu qu'nn malade e'Ioigne" de son me'decin 'crit jour par jour, pendant qn'il fait usage des me'dicamens antipsoriques, ii doit avoir soin de soulignerC7, parmi les symptoines de chaque jour, ceux qui reparaissent apres, avoir e'e longtemps sans se manifester; mais ceux qu'ii n'a point encore eprouves, et qn'il remarqne ponir la premie're fois ce jour-h", doivent etre rn-arque's de deux barres. Les premiers annbfncent que 1'antipsorique a pris le nial par la racine, et qu'it-avancera beaucou-p ]a. gn'rison radicale; les antres indi~quent, q'uand uls renaissent fre~qtemment,, et tonjours de plus en plus prononc~s, que le reni'le n'a pas ete' choisi parfaiternenL homnoeopathiqne, et qn'il fant le suspendve 'pendant 212 DOCTRINE HO-MOEOPATIIIQUE. quelquie temps, le remplacer par tin autre qui soit plus en harmonic avec l'ensemnble des symp otncs. Vers le milieu (Iu traitement, la nmaladie diminuce' commence a~ repasser insensiblernent 'a Fl'dat de gale latente; les ýsympto'mes deviennent de mons, en momns saillcans, ct lc medecin attentif' finit par nWen plus apercevoir que des traces, qu'il doit cependant jpourstilvre jusqu.'a lent' enti~re disparition: cat, le inoindre reste pourrait e'tre tin germe dont lc (le'veloppernent reprodnirait tin jou 'r 1ancienne maladie. Celui qui croirait alors Ia gue'rison achcv~ee, comme ont coutume de le faire les personnes de. toutes classes ern 'e t1'r e guetrir, se trornperait beaucoup.- Avec le Lemips, et su rtout sous I'inflnence (I'&. v611neens gyraves et de'sagre~ables le faiible re'sidu d'une gale ainsi re'dnite senLernent "a de plus pelites, proportions, redonncralit na issance 'ai ine nouvelle maladie chroniqyte, qui pen "a peti s'aggravcrait d'elleM enie sans rel~che, suivanlt l'usagre des affections entretenues par un mmasine chronique qui n'a point et etein t. Le malade est fondea ~ exiger du. me'dccin le cit,'), tut6 et jucunzdý de Celse; mais ii (boit avec raison l'atten2dre de l'homoeopathiste (lans les maladies aigut~s provenant de cauises accidentelles, ainsi quc dans Jes maladies intercurrentes. Q nant ýt ce qui concerne particuliereme tt le cit&*, c'est-a' dire 1'acce'l~ration de la gilerison, la. nature meme des choses y met obstacle, dui moins dans les, maladies chronique~s anciennos (1). (i) II n'y a qu'un ni'dicastre qui puisse jprornettrc ILg-rerncnt TRAITEMENT DES M3ALADIES CHR0NIQUE.!213 On pout dire quo laague'rison de gr'andes maladies chroniques qui-datont de dix, vingt, trente ans et plus, est rapide quand on i'o'btient dans le cours, d'une on deux-anne'es.' Si la moitie' do ce temips suffit pour l'accornplir chez des. sujets, jeunes et robustes, il faut, quand on traito une porso-nne avance'e en age, accorder tous les de'lais nedcessaiAres pour qu'elle puisse avoir lieu, me'mo _en sup posant quo ni Le me'decin,' ni le malade, ni ceux qui entourent ce dernier -no corn met tent, aucune. fan te., On n'aura pas de peinb ' comprendre qu'une si ancienne affection chr11onique, do'nt le miasine primitif a en. tout le tem Ps 11 ecessai.re. poiii' introduire ses, racines parasites jus-. quo dans les replis los plus cache's de 1I'organismo, finit par e'tro tellemont identifie'e avec~cons11titution, qu'il no suffit pas d'un traitemont rnddical. rationnol,'d'Un genre do vie redgilier, et d'une grando sournissio n de hIapart du'.inalad'e, mais -qu,'il faut encore,'heauicou p 'd temnps, et de patience, pour extir-, per toutes los ýparties do cot imm~ense polype dyna-. mique, sans compirornet~ie 1'organisrne Iui-me'me et sos facultes. 11 -faut q~ue', dan*s un traitene'nt antipsorique, rnemo long, nierne tres-prolonge', Los forces du.i malade aillont toujours en augmaentantI depuis le de'but jusqu'~ a gluaierison et au re'tablissement de l'6tat de guerir une grave iiialadiecbcronlique en un mois on six sernaines. Que Iui importe -de ten~ir, parole ou. non? Que hasarde.-t-il, si, corn me on' doit s'y attendre, le suijet sorti do'eses im ains, plus malade qu'il n'y est enr6i? Ce ni'est pointitl'honnex r! car ses confrehres rio font pas miniux que lhi. Mais la. conscience? Aurait-il donc epwore quelqtic chose zi perdrc sous ce rapport? 214 DOCTRINE HO0MOBOPATHTIQUE. normal. Elles croissent pendant tout ce temps, sans qu'on administre le moindre d'entre les reme~des de'signe's sous le nom de fortifians, et font d'elles-me'mes des. progres, at mesure que I'6conomie se dedbarrasse de 1'ennemi qui la rongeait (I). Le moment le plus favorable pour prendre une dose de medicament antipsoriq'ue parait etre le matin, iA jeun. Lorsqu'on n'attend de sa part que 1'action ]a plus faible qu'il puisse exercer, on en prend ]a poudre (2-), qu'on applique sur ]a langrue, soit se~che, soit humectefe avec deux on trois grouttes d'eau. Dans LFun et l'autre.cas, oil reste une demiheure ou- une heure enti~re sans rien boire ni manger. Aprles avoir avale' le me'dicament, le inalade doit rester au. nins une bonne heure bien tranqulille,, mais cependan- sans dormir, p)arce que le somrneil. rce1'poque at laquelle commence l'effet du re-~ e'de. Pendant cette heure, it doit 'viter toutes les secousses morales de~sagre'ables, et tout ce qui pourrait Iui causer quelque con ten Lion d'espri t, ]a lecture, (t) On ne comprend pas que les me'decins allopaihistes ajent Pu concevoir 1'ide'e de gue'rir des maladies chro'niques par des traiteinens toujours violens et de'bilitans, sans quc les re'sultats exonstamnment fa~cheux de cette me'thode lesaientjamais de'tourne's d'y recour'ir de nouveau. Les amers et le quinquina qu'ils donnaicut. dans, les intervalles ne faisaient qu'accroitre 'Ia masse des mawc dleja existans, sans pouvoir reparer les forces ane'anties. ()Le soin de de'sig-ner les poudres par des nombres courans a ceha de commodeqe quand u malade ýsurtout e'1oigne',evi son compte-rendu, en iyant soin d'indiquer ia dose et le nurn'ro de la poudre qu'il a prise le matin, on peut reconnaitre le jour auiquel 11 a pris sa dose de me'dicament, et calculer ]a marche de l'action d'apre~s le nombre des jours qui se sont 6coules depuis. TRAITMENT. DES M~A.LA.DIES CBIRoNIQrJES. 21 le calcul, e'~criture, les entretiens, qui exigent de la reflexion. La dose du medicament ne doit e~tre prise ni peu avant 1'instant oui les femmnes attendent leurs re'gles, ni pendant Fe" coulement du -flux menstruel; mais, on peut la faire prendre, s'il esix neessaire, le quatrieme jour, environ. quatre-vingt.seize heures, apres 1'apparition de cc dernier. Lorsqu'iI a e~te ordinair-e jusqu'alors que les, regles avancent ou coulent-trop abondamment, on est souvent oblige, c'e quatriý6me jour, de faire respirer une petite dose de noix vomique, c'est-h-dire un globule de sucre -imbibe" d'une dissoluti 'n au. deci11ionni~rne; -on attend ensuite quatre ou six j'ou*rs avant d'administrer 1'antipsow. rique. Mais si la femnme est fort sensible et t % Wr_ veuse, on aura soin at chaque e"pojue, soixante-et-. douze heures apr~s 1'apparition. des re'gles,' de 141 faire flairer un globule de sucrp irnbib6 de Ia'dissolution pr~ce'dent~e, ce qui n'em~pleche paýsde coptnLner le traiternent antipsorique (r)i La grossesse, dans, tous' ses degre's,-met si pen obstacle aux traitemens antipsoriques, queo, loin de lh, d6est souvent alors qu'ils deviennent le plus n&cessaires et le plus efficaces (,2). Le plus nece~ssaires: (i) Dzins un paredl d'rang-ement des re'gles, tout traitement des maladies chroniqucs est inutile, si L'on n'a pas soin d'aministirer aiinsi de temps en temps La noix vomique, qui posse~de' ici la vertu. specifique de reme'dicr au defaut d'harmonie que les -d6sordres mcnstruels occasionent dons les fonctions nerveuses, et de calmer l'exce~s de sensibilit6' et d'irritabilit6" qui oppose un obstacle insuirmontable hI~ 'action salutaire des, rcmides antipsoriques. (2) Quel moyen -plus certain aurait-on, par exemple, de pre` 216 216 DOCTRIINE HOMOEOPATI-LIQUE. 1)arce quo les maladies chroniques se d e-ploient davantage pendant cet 6'tat. En effet, c'est pendant cette pe'riode de Ia vie des femmes que les sympto'mes de la gale interne deviennent le plus prononcds % cause de 1'excitation qu'e'prouvent le physique et le moral. Aussi les medicamnens antipsoriques n'agissentils jamais d'une mani ere plus' sensible et plus prononcee qu'alors, ce qui indique au. rnedecin ]a necessite' non-seulement de les prescrire "a aussi petite, dose et aussi eftendus quo possible, mais encore de s'7a ttacher "a los choisir parfaiternent homoeopathiques. Jarnais' on no donne do me'dicam~ns aux enfans euxMeimes qui sont a Ila mamelIe. C'est Ia mere ott venir les re'cidives de 1'avorterncnt, qui a sa source presque exclusivement dans ]a gale, et de les pre'venir d'une manie~re durable, si ce n' est en soumettant ]a femine ai un traitement antipsorique bien dirig6', avant ou du momns pendant sa grossesse? Quel autre iuoyen serait plus efficace qu'un pareil traitement, administr6 L"a temps, pour 6'carter par avance ces 6'tats de Ia. me~e qui, dans les cas mgme oii l'enfant se pre'sente bien et oiA 1'accouchement s'ex6.cute d'une manie~re naturelle, mettent si souvent sa vie en danger, ou la conduisent "a Ia mort? Les positions vicieuses me'me de l'enfant n'ont frequcmment, sinon toujours, d'autre cause que l'af'fec~tion ps Iorique dont est atteinte ]a more; et telle est bien certainement ]a cause de 1'hydroce'phale et des autres vices de conformation du fmctus. 11 n'y a qju'un traitement antipsorique, administre' sinon avant, dumoiDs pendant ]a grossesse, qui puisse faire disparailtie 1avance l'incapacite' de ]a 'mnere "ai nourrir culeIneme son enf'ant, pr6venir les affc~tions si commiunes des sei ns, les excoriations auxqudlles la succion expose les inamelons, Ia dispos ition si fre'quente aux phieg-masies C'rysipe'lateuses des ia inches, ics abce~s dans ces parties du corps, et les 6lcoulemiens de.5an 0par ]a matrice pendant, Ia dure'e de l'allaitemeiito TRAITEMENT DES M~ALADIES CIIRONiQUES. 21[7 la nourrice qui les. prend pour eux; au moyen de son lait, us agissent promptement, doucement et effica.cement sur le nourrisson. La nature iinelliget, ire aelle-~meme, ne peut rien faire de mieux dans les maladies chroniques, et dans les affections aigues qui en procedent de temups en temps, qu'e de recourir Ai des palliatifs pour sauver ternporairement le sujet du d(anger subit quii menace ses jours.De lhIles frequentes e'vacua-tions qui surviennent d'elles-m~mes dn e fetos les diarrhe'es, les vomissemens, les sueurs, les ulceres, leshemorragies, etc., e'veneinenfs dont le resultat n'est qu'un soulagement rnomentane' du mal prim"itif, qui, par suite i-ne"'e des pertes en force et- en u meurs qu'ils entrainent, ne fait au. fond que s'aggraver de plus en plus.*' L'allopat'hie n'a pas pu faire plus jusqu'a% ce jour pour ]a vraie gue'rison des malad1ies chroniques. Ele n'a pu- qu'imiter la niature ininte-lligrente dans ses efforts p~alliatifs, sans M rne produire ce faiblere'sultat, mais aussi sans m~nque'r d'X~puise~r beaucoup les forces. Elie n'a done jamais fait, comrne ]a nature, qe h A ter ]a ruine ge'ni'rale, sans pouvoi cmm i mon~de con tribuer a eteindire le mal fondarnental. Ici se ran gent les innombrables moyens de'or~s'du titre de dissolvans (puirgatifs), les saigne'es, les ventouses, les applications de sangsues, dont la mode est pouss~e aujourd'hui jusqu'a' la de'nience, les sudorifiques, les exutoires', caut~res, setons, ve'sicatoires, etc. Le rnledecin haoroeopathiste,, qui sait guerir radicalemnent ]a imaladie chronique eIle-rniete par I'ap.' plication de Ia me'thode antipsoriqu~e, a si peni.besoin de tops ces moyens, twropres senlern'ent a assurer hia 218 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. perte des malades, qn'il doit an contraire 6viter avec soin que ces derniers ne les empioient secretenent tandis que lui-meme les traite. Le malade a beau lui assurer qu'il a 1'habitude de se faire saigner o u purger ~ telles on telles epoques, que par consequent une saignee, une purgation lui sont necessaires, ii ne cOdera jamais, ii ne permettra jamais rien de semblable. Ii n'est qu'un seul cas (Iorsque, corme dans beaucoup de maladies chroniques, Ies selles retardees souvent de plusieurs jours incommodent beaucoup) ou, au de~but du traitement, avant que le remetde antipsorique ait encore eu le temps d'anmiorer les choses sous ce rapport, l'honceopatbiste se permet d'administrer au malade qui n'a point te "'a la selle depuis trois ou quatre jours, n lavement d'eau ti ede pure, sans la noindre addition, et quelquefois un second, quand le premier n'a pas produit d'effet an bout d'un quart d'heure. 11 est rare qn,'on ait besoin d'attendre encore un quart d'henre pour donner un troisie~me lavement. C'est la nu moyen incapable de nuire, qui n'agit guere qne d'nnemanie're nuecanique, en distendant les intestins, anquel ii convient parfois de recourir, et qn'on pent renouveler an bout de trois on quatre jours, parce que les me'dicamnens: antipsoriques, notamment le lycopode pl'us encore que le soufre, ont la propri6te de determiner ordinairement la constipation pen de temps aprcs qu'on vient de les administrer. Les exutoires ne sont excuses par rien, et ne font qun'puiser les forces; cependant, loi'sque le malade 1e6 porte depuis long-teMps, soavent depuis des annees, le medecin homoeopathiste ne peCt les suppri TRAITEMENT DES- MALADIES CHRONIQUES. 219 mer qu'autant que le traitement antipsorique a deja fait de notables progre~s. Mais s'il est possible do les diminuer sans les faire disparaitre tont-a-fait, on n'oublie pas cette precaution d es le debut mnome du traitemnent. A I'6gard des vetemens de flanelle, qu'a defaut de moyens plus efficaces, les rndecins ordinaires prescrivent comme etant capables, suivant eux, de pre' venir les refroidissemens, et dont ils ont tant abuse, a la grande incommnodit6 des malades, l'homoeopathiste est oblige d'attendre, pour les supprimer, que les antipsoricues commencent " amender la maladie, ' diminuer l'impressionnabilit' par le froid, et que ]a saison lui permette de le faire sans inconve'nient. Lors nmeme qu'il traite des sujets tres-delicats, ii doit leur, faire porter pendant une quinzaine de jours des chemises de coton, qui grattent et kchauffent moins ]a peau, avant de mettre celle-ci en contact avec de la toile. Par un.e multitude de motifs qu'il est facile d'entrevoir, entre autres pour ne pas mettre obstacle 'a l'action- des faibles doses auxquelles sont prescrits ses m'dicamens, l'homoeopathiste doit interdire, pendant toute la duree du traitement, l'usage des- parfumeries, -des eaux de senteur, des infusions aromatiques, des pastilles de menthe, de l'anis confit, des tablettes pectorales, des liqueurs, des chocolats aromatises ou au lichen d'Lslande, des electiaires, pond res et teintures dentrifices, enfin de tons les articles de luxe analogues. Les bains dits de propr-e-t6, que desirtent souventavec ardeur les malades auxquels on les a interdits, no doivent pas 6tre accordes, parce qu'ils ne manquent 220 220 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. jamais de porter le trouble et le de'sordre dans l'&conornie. Jamais non Plsilsns su sont ne'cessaires; (les lotions rapides, partielles on ge~n'rales, avec l'ean de savon, rem plissent le me~me but parfaitemient et sans nul inconvenient. Le parti que I'homioeopathiste peut tirer des methodes antipathique's, dans le traitement de quelcques maladies chroniques, se re'duit h bien peu de chose. Cependa'nt ii ne faut pas ne'gligrer ce peu. Comnme le medecin qui professe la -doctrine de l'or-noeopathie ne connait pas la partialite', et qn'iI n'a en vue que le perfectionnement de son art, ii accepte avec plaisir tout ce qui mIL est four~ni d'utile par des sources antres 'que la. sienne, fit-ce meme par un ennermi. A la fin de 1'Organon cle l'artdle giue'7ir ' ai cite'(les cas de maladies aignu~s dans lesquels on peut tirer qiielque avlantage de I'ernploi des moyens e'nantiopathiques. Ici j'ai "a dire ol'i et comment on parvient a leg appliquer d'nne rnaniere utile an traitement de certaines, maladies chroniques. En general, lorsque Ia mobilit6' et Ia sensibilite' sonte'teintes depuis long-temps dans une ou. pliisienrs parties du corps, ii est avantageux d')exercer une stimiulation aussi 16gyere pie possible, mais re'p~et' pendant qn'on administre "a 1'inte'rieur les nie~dicaiencs antipsoriuqes. Dans l'un et 1'autre cas lc miasme chl'onique semble avoir pen 'a pen eteint tdut-h.-fait on presque enti-erement l'infinence de ]a force nerveuse snr leas parties souffrantes, et les avoir, si on pent s'exprim.-eriain-si, rendues imperme'ablesci cette force. C'cstce qui arrive, par exem pie,d(ano une paralysie absolue, on ~peu pres, d'une main, d'un bras, d'une jamlbe, dans une goutte. NATURE DIES BIALA.DIES CRRONIQUES. 21 2911 sereine, dans tine surdit6' ancienne et presque totale, clans tineiin ertie presque complete des organies g'. nitaUx de l'homnme, qui n'est plus le momns du mojide cap~able d'entrer en erection; dans la stupeur et ilinsensibilit6 des parties g~nitales de ]a femme durant l'acte vene'rien; dans une ancienne paralysie de la, vessie Oul de son col, etc. Mais clans tous ces cas on agirait en sens inverse dui but qtu'on se. propose, la. guerison, si, pour' produ-ire tine, excitation lo~cale,' on employait des moyens antipathiquies aussi violens que ceux dont 1'allopathie a e jusqu.'a pre'sent (lans l'abitude die,se servir; si, par exemnple, on avail recours aux commotions e lectri.ques rendu~es chaque jour de plus en plus intenses. II re'sulterait ne'cessairernent de I " que- 1'effet conraie ~ ceuiqa'on veUtobtenir serait ]a cons' quence de la re'action, et que la parti.e demi-paraly-. see tomberaiL dans une paralysie totale, que le sujet,qui a l'oreille, dure cleviendrait sourd, en un mot que la maladie deviendrait absolurnent inaccessible aux moyens de gu~ierison, counme l'expe'rience nous 1'atteste par dies n'illiers d'exernples. Une pareille inaniiire de proce~der ne se concilie pas avec la. conduite ordinaire du me'decin hornoceopat histe. De tre~s-fiiible *s commotions 6lectriques, capables seulewent de prodnire une legere sensation on un keger mouvem-rent da ns la partie presque insensible ou Presque pfaralyse'e (I), sont celles auxqnelles. il (i) Un jeune honine, d'tlilleurs bien poruint, k~ait atteint d'une surdilt6 presquec omp1e'te, qui s'e6tait de'clare'ec cez liii de ~22 noc'rINE fl0AIOEOPATRIQ~tJ. convient surtout de recourir. Cependant on ne gaiirait tracer acuctn recepte g~n~ral sous ce rapport, a cauise des d-iversite's que pre'sentent et les constituitions et les maladies individuelles. La seule re~gle qu'on puisse e"dablir, c'est, de commencer tonjours, a titre d'essai, par tine seule e'incelle, aussi faible que possible, et d'aller leu ia peui en augmentant, jusqu'hi celle qui est capable" de provo'quer utne l6gere sensation, un fai'ble mouivemyent, dans les parties prive'es de sentiment on paralyse'es. On s'arrde'te ce degre' pendant quelques semaines, en appliquant chaquie jortriquatre oni six kincelle -s, jusqu'.I ce qu'elles comnmencent a aagir avec plus d'energie stir ]a partie malade; aussito't on doit en dirni'nuer un pen ila force,' -lout en ayant soin qn'elles con tin uent cependant toujours a tre sensibles, et ainsi de suite, L'emploi de si faibles commotions eflectriques- ne trouble en rien 1l'1action des me'dicamnens antipsoriques intern es; car l'economie ne tarde pas 'a s'y accoutumertellement que l'effet dynamique da remeade -exige' par le'tat general de ]a nialadie n'en 6prouve aucuin prejudice. Bien loin me'me de ]a', cette douce 'excitation 'electrique rend les parties insensibles on paraly-sees plus accessibles "a lFaction du rnoy Ien anti-puis plusieurs anne'es, 'a la suite d'une violente chuite de chevalt. Je n'employai d'autre rnoyen, pour le gue'rir, que de Iui faire passer a% travers les oreilles, tous les jours ou totis les deux jours, des e'tincelles d'unc demi-ligne de diame~tre d'abord, auxquelles, -quand eflksdevhirent trop sensibles, jfen substituai d'autres dTun tiers de lignue sculem eit. J'erployais, "a chaque se'ancc, dcux, trois ou quatre de c-es C'fince11cs. 11 falflut en'viron trois mois pour rkabMir Vouie., PRlEPAflATIO1N DES MIDICUMV NS AITTPSORIQUES. 9223 psoriqtie, dont cules nie s'e'taient pas ressen ties jusi. qn'alors, et dont cites n'eus.sent jarnais e'prouve sanis,tela 1'impressjon. Cependant. ces excitations e'lectriques locales demreur eraient sans re'sultat,. ou ne produiraient qu'un,effet de bien courte dure'e, si le traitement antipsorique interieur ne continuait pas en, meme temps 'a' tarir ]a- source de 1'affection locale, c est- a-dir'e "adetruiire ]a Inaladie psorique interne.. Ce -qu'iI. y a de mieux pouir cela est une petite mrachine 6Iectrique toute simple, dont on frotte le c1ylindre de verre avec la. main propre et se~che. La bouteille de Leyde doit e're aussi de la plus- faible dimension, et capable seulement de contenir iine demb.once d'eau dan S son inte'rieiir. L'armature ext~rieure on negative de la, bouteille est celte avec la.quelle ii convient surtout de meltre la parlie- en cont-act *pendant l'e'lectrisation, tandis qu'une, autre. partie du corps tient la' chaine en rapport -a` chaque commotion avec l'armature inte'rieure. Un fil mertallique roulM sur 1ui-merne coinme un ressort "a bou-. din, remplit 1'office de chain~e. tt LA MANIE'RE DE PRtP'ARER T*E'S M1DICAMENS ANTIP~bRIQUES. Le changement qu' une trituration prolonge'e avec une poudr-e non miiedicamen'teuse, on une longue agritatio n -avec un 'liquide qui ne 1'est pas davantage, produit dans les corps naturels, specialernent dans les substances mned icinales, est tellement considerable,. qu'iI 'tient pr'esque du miracle, et que 1'omoceopathie penut tir'er vanite' d'en avoir fiai-t la. deonverte. Ce traitement ne de'veioppe pas seulement les ver 9.:z 4DOCTRINE 1HOMOEOPATHIQUE. tus des substances me'dicamnentenses "a tin (legre6 incalcuilable iiA chang ce encore 'a tel point teurn' nani ere chi-miq'ue de se comnlportei' que, si dans leur e'tat ordinaire. ou grossier on DnIa jamais vu. l'eau, ni l'a1 -cool les dissoudre, cues devienlnent entierement soluibles par l'uine et par l'autre, apres avoir subi cette transforniatioii particulie're; decouverte dont, le pre-.mier, j'ai fait pairt an monde. Le suc noir du mollusque marin appele' se'iche, dont on se sect pour peindre, D'cst soluble que (lansl'ean, et non dans l'alcool, 'a l'6tat'de crudite, tandis que le frottemenit li fait acque'ric ]a proprie'16 de s'e dissoudre dans ce dernier menstrue. Le p~trole jaune n'abandonncD qucique chose "a 1'alcool que quand ii a e~te frelate' avec une haile essentielle ve'ge'ale; miais h Fl'&at de ptirete' ii est insoluble dans, c e'ractif et dans I etlicr avec lesquels on le me'lc en inasse. Aut con traii-e, apre~s avoir su*bi ce traitement par'la, trituration, ii est coinple'ternent soluble dans I'un et dans l'autre. La pouidre de lycopode surnage l'alcool etl'eau, sans qu'aucun de ces liquides agisse sur elle; elle est inDsipide et n'exerce aucune action qiiard on l'introduit dans l'estornac; mais, apres avoir e'e modifi pa.r la trituiration, outr~e qni'il est dcvenn cornpketement soluible dans les deux liquides, le lycopode a acquis"1une yerta me~dicinale si ehiergique qu')on ne doi t. 1'emi-ployer, "a titre dc me'licamcent, qu I'ave~c ]a plus grandlC circonspection. Q.i jarnais, trouv6' le marbre et les coquilie d'huitres solubles,(lans l'ean pure on dlansI'alcool? Mais, cette chatix si douce, le carbontate de baryte, et la rnagnesie, quii ne le sont pas mromrs, deviennent PREPARATION DES MIEDICAAMEJ1S A1VTPSOR1QUEs. 225 coMpk~tement soluble dans Purine et dans 1'autre, apres avoir subi ce mode de preparation, et d'p'loient alors~une puiss~aflCe de vertu me'dicinale, diffe'rente poor chacune d'elles,quii excite Ia suirprise. Le quarz, dont les cristaux emprisonnent quelquefois, depiuis p'lusioursruilliers annees, des gouttes, d'eau qui n'y out subi aucun changement, ou le sable blanc de riviere, est la substance "a laquelle on serait le m'oms tent6' d'accorder, soit la solubilite' dans F eatn et l'alcool, soit des pro priete's me'dicinales. Cependant, par sa maniere propre de de'velopper les vertus des. corps naturels au 'moyen dui frottement, 1'homocopathie rend la silice,- non seuleinent soluble dans I'eau et dans 1'alcool, mais encore susceptible de de'ployer une pui 'ssance mn'dicinale immense. Quo puis-je dire des miltaux natifs et des sulfures e aliues, sinion que tons, sans excpinde viennent solubles dans l'eau et l'alcool1, apr's, qu'on les a traite~s ainsi, &t qu'en outre chacun d'eu~x manifeste alors 'a tin(legre' incroyable, et de ]a manii're ]a lplus pure, ]a plus simple, la vertu mipdicinale (lout ii es~t cou e. Mais iA est d'autres points de vue encore sous, losquels'les substances, medicamenteuses ainsi pre'paroees se soustraient aux lois de la chimie. Une dose de phosphore, ainsi trait6", peut e~tre conserv~eetine ainnee entie're dans tine armoire; envelopp&e de pa pier, sans qu'au bout de cc laps de temps cite ait acquis les proprikt's de l'acide phosphorique; eldie jouit encore de celies qui appartiennentau phosphore pur et non chang6 de forme. Iine, s'ope're ecgalement pins de neuitralisationclans cet etat d'exaltation et en quelque sorte.(le 1. 15 2,26 ]DOCTRINE HOMOBOPATHIQUE. transfiguration. Lorsqu'on prend u'ne dose de soude, d'ammoniaque, de baryte, de chaux ou de magn&sie, qui y a e"te'pori1e'e, ses effets me'dicinaux ne sont plus neu~tralis's, modifie's ou. detruit~s par une goutte. de vinaigre avahee ehisuite, comme ii arriverait 'a ces memes substances, Si 0o1 les introduisait 'a l''tat grossiei' dans 1'estomac. L'acide nitrique, ainsi prepare', port6' au degr6" de dilution que i'eclame l'homoeopathie, et donne a La dose convenable, n'e.prouve aucune modification, dans sa manie~re. spe'iale d'agir, de la part d'un peu,de chaux ou' de souLde crue, qu'on administre apr~s, lui, et qui ne petit par coiise~qient point le neutraliser. Pour mettre en pratique ce mode de pre'paration propre a 1'hornoieopathie, soit sur quelquies unes des subsiances.dont ii est traite' dans les six volumes de ma Matie~re rn~licale pure (j), soit sur un des e,'dicamens antipsoriques suivans (2): carbonate de (i) Si l'on voulait pre'parer par la meme metbode de trituration les substances ve'getales qu'on ne peut avoir que sch'es, comme, par exeinpie, I'6corce de quinquina, l'ipe'cacuanha,-etc., apr~ls avoir e'Le'atte'nuees j lsqu'au mlinnem dge, elssraien t, de enme que toutes les substances dont je vais citer les noms,cop~kement solubles aussi dans l'eau et I'alcool, sans 'perdre le inoins du monde des proprie'tes qui leur sont propres, et ces dissolutions se conserveraient bie-n micnux que les teintures alcooli-. qiKe Is ordinaires, qui s'alte~rent si facilement. (,2) Le phosphore lu-nme, qui s'alte~r'e "aIl'air tavec tant de facilit6', est susceptible'd'acque'rir ce degre'd'atte'nuation, et d~e se dissoudre -alors dans, les deux liquides, ce qui le rend apte a1 servir aux besoins d~e 1'Jiomcepopathbie. 11 faut cependant pour cela quelcjues pre'eautions donit je parlerai pius loin. PRiPARATI0]N DES ME'DICAM ENS ANTIPSOIRIQUES.!27 baryte, carbonate de chaux,silice, soude, sel am-* moni~ac, carbonate de magnesie, charbon de. bois., charbon animal, graphite, soufre, antimoine cru, or, platine, fer, ic, civre, argent, 'tain (les me'taux, solides, et -non encore r~diiits en feujiles, sont traite's par la ll'vigation), on prend un grain de -celles qui sont solides, (y corupris le mercure), ou une goutte de celles qui sont liquides, et on met c'ette petite- qiafltite stir environ le tiers de cent grains de suicre de lait -pulve'rise', dans une capsule en porce-, laine non vernisse~e, ou dont on a depoli le fond en le frottant avec dui sable monilhe'; on meole le mnfdicamnent et ie sucre de lait ensemble, pendant un ins-. tant, avec une spatule en os (ou en coi*,e), et 11on broie le mn'lange avec quelque peu de force, durantv six- minutes;- on de"tache- alo~rs, pendant quatre minutes, ]a masse du- fond de la ca-psule et du pP._ Ion en porcelaine ( qui doit ergalement et re de~pol-i et- non. vernisse') (r), afin qu'elle devienne bien homnog~ne; puis, oni la broie de nouveau pendan't six minutes avec la rn'me force. Quatre autres minuttes, sont consacre'es 'a re'unir encore ]a poudre en: las, puis on y ajoute le' second tiers, du sucre de lait; onmle le tout un instant avecl]a spatuile; on (x Aprt~s qu' on a tcrmin6 Ila trituration de chaque substance e'~dicinale, qui dure trois heures, la capsule, le pilon et ]a spa.~ tule doivent 6tre have's 'a plusieurs reprises avcc de l'cCAu bouillante, puis essuye's et se'che's soigneusernent. Cett~e pre'caution est indis-. pensable pour qu'on ne puisse me'me pas soup~onner q~u'il reste la moindre parcelle de rn'dicarnent susceptible de se me~ler avec unx autre qu'ou viendrait ensuite a pulve'riser, et d'ahe'rcr ainsi ce derniier., 9.9.8 ~28DOCTRINE HONQEOPATH-IQUE. le triture- avec une.6gil e force pendant 'Six minutes. On le retinit en tas durant quatre mintites, et on le broye de nouveau avec. force pendant six minutes. Alor-s, apres 1'avoir racle' encore pendant quatre minlutes, on ajoute le dernier tiers du sucre de lait, qu' on me'e en. remnant avec Ia spatule; on triture le tout avec force pendant six'-miinutes; on le racke pendant quatre; puis on--dermine en le broyant encore six minutes. La poudre, bien de'tache'e de.la capsule-et du pilon, est mise dans, un flacon bouche', portant le nomn de, La substance, avec le signe ioo, qui indique que Ia. substance, s'y trouve contenue au centi ewie degrre de puissance (j). (i) La preparation dui phospb ore est Ia seule cjui off-re quelques modifications en cc quiconcerne-la premni~rc poudre, celle dont I'atte'nuation est porte'e au centieme degr6'. Ici on mect les cent grains de sucre de lait "a Ia fois da ns l-a capsule, avec environ quinze gouttes d'eau; on en fait u'ne boujilie e6paisse, 'a l'aide dui pilon humect6', et apre's avoir coupe un grain do phosphore en UI) grand inonibre dc petits morceaux (douze a peu pre's), on le p'trlit-avec cette pate, en ayant soin de pucer plutoft que dc triturer, et de rejeter, dans la capsule- les portions de In masse qui restent souven t ndhe'rentcs au pilon. IDe cette maniei'e, les petits morceaux de phospbore se re'duisent, dan's Ia'pa~te epaissc du sucre de lait, en une poussi~re tellcment fine, qu'clle est invisible, et dontlIa forination s'op~re dans 1'espace des deux premiers intervalles de six minutes, sans que Ia moindre 6tincelle se produise. Pendant les six minutes qui viennen t ensuite, an. lieu de pucer, on pent broyer, parce que Ian masse approche de'ja' de Ia forme pulve'rulente. Sur ]a flu,* on ne triture plus qu'avec, Une force miod'r~e'e, et toutes les six -minutes, on racle pendant deux minhutes Ia spaluic. et le pilon, ce qui est tre~s-facile, parce Ia poudre ne s'attachbe pas. Apr~s avoir e'te broyeec ainsi six Lois de suite, Ia poudre ne luit que faiblement dans 1'obscurite', et n'a que fort peu d'odeur. On F'en E' A'AfO ESMDICAMENS ANTIPSORIQUES. 229 Pou'r eMever alors la. substance "a.,10000 de puissance, on prend un grain de la poudre oo preparee comrne ii vient d'e'tre dit, on 1'ajoute an. tiers de cent grains de sucre de lait frais et pulve'rise', on le remue bien dans la- capsule, avec la. spatule, et on agit de telle sorte qu'apre~s avoir tritijre' chaque tiers' avec force. pendant six, minutes, on racle ensuite chaque fois le tout I pendant environ quatre minutes., La poud~re acheve'e, on l'enferme dans un fla con, qu'on bouche, et qui porte son nom, avec le signe ioo0_0' indiquant qu'5eIle s'y trouve "a ]a dix-millie"me puissance (i)*. On proc~de de me'me avec cette seconde poudre ioooo., pour la porter "aIf, c'est-hdire 'a la rhiIlionnieme Afin de mettre qucique uniformite' dans ]a pre'paration des remni~des homoeopathiques et notarnment des moyens antipsoriques, au momrs, sonss la forme, de poudre, je con seille, ce quie J'ai. moi-m~m e cou." tume de, faire, de n'e'lever auicune substance an, delh die'millionnie'ne (degre' d'atte~nuation, dont on pent en su 'ite se servir pour pre~parer les dissolutions et les diluitions necessaires de celles-ci. La trituration. doittre faite avec assez de force, en ayant soin cependant de la proporfionner ai tel ferme daris un petit -flacon bicn bouche', qu'on mnarque- du signe 100. Les deux autrcs attenuations ( 10000 et Y) se preparent Comm e celles des autres sub)stances me'diciinales seches. (0) Ainsi, chaque altte'nuation, tant eclic jusqii'ai 7o, que~celle jusqu'ch 000 et celle jusqu." 1i, se prefpare aroyen d'ntrturationrelpe'tee six fois, pendaznt six mninutes ý chaque fois,- et ai chaquc fois aussi snivic d'un raclag-c de quatre -minutes, en sorte qu'effle' exige au. dcla" d'uuc lhcure. OCTRINE H0MOEOP~ATHQE point que, la poudre du sucre de lai~t ne s'attache pas trop au fond de ]a capsule, et qu'on puiosse ]a racier pen dant quatre minutes. Pour obtenir miaintenant une dissolution (i) avec cette poudre port~e' " la rnillionnieme puissance, et ]a re'duire "a 1'~tat liquide, qui permet de d&e'veopper.encore davantage sa vertu me~dicinale ii suiffit de la notion inconnue h ]a chimle que toutes les substance ridicamenteuses dont ]a poudre a~6aniat nuejusu'au" mtillion nierne degr6, se dissolvent dans 1'eau et dans 1'alcool0. La premlie~e dissolution ne peut point e'tre faite avec de l'alcool pur, parce que le sucre de lait ne se dissout pas dans cc menstrue. Onl la pre~par-e, en. consequen ce, avec de l'alcool aqucux, que l'on obtient d'une maniere toujours uniforme, en me'ant ensemble cent gouttes d'eau et cent gouttes d'alcool anhydre (2), tous deux "a la tempe~rature des caves, et (s) Je donnais d'abord une petite portion d'un grain de ]a pourdre porte'e "a Ioooo on hl par la tritura-tion. Mais ýomme une,petite portion d'un grain est une quantit6 inde'termintible, et que l'homoeopathiste 'doit 6'viter le plus possible tout ce qui Porte le caracte~re de vague et de de'faut de precision, it fut d'une haute importanace Pour moi de pouvoir parvenir "a fluidifier les poudres, afin de prescrire "a chaque dose un nombre determine' de globules de su'cre qui en fussent imbibes. Ces dissolutions serven't ensuite 'a pyr6parer des liqueurs oi' le rniedicament se trouve Porte6a% d'autrcs degre's supe'rieurs de dilution., (2) On se procure. des petits verres propres at mesurer cent gouttes de toutes les liqueurs, a-fin dc n'avoir pas "a' comp ter chiaque fois cc nonibre de gouttes, ce qui pre~sente d'ailleurs dles difficuhtes Pour l'eau, celle-ei no se de'tachant pas par gou'ttelettes parfaites do l'orifice des flacons use's it Vemeri. PREPARATION DES MEDICAMENS ANTIPSORIQUES. ý3 imprimant au m~lange deux secousses du bras', pour le rendre parfait. On pr'end un' grain de la poudre me~dicamenteuise (1) porte'e au millionnieme degref d'atte~nuation, et ]'on verse dessus cent goutt~es de cet alcool aqucux; puis on tourne lentern'ent le flacon bouche' sur lui-. r~neme, pendant quelques minutes, jusqu' a ce que la poudre soit dissoute, et on lui irnprinlie alors, deux secousses du bras. Cela fait, a ]a suite dui nom de ]a substance, on inscrit le signe 100 f1(t). Une goutte de cette liqueur est ajout~e'ea quatre-vingt-dix- neuf oucent gouttes d'alcool pur; on bouche le flacon,-ýon luL donne deux secousses du bras, et on le de~sigrne par le si'gne iooooY. Une goutte de cette autre liqueur est mise avec quatre-vingt-dix-neuf on. cent goutt.es d'alcooL pur, d1ans un troisieme verre, jn'on bouche bien, anquel on donne deux secousses du bras, et qu'on mnarque ensuite de Ui. On continue de m~m~e pour les antres diluitions subse'quentes, en secouant toujours le flacon deux fois (2), jusqu'a Y -ioo,1i xoo'oo"IH (i) On f'ait bien aussi de marquer sur 1'e6tiquett~e quIe ]a liqueur a e't' secou6e deux fois, en -ajoutant ]a date. (2Vne longrue experience et des observations mul-iplie'es stir les malades me font pre'f6rer, depuis plusieurs, ainn'es-, de n'im.primer que deux secousses aux liquides rn'dicamenteux, tandis, qu'autrefois je leur en donnais dix. Je me suis convaineu que ce dernier- proce'd6 exaltait ]a force 7lu rem~de bien' au dela' du degred de dilution auquel ii avaiL t6et port6', tandis que le but des secousses, est de ne l'cxalter qu'au degr6 necessaire pour qu'elles remplissen't l'objet dc Ia dilution, qui est en niemc temps de l'adoucir un, pen. A la ve'rit6, deux secousses auganientent autant que dix la quantitS de e'6nergie me'dicainentcuse misc en evidence, miais elles ne c font pas "a un b i baut degre'. 2a32 IDOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. et au-de1*h. Cependant pour mettre de 1'unifiormnit6 et de la simplicite dans ]a pratique,. on ne se sert que des verres marque's de nombres entiers, IL, 11i, iV, V, etc.;, les verres in terrnf diaires sont tenus clda ns des boites e~tiquetees, oiiA us demen rent ' I1'abri de 1'influence de ]a hum~iere. Comnie Ia secousse ne doit e'tre donnee que par un effort' moyen dui bras dont on tient les petits flacons, le mieux est de choisir ceux-ci d'nne capacite' telle que cent gouttes de la. liqueur me'dicamenteuse les remplissent j usqu'aux deux tiers. Des 'f 'lacons. qui ont dej ' contenu un medicament ne- doivent jamais servi r pour eni mettre un autre, qucique soin qu'on ait de les layer; ii faut chaque fois en prendre de nouveaux. Les globules de sucre qu'on humecte avec ]a liq ueurm- dicamen-teuse, au, Moyen dui houchon mouill6 du flacon, doivent kefgalement avoir un volu-me egal, celul d'une graine de pavot at peu pres, tant afin que ]a dose puisse letre donnee au. degre convenable d'exiguite' (i), que pour permettre -h"a'homoeopathiste de procefder 'a cot e'gard avec la mnme ne uniformite' quo d~ans la pr6paration des reme'des, et de Ie mettre 'a porte*o de comparer en toute, assurance, ce qu'il fait avoc cc qu'executont d'autres me~decins de son e~cole. (s) En general, on ne courit aucun risque, clans le traitcnenit des mnaladies chroni ques, de donner line dose trop faible du me'dicament appropri6 d'aillieurs, C")1'6tat du inalade, tant pairce qju'ori ne saurait presque pas le pireparer trop (loux, si 1'oi venLt qu'il porte re'elleinent secours, que parce quo s'il neyproduiit pas de prime-abord lout cc qILI'il pourrait accomplir, dans cc cas donn6, ii vaut ruicux revenir 'a son ern-ploi, apr~s avoiL' admniiistre' un ou PRE~PARATION DES MEDIC/&MENS ANTIPSORIQUES. 233 Partout o U" je panle de globule's de Sucre 'a prendre, j'entends parl' I"ices petits grains, du volume d'une semence de pav'ot, dont iA faut ordinairernent deux cents environ pour peser un grain. Avant de passer 'a ]a description des sympto'mes pro~luits par les rmen-ides qui sout reellement antipsori~ques, je dois dire quelcjues inots d'un faux antipsorique, le mnercure. On pourrait aise'mgnt se laisser entrainer "a mettre le mercure au nombre des reme'des * anti psoriques. Souvent it liii arrive, nmetne dans les maladies chroniques, les plus graves, de prod uire une amelioration pour ain~si dire instantande, durant les premiers mornens qui suivent son administration, de sorte, que les me'decins allopathisres traitent peu, d'affections de ce genre s~ans y avoir recours au calome'las. Cet effet, d'abord si flatteur, de sa part, de'pend sonvent. de 1'action purgative qu'exerce le calome'Aas donnA "a la dose de quelques grains,. action qui, me ' e quan(1 el~le est due "a toute autre substance semble soulager en effet dans les comrnencemens. Mais 1'oxid~ule pun de mnercure, donne a tre's-faible dose, et par consedquent incapable alors de purger, produit 6gaalement ce prompt re'sultat satisfaisant, a cause du. grand nombre de'ses sympto'me s,, dont cer"tains semblent e'tre hon oeopathiques ai ceux de diverses dcux autres antipsoriques, afin de lui fournir 1'occasion do faire tout, le bien qu'on est en di-oji d'attendre dc li; tanidis qvu'une dose tirop forte, loin d'a;'ancer jamais la cure, delteirmine toujours, des e'ffets nuisibles, auxquels on, ne poutit nsuile reme'dier qu.'aveje beaucoup do peinc cl; dc tenips.- C'est I auric grande Y,6rite' quo je ne saurais trop reconimande-r ii l'attention du me'deciin honiccopathiste. 234 DOCTRINE HO9MOEOPATHIQTE. maladies chroniques. Cependant le mercure est si eloigne de convenir, dans l'ensemble deses sympt6mes primitifs, 'a ]a totalit6 des maladies chroniques non veneriennes, on, en d'autres termes, psoriques, que je n'hesite pas, fond6 sur une loirgue experience, a le declarer un des palliatifs qui sont le plus capables d'induire en erreur dans ces affections. Les sympt8-. ues qu'il efface rapidement, Dnon-seulement reparaissent pendant la reaction de l'organisme, mais mn~me renaissent a un plus haut degr, B moins, ce qui n'es~t pas, rare, que la maladie ne prenne une autre direction, et qu'a' sa place ii n'en survienne une autre, diff-rente sous le rapport de ]a forme, ot meme aussi du siege, qui est au moins plus ficheuse que l'affection primitive, et qu'au total on peut toujours regarder corme un accroissement de la maladie entie're. Si cependant le mercure rend des services plus essentiels dans les cas particuliers oi, a l'insft du m'decin, ]a syphilis etait compliquee avec l'affection chronique d'origine psorique, cet effet appartient ' la guerison de ]a complication de la syphilis avec Ia gale, dontj'ai parle precedemment, et n'a rien " faire ici, oi0 ii est question des medicamens antipsoriques, c'est-a-dire des vrais remi des du. nombre incalculable d'affections chroniques qul tirent leur source de ]a gale et non de la maladie vennrienne. Je ne saurais trop serieusement recommander de ne point faire usage du mercure dans ces maladies chroniques, les plus ordinaires de toutes, qui ne sont point compIiquees avec la syphilis, parce qu'il -a plus encore qu'aucun autre m~dicament 'non antipsoriique, Ia propriele de les rendre plus difficiles a guurir, et PR]iPARATrON DES MTEDICAMPENS ADJTIPSORIQUES. 235 qu'ele s finissent meme par. n 9 tre plus curables quand on le leur a op pose' pendant ion g-temps. Parmi les, medicamens qui ne guerissent pas essentiellement les maux produits par la gale develop-. pee, et qui, par consequent, ne sont point antipso-.t riques, la noix vomique est celui qui se distingue de Ia'manie're la plus avantageuse. Au nombre de ses e-ffs primitifs, s'en trouvent plusieurs qui permettent de 1'employer homoeopathiquement dans beaticoup de cas- de gale non encore tre~s-de~velopp~e, c'est-hi-dire dans des mnaladies chroniques mode'rees. Aussi ce~tte -substance a-t-eIle eu des re'sultats tre'sfavorables, sans occasioner les suites f~cheuses qu'entraine toujours le mercure, entre les mains des me& decins homoeopathistes, qui, jusqu'a' ce jour, avaient ignore' ]a nature psorique des affections chroniques. It y a M eme, et assez souvient, des circonstances, dans- les traiternens antipsoriques, o&, comme je l'ai dit prekc'dernment da soufre, la noix vomique esttr~s-convenable, sin(on. rnere indispensable, h t ttre de rernede inte-rcurrent. C'est ce qui a'rrive-surtout Iorsque des causes varie~es, notamment, des limpres-. sions f~cheusos sur le moral, exaltent 'a tel point 11'Sirritabilite du S*ysterne entier et de tous les organes des sens, que Ia. moindre parole inoffensive revolte le ma-lade, que le moindre bruit I'effraye, que l '6v6 -nement le plus insignifiant le plonge dans l'anxie't6, le met hors de liii et agrgrave sur-le-champ sea souffran-es, en un mot qu.'il ne- peut meme pas supporter le medicament le plus doux et le plus apprpi~e' ' 1'ensemble de sea autnessmtie.Di cet e'tat f~cheux et intolerable, la noix vomique est un des meilleurs moyens pour calmer la sensibilit e' 2,36 DOCTRINE HOMOEOPATHIQITE. exageree, I1'irritabi lite' excessive, qui s'oppose 'a ce que Pon continuie.-Ic traitement. Elle jouit surtout d'une efficacit6'. bien prononce~e quand ii y a disposition at reste~r couch6', repugnance poiir aller au grand air, opiniAtrete6 dans Jes re'solutions, on. quand les regles tanto't avancent de plnsienrs jours, tan to"t coulent irre'guli~remenit pendant quciques jours. II suffit alors, de fLire flairer au mnalade un globule de sucre a-os comme une graine de muoutarde, imbibed'nniie Thssolution denoix vomique au. de'ilionnimerye, et renferme' dans un p~etit flacon, pour apaiser durant pinsieurs, jours ces de'sordres nerveux, satis que 1'action du rem ede antipsorique dont le mialade a fait u~age auiparavant soit inter-rompue on. suspendue (i).,Ma is s'iI.y a endolorissement par trop, conside'rable. des parties mala~des, morosit6' du caracte're, disPosition verser des larmes et insomnie, cet e~tat, qui. met egalemenit Obstacle an tr~aitetnent antipsorique, exi~ge. plutot qu'on fasse flairer, an malade -un globule de sucre dn me'me volume, irnbibe' d'une dissolution de caf6 cru au mil lion n ieme. iDans d'autres cas de surexcitation,, ou'i ne conviennent ni ]a noix vomnique ni le. caf6 cru, ou du tremblemnent, une agitation continuelle dans les, membres, 'tin ballonnement considerable du bas-ventre, et une'disposi "tion extreme a la. tristesse, "a I'inquiettude, mettent Obstacle u'alFaction des nmedicamens, antipsoriqu~es, on se trouve bien de inettre en contact avec (1) 11 y a des cas oiu 1'on est oblige' de faire respirer allernativement, aides, interva lies, convenables, une dissolution ers,6ten due de- pulsatille et une de unix vornique, pour calmer l'exce~s d'irritabiLife6. PREPARA&TI0N DES iVI]DICAMEN8 A]NTIPS0RIQUES. 237 le malade, pendant une minute, Oti, si la. faiblesse ne 'rveuse est extreme, pendatueeimnt seulement, le p6Ile boreal tourne' vers le nord d'uin aimant portant "a ses p oles environ deux onces de fer. Mais, dans la plupart des cas delel'~tat appele' fai-. blesse nerveu 'se, qui met obstacle au traitement antipsorique des maladies* chroniques, le mesme'risme, ot-i ]a communication de ]a force vitale d'une autre personne jouissant d'une bonne sante', est u n royen fort efficace. 11 suiffit meme quo cette person ne' tienne los mains du malado dans los siennes, pendant deux minutes, avec' la ferme voloiite de ILAi procuirer dLI soulagoement.-Jo no connais prosque aucune contrindication h-l'aornploi de ce moyen, si ce n'ost qu'on doit s en abstonir Iorsquo laimant a ete applique peu de temps auparavant, parce qu'i1lie ferait alors qu'exaspe'ror l'etat d'irritation dui sujet-. La suroxcitation particulie're, et tout- "-fait diff6 -rente do cello-la', qui i~esulte de l'abus dui mercure, se calme* par do petiles doses de sulfure del chaux, dont on fait alterner l'usage avec celui de f Aes doses- d'acide nitrique porte a unhIaut degrre de lilution. En passant maintenant 'a 1'istoire des rne'dicamiens que j'Iai reconnus etre propres 'a tiouri' los maladies chroniquos non ve'nerieniies, Jo sifis bien loin de pre' tendre avoir e~puise' le cer~cle entier des remedes antipsoriquos. 11 se penit fort bien que la nature' tienne cache' quelque puissant mnoyen qui, Me soit encore inconnu. Aiinsi ii nWost pas hor's de vraisomblance qu'un jouir on dovra rapporter ici l'asa foetida, poutetr-e nuje I ]a salsepareille, etc. AMMONIAQJE. 239 1'action se prolonge au dela de trente-six jours,.quand le choix a e't parfaitement homocopathique. Sous cette forme, le carbonate d7ammoniaque est parfaitement approprie au traitement antipsorique des maladies chroniques, surtout dans les cas oi pr6 -dominent les symptomes suivans:trouble vacillant de la vue; durete de l'ouie, avec suppuration et de" mangeaisons dans l'oreille; gonflement des glandes du cou, avec eruption pruriteuse ' la face et au corps; douleur A ]a nuque; ebranlement chronique des dents; gonflenent de l'interieur de la bouche; golUlt amer dans ]a bouche, surtout apres avoir rairg6; defaut d'app~tit le matin; mal d'estomaC; constipation; sortie de sang par l'anus (hetnorrhoi'des fluentes); ecoulement menstruet trop peu abondant et durant trop peu; f/ears blanches; coryza sec; respiration courte; asthme; toux; douleur dans un poignet foul6. long-temps auparavant; crampes a la plante des pieds; grande- faiblesse dans les janmbes; somnolence pendant le jour; agitation le soir; caucherar en sendormant; frissons le soir; sueur; anxietes. Une etude plus approfondie des symptomes morbides particuliers qu'il excite dans le corps d'un homme bien portant, precisera davantage encore les cas de maladies chroniques (psoriques), dans lesquels ii esti ndispensable. On doit attendre beacuoup de ces recherchies. Quand Faction de ce reme'de est par trop forte, on la calme en faisant flairer une dissolution de camphre. Cerveau presque entierement vide de pensees. Mal de tete, tantot sur un point, ta t0t sur un autre, dans le cervean; pression avec un 61ancement au-dessus d'un sourcil. 24o 240DOCTRIWE HO:1MOEOPATHIQUrs. Ce'phakilgie gravative. Pressio'n sur le som met de la te'te, pendant une demi-heure.(au boLut de six jour's). 5. Pression sur ]a tate entiere, apres s'etre echaUff6 (au bout de clix jours). Mal de tate, par e'lancem~ens, 'pendant tou Lte la journe~e. Mal de tate; sensation an front, comme s'iI allait s'ouvrir (Au bouit de vingt-et-un jours9. Ma'l de tete, le matin, dans le lit, avec: nausees qui remiontent jusqu'LIa' agcorge, comme si oil allait voMir, cc, qui se dissipe au bout de deux on trois.heures. Constriction de ]a peaft du fr-on t et dui visage. io. Une ampoule sin' le front. Bourdonnementdc'oreilles, comme sion etait souitd, ou coinmie si on avait queique chiose dans les oreilles (au bout de dix-sept joulrs). FUroncles autouir de- I'oreille et stir ]a joue. 'Sur ]a joue, des taches blanches, de la grandeur d'Une lentille, semb~lables a% des dartres, qui se de'tachen~tcontinuellement par 6cailles. Tume'faction, sensation comine d'excoriation et pritrit dans la, narine dio'ite, oui 1Pon 6~pronve un four1 -ruillement, comme en. produirait uin coryza habituel?; cette niarine couic (au bout de trois jours).;5. E, ruption auto tw de ]a bouche. Les musclesdu, cot sont douloureux an toucher. Douleur dchins les m achoires, excitee par ]a toux; les rnachoires ne sont pas doulo6ureuses au toucher. Douleur -tiraillante dans les-dents (p~endant los regles), qui se dissipe en mnangeant (an' bout de six heures). A1~U~0NIAUE..4V Les dents deviennent tre~s-agace'es. 20o. Doulear de dents, compressive et pulsative (adi bout de trois jours).a Violent mal de dents, avec chaleur dans, leccke" correspondant de [a te'te (au bout degdouze jours). Les dents tombent, me'me celles qui sont saines. L'action. de par "ler devient souvent dilficile, comme par effet de ]a faiblesse et d'une douleur semablable aux maux. d'estomac (au bout de trois jours). Grande se'cheresse et chaleur dans la bouche, pen-. dant la nuit (au bout dc douze jours). 25. Se',che'resse dans ]a bouche et la cgorge. En avalant, le malade ressent une douleur dans la gorge, comme si 1'amygdale droite etait tume'fi-6e. Le matim, goiu1t amier dans [a bouche, et toute la journe~e des nause'es (au. bout de dix jours). Saveur de"6agre'able, acidule, dans ]a bouche. Rapports ayant le goiuit des alimens. 3o. Rapports continuels. Le matin, des nause'es et la langue charge'e (ati bout de huit jours). De'faut d'a p peti t Faim canine (au. bout de deux heures). Point d'appe'tit, mais une soif continuelle. 35. Le rualade. ne peut point "a diner manger sans boire (au bout de dix jours). Tous les jours, imme~diaternent apre's le diner, nausees et envies de vornir, pendant pre~s d'une heure. Apre's avoir pris des alimens quelconques, senlis., ment p~nible de pression "a la re'gion precordiale,puS. nausees et votnissement de tout ce qui a 6t mang6, ensuite saveur acide dans ]a bouche, pendant cinq jours (au bout de seize jours). 1. lx6 242a DOCTR1]ME HOMOEOPATHIQUE. II devient difficile au m.alade de parler apre's avoir Penadant le d'in er, chaleur au visage. 40. Pression "a 1'estomac apre's avoir mag e'. Apre's- le repV pr~ession et, sentiment de pesanteur Pression "aL'estomac. Pression "a 1'estomac, des le matin, qui degenere en nausees et envies de vomir. Les,.Ve-te~mens cau~sent un sentiment de compression ai I'esto ma~c. 45. -Sentiment d'ardeur bri'lante at la region de 1'esto.mac. Le soir, des e'lancemens au dessous de ]a poitrine. Pi'ess'ion an dessus de 1'ombilic, semblabie 'a celle que causerait un bouton. Pression dans'le bas-ventre, pendant trois heures, Meme pendant le d'iner (an bout de deux heures). Pression douloureuse "a la re.g'ion inguinaleet dans le phi de 1'aine. 5o. Pesanteur dans le bas-ventre. Tension extraordinaire du ba,-s-ventre. SDisposition "a des coliqu~es venteuses, douloureuses. ~Le matin (ai sept heures) coliques viol entes (an, bouit de quarante-huit heures). Mal de ventre, consistant en constriction et pincement, d'abord au ha'ut, puis an bas de I'abd 'omen, le matin,2 et d'une mnaniei'e si violente, qa'il en est re'sulte" des- naus~es, lavec: afflux d'ean a ]a bouche, ailant presque; jusqu'a ]a syncope, et des fi-issons, douze heures, avant l'apparition des re'gles, (an bout do neuf jours)o, 55. Les selles se faisant d'un~e mani 're r6gulie`re., 244, DOCTRIN~E 3HOMOEOPATHIQUE. Apparition des ilegles le dix-huitieme jour (au bout de, sept jours). Flueurs blanches (apre~s sept, huit, ncuf jours). 75. Vives demangeaiso -ris au pudendum. Le nez es~t comrne )OuiChe, sans coryza. La nuit, le nez est tellement bouche", que ]a persoune ne pent respirer que par ]a bouche (an bout de quatre jours). Apre's avoir bien dormi avant minuit, le suijet est eveiII6', vers iine, heure du matin, par de I'anxie'te, cornie s'il allait e'touffer, parce que le nez est entie"rement bouche', et qu'iI ne pent respirer qu'avec peie, a bouche ouverte, de s-orte que ]a poitrine est doulon reuse " cause de la difhictlte' de la respiration (au bout de douze jours). Un acce's d'asthime tous, les, huit jours,; le sujet ne pouvait mnontei' quelqu-es marches qu ''avec. Ia pins grande difficulte'; it Lie ponvait respi rer qu'avec beau.coup, d'efforts, et en plein air; ii ne lmi etait pas possible d'entrer dans une chambre e'chauff~e, oii 11 devenait bleme comme tin cadavre, et, ie pouvait alors ]lien faire pue rester assis tranquillement (au bout de vijigt-e~t-un jours). 8o. La poitrine est comme fatignuee. Sentiment de pr~ession et d'6rtreinte sur la poitrine-. Pression douloureuse sur ]a poitrine, surtout dan S le lit. Afflux dut sang vers ]a poitrine (apr~s avoir e'crit). Difficulte a respirer (le sujet est obliige pourI cela. de tussiculer). 85. Enrouement; la voie est rauque, quanid on parle haut. AMMONIAQUE. 25 Catar~rhe, avec durete" de l'ou'le et ardeur "a la re'gion de l'esto'mac. Toux pendant la nuit. Toux de ]a plis grande violence, venant du fond de la poitrine. Toux pendant toute la journe'e, et le matin avec abondan'te expectoration de mucus. 90. Eta ucemens 'a la derniere vraie c6te, en respirant et chantant. Elancemens dans le c6t6' gauche de ]a poitrine, pendant une grrande partie de la nuit, qui ne permettent pas de se coucher Sur ce c6t6". SOLIS le sein droit, vers la. dernie're fausse C'Ote, le matin, vingt h*tr-en te MIa cemens l'un apr-es l'autre, Meme sans respirer; Mm~ze phenorn~ne hi d'autres mornens de fa journe'e. Yiolens Mancernens dans le cote' gauche de la poitrine, qui commencent 'a la region (du coeur, et desýcendent vers le c6%t6", en se portant ensuite davantage vers le dos (an. bout de ouze jours). Souvent, un M'an cement "a Ia regoion dui coeur.. 95. Eruption miliaire rotige suir la poitrine. Toute Ia partie supe'rieure dui corps est rouge, cornme couverte de scarlatine. Douleurs ani sacrum, augmentant par le mouvernent et la marche. Douleurs tiraillantes et gr~avatives dans les-loin. bes-et le' sacnum, seuilernent pendant le repos., ant assis, debout on. couche', dans la. jornmee, qui dispa-. raissent pendant la inarche, et ne se font pas sentir la nuit. Violente douleur pulsative 'a la, region des loinbes i46 DOCTIRINYE HMOEPATHIQUEO et du~ sacr ýum, pendanit le repos, qui ne change, pas par 1'effet du toucher. 100o. Douleur tiraillante dans I'articulation del'&F' paule drbite (au bout de- quatorze jours). Craquement dans le coude, quand on remiie le bras. Douleur, Co mie d'e'branlement, dans l'articulation du coude, ýquand on e'tend le bras droit d -evant soi. Le bi'tas droit paraissait peser un qiiinrat et n'a-~ voir pas de force. Dans la nuit (vers trois ou quatre heures) le sujet 6tend involontairement le bras hors du lit, et s'e'veille eraison des douleurs qu'il y 'pr6uve, cc bras 'tant froidi raidel et lourd- comme du plonib (dans l'articu-. lation du coude: on ne peut le remettre dans le lit qu'A l'aide de 1'autre bras, parce qul'i'l est trop raid'e, et que les mouvemens y causent des doule-urs dechirYan'tes dans les articulations de l'6pauile, du coude et du~poignet. i o5.'L.a 'p'ea'u de ]a face interne des mains se de'tache (au bout de qu'atre jours). Prurit accompagne d'ardeur aux fesses. Vive doule~u;r'dans,1'articu Ilation de hi han' die'en m' inrc a n t. Douleur vive dans 1'articulation de la cu-Lisse droite', ie SilIarnelle de l'ose'taitefbran16'e, augmnentant par ]a situation couche'e et assise, et d'urant une dem iý-heiure (au bout de quelques heures). Pba~ns la cuisse.(cependant seule'ment en marchanit et '6n y tou'chant avec for'ce-), douleur semblable 'a 'celle d'nne forte contusion, et empechant de mia'rcher..vio. -Craquement dans lea mouvernens du genou. AMMOMAUE.?47 Douleur dans le genoti, comme s'il tait ýd6boite, quand on s'ýsseoit ou qu'on tourne la jambe. Douleur dans toute la jambe gauche, en rn~rchaint, comm e ieSIofl avait fait un faux pass Agitation dans les jambes. Raideur dans le mollet (par l'effet dui refroiclisse-w ment?) 10. Intumescence rapide des pieds., j-usqua'au mollet. Froid aux pieds.. Elancement au-dessus dui talon di-oit. Une pustule pleine de pus au petit orteil, causant beaucoup de do-uleur (surtou t.Ila nuit), semblable Au celle qui re'sulte de la plaie faite par une echarde, quand elle passe 'a la suppuration (au bout de deux: heure S), Le gros orteil devient rouge, enfl6 et doulou-. reIux, etI tout le pied se gonfle; ordinairementl'Porteil commence le soir, dans le lit, "a cause r de~, don..leurs. 1 20.. VL'lvation charnue sous Ile*g'ro's orte-il cause 'des douletwrs dans La m'arche, comme si elk ftait ul-. ceree en dedans. 'Froid des pieds et 'des minas, mme btntlen envelopp~s, et-dans une chambre chiaud-e. Petits picotemens dans les orteils, au bout--'-- -dbi'gts et dans eatte. Ddtuleur 'a l'occipuit, dans la poitrine, et le Ibon~ 'dies co~tes, en descendant des deux oinoplates'. 'Seb.sib-ilite inaccoutumnee au froid. 1!25. dipres une sortie en plein air, violent'mrd d tMte,2 q-ui d~ure toute la soir~e. Le sujet se trouve tre~s-rnal d'une sortie au gr-anti,air. 948 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. It s' chauffe tre~s-facilement en marchant au grand air. *Le liquide exhale par les ulce~res devient f6tide. It lui semble que les tendons desjambes sont trop courts. 13o. Dans les bras et les jamnbes, disposition " s'e& tendre. Violente( douleur rhumatismale tiraillante dans tous les membres, les mains, les pieds, le col, la nuque, la tate, etc. Vers le soir, le sujet devient tout 'a coup mat l son aise, comme s'il allait se trouver mal; le grand air Iui fait da bien, cependant ii tprouve encore quelquefois des picotemens dans le c6te' droit (au bout de dix jours). Pendant toute Ia journ e ii est las et ii a ]a tate entreprise, sans tre ni triste ni gai (au bout de vingtquatre heures). Fatigue extreme. 135. Grand accablement dans les membres et inaptitude complete "a travailler. Le matin, en sortant du lit, le sujet ne pett souvent pas se tenir debout, tant ii se sent accabl6 (au bout de quarante-huit heures). Accablement indescriptible; souvent le sujet ne peut pas meme rester assis, et ii est fi-equemment oblige de se tenir couchi des heures entheres, tant ses forces sont 6puisees (au bout de vingt-quatre henres). Somnolence pendant ]a journee: le sujet est oblige de se coucher et de dorinir dans lapres'midi, sans quoi les yeux Iui font mal. AMMONIAQUE.!249 Somnolence dans~la journ~ee le sujet est oblige' de se coucher avant et apres midi. 14o. Quand ii est ihactif, par exenriple "a table, it a beaucoup, de tendance-a s'endormir; mais Iorsqu'il trayaille, la somnolence se dissipe. Apre's le sou per, envie irre'sistible de dornuir, et cependant, apre's s'e'tre couche', ii ne dort pas bien ]a nuit. Plus ii se couche de bonne bheure, et miciux ii dort; plus it se couche tard, et moins il. peut dormir la. nuit. Som meil fort agit6"; ii no fait quc so tourner et se retourner. Somimeil. agit6' et interrompu; ii dort. peu et s'e&. veille souvent. 145. Ce n'est, quo vers quatre heures du matiri qu'iI tombe, jusqu' a sept, dans un somruoil. profond, tine sorte de stupeur, pendant laquollo ii suie. Sommeil rompli de re'ves (apr~s doux jours). La nuit, ii re've -tout e'veiI1&' Reves roinantiques. Pendant toute la nuit, nause'es qui em pehont de dormir (au. bout de huit heures); ]a unit suivante it s'eveille tre~s-souvent, et an. milieu de grandos douleurs dans le ganglion au. dessus de la nmain. Ii5o. La, unit, tin acces; grande anxie'te', conmoe s'iI allait mourir, avec suour froidoe, battemnens. de cuour sensibles 'a 1'oreille, et larmoiemeut involontaire; it no penit pas remuer les yeux, et so trouve dans l'impossibilite' do parlor, tandis quo la respiration se fait Cavec difficute't et avec bruit, ot. quo los mains tromblent (an bout do dix-nonf jolurs). La nuit, boujilonnement de sangy extraordinaire; -A,50DOCTRINE flOMOEOPATHTQUE. fl c-rojit Iqe Is~ang va lui crevter les vaisseaux et le coeur. IQuand 'il s'e'vei11e la nuit, ctes 6'tin, celles lui passent souvent devant le-s-yeu-x. Avant de s'endormi-r, violent frisson. Le, soir, s-ouvent du froid f~b rile. 155. La nuiit, de neuf heures ai minuit, frissons al. terna'nt avec de ]a chaleur, et en mn'me temps beaucou'p d'agitation (aui lout de dix, jours). Froid vif, pendant toute ]a journe'e (an bout de trois heures). Suieur le matin. 11 sue toutes les nuits, et ii a tre's-chaud le matin. i-,uurn-eur chagrine- le matin. 156. Grande disposition 'a verser des larmesý, avec des pens'es~d~e iort. Parler beau-coup, ou entendre parler, fatigue le malade, et lui fAit porter le froid aux. mains et auax pieds. Exaltation:extraordinaire. 'Le mauvais temps inflie b~eaucoup sur le sujet. Hl.Carbona te de Baryte4:( Baryta.) -On prend dii chiorure de. barium cristelsuo re-duit en poudre fine, et qui'on fait boujlir, p~endant deux minutes, ae i aties d'alcool~ai e~a rer-le 'chiotrure de str-ontium nquii pourrait se, trouver mI6le avec lui. Lie reste de ]a poudre est dissous idan~s six parties d'eau disti'lle'e bonililante, et, pre'cipit6 avec -du -carbonate d'ammoniaque, pa-r exemple avec une dissolution aqueuse de sel de com __e de cerf. On lave Ai plusieurs reprises, dans de l'eau distiIIe~e, le carb~o-. natee -ebaryte qui s'est pre'cipite', et on le fait s6cher. Un grain de cte sel est trait6' co~nme je l'ai dit dans le chapiti'e consacr6?i'a' aPreparation des me'dicamens antipsoriquies, -c'est-ht-dir-e Porte d'abord -au millionnierne degre' d'atte'nuation sous forme de pon-. dre, apres quoi on ]a pre ucesvement, en dissolution, jusqu'au sextillionnie~me de-gre' (VI) de.dihx'hon. On imbibe de cette Liqtieur rn'dicamente-tuse deux petits ýglobules de sucre, qui, me'les avec un pea d & -sucre de l-ait en poudre, forment une dose-dont l'ac--.tion sa-lutaire dure bien au deIa' de quarante "a quarante-ýhuit jours, lorsq-ue la substance a:et4,choisie parfaitement homoeopathique an. cas po-ur lequel on I'.adnminiistre. Le barvte est -d'un gramnd secours, dains une mulI-. tittide dIe circonstances,ý et surtout Iorsq'ue les mal-adies -chroniq'ues qu'il 's'agrit d-e gue'rir offrent 'pour sympto~mes pre~dominans ceLux qiti suivent!: Mal de teate, irrime'diateme 7nt au.,d-ess'us- des yem,, calvitie; eruption au. dessus des oreilles et derriare;5, ruption au lobule de 1'or'eille; se'cheresse desagreable dans le net);-crouite an desso-us du nez; raideur de Ia nuquie; picoternens dans Ia nuque; secousses isoke'es dan.s les dents; e,1ancemens bril ^ans dans une ýdent. crense, lorsqu'on nhet, dessus un corps c-haud -,.Se-cheresse de la bouche; pesanteu'r-d'estornac apres le repas; mal d'estdnhac. a jeun 'et apres o-voir mrnag-6; faibiesse des facolmt's ge"hitales; coryza; -en-gro-,enernet miqueux,db la pokitrie; langtte c'harg~ee,, avec toux 1a. nuit;toux pendant la iwit; douleur aut sacritm; doule~uIv Adan s le miuscle delto~ide, en levant It bra.s; e h-gourdiissernent du bras,- quand on se couche -dessus.;-e-n, gourdissement des doigrts; sueurs frtides des pieds-; n52 DOCTRINE TIOMOEOPATHIQUE. grande disposition h se refroidir; de'faut de forces; sommeil interrompu par des sorigres; convulsion, Ia nuit, dans les muscles dii corps entier; suzeurswiocturnes. A ines sympt6mes de la baryte pure, j'ai ajouter ceux de l'ace'tate de baryte, parce que P'acide ace'tique est cclui de tous qui changoe le momns l'essence mnedicinale des terres et des me'taux; mais, pour distin guer ces derniers,je les ai fiait pre&ceder du signe-. Je n'ai point adinis cetix dii chiorure de barium, attendu qu'ils s'e'loignent trop, de mnon. but,. le chlore alte'rant beaucoup 1'effet me'dicina1 des mnetaux qui sont combine's avec liii. La. baryte re'clame encore. de nouvelles recherches au sujet des chan gemens particuiliers qu.'elle de'terýmine chez Il'oinme en. sante&,J'ai reconnu que, pour calm-er les effets par trop violens de cette substance, it fallait faire flairer souvent une dissolution de camphre. Vertige. -Vertige dans les rnouvemnens du corps.. Yertige et mal. de tete en se baissant (au. bout de Vingt-cinq jours>. Vertige et nause'es en se baissant. 5. - Tete e'tourdie, entreprise, lourde. Sorte d'e'tonnement dans la. tt~e. Le sentiment qui fait par-aitre la te'e cornme entre~prise s'etend vers les tempes et le front.,-Per-te de la nze'inoire; le sli/et ne trouve pas les mnot-s au moment oh ii veat s'en serv'tr. -It lui arrive souvent, au-milieii d'une conversation, de ne pas pouvoir trouver un rnot fort ordi-,naire. EIRYTEd!a53 03RTE 5 xo.-.Tension sans douleur au front et dans les yeux, surtout aux angles internes de ceux-ci, et en meme ternps un peu d. etourdissetnent. -fiancemens qui prodnisent comme iine sensatjon d. ecartement, de distension, conimen~ant d~ans le c6te' gauche 'de ]a teate,, parcourant toute la. partie gauche de 1'occiput,, et se terrnlinant aux vertebres dui cou (au bout de neufhleures). -IEliancemens petits, rnais forts, dans ]a bosse frontale droite, en dehoirs (au bout de neuf heures). - Presque tons les jours, le matin, au sortir dui lit, douleur, au soritnet, et aui devant de la. tete, comme si 1'on y foujilait, quLi persiste jusqu'a midi, et disparaft ensuite; quand on secoue la te~e it sembic que le cerveau joue dans le crane et qu'il va se de'tacher. 0.Itbranlement dans le cerveau, quand. on heurte du. pied contre quelque corps. 15. -Mal de tate au front et dans les tempes, commne si IPon y,ýouillait. Grand afflux dn sang vers. la tate; ii semnble que le sang s'y arrd^ e, et n'y puisse pas circuler (au bout de vingt-six jours). -Violente Jpression dans toute ]a t~et, cornme si elle allait s'efcarter en deux, sensation qui se fa-it surtout sentir dans les deu~x bosses frontales et au dessus des orbites ( au bout, de quatre heures et demie). -Sensation de pressioni dans toute ]a inoitie" droite dui cerveanV s'etendan t depuis ]a nuque jnusqu'aux bosses frontales (an bout d'une heure et demie)". -Forte douileur compressive hi I'exterienr detout le fr-ont, surtout dans les orbites, qui devient beaucoup pins violente lorsqu'un tient la te'te-droite, et 2-4 ]DOCTRINE 1HOMOEOPATHIQUE.0.qui se dissipe quand on se baisse (au bout de diax heures). 20. -Sentiment obtus et passager descompression dans la tempo gauche (au bout de quelques jours). -Choc comprimant dlans hiatompe gauche, en dehors (au bout de deux heures et dem-ie). -Tressaillemen-t inte'rieur et profonci dans la tempo gauche, ne chaangeant pas par le contact oxte'rieur; ii s'empare aussi' de' 1'orbito gaucho, et merme plus tard dui condu it auclitif de ce co~te; ensuite ii reste dans cet oeil une pression sourde, comme s'il voulait pleurer, avec une sorte de faiblesse qui oblige h le fermer de temps en tomps. Enfin la me'me chose arrive aussi 'a 1'ceil droit. -Dans l'apophyse mastoide gauche, doulour- pi-. cotante et tiraillante, qui s agravTe par intervallos, so fait sentir~sur un point peu e'tondu, reste sensible meme apr~s avoir por(lu de sa force, et se'fait ressentir surtout lorsqu'Ion touche 'a ]a partie ou qu'on tourne la tete. -Sentiment de posanteur dans tout le cderrie're de ]a teate, mais surtout, iinrndiatoment "a la nuque, qui y prod nit do ]a tension, mais qui n'augmente pas piw les mouve mobs de la 1ete (au. bout do quatre heures). 91". -Douleur compressive -sourde- dans los os dui derie'rie de ]a a e 7s'etendant obliquernent depuis los vert~bi'es dii cou jusqu'au parie~ta1', derri~e'e l'oreille dro'ite. Cette douleur oste'ocope reparait l lendemain "a la, meme heure (au bout do nouf houres). -Une doulour passe subitement de l'occiput, le longc do 1'oroille droite, "a ]a ma~choire inf-6iieure, oii elle s'd'eint peu a pen. EARYTE.!255 Une ancienne turneur, jusqu'alors indolente, au cuir chevelu, augmente de volume et commence a devenir, quand on y touche, douloureuse comme si elle 6tait ulceree en dedans. -La peau de la tate est douloureuse au plus l6ger contact. - Sans le moindre sentiment de froid, sensation particulieire au cuir chevelu, comme si les cheveux se herissaient. 3o. - Ch et IA, dans le cuir chevelu et au col, picotemens lents et peu prononces, qui obligent a se gratter. -Immediatement au dessus de la racine du nez, un pen a droite, pression stup fiante, semblable h celle que produirait un corps mousse. Pression douloureuse au dessus de l'oeil droit. -Alternative rapide de dilatation et de retrecissement des pupilles (qui ne sont pas parfaiternent rondes, mais offrent quelques angles obtus) (au bout de cinq minutes). -Les.yeux font mal et sont fatigues: le sujet y 6prouve comme de la pression. 35. Profondement dans les yeux, pression qui augmente quand on fixe un point, on meme quand on regarde en baut et de c6t6, mais qui diminue quand on cligne les yeux, on qu'on regarde en has (au bout de plusieurs jours). -Pression continuelle sur les globes oculaires si Pon ferme les paupieres, et qu'on s'appuie un peu la main sur lPoeil, tous les objets semblent ensuite comme enftoures d'un nuage pendant plusieurs minutes. La vue est parfois obscurcie et voilee. 256 DOCTRINE HOMTOEOPATHIQUE. Taches noires,' qui flottent devant los yeux (au bout do vingt-quatre heures). Dans l'obscurite, on. voit passer des e'tincelles devant les yeux. 9 40. Le blanc de 1'oeil devienit rouigea'tre; les yeux larmoyent. Les ye ux son't gonfle's le unatin. Gonflement des paupiei'es le matin. Prurit cdans ies yeux. Vi-olentes douleurs allant do l'o-eil gauche jusque dans 1'oreille, en passant par dessus la tempe (an bout de vingt heures). 45. Le su~jet no peut so coucher stir l'oroillo gauche, parco qtfalors ii e'proilve uno sensation parliculiere allant (10 cette oreille A ]a droite, qui 1'ornpeche do dormir (au bout do onze jours). Craquo~meit dans l'oroille en marchanitpesamment, avalant, e'ternucant, etc. Craquernent dans une oreille,, en avalant, comme Si elle so brisait. ` Craquement dans les deux oreilles en avalant. So. Bruit e~toui'dissant dans los oroilles (an. bout de deux jours). Tinternent d'oreil les, insuppor table, le soir, ressemblant an bruit que les cloches on un ouragan produisent.I En soufflant avoc force, on epprouve un retentissomont (lans 1'oreille. Une resonance a lieu dans I'oroille, In mo en rospirant (au bout do deux jours) Battornens, dans 1'Foreille, gaucho, quand on se couche (lessils. 55. Durete' do l'ouie (les premiers. jours). BIIAYTE-. ý57 Prurit dans les ozilles (au bout de vingt-quatre heures). 'Tout hi cbup on ressent, sous I'oreille drohte, le long de la branche de la ma'choire 'inf6rieure, pinsieurs e'Iancemens violens, qui arraclient de~ cris, et -se reproduiisent phisieurs fois par jour (au bout de vingt-quatre heures). Elancemens vifs et continuels dans 1'oreille, pe-n-. dant deux jours (au bout de vingt-huit jours). -t li~anceniens douloureux dans ]a face. 6o. - Tension dans la face, qui tire en bas les paupiz'res, avec tendauce at rejeter-la salive. -Sentiment de tension dans toute la face, avec de'gouit et selles diarrlieiques (an bout d'une heureet dernie.) 11I semble qiie la pean de toute la face soit con* verte (le toiles d'araignee; sensation moins pronon. c~e sur la pean dii reste dui co?'ps. -Toute la peau de la face est le sie'ge d'nne-sen.. sation extre'inencent d~sagrreable; ii seunbie au sujet que quelque -chose s'y tronve colle et tendut avec force; en meme temps it 6prouve une espece de sentiment de froid 'a la. face. Cette sensation s'e~tend au cuir chevelu et "a ]a re~gion des tempes, oii elle est surtout prononce'e ( tre~s-proniptement). Sensation semblable 'a celle qui re'sulterait -d'un grand gonflement de la face, qui est cepend~nt peu tume'fi~e, quoique d'ailleurs les plis et les rid-es y nient presque entkerement disparu, et que le visage paraisse lisse et uni pendant queiques heures, apres quoi iti reprend le mllme aspect qui'auparavant (a.u bout d'une demi.-heure).b 1. 17 2.58 DOCMhINE H0MOEOPATHRIQTE. 65.- Sentiment de chaleur 'a la face, sans qu'eile soit rouge (au bout d'une heure). Souvent une jouc est chaude et rouge, tandis que 1'autre est froide. Saigne~mens de nez fre'quens, Saignemens de nez frequens et abondans (au bout de Vingt-quatre heures). Saignemnens de nez, plusieurs fois par jeour ('au. bout de vingt-quatre heures). ýo. - A la lhwre superieure, un large en gorgement sous la peau, qui est tres-douloureux au tou-' cher, quoique imperceptible "a 1'exte'rieur. Sensation dans la. kvre supe'rieure) comme si elle allait se gonfler; en me^me temps on eprouve, a la face interne de la kwvre et au. palais, un sentiment semblable 'a celui u causerait n bri'lure, ou une durete'. -Petite efflorescen. e "aI1'angle droit de la bouche, qui se remplit de pus et qui est douloureuse au toucher. Les dents saign~ent sour-ent beaucoip. -La gencive se ogonfle et devient douloureu-se pres d'une grosse dent du co't6 droit de la maichoire su~perieure; -elle est d'un rougea'tre pa'e, et elle a au sommet, pres de la dent,. un bord etroit, rouge fon-c6. Le. gonflement dure plusieurs jours, et quand le sujet boit froid, Ila dent et ses voisines. sont sensibles. 75. Douileur ressemblant "a de 1'ardeur, t Anttd uineý dent d.'en baut- h. gauche, ta'ntot dans une dent dul bas,, et pendant laquelle beaucoup, de salive, a-fd flue laJabouche;' lesujet ne peuit pas rester couch6f de ce Cote, parce cjue le c 0t6 de ]a, tete lui-semble commne I3ARTTE.!151 serre, et qti'il 6'prouve des battemens dans 1 'dreille. Gonflemept de 1'arnygdale gauche. Apre's des suceurs nocturnes, mal de gorge, plus douloureux.quand on avale " vide que quand on avale des atimens mous (au bout de qu-a rante-huit heures). Mal de. gorge; douileur en avalant, surtout At vide, cornme si le gosier s e gercait; en me~m 'e temps le col est-des deux c6tes douloureux au. toucher, en deho~rs, (au* bout de six jours). Apre's dL1 froid et de ]a chaleur, apr's un sentiment de br'isement dans tous 'Cs membres, nal de gorge;- gonflement considerable de la gorgre et des amygda~les, qui passe "a ]a suippuration, et iie permet au, sujet ni* d'6carter les rnachoires, ni de parler, ni d'avaler; en mehne temps, urine d'un brun fonc e- et insomnie '(au bout de dix-huiit jours). 8o. Mal de gorge; pression dans la gorge en avalant. Mal de gorge: picotemens dans la gorge en avalan't "a vide, et eft avalant des alirnens (au bout de vingt-cinq jours). -Le su'jet. est oblige'de cra'choter co'ntin*I uellemement, sans nause~es. It a presque to ujours du m ucu-s epais clans ]a gorge et 'a 1'entre~e du larynx; ce q-ui lui rend la voih fausse ou v~oile~e; en renaclant, Ai atti re iin peit de:, ce Mucus,.et la v'oix reprend pour quelqute ttmpý sbrn timbre accouturn6; ce syinpto'me dure p-isi eui'sjouixs. Sentiment de viscosit6" dans la bou~che.. 85. Langue ties--charge~e. Tous les matins tr~s-mauwais gou't dans la bouclze, avec une langue treN s-chargefe. Mau'vais gocuit et saveur ame~re dans la bduche qui exhale aussitune mauvaise odeur. Ao. 260. DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. - UGi t txs-amer dans la bouche, quoique les, alimens, aient ]a. saveur qul'ils doivent avoir. Gol lt sale' dans lIA bouche et la gorge, I'apr es-midi. 90. Gou~t acide dans ]a bouche, le soir. Sent-iment de gratternent dmis la g~orge en u mant, Iorsqui'o'n en a I'habitude (au bout de trois quarts d'heure) Afflux d'eau dans la bouche et rappoirts 'a vide; etat pendant lequel Ie suijet a pen de force, sans nausees. -De l'air retnonte, etl]a region sbomacale pro-. duit la meme sensationi que s'il avait de ]a peine ý la traverser, c'est-At-dire celle d'une surface misc ' i cc. n'est que plus- lard qu'on rend cet air, par des rapports sans saveur. Ra,,pports fre'quens. 95. Rapports continuels. Rapports "a vide, insipides (au bout d'un quart d'heure). Apres inidi, beaucoup de rapports ai vide (an bout de vingt-cinq jours). Des rapports "a vide 'veillent leic aaddetsbonne heure (aai bout de,quarante-deux jours). Rapports de~puis 1'apre~s - mnidi jusque. tre"s-avant dans, Ia nuit; uls em pechcnt de dormir (an bout de quarante jours).. 100o.- Apres un rapport, soda-. Rapports aigrelets, tous les, jours, detix heures apres, lc repas. Hoquet. --Malaise, avec une sorte d'amollisscment; en-. vies de vomir ef oignefes, BA.RYTE..26 1 - Sentiment de malaise autour de 1'estomac. io5. - Sentiment de malaise nauseeux dans F'estomac (en narchant), qui augmente par le toucher exerc6 sur cette region (sans afflux de salive). Vomissemens frequens de mucosites. - Toute la journee, le malade est comme rassasi6, et ce qu'il prend, il le mange sans faim. - L'appetit est faible, quoiqu'on trouve bon goAt aux alimens; la faim a disparu. - L'app6tit est faible, et ce qu'on prend ne vent pas passer; les alimens ont leur saveur franche, mais ius repugnent. En prendre procure du malaise. i 1o. Perte d'appetit pendant trois semaines (au bout de vingt-six jours). - Repugnance 'a manger, et cependant sensation comme de faim. - Tous les jours un grand app6tit. Si 1'on se rassasie bien, on ressent ensuite beaucoup de malaise et de paresse; si, au contraire, on ne mang6 qu'avec moderation, la faim reparait tres- peu de temps apres (au bout de plusieurs jours). - Douleur dans l'estomac. - Le matin, avant de rien prendre, pesanteur dans l'estomac, avec malaise, que le d6jeuner dissipe (au bout de plusieurs jours). S 15. A la region precordiale, pesanteur comme provenant d'un poids qui rend Ia respiration difficile, qu'une inspiration profonde soulage, mais qui devient plus 'a charge encore lorsqu'on porte un fardeau imeme tres-lkger. Quelque peu qu'on s'introduise dans l'estomac, on est rassasie de suite, et 1'on 6prouve. un sentimaent de poids douloureux dans ce viscere, comme 262. DOcT-RNE H01OUE0PATHIQUE. S'il S'y trouivait unepierre; sentiment auquel se joint a.ussi celui d'une sorte de rongernent. -Pression "a ]a region pre'cordiale, avec ge'ne de la. respiratIion; en inspirant profonde'ment, ii semible que 1Pair s'arre'te hl; en meme ternps la voix est ranpie, et se perd. apres un frequent crachement, mais revient bient 0 la pression augmnente 'a la moindre Pris'e d'alimens;- en appuyant ]a main stir la region precordiale, et merne dejat pendant la. respiration ordinaire, on ressent des douleuirs semnblables 'a celles que causerait utne plaie, durant plus de -vingt-qualre beures (le premier jour). ýýEn mnangeant, lorsque la bouche'e arrive da71S l'estomac, sentiment de douleur, comme si elle e'tait oblig& defiorcer le passage, et qu'elle giissdt slir des parties excorie'es. -Tout-a-fait 'a jeun me'me, on res s-ent dans la. region stomacale une douleur 'semblable 'a celle, quc produirttit une plaie, pendant plusieurs jours. i 2Q.-La doul eurd'estomac diminue pour un instant lorsque le-sujet s'e'tend ou se renverse en arriei'e; mais elle ne tarde pas at reparaitre, quand ii reste e'tendu dans son fit; elle s'aggrave quand ii se courbe stir sa -chaise 6tant assis (imme'diatement apre's le repas). Le sentiment d'e'rosion et de, rongement dans l'estomac n'7est jainais plus violent que dans ]a statiori et la marche; c'est couch6' sur. le dos qu'orlFe"prouve le tnoms, quoique meme alors, ii ne cdepa tout-m-fait; Joorsqqe Ie sujet se plie le corps en avant, on que, dans cette situation, ii s'appuie les mains sur. 1'stomac, it ne sent que ]a pression douloureuse,.mais non I1erosion, tandis qu'il les 6'prouve touites deux qu~and it se ploie le corps 6tant assis. BARYTE. 263 - En montant, on 6prouve a chaque pas dela douleur dans la region precordiale. Quelquefois on ressent tout d'un coup, iIa region precordiale, iine douleur qui ressemble " un tiraillement passager. - Immediatement an dessous de la fossette du cceur, sur le cartilage xyphoide, e1ancement sourd, qui reste ensuite sous la forme d'une douleur simple. I 25.., Tout h coup quelques vifs 61ancemens dans le cote droit du ventre, qui porteraient presw que at crier.. Un elancement violent part tout h coup de I'aine droite et aboutit dans le ventre, de maniere h faire ramasser le corps en deux. Court 6lancement dans le cot6 droit, sous les fausses cotes, sans rapport avec la respiration (au bout d'une demi-heure). Douleur compressive sur un *petit point au dessous du cartilage de ]a quatrieme c6te "a droite, seuleinent en respirant et surtout en faisant une inspiration profonde; ce point est douloureux pendant plusieurs heures, quand on appuie dessus (le second jour). Douleur sous les c6tes droites, avec froid des mains et des pieds; chaleur et rougeur des jones (au bout de deux jours). '3o. Douleur compressive a la region du foie, plus sensible dans le mouvement, et plus encore par le toucher. Le matin, apres le reveil et dans le lit, pression dans le cbt6 droit du ventre, qui disparalt lorsqu'on est lev6. - Sensation d6sagr6able dans la partie superieure 264 DOCTRINE HOMOEOPATHIQJE. du ventre, semblable 'a celle qui a lieu avant le vomissement. Douleursoudaine, violente, accompagn'e d'un sentiment d'etreinte A la region du colon transverse; ii semblerait qu'un vent fait effort pour passer. - Sensation de pincement dans Na region gauche de ]a partie supe'rieure du ventre, irnrnidiatement au dessous des fausses cotes, sur un petit point (a' gauche, Ic long de IFestomac); elle augmente par la pression du doigr (au bout d'un quart d'heure). 135. Pincement dans le ventre, avec nausees. - Coliques causant une sensation de pincement dans tout le ventre, et s'etendant de haut en has. Coliques la nuit. - Coliques violentes, comme s'iI allait s'etablir une diarrhee; des borborygmes passagers et tre~sbroyans diminuent la douleur pour quelque temps. I 'Douleur soudaine, avec sentiment de constriction, au dessus du pubis, qui Saggrave. par intervalles, et disparait peu a peu (au bout de- cinq minutes). 140o- Forts gargotiillemens et borboryg.res dans le* ventre. - Gargouillemens dans le ventre quand on se remue, comme s'iI s'y Irouvait beaucoup de liquide, quoiqu'on n'ait fien bu; dans l'apres-midi. - Gargouillemens et borborygnes lents dans le bas-ventre. Gonflement do bas-ventre. Beaucoup de sensations desagre'ables produites par des flatuosites intestinales, avec saillie de botitons hemorrhoidaires, qui causent de ]a douleur en,5asseyant. BARYTE. ' A5 14.5. Apres'les selles, tumeurs he~morrhoidaires qui suintent. Apres tine selle ( bonne ), beaucoup de rapports ai vide (au bout de quelques jours). Selles molles, en rhouillie, sans ancune souffrance. Selles niolles, diarrhe'iques stir ]a fin. Sentiment dans le bas-ventre, accomnpagne' de frissonnemens, et semblable a~ ce quli aurait lieu si une diarrh~e'e tait sur le point de s'etablir. 15o. Apre~s avoir mnange', abattement, lassitude, mialaise, avec envie continuell e d'aller "a la selle et sensation pe'nible "a la region des lombes, cornme dans la diarrhee. -Sorte de besoin pressant, avec sensation douloureuse dans, ]a region lombaire, corinme si 1'on allait aller de suite "a la selle; vient apres un vent ou un rapport d'air qui fait cesser toutes les sensations; xriais Je besoin reparait fre'quemment, aveo beaucoup, de malaise et d'agitation, de sorte que le su'jet n-e sait oui se mettre; ii finit par aller 'a la selle et par rendre "a petits intervalles des inatie'res inolles. -Besoinsfr.equens, avec sensation douloureuse ci la re'gion lomzbaire, etfrissonnierens a" la t~e et aux cuisses, comme si on allait avoir la dysenterie; alors le sujet renda cl e petis intervalles, des mahie'res inolles; et de temps en temps ce sentiment dans les lomnbesreparait, avec besoin nouveau d'allerda la selle. L'enfa~nt a une- selle diarrhe'ique, me~lee de sang'. Fre~quentes, envies d'aller "a la selle, sans qu on y aille plus souvent qu'a' l'ordinaire; les, matie'res sont naturelles. 155. Peu avant ]a selle ordinaire, tout4..-fait 4i6 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. dans le haut du ventre, leger sentiment qui ferait croire que les intestins se distendent, et qui ne tarde pas a devenir tout a coup tres-violent; il survient un besoin d'aller "a ]a selle, et on reod des matieres d'une inollesse insolite; ensuite din 6prouve pendant une minute une sensation dans le bas-ventre, semblable a celle qui aurait lieu si 1'on devait encore aller aIa selle, comme lorsqu'on a la diarrh6e (au bout d'une heure). - San's avoir bu, on urine souvent et beaucoup, le matin ' jeun. - Le sujet urine souvent, mais rend a la fois pen d'urine, qui est claire comme de l'eau. - Augmentation de la secretion urinaire. Chaleur briilante dans le testicule gauche (au bout de treize jours). 16o. - S.ueur abondante du scrotum. - Entre le scrotum et ]a cuisse, une place rouge, d4pouillee d'epiderine, qui suinte et cause une ardeur douloureuse. - Un 6pididyme, autrefois tum~fib, mais depuis quelque temps libre de toute intumescence, se gonfle de nouveau beaucoup. Stupeur des parties! g6nitales pendant quelques minutes (au bout de vingt-huit jours). Une forte pollution nocturne, apres un coit qui a eu lieu peu de temps auparavant (au bout de quatre jours). 165. 1'rection lente (au bout de neuf, quatorze )ours). Le sujet oublie les femmes, sans avoir d'Vmissions de semence (au bout de vingt-un jours). - Diminution de 1'appetit venerien. I3ARYTE. 267 E~rections tonics les units, (i%) (au bout de 3o jours). -Les r~gles coule nt un peu plus fort, et durent plus long-temps qu'h 1l'ordinaire, et, cette'fois, ce qui n'arrive pas d'ordinaire, cues se passent sans, douleur. 1 70. Coryza frequent, mais de courte dur~ee, ne durant prescpie qu'une heure. Coryza humide, avec voix sourde, creuse', et toux s~che, le matin et dans ]a journe'e, mais point Ianunit. Le soir, toux se~che, breve. -Sentiment de pression. imrn'diatement au dessous du larynx, que ]a deglutiiion n'augmentc ni ne diminuc (au bout de trois heures et un quart). -Senti mrent de pesanteur et de pression. en travers sur la poitrine, augmentaut par Piin spi ration, et causapt alors une sensation de picotement on d &. lancemeut sons l'extre'tnite superieure du sternum (an bout d'une demi-heure). 175. Prurit sur Ia poitrinie. Elancemens vifs et passagrers entre Ics sixieme et septii'mc c6tes, droites, plus du cote' du sternum. Douleur au sacrum, (an bout de douze jours). Elancemeus dans le sacrum, plus sensibles, efaut assis qu'en marchaut (an bout de onze jours). Douleurs ten sives an sa'crum, uinesot atnais plus pe'nibles que le soir:Il sujet ne pent ni se r-elever de dessus sa chaise, ni pencher le corps. en arrie~re, x 8o. - Douleur poigrnante dans, le- sacrunmqni einpeche de se remuer. Mal dans le dos, comme si l'on, avait coucji6 sur un lit trop dur. (r) Cc parai't 4tre la"tin symptorne de re~action. 268 DOCTRINE HOMOEOPATHTQUE. Violent prurit au dos, jour et nuit. Beaucoup de demangeaisons au dos, avec 6ruption. - Etreinte douloureuse passant tres-vite, sur l'omoplate gauche (au bout d'une demi-heure). 1 85. - Elancemens passagers sur I'oroplate gauche et au c6te externe de la cuisse droite. Douleur osteocope terebrante dans ]a nuque, que le toucher et le mouvement n'augmentent ni ne diininuent (au bout de trois jours). - Sensation de pression doulonreuse au c6te gauche de la nuque, pendant le repos et le mouvement. Eruptions pruriteuses " ]a nuque, immediatement ' aa base de la chevelure (an bout de trois jours). - Douleur dans l'articulation de I'epaule gauche, cor me si l'on y fouillait. 19o.-Douleur assez vive dans une petite etendue limit~e de I'os Iu bras. -Douleur au milieu de l'hurn'rus gauche, comme s'il avait ke bris6. - Tiraillement p'nible dans les os du bras et de I'avant-bras droits. - Sur le dos de I'avant-bras, douleur s'aggravant par acces, et semblable A. celle qui resulterait, d'Une fracture -(au bout d'un grand uornbre dr jours). Tiraillement court et doulouretx dans l'avant, bras gauche, ayant l'air de sieger dans l'os, pendant le repos et le mouvement (au bout d'tine heure et derie). 195. Le natin., en se mettant au lit, tressaillement lent, ondulatoire, intermittent, dans le condyle interne du poignet. - Douleur tressaillante dans le condyle externe Adu poignet (au bout d'un grand noinbre de jours). 33ARYTE. Ag I 3 fT. 6 -~Douleur d'etreinte compressieve clans le p'oignet droit, en dehors ( au bout -de trois heures trois quarts). -Des tiraillemens qui se prolongent lentement depuis 1'articulation de la main jusqu'au bout desdoigrts. Le~s iains sont seches comme du parchemin (aum bout de cinq jours). 200.-- Sentiment insupportable defdurmillement.et d'erosion dans le creux -de. la main, qu'on est oblige defrotter sans cesse. -Dans ]a journe'e, on sent que~quefois un fourmillement accompagtne d'ar-deur stir le dos de la. main et des doigcts, que 1'action de se gratter n'apa'ise que pour un instant, et qni finit par cesser de liiiM enie. - A c~~ itene dim doigt m~dius gauche, "a sa. 'premi~re phalange, survient ut~ie petite eruption, qui reste plUsieurs jours S'ans changoer, et montre ensuite dans lec milieu un petit point suppurant jaune, a% 1'ouverture -duquel. s'e'coule dui pus; cette eruption n'7est pa douloureuse par eIle-ine^me, inais quand on y touche elle fait e'prouver la douleur d'une partie simplement de'nudee..Au quatriernie doigt de la main gau 'che survient un abce~s tout au tour de 1'ongle ( an bout de vingt-qua. tre jours). -Elancemens petits et vifs dans ]a premni~re articulation du. doigrt indicateui' gauche, qui persiste rneme dans les mouvemens de ce doigt (au bout de neuf hen res et demie.) 20o5. Douleur dans 1'articulation de la cuisse droit, en mai'chant an grand air. 270 DOCTRINE HOMOEOPATIrQUE. - Tiraillement de haut en has et par acces dans ]a fesse droite. - Sensation douloureuse a la face posterieure de la cuisse gauche, dans le gras des chairs, qui augmente et descend jusque dans le pied en montant; lassitude dans les jambes et tressaillemens a Ia plante des pieds, quand on est assis. Elaricemens violens dans ]a cuisse droite, qui permettent a peine de marcher.( au bout de quatre jours). - Tiraillemens de haut en bas dans les jambes, qui persistent surtout long-temps et avec violence dans les genoux, mais qui ont lieu aussi dans les autres articulations, le siege, les aines et les chevilles. i o.- Tiraillement douloureux de haut en bas dans la jambe gauche. - Tiraillemens de haut en bas, au c6te externe de la cuisse, sons la peau, jusqu'au genou, en marchant (an hout de sept heures). - Tiraillemens au c6te exterieur de la cuisse, sons la peau, en marchant (au bout de sept heures). La nuit, un prurit violent aux cuisses (au bout de onze jours). - Tiraillemens de haut en has dans les genoux, sons ]a peau, en marchant (an bout de sept heures). 215. - Douleur compressive dans le genou gauche, plus du c6t' interne, pendant la situation assise, qui, lorsqu'on.tend la jambe, fait place a utine sensation sourde de compression. - En montant un escalier, des 6lancemens violens passent tout a coup dans le genou gauche, et y laissent une sorte de paralysie douloureuse qui ne se Adi.sgipe que lentement. BARYTEO 27 t -Au. ct6 interne du genou gauche, douleur send, sible en levarnt et efte~ndant, le pied, dans ]a marche (au bout de plusieurs heures). Au cote' interne dui gehou gauche, quelques e~Iancemens vifs, stfbits, qui causent de la surprise et effraient. Tiraillernent douloureux, aya~nt I'air d 'avoir son siege dans les, os de ha jambe, le. soir, quand on est assis; he sujet est oblige' de se lever et de marcher. 220a.o. - iraillement sensible dans une petite e~tendue dui perone' gauche ( an bout de trois quarts d'heure).0 -&.,1 se-mble au sujet qu'un air fr-oid lui passe sti~r les, jambes jusqu'aux chevilles. -Tiraillemnens douloureux dans he pied, seulemient en inarchant. Douleur semblable 'a celle. d'une entorse dans l'arm ticulation dui pied. Douleur s-emblable "a celle d'une entorse dans l'ar.. ticulation du pied et sur he coude-pied, me~me pen-. dant le repos; e'lancernens plus vifs encore pendant he m. ouvemen't. 225'.ý Elancemens dans he talon. -Tiraillem ens douloureux dans ]a plante du pied gauche. Crampes dans les orteils, en e&endaint he pied. Tiraillemens doulour-eux dans lies. orteils (au bout de cinq jouvis),. Leaý tirailiemens et de'chiremens dans ha. t Ate et les extre'mite~s se fout plus spe'cialement sentir au c6t6 gauche.. 230. -Ca, et la, dans- une ktendue tr's-fimit&e 272 222 DOCTRINE HOMOEOPATJIIQUE. douleur -sou'rde, comme de brisure, qui augmente lentement, et dim'inue au ssi avec lenteur. Le corps entier' est comme bris6"; les jamnbes sont lasses et pesantes. Tout le c~orps fatigu6 ýt commeo moula. (au, bout de vingyt-quatre heures). Tiraillemens par tout le corps, tantot sur un point, tant 0 sur un autre, p~rincipalement dans, les articulations. - tiancemens soudains, ca et Id, sir tin point tres-limite, paifo is fo u rninlans, parfois aussi avec arc/ear, semblaibles a' des coups d'ep'ingle. L'action c/c se frotter- et c/e se gratter ci laquelle 'i/s o bligent ne proc/alt ordinairement aucun effet stir eux; uls se dissipenlt d'eux-mzn'mes, oti rer-i.eiment sotivent a' de courts inten'alles. 25. -Dans ]a nuit, le inalade est souvent 'vei~ll par' un foir~millernent insupportable dans tout le -corps, tanto~t sur tin p'oint, tan tot'sur un autre, sp&.cialement aud-os, aux han ches, aux jambes, aux che'villes, aux coude-pieds et an dos des doigrts; ii he se lasse pas de se gratter, mais cc moyen ne fait passer que pour qtielque temips, le symptome, qui reparait trois nuits de suite. Elancemens semblables "a des C'oups d'efpingles par tout le corps., -Petits, mars vifs lancemenis ch et IaN, r la peau. -Violent prurit par tout le corps, qui, la nuit, em'peche pendlant plusicurs jours de dormir (an bout de vingrt-neulf jours.). PIurit, le soir, dans le lit, tant otaN~ la face, tanto't aui dos, taritot aux mains. BARYTE. 2-73 240. Facilit6' extreme 'a se refroidir, d'oi~i re'sultent surtout des 'angines. Une petite blessure a-de ]a peine. Ai gue'rir; un doigt, duquel on a: retire' une eharde qui s.'y e'tait introduite, devient le sie'ge d'un abces et de battemen-s doniloureux, qui ernpecheht de dormir ]a nuit. -Grande 1assi~tudQ; on voudrait toujours etre couche ou assis. Le matin, en se levant, tremblernent par tout le.corps. -Defaut de force- et d'e'nergrie; debout, les genoux fle'chissent; Fe' pine du dos est douloureuse, surtout "a ]a region lornbaire, cornme si l'on avait parcouru phi.. sieurs lieues; on eprouve un malaise ge~neral, on voudrait toujours rester assis et mieux encore couche"; on preffi'e marcher 'a rester debout. 245. - Ba'illemens fre~quens, dans lesquels les larmes viennent aux yeux. Tous les mat 'ins, beaucoup de baillemens. - aille mens, pandiculations, somnolence. -Somnolence insurmontable. Lassitude qui porte "a dormir pendant la ma.. tine"e. 250. - On ne penit s'empe'cher de- dormir dans, 1'apre~s-midi, et on cligne sans cesse des yeux. -Quoiqu'on se soit couch6' fort las et ayant envie de dorrnir, le premier sornmeil, ordinairernent tre's-profond,est fort agit6' et souvent interromnpuso[% s'eveille fre'quemment, sans avoir la conscience d'une cause qui y de'termine. -En' skeveillant le mnatin, on ne se sent pas rafai I. chi par le sommeil; les membres sont las et cormce brises; on eprouve dix mie'ux apres s'etre lev6, ir.-Q I* 10 274 DOCTRINE HfOMOEOPATHIQUE. -~On s'6'veille ]a nuit plus souvent qui' a l'ordi.0 naire; on a tr op chaud, on se de'couvre; les pieds son t tres- douloureux, comme Si on e'tait rest6' longrtem-ps-, debout;_le rnatin, en se levant et marchant, tout rentre dans 1'ordre. La nuit, douleur's dans les jamnbes, coinme si l'onf avait trop rnarch6 ou danse' long-temps. 2_55 '. On s'e'veille vers minuit avec des coliques via~lentes., -Sommreil agite' par des songres confus; on s'e'veille souvent- sans motf, on est tres-las, et ont ne tarde pas. a se rendormir. Les.,. reves. sont confus et entremeIes. IReves vifs et monstrueux pendant ]a fnuit. Presque toutes les nuits, des reves qui causent de. 1'anxde~te' et un s'otnmeil agite'. 260-,Bever cac.wsant de l'anxietM; ]a nuit Ct le thatin, on a la tate lourde. -Re'ves de mort (qui n-'effraient cependant pas), et rnurrnures on paroles conifuses en dormant (1a premietre nuit). -Frissonn-emens, surtout sur les bras, avec p~eau anserine et baiIlernens par acce's re'pe'tes. Frissons descendant le long du corps, h plusieurs reprises,7 avec froid aux mains (Ani bout de sept heures).265.,-- Frissons "a laet~e, qui ]a font. hocher, avee tension sourde aux os des pommettes; sentiment semblable "a cel-il quiý aura-it lieu si ]a peau de Ja' face allait devenir anserine et los choveux se he'rissei'. Dans 1'apre's-midi, petits~ friss-ons: un froid- accoinDpagne d'une pression douloureuse "a ]a re'gion.pI fordiale remonte. vers les parties supe'rieur'es d'ui corps; it semible re* serrer les oheveux Sur la iUte? et descend ensuitle lentement sur les bras et les cuisses,, jusqu'aux pieds. Apres des frissons re~pe'tes, parfantdIafsee dal cocur, tout le corps Acquiert une chaleur ag-reai-.ble jusqu'aux pieds, qui restent froids; au. bout de dix minutes, le fr~oid revient cornme aupa-ravant. Cour~ts frissonnertiens, avec bouffi~es rapides et passageres de chaleur, ]a plupart -du- temps dans le do.d. (11 semble q'ue le froid, parte de la face, dans h.i quelle don eroiiv'e ]a tensioni quil a 't6 d~crite)(4au bout d'une heure). -Chaleur' passaigere pAi' tout le corps, s'uivie d'&pujisetnent tel qu'on.,peut ai peine so -utenir ses- ig IN fic-e el les mhain's s'ont chaudes, et les autre~s partids presque fraices 270. -'sen'sation, de chaleutr au. dos. -Dis"po's'ition tfriste de l'esprit; rA norosiR6, caractere chagrrin. Abaitteinent da M'iiioi'al; diti n'd point en'vie de -parler. -La nioin-dvo&chiose cause du' souci. Grande disposition a esoccuiper de min-uties, "a relfle"crhie stir de's riens.' 275'. -te suje~t s'in'quie'te beau~coup de' chdse.~ tout-ai-fait insignifiantes et auxquelles ii ne prend aucu~n inte"re't dans d'autres temnps. -11 a perdu toute confiance en soi-me'rne. 11-a de I'aversion pour les homm~s. It va dans ]a irue sans que son exte'rieur offre rien de remarquable, et cependant it se f~che de ce cju'o s'ari'ete pouir le regarder, et rantqu'onnel juge mal, de sorte qu.'il n'ose envisager personne e't q'it est inotid' de snieur., !a76 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Iiest sujet "a s'effi-ayer et 'a s'inquiceter: le moindre bruit dans la rue liii semble une alerte, it en prend frayeuir, et devient tout trenffll)ant. 280.- Irre'solution porte'e au plus haut degre. it se propose de faire tin petit voyagre, et de's qu'il veut prendre des dispositionis pour cela, iA change d'avis, et pre~f~re rester. -Longue hesitation entre des partis oppose-s (au bout de plUsieurs jours).,ý-Dans le jour, it forme le projet de faire telle chose.le soir: mais le soir, quand 1'6jP~oque est arrlivee, it ne sait plus ce qii'il doit faire. - Tout "a oupitluIiL vient "a l~esprit un 50lJJ)~0f f~ch-eitx,. tine ide'e attristrante, relativement h quielque -j~ qui l'int'ese pa xem pie, it craintq'u ami, qU'iI a vu bien portant tine heure auparavant, ne soit atteint d'une rnaladie mortelle (i):-incapacite', de travailler, mauvaise humeur, caractere facheux. 2.853.- Susceptibilite' extir'~me: disposition a s'emporter pour des riens (Lre~s-promplemnen t). - Acces subits de cokw'e extreme, miais peni durable, allant souvent jusqu'a, la. fureur et aux voies de fait, ynMA orde oIfs le'gers (au bout de plusicurs jours). Ir. Carbonate de chaux (Calctrca). On, brise une coquille d'hU itre propre et un peu epaisse, on en1e~ve un grain de la substance blanche (i) Neumann (Kr-arkhei/en des For-stellung s-Jer-mceens, p 24.5,7 S 33o) di t de I'action de- ]a baryte, qu'elle rend a WAuu, 'wisanibrope, pusi.1Itnirne, craintif', qu'elle e!:Tve aux enfans le IL~ d lire et l'cnvie d'apprendre. CHAUX. 27 P/" - et friable con tenue'entre ses deux c'o"tes interne et externe; on lIa porte ani million nje'me degre ' attefnia'Cion pulvi'rulente en la buoyant trois fois de suite, chaquie fois pendant une heure, avec cent grains de Sucre (de lait; on dissout un grain de cette pouidre dans cent gouttes d'alcool aqucuix, et Von e'tenDd ]a dissohtition, en proce'dant comme je l'ai'dit dans le chapitre consacre h la pre'paratioii des me'dicamens antipsoriqu es. J'ai reconnu que la dilution au sextilIlion niernie (VI) est celle dont on peut faire usage le plus souivent, mais que cependant on doit en avoir aussi de plus fortes, et qui soient porte~es jusqU'an d~ciliionnieine, pour les personnes qui ont les nerfs tres-de'licals. Un oti. deux glebules de sucre imbibe's de l'une -on de liatr -e de ces liqueuirs, suffisent ordinairement pouir chaque dose. C~ep'end-ant ii s'est trouv6 queiquefois des person nes rob ustes, attein tes dIe maladies chron-iqties, auxquelles j*e poilvais sans, difficulte6, et aevec le plus granid succes, donner huit, dix,douze de ces globules imnbibe's d'une dilution an sextillionnieme. IOn peut donc laisser de cd6t les' dilutions pius faibles, celles an bill ion ni~me et an qtiadlrill ionnie~me, dont ]a premiiere aun mois, surtout quand on la prescrit hi ]a dose de plusi'etrs oglobules, agit souvent avec lbeaucoup trop de violence, et qtii, dans les cas Mernme. oii le m~dicatnent est pratmn homnoeopathique, si cule ne produit pas une~impression allant jusqu'La nuii'e,. retarde cependlant ]a reaction salutaire de la force vitale qu'6n a pour but de provotfuer. 11 resulte de Ia' que, dans les dix hi quinze premiers jours, on n'observe rien autre chose qu'Une exasperatiou, renouvele'e de temips en "temps des ~78 DOCTRINE HO1WOEOPATHIQUE. oywtres, primitifs de la inaladie (aggravement homocopathique): phe'nornene qui peut souvent conduire un praticien pen expe'rimente a douter du stic* Ces, a croire que le ne~dicament ne convient. pa, " interrompre son action en donnant un antidote on uIn autre reinme anpsrqeeti suspendre ainsi ]a cure d'une manie're facheuse; inconvenient auquel it, faut souivent ensuite un laps de temps tres longr pour reme'dier (i). Le mi~eux est donc de n'employer, a titre d'antipsorique, que ]a dilution au sextillionnieme (VI), "a 1'octillionnie~me (V-III), on an. de'illionnie'ne (X). Je n'ai pas besoin d'excuser ~a. pre'f6rence que j'accorle "a cette dilution dui carbonate calcaire sur celIle de 1'ace'tate de chaux.. Ce dernier sel ne se prte pas a% une preparation au~ssi precise, et ne donne pas un remade dont les doses soient aussi faciles a comparer. Cependant comme' les symtnes produits chez l'ornme bien portant par la dissolution ace'tique ressemblent presque parfaitemnent as ceux qui resul.tent. delI'action du carbonate calcaire, j'ai cmu devoir, pour ktre complet, les rapporter conjointement avec: ces derniers, et les distinguer par le signe -. La chaux port~e' " ce de gre' de dilution est un des, %emdes antipsoriques les plus efficaces, surtout dans les cas oiui pre'dorninent les e'tats, suivans: vertiges en montant un escalier; vertige quand oa monte haut, (j) Tout cc cjue je dis ici de doses plis fortes qu'il n'est ne'ce ssaire s'applique 6'galeinent CI~ tous les rniedicamens, antipsoriques et autres', qui jouissent d'une' graride C'nergie. Celui qui no vent pas se conformer "a mes.pr~ceptes, fait inal ýt plaisw., ORA.UX;o 279 par exemiple suir un tpit; la. tete habituellement entreprise, comnme si elle e'tait presse'e en devant par une planche; tremblemens avant le dejeuner; ce'phalalgie'comme si on i~ecevait des coups de marteau d~ans la tate, apre's avoir march6' au grand air, assez forte pour obliger 'a se coucher; douleur te~rebrante au front, comme si la. ete allait s'ouvrir; mal de tefte, battenient au milieu dui cerveall; mal de tate et bourdonnement -dans l-a teate, avec chaleur des joues; mal. de tate cause' par la lecture et e'~criture; mal de tateen levant "a faux un corps pesant; froid~giacial dans le c6te' droit de la ete; sueiirs le soir "a la te'te; chute des cheveux; des plumes voltigeant devant les yeux, et trouble de la vue; presbytie, irnpossibilite' de lire sans lunettes ai verres convexes; obscuircissement de la vue en lisant; obsourcissement de la vue apres avoir mangre, pression dans lesyeztx; gercures et ardeur aux panupi~res; prrint des yeux; suppuration des yeux;' ardeur et douleur dechfirante dans les yeux en lisant at ]a lumie're; douleur de-chirante dans les pa'upie'res; ed'ancemens dans, les -yeux; larmoiernent des yeux au grand air; prrint et e'ruption 'a la face (taches de rous-. seur); battement dans les oreilles; bourdonnemnent d'oreilles; tintement d'ore'illes; bruit dans les oreilles; craquement dans l'oreille en avalant; durete" de l'.7Owe; obstruction dui nez par dui pus jaune et f~tide; se'Jzeressefatigcinte A nez; douleur dans la. glande sous--- maxillaire; goitre volumin cix; dentition difficile'; gonfl *ement des gencives; mal. de dents apre's l'usage de toute boisson froide; 'lauceinens dans lesý dents, jour et nuit, renouiveIes par le froid. et le chaud; le matin, en; 'eveillant, se'cheresse de la langue; I'accumiulatioa dle mu cus dans la gorge; rapports aprehsavboir 28o 280 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. mange; rapports amners; le matin, giut amer dans ]a bouche; re'pugnance pourla pipe dont on a I'habitude; de'faut d'appe~tit; soif continuelle, avec dd'faut d'a pp&` tit; faim en sortant de table, on peu de temps apr~s; fa~im de~vorante le mauin; le inalade ne pent pas se rassasier; estomac faible, digrestion Ian guissante; pres-. sion 'a 1'estomac; pression avec e6lancernens 'a estomnac, apres avoir mangre; pression at l'estomac en toussant; spasme d'estomac; pression ]a nuit "a ]a re' gion precoirdiale; chaleur apres avroir man ge; durete dui bas~ventre; gonflernent ýi Ia'region pr~ecordiale, avec pression. do lo ureuse; borborygmes; coliques dans la partie superieure dui ventre; mal do ventre, comme Si IUon y e'prouvait de Ia comPression, des Vpince~mens, sans diarrhe~e; mal de ventre, avec sentiment de compression et O1anceinens, sans diarrhe'e; ventre-fre~queCMrentou toujours reIa'che', deux selles, par jour; constipation; ascarides dans le rectum; sortie des boutons he'morrhoidaires, en allant. 'a la selle, ave -c douleur briullante; apr~s les, selles, sentiment cornme de detente et dle brisement; ardeur dans I'uyetre; sortie trop fre'quente des urines; saignem'ent par 1'ure'tre; pissernent de sang; h~inorrhzagie par ila mtce(suppression des regles); pendant les re'gles, douleurs de'hirantes dans, le bas-ventre, et sensation.penible au, sacrujm;flUeU7rs blanches av'ant les re~gles; fittears blanches, coinme duilait-flueaurs blanches ac-.comZpag1ZetS de prulrit et cl'ardeur; prurit au pud enduin pendant I'6COu~lernent des fineurs blanches; eternu~emens frequens; coryza sec; flux catarrhal tardant a s' ftablir par te nez; coryafrqen;acite de Ia voix; toux s~chze; toux le soir', dans le lit; toux la nUit, en dormant; expectorati~on jaune et f6 - CHAUX.281 tide; de'rangaement de la r espiration en ployant le corps; ardeur sur la. poitrine; d'ancemens dans le c ote' de la poitrine pendant le moiwement; e'Iancemeiis dans le co'te gauche, en se penchant de ce co'te; douleurs la. nuit dans le dos et dans les bras; douleur dans' le dos, comme s'il y avait dislocation; raideur /tla nuqute; tiraillemens et d'chiremens la nuit, dans les bras; lassitude subite des bras, quiSon1t comme paralys.es; les mains paraissent mortes quand on saisit.un objet; gonflement des mains; stupeur et engourdissement des (loigts, M eme au. chaud; noeuds de goutte aux articulations de la main et des doigts; fourmillement semblable a celui de 1'engrourdissement dans les doigtfs; fre'quente paralysie des doigts; e'lancemens dans ]a cuisse en. montant; pesanteur des ja-mbes; raideur des jambes; crampes dans les jambes; tu-. mfaction da genoti; taches rougsauxjmbs ul 1ceres aux extre'mite's inf~rieures; gronflement des p~lantes des pieds; sueurs des pieds; ardeur aux. plantes des pieds; sensibilite' douloureuse des gros orteils; douleurs de cors; les pieds sont- corn-ine rnorts, le soir; frissonnernent visible de la peau, dep)uis les pieds jusqui'h la te'te, e'tat apres lequel. le sujet est comme etonne'; engourdisser-nent des rnmei-- bres; pean du corps rapeuse, comme couiverte d'une eruption miliaire; grancle diiposihion a' se donner des touirs de reins, ce qui rend la nuque raide, avec mal de te^te; grande sensihilite' au froid; grande disposition a, se refro idir'; suteurs abondantes quoiqu'on n)'aitfait que des rnouvernens inocM7res; grande lassitude 'a ]a suite d'uine marche r-node'ree au grand air; de'chirernens dans les memnbres, les bras et les jam. bes; verues; cinbonpoint extreme chez les jeunes 282DOCTRINE HOMVOEOPATHIQUE. gens; d~fauit deforces, lassitude; apres, ]a moin'dre Marche, grande lassitude; 1'action de parler cause nefatige etrme; somnolence dans ]a june envies de dormir le soir, de bonne heuro; reveils fre~quens Ia nuit; songes, qui troublent l'esprit; desordre' de l'iragination pendant ]a nuit; inquietude le soir', au cre'puscule; chaleur et anxie'te Ia nuit; asthme pendant ]a nuit; la nuit, le nmalade ne fait que se retouirnerdans son lit; ]a nuit, pression 'a ]a re~gio npre"cordiale', qui rern-onte de litan l. arynx et 'aIla t~te; soif pendant ]a nuit; sueurs nocturnes; fievre fierce parais~ant le soir, d'abbrd de ]a chaleur "a la face, et ensuito -duifroid; anxie'te'en suLIant; su~ceptibilit6' nerveuse extreine; grand e disposition "a s'effrayer; caractere pleureur; inquie'tude de I'esprit, avec pesanteur des jambes; acce's de de'sespoir cause' par la. perte de Ia sante. Apres avoir administr6" ]a dose prescrite de Ia dim-" tion de chauxonilIa laisse agrir aussi long-ternps quo les, symptomes do la maladie s'ame~liorent, quoiqu'il n'y en ait sur Ia fin qu'un tr~s-petit nombre qu'olle arnende; et de cetto mianiere. on reconna it quo, quand, Ie reme'de a ete' choisi parfaiternent hornocopathique, une dose mode'ree exigre quarante, cinquante jours, et quelquofois merne davantage', pour epuiser son action et faire tout le bion qu'elle peut prod uire. Administrer un autre reme~e antipsorique avant cette e~poque, ce scrait troubl er le traitement. Qucique efficacit6" quo le carbonate calcaire ainsi etendu de'ploie, d'apre's moni experience, dan~s los epilepsies entre autres, qui toutes proc'd~ent do Ia gale, ii no faut cependant pas se flatter jamais do guerir ces graves maladies avec son secours se~ule CHA.UX. wr-. '283 ment, s'il n est point homacopathique en meme temps aux autres affections qui peuvent exister encore chezi le malade.; ii faut que celles-ci soient 6teintes, pour 1qu'on puisse dire ]a gale guerie dans I'inte'rieur dii corps; mais' une fois qu'elles ont disparu, ii n'y a plus non plus d'e'pilepsie, et I'on est suir qu'elle ne reviendra pas.. Cependant le car~bonate calcaire suffit souvent seul. pour reinplir toutes ces, indications; ce qui a lieu surtout quand le ma~lade n'a point e'te traite" auparavant par des rem edes inappropri's a, son etat. Si,' rnalgre' tous les so-ins qu'on aurait Pu y apporter, ]a dose 6~tait trop, forte, ou le remede lui-inerne non horn ceopathique, on soulagerait Ie malade en lui fai.san~t flai'rer une 'dissoluition d~e carnphre, et plus frelquernment encore de l'esprit de nitre dalcifi6'..Le soir, en marchant au grand air, d6marche vacillante, qui fait chanceler "a droire et "a gauche (au~ bout de treize jours).J/ertige en marclzant au gran17d air (mneme -an bout de vingt-six jours ). J'ertige- en marchant au grand air;, le suLjet est stir le point de tomber sur le co de i (ubotd deux heures). Yertige allant' presque jtisqtl'h faire tomber, ac. compagne' de lassitude. 5. Apres la marche, en restant debout et regrardant autour de soi, vertigre, comme si tons les objets' tqurn~aient en ne'.ve temps quo le sujet. Vertige, corn me si le corps n'etait pas pose soli.. dement. Le sentinientd'une grandepesanteur'al'occiput, dan~s lat poitrine et les bras, ne permet pas de mon ter un esealie~r, sans se teniv~ia ramipe.(atti bout de dix heures). 2.84 DOCTRINE HOMQEOPATHIQUE. -Vertige le'ger et passager dans la te'te (au bout d'un quart (iheure). Acce~s de vertigre stupe'fiant; ]a teate se penche en avant, sur le c6t6 gaauche, dans le repos et le rnouvernent (au bout' de trois quarts d'heure)..xo. Mal de te'te le mnatin, en se levant; tout tourne dans la te'te; le sujet e'prouve beaucoup de vertigre en marchant et se tenant debont; en me'm-e ternps ii ressent comme des coups d'e6pingle dans le coke' gan-. che de ]a te'te et du froid. Vertige, violent, en se courbant; puis nause'es et inal de te'te. Le matin, apres le lever, ]a te'te est tout e'tonn~ee avec nausees, bourdonnemens d'oreilles, et sentimentsemblable 'a celui qu'on e-prouverait si I'on allait -tomber sans connaissance (au bout dIe vingt-deux jours). -Lernatin, avant de manger, le sujet. torn1,- tout a coupj sans connaissance en se retournant pendant son travail; ii a les bras e'tendus (comime danis I epilepsie); quand ii revient 'a liii, an. bout de quelques momens, ii eprouve de la chaleur et des sueurs (au, bout de neif jours). En se courbant et remnuant Ia tete, Ai lui semble ne pas savoir on ii est. x5. Ver~tigye t 'tourdissement, comme apres avoir tourn6' en rofl(. -Mal de te'te, comme ap:~s. avoir longr-temps tourne' en rond, avec sentiment d'en gou udissemen t dans ]a teate, depuis trois hetires dL1 matin jusqu'a' quatre heures dui soir (an. bout de' vingt - cinq. jours). Pression au sommet dc Ia. tete, conrnme. si 1'on avait CHA.UX..285 rapidement tourne6 en ronad ( au bout devingt-quatre jours). -Douleur' compressiv0 e et stap~fiante aut front, comnme clans le vertige, pendant le repos et le mouvenient ( au bout d'une h leure et un quart). On' se reveille tous les matins avec tinal "a la. tete, et parfois aussi avec des vertiges. 20o. Cihaque matin, en sortant dui lit, la, tete est com'tourdie, pendant une heu're et demnie. On a Ia-te'te cornme ernbrouiHlee. Apr~s Ie soinmeil de midi, on a ]a tete tre's-entreprise (au bout de cinq jours). La tdote est continuellement et sourdement entreprise., La te'te est Si doulouireusement entreprise qu'on.ne peut saisir le sens ni des lectures ni de I-a con-= versation ( au. bout de deux joui's). 25. La t6~eest toujours entreprise, et conime trop pleine. Ce"phalalgie au, front, qui est comi-ie trop plecm, avec battemens datis les tempes (au bout de deux he ures) Les sens sont obtus et ernousses dans toute la te'e, connie d'ordinaire dans le plus violent coryza. Douleurs de te'te sourdes et violentes, d'abord en avant, puis aussi 'aIl'occiput, pendant quelqucsjours, (au bout de huit jours). -Chaque fois qu'on se courbe, sensation dans le cote" droit de,'la.tete, comme Si onl allait etre pris de cephalaigie (au bout de six heures P~t demie). 3o. Pou~r pen qu'on se serre la tkLe, on 6prouve de la douleurw 1'ca pt ý*86 DOCTRINE- tIO-M0OPATHIQUE. On ebst tres-sujet ai oublier (Au bciut de" qua-rartit& huit heures). Le matin, on a ]a tete lourde (au bout de vingt heures), pendant plusieurs matine'es de suite. Le matin, en s'eveillant,ý grande pesanteur de tate, avec sentiment de' chaleur, tu ei umn taut beaucoup quand on. rernue ]a tate et qU'oin se dresse sur ses, pieds (au bout de s-oixante-douze heures>4 Pesanteur dans la.tate joute la journe'e (au. bout de quatre jours). 35. Pesanteur aufront, augmente'e par I'actio'n de -lire et d'e'crire. Pesanteur et chaleur "a ]a tete, borne'e presque au front seul. -La tete est tr~s'-lourde; on ressent de, fortes secousses dans les deux tempes; et quand on'i se courbe, toute la tete est douloureuse; cependant ce dernier symptorne dispara~it en- ge redressant (au bout de neuf heures et demie)..-pres s", tre' ba-isse p usieurs fois, en se tenant debout,4doluleur gr~avativ'e dans la tae, a'vec pression a 1'exterieur du front entier, mais surtout anu dessus de 1'oeil agauch e-(a~u bouttde cinq heuresek demie)., Pre~ssion' et pesan'teur "a l'occiput' (au' bout de fteize jours). Ejo I - En lisat., o'bsourcissernent de toute ]a t ete, avec douleur compressive et sftupefiant'e- dans le front, simulant- le vertige', et privan t le stilie~t de ses sens,; ii est oblige' de cesser de lir'e, et n'e sait p lusdii ii se trouVe (dans la position assise, au bout de quatrehtiu'res et demnie)..-Pendant la lecture (e'tant assis), douleur don-M CiTAtIX.28 prissive e t s'tupeffiante. dans le fliont,. corrmm Si 1'on se trotwvait "a un vent violent (an bout de vingt.neuf heures). Douleur compressive et stupe'fiante au eote droit dui front, an. dessas des sourcils, qui augmente surtout en se coiirbant(au bout de cinquate heure) Douzleur compressive et stupefianzte, gui occutpe surtout Uine moitie' dii front, dans le repos et le mouvement. Sensation de compression dans 1'os temporal gaiteh--comme s'il etait enf-once'; on l'ejprouve d afois, en, dedans et en dehors (an bout de sept heures e't demie). 45. Douleur compressive dans, le front, prin~cipalement au dess-us du son reil gauche, en marc~hant an grand ith (an bout de trois heures). Douleur compressive, traversant rapidement i'occiput, et gui ne disparait que p'en a' pen (au bout de, trois heures, et demie). A 1'occipilit, du co'te gauche, pression saccad~e du dedans an dehors, qui s'e'tend jusque dans ]a htmq'ue (an bout de quatorze heures').1 En- se c'ourbant,, forte douleur, presque l-ancinante., et portant an dehors, dans ]a region dui vertex (an' boat de' quatorze jours). -Douzleurr compressive clans la tempe gauichej i~mm'diatement. aupre~s de l'oeil, corm6 *Si quelqne. ch"o-se pre-ssait avec force sur ce point (an bout de cinq henres et demwie). 5o. Douleur compressive et de pincemnent'ancotegauche de la. tate. -Violente pression dui dedans an dehors, dans, toulte ]a imoitie gauche du cerveau. 288 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. - Violente douleur compressive da dedans au de. hors, dans la region temporale gauche (au bout de treize heures). - Douleur compressive de deda'ns en dehors, au c6to droit de 1'occiput (au bout d'une demi-heure). Dans toute la tete, une sorte de pression douloureuse s'exergant du dedans au dehors, et en meme temps sensation comme de compression du cerveau (an bout de quinze jours). 55. Pression au front. - Douleur compressive dans ]a bosse frontale droite, qui s'etend jusqu' a 1'oeil droit, et oblige "a le fermer involontairement (au bout d'une heure et demie). - Douleur compressive dans toute la tete, sur. tout dans les deux tempes (au bout de neuf heures). Le matin, apres tre sorti du lit, douleurs cornpressives et stupefiantes dans toute la t te, comme si on n'etait pas encore bien eveill, ou comme si on avait revasse toute la nuit (au bout de vingt-. quatre heures). Sensation 'a l'occiput, comme si on faisait effort pour 1'&carter en deux (au bout do neuf heures et demie). 6o. Pression et tension dans le cot6 droit de ]a tete, comme causee par un instrument mousse qu'on appuierait par momens de haut en bas. - Douleur compressive et tiraillante dans le c6t6 gauche de 1'occiput, avec sentiment de raideur a la nuque. -'Douleur compressive et tiraillante dans ]a r6 -gion surcilire gauche..Douleur compressive et tiraillante dansle muscle CIIAIUX..289 temporal droit, et pression sur la rangee sup6rieure des dents; toutes deux cessent quand le sujet se presse les tempfps, et sont alors remplacees par une douleur compressive au front (au bout de deux jours). - Le soir, douleur compressive et tiraillante dans le muscle crotaphite. 65. Tiraillemens et pression dans 1'os temporal. -Douleur compressive, tiraillante et quelquefois de'chirante, tantat dans le front, tantot a l'occiput, tant t aussi dans les tempes, qui disparait en appuyant sur 1'endroit doulouretix et quand on s'enfonce dans la meditation (au, bout de trois jours). Douleur tiraillante presque continuelle an dessous du sonimet de Ia tate. Toute la journee, douleur tiraillante dans les terpes, les os de 1'orbite et les joues qui se gonflent beaucoup (au bhout de vingt-trois jours). -Douleur tiraillante dans le cote droit du front, an dessus (le l'oeil eth l'occiput, quand on s'enfonce dans ]a rneditation (au bout de deux jours). 7o. Douleur tiraillante an sommet de la tete. Mal de tete qui semble remonter du dos, et qui produit des douleurs tiraillantes sous le vertex et dans les tempes (an bout de trois jours). Mal de tete, remontant de la nuque. Tiraillement spasmodique du front au vertex (apre~s un refroidissement) (au bout de six jours). Tiraillement spasmodique an dessous du vertex, avec des eIancemens dans les tempes et de ]a chaleur dans les oreilles (au bout de quarante-huit heures). 75. La tete fait mal, et elle est comme tendue. - Douleur coinme de cramnpe "a la tempo droite (au bout do six hetires). i. 19 290 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. -Douleur coinre de cranpe dans la tenwpe gazzche (au. bout de huit, de quatorze heures). tiancemens dans la Ut1e. Douleur lancinante au co'te gauche de la te'te, au' dessus de la ternpe (au bout de deux jotirs). 8o. -Iklaincemens sourds et compressifs aux deux tempes, en dedans (a ti bout de vingt- quatre he-uries). Eý1lancement travers-ant la tempe gauche de d ehors en dedans, et allant aboutir 'a la droite ( au. bout de cinq heures. IEAancemens fre'quens dans les teinpes (au bout de sept jours). iIlancemens au c~te' droit du sommet de ]a te~e, jusque dans Neoil droit (au bout de vingt-n~euf jours). En marchant, e'lancemens sourds, cornpressifs, qui se font sentir surtout au Co te gauche du ffront, et se dissipent par la marche (au bout de vingtsept heures)..85. Le soir, e'1ancemens dans ]a tate et dans les jambes (aii bout de vingt-quatre heures). Une certaine vacuiter dans, la tete, avec: d ouleurs Ia~ncinantes dans le cervean, pendant trois jours (au. bout de vingyt-huitjor) -Par intervalles, des d'anceinens violens "a tral. vers toute ]a moitie" droite dui cerveau, qui se renouvelhrnt souvent,. et lais'sent apr es eux, au. meme endroit, une sensation 'deteso, de press4ion,- d'e'car-e tement (an bout de trois heures). ]EiancemenS isole's atavers la teate, avec beaucoup de disposition a* avoir froid. - 1lancemens pulsatifs dans le p~arie'tal gauiche (an boutde quelqUes minuteas). go...Lilancemens dans Ia tempe gauche, pLls da CHAUX.29 sourcil, dans. les mouvemens de la, machoire inf& rieure (au bout, de cinq lieares ). - Douleur t&6rebrante et comme lancinante dans Ia-partie gauche da front, pendant la situation assise; qui cesse de suite par la inarche, la situation debout et le contact (an bout de douze heures et demlie)., - tanceinens interinittens cdans le cdti aW h d1 ii front, pendant le rep os e t le mouweinent ( an bout de sept heures et dernie, et de vingrt-sept heures). - flancernent te~rebrant au. milieu du front, qui semble pe~netrer jusque dans le cerveau. (anu bout de trois heures). -Petits e'lancemens sur le vertex, a 1'exte'rieur ý(au bout de sept heures). 95. - En se tenant debout, e'lancemiens te~rebrans, semblables "a des cou~ps de couteau, dans ]a re'gion temporale gauche, qui dirninuent seulement par le toucher, mais disparaissent de suite quand on s'asseoit (au bout de trois qual'ts d'heure). -Ilancernens te'rebrans, semblables "a des coups de coutea~u., intermitlens, dans la temipe gauche, qui cessent. quand on. touche "a la partie (an. bout de limit heures). flancernens dans le co'te droit de 1'occiput (an bout de onze jours). Douleur incisive. h l'occipuit et an. front, comme si on y enfoncait uin instrument tranchant; elle augmente par la. marche et P'apposition de la inain (au bout de trois jours ). Aui soinmet de la. tete, "a la re~gion. du vertex, fort batternent, senmhiable 'a celui d'une arte~re, avec 29!z 292 DOCTRINE HOM OEOPATHIQUE. secousses incisives de dedans en dehors (au bout de dix heures). 100. Vers nmidi, craquernent qui se fait entendre pendant ptinsieurs minuites dans l'occiput, et ensuite chaleur qui desen~d de Ia nuque. Secousses, pour un instant, dans ]a te~tc (au. bout de onze jouirs). Tous les matins, mial de te'te, battement dans le milieu du. cerveau, qui dure totite Ia journee. Mal de te'te au dessus dii nez, dans le front ýau bout de cinq jours). U-ne place commre engourOFdie, h l'exte'ieur, au coke" droit de Ia te'te. 1o5. -fEbranlement dans le cei'veati, quand on monte, semblable ai un retentissernent dans Ia teate. Chaleur dans Ia parhte gauiche de Ia teate. Le soir, chaleur autoui' de la te'te (au bout de hoi~t heures). Chaleur dans la. tete, vers laquelle Ie sang se porte avec force. Afflux du sang vers Ia te'te, avec chaleur "a Ia face, sept heures apres le repas. [10o. Froid gliacial dans 1'inte'rieur et au. dehors de ]a te'te (au bout de quatre heures). Grande disposition "a se refroidir la te'te, et de la cephalalgrie, dans laquelle ii semblerait qu'on a une planche stir Ia te~te, avec douleuirs dans l'int'rieuir et frissons dans le corps (au, bout de six jours). - Catouillernent pritriteux au cuir chevein, qui oblige 'a se gyratter, dans lequel les racines des cheveux sont don! oureuses an toucher, et qui dure bien tine cderni-journe'e (au bout dc quatre heures). CEIAUX. - 293 Prurit ar-ec ardeur aut cuir- chevelu (au. bout de treize jours). Prurit de~rie're 1'oreille; quand on se gratte, on a ]a te'te comme e'tonne~e. i i5.-Pruritazz cuircher-elu, en allant au grand ai~r. -Fourmillement pruriteux ant cuir chevein, que le frotternent n'apaise pas (an bout dle dix heures:J. Ekruption "a ]a te'te, avec gonflemens glandulaires au cot. Prurit "a l'occiput (au bout de cinq jours). La peau de la te'te devient squamneuse sur le vertex (au. bout de onze jours). 120o. Croiuites minces et humides stir Je cuir chevein. (au bout de douze jours ). -En touchant 1'occiput, an c6t6' gauche, douleur cornme si la partie etait ulce'ree en dedans (a*n bout do trente-deux heures). Plnsieurs points de la te -te sont douloureux an. toucher (au bout do quatorze jou~rs). -route la pean de la te'te est sensible-, doulou.reuse, quand oni fait aller et venir les muscles dui 'front (au. bout d'une heure et demiie). Un furoncle an front, sur la lirnite do la cheve lure (Jes premiers jours) 125. Ekruption de boutons an front (an. bout de dIouze jours). Forte douleur clans le fr-ont et los yex, coinme si ces derniers e~taient repouss's, an. dehors (an bout do cinq jours). -Une pi'ession au sor-nrnet do la te'te, qui va jusque dans N'eil. -Tiraillement dans la te" e et dans los yeux, tous .!5.9 4DOCTRIINE HOM0EOPATHIQUE. les apre's-midi, depuis trois on quatre heuresjusqu'a neuf on dix, avec rongreur de toute la face. Pression qui s'6tend vers les yeux,.1e nez, les dents et les joues, et qui rend tre's-sensible au. bruit, avec attaques lege~res do syncope. r 3o. -Dtancernent te'rebrant an bord supe'rieur de 1'orbite (au. bout de cinq heures). Tremiblotement dans, ]a paupiere superieuire dr-oite, avec sensation quli ferait croire que l'oeil se monet de 1ui-me~me (au. bout de dix-huit jours). -Dilatation ces pupilles (au bout d'une heure et demie).I Be'trecissernent dlespupilles (can bout de vingtcinq, vingt-six hen res). Dans les deux angles internes des yenx, cornme iine, gaze qui -passe devant ]a vue, et qui disparait par le larmoiement. 135. On dirait voir des plumes passer devant les yeux. On croirait avoir tine ombre devant les yenx, dont los pupilles sont tre's-dilat'es, de sorte que les objets semblent comme obseurs et invisibles d'un coke'; ainsi, par exemple, on ne voit qu1'Un seul oeil ' un horn me. Los petits objets sont apercus plus distincternent quo los cgros. Presbytie, chez un suijet myopo; pendlant tonte uno journe'o ii put dlistinguer tons, los objets "a tne assez grande distance (au bout do vingtL-huit hleures). Une personne, qui d'ailleurs-voyait bien do pres cornie de loin, ne put plus distinguer, un petit objet voisin d'ellc, ne pu~t plus onfiler tine aigruille (les premiers nouf jours). ir4o. En ex~cutant des mouivorens du ~corps qui _%96 DOCTRTNE J{OMOEOPATHIQTJE. 155. Cuisson dans I'oeiL (au bout de, sept jours). Douleur dans, les yeux, comme s'ils 6'taient refoule's dans 1'orbite (au bout de huit jours). Douleur dans les yeux, qui oblige Ai les onvrir, avec la merme sensation que si, i.on e'tait oblige'de les renfoncer dans 1'orbite (au bout de quinze jours). Pression et ardeur dans les yeux:uis larinoient. Sensation douloa'reuse, comme Si an petit coips etranger (par exemple ungrain de sable) etait tomM dans les yeux ( au bout de dix-sept jours). i 6o.' Le soir, tine pression dans l'oeil gauche (au. bout de cinq jours). Pression pe'nible, jour et nuit, comme s'il y avait un grain de sable sous ]a paupiere supe'rieure (au, bout de dix-neufjours). Seule'ment le soir, apre's s'e'tre mis aulit, et pendant ]a nuit, pression dans 1'oeil, com-me s'il s'y tronvait un grrain d e sable. Convulsions danDs1'oeil., par intervalles (an bout de Vingt jours). Sentiment dans les yeux, comme s'ils etaient tout froids (anu bout de quclques minutes). 165. Douleur dans la. paupie're inf6rieure, comme si elle e~tait gerc~e. Rougeur du blanc de N'eil. Les paupie'res sont gronfle'es et rouges; elies suppurent ]a nuit, et sont aussi pleines de ch-assie dans ]a journe'e, avec sentiment de chaleur et sensation comme si elles e'taient gerce'es; les yeux pleurent (au bout de onze jours). Les yeux pleurent en e'crivant. L'oeil pleure et est malade (an. bout de sept jours). CHAUX. 297 x 70. Lesyeax, r-emplis d'eau, causent de la dlouleaur, a" la laumi ie"I, et les paupie'res sont colkes le 7n2atin par la chassie (a~u bout de vingt-quatre heures). - De la. chassie dans les coins des yeux, pendant deux jours (au bout de dix heures). - En remuant les paupie~res, on S 7aper~oit qti'elles se collent ensemble, avec pression dans les angles externes des yeux (au bout de cinquante-cinq hen res). - En s'e'veiIlant, les yeux sont pleins de~suppuration (au bout de vingrt-quatre heures). Iklancemens dans l'oeil et dans ]a te'te (pendant les regles) (au, bout de hUit jours). 175.-Elancemens penibles dans un oeii. atteint de fistule lacrymale. Gonflernent inflammatoire de ]'angle de Pcil- gaildie et de la. pan pie*re inf6rieure, avec douleurs ]ancinantes et pulsatives, et prurit tout autour (a~u bout de dix jours). - ilancemens dans les angles externes et internes des yeux. - Picoternens pruriteux dans les angles internes, des yeux, qni disparaissent quand. on se frotte (au bout d'une derni-heure.) Violens, Mancemens de~chirans dans 1'oi1. droit, comme s'il e~tait enflarinrn6 au. bout de quatre heures). i 8o. Sentiment d'ardeaUr dans. la paapiere supd,rieure gauche, dla cot cde l'angle interne (au bout de s~ix heures et demic). Blanc de 1'ccil iotigea'tre, avec douleurs gravatives, (au bout de vingrt jours). -Violente ophthalmie; le blanc de 1'oeil est tout 298 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. rouge, et ii y a, toule ]a journee,-beaucoup de chassie dans les yeux, surtout aux angles externes, qni sont comre excories et ulce'res, pendant quinze jours (au bout de deux jours). - Un bouton suppurant au dessous du sourcil gauche (au bout de cinq heures). Fourmillenent hlger au dessus de l'Neil, et au c't' du nezsous ]a peau. 185. Prurit tr~s-fatigant dans toute ]a face (les sept premiers jours); on est obligae de se,gratter sans cesse. Eruption de petits boutons non douloureux " la face (au bout de cinq jours). -Au milieu de la jone, un petit bouton indolent, qui, apre~s avoir ete 'cokrche, suinte et laisse tine crolAte verdatre (au bout de qnarante-huit heures). Des taches blanches "a la face, qui causent de la de' mangeaison. - Un bouton sur la jone, causant une douleur lancDinante. 190. Eruption de nombreux boutons tres-pruriteux a la face entie're (au bout de neuf jours). -- LEg~ie convulsion du bord sup~rieur de I'orbite, en descendant vers le nez (au bout de trois quarts d'heure). Convulsions dans les muscles de la face (au bout de treize jours). Sensation comnme si la face 6tait gonfl'e au dessous de l'oeil et autour du nez, quoiqu on n en voie rien (au bout de sept jours). Quelque peu de gouflement non douloureux sous Foatl gauche. 195. - Sentiment de tension dans la jouc droite, comme si elle etait gonflee (au bout de deux jours). CHAUX. 299 Tume'faction de la face, sans chaleur, avec des e]ancernens comnme des coups d'epingle, ýa et Ia. Erysipeile 'a la joue tume'fiee. -Doul~eur sourde dans les parties charnues de ]a joue gyauche (au. bout de, deux heures). -Puilsation sur les deux os des pominettes, semblable 'a celle d'une art e*re (au bout de deux heuires). 200.- Douleur gravative dans le c't" dr-oit de Ia machoi-re superieure, en rnachant (au bout de trois beures). Tiraillernens dans les os de la te'te et de la face (aui bout de vingt jours). Tiraillemens dans 1'os jugral gauche. - Violens tiraillemens dans le c6te' droit de Ia maichoire supe'rieure (au bout de neuf heures). Douleur 'a Ia face, et ensuite gonflement de la joue, qui fit cesser Ia douleur (ati bout de dix jours). 2,05. La jone droite est titree spasmodiquement de Cote", avec douleur tiraillante sirnulacnt une crampe (aui bout de trente jours). Le sujet a souvent beaucoup de chaleur et de rongeur a' aface. La face devient ma-,igre et pd'le, les yeux caves et bord~s de noir (au bout de treize jouirs). -Couleur jaune de la face. Teinte Jaine de Ia face (au bout tie sept jours).,210. Leag)er gazonillernent dans les deux oreilles, toute la tete e'tant entreprise ( au bout d'une derni-ý hei-ire).I Sorte de chant- dans 1'oreille, oU ' on -en-tend ensuite un lpetillernent. Q neiquefois une sorte de chant dans I'orei~lle, par. fois ti-n bruit de f~lure. 3oo DOCTRINE HOMOEOPATH1QUE. Chant et bourdonnerent dans l'oreille. Tintement d'oreilles. 295. Bruisserent dans l'oreille gauche et dans la tate (au bout de quatre jours). Bourdonnement dans l'oreille gauche. - En s'endormant, le soir, le sujet est sensible au bruit. Sensibiliti dans le cerveau, excitee part un son fort. Sifflement considerable dans les oreilles, Avec du.ret6 de l'ouie, le ratin (au bout (e deux jours). 220. Le sujet entend moins bien qu'a l'ordinaire (les trois premiers jours). - Sensation dans l'oreille droite corme si quelque chose s'etait gliss6 devant le tympan, sans diininution de l'ouie (au bout de quinze hieures). En rendclantavec force, on 6prouve tine sensation particuliere, qui em peche (I entendre ensuite (et qui se dissipe en avalant). Gargouillement dans les oreilies, en avalant (les premiers jours)..1 se fait un bruit de va -et vient dans les oreilles, comme si une membrane y e'tait d4rtach~e (au bout de six jours). 225. En se mouchant, quelque chose semble se cktacher dans 1'oreille. Pulsation clans les oreilles (les premiers jours). - Toutes les minutes, dans l'oreille droite (avec sifflerent), tressaillemens si forts que le corps en saute quelquefois (au bout de onze jours). - Tressaillement dansle cartilage de l'oreille(au bout de quarante-huit hen res). - Elancemens dans les oreilles. 230. Elancement et douleur dans 1'oreille droite. cifAux. 301 Elanceinens d~chirans dans 1'oreille droite (an bout detrois jours).f Fouirmillernent dans, 1'orcilie droite (au bout de sep 0t jours). Dou~letir sourde, tiraillante., dans les oreilles. Prurit briilant dans, les deux oreilles (au bout de treize jours). 2.35. Clialeur damsl'intweriew- des oreilles (au bout de vingt-neu~f jotrs). De la chalejr s'e'COu~e, en quelque sorte, de l'oreille gauche (au bout de cinq jours). Gonflernent de 1'oreille interne, et dui co'te droit de la face, avec secretion plus abondante du c~rumen. Gonflem-en t considefrab le de 1'oreille d roite (au bout de vingt-quatre jonrs)., Sentiment de crampe au. co'te poste'rieur dui pavilion de I'oreille gauche (au bout de neuf heures). 24.Au. devant de 1'oreille grauche, tine tumieur qui est douloureuse ati toucher, comime un furoncle. -Une tumeur sons le lobule de* 1'oreille, qui cause une tension douloureuse dans 1'articulatioh de la. macho-ire, pendant la mastication. Frissons frequens a 1'exte'rietir des oreilles. Convulsions des muscles exte'ieurs du nez(au bout dle dix-huit jours). - Douleur rongeante "a la. racine dii nez (au bout d'une he'ure). 245. Gonflement dui nez, surtout -i sa racine, entre les yeuix, se dissipant et reparaissant souvent (an baut de six jonrs). rUne tache rougre au. bom ut nez. Le nez cause des deimangeaisons en dedans et eu dehors (au. bout de deux jours). 3o!z 302 ]DOCTRINE HO1MOEOPATHIQUE. Me'.heresse du nez (an bout de Vingt-d-eux jours). Ernou~ssernent dui sens de 1'odorat. 2.50. Illusionis de l'odorat; le sujet sent comme tine odeur d'oeufis pourFis on de poudre 'a tirer (an. bout d'une heure). Saigrnernent de nez, le matin ( au bout de sept jours). La inuit, un pen de sang coule par le nez(au bout de dix-huit jours). Fort saignement dui nez (an. bout de dix jours). Le suj'et mouche du sang noilrAtre. 2,55. - Des boutons en dedans des deux narines, avec des cro cites. Dans ]a narine gauche, unbon ton tre~s-douloureux, causant du prurit et des efIancemens. Aptres de f'requens 6ternuemens, affection, ulcer'ation des narines. -Fourmillement pruriteux " a ]akevre superieure, ani dessous du nez, qui disparait bien par le fisottemont., nais rena'it de suite sur tin autre point pen eloign6 (an bout d'uno heure). Q uolqiies boutons 'a la 1e~vre superieure. 2-60. Le inatin, ]a fl'vre supe'rioure est. gonfle'e (anw bout de qninze jours). -Rudesse et se'cheresse des ke'vres, snr tout de ]a superieure, comme si elle voulait se gercer (an bout de qnarante-rieuf hieures). Erup-tion de boutons, autour do Ia bouche et dans ses coins. Levres gercees; langue fendille'e et gerce'e(au b'out do quarante-huit heures). Eruption de IboutonS an dessous du coin droi't de]a bouche. CIIAUX. 3o3 -25.Ue rb d crouite hurnide su le coin di'oit de la bouche' (au. bout de quatorze jours). Le coin droit de la bouche en suppuration etdouloureux. -Boutons avec crou~tes au. bord de la partie rouge de la kevre infirieure. Eruption dans la.partie rougoe de la, levre inf6rieure (au bout de trente-deux- jours). Dans la kevre inC~rieure, d'abord un le~ger tiraillement; puis, elle parait comme morte, blanche et engourdie', avec une sensation qui ferait croire qu.'elle va se gonfler et devenir pendante, durant cinq miinutes (an. bout de dix-huit heures). 270. Resserrement spasmodiqu'e de la bouche; le sujet ne pouvait pas 1'ouvrir. Au mnilieu. dii nenton,unue eruptLion de boutons. Au co't gauche de la, miachoire inf6rieure, un grand gonfiernent, causant une douleur tiraillante (au. bout de douze jours). Cizatoujileinent' prur'iteux au bord d/u cOtW gau-. cthe de la md'choi7,e infileure, qid oblige a' se gratter (au bou't de dix heures). Gonflernent d'une glande gauche du con, de ]a grosseur d'un oeuf de pigeon,avec picotemen's donlou-reux dans le co'te gauche de la gorge en avalant. 2 75. - Tume~faction de ]a glan de sous-maxillaire, avec douleur gravative dans' cette glande. Les glande s sous-rnaxillaires se gonflent. Gonfiement des glandes au dessous de l'angledAroilt de la rnachoiire inf-6rieure, dui volume d'un ceuf d~e poUle, causan't tine tension douloureuse pen1dant ]a mastication et des 6Iancemens quand on y tou-che (au bout de quarante-et-un jouirs). 3o4 DOCTRINE HOINIOEOPATHIQLE. Glandes du col dures et gonflees,au bout de treize jours). Le col -&ait, au cote gauche, gonfl6 et douloureux au toucher, ainsi qu'en tournant la t.te; en merme temps, mat de gorge interieur (au bout de cinqjours). 280. En parlant et en tournant ]a tate, une douleur au cou, comme s'il voulait y survenir une bernie ou une tumeur. Les gencives saignent, meme la nuit (au bout de deux et trois jours). Gonfiemendtdes gen-c4'es autour d'une dent creuse (au bout de huit jours). Au milieu d'un gonflement de ]a gencive, qui etait fort douloureux au toucher, un ancien chicot devint plus mobile, et causa de grands elancemens. Pulsation dans le gqnflement de la gencive (au bout de vingtrjours). 285. - Petits elancerens dans ]a gencive de toute la mitchoire supe'ieure (an bout de deux beures). Le sujet est eveill6 la nuit par une douleur tresvive dans toutes les dents, comme s'il y recevait de petits coups d'e'pingles; I'air fr-oid augmente cette douleur (au bout de dix-Peuf heures). Gonfleinent douloureux de ]a gencive, sans mat de dent, accompagne aussi d'un gonflement de la joue doulonreux au toucher (au bout de trois jours). - Sensation de tere'bration (aDns la genciye sup& rieure dti c-0t6droit, suivie du gonflement de cette partie, avec tiraillenens gravatifs dans le muscle temporal droit (an bout de trois jours). Ampoules pleines de pus a] Ia gencive, au dessus d'une dent ruolaire, comme s'il y avait une fistule CRiAUX. 305 dlen taire (aprýs tnf refroidissement?) au bouit de vingt-quatre jou'rs)..,290. Ulc&,ationi des grercives (au boutde quatorze jours). Les racines des dents sont douloureuses; la gencive est comme ecorch~e.e Les dents nme peuivent supporter ni l'air ni le f'roid. Au moindre choc la dent cau~se de ]a douleur (au bout de cinq jouirs). Mat de dents camse" par le chaud et le froid, mais surtouti par un coup d'air, le jour et ]a nuit, avec, afflux d'tne salive abondante ai la bouche; ii y a en m~re erneps des 61ancemens qis dirigent vers les yeux et los oreilles, et qui ctnpechent de dormir la nuiti(au bout de huit jours). 2-95.Lemlddnt est umeI par un bruit exte'rieur (au bout de quatre jours\. Tiraillem~en S dans los dents. Douleur tiraillante dans tine dent dle devant, duirant quelques minutes et revenant par acces(au, bout de' dix-sept jours).I Elancernens tim'illans dans toutes les dents (au bout do onze jours). -Elancemens dans les, dents. 13oo. Deux hen res aptres le d'iner, d'abord des eflancemnens dans ]a derniere d-ent nolair-e, pu'is (les, douleuirs th~r'brantes, que l'action do manger diminlue, (an bout de onze jot;r's). Elaucernens qui, des (ieflts, se por~tent dans ]a te'te, jusqu'aux tempes, IanUit de prd'46rence. Elancemens isoke"s dans los dents creuses, par acc ls revecaut toules los dcrmi-heuires; ces 6lancemenS ne Sont jama.is plus forts que quand on prend quelque 10 1 20 3066 6 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. chose de chaud, et se font sentir minme ]a nuit; il y a des elancemens dans toute ]a joue. Tiraillemens dans les dents, comme si on en arrachait les racines (au bout de vingt heures). 3o5. Mal de dents; battemens, seulement en mangeant, dans une canine. - Mal de dents pulsatif; ]a dent elle-m~me est sensible au toucher, avec gonflement de la gencive qui cause de ]a douleur quand on y touche (au bout de sept jours). Mal de dents; une sorte de secousse dans les dents, comme si on avait requ un coupde poing (anout de vingt-deux jours). Douleur poignante dans les dents (au bout de quatre heures). - Douleur rongeante dans les dents macheli-res d'en haut, "a droite, comme si elles allaient devenir creuses, dans toutes les positions du corps(au bout de six heures). 3 1 o. Mal de dents perforant, avec 61ancemens qui remontent vers les os du nez, jour et nuit; gonflement de ]a gencive et de la joue (an bout de deux jours). Mauvaise odeur qui s'exhale des dents (au bout de cinq jours). Difficult6 mouvoir ]a langue. Le sujet eprouve de la difficult6 e parler. L'action de parler le rend faible: it est oblige de l'interrompre (an bout de trois jours). 31 5. 11remife la bouche cornme s'il voulait parl@e On crier, mais ne petit pas dire un mot. Sentiment d'apret6 et d erosion de la langue, qui est blanche et charg6e (au bout d'une heure). CHAUXG 3o7,, Douleur bruiIante au bout de ]a langue, comme si elle e'tait excor i~ee: la. douleur empe'he qu'on mette rien de chaud da-ns la, bouche (an bout de six heures). Lan2gue blanche et chzarge'e (les premiers jours). Boutons stir la langue, qui ge'nent beauco-up, en man geant. 320. -Petits boutons sur lalangue, avec sentiment de chaleur et d'ardeur dans la botiche. Le matin, en' s'e'veiIlant la. langue est toute sethe (au bout de treize jours). -Sentime-nt de s-echeresse stir la. langoue (an boUt: de cinq jours). Emoussement du goeit. Ampoules datis ]a bouche, auxquelles succdedent des ulce'res 'a 1'inte'rieur des jones (an bcsut de vingtquatre jours) (apr~s tin refroidissernent?) 325. -Ampoules dans la. bouche, qui cre~vent et forment des utc~res (an. bout de douze jours) (apr~s des chagrrins?) Petites ampoules hi I'inte'rieur de la jouc, an point de contact des dents. -Sensation 'a ]a partie posti'rieure dn palais, comme si cette partie e~tait Aipre et ratiss~ee; cel pote% tousser, m~ais ]a toux ne la fait pas disparai.. tre (an bout de douze jours). -Se'cheresse dans ]a bonche, comme. si 1'on y, avait de la chaux (au bout d'une heure). -Se'cheresse dans ]a boticheavec sensation d'une quantite surabo'ndante de mucus au fond de la gorge, dont on s'apercoit en avalauti (an bout d'nne heure trois quarts). 33o..-Afflux de salive 4 la h-ouche;i i en yirent taut 308 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. qu'on est oblige' de I'avaler, " chaque instant (aiot d'iine hetire et demie.) Le ruatin, ernp~ternent de ]a bouche, qui ne disparail pas en se riinqant Ia bouclie souvent (au bout de viigt- quatre heures). Al flux conside'rable de salive "a ]a houche. Le watin, on tire becaucoup de niucus dle Ia gorge. -La nuit, sentimnent (lansl]a gorge comnie si el~e edait gratt~e' palr quelqiie chose, avec expulsion de mucus (au. bout dle virgt-deux jours). 335. Dans la gorge, uin obstacle 'a avaler,'paraissantproduit par, tn corps qili exerce une comnpression. Dans le pharynx, setnsation semblable 'a celle qul'y produiirait Ia pre'sence d'un. corps e'tranger, et qui oblige 'a avaler sanis cesse (au bout de quiinze jours). Matl(de gorgye, en avalant, qui parait comme produit par tin corps d'ranger dans le jlharynx. Mal de gorge, qui semible corn me p10(ltit par un gonflement d'endui jusque dans les oreilles (au bout de qua torze jout s). Mal- de gorge, avec gon flement glandulaire au dessous de Ia m~tchoire. 3L4o. Mal de grorge; prolapsus de Ia luette et gonflement des amrgdales, avec sensation en' avalant, cornme si 1'inte'rieur de ]a gorge efait retre'ci; en inerme temnps sentiment coinme d'i'rosion, avec eln cernens (au bout de cinq jours). -Mal de gorge; vif elancernent "t droite, au dessus de I'oesophage, hors du temips de Ia. de'glutition (an bout de trois quarts d'heure). Quand oni avale, on e'prouve des picoteniens dans Ia gorge; on ne pent pas avaler de pain. CHAUX. 3og -Se'cheresse~et arnertume dans ]a gorge, toute Ia. jonrn~e, mais surtout le rnatin (ani bout de deus: Goi it un peu a'mer dans Ia bouche. 345. Mauvais goiuIt dans Ia bouche, le matin, semblant proveInir d'un inauvais edat de1'Vestomac. Goi it saI6d (ans Ia botiche! avec beaucoup- de sod' (au bout de quelques heures). God't acide daRS la bouclze (ani bout de vingt.quatre henres et de. viingt-un jours). On crachle sans cesse de Ia salive acide (au, bout de deux jours) Tout ce qui'on-mangye parait acide, sans roi AL acide dans Ia bouiche cependant (apre~s un refi'oidissement? ). 35o. Gol'it me'allique, goiUit de plomb, le matin, dans Ia bou-clic (an bou)0Lt (de six join's). -Frequens;'apports a vide (au. bout d'une demiheure, d'une heure) Beancoup de rapports, me'me le matin, en s'~veiIlant et Ai jeuin. Flivequens- rapports ayant le goiit (Ie ce qu'on a mang6..Rapp 'orts -amers. 355. - Rapports aigrelets (an bout dWtun quart d'heure). Rapports aigrelets continuels. -Le rnatin, irapport acide. -Rapportaigrelet r'epugnant(ahon t d'uine hen re). Raipport acide, avc ardetir remontant de IarHgion precor'dial'e(sodla);ýin liquiide brniiaireet aci(Ievient a Ia bouche (au bou~t de hiutit, nielf jours). I36o. Soda (an bout d'unie heure). 310DOCTRINE H0MVOEOPATHIQUE. Apre's avoir pris des aiim ens secs et durs, frdeur le long do ]a gorge en descendant. Hoquetfrequent (au. bout (le deux houres, do trois heures et demie, do dix, vingt-huit et trentequatre heuros). - -Hoquet fort, pendant tin quiart d'heure (au bout de cinq hen res). Sensibilit6' extrerne, avec affiux do salive ý ]a bouche (au bout do trois heui-es). 365. Le matin, A jeun, malaise et de'goiui, avec fre~missement et frisson. Le matin, avant d~jeuner, malaise 'ala, regi on pre' ecordiale; ]a vue s'obscurcit, et Ai a fallu s'asseoir pendant un quart d'heuro. Nause'es le natih (au. bout do deux heures et (10 cinq jours). iDans l'apre's-midi, malaise considerable 'a la region precordiale, comme cause par une, grande vacuit6 de 1'estomac. Le soir, nausefes, chaleur, et somm oil fort agit6" (au bout de dix jours). 370.- -Des nause'es re'veillant 'a minuit, avec toux et une sorte do soda. -Natisees et envies de vomir; le sujet croyait'ti'e sur le point do vornir (an bout do cinq quarts d'heure.). Fre'quemment des nause'es qui sim~ulent la syn cope. Nause'es, envies do vomir et mial do, tete ( au bout do douze jours). Au 'milieu do natisees et d'envies devomir-, une eau aigrelette vient at ]a bouche. 37 5. -I11 semble au suijet qu~'iI va vomir, ii a d~es Souhe~vemens do coeuir, et l'ean mui vient "a la bouche, avec une sorte do vertigo dans la tkte (sur.Ie-.charnp). CJIAUXO 311 Le matin, vpxmissemerit, et toute ]a journ~e'e atisAes, avec dlouleurs et remnuement dans le has-yen tre. Naus~es, malai e et nx ýt au bout de huit jours). -Le lait a un grou't acide, et. ne passe pas hien (au bout d'une demi-heure ),-.Apr~s avoir pris dui lait, de 1'ea~u r~evient de 1'estomac 'a la bouchie. 38o. Une partie du lait pris le inatin revient 4 Iabouhepar une sorte de rapport, avec un goUi aigre (an bout de trois jours'). -Le lait semble hon (au bout de trois heuires). Le tahac" est sans gl U;i cause, mme chez les furneurs, des M-aux de te^te et deýs nausefes. - Les ali~mens ont trop peu de gou~t; la viande surtout ne pla'it pas. L'appe'tit est moin~dre; on sent une Acrete' dans 'e~stornac.' 3:85. Defaut total d'appeftit (au bout de vingtquatre heures) (apre~s tin refroidissement)? Forte soif, daxis 1'apre~s-midi (au. bout de 'trois h~eures). -Soif extraordinaire et se'cheresse dians ]a gorf. -Le matin, de la soif. -''BeAUCoup de soif et urine brune (au bout'de deux -390. Gr-ande soi/. -SofpeniOle, et d~sir- des boissons/odes, surlo Ut dvleufiroide; le sujet Jut oblig6 cde boir*7e beaucop d'.,auft-icle, pendant huit heures (an. bout d~e~huit, d~ix, cinquante'ACirq heures). Forte soif de hie~re. Beaucoup, d'kappetit' pour le Yin, que d'ai11leuirs 11on 31.2 312DOCTRINE 1HOMOEIOPATHIQUE. Grand appe'tit, avec beaucotip de lassitude, le soir. 3.95). Fairn excessive, avec estomac fafible (au bout de douze join's). Le mati n, faim de"orante. Q neiques hieures apr~s, avoir mang6 quoi quc ce soit ardeni' continuelle "a la grorge, en descendant, avec ou sans, rapports. -Apre's avoir bit du lait, le matin, une nausee, sans rapport, semble remonter de I'e~stomac, comme Si cc visc~re etait mala(Ie. A diner, "a peine a-i-on mnange' Ia moitie" de sa. suf. fisance, qu'on est mal a son aise; les alimens remontent jusqtre (bus la bouche, avec uime savetir nattIseeuse, et ii stirvient des rapIpoIts conti~nuels, pendanft trois hieures, (an bout de vingt jours). 4oo. En ma-ngeant, au. moment oii IQ siujet e'tait Presque ra~sasie', Srirvint iine nauisee, qui se dissipa quand it cut cesse' de mangrer (Cau.1)out de neuf,, douze jours). Apr's Ie (diner', fort batternent de coetir. Derix heuries apr6s le diner, afflux. du sang vers Ia tote, avec chaleur "a Ia face..Apre~s le soulper., des coliqties. En mangeant, coliques, dans le ventre, -qui s'irradient de tonis otes 'a partir' de I'ombil~ic (au, bout de dix-huit jouirs). 4oti.-Apr-es avoir mange, mal (le te'te tiraillant et gravalif autour' (es, tenipes (au bout de (l-eux jours). ----4Apre~s avoir mangSe', le mal (IC teIe va tou~ours en aiigrmentant, et ii survient meme en mang~eant, avec grancle sensibilite'(les dents,, comme si clles ne tenaieni pa et cqri'el~les se renversassent. Apr e~s le sonper, pression spasrnlodique 'aI1'estornac,' iHAUX. 313 et, lorsqu'elle cesse, sensation dans les intestins, coinme s'iI allait survenit' de la. diarrhe'e, qui ne parail cepen~dant pas (aii bou~t de sept, huit joars). Le soir, apre's avoir pris des alimens liquides, on est comme bouri'~, avec forte pression spasmodique. (aii bouit de douize jou-rs).. Ape'~s avoir pris des alimuens, quels qu'ils soient, rapports qui en ont le goi At. 4 1o. A pre's avoi r manga, envie ire'sistible de dormir; ensufite fz'issonneinent et toux cause'e par des cha -toui Ilemens. Apre's le diner',somnolence; le'snjet cligne des yeux. Apre's le d'iner, accabltement et. sentiment de faiblesse(a bout de neufjlours). Pres'sion 'a J'estomac; on' eprouve comme iune pe. santeur et une plenitude 'al'estomiac (an bout de trois hetires). Pr-ession en travers sur 1'estomac (au bout de dixft neiif jours). 4i 15. Piression "a 1'estomac, rnme me "ajeun. Pr-ession pe'nible, semblable 'a un sp~isme d'estomac, pendant detix heuires; le suijet ne put point rester anl lit, et fuLt oblige' de se lever (an bout de vingt-qnatre heures) Pi-essiort a' estomac, toute la journee (au bout de sept jours). Sp~asm'e 'a 'estomac et clans Ie bas-ventre, ayant un caract6i'e de comnpression etw-Ie dechiremen t. Spasme d'egtom'ac, avec nausees, rapports et ba'llemnens aii bout de trois quarts d'benre). 420. L'apres-rnidi, violecut spasme (lestor-nac, jusqu'a ce, pie la suecur ruis'selle par tout le corps (ati hout' de treize jours). 3 [4 DOCTRINE H0MOEOPATHIQUE. L'apr~s-tnidi, plenitude de 1'estomac (an bout d7 buit heures). Ardeur ''estoniac. Sentiment d'anxiet6 " la region pri'cordiale (au bout de six heures). Au milieu du ventre, sentiment 'norme do douleur, avec nausees, sans envies de vomir, durant un quart d'heure (au bout de vingt-sept jours). 425.- Etant assis, beaucoup d'anxiet6, qui semble partir de 1'estomac, avec chaleur brilante dans le bas-ventre, sensations qui toutes se dissipent promptement quand on marche ou se tient debout (au bout de vingt-six heures). - Sensation de tension et d'etreinte douloureuse a la r'gion precordiale et dans toute la region au dessous des c6tes (au bout de dix heures). Coliques, douleur de resserrement dans ]a partie superieure du ventre, qui oblige "a marcher courb6 en deux, et qu'excitent surtout les inspirations profondes (an bout de quelques jours). A la r6gion precordiale et dans Je bas-ventre, sentiment de constriction, avec d sordre de 1'app6tit, qui est.tant6t trop grand et tant6t trop faible. -Sensation sourde depincement, d'dtrangleznent, immnediatement au-dessous de la rjgion precordia le (au bout de dix minutes). 43o.-Sensation desagreable au dessous de la fossette du coeur, toutJe corps 'tant froid. Sensation violente de pincement, de tenaillernent dans toute la region au dessous des c6tes, qui se prolonge jusqu'au sternum, y devient lancinante, et excite des rapports (au bout de 1rois quarts d'hetire). - Violente sensation de pincement douloureux CHAUX.3x5 dans la partie su-p6rieure du ventre et]a, poitrine, qui se termine c~e et kt par un petit e'lancement (au -bout: d'une der-ni-heure). Plusieurs fois par jour, dans 1'hypocondre gautche, acce's dtirant un quart d'heuire de battement compressif, pendant le repos et le mouvement. La pression des ve'teiniens serre's sur les- bypocon,. dres est insupportable. 435. Douleur gravative-dans le foie, surtout la nuit, e~poque ai laquelle ]a durete' de cet organe se fait aussi le mieux sentir. Le c6te d~roit: du ventre est plus gros et pluis saillant; le sujet v eprotive continuellernent de ]a Ures-" sion, surtout qua~nd. it est assis, et de la. pesanteur; it n~e peut pas se coucher sur ce c6te; en meme temps, borborygme~s. -Elancemens qui font* tressaillir, et s'eftendent de ]a region dui foie dans la. poitrine (a~u.hout de dix heures )., Un 6flancernent dans le c6te' droit dui ventre, qui se Porte ensuite dans le dos, le soir (a~u bout de trente jours). -,Longys efancemens dans le Cote droit, sous les Cotes (au bout de treize heures et demie). 44o. Dans les muscles dii bas-ventre, sous les c6tes, une multitude d'elancemens, semublabies "a des coup~s d'e'pingyle, allant de dedans en dehors, surtout lorsqu'on inspire (au bout (le u'ois hieures). Tensio n d ans les muscles de la partie supe~rieure du ventre-, quand on se pen che en arrie're, et don~Inv en se frottant le ventre avec la main, comme si ]a peau. etait e:ýcorie'e (an bout de dix heures). Gargouillernenit dans le cpht6 gauche dit ventre, 316 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. avec sensation de malaise dans le Las-ventre, sans clouleur.. Gargouillement continuel dans le cote' gauche (de ]a partie superietire du, ventre (au b~out de quatre jon rs). Gargoulllemens et borhotygines brujans clans le bas-ventre, comme s'il e'tait Vif Ic (ati bout d'une heure un quart et de -vin~gt-huit lieu res). 445. Borborygines dans le-ventre, et ensuite rap.ports. Beau~coup de gargouillemens dhans le bas-ventre. -Frequeminent une tumedfaction four millante et des 1borborygrnes bruyans an co't~droit (hu has-vent re, cornime produite par tine accumulation de vents, qui seenappent ensuilte (au. bout d'un quart &hleure). -Gargouille mens qui s'entendeiit dans le co'te dro'it dui bas-ventre, commne si la diarrhe'e allait s etablir (au bout de trois heures et demie, (de cinq lieu res). -Sensation dle pincernent, dans tine petite 6'ten.due, 'a peu pre's au.dIessous dii nomblrd, qul, par le frotternent avec le doigt, dge'n~re en gargoLlihlement (an, bout d'une demni-heure). 45o. Pincernent dans le'bas-ventre (au, bout de huit jours). Souivent; dans ]a- journe'e, coliqries semblables h des pincemens, qui durent quelques minutes, et sont suivies de nausees. -Coliques semblables 'a(les pin'cemn ens, profondernent sitne'es dans le bas-ventre (a' Ia re'gion (le Ia' vessie), qui se renouvellent sonvent, et sont toujours accompagyne's de ]a sortie (de queiques vents (au bout d'un quart dheure). 31-8 3i8 ]D0CTRINE HOM0E0PATHIQUES Dans le bas-ven tre, tension et coliques ( au. bout de qui nze jours). 465. Le bas-.ventre est plecm et tendu., le rectum se trouavantI resserr6', cc qui fait que 1@~g vents ne peu.-,venit sortir (adi bout de onze jours). Bas-ventre fortement tendu (au. bout de six jours). Plusieurs fois dans la. journ~ee des coliques, pendant lesquelics le ventre est tre~s-gonfle'; le soir, violentes, coliques pendant lesquelles le ventre paraissait si plein, que le sn jet pouvait 'a peine se mouvoir (au bout 'de qiuatorze jours). flas-ventre tendu, dur ( au bout de trois jours). 470. DouLeur au dessus'des hanches en marchant et respirant (an bout de six-jours). Doulcur dans le bas-ventre, sculement en fiaisant quelqueg pas,2 avec sentiment dIc chaleur dans tout 10, corps (au. bout de cinq jours). On e-prouve souvent deIc 'ardeuw danis Ie bas-ventre. Elancemens dans, le bas-ventre (an bout de dixm sept jours). Elancemens, dans- le ventre jusqu'au dos, qui arre~ttnt la respiration (au. boit (le quatre jo~urs). 475. Agitation et tirailleinensdansle bas-ventre, le matin, en. s,'veillant (an. bout de vingt-quatre heures) Constr'iction douloureuse dans, le bas-ven tre, dui Co e" du sacrum ( an bouit de quarante jou~s'). Sou~e72t an spaS1728 violent daizs le canal intestina,ýpri'ncp'alemnent le soir et la lu it cependlant, at-fecfiv'id des cuisses (at.m bout de huit et de vingtneulf jours). Sentiment de torsiori, de re1)liement spasmodique autour de 1'ombilic (an bout de quatre jours). Tortillernenit dans les inteastins. Ax. 31o 48o. Beaucoup de fermentation dans le bas-ventre, le soir. Les vents sont tre's-souvent emprisonnes, avec borborygimes dans Je bas-ventre (au bout de dix-- neuf jours). Deplacement de vents, avec douleur an sac rum (au bout de dix-neuf jours). Deplacement de vents, avec grand vertige (au bout de six jours). Tout paraissait etre excorie dans le bas-ventre, ce qui causait une tension douloureuse en se tenant droit et se penchant en arriere (au bout de seize jours). 485. Elancemens par saccades dans le c6t6 dii ventre en descendant (au bout de trente-six jours). - Douleur.aigu dans les muscles du ventre, accrue par l'inspiration (au bout de deux heures). Convulsions dans les muscles du ventre, en allant a la selle (an bout de trois jours). -Douleur de pincement et presque spasmodique dans les tegnmen s del'aine d(roite, sur un petit espace, et seuletnent en parlant; cette place est douloureuse aussi par la pression du doigt (au bout de huit heures). Douleur dechirante autour du pubis (an bout de vingt-et-un jours). 49o. Sensation pendant plusieurs jours, comme si tous les vischres du bas-ventre se ramassaient du c6t6 de la matrice, avec ecoulement d'(n mucus sangtiinolent par les selles (an bout de dix-sept jours). Serrement dans le bas-ventre, dans une hernie, dans le rectum et dans le dos, pendant des elancemens dans la.poitrine. 320o DOCTRIN~E HOW)EOPATHIfQUT'.. -A 1endro'it de ]a bernie, iin MIancement, comme Si la bernie voulait sort ir. Douleur convulsive dans,a'ine droite, ens'asseyant (au bout de dix-hunit jours). IDouleur (lars Paine, comme causee par' un 'branlernent (ati bout de vingi-quatre' heures). 495. Pesanteur et (Olouldr tiraillante dans 1'abIne.' -Sensation de pression et (le tension daus ]a iegion inguinale gau]cie (an bouit de hulit he.Ures). Petits gonflemens gla ndutlaires (laflS les deux a'es -Douleur de'chirante dans les glandIes de Vablee, en s'asseyan~t et en marchant (an bout de netuf hienres). -Douletir comme d crosion dan, es(ex I~~ dle 1'ain e, c~onime s'il von1lait y S11rVenir tin aonlle.. ment grlanduiaire; celtte douleuir est suirtout sensible en marchanit; ati toucher on reconnait auissi tine el' vation des glandes (aun bout de (lix hcur'es). Soo. -Gonflemnent des glandles (lans 1'ane, gauche (au bout (le vingt-dcux jouirs). -Tension dans les glandes de P'aine, merne pendant' qu'on est assis ( an bout de quarante jours).j Gonflernent glandu lire, doulouireux, du volum-e d'une grosse f~ve, dlans I'ail'ne (an bout (Ie vingtjours). -En marchant, ei oinc isate entre Ics fesses. -Vto leit prurit a'Catius. 5o5. Eruption en grapp~e, enflarnnn~e, causant trine douleur btiUrlante, 'a l'anus (an. bout de dix-neufjours). Fouirmillernent A fantus (ant bout (de quinze jours). Demangeaisons dii la17SPWS, seinblaz,'des a% celles que prodiui.ent les ascarides. Le soir, d'ant cassis, p)esanteur dans le rectum (au bout de Vingt-deux lour s.) efflux.321 Grande pesanteur, dans le rectum (au bout de queiques, heures). 51o.-Chaleur bri'lante dans le rectum. Apr's, une selle copicuse, ardeur dans le rectum, le matin (au bout de vingt-quatre jours). Pression "a 1'anu s. Convulsion dans, le rectum. Le. soir, douleur distensive convulsive dans le rectum, hors des momens, ou' l'on va 'a la selle. 5x5. Douleur dans le rectum, comme s'il s'6ftait d'chiiref, quoique les selgles, ne soient pas dures. Douleur.passage're, comme causefe par une gercure, a Il'anus ( au bout de quinze jours).' Elancemens- qui aboutissent au rectum (au. bout de. treize jours). -En'allant 'a Ia selle, une efpreinte "a l'e-xtremit6" du rectum, aveec gargouillemens et borborygmes bruyans, dans le ventre. Peu de temnps apre~s etre sorti de table, douleurs d'6preintes et presque d~chirantes dans le rectum. 520. Se'rrernent douloureux dans le rectum et epreintes "aI1'anus (au bout de queiques heures). Point de selles' malgr6" des e6preintes continuelles; en meme temps' disposition "at la me'lancolie. Besoin c lonti"nuel. d'alle'r "aIa selle, qu'on ne -peat satisfaire qu'avec de grands, efforts, et qui ne procure la sortie que de. peu de mnatie~res (an bout de hu-it jours). IDiminution des se'lles (au bout de vingt..quatre heures). Selle extraordinairement e~paisse, moule~e (au bout de neuf jours). 5 25. - Piusiew's selIles dans la journe'e, dl'ab07'd 1. 2 1 3~2 DOCTRINE -1 0 ATH0 QJ E, ferms 2~~4~modesL en.sui~e.l4quides, sans douledaur; les, deux jours suivans, constipation. -Constipation -pqnda w~ deux jours (au bout de s~pp j2r) -Le second. jou~r, point d~e- selle. Les premiers jours,. constzipaqdozz; on, ne via " aa selle qu'avec des 1avem~e~s -Se~11es d'abord liqujides, puis gvumleleuse~s san s colique.~ 53o, elsdx'e tnie a'u bout die quatre jours). Cozz paion a jbp uitd e sept,dix -huit, vingt-.quatre jouirs).., Coqui,, gment~e de j our en.-jour, Selles'dures, non digerees, et n'ayant pas lieu tions les joQurs'. Les's-elles. so-nt f-etids nn e ouspurs 535. Les vents quii sortent onait uine-.#gri.and'e f-6tidlit,,'f Selles n o n.,d& ge', qt_ -o, p6(.aw,b o-,dt de -si jours,),.. IT~v Selle,, 4_iarrh'iqu?.e l~J rm~,l riire etiI cinquie'me jours.,~~< Diarrh~e'eqi niffail Wit,~ fois par jpur, (au bou. de d dPpn~ nt plsieurs jq 4urs. c.'i 54o,.,SentimDen t...dp,,.gsiti u,,e awe~s'av ei t6 aselle. Une grosse tLi e~gr I'morrhowi d ~inen faift saillie au dehors. (i) La scile diarrh~ique, apre's 1'usagle do. c~rbo z ate 1fl&6irc, Pagalt pe re'sultertpq &cdtrp fortes doses.b C-14AUX.. 323 Les turneur,5 h jnorre 'Idaires, internes se gonfient, et rendent les selles, metne ce1Ieg qui ne sonV iPas dures; doulonreuses' ah la sortie.Les hernorirholdes gon flees soyt ent.J~oti rn,11e toren t pendanit les' premiers joiirs, mais.ne reparaissebnt plus apre's.JIi Les hemorrhoides inter 'nes, sorte at-; diles- sont trý,s-d~otioureuses en marchant, mais.nele*sont -pas en,alt~apt 4' Ia 'selle (an. bout. de..onze jours). 545. Les h'einorrh oides se tu-mefient touti.a.co-up (an. bout, de." n-euf jotwxs).Les hernorrhoides sont gonflees, elues cause-nt de. la douleur,quand on s'asseoit, -e~t rendent ausin pen de sang. En rallant Ic soirA la sel1le,, or eacUPe sang, par, iFaaus.l IL es-.hA mnl' rrho-des sortent. comrne iun bourreleten allant 'a ]a selle.' 4enti'hent-de pesan teulr enl bass dans le 'reetum. 550. Do u~eur~d'ans ]a vessie et 'lancernent cnliirinant~pen~d~ant aýn~ui~t{an.i ~,b~ou.t. de onze jours). Dolen d aeiraaite d'ans1'ure"Ire en urin~ant (les Le,,naladeatiriize la- ntct, avec. ardear, "a1'orifice. de 1'uretre (aul bout de treize jours) Do uliu vd anis,ý e ývo,,iesi.,Iarn a ir' es a pr es u n.,e lgre hu hiidite ('refiroidisseruncft?)aux -pieds. -~ddeudan l'r~re en: urmant, e4dulur comme causee pair nn'ei, excoriation. a55. L~e suj~et a, en-vie- d'urineri, et ii mi semble nie pas p~ouvoii' ietenir 1Pnrinel i~eG~rc~untesd,'urizer*,! avec.1 I/eci'ircpicuse-,dý'arcne (aiu; 1bout, d'usne,.: de quwritrheures). 32.4 324 DOCTRIlNE 1floMOEOPATIIIQUE. Pen apr~s avoir urine', nouvelle envie, qui fait sortir un peu de liq'uide. -Frequentes envies d'uriner, avec sortie de pen et de tr~s-peuz d'urine (au bout de vingt-six jou'rs). Envies pressantes d'uriner, surtout en marchant (au bout de huit jours). 56o. Le suijet urine tre~s-souvent. En urinant, ii semble que del'urine reste encore dans la vessie, et qu'on ne pent pas ]a faire sortir. ---Quand 1'urine est rest~e'etranquilIle, elle para'it trouble comme de 1'eau dans laque lie onl a de'lay6' de l'argi le. Urine d'une couleur tre~s-fonc~e~, souvent sans d IPAt. Urine d'un biunufonce, fltide (ail bout de neuf jours), avec tin d~pot blanc (au bout de dix jours).' 5'65. Urine de tres-mauvaise odeur (au bout de deux jours) Urine d'odeur Aicre (au bout de dix-neuf jours). Urine accompagne'e d'un. &'oulement de mucus abondant, comnie de flueurs blanches, qui, n'a ce-- Pendant pas lieu hors des mome~ns oii le suj-et urine. La pinpart dui temps, pendant que ]a femme urine, et toujours aussi apre~s, efcoulement blanc, laiteux. Apre's avoir urin6f, douleur dans le pudendum, commne s'il eltait excorue. 57o. - Chatoujilement pruriteux au scrotum, qui oblige 'a se gratter (au bout de neuf heures). -Chatouuillement pnuriteux an. bout dui gland, qui oblige 'a se frotter (an bout de dix henres).' Prurit 'a la partie ante~rieure dui gland, surtout api'es avoir urine" (au bout de vingt-huit jours). CHAUX. 32z5 Vive ardeur an bout dui gland (au bout de dix jou'rs). Convulsion de'sagre'able dans le membre viril, ma. tin et soir, dans le lit. 575. - Ejaculatio n', la premie're nuit. -La nuit suivante, deux pollutions, avec songes voluptueux, mais dont la me'moire ne conserve pas le souvenir. *Deux pollutions dans, uri nuit, sans songes voPollutions la, nuit suivante, apr~s quoi on se trouve mieux. Pollutions fre'quentes (au bout de sept jours). 58o. Pollutions fr~quentes les premiers jours, et de moins en moinsfrc'quentes les suivans. Dans 1'apr~s-.midi (sans cause exte'rieure), sensation vohiptueuse dans les parties ge'nitales do ha fommo, suivie d'uno grando lassitude ( au bout do sept jours). Appe'tit ve'nerien tre~s-vif. Vif de'sir dui coilt, surtout en marchant, avant midi (au bout de dix-sept jours). Ejaculation commo "a 1'ordinairo dans I'acto ve'n&' noen, mais sans le sentiment pe"ne~trant de volupte' qui l'accornpagne d'ordinairo (an bout de cinq jours). 585. Ejaculation tr~s-1ente h survenir dan's racte venerien (ani bout do sept jours). Le lendemain do l'acte ve'nerien, ]a tete est entireprise. Apr4~s le coift, beaucoup do fatigue et de malaise pendant quelques jours. Apre's, Ic4,coit,. faiblesse et tremblement dans los 326 = DOCTRINE HO~MOICPATHIQUE. jambe's', surtout-un. pen an dessus et an dessous'ides genoux. Scrobtum flasque- et pendant. 590. Vi~olent prurit a scrotuim. -Au milieu, d'uane dotdleur dans 1'4ine gauiche, le testicule du me~me c0te se re'tracte spasmodlique.. nient~t avec iine pression doujoureuise, en s'appli-. quant contre le ventre; ii est doulouretix aussj au toqche.rý - Douileur compressive d~ans le testicule &ioit (an bout. de dix- hui~t jpurs.). Tin petit, bouton au. bord de'la kvre de ]a vulve, causant une douleur lanDinante et br Ailante (wu bout de limit-jours). Tine cuisson brc'lante, avec crosion 2 dans les parties ge~nitales de ]a femnie. 595. Ardeur dans les parties g'nitaesduxor avant les r~gaes (an bou~t de trente-neuf joures). Douleur cuisante et coinme erosive dan's les parties ge'nitales. Prurit et e'1ancemens dans les parties genitalpes. ~rurit an pude~ndurn. Pendant les re'gles, une fen- e uhlemtin Jes yeux suppurans ýet lattmoyans av'ec Iatete lure.elko n-e pouvailt r'U-nir ses i'd~es(a-u bou'tde' vi 0ngt-C6tun jours). 6o. Un`acc's de: mal- dedents'penjdant les~regles. Penda'nt les re'gles, do~uleurs tiraillan tes, grav.ati-' -ve, a-Vec 6 lancemens:.d ans le- basventre et autres parties dui corps, tantot'iCi, tanC6t M~, avec une agitair tion ailant presque ju~scju'a la synco'pei(au bout de, dix jours). Pendant les re'gles, I2',coiilem'ent~s',6'ad -t.a~r~tdt!qiue 328 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. - Violent coryza sec, avec mial de tate (au bout de trente-deux jours). Coryza avec obstruction du nez. Obstruction du nez (au bout de dix-huit jours). - Le nez tant houche, 6coulement muqueux abondant par les narines (au bout de quatorze jours). 620. - (Joryza lumide, avec nal de kite (i) (au bout de cinq jours). - Coryza hum ide, avec eternuemens frequens(au bout de vingt-sept heures). Corrza humide intense (presque de suite et an bout de quatre jours). Le coryza humide fournit un &coulement tr sabondant. Coryza humide pendant trois jours, avec ulceration de la narine gauche (au bout de neuf jours). 625. Violent coryza (au bout de dix-sept jours), qui cessa au bout de deux jours, et se convertit en coliques pendant plusieurs jours. - Coryza avec sensibilit6 douloureuse du nez et chaleur interieure dans la tate (an bout de soixantedouze heures). Fort coryza, avec chaleur dans ]a tate et toux (au bout de treize jours). Jiolent corrza, avec mat de tete et oppression de poitrine (au bout de dix, seize jours). Violent coryza, pendant huit jours (au bout de trente-six jours). 63o. Coryza; le sujet a mal dans tous les membres. Pendant un fort coryza, coulement de sang par l'anus. (i) Le campbre l'enleve sur.-le-champ. CHAUX. 329 SEnrouement non douloureux, qui empeche de parler, surtout le natin (an bout*de onze jours). Voix rauque, avec Apret6 de la gorge, pendant trois jours (au bout de vingt-quatre heures). - Chatouillement dans la trachee-artere, qui excite ea tussiculer (an bout de deux heures et demie>. 635. Chatouillement dans ]a gorge, comme cause par une barbe de plume, et qui excite " tousser (au bout de deux heures). Toux et coryza (au bout de onze jours). Toux continuelle et courte, qui ramene des liquides dans la bouche (secousses de toux iso16es). Toni excitee par I'action de manger. Toux excitee toujours par le son du clavecin. 64o. Toux la nuit (an bout de six jours). Toux seche, surtout ]a nuit. Toux, ]a plupart du temps dans le sommeil; ensuite coryza, d'abord sec, puis humide. Petite toux seche, le soir, surtout dans le lit (au bout de (euxjours). Toux seche, apr's rninuit, qui fait battre les arteres et le cceur. '645. Pendant la toux, une douleur passe dans ]a tete, comme s'il s'y dechirait quelque chose (an bout de quelques heures). Toux qui ocasione des elancemens dans ]a tete. Dans un acces de,,toux violente, le soir, le cceur se soul~ve, et on vomit quelque chose de sucr6. On avale de travers le. matin, ce qui fait tousser avec force, et expectorer souvent du sang, apres quoi surviennent des picotemens dans le palais. Evacuation de sang par la tussiculation, avec ver 33o DOCTRINE H~lWrOEOPATrnfQUig. tige et vacillation des jambes en se reineant, rapi.dernent. -65o. Toux le matin avec crachats jannes (au, bout de cinq jours). -De se'che qn'elle etait, ]a toux devient grrasse; on rejette des morceaux entiers commt~e du pus pur. Toux avec c -rachement le jour, mais point lanunit (an bout de, vi ngt-quatre jours) ( 4pre's un refroidissement?) Toux muqueuse de temps en temnps (au. bout de dix-sept jour's). Le ma tin, avec iine petite toux, crachats miuqueux (au, bout de quiarante-huit heures). 655. Les crachats muqueux sont d'un gou~t donceatre. Toux et crachats tonte la journe'e. Poitrine chzarg~e de in ucosit~s, sanis tonx (au bout de quelques henres). Le soir', apres. s'etre mis au lit, bruissemnent dans la trache'e-arte'e (les huit premiiers jours)., -En expirant', stertoration bruyante dans la.ta che'e-arte're, pendant un qiiart d'heyre, coinme che~z. Jes enfans qui ont la poitrine pleine de mnucosite's (au bout cl6 trente-sept heores). 66o. - Secousses sour-des depuios la paro0iposet. rieilre d-e la poitrine 7jUsqu'en~tre les oinoplates, enZ remontant, isoclhofe's aux batte/ nens cia cweur, av-ec beaucoup d'anxi 0 te"(au bout de h-uit heures). AOre's le monvement, pres-sion-saccad~eedans le cot6 droit de, la'ýpoi~trine, pendant une heure.:, Pression dans, IA poitrine, surtou't an dessous',dLi gein dr-oit (an bout de tre'nte..denx jours).-.1 ICHAUXI V3 -*Dans le stern ut ue: douleur semnbl-able tcelle qui aurait lieu si on corbprimait ]a- Partie. Apres avoir pa'. hault quelque temfps, faiblesse dans ]a poitrine (au b)out de sept jou'rs). 665. Elancemens dans-Ia, poi~trine, en remontant vers -le col, pendant queiques hen ores ( au bout d e qluatorze jours). Elancemens dans ]a- poitrine, dii c6te' gauche, au c&e droit, avec sentiment de constriction de cette partie dui corps; le sujet respirait avec difficu'lt6, et pe~ndant' la respiration les e'lancernens etaient plus vifs lau.bout de quatre.j ours). Ela~ncemens dans le'cote gauche de ]a poitrine, surt~out le soir (au bout de onze jours). Elancernens dans le - scmn gauche, presque a. chaque respiration., qui se dissipent ordina~irement par -des frictions. "a l'exterieur (,au bout de quelques 'heur~es). -Picotemeis, pruriteux sur la poitrine, qui ne sont jamais Plus forts qiie pendant l'expiration, et qui se- dissipent par le'frotternent (an boixt~de quarante-huit heures). 67.,-Elancemens aigyus danis-le cote droit &e.Ia poitrine, de dedans ~en dehors, sans connexion ave'c la respiration (an bout de. sept hleures).. Elancemnens aigus, dans le- cote" gauche, Solis l'aissealle, -al~ant du~dedans (10 la. poitrine au dehors., et tr~s-forts surtout ýpendant I'inspirlation (an bout de deux henres). 10'ýElan-cemens convulsifs ~ a-Apo6i trine,0 prin cip 1- ý merit,"an ic ^t& gauiche (an aboti de'deux 3jOurs). -Auix dernie'res fiausses Cotes une doutleu'r d'ehi_ .339. 332 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. rante, du dedans au dehors, qui augmente par la respiration (au bout de trois heures). D6chiremens danDs la poitrine en respirant (au bout de quelques heures). 67 5..--Douleur de'chirante, tiraillante, 'a la re~gion ducceur (an bout de neuf heures et' demie). - d clzaque batiement die cceur, un' large eflancement dans les muscles pectoraux en remontant (an bout de dix heures). Anxie't6 dans la. poitrine (les premiers jours). AdnxizeM dans la. poitrine, comme si elle e'tait trop e'tro ie; le suj0et a la rspiration courte,, surtout etant assis, et ii ressent une douleur grcwativ-e dans toute la poitrine, principalernent en inspirant; le cweur bat d'une rnaniere anxi 0euse et en tremblant. Anxie'te au coeur (an. bout de deux jours)..68o. Violens battemens de cocur, avec anxie~te et agritation extremes, oppression de p oitrine et don-. keur dans le dos; chaque respiration est bruyante, avec froid du corps et sueur froide. Battemens de cceur. Forts battemens de cceur. Constriction spasmodique "a ]a re'gion du cceu-r, qui dure long-temps, ge'ne ]a respiration, et est suivie de violentes secousses (an. bout de seize jours>. -To-Lte la journe'e sentiment d'anxiete6, comme s'iI n'y a'vait pas dans ]a poitrine assez de place pour respirer; en me'me temnps obstruction du nez (an bout de treize jours> - 685. Serremeni' de poitrine, pen. de temps apres, s'etre lev6' le matin; le sujet ne pouvait faire deux pas sans etre oblige de s'asseoir (ani bout de- vingtquatre jours). cG Ax. 33 Gene de la respiration, qui diminue lorsqu'on retire les epaules en arriere. Serrement de Ioitrine; le sujet perd haleine ( au bout de onze jours). Difficult6 e respirer (au bout de sept jours). Avant inidi, asthrne pendant la marche en plein air (au bout de quarante-huit heures). 690o.- Difficulte a respirer, avec violent asthme anxieux, et comme de la tension h la partie in fcrieure de la poitrine, de sorte que, en se remuant et en restant assis, lesLIjet fut, pendant une heure, prive de ]a respiration, au point presque d'etouffer (Cau bout de trente heures). -Douleur cuisante' au cot gauche de la poitrine, paraissant. si~ger 'i l'exterieur sur les cotes et le sternum, et n'augmentant que peu par l'inspiration (au bout d'une heure). Crampe dans les muscles intercostaux gauches; le sujet est oblige, pour se soulager, de se pencher subitement 'a gauche (le second jour). Au moindre contact, douleur au marnelon droit, comme s'il 6tait excori6. Toute lapoitrine est sensible au toucher etpendant l'inspiration. 695. En inspirant, on eprouve dans lapoitrine la.me douleur que si elle e'tait excorkee (au bout de vingt-quatre heures). Prurit sur la poitrine (au bout de dix jours). Le c k' droit de la poitrine se gonfle 'a l'exterieur, et ii est chaud au toucher. Le faitd'une nourrice se passe (au bout de quaf rante-huit heures). 4 LjDOCTRI]NE 1T01OO]OPATrnQTJE. -En, allant. en voiture, douleur dans les l-ombes et la region des reins. 700. - Elanceinens Coiwvulsifs anz sacrum, et. en meme tem~ps a'lajainbe, au cdesslus de l'a rticu lotion dupied (au. bout de deix. beures). DonleU7- an sacrum (au bout de six,,huit jou1rs). Tiraillemens dans le sacr.uin (au bo.,t 1de quatre' ben rs). Dou'leur danS le salcrurn comnne si on s'6tait do nnDe un tour de reins (au. bout de sept joUrs)._ Douleur dans le sac rum; le sujet pouvaiit souv'ent' Speine s-erellever apres s'e'tre assis-(aubout de dix jours). 705. Eruption de boutbuns au sacrum et aux fesses". Suir le sacrum une place qu~i cause des 61Iancemens lo'rsqn'QPn y touche. Des deIx coke's du'do's, douleur comme roduite, par unpe luxation. En se renversant en arrie're, douleur dan's 1l'pine6 d tirýdds Do'uleur grav'ative au deSSouS des omoplate's et -an milieu dui dos (au bout de" vingt-sePt jours). 710 Lematnen s'&veillant, de me qu' apres s'etre leve', raicle ur douloureu-se (Ian s '6p ine du-d'S, avec pares'se et Pesanteuir des jambes (d- iatbot de-dixsepi jours). Ekircemes -daiiis I edos -YViolens ýIan~cemven-s an 'milieu di do's,ass~ez forts pour faire crier, quand on, mtarche an grand:air, 7 '7 a r t. a mais qui dimirinent. uvan.peu.In lrqu o, n isaret a bG~tde tenteheurS). Yifs e6lanceniensisolefs dansI ate~pri~r ~iu,,d os, en respwfant.- J'sfý dancernens alliz7t de ý'inie77,' tPdeu, 10%Za Poi. CHATJX4. 335 trife vi~rs l'ý"pi1e cil 6ZOS, entre les omoplates(ati bout d'u~ne derni-heure)-. Secousse douloureuse dans le c6t6' droit dui dos, en resir~ntavec-froid et frisson qui parcourent le corps (au bout de vingt-sept jours). Eruption sur le dos de boutons pleins de pus. V- ifs Mance'mens en, dedans de l'ornoplate (au bout d'une denii-heure). Do~tleur tiraill1arite entre les omop.lates. Douleur de'hirante -entre les deuix omo plates (an bout de troi,s jours). 720o. Convulsions dans les deux ornoplates et stir la -poitrine. Froid et sentimtent d'engouirdissement dans,le: Cot6 dui dos suirlequel on s''tiait couch6' pour dormir apres midli (an. bout de dix-netif jours). Constriction en maniei'e de pincement 'entre eS ornopl~ates (a'u bout'de trente ju~. Dou~leur 'dechirante -entre les omoplates,. pendant le repo.~P(au bout-de six jours). La derniei'e vertebre dui col- est uin pbu gonfl~e' et doulo ureu.s-e. 725. Ardeur pruriteis-e et IPicotanhte entre les orn6G' ptate6 et clans Ia -nuquej; en.m eme temps soda ('an~ Ibo(ut 'de-cin q J-6urs) Elanceiniens~dans la nuque et les omopla'tes-, lesp-I'it~itant. dispos6 a m niioleubotdvigquatre jours). ý-Ten-sieon Ai Ia n tqu*e on ne peut pas' tournerh tete. La nuique est conirne raide. La nd q,,e6es-t, om~me Picetd&qyAnd ns ae -736- Raideur d' la nq ee-di.c1A(zau bou Lt de 'r e n tie;et tfs). 336 DOCTRINE HO1VC90PATHIQUEO Dans l'articulation de l'6paule droite, douleur gravative, qui ne se fait sentir que pendant le repos, et non quand on renue on k6ve le bras. Pression stir l'aisselle (au bout de vingt-quatre he ures). Douleur dans les deux aisselles. Douleur dans l'articulation de 1'epaule, le soir et Ia nuit (au bout de vingt heures). 735. Elancemens, toute la journe'e, clans l'articulation de l'epaule gauche (an bout de quatre heures). -Yifs edancemens dans les deux aisselles (aubout de sept heures). Dans les deux aisselles, " l'articulation du coude, douleur comme aprst une grande fatigue. Douleur immediatement au dessous de 1'articulation de I'6paule, qui ne perinet ni de lever le bras, ni de le porter sur le dos. Dechirement dans les articulations de l'e'paule et du coude gauches (au bout do quatorze jours). 740. Dechirement dans le bras droit, depuis l'aisselle jusque (ans la main. Tiraillement dechirant cans tout le bras, de haut en bas (an bout de trois heures). Douleur brildante dans tout le bras droit, depuis les articulations des doigyts jusqu.'a l'6paule (an bout de six jours). Agitation et anxiet6 dans les articulations du bras et de la main. Engourdissement du bras sur lequel on est couch6, avec douleurs. 745. Crampe dans un des deux bras tout entier, pendant un quart d'heure (an bout de cinq jours). Ardeur pruriteuse an bras gauche, depuis le CHAU~XO ha tin jusquý'au soir- (an bout de di'x-sept---j*ours) lEtant assis '(e't en cou s'ant), douleur tirailiante dans le bras' gauche. 9-L"ere convulsion dans le bras gau.che*(au bout d'un quart d'heure'). -Douleurs' semblables "a desT cramp)ýs i-toaritu-lfait, en ha'ut, dans, les muscles dubra~s, en march'ant-au grand air (au boiut de vingt-neuf jours). '759'.- Etancernens dechirans clans, les muscles dui breaS gauche, 6'tap t assis (au bout de trente-six heures)%, Convulsion dc'chirante' dans le bras ( an bout. dle sep't heures). De'chirernent en forme de crampe dans les-imusýcles du. bras drcit (ani bout de deux houres) -D~ouleur de,cramipe dans l'avant.-bras, en avant de [~articu'lation du- coude (atn bouit d'une heure)., Douleur tiraillante depuis le-pli dii cou~le j~usque dans le~poignet, ]a l)lupart dui temp~s penda~nt. le -re-. pos. (au. bout de dix jours). rý55.Douleur tiraillante' dans l'av'ant-bras, gauch~e.. -De~chirement en forme de crampe, a deux repiedans les muscles (do Pavant-bra ace(a bout de, quarante heures). - Douleur enforme de cranmpe au cdc; ~e'xternze des deux avant- bras, pr" s dii poignet (au bout d'unieheure et demie, d e tr'e'ize et de vingyt-neu f heu~res). Pression d&hir~anfte dans les muscles'de l'avant-1 bras gauche, pendant le repos eb le mouvemient (an bout de trois heures). En marclzant, pr-ession douloureuse dans les muscles de l'apant-bras, qui,pai' le contact, la staýtion et la situation assise, se dissipba sur-le- chaupý (au bout d'Ll n qu.art d'heure). DOCTRINE HO0-XMGEPATHiQU.E. 7fp,-,Elancemnens d~gchirans dans les. muscles 4o ]'avwvt.hras gaitohe et du ': dr~oit (au, bho ut:d'uie heure et dernie, de ti-ente-sept heur'es).. E. Iian.c exus deIies, comme des- coups d'6pingie, dans les, muscles dle 1avant-bras gauche, pre' dhi poi gz#igt,(atibou t 4&,tr~ois he'ures). ~-~Eancm es per~n~s danw'les muscles de I',vnt bras ga'uche, Vre"S du poigw et (an bout d'une' heur~e) ~ Dou~eur de lu a u n n ord extern~e de-l'avabras ~ pt dupoignet, plus forte dains le repos; ýque, &ns 10,'moiWem;ent 'i('an boutitde.qua~tre heures). Dans hý i~grtienk60itgi'osd-espoignets,'dkbchire'inens par sacca~tt';quw rerniontent de lfi dan's I b-ra s, niMe ~6~.-Dki lepbigte roit, dotileur cornme-s'il y awit~veq~i hoe(-IC iu6 ýo u'de disloq'u6 dedans. IUnh ftbon e sir le do6S' de Ia main gauch~e,causant' des, e6an'cemens par I'effi t"d u.toucher' (au'bou-Lt' de 1ouileur deIiiante dans, le" plat de la main (au bout, d6' tr6nten`-Asi~x heures). Douleur tirai11ante 4ans, la main (au bout de Vingtýojqrq pae~ent L)mncinan t.A- I1'artio'ulalion-dix: pp aqt u boutitd(e dixý #eur, 97p.~~-Elacemens atigtis, ancondyle. ~xtred ]a main (a~u bouit.d un'e heuire). GI'iatoulilkmi:ent sembl able,- 4i des coups.d' pigl~e daas~la.au~d ~Main.doie1. bigea~nt'.a'Se_ gvatter.(caubouit de ~ouilze-heures), Chatou-illernent pruriteix clans la-pa~umexldo 4A Maini droite". ie-t~apt a%--, 0gr-at-tet (aul bo-ut de trente hexwres).ý b~tit.de tr eize so u rs). -Chiatonillernent piruritetix a u bor4 ~exteirheide ]a main gauche, pre'. 4apix ~doi~gt,-obJýganaihw4.se g~rpw ~ibiitde c4q,-heurgs et 4eipn~) jpri~~ nJp pr.4pIj eux a la ptfi % r# phalange du doigrt ipdicateur, excitapit a sie g~ra( Cranipe (Ira-is les doigts, sans que ceux-ci SQ etr. z~ JI eo rs e irn b aa)l1e, u aa p pres de aiprede trois heures). rDouleur sernklable 4' inecprampe entre lps prenieresArficii alisdesqua~trietne et iim~jj deý 1a main dr'o'ite ('au.bouit cfe s',ppt h.eures)., Wtzhirernent. dans les, articulations des d S 7;80. Tir~i1I-aeij'e-n-assagers au bout des dioiats L~es t~rois doigts dti milieu- cdrmni e'-mor6's;if s:"d ev b~t ia~hC',-fro'idsý et p'resque insefigibfbs;:ýta~t 0Ui, t'p M fifid e 'ri~rtfaement d ng lilr inte'ieur -(au bout de trois heures)ý. If ih& arit d brdsup6rileur etaAnterietir-do I'6s des iles. ~~~~~~~ ~ hn e ~ u nOUreaf le' bassin et dans ce'tix des jnbes, I dei'ore.nt au e6~ps M~hI iý -f 11k V~ti-uadion, c(o'-&iAniorale,-fplus,'forte danis le repos que dchuy.,slerink ouveet (au bout d'ur qoaimdfibA'heUvke). 4 34o DOCTRINE HOM'AOEOPATHIQUE. "785, - Douleur dans les fesses, qiiand on y touche, semblable 'a ce~Ie qui aurait lieti si elles' kaient ulcerees en* dedans, moins sensible quand le stijet est assis que quand ii marche (au bout de quarantehuit heures). -Ardeur p'ruriteuse Ai ]a fesse.. En marchant, (loUleur tiraillante da'ns l'articuilation dle Ia hanche, conmre Si edie se luxait (au bout de qua'tre hem-es). Elan'cernmens dans l'articulation de Ia- hanche en se courbant. Elancemnens an dessus de la hanche,'du co~te droit. 790. - Douleur de'hirante dans Ia cavite" cotY_ lode, pendant qu'on gest assis ( au bout de t'rois hen res). 1IiXehiremnent dans l'articulation de. la hanche, et autour de ]a cre~te auterieure de l'os des 'Iles, jusqu'h P'aine, Pend an t Ie mouvernent.# Tiraillernent (Il1ouolreux dans' les muscles poster rieurs de ]a cuisse et dans les inoliets, le soir (au bout de treuite-six heures). En marchant, de6Chireinent dans les deux jambes, depuis l'aine jusque dans l'articu1lttion ddu pied (au lbout de quatorze jours). -Tiraillemens, dans les jarnbes, jusqu'au. bout des pieds..795. lInquie'tudes dan~s les jamnbes (avec beaucoup de secousses). Lassitude douloureu~se dans lesfjambes, et surtout dans les cuisses, corume apres avoir trop inarche" (au boat de dix-sept, dix-neu~f jours). -Pesanteur des jambes (au bout de huit jours)L If A TYX 34i Lassitude et brisure dans les jambes, surtout dans les articulations (au bout de vingt jours). - Etant couch', les membres inf~iieurs, surtout les jambes, font mal et sont comme brises. 8oo. Douleur de brisure dans les 6s des' jambes. Sentiment d'engourdissement dans ]a jambe gauche (au bout de sept jours). 0 - Douleur dans les muscles de la cuisse, en marcbant,f comme si l'on avait 6te roue de. coups. - Lassitude et comme raideur dans les muscles anterieurs de la cuisse, le matin, lorsqu'on cor. mence a marcher. - Douletir dechirante~au cgu interne de la cuisse, pendant le mouvement..8o5.-Pression lancinante an cott interne de ]a cuisse gauche, dans la situation assise (au bout de cinq heures). - La nuit seulement, vifs 6lancernens dans ]a cuisse, dans le, genou et dans le talon. Une secousse lancinante (lans Ia jambe droite, qui la fait tressaillir tout " coup (au bout de ti'entejours). - En se tenant (Iebout et marchant, picotemens semblables " c-eux d'une crampe (lans les muscles de ]a cuisse droite, qui se dissipent en s'asseyant (an bout de trois quarts d'heure). E1ancenentaigu au dessus du genou gauche, au cot6 externe (au bout de trois heures). s8 o. Prurit picotant ct continu sur un petit point de la cuisse gauche-'au bout de vingt jour's). t Elancemens dec'hirans an dessus( du genou, a la partie initerne de la cuisse, eni s'asseyant (an,bout de douze h~ures). 341 DOCTIRINE ITO'MM-PATflIQUEO Violent prurit AI atein iie d'e. la- isse, ]a nuit (au bout de trenrte-s5ix heuires ).,Prtirt ardent a la cuise gatu c~he, du m afi j~usqu'a u soir. (all bout de; onze jouns>. Pti~rit aux caisses (au, bout de douze jours). 8j,5. Eruptioni de boutons aux cuiss~es,(4u. bout 'de onze lours). Dechiremens. passagers aux genoux. -Douleur des genoux, en se tourn-ant -et.exA y touchant.. -Do-ale~ur dans 1'articulation- du genou gauche,, meme -pendant le repos. Sensation qui ferait croire qu'on ne peut pas e'tendre assez- fa jambe- (au bout de tseize jotirs),. 820~. - Pendant le sommeil de I'apres-rnidi, sensa-ý tion con-rne*sl le's genoux afl~aieint s'engourd11ir, ce qui cesse au re6vliI - Seurau~x genoux.Tiirnd'ac'tion de's ge'n'oux. - IlancernIens a~igu-s dans le g'enoti-droit (au bout d'e `ql i bteIu rtes) Pdtter ulsadve, acidnan'te, dansý le genon gail.. che lerhainpls ensible 6iantitaksis ju'n- narchant, ke'qup ioblAige'),a b biter (nbU t ~f~t a' out&'i6 t 8-25. - Douleur comme, de 1ualb*A a 'I a ncitiilb gAWUidi, d~icis Ia.1it uaLt io h aq sise, ýqlui se di~ssi~ep' ar la station et lA PihýC~le( a'ubo Ut de douz'e.heiii'ets) Dadkut c d- Iukatiauad dans, le geou ltdr'oit ( ful b6Yimt de quatonze joujrs). Douleuar.tiraillante et conine de cramnpe. sun, ]a rc toId ( auý bout de dctix( joours)l.A Douleur gravative sounde dans IA rautil,6. ~flU~E.3-43.Lonflement inflanm'.,atdiree Au! desscusde$9 o la rottile. 83o. Tewnsion 'an dessonaies genoux, qitand& on Unt pou an 'dessous d6e] rlaouie;, ddu'le'dtr "cimme de bri`,sure,ý ent marchant ant gerand'air: (an bout d treize heu'res). -Douleu: de brisiuredan'S' les j'arn-beýs, cOMJit's i 1'on O~tait accable'(le fatigu6; lesaujet eat- oblig6 de dianiger souvent de place. Corivul'sion dechitrante en avant, dans Ia jaqtne au, dessous du genon, pendant Ito mouvemenht.l Douleur dans ics- muscles pe'roniers ant~rieuti's ein irarchant, semblable 'a celle d'une disten'sicrta1 qui an rait en li~e-uanpa~a~v~ant (an t~b-out de vingtun jou~rs. 835. Fourm~ili-ement pincotant aux. ja-rnbeslý, plu. aer 1c esax abes (au bout de douzjours). A lajambe', depuis le pied jusqu'au genou, sefisal tion, coinme, si le membre e'[ait engourdi ( Pýn~dant tin Vspase gravatif d'estornac) Cratipe dans ]a jatiibe.drcifle, pendant tine vbeurte', duranlt laquelle. le pied &tait totir n'"'-en.dedans ( au bo~tit de quatre jon rs). Douleur semblabie A tie cramp mtih6di-atement le long du perone,' dans la situatio n a'Sise ant Ibti~it do/ tre'n c-six hetire&).'* 8'4o,. Tension dans le moll1et. La izitit crarnpe vio'icnte dauzs Ic bzollet (an bd-ut de trýo~is et de butil jours )b Qunand on se meuit avec force, on est prisl-'d'ine rat' p d-ans Ice pied, etensuite dnsl rolt; e Pie*he~isch comieneno~t h se fiaire sentir 1A. Douletur daiw A rnollet, cen inarchant et rio'ntaht I 3zj--w DOCTRINE HOMOEOPATH!QUEo. qui.se fait. sentir en y touchant et en ployant le pied (an bout d'e sept jours).... Faiblesse et edancernes dns emIet 845. -Douleuir gravative intermittente au mollet. -Douleur graivative-au perone gauche, pr~s de 1'articulation. du pied, en marchant ati grand air (au bout de cinquante-deux heures). Douleur ti 'raillante et contusive dans le pefrone'. De'chirement stir le pe'rone, Sur le pe'rone', une bandelette rougre resultant de 'bouitons m'iliaires, qui cause de vrives deinangeaisons, et briujie apre's qu'on s'est gratt6 ' (an bout de sept jours)..85 'o. Beaucoap, de de~mangeaisons auxjambes et auxpieds (ail bout de chiq, cdix-sept jours). - Pru-rit anl dessous des deux mucl~ets. Largres taches, d'un rouge fonce' un peu prniriteuses, aux jambes, avec un peu de gonflement en cet endroit. Prurit ail dessous dux mollet ca auto'ur de 1'arti-.: culation des deux pieds, (au bout do treize jours). Prurit 4t la cheville-du pped~malade. 855. Niolent prurit, avec ardour, aux cfevilles du pied droit,'.dopuis le main jusqu'ati soir (an bout de quinzo jours). Tnme'faction des jambes, pendant onze jours. -Gonflement (10 ]a cheville externo du. pied gauche. Dopleur de luxation au. pied gauche (an. bout de treize jours). Dans 1'articulltion dui pied gauche, douleur en marchiant, coinme si elle e'tait bris~e, surtoat I'a Cff.AUX. 345.86o. Sur. le dos d pied'gauc'he,utne tumekfaction inflammatoire.conside~rable, i<.aux alentou'rs de ]aquelle se font-sentir tine chaleur brciUlante et tin violent prurit (au. bout de onze jciurs). -Ardeur aux pieds, le soir. Sendinnt soudain de: chaleur an conde-pied et a ]a jam~be gauches, comme si, ces p~arties rec'evaient tin courant d'air tre's-chaud. Les pieds suent beaucoup. Sucur des pieds vers le soir.(an bout de douze heures) 865. Vive ardeur 'a 1'extre'mit6 du gros orteil (au bout de vingt-un joiirs). Violente douleur au bout du gros orteil. Dlancemens aigUs dans 1'articulation du gros orteil, pendant le repos( an. bout de vingrt-quatre heures)........Picotemens intermittens, semblables a' ceux d'une crampe, dans les orteils dii pied droit, pendant la situationz assise et la station, qui se dissipent en marclzant (au bout d'unte demi-heure). --Vif d'aricement dans le petit orteil gauche, mais qui semble e^tre'ati dehors de cet appendice (an bout de quatorze henres). 870. - De'chiremens dans les orteils. D'c'hirerenez passagers dans les orteils. Une douleur c14iftnte se fait sentir clans les cors. -De'chi 'rernent cruel aux plantes des pieds. Yiolenteg douleurs de~chirantes au co~te externe de la plante dui pied droit, le ~oir et toute la. nui~t (an bout ded(ix henres).1 875.. Les plantes des- pieds d ouloure~uses, cornre s) elles e'taient malades en d1edans, "346 DOCTRINE -101diOPATHIQUE. G~Nfifi-&dftfilalaait, cpe-d 'gituche (ad bout r'une dem-lieidre) ttiDo-uleurct'm ecrme ns le miliitit de 1A plante du.pied gauiche, plo&' ~pr;e' %-,di bor'd ebxternei que de J'autre (au boe'rtdbf'c~i nq heuf'res). Cr &i~dns le'es planes de-s pieds,0f les orteils, onze jours). -Ctranpe dans les patsdspieds,~Apr&s dVoir 'tarh6qeflqtie*,temps,, qui diminue Par une(Plus Ion gue marche, et cesse qtiand on s'asseoit'. $S&.C~'ape catis la pilan~te doi pied gwc'he. En* narchan t,2 iisurvient des.a'mpoules an tal-on, qiii de 'genren~t er-i Une sorte de grand fntotncle, avec Ad'd6ltw tain-cinante -et pruriteuse (au bout de huit Tout"le corps est cornme malade;- le suIjet c*ra'ch6* bimchlupj),'et' craitat le grand air '(an bout de 'Ying rtde69 dejour" ). -1-,so'ir, Malaise, comme cavant un Acc s e f~ 'G~i-'hd ide''nsibiiite h. lFair f-roid; les pieds 8ont COMrIrn6e-morts:le sow~.' 885. L'humidite an granid air, pro'dtit une imp're~sion chesagr~eable'e, et tombede suite stir la poitrine. -Apre's aVoir travaill6 da-hns l'eaui et lav6',' ks acciden~ 'a av tetse renouvellen't. Acciden~ semblables 'a ceuix qui n-aissent d'un Prefridw'ikssement; raideur dc 'la nucjtre et (les niusdes dii &1, ~h~c~rnens dan~ s lecldans I 'ite et. an desu des yeutx, avec borix (au b). at de cjhequoqtes jonrS)! Aprc~s une prO menado, 'ma-laise, erne n;2'e serrement de poitrin6 - Beancoup A '-,qdahff6 9 fie'6icI, 1&&r(tr lbut d~e dit.bneures').' 890. Le suijet est tre~s-frileux, et tou-jours gva9Ce 1beau~co op de if Peau. Froid inti'rietqr, avec agritation, anxiet6" et-t'ffl4..Gr~lnd froid c inT tiemi, o~sue st obli gee 8senvolobpper, I s min iis, q U-4 6n t ft-id 6'. mati~,, 1 chbau d A u-%pieds8,O -0 h AuiIhdr6 6cota ct -d"u0.air ftdid, ja ans.erine -aix c'uisses et aux Pmbes, "a tel poinit 4ii" ees. parties sont deverluies d6oflu-togerns-s (aii bdift- (de dix-neuf jours). Le s'ang so pofrte A I qtet6 eet t Ala poitetiheapi~s une riiid~eur do.%ilbu~reti8&,sdans~ H~pftledui dda (ad bout de., ddx-;ne U-f joiirs); Chaleov.-dans la poitrine et dans la" ae tahtdiA qmY lo rosteei du ii -oips ost gelel, peindanit Ot6u 19 joith.fie (au bout cde vingt-qucatrejours). Afflu x d ang elI- tte ae sbfdtId68npar F'a mh gp eidn plusicurs jon~s do %suite (att bbtttdo douze j~urs). ýChalour,f~brifle presqtie<coni~w nwelIo,; Olt d~nd d'aboird acca~blet-ihns plong&6 dana 'lanit06t* Le t 6h fifii fa-Ia sneur sive 9O0tinu~dle ( tj: boutteqU&dqnte~ heurjes.)., Suew'- abondante,, talnt le jour, en mrnchant t ii'ti's%5,m~t aiasis, q7o Ie1a.,null, ddit:4,16 Ui~ vSgr.a ioid~?MAkPemn&nt (u bout de d1~& huiit jour~s). 348 DOCTRINE HOMO0EOPATHIQUE. Forte sueur le jour, ]'air e'tant froid. Ardeur "a ]a paume des mains et "a la plante de's pieds. 905. Eruption, comme de ve'sicules pruriteuses, sur tout le corps, principalement au dessus des hanches (aui bout de vingt-quatre heures et de neuf jours ).0 Eruption orti6e, qui se dissipe toujours "a i'air frais. Ardeur "a la peau (me~lee d'un peti de prurit) dans ]a moiti6' inf~rieure du ' dos, a ux fesses et A 1a' face. poste'rieure des cuisses (au. bout de dix jours). -Pruint par tout le corps (au bout de vingt.-trois jo.urs). Prurit h ]a bouche, au. nez et aui derriere (au bout de trois jours),t 910i. Prurit Ai la peall, qui e~st seche et chaude, comme Si elle e'tait couver-te de sel et de cendre. -Au. bout de cinq jouirs, le prurit reparai~t 'a 'endroit d'une dartre efface'e depuis longues anne'es. 11 parait que les dartres sont proniptemen~t de'terminxnes "a reparaitre. Au bout de vingt jours, d'anciennes dartres repait rent sous les deux aisselles, dan's le pli du. bras gauiche et dans celui du ja~rret. Un uilce'e aux jambes, jusqu'alors pruriteux, devient. le sie~ge. d'Une douleur pulskiive, avec de'chireeners tout autour; il comrnence aussi "a exhaler l'odeur des XntifS pourris (ati bout de sept jours). 9 15. 11 survieuit un tr~s-grand n ombve de verrues fort petites. Des exeroissarices seniblables 'a des ve *rrues., derrie're les oreilles, s'enflammen't et de'genDrent en tilc~res& CRAUX. 349 IRU. 4 -Une verrue au pli du bras s'enflamma, devint douloure~u.se. co~m- -me um furoncle, puis se desse'cha et disparut. Dans. l'ap-res-mid i, n ausees, enivies de vom'ir, vacu i t6,de la teote, et vers le soir une agitation extreme. Mal de te'te et nause'es avant midiLO avec de 1'anxie'te apres midi.,16.* Agitation telle que le sujet etait oblige' de reinuer les mains et les pieds (au. bout de qualre jours). Agitation par tout le corps, h. ctfuse de i'apports, non satisfaits. Le matin, disposition 'a trembler. Tremblement des mains. Tremblement anxieux, -avec d6bilite'. 925. Acce's d'epilepsie: un homme qui travailli assis, tombe tout 'a coup de o e~ sanis connaissance, et apr6S etre reVenIt "a Iui, ii se trouve couch6 par terre, les. bras 6tendus; vinrent ensuite de la chialeur et un peu de sueur (au bout dey" euf jours). -D echire~mens dans les me'mbres. De'chiremens dans les bras et les jambes, toujotirs, cependant dans iine tr~s-petite partie. Tiraillemens sans douleurs, dans les inembres, l'apres,4midi (au bout de cinq heures). En so promenant, sensation de tiraillement'dans 'ot~le corps, jusque dans la. tate, qui oblige, "as'asseo~ir (au bout do trente jours). 930. Los os et toutos los articulations des oxtrrnli' te's inf6rieuros, comme aussi lo sacrum, sont doulon... reux et comrno brise's dans le mowvyement; le sacrumproduit cette sensation' me'rne quand on so, tiont d-evi bout ou 1 assis,,ot los muscles des jambes sont'dortilou. I'eux au. toucher. 0 ~DOCTRINE HP)jQEOPATHlQUZ. ~3nt4* deP 0e, si on do qxlm; ýeo]ýelpar tout le cor~ps. ~~ ptde-s paules'suuesquelifes oni,s'est appuye' en dormant apre~s mi'di. Fa ib.Iessýe 4a ps le s rgois ses e.LtJ~esatineis-, en marva'eL-nt. O.,~e tare pas a e;p roqve r. m1a e-;r*an-deiaas* iilide" -95.La- marche4.ass e, bent0 jusq, qu? ip.@in t d e prodluire la fievr'e, capre's quloi surviennen't des& fris,. sonPs eCtLIe, lasoif. iIe ~ist e wkovi t mnon ter J'eSc~aher.,etiItai'ukt touttv e i ~ ~pis6 (agl bout die 5eize jourvs) - e corps est lourd. Grand epuise-meigclte forc'es.Gran~d. (le'sir de'se fai-e- wesrn ehiser., 940. On se,,enxt tri6s-i-walade,: pieds&-et arussn ve,ntf'ids, p'kur de Ia -face, et fr~qqens attmn deir.; acc~i4pps qui Itous diminuentar le mouveinent.4.ýporps~(t bout de seize. joirrs).-,,Fa~i~ug x~rr UPrdiaire,, qui ce1)e tdont-se dissp Parl' a ma-wrch.e (auij bout &e.)vlngt'-q.u-atre hen, es>-,' Le soir, granide fatigue g&'rale,, pen d antn d~e~mi-J?,gLipe., Acc~s: abattemnet g~ep."ra1 I, la tte estenmzrepI4t-p, vey~g., 4oik~ira~* ~cruiW, froid parw tout-lJ ors pendant six heqrQesi(jair boujt de vn~-cuc~or):Aces de ay iixccpep:a-lshmUrviemtdL rii e bcir qisepin~ept, da, tve;(an b. oit, dle irois joxiwrs)..'945 Faiblesse, le jpu. 4i-~.s a4dg6qule."ile siipjt.,nIt Csavaitv ~'i1 Jpourrait sliipp.)oliver, cett ý,Aat gr~nd-ai,ýur,:lde.IFair Iais, faisant seuialdudbii n et fort ýiI xi, b.(ou ~~~t d e,doze ijours), L ic (esept" eifei e s) Ic s ijeve rq u ht i-e fois la viie trouble et tomba comme en sN neopeq chpque f fjS pIP.Ii.ps,,sto uit (a k.CDU J iniC4psJommeil doux, a pc a us~ eo Js I musees Ofltinarent Aw'4~rsr c~ge nIaCOIý~ '0YOWWinS (au boutcle iieuf jours). $j sjefjakitejilanent effray6 Itn pe i4$~i~lre ~s q~u,'Je t roiva na;Ia a -n- gug; eL Yji1 s If* AR O evinrent tma Kbhu.cs et frpidfkj, efr~wi{-,et ]a face devin reiathfidst, avec obscpw, i?ep 1t, U,-t f~t.biisi~e s.0otiacher (i) (-au bouit.Aoe x4wi J ours). wid n4L&4 ie,,ýri~g'rqa IOd-fa,,g~xe t-ten. dance au somnineil (au bout deo.onze jours).. jours ) po*..;bien.,,e~w1 ( au bout de ecinqtwi-rte-.&ix,.hpq -pes> mewe ~prorlong6, presqL.t~e-jne I'Umlib lezsuivi WO. batitee~mies wanlans dans la itete, le bwas~wa-y't~ p4oiwiriisis,.aebcAJvorte ch aleur " a la Zae i -au ihoa 4de,.1~izej ours). B~tiIlemenis fre'quens (aubu ed~u es~ Fawllhiz~nkoom~ttnue~s',-,avec solinmnQiienve (ýiubut de quatre jours). i1oagisom wedi- &`nm' i i (ati bout de six;h~isuies) ý 955. Somnnolenzce pendant le jour et la ss itit4-oj eo. P~dant la journ~e, somnolence et lassJtw~,4Qa-.v~a f-rbaidet- xnal de ~ke. (1) L'application dQ znagne'Lisrne soulagea prampteUteoti 352' 35i DOCTRINE HIIOMCIOPATHIQUE. -Beaucoup, de lassituide et de somnolence dans ]a journee, sans possibilite' de dormnir., Sou vent le sujetestfort long-temps le soirsanspouvoir s'endorrnir. L'aexcitation extre~me de l'esprit empe~che de s'endormir avant 'minuit (au, bout de vingt-et-unjor) 960.- Quand le suijet s~e couche tard, ii ne peut s'endormir, ii est comme prive' de repos. Le matin, grande, envie de dormir et mauvaise humeair, avec douleur de teote gravative dans tout le front (au bout de deuxjours). -Vers le soir, grande somnolence et mauvaise humeur. 4. Le soir, env 'ie de dormiq de tres-bonne heure (au bout de trois heures). Le soit', somniolence par lassitude dans, tous les, membres, avec un pen de froid, de sorte que l~e malade ne peut skempe'cher de dormiir, et cependaant it ne dort pas d'un bon sommeil, mais s'e'veille ai chaque instant, pendant seize heures; le na~tin, beaucoup, de suciur, et se'cheresse dans la grorge, sans soif (ait,bout de qu altre jours). 965. Le rnatin, en sl'~veillant, on a de la. peine 'a s'6gayer (an bout de denxjJ10UrIs). Le matin, apres le re'vei1l et le lever, on n'cst pas repose. Le matin, e Ws6eillant, ]a te'te est fort entreprise,. avec treinbiement par tout le corps et afflux~du sang vers ]a te'te. Apre's un somnmeil agite, quoique sans douleur, le main, on est comnme moulu par tout le corps, avec: roulement de san~g dans tons les, vaisseauxo qui en sont gorge~s (au bout de dix jours). CHAUX. 353 Plusieurs matins de suite, le malade est 6veill6 par des bouilloniemens de sang, et sof sonmmeil est fort agit6 (les premieres nuits). 970. Sommeil fort agit6, "a cause du bouillonnement du sang, surtout pendant les regles. La nuit ( le sommeil 6tant passable), chaleur par tout le corps, surtout aux pieds; et, en se levant, secheresse de la langue, avec chaleur exterieure de la tate (au bout de six jours). La nuit, on est travaill6 par le sang et on reve beaucoup. La nuit, chaleur interne, sans chaleur perceptible an dehors; chaleur surtout dans les mains et les pieds; le matin, langue seche, sans soif (au bout de sept jours). - Sommeil agite; on n'a presque pas pu dormir la nuit, et, au milieu d'une grande agitation, de la' sueur s'est etablie peu 'a peu sur tout le corps ( au bout de dix heures). 975. Le soir, dans le lit, d'abord forte sueur a la face, puis ronflement pendant toute la nuit, au milieu d'un sommeil soporeux, dont on ne peut sortir, et pendant lequel le sujet se retourne continuellement (au bout de neuf jours). Sommeil agit6, avec sueur (au bout de huit jours). - Reveilsffrnquens la nuit; le sujet se retourne "a tous momens, et il croit ktre couch6 de travers dans son lit. Sommeil agit6 vers le matin (au bout de quinze jours). La niuit,'. dater de minuit, on ne peut plus dor.mir et on ne fait que se retourner. 980. Sommeil court, de onze A deux ou trois 1. 23 P4 DOCTRINE HOAMEOPATHIfQUE. hieures,; apre~s quoi on ne pent pins dormir. Pendant le somm cii les bras sont po's stir I A te L'agitatiou (lans le corps enmpech~e,(le rester- longtemlps coucii' daris la inemre situiatlionl. -La nuit est fort:Igit e 6S'veille souvent, et on panle baut ien dorma~nt, sans en conserver le souv en ir Ile ma~ti n. Rel~'eils fre'quens la. nuit, comnme si l'on avait deja assez clormi (1a troisie'me flu it)1. 985. -Re'veils fe'~qucns, comme siI on &rait trouble' dans son sommeil (ani bouit de vingrt heUre s). Le suijet panle aM milieu (Inun sommed agite' par des songes (anl bouti(le clix joni's). LaDfluit, agita'tion' caus~e p ar des re'ves, chaleur Ct parler haut (au bout de sept jours). Cris, ]a nuit, cans tin ýommei1 agit6e(au boutitde cinq jours). -Le soir, en s'endorma~nt, secouss~es convuilsives 'dan's le corps et jusquie dans la te~[e; ensuite bour-. donnement et sifflelInen1t dans l'oreiile. 99o. La nUit se passe dais,1'anxi't~tl etes r*vAs series; le stijet est e'veillI" par un reve qui ii'i c'ause de la frayeur et quii ii donne des trernblemens, meme apresSOn rve il (.au bou~tde VintigijOtrs). Dans:IaflD-uit, anxie'te6 com~me si l'on e~tait oni deve'riait fot; u~s., pendaant qucjques m'inuites, Datisees et frissonnernen t; ensuile, sentiment d'-ane'antissom ent dans le corp s, comme si I'on etait brise (a-1 bout de trois jours)@ -Re'veil dans, l'anxiet6', apres minuit, a've~c difficulte' de respirer (,(ain'boutit(edo doze jours)., Be'veils frequcns Ia nuit par dessongces inq~iietans_.(au bout. de tren'te-six beUres). CHAtIX. 355 Le soir, dans le'lit, ba~tteeneis' de coeur et anxi fte (au bout de dix-sept jours). q995. Pendant le sommneil. de midi, "tant assis, r&' veil pat des battemens de coeni. La n uit, pendant tin sonirneil agit6, battenes de' cceur. En dormant, on maChe souvent et on avale ensuite (au bout de sept jours). Les uniits, en s'eveiliant, des rapports. La nuit, chaleur bru ante aux plan'tes -des pieds (au bout de treize jours). -b oo. *Le sujet s'evei11e la nuit avec tin spasme dyl!esLomac (aui bout de seize jours).' La nuit, beau coup de coliques, sans diarrhe'e (au bout de dotizejours). PeildaInt plusietirs nuits, accumulation de beau~coup de vetits dans l~e bas-veutre (au bout de- cinq jours) Le sujet est souYent eeIe lapunit par tin souge -inquieLantq; puis ii. se reudort, s 'rviIeptra meime cause, et ainsi de squite, h plnsieurs repris~ La ui, one troubl6 par de pombreu Aoe (au. bout cJe dixc heipc). ioo5. Songes vifs, toutes les nuit5. Songes, vifs, coi~ifis,'dont on no garde pa Il@ souý venir. - iqng et profond somnmeil Iayuiir be-au~ coup de souges, qui out de.1a. iy4ci,opw qgn stir des e'v enerens passes, pe -nqtas Songes vifs, ayan~t peour otas Sopges vipour Muet do lDits e discussions. Toute laR~u it, des songes effrayansepn n sonige Voh0iup t ue uixstiv qui est extre"meinent rare) d'une Pollution (au Ib6ut de di'x j~ou;rs).* 356 DOCTRINE HOiM0E0P&TflQUE. 1010. '-Songres qui font frissonner,- qui causent de 1'effroi, Le sujet re've de cadavres et de malades, Ai pleure beaucoup, en dorm-ant (dii reste ii. n'a pas 1'habitude de re'ver) (1a. prerni ere nuit). Songe inquid'ant vers le matin, ayant pour suleet le feni on un imen itre (au bout de dix jours). Des pense'es effrayantes s'offrent la nuit "a 1'esprit, sais, qu.'on puisse ics ecarter. -Le soir, api-es s'e'tre couche, pensees attristantes, qu edissipent et reviennent; le sujet prenait les objets environnans pour autres qu'ils n'e~taient, c~raignait 1'obscnurite', et cherchait 'a voir la. 1uMiere; la sortie de vents dis.sipa tous ces accidens. I 0o15. Le soir, froid pendanrt plusieurs heures (au. bout de dix heures et de treize jours). Le sujet iie peutits'chauffer le soir, dans le lit, comme s'iI man quait de chaleur vitale (au. bout de trente jours). -Frisson par tout le corps, comme si 1'on s'6'tait refroidi (a~u bout de trois quarts d'heure).* -Frisson frbrile dans, tout le d~os (Iau- bout de ý-vingt-cinq heures). Frisson f~brile partout le corps, avecbafilleuiens frquerisq sans, soif et sans, chaleur ensuite (au. bout de deux heure's et demie). loo2. -Frissonfe fbrile par tout le corps, avec froid aux mains et chaleur au visage (au bout de quarantehuit heures). I -Frisson ftbrile par* tout le corp.s, av-ec chaleur au firont,ý joues chaudes et mains glace~es, sans soif (au bout de trois heures). CHIA.UX. 357 Avant midi,ftoid et cizalea,', alto.rnativement ( au bout de qtiatre jours). Tan Dt 0t dui froid,. tan tot de la chaleur; le sujet est OblIiae' de se mettre an lit. Le soir, en se couchant, chaletir an dehors,, avec froid htlinte'rieur (au bout de soi'xante-douze heures). 10o25.- Fi~vre le soir; froid glacial "a i'exterieur, avec chaleur interne et soif vive; froid me'me dans le lit, et cependanIt sueur, quoiqu'on ne puisse s'e'hauffer; su r lafin, suetiraboudante (ati bout dedix heures). Soifvive et chaleurbriudantealternantavec drtfroid. Avant midi, mal de te'e, qui va toujours en* aug-. mentant, avec chute soudaine des forces, qui permet 'a peine de rentrer ' a lrnaison, granide chaleur ati fr~ont et anx mains, et vif de'sir de boisso'ns acidules. Apre's que le suijet se frit mis au lit,-les mains devinrent glace'es, quoique le pouils f~~t vite (ani bout de -vingt et tin jour~s). - Ardeur et rougeur de toute ]a face, avec c'haleur dui fr-ont, froid des mains, etI grande soif, -pendant plusieurs heur~es (au bout de douze heur-es). rrots les matins, "a oflZe heures, chaleur f6brile, sans soif, et sans froid pre'alable, pendant tine heure; le sujet'sent de ]a chaleur, et ii est chaud au toucher, avec la face un peu rouge,; vient ensuite de l'anxie'te et une sueur legei'e, surtout aux mains, aux p~ieds et 'a ]a face, pendant quatre jours de suite (avant I'e'tablissement des re~gles). io3o. Chaleur pendant plusieuirs soirees de suite.' de six "a sept heures.I -La nuit, cha leuir s~che (an bout, de douze heures). -Yers le inatin, chaleur s eche (au bout de six jours). Fie'vre depuis le miatin jusqu'ch midi on apres; CHAUX. 39 Le matin, aprets avoir pen travaill6, grande' la's's. tude, abatternent,' susceptibilite extreme. Acc es fi'6quensde 1)Lsillaniiti'e" et de susceptibilifte6 101)o. Cairact~re fkcheix, abatta. - Esprit tr~s-se'rieux, plein de souicis pour le pre' sent et 1'avcnir; tristesse p-ousse'e presque jusqu'aux larmes. Le sujet pleure quand on lui adrasse des rernontrances. 11 a des envies de pleurer, le soir (au-bout.,Je cinq jours). La moindre chose l'inqui ede et le dispose "a erser des larmes. to5 5.. M61ano-lie et abczuernent extre nes vec tilh e- sortLý (l'analoisses. Iri'itabilit", le snjet pleure p~our dsrei;ksW apres s'etre endormi, ii a, eftant 'a (Ietfli ev~iei16, tik-s reves quii mi caitjent beauLcoLIp dangoroisses (an bbut do 'tre nte jours). 11's'affli-ge et se plaint de'vene tnens, passe~s d&ptii -InquiktL1le d'esprit, comme s'il 6raitio-riv.pi11C que chose de f~chievx, ou y~ori craignIt de:'r~pr&6 chies; cependatnt 1)ersisatanc. (it[go11 po'ur le' travail. Ti'iste-s'se, (1e~Cottraeinent, dispobsifion i rre'sistible a 1) e re (a i- bout de cinq et six heures'). x o6o. - Tristesse extr~nle, counme sil'ont adtendait unie nouvelle' facheUse (an bout de' vinct-4tiatr~e Agyitation. Le suijet se to~urm-nv*te et craint, com' ' e s'iidevait.Ini arriver iin maliheur (au bouit de q'uatre Ijburs). *inquia tt'tespoigynantes, conimie si'u iAlh~eur 360 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. inevitable devait arriver "a lmi ou "a d'autres (au. bout de vingt-trois jours). Inquietude et chagrin; tous les e'venemens sont envisage's dui mauvais cokt', on cherche du inal. partout (au. bout de -vingt-quatre heures). io65. Acces fre'quens de chaleur ge'nerale soudamne, comme si 1Pon avait verse' de 1'eau-chaude sur le corps;- tristesse extreme (le 1esprit, avec ecoulewnent de larmes; le stijet croit qu'it. va mourir. Tout bruit qui a lieu dans le voisinage l'effraie, surtout le matin. - Lesprit est en proie aux plus vives craintes pour 1'avenir. Le sujet a peur de perdre 1'esprit. It croit qu'on s,'apercoit du de'sordre de sa tete. jo7o. Un sujet se croyait malade "a la mort, et ne pouvait cependant assigner auicun mal. dont ii. souffr1 (les, premiers jours). Grande anlXiete et battemens de cceur. Pen dant 1'ani~e'te, fre"quentes secousses 'a la region.precordiale. Activite' inqui~te; le sujet se propose mille choses, inais n'accomplit rien; apr~s, cet e'tat d'activite' ii est tre's-abattu. Impatience, de'sespoir. io75. Beaucoup de mauvaise humeur (au bout de quelque's heures). Disposition telle 'a s'emporter pour des riens, que le sujet eut des vertiges toute la. soire'e, et qu'il se coucha de meilleure heure qu'h l'ordinaire, mais sans pouvoir dormir (ail bout de vhigt joUrs). Grande susceptibilit6' et irritabilite" (apre's un refroidissement?) Mauvaise hurneur, deux soirs de suite, sans cau~se. GRAPFITE. 361 Le matin, avant d'aller " la selle, grande irritabilite; le sujet se fAcbe pour des riens, et tout le met en cole're. io8o. Esprit malade, mauvaise humeur insupportable et changement total de caractere (au bout de s.eize jours). Caract "re tres-enclin a la mauvaise humeur; riei ne parait bien. Frequens acce's de mauvaise humeur, et alors le sujet rejette beaucoup de salive. Disposition a la mauvaise humeur. -Grondeur, chagrin, de tre~s-mauvaise humeur, ct tres-indiff~rent pour les choses les plus importantes; ii fait tout avec repugnance et comme par force. io85. Mauvaise humeur et caprices continuels, pendant trois jours (au bout de vingt-huit jours). -Des que le sujet est a rien faire et tranquille, ii a envie de dormir, devient de mauvaise humeur, et se contrarie de Lout. -Au grand air, ii se trouve fort bieh; mais des qu'il rentre chez Iui, le mal de tate reparait plus fort; le sujet devient de mauvaise huneur, et ii est peu dispose A parler. Pendant toute la journee, mauvaise hnumeur et taciturnite'; mais, stir le soir, galte et loquacite (au bout de trente-neuf heures). - Dans une partie de ]a journee, inquietude; puis serenite, et enfin contentenent de soi-meme (ai bout die soixante-deux heures). io19. II est gai, et voudrait avoir de la societ6 pour pouvoir causer (t) (au bout de dix heures). (i) Ce paraft tre li\ le produiL d'unc rdaction, d'un effet conSecutif. DOCTRINE I{OMOEOPATJIIQIJE. VII. Graphite (Graptihe's). On pi-end tin grrain de ]a mine (de plomib le plis' pure possible, en le' detachaint' d'un crayon ainglais t r~es -min D"e-, e t on le 1)Orte atn millionei~me degr6' d'atte'nuation p~ulve'ruj~eite, suivant le 1)roce(Ie que l'ai decrit Iorsquie j'ai fait coninahare ]i manie"re de pr~eparer les remie(Ies anti psoriques. La d~issolution d'n raien'de'ciette- poudre dans de. I'alco ol aqucux, executee cornme ii. a efe dit aussi plus haut, est cusifite portee, dans d&1'Calcool ptir, au sextiIlionnime'r(eV-), gr6 de" dilution, en itipprirnant chaqtie fois deux' socbiisses a'u flacon. Sous cette forme, le rniedicamnent peut servir a a titre d'antipsor-ique homcopathique. O'n le dbn"ne Ai Ia dose d'Un,2 deux, trois globuiles de sulcre inibhibe's de ]a disso'lution. Le ~ rapbifte le plus pur est un charb~on MiliraL contetiant tine p~etite quantite' tie fer, q'ui ne S'y trou've probab~lemenlt qu')en me'langre, et qnui ne p~araIt point a-Ppartenir 'a 1'essenc'e d~i mrineraI; cc qui le prouve sans Pepliue cest que Pavy e'st parvenju a tr~ansformer le diamant en graphite, en le traitant avec du pot'asSitum. La- pretmiere idee d'employer cette su'.bstanrce en rnedecine es~t due au. do'cteur Weinhiold, quii y ftti condiiit, dans son voyagye en. Italie, en voyanit pIie les, ouivriiers d'une fabt'ique de glace 'a Vctnise Veiinploy~aient exteriietnre`men~t contre les darires:ii, les imita, et de'rivit les r~sultats auxquels it arr-iv.-, dans tine petite brochure en allemand intit~ul'ee Lc rdli co -n.id~e' ~coinme 7mojen curaif cnt e drrs(2ýe edit.,Meissn181.2). 11 faisait'appliquer le graphite "a 1extL'rieur, avec de la salive ou de la GRAPHITE.3 graiss-e, oii l'emplgyait en fr-ictiloii S' ''s'u forme d'onguent, ou, enfin le pre-scr'iva-it sous celle d'e~mplatre; inte'rieuremerit ii le donnait' avec succes daus Phitt sicurs cas, a!aa(dose (l'tln gros pat, jour, sous forme, d'electuaire ouude piltIles. Nous allo ns un p'en plus loin, et! nous trouvons q e, le bgraphite est un ant ip'soirique' fort' iitile, Soit qu'l eist ounondes dattres, dan-s les maldilie's 6hron'iqLie~s (non venerienies). No'us- le jucgeous indi qiue dans 16~ cas oi''i le.s syn--I)to~mes actuels (et passe's) qhc, pre'sen~te le mahlade ont, l6 plu's possible d e re-s semblance hdinoeopathique avec ceu'x que cette sub-. stan~ce prodiiiit chez les siijets bien portans,. et quii vont eti'e expose's tout A 1'eur6. Une dose de-]a' dilu'tion indliqiiee precc'demrnent a coutume dl'exercer une salutaii'e action pendlant trente-sx "a quarantehumit jours anl moins. Le graphite convient surtou-t lorsque, quelq~ueS Lilis:ou1plUSieurs des sytnptomes suivahns predominent chez le m'alade'. Bourldonmem-ent dasla. tete; e'tat comme d Ivresse, le matin, en sortant dai lt; chute des cheveux, mreme(le ceux des.cotes de la te'te; pruint uI ae tin;seu~rs a ]a taete en allant aii grand air; clzaleui'passag~e d ictl face; aversion pour ]a lurniere du jour; confusionl des Iettre'sen lisant; obscurcisseinent de la vue quand on se baisse; incurs qui pas-sent (levant les yeux; pression et e'lancemens (tais les yeuix, avec Iarmo(ienaen; eruption croi1iteuse deri&nte les oreihies; iwrmssernentet tintement clans hes oreil les; bourdonnemnle nt dans l'oreille; s echi~ersse de l'oreille internie; se'chei'esse fatigaizte cia nzez; crolites se'hes daný le'nez; u~ce'ration, des coins Ide la bouche; u~ce'res "a 1'int&rieuz' d~es levres; nial de dents lancinant apre's a~voit' bu froid; rapportis; naus~ei le inatn;, nause~es ton tes 364 364 DOCTRINE HOMOEOPATHIQTJE. les fois qu'on a man ge; repugnance pour les alimens cuits-; faimi immode'ree; fatiblesse d'estomac; pesan-. teur ai 1'estomac; pesanteur dans le bas-ventr-e; di-. ret6' dans le bas-ventre;- baflonnement du'vent're en sortant de table; ballonnement du bas-ventre(ta-,-nia); accumulation deflatuosiue's; de'place menit de flatuosite's; sortie de vents en trop grrande quantite; constipation chronique, avec durete' du ventre, et durete' ai ]a region, du foie; selles habituelletnent trop molles; ecoulement de mucus par le rectum; dlouleurs he' morrho'idales & l'anuts; besoins d'Liriner la nuit; aIpp'tit v'n 'rien irnmod~re'; ej aculation presque involontaire, sans, erection; sommeill de 1'appe'tit v'n6'rien; de'faut d' erection le matin- re~gles coulant enz irop petite quantite', trop pdles; re~gles reparaissant trop lard; spasmes, dans le bas-ventre pendant les rogles; douleur dans la, poitri~e pendant les recgles; faiblesse pendant les re~gles; fineurs blanches; obstruction du nez, coryza. dans le jour, lorsque le temps se refroidit; voix fausse en chantant; toux; toux pendant la nuit; asthme, oppressioni de poitrifle; do'uleural]a nuque; goutte nouceuse aux doigts; excoriation ei~tre les cuisses; dartres, aux, cuisses; engourdissenent de ]a cnisse;froid clespieds, le soir, dans le lit; chaleur briullante des pieds; suppuration aux orteils; difformite'; epaisseur des ongles, des, pieds; engourdisseuzent dai cote' gauche de la poitrine, des bras, des jambes; crampe dans, Ia fesse, les, iollets, etc.; facilite' A se cdonner cdes tours cle r'eins; tiraillemens dans, les membres; de'faut pendant long-tenips, de transpiration au corps; sueur au mnoindre mouvement; difficulte a s'endormir; assoupissemrent pendant ]a nuit; frayeur dans le sorncmeil; songes effi-ayans, et,inquieftans; sommeil GRAPHITE. 365 le matin qui fatigue la tate; somineil la nuit qui ne repose pas; revasseries en dorniant; anxi6tA la nuit, qui chasse du lit; inqui6tude; angoisses le matin; mauvaise humeur; aversion pour le travail. Dans les cas o il y a depuis long-temps constipation, et oii ordinairement les regles retardent de plusieurs jours sur JeUr poque ordinaire, le graphite ne peut souvent etre remplace par aucun autre remede. Vertige lorsqu'on regarde en haut. En se baissant, et apres, vertige, pendant quelques minutes, comme si on allait tomber en avant, avec nausees. Apres un bon sommeil, le matin, violent vertige (au bout de quinze jours). En s'eveillant, le matin, vertige (au bout de sept jours). 5. Le soir, en se promenant, tournoiement, d6. marche chancelante. Le soir, vertige et stupeur; le sujet fut oblige de se coucher (au bout de trois jours). Apres ie sommeil de niidi, incapacit6 pendant quatre heures de se livrer au travail de tete. La tate comine enivree. Le matin, la tate est fortement entreprise; ii y a comme du mal de tete, pendant une heure (au bout de quatre jours). io. La tete est entreprise et lourde, surtout le matin (au bout de deux jours). La tte est entreprise des le matin, avec nausees et vomissement acide.. Sentimentde pesanteur et de constriction au front. Le matin, mal de tte, comme Si on n'avait pas dormi (au bout de neuf jours). GRAPHITE. 367 La te'te comme serree daps un 6rtau et comme pleine. 3o. Amidi, cephalal gie, corn me si la te'te ftai it s~erre"e, principalenient d I'occiput, en descendant vers la nuude sorte qUe cette dernif~re, qiin o Jes yelix, cause d~e. la couleur corn me si elk etait b~rilsee; plus tard, la douteur descend Idan~s le dos, et gagtie ]a poitrine. Matl(le'tae. le soir, comme si elle e'tait malade,:brise'e (an bout tie dix hen res). "*ruiss'ernent dans, la tete (au bout de trois jpurs) Mlat lede t'e, avec natisees, qui semble venir dui bas-ventre; sensation fort de~sagre'able (an bout dIe sept jotirs). De'chirernens dans la tate, le matin (an bout de vingt-quatre lheures). 35. Prurit sur la tete. Stir le vertex, tiine'place conivente de crolites, gui, Jorsqu'on y ton che, cause une -vive douleu'r, co Ii fMeC Si elle e'tait excoriee. truptio'n do'uloureuse an, toucher et su~intlante, au vertex. Eruption suintante At Ia teate, qui ne cause pas de dlemange~aisons, mais, produit, quand on y touche, ]a rrte'me dou~lerur que si -1a partie etait malade en'dedans. Cizuv cfes cheý!'eux (an, bou t de -trenie-six henres, de seize joiirs).. Ljo.Sensation, cornmesi t-wr 4~eridi.I -0 Douleur au front, commLe sI- tai~t gerce,, q-p,.i n d on appnie Na main dessus. ltrnption de bou~tons 'a ]a face, qui cause du prurit et suinte apre's qu'on 1'a gratte'e. 368 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Apres un peu de mal de dents et quelque peu de gonflement a la joue gauche (qui paraissait faible depuis quatre mois), les muscles du c6t6 droit de ]a face se contractent tout a coup, la bouche se porte a droite et en haut, et la parole devient difficile (commencement de paralysie du c6te gauche de la face), l'oeil gauche se ferme souvent d'une maniere involontaire, tandis que le droit 'ne peut pas etre ferm6 completement, mais reste souvent ouvert, malgre la plus vive lutnie're, le vent et la poussie're (au bout de dix-huit jours). Erysipdle aux deux cdte's de la face, causant une ardeur douloureuse et des dlancemens; puis, pendant un jour, coryza, avec Mancemens dans la gencive (an bout de sept et quatorze jours). 45. Piaeur subite a% la face, par un travail mediocre d'esprit, par exemple en lisant. Paleur de la face, avec un cercle bleu autour des yeux. Teinte jaune de ]a face; yeux mornes et comme priv6s de vie (au bout de vingt-quatre heures). Froid an dessus des yeux. Tressaillement au dessous des yeux. 5o. Douleur paralytique des paupieres. Pesanteur des paupieres. Tendance des paupieres a se contracter dans 1'angle externe (au bout de vingt-.quatre heures). Lassitude 'dans lesyeux. Les yeux sont faibles et un peu rouges (au bout de quelques heures). 55. Myopie. On ne peut reconnaltre personne i dix pas (au bout de treize jours). GRAPHITE. 369 Les yeux son t tr~s-sensibles "a la 1umie're pendant plusieurs jotirs (ad' bout de quelques hetires). Impossibilit6 de supporter ]a 1umie're; on ne peut pas regarder un objet e'claire', sans, que le blanc de 1'ceil rougisse sur-le-chamnp. La lumie~re 6'blouit. Quand on regarde des corps blancs, on est ebloui, et les yeux larmoient..6o. Lorsqu'on re'garde dui blanc, dui rouge ou le soledl, on e~prouve des 6~lancemens qui, partis de la tempe, traversent 1'oeil jusque dans 1'angle interne. Les yeux pleurent souvent, et on y 6~prouve de ]a pression. Sentiment de se~cheresse et pression dans les pau.. pi eres.' Doaleur co~npressk'e dans les yeux, tous les matins et aussi le soir. Suippur'ation des yeux, avec pression en dedans et douleur tiraillante qui remonte dans la te'te. 65. Inflammation et rougeur des yeux, avec douleur tir'aill]ante et compressive; apre's quoi coulent des larmes, qui cuisent ( au bout de sept jours). Caisson dans lesyeux, avec- chaleur dedans.Chaleur autour des paupie'res. Les paupie~res bri'lent et sont trop seches, le soir en lisant, et le rnatin. Clialeur- dans les yeux. Le sujet n'y voyait pas bien. 70. Chaleur dans les yeux, et un peu de pus dans les coins des yeux. Les yeux sont pleins de chassie. De la chassie se~che adh ere aux cils. Bruissernent dans la te'te, puis bruit 6clatant dans 1. 24 351o DOCTRINE 1HOMOEOPATHIQTYE. roreilk, iA ensuite auditioni facile (au bout d-e troi~s jours). B9rui ssement tres-fort et bourdonnement dans les, oreilles (au bout de quatorze jours). *75. Bruissernent considerable ]a nuit dans les oreille s, qui parfois en me'me temps sont bouche'es (j). D'abord tintem'ent, puis bourdonnernent dans l'oreille gauche (au. bout de deux heures). Un sififement dans I'oreille toute la journee. Bo~urdonne-ment d-anis loreille (au. bout de six joiirs). Batternient semblable "a celui dui pouls dans les oreilies, surto ut ens Ie penchant, et au. sortir de table (au bout de six jours). 8o. A chaque marche qu'on monte, claquement dans l'oreille, comme si 1'air pefnetrait dans la trompe dE-ust'ache. Sensation autour de l'oreilie gauche, comme si elle se retrecissait ( au" bou~t de. trente he'ures). IElancemens, dans i'oreille gauche, le soir, en soils tant de table. Deh'chirement dans l'orelille droite. Douleur compressive dans l'oreille interne. 85. Quand le suijet remu'e ]a ta'te, gargouillemcnt dans l'oreille'droite (au' bout de tr'oi*s j~ui's). E In' se penchant, on 6"prouve un gargouillement dans l'oreille, et, la te'Le devient lou r~de; IlIe gargouil-, lement a lieu de qo'uveau Iorsqu'on 'se redresse et qu' on se penche en arriere, cofm iqilu hs allai It et vehait dans l'oreille. Craquernent dans l'oreille en mangeant', le soir. (i),Dans la pleine lune'. gRAP~tTE.371 Craquern-ent dans 11Oreille, quanfd on rembue les machoires,,mais seulement le matin, lorsqu'on' est encore couche' dans le Lit.. Prurit danis l'oreille gauche, le soir, pendant un quart d'heure., 9ýo.Pruirit an lobule de l'oreille et'alajone; apres s'ettr gratt6", it suinte de la se'rosite, qui s'endurcit sur place. lcouleznent de. sang par l'orelle;' pendant trente-~ six heures. Dans l'apr'es-midi, afflu x dii sang vers la tate, ar'ec clzalear -A la face, su4ivi, le soir ca' dix Izeures, d'un, sai'gnefien't de nez. Saignemrent de nez, deux- soire'es- de suite, avec batemes d courchaleur et doualeur da'ns, le dos (au bout 'de troisjours). On mouche du sang plusieurs jours de suite;95. On mouche un mucus sanguinolent (au bout de quatre jours). Saignementde nez (re~pe'teanbo'ut dequinze jours). Dduleur dans 1'int~rieur du nez; ii s'y fore es, croultes. IEruption bouton neuse dans Iahnarine gauche, qui cause d'abord de lIa dernang~eaison et ensuite d~e l'Ard'eur, Odorat par trop sensible; on ne peut supporter Aucune fleur. 100. Odeur dan's le nez, semblable h celle. qu'on y a dans un cor yza aincien. Odeur (dans la, unit) comme de poils briM6s, nle de celle de Ia'vapeur du soufre. Tressaillement " a lahvre superieure. Amnponle "a la Ihevre supe~rieure, qui cause u'ne doni.' leur d~chirante. GRAPHITE. 373 dents de la. natc'hoi~re supe~rieuire; ii suffit de toucher ai la joue, pour que l'endroit cause la meme douleur que s'il e~tait ulcefire; en meme temps la dent molaire correspon'dante est douloureuse, coinme si elleallait se gonfler. Les dents font mal, surtout le'soir et ]a nu it; le palais Meme cause de la d-ouleur, com'me s'iI e~tait excori 9, avec chaleur 'a ]a face et enflure' de la joue. Mal de dents en maigeant, qui augrmente encore apres qu' on a fini de manger. Douleur dans ]a geucive, avec sentiment d'excoriation au. palais, et aiflux d'eau h"aIa bouiche. -La gencive dii cctiý interne (poste~rieur) des dew~s cautse la merne douleur que si elle etait excoriee, qu'apres qu'on a mange trop chaud (au bout de dix jours). 125. La gencive poste'rieure des dents incisives d'en haut cause de la douleur, comme -si iell etait excorie'e, quand ]a langue y touche. La gencive saigne au moindre fi'ottement. Prurit (erosion) dans la gencive. La gencive cause la me^me douleur que si elle e'tait ulceree.:Mal de dents, semblable 'a nn fourmillement; et quand on met de I'eau froide dessus, la dent cause des e'Iancemens (au. bout de six jours). i 3o. Mal de dents, an dancernent (aut bout de six joilrs). Un 6Iancement brtilant dans une dent rrolaire stiperieure gauche, en sortant de table. Elancemens, sourds succussifs dans la dent. Elancemens sourds succussifs dans une inolaire 374, 374 DOCTRINE HOMOEOPATHIQTJE. creuseI en allant. au grand air (au bout de quiatre h4eures). Sla de dents tiraillant. 0.35. Douleur tiraillante dans une dent creuse. Douleur tiraillante dans les dents m-olaires, en iparchant au vent (an bouit de quatre heures). xine espece d~e de'chirement clans toutes les dents, qui aupgmente par ]a chaleur, se renouvelle quand on se met an lit, et prive ainsi de repos avant Mal de dents, sorte d'ardeur, d6pendant commne dii peu -de solidit6' des dents, tant Ot dans l'ne, tanto't dans 1'autre; la. plupart dii temps ]a nuit, dans le lit, parfois aussi pendant la soire~e, quand. on se renverse en arrie~re-sur sa chaise, avec abondance de salive, 'ala bouche. Les dents font. encore plus de mat en matchan't. Les dents de la. n~choire inf6rieure sont doulou-~ reuses en mnachant, cornme si elles e'taient peu solides.,4o. O'deur putride qui s'exhale dlela bouche et des gencives. 0Qdeur urineuse de l'haleine et de l'air qui Sort dui nez. Eq s4or 'tant de table, la Ian gue et la gorge sont,omme apres et raboteuses: les papilles de la langUe sont trop senslibles, et corin e si cules frottaient contre le~s dents. Dans ]a cgorge, une sensation de gratternent. Sentiment- d'Apret6", de' gratternent, et cornme d'excoriation, la~ns ]a. gorlge. 14.Sermitim ct insuJl)por~tabledans la gorge, corlnme sidevtait ra'ch.'4e, raiiisse'e (tan boLut deIc huit jours) GRAPHITE& 375 Le matin, en s'6veillant, mucus sal6e'et br~lant dans la bouche. L'action de parler cause de la sechere'sse "a la gorgre, et ohlio'e "a en faire sortir ayec effort des mucosites' (au b 'out de trois jours). Beaucoup de mucosit es profonde'ment dans M. gore.uo de rnucositefs dans lIa gorge, pendant psersjours, qui obligent ", re*, cler poulefar sortir.' i 5o. Profondernent dans la gorge., s'entime.nt comme d'un m'ucus- qui y serait colI6, on d'urie ex.-k croissance qui y serait ven'ue; 'etqud on cherche hi a'valer un petit corps une petite crou~te), i1 rpste fix6f en cet endroit. En avalanlt, sensatio'n cornie" d'un tubercule dans la gor~ge; et, surtout en avalant. ' vide, sensation de resserrement, d'6'tra~ngleinent dans la' gorge, jusqu'au larynx. Pression* " la region de Ia' fossette du con, comme Si 11'on avait trop man ge", on com Me si 1on avaiL ava1e' u~ne trop grosse bouchee. Sprasme dans la gorcre) avec nausees (nbQ pd trois jours). Spasme continuiel dans la.gorge, qui e'trangle ou engouc, comine si les aljrnens ne voulaient pa~sdescendre (au. bout de vingt'-quatre.heurles). i55. Sensation dans la goipge, Qrnme si ellpe tait cousue, avec grattement continuel ~dans cette part~eZ Dopuletjr comme de pincetrent,,dans la.go~rge (au bout de cinq jours). A dro~ite, pirofonde'ment dans la gorge, un point oui surviennent des eIancernens succussifs precipi~s, 376 DOCTRINE HO0MOEOPATHTfQUE. seulement dans les mouveniens d u col, en parlant, en se penchant et en se redressant, mais non en avalant.IEcotilement d'eau par la bouche, le palais comme excorie, les grencives doulon reuses, la lkvre superieure goiffle~e et garnie d'un bouton douloureux. Cr~achotement d'Iune grande quantite' desalive (9u -bout de deux jout's). j 6o. Le matin,. en se penchant, la salive coule de ]a bouche. Langue tres-charge'e, avec gouit amarescent dans, ]a bouche (au. bout de quarante-hu'it heures). Goiuit amer stir la langue, et cependant rapports acides. -Dan's l'apre's-midi, goi At amarescent dans ]a bouche (au bout de sept jours). Le matin, apre's avoir hi., ou imme'diatement apres avoir mnang6', it vient 'a' ]a bouche xine eau verte et amretv, pendant quatre jours de suite. 165. Acide dans ]a bouche, apre's le dejeuner. Souvent, surtout apres avoir mange' et b~u, golut acide dans, ]a bouche. Quoiqu'il y ait gro Uit acide dans la bouche, pas de d6sir de boire. Acide dans l'estomac et faini canine. En sortant de table, hoquet, avec la tate 6'tourdie ou somnolence. 170. Hoquet aprt~s avoir mange quoi que ce soit, chaud ou froid. Hoquet le soir, pendant tine heure (au -bout. de quatre jours). Rapports con tinuels, nause'es toute ]a journ6e, et pas le ruoiudre appetit (de suite). GRAPHITES 377 ]3eaucoup- de rapports ayant le goiuit de ce qu'on a mange' (au bout de qua tre jours). L'appeptit e~tant passable, fortes nause'es, meme a jeun, pendant le repas, avant et apre's avoir mange'; puis vomissement d'eau (non d'alimens), avec se'cr&" tion abondante de salive (au bout de queiques jours). 17 5. Faim. d~vorante, et, apr es avoir mange', nausees et vertige (au bout de trois jours). Nause'es pendant plusieurs hieures, (sur-le-champ). Le matin, expulsion d'abondantes mucosites, I'appet-it et les selles etant du reste en bon etat (au, bout de onze jours). Nause'es et vomissement toute ]a journ~ee, avec tranche'es, sans diarrhe~e. Nause'es, Vomisseinent et tranchees, deux jours de suite (au. bout de queiques heures). 18o. Nause'es portees presque ju~squ' a la syncope, etpartant comme de 1'hypocondre gauche. Le sujet ren~d de,suite son diner, sans nausees, mais avec un sentimnent de malaise h ]a re'gion pre'cordiale (au. bout de dix jotirs). A midi, nausees, avec repugrnance pour le bouillon gras, pendant plusieur,: jours de suite. Refpugnance pour la viande et le poisson. Repugnance et de'gofit pour les sucreries. 185. Sentiment de paresse dans, l'estomac et d'aI.. te'ation de ce viscere, quoi Ique 1'appktit soit bon. Le matin, soif extraordinaire, pendant plusieurs 'jours de suite. Apre~s le repas, beaucoup de soif (au. bout de treize jours). Grand de'sir de boire de la bi~re,, pou~r se rafrabm chir, sans soif proprement dite. 3.8o DOCTRINE HOAIOEOPATmQUE. Douleur dans le ventre, qui disparait quand on appuie la main dessus. Douleur " droite, dans le bas-ventre, plus vive "a chaque pas et A chaqie inspiration. Tension da bas-ventrle (au bout de six jours). 29.5. Tension du bas-ventre, avec selles diartrheiques (au bout (e six jours). Le bas-ventre est plein et lourd (au bout de trois jours). En sortant de table, bas-ventre gonfl6, et jouissant d'une sensibilite douloureuse quand on appuic dessus. Ballonnement considerable du' bas-ventre, avec alourdissement et pesanteur de ]a tete. Des vents tout "a coup d~veloppes causent de la douleur en faisant effort vers l'anneau inguinal(au bout de trois heures). 230. P16nitude et durete, du bas-ventre, avec sensation comme de vents qui se deplacent, surtout le soir et la nuit (au bout de douze heures). Le ventre est gros "a cause de vents accumules et qui ne peuvent sortir; on ne peut supporter aucun vetement serr6 sur les hypocondres(au bout de quatre jours). Deplacement de 'flatuosites dans le 'bas-ventre, avec borborygmes, surtout dans le c to du ventre (au bout de deux heures). Mal de ventre, apre's qu'on a rendu des vents. Une colique de pincement toutes lesfois qu'on a renda des vents (ai bout de quarante-huit heures). 235. Le matin, dans le lit, et quelque temps apres s'Itre 1eve, gargouillerent dans le bas-ventre. Gargouillement dans le cot6 droit di ventre, jus.. GRAPHITE. 381 que dans, ]a cuisse, comme serait celui produit par des grouttes d'eau qui tomberaient douicement. Bruissement dans le bas-ventre, comme s'il y avait des gren-ouilles. Apre~s avoir bu, gargouil lenient dans le ventre. Apre's le diner, gargouillement dans le ventre. 240. On eprouve toujours des gargouillemens dans le ventre, comme si ofl allait avoir ]a diarrhe'e. Les, glandes inguinales gaUches, causent de la dou.. leur, comme si elles, etaient gonfle'es. Les glandes, ingcuinales, gauchies semnblent comme gonfle'es, et genent en marchant; cepend 'ant elles. ne sont ni tume'ie'es ni douloureuses au toucher. Elancernens. dans l'aine. Elancemens dans le rectum ( au. bout de deux heures)., 24 5. ViC 6Ian cement dans le rectum et sortfie d'nn pen de sang. Prurit dans le rectum et sortie d'ascarides. Prurit 'a l'anus (an. bout de deux heures). Douleuir l'anus en s'asseyant, comme s'il 6ftait gerce, &orche' Grand gonflement des veines "al'anuis. 2.50. Le contour de l'anuis lui-m'eme est gonfl6'. L'anus est comme gonfl6, et cependant sans douleur.'.Douhelnr de~chirante "a l'anus (dans le rectu'm?), le mathin, dans le lit'. Un mince cordon, semblabf-e a une veine gonfle~e, et non douloureuix an toucher, s'e'tend du c6t6 des, fesses. GrandOpesanteur dans le rectum et I'nus, commae lorsqu'iI existe des he'niourhoides (au bout de vingt.. quiatre heures). 382t DOCTRIN~E BOMOECOPATHIQUE. 2x55. Sensation qui excite ai aller h Ia selle sans, en. avoir besoin (au bout de quatre jouris). EIpre~intes qui obligent a se presenter Pour aller a la selle (au bout de vingt-quatre heure'). Beaucoup, de dis-p osit ion ' alter "a Id s-elI'e; les matiere's, qvbquo icj~'etant pa's dures-, exigent cepen~dant beaucoupd' dfofts po6ui' etre expulsq'es, ai cause de 1'inaction totale du rectum, (au! bout de douze jour~sl. t7couleme'nt du sang en al/an't a' la selie`( au bout de quciques, heur-es)., Apres la cessation' des regles, tous les jours, en allak 'a l a seile': sortie d'uni peu de sang, ave'c donleui' de-hfiran~te dan's le rectum,penddnt sept jours (aui bout de quarante-deux jours). 2,60'. Sortie dabondantes mucositesbachsae les selles. Selles de couleur fonce~e, a demi dige~rees, d'une odeur insuppor~table. Selles marronne'es (au. bout de delux jours). Selles marronne's, re'unies par des filamens de muctis; apres qu'elles ont ofte rendues, ii reste encore dui mucus a%1'anus. Diarrh~ee, presque sans mal de ventre, pendant vingt heures; en suite grande faiblesse de courte duree.!265.! Plusie'urs fois par j~our,, selles pendant Plus-ieurs jours, dont les premi~res tr',sdueetm - he~es, et les autres mnolles. Les cin'q premiers jours, trois selles par, jour', puis deux et ensu'ite une sedile. Leaý sel-les deviennent avec le temps plus fermes, lorsqu'elles ktaien t ordinairement din rrhe~iques'. 384 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. 285. L'urine se trouble,. et depose un sediment blanc. Titillation voluptueuse dans les parties genitales. Pesanteur au perinee, Iouleur tensive dans ]a verge, sans 6rection; pensees extremement lascives, qti font craindre au sujet de perdre ]a raison; ii erre sans cesse a droite et ' gauche. Raideur de la verge, sans idees lascives. Forte raideur de la verge (au bout de quarantehuit heu'res). 290. Gargonillement dans ]a verge pendant l'erection. Tension dans les organes genitaux, et sensation desagrrable dans ces parties, en marchant et an ioindre contact des veteinens (au bout de quelques heures). Les premiers (sept) jours, pollutions presque toutes les nuits. Pollutions presque toutes-les nuits. Les pollutions parurent cesser (au bout de vingt jours). L'appetit vene'ien, jusque I tres - vif et presque insatiable, s'eteignit completement tout gi coup, pendant un grand nombre de jours. Le prepuce devient le siege d'un grand engorgement oedernateux, sans douleur. 'Gonflernent du scrotum (dans la tunique vaginale du testicule? hydrocie?). Prurit an scrotum. Le testicule droit parait tum~fie. 3oo. Le gland est couvert d'un mucus epais, quoiqu'on le lave tons les deux on trois jours. Douleur tiraillante dans le gland. GRAPHITE. 385 Pendant les re'gles, enrouement, coryza. violent et fivre catarrhale (au bout de vingi jou rs). Pendant les i't~gles, toux se~che et fortes-sueurs (,au bout de dix-sept jou "rs)'. Pendant les r~gles, doulejir dans les varices. 3o5. Pendant les recgles, violent mat de tate, surtout le soir. Pendant les re'gles, enfltrre des pieds et tumn'faction indolente des joues (ati bout de sept jours). Froid pendant les re'gles. Imme'diatement apres les re~gles, froid et coliques, puis diarrhe'e. Pendant les re*gles, coliques, douleurs semblables' ai celles de ]a parturition; douleni' dans le dos, avec douleur anxieuse au sacrum, qui de~bute par des chatoujillemens; rapports dk'sagre'ables, et mal de dents Ian c.-inait, succussif. 3o. Les re'gles ount d' bord de la peine ' lparaiAtre. Suppression de l'e'coulement inenstruel, avec: pesanteur des bras et des jamubes. Les re~gles viennent ouze jour's trop tard. Les re'gles viennent sept jours trop tard (au bout de vingOt-neu fjout's). Pression doluloureuse vers les parties ge'nitales (au bout de huit jours).315. Quelquiefois un effort poussant vers les par. ties genitales, pendant ]a station. Fineurs blanches (an bout de trois jours). Fineurs blanches abondantes; le -mnucus est tou;t blanc (ant bout de sept jours). 'Flu eurs blanches tre's-liquides, -avec: tension' du has-ventre (au bout de huit jours). Fineurs blanc'hes dont la quantite 8s'6l've -bienit 1. 2 386 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. iine once dans, les vingt-quatre hen res; pendant huit jours, surtout le inatin, apre~s ]a sorti~e dui lit. 32,0. Cuisson dans le vagin. Un petit bouton indolent. " a lakevre interne de la vulve. Eternuement, et cependant grande se'cheresse dui nez. Sensation de constriction et d'obstruction dans, ]a cavit6 nasale, cor n e dans, le -catarrhe. Eternuemens r'pe't's, et coryza fluent (qui dure peu) (au. bout de trois heures ). 325. E'ternuiement et coryza fluent continuel (aut bout de dix jour's), qui ni'avait pas eclate' depuis des ennees, et qui s'e'tait bien montr6 tr~s-souvent, mais sans jamais durer gu~res plu's d'une heure. J/iolent coryzct sec, a vec inal de Mile etfortes naune sees,. sans voinisseinens; le sujetfut oblige' de se cou.cher.(au bout de quarante-hulit heures). (Joryza (au bout de quatre, cinq jours). Fort cozyza (au bout de huit heures, et 1 es premiers jours). Uni fort coryza, qui ni'avait pas panu depuis des annees,, clate. 33.Pendant un coryza humiideý, eaign-erent de nez (au bout de onze jours). -Coryza', avec mal de te'te et alternatives de froid et de chaleur.I Coryza' fluent,-avec mal de te'e, fi-issonnemens, dialeulr se'he 'a l'inte~rieur et soif (au bout de quarante-huit heures). I Coyzafluet, i~quns ernuernens et,.catarrhe, avec douleni' compressive dans une glnde sousW~axl-kaireý; l'air causait une si vive *impression sur Ies parties expo s~fu~ ~lation, qqe le sujet craignait at chaque instant de se refroidir (au bout de deux heures). De 1'e~roumntu les soi*s 335. Ardour dan*s la gorge, comme si Olle e.tait toute excorie~e; irnpossibilite' de. parler haut. Apret6 dans la gorge (au bout (10 six joqirs). Douleur dans la poitrine, comine si diell6etait excoriee. Poitrine et trachee-arte're Atprcs, charge'es, catarfihales (au bout de trois1 jours). Sensati~on dans ]a gorge, commo si tin coryzai et tin catarrhe allaion se d~clarer. 3/jo. Gratternent dan-s ]a gorgre, qui 5ec-ite- u-ntoux seche.' Coryza et catarrhe, avec 'sensation d'apret6 d,:Atouilleuse qui excite sans cesse Ai tousser, lassitude et Chatonullemfens fil'~quens dans le larynix-, qui Soti1Mvent lo cocur et caus ent uneý petite toux'),surtout 1e soir, dans le lit. Toux, coryza et catarrho, avec chaleur dans la tepte (au bout do huit jours). Toux le soir, eni se couchant, avec expectotatiou abondante. 345. Oppression do poitrine, qui ge'ne la respira-' tion, y Oppression stir la poitrine (au bout de quelques heures). Difficuilte6 do respirer, (au bout de deu~x Jo~rs). (t) 1i fut apaise' par'l'aconit.& 388 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Le soir, etant couch6 dans le lit, asthme; une inspiration profonde excite de ]a toux. Pression sur ]a poitrine, q-zand on marche longtemps au grand air. 35o. Asthme soudain; respiration difficile, courte (au bout de trois heures). Pression "a la region du cocur en respirant. Battomens violens du coeur, qui meuvent le bras et la main, et causent de l'anxiete. Forts batteiens dU sang (lans le cceur et le reste du corps, " chaque mouvement de ce dernier. Vif e'lancement dans le c6te droit,. qui de'range a chaque fois la respiration (au, bout do huit jours). 355. Douleur do cote, semblable "a un Jdancement, au, moindre mouvenient (au bout de six jours). Elancemiens dans lo sternum, entre los deux seins (au bout de quatre jours). Douleur dans ]a poitrine en montant un escalier. Douleur tout au hautt de la poitrine, en y touchant, balillant et allant "a cheval. Les c'otes in~fieuresdansle voisinaae dti sternu m, sont douloureuses au toucher (au bout de vingt-etun jours). 36o. Les mamelons sont douloureux. Violent prurit au dessus de o'anus, au coccyx, oil se fait un suinteemnt et so forment des taches crof-il teuses. Tiraillem'ens sourds dans [e coccyx, le soir. Douleur.dans le sacrum, corme si ]a partie e'tait saisie et tordue avec des tenailles; ensuito los bras et les jambes causent de la douleur, comme s'ils allaient se tordre en dehors. GRAPHITE.. 389 Ela *ncement dans le sacrumn (aui bout de quekp~uies heu res). 365. Pression dans le&-sacr]m. Pression dans les'flancs, le lo,.ng de la colonne verte-brale. Pression dans le dos, entr'e les omoplates. - Douleui' des, omoplates, comme si.'iles e6taient brisees. Al]a septieme veircebre du col, douleur dekhirante, semblable 'a celle que ca'Userait un~uicr-e. 57o. Douleur rhumatismale "a la nu~que,(an bout dle donze jours).Vives douleurs a% la nuque (a11 bouL de -quarantehuit heures). La nuque et les 6~pau'les son~t doulloureis es quand on se couche dessus et q'nereone(c se'du gonflement des glandes lat'erale's'du col-' qni cependant ne causent point elles,.trnemes de douleur).' Doul~eur rhiuratismale dca-ns I''6paie -o,.,g~auchtie (au bout de cinq jours). -Vif 6lancemenDt dans l'aisselle ga~ii'Che",-q~iii ai'rete ]a respiration, pendant tr~ois jours (au bout d~e Iqu'atre jours). 375. Elancement dans 1'artictilationt dekI'6pau.le et dans celle du coude, me'me pen~dant. le repo set plus vif dans 1'apre's-midi qu'ý toute autre 6poque det la journ~e. Douleurs pen dant deux j~on rs da ns les, dpux aisselles (au bout de vingt-siX jours), Tiraillemens dans les bras. Engrourdissernent du bras droit. En~gourdissemerit du bras,, qu4nd on se cotwhe dessus'. 390 DOCTRINE V0MOVE0PATHIQUE. 3.8o. Convulsions dans les muscles dui bras. Douleur de crarnpe dans le bras gauche, accomp"lagn~e d'une sensation de chaleur. Deux "a troi!s eIancem ens dans le bras, I'avant-bras et ]a main. Sentiment comine d'excoriation au bras (au bouti de's'ept 'jours). Tiraillement dans l'articulation dui coude, pendant le rep Os', et dech~irernent dans cette articulation or'squ'on J6ve~ le bras, avec sensation semblable h celle;cpie -produiracit- del' ea'u' froide coulant.dans les os de ce membre. 38g. Tir aillem'ent fort aigou dans l'articulatigorndui Ecoude droit, qui pendant un instant rend le bras cornnie arays et emp "he de s'en servir. convulsions de~s muscles dans l'articulatjon dui coude., En~e daint le bras,. doul~eur coinme~ ep i bras 6tait trop court. Le, poignet droit cause de la douleur, commeý s'il Erysipd~e aux mains. 39.Dulu ig~dnslsmains, conmme s'il y ava-it flu-xion (au: bout de vinigt-qUatre hen res)i Apre's un 'travail fatigant po-ur les mains, sensation dans ces partiesI comme si elles e'taient engourdies; sortedo:,.St Jpeur d~ans les mains,, qui dure plusieurs heures. Engourdissement de la marin droite (an b~out de -dix-ne'uf jours). Les doigfh s retirenrt quelquiefois, Comme dans une crampe; GR&PHITE. 39It Apr~s qu'on a saisi un objet, les. doigts restent quelque temps courbe's et ra~ides. 395.. Les doigts se placent quelquefois (spasmiodiquement) d'eux-n'emes en travers les uns sur les autres, sans douleur; quand, on frappe dessus,-. ils& s'6cartent spontane~ment. Eruption granuleuse aux doigrts (au, bout de c'in~q jolurs). Bans 1'articulation superieure du pouce, droili, douleur compressive et de'chirante, 'semtblable "a celle, de la, goutte, plus sensible dans le repos que dans le mouvement. Une ampoule aui petit doigrt; elle caus~e du pmurit, se remplit de pus, puis cause de Pardeur et deg 'Jancernens; ouverte, eile donne beaucoup deo us et l'ardeur continue, ainsi que les e'1ancemens... Se-cousses d'e'Ja~ncemens sou rds, tre's-doulou-reuges, dans les muscles dui bassin, autour de l'articu'lation d-e la hanche droite, pendant qu'on est assis. 4oo. Furoncle 'a la fesse droite (a~u bout -de quatre ]ours). Eiruption de boutons aux fesses', qui sont dou. loir~euges au toucher. De'hiremens sembiables 'a des douleurs de goiuut% da-ns les deux hanches'. Dechirernmens semblables 'a ceux die la goutte dans la hanche gaduche, et dans les deix~jambes. Excori~ation a' lapartie sup-i'ie'ure de l'entre4;dezx dý-s ctuisses, en Marclzant et apre's (au bout, de &,U jours). 4b5. Excoriation douloure use au cot6 interni.) et superieur des cuisses, le long des parties ge'nitatle-s. Au haut de la cuisse, -Yis-h-vis du scrbtum % une 392 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. tache rouge, rude au toucher (dartre), causant ordinairement un peu de prurit le matin. Tiraillenens de haut en bas dans les jambes. -Douleur rhunatismale dans les jambes (au bout de cinq jours). Tiraillernens conme de crampedans les varices, en eetendant les jambes. 41o. Douleur tiraillante convulsive dans ]a- cuisse, en remontant vers 1'aine, surtout lorsqu'on monte apres avoir et6 assis. Sensation convulsive dans les muscles de la cuisse (au bout d'une henre). Douleur tiiraillante qui semble avoir son si6ge dans les femurs (au bout d'une heure). Dechirernens le matin, an cote poste'ieur (e Ia cuisse (au bout de vingt- quatre heures). Beaucoup de.lassitude dans les cuisses; le sujet pouvait i peine marcher (an bout de cinq jours). 415. Douleur de crampe ca et l' dans ]a jambe, accompagnee d'un sentiment de chaleur. La cuisse est comme chaude et en merme temps comme engourdie, surtont apres qu'on est rest' assis. Engourdissement des jambes (au bout de vingtquatre jours). Engourdissement des jambes, qui sOnt comme nortes, quandon* va an grand air (au bout de quarante-huit henres). Les cuisses sont comnme parseme's de petites taches rouges, dont ii y a peu cependant qui causent de la demangeaison. 420. Ine tache rouge 'a ]a cuisse et ine a ]a jambe, sans ]a moindre douleur. Picotenent prnriteux a laa cuisse, cornime s'dl allait GRAPHITE. 393 y survenir un exanthlme, dans un endroit ohi avait siege autrefois un gros furoncle. Tant&t des Mlancemens, tantot de ]a chaleur bri'lante dans les cuisses, la nuit, pendant qu'on est au lit; sensations qui troublent le sommeil. Violentes douleurs, semblables 'a des coups de couteau, dans le gonflement au dessus du genou. Douleur de brisement dans les ftmurs. 425. Douleur dans les cuisses, comme Si elles etaient brisees au milieu (au bout de huit jours). La nuit, dlouleur de briserent dans les genoux. En marchant, qfielques ei'ancemens dans la rotule et dans d'autres parties de ]a cuisse et de la jambe. Elancemens dans le genon gauche. Raideur (louloureuse des genoux, quand on les plole. 43o. Un engourdissement dans les genoux reveille le sujet pendant la nuit. Douleur de lassitude dans les articulations, les genoux surtout, en se courbant et s'asseyant, de sorte qu on ne pent plus se relever. Douleur tiraillante dans le genoLI. Tiraillement et convulsion lans le genou gauche. Douleur dans le jarret, comme s'il d'ait trop court, et tension tellement forte dans le tendon d'Achille, qu'elle ne permettait pas de monter. 435. Fourmillement dans les jambes, comme si elles allaient s'engourdir. Battenent au cot6 externe du mollet, quatre jours de suite, toutes les heures, pendant un quart d'heure a peu.prus. Convulsion dans le mollet. Tressaillcnent nusculaire,dans le mollet g-auche. Le matin, au lit, crampe dans Il mollet. 46o. Sueur des pieds, plus abondante dans 1'apr esmidi et le son'. Apr~s la moindye inarche),su~eur des pieds, qui excorie les orteils. Saeurs abondantes des pieds, qui commencent d rejpandre de l'odeur (au bout de sept jours.) Sneur abondante des pieds; les pieds s'ecorchent, surtout e 'ntre les orteils, 'a tel point que le sujet.fld Sait souivent oili se inettre, tant ii eprouve de douleur. Pesanteur des jambes. 0 465. Les jaihbes sont pesantes, pendant quie les autres parties dui corps sont legeres (au bout de six jours). Forte convulsion dans la plante des pieds (an bout de quatre jours). Pressi~on dans ]a. plante des pieds, an dessous dui gras des orteils, qui oblige 'a boiter'. Pi'ession et 6'lancemens' dans le talon (an bout de six jours). De'chirernens dans le talon (au bout de cinq jours). 4 7* Douleur daps le talon, comme s11il etait maJade en dedans. Tume'faction des orteils et du gras des orteils. Sentiment d'6'treinte dans le. gras dui gros orteil-, Pornie s'il e'tait serr6, dans un eftau. Vive douleur de pression dans le gros orteil droit. Douleur a l'ongale dui gros orteil. t7 5. Le coin des deux gros orteils suppure (a~u bout de sept j"Ours), tine ampo-ule blanche 'a PI'm des orteils. Une grande amopoule pleind $e pus, aux petits,doigis,des deux pieds; Lfe malad y, ressent tine du. leur lanoinante. 396 396DOCTRINE 1HOMOrEOPATHIQUE. Les cors sont douloureux, sans presque avoir e't6 comprim'es (ait bout de detix jours). Convulsion violente dans tous le 1s membres, tant 0 dans celui-ci, taritot dans celui-lai, et m'm'e aussi dans 1'aissell 'e et le scrotum (ati bout de dix jours). 4j8o. L~a jambe et l'ornoplate sur, lesquelles le. sujet est couche', lmi causen~t del ]a douleur ( comme Si elles e'taient brisees). Tremblement et tressaillemnent dans ]a te'te, le col. et le bras droit. Des tremblemen s le matin. Une sensation de treinblement par tout le corps. Beaucoup de tendance 'a s'd'endre et "a se retourner; inais le sujet ne pou.vait pas s'etendre comnme iil 'aurait voulu (ani bout de deux jours). 485. Le sujet est mal "a son aise et cornme unalade; ii. se plaint, sans savoir d~e quoi. Quelquefois ca' et 1h u ne douleur instanitan~eea pres quoi l'endroit oi' elle a e'clate' est douloureulxatissi an toucher..Tiraillemens par toat le corps, comme darts tine,fie'vre intermittente, le rnatin. au sortir du lit. Douleur plus compressive que tiraillante sur le perioste de tous les os, ne durant que quelques in-stans, apparaiss~ant tahto~t ici et tan to t Ila, se' faisant sentir pendant le repos, et suirtout au moment de s'endormir ( au. bout de trente heures). Taches semblables At des piqiures de puces, stir diverses parties du corps. 9490. Gercures aux membres garnis de dartres. Le membre surl1equel existaitjadisutn tnlc 're main-~ tenant gue'ri, commience quelquefois 'a devenir doulotireux, suirtout quand le sujet va au grand air; des tiraillemens et des de'chiremens s'y font sentir. GRAPHITE. 397 Le mernbre qui est atteint d-'un u uc~re commence, m~rem a une certaine distance de ce dernier, 'a deve.nit' tre~s-douloureux' au.contact ou an moindre mon.vem ent, comme si 1Fos avait e'te brise. De'chiremient dans les Ulce'res (au bout de cinq jours).I L'ulce~ve devient extre'mement sensible. 495. Pression et M'ancemens da~is 1'ucc're (au bout de trois jours). Pression pruriteuse dans 1'ulcere (an bout de ci Inq jours). Tanto~t sur un point et tanto't stir un autre, prurit instantane', sensation comme d'e'rosion, qui oblige 'a se gvatter. I Prurit, dans ]a journe'e, au dos et aux bras (au. bout' de tre rite-six jours). Le prurit paralt exister partout et etre tre's-vif, mrnie a la face et a~ux parties ge'nitales. 5oo. La dartre devient tine turneur inflainmatoire, pendant quatre JOuirs. Etant assis, fre'quentes bouff~es subites de chaleur, quelquefois accornpagne's de lecreres anxi'te"s (an bout de dix-sept jours). Fortes pulsations de sang dabs tout le corps, mais principalement dans le cocur, qui augrmentent at ch-aque mnotvement du corps. Sueur rngrne au m~oindre inouvement (chez une personnDe qui ne snait d'ailleurs jamais) (au bout de quatre jours) ~Mere apres une courte m~arch~e, sueur qul teint le lingre en jatine, avec accablement. 5o5. Transpiration tres-f~tide, 39$ DOCTRINE UOMOR0PATRTQU-E. Grande disposition "a se refroidir; le sujet est oblige d'6viter avec soin les courans d'air. Ike sujet est tres-sujet "a se refroidir, ce qui lui donne des maux de tete (au bout de trois jours). En marchant au grand air, ii survient, dans i'articulation du pied gauche, une douleur semblable ' celle que causerait une luxation, et qui se dissipe dans!a chainbre. En marchant au grand air, lassitude voisine de Ia syncope, et qui semble partir du bas-ventre. 5io. Les symptomes actuels se dissipent au grand air. Acces de syncope (au bout de huit jours). Grande paresse dans tout le corps, qui cide 'a de ionogues promenades (an bout de cinq jours). Engourdissenzent dles bras et desjambes. Raideur des membres. 5 I5. Sensation conirpe de paralysie dans toutes les articulations. Pesanteur dans tous les membres, avec disposition de 1'esprit "a la mauvaise hurneur. Harassement, quoique la tote soit hlgere (au bout de quatre jours). Affaissement soudain des forces. Lassitude dans tous les membres (au bout de trois, quatre jours). 52o, Lassitude, sorte de relAchement dans tout le corps, semblable a ce qu'on eprouve dans un coryza. Tres-grande lassitude dans tous les membres (an JboJUt de vingt-quatre heures). La lassitude empeche le sujqt de se trainer, et it est toujours las (au bout de six heures)d GRAPHITrE.S9 Somnolence dans la journe~e, et grande lassitude (au bout de onze jours). Grande envie de dormir, vers midi. 525. Le soir, lassitude extreme; on s'endort de trop, bonne heure. La nuit, on ne cesse de s'agiter, sans lassitude proprement dite. Le suijet se reveille souvent la nuit, et ii est comme asso-upi (au bout de quinze jours). Re'vei1 trop, matin.,Des, inquie'tudes dans, les jambes, qu'iI a e't' Pm. possible de tenir en place, ont empe'che' toute la nuit de dormir. 53o. Plusicurs -nuits de suite, on s'6veille vers deux heures du rnatin, avec beaucoup d'agitation. Chaleur la. nuit et le matin en s'e'veillant, boui1l. lonnement de sang. Agyitation et chaleur pendant les nuits,(au. bout de douze jours) La chaleur et l'anxie'te ont enipe'h6 de s'endorrnir avant minuit (au bout de cinq jours). On n'a pas pu rester la nuit sons les couvertures; onl y avait trop, chaud (au bout de cinq jours>) 535. Agitation la nuit; chaleur accablante et songres. tre's-fatigans. Som'meil troubl~par des reves. Toujours de 1'anxie'te', en sorte que quand le sujet se couchait, ii ne pouvait rester an lit; ii parlait aussi toinjours eni dormant (au bout de douze heures). Songes tre's-vifs. Songes tre's-vifs, inquie~tans (la. premier'e nuit). 511o. Song~es effrayans (an bout de cinq~ jours). 6 4ob 4oo DOCTRINE HOMOEOPPLTHIQTJE. Songes inquie'tans, de sorte qu'en s'e'veillant le sujet dtait tout hors de 1Wl. -Les choses de'sagre'ables qu'il avait entendues pendant la journe'e liii revenaient ]a nuit en songe, et alors ii s'e'veillait tout trouble. Plusieuws nuits de suite, vers, deux heures, reveil avec agitation d'esprit; tout ce qui pouvait lui porter prejudice, lui revenait ' a la ete et le tourmentait,, de sorte qu'iI ne savait souvent oA' se rncttre, 'pendant sept nuits (ati bout de douize heures). Des songes effrayans ge'nent la respiration; le sujet crie et il est baigyne de sueur. 545. De's qu'il e'tait aul lit Ia*Dnuit, et qu'il fermait les yeux, toutes sortes d'images I ui venaient "a l'esp'rit. Ide'es extravagrantes, les nuits. Le suijet se fatigrue en sOonge. Une ide'e fixe l'em-peche de s'endormnir avant mi.. nuit. Songes qui fatiguent ]a te'te. 55o. Songes effrayans; le sujet se plaint et ge'mit en. dormant (ani bout de douze heures). Le soir, dans le lit, un malaise avoisinant la syncope, empeche pendant deux heures de s'endormir. La nuit et le rnatin, pression 'a la fossette d&I coeur (an bout de ncuf jours). La nuit, ii survient une fatiblesse Voisinle de la s'yncope, avec envies de vomnir. La nuit, fre'quentes envies d'uriner, agitation hypocondriaque, pusillanirnite', sueur d'angoisse, de' faut, de sommeil. 555. En se couchant pou'r dormir dans la journ~e, d u froid.. GRAPHITE. 401 Le matinI, dans le lit, sensation de froid, sans que le corps soit froid, pendant p'lus~ieurs matint~es, de suifte. 1 Avant midi, b~iIlement fre'quens, avec tendance ' dormir et frissons dans le dos, Plusieurs soirs de suite, frisson f~brile dans le, (10s. Plusieurs jours (de suite, avant le diner,- fr~iss~on'. nemens. 56o. A partir de cinq heures du soir, froid par tout le corps, avec les pieds ~ a- a glace. Froid. soudain qni pe'netre le corps. Sentiment, de froid., et disposition a etre frileux, avec t~intemaent, dans les oreilles (au bout d'unn-quart d'hieure). Le soir, avant de se mettre an lit, froid qui precede 1'apparition du prurit. Avant et apre's avoir mange", frisson et froid, et' le soir, pendant une heure et demie, chaleur acco'mpagnee d'anxie'te. 565. Le matin et le soir, gr-and froid, suivi de ch. leur et de sueur. Le soir', douleur lancinante dans les tempes, 1'0-' reille, gauche' et les dents, avec frisson; la nulit suivante, sueur. Fievre interinittente quotidienne; le soir, froid avec treinbiement, et, une heure apre~s, cha'lei'6r' ` la face, avec froid aux pieds, sans sueur ens uite,, Totis les soirs et pendant les nuits, tine chIA~eur'\ seche julsqu' aun atin., avec m~al de. tete an verte'x` CL a " la nuque, qui dure jusqu'ai midi (au bout de dix-. sept jours). Ij ~tDOCTRINE 1HOM'O-EOPATHIQUE. ~h~fs ijcturespendant plutsleurs nuits (i). 57o. tietirs dau leit qcques nmatine'es d' suite. Stidlir`d'odeu'r a'i'gue. Vive, susceptibilite; Jiis'suffit de parler pour avoir 61hau d'd Thx aibs. Jrritabilite', agitation. Ett erlise, `disg'sithn ats'effra~cyer. 57 5. Disposition al.a pear' (au bout de six heures), Cati-'aet'ere i'rrtitableo, violent le imatin, hypo'con.. driaque le soir.Gaite'le matin,'abattem'e'nt le- soir'.,Ab'batttemnnt5 avec-granide pesan~teur'-des 'am1db-es. batint, disposition aIa mauv' ise mretit' (au boilt de soixante-douze heures.) -58o.'(i-arait e mrn -(ubout de quatre heuri~s) Tristesse; le su~jet n'a que de's pens~eos tie6rnort (au bou~t de on~ze j oars).-, mi. eje~n.t total. du mioral, et enon -meae tenps grande anxie~te jusqu'au soir, au mom'etit d-e se co-uA Avec de l'oppress'ion de poitrine et de l'anxikt6, seqnsatiox fort desagre'able dans l'estomnac. Grarnde anxie'te, qui fait tre mbler 'de tollt le corps, pendant quelques rninutes,..55 Anxi@'t', cui ne permet pas de, s'asseo~ir, ýavec sueur el nausefes-, Etat di'angoiss~es (mal de'tte, vertige), de'ran~ger. inent du' syste~me nerveux. 46Aitqioi1 et in~constance; Qfl n'a aucun-e ide'e qui A(i) Quo le vini fit cesser. lODE. 4o3 8-e r-apporte ht son travail, aucun d6sior de rien; cet,Oat S7 -ame'liore apre's avoir pris I1)ai Pr. L'anxifte' ne pe'rmet pas de r~ester en place, coinrfe si 1'on avait commis une mauvaise action. Mauva'ise humeur (au. bout de troi's heures). 590. Disposition ach lerclzer quterel'le (an bou*t de quci~qu~es heu'res). viiI. lode (lodiurn). Cette.substa ince, qui consiste en petites lamelles' d'un bru-n bleuktre', s'achete "a -1 tat de puirete par,fa Ike dans9 te, commie'rce, (i). On prend un grai~n de sa poudr6, et'Je trnitant co mmne ii e dtdasleca pitre cornsacref "a la pre'paration des r'eme~des abnItipsoTn e are6d'attenua.. tion pulvhruie n'te', par le broiemlient continu, pen-i dant trois heures avec trojs fois cent grains de sucr de lait. Un' gr'ain de -cette' dernitere pondr-e est dissous ensxmaite dans, cent gouttes d'alcool- Aqueux; onsecouje deuit fois I dissolution, et, an mo'yen de! ~alcool -put, on NIa trte s ucess'ive m~ht aiffsexti1HIiontim Ai re ( IP 'oci II i~iom, -n e ( VW)-1e t autid,c illj ionI, ni~mn6,(_X) degre6 de dilution, en imprimant' deux secdu~ses A- chaq[ue nouvelle liqueur. (i) 6n -obt'Lent ltiode de plusicurs espekes diP fucus, CIIless;ý.. vant les cendres de ces plantes, faisant cristalliser la- liqueur, Pretiant I'eau-mn~re, dans hiquelic se troixve'de l'iodure de sodium~ indr~is~wllistibI6le, l6wporant 'a t seitý, medlant le re'sidu avec de itacide su'lfwzlique, fort, laissant le melange 'a Ia chaleur, pQur voIatitiser tout Tlacide hydrochioriqueý, aj outant ensuite-de l'al-cool, et chauffant [ortcrncnt la masse dans un ruatras; I'iode s'eIhve sous la forme de vapeurs viol~ettes, qui so condensent, "a la paroi sup.ei'iure'du vasc,'ern paillcttes ou lamelics d'un brua bleuiltre. 4o4 4o4 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. On ne devra la plupart da temps se servir que de la dilution au de'cillionnie~me, los vertus dynatniques do. l'iode s'y trouvarit beaticoup plus de'veloppees que dans la preparation "a laquelle. seule f'ava'is recours~dans les commencemiens.* En effet, je faisais dissoudre un arrain d'iode dans cent gouttos d'alcool (cc qui a lieu en tre's-peu do temnps), je donnais deux secousses dui bras "a la, liqueu~r; f'en ajoutais une goutte a cent autres gouttes d'alcool, j'irnprirnais deux secousses "a cette seconde liqueur1, et je cobtinuais do merno dans vitcgt-hu-it autres flacons, jusqua cc quo j'eusso obtenu ]a d,itlu1tion au decilliow. hie'me, dontj'imhibais trois ou qu~atre petits globulos de sucro, qui e'taientll' suffisans pour uine (lose. Cependant ]a premiere preparation m~rito la preft~rence, parce quo la puissance me'dicinale y est bie'n plus comphetemnent developpee. 11 y a boaticoup d'apparonce quo l'iodo doit e'tro mis au nomnbre des rnelicamoens antipsoriquies;- du moins, dans le pou d'usago quo j'7ai cea occasion d'e~n faire, s'ost-il montre a mroi reve'tu do cc caracte~re. On s'cn convaincra. mieux en 6tUdiant avoc plus do soin les syrnptoknos auxquels 'cotte substanice est ca-' pable de donnor lieu chez los sujets qui jouissent. d'une bonne sant6. Jo l'ai sui'tout trouv~e'eofficaco dans les cas ou oxistaient los symptomes suivans:gorqures des paupie-.7 res; bourdonnernent dans les oroitles; durete' de Poumo0i; gonflomont "a l'exte'rieur d&I C01l; soda, apre's avoir pris des alimens lourds; faim canine, de'place-' mont do vents; -envies d'uriner la nuit; ancienne toux', qui revi~ent le matin. La teate est entreprise, et l'on a do la pei~nea' penser. IODE. tites elevations, qui* d'abor'd ne caus~entqi4 _J~ sentiment d'e'ros'ion et 'de Comp'ressi~on qiqi'nj- 4e touche,, mais qu~i, au. bout de quelques jurs,'Produisent une douleur semblable c itclld'nux c lancinante 'et aigue-, su'rtout quand on ouvre b v,, coup la bouche, quand on mange ou quý,'~nli4 a haute voix; les alent ours s~ont enflamme's. Sepsation db pression dans )a mQ~iti gau4 e.4 palai~. Odeur putride qui s'exhiale de I a bouch-p - g g'e mp4tn 'ai jeu naussit tap U qn'on eal'e:P1iCwee avec de l'eau fraiche. 7Le matin, dans le lit, fourmillem-ernt cliat uiliux dans NIagorg-e, "a la rqgiondAu larynx. El'ancem-ens -aigrus F-linte'riour de la gorge,-d~ia Ial larynx, qui se font sentir aussi un peu en aviajQt.f 0, D&chremens dans Ia" -gorge, a-u de~s'u S-dui larynx. - -Douleur com pressive, 'a droite, danfs lFin-t~rieuri- de ]a gorge, qni se fait plus sentir'qu'and' on- e,*ivdtas qn'en -avalant. Tous les matins, sensatibh-d6kagi'aibie 't la re~jon precordiaIk, ui se, dissipe'en maneant: pesanteur su1'estom ac. Sentiment c&omme de- n`ii'' cfetst~omac,, avec acces,de soda et env'e~sde v~o'mir (.An' bout de' si*% joitPs).' Faim. canine; le suje~t ne pent se rassasiert. 45. Vifs -Mancemfens, comme, des''*ou'ps'd 6pi~gle, dans le bo rd supi'rieur de la'f-ossette-dii C"er Elancemens dans ]a fossette dui coeur (au bQut dlP cinuq jours). Ardeur dans' la fossette dii coeur. 408 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUEO -Cram-pe tiraillante dans la partie su~perieure du yentre, k partir de ]a fossette du coeur. 'Sensations isokees de pression cuisante a gauche, dans, Ie yen" tre, imme'diatement au, dessous des fausses cotes. 5oo. Pression dans 1'h~ypocondre droit. Pression ai Ia region he'patique, quii est un peu' douloureuise aussi au toucher. Douleur d'e6treinte et e'lancemens sou rds dans Ia region. he~patique. D ouleur cornpressive dans le ven.tre, entre la fos-. sette dui eceur et l'orbilic.,Gonflernent 'a la partie supei'tieure dui venitre, avec forte pression ýAhet ]5, cornme produite par des vents, aussitot apres le repas, et pendant tout le temtps de la digestion. 55.-Pression dans le bas-ventre, le long-de ]a hanche droite. De'chirement cuisant, dans Ia partie gauche dui bas-ventre, pre's de Ia' hanche. Un pen de tiraillement et ensuite aussi de la pression danS Ia region dui rein droit..Pression dans Ia. regio n inguinale droite. Vif MIan cement, cornime produit par des vents qui se de'placent, dans I'hypocondr~e gauche. o.Dplacernent de vents dans le Lote ach ventre. Vifs dancem'ens ai gauche dans le, bas-ventre. 'Elan cernens dans Ie co't6. Doi]uleurs dans le- bas-ventre, jusque dans l'~pine dii dos. Pression dans Ie rectuim, le soiret~ant au lit (aui bout de trente-six heures)a IODE. 4og 65., Le soir, ardeur dans l'anus. Les selles sortes difficilem'ent. A pre's une selle 'pluto't dure q'uc mrolle, le matin, pression dans le bas-ventre. Sortie involontaire des urines (au bout de trois jours). L i rine est la pinpart dui temps. trouble, plus, fonc~e q'u'a' l'ordinaire, quelquefois aussi laiteuse. 7o. Douleurs pereantes et vives ý 1'ouverture de 1'urktre, hors des momens 'oiui 1on urine'. Picotemens sernblables "a de petits coups d'aiguilles, al 'orifice an kerieurd(e 1'uretre (dubout de seize jours),. Fr-equens twaillemens dans la partie anterieure d/u rneinb7'e vir'il, sans qu'on puisse clistinguer s'ils ont lieu plutdt dans i'ure'tre que dans le gland lui-m6ene.. Vif chatoujileme 'nt sur le gland et au dessous. Violent prurit au gland. 75. Tiraillem~ens de'chirans dans la couronne du gland. Gargouil leme'nt de'chirant 'a droite, immediatement 'a q'ote de la verge. Douleur compressive, "a droite, imme'diateme n't "a ocet' de Ia verge. Un des testicules. est remont6 avec force vers le ventre. Les re'gles, actuellernent en train, ceisent de coulei. 8o.. Obstruc~tion des narines (au. bout' de vingthufit h~eties). Coryza se6ý, t~res-souvent (su rtouit le soir), qui de. vient fluent "a l'air libre, et fournit un-ec'oulement ablondantI. Ikternuiement, sans coryza,, quoique le-nelz four.. nisse beaucoup de mucus. 4O.M.,1oo. De'chiremnent dans le c't droit du con Lassitude paralytique dans les bras, le -patin eta s e-veillant, au lit., Dechirerment dons, le coade gautchze, Pression dans le ph do bras ga Iuche., Douletir dans le poignet droit, en ma~ni~re d'6Ilanicement, qua~nd *on saisit on soukwve un corps. Ifo5. Doule'ur comnie 'a la Suite d'uni coup, stir,1fog metacarpien du doigt indicateur gauche, immrdia'e.'A 'ment derriere 'la derni "re phalange de ce d'oIgt) qui augmente par le toucher. Th~chirement dans lFos metAcaqpien del~indidat-eur d r-oit.. De~chre'ment, dans -1a premie~re aftiiculation Adi pouce droit. De'chlr~en'ient dan's'Ia prem'iere articul ation diipait doigt'de la main droite. Dechairem'ent dans tout 1'indicateur et le doipt m&f dius de ]a main gauche. iio. En fermant les trois derniers do'igts, teDSi9jn douloureuse dansIes articulations moy en~nesp coimne Si elles allaient se briser; ces a.rtic~ulations se. soo~t assi ttimefie'es; dans 1'extension, elles caqsent de la douleur, quand on appuie un peu dessus (au -botqt do. quelques jours). Yifs d~chir-emens intermittens ent~relahanche-gauche et la etLe dui frmur, augmentant par-e miotivemerit de 1'articulation. Pression au milieu de Ia fesse gauche,paraissant avoir son. sie'ge da~ns.1I ischion. Serrenient de'chirant dans la cuisse gauchle,'pM S de sa te~e articulaire. 4-12 DOCTRIINE HOMOEOPATHIQIJE. Yifs 6flancemens dans le milieu de la cuisse gauche, vers, le c6te6 interne. i1[5. Don leur rhumatismale dans, )a cuisse grauche. Tiraillenerit rhurnatismal dlans toute la Iamzbe gauche, avec bruit sourdtdans le talon; cependant c'est dlans la cuisse et le genou que la douleur est la plus forte; le mouivement ne le diminue pas, et loin de la' elle semnble, aut contraire, e'tre plis forte apres, (le soir, dans le lit). De'chirement sourd au co'te exte'rieur dii jarret droit. De~hirement 'a l'interieur, dans le genotn gauche. De'chirement, irnme'diaternent au dessous des condyles, du femur gauche, aux deux co~tes de la cuisse. 1 20. Vifis elancemens isole's dans les chievilles. Douleur vive con tinuelle dans la rnoiti6' interne dui talon droit. De'chirernent lancinant sous l'ongale dui gros orteil gauche. En sortant de diner, sentiment de faiblesse et malaise, general. Sensation comme de vives piquires, de puces, par tout Ie corps, jour et n~ut. 12a5. Amnaigrissemnent. Le sutj~et est devenu presque un squelette. Apre's une petite promenade, l'apre's-midi,fatigue extrernie, avec: un sentiment de vacuite' dans, Vesto. mac, sans, fairn cependant. Reves tre's-vifs, dont on voudrait bien, saris le pouvoir, etre de'barrass6f par le re'veil, et qui, lorsqu'on sort dui sonixneil, laissent u~n sentim-ent de lassitude. Sneur la nuit. 414DOCTRINE t4OlqOJOPATIII1QUEO vieu; dans P6 tat grossier' o u" la nature nous 1'offre, ii ni'exercO Presque aucune action me'dicinale sur P'ho mme; du moins ce que les anciens, racontent de lui "ac~et e6gard n'a-t-il point efte confirme par lecs mo~deties, qui lFont auL contraire re'voque en doute. Main8 lorsque la poudre de lyceopode a e6t6 son mise au traitement que l'art hoinceopathique fait subir A toutes les substances naturelles brutes; et que j'ai fait connaitre pr&cedemrnent; lorsqu'on eon a re'duit tin grain au. millionnierne degre' d'att6nuationi en le broya nt pendant trois heures avec. trois fois cent grain's de sucre de lait, qn'on a dissous un g rain de c-ette'po'udre dcans cent gouttes d'alcool aqueux, et qu'on a imprim6. deux secousses du bras 'a la liqueur, it r6~ufte de ]a 'dmi rndicamnent qui, merme a pu petite dose possible, celle d'un a eixgouesd sucre qu'on en imbibe, agit encore, avec IBeaucoup, Irop de violence pour qu.'on puisse l'adm-inistrer clans, lea nwaladies oiur ii convient d'y' avoir rec'ours. On ne ~Aqur-ait m~emm encore se servir'de Ia'' dilution au. bitli~nnieme, ai cause deC sa trop grande e'nergie: c'est selmn nsextillionnieine degr6 de dilution que le niefdicament devient applicable: encore me~mne De doit-on donner aux malad'es irritabl-es et faibles que celles at I'octillionnie~me et an. decillionnierne. La close est d'un ou tout au plus deux globules de sucre qu'o'n en imbibe. Sons, cette forrne, le, lycopode est un des an-tipsoriques dont on peut le momns se passe r, surtout (lans les cas de maladies chroniques oiui pre'dorninent les syptrnes suivans: vertige, principalement quand o.n se baisse; afflux du sang vers la tte'te; chaleur clans 416 ]DOCTRIE11E HOOEOPATFIIQUE. produit la diarrhee; napports gras; ralpOpols acides; soda; pituite; fre~quentes ou continuollos nauisees; le matin, l'estornac est d6licat; pression a ' estomac; pesanteur d l'estornac apres aVoil inange.; gonfle. onetit 'ala fossette du coeur, et douleur quand on y ton che; pMnzitude darts l'estoinac et le bas-ventfre; ballonne~rnent g6~'ant dui yentre; dejýut de sortie' des vents; borborygmes dans lo ventre; indurations (lans le bas-vontre; pincemens dans le ventroe; colicjuos; coliques dans la partie supe'ripure du, ven~tre; ardour dans le bas-ventroe; tension aux hypocondr'es; doulouirs, dans le foie apt, es qu'on a mange jusqu'a se rassasier; battemen S'doe ceuir pendant ]a digestion; selles difficiles ai pousser et no so rtant qu'apr~s do grands efforts; constipationpendantplusieursjours; douleurs "a 1'anus apres avoir mnange' et apre's avoir kt6 a ]a selle;- tranche'es dans le rectum et dans la, vessie -;gravelle'; eiwies pressante d'uriner; bosoin trop fre~quent d'urinor, avec envies prossantes; prurit dans 1'uretre en urinant ot apre~s; hemorragie par l'ure"tro; raidour pou, prononce'o du mernbre viril; d'f-aut d'e'rections; dg'faut do polluticais; absence do l'appe'tit Ve'nerien; impuissanco depuis, plusiours anne's; loignomo ut pour l'acte v'n'rien; proponsion excessive au. coit, pour peu qu'on y ponso; envies irie'sistiblos d'oxercoi' I'acte ve'nerien toutes los'nuits; ejaculation trop, promnpto; re~gles cou'lant tr~op long-. temps et en trop, gran~de abondance; regleos que' ]a frayour supprime pour long-temps; ecoulomniet de fluours, blanches, apre's des tiranchees 'a la, partie infe~rieurc dii vent're; flueurs blanches; coryza; hum ide; coryza et toux; coryza sec; obstruction dles de ux narines, toiix apre~s avoir hi; toux sec'he, Ie jour et la nuit; toux se~che, le matin, depuis des LYCOPODEO 4r annees; toux et expectoration; toux avec crachats purulens; elancemens dans le sein gauche; ardeur dans la poitrine en descendant (soda); pression continuelle ai la derniere c6te gauche; respiration courte chez les enfans; oppression conitinuelle de poitrine, le moindre travail rend hi respiration courte; MIancement dans le sacrum, apre's s'etre ploye en deux, quand on se redresse; douleur dans le dos, ]a nuit; dechiremens dans les epaules; tiraillemens-dans ]a nuque, jusque~dans l'occiput, jour ct nuit; douleur tiraillante daw les bras; douleur oste~ocope nocturne dans le bras; engourdissement des bras, meme leja seulemwnt quand on les keve; engourdissement spasmodique des bras pendant Ia nuit; nanque de force dans les bras; douleur osteocope nocturne dans le coude; poignet raidi par la goutte; engourdissement des mains; raideur des doigis pendant le travail; dechirerens dans les articulations des doigts; rougeur, gonflerent et dechirement artlritique aux articulations des doigts; faideur des doigts produite par des nceuds de goutte; de hirement, la nuit, dans les jambes; de~chirement dans le geuou; raideur du genou; gonflement du gefou; ardeur aux jambes; contraction douloureuse dans les mollets, en mar.chant; gonflement de Ia cheville; crampe dans les pieds, froid aux pieds; froid et sneur aux pieds; sueur des pieds abondante; gonflenent de la plante des pieds; douleur a la- plante des pieds, en marchant; renversement des orteils en marchant; crampe dans les orw teils; cors aux pieds; douleur dans les cors; sucur dans la journee en'travaillant peu; sucur dans la journe"e surtout ' la face,en se remuant peu; s~cheresse de la peas des mains; Ia peau se fend et se 27 4 I SDOCTRINE HOM'OEOPATHIQUE.1 gerce ta et lit;ý prurit dans' ]a journee, quand on" ~s0 6h auffe; prurit le soir, avant de s6 coucher;e'up ti on' dou'l'oureuse au col. et'sur la poitrine;, furo~ncleIs; Vieu-x ulceres aux~jarbes, 'ave'c defhirem'ent ]a nuit, prurit et ardeur; crarnpes dans les doigt's et le~s iiollets'; retra'ction spasmodi-que des-(Ioi~gts et d es orteils; de~chir'emens dan~s les bras et les jamnbes; 860 chiremnens dans les gen -oux, les pie'ds etle's d0'oigts tiraillernens douloureux dans les iriemtbres'; chal e-ur passagere; varices; varsices ckez lesfemmes enceintes; grande, disposition a s Ie donner 'des Mu'rs de ýreins, Ase refro-idir; d~faut de chaleur au corps; en~gourdiss'emen't des memb'res, des bras, des mai*n's, de's -jaibes', le jour et la nuit; inisensibilit6 Idu bra~s et 'del I a jamb~e; apres avoir peu marche, hia's~ifude des ~ieds' et ard'eur a ux plant~es des pifeds; d~biliM intýriceure;, la'ssitude dans les inem~bres; lassitude Aen s7e ve'illant; baiI emeDnsfrqdiens et solmnol1ence; somno-7 le'nce "dain's a journee; sommeil ag'it6,f la, nuit, avec esrveils frqueiDs; somnmeil P1ein de song-es; r6ees inqui;Mans; reves effrayan s-; frý6quens reveilsIa nuitd` iý,pen s; es disposition as'endorinir lar; lesempechent de' sendormir; fi~v're tie'rce, avec vomissemen t acide; apres 'le froid',bouffissur6 de la 'face et'des nmhiDis; uI's ceptibf't6; frayc-'et~_'Ueur d capricieuse, irriiitbe; sprit inquietmoroseura ru caratere pleurur daisposition a ecihe'rcnzeilquerelle. "Uhoe- dose m o d er~eqe ad le lycopode a 6t6 bien dioisi2, agit avan'tag~usement pendant quiarante cini~j~nejifs, et hlieme q cmiqies joursirde plus. Oa a 6Pd~liten-'ýt r-6cors au c amnphre poiir mo_&dOr of s c~tidn, 4dnd &116le st.ti'o vxi6ente'; m'ais rYCOPotNEG 4r9 auxquels de hautes doses donnent souven't nai~4 sahice,. Lorsque le lycopode est indiqu6 h6;mcOopath.iquement eprs, que le carbonate calcaire a epuise son action, c'est alors qu'il1 prod~uit les* effets les -pfins propres hi avancer le traitemen't.Le suijet est pris, de vertigesý dans tine chambre chaude (aui bout de' vingi-trois jow's). Le ma tinfi, en s e lev'ant du lit et aipre~s, vre'rdi'Je qui fon't chan~eler 'a droite et a gauche (a'u bout de'-tr&itd jours). Avant midi, vertigre; tout tourne, autoun'i du qni -a de fortes enviies de - (iýad. botit ie n-huf j-ours). A De's qu'il voit tourner queliaecho',I- et r?,pour unee tm-re, d'un senti.m'eht -semrbl~able A ýelu q-,ii'i1 &prokfv'eragit s'tout iui tourhfait aussi &dtisA, corps. ý5'.La týt~e est entreprise.e Ct cotnniie frapp` eede erfig, d~ttns hIa mat"n ee, avec uin sentiment sý lb~be ai celui que produiraient les, yeux trop, eiifoh~ce~sdafii r,1Cit;e~ hn feteiepau si ulet'a de 'a peine ~ipenser et "a co'ncevoir. E,'iird~issem-ent'tel'qti',ilfe ~it -pas oiutiOSdt Ve~r 0le sý, sipetir e't h.i1*rdanhs ls terndi e aux oreilles, (au bout de quinze jours). Le suj~et ne peut pas lir~e, parcb 4u'It nCoha1 'Vt-c6h~foiMd irs'lleftres; -iil-"es corndepetls '&dPier" ribals ~fieih~ait s,6 'en i~eppeVer hi ighifrhbion. 4LNs't que 'le Z est h id'eirnimerlettre de 1r1h m- awii e n": hli I o M ii' pbiltA ecire ce qu'iIf veut, et le fait avec les lettres qni convien'nent maiiifs ti ore'kvt ýs.Ao de" reli're iee qn'i`a er'i t. 11petit causer e'6guli~e'rnment stir des &1ujeBCts eves, 420 DOCTRIN~E fOMOE0PATHIQUEO mn^me abstraits, mais s'ennbrouille quand ii s'agit- de choses, ordinaires; ii prononce. par exemple le mnot prune, quand ii voudrait dire poire. 10. En pensan t, iiprouve comme un vide dans Ia. tte;, ii ne peut s'arre~ter "a aucune ide'e. La tate estfortement enztr-ep-rise. La te~e est entreprise, comme quand on a 1'esto\mac malade. La te'te est entreprise, embrouilhle', avec pression sourde-at Ia 1)artie ante'rieure, comme apre's.la suppression d'un coryza, avec se'cheresse de ]a bouche et des -kevres etI soif. Douleur s~imple, continue, pendant plusieurs jours, dans toute Ia te'te, plins forte pendant le repos, moins vive en marchant au g~rand air. f5. Cp -age;.bruissement dan's la teate, semblable a"i cclii que produit une corde de clavecin qui* se casse. Ebranlement dans la tiate, en marchant~pesamment. Bourdonnement dans 1'int'r'ieur de Ia te'te, avec sentiment de chaleur. Mal de teate, su-rtout quand on la seco'ue et qu'on Ia tour-ne. Chaque pas retentit dans Ia te'te; "a chaque mouvernent le sujet ressent comme un e'branlement dans le cerveau. 20.. Pesanteur dans la te21e. Pesan teur "al'occiput (au. bout de quciques heures). La n uit, et M dans Ia te'te,ýdouleur vague qui Ia rend pesante; le sujet ne 'sait oiu Ia mettre, pendant toute Ia nuit, tant elle est do'uloureuse (au bout de naeuf jours). Violent mal doetate, Ia nuit, comme si onl s'6tait couch6 a fadx. LYC0PODE; 2 Mal de te'te du c6t6" gauche, comme'a 1'exterieur, qui se fait sentir aussi clan's I'oreille et clans les, dents, acquiert surtout beauc'oup de violence le soir, et devient insupportable par I'action de lire et d'e'crire; ]a moindre pression sur les tempes, celle par exe-mi.pie des. lunettes,* augmente ]a douleur "a un Cpoint extrteme. 2 5. Mal de ate au dessus des y'eux, imme'liaite~. ment apres le d~jeuner-( les d~eux premiers jours). Mal de tete entre les deux yeux. *Douleur sourde dans le front, comme siIatte etait comprirnee des deux o tes. Le matin, pr-ession dans le'front et le nez, en des, cendant. Pression' tan t6t: dans ]a tempe droite,. tant t dans Ia gauche. 3o. Pression clan~s la moitie' gauch'e de 1'occiput, allant vers 1'oreilie di'oite. Pression sir tin point peti 6tendu 'a la nuque. Mal de leite grav-atif au sommnet de ila 0e, coinm e s'ilallaitsurr-enirun coryza.(au bout de douze heures). L'apre~s-midi, douleur compressive dans toute ]a tete,- surtout, en se baissant; (au. bout de'Vingt-cinq jou'rs). Le sujet s'6fveille le matin avec afflux de sang vers ]a t Ate. 25. Battement darzs la tite, le soir, apr'.S s'etre mis au lit. Mcal de* hete puisatif, apre~s ch-aque acce~s de toux. B atternens cans le cerveau, pendaut la journe'e, quand on renverse la tate en arrie~re, Mal de tate continuel: Lbatternent au milieu du 41. ýýt 4~?a DOCTRINE HOMOEQPATRIQUE. front, depuis trois heures du. matin jnsqn'an, soir, ~ppoque laquelle ii se dissipe. Elan cernens et pr'ession an. somniet de ]a te'te, p~en~dant la nuit (an. bout de sept joursý). 4o. Douleur lancin ante dans la tete, 1'apres-rnidi, jusqu'au soir, et eiisuite mal de dents ]anuift. Elancemens et pression dans la te'te (au. bout de.quelq'ues hen res). Elancernens an. front, de dedans en dehors, re'p&e tes phusienrs fois par jour, et revenant par acc es.,~phalalgie nocturne; tiraillemens et dancemenis au, dessus dýe l'cil droit, dans la tempe et 'a 1'occiput. Le devant de la tate est, douloureux an -toucher, h 1Yexterieur. 45. Mal de te'te superficiel an front, an. vertex, aux os des po'rumettes, "a I'oreille et aux M achoires 'cessant dans l'apre's-midi et revenantý le soir. Douleur co 'mme de pincement "a la tete, 'derri~re 1'oreille (an. bout de qua rante -huit heures>. De'chiremnens dans 1'occiput. Douleuir briulante aux. deux bosses occipitales. -Dechirernent gravatif d ans le (an?') _cote gauche de 1'occiput, snr'un petit point voisin de la mnune. 5o. Dechirement gravatif par intervalles dans Ia moiti6' droite dn frontL, jnsqn'h ]a racine du nez et an. sourcil droit, ayant 1air d'avoir son si6ge dans P'os. Douleur tiraillante an co'te droit de la te'te, descen-dant jnsqn.'aI Ianu'que. Dje~hirement dans, (h") ]a te'te, qni dure quara~ntehuit hen res,'inais cesse A l'apparition d'une fluxion indIolente "a la jone Qýiu bout de ving~t-cinq jours). De'chiremnent par intervalles dans ]arnioiti6' droite 'd at Ate, q -part en rayonnant de la teM~pe. LYCOPODE. 423 Le soir,, Mal de. t Ate de'chirant au sommet et 4es deux. c tes d e cet~te partie du corp~s. 55. De'cirernent aigou et rayonn-ant dans et an dessus de ]a bosse frontale gauche, se portant yers le coie gauch~e. Apre~s' un -peu. de prurit, q-u~i porte 'a se frotter avec le doigrt, itsu'rvie'nt andes'sus dela tern'PC d-roite., et comme dans ]a pean, un le'ger tira'illerent 1,a.n-c.inant et brilant, suivi d'un'serr'erent dotilou'r'eu"xd teate..- - De'chirernent a`et Ia' dans (? at A, t nuite dans d'autres parties dui corps (Ia. jamnbe gauche, ve-rs Ia cheville; le poignet gauche, etc.-). En marchant au grand air, de'chiremens passagers, ai 1exte'rieu~r de 'Ia.tee. Dechiremens dans le cuir chevein, au. dessus de Ia inoitie' droite" du front. 6o. A gauiche, sur le cuir chevein, sensation pa. reille 'a celle que 1'on produirait si P'on tir~ait -u-n sieul cheveu. Mal de tate dechi~rant en travers., sur le cuir che-. velu,etr'l frontlet le vertex. Les chereax tombent a" un point etonnant., Prurit au- cuir chevelu. Eruption h Ia tAke, avec: gonflem "ent des glandes.dui cou!, et un grand abces 'a 1'occip Iut; le cuir che.. velu. est convert de cro4tes, que I'enfant arrache,pe~pdant Ia nuit, et dont 1la place s~aigne epsuitei. 65. Eruption ~ a Ia.tee, qui suppure abondatpifient, Grande disposition 'a se refroidir Ia te'te; uin petit ai~r froid, cause une sen~sation de dechiirementsur le cuiji chevelu. 1 Beacucoup de cheveux. deviennent gris. 424 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Douleur constrictive dans les muscles du front et de la face (au bout de quatre jours). Chaleur brcdlante an visage (aU bout de vingt-six jours). 7o. Le matin, rougeur inanifeste 'a ]a face. Fr~quentes bouffies de clzaleur a la face (les premiers jours). Chaleur insupportable 'a la face, sans rougeur (les deux premiers jours). Douleur simple dans le cote gauche de la face, en y touchant. Eruption 'a la face (an bout de douze jours). 75. Prurit dans toute la face, avec des boutons dont le sommet suppure, sur les joues, au front et surtout aux tempes (an bout de douze jours). Face rouge, bouffie, parsemee d& taches d'un rouge, fonce et de boutons suppurans (au bout, de quatre jours). Beaucoup de boutons et de taches de rousseur"' ]a face, qui en est toute couverte. Davantage de taches de rousseur sur le cote gauche de la face et sur le nez.. Le sujet a quelquefois le teint.jaune. 8o. Pdleur de laface, inaw'ais W~int. Visage plus 6troit et plus pale (au bout de trois jours). Paileur de la face, avec somnolence dans ]a journee et mauvaise humeur (an. bout de quarante-huit heures). La paleur du visage augmente le soir (au bout de liuit joui's). LCe matiri visige lr s -poMe et abaltu. LYCOPODE. 425 85. Le visage est tre~s-change, les yeuix sont fort abattus. Beaucoup d'affaissement autour~des yeux (au bout de sept jours). Yeux cern's, de bleu (aubotd 0iz or) Les yeux sont languissans et troqibUes(au, bout d&m huit jours). Le soir, ' douleur dans, les yeux, qui empe~che presque de les, ouvrir. 90. Les yeux sont fatigue's le soir, 'a la lu mi~re., et causent de la douleur quand on les tourne. Douleur dans, les yeux, comme s'ils 6'taient-d'chii.. res et s'ils allaient sortir de l'orbite, 'a partir d'une heure apres, midi, mais sui-tout le soir;'la douleur empeche de fixer aucun objet. Un pen' de pression sur les yeux, avec somnolence, dans la. matine'e. Pression au, dessus de la paupiere supe'rieure rdbite. Sensation dansI'oeil droit, comme s'il y e~tait tornb6 quelque chose qui y caiskt de la, pression. 95. Prurit dans les angles internes, des yeux. Prurit dans, les, deux angles internes des yeux, avec inflainniatio'n de c-eux-ci: les paupieres, de rcoil droi't sont rouges et tumeffie~es; quiand elles, sont se~ches, ellescasn des douteurs opinia~tres; la, nuit elles, sont coIIees pars de la suppuration ( au bout de sept jours). Prurit autour de N'eil. Se~cheresse des yeuix, le soir. Le soir,'sensation de froid dans les yeLuX. I100. Mucosit6" dans les yeuix; on est obli-ge de les essuyer~potir y voir claP'. 426 DOCTRINE H[OMCErnPATHIQUE. Les yeux, abondanmment g~arnis de chassie, larmoient; on y eprouve de la pression,'et 'la face est tr'es--pa'le. Au' grand vent, les larmes coulent de~s yetlx. Dans I'apre's-rnidi, larmoiement abondant 4e le'oeil droi't (au bo~u'td'e ci~nq jour'.s). Yeux troubles, et chauds. i o5. dJrdeur dans lesyeax. Jniflanciniation'etendue sur le blanc d~e 1'oeeil.I Rougeur dui blanc d~e 1'oeil, avec dou~leur (anu bout de douze jours). Bougeur des yeux et pression chins lear inte7r-ieur. Teux r'ouges, eixlanmmes, causant des e'Iancemens 4epuis cipq jusiqu'ý i dx heures du soir. xi o0. De'chirement dan's l'oeil. droi 't. Elancemens dans. les dleux y-eux (au bout de douze jours). Elancemnen dans lesyeux, sans 1ougeur, toute la journ~e, mais surtout le matin (aui bout de tren.tequ~atre jours). Secousse spasmodique davisla paupiere inf~rieure gauche, du cote del'angle internie (aubout de trente-.Cinq jo~urs)., Inflammration des paupieres causant vine doiudeur co~mpressive; les paupieres suippurent et $e collent Ia nidsesan~g.1es exter~nes. ii.Patipieres ple-ines de boutons suppurans, Les paupi~I'es sont ulcei'rees et rouges; les Iarlpics qui coulent de 1'oeil cuisent et excorient la jope. Les yeLx son't coikes ]a ntiit par de Ia SUPPu raStion. Les yeux scat pleins de chassie,, le soir, avec donJeur comme d0'excoriation ou de -gerciire ý(au bout de trente-deux jours). -TCO~PPLEO42a7 Launie're diisoi*r avepuallee I uje; ii n ensuite rien distinguer.p J2Q:,'Le soir, a ]a Iumie'pe, les Qbjet q'il pegarde avec attention tremb1ppt, et surtout la chandelle, quý,ad A la fixe. En se mettant anulitI ueurs pssg~er IVtle yeux. 4pre's le soinmeil dlel'apres-mnidi, unQ spne de gaze,et des ipeurs p4,ssag e ea~~syeux.(Ai bout de'sei~ze j~ours). Tremblernent et vacifllion dans 1'air dey~ant les, yeix, quand on regarde au ciel pendant la gran4 chaleur de Fete'. Une tache noire parait voltiger a uipiQT- deux pieds au devant des yeux (a4 to~ut de, quaran-te-huit hieures). 1!25. En e'crivant, e et~scrmna4~ eye~nir confuses, Les lettres'semblePt,se confondre ensemble en lisant. La vue n'est pas stiire; ii pa~sse souvent des Jueurs devarit lesyeuK,. Trouble de la vue; on est oblige' tant6t de rappro-. cher,:itanio't d.loi~gnerlk'criLu~re,, pQUpouvqompir lire (an bout de-lsix jour~.s,_ -On;ne voit que ]a moitie' gauche des __,j Is a droite manque, on est obscurcie,.;d'vmr seul ppil on voit~de -roeme qu'avec les dJeux, seulene'nt le c4,f~aut de ]a vue, est pl us prono~nc6. de1'ce~il d~roit. i13o. D~liirernens clansle condutit auditifdro4t...D~chirernens-dans le conduit aud4if gaucihe. Elancernens de'chiran~s, tenailkins, rattAclw's les uns aux autres, dans 1in~te'rieur4e Porlei1Ieý quii 428 DOCTRINE HOMOBOPATHIQUE. semble e^tre' trop e'troite, et coniime si elle all ait e'clater. De'hiremnens derrie're 1'oreille gauche." De'chiremens dans ]a partie rnoyenne et supe'rieure de la conque de 1'oreille gauche. 135. Pression, derri~re ]a conque de 1'oreil le droite. Cuisson, avec sensation cornme d'erosion, derrie~re I'oredlle (Iroite et a sD on cte posterieur. En se inouchant, on e'prouve des e~1ancemens dans 1'oreille, et 1'on a ensuite de ]a peine 'a parler. L'oreille interne semble e'tre comme resserre'e. L'air exte~rieur cause une sorte (de serrement d'o.Q reille. 1 4o. Prurit dans l'or'eille. Suppuration et suinternent des oreilles. Sensation comme d'afflux vers les oreilles. #1Iflux du sang- vers les oreilles. Bourdonnement et murmure dans les o-reilles. 145. Murmnure dans l'or-eille droite. Murmure et 1)roisseeneft daos les oreilles.Bourdonnemen tviolen tcdans les oreilles. Bruit dans les oreilles. Le'soir, bruissemiefit dans les oreilles, pendant Plusieurs soirees. i~o. Matin et soir, battement dans les oreilles. Gargouillement dans les oreilles, le jour. 11 passe cornine u'ne sorte de bruissement ou de sifflement devant les oreilles.* On e"prouve comme un bourdonnement dans- les, oreilles, et on a de ]a peine "a entendre (au bout de dix jours). L'ouie est dure (au bout de vingt-quatre heures). 155. L'oreille est sensible au, bruit;, pendanit ]a promenade (au bout de quatrejours). LYCOPODE-t 49,f) Le soir, on croit entendre encore la musique qu'on a 6coute'e dans la'journee. De'chirement dans lFos jujgal gauche, au dessous de 1'ceil. -Convulsion spasinodique dans les, muscles des joues. Pression aux os du nez, imme'diatement aupres de 1'ceil. droit. 16o. Tiraillempnt compressif 'a l'exte'rieur-du c6t6' droit du nez. Le soir, dans le lit, douleuir de'h irante et comrne d'6erosion, i 'a cloison interne de la moitie' droite dit nez, assez hauit dans Ia'cavite" nasale. Illusions de 1'odorat; en crachant, on, sent comme une odeur de'cancer dans le nez. Les. nerfs olfactifs sont extrernement sensibles; 1'odeur des jacinthes suiffit 'pour donner des nause'es. Prurit dans le nez (au bout de cinq jours) 165. Trois apre's-midi, N'n apre~s I'autre, versdeux heures, saignement de* nez (au bout de- dix jours). IDeux. hemorrhagies nasales dans, un seul'jour,(au bout de'vingt-six jours). Forte he'morrhagie nasale, apre's laquelle on mouche souv'ent dui sang (au- bout de vingot jours).' Le soir, apr es tine promenade, forte he~morrhagie par. une petite plaie dans le nez (au bout de trentedeux jours). On inouche dii mucus sanguinolent (au boutitde six jours). i 70., On mouche a plusicurs reprises du. 'sang caill6' (a'u bout de onze jours). Eruption autour de la iouche. tj36 DOCTRINE IIOM~OEOPATHIQUE. Peltitoe ~ruption a la bouche (aui bout de dixwh-huit jours). Er~uption pruriteuse a"Jala vre sup~rieure (aiu.bout de quatorze jouirs'). Ermotion au bord du rouge d-e la 1vesu-perieure, causant une douleur dechirante dans les m-ouvemens 'de ]a le'vr -et quand on y touche (aul'out de doiize jours). 175.; Un gra~nd ulcere -au rouge de la. kevre inf&. ricure. PaIeur* des levres. Le m'Aton,, gonflemnent des -1 evres. IDeux soirs de ýsuite, violefit prurit au menton., ena.devant., Tout autoii' dii menton, e'uption. de boutons pnu'r uriteux. x So. Pression "a la partie post~erieure du coke'dro it de la ma'choire inf~rieure. *Ung onflement dur "a l'angle de ]a niakhoire~irif& rieure,, avec se~nsation de cha'le'u'r dais* la 'tee _Tu~n~faction des g'landes dii cow. 'loul'eir te'rebrante dans les glandes, sou''n*axdiý laires gonfle'es (au bout de quatre jours)'. Caet' la', esdeui cotes dul cotiet en. arri,,eretexision.,gravatiVe Par momens. 185OUn~e sorte de paralysie de~s muscle's d u cou; le` slujefne Po6iiiva it pa's souten'ir sa tte'; e~lk tc~iba"i~t touj ours en avant, avec sensation de ve'rtiges, Pen"dift ix hk"'ui'e:s.* -Ceperdnt iin ' vit pojn envie de se coticher. -'Grbs mncuds de lioto-ns roulges tout autdiii' dut cou, qui causent beaucoup 'de dem-arigai-s~oiis.(a,-tih bout de Yin gt-huit-'jo0urfs>' 43!a DOCTRINE HOMOEOPATHfIQUE. Tiraillement dans les matchoires (an bout de vingt., neuf jours). Douleur tressaillante dans la. machoire inf~rieure, le soir (an bout de onze jotirs). 20o5. Odontalgrie sans qu'lon puisse assigner an juste dans quelle dent, tan t 0t en bas, tantot en haut; tiraillement, avec e'1ancemens, qui e Mpeche le soir de s'endormir (an bout. de n-euf jours). Elancernens et douletir te'rebrante dans une dent. creuse (an. bout d'e douze heuires). Secousses isole'es dans les dents molaires droites, superieures, poste'rieures. Elancernens. isok's, violenfs, qui se succedent avec lenteur, dans une dent creuse-, et qui cess'ent apres qn'on s'est e'chauff6 dans le lit. Mat de dents apre's avoir manag"; sensation de re.muement et pai'fois deg eMancemens dans une des molaires d'en Lint. 210o. Odontalgie an moindre con-tact de la dent et en toussant. Odontalgie, cornme un spasme dans les dents. Douleur tiraillan te, spasmodique, dans les dents, qui cesse quand on tient des boissons chauaes dans la bouche., MlJal de dents, la nuit seulement, et opreS sa ces~sation, le mnatdn,2 v ve agita tio n q ui n eperrnzetplIus del dormir. Grande mobilit6' des dents. 2115. Les-dents jaunissent. Nceuds sur ]a langue. Excoriation de la langue. Un u~cere sons Ila langue, qui ge'ne en parlant et en mangeant (an bout de dix-huit jonrs)* 434 DOCTRINE FHOMOEOPATIIIQUE& 235. Secheresse etgoi1'tamarescent dans Ia bouche. Se'heresse e t go Ut acescent dans *1a bouche'. Sensation de grattagre, de- ratclage, dans la boo che. Le matin, bouche -amere, comine s'il y avait de 1'acide dans,1'estomac. Le matin, gouit amer dans la bouche. 240. La nuit, goiuit tres-amer dans Ia bouche, qui oblige 'a se lever', et "a se rincer Ia bouche avec de 1'eau. Godt amer dans la boucize, continuellement, quoique 1'on trouve aux alimens la saveur qu'ils doivent avowr. Go fit de frornage dans la bouche (au bout de treize jours). Go11 t' -doucedtre dans la bouche (au bout de quarante-huit heures). Le matin, l'eau a-une saveur tres-sucree.!245. Go fit acide dans Ia bouche. Soda; arde-ur. dans ]a poitrine, en remontant; des gorgees acides reviennent 'a ]a bouche. Soda; ardeur qui remonte de l'estomac; un liqu~ide acide revient "a Ia. bouche. Rapports, presque bri'dans, sor'te de sodaý. IRapports bru'lans incomplets'; il~s n'arriveflt que jusqu'au pharynx, et non juscqu'a' la bouche, et 00 -casionent une sensation bru'lante dans la gorge, pendant plusieurs heures (au bout de quatre heures.) 2a50. Soda, une demi-ýheure apres chiaque repas: le sujet a des rapports aigz'es, et ii e~prouve pendant plusie'urs heures, de l'ardeur "a ]a region pre~co-rdialel, qui le rend tre's-faible, et le prive en quelque sortte de Ia respiration. Hoquet. 1136 436 DOCTRIINE H0M0EOPATHIQUE. Nause's avec chaleur dans le bas-ventre et froid glacial 'a ]a face (au bout de deux jour's). 265. Envies de vomir, pendant lesquelles le sujet rend un pen de mousse et e'e~u me. Apres le sommeil de mnidi, 1'enfant vomit cinq fois d-u. mucus (au bout de sept jours). Vomissement de san'g coagrul6 et d'acide Acre. Vomissement nocturnDe d'alimens et -de bile, precede" de nause's et d'anxie'te "a Ia reogion pre'ordiale (au bou 't de neuf jours). De fcaut id'appe'tit(an bout de trois jours). 927o.Les alimens ne plaisent pas; il n'y apoint.d'ap - petit. Le suijet ne peut pas mianger; ii est toujours rassas,ie, et n'a pas d'appde'it; lorsqu'il mange quelque chose, ii e~prouve des nausees qui VOn~t jusqu'au vo-. missenaent, P'oint de, soif' Se'cheresse des hwvres et de la langue, avec- soif continuelle; quand Ie sujet preinait une gorge'e de Iiquide, iti prouvait de ld-repugrnance, et ne pouvait l'avaler; en me'me tenmps, accablement et lassitude. Le sujet ne peut pas manger de pain, qui lui re"_ pugne; ii airne davantagre les alirnens chauds. 2 7 5.11 mange avidement, avec beaucoup d'appe'tit (au bout de quatre heures). Apre's chaque repas, pesanteur d'estomac. 'Ap~res avoir mange, saveur amere, repugnante, dans la. bouche. En mangeant, on e'prouve un 6'lancernent con'tin'u danis le fron t, et ensuite, en remnuant, de forts Mlancemens isole's (au bout de trente-six heures). LYCOPODES 437 Apre's avo-ir mange", chaleur dans la te'te, et une. ta'che rouge sur ]a d joue gauche. 2a80. La'pIlupart da temips, en mangeant, frisson qui parcourt tout le corps, sans froid cependant. La digestion parait no so faire que lentement ( au bout de limit jours).' Le sujet no pout so rassasier; lors merne qu'il mange autant qu'i'l e~n a bosomn, pour apais-er sa faim, ii prouve de ]a ge~ne et du gonflement "a ]a region du'foie* (au bout de sept jours). Quand ii mange jusqu'a' satie'te, ii se sent inal "a son aise et gonfle; Apr~s' le diner, coliques (au bout de diK-huit jours) 285.' Apr'ves le I'pas, serrement de'gorge; soulievemens de CceUr, commt-e pour vomir; il ne vient pas d'alimens dansIDSa gorge, mnais seuilemen t de 1'eau, qu i coule dans la bouche. Apre's avoir upang~e, le sujet est toujours mal 'a son aise-; son poul~s bat plus vile, et it es't plus las (au bout do dix jou~rs). Sentiment comme si l'estomakc 6tait mnalade. Immze'diatement apkws av-oir rnang&' le bas-ventre est toujours plein, serrle, tenda, jusqu'au sojir, pendant la situation assise, la. marche et le coucher; le sujet ii'a. plus ensuito envie de miarcher et it reste assis (au bout de deux jours). Gonflement dui ventre, principalement apres avoir man ge. 2909. Apre's avoir mange, sentimnent do ple'nitude et de pesan tour (au bout do vim grt-huit jours). 1L'api-es-midi, sensation, dans l'estomac, comr~e si,. 1I'on e'ait hjeun depiiis longr-temips, niais sans faim. LYCOPODE. 439 En respirant, tension lancinante autour de la fos. sette * du coeur. 305. Pression de dedans et dehors, " droite, dans le ventre, 'a la region lorbaire. Forte pression sur un petit point au milieu du haut du ventre. Douleur compressive et comme:d'6rosion, semblable a* celle qui resulteraitd'un coup, dans le haut du ven tre, au dessous des cotes droites, qui augnente quand on y toiU6che. Forte douleur an foie, le ventre etant bien libre (au bout de huit jours). Le foie est douloureux au toucher (au bout de sept jours). 3io. Pression sourde dans 1'hypocondre droit, "a la region du foie. P1ression et tension au bas de la region he'patique. Pression dans le c6t6 droit du ventre. Douleur compressive 'a la region du foie, en respirant (au bout de treize jours). Yive pression sous les dernie~res cbtes'droites; quand on fait une inspiration profonde, qu'on flechit le corps de c6te6, et qu'on appuie sur le c6t6 droit du ventre, on eprouve de la douleur en.haut. 315. Le soir, 6iancemens dans le foie, pendant une heure (au bout de six jours). Elancemens et pincemens, h droite, dans le haut du ventre. Le matin, en sortant du lit, on.Aprouve comme de Ia douleur dans le bas-ventre. Pression dans le cot6 gauche de la partie moyenne du ventre. Elancemens brudans ' droite pre's de rombilic. 44o DOCTRINE HfOMOEOPATHTQUE. 320. A droite de l'ombilic, du cokt' de la banche et un peu plus''bas, fre'quentes pressions de dedans en c4ehors, semblabtes "a des pince~iens. Pression dans le lbas-ventre, tantota% droite, tano~ a gauche, pre's des hanches. Plenitude, gonflement dui bas-ventre et froid aux piedis (an bout de quatre jours). Plenitude, dans le ventre et pesanteur vers le rectum. Bas-ventre g6nfle' et coliques- tous, les, jours ( an bout de deux jours). 325. Gonflement dii bas-ventre, surtout imme6 -diatement avant les, r~gles. Ballonnernent du ventre par des vents- (an bout de quatre jours). Le so~ir, vives coliques, comine cause'es par des' vents qui se de'placent, suivies de borborygmes et de vents qui sortent par 1'anus ( an bout, de dix jours). Vers le soir, gonflement du ventre et de'placernent de vents. Sentiment de pression dans le o e ogauche du bas.ventre ' comme produit par un vent de'plac6', qui augmente surtout quand. on attire le ventre enhat et que des rap ports 'a vide diminuent. 3 30o. Betention de vents, suivie d'un malaise plus prononce' (an bout de six jours). Des vents nombreux paraissent exciter ýa et Mi, dans le bas-ventre et les hypocondres, m'me6 dans le dos, ]a re'gion (les c~tes et ]a poitrine, de ]a tension e~t des gargouillemens,I que diminuent toujours des rapports h vide. Vers le soir,, grands m-ouvemetis de flatitiosite's, et LYCOPODE. Iegeres coliques venteuses, avec 5ortie non bruyante de vents inodores', le ventre etant tendu. B~tention de vents api's tre restsdeuxheuresassis. Tension dans le bas-ventre (au bout de six heures). 335. La plupart du temps,le soir seulement, besoin d'aller A ]a selle, avec tension du'bas-ventre. Tension du bas-ventre; deplacemefit de vents (au bout de douze jours). La production de vents nombreux, qui se fixent ca et Ia", parait etre un sympt6me capital du lycopode; et il semble aussi qu'une grande partie des douleurs qui en resultent sont produites par lui. Tension dans le bas-ventre, avec accumulation de beaucoup de vents. Contraction spasmodique dans le bas-ventre (au bout de quatorze jours). 340. Resserrement compressif, par intervalles, dans Id partie gauche du bas-ventre. Pincemens dans le ventre, que soulagent des vents qui sortent (au bout de quatre heures). Spasmes dans le bas-ventre, qui est tres-tendu. Spasmes dans le bas-ventre. Pendant plusieurs apres-din6es, a partir de quatre heu'res, gonflement du bas-ventre (au bout de neuf jours). 345. Gargouillemens dans le c6to gah-che du ventre. Gargouillemens sensibles a,.'oreille et au toucher, dans le c6t6 gauche de la partie superieure du ventre. Grand bruit dans le bas-ventre (an bout de seize jours). Avant le diner, pression et dkchiremens dans le bas-ven tre. 442 DOCTRINE UIOMOROPATHTQUE. Sortie de vents apres des coliques (au bout de quatre jours). 35o. Coliques, avant d'aller "a la selle (au bout de dix-sept jours). Coliques la nuit, par courts acce's. Coliques vers minuit, avec un peu de vomissewent ct de diarrhee. Apres le diner, douleur dechirante dans le basye~ntre, suivie d'klancemehs qui s'6tendent jusqu'a' l'extremit6 du gland, deux fois 1'une apres l'autre. Tous les matins, et meme de bonne heure, dans le lit, coliques au haut du ventre, sans diarrh6e, qui durent jusqu'apres midi, et augmentent par la marche. 355. Douleurs de'chirantes, passageres, dans les visce~res, aux flancs et aux hanches, vers le soir (au bout de ouze jours). Dechiremens par acces dans un point peu etendu du milieu du ventre, un peu A gauche. Pression dans la partie droite du bas-ventre pendant toute la journee; la douleur for~ait le sujet 'a marcher ploye en deux; ii ftt oblige de se coucher, et ii avaitla respiration courte (au bout de six jours). Douleur constrictive et tiraillante a une grandeprofondeur dans le bas-ventre. Mal de ventre tiraillant. 36o. ii y a comme quelque chose de lourd dans le c0te gauche du bas-ventre, sensation sur laquelle la respiration n'exerce aucune influence, mais qui persiste sans interruption et au meme degre pendant Ja narche, la situation assise et la situation couchee (au bout de vingt-quatre heures). Secousses dans le ventre (au bout de quatre jours). LYCOPODE. 443, Pulsations dans le bas.-ventre, avec tine sensation d'anxie'te6 semblable 4 celle qui r'sulterait d'un spasme. Pression de'chirante et en queique sortC pulsative sur un petit point, dans le flanc droit, tout pre~s le lacuisse. Pulsation profondement dans l'anneau inguinal droit. 365. Gonfleinent rouge dar" s IPaine droite, qui, lorsqu'on y touche on qu'on rem ue, cause de la douleur comme si Ia partie 6tait u1ce'ree en dedans, (au bout de seize-jours). Fre~quentes pressions et 6l1cemnssurds dans la region inguinale droite. Douleurs dans, les aines-, en' marchant, et douleur dans le dos (au bout de six jours). Pression de dedaris en dehors,, dans la r6gion inguinale droite., Pression de dedans et dehors d-ans la. region in1g9uinale gauche; ensuite gargonillemens dans P'annean inguinal. 37o. Douleurs h l'endroit d'une bernie (au. bout de treize, jo~urs) I9lancemens d&Airans a ' endrmit d'une hernie (an bout de vingyt-quatre heures). Irmmediatement apres les re~gles, la bernlie ingauiiple sort, et cause des douleurs de'chirajites (an bout de seize jpurs). Petits, gonfleinens glandulaires, dans les aines, (au bout de vingt.-un jours). E]ýruption pruriteuse autour de 1'anus, qui cause de ]a douleur quand on y touche. 3 75., PrurYit 4 l'a~nus.. 444 DOCTRINE HOMl\OEOPATEHIQTE. Prurit autour de 1'anus (au bout de douze jours). Pression dans le rectum, la nuit (au bout de vingttrois jours). En urinant', sensation de resserrement au pe'rinee, imm'diatement aupr6s de 1'anus, qui persiste et revient aussi quelquefois hors du temps o A l'on urine. Le rectum est souvent si retreci, qu'il sort quand les selles sont dures (au bout de vingt-un jours). 38o. Le matin, sensation de resserrement et de dechirement dansle perinee et 1'anus. Petits e1ancemens au bord de 1'anus. Un e1ancement dans le rectum, qui part du sacrum..Lcincemens dans le rectum (a u bout de deux jours). Douleur dechirante, pendant une minute, dans le rectum, qui derange ]a respiration (au bout de qua. rante heures). 385. Gonflement des boutons hbemorrhoidaires. Les boutons hemorrhoidaires sortenti du rectum. Les boutons hemorrhoidaires ' a' auus causent de la douleur en s'asseyant (au bout de six jours). Ils sont douloureux au toucher (au bout de onze jours). Ardeur dans I'anus, pendant les evacuations alvines, qui sont frequentes (au bout de quarant:ehuit heures). 390. Ardeur dans le rectumn en allant "a la selle. Ardeur dans le rectum, apres une selle qui n'etait pas dure. Petits elancemens dans le rectum, apres une selle marronnee. E'lancemens dans le'rectum pendant itne selle conen able. Besoin d'aller ala selle; ensuite douleur spasmo LYCOPODICO' 46/15 dique dans le rectum, qui ne permet pas aux matii'res, de'sortir. 395. R~trecissement du rectum, qui rend. ]a sortie des excrernens tres-d'iffcile. Anus doulouretisement ferm6'. Selles tre~s-p'eu abondantes, avec ]a nmeme sensation q~ue s'il restait encore be~aucoup de ~natieres dans le, rectum, et aussitot apres accumulation douloureuse de vents dans le bas-ventre (au bout de ving 't-quatre heures). Sensation comme si ofl dev-ait aller sans cesse 'a la selle, mais qui no s'e'tend quo jusqu'au rectumn (au bout de quelques heures). Selles seulement tous los deux jours, chez un homme, qui avait I'habitude d'allor a la s'ell tous, les jours'. Ljoo.Les solles sont stispendues les deux on trois premiers jours,, mais en suite it en suirviont iine copieuise. L'envie d'aller Ai ]a sollo, qtii no s'e'tait pas manifost~e Icl matin, parait surve~nir le soir; mais quoiqu'elle soit assez forte,. it sort pen de inati~res, et de granids efforts sont n~cessair es pour les expulser. ~A dater dui cinquieme jour, une on deux. selles en b onillie par jour, pendant plusieurs sema *ines. Plusiours fois dansl1a journe'e, selle molle, dont I'expUlsion exigre beau~coup d'efforts; les, yents ne,. sortent, pas,. Le matin, tenesme; dans 1'apr~s,-midi, diarrh~e~ (au bout de six jours). 4o5. La plu part, du temps, do grand matin (vers trois on quatre heures), doux seIIes diarrhe~iques, avec colique. 446 IDocTRINIE HOMOE"OdPATHIQUE-0 La premiere partie de la selle est moule'e, et le reste moci, pendant plusieurs jours de suite (au bout de seize jours). Ecoulement de sang par l'anus, meme les sel'les etant molles (au bout de quatorze jours). Les selles e'tant dures, douleur dans le sacrum, comme T'il allait se briser;- en me'me temps, colique dans le ventre, comme si les intestins, crevaient (an bout de quarante jours). Apres, la. selle, beaucoup de gargouillemens dans le ventre. 410. 4pre~s la selle, gonfiement dui ventre entier par des vents. Apre's avoir ete a la sel 'le, spasmes d-u. bas-ventre et de, ]a matrice, tout-a"-fait en hais' et en travers,, -ui surviennent principalement apres une selle molle (an bout- de dixt-sept jours). Pendant ]a selle, qui exige des efforts moderes, douleur an sornmet de la te'teI et bourdonnenient d'oreilleso Apr~s, la selle, -grande lassitude. Dans les Pre-miers huit jours, la secr6tion urinaire' parut diminuer; puis, a dater dui quatorzierme on, quinzie'me jour, elle devint d'autant plus copieuse.ý 415. 1-1 sort trop pen. d'urfine (au. bout de vingt-. qn~atre jo urs). Le sujet urine beaucoup et souvent (au bout de vingt-quatre heures). Frequent besoin d'uriner la. nuit (au bout de neuf jours). Apre's avoir urine" le soir, en se mettant au lit, ardeur fourmillante dans l'ure'tre. LycoPODE 447 Elancemens dans le col de la' vessie et en mneme temps dans 1'anus'. 420o. Le soir, en urinant, douleur semblable "a cell'e que causerait -une gerqure, en avant dans 1'ur~t-re, chez une femme (au bout de onze jours). En urinant, ardeur dans 1'ure~tre, chez la femume. Douleur vive, rais de courte dur~e, et tiraillante, dans N.~ partie ante'rieure de l'ur etre. Tirai1Iem~ens par intervalles dans ]a parti~e post&. rieure de 1'uretre. "~Dechirement "aIL'orifice de l'ure'tre, quelque temps apzes avoii' urine". 42 5. Dechiremens passagers en avant dansl' ure'tre. Vive douleur de'chirante qiii, de 1'extre'mite6 'oste6 -rieure de 1'rktre, remonte obliquement dans le ba&ventre. La nuit, apre's avoir rendu beaucoup de vents, vif 6lancement de'chirant en travers dans le' membre virill, ivnme'diatement pres dui bas-v'entre. Urine fonce'e en couleur, avec un sediment rougetre (au bout de trente-deux jours). JVurine est Itre's-fonce'e en,,pouleur, et depose un s6dimnent (Au bouAif de dix-hM jours).. 43o. Urine avec un. sediment jaune (au bout de six jours). Urine offrant un trouble blanc* aussito~t apre~s sa sortie. Ecoulernent de sang par l'ure~tre, sans douleur (au. bout de s'ix jours). Fr'q~uentes demangyeaisons a. la face interne dui pr6puce.. Tiraillernent chatoujileux h\ I'extr~mit6 da. gland. 43*5. Elanceme~is A Flextr~mite' duigland. 448 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Doule 'ur tiraillante et de'chirante dans le gkind. Une hurneur jauna'tie se rassemble derrie~re la conr~onne du gland, oiA paraissent des e'le"vations molles, d'un rougre fonce, avec prurit cui~sant, pendant phisicurs jours. De~chirement gravatif vers, la couronne du gland. Grande faiblesse dans les parties ge'nitales et les partiesI voisines, avec douleurs dans le pe'rine~e en s'asseyant (aii bout, de trois jouirs). 44/o. La'verge est petite, froide. et sans-e'ections. Diminution des faculte's ge'nitales; les ide'es e'sotiq~ues me~me ne peuvent pas provoquer d'e'rections, quioiqu'Il y ait de~sir dui co'It. Erections rares, les premiers jours. Le scrotum- est flasque pendant les erections (au bout de cinq jours). Peu d'appe'tit ve'nerien pe'ndant sept jour-s (au~bout de huit jours)., 445. L'appe'tit.ve'7z1e7ienz est dirninuep, pendant dix jours (au bout, de sep't jours). Le sujet s'endort pendant 1'acte venerien, sains ejaculer (au bout de douze jours). Flaccidit6 du scrott*, merne pendant l'acte ve'n&' rien; I'ejaculation se fait atten'dre (aiu bout de quatre jours). Lassitude le lendemnain de 1'acte ve'ne'ien (au bout,de quarante huit ba~ures). Le soir e'tant au lit, de'chireinens~dans le coke dit scrotum. 45o. Sensation convulsive dan 's le testicule gauche (au bout de vingt-neuf jours). Les re~gles, suspendues depuis cinq inois chez une fille de dix-neuif ans, repara~issent 'a la nouvelle tune, LYCOPODE. 44 sans les incominodite's ordinaires autrefois (au bout de seize jours). L~es re~gles, de'ja passe~es depuis deux jours, reparaissent (au ])out de seize henres). Apparition des re~gles deux jours trop 0~ o trop tard (au bout de quarante-et-un lours). Apparition des re'gles quatre jours trop tot (au bout deC douze jours). 455. Les re'gles avan cent de sept jours (au bout de quatre jours). Tirailleinens dans P'aine, comme si les're~gles allaient. par. itre (chez, tine personne Age~e). Les re~gles retardent de quatre jours (au bout de dix-sept jours).I Elles retardent de troisjours (aui bout de dix jours). Ballonnement du ventre avant 1cm' apparition. 46o. Avant I'apparition des r~gles, grande pesanteur des jambes. Avant ['apparition des re~gles, "a minuit, d'aborcl du fi-oid, puis de la chaleur, surtout "a la face, avec de 1'agitation. Avant I'apparition des regies, malaise et froid, toute la journ~e. Immefdiateinent avan~t les re'gres, beaucoup de mauvaise humeur, d~couragem~ent, rme ancolie. D'l ire avec pleurs, la veille de l'apparition des r egles et le premier jour de leur &koulement, conire si la femme allait devenir folle (au bout de sept jours). 465. Pendant les re'gles, acidite' dans la bouche, avec langue charge~e. Pendant'les r egles, mal de te'te sourd, presque de" chirant.o Pendant les i gles, vives douleurs au sacrum, le I.--% 450 D0CTRID$E'H0MOZPATHIQJE. rniatin,ý en sortant dii lit; ]a femme e'tait quelque Mi-. nutes sans, pouvoir se remuer (au. bout de quatre jours). Pendant les, r~gles, einflure des pieds. Pendant les re~gles, nause'es. 470- Pendant les regles, en. se tenant debout, une sorte de disposition "a se trouver mal; la fernrne n'entendait ni ne voyait plus;- en me'me temps sensation d'une Vive chaleur interne, surtout dans ]a te'te, avec grande pa'eur de ]a face; ]a fernrne fut obligefe de s'yasseoir sur-le-clianip, et tou~te la soire'e elle resta conmme frappe'e de -stLpeur; le lendemain aussi elle avait, Id tte entreprise (au bout de trois jours). Fin' eurs, blanches abondantes, par intervalles (au. bout de' cinq j~ours)., Ecobulement 'a plusieurs reprises de fineurs blanches, teintes, en roougeatre par dusang, avant ]a pleine lune (au, bout de sept jours). J7nrouernent (au. bout de vingt-cinq, quarantehuit jours).*t- L La poitrine devient. apre et comme excorie~e en parlant, avec en~rotneient, surtout 1'apre's-midi. t47 5. Quinze, fois dans ]a journee des e'ternuemens, sans coryza (au, bout de ciniq jours). Eternuernent, sans c oryza. Eternuexnent chacjue roatin. Pendant unel demiheure. Vif chato'uillernent dans le nez, sanis cependant p~ouvoir 6ternuer., Le. nez est bouche" tout-afait en h-aut. 48o. Obstruction du' nez, vers le inatin. 60'orza sec (au. bout dd dix jours). Obstruction totale du nez; la respiration de l'en LYCOPODE.45 fant, pendant qu'il dormait,' s'arretait souvent durant' quinize secondes, me'me la bouchce 'tant ouverte.' Coryza see, qui ernpeche de respirer la nuit (au bout de dix jor) Coryza see, avec ard cur dans le front, et tate en. treprise, re'traction des yeux, beaucoup de soif; et chaleur nocturne, qui ne permet pas de do'rmir beauc-oup.,485. SMcheresse dui nez, qui est bouch6 a sa racine.Coryza (ch'ez un homme qui n'y est pas sujet) (au bout de vingt-et-un jours). D, es-fort coryza humide (au bout de trois jours). JViolent coryza, avec gonfleinent du nez.* Coryza fre~quent, avec e&oulernent f6tide par la narine gauiche, qui e'tait uice-re'e en dedans. 490. Coryza, avec e'coulement 'acre par le nez, qui excorie la lkvre superieure (au bout' de: vingt-hu'it jou'rs). Violent' coryza, avec c6phalalgie catarrhale (au bout de dix, jours). Dans ]a nuit, vers, deux. heures -du inatin, le suijet est e'veille' par unf violen t grattement fourmillant dans' la trache'e-artere, au dessous du larynx. Le soir, a-vant dWaller se coucher,' toux -tre~s-fatigante, coinme si 'une plume chatoujilait Ie larynx, avec peu d'expectoration (au bout de trois jours). Envies de tousser, comt e celles qui sont provoqu~es par la va'peur du soufre. 1195. Chatouillement qui excite h, tousser, cornme s'ii y avait de la vapeur de'soufre dans le larynx, avec crachats sale's et de couleur grise.I Envies de tousser et de cracher, avec sensati~on de secheresse dlans la gorge, conime si des mucosite's y LYCOPODED 45.5 Elancemens dans le mamelon. Un peu de sang et d'eau visqueuse sort d'un ma" melon, surtout quand on y touche. Dans le sein gauche et sous le bras, un tubercule dur, causant une douleur brudante. Vive douleur au sacrum;; etant assis, le sujet ne peut se redresser, et il est oblige de s'asseoir ploy6 en deux (au bout de cinq jours). 55o. Dechiremens dans le sacrum, en travers, quand on est assis droit. Douleur si violente au sacrum, qu'elle resserre la poitrine, avec pression a l'estomac et constriction du bas-ventre (au bout de trois jours). Raideur dans le sacrum (au bout de seize jours). Frissonnemens dans le sacrum. Gargouillemensun peua gauche dusacrum, endech. 555. Dechire'ient dans ]a region renale droite. Pression " droite et a gauche, dans le dos, au dessus des hanches. Pression dans la region renale droite. Pression dans le c6t6 gauche, quig'6tend vers la region renale. Elan'cemens reiteres, un peu au dessus de la region r6nale droite, dans le dos. 56o. Elancemens dans le dos, qui se dirigent vers le sacrum, pendant qu'on est assis (an bout de quatorze, quinze jours). Elancemens dans la region r1nale gauche. Tiraillemens dans le dos, quand on est assis. Dechiremens dans le dos, a droite, le long de l'pine. Tiraillemens dans le dos, entre les omoplates (au bout de onze jours). iLYCOPOr,. 457 que le suijet ne pent dormir la nuit. Cette sensation s'apaise en se couchant stir le co'te affecte': le mouveruent la dissipe dans la journe'e; ii suffit me'me pour cela. de I'action de tric-oter on de coudre; elle s'agrave quand on se ref-roidit cette partie dui corps (an bout de huit jours). De'chirement danZs les articulations de l'Paule et dui coude, pendant le repos et non pendant le mnow. vement. Elancemens dans 1'e'paule et de'chiremens dans le bras (aui bout de vingt-sept jours). E Aancernens dans les e'paules et 1'avant-bras gauche (au bout de huit jours). 585. Tension rhumatismale dans 1'articulation de 1e'paule droite. GonflZement des glandes axillaires. Un gros furoncle dans 1'aisselle gauche (an bout de quatre jours). Faiblesse dans, les bras; le sujet n'a, pas de force en travaillant. Les bras sont' cornie paralyseis; le sujet est oblige" de les Jaisser pendre, dans le repos; eni travaillant et se remuant, ils retrouvent de la force. 59o. Le soir, paralysie soudaine dans le bras (iroit, comme si on venait d'e'prouiver tine attaque d'apoplexie (ant bout de citiq jours). Secoiisses spasmnodiques dans les bras. Tiraillemens dans le bras gauche. De'chiremens dans le bras droit. Convulsions dans les muscles des bras. 595. Trernblement dans le bras gauche. De'chirenient comnpressif autour du coude droit. LYCOPODE. /459 et dans I'6'minence hypothenar, en allant vers le poignet. 6 15. De'chireinent danis ]a pauime de la main droite, au, dessous du doigyt7-'d milieu. De'chirement, avec ardeur et prurit, dans la peau (le la paume de la main droite, imme'diatement sous les doigts. IEiancement sur le dos de ]a main (an bout de Vingt-et-un jours ). Deux tubercules ail doigt imdi cateur, qui ressemblent h des verrujes, mais ne tardent pas 'a dispa.. raitre. Eruption pruriteuse stir les mainis (an bout de sept jours). 6.2o. Plusieurs petits foironcles sur les main's, qut causent tine douleur' lancinante quand on y touche. E~ruption pruriteuse entre les doigts.' -Les mains sont toujour's froides. ConIvulsions involontaires des doigrts pendant le sommeil. De'chirement dans le pouce gauche. 62 5., Dechirement anl bout dti pouice droit. De~chirement dans 1'C6minence thenar de la main gauche.I De'chirement dans les doigts mitoyens de la. main droite. Toutes les articulhations des doigrs sont gonfle~es, rouges et enflaimm~es. Les articulations inedianes des doigrts sont rougaes, enflainme'es et gonflees; Los, mains sont un peti gonfle'es. 53o. De'chirenient dans 1'articulation me'diane du~ LYCOPODE. 461 Le'ger dechirement compressif dans la fesse gauche. 645. Ardeur comme d'erosion a ]a fesse gauche. Tous les quatre jours, une douleur dans le membre inf6rieur droit, depuis l'articulation de la cuisse jusque dans la jambe, qui fait boiter en marchant. Les jambes s'engourdissent dans la journee pen. dant qu'on est assis (au bout de six, sept jours). Agitation dans les cuisses et les jambes, etant couch6 (au bout de neuf jours). Elancemens dans la cuisse gauche en rontant (au bout de seize jours). 65o. Douleur dans la cuisse gauche, semblable "a celle d'une blessure, et plus tard bruiante. Decbirement tout au haut de ]a cuisse gauche. Dechirement dans la cuisse gauche, de haut en bas, la plupart du temps lorsqu'on est assis, et surtout en ployant les genoux (au bout de cinq jours). Sensation comme d'erosion a la partie charnue interne de la cuisse gauche. L'entre-deux des cuisses est excorie an point que le sujet peut "a peine marcher. 655. Sensation comme d'erosion " la partie sup& rieure et interne de la cuisse droite, avec un pen de prurit brbdant jusque dans les organes genitaux. Spasme dans la cuisse droite jusqu'au grenou, qui perniet a peine de monter un escalier. Convulsions continuelles dans les muscles du milieu de la cuisse droite, en arriere. Dechwiernens dans le milieu de la cuisse droite. A la cuisse droite, immediatement au dessus de l'articulation du genou, un endroit qui est doulout. reux, comme si 1'on y ayait recu un coup, et oi " la 46:a )DOCTRINE H0MC&OPATHIQUE. doukiur augorente, soit quand on y touche, soit quand on marche. 66o. Dans la journee, sensation de froid, qui descend le long de la cuisse gauche. Grande agitation dans les deux genoux, la nuit, pendant qu'on est au lit (au bout de huit jours). Gonflement de ]a janibe jusqu'au dessus du gexiou, avec de grandes taches rouges et chaudes, qui causent ine (ouleur brillante, surtout au genou et aux chevilles; l'ardeur et les Mancernens dans les jambes ne permettent pas de se lever; dans l'apriýsmidi, frissons fre'quens et constipation. Gonflement des genoux. Sueur ' la partie gonfle~e des genoux. 665. Le matin, en sortant du lit et se remuant, les genoux sont douloureux, comme s'ils allaient se briser. Le genoa gauche est flechi: 1'enfant ne peut pas I')tendre, ý cause de la douleur qu'il y eprouve (au bout de seize jours). Dechiremens lancinans au dessons du genoa gauche, " la partie anterieure de la jambe, qui semblent etre ressentis en ineme temps dans la cuisse. Tiraillement dans le jarret gauche (au bout de vingt-deux jours ). Avant minuit, violent dechirernent depuis le genou jusqu'au pied, 'a travers le mollet; la douleur ne permet pas de dormir et oblige " se lever. 670. Dechirenens dans les genoux et les chevilles; ces parties sont douloureuses aussi au toucher. Tr~s-violens l'chiremens convulsifs, par intervalles, dans ]a jambe gauchie. LYCOPODE. 463 Pendant la nuit, en s"6veillant, sensation de tiraillement rhumatismal dans la jambe gauche. Tiraillement dans les jambes, la nuit. Le soir, tiraillement dans la jambe droite, qui parfois se retire spasmrodiquemrent. 675. Frequentes douleurs convulsives au dessous du genou. Douleur osteocope sur le c6t6 de la jambe, quand on y touche (au bout de treize jours). Le soir, dans le lit, dechirement convulsif aigu un peu au dessous du milieu de la jambe gauche. Dechirement dans ]a jambe gauche. Dechirement dans la jambe gauche, au dessous du mollet. 68o. Pendant qn'on est assis, crampe dans le mollet gauche. La nuit, crampe dans le mollet, qui va jusqu'ai faire crier, et qui survient aussi le jour, quand on s'asseoit les genoux ployes. Violent prurit, depuis le mollet jusqu'h la cheville. Tiraillement dans le pied, au dessous de la cheville, avec chaleur dans cette partie. La nuit, les deux pieds -sont engourdis jusque dans les mollets. 685. Le sujet a tr s-souvent froid aux pieds. Le soir, froid au pied droit, et, dans le lit, froid aussi au pied gauche tous deux ne s'&chauffirent qu'au bout d'une heure (au bout de seize heures). Le pied droit est froid, et le gauche chaud (au bout de deux jours). Froid aux pieds continuel. Froid aux pieds, qui sont couverts de sueur (au bout de seize heures). 466 DOCTRINE HOMIOEOPATHIQUE. tion interieure telle que s'il etait oblig6 de jeter ses bras et ses jambes 'a droite et ' gauche. 7 2 5.YerS le soir, g-rande e'bullition dans le sang (au bout de vingt-quatre heures, de quatorze jours). Bouillonnement dans le sang, qui se fait souvent ressentir dans tous les vaisseaux. Sensation,, comme si la circulation du sang s'arre tait. Frequemment, une sensation tres-penible, comme si 1'on etait pris tout 'a coup et pendant long-ternps d'un grand froid ' a'intdrieur, comme si le sang cessail peu." peu d'etre chaud. Le sujet devient p le et maigre. 33o. Le grand air lui cause une impression desagreable. II a beaucoup de disposition "a se refroidir. Toutes les parties molles du corps causent de la douleur, quand on y touche et qu'on appuie dkssus. Elancenens par-ci par-lh dans le corps( au bout de dixjours). Elancemens convulsifs depuis le col jusqu'au pied di'oit (au bout de deux heures). 735. Ardeur ca et 14 dans la peau, par exemple, au dos,-au coude, au brias, etc. II survient tout h coup de grandes tacheýs d'un rouge clair, a la partie sup iieure da ventre et autour de 1a, fossette -di coeur, de rneme qie sur1'Farticulatin d Id pouce, qui causent du prurit et de 1'ardeur. I1 se manifeste aux jambes de grandes taches rouges, qui ne sont ni douloureuses ni pruriteuses. Les!ulce res indolens saignent pendant qu'on les painse, et causent ensuite des douleurs lancinantes. .,LYCOPODE. 46ý Un gro~s furoncle survien~t a Flavant-bras gauche, et gene le bras entier; tin autre paralta' la fesse gauche (au bout de quelques jours). 740. Un gros furoncle, avec de 1'inflamrnmation tout autour et des douleurs lancinantes et b~rulantes, apparait sur 1'oroplate gauche, au milieu d'alternatives de froi~tet de chaleur dui corps. Des deux coke's du coil et sur le dos, petites taches, semnblables 'a des dartrcs,' qui causent de la dennangeaison. Violent prrint aux jambes, au dos, aux fesses, lesoir, dans le lit: apr,&s qu'on s'est grratt6, it survient des durete's sous la pe~au, quidcisparaissent chaquefois. A~cces; oppression de poitrine, avec nause'es allant jusqu'au vomissernent, puis perte de la voix telle qua le sujet n~e pouvait'plus. parle~r quie tre's-bas, -ce qui se dissipe 'a la suite cl'un grand rapport. J~elxc~s (des doutle urs.obligle le sujet.a se rernuer sans cesse. et h pleurer; it n~e Ld permet pas de rester en repos. 745. Plusieurs acces par jour, qui dtirent une derni-heure; d'abord Lin saisissel-nenxt et u-ne canstric04 tion dans le dos, apres quoi ii survient cm edes M"ancemens dans ic co~t6; la. vue, s'obscurcit, et ~en quelcjue. lieu que soit le s~ujet,. me'ne dehors, A e~st oblig6e de se, coucher (au bout de sept jours). A la. suite d'une cuntrarie'te, defaillance ýavec bat. ternens de coeur et tremblernent, toute ]a* m ationee (au bout dc quatorze~ijours). Malaise par tout le corps (au,'bout de ci'nq joiir's)." Le suje't est tr~e-,peu dis~posfA I 'ocfpp Wdaffiiiros, eL de fo~rt xiiauvaisp Ihunieur,;. ii&-0,11vei~des inqui& -tudes dans tolls les meinli111res, et de temps'en tethps 368 DOCTRINE HOMOROPATHIQUE. ii luimonte des bouff~es de chaleur an visage(au bout de huit jours). Inquietudes dans tons les membres. 75o. Raideur dans toutes les articulations. Raideur dans les membres et le sacrum; craquenent perceptible 'a l'oreille dans les articulations, quand on les f1echit. Raideur des bras et des jambes, avec insensibilit6 et engourdisserent; le sujet nie pent plus marcher sans tomber, ni mnme manger seul, parce qu'il ne saurait se servir de ses mains (an bout de vingt-etun jours). Ses souffrances augmentent dans 1'apres-midi, vers quatre heures; mais, vers huit heures du soir, ii se sent mienix, ' cela pres de la faiblesse. La nuit, les membres sont comme engourdis( au bout de six jours). 755. It s'eeille le matin en sortant d'un sommeil pesant, trouble par des raves, et lpendant une demiheure ii se sent tout le cote droit du corps engourdi. C'est pendant le repos qu'il sent le plus (le faiblesse; la faiblesse augmeute pendant le repos. II survient subitement de la faiblesse en s'asseyant. Un homme, d'ailleurs habitue an travail, est obligr, par faiblesse, de se coucher plusieurs fois dans la jourri'e (an bout de seize sours). Apres une promenade lente, epuisement des forces (an bout*de douze jours). 760. Acces fre'quens de faiblesse, qui obligent " laisser tomber les bras. Faiblesse extreme en montant les, escaliers, avec douleurs dans les os cles membres inf6rieurs (an bout de onze jours). LYCOPODE. 469 Quelquef'ois un accablement soudain dans tous les niembres, avec mauvaise humeur. Lassitude, surtout le niatin. Tendance 'a se trouiver mall, tous les, jours, "a cer-. tanes, heures, surtout le soir. 765. Le corps est enclin an repos, sans e-prouver de. fatigue (au bou~t de neuf jours). Le suijet voudrait rester toujours, couche' et tran-. quille; quand ii se couche, ii s'endort de suite. Bdillemens multipli&s (au bout de sept jours'), L'enfant ne peut pas ba'iller, ce qui le fait pleurer. Envies de b~iIler, qni ne peuvent e'tre satisfaites; on est oblige' d'ouvrir souvent la bouche, mais sans pouvoir bati11er. 770. Somnolence dans ]a journe'e; e~tant assis, on s'endort de suite., Dans la.nmatinee, pression sur les, yeux, avec envies de dorrnir et b~illernens fre~quens; en rneme temps, des frisson nernens "a lintei'ieur. Le soir, de bonne heure, grande envie de dormir. Quoiqu'nne envie de dormir irresistible se soit fait sentir le soir de bonne heure, le stijet a cependant e'e une heure entie're daus le lit sans pouvoir. s'endorrnir. Le soir, dans le lit, peu de lassitude; le sujet se reveille aussi de ttres-bonne heure. 775. 11 s'e'veille toutes les nuits, au petit jour, et se rendort de suite. Le soir, dans le lit, ii ne pent parvenir Ai reposer. Insomnie jusqu'h' minuit (au bout de seize lieu. res,. Pendant la nuit, le sujet cut d'abord de la peine at s'Iendormir, et ensuite ii ne dorinit pas d'un sommeil tranquille (Ctii bout die trente six hieures). 470 DOCTRINE HOMOEOPATHIQuE. Scrnmmeil agrite;- le sujet se re'veille plusicurs fois dans la nuit, et ii n'a plus du tout envie de'dorrnir vers quatre heures (aii bout de detix jours). I780. Soinmeil agit., en se couchant sur le c6te' gauche (au, bout de vingt- quatre heures). La nuit, en dormant,, le sujet s'e'tend touj ours sur le dos, sans le savowr. Sommeil trempli de songes pendant la nuit. Somrueil avec des songes confus (au bout de neuf jours).s n e o f s a sl s.Sommeld agit6', avec dessn scofdaslquels on croit'etre tantot ici, tranto~t la.; le sujet s'&-_ veille ires-souvent, et le ma tin, en se levant, ii est plus fatigue' qu'il ne e'~tait le veille au soir en' se couchant., 785. Sommeil agite', plecm de songes, sans que le Su Ijet se reveille (an bout de seize heures). La nuit, pas de sommeit profond; le sujet s'agite Sans cesse, s'evei11c, et re~vasse. R~vasserie's en dormant. R,vcs multiplie's et revasseries Ia nuit. Le sujet n'a paisPu dormir la nuit, parce que les evn~emens qui lui aient arriv 18 dans l journe'e se representaieyt de suite avec beaucoup de vivacite a son, esprit; ne pouvant pas~ dormir, ii s'est lev'e (ani bout de dix, quatorze jours). 790. Apre~s avoir en pendlant toutte la nuit des re'yes tre'S vifs, mais agre'ablcs, ii ne peut se're'veiller qu;'avec- peine le matin, et reve de nouveau d~s qulil ferme les yeux. La nuit, songes vifs et parler en dormant (au. bout de quatr'e Jours). Le sujet parne haut en dormant; sans avoir de reves inquie'tans. LYCOPODE. 47 1 IlYs~eeille en 'sursaut, tout effray6. La4 nuit, somrneil agit6', avec re~veil en sursaut et convulsions dans les membres. 795. Sommeil agite', avec des reves confus, ef-.. frayans. Reves qui inspirent de la terreur. Reyes attrista us. Sommeil agit6, revei1 frequent par des re'ves pe.. nibles. La nuit, des reves penibles, qui sont tr es-vifsi, Boo. Le matin,9 apres avoir beaucoup reVe la nuit, xin songe tresý-penible 'et qui tourmente beaucoup, l'esprit.* Le. sujet est reveille' les nuits par de l'anxiete6 (au bout de onze jours). Cris- et pairler conflus en dormant. Le sujetjette deux ou trois cris d'anxieete" en dor.. mant (au. bout de dix jours). Nuits agite'es, avec gemissemens, en dormant. 8o5. L'enfant a le sommeil tres agit6' et se plaint en dormantt. Anxiefte' au. moment de s'endormir (au bout de dixhuit jours). Le sujet est re~vei~ll6 souvent dans la nuit, comme par de l'anxie't6. 11 6~prouve de la fz'ayeur, de 1'anxi6te, en dormant, veut crier et ne le petit pas: espe'ce de cauichemar. Apre's minu'it, acces cl'anxietel en s'6veillant, qui n'e permiet pas de reprendre halein-e, dure deux heures, et se reproduit deux nuits de suite. 8 1o. Apre's un sommneil profond, le matin, en s'6. veillant, pense'es, tr's - affligeantes; preoccupation de laruort (au bout de seize heures). 472- DOCTRINE HOMOEOPATTILQUF. La iw~it, songes qui causen~t beaucoup) d'anxi'ete' (au bout de douze,- trente-six henires). La nuit, en se retournant dans le lit, batteinens de cocur, avec anxikte. Le sujet est re'veffle' le rnatin par un bouillonne.. ment de sang., La nuit, la position couicb~e'elii devient insupportable;- it est oblig6 de se lever. 815. It s'eveille ]a nuit avec (les vertiges et des nausees (au bout de dix-huit jours). La nuit, faim en s'Qveillant. Soif la inuit;- le sujet est oblige' de boire souvent, et. it boit pen 'a la fois (an bout de seize jours). La toux et des douleuirs de poitrine ne lui 1)ermettent de s'endormir que long-temps apre~s minnit. La nuit, douleurs au sacrumn, avec des e'1ancemens dans les deux hanches et le cpkt6 gauchie de la poitrifle (au bout de quatrejours). 820. La nuit, tiraillemens dar s ]a cgencive et dans tout Je co~t6 gauche du corps, qui re~veillent.' Le Aornrnei1 ne.rafraichit pas (au bout de seize heures). Le matin, en s'eveillant, lassitude et pesanteur (art bout de quarante-huit heures). Le inatin, en s'6'veillant et tandis qu'on est encore au lit, rehichernent et sorte de detente des merabres, qui disparaissent en se levant. On s',endort le soil' avec dui froid (an bout de quatorze jours). 825. F'rissonnernens (an bout de quatorze jours). Le rnatn, froici inteArieur. Le matin, toujours (le petits fr-issonnemens (an bout dle deux jours). 474 DOCTRINE IYOMOEOPATHIQUE. douleur gravative dans toute 1at tete et coryza (au bout de deux jours).. 840. 4lternativ'es deftoid et de chaud, avec chaleur et r-ougeur des joucs (au bout de dix, dix-neuf jours). A la suite d'une frayeur, alternatives de froid, de chaleur et de sneur, pendant vingt-quatre heures. Le sujet fut oblige de se coucher: il eut des nausees et qnatre vomissemens, puis du froid, suivi de *sueur (sans chaleur pr'alable); inqui~tudes dans tons les membres, 6lancemens isohes dans la tate; le lendemain, nouvel acces de froid, apre's des chaleurs an visage (au bQut de cinq jours).:, Tous les soirs, fievre; chaleur brulante; le sujet boit tre's-souvent, mais peu; ii urine frequemmnent Ia nuit, mais rend une tres-petite quantit6 d'urine brune; ii prouve de frequens besoins, sans aller "a la selle. Beaucoup. de chaleur par tout le corps; en meme temps, violente ardeur et vifs picotemens dans les yeux (au bout de neuf jours). 845. Chaleur brcilante, avec respiration courte, soif pen marquee, pa'eur de la face, et fr-ayeur pendant le sommeil (au bout de quatorze joursý. Le matin, dans le lit, sueur, pendant sept matinees de suite (an bout de sept jours). Forte sueur, la nuit, avec froid an front et an col. Touties les nuits (apres minuit), sneur, principalenent sur ]a poitrine. Sueur, la nnit, seulerent an tronc, et non aux jambes. 85o. Forte sueur d'odeur aigre par tout le corps, h 1'exception des jamnbes. 476 DOCTRINE HOMOEOPATHIQtJE. Moral extrernement impressionnable; des souvefirs font pleurer (au bout de vingt heures). Me'ancolie, mauvaise hurneur, ide'es tristes. 870. Tendance "a rire et "a pleurer en meme ternps. Apre's un peu d'anxie~te survint, pendant quelques heuires, une grande disposition "a rire pour des riens, qui fut suivie, pendant une demi-hieure, de pleurs sans motif. Galt6' excessive, avec vertiges, tournoiemens. Tristesse de l'esprit. Envies de pleurer, avec grande sensibilit6 au froid. 875. Pleurs et gemissernens qui se rapportent d'abord au. passe', puis aux maux "a venir. Le sujet est desespere' et inconsolable. 11 est excessivement irritable et enclin 'a la me'an.. colie. Mauvaise hum cur ext reme et tristesse (an bout de soixan te-.douze heures). MeCon7tentement ( ati bout de soixante- douze heures ). 88o. Le sujet repasse dans sa telte une foule d'e've' nemens 1e'scgre~ables oublie's depuis long-ternps, qui I'a ttristen tI Mere pendant la nuit, quand ii s'6vei1Ie (au bout de trois jours). Ii a de ]a peine 'a dissirnuler son humeur capricieuse' et Mnorose (an. bout de quatre jours). L'enfant (levient de~sobe'issant, quoiqu'il ne soit pas de mauvaise humneur.IA Brusquerie, caracte're absolu, opiniatret6', em portemnent, cohw'e. Caracte're trels-irrita,,ble et violent. 885. Caracte~re violent, sans motif ( au bout de quelques heures). CARBONATE DE MAGN1ESIE.47 Le sujet ne pent supporter ]a moindre contrarikt', qui le met hors de ludi-meihne. Coh~re violente, soit con tre soi-tn'me, soit contre d'autres personnes., MWfiance, esprit son pconn eux, disposition 'a tout prendre en mauvaise part. Alienation men tale et fureur, qui s'exprime par,le la jaloLIsie, des reproches, des pre tentions, un caracle're irnpe"rieux (au bout de douze jours). 890.'Disposit~ion excessive "a se chagriner, hi se tourmenter, a s'effrayer. Grande propensio.n 'a ]a fraycur. TIIT. Magnesie (Magnesia earbonica). on prend une dissolution de set arner, dans Ia-. queule on verse da carbonate de potasse pur; on lave avec quantite" suffisante d'eau distilhle'eIl pre'cipite' qui se 1)roduit ainsi, on le reu nit sur un filtre et on le fait se'cher. Un grain de cette substance se~che est ensuite traite' commne je 1'ai prescrit en exposant ]a inianiere de pre'parer le-s m~dicamens antipsoriqties, c'7est-h dire qu'on l'attefnue jusqu'au millionnie~ine degre", en le broyant pendant trois heures, avec trois fois cent grains de sucre de lait. Un grain de cette poudre est alors- dissous dans de I' alcool aqueux: on imprime deux secousses "a ]a liqueur, et 1'on se sert ensuite d'alcool piir poutr la porter aux degres, superieurs de dilution. Pendlant long-temps j'ai eniploye la dilution ati qu adrilIlion nieme (IV-) de cc puissant reme'de anti. psorique, qui r'end de grands services dans son genre; mais jai truv6 pe q, nienie h la dose d'unoudu tCkA1t3ONVAE DE MGEI24719 La t~te est entreprise quand on se livre 'a 'des travaux d'esprit. Pres'siori su'r la tlete, quand on exepcute des tra-. vaux d'esprit. 5. Pression sur toute la tiete, dans u'ne chambre oiu it y a beaucoup de monde (au. bout de quinze jours). Tous les jours, pression. au front. Au moindre mouvement, efbranlement dans toute la te~te (au bout de quinze jotirs). Ebranlement saccadef au, dessus de l'oeil gauche, ai travers ]a te'te,. quand o-n remue et qu.'on marche. (au bout de onze jours). Mat de tete, qui seinbie provenir d'une raideur de Ia nuque. i o. Douleur tiraillante dans la tete (au. bout de seize jours) Elan cemens' dans ]a tempe gauche (au bout de douze jours).Inflammation et gonfiement de la paupi~re in~f&. rienre, avec rougreur dans utn des angles de 1'oeil (au bout de huit. jours). La viie est trouble de 1'aei1,e nflammeA, comme s'il passait des. plumes devant. Su~ppwati6n des reux et pression dcans leur inte'rieur.,15. Tintement d'oreil les ( au bout de vin gt jours). Bourdonnement d,'oreilles, semblable 4 un siffle-. inentj Bourdonnernent d'oreilles siý violent que le sujet ne pent rester au. lit; it est oblige" d'abord de se met-. tre sni' son se~ant.puis de se lever (ad bout de -neuf jour-s). 48o DOCTRINE HONQ0EOPATHIQUE. Grande sensibilit6' au bruit, pousse'o jnsqn'A la fraycur. Le matin-, saigizement de nez (au bouit de doux, ti'ois jours). 20 Uec~i~t dns1in-ieur dui nez (au bout do trois jours). Er"uption -de potits boutons "a ]a bouche (au bout de tr-ois jou~rs). Pression au. con, comme s'i1 e'tait tro0p serr6 par11 uno cravate. Mal do dents, av'ec endlure (1e Ia joue. La gencive est tume fieo e,t'les dents branlent!25. Tiraillernens dlans toutes les-dents; ]a goncive est gonfleee troulge. Le soir, dans le lit, mal de dents; sorte d'ardeur et,de doulear, coinme si los dents e'taient d~tache'es. En so mettant au lit, les dents causent davantrage.dc doulcur, et IlIea Iu viont en abon danice 'a la bonche. Odon-talgcie, tant't (lans une dent, tant~t dans une autro,'en haut on. en bas; sorte d'ardeur, avec dehir,.emens da'ns cette den t, qui est ensuito plus longue; los mouvomiens dii corps dimin*Uetit les, doulouirs, qui ne sontjamnais plus vives quo la nuit, dans le lt; cependlant. lFaction do -manger et do n acher los, renouvelle aussi pendant ]a journele (au bout do seize jours). A1Srýs a-voirl-nangy J-nal do dents: un eIancernent..3o. Mal do dents: Ifarcemens qui so dirigent des. dents vers los tempes; uls no commencent quo le soir, en so in-ettant au. lit, et obligent 'a so lever',I pendant plUsiCUrs nuits do suite. Salive tointe do sang0.* GoUt aicyrelet dans la. bouclie. I p " MA4NESIE, 4gi Goit acide dans la bouched iRapports incoinpiets (au bout de douze heures). 35. Pea d'appe~tit, beauicoup de soif (au bout de huit jours). En voulant manger, ou du mons "a la premi~e' bouch~e, on se sent rassasie' Faiin, et cependant pas d'appe~tit pour le pain. -Vif de'sir des aliniens vtegetaux, mais de'gou~t de la Viande (au bout de vingt jour-s). La viande dlornne de la se'cheresse 'a la peau et de ]a chaleur, L4o. En mangreant, le stujet devient accabl6f. Douleur de constriction "a 1'estomac. Le bas-venti'e est tr es-gonfle'. On e'prouve iine grande pesanteur dans le bas.. ventre. SPincemrens dans le ventre", trois jours de suite (au. bout de dix-huit jours). 45., Tous les, matins, au lit, pression dans le basventre, qui cesse apres, avoir mangef (au bout de vingrt jours). -Avant d'aller "a la selle, beaucoiip de mfibuvement dans le bas-ventre, avec chaleur. avant d'aler A la selle. Violentes coliques et diarrh~ee, avec pression, sept,A huit~fois par jour, penlant huit jours (au bout de dix jours). Plusicurs selles diarrhe'iques dans la journe'e (au bout de onze jours). Envies continuelles d&alter "a la, selle; inais on ne rend pas de matie'res. 5o. Le sujet ne va 'a la selle que tous les deux jours (au bout de vingt-deux jouirS>d I. al at MIIGNESIE. 485s Grande eruption de boutons ct et Ih sur le corps. Gros noeuds sous la peau, qui causent des douleurs lancinantes,'dans les aisselles et au dessus de l'articulation du coude. Ch et I, sur le corps, tn 6lancement brcdant, comme un coup d'6pingle. 105. Violent prurit par tout le corps. Sueur abondante, danss la journee, au moindre mouvemient. Vers le matin, dans le lit, secheresse de ]a pean (au bout de seize jours). Apr~ss etre rest6 long-tetips assis, agitation dans les membres, le soir (an bout de douze jours). Douleurs dans toutes les parties du corps, taxit6t ici et tantot a. ri.o. Le sujet 6prouve de ]a douleur par tout le corps. Raideur du corps entier, le matin, en se levant. Le sujet se fatigue aisement 'a la promenade-( an bout de six jours). Atonie gonerale du corps (au bout de sept jours). Le matin, dans le lit, sentiment de faiblesse ý( au bout de dix-sept jours). 1 i5. Grande lassitude dans les jambes. Apres avoi' bien dormi la inuit, on est cependant plus las le *matin en se levant qu'on ne 1'etait la veille au soir en se couchant. Beaucoup de disposition au sommeil, pendant lequel on s'6veille,fre'quemment d'une manie~re brusque. Quand le sujet va s'endormir, ii se reveille brusquement, et ii 6~prouve ensuite de l'agitation dans les membres. 481ý3 DOCTRINE, HOMO1EOPATHIQUE. ROOej en sursaut quand on s'endort apres midi, p-enadant plusieurs jours. 1.20. Le sujet se reveille en sursaut la nuit, et crie en revant. Deux nuits de suite, ii fut souleve Adans, son 'lit d'un c6t6" sur 1'autre, et quand le corps restait tran-- quille, les bras etles jambes entraient, en convulsion; ces rnouveiniens durerent toute la nuit; les, convulsions avaient lieu, mais sans douleur, 'tant 6veill6; apres.1Ic reveil, le sujet ne se rappelait rien de ce qui lui i 'tait arrive' dans la nuit (au bout de dix-huit jours). Tous les- apre~s-midt, depui's quatre heur~es jusqu,'au ouchrfo~id dans ic dos, en descendant. Sueur le matin (au bout de douze jours). Sucur f6tide Ianuit. 125. Sueur toute Ianunit, qui est aigre, comme grasse, Ct dont on a de la peine at nettoyer le linge. Sueur noctUrl-2e, d'une abon dance extraordiuaire' (au. bout de dix-huit heures). M.auvaise -hurneur extreme, le soir (au bout de six jours). Rel~chement, detente dui moral, de. 1'esprit. et dui corps (auu bout de vingt jours). VIII. 1Muriate de n~agn~sie (Mfurias magoesiwe). On p rend de l'acide muriatique pur et chaud,, obt-e~n-u en distillant du sel marin avec un poids, 6gal au sien d'acide phosphonique fond u au feu, et Itomb6" ensuite "aIl'air en deliquescence oke'agineuse; on y dis-sout autant de magn~ sic que la chose est possible ai 8o0 R.;ý on filtre la dissolution encore chaude, et on 1'''Naporc jtisqu'ai siccite', a laIa nme Meternpc',ratiire, IURIATE ME M AGN]ES1E. 489 Tournoyemenit dans la te'te (au bout de trente jours). La te'te est lourde et entreprise (au bout de trois jours).'# La te'te est lourde et' comrne tournoyan'te; le sujet est en danger de tomber. *Pesanteur dans le derrie're de la teate. 5.- Pression 'a 1'occiput (au. bout de quinze jours). Pression au front (au. bout de six jours). La te'te est tr'~s-douloureuse "a Ji'exterieur, quand on y touche et qu.'on se baisse (au bout de quinze jours).I Mat de te'te exte'rieur; tiraillement c et la, meme dans les oreilles, les dents 6t la. moiti6' du visage, ce qui rend ]a te'te comme e~tonne'e; les douleurs diminuent apres l'~ternuement. Le front est comme engourdi. io. Forte douleur de crampe dans les os de ]a face (am bout de dix-sept jours). Forte, teinte jaune de la face;I surtout du blanc de* I'oeil et autour de ]a bouche (an bout de quelques heures).Granid bourdonnement d'oreilles (au bout de vingt. huit jodrs). Eruption d16 petits boutons blancs au. c6t6' interne de la lkwre superieure. L'haleine est tre's-chaude (an bout de quinze jours). 1S. On ne pent pas mangrer de pain, tant Ia gorge est seche. Rapports amers et acides (au. bout de cinq jours). Nause'es fre~quentes. Nause~es, qui durent peu, ma-is se repe"tent souvent, qt vonit presque jusqua'1 la syncope., en Irestant assis, 490 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. couch6 ou debout, comme aussi en marchant, le jour et la nuit (au bout de trois jours). Faim d'vorante, et sensation cruelle de faim t 1'estomac, suivie d'une grande nausee (au bout de treize jours). 2o. Plenitude du bas-ventre, apres qu'on amang'. Tension extreme du bas-ventre (au bout de vingt beures). Accumulation de flatuosites dans le ventre. Constriction douloureuse 'a la region ombilicale (au bout de dix-sept jours). Sentiment de faiblesse dans le bas-ventre (au bout de douze jours). 25. A chaque mouvement, meme peu considera" ble, le jour comme la nuit, hfger tiraillement dans le bas-ventre, comme s'il s'y detachait quelque chose (au bout de deux jours). Spasnes dans le ventre, avec grande pesanteur sur le rectum et les parties ~genitales, mauvaise hu" maeur et abattemnent du moral (au bout de neufjours). Les vents circulenDt, sans cesse dans ]a partie inf& rieure du bas-ventre (au bout de dix jours). Fearmentation dans le bas-vent-re. Duret6 du bas-ventre; ii est douloureux au, tour cher; en meme temps on ressent un effort desagreable qui pousse vers le rectum. -3. Elancernens dans le perinee. Elancernens dans le rectum (an bout de quelques heures). Frequentes envies d'aller i la selle; mais ii sort peu& de Mnatieres, qui sont liquides et gluantes (au bout de dix--sept jours). Selles, pendant pi)usietrrs jour;, d'abord en frag MdURIATR DE 3MAGNIASIE. m. ens, durs, puis, quelque temps apr's, niolles ou liquides. Un jour, quatre selles dans l'espace d'une heure, ]a premie're assez solide, les autres diarrheiques, avec douleur 'a ['anus et coliques de'ehirantes, qui durent Ipusqua'14 la selle suivante., 35. Apre's avoir ete h ]a selle, ii reste comme une envie dle s'y presenter encore. Apre's une selle.--molle, borborygmes ou gargouillemens bruyans dansfe ventre, 'a chaque respiration (au bout de vingt heures). Apr's avoir kt6 A la selle, nausees et afflux d'eau ai ]a bouche (au. bout de quarante heures). Apre's avoir 6t6 a la selle,* vive douleur dans le ventre, 'a chaque mouvernent (au bout de treizejours)., Envies, fre'quentes d'-uriner dans ]a journe'e, et "a chaque fois sortie de peu d'urine. 40-. Prurit 6'norme autour. des parties ge'nitales et alu scr;ýotum julsqu'a l'anus; le soir et la.nunit, sueur copieuse au scrotum et pollution (le premnier. jour). La4 veille de l'apparition de's re~gles, la femme est tre's-irritable (au, bout de quatorze jours). Lea deux prem.iers jours dui flux menstnuel, elle est "Vxti' m ement faible, jusqu'h ]a syncope; pile a les, jambes cornme brisees, et, le soir, elle ne peut s'enr. 'dornmir que tard (au'bout de qUinze jours). Cin~q jours avant, les r~gles, sortie d'un peu de sang.. 1..A des spasmes dans le bas-.ventre succe'de tin e~coulement de flueurs blanches. 45-- FluiLws Iblanches abondantes, stu'tout dans les, mouv~emenis dui corps (au, bout de neuf jouirs)4, Les flucurs blanches coulent aussito~t apre's quc SOUDE. 493 65. Le soir, dans le lit, des que le sujet fermie les yeux, ii est pris d'agritation par tout le corps (aui bout de onze jours 'I La ntfit, dan s le lit, sensation comme si tout le corps e'tait couvert de fourmis, avec' frissons sur le visage, les bras et Jes 6'panles, jusqu'aux pieds. Le sommneil est agrit6, 'a cause d'une sensation de' pesanteur dans le bas-ventre. Le somnicil n'est pas reparaiteur; le matin- on est las (au. bout de dix-sept jours). Esprit chagrin, mauvaise hurneur. IX., Soude (ffatruin). On prend un gi'aii de ce sel cristallis6, et, le traitant commie les autres me'dicarnens'secs, ainsi que je 1'ai dit pr'ce'demment, on le re'duit d'abord au mil-lionnierne degr6" d'atte~nuation pulve'ulente; puis, le dissolvant d'abord dans de 1'alcool aqueux, ensuite dans de l'alcool pur, on le porte jusqu'au quadri1Iionni~rne degr6' de dilution; deux, trois, ou quatre globules de sucre imnbibe's de cette liqu'eur, sont une dose dont l'action dure trente-deux, trente.six jours et davantage, dans les cas oiU" le reweade est indiqu6 (j). (i) Pendant loiig-tenps je ne me suis servi pie d'une dissolution au. millionnieifle) en dissolvant un grain, de soude en, poudre dans cent gouttes d'alcool aqucux, secouaut la. liqueur pendant une demi-heure dans uii flacon qiui en fMCt rempli, prenant une goutte de cctte dissolution, la. mdlant av~ec cent gouttes de bon alcool, seconant encore pendant une derni-heure,) sans interruption, et contiinuant iý agi de m~me une troisie"me fois. Je donnais' avoir mange; spasme tiraillant d'estoniac;0 douleui-r "a la region pre~cordiale, en y touchant; accumnulationl de vents daris le bas-ventre; ballonnement dui Ventre; -e'~tention des vents; selles qui ne satisfont pas an besoin qu'on e6prouve; ardeur dans 1'ar'etre api'es avoir urine"; douleurs pendant les re'gles - o~xstructionz diz nez; coryza. tons les deux jours;- coryza. continuel au moindre-courant d'air (q ui ne se.. dissipe qa'ap-res la: sueur); respiration. courte; asthrne et resp itation courte; expuition. sale'e et purulente pat la, toux; froid. continuel. dans le cote' gauche; doule-ars d&. ehbirantes dans les mains, et les' pieds; crarnpes dans, les rnollets; froid. aux pieds; enflure des, pieds; faci-ý h~it& a. se fouler et se luxer l'art-iculation dui pi-ed - wInemens dans les plantes des pieds emachant? sueiiri. cop ieuse -au moihdre-travail; aversion. pour le grand air; facilite' extremne a se refroidir; gra'nd-e disposition a" se donne,' des tourg des reins et des- entorses; se'cheresse de la. pealli;- verrues'; da'rtres,; faiblesse chronique'; reiachenenert et atonie dui corps entier; apres avoir un peu marchef, fatigue allanit' piesq-ue jusqu.'At faire tomber hila. ren'verse; somnolence dans lajo~we'e; la. nuit, on s'endort-tard;' on skeveille de trop bonne heure; re'ves pendant la nifit; sueurs, nocturnes; sneur fro~ide -contfinuelle, effet de L'anxi6te; anxiete, tr emblem-ent et sueur, causes par I-es dorul 'eurs; 6-tat dZangoiesses.; bhattemens de eceur qui plon gent dan's- 1Fan xi~et.;. aversion- p~oir les homm~es. et la socie'te; humeuir hypocondriaque;o d6i couragement. Vertige, tre's-souve nt da~ns la jourrn~e, co M-fti-e si on 6prouvait- un tournoiem ent da ns Ia te'te - ce qui a. liu maie m an eýh 496 496 DOCTRINE HtOM~OEOPATIIIQUr1,. Presque toujours, vertige en. marchant; dernarche, chancelante. Arsaoir bu une cuilleree de in vertige violent, 'comime si on allait se trouver mal. Impression sourde et vertigineuse dans les tempes, apres des, travaux de te'te. Manque frequent de, meroire. Pression stupefiante dans lefront, sorte de. mal de tete sourd., dans toutes les positions (au. bout de, deux heures). Maux,de te'te continuels; on e'prouve comme 'un. tournoiement dans ]aa tete et une sorte de me'1anco-, lie doulourenuse, accidens, auxquels succede de la' chaleur dans ]a te'te; uls s'amendent par la marcher' au grand air; le repos et Ia situation assise les agravent; uls durent deux jours de suite (aCi bout de dix jours). Mal e te'te qui dispose 'a la ine~lancolie et ne permet pas de se livrer aux travo.Aux d'esprit. Pression sourde ýi l'occiput, dans la matinee (au bout de dix-huit jours). Mal de t6~te aufiront, qai dare pea, quand0on tour7ne brais q.einent la te-te. Afflux' du -san g vers la te'te.Jnquiettudes, dans la te'te (au. bout d rjor) *Mal de taete, surtoult'apr's. avoir marche., comme si le front, allai~t,.s'ouvrir, en deux, avec sensa tion comme d'obstruction dans, la tate,,pendant plu~sieurs jours-, depuis sept heures du matin. jusqu' a quatre on cinq heures dii soir. Constriction douloure~use dans, Ia tte. Ce'phalalgie' pulsative au. somrnet de la tate, tons les jours, surtout le inatin; vi~olent dechirernent spas S0UDyes 497 modique dans le front, jusque dans les yeux et le bout dui nez. Mal de te'te erratique (exte'rieur?), tant 0 par-ci-, tanto't par..la", sur les c6te's de, la tate, dans l'oreille, etc. (au bout de quarante-huit heures). Les deux bosses occipitales sont ciouloureuses au toucher. Au front, un bou ton rouge, qui cause une douleur brulante, et dont le sommet se remp!it de pus. Thin t ja.une de la face. Bouffissure de la Lice. Paieur de la face,_ enflure des paupieres, yeux cerries de bleu (au bout de Vingt-quatre heures). Les paupieres superieures- sont gonfle'es (au bout de quinze jours). Gonflement inflammatoireI de ]a paupiere sup&. rieure droite, san's rougeur dui blanc de I'oeil; le sujet eprouve de la pression, et a la. vue faible; un peu de chassie dans l'angle interne (an, bout de dix jours).' -L'oeil droit est sujet ý se coller toute la. journ~ee comme s'il 6'tait plein de chassie. Se'cheresse, sensation de chaleur et comme de contraction dans les yeux (au bout de deux jours). Larmnoyern ent~.es yeux. Douleur dans N'eil, le matin (au bout de dix-sept jours)., LesI yeux sont sensibles quand on y touche, et font e~prouver la me'me sensation que s'ils 6tkaient distendus. Re'tre'cisseinent des pupilles (au bout de trois jours). Trouble de la vue (au bout de quarante-huit hen-. res). 49,8 ]DOCTRINE HOMMOOPATHIQUE.,11 semble que quelq ue chose se soit place' devant le point visuiek Points noirs qui voltigent devant les ye~ux, en ercriyapn4, Le sujet 6'tant e'vei11e", ii mui passe comme des eclairs aveuglans devant les yeux (au. bout de'douze jours)..Senti~ment de-surdite'dans 1'oreille droite, comme si elle e~tait bouche'e avec du coton (au bout de douze heures). Douleur dans l'oreille gauche (au. bout de quatorze jvours). Pressio~n et de~chirement dans l'oreilIle. Fort bourdonnement- d'oreiIlles (au, bout de vingtdeux jours). Bruissement considerable dans l'oreille (au bout de, qu-atre: jours). BRourdonnern ent autour- de la tete et battemnent dans P'oreille gauche.* IE1ancement darns 1i parotide, qui- est douloure' use aussi au toucher. Le matin,,on naotiche-u-npen Je san~g. Sa'grterzeitV dý neO (au b6ut de douze jours).. Au c6te' droit du nez, tubercule indolent, qnii augmente_ de. jour, en jour.Eruption de boutohs suppurans au somine't, ot entoulres de rouge, "a 1'aiie gauche du n-ez.' Ulceration de l'inte'rieur' des narines',tout ein haut. E~ruption an. nez et 'a la bouche. Eruiption -prurit~euse et hum'ide au neze abu chie (au bout de- dix jours). td Convusiona-s evlre sup~erieuire,(an b6ut I dix-huit joui's). SOUDE, 499 E~ruption boutonneuse 'a]ala vre inif6rietire. ]kuption h Ylangle droit de ]a bouche (au bout do vingt jours). Douleur rhumatismale. dans les m~choires. M4l de dents pendant la nuit; ensuite Iaa hevre inf~rieure se tume~fie et le mna! de dents cesse (du bout de quatorze. heures). Ma! de dents d~chirant peodan i]a nuit seulern'ent, a, partir de neuf heures du soii', et non dans la jotir. nee. SMal de dents avec gonflement, des genciveg et forte fievre, pendant trois jours (au bout de deux~ jours). Gencive dMache~e (au bout de vingt-trois jours>., En, 'nchant, sensation. douloureuse, comrne si Ia joue e~tait exco'rie"e en dedans. L'act'ion de parler est de'sagreable. La Ilangue n'est pas deIi 6, le parler e~st difficile. La langue s'ernbrouilLe en' parlah~t, pendant phi-. sicurs jours. Pleur de la langrue. Cuisson au bout de la langrue, semriblable a' cAefl que ýtbd u-itait doe l'eau sal~e. Stili*esa6 S,' iAlv~cds~ensat-io~n-d& cu~i'so`n-du' botde la languie (au bout de cincj jours)..ý S6cheres se d e la bo6uche- et de-I la lague,* qtii excite ~tboire. La, boache et les 1lvres sottujours seches; le sujet est oblige' de se passer 'a chaque instant IA Ian'..A, gue sur leg Ievres-; ii luii semble que cette ~6cheredsse tient 'a Ia chaleuir de l'balheinO(uý bout~de sept jouirs)., Aprs '.6tre baiss4, survieift u-ne sensation de pression dans le cou; on no peut plus e~nsuitt a~vailee '500 DOCTRIN{E HOMOEOPATHIQUE. qn'avec difficult6, a cause d'une douleur comme d'erosion dans la, gorge; an bout de quelques jours, ii reste une sensation semblable "a celle qui re'suhterait d"'un corps arre'te dans le pharynx. ý iklanc'ernens dans le con, avec crachement d'nne salive abondante. En courant vite, ii semble que quelque chose se de'tache et tombe dans la gorge. Le sujet e'prouve souvent un gouit ainer, "a une grande profondeur dans la gorge. Goiuit amner dans ]a bouche, I1Iapre's-midi (an bout de t~reize jo'urs). Saveur amere de tons les alinens, qui se dissipe apres avoir mang6e. Golult me'tallique, dans Ila bouche, l'apre's-midi (au bout de quatorze jours). Langue tre~s-charge~e, avec gouAt acide dans la bondie (au bout de quinze jours). Gout acide dans la boucebe(an bout de trois jours).iRapports acides. BRapportsfrequens (an, bout de qnelques jours) Hoquet a' plusleurs reprises. (an bout de deux hen-. res et demie). Seremet d goge et afflux d'eau, la bouche (au bout de quinz-e jours). Beaucoup de rapports en mangeant (aiLL bout de seize jours). En mangeant, grrand vertige, avec beaucoup de rapports.(au I)out de vingt-deux jours). Apre's avoir mang6, pression sur la poitrine (au bout de vingt-et-un jours). SOUDE. 501 Douleur dans 1'estoin ac (adibout de quarante-huit heures). Forte pesanteur d'estomac, apres un diner moder6 et apres le dejeuner, pendant plusieurs jours (au bout de dix-huit jours). L'estomac est faible et sujet " se de'anger. Quelques heures apre~s le diner, forte soil d'eau froide. Apres le diner, ii semble que ]a digestion ne veuille pas prendre son cours par le has, pendant trois ou quatre heures; ensuite, sorte d'atonie dans les mains et les pieds. Immediatemnent apres avoir man ga, pincement dans le bas-ventre, ressemblant presque a une colique. Dans I'hypocondre gauche, douleur quand on y appuye Ia main (au bout de sept jours). IElancemens iso1es (lans 1'hypocondre gauche, jusque dans la fossette du coeur, rexpets frequemment dans la journee, lorsque le sujet s'asseoit; ii Aprouve meme de la douleur en.touchant a cette region du corps. Ballonnement du bas-ventre, surtout apres avoir mange., Tiraillemens et 1ancemens au dessus de la hanche droite (aubout'de vingt-deux jours). Elancemens et tiraillemens dans le cote gauche di ventre, comme si cet effet dependait d'un deplacement de vents (an bout de dix-huit jours). Mal de ventre la nuit; tension a ]a paitie superieure du ventre, et coliques dans le bas-ventre, avec diat'rhee, pendant plusieurs nuits (au bout de douze jours). Pircement dans le bas-ventre, presque semblable 502 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. a une colique, quelqne position qu'on prenne (au bout de treize jours). De'plaoement de vents, qui semblent rernonter "a ]a t~te,-ce qui donne desconvulsions ']a face (an bout de vingt jours). Tumeur dans le bas-ventre, produite par des vents dans les intestins (au bout de vingt jours). Douleur dans le bas-ventre, au dessus de P'aine gauche, avec baillemens et respiration profonde; 1'endroit est cependant indolent an toucher. Prurit conside able et cuisson an bas-vetitreA ime pendant le jour (an bout de douze jours). Douleur spasmodique dans le rectum et an dessous de 1'ombilic (au bout de trente-et-un jours). En allant h la selle et rendant dos vents, douleur dans le rectum, conime s'ii y avait dedans des noeuds durs, Sensation desagreable, comme si la selle etait ircomplete, avec e1ancemens dans le rectum. Froid inte'ieur avant d'aller 'a la selle (an bout de quatre jours). Avant une selle un pen dure, d6chiremens dans le sacrum et le ventre (an bont de dix jours). Apres avoir d6e ý la selle, chaleur brhlante dans le rectum (an bout de trois jours). Prurit I'anns (an bout de vingt-quatre heures). Les premiers jours on ne peut expulser qn'avec beaucoup d'efforts les matie~res f~cales, qui ne sont pas dures. Tenesme avant' d'aller 'a ]a selle et apres, avec douleur dans le rectum (au bout de vingt-sept jours). Frequens et inutiles besoins d'aller t la selle, sans qu'on paisse rien rcndi'e. SOUDE. 5o5 blanches; 6tant assis, pendant ]a marche, et aussitot api',s 'etre couche; pendant cinq jours (au bout de trente jours). Eternuemens. fre~quens, sans coryza (au bout de treize heures). Obstruction du nez en parlant. Obstruction du nez; des morceaux durs et de mauvaise odeur sortent d'une des narines (au bout de quatorze jours). Coryza sec (an bout de six jours). Coryza humide extrernement fort (au bout de onze jours). Coryza liumide tries-fort, avec froid par tout le corps, froid aux mains, chaleur aux joues et enrouement, sans soif. Acrete dans ]a trach'e-arte're (au bout detreizejours). Un peu d'excoriation dans la trachee-artetre et la gorge (au bout de huit jours). Joix enroude, pendant deux jours (au bout de dix jours). Le sujet est trls-enroue, ce qui 1'empeche de parler haut. Toux seche et coryza sec, apr s un refroidissement (au bout de vingt-trois jours). Toux et coryza, jour et nuit; ]a poitrine est tretsentreprise,pendant sept jours (au.bout dehuitjours). Stertoration dans la poitrine, avec expectoration courte. Toux, sortout le matin, avec crachats sales ou f6 -tides, d'apparence purulente. Toux frequente, avec bruissement dans la trachee-f artere. Toux pendant une heure, avec enrouenent, et de 508 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. les frotte contre un corps quelconque (au bout de douze jours). De'chirement comme de crampe dans le doigt indicateur gauche', qui se fle'hit un peu en dedans. Douleur convulsive (ans les articulations des doigts. Eruption sekhe, et le matin, en se levant, vives demangeaisons aux fesses et au coccyx. Raideur dans les jarubes entieres, en s'asseyant et marchant (au bout de cinq jours). Brisure des jambes (au bout de deux jours). Les jambes sont comme brisees (au bout de onze jours). Convulsion rapide dans les muscles de la cuisse. Douleur de brisement dans les muscles ante'rieur*s de la cuisse, qui ne se fait neaninoins sentir qu'en y touchant et en marchant (au bout de quatorze jours). Dechirement comme de crampe et par acces dans les muscles du cote interne de la cuisse droite, irnm~diatement pres du genou. Douleur dans les deux cuisses, semblable 'a celle qu'on y Bprouve apr's, de grands efforts et de ]a fatigue (an bout de quarante-huit heures). Douleur dans le creux du jarret, pendant le nouvement. Pesanteur dans les jambes quand on est assis (au bout de vingt-et-un jours). Sensation de froid aux jamnbes, meme pendant ]a journee. Grand froid aux pieds (an bout de dix-sept jours). 5[2 DOCT.RINE HOMOEOPATHIQUE. Douleur comme de ct-ampe et presque de hirante dans tout le corps,surtout dans les bras et les jambes, tantot au cole interne de l'avant-bras gauche, tantot a celui dela cuisse du rnmme cot,, celuidu bras droit, a celui de la jambe droite,etc., qui ne change ni parle rouvement, iii par le repos (au bout de six heures). Dechirenient dans les articulations de 1'epaule, du coude et de la main. Douleur plutot dec'hirante que lancinante, dans les articulations des-bras et des jambes, pendant la journee, mais plus prononcee le soir, en se couchant; cette douleur reveille plusieurs fois pendant ]a nuit. Lassitude extraordinaire dans les jambes et pesanteur dans les bras (au bout de vingt jours). Lassitude le matin (au bout de neufjours). Lassitude dans tous les merubres (an bout de trois jours). La marche est fort penible; le sujet est tres faible et ple (an bout de vingt-quatre heures). Apre's un mal de dents qui a dur6 troisjours, avec fievre, grande lassitude pendant toute une semaine (au bout de cinq jours). Sorte de paralysie des membres, le matin, en s'6veillant. Le jour, faiblesse extraordinaire, poussee au plus haut degr6; en mere temps, la tate est fort entreprise (an b out de trente-six heures). Disposition "a rester coucher (au boutde cinq jours) Grande faiblesse et envies de dornir dans la journee (au bout de deux jours). L'apre's-midi, sommeil irresistible (au bout de onze jours). SOUDE. 513 Envies de dormir dans la journ~e', avec ba'illements (e'tant assis et en lisanQ). Le matin,. a peine peut-on firer le sujet d'un demiassoupissemen t. 'I[ s'cndort difficilement et tard le soir ([es, premiers jours). Imposgibilite' de dorruir ]a nuit, merme sans 6prouver d'anxie~te, quoiqu'on ne -PUt pas ouvirir les yeux (au bout de dix jours). Le sujet se re'veiIle souvent, cowrne s'il entendait dul bruit. 11 se i'~veille frequemment, coinmne s'il 6pro-tvait de la frayeur. LaDnuit, le sommeil est agrite par des SOnges continuels. Rc~ves x'ifs et tristes. ReAves attristans toute Ia nuit. Rves. tre~s-vif-s effrayans: le suijet s'e'veille eni criant, et ii est quelque temps sans pou'voir se persuader que sa frayeur n'a pas de mnotif r~e1e (au. bout de seize heures). Reves qui tourmentent beaucoup, pendant le premier sommeil. le soir, avant de s'endormnir, ide~es fantastiques qui tourmentent le sujet, 'a qui i1 seruble que son corps est devenu. excessivernent gros et lourd. Nuits tre's-agite~es, pleine's de son-ges copufts erotiques, avec violentes e~rections et pollutions. Nuit extrenienient agite: csje efIt que se retourner dans soni lit (au. bout de treize jours). La nuit, agi~tation dans les jaxnbes, qui ne perinet pas de rester tranquillc (au bout de trois- jours). 1. 33 5i4 DOCTRINE HOMOEOPITHIQUE. La nuit, agitation dans la jambe et le pied gauches (au bout de quelques heures). Toute la nuit, agitation dans le corps; le sujet ne pent s'endormir que le matin; ii fut oblige d'urin'er beaucoup. it s',veille au bout d'une heure, avec gonflement a la region de la rate, et oppression sur la poitrine et 1'estornac, qui semble due a des vents (au bout de quarante huit heures). A I'epoque de la pleine lane, la nuit, une espece de'cauchemar; le sujet, quoique eveil16, ne pouvait pas se remuer (au bout de dix-huit jours). En;s'endormant, violente secousse par tout le corps, et surtout dans ]a jambe gauche, qui se retire, cornwme a la suite d'une peur. Sommeil agite, avec tension et convulsion dans les articulations (au bout de dix-huit jours). Aussit t apre~s s'etre endormi, r^ves confus, inqui&' tans, qui reveillent au bout d'ine heure, avec gonflement.-du. bas-ventre par des vents et secheresse de la langue. La nuit, 's6cheresse de ]a gorge et de la langue, saps soif. Sommeil agit6 par des raves et trouble par 'des frissons. Toute la journ ee, frissonnerent par tout le corps, avec foid aux mnains, et chaleuroaux joues; le soir, froid glacial aux mains, joues rouges et bri'dantes, fro'nt chaud, sans soif. Le matin, apres s'etre leve,le sujet ne pouvait se rechauffer, et ii frissonnait sans cesse ( au bout de vingt jours)., Toute Ia journ~e', frisson f~hrile par tout le corps, SOJDEO 5 15 -avec chaleur aux mains, froid aux joues et fie'deur au front, sans soif (an bout de treize jours). Matin et soir, le sujet ne pouvait pas se re'chauffer. Froid aux mains et aux pieds, la tate 6tant chaude, Forte sueur, pendant la. nuit ( la premiere ". 1.0 Suew', le matin (an bout de neuf jours). Le soir, grande agitation dans le corps, apre"s s'e'tre oecupe' 1'esprit, par e~xemple 'a lire., Le inoindre mouvement cause une vive imhpre-.sion, un tremblement dans les -nerfs, avec sensation comme si on alIlait se trouver ma!. Apres avoir jon6 ' un pen du clavecin, ]a person-rid 6prouve de 1'anxie~t6 a Ia poitrine, des tre m-blemren's par tout le corps, et de la faiblesse; accidens dont cell ne fist de'bairrassee qn'apre's e' Erc reste~e long-temps couche'e (an bout de douze jours)..dgitation (an. bout de t~rois jours). Tonte la journe~c, agitation; le sujet s'occupe tanto't d'une chose, tanto't d'nne antre, sans jamais rien terruiner. Agitation par tout le corps et mauvaise huxneur (au bout de trois jours). Agitation et anxi~te6: le sujet croit ne pouvoir rica faire de bien. II est fort inquiet de lui-meme. Tons le~s jours, acc~s d'anxie'te, avec sneur " a l face, pendant un quart d'henre, plusicurs Lois dans ia 'jeourne'e, s'an's donleur. Apr els un bain de pieds de trois 'a quatre minutes, anxie~te, qui empe~che pendant une heure et demie de-s'endo'rmir. Mauvaise hiureur et cai'actere soucieuxt 518 gDOCTRINE HOMOE0PATHIQUE. On me~1e une goutte de cet acide avec cent gouttes, d'eau, distillh'e, et 1'on secoue deux fois le rn6lange, dont on mele une goutte avec- cent gouttes d'alcool aqueux, en imprimant deux secousses au. tout, ce qui porte l'acide au dix-millie~me degr6' de diliition (10,000). On continue de meame pour les dilutions porte'es jusqu'a (V-I),( )et (X), en don.. nant chaque fois deux secousses. Ces trois dilutions sont les seules dont le mn'decin homn~eopathiste se serve 'a titre d'antipsoriques. La dose est d'un "a deux globulesý de sucre, qu'il en irnbibe, I11n'emploie que la dilution au de'cillionni~re~m chez les, malades les plus foibles. Cependant it vaut, rnieux et ii est plus siuir de n'avoir jamais recours, qu'l cette dernie~re. Une pareille dose produit souvent de bons effets, pendant plus de quarante j ours, lorsque 1'acide iiitrique a 6te' tellement choisi qu'iI existe la plus grande ressemblance possible entre ses sympto'mes propres, et le groupe des sympto'mes cde la maladie. Cependant on remarque que ce medicament convient micux aux personnes br'unes, qui ont la fibre raide, qu'aux blondes, dont la fibre est se~che. II arrivera, rarement qu'on le trouve plus~d'une foi's in diqu6 homoeopathiquementdans le traitemermtd'une maladie chronique. 11 ne convient guere qu'aux malades qui ont habiw tuellement des selles, trop molles, et on peut rarewent l'employer chez ceux qui out de la tendance Liaos0iiOS~tipceon.dans lesquelles il s'est nwontre le plus e~ffiace, sont celles o%~ existaient les 6~tats inorbides suivans: vertige qui oblige 'a s'osseoir; malI ACIDE NITRIQUE., 621C 15. La tate est entrep rise, et quelquefois Pplus au grand air que partout ailleurs. Faiblesse, et e~tourdisseme-nt clans la Iat (a bout de quatre jours). Mal de te~e, qui augrmentebeauc-oup ense baissant (avecdouleur dansles yeux, coinme si on e'tait ivre). Mal de td'e, avec. beaucoup, de chialeur. dans ]a tate, et vertigres en marchant (an bout de six jours). Chaleur dans la tate toute ]a journee. 20. En se baissant, it semble que la te'te pe~se 'un quintal (an bout de seize jours). Mal de te'te comme causef par I'affliix dii sang vers cette Ipartie, avec un voile devant les yeux. AffmUx (in sang vers ]a tate. Mat -de tate pendant une demi- heure, plusieurs, fois par jour, dans lequel it semble que la te'te soit trop, pleine et qn'elle va s'ouvrir. La t~'te e~st lourde et entrepse avec nause'es. 25. Mal de tate sour(I ci pesan~teur dans latate. Sensation clans ]a tate, cornme d'uin violent coryza, sans secretion abondante, de mucus (au. bout de, quelques heures). Mat de tate: tension clans l'inte'rieur de la tete et dans les paupie'res (au bout de Viugt-quatre heures).,.Pression clanis la tdite et pescin.Ieaz' cans lesjarnbes (les premiers jours). Mal de te'te compressif, en avant, dans le front, toute 1'apr~s-rnidi ( au bout de deux hieures) 3o9-Ilal cle tMte., comme si la tWýte c&ait serr'ee avec force par un lienZ. Pression douloiureuse excessive 'i a ta.te'te, avece coryza tre's-violent. Douleur com-pressive etcor-nme de brisurte, 1'occiput. 511 522DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Pression au sommet de la te'te, dans, les tempes et le s yeux, cornme si on y appuyait les pouces, (an bout de neuf jours). Tons les, jours, le matin, inal de te'te; pression an front, pendant une demi-heure. 35. Pression tiraillante tre's-douloureuse dii front vers le haut de ]a te'te. Pression a' lapartie superieure de la tigte et au desSUS de yeux, qui sont immobiles, ensuite ( an bout de sept jours). Violent mal de te'te gravatif, me^1 d'ef1ancemens, dans les deux. bosses fron tales. Le soir, ellancemens, tere'brans dans, le vertex. Tous les jour's,l'apres-midi surtout, douleur Iancinante dans le vertex, comme si la. tete allait s'ou-* vrir, ce qui oblige de se coucher, et ernpeche de dor-. mir Ia nuit. 4o. Elancemens dans les temipes (an bout de trois, jours). Elancemnens,(lans ]a tempe gauche, tout l'apre~smidi (an bout de seize jours). Eýlancemnent dans Ia bosse frontale gauche, queNquefois un battement depuis quatre 'heures apres, muidi jusque dans la nuit; plus vif le soir; Ai reveille la nuit. -Violent mal de tate; e~Iancemens "a locciput, qui se dirigent vers l'oreille. Elancemens an dessus de l'oeil gauche. 45.. Tous les jours, le matin, mal de tate pendant iine derni-heure; e'lancernens, an dessus des yeux. Le matin, en s'e'veiIlant, mal de te'te, qui se dissipe apres qu'on s' 'est ]eve'. Batternens dans 1'occiput. 52,4 DOCTRINE H0IOME0PATE[IQUEO CUztie des chzerU'eu. Les cheveux tombent beaucoup (aii bout de trenteet-un jon rs). Eruption de potits boutons "a la face, principalemont snr le front. 7o. Douleur dans los os de la face, quand on y touche, et.rM me sans y touchier. Yiolente doulour dans les os jugaux, comn'e s'ils s'ecai'taient (au bout do dix jours). De" hi 'rerent dopuis l'angle de la ma~choire jusque dans los os do la. pommette.,Violente douleur do crampo dans los os do la face, surtout daus los jugaux. Coups d'e'pingle 'aIa face. 75. Be'veil ipre's minuit par un vif de'chirement (lans le fonid des muscles do la face, on. dans Jo pe'rios-te,do l'os jugal. ConivulIsions dans los mu'scles do ]a face, tant 0 dans I'un et tanto't dans l'autre, mais principalement dans los massetors (,au bout do cinq jours). Sorte do constriction an nez, aux os do ]a pornmotto et autour'des ypux. Constriction douloureuso an. dessus doel'oeil. gauche, 'a l'exte'rienr (an. bou t do viingt-ot-un jours)., Los jonese'&ant rouiges, teinto jauno an tour dos yeuvx. 8o. Yeux caves (an. bout de onzo jours). Le mati), apre's S'etre love', teinto jaune an dessouIs dosyeux, avoc do labattomwen (au bout do neuifjonrs>. Eniflure des paupie'res. Le matin, on a do. ]a peino 'a ouvrir los youx. Le matiI7, c4/ji'culte ti oviwri lesyeux eta' s6ule-w Ve'e la paupie~re supdrieure. 85. Dilatation does pupillos. ACIDE WITIRIQUE.: 5125 Q nand on fixe un objet, on est cornre aveug-he, on semble~ne pas y voir asscz clair. Petites taches grises, qui paraissenti exister a~ quel-. que dis~tan-ce des yeux, et qui empe'chen t de, distinguer nettement les objets. Taches noires isole'es -qui flottent devaritles y'eu'x. Voile passagre! devant 1'oeil droit. 90. Taches obscures dans l~a cornefc transpar'ente. Les objets horizontaux, Viis quelque distar cc,e paraissen t douibles. Le sujet ne voyait pas netternent, et apercevait tous les objets conare s'ils eussent e'e doubles (aui bout de trente heures). Myopic; on n'apercoit plus netteinent les objets, zneme ai une faible distance, toute la joui'n~ee (au bout de quatre heui'es). Les yeux sont sensibles "a ]a lumie're. 95.* La Iuinie -re dii jour aveugrle, comnac fait le soir celle des bougies. Les yeux sontfatigiues, et font inal, comme s'ils etaient ]as. Pressionrdans les y'eux, coinme quand on a'ppuie siqr une partie uilcefree. ýA4Vr'ession dans les angles exter'nes des yeux, comme s'ii y avait ]h du sable. Pr'e )ssion dan's lNeil, comnac quand on regarde le soleil; ii se depose de la cliassie, l'oeil rabigit, et ilcau~se des dh~iangcaisons. I100. Les yeux sont colI's, commne par. de la chAss-ie. Douleu'r'dans les yeux et larmoierncnt,'que!a lec-. ture augmente beaucoup. ACIDE NITRIQUE. 5 7 LVoie comme 6moussee; le su'jet avatd la pein,a entendre ce qu'on lui disait. 120. Tiraillement dans le conduit auditif externe (aiu bout de quatre heures, et demnie). Convulsion dans le conduit auditif interne (au bout de six jours). Douleur de crampe dans les oreilles, (ani bout de vingt-quatre heures). G-ene dans l~es oreilles. Douleur dans, 1'oreille gauchie, comme si elle 6'tait, distendue. 125. Douleur comme si le tympan e'tait refoul6' en dedans (au bout de douze jours). B3attemens ani tympan. Elancement dans 11'oreille droite, quaid on appuie sur le' front. Gene lancinante dans les oreilles. Sous et derrie're l'oreille gauche, gonflement glandulaire, dans lequel on ressenDt des e~lancemens et des dechirem-ens qui traversent 1'oreille, le soir, jusq''ce qu'on soit ekhauff6 dans le lit. i 3o. Le sujet mouche des matieres jaunlatres, de mauvaise odeur. Ecou lement par le nez d'uni mucus epais, qui exconie les' narines. Doul~eur dan~s le nez, comme s'ii 6'tait gerc6. Sortie de sang noir par le nez. Forte, he"morrhagie nasale (au bout de vingt-quatre heures). 13 5. Le sujet mouche dii sang le matin (an bout de vingt-quatre heures). lEru ption' de peti ts boutons 'a la barbe,ý qui causent une vive demanageaison. ACUJVE N'ITRIQ'JE. # "Douleur dan'sles m'Achoires, semblable at celles, --ue produit le mercure.,Convulsion clans le co t6 drobit de ]a m-atchoire inf6 -rieure,`p'artant des' alento~urs'de 1'oreille. Mal de dents convulsif7,8surtout.. dans Ics' dents creuse s et, le soir (le 'premier jour);ý ~~v~d dedents puls1tf, resviolent surtaout 'le, soi" clan 's le lit, empe'chant de dormir pen'dant 'pl~usi'ears heures, et se. faisan't sentir tanto~t dans une dent, tan tot dans toutes (atg bouit de douze jours). 155. Tiraillqjement dan's l~s dents. Doule'urd.6hirante clans Ia gencive superieure. 'Mal, de dents lancinant', avec fluxi*on a lajoue, pendant deux jours (au bout -de trois jbui's). Dans, les dents molaires superieui'es, vifs -e1ancemiens qui abo'utissent 'a Jla couronne (au--b~out de trois heures). Mal de dent; dotideuxr lancinante continuelle (au,bout de vingEt-quatre heures.).. 16o,. Les douleurs'dans Ieý dents augmnentent d~s qioil se met' ]a tete sur l'oreiller. Douieur clanis es dents, stpe'rieures, qui n'empeche cepepdant -pas de mangrer; en. meme -ternps, fluxion "a la joue, avec sensation de raid'eur.,Les -,ents supe'rieures de devant et une inolaire cre )use du bas son~t douloureuses, comme br anlantes et agac~es;- le soir, cet accident disparai~t, apr~es qu'on a pris4tuelque those de chaud." Les dents, *Jusqti'ýdors 1 bIanc~hes, deviennent jaunatres. Gencive turn6fiee, b~anche. 16 5._`L'a genci1ve -su'p'erieure est ttumfie'Ne 14 nire oui ii manque des dents (an bout de hulit jour11s)a I. 34 Secheresse clansw agpgeave c chaleqr, Ja niit, Chaleur et se~cheresse dans ]a goprge.. i85K Grandes env~ie~s de, boir~e. Odeur f~tide d~e!aa bouche. Ode-ur extr~rmernerit f,6de, puyj~de, qpi,~'%,xhale de I'a bouche. Le slwjet est oblige' de cracher beaucoupeJii a uoujr~s la bpujche pleine d'eau. (aui bout de queJqe heures). Beaucoup de miucosit6s dans ]a gorge, q4'oqi est 9QbJig` d'rre-te ap ay effor. I go. Le snje'cac e bau~coup desalive Yisqpupse. Fhip 49,,sailjyc, psarsque les gencive-s ~oiept 4taque~es. I~~I~~natip, 1~ý salfre qu'oIn cradi~e es~;n~ji~9~t (au bout de quarante-huit heures). ]JVWý,de saliye et ulce~res 4ans la gorge Chatoujilement dans la gorge. 195. Gratteiment dapis la gorge. Grattemecnt dqný Iga gorgep,!cornme s'il s'y trquyait quelque~chpse -ui ernpe'cI~t de parler et er Pression dans la gorge. P s in dans la gorge en. ayal~ant, comme Si les alimens ne pouvaient passer. En avalant les alixmens, pression de q~it en 'bas I ~e rje, et pA parait @re dans le dos. 200. Gonflement des arnygdales.. Pression cop r~cu.e pa yetizeu nsI or pendant la jqurAne et le soir7 aye c coteur' d'excoriation.] a1 de gorge; Ioulewur cans les ainygda1tes, et luette comme excoihie'e 5~A~ DOCTRINE IIOMOEOPAT-HIQUE. Douleur comme de ger~ure dans le rectum, plus qu.'a l'anus, pendant deux, heures', imme'diatement apres avoiý te a la selle (au bo0-ut de quatre jours). Douleur de gerqure 'a I'anus, le soil,. 3i1o. Sentiment d'ardeur dans le7rectum.: Elancernens dans ie rectum, Ie soir. Elancemens da'ns le rectum, en toussant. Elancemens, de'chiremens, efforts de potiss'e dans le ripcturtn et 1'anus, en allant a Ila selle. Prarit dlans' le re~ctumn. 3 15. Pr*urit a ' anus, en allan t au gra'nd air et apr' A avoir ete 4'la. selle*. Pression dans le rectum (-au bout de sept, dix-;sept 'buts)~. Longue pression dans le rectum; le sujet? ho Put pas se d~baeraisser le vie nite, quoiq-ue- i68 tiiatier~s ne fussent pas dures. Pression sdr le rectum-, fmaios'qui1 fait sortfir ttespea de- mati6re~ (sur-le-champ). Foh'te pression dans le dos, de ha'ut e-n- haIs, qu'and 6n, s~eticfilidebout, et ensuite' hemorrholdes 'aI1'anus. 320. Pression vers le rectum, et en suite he'rnorrhoides douloureuses "al'anus. Pre~ssigon douloitreuse Zzl'anus, co mme s'il allait y survenir urie he morrhoide. He'morrhoides et fourmil'lemens dans le rectum. Iemorrhoides saiflanies, non douloureuses, a lanus, et sortie d'un pea de swgang iclaque selle. H-Iem orrhoide's ~ 'aFn us, qui saignent en allant" AA la selle. 32'5. Efforts co'ntinuels,7 qui pousse nt les hemorrhoides hors du're'ctum. ACIDE flTRIQUE. 5,43 395. L~a liqueur prostatiqpe. sort toute blanche et trouible, apres une selle difficile (aux bout de trQis jours). Thefaut de raideur de ]a verge. Defaut d'appe'tit ve'ne'rien (0). L'action ve'nerien.ne re-pe~tee trop tot, me~me lors-. que le besoin s'en fait sentir, cause une faibles-se g&n'6rale, et renouvelle les a~n-ciens accidens de~jo dis'Eruption douiloureuse au perinee. 4oo. Dechirernensb dans les cordonis spermatiques, avec: sensibilit6' douloureuise des testicules au tou-. cher. Douleur tortillante dans le testiculle gauche, Dou'leur- dans letesticule gauche commes9'il 6tait contus. 'Douleur brlullante dans le testicule gauche. Tiraillement dans le testicule. 4o5. Le testicule droit esit gonfle' et douloure-,x au toucoher (an bout' de dix jours).' tGonflernent dui testicule. J/iolentprurit au testicule. Petites pustules "a 1l9orifice de lFur etre, c ommine "a'hf face interne et au -bord, du' prepuce, qui ne tardent pas a crever, suppurent et produisent de petits ul'ýr~es-chancr eux: le 'repuce est tres-gonfle et iforme une soiste de phiinosis, sans rougeur infi ammatoir'e 'bie'n pr'on'onc~e. Les bo-rds' des 'Petits ulce're'ssont (i) 11 n'est pas encore bien de~cid6 si ce sympt~m~e et lepoffr dent soxi4 seul~ewept d~es effets de o'6actpn, ou s'i~ts sont le produit d'u~ne 'actio'n'cons~ecutive. ACIDE NITRIQUfE. excroissances couleur de chair (au bout de vingt-. quatre jours), qui, aju bout de que'lques jours, corninencent ai se rapetisser, en exhalant une humidit6' f~fide, et, saignent lors qu'on y totiche. 11 se forme sur' le g'land un ulce're un peu enfonce', a, bords. eleve's, livides, extremeinent sensibles. It se forme 'a la. couronne du gland plusieurs petits.ulce'res pliats, qui ont tin bon aspect, mais fournissent un pus (le mauvaise odeur (au bout de Vingtýneuf jours). Les re~gles paraissent huit jours trop t6t (au bout de dix-neuf jours). Pression dans le bas-ven~tre et douleurs au sacrum pendant les re~gles. 425., Pendant les re~gles, constriction qui se dirige vers les parti'es genitales. A l'apparition des regles., violentes douleurs au sacrum, pendant une heure (au. bout de quarantehuit heures). Pendant les re~gles, faiblesse si grande, qu'eIle prive de la parole et de ]a respiration, et qu'elle oblige 'a se coucher (aul bout de dixrsep'tjours). Fineurs blanlches; e'coulement muqueux, couleur de chiair, par, le vaginz (au. bout de vingt-quatre heures et de vingt-cinqjours). Ecoulement par, le vagrin d'un liquide brun et d',odeur putride. *43o. Dans le vagin, un u1ci're qui est de niveau avec. la peau, fournit lun pus jaune, et cause un.pruisit ardent et dcUloureux.(I). (i) Le foie de soufre le gue'it. 546 DOCTRINE HOMCOEOPATITIQUES Obstruction du nez. La' nuit, jusqu'au matin, violent cory'za sec (Au bout de seize heures). Coryza sec (au. bout de quelques jour's). Coryza. sec, avec Obstruction des niarines; le muicus nasal ne sort par la. botiche qu'en descenda'nt. de 1'oiiver'ture postz'rieure des fosses niasales,. 435. Coryza see, avec se'heresse (lans la gorge et le nez, et inflammation des ailes du nez, qui so'nt gonfle'es (au bout de cinq jours). Plternuemnens' ftequens et violens (au bout de quel'ques heures). Le; matin et le soir, k~ernuement violent, sanls coryza (a~u bout de vingyt-huit jours) IEternuemens frequens, fourrnilleme~nt dans le nez, et sensation. semblable 'a celle qui aurai't lieui, s"'il allait suevienir une hemorrhagie. nasale. Disposition au coryza pendant plusieurs jours. L4o0. Eiternuemens ai plusieurs repu~ises tjans ]a journee, et sortie d'une grande quantite' de mucus masial' JFio len7t coryza fluent (an bout de deux jours). Coryza, fluent' extre~mement fort, avec en ronemeot considerable, toux, et elIancemens dan-s la gorge a chaque effort de toux (au bout de douze' joui's). Violent co'ry'za,' avec mat de tate (au lbout de q"ua. tre ~ours). Cory'za, avec sensation d'excoriation aulX narines. 445. Cor'yza' et toux (au bout de neif jours). Yiolent coryza, avec- uri pen de toux ý(an' bout db qarUnt-7huqt h eures) Toute la grorge est pre et rude comnme iine ra'pe, ce q onsent Dn navalant-- iinsem cc qi'p no en ai enres~piralit; 550 DOCTRINE- H0MCEOPATHIQUE. Battemens de cceur, le soir, dans le lit (au bout de trois jours). Sensation de constriction ai la region du coeur, d'o&' resulte de, l'anxie'te', qui cesse de's que le coeur donne imne forte pulsation. Violens battemens de coeur par mornens (pendant la diarrh~e). Resiraiontrsfab~ee t lenti esujet peut vester une minute sans respirer (au bout de trente-six heur'es). 5oo. Excoriation, dans le phi au des'sous des sein-s. Douleur g'r'awdtiv'e ansacrumh. Tension douloureuse au sa-cr Ium, qf'l'i ~ Wr p&Met ra-s Aire faW'dne 'uein's iration pro-fon'de. Douileur dans 11b dos apr~s le moindre r&froidiseýment. Fortfe 'dA6iueidr' bla'nl-e dans' 16 -dog. 565, D~chbi~rerne nt et da~ncim-en~t dans 1le' d~s t la.poi~trinie, e~n se-rernuantguiwto l a ýhuit.; Ilancem-ent viole~nt et soateitffi iditts les vot~brts dtors~Ales, en sie tenant debout. Pincernent dan~s les'chairs d-t! dos, 1yendran't lItre.pos -et le friouvernent (au boait de vin~gt-lqa~atre lieures>. KD'ouleur ti-ra~il1,,iante dans Ic,dos, Icsoir. Raideur dans I'6pine dui dos. Sto.. Do icleur entre les omoplate's (-0 bbtd deux, de trois jours). Pin~cement ~n'tre les iornop-1ates, seinbiahibe "a delle que protluiraient d~s tenAlles. De ternps en ternps,,tin 6Iancernent enwtre les Ontoplates&, qui secouce ch-aque. foi's le s'ujet. Pas tie fermfete".on de soutien A la miqiw. 552' 5DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Douleurs dans les articulations du bras gauche. Dechirement dans le bras, surtout quand on le re-,nue, ce qui trouble aussi le somineil (au bout de neuf jours). 5315. Convulsion non douloureuse dans les muscles du bras, le deltoide surtout, pendant toute ]a journee. Douleurs de br-isure dans le bras; on ne peut le soulever tant la douleur est vive, et la main devient froide. Tiraillem ens et secousses dans les bras et les doigts (au bout de trois jours). Dechirement dans l'articulation du coude, d'oiA une convulsion s'etend en rayonnant jusqu'au poigpet, pendant plusieurs minutes (au bout de quatre 'heures et demie). Sentiment de chaleur dans les deux avant-bras. 542. Trerblement qui dure Iong-temps et sans interruption dans I'avant-bras et la main (i). Tiraillemnent le long des os, dans la profondeur des muscles de l'avant-bras (au bout de vingt-huit jours). Dechirement dans l'avant-bras et la main gauches; ces parties Sont douloureuses au toucher. Tiraillemens dans les mains (le second jour). Dechiremen's dans l'articulation de ]a main gauche. 545. Dechirement autour du poignet. Douleur de brisement dans I'articulation de la main. (i) Parl'emploi 'a 1'ext'rieur. -AGIDE WITRiQ~fmo Doileur -caomp ressive a ubaA et en. drdan s, d ie a _cuiseý flu des~suis du, _ge-nouý qui *rend ]a janiJWie hfible et raide (au bout de trois,job.r.s), Douleur puls-ative dans Jes cui-sses, comine si eflls -etaien t ulcere'es -en dedans., et tellement sensible qu'on ne peut m Ame pa~s touicher lI~g6,rement -.u parties, qui sont tanto~t chaudes et tia~net froides (ati bbtit-de six" jouvs). 58ý5. Sensation de chaleur) avec lassitude, d.atjis les arti-culations des jarnbes-. froid et -sensibilitef au froid dan s toute la j~amIbe droite (Au bourt de deuxm heures). Yiukint tir~ai~letnent dans les genotm, qui 6e termine par une cotivulsion (au- bou de que~lques heur~s )-. -Tiraillement dans les Jam bes, jusqu'aux genbIux% G onsiricfiton douloureuse dans l~ege tou. 590. Tension douloureuse dans le genon, en 6e.E~ancenMeent dans le genhtd ckoi.,ý en se. teiiaW debout. - Snsation 'comme d'enfllure au -emux dti arret., en marchant aii grand ailr. Ire creux du ja&rret est tr~s*-tendu et coniime sorr6" pa~r u'n n.,toutlapres6.maidi (na'bout 4do.soi-anteAdoaze heu res), Elancemens dans 'Il creux dui jarret!, la mu.4, SRO. Ela~icerne, ns-dans lIes genuot~x. Douleur dans ]a rotuile gauche, qui perrne4 -peilub d-e m'o~ver etitoinjs -e n~cared e- marcher' (an hotia de onze jobutrs) -Doulear.dAugenoR, corn me s'il e~taiit uxe6., e urtout en descetidemvnti~necle 56o 56o-DOCTRINE ROMOEOPATHIQUE. chaud et Apre's unhge exercice (ani bout de vitigt-.trois jours). Un leger mouvement occasione des batt'emens de coeur et de ]a sueur (au bout de cinq jours). Pen apresi e diner, le' moindre mouvement 6'chauffant. donne des battemens de coeur (au bout de sept jours). 665. Sueur plus abondante et de mauvaise o'deur, quand QflIse hivre"a des travaux me'caniques. Sneur acide et d'une od~eur tre~s - desagre'able, cornme l'urifle de cheval. E~ruption de boutons. Furoncles fre'que~ns, tre~s-gros, surtout ' "aIa jambe. L'ulce're saigyne beaucoup lorsqn'on le panse (ant -bout de six jours)., 670. Dans 1'Lilce~re et autour, e~1ancemens passagers, iais plus encore d'ardeur briuiante, comme api'es avo~ir touche' des orties. Douleur lancinante dans Flc'ucre, surtout les premniers jours. Etlanceniens pruriteux par tout le corps; 1'act-ion die se gratter produtit de garos t ubercules sous la peaiti. -Violent prUrit dans les creux des jarrets et les plis des bras. Prurit sur tout le'dos (au bout de sept jours). 675. Violent prurit au, bout du, coude, sur la. rotule et sur le coude-pied. Prurit dans les mamelons. Picotement et tclancemnen't dans le marnelon. Pesanteur de la tete et des jambes. Le matin, dans Ic lit, pendant le plus grand repos, sensation dans les articuilations, coinme si les memrnbres 6~taient lourds de fatigue. 56!z DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE, et chaleur dans ]a te'te (au bout de Vingt-denx jours). Pendant toute la journ~e', sensation comme si on allait se trouver mal. 7oo. Le matin, apres s'e'tre lcev6, grande ten dance penDdant quelques heures encore " se rendormir. Somnolence dans lajow'nee (au bout de quatre, de vingrt-quatre Imures). Lassitude et envies de dormnir toute la journe'e (aui bout de trente-deux jours). Assoupissement dans la journe'e. Somnolence vertigin-euse; on dormirait presque debout et en inarchant; on eprouve en meme temps, une douleur tiraillante dans ]a peau de la, partie interne de la cuisse. 7o5. Le sujet a passe' plusieuirs nuits sans pouvoir, s'Iendormir, et son sornmeil n'a e'e que de 1'assoupis. sement. It no peut pas, la nuit, s'endormir avant une heure. 11 n'aopas Pu dormnir los trois premie'res nuits, seulement par de'faut do sommeil. 11 se re'vei'lle de trop bon-ne heure la nuit, et 71C peut plus ensuite se rendor7mir. 11 s'e'veiIle le mnatin vor~s quatre heures, et ne se rendort plus onsuite. 7.10. I1 s7,r-eille toutes les 7nuits vers deux.lienres, et 72e peut plus se rendorinir, quoique d'ailleurs - ii ne ressen2te. rien. Ii s'e'veiIle la nuit, vers une heuro, et ne peut plus se rendorrnir; noen no liii manque cependant; it sue seulemnient au. c6t6' gauche do la te'te et du cou. 11 s'61vei1Io Ia nuit, prosque toutes, los d~emi-heures (]a sec'onde nuit). ACIDE NIT.R1QUFk. 563 Le sominei't est SOUV~nht interrompu la n-u-it; le -kijet se r~vei11e huit a'Adix fois. Agitation et insomnie la nuit, jusqu'ha quatre heui'es dui matin; le sommeil est accompagne' de re'ves fati7 15. 11 se'veille so uvent ]a nuit, et ii est erisuite long-temps sans pouvoir se rendormir. Fre'quens re'veils la nuit; le sujet ne fait que se retourper. Soinieil agit6", qui ne repose pas. Le somnmeil est fort agit6'; on s'endort tard s16 -veille souvent, et reave beaucouip, de choses, effrayanLa nuit, re'vei1 pour boire et pour uriner., 7290. Soif pendant la nuit: (au bout de treize jours).-.Le sujet est re'veiIWef deux ou trois fois la nuit par le mal de te'te, et ii est ensuite deux ou trois heures, sans pouvoir se rendormir. 11 sl'~vei'lle la nuit avec mal 'a Pestomac (au bout de cinquante heures). Fre'quens re~veils la nuit, avec de 1'agitation dans, le bas-ventre. Le matin, en s'6vei'llant, pression. 'a1'estomac et dans le dos. 725. La'niit, sommeil acriteet coliques. Sommeil interrompu dans ]a nuit par la'ge'ne de la respiration. La nuit, spasmes dans le bas-ventre. WrAv a nt min uit, t~oux se'che ein dorm ant, dont le sujet ne s'aperý,oit pas. La nuit, ef1ancement tantot dans la poitrine, tanto't dans' le dos.. ACIDE NITRIQUES 507 meil, sans sommeil veritable; le matin se.ulement, sneur et sommeil ( au. bout de vingt jours). D'abord chaleur s~che, puis, fioid intense, le matin, dans le lit (au.bout de douize heures). Le soir, graude chaleur "a la. face, akvec froid glacial aux mains, sans, soif (au. bout' de trois jours). Chaleur passagei'e dans les jones, avec soif (au bout, de queiques, heures), et le soir suivant, beaucoup d'asso-upissement. 780. Sueur nocturne aigrelette, plusieurs, nuits de suite. Le matin, apre's, etre sorti du lit, beaucoup de rnauvaise humeur et de malaise. Le matin, en se levant, grande mauvaise humneur. Mauvaise humeur, humieur chagrine. Mauvaise humeuir, le matin, en s'eveillant. '85. Grande mauvaise humneur et me'contentement de soi-m-ieme. Manvaise hurneur "a la moindre bagatell e, mecontentenient de soi-me~me quand on fait mal quelque chose. Mauvaise humneur, irritabilit6. Rancune, insensibilit6' aux excuses (au bout de quatre jours). 790). Tristesse, sans, douleur proprement dite. Gr'ande envie de pleurer, sans cause. Aba ttement d'esprit: le suijet est coinme abattu et enfonce" dans ses pense'es.* Un e~venement de'sagre'able, depuis long-temps, passe, hii revient 'a Flesprit, sa,:ns qu'il puisse lPen chasser; de temips en temnps it se re'veiIle en qucique sorte de son reve, en eprouvant de I-a frayeur, tn~is ii y