V~a, 4a 11 11 41.~ AS w9 OF"A ii or R1 B I 'p Wt, 'F 9 GUIDE * PU MEDECIN HOWCEOPATHJ AU LIT DU 1MALADE. 9 * * ON ThOUVE CHIEZ LES MEMES LIBRAHIES: tHIgRA.PEUTIQUE HOMCZEOPATHIQUE DES MALADIES DES EINFANTS, par le docteur FR. HARTMANN; traduit de 1'allemand, avec des notes, par le docteur L~on Simon jils, membre de la SociWt gallicane de roddecine homceopathique. Pa~ris, 1853,.1 vol. in-8 de 700 pages. 8 fr. Cet ouvrage est 1'euvre d'un praticien expdriment6, l'un des premiers disciples de Hahoemann, d'un homme initid par le mnaitre ant difficults de la doctrine. On trouvera dans ce livre une application claire, exacte et Precise des principes de l'homceopathie aux maladies des enfants, souvenit si difticiles i reconnaitre. DES RAPPORTS DE LA TH1-ORIE DES CRISES et des jours critiques, avec les principes et la th~rapeutique de L'homceopathie, par le docteur Ldon SIMoN fils; mdmoire couronne' par le Congr~s homoeopathique de Bordeaux. Paris, 1856, in-8. 1 fr. L'HOMCEOPATRIE ET LALLOPATHIE, lettre 4 M. le docteur Fe'Iix ANDRY, par le docleur Leon SIMON fils. Paris, 1866, in-8. I fr. corbeil, typographic de Crete. *GUIDE DU MJ3EDECLýN HOMCIEOPATHE AU LIT DU MALADE E T REPERTOIRE BE TIII"RAPEUTIOUE llOM(iEOPATllIQUE PAR LE DOCTEUR Be HIRSCHEL TRADUIT DE L ALLEMAND Par M. Le'on SIMON fils Docteur en rn~decine de la Facuitd de Paris, membre titulaire de la Societd gallicane de medecine homceopathique, membre' correspondant de is SociWt lishnernannienne de Madrid, de 1',kcaddmie homceopathique de Palerme, de I'Acad~nie m~dicale horoceopathique du Br~sil, de la Societ nierlandaise de nsedecine hornceopathique. PARIS J, B. BAILLIItRE ET FILS LIBRAIRES DE L'ACADEMIE IMPIERIALE DE MEtDECINE,ý Rue Hautefeullle, 19. ILONDRES NEW-.YORK H1. BA1LLIitRE, 290, BROADWAY. if. I3AILLItRE, 219, REGENT-STREET MADRID, C. BAILLY - BAILLIERE, CALLE DEL PRINCIPE, 1S5S PRItFACE DU ThADUCTEUR. Le Iivre dont je piuiblie aujourd'hui ]a traduction, s.'adresse particuli~rement aux praticiens; c'est un Manuel de th~rapeutique korncopalhique, (lefinition qui montre toute son utilite6. Comme manuel, ii renferme sous un petit volume des indications nombreuises et me'thodiquement disposees, ii. peut 6tre consult6 rapidement, et servir (de guide au, me'decin de'sireux de faire une application heureuse et f*~conde de la doctrine de Hahnemann. Comme Manuel de the~rapeutique homceopal/iique, ii ne petit ktre utilise' qu'en suivant les principes et ]a It PRtFACE 1W TRADUCTEUR. mietliode enseigne's par Hahnemanni, principes et m6& thode qui constituent I'hornceopathie et la distinguent de toutes les e'coles qui Font pr~ce'dee. Le livre du docteur Hirschel se divise en deux. parties d'ine'gale 6tendue. La prerniere (les Prole'gomenes) comprend. lexpose' des pre~ceptes nedcessaires ai ]a pratique:c'est, si je puis dire, un r~sum6 de the' rapeutique ge~nerale homoeopathique; la seconde, consacr6e tout entie're h la. description du traitement de, chaque maladie, est au. contraire tin ve'ritcAbe essai do the'rapeutique spe'ciale.,Les indications qu'on trouve re'unies dans les diff&rents chiapitres de cette dernie're partie ont e'te puise'es a deux. Sources:1'expe'rirnentation pure d'abord,I'observation clinique ensuite. Et., en cela, le ce'l~bre me'deemn de Dresde s'est contorm6' aux. enseignements dui fondateur de, 1hornoeopathie. Celui-ci avait, en effet, souvent insiste' sur 1'incertitude daris laquelle 1'observation clinique, exclusivement consulte'e, laissait la th~rapeutique. II avait montre' que F'ab vsu in morbis, pris comme base, ne ponv'ait rien apprendre relativernent a la c-onnaissance des proprie~tes des ruddicarnents., ne donnant en de'fini PHE,-F.A(CF: DlU THi'tt.w,''EUR. Ht tive que des r~sultats, sans nous rien. re'veler sur la cause de nos succes ou de nos revers; sans nous montrer comment ii 6tait possible de reppter les uns et d'dviter les autres. En substituant l'expdrirnentation pure et la loi des semblables 4 l'observation clinique et au principe de Galien, notre maitre a donne' ' la pratique de lta mddecine une certitude jusqu'alors inconnue. Par la loi des semblables, ii a indiqud le rapport exact qui existe entre les propridtds des medicaments et la maladie qu'ils doivent gudrir, h savoir, que toute substance mddicinale est capable de ddtruire les dtats pathologiques dont elle a la puissance d'engendreriles syrpt6mes chez 1'homnm en santd. D'oii une double ndcessite: la premie're, d'exp6rinienter les mddicaments sur l'homme sain avant de les prescrire aux malades; la seconde, d'6tablir, entre les maladies naturelles et les effets pathogdndtiques des medicaments, une exacte ressemblance, seule indication capable de fixer notre choix. Mais, par cela meme que, dans nos recherches de mati~re mddicale, 1'homne est le sujet de l'expdrience, celle-ci a des limites restreintes. Aussi trouve-t-on (ans les pathogdndsies les lesions de sensation et de IV IV ~PREFACE D)U TRADUCTEUR. tbnctions bien mieux de'finies que les alte'rations tie texture;- aussi n'y peut-on rencontrer ces ldsions organiques profondes, qui surviennent dans les pe'riodes avancees des maladies., et dont la gravit6 cause si souvent ]a niort. Plusieurs voies ont ete indique'es pour combler cette lacune; la toxicolog ie, les experiences faites sur les animaux, enfin l'observation clinique, sont les principales. La toxicologie peut sans aucun doute donner des re'sultats utiles; mais les effets qu'elle constate. sont tellement violents, tellernent perturbateurs, qu'on ne peut les accepter sans contro'le. L'expe'rirnentation sur les animaux nWest pas non plus decisive., par cette seule raison qu'il n'est pas possible, pour j uger laction d'un ine'dicament, de conclure exactement de 1'anirnal a l'hoinme. J'ai dit ailleurs (4) "a queules conditions les renseignements puise's "a ces deux sources pouvaient etre utilise's dans la pratique. Vient enfin 1'observation clinique, qui reprend toute son importance, du moment oui on lui assigne un r6le secondaire, le seul qui lui appartienne. (1) Journal de la Socidte qailicane, novemnbie 1856. PREFACE DU TRADUCTEUR. I r Elle peut, en effet, nous permettre de corpleter, de contr6ler et de rectifier l'experirnentation pure. Elle la complite, en nous indiquant les alterations organiques auxquelles repondent les medicaments, en nous montrant quelles sont les causes des maladies avec lesquelles ceux-ci ont le plus d'afflnitd; en nous enseignant enfin les rapports des agents therapeutiques avec 1'age, le sexe, les temperaments, etc. Tandis que nous trouvons, par exemple, a 1'aide de I'experimentation pure, que la bryone produit tous les sympt6rnes physiologiques de la pneuronie, l'observation clinique nous enseigne que cette substance convient surtout 'a la pr~miere periode de cette affection; tandis que le soufre, qui a aussi la puissance de produire chez 1'homme sain la toux, lFoppression, les crachats visqueux et rouillh's, la douleur de c6te, in fiUvre, rdpond surtout h la periode d'hepatisation, et doit Atre choisi quand le souffle bronchique a remplace le rcde cr~pitant. Dans l'exemple prdcedent. I'observation au lit du malade cornplete les enseignements de l'experimentation pure. Son utilit6 se trouve plus marquee encore pour Ie traitement des affections d~sorganisatrices, en par VIPREFACE DU TTIADUCt!VR. ticulier dies) tibercifles et (le. ]a grandle fanijile dles cancers. L'homweopathie n'a pas, ii est vrai, ]a pr~tention de gue'ir les m-faladies de. cet ordre; mais elle a le pouvoir d'entraver leuir marche., de retarder leurs progr~s; par consequent., celui de prolonger l'existence. Polor se diriger dans de semblables traiteinents, le m~dechi demande touijours it lamatie're m~dicale les ressources dont ii a besoin, et une recherche attentive hii montre que plusieurs, substances peuivent engendrer les, sympt6mes physiologiques, de ]a plithisie. lci encore l'observation clinique viendra, completer ces, donne~es., en indiquant que la. silice, par exemple, conviendra. de prefrence au troisie'me degre' de la maladie, alo~rs qu'iI existe des cavernes; tandis, que le phosphore re'pordrait mieux 'a des pe'riodes momns avancdes. L'observation clinique est donc, avec la toxicologie, tin moyen de suppid'er 'a ce que ]a mati~re me'dicale homweopathique a de de'fectueux, un mnoyen (le compl~ter les enseignements de l'expe'rimentation pure. L'observation au. lit du malade a encore pour le medecin hornceopathe une autre ntilit6; elle peut con firmer cert ames inductions auxq nelles 1'experience PREFACE DU' TRADUCTEUR. VII pure donne lieu. Lorsque nous voyons, en effet, la douce-am~re engendrer sur 1'homine en santa des syrpt6mes semblables i ceux que produit un froid humide; 1'ignatia, des effets semblables 'a ceux que cause un chagrin prolonge; 1'arnica, des douleurs semblables h celles qui suivenit une contusion violente ou une blessure profonde, nous sommes en droit de presumer que ces substances repondront aux causes que je viens de nommer. Mais cette pr~somption, pour 6tre entie'rement justifiee, a besoin du contr6le de la clinique. C'est encore au lit du malade que I'on apprend qie la pulsatille convient au'terperament mon et lymphatique, aux sujets indolents et inactifs; tandis que la noix vomique re'ussit plus sirement chez les sujets impatients et doues d'un temperament bilieux; que la sepia a plus d'affinite avec les souffrances des femmes qu'avec celles des hommes; que -1a camomille convientn mieux aux enfants et aux vieillards qu'aux adultes eux-mernes. Or, toutes ces nuances sont importantes pour Ie choix du m~dicament. Aucune de ces donnees ne peut, ii est vrai, remplacer le guide assure que nous trou )IIII 'TI" PREFACE DU TRADUCTEUR. vons dans I'ensemble des sympt6mes offerts par le malade; mais cet ensemble ayant e'te reconnu, la maladie ayant e'e individualise'e, l'he'sitation peut encore se produire entre des substances dont les effets pathogen~tiques offrent utie grande resssemblance. La conside~ration de l'tge, (lu sexe, du temperament, etc., celle de la cause occasiontielle ou d~Lerminante de la inaladie., peuvent souvent mettre un terme aux incertitudes du me'decin; ii est douc important de les reconnaitre. Je viens de dire par quelle voie on peut arriver 'a ce but. Non-seulement la clinique complhde ]a mnatire me'dicale., elle peut aussi lui servir d'un controle se' vere. Lorsqu'en effet, la similitude ayant 6te 6tablie entre les sympt6mes d'un medicament et ceux d'un 'tat pathologique d~termin', la gu~rison est la cons6 -quence de l'administration de cette substanice, le re' sultat est complet; l'exactituide de Iar Ioi des semblaW)es et celle de la pathoge'nesie de l'agenit eniploy&6 sont de'montre'es du me'me coup. Si,, au contraire, le re'sultat nWest point favorable, ii doit y avoir une erreur; et celle-ci ne peut exister que dans ]a comparaison faite par le me'decin ou dans la PRELFACIE DUJ 1TRAt)LC'1EUR. IX pathoge'nlsie elle-m~me. Dans ces deux hypothe'ses., une nouvelle etude devient ne'cessaire; et, si elle montre que la, concordance a e'te reiguli~rement reconnue entre le tableau de la maladie et la pathog6 -nesie dui medicament, force est de conclure que cette derni~re renferme des erreurs, et qu'il faut soumeltre I'agent thdrapeutique "a de nouveaux essais. Une conclusion ressort de ce qui pr'ce'de, c'est que, parmi les indications capables de diriger le meddecin dans le choix des midicaments, celles qui auront Wt dedcouvertes par I'Pexperimentation pure et confirme'es par I'observation clinique, seront les plus importantes; tandis que celles qui rdsulteront seulernent d'une do ces epreuves auront une valeur secondaire. Ce sont les indications du premier ordre que le docteur Hirsciel. a re'unies dans son ouvrage, pPi devient alors un Manuel de tbi'rapeutique homweopathique, un Repertoire riche en donne'es exactes et pre'cises;, tellement riche menie que son auteur le conside'rait comme un veritable tre'sor (1), dans lequel ii avait amass6 les enseiguernents les plus pre'cieux de la (1) Le litre ailernand, Der homcemopathtiscte Arz4neichatx, Aet.,doit 6tre trad uit litldialement: Iv, irdsor des n~dicaments holnoeopa - thiques. 1 PREFACE. DL TRADUCTEUR. miatieire ine'dicale et de la clinique hornoopathiques. be me'decin qui co-nsultera s~rieusernent l'ouvrage dui c~le'bre m~decin de Dresde jugera de la ri~a]it de son titre; ii pourra prendre cet ouvrage pour guide dans les e 'udes pratiques qu'iI voudra. entreprendre. Soit donc qu'il s'agisse pour lui de constater l'exactitude de la loi des sernblables et de juger IFaction des doses infinimen't petites; soit que, couvaincu. sur ces deux points par des re~sultats heureux., ii veuille interroger la clinique pour arriver 'a la solution dii grand problerne relatif au. choix des doses et des dilutions; soit enfin qu'il veujille apprecier la valeur r~elle de la. doctrine de Halinemaun par ics gue~risons qu.'clle procure; dans toutes ces circonstances., le Guide dit mc'decin komwopatke sera un livre utile. Cest donc avec conflauce que j'offre cette traduction, it mes confr~re,,s, heureux d'avoir pu faire passer dans notre langue un de ces ouvrages pratiques SI patiemmnent eIabori's, et. dont nos confre'res alleniands ont plusieuros foiS dija d~ot notre litte'ratuire. Sculenient., bisque je coiiside're les richesses accumuuh'es le'jai par nos confr~res etrangers,, et dont une faible partic a &tu6 traduite, je ne puis ni empiecher de regrettcr que les savants n'aient plus, GUIDE DU MEDECIN HOM)IEOPATHE AU LIT DU MALADE PRO LEGOMENES. L'existence de 1'homceopathie est aujourd'hui un fait que 1'adh~sion de partisans nombreux autant, quj''6 -clair's, et des progrres non interrompus, re've"ent, aux yeux les momns clairvoyants. Nous voyons, en effet, s'e'Iever de nouveauix ho'pitaux, des cliniques s'ouvrir, des congre's se r~unir chaque anne'e, et,,an, milieu de ce mouvement, s'accroitre le nombre, de nos recuejis periocliques; ce sont, 1A autant, de progr~s. Nous av'ons sans (loute encore de nombreux pre'j~ug)s 'a combattre; ii y a peu (le pays oii* 1'homoeopathie Cait, une position officielle; inais le b ien qu'elle a sti faire, malgr6 tant d'obstacles, lui attire une attention. bienveillante de ]a Ipart du plus grand nombre. Nous pouvons doncesperer que notre 6cole triomiphera, partout, de 1'oppression qu'on essaye de, faire peser sur elle. Notre esp&rance sur ce point est d'autant plus h6gitirne, que I a doctr(ne de Hahnernann compte des repr~sentanits daus HJItSCHEL. I 2 PROLtGOMENRES. toutes les parties du monde, et qu'elle r~gne fiUre et libre sur une vaste etendue de contr~es. L'oeuvre de notre maitre a supporte dej't une epreuve decisive, je veux dire l'Npreuve du tenps; car on trouN-erait difficilement dans l'histoire de la m~decine 1'exemple d'un syst~me qui aurait dure un demi-si~ce, en progressant toujours. Telle a ke' cependant la destinee de l'homoeopathie; elle a trompe l'espoir de ceux qui voulaient voir dans ses succ's un effet de ]a mode, un engouement passager, et couservaient la conviction que celte immense ddcouverte tomberait bient6t dans l'oubli. Ce fait seul prouverait que I'homoeopathie est tine v~rite. Mais une etude attentive des proprietes des me' dicamentsqu'elle emnploie et des sympt8mes des maladies que ces-agents guerissent, montre encore l'exactitude du principe qui nous dirige au lit du malade, tandis que les gue'risons ainsi obtenues, les statistiques auxquelles elles out donne lieu, I'observation impartiale des resultats proclame's par chacun de nous, confirment encore la proposition que j'~mettais tout h l'heure en disant que la doctrine de Hahnemainn est une verite. A ce titre, l'hominopathie nous enseigne 'a utiliser toutes les decouvertes de Ia science; elle ne repousse et ne neglige aucune de ses conquetes; elle sait seulement se garantir de ses incertitudes et de ses erreurs. Aucune des decouvertes modernes, que celles-ci aient pour objet ]a pathologie et le diagnostic, l'anatomie pathologique ou les sciences accessoires, n'a e'e negligee PROLtGONANES.. 3 par les homceopathes; les moyens d'exploration mis en usage par nos contemporains:le plessim~tre, le st~thocope, etc., leur sont d'un emploi familier. Mais tandis que nos adversaires ie peuvent, malgre leurs decouvertes, acqu~rir une'plus grande puissance en therapeutique, l'homoeopathie utilise toutes les notions qu'elle recueille pour arriver ' un traitement heureux des maladies. Certes, si nos confreres voulaient suivre les progres accomplis en homceopathie, ils cesseraient de nous adresser des reproches maintes fois re'fut6s. Us sauraient qu'un grand nombre de probleines se rattachant h la tbeorie de la psore et au dynarnisme vital, ' l'emploi des hautes dilutions et h la r~petition des doses, ont etA pr~cises et depouille's de toute fausse interpr&tation (1); et, s'ils consentaient 'a une etude serieuse, ils jugeraient bient6t que notre therapeutique n'est point un empirisme pur, qu'elle est rationnelle dans l'acception la plus rigoureuse de ce mot. lne epreuve pratique leur montrerait, en effet, que pour choisir un m~dicament, ii ne suffit pas de r~unir les sympt6ines de la maladie et de les comparer aux eflets pathogenitiques des medicaments; rais qu'il estnecessaired'6tablir avant tout l'ordre d'importance, la valeur relative de ces caracteres, ce qui exige beaucoup de travail et de reflexion. Pour atteindre 'a ce but, ils rencontreraient dans la doctrine de Hahnemann une loi dont la preci(1) V. les Commentaires sur L'Organon de S. fahnemann, par le docteur Ldon Simon phre. Paris, 1856. 4 PIRO LiGOMEkNES. sion et ]a simplicit6 prouvent l'exactitude:simplex yeni sigd'lum. Je ne puis, le dissimuler toutefois, ]a recherche du rne'dicament appropri6' 'a une maladie offre souvenit des difficult~s, importantes,, et c'est dans l'espoii' d'aplanir quelques-unes d'entre elles, que j'ai compose' ce Guide du medecin homeopothe. Du reste, iec hoix du e'udicaniett W'est pas ia seule question que le praticien ait 'a r~soudre quand ii est au. lit dui malade; ii lui faut enjcore determiner la dose 'a laquelle le me'dicament doi etre admiinistre', et tracer le regime auquel Ie malade, dolt se soumettre. J'indiquerai rapidernent les, pr~ceptes qui nouis dirigent dans Ia solution de ces trois, probhmres. 1. - Ciroix DU WitIDICAMENT. 1I y a, parmii les, principes, indiqu6s, par Hahner-nann, tine serie de pr~ceptes se rapportant au. traitement des ma,,ladies en general (the'rapeutiqiie geliierale), 'ala connaissanice des vertus particulil~res 'a chaque m~dicament (inatiere mddic-Ale, pharmacodynamique) et au traitement des maladies prises eni particulier (th~rapeutique spe'ciale.) Tous ces, preceptes de'rivenit de la loi des semblables, principe fondamental de la the'rapeutique hahineinannienne. to Cette loi nous eniseigne que tout medicament de' truit chez un malade un kat morbide caracte'rise' par les, syrnpto~mes que cet agent a puissance d'engendrer sur l'homme samn Similia similitbus curantur. Ainsi., CETOIX DU MEDMICAMENT. 5 avant de prescrire unf m~dicament, le me'decin devra. s'assurer s'il a W exp'rirnent stir lhomrne en sante', et comparer avec unf soin scrupuleLIX les sympl~mes pr~scnte's par le nicalade avec ces effets pathogrene'tiqUes. 20 Tonitefois, cette similitude ktablie de la sorte entre les sympt6mes du me'dicament, et ceux de la maladie, (bit conduire 'atiune concordance plus intine, hi une affinit6 sp6cifiqne plus e'troite entre ces deux facteurs; car ii faut qn'elle se retronve entre le sie'ge de la maladie m~dicinale et celui de la maladie naturelle, dans le mode de d~veloppement de 1'une et de I'antre, et aussi entre ics conditions init~ietires et ext~fwienres cap~ables de les modifier. 30 11 tie suftit done pas, pour connailtre exactement la puissance d'unn' medicament, de savoir quels effets it p~etit prodnire sur l'homme sami Ai fauit encore l'avoir cxp6riment6 ani lit dii malade. 40 Wins cette double d'tude, on ne doit jamais onblier quo chaque me'dicarnent. a une action propre, d'oii Ia i-lecessite' do les employer s~par~i-ent et sans les me'langyer entre eux, cornme on le fait en allopathie.,oPour arriver "a reconnaitre le me'dicament qu'il faut prescrire, plusieurs conditionis (loiven etre remplies. a. 11 est ne'cessaire de, re'unir TOUS les symptc*mes, prdsentds par be inalade, qu'ils soicut initornes on. oxternos, suhjectifs on. objectifs; qn'il s'agisse do lesions, de senisationi, de fonction on d'altt'rations (le texture. Puis on doit cl'termincr, dans ce tableau, los signes qui 6 PROLtGOAItNES. peuvent Atre caractiristiques, et les distinguer de ceux dont 'irnportance est secondaire. b. I1 faut reconnaitre ensuite le siege de la maladie; c' est-h-dire Vorgane et le tissu sur lequel elle s'est localisee. c. Enfin, tatcher de p~ne'trer sa nature, autant qu'il est possible de le faire, c'est-a-dire reconnaitre si elle est inflammatoire, catarrhale, cancereuse, etc., prevoir sa marche et d~terniner 'a quelle perriode le mal est arrive. d. It faut d~couvrir aussi ses causes prochaines ou 61oigne'es (impressions morales, rifroidissemnent, etc.), les idiosyncrasies (1'Age, le sexe, le temperament, la constitution, le genre de vie, le regime habituel, etc.), et les influences exferieures capables de modifier les synpt6mes de la rualadie; savoir, par exemple, si la tempe'rature, les saisons, les diverses e'poques du jour, les influences e'pide'miques, le repos, les aliments, l'attitude du corps, les efforts de Finteliigence, modiflent en quelque chose la marche du mal ou les syrpt6mes par lesquels ii se manifestc. On pent comprendre par ce qui preccede combien est rigoureux et precis 1'examen que nous devons faire d'un malade avant de le soumeltre h un traitement homceopathique, avant de faire choix du medicament qui Jui sera administre. Faute de satisfaire 4 cette condition, et de tracer un tableau aussi exact des sympt6 -unes et de leurs variktds, ii serait impossible de reconnaitre la similitude qui doit exister entre ceux-ci et les effets pathogdnetiques des medicaments. CHOIX DU MEDICAMENT.7 7 Ce premier travail dtant accompli, le praticien doit rechercher dans la matie're mddicale quelle est la substance capable d'engendrer sur 1'homme sain L'ensemIle des caracte'res qu'on aura ainsi reconnus. Ce me(licament sera celui qu'il conviendra de prescrire. 60 Une telle substance devra etre administr~e seuLe, sans addition d'aucun autre principe actif. Quant "a sa dose, elle sera d'termin~e en raison de I' nergie de la substance employee, et aussi en raison de La nature de La maladie et de l'inipressionnabilit6 du malade. En g~nlieral, on se sert en hoinoeopathie de doses infiniment petites; mais ii y a des circonstances, rares 'a la vNrit,, oi l'on doit faire usage de doses pond~rables. Ceci n'a rien qui doive nous surprendre; car, du moment oii un medicarnent a e'e choisi d'apre's La loi des semblables, ii est homwopathique ' la maladie, et reste tel, quelle que soit La dose 'i laquelle on le donne. On ne saurait en eflet, sans s'exposer a de graves nmecornptes, faire constituer l'homieopathicit6 d'une substance dans sa dose seule. 11 ne faut pas oublier toutefois que l'emploi des doses infinitesimales est la regle, tandis que celni des doses massives est une exception. 7o It faudra renouveler l'action du medicament, par conslquent rdpeter cehui-ci autant de fois que l'exigeront La duree de son action, La nature et l'acuite de la maladie, l'effet anterieurerent obtenu. 80 Lorsque l'action d'un premier m6dicament n'aura pas 't' compldtement curative, que l'etat du rnalade..e sera miodifiU soit par 1'influence de L'agent therapeu 8 PROLJtGOMt1NES. tique anthrieurement prescrit, soit par I'effet de la marche naturelle de la maladie., ii faudra, recourir 4 uine autre substance, que P'on de'terrninera en. comparant de nouveau le tableau des sympt6mnes. prt~sent~s en ce moment par le malade, avec les pathoge'nesies de la mati~re m~dicale. 90 La forme qu'il convient de donner au me'dicament dolt e~tre telle que celui-ci conserve toute sa puissance, pi'il ne soit accompagne' d'auicune autre substance active, et qu'on puisse facileinent en niesurer et en diviser les doses. Je reviendrai tout 'a 1heure sur ce suijet. 100 L'horceopathie ne s'oppose pas 'a ce que les rn'dicaments soient applique's 'a l'exte'rieur; seulement uls doivent e~tie pr~alablernent choisis cornme je l'ai indique, et employe's 'a de plus fortes doses que s'il fal41o Le r~rgiie dolt e~tre trace' en raison du me'dicament employe', des exigences de la maladie et des circonstances spe'eiales (lans lesquelles le rnaladc se trouve plac6. J'entrerai auss-i dans quelques details ht ce suijet. Pour le moment, je me borneral 'a 1'~nonc6 des r6 -gles (jul pr~ce'dent, et auxquelles 11 faut se conformer pour diriger un traitement hornceopathique, obtenir des re'sultats heureux et e'~tre pas seulement un collecteur de symptnimes-. En suivant. cette marche., on rencontrera pins d'une difficulte', aussi bien pour tracer le tableau de la maladie que pour se de'tcrminer entre plusieurs substances dont les effets pathognee' tiques se ressembleit, et (jul paraissent convenir ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS. 9 egalement, an, malade que lPon traite. Co mme je l'ai dit d~a' c'est dans l'espoir de, faciliter la recherche du me'licameflt que j'ai compos6 eeL onvragre. J'indiquerai en peu. de mots comment on pourra le consulter avec fruit. La m~t~hode qu'il convient, de suivre ressort des dispositions que je lui ai donnd~es. J'ai vounl d'abord classer les maladies dans un ordre m~thodique; je l'ai fait en respectant les exigrences de la science et en appelant, A mon aide les enseignements de la pathologrie et, de ]a phy-siologrie. Lors done qu'on aura reconu 'a quele. maladie oni a affajie, ii fandra cherchier la, classe dans laquelle j'ai cru devoir la placer; et la' on troiivera nommt~s les diff~rentes substances qu'il est possible de lul opposer. A co~te du nom, des agents les plus usit~s, j'ai re'suine' les symupt6nies qui penven-t eRtre de'terrninants pour le m6decin. 11 suffira donc de comparer le tableau dle la maladie aux descriptions que je donne, et dans lesquelles j'ai rduni avec, soin les symptomnes les pins imiportants, les plus caracte'ristiques. La similitude 6tant 6tablie par cette comparaison., le me'dicainent se tron~vera, par ha me~me indiqu6. 11. - MODE D'ADMIINISTRATION DES MEDICAMENTS. On emploie en homceopathie quatre ordres de preparations pharmaceuitiques:les teintures, les dilution~s, les triturahions et Ies globules. Les teintures s'obtieunent, en faisant dig~rer dans l'alcool les plantes frailches, on en faisant, dissoudre 1. 10 PROLtGOITItNES. dhans ce m~me ve'hicule., ou dans l'eau, les substances solubles. Les triturations sont r~serve'es pour la preparation des agents qui sont insolubles dans l'eau et dans 1'alcool. Elles s'obtiennent en me'lant tine partie de la substance active 'a quatre-vingt-dix-neuif parties de sucre de lait., et en trituraint ce melange dans un mortier (1). Les dilutions se pr~parent en m6 lant une goutte d'une teinture avec quatre-vingt-dix-neuf gouttes d'alcool, et en secouant fortement le me'lange. Une gotitte de c~ette premie~re dilution, rn~lee 'a quatre-vingi-dix-neuf gouttes d'alcool, donnie la deuxi~nie (lilution; les autres s-obtiennent par le mn'me proc'del. La seconde trituration s'obtient d'une manie're analogue, c'est-a'-dire en triturant un grain de la premi~re avec 99 grains de sucre de lait. Hahne mann enseigne qu'apre's la troisi~me trituration., toute substance devient soluble., de sorte qui'il est possible de continuer les atte'nuations par voie de dilution). Les globlies se composent de petits grains de sucre (1) Cette trituration dtait faite par Hahnemnann, ~la. main; plus tard, le doctcur lilure essaya de substituer une machine i Faction de l'hoinme (V. Doctrine de ld'cole de Rio de Janeiro et Pathoge'ne'sie. brdesilienne; Parils, 184i9, p. 37); it fit construire deux appareils, l'un destin6i AIa preparation des dilutions, l'autre A~ la preparation des trjturations. M. Weber, 'a son tour, a fait construirc une machine it laquelle ii a donnit le nomn de dynamisaleur, et dont l'action a 616 apprd6cie'e par la soci~t6 Hahnemannienne. Je renverrai sur ce point au rapport pubUi par cette socid6t (Journal de la soc. Ifahnem., t. 11, p. 513, 532) et au Codex des ne'dicarnents homceopathiques. Paris, 1854, p. 50 et suiv. (Note du trad.) ADMINISTRATION DES MtDICAMENTS. 1 11,et d'amidon qu'on imbibe avec quelques gouttes d'une dilutioni (1). Les atl~nuations ordinairement eniploye'es s'ktendent de la premie're 'a la trenti~me (~2). En ge'n~ral on emploie les plus basses dans les maladies aigu~s, 'a mar-,che rapide, et on reserve les puissances plus 61eve'es pour les maladies chroniques. Sans pouvoir donner un chjifre precis pour chaque affectionl et pour chaque medicarnent, je dirai qu'il faut toujours determiner le choix de la puissance dont on fait usage, d'apr~s la (1) L'auteur,'est entr6 dans des details bien plus complets relativement d la preparation des m~dicamenits homceopathiques; mnais ii m'a paru inulile de les Iranscrire ici, par cetie seule raison que nous poss~dons en France deux traitds sp~ciaux sur ce sujet: la Nouvelle pharrnacopde hornceopatihque, de M11. Jalir et ýCatellan, ci le Codex des mddicaments hornceopathiques, publid par M. Weber. J'ai cmu ne'pouvoir mieux faire que de renvoyer le lecteur a ces deux derniers ouvrares,. oiA sont exposes tous les precej)tes n~cessaires Ai la preparation des m~dicaments. On trouvera dans le Codex des 7ne'dicaments hornceopat hiques, p. 19 et suiv., une description minutieuse d'un nouveau mode de prdparation usiL6 en Allemagne, et 'sur lequel le docteur Hirschiel a insisid, je veux dire la prdparation des dilutions ci des tritura-tions en suivant le sysidmne ddcimal, C'estA-dire en divisant les m~diearnents par 10, pour chaque att6 -nuation, au. lieu de les diviser par 100 coinme le faisait Hahinemann. D'apras cette. nouvelle mudthode, une dilution s'obtient en me4lant une goutte de teinture A neulf gouttes d'alcool, et une trituration, en m~lanL un grain de madicament A neuf garains de sucre de lait. II y a 15 un procddd di(Trent de celui qui est gdn~ralement suivi en France, et sur lequel A.. Weber S insiste' avec soin. (Note du trad.) (2) V., pour le choix et la rpdptition des doses, Organon do Hahnemann, p. 2G4, et les Commentaires, par le docteur Ldon Simion pare, p. 515. 12 PJA0LEGO51tNES. susceptibilit6 dui malade et les, exigences de la maladie. Los puissances de 2 'a 6 pour les affections airue-s, et cellos de 3 "a.12 pour los maladies chroniquos, me paraissent eltre les plus convenables, (1). Je ne puis fixer ]a dose d'uno man iere plus pre'eise; car elle doit etre de'terminke d'apre's Fl'~ge, le sexe, la fatiblesse de ia constitution, l'impression nabi lite' du malade; do sorte qu.'il faut l'individlualiser pour chaque sujet. J'ajouterai ne'anmoins quo, si lPon emplole tin me'dic~ament liquido,, tine teiuture on une dilution, on pout en donner une ou deux gou~ttes par dose; et que, si l'on proscrit. tine trituration, ii ost possible doen donner chaquo fois uine quaiitite' 6galo?ý cello qui petit ktie prise sur l'oxtre'mit6 (l'Un coutean. On (livse souvent cos doses, ou on les aigmenete. Rien nWest [)lius facile quo darriver 'a co but:ii suffit en effet dec mefler la subbtance active avec un liquide inerte, et do divisor on p)Lusiouirs fois la quantitd tota-le (du Iiquidlo. Veut-on faire prendre uno gouitte d'une, diluition on 6 fois? on la me~le 'a 6 euilere'es d'eau alcoohisee, (lout le mailacle plen(I une cuillere'e toutes los 4, on. tontes los 6 hoCures., on toutes los 21 heures, suivant. quoe le me'decin le jiige utile. Vent-on don nor lo me'dicamont ai dose plus for-te? on en augmento la quiantit6; on mX, le, pa~r exeinpie, six gouttes (1) 11 est rare, en France, que nous nous Iaissions enrerruer pour ]a pratique dans un cercie de dilutions aussi diroit. Vans les maladies aigij~s, oil Sc seat avetc un grand avantage. des douzi~me, dix-hujilidme, vingyt-qtiatri~me dlilutions, et dauns les maladies clironiques, on descend ra-e-mentau-dessous de la dix-hulfi~me, et on donne le plus souvent ]a preference a ]a trenti~me. (Note du trad.) ADMINISTRATION DES MEDICAMFENTS. 1 13 de la substance active ii 6 cuillere'es d'eau, de man iere que le malade en prenne une goutle dans chaque cuullere'e. On pent donner aux enfants le m~dicament par goutte sur dui sucre. J'aime pen les globules, parce qu'ils divisent trop le ni~dicament, parce qu'il est (lifficile dIe les imbiber re'gnuli rcment et exactement. Us sont pourtant tre's-souvent pre'farables chez les cenf'ants (1). Quant 'a ]a rcpkition des doses, elie doit avoit' lieu toutes les deux ou, trois heures dans les maladies aiguL~s. Elle petit eltre beautcotip plhus rapproch~e encore. dans les affections hs marche trp~s-rapide, comme le cholt~ra et le croup. On est a11t~. en pareil cas, jusqu'a' les r6pkter ton les les detni -henures et tons les quarts d'henre. Dans les affections chroniqties tine dose le matin et tine le soir sont treNs-SLnmsantes. C'est pouir ce dernier ordre de maladie qu'il est n~cessaire (de laisser reposer le tinalade ~pendant (quelques jours, lorsqu'on changre le ni~dic~ament. Dans ces derniers temps on a recomnmande' d'alterner (leUx ni&'dicaments dans certaines affections, et en~ (1) Je ne puis parlager cello prevention du docteur Iiirschel. contre. les glotiles,qul sonL tr-s-sonvent, lsit~s parmii nouis,et avec grandt avantage, Lem- preparation exige sans doute beaticoup de soin (V. Codex des inedzicamenti homceopathiques, p. 22 el.84); imais leur efticacit ne pout 61ire misc en doute. La mnthiodo la plus g~n~ralo pour administror lo nt~dicrnient consiste A faire dissodidre celul -ci dans cent vingt-cinq grammies d'eai distill~e et alcoolis~e, et h fair-e prendr-e une cuillerdo de ce m~langoe chaque fois. Dans les mnaladies aiguies, on r~p~le cette dlose touiles los trots, quiatro on six heures; dans les maladies chroniques, on donne une cuillerde le inatin, A jeun, une houro au momns avant le premier repas, et une autre to soir, trois hoeuros apr~s le diner. (Note du traducteur.) 14 PR0LtG0MtNES particulier de donner alternativement belladone et mnercure dans I'angine. On faisait prendre alors 1 dose de mercure 2 heures apre's la premie're dose de belladone., et une seconde dose de belladone 2 heures apres la premi~re dose de mercure; de me'me pour la suite. L'expe'rience m'a appris pie cette m~thode ne devait e'tre suivie que tre's-rarement, pa~r exemple, dans le croup. Autrement, elle ne procure aucun bon r~sultat., et ne prouve qu'une chose:le defaut de confiance du rn'decin dans l'effet dui rntdicament qu'iI adininistre et l'incertitude dui choix qu'il a fait (I). 111. - REGIME DES MALADES. Le regime est un adjuvant utile qu'il n'est pas permnis. de ne'gliger dans un traitement bien entendu. 11 pent quelquefois gue'rir 'a lui seul, danis les, affections le'g~res et superficielles qu'on rencontre quelquefois. Le plus souvent ii est inisuffisant pour arriver 'a ce but, usais, il vient en aidea Fs1action des me'dicanients., action qu'il entrave ais~rnent s'il est mal. conibine'. La se've& rite' des pre'ceptes die't~tiques pose's par Hahnemann s'explique par ce premier fait, et aussi par I'emploi dui '~dicament is doses infinit'siniales, 1actioni de ces derniesres pouvant e'tre trouble'e ou. aneaiitie par des substances qui ont stir elles une action autidotique, par exemple, par le vin et le caf6. (1) L'auteur donne ensuite quciques conseils relativement A la composition des pharmacies portatives. Le lecteur en trouvera de beaucoup plus precis dans les ouvrages sp6ciaux dont j'ai dounn le titre. (Note du traducteur.) REGIMIE DES MALADES. 15j L'hygie'ne du malade doit etre tracke en raison de la maladie que l'on traite et en raison du m~dicament que 1'on prescrit. Sur le premier point ii est difficile de tracer des r6 -gles invariables. A certains malades ii faut recommander le repos, h d'autres 1'exercice, aux uns la chaleur, aux autres le grand air. Be me'me sous le rapport des aliments, ii y a des distinctions h e'tablir. Les chiorotiques devront avoir un regime bien plus fortifiant que les malades tourment~s par les congestions actives et la p1ethore. En general ii faudra prendre en serieuse consideration les exigences iiposees au malade par les conditions diverses d'Age, de sexe, et surtout tenir compte des habitudes. Autre chose est de defendre le caf6 A un homme qui en a une hmongue habitude, et t celui qui n'en prend que par hasard. Bans la premikre hypothese ii faudra souvent le tol~rer; dans la seconde, ii sera necessaire de le proscrire (1). Le medecin seul est juge de ces diff~rences. Mais quelque nombreuses que soient ces dernie'res, ii y a cependant des regles generales qu'iI ne faut pas meconnaitre, quand on veut diriger avec fruit un traitement homoeopathique. Ii y a des aliments qui sont absolument de'fendus; ce sont: le caf6 et le the (avec 1'exception que j'indiquais tout i l'heure), le yin pur, les liqueurs, les aliments lourds, les epices, les viandes et Les legumes (1) V., pour le regime et pour le corpte qu'il faut tenir des habitudes, les Commentaires sur l'Organon, p. 541. 16 PRO Lt GO)ItNES. de digyestion difficile, les acides, les crudite's et les salaisons. J'itdiquerai stirtout lo Parmi les viandes F'oie, le boudin, les saucisses, en un mot ]a charcuterie, et, mn'me ]a viande fraiche de porc; les viandes sale'es ou marinees; 20 Parmii les poissons l~a morue sable, ia lamproie marine'e, I'anguil le; 30 Parmii les legumies les choux., I'oseille, les lentilles., les haricots., le raifort, les radis, le c~Ieri; 40 Parmi los condiments inl moutarde., le persil, la. ciboule, Vail et l'oigrnon, le cum-in, la sauge, la marjolane., 1'aneth., le coriandre., le basilic., le fenoul I., Ia cannelle., le safran, le gingemibre, Ie poivre, le dlou de g~i'ofle, Ia muscade, la vanille, les baies de lauriet', le citron, les arnandes amneres. En g~ne'ral, ii fatit d~fendre au malade tout cc qui pourrait, li e~tre, niuisible et tout ce qui peut troubler F'action des nma~icamients quil mi sont administre's. C'est ainsi qu'on dolt toujours proscrire le caf6 quanid on administre des me'dicaments emprunt~s au r~grie vegetal, par exemple, Ia camomiille, la belladone, etc. S'il arrive cependant que le me'decin. croie devoir tole'rer le cafe, en raison d'ancienries habitudes., ii le perrnettra seulement au premier dejeuner et, mie' avec (Iu hait; et ii fera prendre le me'dicainent deux heures seulement apr~s cc premiier repas. Cette precaution nWestjmas aussi necessaire quand Ie'me'dicament se compose de substances miri~rales, parce quo l'action th~rapcutique de ces derni~res re'siste mieux flux effets du caf6. Unescule REGIME DES MALADES. 1 17 substance, la noix vomnique, exciut absolument 1'usage de cette boisson, qui a sur ce me'dicainent, un effet coinpk~teinent anti(lOtique. Le Inaladle dolt au-ssi en pareil cas 6%.iter les spiritueux, par exemple le rhurn,1'eau-devie., etc. Re'gle ge'n~rale, tons les medicaments qui excitent la circulation excinent, lusage simultane' du caf6 et des spiritneux. On est souvent oblig6, dans les maladies aigue-s, de donner au m-alade une tisane destine'e 'a etancher sa soif. II faut tonjonrs avoir soin alors de choisir des infusions qui n'aient point d'action me'dicinale inarquee; par exemple, celles de fleurs de mauve on de fleurs de violette. Mais ii Naut 6viter avec soirm le the, le surean, la camnomille, la vale'riane, la ve'ronique, la millefenilles, la m6lisse, la mienthe poivre'e, doiit ii est, fait tin friqcuent usage en (allopathie. Je recommandlerai enfin de ne pas se servir, pendant un traiternent hormoepahtiqiw,do poudros dentifrices odorantes, de parfumerie (' I'arnbre et au musc, de savon ayant tine forte odenr, d'eanx de senteni, de tabac arornatis6 avec des Substances plus' on momns eneigiques, d'ongruents et d'ernplahtres; toutes substances qui arre'tent F'action des miedicanmnts, et s'opposent ani libre, de'veloppement de leurs proprikt's the'rapeutiques. Je n'ai plus qu'uue remarque 'a faire: elle s'applique exclusiveinent 'a la disposition typographique que j'ai donne'e 'a mon ouvrage. Vonlant surtout qni'il fMt facile de le consulter, et qu'on pfth reconnaitre r~apidement 18 PROLtGOARItNES la valeur relative du medicament que j'indique et des indications que je donne, j'ai fait imprimer en lettres noires lesnoms des substances les mieux eprouv~es et les plus exactement connues, tandis que j'ai conserve les caract~res ordinaires pour les medicaments qui me paraissent secondaires par rapport aux autres. Quant aux symptares indicateurs pour le choix du m~dicainent, j'ai fait imprimer en italiques ceux dont la valeur est tout 'a fait caracteristique et qui sont determinants..Vai fait appel, pour fixer cette valeur relative des mnedicaments et des sympt4 mes, "a mon experience personnelle et h celle de mes confrires. Ce n'est qu'apr~s m' tre livre 'a de s~rieuses etudes que je me suis ditermin6 en faveur des indications que je donne. Que mon livre maintenant entre dans le monde! Puisse-t-ii y etre accueilli favorablement par ies confr~res, et procurer quelque soulagement ý 1'humanite souffrante; concourant ainsi au perfectionnement et 'a la propagation de 1'homoeopathie! Ce sera la plus belle reconmpense que j e puisse esperer des 6tudes et des travaux qu'il a necessit~s. LISTE DES MEDICAMENTS ET DES ABRtVIATIONS QUI SERVENT A LES DESIGNER. Les ckiffres place's en face de chaque nom indiquent les dilutions dont on se sert le plus souvent. Aconitum napellus, Alumina, Ambra grisea, Ammnonium carbonicum, Ammoniumn muriaticum, Antimonium crudum, Argentumn, Argentum nitricurn, Arnica montana, Arsenicum album, Asa ftetida, Asarum Europoeum, Aurum foliatum, Aurum muriaticum, Baryta carbonica, Baryta muriatica, Belladona, Berberis vulgaris, Borax Veneta, Bromurn, Bryonia alba, Calcarea acetica, Aeon. Alum. Ambr. Amnmon. carb. Ammon. mur. Ant. crud. Arg. Arg. nitr. Arn., Leint. mdre. Ars. Asa fomt. Asar. Europ. Aur. Aur. mur. Bar. carb. Bar. mur. Bellad. Berb. vulg. Bor. Yen. Bromn. Bry. nib. Calc. acet. 6,12,18 24,30 12,24 18924,30 18,24,30 18,30 24,30 18,30 6,18 12,918,30 18,30 18 24,30 18)30 24,30 24,30 12, 18,30 18,24 12,24,30 3,12 12, 18,24 18130 C) 0 20 PROLtGOAM]'NES. Calcarca carbonica, Camphora, Cannabis sativa, Cantharides, Capsicunm annuuni, Carbo anirnalis, Carbo vegetabilis, Caustict-urn1 Charnornilla, China. officinalis, Cicuta. virosa Cina, Clernatis erecta, Cocculus, Cotfen cruda, Coichicum auturnnale, Colocynth is, Coniurn inaculaturn, C-ocuIs sativus, Cuprum n relallicurn, Digitalis pu rpurca, Droscra routuodifolia, Du icamna ra, Euplirasia ofilicinalis, Ferrurn retallicurn, Filix nias, Gra ph ites, liellelmorus nigem', 1-lepar simm~pluris calcarea, 1-ydrocyani acidurn, Ignatia arnara, lodiurn Ipecacuanlia, Kiali carhonicuni Krcosotuni, Lachesis, Cale. carb. 24,30 Carnph., teint.m~rc. 3, 9 Cannab. 12,24 Canth. 18,24 Caps ann. 18,24 Carb. anirn. 24,30 Carb. veget. 24,30 Caust. 30 Chain.01,i Chin. off. 6,2,2 i Cic. vir. 18,24 C i. 1 -2,2 4 Clemn. erecta. 1-2,18 Coce. 12,2 1 Coff. G3,12) Colch. 12,18 Coloc. 12, 18 Con. mac. 18,2 Croc. sat. 0,12,18 Cupr. 12118,30 D igit. 18S,2) Dros. 12,18 Dulc. j 1218 Euphr.128 Ferr. 12,18,94 FH. 6,12 Graph. is18),A0 Bell. 12,2 4 Ilep. suplph. 18,30 Hydr. acid. 12,18 Ignat. 12,18 lod. 12, 18 1Ipec. 9,12 Kali carb. 18,30 Krcos. 18,24 I 1.ach. 1812 4,301 LISTE DES MEDICAMENTS. Laurocerasus, Ledum palustre, Lycopodium, clavatum, Magrnesia carbonica, Magrnesia muriatica, Ma nganu m, Mercurius, Mercurius corrosivus, Mezereum., Moschus, Muriatis acidum, Natrumn carbonicum, Natrumn muriaticum, Nitrum, Nitri acidum, Nitri spiritus dulcis, Nux jugalans, Nux moschata, Nux vomica, Oleander, Opium, Petroleum, Petroselinum, Phosphorus, Phosphori acidum, Platina, Plumbum1, Pulsatilla anemone, Rhabarbarum, Rhododendron chrysanthum, Rhus toxicodendron, Sabadilla, Sabina, Samibucus nigra, Salsaparilla, Secale cornutum, Laur. Led. pal. Lycop. Magn. carb. Magn. mur. Mang. Mere.. Mere. corr. Mezer. Moseb. Mur. acid. Natr. carb. Natr. mur. Nilr. Nitr. acid. Nitr. sp. Nux jugyl. Nux mosch. Nux Yom. Oleand. Op. Petrol. Petros. Phosph. Phosph. acid. Plat. Plumb. Puls. Rhab. Rhod. chrys. Rhus toxic. Sabad. Sabin. Samb. Salsap. Sec. corn. 12918 12124 18,30 12,24 12,24 18 12p24,30 12.18 12918 12 12, 18930 24,-30 18,30 18,24 18,24 6 18,24 12,18 12,18 12 6, 12 12 12 18,30 18,30 24,30 24,30 12,18 12) 12,18 12118)30 18 12,24 12,18 12,18 6, 12,30 22 Sepia, Silicca, Spigelia, Spongia tosta, Stannum, Staphysagria, Stramonium, Sulphur, Suiphuris acidum, Tartarus emeticus, Terebinthina, Teucrium marum, Thuja occidentalls, Veratrum, album, Zincurn, PROLtGOM1ENES. Sep. Silic. Spig. Spong. t. Stann. Sta phys. Strain. Suiph. Suiph. acid. Tart. emet. Tereb. Teucr. mar. Thuj. Vcratr. Zinc. 18,30 24,30 18,24 18,24 18,30 18,24 18,24 18224 12, 18 12 12,18 18224 12,118 24,30 24 MALADIES DE L.7APPAflEIL CIRCULATOIRE. de ]a poitrine, une soif inextinguible, sont aussi deS caracte'res determinants pour le choix de I'arsenic. Ce rni~dicanient con N7ient h" la fie'vre quotidienne et 'a la fievre quarte. L'affa iblissement d u pouls, le gonfleinent oed~mateux, surtout des pieds, 1'engorgenient du foje et de la rate, l'amaigrrissernent, sont. aussi des symnptornes determninants. Les ul&61eations des coins de la bouche., 1'amertume de la bouche, les naUSd'es, tine diarrh~e' d-'une m-auvaise odeur, suivie d'une granide faliblesse, un teiuit sale on cii'eux; des hC~morrhagics, (des sugrillaLions, une 6ruption. miliaire (le jpourpre), une grande tendance 'a rester couch6., la gangre'ne, sont autant de signes et de groupes des symipto~mes indicateurs de 1'arsenic. Belladone. Quand les syrnptdres du syste'nie sangui.n sont pre'dominants, surtout au cerveau pendant le stadc de cha!eur,-; s'il y a congestion, vertiges, roiigeur dui visage, ce'phalaigie, d~fire, sopor, re'ves et hallucinations., assonpissemient 1e'thargique, anxi~te', batternents de coeur., battements visibles des arte'res carotides, spasmnes des parties externes., con1vulsions, sensation de serrement 'a la gorge, s~cheresse de la bouche, soit' vive. - Sux-tont si, pendant l'acce's, la chaleur est rndiMe de fr~oid, et que la prc~1e~rne l'ernporte en intensild sur le frisson et sur la sueur. Bryonia. S't1 y a en Mmdie temps que la fievre une affect ion des organes r'espiratoires ou de 1'appareil digestif, que ni le froid ni la chaleur ne soient t~res-tuarques ni tre's-longs, que la chialeur cependant dornine le froid, et que la. sueur (lure longtemps. Une tour via PYREXIES. - FitYRES INTERMITTENTES. 2 25 lente., seche, catisarit de l'e'tranglement, pr'ce'dant le froid on paraissant avec Itil, accompagn~e d'une douletir pressive onl d'e'!ancemenits dans ]a poitrine, de sensation de pression stir les cotc~s, surtout s'il y a tin l&. grer gonflement de la rate; tin gofit amer de ]a bouche, des rapports, la constipation onl Ia diarrh~e, tine ce'phalalgie pressive nieli6e de vertiges et accomp-agne'e de rougetir des joues, sont atitant de szignes caracte'ristiques. - La bryone convient atissi tre's-hien quand ii y a beaucoup de soit' pendant le stade de froid. Capsicurm. S'il y a des symptolmes mzuqueux dans la botiche, la gorge, l'estomac et le canal intestinal; c.'est-a'-dii'e tine diarrh~e mtiquetse et brcilante; si., pendant la flvre, le froid existe le premier, et que ]a suerir ltii sttcc~de slans chaletir interm6diaire; et aussi Iorsqtte ]a chaleur pr~c~de le froid; que, pendant la dtir~e de celni-ci, ii existe tine forte soif, de I'anxiWt, (de l'agitation, du dMire; que le brt-iit paraisse insupIportable, qit'il y ait de la c~pkalalgic. Enfin, s'il y a, pendant le froid et apre's liii, des douletirs de poitrine., (le dos, et des d~ehirements (lats totis les meinbres. Chrina Otil chinitnuiun ssIiftau'icum (1). Fie'vre avcc faiblesse, appanvrissement du sang, alteration de l(a trame organique des tissus, dccomposi'ion corninenrant aussit6t que les eflfluves mar&ageuses ont dAL veloppie leur action., hy/)ertrophie de la rate. Ce me'dicamient convient lorsqtie lFaction de la circu(1) L'ancienne 6cole comnmet la faute de prescrire le sulfate de quinine dans toutes les esp~ces de Uivres intermittentes sans distinction. HtIRSCHEL.2 26 MALADIES DE L;APPAREIL CIRCULATOIRE. lation est profond6ment atteinte; que le syst~me nerveux est tre's-e~xcite' (surtout dui c6te' de la moelle 6pini~re, ce qu'on reconnaft "a ce que la pression des verte'bres est douloureuse, surtout pendant le froid); s'il existe une grande faiblesse, m~ine pendant l'apyrexie; que des collections se'reuses se de'veloppent rapidement, qu'Il y ait ane'mie, (lecomposition du sang (dedpot dans les urines). Le sympt6rne le plus constant est l'engorgernent de la rate., et parfois aussi celul du foje. Les acc~s auxquels conviennent le quinquina et le sulfate de quinine., sont peu intenses, irrerguliers-, (' type changeant, alternant queiquefois les uns avec les autres; leurs stades sont souvent intervertis, ou. bien quelqu'un d'entre eux manque. La sueur est prddominante. La soif se fait sentir entre le stade de froid et celni de chaleur,. on bien apre~s la chaleur, pendant la sueur., nueme dans l'apyrexie. La chaleur, qui est souvent de longue durele, sucec'de au froid. Des symptolmes bilieux, des nause'es, une faim canine, la teinte ictcrique de la peau, la congestion (causant la ce~phalalgie, l'anxie'te, les palpitations), l'insomnie, meme apre's I'acc's., un sentiment de chaleur interne pendant qu'iI y a du froid 'a l'exte'rieur; des symptdmes hydropiques (l'ascite, l'cede~me., surtout celui des pieds) sont aussi determinants. - China et arsenic sont deux medicaments qui s'emploient beaucoup dans le traitement des fivres intermiittentes. La diff~rence qui les s~pare serait, d'apr~s le docteur Mitller., dans le degr6' de la maladie aqu~qeI chacun d'eux convient. Arsenic est pre'f~rable en effet lorsque PYREXIES. - FIEYRES INTERMITTENTES. 2 27 les alterations organiques sont de'j~a avanc~es, et china lorsque 1'irritation (Lu syste'me nerveux domine les autres sympt6rnes. Cin a. S'ilI y a quelque affect ion nerveuse offran t de la ressemiblance avec les maladies vermineuses (pa~eur du visage, de'mangeaisons au nez, spasmes) sans qu'il y ait de dcsordr-es or-ganiques importants, que ceux-ci disparaissent rniere tout 'a fait dans L'apyrexie; que les stades, de l'acce's soient courts., alternant les uns avec les autres., ou sautant de F'un a 1'autre; que la. soif se fasse sentir seulernent pendant Le froid, avec, nause'es, vomissements., douleUrs d'estomac., tranche'es, diarrh~e. Danos L'apyrexie., la langue est nette et le malade se plaint (Le boulimie. Ferruin. Convient., comme ars., et china, dans ]a fie'vre intermittente franche, lorsqu'il y a faiblesse, anemie., nutrition incomnple'te, congestion sanguine vers la tete ou la poitrine, dcomposition du sang, gui devient trop aqueux,, surtout apre's qu'il a 6t&' fait abus de quinquina ou quand la tie'vre existe deja' depuis longtemps; si les acc~s ne sont pasviolents, mais qt'iLs aient une longue dure'e, surtout pendant le stade de sueur; si le type de la fie'vre est variable. Le gonflement du foie et de la rate., une douleur pressive qui se fait sentir a 1'estomac apr~s le repas, in faibLesse do la digestion, lo rejet de bouche'es d'aLiments, Les vomissements., une diarrh~e' muqueuse ou aqueuse, des h~morrhiagies, des battements de coeur, la congestion do. la poitrine accompagn~e d'oppression, Ia ce'phalalgie, le vortige, lo gonflenient des veines, la bouffissure du pourtour des 28 MALADIES DE L')APPAREIL CIRCULATOIRE. yeux, la faiblesse inusculaire., I'araigrissemnent, la, pa&leur du visage, des 1e'vres et de la muqueuse buccalle, le froid et le gonfleinent des pieds, la faiblesse allant. jusqu'a' la p~ar-alysie, un cedeme genD~ral, sont autant de symipto'mes ddterminanls pour l'ernploi du fer. ignat ia. Pour, 1i fikývre intermit tente franclwrnent ner'veuse et pour celle qui tient 'a des causes agissant, sur le syste'me nerveux~comme la frayeur,. Quand Papyrexie est comnple'le; que les acc~s sont courts, que les stades alternent les uns avec, Ies autres, paraissent irr6 -gulie'rement, quelques-uns passant rapidement, le *froid et ia chaleur existant en ni~me temps sur diffhrentes parties dlu corps; ces sympto4mes sont souvent purement subjectifs. La soif se fail sentir7, pen dant le froid; celui-ci peut eAtre calni6 par la chaleur exte'rieure. Le teint est variable; la malade se plaint de n-igraine, de pression 'a l'estomiac, (le sympt6mes hyste'riques; (Iune grande faiblesse et de Somnolence. I pecatc13 ilina. S'ad resse aux fie'res intermittenles legeres, de courte dur~ee, accowpagnees de symptdmes super/iciels, bnhressartt la respiration ou les foucilions digestives, sympd~mes qui sont blen plus sabjeclifs qu'organt'ques. Les -acce's ne sont pas violents, les stades alternent les uns avec, les autres, et les synipt6mes qui les cai'act~risent sont limite's 'a quelques parties dui corps. be froid est predomninant; ]a soife'xiste pendant. le stade de chaleur. La chaleur ext~rieure seruble augmenter le froid. Avant ou pendant celni-ci, la Iangue est charg~e'; ii y a de Ia ple'nitude "a l'estomac, des nausees, des vomissernents., de la diarrhe'e, les symnp PYREXIES. - FIEYRES INTERMITTENTES. 2 29 t6mes d'asthme, une sensation de poids et de constriction 'a la poitrine, une toux spasmodique. Ces sympt6rnes sont imoms forts pendant 1'apyrexie,mais uis ne disparaissent jamais compl~tement. I'1ip6cacuianha conmient, aux sujets jeunes et impressionnables, et quand la fie'vre est venue 'a la suite d'~ai'ts de r6 -gime. Natuiuin inuriaticimm. Dons les /ie'vres intermittentes d(jda anciennes,, aecompagne'es de 16-Ision7s oryani.ques peu pro fondes, ma is occupant depr~ft~ence lapp~lareil digestif. S'iI y a, pendant Ie froid,des bdilletemits, une respiration courte, de ha somnolence pendant la. chaleur., de la c~phatalgie et, pendant. ces deux stdides, de la Soif. Si le malade 6prouve en out~re les synipt6 -mnes suivants:go'It acidle de la bouche, langrue se'che, inappe'tence, pression t'i 1'estornac, augment~e par le toucher; teinte i ct~rique. et terreuse du visage, ulce& ration (les coins de la boucheY doulelurs dans les os., dans le dos, c~phialalgie et grande faiblesse. Niux ivomical. Pour les fiivres intermitfentes avec syrnpl6mes primitifs du c6a du syste rierveuw spinal et gangj~lionnaire, et avec souffrainces yastri~ques d'ovigine nerveuse, mais plus pr-o/badcs que celles qui reclawnnt 'i/)ecacuanka; l'estoniac, le tube digestif et le foie &fant assez pro fond~ncnt malades pour qu'di eccisle stir ciweun de ces orjanes des troubles materiels pendant l'apyrexize, comme d~faut (l'app.e'tit, de'goiit, naus~e'e gol~mt amer ou acide de la. boncle., NTomissements., trouble de la secreti'on biliaire caractt~ris6 pav la. coloration jaune dui visage, l'icte~re, la constipa 30 MXALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE. tion, la production de vents, 1'araigrissement et 1'abatternent; - le gonflernent et l'induration des visce'res, abdorninfaux., la congestion des organes du bas-ventre, surtout les he'mori-holdes., les syrnpt6mes de'pencdant dTune affection de la moelle 4'pinie're, une cc'Phalalgie prwessi've, des ve2-tiges, etc., et, pendant les paroxysunes, lCS sirreIC (l'Line maladie de la moelle, epinieir.c'est--e -dire le trcrnblernent, la raideur spasmod ique, les secoutsses des inembres, les maux de reins, ]a sensibilit6 des verte'hres 'a la pressionl, la paralysie des membres,. indiquent nux vooi., qui convient lorsque le froid pr&cide et (lorine les autres stades;- s'adresse surtout cax liommes et 'a Fhuge mcir. Chez los rualades la quantite' des couvertures doil C'tre mesure'e au degre" de, froid on de chaleur qu'ils e4prouvent. Pasisatmla. (onVitnt (ila /ie'vre ztenrmittente qui sur-viend cI~ez- les chlorhotiques., s-accompagnant des troubles de la nutrition1 propres a, cette dernie're malcidie, et d'un eta! de faiblesse neroezise la'ee a' une irtblt exag( rie; loirsqa'il y a des symptoaes du cOtW des organes (ligest tfs, et que la menstruation est supprinule. La pulsatille convient surtont auix fern mes. Les acceus qu'elle pent faire cesser sont variables, viennent Ic soi)r et la nuit; le froid est passager, plus subjectif pie re'eI; des acce~s de chialesir pa,,ssagi'ro viennent pendant sa (lure'e. Tonis les acce~s sont mode're's, la soif existe pendant ]a chaleur., et inanque (quelquefois. L'urine; est abondanite et claire comme de lean. Le frissonnement se fait sentir m~rne (lans l'apyrexie. 1i y a afflux de sang, batteinent de occur, verliges, c~phalalgie, pluto't PYREXriEs. - FIEYLRES INTERMITTENTES. 3 31 nerveuse que congestive, serrement 'a la poitrine, toux grasse, sympt6rnes gastriques de toute esp~ce, surtout diarrhe'e et inappe'tence. Rhus. Bans le cas oii la, fie'vre survient apr~s qn'on a 9Mt mouille., s"il existe une grande de'pression du systeme nerveux avec e~puisement., irritation de la moelle epinie're, troubles des organes digestifs, ayant pour siege surtout la membrane muqueuse. Par consequent, nutrition en de'faut,, catarrhe., enchifr~nement, douleurs gastriques, soif, donleurs dans les membres et dans le dos. Sabadilla. Quand le froid predomine, et qu'il y a affection de la moelle e'pinzere, trouble des fonctions digestives, et doalcurs darts les os des membres, tiraillerenets et courbature; gonflement de 1'estornac, serrement 'a la poitrine, toux spasmodique. lVeratrumui. Convient darts les fie'vres intermittentes graves, qiand ii y a un abaisseinent de la, vitalia analogue a' celuni qu-'on observe dans le chtolera, faiblesse du pouls et des batternents du ceur., sensation de froid et froid re*el mats passager., sueur froide, vom issements aqucux, diarrhee, teinte cadave'rique du visage on cyanose, de'1ire, soif pendant le stade de froid, crarupes; - si la. plupart deý syrnpt6rnes de l'acce~s persistent pendant l'apyrexie. 1I y a un second ordre de, meudicaments dont on pent faire usage dans la. fie'vre intermittente., mais qui sont momns usit~s que les precedents. Bans le cas oil les syrnptc~mes con gestifs et la chaleur dorninent., c.'est: acon., calc. carb., mere. 32 MALADIES DE L'.7APPAREIL CIRCULATOIRE. S1il y a des syrnptO4mes gastriques: ant. crud., asar., digit., Sep). Si les syrnpt6mes existent surtout vers la te'te, avec perte de connaissance, somnolence: opium., tart. stib. Les accidents spasmodiques et Ics sy mpt es caracte'ri stiq tes d'une mah-idie (du cerveau reclanient: chain., coccillus., hyosciarn., laches is, secale, stram. valer., zinc. Tandis qie ]a tcrgescence des organes abdominaux, et les souffraactis de la vie ve~gdtutive indiquent: flep. suiph., lycopod., me.zer., sulp14i. Eniitt, on a encore eniploy6, dans qvuelques circonstances, en s~appuyant stir les sympt~ines accessoires, et parfois,russi sur des dounndes tout 'a fbit th~oriques, les ine(icanients suivants: Alum., ammon. mur-., anac.., arnica, argentum, bo-?lax, camp/wra, canth.., carbo an., caust., cwtuta, clemat.., co/fea, coloc., con., cupr., diademi., drosera., duic., graphiles, g uayac., helleborus, ioditim, kal.,. kreos., lamzium, ledumn, men youth., nux moseli., nitri acid., oleander, petrol., phosph., phosph. acid., r/iab., ruta., sambucus., si/icea,, spigelia, spollgi a., squilla, stanitun, stapligs., t/iuja. En suivant cette m'thode., ii. serait facile d'dnurn6rer tons les inddicaments honiceopathiques; mais ccci n'aurait d'autre rdsultat que de rendre le choix des ine'dicanients plus difficile et d'ernbarrasser le praticien. J'ajouterai cependant que, s'i1 a 6te' fait une mauivaise application du quinquina, qu.'on ait donne' cc PYREXIES. - FIE4VIE TYPHOIDE. 3 33 '~dicamenit ii dose trop forte ou trop longternps cotn~,et qu'il en soit r'sult6 une Weritable cachexie quiinique, ii fiut la cornbattre avec arsenic, fern in, ou encore, d'apr~s les circonstances, par caic. carb.., nair. mur.., puls., staph ys., suipli., veratrum, etc. 20 FIE-VRE TYPHOIDE (1). Nous comprenons sous ce titre des affections qui ont, e'te d~c~rites jusqu'a pre'sent comme des mnaladies (listinctes, mais qul r~uniissent dans une melme: unit6 les diffhrentes formes des fie'vrcs nerveuses,, gastronervenses et muquenses, le typhus ce'r~bral, pectoral on abdom-inial, la fikvre nerveuise stupide, la fivre nerveUse versatile, la fie"\'re putride, celle. des lazarets, etc. 1i fNut (liviser en deux ordres les m~dicarnents qui conviennent a\ cette classe de maladies. Le premier de ces ordres renferrac ceux qui re'poident a l'ensernble de la 2naladie, et qu'il faut a(Iministrer avec (juciq-ues intervalles de repos., aussi long-temp~ls qU'elle dure en ayaut les me~mes caractres. Le second coinprendl les riiidicaments initercurrents., c'est-a-(lire ceux qui r6 -pondent aux syrnpt~mes accessoires, et non aux sympt6mes essentiels. Nous placerons dans la premie~re cate'gorie Arseniciun. R~pond a\ une faiblesse extre'meJ (1) Voyc-z Rapou, De la /ithre typhoide et de son traitement. homceupathique. Paris, miS. 34 MALADIES DE L'.2APPAREIL CIRCULATOHIE. avec agitation, ainxiete', fii'vre, chaleur bri'dante de la peau, chaleur des joues qui ont uine teinte jaune, terreuseY soif inextinguible, pouls fre~quent, tremblant, de'1ire anxieux., vif,. et inurmures, e'tourdissement quand ii se 1e've, ce'phalalgie, anxie'te', secousses des rnembres, perte de, connaissance; les malades ne se plaignent de rien; douleur sourde dans la re' gion du CcoUr, diarrhee infecte, aqueuse, sanguinolente., causant des excoriations., accomipagnede de meteorisme,, incontinence ou retention d'urine; langue rouge, brune, se'che, gerce'e, et recouverte, comme les l~vres, d'nn en~duit noir. Au lieu de parler, le malade fait entendre des nmrrnures qul'on ne pent comiprendre., ses yeux sont fixes; ii glisse au pied de son lit. On entend clans les poumons des ra~les sibilants et ronflanits; grand amiaigrisserneo; signes de dd'composition du sang, cornme: des pe't~hies, des ecchymoses deCs henorrhagies par toutes les ouvertures naturelles, he'anorrhagies coinpose'es d'un sang aqueux, mais noir, et par la gangre'ne des parties sur lesquelles repose le malade. Arsenic est donc le 7ne~licament essentiel dans le typhus abdominal, quand ii y a ulce'ration de l'intestin, amaiqrissement, deconinposition du sang et des signes d'excitation. Bi'yoi.Ia. Convient au Mabt de ]a maladie., lorsqu.'elle revelt une de ses forines le'gbrs, de caracteire gastrique ou bilieux, avec excitation gen&rale. Les symptOmes auxquels re'pond la Bryone sont les suivants: froid me'le' de chlileur, coloration'echangeante du vi PYREXIES. - FIERE TYPHOLDE. 35 sage, sueur, ou peau chaude et s~che, soif; 1e'vres et langue jaunes, puis rouges, s~ches, enfin brunes; nausees, de'gouit, vomissements de mucus ou de bile; pression. l'estomac, constipation ou diarrh~e jauM~tre, meteorisme; urines d'un rouge brun ou jaunes; respiration dif/icile, eýlanccments dans la poitrine en respirant profonde'ment (typhus pectoral), graude agitation, insomnie, deIire, avec visions, carphologie, ccphalalgie pressive, duret6 de l'ouie. S'adresse surtout au typhus pectoral ou abdominal, ayant le caracte're de l't`r&thismne, et accompagnce de congestions vers la tete. Carbo vegetabilis. R~ussit dansdes cas an~1ogues h ceux dans lesquels arsenic est indiqu6, avec cette diff6 -rence que, pour le carbo, la depression des forces dolt l'emporter sur l'altration du sang. La peau est froide, couverte d'une sucur visqucuse; le poulLs extraordinairement faible, la circulatIon lente, la teinte du visage cyanos~e; les sugillations, les hemorrhagies, la gangre~ne et les excoriations du sacrurn, 1'assoupissement avec expectoration sanguinolente, le facies hippocratique, l'immobilite des pupilles sont caracteristiques; la bouche reste ouverte, le malade glisse au pied de son lit; les selles sont involontaires; la respiration est anxieuse; les selles sont claires, sanguinolentes, ont une odeur putride; le ventre est distendu par des gaz; ii y a absence de connaissance et de sensibilit6; en un mot, l'etat du malade offre une image corplate du plus haut degr' de la stupeur et de la mort survenant par decomposition du sang ou par putridit6. Muriaticurn acidum. Repond 'a un ettt analogue g 36 MALADIES DE L'5APPAREIL CHICULATOIRE. celui que couvre le carbo, mais d'une forme momns grave, c'est-ai-dire lorsque 1'&'r~thisme alterne avec la stupeur. D'apre's mon. experience personnelle., ii est trl~s-utile quand ii y a obnubiiati'on avec grande chaleur, comprehension di fficile, gi isseinent du malade vers le pied du lit, lan~gue brane, rouge, on noire comme (le ]a suie, begayement., pouls intermittent, urine aqueuse, diarrh6e involontaire, signes de de~composition (It sang et de putridite. PlaosIihorlecasm neilIdfl. Dans lc cas d'abaissement de la vitalit avec torpr dus mtre nervcux. Marche lente de la maladie, qui d~bute par tin e'Iat catarrhal avrec obazubdlation et, plus tard, somnolence, expression stupide du visage, dWire avec, murm-ures, compre'hension. lente et difficile, ptze dueh~d ue peau fltrie, visqueuse, humide, 4uption mi/jai're; ecehynioses, gangr~ne; langue hurnide et se'che; sell es involon taires., I iq ides, sangui nolentes; hy pertrophie de la rate; respiration difticile; beaucoup. d'alburnine et peu de matie~res salines dans les uirines; si la maladie est venue apre's des chagrins on. des. inquieLtudes de toutes sortes; s'il y a des symptdrnes ga.striques, un grand abattement, et que e'~tat f~brile s'accompagne des caracaeres de la stupe-ur, mais avec des alterations d'organes moins pro fondes que celles auxquelles le carbo correspond. Bhus tomiicodendron. IP'pond 4 la meme forme?norbide quze l'arsenic., pourvu toutefois que les sigqnes de decomposition soient moins pro fonds. La fivre se compose au. debut de froid m616' de chaleur, plus tard PYREXIES. - FIEYRE TYPHOIDE. 3 37 de chaleur seulement,. ii y a congestion de sang vers la teate, les yeux sont injecte's, le pouts est plein, l'agitation frd'quente; ii y a de le'geres he'morrhagies et des pdtdchies. Le sympt6me essentiel. est un 6tat d'e'rethisme du sys1e'me nerveux avec grande faiblesse, un de'lire loquace, et un exce's de sensibilit6 des organes des sens. Plus tard-, l'abattement, ia stupidit6, le murinure au lieu de la parole, ia duret6 de loule, 1'absence de connais-sance, mele~e de quelques 6clairs de iucidited, i'insomnie, des re'ves anxieux rempiacent ce premier e tat. - Le rhus convient quand it se forme quelque &ruption cornpose'e de mininaire on de taches, et accompagn6e d'une grande anxie'te et d'oppression. La langue est tremblante, rouge, brune, se~che, grilide; les le'vres sont de m~me; ii y a perte de l'appetit, ddgocit, vomisserenets, meteorisme., constipation ou. diarrh~e involontaire, s~reuse., d'un jaune vert et melee de flocons 6lancs; inflammation eatliarrale des voies adriennes avec ra~le et crachernent de sang; hypertrophie de la rate, urine albumineuse, trouble, semblable 'a du petit-lait, et fonce'e. Le malade eprouve des stieurs visqueuses. Le rhus a beaucoup d'affinite avec la bryone et l'arsen ic, ii parai't tenir le milieu entre ces deux mn'dicanients. Apre's les substances dont je viens de parier, et qui Sont les plus importantes, quand on les clioisit bien, ii y en a encore quelques autres qui redpondent edgalement "a lensemble de la maladie. Ce sont: Belladone. Qui est indique'e dans le typhus cMebral, quand ii y a congestion ce'phalique, de'lire fuHIRSCIIEL. 3 88 MALADIES DR L APPAREIL CIRCULATOIRE. rieux, photophobie, dilatation des pupilles, rougeur de la langue, soif, etc. Chin. Qund ls sypt~mes gastriques dominent tous les autres, qu'il existe une diarrhe~e aqueuse, jaune, qui est exputs~e~ lentement, avec amaigrissement., faiblesse. Le china convient aussi quand la convalescence niarche lentement. 1.Cocculus. Si les le'sions organiques sont limites, mais qu'il y ait:faiblesse, sensation de paralysie, difficult6 de penser, manque de me'moire, assoupissement., acc~s de syncope, vertige, faiblesse de la te~te et cephalalgie pressive, apathie; - pouls normal, chaleur ordinaire de la peau, mais que Ia diarrheie se montre seulement d'une manie're exceptionnelle. IKreosot. S'adresse surtout h la fivre appehlee putride, quand ii existe des pe't~chies, des hernorrhagies, une grande faiblesse, iine toux e'branlante, une forte chaleur accompagri~e d'une douleur pressive, et une c~phalalgyie qui augmente par la pression. Nitri acidum. Commle muriatis acidum., c.'est-h-dire, qu-and ii n'y a pas encore une granzde sensibilite' du ventre a' la pression (les ulce'res intestinaux ne'tant pas encore compliternent forme's), mais une douleur constrictive et lancinante dans les intestins, avec diarrh~e verda~tre et muqueuse, et difficulte' pour uriner. Phospli1. Quand ii y a une stupeur pr-o fonde et iine chaleur intenise, des congestions, que le pouts est petit, quo le malade. eprouve des vertiges, de l'obnubilatiotii, de la difficuihi' pour respirer, et que les poumons PYREXIES. - FItVR-EYRE YPL'0DE. 3 39 et les intestins participent 4t la maladie (typhus pneumo-abdominal). Veratratm. S'il y a des accidents analogues ' ceux du cholera, ou si ia fiUvre typhoide vient a la suite de cette derni~re maladie. Pour ne rien ornettre, nous citerons encore: Arnica, hell., lach., lycop., staphys., sec corn., sulphur. Les medicaments qui s'adressent aux symptdmes accidentels on intercurrents, sont: Acon. Surtout an debut de ha maladie, s'il y a des symptdres fjbriles et de catarrhe. Ammon. carb. Quand la faiblesse et l'adynamie sont profondes (ii rend au systeme nerveux une incitation passagere et donne un peu d'animation). Camphora. Ddlire violent avec chute des forces, peau fr.ide et visqueuse avec chaleur ' la tate (dans le typhus cer'bral). Hyosc. Delire furieux avec visions, excitation nerveuse avec insomnie on stupeur, acces de chaleur vers ]a t~te, yeux e'tincelants, etc. Mer. Dans ]a periode inflammatoire du typhus abdominal, lorsque les ulcerations se forment avec douleurs dans le ventre, diarrh~e verte, sueur, congestions. Moschus. Menace de paralysie du cerveau, convulsions. Nitr. sp. convient quand ii y a menace de paralysie des poumons. Opium. Menace d'apoplexie, stupeur extrelme, somnolence, yeux fixes, pouls frequent et dur, rougeur du visage, r&Iement. 40 MALADIES DE L'JAPPAREIL CIRCULATOIRE. Strarnoniurn. De'lires avec agitation et acce's de folie, ii chante et danse; maladie du cerveau, - (somnolence, carphologie), chaleur ge'nerale. Tawt. emet. Sommeil letbargiqiie avec menace de paralysie du poumon, ra~lement (oede'me du poumon). Valeriana. Affection de la rnoelle e6piniere caract,&. rise'e par des accidents spasmodiques, respiration difficule, convulsions., froid g~ne'raI, surexcitation. - Convient aussi pour les sudamina. Zinc. S'il y a menace de paralysie du cerveau et du Lsyst~me nerveux en general, somnolence, perte de connaissance., dilatation des pupilles., froid des extre'mite's. U20 FIEVRE DE LAIT. On comprend sous ce titre I'e'tat f~brile qui survient chez les femnmes r~cerninent accouch~es pendant la m-onte'e du lait,.7eat f~brile qui se caracte'rise par une augmentation de la chaleur ge'nerale, l'accdleration dui pouls, tine c&~phalalgie congestive. Aeon. et bellad. sont les medicaments essentiels, en pareil cas ('1).Si, apr~s que la. fie'vre a diminu6, ii survient une douleur de plaie et une sensation de poids dans les (1) Pitisalilla rend aussi de tr~s-graiids services, sur-tout chez les femnmes de constitution molle et lymphatique; s'il y a beaucoup de fivre, acon. doit pr~ce'der pulsatifla. Cette dernidre a pour effet d'amener plus rapidement la cessation de ]a sdcr6tion laiteuse; chose trds-importante chez les femmes qui ne doivent pas nourrir. (Note du traducteur.) PYREXIES. - FitYRE PUERPE RALE. 4 41 seins, avec douleur tensive et lancinante, dfiutde se mouvoir, sympt6mes gastriques., ii faut recourir h 6ry. ou hi bellad.,, et, dans le cas oii ces sensations arriveraient Ai un haut degre' dintensite', mere. serait prert~rable. - Quant h la fi~vre qui accompagne les ger~ures du mamelon, l'inflammation du sein ou les eruptions qui peuvent survenir sur cet organe., elle doit 6tre cornbattue par les medicaments qui conviennient hi chactine de ces formes morbides. Je rappellerai seulement ici que des applications exte'rieures d'arnica sont fort utiles. 40 FIEYRE PUERPItRALE. Cette maladie, 5a son debut, se pr~sente en g~ne'raI avec Les sympt6mes d'uvne peritonite ou d'une m~trite, et paralit localiske sur le p~ritoine on sur l'ute'rus. 11 faut donc la combattre avec les meidicaments qui conviennent 'a ces deux maladies. Aconltum., bryonia, et surtout beiladona,- sont souvent utiles, quand on sait reconnaitre exactement la forme 'a laquelle uls conviennent., et qu'on les donne "a temps. -Mais si la maladie a envahi l'organisme et reve~tu la forme d'une fi~vre nerveuse ou d'une fie~vre putride, ii faut consulter les substances que j'ai indique'es 'a 1article /i~vre typ/ioide. Dry., rhus., a r., acid, phosphor., camphora, mur. acid., Car~bo veget.., sont ceux auxquels il faudrait s'adresser tout d'abord, pour recourir ensuite, s'il est utile., h hyose., opium., stramoniurn. (V. p. 33.) 42 MIALADIES DE L APPAIIEIL CIRCULATOHIE. Les auteurs reconnaissent encore une fivre catarrhale (grippe), tine fie'vre rhumatismale, tine fivre gastrique, iine fievre bilieuse., une fivre muqueuse, une Uw~ve inflammatoire., une fivre exanthdmatique, une fivre de dentition, une fie'vre hectique. Comme ces diffdrentes fivres sont bien momns des formes morbides distinctes qUe des groupes de sympt6 -mes accompagnantdes affections localiseles, je renverrai hi ces dernie'res pour les indications que j'aurais Pu donner ici, c'est-hi-dire. aux articles consacre's 'a la toux., au rhurnatisme, aux maladies d'estomac, ht celles qtie cause Ia bile, 4 la fie'vre typhoide, aux maladies vrermineuses; pour la fivre iriflammatoire aux diff~rentes phiegmasies qu-'elle accompagne; pour les fie'vres e'ruptives, A lParticle des exanthe~mes aigns; pour ia fivre de dentition. a1'article de ]a dentition elle-meme; pour ]a fivre hecti que, aux maladies de'sorganisatrices. ARTICLE 11. Maladies qui dependent des alte~rations du saing~. 50 CONGESTIONS ET PLETHORE. Voir les diffdrents articles consacre's aux congestions, locales, par exemple ceux oii ii est traite' de l'apoplexie, de ia cd'phalalgie, des maladies du cceur, etc. Les medicaments essentiels dans les diffdrentes affections qui naissent de is pledthore., sont: Acon., arnica, CONGEST[ONS ET PLtTHORE. 4 43 lbellad., br-y., calc., chin., digit., lerrum., glonoin., graph., lycop., mere., natr. Mur.., nitr.., nitr. acid.., nux worn., pbosph., puls., isepia, suiph. Si la p1e'thore se manifeste surtout vers les organes abdominaux, ii faut recourir aux sabstances suivantes: Ars., beliad., lbry.,# caps.., carb. weget., chin., graphP. lycop.', mnere., natr. mur.., nrux worn., phosph., puts., sepia, spig., staph ys,, suiphur. (V. aussi 1'article suivant.) 6o HE9MOfRRlROiDES. Aconit ur. Hernorrhoides avec fie'vre, hemorrhagie par 1'anus, picoternents et pression vers cette partie,, coliques aveo sensation de plenitude dans 1'abdomen, douleur de brisement aux reins, prurit "a 1anus. Convient surtout aux congestioins actives. Antitnonium. He'morrholdes avec &'oulernent de inncosite's par le rectum, bru'ltire, fourmillement, battement et excoriations 'a 1anus. Arsenicum. Heinorrholdes avec 6'coulement d'un sang cliand et 6r?'tant, sensation de brcilure, Mancements dans les he'morrhoides et inflammation de cellesci; chaleur et br~ltlre dans tons les vaisseaux, grande fai~blesse et soif. Beilladona. Heinorrhoides causant des h~rnorrhagies accornipagn~es de coligues spasmodiques et de maux de reins. Con gestions vres la ltc't, le cceur et les ponmons, dues 'a l'irritation spinale caus~e par les he'morrholdes e11es-nme es. Convient aux congestions actives. 44 MALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE. Cal1caresa Carl). Dans le cas d'hcrorrkoides chrortiques, lorsque 1h'hmorrhagie se supprime et revient souvent; et lorsqu'iI y a, vers d'autres organes, des sympt~mes de congestion qui accompagnent. le gonflement hemorrhoidal ou qui Iuii succ~dent; prUrit h 1'an us. Cantharides. Ecoulernent he [forrhoidal avec coliques,, crampes et maladie de la vessie. Capsicum. Gonflement et saignement des boutons hedmorrholdaux, on &'oulernent de mucositd's par le rectum, )ru~lure 'a I'anus., trancbe'es, tiraillemnents dans, le dos et. les reins. Carbo i'ecetalbills. Tr~s-utile quand les h~morrhoides am~ient des congestions vers la te'te (epistaxis), et vers la poitrine; que les boutons hernorrhoidaux sont bleuktres, gonfle's, chauds, bruilants; qu'un mucus abondant et bruilant coule du rectum; qu'il y a des douleurs lombaires, de la. raideur dans le dos, de la brfillUre et des dechiremen ts dans les muscles., de la constipation, une supur brcilante, un 6coulemeut de sang(). Convient surtout dans le cas (de congestionts passives., avec faiblesse generale. Cliarnomilla. He'morrholdes fi nentes avec douleur constrictive. dans le bas-ventre., diarr~ze avec tc'nesme, doulears cramnpoi'des, tiraillarstes et de'ehi?'antes dans les lombes,. se faisant sentir la nuit surtout; ger~ures douloureuses et ulc~re'es 'a 1'anus, grande agitation, irritabilite'. S'adresse surtout aux accidents nerveux et spasmodiques. Colocyntliis. Quand ii y a de fortes coliques et des ilouleurs abdominales. HtMORRHOIDES. 45 Graphites. M16dicament, radical dans le cas de con gestions passives avec abattement et anxi~te'. Surtout quand une dermatose existe en me~me temps que les he'morrhoides. ignatia. Prurit, fourmillement, Mlancements dans le rectum; 6coulement de sang, chute du rectum, douleur spasmodlque a' l'anus., avec sensation d'dcorchUre et besoins inutiles d'aller 'a la selle. tcoulement de mucosit~s striedes de sang. Convient comme chan. aux personnes i mpressionn able s et sujettes "a des sympt6mes spasmodiques. Lycopodlum. Medicament radical chez les sujets qui ont une disposition aux congestions he'morrholdales., ht l'hypochondrie, 'a la constipation,, et une tendance aux dernnatoses et aux rhumatisines, surtout s'il y a quelque menace d'aft~ration organique. MIerciirius (,I). Ecoulement de mucosit~s et de sang; inflammation des hemorrhoides; congcestion, diarrhuee, coliques, prurit h l'anus, besoins d'aller 'a la selle. Convient surtout dans les cas aigus. INltri acliidm. Congestion et inflammation des hbrnorrhoides qui sont gonfle'es et douloureuses. liattements des vaisseaux et sensation de chaleur dans les parti~es les plus diverses. Ecoulement de sangr par le rectum., mucosit~s, diarrh~e muqueuse et verdatre (matr. acid. et. suiph. ont une action analogue). N ux woiica. Hlanorrhoides aveugles ou fluentes, (1) Le mot rnercurius mis en titre signifle toujours, quand it nvest suivi d'aucun autre adjectif, nierc. solub. ou mercurius vivus. 3. 46 MALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE. chez les personnes qui me~nent une vie s~lentaire, qui ont fait abus de caft, ou qui s'adonnent aux Iravaux de cabinet; s'iI y a en meme temps hypochondrie, pression et douleurs de brisement aux lombes, constipation avec effort pour aller &' la selle, l'anus semiblant 6tre ferm6, congestion ' la. tkte, pesanteur et pression dans le ventre et l'estomac, coliques, lassitude; lorsque tons ces symptrnies s'aggravent le matin, nux vom. est un medicament essentiel, qui succkde tre's-bien au sulphur dans un traitement radical. Pulsatilla. Douleurs abdominales, coliques, diarrhee, saignement des hdmorrhoides. Selles composdes de sang et de mucus avec pression, douleurs lombaires, besoin d'uriner, sensation de syncope., faiblesse, pa'eur du visage. Aggravation, le soir. Convient surtout aux personnes d'une nature sensible, et aux femmes dont les regles sont derange'es, quand les synpt6res d'en gorgement sont dominants et qu'il y a tendance h un dtat catarrhal. sepia. Dans les m~mes circonstances que puls., lorsque les signes de congestion veineuse et les syupt6mes congestifs des parties superieures sont encore plus prononcds, qu'iI y a pression, tension et gonflement du has-ventre, constipation et prurit 4 I'anus. Convient aussi pour le traitement radical. Sulpuixr. MCdicament essentielpour tous les synpt6mes hemorrhoidaux. besoin pressant d'aller h ]a selle, constipation et diarrhde, 4coulement de sang ou de mucosites, inflammation des boutons hUmorr/oidaux, douleur de plaie et d'dlancement t l'anus, douleur comme P HEN RRHOIDES. 47 de brisernent aux lombes. Douleur bruclante, 6lancements et pression.; douleur 'a locciput et aux e'paules, sueursV eruptions cutane'es, rhuniatismes, congestions de toutes sortes, douleurs en urinant, coliques autour du nombril, trouble de ]a digrestion, hypochondrie. Doit eitre employei pour la cure radicale des U~morrhoides ainsi que mix vom. Apre~s avoir fait usage des substances pr~c~dentes, ii est rarement utile de recourir aux m~dicaments qui suivent:Ambr., ammon. carb., ammnon. mur., bar., berb.., borax, caust.., china,, cupr1., liep. suiph., kal.., lack., natr. mnur., peir., p/iosph. Je dois ajouter cependant quo ferrum pent e'tre tr~s-utile contre les suites chroniques des he'morrhagies., et aussi contre leurs effets les plus re'cents. Ifiecaeunanhla, kucoSotuISm, utlerolusm.1. sabina, doivent 'tre aussi pris en se'rieuse consideration dans le cas d'he'morrha-. gies tropabondantes. Si le malade e~prouve aux he'morrhoides un prurit difficile h calmer (et qui s'e'tende au. scrotum); bar., phosph., chin. et zinc. peuvent 6tre. fort utiles. Deventer recommande obrotanum contre los l)outOfl hemorrhoidaux qui causent une douleur brciante, tandis quo karnamelis serait tr~s-utile cbez los femrmes pour calmer los douleurs he'morrhoidalos. Comnparez l'articlo pr'c& dent avec ceux qui traitont des he'norrhagies, des battements de coeur, de l'apoplexio, (le la ce'phalalgie, des sympto~mes du moral, des maladies de I'cstomae, etc., pour reconnalitre les medicaments qui s'adrossent aux diverses souifrancos cause'os par les bdmorrholdes. 48 MALADIES DE L IAPPAREIL CIRCULATOIRE. 70 1HEI1ORRIIAGIES. 1Epistaxis, hernioptysie, hematerniese, hdrnorrhagie intestinale, herniorrhagrie des reins, de la vessic, dui canal do 1'ure'tre., rnidrorrhagie, avortement. On distingue parmi les he'morrhagies, les h6morrhagios artem)-elles (dans lesquelles le sang est fourni par les arte'res), los hedmorrhagies veineuses (oii ii est fourni par les veines), et l'li6rorrhiagie capdllaire (pii se fait danis le tissu rnerne des organes). Les hd'niorrhagies so divisent aussi, d'apre~s leur caracte~re, en actives (qui sont cause'es par un e'tat de ple'thore gren~rale ou, locale) et on passives (qui sont l'effet de, lanedruic). En tenant compte des syrnptOA mes qui les accornpagnoent, on admet une he'morrhagie spasmnodique;enfini, en los de'signant d'apre's leur sie'ge, on les divise en externes et en internes. Acon nultin. Pour los hemorrhag ies actives., attIerichles dut nez., des poumions, do 1'estomac, de la mcariee, s'il y.-a-, avant, affhUx du sang vers los organos, anxie'te', battemont do eceur, fle'vre, agitation. Arnilca. Himorrltagies actives et veineuses du nez, dcs poumons, do I'estomae, do la vessie, de h'ute'rus; surtout si laperte do sang vient a' ha suite d'une blessure ou, d-un1e autre Uesion traurnatique. Pour lh'hmroptysie, s'il existo tine expectoration peu abondante d'un sang noir, mousseux, ou d'un san~g rouge et liquide, ou encore d'un. sang d'un rouge clair, ime'l do mucosite's, avec gozlt de sang dans la boucke, et renvois gaZeux et HtMOIRRHAGIES. 49 &r'l'ants; chatouillement sous le sternum; 6iancements, douleur de bruilure et de constriction dans la poitrine; vornissement et toux dn'anlante. Dans la m&trorrhagie, lorsque celle-ci vient 'a la suite d'un faux pas on pour avoir souleve un fardean. Arsenlcum. Nkmorrhagie passive du nez, des reins, de la vessie, des poumons, de l'estomac et de Vi'testin., avec grande ungoisse, faiblesse exlreme,ý battements de coeur., insomnie., agitation, chaleur se'che et brYdant'e; quand on reconnailt pour cause une maladie organique dui cceur, des gros vaisseaux, des ponmons. Belladosia. H~morrhagie active du nez, des poumons, de I'estomac., dIi tube digestif, de ia matrice, avec sang rouge, sympt6mes con gestifs, chaleur 'a la poitrine, e'lancements,, battemients de ccvur, afflux dii sang x'ers la teAte. - Dans ]a me'trorrhiagie, si le sang n'c~st ni trop clair ni trop fonce', qu'iI y ait tranc/i~es, douleurs conStrictives, pression comme si tons ics organes allaient sortir dui ventre, douleurs dans les loinbes qui semblent bris6s. Bryonia. He'morrhagie active., surtout dui nez. S'adresse plus rarement aux lirniorrhagies des poumions, de l'estornac., de I'intestin, de la vessie, des reins et de ]a mcatrice. Carbo vegetabilis et animalis. S'adressen t surtout aux kd'mo-rr/agies chrortiques et aux suites qu'elles entralneat avec elles. Convient 'a l'pistaxis, 'a I'henzoptysie, ii1/tmt~~eet~ lk~nrhgie intestinale; surtout 50 MALADIES DE L APPAREIL CIRtCULATOIRE. S'il y a une forte douleur dans ]a poitrine et une grande fiaiblosse. Chamomilla. Pour la mWtrovrkagie; si le sang est d'un rouge fonce' oun roir., repandant uno mauvaise odeur et me'l6 de caillots, coulant par saccades au milieu de douleurs, avec froid (des extre'mite's, pdleur du 'visage, grancle faiblesse, arcces de syncope le'gTere, bruit dans lrs oreilles-, obseurcissenment (le la vue. S'adresse aussi aux h6'rnorrhagies passives et sposmodiqiues. China. Pour les he'mor/ihagies p~assives do tonte espece; pour l'h6?optysie, s'iI y a uno toux violento, creuse., sechie, (lOuloureuse, des alternatives (de f roid et de chaleir;grande fatillesse, sitear-, soubrrsouts des memi6res., syncopes, diarr/,hee, cmiaigrissernent, an'imie.Pour la m(-ýtrorrhagie., si 1Yecoulement, do sang so fait par saccades, avec doitleur de crcunpe, tranch(~es, expulsion do v~ents, besoin d'uriner; tp~to pesanto, vertig"es, d6faillance, commencement d' appaUvrissernient du sang, epuisement gene'ral. Crocus. IPe'mor-hiagie passive et vebinese du nez', des poumions, surtonit de la mnatrice, si le sang est nair, visqueux, en grumeaux; quo Ia malade 6prouve tifle sensation do sautillemont et do tournoiement dans Jr ventre, comrne s'il y avait danis I'abdomen tin e'tre v~ivant, aver teinte jaune dut vistage, de'faillance, faiblesse, tristesse..Ficn'riuin IeMoptysie active avrec sang (Fun gouge nob', pur, pen abondant., petite toux,. oppression surtout la unit, donleur et d~cehirement, entre los e'paules, lltAlORRHAGIE, S ý 51 grande faiblesse en parlant.-Me'rorrhagie avec e'coulement d'un sang alondant, clair, liquide et noir, douleurs lombaires., coliques semblables 'a celles que causent los vents, fort 6r9tkisme du syste'me circulatoire, vertiges, picotemont et rougour du visage, pouls plein et dur. Hyoscyamus. Rlrnorrhagie active avec sang rouge, surtout des potomons et de la matrice. -- Pour I'/moptysie, s'iI y a toux s~eho, la nuit, provoque'o par un chatoujillement dans ]a gorge. - Pour la metrorrbagie, s'iI y a de ]a chaleur dans le ventre et des gaz, obscurcissenient de la viie, dI1ire, convulsions, Spasmos ton iquos. - Aussi danis 1'hernate~mese qui survient apr~s tin refroidissomont, et s'accompagno do sympjtolmes congostifs et spasmodi quos. Ipecacuanina. M'd icament ossontiel dans tozites los formes (Iune intonsite' moyonno, surtout dans lh'hmatime~se., los Iuemorrhagies intestinale et pumbonaire. Dans cette derni~ro, s'iI y a tine petite toux, du sorremont 'a la poitrino., tine expectoration strie'o do sang; ecoukement d'un sangr abondant, d'un rouge vif, avoc tranc/zhees., nauscees, froid, faiblesse, diarr/u&, grando tendance ýi rester couch6. Kreo-sotiuni. ll~morrhagies passives avec signes de decom position putride; le sang a tin mauvais aspect (noir); grande faiblesse. Convient Ai 1'e'pistaxis, h F9 moptysie et 'a ]a me~trorrhagie. Nux voinica. Lorsqu'un e'tat de pl~hore abdominale est la cause de l'h6rnorrhagie, ou. existe en melme temps qu'elle; convient aux temp6raments chole'ri 4 52 MALADIES DE L )APPAREIL CIRCULATOIRE. pies, quand. ii existe des sympt6mes gastriques, de la cephal-tigie, sympt6mes qui s'aggraveit Ic mnathi au lever, et apre's un refroidissement. La noix. vomiqUe est souivenit tin intercurrent fort utile daius le traitement des h~morrhagies du uiez, des pouimous, de Festomac., de Fin teshin et tie la vessie. - Convient surtout quanid ii a &kt' fait abus tie v'in on (de caf6. Phos ph. (cid. Dans les h~morrhagcies passi'ves avec signies d'affaiblissemeiit. Platina. Coiivient dans le cas de nle~trorr//ag~e., lorsq ue le sang est cl'une couleaw fonc(ýe, en cai'liots, clue la mcalade eprouve, (es douleurs lombaires qui s'e'ten(lelt jusque dauis les aines, des accidents spasmodiques, et quie les de'sirs vdne'rienis, plus vifs aulparavanit, dimiInueiit. Pulsatilla. Pour les hemorrhagies pass ives vei neuses, quan(1 i1 y a chiorose et enwniie. Dons lb'hmopiysi'e, pour les cas rebelles, lorsque l'expectoratiou se compose d'nu sang nioir, caillh'; qn'~il vient suirtout le soir ou ]a nuit, avec frissons, envie de. pleurer; chez les sujets d'un tempe'ramenit I ymphatique., surtont si ]a suppressi'on ties re~gies est la. cause tie l'hdmoptysie. - Datis la nme'rorrhagite, ii ne font l'employer qu'avec precautioni, seulemnent Si IC sanig est nioir, et si, apres laceonchement, [a de'livrance se faisant avec peine, ii faut eniever 1'obstacle que cause le placenta. - Donis 1'hmori'hagie ve'si'cale, s'il y a des doulcurs br~i'llates an col de la, Nessie, ties donleurs controctives et des tranche'es qui partent de la region ombilicale et s'6tendent jusque dans les lombes,.Ia IftMORRIIAGIES. 5 53 retraction du scrotum et des douleurs crainpoldes dans les cuisses. SIabI na. Me'dicament essentiel dans la m~rorrh-agi~e artirielle, conse'cutive 'a l'accouchement, ou 'a F'avortement. S'il y a des tranch~es, des vents, des douleurs tians tous les membres., et une grande faiblesse (surtout si le sangr sort en caillots). Secale. flJkmorrhagies passives dii nez, de la vessie ou de la matrice. - Me6dicament essentiel chez les sujets affui'blis et e'puise's, quand ii y a pouls petit, froid des extre'mite's, pa~leur du visage, agitation morale. Suiphuris acidlum. Est souvent tre~s-utile dans les h~morrhagies les plus rebelles, qn'elles soient art&' rielles ou veineuses. (11 faut l'employer 'a fortes doses, choisir ]a premniere dilution, ou ne~me l'employer en nature, toujours 'a la dose de plusieurs gouttes.) Sulphur. S'adresse coinme 7nux yamz. aux he'morrhagi es veineuses, qu i de pendent d 'unepket hare abdambiale., aussi comme medicament radical dans les cas ckraniques. Dai reste, il faut touj ours l'employer avec pre' caution., dans la crainte qu'iI u'excite trop la circulation. Apre~s les me'dicaments qui pre&cedent, ii faut indiquer encore caictl. (dans les he'morrhagies dues 'a la ple'thore), mnere.. niti'. acid. (dans les hamn. art6 - rielles avec syrnpt~mes inflammnatoires), sepia (s'il y a pl~tliore v'eineuse abdominale). - Dams ces derniers temips hamamelis virginea a e't fortement, recommnande'e. Eu 6gard aux (liffrentes formies des hienorrhagies, on pout indiquer:pour l'ipistaxl*s, alumn., cannab., canl., pgraph., ledum, silicea. - Pour l'h~moptysie. 54 MALADIES DE L YAPPAREIL CI1WULATOIRE. ammon. carb5, cuprum., con., digit., duic., dros., lodi ur, kal., loch., lau'., led., lycop., millef.. nitro acid., nitr.o, opiuim (chez les ivrogrnes), pliospborus., plumb., stannum. - Pour l'cMzorr/vigie de l'estonzac -et celle de l'*intestirt: carith., Cic. vir., mezer.., millef., Plikospin., plumb., veratr. - Pour l'/i& morrhagie de la vessie et du canal de l'ure~tre. cannab., cann., CI cps.., caust., con.,. lycop., mezer., phosph., tereb., uva ursi, 7inc. - Pour la in~trorrhagie aloes, civinam., lycop., ratanliia, strain. - Pour les syrnpt6mes qul sont cause's par 1'Ii~matern'se et l'b~morrhagie intestinale., et atissi pour les, douleurs de poitrine qui accorupagnent lh'hmioptysie, voir les articles consacre's aux maladies de l'estomac, 4 la diarr/ee et "a ]a dyssenterie., Ai la toux et aux maladies de'sorganisatrices. Le plus grand nombre des meidicaments qui sont recommandegs pour la m~trorrkagie,, trouvent aussi leur application dans l'accouchement et l'avortement, en raison de l-'analogie des causes qui ame'nent la perte du sang. (Voir aussi pour la meuitrorrkagie les, medicamnents indiqu~s, 'a larticle Re'gles.) 80 ANEMIE. - CULOIROSE () Calcarca, ca,%rbon lea. Lorsque l'anern ie succ~de ~iune inaladie aigyuý qu'il y a des syinptdmes de scro(1) Bien quo cette derni~re maladie, appartienno en rhafite' au chapitre suivant, nous avons cru dovoir en parlor ici, en raison de ses rapports intirnos avec 1'ane'mie, et aussi parce que Fune el 1'autre forme morbicle rkclament les m~rmes m~dicaments. ANEMIE. - CHLOROSE. 55 fule, engorgernent des ganglions lymphatiques, maladies organiques de la poitrine ou des organes abdorinaux. Chfina. Si elle tient a des causes afl'aiblissantes, sirtout 'a des pertes ddbilitantcs et de sang. (Si elle vient apres des exc~s sexuels on des chagrins, phosph. acid., qui a une grande analogie therapeutique avec china, Iui serait pref-rable.) China convient aussi lorsqu'il y a des gonflements hydqropiques. (Ars. serait egalement fort utile en pareil cas.) Ferram. Medicament essentiel lorsqu'il s'agit de rendre au sang sa composition normale. II faut le donner pendant Iongtemps et 'a forte dose. Pulsatllpa. Quand ii y a des troubles du c6te' de la digestion, que la masse du sang n'est pas profondi'nent alterte'e, qu'il y a des symptbmes muqneux predominants et que le moral est porte it la tristesse. Plusieurs autres n~dicaments peuvent 6tre compares a caic., par leur analogie avec les syrpt6mes fondamentaux de l'Fanmie et de ses complications. Ce sont:Graph., lycop. (surtout quand ii y a des tubercules), natr. mur. (s'il existe des troubles du c6t~ des fonctions digestives, et que les sympt6mes reparaissent a l'approche des rngles), isepia (dans les mames circonstances que puls.; s'il y a des sympt6nxes hyst&riques, et quelque e'tat morbide profond, principalement du cdt6 de ]a matrice); stlpliir (s'iI existe des congestions, des alterations des fonctions digestives, de Poppression, des tubercules, des dermatoses). - STi se pr~sente des acc~s de spasmes nerveux, c'est 4 cocc., con., ignat., plat., valer., zinc., qu'il faut recourir. 56 MIALADIES DE L'.9APPAREIL CIRCULATOIRE. Kreussler recommande aussi prunus spinosa, rhus, veratr. -Ii peut y avoir enfin des complications diverses de l'an~mie avec les scrofules, les maladies dui cmeur, celles des organes abdominaux, etc. C'est au r-nedecin hi choisir au milieu des m~dicaments divcrs qui peuvent e'tre utiles alors. On iie dolt pas agir sur la menstruation, lorsque la suppression des r~gles est un eftet et non une cause de Ia maladie. - Quant au traitement qu'iI convient d'appliquer "a la chiorose, quand elle am ene la phtlsisie ou l'hydroptsie, on le trouvera. indique' sons ces deux dernie'res rubriques. ARTICLE III. Maladies par alte'ration de composition du sang* 90 SCROFIJLES ET RACHITITSME. Les scrofules se manifestent de diff~rentes manie~res, et pr~sentent plusieurs degr~s. Elles engendrent: 10 Des troubles des fonctions digestives: un etat muqueux et catarrhal de l'estornac, tanto't de la diarrheel, tantPt de la constipation, les maladies vermineuses., etc. Les me~dicaments utiles sont alors:Ant.,ý bry., caic., chini., ferr., lycop., magn. earb., natr. mur4, flux vom., puls., rhab., rhus, sep.., sulp~hur. (V. aussi SCROFULES. - BACIJITISME. 5 57 les maladies de l'estomac, la diarrkhe'e, la constipation, les maladies vermineuses., etc.) 20 Les engorgements des ganglions lympliatiques de V'aisselle., des amnes, des glandes parotides, des ganglions niesente'riques; I'hypertrophie dit foie et de la rate, 1'induration et Vengorgemrent des glandes en general. Les me~dicaments utiles sont Ibellad. et merc. dans la p6riode inflammatoire: ]a preminire, si 1'inflammation est ext~rieure et e'resype'lateuse; le second, quand elle a' p'tr' jusqu.'au. tissu cellulaire et que la suppuration est rnenaý,ante. H11epar sulpha. est tre's-utile alors pour favoriser la suppuration et arnener 1'ouverture de I'abce's. Quand ii y a des indurations et des fistules, il faut employer:J'alc., iod., silic., siuiph. S'il y a seuler-nent engorgement. ganghionnaire, c'est entre bar. carb.., ba~r. muir. et lyceop. qu-'il faut choisir. - Pour I'induration des ganglionIs ingUinaux, carbo anirnalis et mcr-c. bijodatus doivent e~tre pre'f~res. Si le gonflement de la glande est venu 'a la suite d'un coup ou d'une meurtrissure., conium, et aussi cistus., duic., Pat?,. car!., rhus; iodium (soit Viodure de potassium, soit Vhuile de foie de morue), reste toujours le medicament essentiel. Brain. a 6te' 6galement employ~ avec, succes dans ces derniers temips. 3o Les flux muqueux, surtout du co~te des yeux (V. Maladies des yeux), du c6te' des oreilles (V. 0/or,rhe~e), dui c6te" des v'oies respiratoires (V. Catarrlihe nasal, Toux), du We'~ des organies ge'nitaux (V. Leucorrhee). 4o Les der-matoses.- exanth~nmes, erupt ions crociteuses, gonflement des I6vres, ulce'res, etc. Les me'dicaments 58 MALADIES DE L'7APPAREIL CIRCULATOIRE. les plus utiles sont alors:'Ant., arM., our., bUtr.e caic., clern, con.., duic., graph., kep.., lod.,, nuxjugl., lycop., merc., petr., pliosph., FI1Us, silic., staph ys., NUIp11. (V. aussi 1'article Maladies de la ieau.) 5o Les maladies des os. Inflammation., exostose., ankyloses, les luxations, spontan~es., le rachitismie, ]a canie. Les meiidicaments les plus efficaces sont: Ars., asar., aur., bar., cale. acet. et carb., surtout Phospit., hlep., fod.-, nux jugi., lycop., rnagn. carb., mere.., miezer.o nitr. acid., peir.., phosph. acid., ruta, Wiflc., SUIPh1., staphys. 6o A la dernie're pe'niode, la fie'vre hectique (phthisie intestinale., resorption purulente),Y. Maladies de'sorganisatrices. On peut encore indiquer comrne medicaments essentiels: Ars., asar., bar'., beilad., caic. carb.,, con.9, daice., htep., hod., JIrcop.q meres., rhus,, 11 est inutile d'ajouter qu'il y a encore un grand nombre d'autres rnfdicaments qui peuvent etre utiles dans le traitement des formes interme'diaires, et qui seront alors, plus en rapport que les prdce'dents avec les, sympt~rnes. Un regime se'v~re et bien ordounnd est, dans ces affections., une chose essentielle,, sans laquelle on ne peut obtenir de guedrison. On l'a m~me vui dans les cas We'gers suffire pour gue'rir 'a Iui seul, lorsqu'iI 6tait sagement trace' et longternps suivi. La chiorose et la pvhtlisie sont des suites fre'quentes des scrofules, on en trouvera le traitement indiqued sous ces deux rubriques. GOUTTE ET RHUMATISME. 10. GOUTW IET IRHUMATISHE (1). Nous comprenons sous ce titre le lumbago, la coxalgie, la ne'vralgie sciatique, la podagre., etc. Le rhumatisme se distingue de la goutte par ce fait, que cette derni~re maladie am~rne I'alt~ration des humneurs, en particulier la production d'une grande quantite' d'acides, et depend d'une alimentation trop sncculente., tandis que la premi~re sie'gc de pr~f~rence sur les muscles, les tendons, le pe'rioste, les articulations, le nevrilernme, et paralit de'pendre le plus souvent de la suppression de la transpiration, c'est-a'-dire d'un refroidissement. Cependant ces deux maladies pre'sentent une telle analogie dans leurs manifestations exte'rieures et dans les parties oii elles se fixent, qu'elles re'iament souvent les me~mes medicaments. Acoultium. Acce's de rhumatisme on de goutte avec fie"vre, chaleur, soif, gon flement. et rongeur luisante de la partie malade, e'lancements et douleurs de" chirantes qui s'aggravent la nuit., en buvant du vin on des liqueurs e'chauiffantes, par le toucher et par le mionvement; quand le moral s'affecte, que le cewur, ]a ple~vre on les me'ninges participent a" la maladie. Arntica. Douleur de lzixation ou sensation de m-eurtrissure., de faiblesse paralytique, de. fourmille(1) Le rhumatisme n'appartient pas rigoureusement a la classe des maladies que jlctudie en ce momenh, car lexistence (1'un vice rhumatismat qui serait nmW au sang, est toujours fort hypoth~tique. 60 MALADIES DE L'YAPPAREIL CIRCULATOHIE. ment dans les parties malades qui sont gonflees, d'un rouge brillant., et paraissent reposer sur des coussins trop (lurs. - Agitation qui oblige hr remnuer sans cesse ]a partie malade.-Goutte erratique, podagre, ne'vralgie sciatique. A rsen icum i. Goutte, r/wmatisme, coxalgie, c--an - ses par un froid sec. Brfilure, de'chirements insupportables la nuit, augmente's par le froid, soulag~s par la chaleur; apre's l'abus de clhina. Bell a.ona. GoutlU?, rhumatisne., coxalgie. -Gonflernent, 7 lancements et brcdlements do la partie malade., s.'aggravant ]a nuit et par le mouivemnent., accompagnt~s d'un gonflement, d'une,ou gear 2e~sype'lateuse., et de secousses comnme 6lectriques. Douleur de plaie et de'chirernent pressif dans les os, fivre avec chaleur et congestion, batternents dans ]a teAte., au cceur., etc. - Quand la mialadie a e'e contracte'e dans un courant d'air., ou apre's le mauvais emploi de china ou du plomb. Bryonia. illumatisme, goutte., coxalgie, lumba go. Douleur tensive, de'chirante, lancinante pendant le mouvernent, que la. maladie se fixe sur les muscles ou, les articulations; si les douleurs changrent de place, qu' ii y ait un gonflement d'un rouge brcilant ou pctle, avec tension et raideur des parties rnalades, frisson et chaleur. S'il existe des symptdmes bilieux ou gastriques, une agitation f~brile, de l'impatience, une sneur acide. Aggravation par la pression, le mouvement, et pendant la nuit. Calcarea carbonica. Goutte venant par acc~s GOUTTE ET RHUMATISME. 61 61 frequents aux changements de temps, avec production d'acide et douleurs dons les os. Douleurs apr~s avoir 'te mouille ou apres avoir W saisi dans un courant d'air, ou par le vent. Surtout dans les cas chroniques, chez les gens dlbauchls, gourmands, etc. Causticum. Surtout dans la goutte articulaire avec tophus, douleurs dechirantes et lancinantes, avec raideur, engourdissement des autres articulations qui paraissent comme mortes, aggravation au moindre froid, le soir et I l'air libre. - Sensation deparalysie des mernbres avec inpossibilitM de les remu~r. Ce medicamenL est tres-actif. Chamomnilla. lhumatisme et coxalgie; convient rarement pour la goutte. Douleurs tiraillantes, d~chirantes, engourdissenient- et sensation de paralysie augmentant la nuit, sans aucun gonflement, ayant pour siege les tendons, les ligaments, les muscles, le nevrilemre, acconpagnes d'agitation nerveuse, fievre, sueur et frisson, rougeur des joues, caractere morose. Amelioration en ktant debout et par le mouvement. China. Ihumatisme survenant "a ]a suite d'un courant d'air ou apres l'usage intempestif du mercure. - Paralysie rhumatismale, goutte, surtout la goutte aigid?, avec gonflement, douleurs qui augnentent par le toucher, reviennent periodiquemewt, la nuit, et s'accompagnent de faiblesse paralytique, de soubresauts, de tension, d'une douleur dechirante et de palpitations musculaires. Fie'vre avec sueur. Colclicuun. Rhumatisines, goutte, douleurs artiHIRSCHEL. 4 61 2 MALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE. culaires venant apre's u~n froid humide, ou par les fralcheurs de 1'automne on. du printemps, sans gonflement ni rougeur. Sensibilited douloureuse ge'nerale et irritabilit6; do ule urs partielIles, dechirements, e'1ancements., tiraillement dans les parties malades, jusque dans les os, surtout par un temps chaud; mais aussi par le temps froid; e'Iancement et sensation de paralysie, dans les parties malades, s'aggravant le soir, et devenant insupportables la nuit; urine de couleur fonc~e; chaleur ]a nuit avec soif; visagejaune, douleurs ai I epigfastre augruentant par le mouvement et au. toucher. Convient aux sujets qui ont ]a peau. fine, qui sont irritables et tre~s-porte's "a la sueur, et 'a la production d'acidit&~ gastriques. Colocynthi~s. Coxalgie; ii semble que la te'te du fdmur soit fixe'e au. bassin par des crochiets; la douleur s'e'tend jusque dans le pied; elle est souvrent pressive, tiraillante, accompagnee d'une sensation de paralysie. La ruarche aggrave les souffuances. Dulcamara. Convient an. rhumatisme, quand celui-ci reparaht 4 chaque citangernent de temps, rarement at la goutte. - Donleurs lancinantes et tiraillantes dans les membres,, on de'chirernents qui augmentent la nuit ou le soir, dans le repos. Fie~vre avec forte chaleuir, soif, secheresse de la peau. Quand la. maladie vient apr~s un exant/ze'e aigu. Elie convient aussi dans le rhumatisme chronique. Fe~rruin. Paralysie rituratismale, surtout des e'paules. Rhumatisrue survenant apr~s IlIusage intempestif du china; goutte avec douleurs qui augnientent la nuit., GOUTTE ET RHUMATISME. 6 a la. chaleur du lit, lorsque plusietirs parties sond entreprises?i la fois; e'lancements et d'cliirements violents, p'leur du visage, amaigrissewnnt, cachexie goutteuse. Mercurfius wvivns, soliubis et suibuminituis. Rhumatisme., goutte, coxalgie, surtout dans, les formnes aigue~s, aussi bien lorsque la maladie se fixe stir les muscles que dans le cas oii elle atteint les articulations et les os. - Si les douleurs reviennent aux changements de temps, et si la maladie est venue apre's tine goiiorrhe'e. -P1lancements, d ichirements, bru'dure, augmentant la nuit, a l'air libre, surtout 4i la chalerdult gonflement, chaleur et sensation de froid, grande agitation., sueur qui n'est point suivie de soulagement, battements appr~ciables des vaisseaux. M.,anganuin acetic"uin. Dans la goutte articulaire aigue ou chronique et dans la goutte vague.Gonflernent des articulations, MIancements, soubresauts., sensation de fouillement daris les parties tume'fie'es, augrnentant la nuit et par les changernents de temps, jusqu'h devenir insupportables; lorsquie les articulations sont prises les unes apries les autres, soit en croix, soit d'uin seul co'te dui corps. Douleur de luxation et de tension. Nux voinica. Ihum7atismne, goutte, coxalgie, lumbago, nevralgie sciatique. Quand la maladie vient par un froid sec, apre~s l'empoisonnement par le plornb. IDoileur tensive., secouante., de'ehirante dans le dos, les loinbes., la poitrine, les articulations, avec gonflernent pAle, paralysie ou engourdissernent des parties malades, palpitations musculaires. Crainte dui grand air, syrnpt6incs 64 MALADIES DE L'yAPPAREIL CIRCLJLATOIRE. gastriqutes, constipation, cOpkalalgie. - Chez les sujets impatients, surtout si les douleurs viennent la nuit, ou periodiquemnent, par acce's, surtout le matin. Pialsatilla. Rhumatisme., lumbago, coxalgie, goutte, gonflement diai genou. Loisque la maladie est aigu6 sans avoir la forme d'une inflammation violente; que les articulations sont gonfle'es, les douleurs erratiqutes, surtout nocturnes. Apre's l'abus du quinquina; tirail1lemients, d~chirernents, secousses, augmentant la nuit., au lit, par ]a chaleur de la chambre, le changement de position. tiancements et sensation de froid dans les changements de temperature. Paralysie des parties douloureuses; amelioration en se de'couvrant et hi Fair libre. Frissonnements., adipsie, pa~leur, aneýmie. Convient aux sujets calmes, mais sensibles et pleureurs, surtout -aux femmes et aux enfants. Rthwus foxicodendron. Bliumatisme., gouitte., coxalgie, n0vralgie sciatique. Dans les formes aigue-s on chroniques, s'iI y a gonflement des articulations, retraction rhun matismale., raid eur, paralysie, douleurs augmentant par le repos. Apre~s avoir eW moutiUl; aux changemnents de ternps, tiraillements, brcilure, de'c hirements., tension, douleur de luxation, avec paralysie et fourmillement. Gonflernent d'un rouge brillant, avec e lancements au toucher. Am~lioration par la chaleur. Rhododendron chrys. Rhumatisme chronique, goutte,, lumbago., engendre's par F'air froid et humide, augmentant aux changements de temps, contractures goutteuses., tophus avec sympt6mes subinflamrni-atoires. Tiraillements, de'chirernents dans les membres GOUTTE ET IRHUMATISMIE. 6 65 et les articulations, augmentant la nuit et pendant le repos; raideur et sensation de paralysie; delchirements p~riodiques dans les membres inf~rieurs, avec douleur de reptation et de fourmillement. Gonfleinent des articulations, surtout aux changements de temps.Douleur dans les reins, s'e'tendant dans, le canal inguinal etjusque dans les testicules. sab'ina. Goutte., rougeur, gonflement brillant, violentes douleurs darts les os., impossibilite' de remuer. Podagre, goutte erratique, e'lancements d~chirants dans les articulations qui sont gonfle'es, paralysie de ces, mn~mes parties, malaise g~ne'ral; soulagernent par un courant d'air froid. Sulphur. Medicament essentiel surtout dans les formes chroniques du rhumatisme et d e la goutte; nevralgie sciatique.; si les articulations, les os, on les muscles sont atfect~s, avec retraction, raideur. STi a k6t fait abus de mercure. - Attaques de goutte avec complications abdominales, cacliexie goutteuse. Tartarns tliblatus. Rhutnatisrne mnusculaire c/won ique, surtout rhumatisme articulaire, avec douJeur, rougeur, gonflement qui affectent plusieurs places 'a la fois. (Ce m~dicament a e'e' dans ces derniers temps, pre'conis6 par le docteur Arnold, et j'ai ýeu occasion dWen verifier la puissance.) Zincunh. Ritumatisme musculaire ou articulaire avec douleurs erratiques, d'ch irernents, tiraillernents, se faisant sentir partout, paralysie, twremblement, secousses musculaires, sensation de raideur, agitation pendant le sommeil, et re'veiI en sursaut. La 4. 66 MALADIES DE L IAPPAREIL C[RCULATOIRE. chaleur et le mouvement augmentent les doulcurs. Aprl~s les m6dicaments qui pr'ce'dent, j'indiquerai encore: A. Pour le rhumatisme articulaire.- Ant. crud., clem. (s'il succ~de 4 une gonorrhe'e) (1); hep. suiph. (qu~and ii a e'e fait abus de mercure); lodlfin (quand la syphilis, le mercure ou les, scrofuiles ont amendI le de'veloppernent de la mnaladie); *Illlcea,teree5. (aussi quand elle vient apri~s tine blennorrhagie); thuja (s'iI y a des e'iancements pulsatifs, que les articulations craquent quand on les Mtend, que les douleurs augmentent 'a la chaleur, dans, le repos et la nuit; que les veines, soient gonfid'es). B. Pour le rhuinatisme articulaire avec raideur et courbure des parties malades, ant., guag. - Lach. (dans les cas chroniques; apr~s mercure); arnmon. mur., graph., lycop., natr. mar., sepi a. C. Rhumatisme avec paralysie.- Cocc., plumb., ruta. (rhum. des articulations des mains et des pieds), sassap., staph ys. D. Rhumatisme clironique.- Carb. veget., hep. stilp/., ignat., lack.; Iyeop. (tiraillements et dedchirements qui aug-mentent la nuit et dans le repos, avec raideur des muscles, des articulations, et sensation d'engourd issement); 1ptnosph. (ddchirement, tiraillemeut, douleur tensive au moindre refroidissement, avec cdphalalgie, vertiges, asthme, faiblesse, etc.); nux mosch. (douleurs, erratiques, venant sous I'influence du mian(1 Cannabis sera aussi trouv6 tr~s-efacace en pareil cas. (Note dik Tradueteur.) GOUTTE ET RHUMATISrL. -67 67 vais temps, apre~s avoir e't mouill6; pression, tirai'llements aggrave's dans le repos, et 'a Pair libre et froid); veratrum (douleur de brisement, faiblesse, tremblement des parties malades, augmentt's 4 la chaleur, par l'orage; moins forts en marchant). F. Rhumatisme blennorrhagique.- Lycop., mezer.,, sassap., tlniuj Deventer a recommande' dans ces derfliers temps, pour la coxalgie rhumatismale, Iorsque des douleurs lancinantes et brcdantes descendent dui haut de la cuisse jusqu'au pied et remontent du pied 'a 1'articulation coxo-f~morale, anacardium; tandis qua sabadilla serait pre'f~rable Iorsque la douletir se com-i pose (l'e'lancements ext~rieurs, augmentant dans le repos et diminuant dans le mouvernent. Je recommanderai pour ]a goutte.* Ant. crud. (quand it y a des sympto'mes gastriques); cocc. (s'iI existe tin gonflement chaud de la paume des mains-, tine douleur de brisement au coude ou. 'a larticulation axillaire avec sensation de pesanteur qui augmente dans le repos et dirninue dans le mouivernent); graph., ptiospli., phosph. acid., sassap., cant/i., c/ic/id., cic., con., dig., mnezer., ran. bulb., r-an. scel., stanni., staphys., thuj. - Pour la goutte articulaire avec con'traclure:ammon., phosph., our., carb. veget., digit., graph., guao., led., lyco p., Sep., s*1l.. sponlg., stann., stap/iys. - Chez las gens qui font abus des plaisirs de la table:Ant.,calc.., lod., puls., suipli. Chez ceux qui out fait des exce~s ve'neriens:Phosph. acid.., China, con., Sep., staph ys. 68 MALADIES DE L'.0APPAREIL CIRCULATOIRK. 110 HYDROPISIES. Je comprends sous ce titre l'hydropisie ge'nerale, l'anasarque, 1'hydrocelphale, 1'hydrothorax, I'ascite, I'hydroce~le, 1'hydrom~tre, l'hydropisie de I'ovaire., et I'hydropisie qui est le re'sultat de l'albuminurie.-L'hydropisie de poitrine petit avoir pour si~ge la ple'vre, le pericarde (hydrop 'i card e), ou les poumons (oed~me des poumons); 1'ascite petit de'pendre d'une maladie du foie, de ]a rate, des reins, etc. - L'hydropisie est toujouirs le sympto'me d'un 6'tat rnorbide plus profond, dont elle est le rdsultat. Son traitement est d'autant plus difficile que, pour arriver 'a unie guerison radicale, ii faut reconnailtre la cause organique qui a engendre' 1'&' paulchement, et e'tablir le rapport qui existe entre ccIni-ci et la maladie tout enti~re. Ii est important aussi que le m~decin tienne en grande consid~ratioii le danger que peut amener la pre'sence de 1'e'panchernent et qu'il l'61oigne a' tout prix. Q)uantauxindicationisthierapeutiques, je les bornerai aux me'dicarnents les plus utiles. Ansenicuni. Convient daus toutes les formes d'kydropisie, quand ii y a des signes d'une grande faiblesse, de l'amaigrissement, dui frisson et que le visage est terreux; dans ]a pe'riode d'epuisement et de d~sorganisation, 'a la suite d'un exanthe~me, d'une maladie du cer-veau,, du eceur, des poumons, de 1'abdomen et des reins, quand ii y a une suffocation extreme en 6tant couche6, une soif' tre~s-vive; que ]a langue, est rouge et aride, Ie pouls faible; qti'iI existe une fie~vre kechique et des douleurs de'chirantes dans les membres. HYDROPISIES. 69 Dans 1'hydrothorax, les acce's asthmatiques sont tout A fait indicateurs de ce medicament., ainsi qu'une grande anxie'te' la nuit (oede'me du poumon). - Convient aussi dans L'hydrome~tre et I'hydropisie de l'ovaire., surtout dans l'albuminurie. Bh'yonla. S'adresse aux formes. le~gres de ]a maladie Iorsqu'il y a coed'me des parois abdominales, (lnasarque, et que les, autres syrript6mes indiquent ce m'dicarnent; aussi dans la premi~re pe'riode de l'hydrocephale. Dans l'hydrotkorctx, la bryone ne peut jamais e~tre qu'un intercurrent destine' 'a calmer la toux ou ]a douleur de c6te". - Pour l'hydrome'tre son efficacite' est douteuse? China. Hydropisie avec signes de faiblesse generole; si la maladie est venue 'a la suite de perles d~bilitantes; ou pendant quelqne maladie de la veine-porte, du pancreas, du foie, de I a ra teet de IFu trus. A nasarque on ascite, consedcutives 'a la de'sorganisation de ces organes; grande faiblesse, ptdeur du visage, pouls petit, lourd., toux courte., oppression, suppression des urines. Coichicuni. Anasargue survenant apre~s avoir ýte` rnouilh14, par un temps humide; liydropisie de poiIrine (hydrop~ricarde?) avec oppression qul augruente (le soir), donne lieu 'a des acce's qu'on ne pent supporter et qui poussent an ddsespoir, avec chute rapide des forces. Convient apre~s des rhurnatismes; s'adresse rarement h I'ascite. Digitalis. Agit souvent comme palliatif en augmentant Ia sedcrdtion urinaire; c'est aussi un medicament essentiel da~ns I'hydrothorax engendrH par une maladie IIYDROPISIES. 7 Ificileborus. Agit tres-energiquement sur la secre'tion urinaire, et convietit pour ce motif dans les hydropisies aigui~s, mais aussi danis les hydropisies chroniques, ce qui fait qu'il- peut s'appliquer 'a toutes les formes de cette mnaladie. 11 faut cependarit l'employer de pr6ft~rence danis l'ana-sarque succe'dant aux erant/z~rmes" lorsque l'cnd'me est survenu brusquement. 11 est aussi tre~s-utile dans l'hydroa~phiae, et dans les e'parichene'nts s~reux, aigus on chroniques du pe'ritoine. 11 est momns approprie'~ l'ahydrothorax, pour lequel ii ne peut servir qu'h titre d'intercurrent. - On l'a beaucoup recoinrnande' lorsque les parties ge'nitales e'taient oedematiees. lodlum (iodure de potassium). Surtout daiis les fo2r-nes chroniques des hydropisies, quand ii y a de'sorganisation, 9puisemzentr. induration des tissus, par consequent dans l'ascite qu i est consecutive 'a une maladie du panceras, dui foie, de la rate, des reins, de l'utervus., des pllwres, et dans Fl'ydroc~le. Convient aussi dans l'anasarque, mais est rarement utile dans l'hydrothorax; peut-e~tre cependarit trouverait-il alors son in(dication principale danis le cas ofi 1'6panchernent est l'effet d'une maladie du eceur. Kali carbonicum. S'adresse surtout "a 1'anasarque et 'a l'ascite qui viennent 'a la. suite de la suppression des re'gles; aussi chez les personnes ftgees. Est aussi tr~s-puissant dans le cas oii l'hydropisie est 1'eff-et d'uiie?naladie du emu?,, quand ii y a tine grande faiblesse qui augmente le soir, lorsque lFaction de monter et celle de parler sont pe'nibles, qu.'il y a de l'oppres-,sion, des battements de carur, des syinptoines d'asthme. 73 MALADIES DE L'.1APPAREIL CHICULATOIRE. Ledum. Convient surtout 'a Ianasarque et h l'ascite qui surviennent c/tez les goutteux apres un refroldissement. (Peut-e'tre serait-il e'galement efficace chez les goLitteux,lorsqu'il sefait une rnetastase de la goutte sur le coeur et qu'i1. en re'sulte un hydrothorax? et aussi dans l'hydro peri card e,?) L~ycopodlium. Dans les /iydropisies chroniques avec d~sorganisation des iatestins; dans l'hydrothorax., quand le malade indiqiie une sensation de plenitude dans la. poitrine, de l'oppression, de l'anxictM, surtout apres le repas du soir, le gonflement du ventre, et qu-'il ressent des pulsations au creux de l'estornac et des battements de coeur. - 11 est rarement utile dans 1'anasarque. Ilercurlus. Dans les hydropisies aigu~s, surtout quand elles viennent apre's un re/roidissernent on un. exantke'me et dans les cas chroniques., quaid. it existe une congestion inflammatoire avrec douileur, gonflement., chaleur, flvre, sueir., anxie'te', oppression., que le malade se plaint d'unie toux courte et s~che, et de diarrh6e. Dan-s 1'anasarque, surtout dans 1'ascite cansee par tine maladie du foie, dui pancreas, de la rate et des reins, dans 1'hydroc~le, 1'hydrome'tre, 1'hydropisie de l'ovaire., lked~me des parties ge'nitales. - Et dans la prerni~re pe'riode de l'hydroce'{phale. spigelia. Rlydrothorax (h ydrope'ri card e), s'il y a maladie organ ique du eceur, avec tous Ics accidents qui accom pagnent ordinairement ces dernie'res. sqtvilla. - Agit tre's-activement sur la secre'tion urina ire, et doit 6tre par consequent recomrnandee pour HYDROPISIES. 73 loutes les formes d hydropisies: en particulier dans l'kydrothorax, s'il y a une toux continuelle avec expectoration glaireuse, serrement "a la. poitrine, point de c6tM de nature rhumnatismale. (Son action ost douteUse dans les maladies de laq ple'vre?,,ne con vient pas non plus dans le cas do maladie du cmur.) Son efficacite' est incertaino dans 1'ascite. (11 faut l'ernployer en poudre, et 'a forte dose.) sulphur. Dans les /zydropisies chroniques, et aussi, comme rem~de intercurrent, quand ii faut exciter les reaCt~ions, surtout quand ii y a de'sorganisation des tissus- Convient dans los hydropisies qui ont pour.ýie'ge los organies contenus dans le bas-ventre l'khydrone'tre, l'hydropysie de l'ouaire, l'hydroce'le, aussi dans I'anasarque et l'hydroc~phale aigu6 ou chronique, oii son emplol est suivi souvent des meilleurs r6sultats. On comprendra, facilernent quo, dans uno maladie oi los syrnpt6mes sont nombreux et vais fiyai n core un grand nombre do medicaments auxquels on puisso recourir. J'indiquerai donc: 10 Ceux qui ont ete le plus souvent e'prouv~s, et qu'on choisit d'apr's. des signes pre'is. Ce sont: B/ms (dans l'hydrothorax et l'anasarque conse'eutifs "a tin exanthernie), calcarea (quand l'hydropisie vient apr~s la scarlatino, chez des sujots scrofuleux et lymphatiques), senega (pour l'hydropisio do poitrine- compliqu~e d'un catarrhe bronchique), phosph. (s'il y a oed eme du poumion)., tart. stili. (dans le ne~me cas, quiand ii y a inanque do respiration, orthopnee, toux. grasse), carbo 'e get. (pour l'hydrothorax accompagne' do douleurs IIIRSCHEL.5 OJBiESITE'. - PHTHISIES. 7 b 30 11 y a enfin uni certain nombre de medicaments qui n'ontjamais 6te employe's qu'atitre d'int~ercurrents: ce sont:puts., sep., stann., etc. On ne trouve pas dans leurs pathoge'nesies un rapport e'troit entre leurs effets sur l'homme samn et les hydropisies. Je renverral encore, pour ce qui concerne l'hydroc&' phale, 4i larticle Me~inqinie, et pour 1'hydrothorax, aux Maladies du cceur. 12o OBE'SITE. Les m~dicaments qui se trouvent en rapport avec les causes de cette affection sont: Ant., ars.,P caic. (chez les jeunes gens), bar., cupr., ferr.,) lycop., SUIPh1., auxquels on pourrait joindre quelques autres substances qui agissent-sur la nutrition. Un regime sev~re est indispensable. 130 PSITHISIES. Les phthisies sont toujours 1'effet de l'extension d'une maladie d~sorganisatrice, par exemple de la suppuration de quelque organe profond~ment situe' (py~mie), de la de'genirescence cance~reuse ou tuberculeuse, d'un 6Lat inflammatoire h marche lente et prolonge'e, de l'6puisernent des humeurs on de la force nerveuse. Je distiniguerai la phi/d'sie laryng&e produite par une maladie du larynx ou de la trache'e (voyez Toux), la pkthisie pulmona ire qui depend de ]a tuberculisation et de l'ulce~ration des poumons, des maladies des glandes bronchi~ques ou de la membrane mnuqueuse des bronches; les symipto'mes les plus corniuns 76 MALADIES DE L'5APPABREIL CIURCULATOIRF. sont alors lh'hmoptysie et la toux (voyez les articles consacres aux he'morrkagies et 'a la toux); ia phi hisie abdorninale; elle depend soiL dWane maladi~e du foie, de la rate, des reins ou. de ]a vessie, et plus souvent encore d'une affection du tube digestif, de i'estornac, du canal intestinal (de ce nombre.se trouvent la diarr/ie' colliquative des enfants., i'atrophie me'sent~rique; ia diarrhe'e en est le symptolme principal, la nialadie scrof uleuse en est la cause la plus commune (voyez les articles Scrofules et Diarr/ee); la p/a hisie nerveuse, c7estat-dire in tuberculisation des me~ninges rachidiennes et le raimoliissement de in moelie e~pini~re; enfin, ]a phthisie qui accompagne in de'sorgyanisation des muscles., des os., des articulations., etc. 11 y a encore une phthisie naturelle que I'Age ame'ne avec, lui, c'est le marasine senile (marasmus senilis). Les formes qu'on r -encontre le plus fre~quemment sont: la phthisie laryngee, in phthisie pulmonaire, l'atrophie me'sent6rique, la phthisie dorsale etile marasme senile..- Je n'ai point nomme6 'a des~sein le diabe'te, qui ne peut, selon m 5i 'teplc dans cette classe. Le traitement de ces maladies doit 6tre dirige" surtout contre leurs causes, c'est-W-ire contre in diath~se inflammatoire, tuberculeuse, scrofuleuse, etc. Or, ii est souvent difficile de coordonner les sympt6mes de la fie'vre /iectique avec, les lesions qui en sont le principe, c' est-a'-dire avec lYe'puiseMent des hurneurs produit par des sneurs abondantes., par in diarrh~e', in toux, etc. L.'amaigrissement, Ia diarrhe'e, in fivre, les sueurs, les ulce'res, in gangre'ne, auxqueis se joint parfois l'hy PHTHISIES. 77 dropisie (voyez ce mot), constituent I'ensemble de la rualadie d~sorgan isa trice elle-m~nie, et ii faut rapprocher ces groupes de sympt~irnes des lesions qui les avaient pr'ce'dc~es. Le choix du me'dicarnent se trouve donc difficile, surtout quand ii s'agrit de le fixer dipriori; aussi me borneral-j e 'a indiquer les substances les plus utiles. Arsenleum. S'adresse au plus haut degrrade la fl& vre ardente-, avec: amaigrissement, diarrh~e, hydropisies, e'cor'chures du sacrum., soif et insomnie. Baryla. (Atrophie me'sente'rique, marasme se'nile', scrofuiles et tubercules); gonflement des ganglions lymphatiques, diarrhe~e aqueuse et saniguinoletite. Calcarea. (M6.dicam~nt essentiel pour l'atrophie mesente'rique des enfants); diarrh~e', engorgernentse ganglionnaires, souffrances des fonctions digestives. peau seche et fle'trie. Carbo veget. (Tubercules, phthisie dorsale), chaleur interne avec grande faiblesse; peau froide et visqueuse.Chixna. Dans toutes, les formes, de plithisies, survenues?t la suite dle pertc d'hurneurs (tabes dorsalis), faiblesse, amaigrissement, manque d'appe'tit, frissons continuels, diarrh~e, sueurs. Ferrum. Appauvrisseruent du sang, apr~s des pertes affaiblissantes, amaigrissernent, diarrhe'e, congestions. lodluin. (Tuberculisation et atrophie); toux, affections des glandes, grand ainaigri,-sement. 78 MALADIES DE L'IAPPAREIL CIRCULATOIRE. Kreosotiui. (Tuberculisation); decomnposition du sang, ramollissement de I'estornac, diarrhe'e. Lycopodiuni. (Tuberculisation et atrophie me' sente~rique 'a leurs premie'res p~riodes.) Illercuit i u. Medicament intercurrent s'adressant h~ la fie'vre., aux sueurs nocturnes, 'a la diarrh~e', quand ii y a en m~rne temps agitation et insomnie. N~itaiI acidumu. (Tuberculisation);diarrhbe' s'ieurs., fi 6Are, u~c'rations gangreneuses. Nux worn. (Atrophie des enfants avec constipations (a' titre d'intercur~rent), tabes dorsalis avec paralysie.) Phosphnorus. (Atrophie, tubercules, tabes dorsalis, marasme s~nile); grande faiblesse, diarrhe~e, sueurs avec e'bullition du sang, oppression; surtout quand la inahLadie vient 'a la suite d'exce's ve'neriens. Phosphi. tacid. (Atrophie, tubercules, tabes dorsails); me'1ancolie, fievre, diarrh~e', sueurs (quand la maladie vient -apre's des de'bauches). Bihnsu. (Tabes dorsalis, marasme); medicament intercurrent quand ii y a une grande faiblesse, nerveuse, iine diarrhe'e glaireuse et sanguinolente. Secale. (Tabes dorsalis); faiblesse paralytique, diarrhe'e colliquative, he'morrha gie, gangre'ne. Silicea. (Tubercules); amaigyrissement, respiration courtel, faiblesse., chaleur febrile, gonflement des glandes. Stapluysagria. (Atrophie); boulimie, engorgernents ganglionnaires, ulce'res, dermatoses, sueurs d'une rnauvaise odeur. -- (Tabes (lorscdis?) -CONGESTIONS., NEYROSES ET MALAD. ORGAN. DU CUEUR. 7 9 Suilphisr. Danstoutes les form es de plithisie (surtout pour l'atrophie me'sent~rique); fie'vre vespertine avec rougeur des joues; peati seche on couverte de sueur, amaigrissement, diarrhe'e muqueuse on, sanguinolente, toux se'che, dyspne'e. ARTICLE IV. 141 Congestions. n~'rroses et maladies organiques du wcur. Les maladies du coeur sont con gestives, nerveuses ')n organiques. Les maladies congestives sont, souvent, l'effet secondaire d'une plkthore abdominale ou d'un engorgement dui foie; les maladies nerveuses de'pendent d'une affection de. la m'oelle &6pini~re, et, les maladies organiques sont, le re'sultat d'une inflammation on d'un rhumatisme. Ces dernie'res comprennent F&6 paississement des parois du coeur, la dilatation de ses caviteds ou leur re'tre'cissemient., les alterations des valvules. Ces dernie'res maladies sont, les plus difficiles h trailer; cules sont, souvent incurables. - Les palpitations sont le sympt Ome le plus frequent et le plus saillant de toutes les maladies du coeur; cependant, eles manquent, quelquefois. Aconittituu. Convient quand ii y a ple'thore et congestion sanguine. Ce me'dicamnent soulage dans le plus grand nonibre des maladies organiques du coeur, quand ii y a &retisise vasculaire, battements, pulsations de 80 MALADIES DE L 11APPAREIL CIRCULATOIRE. tousles vaisseaux., agitation fdirile, insomnie. - Douleur pressive dans la poitrine, respiration anxieuse surtout pendant le mouvement, Mancernents au cceur, acc~s de syncope; battements de ecur avec anxie"te et chaleur au visage. - Convient lorsque la maladie succe'de 't une inflammation, 'a un rhumatisme, ou hitill acces de cole're..Arsenleum. Medicament essentiel dans les maladies organiques du ccuur (qui succ~dent 'a un rhumatisme ou At une autre cause), quand les, acc~s viennent la nuit, qu~ils s-accompagnent d'une grande anxiteW, avec respiration difficile, n~cessit6 de s'asseoir et (le se pencher en avant, orthoprnee aggravation par la. marche. Douleurs constrictives, elancements., oppression allan t usqu'ai la suffocation. Belladona. Relpond aux melmes syrnpt6mes qu.'acon., quand ii y a congestion, chaleur 'a la te'te, vertiges, phe~thore, battemnents dans la te'te et dans le coeur, bruissernent dans les oreilles, ikincelles devant les yeux, bouffes de chaleur au visage, surtout en marchant et la nuit. Chxina. Affection nerveuse du coeur, venant it la suite de pertes deibilitantes, par acce~s periodiques, chez les suijets faibles; quand ii y a chaleur qui monte au visage, serrernent it la poitrine, que les hattements du coeur sont a% pehie sensibles et que ]a pression extdrieure semble les arre~ter. Daigitalis. Medicament essentie'l dans les maladies organiques,- mais aussi dans les 4tats con gestifs, lorsque l'impulsion cardiaque est forte, et presque CONGESTIONS, NEYROSES ET MALAD. ORGAN. DU CCEUR. 81 visible, accompagne'e d'anxiete', d'une constriction de la poitrine allant j usqu'a' 1'e'touffernent, d'orthopn~e, avec douleur de crampe, gonfleinent tcede'nateux gim~ral et ralentissernent da pouls, aggravation la nuit; l'e'touffement reveille le malade. Ferrrun. Chez les sujets faibles, chiorotiques, dans les affections nerveuses ou dans les maladies organiques avec dilatation et reldlchement des parois dA Coeur, crampes de poitrine, asthme qui est soulag6 par le mouvement., congestion avec signes d~irritabilite~ et de faiblesse. ignatla. Dans les palpitations nerveuses caus~es par un chagrin ou un dep it; chiez les femmes hyste'riques, quand ii y a des sympto~mes spasmodiques avec respiration suspirieuse, des palpitations la nuit avec des e'lancements au coeur. Kali carb. M~dicament essentiel pour les maladies organiques du. eceur cause'es par une inflammation ou un rhumatisme. Douleur constrictive dans le cceur et autour de lui; il semble que cet organe soit fortement serre' par des liens qui l'&treignent. Convient surtout s'il y a oppression, toux, e'lancement et brcilure au coeur, palpitations avec dyspne'e et nause'es, tote entreprise, intermittence des battements du cceur. Natrum muriatictinm. Dans les maladies organiques du coeur, et dans les affections de cet organe dedpendant d'une phethore abdominale; quand ii y a intermittence des battements du cceur et de ceux du pouls, irr~gularit6 des mouvements du coeur, sensation d'ondulation, aggravation par le ruouvernent, apre's le 82 MALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE. dilner; ami~1ioration en appuyant la main sur la region pr~cordiale. - Douileur tensive et oppression de poitrine. - Pulsations A e'~pigastre avec pression et sensation de plenitude. Nitri acidum. Maladies nerveuses et con gestives du coeur avec absence de respiration, essouflement que le niouvemrnet augmente, m~rne le plus petit de'placement; faiblesse, congestion 6vidente. Convient dans le cas de plt/tore abdominale. Cairne les symptornies des maladies organiques, surtout ceux de 1'hypertrophie. NNIX wonnica. Quand la maladie dlepend d'une congestion, surtout de souifra'nces abdomzinoles, qu.'il a Me fait abus de cafe' et de spiritucux; aussi dans le cas de palpitations nerveuses avec naus~es, douleur pressive, pesanteur dans la poitrine et ýi ]a tate,, obstruction., surt out quand ces sympt6mes se manifestent le matin et la nuit. Pliosphori acidurn. Quand ii y a des signes de faiblesse, apre's des pertes dedbilitantes; palpitations nerveuses., douleur de brfilure h la re~gion predcordiale, respiration courte, et sensation de faiblesse ge'ndrale. Phosphorus. Maladies nerveuses et organiques du coeur avec menace de paralysie, battement en 6tant assis; grande faiblesse, dyspne'e. Platinka. Affections hyste'riques et nerveuses du ecour, gene de la respiration, avec bouff~es de chaleur parta ut de e'~p igastre, e'lancernen ts, pression, tension, baltenient et sensation de brcdlure dans la poitrine. I'i&Isatilla. Pour les sympt6?nes nerveux, cbez les CONGESTIONS, NEYROSES ET MALAD. ORGAN. DU CCEIUR. 8 3 chiorotiques, ou quand ii y a une maladie abdominale. Pesanteur, pression., briilure au coeor, palpitations Ai la suite d'&niotions morales, venant, apr~s les repas, la nuit, avec anxie'te', disposition 'a la tristesse, quand les acces sont violents, accornpagne's d'absence de. respiration surtout en e'tant couchi6 sur le c Me', en par~lant; aerioration par le mouvement. Spongia OU loditun. - Dans les maladies orga)ziques, surtout dans l'hypertrophie du czeur., quand ii y a une grande oppression, une respiration sibilante, des palpitations qui se font sentir surtout pendant le rnouvemnent., et causent des de'fai1Iances (sympt6me auquel le br6me convient aussi). spigelia. Medicament essentiel dans les maladies organiques du eceui (I'origine rhumatismale oa inflammiatoire, surtout quand i1 y a insuffisance des valmiles, hypertropliie et dilatation des cavite's; que les battemnents dui corur sont onduleux, tremblants., tumultueux, surtout Iorsque le malade est couche' ou assis, que l'oreille ne peut les percevoir, et lorsque les bruits du coeur ne s'accordent pas avec le pouls; bruit de souffle., elancements a' la redgion du ~ceur., qui est tre's-sertsible; battements visibles des carotides, oppression., e'lanceinents 'a chaque mouvernent; douleur de'chirante qui se fait sentir jusque dans e'dpaule, la Wte et le bras, douleurs rhumatismales articulaires. It semble qu'il y nit un fardeau qui pese sup le cceur. Tranche'es et fouillement dans le bas-ventre qui semblent cause's par des vents incarce'r~s, et qui durent PIUS longtemps que les palpitations. ENDOCARDITE ET PERICARDITE. 8. 85 rhus., ruta., sabin.., sep., thuj., etc. On a beaucoup vante', dans ces derniers temps, glonoin pour les rn~vroses du coeur,, et naja tripudians pour les affections organiques ou congestives. - Gratiola a e~t6 recomi-nande'e pour les maladies du corur qui sont 1'effet d'une plethore abdominale. (Deventer.) 15o ENDOCABDITE ET PERICARDITE. Aconitum. Medicament essentiel quand ii y a de la filevre, une grande turgescence caracte'rise'e par la pI&'nitude d u pouls, des palpitations violen tes accompagnees d'anxie'te', la difficulte' de respirer, des douleurs lancinantes et pressives au coeur. (11 faut insister un peu sur son emploi.)Akrsenicum. S'iI y a maladie organique du cceur avec 6panchement, doideur de bri'dure., acces d'angoisse la nuit, grande agitation, soif, faiblesse, dd'faillance, hydropisie. Belladona. Ere'hisrne congestif bien plus qu'in flawmatoire; battements du cceur onduleux, av ec congestion vers les parties supe'rieures; gloussement au eceur et tremblement; baltements de coetur tellemient v'iolents qu'ils font reinuer involontairement la tae~e, la nuque et le cou. Bryonla. Convient surtout 'a la p~ricardite, quaid ii existe une douleur de poids et de I'anxi~te', signes d'epanckement, des dlancements aigus, et que la position couche'e et le mouvernent sont tr~s-pe'nibles; aussi si la p1~vre participe At la maladie. Cannabis sativa. Doutleur- tensi~ve, et pressive au milieu 86 M1ALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE. du sternum, oppression, sensation de coups et de battements dans les deux c6t~s de ]a poitrine, avec afflux du sang et plenitude au coeur. Convient aussi quand N'cpanchement est form6. Nutx vomica. Apr~s acon., serrement au cardia, sensation douloureuse de poids, respiration penible, palpitations revenant sous forme de courts acce's, p~leur du visage. Pzilsatilla. Quand l'inflammation est calrnme et qu'il reste de l'oppression, des palpitations et de ]a tristesse. spigelia. Respiration courte, dyspnee; constriction de la poitrine; battements du cmeur onduleux, elancements; convient dans les affections rhumatismales et organiques du ca~ur. (V. Maladies du cacur.) Je recornmanderai encore, cauist., coich., Digit., lachesis, nitr., oleander, phospla., rhus, sulphur, tart. stib., veratr. (Pour les autres medicaments dont ii serait encore possible de faire usage, v. 1'article Maladies du cceur.) 16o MALADIES DES GROS VAISSEAUX. Je comprends sols ce titre les lesions et surtout les dilatations des grosses art~res, et en particulier celles de l'aorte, pour lesquelles on a recommande ars., carb. veget., digit., hamamelis, lach., silic., spig., thuj.; les varices,ars., am., lycop., hamam., silic., sulph., lhuj. (comnparez avec l'article Ulcii'es), la phlebite, surtout ]a maladie connue sous le nom de phlegmasia alba dolens, qui s'observe h la suite des accouchements et dont le m~dicament essentiel est ars. DEUXIIME PARTIE. MALADIES DU SYSTELME NERVEUX. ARTICLE PREMIER. Mlaladies des nerfs de la sensibilit6 et des nerfs du mourement (1). 170 SPASMES, N9VIROS!ES. Oncomprend en g~n~ral sous ce nom des maladies qui dependent surtout d'une alt~ration de fonction de la moelle Opinie're, rarement d'une le'sion, organiqtie, (bien que cela arrive quelquefois), et qu'ou. regarde habituellernent coinme- des troubles purement nerveux. Je citerai: A. La faiblesse nerveuse, cons~cutive 'a tin e'tat d'irritation. on 'a des pertes (le'bilitantes. V. Hystrie. B. Les spasmes, qui comprennent les convulsions (spasmes cloniques), les spasrnes toniques, l'6pilepsie, la chorie'e, le trismus et le tetanos. C. Les syncopes, quand elles ne dependent pas d'une inaladie du cwcur. D. La paralysie, qui peut etre conse'cutive 'a une attaque d'apoplexie, ou de nature rhumatisinale, nerveuse,. c'.7est-a'-dire sans aucune 16sion organique de la moelle, comme ii arrive dans les maladies goutteuses des os., ou apr~s des blessures. (1) VToyez l'ouvrage du docteur Jahr, Due Traitement homceopathique des affections nerveuses et des mnaladies menlales. Paris, 1854; in-12. SPASMES. - NtVROSES. 8 89 mient nerveuse., surtout celle des membres inf~rieurs. Syncope par faiblesse. CI na. Convulsions, surtout chez les enfants, quand ii y a des vers intestinaux. Coccitilus. Faiblesse nerveuse et. convulsions (cho114e, titanos), e4pilepsie., surtout vers le temps des r~rgles. A 6'te tr~s-recommaride' h ]a suite d'une apoplexie, pour la paralysie des extre'mite's et des paupilwes. Coffea. Pour toutes los formes d'hy'peres the'sie nerveuse avec insomnie., chez los sujets fiaibles et irritables; quand la maladie est venue 'a la suite d'une frayeur. (Son action est passag~re.) Ciupruni. Medicament essentiol pour e'~pilepsie, quand los acce's viennertt la nuit, pour les convulsions des enfants, la. c/ioree (deja' ancienne); si les convulsions commencent par los membres, s'accompagnent de perte de la connaissance, do ]a parole., de salivation, d'acc~s de suffocation (apr~os avoir pleur6), rougeur dui visage et des your; besoi ns fre'quents d'uriner. Hyoscyamus. Epilepsie, chore~e, trismus, surtout apr~s des maladies du cerveau, s'il y a dMire, Ioquacite', visions, anxiet6 avec cris Lsepaiý6s par des intervalles d'abattement; rougeur on couleur blene du visage,, agitation qui le fait se jeter i-it et la', grincornent des dents, oppression, toux- s~chie; et dans les intervalles des acce~s., critinisme ou suractivite' (comparer avec bellad. et opium). lignatla. Medicament essentiel pour toutes los manifestations de l'hysterie cause'e par tin e'tat de faibiesso nerveuse, pour les syncopes, los spasmes le'gers ou in 90 MALADIES DU SYSTEMIE NERVEUX. tenses, les convulsions, les spasmes toniques, le trismus, 1'epilepsie, la ckorie; quand les acc~s ont paru ' la suite d'une frayeur. Convient aux sujets sensibles et irritables, aux femmes, lorsque les formes que revet la maladie sont tre's-variables, qu'i y a des rires on des pleurs spasmodiques, des baillements, des migraines, tne pression au sommet de la tate comme si une dpingle y 6tait enfoncee, des nazseses, des changements de couleur du visage, des convulsions partielles, des secousses dans quelque membre. Dans l'epilepsie, 1'ignatia ne convient qu'au moment des premieres attaques, quand celles-ci viennent apres des impressions morales; dans la choree, quand ii y a 'mne grande agitation musculaire, et que la demarche est chancelante; toujours quand ii y a aggravation apres le repas, soulagement en etant -couche. Ipecacuanla, quand la maladie depend d'nn mauvais e'tat de l'estomac, qu'il y a de la diarrhee. S'adresse aux spasmes cloniques et aux spasmes ton*iques; convient aux femmes et aux enfants, s'il y a des souffrances asibmatiques, paleur du visage, distorsion des yeux qui sont h demi fermds, dans les formes le'g~res de Ia maladie, cans les syncopes accompagn'es d'envies de vomir., arrivant ' la vue du sang ou d'une blessure, etc. Iloscilus. A etd beaucoup trop rarement employe. I1 agit dnergiquement sur le cerveau pendant les convulsions, les spasmes toniques (chez les enfants), le trismus, le letanos, les syncopes avec perte de connaissance; ii est utile dans les acc~s hystdriques, s'il y a en meme temps acc's d'asthme et menace de suffocation. SPASNIES. - NEYROSES. 9 91 Nux womica dans l'/ypgrestbsie dueda des Iravaux de cabinet excessifs, on a" l'abus du caf4 et des liqueurs spiritueuses; spasmes cloruques et toniques, dpilepsie, ckore.e, t~tanos., trismus avec renversement de la tete,ý douleur a' la nuque et aux lombes, sensibilite' des vertibres; surtout s'iI y a raideur des mnembres, crampes dans les mollets, poids hi 1estomac, soufl'rances gastriques avec ce'phalalgie pressive, constipation, mauvaise humeur et hypocondrie. Aggravation apre~s un acc~s de col~re et apre's un chagrin. - Convient aussi dans le cas de paralysie des membres superieurs, de l'intestin., de la. vessie., apres une attaque d'apoplexie, an refroidissernent. Aussi dans Les acces de defaillance dus a' une maladie d'estornac. opium. Convulsions, crampes de toute espe~ce, aussi acces de syncope, surtout lorsque ces 'accidents viennent apr~s une frayeur, s'accornpagrnent d'un sornmeil pro fond, de congestion sanguine vers le cerveau, de rd'lement avec acce's de sulfocationl, insensibiliti, agitation et cris; si ces acc~s vienneni. principalernent la nuit, qu'il y ait paralysie, surtout des muscles des yeux et de ceux du visage, de la langue, des organ~es de la parole, principalemnent apr~s une attaque &-apoplexie, une vive frayeur et que les syrnpt6mes ce'rebraux qui ont 6tLd indique's existent. Piatina. Acce's de spasmnes, surtout de spasmnes toniques, le matin, sans perte de connaissance, chez les sujets 1iystriques, et quand la maladie depenid de troubles survenus dans les re~gles; si la rnalade a des secousses musculaires, avec pleurs ou rire spa-s 92 MALADIES DU SYSTEME NEIIYJUX. modique, surtout quand'il -y a crampe de la rndckoire inflrieure. I U hts toxicod end ion. Faiblesse nerveu~se, spasmes toniques dus 'a une irritation (peut-6tre ft un rhumatismpe) de la moelle e~pinie're; paralysie rlmmatismale Ov nerveuse,, surtout des extre'mite~s, apr~s un aifaiblisseifl ent. stramonlium. Me'dicarnent essentiel pour les convulsions., surtout pour l'epdlepsie, et principalernent pour la ckorc'e, aussi pour les spasmes toniques de toutes sortes, avec renversement dui corps, affections de la partie supe'rieure du corps, visions, cris, rires, clauses, mouvements de'termine's. aspect d'idiotisne', bredoujilement, perte de la conscience et de la parole, de'glutition spasmodique. Les sympt6rnes, viennent, souvent en croix:le membre supe'rieur droit et le membre, inf6 -rieur gauche. sont mialades 'a la fois, on re'ciproquement; ii y a des mouvements musculaires spasmodiques et partiels, etc. Les attouchements du corps ou des visions d'images, des hallucinations amenen~es par la vue d'objets e'claire~s. rappellent les acce's. - Paralysies? Veratruni. Syncope, paralysie (des membres), grande faiblesse nerveuse se produisant sous la forme d epu isernent,; convulsions, spasmes toniques (trismus), crampes dans les mo/lets, perte des -sens, de la -parole, de la respiration; grande anxie'te, de'couragernent, de'sespoir, peau froide, diarrhe'e. Zincuin metaliceum et oxydatitm. Surtout pour les convulsions des en fonts, venant du cerveau (pendant la dentition et quand ii y a des vers); aussi SPASMES. - NEROSES. 93 chez les adultes, qu'il y ait ou non congestion vers la tbte, et alors par simple irritation nerveuse du cerveau, avec perte de la conscience, pupilles dila&ees et insensibles, palpitations musculaires, ecume ' la bouche, hemiplegie, froid des extremit~s. Dans la ctore'e et dans la paralysie causees par une maladie du cerveau ou de la moelle epini~re. Plusieurs autres medicaments peuvent se trouver indiqu's dans ces formes morbides par des circoustances particuli~res. Je citerai Agaricus, argenlun2 et arsenicur, dans l'~pilepsie; le dernier convient seulemenit dans le cas oui ]a inaladie tient "a quelque l~sion organique. Iaryta. Pour la paralysie consecutive h une attaque d'apoplexie, chez les vieillards, quand ii y a menace d'apoplexie pulmonaire. calcarea. A e'te employee dans le traitement de l' pilepsie chronique, lorsque les acce's venalent la nuit (surtout quand ii y avait eu des dermatoses). Causticurn. Pour les paralysies et les spasmes chroniques (surtout ' la suite d'affections rhumatism ales). Cicuta. Pour les convulsions causees par la presence (e vers intestinaux, avec pcdeur du visage et coliques; aussi pour le trismus. Ferrum. Faiblesse nerveuse, syncope et paralysie avec appauvrissenent du sang. Lachesis. Dans toutes les formes de convulsions, syncopes, faiblesse nerveuse, paralysie; chez les enfants et les jeunes gens. Avec perte de counaissance, vertiges, battements de ccur. 94 MALADIES DU SYSTEMJE NEll VEUX. Ledwn et lycop. Pour les paralysies rhurnatismale~s. ilagnetismus. Pans toutes les formes de spasm-res, et de paralysies. Nitri acidiim. S'il y a faiblesse nerveuse avec, ~r ethisme, surtout du syst~rne circulatoire. Oleander. Pour la paralysie des pieds. Phospnorus. Dimiinution des forces, et spasmes engendr~s par la faiblesse, avec torpeur, maladie dLi cerveau, menace de paralysie dui poumnon; syncopes. Plumbum. Paralysie causele par une alte'ration mate'rielle de la moelle e'pini~re, et affectant surtout les pieds. A e~e reconmrande' aussi pour Fe'pilepsie et le trismus. Ruta et silicea. Bans les paralysies rhumatismales; la dernie're dans l'6pilepsie. Secale. Conitre les paralysies des membres inf~rieurs etl'irritation spasmodique de la moelle 6'pini~re; aussi dans ]a paralysie de la vessie et le trisrnus. Stannurn. Convient aux accidents 6pileptiformes, avec pa11leur du visage, trismus et paralysie. Sulphur. Utile pour ]a gu~rison de e'~pilepsie chronique (si le malade croit sentir une souris courir sous ses muscles), et aussi danis le cas de paralysie (s'il y a eu r~trocession d'une dermatose ou paralysie). Valeriana. A cc~s de convulsions hyst6riques, chez les sujets tourmente'S par les vers intestinaux. On doit toujours se' rappeler que, dans le traitement de pareilles maladies, 11 faut tenir grand compte de leur cause fondamentale., de la coexistence de sympt~mes de scrofules, d'un appauvrissement du sang, etc., et aussi de leurs causes occasion nelIles,. SPASMES. - NEVROSES. 9 95 comrne les impressions morales, l'existence de vers intestinaux., la dentition,, etc. 180 NEYRALGIES. Je ne m'occuperai ici d'une mani~re spe'ciale que de la prosopalgie. Pour la traiter avec fruit, ii faut tenir compte des sympt~rnes de la. maladie, de son caracte're et de sa cause fondamentale (qui est on. une faiblesse nerv'euse, un appauvrissement du sang, une cachexie', une maindie abdominale, on quelque alteration organique locale, par exemple la canie d'une ou de plusieurs dents). Aconitum. Convient lorsque la douleur est cause'e par l'afflux du sang vers la ta~te ou par un rhumatisme; si la douleur est fourmillante, eanfaute., pulsative, accompagn~e de gonflement, de chaleur et de rougeur au. visage, de /ie~vre, de soif, d'agitatio n et d'anxie'te. BeE ladona. Douletirs nerveuses., con geshives, rhumatismales ou inflammatoir-es, s'kLendant le long dt: nerf sous-orbitaire; la pression et le frottement ram~nent la douleur; celLe-ci est dechirante, br?'tdante, pressive, lancinante; it y a des battements dans les os,-, surtout dans L'os maxilLaire et dans F'os jugal; des spasmes des paupi~res, des palpitations et la disi'orsion dcs muscles du visage, avec, rougeur, et chalcutr (de ceLui-ci,, vertiges, bourdonnernents d'oreilles, palpitations., etc. Chtina. Douieurs nerveuses,, ritumatismales ou e'videmment con gestives; revenant p~riodiquement h heure 96 MALADIES DU SYSTEME'NElIVEUX. fixe, la nuit, ou re'apparaissanti dans ]a position couch~e'; picotements, e'lancements pulsatifs ou pe?-forants, de'chirernents et tiraillements avec bri'dure; appauvrissement du sang, p~leur du visage. Colocyntinis. Surtout pour les douleurs rhurnatismales, quand elles sont tre~s-violentes, continuelles ou. qu.'elles reviennent par acce's; se composent de d'chirements, de tension, de 6i'~lure, d'dlanccrnents qui s'ktendent jusque dans le nez, les dents, les oreilles, la tOte,, avec gonflernent et rougeur dle la partie malade', aggravation au. toucher; aussi dans le cas de douleur foltillante et bri'dante dans les os de la md'choire. Conium. Douleurs nevralgiques de'C/irantes ou lancinantes., venant surtouit la nuit. Rep. suiph. Quand la. douleur siege dans les os du visage, augmenta nt au toucher, s'e'tendant jusque dans ]a tenhpe et dans I'oreille et etant de'chirante ou tiraillante. Mercurius. Pour les douleurs con gestives, inflamtmatoires, r-humat is males; Iorsqli'elles sont d~khirantes ou lancinantes, venant surtout la nuit, avec gonflement,. salivation, insomnie, agitation, sneura li a ta'te et a 5 vsg, etc., et lorsqu'elles s'ete ndent hi la tate et au-x dents. Convient surtout aux. douleurs d'origine syphilitique. Mezeren i. Surtout Iorsque la douleur existe au nivean de F'os jugal, qu'elle est perforante, se dirigeant de 1'extirieur vers I'inte'rieur., engourdissante, pressive, passant comme un e'clair, s'e'tendant jusqu'aux yeux,, flux tempes, aux. oreilles, aux dents, au cou et aux SPASMES. - NEVR0SES. 97 6paules, revenant sous 1'influence de la chaleur, ou aprls avoir pris du mouvement soit au grand air, soit dans la chambre. S'adresse aux douleurs osteocopes syphilitiques; inais aussi aux douleurs purement nerveuses, quand ii existe en meme temps de la salivation, de la bruilure "a ]a gorge, de la rougeur au pharynx et de la raideur dans les muscles mass~ters. Nux womnica. Douleurs congestives, rhumcatismales et nerveuses; pression, tiraillement, d~chirements avec gonflement et rougeutr, fourmillement, palpitation musculaire, aggyravation par un travail de tate, ou par l'usage des spiritueux et du cafý. Les parties malades paraissent engourdies. PhospnI. Prosopalgie nerveuse, rhumatismale et congestive, dchiremnent,.tiradlement, tension dans la peau avec pruriit; dIancenzents comme par une aiguille, gonflement et pdleur du visage; aggravation en ouvrant la bouche, par le mouvement des muscles du visage, par le toucher et an moindre refroidissement; les parties dures semblent les plus malades. Congestion, vertiges avec faiblesse. I Platina. Fournzillement spasinodique avec sensation die froid et d'engourdissement, pression tensive et perforante dans les os, aggravation le soir et dans le repos; caract~re pleureur; conv.ient chez les hyste'riques. I riulsatflls'. Prosopalgie rhunatisnale et nerveuse, chez les chloroliques, c/ez les femmes; palpitations jusque dans les yeix et les oreilles; pression, cdanceren ts, constriction s'aggravant par la chaleur et par le froid HIRSCHEL. 6 98 MALADIES DU SYSTEME NERVEUX. avec palleur du visage, frissonnement, nauskes, battenients de eceur. Ubuns toxic. Prosopalgie rhumiatismnale et nerveuse; tiraillement, de'ehirements, aggrav's par l epos, soulag~s par la chaleur et la nuit. Spi gel Ia. Prosopalgie n erveuse et rliumatismole, d~chirements qui passent com~me un e&c1air, pression et tension dans 1'os de ]a pommette, avec gonflemnent bril]ant des parties malades; aggravation au toucher, pendant le miouvement (pendant le repos), en 6tant couche' sur le c6te' malade, par le froid humide. Acc~s period.iques, de courte dure'e; convient quand ii y a tine maladie du coeur. Siraxuonlui. Douleur de cramp~e, de'ehireinents et battemenis dens la tetc et Ics muscles; distorsion de la bouche, spasmes ge'neraux avec, engourdissement de la. tte et obscurcissernent de la vue. - Lorsque les parties dures sont les plus affecte'es. Staphysagria. Douleur press ive, batternen Is dans les dents et l'os jugal, ou dlancernents, brtlure, tiraillement, douleur se'cantc ou de'chiremncnts, aggravation au toucher, avec sensation de gonflemetit, froid des mains et sueur du visage, crampes, maladies des os on prosopalgic nerveuse. stan numn. Douleur pressive, serrement, tirailleruent; douleurs qui n'occupent qu'un c6te', se font sentir la nuit et ont une origi-ne nerveuse. Cette dotileur comimence doucement., augmente gradnellement et disparailt en marchant. Thuja. Prosopalgie crampoide et rhumatisrnale (ye SPASMES. - NEVROSES. 9 99 nant pendant le repos), serrement et de'chirement qui partent des yeux, palpitationis musculaires; ces douleurs viennent la nuit. - Convient aussi (juand ii y a 6lancements et palpitations dans les muscles desloues, seulement en marchant au grand air; douleur perforante dans l'os jugal et dans la ina~choire sup&rieure. Verbascuu m. Prosopaig ie congestive, tressaillements qui passent comme des e'clairs, pression (non conlinue et assoui-dissante) dans F'os de ia pommette, bretlure, pincemeni comme avec des tenailles et e'lancements dans l'os de la ternpe, avec trernblement de la teAte, douleur niordicante augment~e par la pression et en s'oexposant 'a un courant d'air. On peut recomniander encore pour la prosopalgyie Actea, arn., aitrs, bar. carb. (quand il y a du gronflement), Dry.., caic. carb., caust. (pour la prosopalgie rhurnatismale), caps., cuprum (quand la (louleur est semblable "a un coup), digit. (quand le malade e'prouve une douleur de serrernent ou de tiraillernent. paralytique avec une douleur rongeante dans la joue, douleurs qui auginentent la nuit), dros., fluor. ac. (douleur aiguiý dans les os de la face), kali bick. (idlancernents, qui s'e'endenit jusqu'aux oreilles), lack. (douleur congestive), silic., Piepia (chez les femmes enceintes), SitE pi., veratr. (prosopalgie rhumatismale), viol. od. et electricitas. (Je puis recommander ces deux agents d'une mani~re sp~ciale.) Bismuth, cannab., chan., kali cidor., op., zn. peuvent aussi Ore uitiles (inns queiques cas. 100 oo MALADIES DU SYSTE ME NERVEUX. Quant aux autres n~vralgies que l'on dedcrit comine des formes rnorbides distinctes, je les iii 6tudie'es dans les chapitres con-Sacre's au trai-tement des maladies locales; ii faudra done recourir: Pour la ne'vralgie lombaire, niusculaire ou articulaire., aux articles llhurnatisme et Gouttte; Pour la ct~phalaigie (v. ce mot); Pouir les maladies de Ia moelle 6pini~re (v. HysM6rie); Pour l'odontalgie (v. ce mot) Pour les crarnpes d'estornac (v. ce mot) Pour les douleurs abdominales (v. ce muot); Pour les douleurs dii rectum (v. ll'morrhoides) Pour los douleurs de la vessie (v. ce mot) Pour les douleurs qui accontpagnent los r~gles, (v. ce mot). ARTICLE 11. Maladies du cerveau et de ses enveloppes. 190 ENCEPHALITE, MENINGITE, HYDROCE'PHALE AIGUE. Aconit ur. Au debut de la maladi'e, s'il y a une fivre intense, dui de'lire, que le visfage soit rouge, et que le malade puisse encore caracte'riser nettement, 505 douleurs.I Arnica. Lorsque, h la suite d'un coup, d'une chute ou de quelque autre violence traumalique, ii y a eu corn ENCEPHALITE. - MENINGITE. - HYDROCEP. 101 motion cdrdbrale (dans ce cas cic. et merc. peuvent Atre 6galement utiles), ou si quelque dpanchement en a 6t6 la consequence. felladona. Convient lorsque les symptemies congestifs dominent; s'il y a chaleur du visage, yeux rouges et Otincelants, pulsation des art~res de la tate, vertiges, dMire, assoupissement, grincement des dents, convulsions pendant lesquelles la tete s'enfonce dans l'oreiller; aggravation au contact de F'air et par le bruit; soupirs, deglutition difficile, emission involontaire des urines (qui sont foncdes et verd~tres), selles 6galement involontaires, vomissement. (Ce medicament se rapproche beaucoup de mere.; celui-ci doit Wtre preffrr lorsque la fievre est encore plus violente, qu'il y a des sueurs abondantes, qui ne soulagent pas, et que l'6panchement est imminent.) Bryonia. Douleur pressive et lancinante dans le cerveau; convient dans les cas lMgers et dans la seconde pe'riode de la maladie lorsque la sueur commence, si la douleur pressive l'emporte sur les autres; s'il y a un frisson continuel, de la somnolence avec delire, comne si une forte compression e'tait exerc~e sur le cerveau; ou enicore s'iI y a une grande agitation, que le malade se r6veille souvent en sursaut et qu'il accomplisse sans cesse le mouvement de mastication; si la peau est skche et brfilante, I'urine d'un rouge fonce, les l6vres et la langue s~ches; et qu'iI y ait constipation avec tension du ventre. Hyoscyarus. S'adresse seulement h quelques sympt6mes de la maladie; au de'lire pendaint lequel le ma6. 10% 1 MALADIES DU SYSTE4ME NERVEUX. lade chante, 'a la carphologie et "a un 6tat d'ongourdissement g~ne'ra1. Opiu~m. Quand la sominolence et la stupeur sont compIe'tes, lo malade ne proniant aucune part Li ce qul se passe autour de lui. avec rallernent, et yeux ontr'ouverts. Ce nWest qu'un intercurrent. Strarnoniwrn. Visions offrayantes et secousses dans les membres., agitation, absence d'esprit, mouvemients convulsifs; regard fixe; forte chaleur f~brile avec rou.geur du visage. Est surtout indlique' lorsquo des sympto'mes d'asthrne viennent, se joindre it ceux de la inaladie. Zincirn. Sort ai pre'venir ]a paralysie du cerveau; convient lorsqu'il y a des convulsions avoc porte de connaissance., immnobilite' de la pupille, froid do-s extre'mite's. (Son action est analogue ai cello du phosp~h. pour rendre l'animiation aux sujots qui sont sans connaissance, qui ont des 6vacuations involontaires,, etc. ) Cette mnaladie no doit pas e'tre lonbtemips abandonn~e 'a elle-neunme, parce que e'~panchernent et la paralysie du cerveau no tardent pas 'a paraitre. Dans ce cas, inais seulornent lorsque le liquide e'pancli6 est peu abondant, on pout employer avec succ~s:arnica., arm.,Y bryonia, digitalis, inerearlus, lielleboruso suiph tar. Arnica et conium sont e'galenient ntiles, mais arsvenicium aura une action plus certcaino dans los cas grayes, lorsquo le malade ost faible et abattu, et quo e'~panchemnent est d~ja' forme. 11 m'ost arrive' cependant d'erployer que 1zinefois ces m~dicaments sans re'sul ENCEPHALITE. -MENINGITE. - HYDROCEP. 103 tat: tandis que j'obtenais de bons effets d'heileboi'es (lorsqn'il y avait: fie~vre modere'e, pouls faible, mon., irr~gulier, respiration difficile, suspirieuse, apathie, sneur fi~oide au front, pupilles dilat~es, Soif, visage pale et bouiffi, somnolence, reveil en sursaut avec cris; narines pulve'rulentes, mAchoire inf&~rieure pend ante). La digitale, qul est si vant~e en allopathie,, nous fait souvent de'faut; au contraire, j'ai reconnu comme tr~s-puissant mere. solub. dans les premie'res pe'riodes de la maladie, quand la reaction est franchie, et surtout sulpitur quand elle manque, dans les derniiires phases du mal, si les sympt6mes indiquent l'existence de l'6pancheinent. (Les sympt~nmes caract&' ristiqties pour I'einploi de ce m~dicament sont: une douleur pressive, de pesanteur, de brisement an cervean,.l'enfoncernent de la teate dans 1'oreiller,, un reveil en sni~saut., tin de'lire avec murmiure., la pAleur dui visage, la constipation et une urine trouble, formant un d~pot sablonneux semblable 'a de la farine.) Le soufre pent encore, dans ce cas, amener un soulagemient reel. Br~yonzia nWest utile que tout ai fait au debut de la maladie. Calcarcea,, cupr. met. doivent aussi 6tre pris en consideration. Ils pre~sentent dans leur pathogt~n6 sie beaucoup de sympt6mes se rapportant "a la maladie qui notis occupe; mais zlnc. doit We recormnand6 avec plus de soin qtie cam ph. et moscll. quand ii y a des acc~s convnlsifs, qui indiquent un commencement de paralysie du cerveau, - Bhius convient pour la paralysie des extr&~mite's. 104 04 MALADIES DU SYSTEME NERVEUX. En tenant compte des circonstances qui peuvent causer 1'inflammation du cerveau., on a encore recommande: Rhus toxic. et phosph. quand elle vient apres un exanthe'me, rhus apr~s la r~trocession d'un er6sype'Ie; puls. et suiph. apre's tine inflammiation de l'oreille. D'autres me'dicamients, qui ont 6te' recomimand~s. (melrne par Hartmann), ne pr~oduisent le plus souvent aucun r~sultat. Dai reste., ii est possible que de longtemps encore nous ne connaissions pas tous ceux qui peuvent e~tre efficaces. Pour l'kydrocep'hale chronique, comparer les indications pr'ce'dentes avec cellos qUi se trouvont ai larticle Ilydropisies. 200) VERTIGES.,Aconit. Vertiges avec congestion, maladies d'estomac., aggravation en se lovant apre's avoir Me couche', et en se penchant en avant; nause'os, tournoioment des objots, tWe entropriso, sensation d'ivresso. Les malades nepeuvent rester debout. Antimonium. Vertiges cause's par des souffrances d'estomac., anorexie, naus~os, vomnissomenIs-, etc. Arnica. Vertigos par congestion cephalique ou par souffrances do l'estomac, apre3s un repas trop abondant, et accompagyn6s de nause'es, d'obscurcissement do la vue,. de rougeur dui visage, de congestion. Convient aussi aux vortiges nerveux. Belladoia. Vertigest cause's par un etat congestif, paraissant surtout pendant le m1ouvement et en se pen VERTIGES. 105 chant; flammes on ntiages devant les yeux, bruissement dans les oreilles, battements de cceur, chaleur du visage, stupidite', anxie'te; vertiges avec chancellernent et tournoiement, chute avec perte de connaissance, nausees. Chamoinilla. Vertiges nerveux le matin on le soir, apr~s le repas, apr~s avoir pris du caf6 ou en edtant couch6, avec syncope, mouivements convulsifs, perle de connaissance, chaleur passage're, obscurcissement de la vue, ivresse; quand la maladie est cause'e par des impressions morales. China. Vertiges nerveux conse'cutifsa' un appauvri.ssement du sang, avec sensation de faiblesse; convient aussi quand le vertige revient periodiquement, e'tant suivi de sneurs et acccimpagne' de nause'es en se tenant debout. Cocculus. Vertiges nerveux, apr~s s'e'tre balance' ou en allant en voiture. 11 lui semble qu'il a le cerveau creux; ii se trouve stupide ou croit avoir une planche devant le front. Nause'es, chute avec, perte de connaissance, comme s'il 6tait ivre. Conium. Vertiges ner-veux ou par reaoction de l'estomac, tournoiement qui va jusqu'a' toniber, surtout. d'nn c6te'. La tite lui semble pesante et pleine; faiblesse de la m~moire. Fierrum. Vertiges par appanurissement du sang, ressemblant souvent au vertige cause' par un 6tat de pkdthore; dans ce cas, les sympt5nies sont semblables ai ceux que couvre bellad. Lachesis. Vertiges verveux avec pa^eUr du visage, VERTIGES. 107 Pulsatlilla. Vertiges nerveux on con gestifs, en regardant en l'air, en se tenant debout, en- se penchant en avant; avec pAleur du visage, Crissonnements,, nausees se faisant sentir surtout le soir au lit. Obscurcissement de la vue en e'tant assis, avec pesanteur de la te'te., comme celle que cause l'ivresse, bruissernent dans les oreilles. - Convient lorsqu'il y a faiblesse nerveuse, cklorose, tranchees gostriques; on quand la menstruation est en dq/aut. fims as toxic. Vertiges nerveux en e'tant coucke' dans le li*t, avec douileurs tiraillantes., de'chirantes; sensation d'expansion dans le cerveau en se soulevant, et grande faiblesse. Suiph u rn. Se rapproche beaucoup de nux; vertiges en 6tant assis, en se levant de son sie'ge., apre's le repas du soir, le soir on la nuit., 'a lFair libre, avec soulfrances de l'estomac, ph~hore abdominale. - Convient surtout dans les cas c/iron iques. Veratruan. Vertiges avec nause'es, vomnissements., diarrh~e,, anxiWt, crainte de la mort, p~leur du visage, sueur froide. On petit encore recommander ici un grand noinbre d'autres me'(icaments: bryornifa, cale., carb. anini. giouto~n. kali, lycop.., nitr. acid,, sepia, silic. lorsqu'iI y a congestion vers la te'te, pl~thore abdoininale., maladie dn pournon et du coenr; natr. mur. lorsque le sang est appauvri; bism., cic., cupr., mosch., sec.., strain., zinc. dans le cas de vertiges nerveux; dina, s'il existe des vers intestinaux; coff., ignat. ýt la suite d'impressions morales; hep. suiph. et petrol. ver 108 MALADIES DU SYSTEME NERVEUX. tiges en allant en voiture, etc.; ars., s'il existe des maladies organiques. Pour le vertige qui survient chez les femmes enceintes, je conseilleral belied., nuxvom., sepia. Plusieurs antres indications penvent 'tre remplies par un grand norbre de rne'dicaments, que je n'ai point indiqucs plus haut, parce qu'ils ne peuvent 6tre conseilids que rarement. Je les rdunirai ici. Agaricus, quand ii y a obscurcissenment de ]a vue, comme dans I'ivresse; ambra, vertiges avec faiblesse de 1'estomac; ammon. carb., vertige qui fait tourner en rond; asa, vertiges avec sueur froide 'a la suite; asarum, veftiges conime daus l'ivresse; avg. nitr., vertiges avec ce'phalalgie; ars., vertiges avec envies de vomir, en ktant couche', obscurcissement de la Vue, chancellement comme par l'ivresse, en etant an grand air; berberis, vertige tournoyant; bism, quand ii semble que le cerveau Iui-meme tourne en rond; bovista, vertige avec, engourdissement; bry., vertige en se penchant en avant; caic., vertiges avec points noirs devant ]a vue, chancellement en se penchant en avant, an grand air, avec aggravation le soir; cam ph., vertige qui fait tomber en arriere, pesanteur de fa tate, ivresse; cannab., vertige avec tendance 'a tomber de cte'; canth., vertige avec perte de connaissance et faiblesse de ]a t'te qui 1'emp~chie de penser; carb. anir., vertige en se levant de son siege, avec nausees, le soir; ii lui semble avroir des flammes devant les yeux; carb. veget., v~eitige avec perte de connaissance en se levant de son siege, chancellement, bourdonnements dans la tate, VERTIGESS 109 en inarchant h l'air libre, en se penchant, an reveil et le soir; cic., vertige tournoyart; caic., vertige avec faiblesse des genoux qui plient jusqu'a faire tomber; crocus, vertige Lournoyant avec douleur sourde dans les yeux, obnubilation; cupr., vertige avec sensation d'abatterent; digit., vertige avec tremblement; glonoi'n, vertige en se penchant, avec afflux du sang a la tote; graph., vertige avec engourdissement, tendance A tomber en avant, et nausdes le soir; hep. suiph., vertige avec nause'es, le soir; acid. hydrocian., vertige avec chancellenent; kyosc., vertige violent, comme par ivresse, avec obscurcissement de la vue, visions; ignat., vertige avec diancerent dans la te'te, chancellenient en marchant; iodinm, vertige qui porte " tomber en avant, avec faiblesse; kali broom., vlertige violent; kali chior., vertige avec congestion; kreos., vertige avec chancellemnent qui le fait marcher ah et 1a; laur., vertige avec engourdissenent et faiblesse; lyc., vertige tournoyant; 2agn. sulph., vertige en sortaut de table avec pesanteur de la tdte; mang., vertige qui fait tonber en avant; mosch., chancellement avec trouble devant les yeux, nausdes; natr. mar., vertige avec renversernent de la tt~te et affection d'estomac; nitr. acid., battenient et pression dans le cerveau, obs-curcissernent de la vue, en se penchant, le soir; nitrum, vertige avec cplphalalgie et tdte entreprise; nux mosch. vertige avec pesanteur de la te'te; oleander, vertige avec obscurcissemnent de la vie; pwonia, vertigo avec chancellement continuel 'a chaque mouvemnent, et pesanteur de la te'te; petrol.,, veitige avec pouls lent, IIIRSCIEL. 7 Ito0 MALADIES DU SYSTEM1E NERVEUX. nausees., en se penchant en avant; phelland., vertigeý avec tendance 'a tomber en avant., de c~te' ou en arrie're; plumb., vertige avec ivresse; sabin., vertige avec. obnubilation; sabad., vertige avec nause'es et tournoiement (comme par des vers); sanguin., vertige avec chant dans les oreilles., en regardant en haut; sassaf r., vertige avec chancellement; secale, vertige avec obnubilation; sepia, vertige h 1Fair libre, avec froid des pieds et des mains; spigel., vertige avec nause'es quand ii regarde en has, et tournoiement dans ]a te'te; staphys., vertige, tournolement; stramon., vertige avee, perte (le la me'moire, ce'phalalgie, renversement du corps, rougeur du visage, envie de dormir; stront.,, vertige 4 tomber et nause'es; tliuj., vertige comme en se balaneant; vinc., viol., vertige tournoyant,, etc. 210. APOPLEXIE. La le'sion ]a plus friquente de l'apoplexie est un e~panchiement sang-uin dans les cavite's du cerveau. Les auteuirs reconnaissent encore, ii est vrai, une apoplexie. sereuse (V. hydrocephale) et une apoplexie nerveuse; mais ces deux espe'ces rel~vent d'un tout autre e'tat pathologique que la premiere. Elles, dependent soit d'une simple exsudation se'reuse, soit d'un ramollissement, soit d'un e'puisement des fonctions ce'rebrales. 11 arrive souvent qu'un e'panchement sanguin accompagne l'apoplexie se'reuse et l'apoplexie nerveuse, ou bien cellesci dependent de quelque maladie occupant un organe 6loigne' des centres nerveux., par exemple: un oedl~me du poumon, une maladie du coeur, une paralysie de la APO PLEXIE - ill moelle 6pini~re, etc. Je ne m'occuperai ici que de l'apoplexie sanguine, pour laquelle je recommanderai les medicanients qui suivent: Arnica. Quand le pouls est plein, dur, intermittent; s'il y a paralysie des membres, perte de connaissance, expulsion involontaire des selles et de l'urine, murmures continus, soupirs on ronflements; s'adresse surtout aux congestions passives, et quand ii y a eu quelque lesion traumatique. II est aussi tres-efficace pour les paralysies consecutives ' une attaque d'apoplexie. Baryta. Chez les vieillards, surtout chez les goutteux et les scrofuleux, s'il y a paralysie de la langue, des extr~mites superieures, on hemiplegie complite; distorsion de la bouche, rougeur circonscrite des joues, assoupissement, obnubilation, desirs avec idWes d'enfant, soupirs, murmures, ronflements, respiration ronflante, danger de paralysie du poumon. Belladona. Lorsque les syrnptimes co7 gestifs dominent les autres, s'il y a rougeur des yeux et du visage, chaleur de la tbte, battement des carotides, dilalat ion des pupilles; spasmes des membres et des muscles du visage, paralysie de la parole, perte de La conscience, salivation, diglutition impossible et respiration trWs-difficile. (Acon. convient dans les memes formes de congestion que bellad.) Lachesis. Lorsque I'acc~s est prccde' de ve?,tiges, d'absence d'esprit., et qu'ensuite le visage est bleu, qu'ily a convulsions, trerblernent ou paralysie des rembres, surtont himipIegie. (Cuprum doit etre appropri6 dans ces m~mes circonstances.) 112 MALADIES DU SYSTEME NERVEUX. Nux womica. Convient aux ivrognes, aux sujets qui ont des h~inorrhoides, et lorsque la maladie est venue apr~s des exces de regimne. Est indique'e surtout lorsque les sympt6mes de paralysie sont dominants, qu'il y a perte de connaissance avec ronflement, que ]a m~tchoire infk~rieure reste pendante, surtout si la. paralysie affecte les membres inf~rieurs et s'il y a tendance aux vomissements. Nux doit Atre choisie encore quand I'acc~s est precede' de nause'es, cephalalgie et constipation. Opium. S'iI y a, avant l'acc~s, stupid it e, pesanteur de la tate., vertiges, sifflements dans les oreilles, flxit6 du regard, insominie ou re'ves anxieux; pendant I'acc~s, spasines ton iques ou convulsions des membres., e'cume 4 la bouche, trismus, de'Iire, respiration plaintive et anxieuse, ronflement prolonge' avec chaleur brfilante de la tate; yeitx rouges avec pupilles dilates, visage rouge et gonfle', froid des merubres; pouls mon et plein. - Convient aux ivrognes. Dans quelques cas, on peut employer encore camp/i., carb. veget., chin., cocc., co/f.., crotal., /iyosc., mrerc.,, ptils., tart. ernet. (lorsque la cause reside dans une matadie d'estomac). - Strain.,, laur., quand I'acc~s arrive tout "a coup. J'ai souvent trouve' phosp~horus trii's-utile chez les malades qui e'taient completement abattus., lorsqu'ils avaient de la faiblesse avant l'apoplexie, ou quand celle-ci e'tait 1'eflet d'une congestion, surtout chez les vieillards. Les me'dicamniets que je viens de nommer sont utiles pour uu premier accl~s (dans lequel une saigne~e peut aussi ktre faite), CtPHALALGIE. 113 mais uls le sont beaucoup mnois pour une seconde attaque. Si lPon veut emnpecher on. eviter le retour de cette maladie., ii faut s'attacber 'a d6truire, quand ii est possible, la cause qui a pu l'engendrer. Or, on trouvera. le plus souvent cette derni~re dans la faiblesse de J'~ge, des congestions habituelles, des habitudes vicieuses, des fautes de regime, etc. Un regime sev0re est indispensable en pareil cas. Qiiant au traitement des suites de l'apoplexie, surtout des paralysies, on le trouvera indique' 'a larticle Spasmcs. 22o C9PHALALG1E. La ce'phalalgie est plus souvent un sympt.6me qu.'elle W~est uue maladie. Le si C'ge de cette affection se trouve on dans les nerfs du cuir chevelu., on dans les muiscles et les ap~onehroses, on. dans les os, le pe'rioste, les cavit~s ce'rebrales, dans la dure-me're, l'arachnolde ou le cervean lui-me^me. Elle penit e^tre engendre'e par la ple'thore oni par l'ane'mie., par l'hyp~resthe'sie nerv~euse, le rhurnatisme., la goutte, ou ne'tre qn'nne reaction de l'estomac. Le traiternent dolt 6tre dirig6 d'apre's cette premi "re consideration. Acon. Ce'phalalgie congestive, catarrhale on rhumatismale. Douleur d'engourdissernent ou. violente, 6tourdissante., constrictive et brcilante; br-uissemzent dans les oreilles, vertiges, aggravation par le miouvement et par le moindre effort. Fie'vre avec visage pa'e ou color6, pouls plein; 6r~thismie marque. Antimonluni. C~phalalgie par, re'action de l'estomac, venant 'a la suitc d'une 6ruption cutanje, apr~s un 114 1 MALADIES DU SYSTEME NERVEUX. refroidissement. I semble que le front va se fendre; au lever, la douleur est perforante, crampoide, sourde, d~chirante, se fait sentir au front ou aux tempes; s'amtliore au grand air; sympt'mes gastriques, perte de 1'appi'tit, etc. Arnica. Lorsque la maladie est due ' quelque violence traumatique. une chute, un coup, etc., on si elle est de forme congestive; s'il y a pesanteur de la te'te qui est entreprise, vertiges, chaleur et pressior an front, pression et picotement coinme par des aiguilles; vomissements bilieux, epistaxis, symptdmes d'6 -branlement du cerveau. Arnsenicnu. Cephalalgie nerveuse ou organique. Apr~s des debauches, battements qui occupent une rnoiti' de ]a tete et reviennent periodiquement, sensibilit6 du cuir chevelu; douleurs tellement violentes qu'elles portent au de'sespoir; avec nausees, sifflements dans les oreilles, aggravation apr~s le repas, le matin, la nuit on le soir. Aunum. C'/1halalgie hysterique on syplilitique; sensation de brisement avec mouvements de rage et bruissemeut dans la tate. Si les douleurs viennent par un travail intellectuel, avec erreurs de la memoire. Belladona. Ce'phalalgie causee par une commotion ceredwale, une congestion, on de nature purement nerveuse. Jattements, pression, serrement an front qui va jusqu'au sentiment de brisement; la douleur s'&tend " tout un c6te de la tote et jusqu'au-dessus des yeux, et an nez; sensation de vacillement, de coups, de bouillonneement et d'ondulation, comme s'il y avait CEPHIALALGIE. 115 de 1'eau dans le crAne, ou tiraillernents, dcchirements, 'lancements d'un seul c6te, avec battements des arteres, sensation de choc dans les me'ninges, vertiges, sifflerent dans les oreilles, engourdissement, rougetri et chaleul au visage; sensibilite a' la lumie're, au moindre choc et au toucher; aggravation la nuit, par le mouvement, par I'attouchement des points douloureux, a la chaleur du lit et en se penchant. Bryonia. Cephaoalgie congestive, gastrique, goutteuse, sensation d'expansion ou de compression. Battements, palpitations, tiraillements, elancements unilat6raux a la region du front ou dans les tempes, avec sensation de plenitude, de pesanteur, de brcilure an front, chaleur A la l~te, vomissernents, nausees, langue chargee, sympt&6es bilieux, obstruction abdominale; humeur querelleuse, aggravation aprcs le repas, le matin, par le mouvement, en sepenchant, et par l'attouchement. Calcarca carbon. C~phalalgie par causes mecaniques, plethore, on cephalalgie nerveuse et goutteise. - Battements, pression, coups comme par des marteaux, obnubilation, donleur perforante, souvent unilat&rale; tiraillement avec nausees, vornissement, sensation de chaleur on de froid " la t~te, obnubilation., serrement comme par une vis, pesanteur qui force A fermer les yeux; sensibilit6 du cuir chevelu; aggravation le inatin, par des efforts d'esprit, par le niouvement, en se baissant. - Convient aux sujets scrofuleux. Capsicum. CUhalalgie nerveuse ou goutteuse; 116 MALADIES DU SYSTEMlfE NERVEUX. pression unilat6rale, M~ancements., battements avec nausees, vomissements, diminution de la me~moire; convient aux. sujets phiegmatiques et timides, quand ii y a aggravation par le mouvement, le froid. et les courants d'air. Carbo veget. Convient apre's une dedbauche, quand ii a 6te fait abus de bo'issons spiritneuses, chez les suijets hemorrhoidaires, et quand iA y a plethore abdorninale, pression ou batternent avec chaleur et af flux du sang au visage, aggravation apr~s le repas et le soir.. Chanionilla. Cephalalgie rhumatismale ou nerveuse; dou.)eur dechirante, ou palpitations s'e'tendant jusqu'au menton., e'lancements., battements; rou geur de l'une des joues et pdlleur de l'autre, chaleur 4 la Wbe avec sueur; souffrances catarrhales, gastriques. S'adresse aux. sujets sensibles et irritables; surtout lorsque la maladie est Vl'efet d'un refroidissernent. China. Cd'phalalgie nerveuse ou par appauvrissement du sang; douleur pressive surtout la nuit, secousses, dans, le front., douleur per forante au sommet de la. tbte avec sensation de 7neurtrissure dans le cerveau, battements et d&hirernents comime si les me'ninges atJaient e6clater, sensibilitJ du cuir chevelu, te'te entreprise, pa~leur, chialeur passag~re et rougeur au visage; aggravation par le toucher, les. efforts, 'a 1Fair libre et par le froid. - Convient surtout Iorsque la ce'phalaIgie revient pe~riodiquement,?t 6poques fixes, s'accompagnant de froid et de sueur. Cocculus. C'phalalgie nerveuse d'esp~ce hyste'rique CtPHALALGIE. 117 CtPIILALGI. 1A avec sensation de 16gg~rete' dans la tete, vomissements billeux, pression du dehors au dedlans, %7ertiges. (N'a pas une efficacitt6 certaine.) Coffea. Ce~phalalgie nerveuse occupant un. seul c6t6 de la tate, corume si une 6pingle y 6tait enfonce'e; sensation de de'chirernent et de brisement au cerveau., augmentation de la douleura' la suite d'impressions morales, par des efforts d'esprit; la. douleur augmente jnsqu-'d potisser au de'sesp~oir; le malade crie., s'agite, est tre's-sensible au bruit, etc.; frissonn ement,, caracte~re acaria'tre. (Agit souvent d'une manie're passagere, ce qui doit le faire r~server pour les cas aigtis.) ColoeyntliIs. Cephalalgie nerveuse, goutteuse on accornpagnee d e sympto~mes bil ieux. Do uleur v iolente., causant des acce's de fureur, n'occupant qu'un seul cote; d~cbiremzents, pression cram poide, ou douleur compressive au front, aggravation en etant courbN, en se baissant, apr~s midi, le soir, avec anxie'te et agitation. Convient s'il y a acce's pe'riodiques de nause'es et de vornissernents, si la langute est charg~e d'Lln enduit bilieux; si la sneur a une odeur d'urine., et que l'urifle soit claire comme de l'eau. Dulcamara. Pour la ce'phalalgie cause'e par un refroidissemient; douleuir pressive et engourdissante au front avec cory'za; douleuir per foram'e, et sensation de 6rzutlure au front avec fouillement dans le cerveau, aggravation. par le mouvernent et en parlant. Eupitrasia. Cdp~halalgie catarrkale avec coryza., pression dans, le cerveau, etc. Rep. suiph. Ce'phalalgie goutteuse ou syp/iilitiqute; 7. 118 18 MALADIES DU SYSTEMrE NERVEUX. ii semble qu'une 6pingle soit enfonce"e dans le cerveau; perforation violente, la douleur vient surtout la nuit., est tout 'a fait frontale, et s'accompagne d'une sensation de gonflement dans la t~te. lIgnatl~a. Ce'phalalgie nerveuse, Isyste'rique; pression au-dessus du nez, douileur de battement et pulsation, ou expansion., et d'ancemtents perforants s'e'tendant profonde'ment dans le cerveau; d~chirement au front, ou bien ii semble qu'une 'pingle soit enfonce'e darts le cerveau; nause'es, photophobie, pdlIeur du visage, ~~ uiepe, facilit' 'a s'effrayer et "i s'irriter, humeur variable. Aggravation par toutes, les excitations exte'rieures, la conversation,, les, boissons spiritueuses, etc. - M~dicament essenliel pour la mzigraine. ]odium. Ce'phalalgie sypitilitique, e~lancernents, tension, d~chirernents; d'chirements pulsatifs au front, dans les, tempes, sensation de fouillernent et de comnpression avec chaleur h la te'te et au visage. ipecacuanhla. Ceiphalalgie gastrique, ii semble que tout soit brisd dans la te'te avec nause'es et vomnissements. Mercu rius. Ce'phalalgie congestive., catarrhale, rhumnatisinale, goutteuse., syphilitique. Dd'chirements, douleur br~ilante., lancinante., per forante, pulsative, martellemtent dans le cr~tne, comme s'il allait 6tre brise', plenitude et sensation de serrement comme par un lien; cette douleur n'occupe qu')un seul c6te' de la t'te., s'e'tend jusqu'aux dents et aux, os., s'accompagne d'e'lancements dans l'oreille, d'agitation et de sueurs qui ne soulagent pas. Aggravation la. nuit, h V CEPHALALGIE. 119 la clialeur du lit, par un temps chaud oa froid et par un. courant d'air. Ilezereum. Ce'phalalgie sypitilitique ou. goutteuse. Douleur per forante, pressive, engourdissante; douleur compressive dans, le sinciput, serrement et pression. au.dessus des yeux et "a la rn'choire, dechirement avec '1ancements; battements, avec pression. Natrum muriat. Ce'phalalgie cause"e par l'appauvrisseraent du sang; serrernent tel qu'il semble que le cr~ne va 6tre bris6, pesanteur, de'chirernent, picotements., coups, martellement., batternents dans la te'te. Convient dans les cas chroniques; les bains d'eau saltee sont souvent efficaces. Nux vomica. Cephalalgie par congestion ou par reaction de l'estomac, s'il a d16 fait abus de boissons,spiritueuses, chez les personnes se'dentaires et apre~s un travail assida; s'iI y a pl~thiore abdominale, aussi pour la ce'phalalgie nerveuse, catarrhale ou rhwnatismiale. Si le malade accuse une douleur semblable a celle que causerait une. aiguille enfonc~e dans la te'te, ou. s'il y a des picotements et douleur 2 press ive; une pesanteur qui est serni-Iate'rale et revient pe'riodiquemeiit; it seinbie que le cert'eau soiL comme courbatureJ et meurtri, sensation. d'e'branlement 'a chaque pas, par un mouvement brusque et en se baissant., avec nausees, sifflernents dans les oreilles, vertiges, pAleur du visage, constipation; caracte're vif et emiport6. Si les douleurs augmentent le matin, en se re~veillant., par la mceditation, le mouvement, en se baissant, apreis le repas, apries avoir pris du cafj, ei ~I lFair libre. 1 20 MALADIES DU SYSTbME NERVEUX. Opium. Ce'phalalgie nerveuse ou congestive, douleur violente., de'chirante, tensive., pressive, avec batteinents et grande pesanteur de la telte, constipation, regard incertain, soif, nausees l~g~res. Phosphorus. Ce'phalalgie nerveuse, et ane'inique; pesanteur comnme s'il y avait congestion, pression, engourdissemen't, constriction., deck ire~nent au front, battements et picotements au, sommet de ]a telte, 6ri'dure et chaleur 'a l'occiput. Puulsatil Ia ~/aagie causd'e par appazvimssemerit du sang, rHaction gastrique,7 ou ccpkalalgie catarrhale et rhumnatique. - DWchirernents simples on par saccades., batteinents lancinants, coups; ces douleurs n'loccupent que la moitie' de la te^te, s'accornpagnent (de vertiges, sifflernent dans les oreilles, vorniturition, photophobie, obscurcissernent de, la vtie, elanernents dans les oreilles, frissonnement, envie de pleurer, pdleur, angoisse, battements de cceur, caracte're dloux et paisible; aggravation le soir, dans le repos, en e'tant assis, a F'air libre., en 6tant trop chaudernent couvert et par la pression. Plta inua. Ce'phalalgie nerveuse, violente, comine des coups, si la douleur sie'ge an-dessus dn nez, s'accompagnant de sifflements et de bruissenients dans les oreilles, cornre si ces dernie'res contenaient de l'eau; chaleur et rougeur du visage, on froid aux oreilles, d'un c6te', flamme devant les yeux, illusions de la vue, agitation, caracte're pleureur. itlus toxic. CUphalalgie rhumatismale on nerveu edchirements qui s'~tendent tr~s-loin, jusqu'au Ct PHALALGIE. 121 visage; tiraillements, sensation d'expansion dans le cerveau en marchant, sensation de vacillement et de fourmillement dans la tate; aggravation au grand air, apr~s avoir mange, dans le repos; amflioration par la chaleur. Sepia. Lorsque la cephalaigie est accompagnee de Mle'thore abdoninaic, qn'elle est de caracte're nerveux ou goutteux; convient surtont ' l'hdmicranie, quand la donleur est lancinante, perforante, de'chirante on tiraillante, composee depression, depesanteur, absence d'esprit avec nausees, vornissements, syfpt6mes bilieux, troubles de la menstruation, lascivite., photophobie, digestions dif/iciles et douloureuses, constipation, aggravation le matin et par-les mouvements de la te'te. Silicea. Ce'phalalgie catarrhlale, rhumatismale, goutteuse, surtout pour la ce'phalalgie chronique composee de batterents se faisant sentir la nuit, s'etendant de Ia nuque an sommet de la tete, avcc donleur de brisement au front et dans les yeux, Mlancements et dechirements qni occupent la moiti6 de la tete, bosses sur le cnir chevelu, sueur? ]a tate, chute des chevenx et chaleur " la tAte; aggravation le matin, apr~s midi, par nn travail de tate, en parlant et en se baissant. Sulphur. CUphalalogie congestive, gastrique, goutteuse, rhumatismale, avec plthore abdoininale. - Sensation de pIenitude, de pression, de poids, de compression, de d&hirement, d'dancements, de tiraillements, secousses, battements, bouillonnenient et bruissement dans la tate, complication de synip(47nes 122 22 MALADIES DU SYSTM'AE NETIVEUX. gqastriques, de constipation. Convient surtout 4 la. c5 -phalalgie chronique qu-i s'aggrave le matin ou la nuit, apr~s, le repas, par la meditation et 'a lFair libre. leratrum. Cephalalgie gastrique et nerveuse, tellement violente qu'elle cause le de'lire, avec faiblesse allant jusqu'a' la syncope, frisson, sueur froide, battements et pression semilate'raux, douleur de constriction dans le cerveau; la te'te semble courbature'e; soutirances gastriques. J'indiquerai encore: Agaric. (pour la ce'phalalgie congestive ou nerv-euse); aonmon. carb. (pour la ce'phalalgie nerveuse), camph. (battements dans le cervelet), cicuta (pour la commotion ce'rebrale); cina (de'chirernents, tiraillcment, pression et coryza); ferrum (dans le cas de chiorose); graphites (s'il y a souifrances. abdominales); glorkown (s'il y a congestion); hyose. (&ephalalgie nerveuse par maladie dui ccrveau); lachesis (ce'phalalgie nerveuse et syphilis); lycopod. (s'il y a maladie de 1'abdomen, goutte); nilr. acid. (congestion au. cerveau, goutte, syphilis); ispigella (hyp~rcsthe'sie, rhumatisme., type intermittent., doulcur d&hirante., sccouante, pressive, semilate'rale, s-'~tendant aux yeux, s'aggravant par le mouvement, les secousses., le bruit, en parlant ou. en alhant a' ha selle); valeriand (ce'phalalgie hyste'rique) pourvu. quc cc me'dicament couvre ics, autres, sympt6mes pre'scnte's par la. inalade. - 11 y a encore beaucoup d'autres, substances auxquelles on peut recourir, lorsque les pr'c~dcntes out e'e sans, efficacite'. Je citcrai, con., hell., moschus., sabad.., zinc. (pour la ce'phalalgie engourdissante); CEPHALAMATOME. 23 123 croc., spongia, strainz., pour la c'phalalgie congestive; bism., Iorsque la douleur est perforante; caustic., Si elle est lancinante; canth., pour la brzidure; verb., zinc. pour les douleurs pressives; anac., lorsque cette pression s'exerce du dehors au dedans; asa faet., dros., lack., sabad., spong., lorsqu'elle s'exerce au contraire du dedans au dehors; staphys., quand ii y a pression comme par une pierre; agar., anac., asa fat., thul. pour des piqcires comme par une aiguille; aimmon., ran. bulb. pour La pression d'un cOfW a l'autre; alum., asar., etc., pour les douleurs compressives. - Le?nagne'tisme se montre aussi tre's-utile dans La cdphalalgie nerveuse et la clphalalgie rhumatismale. 230. CtPHALEMATOME. Le plus grand nombre des cephaIrniatmnes guerit par la simple application de compresses trempees dans de la teinture d'arnica etendue d'eau. Si 1'inflarmation se declare, ii faut donner merc. ou hep. sulpl.; celui-ci doit etre administr6 aussitot que la suppuration est devenue inievitable. Si cette suppuration se prolonge apre's I'ouverture de l'abces, ii faut administrer silicea. Quant aux autres maladies qui peuvent se presenter l La tAte, comme les fongus, 1'6paississenient des os, la hernie du cervean, La carie des os du crane, elles se rapportent h d'autres affections, ou bien elles demandent un traitement prolong6, on encore rentrent dans le ressort de La chirurgie. TROUBLES DU SOMMEIL. 1255 D. Enfin, quand elle est 1'effet de la vieillesse, ii faut choisir entre conium et opium. Dans les autres cas, on doit s'attacher a reconnaitre la cause gdnerale ou locale qui engendre l'insomnie. S'agit-il, par exemple, de la privation de sommeil qu'amene chez les enfants le travail de la dentition, ii faut donner: acon., chai., merc., on quelque autre substance se rapprochant de celles-ci par ses sympt6 -mes pathogendtiques. Y a-t-il une naladie organique du cceur, ii faut employer ars., spig., etc. On sera toujours stir de guerir si le medicament peut atteindre toute la maladie, et dans le cas oii la guerison ne serait plus possible, on peut encore soulager. 2o Somnolence. 11 faut encore choisir son medicament en raison de la maladie qui cause ce sympt6me. Du reste, les me'dicarents les plus utiles seront toujours: Bellad., opium, tart. stib., - et aussi hyosc., lachesis, stramonium, etc. Quant aux autres conditions anorrnales que peut presenter le sommeil, je dirai que, pour l'agitation, ii faut choisir entre: acon., ars., be/lad., bry., chain., chin., phospli., rhus toxic.; si le inalade est tourmente par un grand nonbre de raves: bellad., chin., nux vom., phosph., pals., sulpl.; s'il y a des syinptolmes nert'eux, comme des tressaillements, des frayeurs, ars., bellad., bry., chain., cupr~., hyosc., ipec., lkali carb., lycop., nitr. acid., op., pals., suiph.; s'il y a palpitation ou contraction des muscles du visage: bellad., chain., cupi'., caic., hyosc., ignat., straam., veratr.; si le 126 -26 MALADIES DU SYSTAME NERVEUX. malade parne et crie en dormant: arsenzcum,,5ellad., chain., cina., jalap., ignat., flux vorn., puls., Sep., silic., thuj., zinc.; s'il y a des convulsions.- cupr., liyosc.., op., sec. corn., strain., veratr., zinc.-Siya des signes de somnambulisme: lry., natr. mur., op., phosph., silic., suiph.; s'iI y a de l'oppression asthmatique.- caic. car6., ipec., s'il y a du ronflement et du r~lement., op. Pour ce qui regarde la duree du somimeil; anac.., liep., kali. carb., lack., p/zosp/t., strain., convienneut lorsque le sommeil est trop prolonge; s'il nWest pas re'parateir., sepia; s'il est trop court.- ery., calc., nux vorn. - 11 faut toujours que le m6dicament couvre tous les autres symptornes pr~sente's par le malade. J'ai de'j~a parVe' de Pinsornnie cheZ les enf[ants, lorsqu.'elle est cause'e par le travail de la dentition, et j'ai recommande' acon., chain., nerc. (voyez aussi l'article Dentition);- s'il y a congestion au cerveau, ebellad. rendra de tre's-grands services; s'il y a dyspepsie et tympanite, chan.; Si l'enfant crie beaucoup, j'alip.; s'iL y a flatulences et borborygmies, senna, qui convient ineme s'il n'y a pas de diarrhee. STil existe une grande agitation nerveuse, c' est chain. ou coffea; Si le malade est gai et dispose" A rire: hyosc., ranun. bull). - Quelqiiefois I'insomnie est 1'effet d'incommoditeds mate'rie1 -les: tant6t c'est l'humidite' du lit., des couvertures trop -epaisses on trop rninccs, la vermine on la fairn- qui emnp'chent l'enfant de dormir. On comprend qul'il n'y a aucun me'dicament "a donner alors, qu-'il fant se contenter d'61oigner toutes ces causes. MALADIES PSYCIIIQUES.17 127 25o. MALADIES PSYCHIQUES. Le traiternent de ces affections, pour lequel lenmedecin est oblige" de scruter les replis du corps et ceux de l'&me, estsouvent remplide difficulte's. Rarement penton en separer les sympt6mes des souffrances qui les accompagnent; aussi ces sympto'mes sont-ils souvent caracte'ristiqnes pour le choix du ine~dicarnent. J'indiquerai comme 6tant les agents les plus utiles': A. Pour les affections deprimantes: en particulier pour la me'lancolie., Ars., aur., ignat., lack., pals., suiph. Ars., quand le malade se plaint d'une grande anxii~te et me'me de d6sespoir; aur., d~gouit de la vie,tendance an suicide; ignat., chagr~in et indiff6rence; lack., me'lancolie avec anxie'te' de'sespoir, soupirs; puls., me'lancolie avec grande tendance hi pleurer, besoin de prier, serrement du coeur; suiph., grande indifference, de'sespoir, disposition religleuse. J'indiquerai encore: Acon.., s'iL y a crainte et pressentirnent d'une inort prochaine; nux worn., anxi~t6 et agitation; veratr., peur et'd~sespoir, facilit6 'a s'effrayer, d~lire pendant lequel ii chante, siffle et tient des propos impudiques.Ars. est indiqu6 lorsque l'anxigtcj est extreme, que le malade a peur des revenants, des voleurs, et de la solitude; cuprum, manque de force morale, mauvaise hamneur; silicea, taciturnWt, repugnance h parler, indiffdrence., horreur du travail. On peut encore, suivant les circonstances, consulter caic.., caust., con., graph., hell.., lycop., petrol., sep., stann., zinc., etc. 128 MALADIES DU SYSTEME NERVEIJX. B. S'il y a des signes d'exaltat ion, comnme la fureur, ]a rage, des visions, ii faut employer: Bellad. (acce~s de rage,. Cris, convulsions); can tharis (excitation de l'appe'tit ve'nerien), ii yosc. (fureuir avec e'pilepsie, insomnnie., de'lire, visions, convulsions, tremblements); lycop. (orgueil, caustici te), opium (somnnolence alternant avec insomnie, ide'es fixes, spasmes, visions effrayanztes); strana. (visions avec loquacite., mouvemerits convulsifs, gestes niais, rires., chants., d6sir de la 1urniie're et de la socie'te). - Campli. et secale peuvent auss etre utiles. C. Con/usiondans les idjes (ide'es fixes, de'rnence., imsuipli.; ensuite, ambr., hell., miyosc., op.-,plosph.-, plat. P riuscvl, versatr. S'il y a Wdes fixes, hallucinations., bell ad.,, cup.'., hyosc.,flux. inosch.., strain. S'il y a imb~cilJit6 avec discours plaisants, bellad., hyosc., stram,., surtout pour la loqnacit6; bellad., caniph.., cupr., OP.., sec.,7 suiph., veratr., s'il y a une suractivit6 extre'me; beliade., cot'.,, caunab.,, Cic., croc., hfyosc., natr., op.., phos ph., phosph. acid., _plat., strain., weratr., dans, le cas de gaite expansive. Ars., aur.,, lellad., hyosc., lach., lycop., puis.,, selen., strain?., suipli, veratr., conviennent 'a la manie religieuse. Ant.., aur., bellad., hyosc., ignat., flux inosch., phosph., phosph. acid.,, plat., strain.., veratr., pour ]a manie amoureuse et la. lascivite'. DA La faiblesse de la meinoire, la shtpiditM, lidViotie, MALADIES DES YEUX.42 129 reclament:Anne~. (qui convient surtout au premier de ces symipto'mes), alum., caic.., hell., nair.., nat'. mu?'., tiax mosch., oleand., Phosph. acid.,, rixims,ý sep., staph., suiph. -It faut toujours tenir cornpte pour le choix du m&. dicament de la cause occasionnelle de la maladie; si cette derni~re a e'e une impression morale, ignat., op., pkosph. acid., staph., doivent e~tre pr~f~r~s;s'il a t60 fait abus de boissons spiritueuses, nux yamt., op., - m~ine ars., - seront tr~s-u tiles; phospk. acid. apr~s des excl~s sexuels,-s'il y a eti destravaux de ttee exceossifs:lach.., nux yam., op., plat., suiph., seront choisis tout d'abord; tandis que plat., puls., etc., vaudraient mieux s'il y avait suppression des re~gles, etc. ARTICLE 1l1. Maladies des organes des sens. 260 MALADIES DES YEUX. be traitement de ces maladies est souvent difficile; leur marche parfois rapide les rend dangereuses. Je me bornerai ici 'a indiquer les m~dicamients les plus importants pour leur traitenient., ceux surtout qui conviennent au. debut de ces aff-ectionis. lo uinflammatilon ile~c paupI.~res. Aeon.-P ant., ars., bar., carb., bellad.,, 1w?,., caic., digit.., euiphr., Inep.,9 iod., 1Pe'os., lycop., MALADIES DES YEUX.13 431 caps., caust. chin.,. Cic., cmn., con.., dig., dros., duic.', euphr., hyose., kali, lach., lyc., merc.., natr., natr. mur., nitr. acid., nuix mosch.., op., phosph,,plumb., puls., rims, ruta, sec.., sep., sit., suiph., veratr.,, zinc.. Le medicament dolt ktre choisi d'apre's les sympt~mes qui accompagnent la ce'cite', et en raison de la maladie qui a Pu lui donner naissance. (c) Eblouissements.- Bar.., Calc., caust., cic., dros.., euiplr.., graph., kaH_, mrnec., nux worn., phospli., phosph. acid.,, sep., silic. D. Diplopie: Dellad.9 dci., daplin., digit., euphr., iiyosc., lycop., natr. muir., nitr. acid., oleand.. puls., sec.., strain., suiph., veratr. E. Visions d'&~incelles- et de flammes:. A~mmon.. carb., anac.., amn., aur.., ibeilad.., caic. caust. lycop., merc., plios ph., puls., sep., spig., suiph. F. Alouches volan tes: Acon., agar.., ammon. mur., bellad., caic., chin., con.., mrnec., nitin. acid., phosph., Sep., silic. G. H~rn'ralopie.: Bellad., kyosc., puls., veratr. RI. Nyctalopie: Phosph. I. Myopie.- Ammon. care5., arm., phosph., lycop.., suiph. K. Presbyopie.- Caic., dros., lycop., nair. mur., petrol., sep., silic. L. Orgeolets:.caic., con., fern., graph., puls., r'hus,, sen.., sep.., staph., sulpix. 132 MALADIES DES ORGANES DES SENS. 270 MALADIES DES OREILLES. Le traitemient des maladies des oreilles est tr~s-difficile, parce pie la constatation de leurs causes et de leurs syrnpt6mes exige des connaissances sp6ciales que tous les mddecins m~rme ne posse'dent pas (1). Les indications tire'es des lesions, des sensations et des fonctions sont souvent insuffisantes. Ici encore, je mne borneral 'a poser les premnieres notions, sans chercher hr e'paiser un semblable suj at. A. DuretW de louie. Lorsqu'elle est cause'e par un itlat con gestif, it faut choisir entre:Aur.., belladmo bry.,, caic., griaph.,. lycp., mere., nux vorn., phospli., puls., sep., silic., suiph. Si elle est la cons6quence d'un catarrlze ou d'un rhum)atisme:. Atir., arm., ars.., Ibeliad.,. caic.,. carb. weget., con., catist., ciain., hep.., 1od., lach., led.., mang., mere.,, nitr. acid.., pails.,, rhod., S1i1lph.., seraient indique's. Pour la cophose produite par ]a paralysie dui nerf acoustique ou par une hypedres the'sie de ce meline nerf, it faut s'adresser h Anac.., arm., beliad.., caic., caust.., caic.,ý con., graph.,, hyose., lycop.,, mur. acid.., nitr. acid., mlix worn.,) op.., petrol,., phospli. acid., phosph., plat.9, pfals., spig.,. veratr. Si la cophose depend d'altuirations organiques, de la (1) Yoyez Traitd pratique des maladies de loreille, par le docteur E. fl. Triquet. Paris, 1857, in-8, avec figures. MALADIES DES OREILLES.13 123 r~trocession-d'un dermatose, d'un engorgemnent ganglionnaire, d'un e'coulenient du conduit auditif:Ant., Caic.., carb. veget., caust., gr,-mph., hep.,, lod., lycop., mere., suipt'., etc. Sabadilla pourrait aussi (selon Deventer) produire de bons effets. B. Bruits dans les oreilles. (Ce syrnpt6me dlepend tantOA d'un e'tat congestif, tant6t d'une surexcitation nerveuse, tant6t d'un Mtat rhumatismal, tant OR d'une h6sion organique.) Bruissement et si/flement: Acon., alum., ambr., ammono., arnica (chez les viefilards), baryt. bellad., bry., caic., carb. veget., caust.. chain., chin., con., graphi., hep.., lycop.., mere., natil. Mur.., nitr. acid., flux vom.', op.., pbhosphi., Plat." pails., rhod., sep., spigel., suiph. Bourdonnements. Ammon., bellaid., caust., con.., graph., hyose., lod., natr. muir., ptius., siulph. Roulement, grondement comme cclui du tonnerre,Ammon. mur., caic., caust., graph., plat. Tinternents., chants dons les oreilles: Amb)r., am. mon.. baryt., Ibellad., bo?,., c-aic., caust., chel., chine., con.., (Rule., graph., kali, led., iycop., men., nati'. mur., flux vow.,. petr., puls., rhod., sitle., suiph. Br-uit d'un insecte qui vole. Aur., bellad.,. caic.. caust., graph*, petr.,, puts.. silic.,spigei.. suiph. Craquements et claquernents. Ambr., baryt., caic.,, con.., graph.,, koli, led., mang., men., natr. mu?-., ulitr. acki., petr., silic., staph., zinc. HIRSCIIEL.S 13I M f ALADlES DES ORGANESDES SENS. 280 OTITE. Belladona. Convient lorsque 1'inflamrnation est violente, qu'elle pen etre davis 1'oreiLle interne et s'6 -tend jusqu'aux me~ninges. mercurlus. Doit lui Atre pre'f~re aussito't que la suppuration est devenue inevitable, qu'il se forme des tumeurs, des abces et que les parties voisines se tume'fient. Pulsatmla. Lorsque 1'inflammation est moins intense, qu'elle a un caracte're catarrhal, et qu'elle ain~ne un 6coulement muqueux. J'indiquerai encore: chain., rhus, quand le gonflement s'accompagne de douleurs de'chirantes et de tiraillements; nux vomnica, lorsquela douleur est surtout pressive; caic., -stie., s'il y a maladie des os; iycop., sulph.., wagn. carb., quand ii existe des sympto'mes 'a la peau avec secretion de mauvaise nature; Caic., caust., graph.,Ilycop., nitr. acid.,ruta, sulplnt., quand ii y a ulceration du conduit auditif, e~coulement rnuco-purulent. 290 OTALGIE. Belladona. Otalgie avec congestion, sifflements, et bruissernents dans les oreilles, chaleur et rougeur du visage; e'lancerncnts dans 1'oreille et en arri~re; douleur dans la gorge en avalant; e'tincelles devant les yeux, photophobie, grande sensibilite' au bruit. Chamomila. Otalgie nerveuse ou rlzumatismale, violents 6~lancements comme des coups de couteau; OTALGIE. 135 douleur tensive., tiraillements jusqu'au lobule de l'oreille, grande sensibilite', agitation, mauvaise humeur; les oreilles semblent bouche'es. mercur. Otalgie congestive, rliumatismale ou inflammiatoire, eiancements profonds ou douleurs dechirantes qui s'e'tendent jusqu'A la. mAchoire, aux dents, aux os du crdne; ecoulernent de ce~rumen; sueur ai la tate sans soulagement; sensation de froid ou de chaleur dans l'oreille; aggravation. la nuit et 'a la chaleur, surtout 'a la chaleur flit lit. Nux vorn. Douleur de pression, de de'chirernent, d'e'lancements, de battements, s'edtendant au front., Ai ]a tempe, aux os du visage, surtout le matin ou. ]a nuit, avrec cliquetis, craquernent en parlant, en machanft; chez les sujets irritables., tourmente's par un 'tat de pl 'thore albdominale, par des souffrances gastriques ou. par des rhurnatismnes. Pulsat~illa. Otalgie catarrhale on rhuinatismale, palpitations, douleur d&hirante, pressive, paraissant s' exercer de dedans en (lehors, chaleur, rougeur, gonfleinent de l'oreille. Des douleurs lacbinates et dechirantes se font sentir dons tout un c6te' de la tete et s'aggravent la nuit. Ce me'dicament conx~ient surtout aux personnes frileuses, dont le sang est pauvre, aux femmes et aux en fonts. Sulphur. Otalgie rhumatisinale on congestive, surtout dans le s cas chroniques; tiraillernents, de'chirements., 6iancernents qui s'6tendent jusqn'IA la gorge et a la tAte; chaleur brfilante 'a l'extirienr des oreilles. grande sensibilitd' an bruit. Convient surtout lorsqu'il 130 MALADIES DES ORGANES DES SENS. existe en meme temps des douleut's abdorinales, un rhumatisme. chronique ou un coryza. En outre de ces medicaments, on pent consulter encore arnica (pour les douleurs pressives et lancinantes; lorsque 1'otalgie est nerveuse et rhumatismale), china (quand ii y a aggravation des douleurs au toucher), dulcamnara (si la maladie est venue "a ]a suite d'un refroidissement et que les douleurs auginentent la nuit), hepar suiph. (s'il y a Mlancements, battenients, sensation de coup, dans les oreilles, avec ecouJement), platina (douleur crampoide avee fourmillement, surdite et sensation de froid), spigelia (douleur de'chirante qui se fait aussi sentir dans la joue; sensation semblable t celle que causerait tine aiguille qu'on enfoncerait dans l'oreille). Enfin on pent employer aussi Ies medicaments qui s'adressent aux congestions Sanguines et aux rhumnatisrnes, entre autres: carb. veget., parmi les premiers; mang., ran. se., silic., parmi les seconds. Agar. mnusc. peut 6tre utile lorsque la douleur s'e'tend jusqu'a la mftchoire sup&'rieure. 300 OTORUIHEE. Anrum. Ccouiement clair, de mauvaise odeur, avec carie des os, destruction du tympan, surtout s'iI a etd fait abits de mercure. Belladon a. Otorrhee inflammatoire ou catarrhale, venant ' la suite d'un exanthlme, de la scorlatine, par exemple, ou apr~s la suppression d'un autre ecoulement; surtout si le liquide est purulent. OTORRHfto' 137 Calcarca. Otorrhe'e scr~ofuleuse, purulente, sanguinolente. (Comp. avec lyco p.) Conium. Ecoulement abondant et sanguinolent; surtout chez les scrofuleux. Dulcamara. Durete' de l'oule apr~s la suppression d'un ecoulement; surtout Iorsque la maladie vieiit 'a la suite d'un refroidissernent. llepar sulpik. Otorrhe'e scrofuleuse on catarrhale; tecoulement purulent et de mauvaise odeur. mere. Otorrhe'e in/lammatoire; e'coulement purulent On sanguinolent; convient aux scrofaleux et dans le cas de canie des os (nitr, acid. aussi) Pitisatmha. Otorrhe~e catarrhale, a la suite d'une rougeole; e'coulement sanguinolent et purulent, avec sensation de ge~ne et d'e'lancement dans l'oreille (comparer avec otalgie). Silicca. Oloiirhee ýcrofuleuse avec, caine des os. (Comp. avec aurum et nerc.) Sulphair. Dans les m~mes circonstances que hep. suipli.; chez les scrofuleux, quand ii existe une denmatose chronique au visage. Otorrhe'e chronique avec 6coulement sanguinolent ou purulent. 11 y a encore beancoup d'antres medicaments qui peuvent e~tre utiles, et qui seront indiqu&~s soit par la cause de ]a inaladie (catarrhe, scrofule, 6rUptions, abus de mercure, etc.), soit par Jes syrnptonmes qul accompagnent l'otorrh&~e et ceux qui la suiveni (inf~lammation, gonfflement, fivre, ce'phalaigie, snrdit6). On reconnaitra toujours le rem~de convenable en 8. 1 38 MALADIES DES ORGANES DES SENS. reunissant 1'ensemble des sympt6mies prdsente's par le malade. 3 10 PAROTIDES. Belladona. Si la douleur est tensive, que le gonflemnent soit d'un rouge brillant., comme e'resypelateux, s'il y a congestion a' la tate, vertiges, affection du cerveau. Aussi quand les parotides viennent dans le cours de la scarlatine. Baryta. acet. et carbon., conium et dulcamara, lorsquli la suite de I'inflamrnation, ii reste une induration de bonne nature, ou me'me squirrheuse. (Comp. avec brorn, caic. carb.., kali carb.) Alepar suipli. Lorsque la suppurat ion commence ou quand elle tarde 'a se former. mercurnus. Medicament essentiel lorsqu'il y a gonflement et sup puration. Rhus toxic. Parotide rhurnatisinale ou scrofuleuse., surtout si la maladie reve't le caracte're nlerveux. Convient aussi Iorsqu'elle vient ht la suite de la scarlatine. Silicea convient aux indurations cons~cutives et aux suppurations qui se prolongent, surtout chez un sujet scrofuleux. Kreussler recommande euphorb. off., lorsque le gonflement s'accompagne de douleur bruilante et d'e'lancement. Mais,, dan s ce cas encore', les medicaments susnommes peuvent parfaitement suffire. LASIONS DE L'OD0RAT.13 139 320 LESIONS DE L'ODORAT. L'expe'rience ne nous a encore fourni que des re've' lations incomple'tes relativement aux modifications pathologiques de 1'odorat; les indications th6rapeutiques qui en re'sultent sont plus hypoth~tiques et the'oriques que positives. J'indiquerai cependant: 10 Pour la diminution ou la perte de l'odorat (anosmie) alum., benz. ac., caic., liepar, kali bich., lyc., mere., natr.?nur., nux vorn., puls., sep., sil., suiph.; si ce sympt6me est du' it un catarrhe des fosses nasales; aurum., caic., mere., mez., sil., s'il est l'effet de la prisence d'ulce'res; arg. nitr., caust., hyosc., phosph., rhod., rhus, veratr., galvanismus., s'il est le re'sultat d'une paralysie des nerfs olfactifs. 20 Pour l'exaltation de la sensibilite' de l'odorat (hyperosmie) et les illusions de ce sens (parosmzie), acon.., agar.,, agn., aur., baryt., bell., calc., chin., Conl., hep., kali carb., graph., lye., natr. carb.., nux vom., phosph., phos ph. acid., plumb., puts., sep., silic., su~lph. 11 faudra, pour fixer son choix, tenir corupte de tous les autres sympt6mes offerts, par le malade. Pour les syrnptornes du gocit, voir maladies de lFestomac.A Pour les 16sions de sensibilite' g~n~ralIe, voir les articles Spasrues, Ne'vralgie, Hyste'rie. 140 AIALADIES DE LA AIOELLE E-PJNIERE. ARTICLE IV. Maladies de la moelle e'pinuire et de ses enveloppes. 330?,YELITE. Aconultiun. Medicamnent essentiel dans la mye'lite aigue" caus~e' par un refroidissement ou par de trop grands efforts. Convient au debut de la maladie, lorsque la fi~vre est violente. Belladona. Lorsque le caract~re de la maladie est plus tranc/U, qu'il y a congestion a' la tete, sympt6 -mes convulsifs, surtout lorsque les me'ninges rachidiennes sont affecte'es d'uue mnani~re pr~dorninante et pie le cerveau, participe ýt la maladie. Bryonia. Lorsque l'inflarnniation est tixe'e surtout sur la port'ion lombaire de Ia mnoelle, que les douleurs se font sentir principalement au niveau du sacrum, que les organes du bas-ventre participent ýt la mialadie, qu'il y a constipation et que les mouvernents des mernbres inft~rieurs sont devenus difticiles. Dulcamara. Pour la rnyelite de cause r/zumatismale, ou apr~s tine dermatose, s'il y a maladie des articulations, et que chaque mouvernent cause une violente douleur, la flNvre d'ant plus e'rethique que violente et la transpiration tre's-rnarquee. mere. Surtout apres acon., quand la maladie est due ý un ref roidissement, 'a un effort violent, que la douleur locale est tre's-forte, per forante et aussi IRRITATION DE LA MTOELLE EPINIERE. 11 141 quand la. maladie est aigiP6 et franchement inflammatoire, que les os et le pe~rioste sont atteints, qu'il y a des sueurs et de 1'agitation. Nux vornica. Surtout dans la. mye'Iite chronique et?,kunatismale., avec, fi~vre mode'r~e, reaction sur les organes albdorninaux,, constipation, que ]a douleur est pressive et tiraillante, paraissant avoir son sie'ge principal vers la face ante'rieure des verte'bres. I? us. Lorsque les sympt~mes sont nerveux., que le malade e6prouve des d&kirerneni's, des tiraillements;si la maladie est de cause rhumatismale ou qu'elle succ 'de tiun exanth~me, et s'il y a tine faiblesse paralytique qui se fasse sentir surtout dans los mouvernents des membres. Les observations qui s.0 rapportent an traiternent (le la mye'lite ont besoin d'e~tre re'p~tees, car cehii-ci nWest pas assez precis. Ars., cale., digit., lack., puls., silic., staphys. doivent trouver Jeurs indications dans des cas determines', aussi bien pour la inye1lito aiguiý quo pour la rnye'ite chronique, lorsque la. maladie est franchement inflamrnatoire ou qu'elle estrhumatisrnale. Caust., cocc., ignat.., veratr., conviennent mieux quand ii existe des synipt6mes convulsifs ou des signes de paralysie que dans l'inflarnration franche. 340 IRRITATION DE LA MOELLE EPINIERE. L'irritation de la moelle 6pinie'ro est souvent de nature ritumatismale et goutteuse; it faudra donc, pour en fixer le traiternent, comparer ics indications quo je donnerai tout b l'heure h celles quo j'ai rdunies a P'article Gouttie et rkhumcdisme (~ '10). Mais le plus sou 1 42 MALADIES DE LA MOELLE EPINIEtRE. vent les douleurs du dos sont purement nerveuses; on trouvera 'a 1article Rlysterie les medicaments qui leur conviennent. Elles peuvent de'pendre alors, soit d'une hype"resthe'sie nerveuse, soit d'efforts trop violents, soit de de'bauches, etc.; ou bien elles sont le r~sultat d'une congestion, surtout d'une congestion abdoininale accompagnee d'hernorroi des. (Comp. chi. vi.) 11 est rare qu'elles dependent d'une Ie'sion organique, par exernpie, d'une canie des-os. Enfin, elles peuvent 6tre inflammatoires, et rentrer alors dans les syrnptrmes de En se laissant conduire par 1'espe~ce de /a douleur, on reconnailtra les indications suivantes: Douleur per forante: Hiim., hali bich., thula. Don/cur de br~lure.: Am., ars., aur.., bism.., br'y., carb. anim., lyc., nair,. carb., nitr., piiospl., si/ic. Jlagn. mar. convient lorsqu'a' ]a douleur de brcilure viennent se joindre du prurit et des eldancements, et ensuite des douleurs lancinantes et perforantes entre les e'paules; surtout si le mouvement procure du soulagement. Don/ear pressive. Ammnon. maur., coloc., ka/i carb., lye., mur. acid., natr. mar., nitr., flux vom., oleand., petr,., plat., ruta., sass., sep., si/ic., stan., staphys., veratr., zinc. Douleur passage~re: Led.. nitr. - Tension:~ ary. nitr. Douleur d'arrachement.: Ant. crud., bry., ca/c. phosphor., canth., caps., chain., cocc., ferr., hyosc., lach., Lye.,p mmei worn., phosph. acid., puls., rims, silie., sep.., stran., suiph. IRRITATION DE LA MOELLE EPINIERE. 43 14 3 Douleur cuisante: Aur. mar., aur. S.,, sep., silic. Douleur tensive. Caic., phosph., con., hep., laur., natr. carb., natr. inure. niccol.., snlrin. Douleur d'ilaneement.- Cale. carb.,1 caust.,7 caps., chain.., coec., kali bich.., lye., mez., natr. carb.., niccol., nltr. acil., oleand.,, pceon., rhus, sass.., spig., strain.., thuI., veratr. Douleur de luxation.: Agar., caic. carb., eonl., petr.., suiph. Douleur de plaie: Suiph. acid. Douleur de brisemnent:. Agar., alum., amimon. 7u. amn., ars., asar.., chin., dros., kali carb.., Magi?. mur.., nati'. carb.., natr. mar., flit)'., nux vow, play., ran. bulb.., ruta, strain., verair.,. zinc. Tiraillements: Ars.., caps., carb. veget., caust., cocc., chain., graph.. Intep,, kall caub.,. lacm., m~ill.., natr. carb.,, uatr. miur., nitr. acid., nux worn., petr.., rhius., strain.., sulpin.,, tereb., thaj. On trouve aussi dans la pathoge'nesie de 1kreos., nux moscb., plumb., un grand nombre de douleurs ayant leur si~ge dans la moelle e'pini~re. 11 y a encore d'autres substances dont ii faut tenir grand compte quand la region dorsale est spe'cialement affecte'e et que les rnuscle~ de cette region participent Ai la maladie. 11 faut choisir alors entre bromn., led., mere., nitr. acid.., rhus., spig., stront.; si les verte'bres sont i-nalades: asa., staph. - Cale. carb. (dans le cas de de'viation), pals., rhas, six., sulph. (dans le cas de gonflement avec de'viation). - Pour les douleurs des vert~bres, aeon. (si la douleur est brfcl 144 MALADIES DE LA MOELLE IPINIEIIE. lante), asa, (pour la douleur pressive); cic., dig. (pour les battements), grat. (pour les 6lancement-s); led. (pour les douleurs et pressions lancinantes); nitr. a~cid. (pour les picotements); nuax vorn. (pour la douleur de pression), ruta (pour la contusion comme apres une chute), sab. (pour les e'lanceinents), stainhiys. (pour la douleur de plale). - Si e'~pine dorsale souffre dans toute son e'tendue, les nma'dicarnents approprie's sont,: Acon., arg. nitr. amn., alu?X,. bar-.,ý bell., bry., carb. anim. et carb. veget., cin. (s'il y a des secousses musculaires) cocc., con., dros., duic., graph., hell., hep., ign., kali carb., mang., mosch., nitr. acid., nlit?"., peir., pliospli., plint., rhod., sab., silic., sot. tub., srtranx., sarnb.., suiph., thit(., zinc. 350 HYSTItRIE ET HYPOCONDRIEC (1). Les causes de ces deux maladies sont diff~rentes. La premi~re depend le plus souvent d'une nkvrose de la moelle e'piniere, ta-ndis que ]a seconde est produite par les troubles de la digestion et l'obstruction des organes abdom-inaux. Leurs sympt~mes se rapprochent davantage, car ils se composent de phe'nome~nes psychiques, de douleurs nerveuses, qul peuvent aller jusqu-'aux convulsions, de congestions e'videntes, de souffrances abdominales qui sont dues souvent 4 la dis(I) Bien que l'hysi~rie et l'hypocondrie diff~rent quant 'a leur sidge, ces deux maladies sont tellement analogues par leur forme symptomatique, que je n'ai eu aucun scrupuic de les rnanir dans un m~me article. - Voyez Jlahr, Du traitement hoýinceopaihique des affections nerveuses et des maladies?nentales. Paris, 1854, pag. o/j5, 177. IIYSTERIE ET HYPOCONDIIIE. 1 144 tension des intestins par des gaz, de constipation avec toutes ses suites, et, chez les femmes, de troubles de la menstruation. Ce sont ces diifhrents groupes de sympt6rnes qui doivent diriger dans le traitement. Quant aux mn'dicaments:10 Caie.., chin.,, uar. mur.,nux worn., tsep., sil., suiph. conviennent surtout quand ii y a des troubles de la digestion et de la nutrition. (Comp. Maladies de 1'appareil digestif.) 20 Cale., bell., chin., ferr.,, puls., Sep., lorsque le sang est alte're, s'il se fait des congestions, ou dans le cas d'ane'nie. (Comp. Alterations du sang.) 30 Pals.* plat., sep. Quand la. menstruation est difficile. (Comip. Troubles de la menstruation.) 4o Aqn., chinI., cic., vocc., con., ign., lach., mosch., flux mosek.., nU x V-om., phostph., phosph. ac., plat,., sep., staph., strain., veratr., s'il y a mialadie dui syst~me nerveux. (Comp. Convulsions, Spasmes, C'ph alalgie, Irritation de la moelle 6pinieiwe, etc.). 50Anac., ars., aur., con., grat., Each., phospli., phosliN.gc., quand ilexiste des symipt6mes du c6te' de l'intelligencc et duimoral. (Comp. Maladies du cerveau.) Lorsque la maladie est venue "a la suite de pertes abondantes et d~bilitantes, d'exce's de toutes sortes, Cale,., chin.,, frem., phospli. acid.., sitaph. se trouvent indiqu~s; natr'., nuux worn., suiph. serout choisis quand elle sera Veffet d'une vie trop s~lentaire, d'etudes forcees, d'abus dui caf6 et de liqueurs. Pour la paralysie de la moelle, v. Spasmnes. Pour le raniollissement de la moellq, y.. *Mqlu~t de'sorganisatrices. %0&. TRO1SIJRME PARTIE. MALADIES DES MEMBRANES MUQUEUSES. ARTICLE PREMIER, Maladies de r'appareil respiratoire. A.AFFECTIONS DES FOSSES NASALES. 360 COlIYZA. Aconit. Coryza avec fivre caracte'risele surtout par des frissons, de la sueur, de la chaleur, un malaise ge~neral, de l'agitation, de l'iusom-nie, de la c~phalalgie, un l6ger grattement et de la d~niangeaison dans ]a gorge; de la toux, de 1'enrouement, une sensation de secheresse dans le nez sans aucun e'coulement nasal. Arsenteum.- Coryza avec grande agitation, anxiete', insomnie; diminution de Ia chaleur et de la rnotifiti,, 6coulement par les narines d'un mucus decre, causant des excoriations avec 6ri~ure dans ics narines., soif, sensation d'~prete' datis la gorge. Convient aussi pour les suites dui coryza, la ce'phalalgie et l'asthme. Aururn. Doit e6Lre reserve' pouir le coryza syphilitique et le coryz4a scrofuleux avec ulceration des narines, ecoulement de pus, canie des os du nez, et quand ji a e't' fait abus de mercure. lod. et 6roin. conviennent egalement alors. Delladona. Coryza avec congestion d la tete, gonflpoaent du rnez. et gerpttres, douleuir et chaleur dans les qrne9:yec~nsation de hrdu'kre, picoternents, sic/ie 1 48 MALADIES DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE. Ipecacuanha. Coryza avec embarras gastrique; ast/zme, c6phalalgrie, frissons venant apre's un coryza supprime'. Lachesis. Si lY'coulemnent est aqueux, m2uqueux., tr~sabondant, causant le gonflement'du nez et de la le'vre, des crou~tes dans les fosses nasales, du larmoiement; ou quand ii y a obstruction du nez, c'phalalgie, miauvaise hurneur, imnpossibilitM de penser. Lycopodium. Coryza avec obstruction du nez, c&' phalalgie frontale; convient, aussi pour le coryza chronique, chez les scrofuleux. mereutriuis. Coryza avec fivre; beaucoup d'e'ternuments; e'coulemnent d'un mucus aqueux; gonflemnent et excoriation du nez; mauvaise odeur des mucosite's; teote entreprise; frisson, sueur la nitl surtout, sans aucun soulagement; ni le froid ni la chaleur ne procurent, d'ame'lioration. Convient au coryza syphilitique. (Jiep. suiph. se rapproche beaucoup du mercure, surtout dans le coryza chroniique, lorsque ce dernier rn~dicament ne gue'rit pas ou quand it en a Me fait abus.) Nux worn la. Ench ifrirnernent, c~phalalgie frontale, chaleur 'a la teAte; douleur lancinante., dechirante, pressive dans la tate;- chaleur au visage, le soir stirtout (amneIioratioii pendant le jour); manque d'app~tit, constipation, irritabilite', facilite' h se mettre en coW~e. Convient, aussi ht 1enchifr~nement des nouveaune~s. Pulsatilla. Coryza avec embarras gastrique, absence Wilere du gofit; mucosit~s nasales e'paisses, jozi~nes'ouwvertles, de mauvaise odeur; s'adresse sur AFFECTIONS DES FOSSES NASALES. - CORYZA. 149 tout an coryza aigu, mais (bit 6tre conseilide aussi quand ii y a des ulcerations dans les narines avec saignement du nez, photophobie, aggravation le soir, A la chaleur, amelioration au grand air, frissons, adipsie. Aussi pour la cephalalgie qui vient 'a la suite de la suppression d'un coryza. Sambucus. Coryza des nouveau-ne's avec obstruction des narines par un mucus epais et filant, avec menace de suffocation. Slllcea. Offre beaucoup d'analogie avec aurum, caic., lyc., hep. suiph., mercur. Convient lorsqu'i[ existe des ulcerations avec gonflement mou de la pituitaire, ecoulement de masses muqueuses dures, allonge'es en forme de tuyaux et sanguinolentes. Corivient au coryza chronique survenant sous l'influence des scrofules ou de la goulte. Sulphur. Coryza chronique; enchifr~nement, ecoulement de mucosites dpaisses,jaunes, purulentes, tr~s-abondantes, couleur de sang, excoriations, ulc&rations de la pituitaire. Se rapproche de lye., merc., nux vom., puls. D'autres substances, entre autres alum., carb. veget., caust., graph., nit. acid., sep., peuvent encore se trouver indiquedes soit par des circonstcnces spdciales, soit par quelque complication. Mais, le plus souvent, les rn'dicaments que j'ai tout h l'heure pass~s en revue suffisent hi la gue'rison. - Dans tn cas oii ii y avait des dternuments violents accompaguds d'un 6coulement de mucus, avec c~phalalgie nerveuse et douleurs dans les oreilles, dat qui d'tait combattu depuis dix aus, sans 0ZtiNE. -POLYPES DU NEZ. 151 Ma912. M101. tEcoulement dcre, avec obstruction du nez, douleur de plale, crouttes. Pulsatilla. Gonflernent et rougeur de 1'ext~rieur du nez, u~ce're et crouites ii 1inte'rieur; e'coulement epais, jaune, verdAtre, purulent et de mauvaise odeur. Phosph. Gonflement rouge et brillant, obstruction des narines cause'e par des croiites qui se dess~chent. lh us. Chez les scrofuleux: &cotlement de mauvaise odeur., janne, ou comnpose' de mucosite's sanguinolentes. (Surtout quand ii y existe en me~me temps une 6ruption faveuse sur le cuir chevelin.) Sepia. Ecoilement de mauvaise odeur et crocites. Thuja. Obstruction des narines par des croeites s&ches, avec inflammation. Zincum. Gonflement interne et externe du nez avec rougeur., perte de 1'odorat, se'cheresse des narines, larmoiement. On peut encore recommander, lorsqu'il existe quelque eruption concomitante:antim., borax, carb. veg., graph., kali bichr., lyc., nair. Mn.,, nitr. ac., petr., sil., suipha., etc.-Lorsqu'il y a simplement. gonflernent et inflammation: bellad., nmere.; et lorsque la maladie est venue 4 la suite d'un coup ou d'une chute, aTrnica.. 380 POLYPES DU NEZ. caic. et teucrlum gue'rissent les polypes Vesiculeux. Le dernier convient, surtout lorsque les v~g~tat ions sont d'uin blanc gris tre. Le teucrium doit 6tre employe' surtout commne topique, soit qu'on se serve de 1 5? MALADIES DE L.9APPAREIL RESPIRATOIRE. ses feuilles fra'iches, ou de ses feujilles s~ches et pulv&rise'es. PhONplu. s'Yadresse aux polypes sarcornateux, qui saignent facilement; suelpliiir doit eltre reserve' pour les petites vegetations rouges, grosses comme des pois, qui se forment datis les fosses nasales. Kali bichr., PuI[II., sanguin., sep)., sil. et stap/igs., sont aussi tr~sefficaces. 11 faut toujours continuer pendant longtemps le mernie remade. (V. aussi les articles M1aladies de la peatt et Vdge'talions.) Epistaxis. - V. fle'morrkhagies, (B) MALADIES DU LARYNX, DE LA TRACHtE, DES BRONCHES, DU POUMON ET DU DIAPHRAGMIE. 39o TOUX. - ENROUEMENT. Laryngite, trache~ite, bronchite. - Catarrhe aigu ou chronique. - Grippe (fi~vre catarrhale e~pide'mique). - Toux spasmodique, - toux convulsive. -Phthisie laryng~e, trache'ale et pulmonaire. - Voir pour ce dernier groupe les Maladies de'sorganisatrices. La toux est hi la fois tin sympt6ine pe'nible et important qui est l'effet de maladies diff~rentes. Elle peut de'pendre d'une inflammation des voies ae'riennes (du larynx, de la trache'e, des bronches, des poumons, de la ple'vre), de maladies de'sorganis.,)ah-ices., Par exemple de l'ulce'ration de la gorge ou de la trache'e (phthisie laryng6e et trache'ale), de la phthisie tuberculeuse, de l'emphyse'me, des maladies du coeur, etc. Elle accompagne aussi er -frquemiment, on peut m~me dire d'une mani~re constante, le catarrhe aigu (fmievre catarrhale) et le catarrhe, chronique, la flvre catarrhale 1 54 MALADIES DE L'APPARFIL UESPIIIATO IRE. tin chatoulillement h ia gorge, qlu'elle vienL le matin surtout, et s'accompagne de pleurs et de enis. 11 pent 6tre employe" aussi contre in toux. humide, avec expectoration peu. abondante, difficile et sanguinolente; lorsque cette toux Jbranle in teate et la poitrine,et s'accompagne de douleurs rhumatismales dans les lombes. -11 convient au catarr-he, h ia fie'vre catarrhale, 'a in grippe; penit Atre utile comime intercurrent dans les CAtkctions tuiberculeuses, surtout dans le cas dh'o ptysie, et principalement iorsqne ceile-ci est venue pour avoir bu froid le corps e'tant en sueur. Arserklcum. Convient aux maladies organiques et aux inflamnmations des voies a'rie~nnes, quand ia toux est seche, dranlante, fatigante, venant surtout le soir, la nuit., augment~e en buvant., en. mangeant, en e'tant couche', par iFaction de iFair humide et d'un froid sec; et aussi lorsque ia toux est humide, mais que i'expectoration reste difticile et cornpose~e d'un. mucus visquenx qni s'nttache A ]a gorge; aussi quand 1'expectoration est puruiente, verd~tre, grise, d'une mnauvaise odeur., sal~e, ame're on putride, s'accompagnant do chatoujillement,. de gratternent, de raclernent dans in gorge, de serrement a' la poitrine, d'asthrne, d'nbatteruent, de consomption avec fivre hectique. S'ndresse au catarr/le chronique, ýt la grippe, nux tubercules, auissi h In fl~vre catarrhale, iorsque les acce's sont tre~s-vioients, et 'a iemphyse'me. Belladona. Convient 'a ha toux de caracte're inflainrnatoire, nerveux ou spasmodique, iorsqa'elle est s~che, aboyante, convulsive, CaveC chatoujillement TOUX. - ENROUEMENT.'5 155 dans la trac/aee, VenanIIt la nuit, prenlait 'a ha gorge coinme si l'on avait avale' de la poussie~re., reveiiant par le inouvement, avec sentiment de constriction, menace de suffocation et expectoration visquense. S'i1 y a en m~me temps mial de gorge, coryza, afflux du sang vers la tete,, rougeur du visage et des yeux, ce'phalalgie, M1ancernents dans la poitrine. - S'adresse 'a 1'inflammation des 'voies wariennes., au catarrhe ftbrile, 'a la. gripp~e, 'a 1enrouernent, h la coquelucke, au moment oii celle-ci passe 'a sa seconde p~riode, et lorsqu'il y a complication de sympt6rnes spasmodiques et congestifs vers les parties superieures, lta toux spasmodique, ~ la perte de la. voix. Dryonia. Est indiquii'e par les sympt6mes suivants: toux catarrhale ou inflammatoire, se'che, cause'e par un chatouillement, venant surtout apre's le repas, avec strangulations qu i vont j usqU'au vomissenient; lorsque cette toux. vienit en rentrant dans la chambre, et qu.'elle est tellemient forte qu'il semible que la poitrine va 6tre brise'e; ou bien lorsqu'elle est humide, suivie d'une expectoration jaune., spumeuse ou. rougedltre., surtout lemai, et accompagn'e de c'phialalgie pressive., de souffrances gastriques, princ~palement d'une douleur lancinante dans la p)oitrine pendant linsp~iration,' et (l'elancements dans la ta'te pendant la toux. Convient (luand. ii existe des sympt~mes inflarniatoires, un. caiarrhe aigu ou chronique., la grippe. Peut 6tre donn~e' cornne intercurrent danis le cas de tubercules. S'a(iresse h I'enroucenent catarrihal. calicar. cau'bomik. Me'dicanient essentiel dans le 156 MALADIES DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE. cas (le mnaladie dt~sorganisatriee de ]a poitrine. Toux secze., violente, cause'e par un chatouillernent comrne Si 1'on avait avahe' de la, poussi~re, avec enrouement fre'quent et tenace; Iorsque la, toux. vient principalement le matin,. le soir oni la nuit; ou. bien quand I'expectoration se compose d'un mucus epoi.s, jaune, de mativaise odeur, pumilent, doux, au gocit ou. acide, plus abondant apre's le repas; s'il y a des e'lan cements dans la t~te et la, poitrine, de la ge~ne en respirant, comme Si le poumon ne pouvait se dilater, de la diarrhe'e, des sueurs., de I'amaigrissement et de la. tristesse. - Convient dans le cas. de catarrke et ctenrouernent chroniques, et aux affections tuberculeuses. Carb. wegetab. Toux catarrhale, spasrnodique ou causee par une alte'ration organique. - Toux spasmiodique avec enronernent, raucite de la voice, venant par acces., aggravee en parlant et par un temps froid., oti bien suivie d'une expectoration verda~tre, purulente, de mauvaise odeur,. ou compose"e d'un mucus filaut: cette expectoration a lieu principalement le matin et le soir; sensibilit6' de la, trache'e, rhumatisme, don.leur pressive dans la t~ete, coryza. - Convient dans le, cas de catarrhe aigu, de catarrhe chronique, de grippe, de tubercules pulmonaires. MWdicament essentiel pour J'enr-ouement chronique. Aussi pour l'emphys~rne. Chbamonilhia. Convient 'a la toux spasmodique on dans le cas d'affection catarrhale; lorsque cette toux est se'che, produite par un chatoujillernnt continuiel dans, ]a trache'e on, dans la, poitrine, s-'il y a aggravation en parlant, en se mettant en col~re, en pleurant et la TOUX. -- ENR0UEMENT. 157 ulul; que l'expectoration est aqueuse, ou compos~e d'un mucus acide peu abondant, s'il y a en melme temps enrouement, coryza, irritabilit6, fi~vre vespertine, grande agitation; convient surtout aux femmes et aux enfants, dans le cas de catarrhe aigu, de catarr/e chronique et 'a la prerniere periode de la coqueIuche. China. Convient aux affections nerveuses et aux mlaladies organiques de la poitrine, quand ii y a toux seche, spasmodique, comme si l'on avait avald de la v'apeur de soufre, et que'cette toux vient Ja nuit; on bien si l'expectoration est purulente, aqueuse ou filante et visqueuse, avec enrouement; qu'elle augmente apr~s avoir mange on bu, en parlant, en riant et par une forte inspiration; s'adresse au catarrhe chronique, aux affections tuberculeuses et aux ulcl~res du larynx et de la trachee. Cina. Toux spasinodique, seche, suivie d'une expectoration rare; convient surtout aux enfants. Dolt 6tre choisi quand it y a irritation spasmodique du larynx avec manque de respiration, bruit de de'glutition so dirigeant de la gorge vers le ventre, respiration difficile. Sil y a en merne temps raideur des membres, convulsions, boulirnie, vornissenents de glaires, sympt6mes d'affection scrofuleuse, affections vermineuses. Convient surtout h la pdriode convulsive de la coqueluche. Conlin"M. Toux spasiodique nocturne avec vomissement d'un mucus 6cuneux mel6 de nioynux puntlents ou sanguinolents. Toux d'irritation provoqu~e TOUX. - ENROUIEMENT. 159 dui visage; dans la fie'vre calarr'hale et dcans le cotarrhc chronique des vielillards. Enfin * dans la phthisie, elle peut ktre tr~s-utile pour combaltre des sympt~mes intercurrents. Dulcamara. Etat catarrhal venant apre's un refroldissement. Toux aboyante avec enrouement, respiration haletante; ou bien avec expectoration abondante de mucus ou h~moptysie, coryza, chaleur et brh'lure de ]a peau. S'adresse au catarrhe ftbrile, au calarrite citron ique, 'a la gripp~e, it la coqvueluche., lorsque de'j'a celle-ci commence ii diminuer. Euphrasia. Catarrhe simple avec coryza, inflammation des yeux, toux le jour, suivie d'une expectoration difficile; celle-ci-se calme la nuit pour revenir le matin., avec respiration ge'ne'e. Convient dans la /le~vre catarrhale,.Ia grippe, rarement dans les affections chroniques. Ferrum. Convient surtout lorsqu'il y a maladie organique on toux spasmodique avec expectoration d'un mucus transparent, visqueux on sanguinolent, purulent et d'une odeur putride, ge~ne de la respiration. Re'nssit dans le catarrhe chronique, les tubercules, les autres, fornies de plithisie venant apr~s des pertes de'bililantes, et dans les de~rni~res pe'riodes de la maladie. jMep. suuiph. Est utile surtout contre les affections catarritales, les inflammnat ions et les maladies organi.ques, Iorsqu'il existe un rd'le muiqucux humide, de la douleur dans la trache'e, une toux nocturne; ou lorsque la toux est aboyante, ran qte, causaut l'oppressioui, accom pa too MALADIES DE L APPAREIL IIESPIRATOIRE. gnee de pleurs, do strangulations, d'enrouemnent, et augrnente'e en buvant. S'adresse 'a la fiire catarrhale aussi bien qu'aux inflamnmations aigue~s, au catarrhe chronique, ýi la phthisie, enfin hi 'enroueinent, surtout a 1'enrouernent chronique. Hnyoscyamus. Toux spasmodique, s~chie, venant surtout la nuit., en 6tant couch6, et diminuant lorsqu.'on s'assoit; toux aboyante provoqu~e par un chatouillement dions la trachee. Spasmes dui larynx, do ]a traclide. Convient dans le cas de catarr/ze clironique, Iorsque celui-ci succ~de ht ]a grippe, et aussi dans la p~riode convulsive do la coquelucke. Iodiumf. S'adresse aux, affections organiques ou catarrliales., s'il y a toux seche, causele par un cliatou iilernent et une doideur de plaie dans la bouche; petite toux avec irritation constante, ou toux aboyante, fatigante, suivie d'une expectoration grise (blanchbitre), sale'e ou acide,9 sifflements et rciles dans la poitrine. Convient dans le cas do nialadie organ ique de la gorge, surtout d'ulce'rations. (Comp. avec brom.) Enrouem~en t chronique, grippe, catarrhe bronchique avec dilatation des bronches., tubercules "a leur premi~re pe'riode. Ip~cacwianha. Toux. spasm~odique on catarrhale avec W~e muquoux, efforts pour vomir,, suffocation, ou toux spasmodique et suffocante avec couleur bleue dui visagre et raideur du corps, chatouillement et constriction. dui larynx, ou toux. se~che avec, vorniturition, gen de la respiration, expectoration rare, mais de'gouitante, causant des nausges et compose'o d'un mucus semblable 'A dui blanc d'cetif, ou encore crackement de sang avec TOUX. - ENROUEMENT.11 161 douleur dans le ventre,, sympt6mes gastriques, besoin d'uriner., sueur. Convient dans le catarrke aigu sans r6action inflammatoire, dans la grippe, dans les acces de toux convulsive, dans la premie're pe'riode de la coqueluche et dans l'kmoptysie, lorsque celle-ci est peu abondante. Kali carbonicumn. S'adresse aux maladies organiques, surtont aux tubercules, dont ii est le me'dicarnent essentiel, lorsque la toux. est produite par un chatouillement et qu.'elle est pro fonde et nocturne, accompagnee d'efforts de vomissement, d'une expectoration purulente abondante (le matin et plus encore le soir), de douleurs dans la trachee, d'e'lancements dans la poitrine, de rWe sibilantet de sympt6mes d'asthme qui viennent troubler le sommeil. Maniganum. Convient aux affections tuberculeuses, et surtout 'a lenrouemtent chronique d~pendant d'une Usion organ ique de la gorge, s'il y a accumulation (l'une grande quantite de glaires, voix. rauque, expectoration d'un mucus verdAtre, OH. de grumeaux.j aunes, et que la fum~e de tabac cause du soulagement. Merciurlus doit 6tre pre'f~r6 quand ii existe des sympP~mes d'inflainmation catarr/iale., sensation d'a - prete', de bri'tlure, de chatoui~lement dans le larynx, enrouement; toux. s'che, ebranlante., rauique., croassante., spasmodique, paraissant venir du fond de lapoitrine., survenant la inuit et le soir, avec expectoration visquense, f~tide et aqueuse; aussi quand it y a hiemoptysie, 61ancement daus ]a poitrine, c~phalalgie,coryza fluent, diarrhe'e, sueurs qui ne soulagent pas. Convient 162 MALADIES DiE 1'YAI'PAREIL RESPIRATOIRE. dans la fievre catarr/iale, la grippe; dans la prei~i~e et la dernie~re pe'riode (pe'riode catarrliale) de la coqueluche; c'est aussi un. excellent intercurrent dans la phthisie tuberculeuse, aussi bien. quand ii arrive des syMpt Ames aigus que dans le cas de sympt6mes colliquatifs (diarrlie'e, sneUrs). Est fort utile contre 1'enouemeit., lorsque celni-ci va jusqu-'i l'aphonie coniple'te. Nux womicami. Souifrances spasmodiques ou catar'rhales., beaucoup de tendance h tousser. - Toux causee par un girattement et une sensation de ru-desse dans la gorge et le larynx, avec chatouilliement au palais, grattement sous le sternumi, au niveau de sa partie sup&' rieure. Cette toux est se~che, profonde, amfenlant avec peine un mucus filant; elle vient le matin. et cause le reveiI., s'aggrave apre's le repas. Ou bien le malade 6prouve uric toux. convulsive avec vomnissement, rejet de sang par la bouche et Ic nez, enchifr~nernent, s6 -cheresse de la bouche., froid me^l6 de chaleur surtout h la ta~te, qui semble pre'te 'a se briser, douleur dans le ventre, constipation, pression. dans les hypochondres. - Convient dans lc catarrhe avec ou sans fivre, Ia grippe, la premie're p~riode de la coqueluche, dans l'enrouement aigu on chroniquc et dans la phthisie, inais seulement lCorme intercurrent. Pliosphorus. Pour les affections spasmodiques, caiarrliales et aussi pour les maladies organiques; toux nocturne, sk'he., avec chatoujillement 'a la gorge, raucitA' (10 la voix, enroriement allant jusqu 'd l'aphonie, sensibilitM du larynx avec e'lancements; douleur de plaic daps la, poitrine, expectoration d'un miucus visqucux, TOUX. - ENROUEMENT.13 163 sanguinolent, pin-tlent, s~ale6 on acide, ft~tde, aigre; toux en parlant, en riant, en mangeant et par le mouvernent, avec respiration courte, congestion de sang vers, la, tte et la poitrine, me'Iancolie allant jusqu.'au. de'sespoir. - Doit 6tre prescrit dans le catarrhe aigit ou. clironique, la gripp~e, l'enrouement allant jusqua'& l'a/ihonie (pour lequel ii est un rn'dicament essentiel), la, phti/sic, surtout quand elle paralit reve'tir uin( forrne inflammatoire., on uine marche rapide (phthisie galopante). Phiosph. aciduwi convient aux maladies organi.ques, lorsque la toux est, provoque'e par un chatouillement ou uin grattement dans le larynx ou. au-dessus dit cardia; qu'elle est, se'che, accompagne'e, le unatin, d'une expectoration purulente, d'un jaune blanc, ayant tin goci herbace' et une odeur analogue; vornissernent des aliments, cd'phalalgie, douleur dans la poitrine, tendance h la sueur et 'a la, diarrh~e. S'adresse au. catarrhe chronique avec alterations organiques, 'a la phthisie et 'a l'ernplyse~me. wouisatiIla. Medicamnent essentiel surtout pour les affections catarrhales, quand la, toux est humide (d'abord. si~che, puis hurnide), que l[expectoration est abondanle, compose'e d'un mucus. sale', airer, verda'tre, jaune ou blanc., avec soul~vernent dui ceur., vorniturition, vornissement, sensation d'e'tranglement sernblable hi celle que cause la, vapeur de soufre, rdle mu queux; et lorsque l'expectoration est souvent, stride de sang; que la, toux augmente et devient, seconante le soir et. la nuit, s'aggrawmit en 6tant, couche6, en 164 MALADIES DE L'APPAREIL BESPIRATOIRE. narchant, en parlant; s'il y a irritation dans la gorge, chatouitlerent dans la trach~e et ' la region precordiale, coups douloureux dans les bras, le ventre, qui semblent se briser par les efforts de la toux, coryza, anorexie, besoin d'uriner, suspension de la respiration, batternents de cceur, froid dans le dos, sueurs; visage triste, tendance h plenrer. - Convient dans les affections catarrkales aiguis ou chroniques, la grippe, la coqueluche (h la derniere p'riode de cette maladie ou touta' fait ' son debut), dans I'enrouement (aigu), dans le cas de tubercules, surtout dans la maladie qu'on appelait plthisie muqueuse; particuliirenient lorsque les re'gles manquent par appauvrissement du sang..Sepia. Affections catarrhales ou organiques. Toux avec expectoration abondante, de gocit sale ou putride, grise, jaune, verd~tre, purulente, venant surtout le matin, avec rale muqueux la nuit, chalouillement dans le larynx on la trach~e, Aprete et sensation d'ecorchure dans la gorge; plus rarement toux spasmodique, aboyante, ]a nuit, au lit, avec dyspnee, vomissements, hemoptysie. Convient dans le catarrhe chronique ou aigu, Iorsqu'il y a beaucoup de frissonnements, des douleurs rhurnatismales et de la celphalalgie; aussi dans la grippe, la toux nerveuse, l'enrouement chronique et les tubercules. Stan nin. Convient aux maladies organ iques, surtout lorsque la toux est hutmide, suivie d'une expectoration d'une grandle quantitj de mucus sale' ou acide, jaune on verdaitre, avec raucit6 de la voix, enrouement; aussi pour la toux sc'he, secouante, avec vomi TOUX. - ENROIJEMENT.16 165 turition et vomissements, douleur de courbature au cardia; ou douleur de plale, sensation de faiblesse dans la poitrine, oppression, amaigrissement, tristesse. RMussit quelquefois lorsqu'un catarrhe chronique ou ]a grippe ddge'n~rent en phthisie pituitaire, et aussi dans cette derni~re affection. Sulpin. Convient aux. affections or-ganiqites et aux. ancienS catarrhes chroniques, lorsque la toux est htumide le jour, suivie d'une expectoration abondante, blanche, jaun~tre, tandis qti'elle est s'clze penidant la nuit; ou quand la toux. est tenace et se~che, avec chatoujillement., Aprete' dans la gorge,, enrouement, e'1ancements dans la poitrine; et encore pour la toux. secouante avec accumulation de glaires, ra'Ie hurnide, astlime., ce'phalalgie pressive, sensation de lourdeur dans la poitrine, constipation, h~rnorrhoides, hypochondrie; douleurs rhumatismales ou goutteuses., dermatoses, scroftiles, affections tuberculeuses; lorsque les repas, la position couche'e, le mouvement 'a Pair libre, les changements de temperature augryenteut la toux. - MWdicarnent essentiel pour le catarrite chronique, 1'enrouement chronique, la derni~re pe'riode de la coqueluche; lorsque des affections organiques menacent de se d~velopper; daiw les maladies tubercazleuses "a forme inflamm-atoire et galopante, ou arrivese ' la p~riode de colliquation, et contre la diathse ulcereuse de la trache'e, etc. Tartarus emehicius. Affections c~atahales., toux accompagnee d'un ralle mu queux intense, laquelle oblige d s'asseoir sur, le lit et va jusqu'au vomissement et 1 68 MALADIES DE L APPAREIL RESPIRATOIRE. (toux. profoude, sourde en 6tant couch,, -avec vomiissemients); senega (toux. avec agglomeration de glaires); spig. (toux creuse, douleur de plaie qui augmente quand on se baisse en avant, asthine); spongia (comme lodiurn); suiph. acid. (he'moptysie); thuja, verbase. (surtout chez les enfants., toux. nocturne qui ne r6 -veille pas).Toux avec expectoration (toux. grasse). Arntnon. mnur. (toux de longue dure'e, avec expectoration 6paisse, blanche, paraissant encore plus miire qu'elle ne 1'est en re'alite', avec d~sir d'aliments sales); argent. fol., kreos. (toux sifflante, s~che, avec vonziturition; expectoration epaisse et jaune); lycop. (expectoration sale'e, grise, verd~tre, e'paisse, visqucuse, puruilente, ou. expectoration de sang); mcgn. mur. (expectoration d'un mucus gris); nitr. acid. (expectoration jaune, purulente). Ruta (expectoi~ation d'un mucus jaune et 6'pais, avec faiblesse danis la poitrine); silicea (toux nocturne, avec expectoration d'un mucus transparent ou purulent); squilice (expectoration d'un mucus blanc, visqueux); sta])hys. (expectoration d'un mucus jaune, visqueux, on de pus, avec douleur d'ulce'ration dans la poitrifle). 20 En se laissant guider par la formie dc la mnaladie, on pourra choisir, Pour la toux nerve-use: Agar. muasc., amibra, &tmmoii. earl., borax, rhus, sabin., Samb.,- sec., zi.nc. TOUX. - ENROUEMENT. 6 169 Pour le catarrhe chronique.: Ammon., mur.,, ant.l, Ibrom., cannab.,. caps.,P caust.., digit., graph., ignat., lack., lycop., magn., mezer., natir. carlbe, natr. mm'o., nitr.,, nitr. acid.,9 op., pet?'., sabad., serkega, silic., spig.., spongia., squill., staph ys., suiph. acid., thuj., verbasc. Pour la fie'vre catarrhale, catarrke aigu.' Ambr., amrnon. carb., camph., caust., lack.., ladt. Vi?'.,?nagn. mur., rims, ruta, sabad., seneg., silic., spig., squill. Pour la grippe. Cam ph., caust.,, op., rhus., sabad., seneg., silic., spig., squ ill. PoWr la coqueluche:Amnln'., lack., laur., mezer., silic., squill., tabac. Pour l'enrouement et l'aphonie.Ambr.., ant.., argent. fol., brom., caps.,, caust.., graph.o, lack.,, mezer.., flat?. carb., natr'. mw'., petr.., rhus, silic., spong. - Croton tiglium, 'a l'int~rieur et 'a l'exte'rieur., m.'a parfaiteinent re'ussi dans un cas. Chez les clianteurs, selenium est fort utile. Pour les diffhrentes espe'ces de toux cause'es par la presence des tubercules ou par quelque autre nmaladie organique de la gor'ge ou de la poitrine. Agar., ant.., argent. fol., digit., gratphi., kreos., lack., laur., lycop.,?nezer., natro carbe, nitr., flit?'. acid., senega, isine., spig., sponkg., staph ys., sulpk., acid.., thuja. Voir aussi les articles He~moptysie (parmii les hirnorr/zagies), Maladies deso?'ganisatrices, Maladies de 1'ap HIRSCREL - to 170 M1ALADIES DE L )APPAREIL IIESPIRATOIRE. pareil circulatoire, Croup, Pucumonie, Pleurgsie., Asthrne. 400 CRiOUP. Aconit. Convient seulement au debut de la maladie, alors qu'elle n'a point de gravit6, dans la pe'riode catarrhale, surtout s'iI y a de l'agitation, de la. chalcur, de la soif, une turgescence frbrile avec, plenitude du pouls; si la parole est rauque et enroue'e, le larynx (louloureux au toucher, la d'glutition donlourense, la toux se'che, creuse., aboyante, criarde; qu'on enteiidc un rhlement dans la gorge, que la respiration soit f6 -brile, sibilante et oppresse'e. - Ce niedicament dolt 6tre re'pete 'a de courts intervalles, qnelquefois melmc toutes les demi-heures. On peut l'alterner avec, iod. Bepar sulphair. Sera reserve' pour la fin de la maladie', lorsque la toux commence "a devenir grasse et qu'on entend un r(Ile ntiqueux, lorsqu'il existe des sympt6mes catarrhaux de retour, de l'enrouement, une respiration ralante., une toux stridente qui n'am~ne aucune expectoration, un pouls dur et tre's-fre'queiit. Jodlurn, me~dicament essentiel an debut de la maladie et plus tard, lorsque les fautsses mnembranes sont dejad forrn'es, quand la toux est sec/ie, sifflante, rauque, que le malade e'prouve le besoin de respirer profonde'ment, se trouvant menace' de suiffocation, s'il y a des gelmissements anxieux et de la douleur au larynx.'L'iode pent accomplir ht lui seni la. gue'rison (ii faut le donner 'a la premiere on ý la seconde CROUP. 171 dilution, et le repdter toutes les heures ou toutes les demi-heures). Nihosphor. N'a d'autre utilite' que de ranimer le malade et d'doigner le danger de suffocation, lorsqu'il y a quelque menace de paralysie du poumon. Convient aussi contre l'enrouement consecutif, la sclcheresse du larynx et de la trachee, quand la toux est rauque, la respiration laletante, et lorsqu'iI y a une grande anxi tg. Spongia. Lorsqu'il y a enrouement, gonflement du larynx, qu'on entend dans la gorge un bruit continu de va-et-vient, que la toux est rauque, creuse, s'che, gemissante et cassante; que la respiration est haute, sifflante, accompagnee de ratles, que les mains et les pieds sont froids,,a sneur froide, le pouls faible. (L'iode est toujours prefdrable 4 spongia, qui lui doit probablement toutes ses propridtes, et dont I'action est plus dnergique,) Tart. eneticus. N'est pas trýs-appropri6 au croup, miais il soulage cependant le malade, parce qu'au milieu des vomissements qu'il provoque, des fausses membranes sont rejet~es, ce qui permet h l'air de pennetrer dans le poumion. Il agit comme 6mmtique, et l'iode peut alors lui succedeiý. Les sympt6mes qui indiquent son enploi sont: un commencement de paralysie du poumon avec toux, enrouement et siffleinent, respiration mele de rhles et de sibilus, menace de suffocation, lorsque ]a poitrine se dilate seulement avec effort, quo le pouls est petit et acct~l~rd. Dans ces derniers temips brow. a Wd pr6n h l'C'gal 172 MALADIES DE L')APPAItEIL RESPIRATOIRE. de 1'iode., et (tans les nv'mes circonstances. D'autres me'dicaments ont encore e'terecommande~s, entre autres ars.., cupr., samb., mosehus, mais leurs sympt~mes ne repondent pas 'a ceux, de la rualadie et leur action n'Ya rien de favorable. 410 PNEUMONIE. Aconit. Fi~vre violente, frisson, puis chaleur, peatt brcxlante, pouts frequent et dur, soif; urine rouge; respiration te'~s-acce'Mre~e, impossibilite' de rester couch6, agitation qul oblige 'a se retourner sans cesse, battements de ccur., atfiux. du sang vers la. tate; elancements fugitifs dans la poitrine en respirault profonde'ment, aussi en e'tant couche', augmentant en se plaý,ant sur le c6t6,. douleur pressive et pesanteur dans ]a poitrine; toux. courte, s~cbe, avec expectoration claire, semblableda de la salive ou. striec de sang, et ros~e.-Aggravation le soir. - Convient surtout aux sujets robustes qui ont le visage colore', surtout aux hommes. Delladona. Lorsque les syrnpto'mes d'irritation cr're brale et de congestion sont plus marqu6s, qu'il y a de'lire, vertiges, bruissement dans les oreilles, rougetir dui visage, yeux. fixes, agitation, chaleurbrtfilante, soif. Convient surtout aux sujets faibles et impress ionnables, par consequent aux femmes, aux enfants, lorsqu'ils sont trbs-irritables. Doit e'tre souvent prescrit aprbs acon. Bhyonla. Convient dans la pneumonie franche, rarernent au. debut de la maladie; est mieux indiqu~e dans la seconde pe'riode, Iorsque l'expectora PNEUMONIE. 173 tion commience (t decenir plus liquule (c'est-h-dire vers le troisi~me jouir), ou plus PMt si la pl(-mrc parlicipe dt la maladie, que le malade ressente des douleurs lancinantes, augmentant dans les efforts dc respiration et par le mouvemerit, aussi lorsque l'irritation est plus l6g~re et nerveuse; s'il y a de l'agitation, des hallucinations et une ce'phalalgie frontale et pressive. Aussi quand ii existe quelque complication bilieuse on gastrique, surtout de la constipation. Phosphor. M~dicament essentiel pour amener la r~solution de l'bipatisation, par consequent rarement utile au debut; convient pluhMt vers le troisie'me on le quatri~me jour, et pent alors suffire ht la gue'rison s'il exiiste quelques-uns des sympt6mes, suivants: Douleur pressive, poids, chaleur, briAdure dans la poitrine; expectoration spumeuse, d'nn rouge foncý, rouillh'e, respiration fatigante, 6touffement; convient, surtout quand ii existe des signes de falblesse nerveuse, chez Jes vie illards., les sujets affaiblis, les pht hisiques, lors. que la pneumonie menace de de'ge'nerer en phthisie ou que l'on craint la gangrerne du poumon; surtout s'il existe de la ce'phalalgie,, du. d~lire avec murmure continuel., chute des forces, p'leur du visage, selles involontaires,. menace de paralysie du poumon. Sulphur. Lorsqu'il y a en. de frquentes re'cidives, apr~s aconit et les autres m~dicaments indiqu's., on quand l'h6patisation tarde 'a se r~soudre, que la maladie n'a fait aucun progr~s vers l'ame'lioration apre's trois on quatre jours de traiternent, surtout si le malade e'prouve de la douleur pressiv-e dans la poitrine, 10. 1 74 MALADIES/ DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE. de ]a difficult' p)our respirei', si la douleur de c6tk' et lit fivre sont peu injtenses,; convient aux sujets foibles, tuberculeuw, scrofudeux. Est considerW par tin gr.-and nonibre d'homceopathes comme le nmudicarnent le plus important dans, le traitement de la pneumonie. J'indiquerai encore, mais comme devant 6tre plus rarement employes, arnica, s'il y a eu quelque violence ext~rieure, tin coup on tine blessure; arseniic, pour la pneurnonie typhoide avec chute des forces,, abattement., gangrlrne du poumron; mercur. (comme aconit.; douleur tensive., brfilante, Aancement s'cant), sefles, abondantes. Rhuais. Sueur g~ne'rale, pnetimonie typholde, et dans les, cas analogues ai ceux oii pkosph. reussit; mais, quand les, alterations locales sont plus avanceeS, qu'il y a e'panchement ou decomposition du sang; Wart. emetic, grande oppression, et peu de douleur, sensation de pression on de brfdure dans, la. poi(I) Parmi les m~dicaments qni sont indiqu~s ici, ii y en a quatre,: l'aconit, Ia bryone, le plosphore el le soufre,qui soft rdellernent ics plus utiles pour le traitement dc ]a pneumonic. Jajouteral aux indications donn~es ici par l'auteur, quelqucs antres caract~res. Io L'aconit, ne peut 6tre utile qu'au d6but de la maladic, et lorsquc la fiv~re a tons les caractt~ies de la fivre inflammatoire; Ia bryone doit en ge'ntraI lui sncc~ddr lorsque Ia pneumonic est Ai son premier degrd ci quo l'auscultation indiquc scutlement dui r&Ic crtdpi(ant. Si celni -ci est accompagnod d'une expectoration de crachats verdbtres, tels que Ics anciens les decrivaicnt pour la pneumonic dute biliense, phosphore dolt btrc pre'f&6r6 Sulphur convient seulement dans le second degfr6 dc la pnenmonie, alors qu'on entend du souffle bronchique; c'est la la vdritable indication de cc mfdicament, qni doit sucedlder trts-souvcnt ai bryonc Lors quarriven t les r~les dc retour phosphore dolt remplacer Ic sonfre (Note du tradiucfcur). PLEURt SIE. 175 trine, orthopne'e, menace de suffocation; r~lement, r"Ilcs muqueux et expectoration sanguinolente, paralysie menapante. On peut oniettre les autres rne'dicainents. 420 PLE.URESIE. Aconit. rfie'vre violente., se'cheresse de la pean, chialeur., frisson,. soif; douleur de point de MMt augmentant d chaque mouvernent., en respirant, avec, agitation et anxie'te. Convient surtout au debut de la maladie., et pent suffiro 4 liii soul 'a la gue'rison. Arnica. Si la inaladie depend d'une cause me'anique ou rhumatismale; qu'unn douleur de pression on de brisement domino toutesiles antres, s'aggravant on revenant an toucher. Dryouiia. Surtont api'/s aconit, on Ai sa place, lorsquo la fivre est mode'ree, que la douleur de MMt domine., augmentant par le mouvement, en respirant et par les efforts de la toux,; que celle-ci est se'che, et que la percussion montre qne I'~panchement est limit6. Phosph. Elancernents fugitifs, pesantenr, tension, jprossion, grand besoin do respirer profonde'nent. Le toucher augmente les douleurs. Convient dans les cas los pins graves, lorsqne 'e'panchemient, est tr~s-abondan t. Sqa il/a. Chaletir skche et brI~iante, frissonnement de's que le malade se de'couvre; violents d'ancements qui partent des c6tes et s'e'ten(Ient jusque dans l'aisselle, s'aggravant par la toux, qui timene une expectoration glaireuse. Convienit, alussi (lans les formies chro 4 76 MALADIES DE L'3 APPAREIL RESPIRATOIRE. niques, lorsqu'iI y a complication d'hydropisie on de phithisie. staph. Lorsque bryon. ne suffit pas, et dans la pleure'sie chronique. 430 INFLAMMATION DES SEINS (MASTITE). Arnicia. Si la maladie est venue hl~ a suite d'un coup OH. de quelque autre violence exterieure. (11 convient aussi chez les nouveau-ne's. LDans ce cas 1'arnica doit eltre appliqu6 ext~rieurement.) Bellailona. Pour la mastite congestive, lorsque le sein est le siege d'dlancements passagers, de chaleur, de douleurs d~chirantes et d'une inflammation eresipcelateuse, qu'il est gonfle', dur, brillant et tendu. (Convient aussi?t la mastite e're'sipe'lateuse des nouveaunes, lorsqu'iI n'y a encore 4 craindre aucune suppu.ration.) Dryonla. A la suite des couches et apreis le seorage, Iorsque la malade e'prouve une douleur pressive dans les seins, que ceu x-ci sont gonfle's et le siege de petites nodosite's qui donnent une sensation de tension., d'&lancements et de bruilure exte'rieure; s'il y a fivre et constipation. Coniurn. Contre les nodosite's qui viennent 'a la, suite de?,iolences exte?'ieures, on par alt~ration des humeurs. He~par suiphuris. Lorsque la suppuration est devenue inevitable, ou m~nie apr~s l'ouverture de 1'abces, quand ii rcste une fistule At bords indure's. (Convient aussi chez les nouveau-ne's.) 178 MALADIES DE L'5APPAIIEIL RESPIRATOIRE. poitrine (rhumatisme, plaie); du coeur et (les gros vaisseaux (formation de caillots, 6paississeinent, (lilatation, ossification); c'est 1'asthme que j'appellerai orgainique. Le traitement vanie en raison de ces, causes si diverses. -Enfin., la maladie qu'on appelle asthmne de Mlillar, qu'on observe chez les enfants, et qui offre taut d'analogie avec le croup, est simplement un spasme du larynx, sans accidents inflammatoires, et venant par acc~s pe'riodiques; ii peut facilement devenir dangereux. Aconiturn. Couvient 'a l'astlsme con gestif et 'a celui qui est di u" ' des alte'rations organiques. Les syrnpt6mes, indicateurs de ce m~dicament sont:un e'tat p1~thorique et congestif, une chaleur ge'nerale, de l'agitation, de la sueur, une toux sutlocante., l'anxi~te' et une sensation de serrement 'a la poitrine; un pouils plein, des batternents de ce~ur 4nergiques, la fievre. 11 convient dans los cas aigus, et aussi comnie intercurrent dans l'asthme chronique, surtout s'il existe qucique maladie du ceumr. Ammnonium. S'adresse ht 1asthme clirnique, lorsque le mouvernent rend la. respiration courte et donne des battements de cceur;- s'il y a congestion, tendance A l'hydropisie de poitrine et sensation de poids dans, le thorax. Re'ussit e'galement dans l'asthme purement spasmodique. Arsenmic. Medicament essentiel pour l'asthme cause" par Une maladie orgarniquo, surtoiit par I'omph~yse~mc, par un catarrhe chronique, une maladie du carnr, etc. Lorsqu.'iI y a des acce's de sulffoation apr~s avoir mange', 4i chiaquc mouvoruent et surtout la nuii, avec sensation ASTUME 179 de serrement "a la poitrine, au. larynx, At la region pr6 -cordiale., une respiration haletante et sifflante, un besoin d'avoir la bouche toujours ouverte, une grande anxiteW, comme si on allait mourir, et une sueur froide, une toux. accompagne'e de rWe muqueux, et suivie d'expectoration h la fin des acc~s; une sensation de brllure dans la poitrine, une soif vive, une grande faiblesse; Iorsque lFair vif et libre, la chaleur et le poids, des v~ternents aggravent les souifrances. lielladona. Re'pond A 1'asthme eon gestif accompagne de battements de cwur, vertiges, douleur tensive ou lancinante dans la poitrine, toux se'che avec chatonitlernent; respiration anxieuse, rapide, irregulie~re avec acces de suffocation; agitation nerveuse., spasnies et convulsions. Dr~yoniua. Convient 'a la suite d'un r-humatisme du cwur, on apr~s tine inflammation du pouinon ou de la ple'vres, s'il y a e'paississernent on dilatation des celIties pulinonaires, e~panckement d-eau on de pits, affection des muscles, ou si l'asthme est l'effet secondaire d'une maladie abdominale (d'une hypertrophie du foie); si les, acce's viennent la nuit ou he matin., avec des cohiques, de la constipationi, et si le malade se plaint de douleurs lancinantes et pressives dans la poitrin~e, douleurs qui auigmentent en parlant ou en se reinuant; que he yentre soit dur et tendu et que ]a toux soulage h'oppression. Cuprum. Pour h'asthlme nerveux et l'asthme de Muljar", convient 6galement aux femmes, quand [a malade se plaint d'avoir la poitrine serre'e comme Par- des cordes et d'6touffer, que la r-espiration est siffiante, que 180 M~ALADIES DE L')APPAREIL RESPIRATOIRE, les mouvements des muscles abdominaux sortt rapides et convulsifs, 1'expectoration aqueuse et qu'on entend du r 'le muqueux; que la malade eprouve un sentiment de vacuite' et de faiblesse dans ]a region pre'cordiale, des batternents de coeur avec afflux du sang vers la teate,, rougeur et sueur au. visage. Ferrum pour 1'astlune congestif et celui qui est d0 "a une maladie organique, quand ii y a une forte excitation du systeme sanguin, surtout la nuit ou le soir,, en cetant couchU; s'il y a en outre une sensation de chaleur "a la. gorge et?i la partie supe'rieure du corps, froid des memnbres, soulagement par le miouvement,, et aggravation par le moindre effort, soulage ment en se de'couvrant., toux spasmodique et Izemoptysie. Ip4eactianha. Convient surtout hi Iasthme spasnwdique des enfants (ast/une de Millar), qu'il soulage rapidement, quand ii y a toux, ra'de rnuqueux, anxietd, agitation, visage tantbt pAle, tant~t rougre, respiration fre'quente, anxieuse., suspirieuse, nause'es, convulsions. Nux vomieca. Asthme spasmodique et'congestif, surtout pour I'asthme symnpathique d'une maladie des organes abdominaux, quand ii y a sensation de pression et de serm-entei ý la poitrine, la nuit, le matin on apres le repas; respiration courte, s~che, sifflante, avec sensation de serrcment qui force 'a s'asSeoir; aggravation en marchant, en parlant et par lFair froid. La nuit, raves et agitation; soulagernent en 6tant couche' sur le dos, tension et duretc de l'epigastre et de l'1abdomen, ConlSt ipa t Io11, syrnpt6rnes gastriques. -Lorsque le ma ASTHHE. 18t lade est soulage' en rendant des vents et en desserrant ses habits. Phospli. Convient surtout 'a l'asthme spasmodipie,,et aussi dans le cas de maladie organique: d'emphysime, de tubercules, de maladies du coeur, de catarrhe chronique; quand ii y a oppression, respiration haletante, angoisses, acce's de suffocation la nuit, comme dauis la paralysie des poumons, constriction spasmodique de la poitrine, toux courte avec expectoration tant6 t salke, tanto~t acidel, aIance men ts, pression, boujillonnement dans la poitrine. Pulsatilla. Chez les enfants., les femmes hyst6riques etles suijets tuberculeux; quand le ventre se tympanise 'a la suite de fautes de rge' on daslecsd maladie du foie, de suppression des re'gles 'a ]a suite d'un refroidlissement; quand les acce~s viennent la nuit et sont acconipagne's d'une toux courte, d'une abondante sdcretion mu queuse, surtout en e~tant couc/iJ; d'une sensation de tension, de plenitude et d'6Iancements dans ]a poitrine et les c6te's, de flatulence et de symipt6mes Zgastriques Sambecas. Medicamnent essentiel pour 1'asthme nerveux et de Millar., s'il y a acc~s de suffocation la nuit, avec sifflement, serrement 'a ]a poitrine causant le caucleiear, re'veid en sursaut acco~npagný de cris, anriete, tremblements, couleur blene du visage., froid des mains et des pieds, toux suffocante, rale muqueux, perte de la parole. Tartarus stib. Dans l'cede~me du poumon et l'hydropisie de poitrinle, lorsque la paralysie du poumon est HIRSCHEL.- I I 182, MALADIES DE L')APPAREIL RESPIIIATOHIE. menapante; dans l'ernphpseme des vieillards: Si la respiration est pdnible, haletante, accornptagyn~e de rWes muqueux. et ronflants, d'une (airx stiffocante, avec besoin de se redresser et de se tenir tranquille. Veratram. Dans les mnAmes circonstances qu'ipeca. Acce's de suffocation, serrement a la gorge, accis de syncope, sueur froide on froid des membres, toux spasmodique, anxhit6, palpitations. On peut recourir encore ~I' une foule d'autres ne"(licarnents, d'apr~s les circonstances particulikres qui peuvent se pr6senter; je citerai entre autres: 10 Pour la forme spasmodtique: ambra, asa, chain., chin. (lorsqu'il y a en des pertes affaiblissantes), coff., coccul., hyosc., ignat., ifosclft. (celui-ci surtout pour l'asthine de Millar)., op., strain., Zinc. 20 Pour ia formne congestive, surtout pour l'asthme chronique: caic.., cairb. "ieget. (lorsqu'il y a production de gaz et pldthore abd orninale); lye., nizr. acid., sep., sulphair (quand il y a des souifrances abdominales conconiitantes). 30 Pour l'asthme cause' par des altrat ions d'organes: auruin (s'il existe une maladie du cceur); cannab. (sil y a hydropisie de poitrine et hypertrophiie du cweur); hep. sudph. (dans le cas de catarrhe chronique); lachesi8., lobel. (quand il existe tine affection pulmonaire, surtout des tubercuiles, on une maladie chronique du larynx, de la trachede on des bronches); kai.U curb-# spongia, lodluinott broni. (quand 11 y a hypertrophie dui corur, on tin goi Itre); stannurn (s'il s'agit de tubercules). STOMACACE.18 183 ARTICLE II. Maladies de loappareil digestif. (A) MALADIES DES ORGANES DE LA MASTICATION ET DE LA DEGLUTITION. 450 -STOSIACACIE. Borax. Exulce'rations, aphthes dans la bouche et sur ]a langue, accumulation de mucosite's; reussit surtout, chez les enfants. Mere. Si les ulc~res sont accompagne's d'une vive douleur', avec gonflemaent et saignement, des gencives, gonflement des W~res, affection des glandes salivaires, langue chargd'e, gonflement des joties; qlu'il existe de la fivre on non. Muriaticum acidumn. Lorsque les ulce'res creusent profondedment et causent une vive douleur; caract~res gdndraux de ddcornposition putride des humeurs. Nitr. acid. S'il a d0d fait abus de mercure. Staphysagi'ia. Saignement facile des gencives, qui snpales et molles; formatkio de nodosite's, de ve'ge'tatioins spoflgieuses, rarnollissement et canie des dents; douleurs lancinantes 'a la langue. Mauvaise apparence extd'rieure, gonflement, des ganglions cervicaux. On pent citer encore: alum., carb. veget., calc. carb., caps. (lorsque l'haleine a une tr~s-mativaise odeur et 184 MIALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF. qu'il y a he'morrliagie); chin., euphorb., hell., lod. (apr~s mercure); kali chio?,. (si les ulce'res sont plats); natir. mair. (v~sicules, ulce'res causant une douleur brfdlante); ~ulipin. (ait~ration des hurneurs, dermatoses); suiph. acid. (apre's mercure, quand des aphthes se forment). Ars. devra. etre recornrand6' si les ulc~res passent 'a la gaugre'ne; carl). veget. et spir. nitr. dulc., si la mauvaise odeur de la bouche vient apr~s que le malade a fait abus d'alirnents sal~s. 460 APHTHES. Les me'dicarnents leS plus efficaces dans cette maladie sont: borax, merc.,, suitph., slpin. aeid.,ý surtout pour les enfants; eusuite ar~s., hell., staph ys. (Voir Stomnacace.) 47o MAUVAISE ODEUR DE LA BOUCHE. Ce syrnpt6rne de'pend de causes diverses; tant6t de la. carie des dents, qu'il faut traiter alors par des rnoyens externes et internes: plumb. et r-hus peUvent rendre alors de grands services; tant6t d'une maladie d'estomac; dans ce cas aurumn, carb. veget., (je l'ai souvent ernploy6 avec avantage), ox-bn., digit., graph., kali carl), lyco p., merc.,?lux vorn., puls., sepia, sulpink. doivent Wte emnployes. Tanto't la mauvaise odeur est due 'a la presence (l'ulce~res syphilitiques ou scrofuleux dans, le pharynx ou ]a gorge: Aturtun, merc., silic. doivent e~tre alors pre't6res. S'il a ke fait abus de mercure., c'est -marinru, carl). veget., hep., lodhuin, lach., nitr. acid., SOWp. INFLAMMATION ET GONFLEMENT DE LA LANGUE. 1 85 auxquels ii faut recourir; mang. (dans les melmes circonstances que caic., et apre's lul), agam'.. alum., boy., graph., nitr. acid., sabad., seneg. (quand l'odeur est putride); aurum, kali carb. ( quand l'haleine a l'odeur du vieux fromage); petr. (quand elle a I'odeur d'ail); chain., graph., sulph. (si elle est acide): hepar (quand l'estomac semble putr~fie'.) - Aucun de ces nmi'dicarnents ne doit 6tre ne'glige'. 480 INFLAMMATION DE LA LANGUE. Acon. Fi~vre, chaleur, douleur lancinante. Arnica. S'il y a eu quelque violence me'canique, tine contusion, une blessure faite en machant. Befladona. Si la rougeur est 6re'sipe'Iateuse, ou Si elle provient de I'extension d'une inflammation de la gorge. C'anitharis. Alteration de la membrane muqueuse; beaucoup de v~sicules, douleur bralante, suppuration. Lachesis. Comme bellad.., mais seulement lorsque la maladie de la gorge ou de la mAchoire est devenue plus profonde. mere.. Rougeur 6r~sipe'1ateuse s'e'tendant profon.. de'ment, maladies de ]a membrane muqueuse; tendance fila suppuration, 'a l'ulce'.ation eta h I'hmorrhagie. Aurum. S'il reste., apr~s l'inflamnmation, quelques points indure's. 49o GONFLEMENT DE LA LANGUE. Acon. arni.ca, caic., kep., merc., lorsqUe le gonflement est le'ger; ars., con., me.zer., nit?'. acid., suiphi., 186 MALADIES DE L 'oAPPAREIL DIGESTIF. thuj., lorsque la maladie est plus grave, surtout lorsqu'elle dUpend d'un e'tat cachectique, (cancer, etc.). 500 ULCERES DE LA LANGuE.. Ars.., carb. anim., con., graph., merc., mu?-. acid., nitr. acid.,ý silic. (Voyez aussi Stomnacace et Aphthes.) 510 PARALYSIE, DE LA LANGUE (DIFFICULT9 DE LA PAROLE). Anac., ars.,ý caust., duic.., lack., op)., stramn. (Voyez Maladies du sys1'eme nerveux.) 520 SALIVATION (PTYALISME). Le traitement vanie suivant la cause et le siege du mal. Quand ]a salivation est l'effet d'u~ne affection de ]a membrane muqueuse buccale, des dents oa des glandes salivaires, c'est alum., arg., lackesis, mere., seneg., staph.,. auxquels ii faut avoir recours; si, elle depend d'une maladie de l'estomnac ou des ganglions in~sent~riqties, it faut choisir entre:ant. crud., baryt.,, bellad.., brorn., calc. carbC., carb. veget., china, endigit.,, euphorljo., graph., hc-ll., ignat.,, lod., ipec., kali car-b., lachesis.,lycop.. mere., natr. carb., nkatr. mur., Ulm~ wor., puls.,, sep., stilpn., acid., Sui11ph.; s'il a e'e fait abus de mercure., c'7est bellad., chin., dulc., hiep., lod.., lack., nitr. acid.,. Op., stilph. - Pour les affections des parotides, voyez le paragraphe 3 1. 53o ODONTALGIE. Ici encore le traitement diff~re scion la forme et se ODONTALGIE. 187 Ion la cause de la. maladie. L'odontalgie peut 6tre, en effet: 1 0 Purement nevralgique; 20 Congestive ou inflammatoire; 30 Rizumatismale ou goutteuse; 40 Due h~ des alterations organiques, c'est-h-dire h~ quelquie alteration des os, "a la. canie, surtout 'a la pr6 -sence de quelque dent creuse. Les sympt6mes, et les m~dicaments, qu'iI convient de leur opposer, varient selon toutes, ces circonstances. Je citerai parmi les, substances, les plus efficaces,: Arsenicum. Pour 1'odontalgie de cause organ ique, Iorsque la douleur porte au de~sespoir, qu'elle est tiraillante, acconipagne'e de baltements qui s'dtendent 'a la jouc et "a loreille, les, dents paraissant 6tre trop longues et trop molles, et, de plus, le sie'ge d'un dwranleinent douloureux qui augmente la nuit et en etant couche' sur le c6te'; soulageinent par la chaleur extericure. elefladonka. Pour 1'odontalgie congestive et in/lamniatoire, si la douleur est tiraillante., violemment fonillante, perforante, pulsative, augmentant la nu it et soulagieepar l'eau froide; s'il y a afflux du sang vers Ia. Pite., battements visihies, des art~res., rougeur et mme'M gonfleinent er~sipdlatetix de la joue, froid et chaleur, soif, inflammation de ia gencive; aggravation apres, le repas, par la mastication et par le mouvement en g&' neral. Dryonla. Convient 'a 1'odontalgie organique ou rhumatismale., rarement ii l'odontalgie congestive ou 188 MALADIES DE L'J*APPAREIL DIGESTIF. in/lammatoire, quand ii. y a douleur tiraillante, d'cliirante, palpitante, lancinante, pressive comme par une vis qul serait par faitement serr~e; me'me sensation que, Si lFair froid venait 'a passer sur un nerf mis "a de'cou.vert. Les dents paraissent trop lon gues, la. douleur se dirige de haut en h~as. En touchant ]a dent malade, la douleur semble souvent sauter sur une cautre, et ii y (a aggravation la nuit. Le froid soulage parfois, ou tout au. moins n'augmente pas le mal. (C'est seulement lorsqtie la douleur occupe une seuile dent, et qui'eIle est tiraillante ou. analogue a celle que cause tine plaie, que lFair froid et les boissons froides sont nuisihies.) La chaleur exte'rieure n'est que momentane'rnent supporte'e, ]a chaleur de la chamnbre aggrave; 1'effet dti mouvement nWest pas constanti,, la mastication augmente touj.ours la dottleur. La gencive qul entoure la dent carie'e est rouge, quelquefois d'un rouge pfdie, gonfle'e, douloureuse, comine excorie'e. Souvent la ma-n,, ladie de la joue on de ]a gencive est bien plus la cause de la douleur que la dent elle-me~me. Chamomifla. Odontalgie rliumatismale on. congestive, douleur pressive, tiraillante et lancinante., m~rne sensation que si le nerf e'tait gratt o. ronge., battements, surtout d'un seul c6t6, sans qu'il soit possible de pre~ciser la dent qui est douloureuse., douleur tiraillante qui s'6tend jusqu'a loreille, vient par crises, surtout la nuit. be caf6 aggrave, le froid et la chaleur ne peuvent e'tre supportes, surtout la chaleur dWun orei'ller de plumes. 11 en est ainsi, que la dent soit carie'e ou non. La joue est gonfle'e (on a an momns une ten ODONTALGIE. 189 dance "ale devenir), elle est, de plus, rouge et brcilante; ii y a de la soif, de la salivation, une agitation extreme; le malade ne peut rien endurer, ii est dispose ' pleurer et ' chercher querelle. China. Odontalgie de cause organique ou congestive, aigu6 ou chronique. Douleur pulsative, appreciable m~me pour le m~decin. Aggravation la nuit, sensibilit(l au toucher, yd I'air libre et sous 1'influence d'un courant d'air. La chaleur est rieux supporte'e que le froid; le caf6 est sans aucune influence, la chaleur exterieur6 soulage, la position horizontale aggrave. It y a congestion de sang vers la tate. Ryoscyamus. Pour l'odontalgie nerveuse et congestive, s'il y a violents de'chirernents avec sensation de chaleur, batterents qui s'etendent jusque dans le front, sensation de battement dans les dents; aggravation par le froid, congestion vers la t6te, gonflement des gencives, chaleur brfilante au visage, cephalalgie sourde, rougeur brillante des yeux, spasmes, excitation nerveuse. ignatia. Odontalgie nerveuse; douleur de rl~clenzent ou perforante, comnme si les dents et leur nerf 6taient brises et 3roye's. Ces douleurs sont periodiques; elles reviennent lorsqu'on touche~les dents (saines) avec la langue; elles s'aggravent apr~s le repas, en buvant du cafe. - Convient aux sujets impressionnables, aux femmes hysteriques, sujettes 4 la cephalalgie et 4 la,migraine. Magnesia carbonica. Quand ii y a des dents carises avec on sans inflammation du p~rioste; lorsque 11. ODONTALGIE. 191 L'air lilre et froid, les courants d'air, les refroidissements, les repas augmentent aussi les douleurs. La chaleur exterieure sotlage quelquefois momentan&' ment, mais aggrave ensuite. Le malade eprouve un besoin continuel de changer de place. La douleur se fait sentir surtout dans les dents creuses, mais aussi dans les autres. La gencive est gonflce, douloureuse, paile ou d'un rouge fonce, elle s'altere superficiellement, devient molle et saigne facilement; les dents paraissent ramollies. I1 y a une abondante salivation, de I'agitation ]a nuit et des sueurs nocturnes qui n'ame'nent aucun soulagement, gonfiement de la joue avec fiievre, engorgement des ganglions lymphatiques. Mezereum. Odontalgie cause epar des dents cari~es, revenant par acc~s periodiques, avec frissons, douleur perforante, tiraillenents ou elancements qui se font sentir jusquc dons les os de la face et dans les tempes. Aggravation par le toucher, le mouvement et aussi le soir. Nit acidum. Odontalgie chronique., cause'e par une lesion organique ou de nature congestive. Douleur perforante venant la unit; les dents paraissent plus longues et molles. Soulagement en buvant chaud et en mangeant. Douleur de batlement, de tiraillemeni ou de tressaillement, avec gonflement et saignement des gencives. Nux womica. Odontalgie congestive, rliumatismale ou nerveuse; tiraillernents, pression me^1e d'elancenients. Au commencement ou aN la fin, tressaillement dechirant, douleur perforante ou d'arrachement. La 192 MALADIES DE L APPAIIEIL DIGESTIF. douleur s'6tend des dents h l'oreille., aux os de la face, 4t la tote, les battements sont isochrones At ceux des arO~res. La douleur se fait sentir h tons les moments de la journe'e, surtout le matin, mais souvent aussi la nuit seulement. L'action des boissons chaudes est indiffrente. be ca [6, les spiritueux et l'air froid aggravent constamment; la chaleur extdrieure soulage. Les donleurs augmentent pendant que le malade est couche' dans son lit, mais le repos les diminue. Les efforts d'intelligence et le mouvement aggravent aussi. L'odontalgie 'a laquelle nux vom. convient, se fait sentir le plus sonvent dans les dents creaises, mais elle petit Wte aussi purement rhitmatismale; les gencives penvent 6tre ou W'kre pas gonflt~es; dans le premier caos, it y a des donleurs pulsative-s, tiraillantes et br~i'lantes. Ce nmedicament convient aux sujets d'un caract~re vif, 'a ceux. qni font abus de caf6 et de vin, qui mni!nent une vie se'dentaire, on. qui ont des hdemorrhoYdes, et "a ceux qui sont habituellement constipe's. Pul s.atila. Odontalgie congestive, rhumatismale, ne~rveuse; douleurs lancinantes., de fouillernent lancinant, de dc'chirement., battements secouants comme si le nerf dentaire e'tait alternativement tendu et relalc/i6; aggravation le soir et ]a nuit, 'a la chaleur du lit et aý celle de la chambre., en inangeant etien buvant chaud, en se curant les dents; soulagement par, 1'eau froide, a' I'*air frais. Convient si l'odontalgie est accompagdee d'une cedphalalgie semi-lat~rale., de douleurs d~chirantes dans les oreilles., de douleurs au. visage avec pcileur, frissons (le plus souvent sans gonflement de la joue), ODONTALGIE. 193 chez les femmes dont les r~gles retardent; au moment de la pubertd, chez les chiorotiques; en gdndral, chez les sujets pales et pleureurs. Rhus. Odontalgie rhumatismale, nerveuse. Douleur de tiraillement, de pression, de dechirement; douleur seconante, secouante et lancinante, rarement franchement lancinante; cette douleur se fait sentir dans les dents et au visage. Douleur de plaie, ddchirante et cuisante comme s'iI y avait du sel dans ]a dent; fourmillemient douloureux et fouillement. Les dents semblent remuer et allongent reellement. Salivation. La chaleur exterieurc soulage, ou tout au moins est bieii supportee. La douleur de battement est la seule qui soiL soulagee par la chaleur de la main appliqude sur la jone. Le mouvement soulage; du moins le malade souffre moins en se tenant debout qu'en dtant couche. Le r/us convient aussi bien quanl la douleur existe dans les dents saines que dans les dents creuses (mais, si toutes les dents sont saines, ii r~ussit souvent lorsque nux vom. a 6chou6). Sepia. Odontalgie chronique, congestive. Dechirements, battenents, diancements dans les dents, la nuit, engourdissement des dents, excoriation des gencives, salivationi aggravation par la chaleur et par les courants d'air. Convient aux femimes enceintes, et dans l'odontalgie aigue", ois elle rdpond aux mermes indicaLions que puls. Silkhea. Odontalgie cironique -hurnatisnale, goutteuse; aussi quand ii y a carie et n~crose de la nmachoire. Lorsque les douleurs augmentent h~ la chaleur, au froid '194 MIALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF. et la nuit., et Si ces douleurs sont de~hirantes., tiraillantes, secoliantCs., ýlanp~antes, fouillantes et per forantes. Spigella. Odontalgie nerveuse et rhumatismale; do uleur tirailla ii I, dechiran te, venant par, secousses, passant corn me des e'clairs, ou battements qul s'6tendent a la rnic"choire supe'rieure et au visage, se font sentir surtout le jour et aussit~t apre's avoir mange. Aggravation par le contact de 1'eau et de Fair froid; si les dents sont creuses, et pie 1'o(Iontalgie s-'accompagne de douleurs au visage, de battenients de coeur, de frissons et de convulsions hyste'riques. Sla-phiyagria. Convient surtout contre 1'odontalgrie causee par une lesion organique., rarement pour Vodontalgie nerveuse on rhumatismale; Si la douleur est rongeante, tiraillante, de'chirante, augmentant au toucelir, par ]a chaleur et par le froid, surtout par 1'eau, de's qu'on introduit des aliments dans la 6ouche, et sous 1'influence de IPair; si la douleur s'etend jusque dans les racines, que la dent soit crease, riduite a' n etre plus qu'un c/dcot, noircie et s'en allant par morceaux, la gencive 6tant douloureuse, gonfl~ee parseme'e d'indurations., et Saignan t facilernen I (La douleur partant des dents creuses, et ikant souvent soulag~e par une forte pression). Sulphur. Pour 1'odontalgie rharatismale, goattease ou con gestive, et pour celle qui est 1'effet d'une lesion. organ ique; si la douleur se cottpose de coups lancinanis, de battements, ou si elle est per forante et tiraillante., augment~ant surtou~t 'a IFair et ia nuit, par la chaleur, en rn~chant, ý 1'air libre et par le froid; si la dent est crease, qu'elle paraisse trop longue et molle, ODONTALGIE. 195 que la gencive saigne, soit gonflee, spongieuse et sensible; enfin si la machoire participe 'a la maladie, que le sang se porte " la tate, i l'ablomen, ou qu'il y ait des sympt6mes de goutte. I1 faut placer en seconde ligre, en raison de la fr&quence de leur application, les medicaments qul suivent Acon. Quand ii existe une excitation du systeme circulatoire, a la suite de laquelle parait l'odontalgie. Ant. crud. S'il y a sensation de dechirement, de fourmillerent dans la dent creuse, sensation qui dliminue a l'air libre, et augmente le soir, apr~s le repas, par I'eau froide et quand l'air vient h frapper sur la dent. Arnica. Lorsqu'une operation a 6te pratiqu~e sur la dent; s'il y a douleur, gonflement, tutmnfaction de la jouc et chaleur apres la douleur elle-merne. Douleur de luxation qui s'aggrave au toucher. Caic, carb. Odontalgie chronique, de forme congestive, augmentant sous l'influence d'un courant d'air, par l'air froid, la chaleur et le froid. Causticuin. Douleur venant lorsque l'air froid vient 6 frapper sur une dent creuse, surtout la nuit; 6lancements dans les dents et les.nmchoires; ii semble que les dents soient allongies et ramnollies. Augmentation des douleurs apr~s le repas. Cocculuts. Odontalgie avec frissons. Convient comme intercurrent entre rius et miux. Coffea. Douleur insupportable, qui fait pleurer et tremibler; secousses lancinantes, pression intermit 19 6 MALADIES DE L IAPPAIIEIL DIGESTIF. tente. La douleur se fait sentir surtout la nuit et apr~s le repas; maotcher soulage. Coichlciun. 0 dontalgie rhumatismale. Secousses lancinantes; sensation de serremient et de paralysie dans 1'articulation de la miichoire, augmentant ]a unit et en ma'chant. Graphites. Odontalgie chronique, de forme congestive, et nocturne; douleur lancinante, battante, et de plaie, avec gonflement de la gencive. Phosph, Douleur de brfilure avec forte sensation de chaleur, battements que le' mn~decin ne pent percevoir (comparer avec china); les boissons chaudes, lFaction de manger et ]a chaleur exte'rieure soulagent; la chalcur du lit., les repas et le mouvement aggravent. Rhododendron, Convient ha lautomne et art printemps, quand r~gne le vent d'ouest; si Ia douleur est perfoi'ante, constrictive, me^l6e d''l ancements qul s'&kendent jusque dans l'oreille, augmentent par le toucher., le froid et la chaleur exte'rieure; diminuent pendant le repas. Sabin~a. Battements (qui retentissent dans. tout le corps), de~chirements semblables 'a ceux que causerait, l'avulsion de ]a dent, augnientant le soir, 'a la chalcur du lit et en mangeant. 11 y a encore plusieuirs autres substances qui produisent constamment chez l'homme samn des douleurs odontalgiques, et qni peuvent, par consequent, eltre. consult~es; ce sont:' Ilumen, anzebra., ammon., baryta. carb., berberis,, boraxp bovista,, carbo v~eget., DENTITION DIFFICILE.19 19 7 clem., cyclamnen, (iudc.irnatra, eupliorb., lbep.!sulph., kali carb., lycop., magn.nlur., iaatr. cairb., f~r., nulx Mosch., phiosph. acid., platina, sabad.., salsap., senega., straiin.9, su'ann., veratr.,, zine, Parmi ces nie'dicaments., on trouvera utiles contre l'odontalgie nerveuse.- Amnbra,, qui reussira lorsque 1W malade sera soulage' en mnangeant; amnmon., dans cette nieme circonstance et quand ii y aura am'lioratioii par la chaleur dii lit, aggravation en exe'cutant un mouvement de succion, et soulagement en curant hi dent jusqu'h ce que la gencive saigne; magn. mur.,, platina, Strain.,, veratr.., zinc., pour 1'odontalgie r/uum~atismale x'enant chez un sujet qu' s'est-fait mouiller; borax, natr. carb., tous deux [oraque la funa6e de tabac calme la douleur; flux mosckata, si la chaleur, les boissons chaudes et le repos soulagent; clematis, Si, au contraire, lea boissons fraiches soulagent, tandis que la fum~e de tabac augmente le mal; lycop.Dana les cas d'odorntalgie congestive. Berberis (si la dent seinble trop longue et que la douleursoit sourde), carb. veget.; dana le cas d'odontalgie par alt~ration organique:. ep. suiph., phosph. acid., sabadilla. L'odontalgie qui vient pendant la grossesse r~clame de prdf~rence:Dellad., bry., cake. carb,9 chain., magn. carb., nux. vain., ipuls. /yosc., ignat.., inezer.. rhus, isepia. 540 DENTITION DIFFICILE. La sortie naturelle des dents engendre souvent chez lea enfants une excitation miorbide qui se localise sur les diffdrentes parties de la bouche, surtout sur les mA 198 MALADIES DE, L' APPAREIL DIGESTIF. choires., lesquelles deviennent douloureuses; oti bien elle am ene quelque trouble sympathique stir tin organe Mloign6'. Je signaleral comme symipt~mes ordinaires: 40 Les douleurs de dents, qui r'clament de pre'fdrence:Chaniomillat quand ii y a une grande agitation, que l'enfant est tr~s-excite' et crie lbeaticoup, surtout la nuit. Si la gencive est enflamme'e, la bouche brfdante et se'che, on s'il y a salivation, grincernent de d e nts., etc., c'eest mere.- qu'ilI faut donner; et si les accidents Se prolongent, affectent une marche chronique et qu'une constituition scrofuleuse retarde la sortie de ]a dent., c'est "t caic. carb. qu'iI faut recourir. - Bry serait 6galeinent utile si ]a gencive e'tait gonfle'e. (Voyez Odontalgie.) 20 L'irritation du systern~e nerveux: L'insomnie re' dlame chain.., ou mieux encore coffea; les soubresauts des membres, et la facilit6 'a s'effrayer: chain., ignaia.; les convulsions violentes, la raideur des memabres: Artem.., hyosc., mosch.9, zinc. (Voyez Ma4 -ladies spasmnodiques.). 30 Les congest ions, qui se font surtout vers le cerveati. Acon. et Ilellad. les calment prompternent,, de in-lme que tous les sym~pt6?nes febriles qul apparaissent pendant le travail pe'nible de la. dentition. L'Aconit r'eUSSit surtout quand il y a, eni rn me temps que la liire, tine toux catarrhale. oti une tou~x avec respirainplaintive, des besoins d'uriner, de l'agiaio tin pouls tr~s-acce'ere", tine chaleur s~che oti du froid aux extr~mite's. Bellad. convient mietix s'iI y a afflux de sang vers MALADIES DE LA GORGE. - ANGINES. 19 199 le cerveau; battement des arte'res de la Wae., chaleur dui visage, tremblement des membres,. convulsions pupilles dilate'es, regard fixe, re'vei1 en sursaut. 40 Les affection3 du tube digestif, avec acidite' de 1'estomac et diarrh~e., demandent chain. (quand ii y a descoliqties), ipec., si lenfant vomit; merc. (lorsque les selles sout vertes), puls. (quand elles sont jaunes et hache'es). Dans les souffrances chroniques, ii fautdonner caic.. c-,arDb. ou ant. (s'il y a production de flatuosite's d'acides dans 1'estomac); phosph. acid., veratr., meme ars., Si l'enfant maigrit et qu'iI y ait quelque affection profonde de l'intestin (c'est-a'-dire une inflammation chronique, des ukcerations, OH 1'atrophie me'sente'rique). (Comparez avec les chap. Diarr~Ue et Maladies d~sorgan isatrices.) 50 Les maladies sympathiques de la trache'e, des bronches., etc., qui se caracte'risent toujours par de la toux, seront combattues avec avantage. par acon., bry., hbep. S1ui1pk. ip~ec., merec., t'art. stib. (Voyez aussi 1'article Toux.) (B) MALADIES DE LA GORGE. 550 ANGINES. Les angines se distinguent: 10 Par leur siege, l'inflammation pouvant occuper le palais (ang. palatina), la luette (ang. uvularis), les amygdales (ang. tonsillaris ) onl la partie sup~rieure du pharynx (ang. pharyngea). 20 Par leurs caracte'res; elle est OH simplemen t catarrhale (aigui~ou chronique), ou inflarumatoire avrec on 200 MALADIES DE L.7APPAUEIL DIGESTIF. sans production de pus., ou conenneuse (croup) et gangrteneuse. Aeon. Convient seulement lorsqu'il fagut arr~ter iine fi eivre intense; mais ii calme peu les douleurs locales, qui dimiinuent au moment oii l'4tat catarrhal s'e'tablit. 11 re'ussit surtout lorsqu'une m6tastase rhumatismiale s'est produite stir la gorge, et quand le ma,lade ressent uine don leur de brcuWre en dehors dui moment de la deglutition. Baryta carlb. Convient aux formes chroniques, quiand ii y a gonflement des amiygdales, engorgemen t des glandules pharyngiennes., reldchement de la membran~e muquieuse qul est excorie'e et le sic'ge, d'e4lancements., d'une sensation de se'chereosse,. d'une douleur de pression en avalant., comme s-'il y avait une cheville dans le gosier, ou le sie'ge d'une grande accumulation de glaires, et quand le malade e'prouive un besoin conlinuel de boire. Belladona. Rougeur au palais et d la gorge, gon1 -tlement avec douleur lancinante, brcilante, douleur en avalant, strangulation et constriction de la gorge; besoin d'avaler 'a vide., se'cheresse de la bouche; gonflement dii pharynx, dans lequel le malade croita avoir tine cheville,, sensation de serrement 4 la gorge. La dotileur s'4'tend jusqu'aux oreilles. Bellad. convient. surtout 'a l'angine palatine et 'a l'angine tonsillaire de formue catarrhale et inflammatoire; elle reussit de pref~rence lorsque l'inflamimation, est er~sipdlateuse. Chamomilla. Ne doit e~tre employee que dans, la forme catarr/zale le'g~re, lorsque le malade est oblige' ANGINES. 201 (le tousser souvent., croyant sentir un corps e'tranger dans la. gorge. Hep. sulpn. Convient, comme merc.., Iorsqu'il y a un abcIs qui ne s'ouvre pas, rnalgrý une grande tendance a' la suppuration; ce medicament peut hAter cette dernire., surtout lorsque les parties glanduleuses sont atteintes; ii r6ussit 6galement dans la forme inflammatoire et dans le croup. - S'il y a douleur de bridlure ou (l'elancernent. - Salivation. ignatia. ZElancements dans la gorge, en dehors des moments de de'glutition; en avalant, ii semnble que quelque chose se noue dans la gorge, comme sur tin Os. gonflement int~rietir du pharynx avec douleur de plaie pendant la ddglutition. Lachesis., si le palais et la hiette sont tre's-gonflts, qu'il y ait des besoirts irresistibles d'avaler, s~cr~tion abondante de salivel, accumulation de mucosite's dans la gorge; spasme de cette partie en buivant., et consti-iction comme s'il allait suffoquer, respiration dificile; augmentation (le la douleur au toucher. Convient 'a langine gangreneuse, tandis que I'inflamimation est tr~s-violente. mtere. Quand ii y a non-seulement de la r-ougeur, mais aussi du gonflement sur toute la surface du phiarynx; que la parole et la d~gh~ltition sont difficiles; le malade 6prouvant des MIancements et tine pression lancinante. Quand it y a accumulation de salive et de mucus., tendance a la suppitration., pelites poinies jaun Atres ou abc~s dans les amygdales; douleur de pression -dans les oreilles. Mauvais gou~t de la bouche,grande agitation, sueur pii ne soulage pas. Convient. 202 MALADIES DE L APAREIL DIGESTIF. surtout 'a la forme inflammatoire et pseudo-membraneuse, et 'a ]a gangre~ne des amnygdales. Nux vomica pour Pangine catarrhale J6g~re: sensation de prurit et de grattement dans Ia gorge, douleur d'excoriation et de plaie; sensation d'uie c.4ev 'ille dans la gorge, douleur pressive. Aggravation le matin et ani grand air. Convient surtout lorsque la maladie a envahi ]a luette., le pharynx et la trache'e plut6t que les amygdales. Pulsatilla sera pr~f~re'e si la maladie est plus catarrhale qlu'inflammatoire; s'il y a grattement dans la gorge, secheresse, douleur de brcilure, besoin d'avaler, comme s'il y avait un corps e'tranger dans le pharynx, douleur lancinante et pressive. Avaler d vide est plus doziloureux que la deglutition des 6oissons et des aliments; ]a muqueuse est d'un rouge fonce', bleu~tre. Secousses douloureuses et douleur dechiranteA laingorge exte'rieurement., ýlanceinents dans les oreilles., aggravation le soir et la nuit. Convientsurtout apr~sdes rhumatismes. rhosph. Douleur de bridture, de plai~e et de grattement; douleur pressive, d'excoriation, se'cheresse des parties malades, rejet abondant de mucosit~s, s~cr6tion d'un mucus acide. Convient surtout dans les formies, cluoniques. suiIph. Apr~s mere., si celui-ci n'a pas suffi, lorsqu'il n'y a encore ni ulc~re ni suppuration. Re'ussit atissi bien dans les formes aigu~s que dans les angines, chironiques, s'i1 y a sensation de pression commew par tine cheville, gonflernent. interne, ilancernents, giattement dans la gorge et douleur (de serrernent. Con OESOPHAGITE. 203 vient 'a langine catarrhale, inflammatoire ou pseudomembranetise; quand ii y a une congestion veineuse qui donne aux tissus une rougeur bleu~tre. Lorsque des aphihes accompagnent l'inflamrnation, on trouvera tre~s-utiles:carb. veget. (s'iI y a une douleur de brcdlure); nit2. acid. (s'ilexiste des sympt6mes gastriques avec myauvais grofit de la bouche.) - Au debut do 1'angine inflammatoi~re, ii faut toujours pre'f~rer aeon. et bellad. - Si l'inflammation est de'clare'e bar.,Y bellad.., lach., mer., petr.., puls., Suipb.; -s'iI y a suppuration et ulc~ration:aris. (lorsque la douleur est brcdante et pressive), caps., hep., lach., mnere.,. silic., suliph. - Dans l'angine aphtheuse chr-onique et dansl'angine sujette 4 de fre'quentes re'cidives:baryta,. lach.., petr.,. sep., isulpln.- quand ii y a hypertrophie des amygdales: caic. carb. L'angine catarr/iale et rhitmatismale r'claine bry. (surtout si elle est tonsillaire). Lorsque l'inflammation est trýs-intense, ii faut prescrire:aeon., niit?,. acol. (quand ii y a salivation), petrid. (lorsque la douleur est lancinante); (rhus s'iI existe des syrnpt6mes nerveux). L'angine gangr~neuse sera trait~e avec, ars. (si la muqueuse est couverte de v6 -sicules renfermant un liquide aqueux et clair, d'une couleur rouge fonce' oii bleuAtre., et si le nialade se plaint de mauvais go1~t dans la bouche et d'une douleur brb'laute et pressive). 560 QESOPHAGITE. On ernploie avec succ~s dans cette maladie, qui est -204 MALADIES DE L'PAPPAREIL DIGESTIF. relativenient assez rare, neon, et arsenicuim. mais bellad. et mere. ne doivent pas Wte non plus n&' glige's. Carb. veget., cocc., euphorb., mezer., saladilla, secale, ero, bs conviendront '~galem-ent dans un grand nombre de cas, surtout lorsque les douleurs qui accornpagnent la de'glutition seront tre~s-prononc~es. (c) MALADIES DE L'ESTOMAC ET DES INTESTINS. 57o MALADIES DE L'ESTOMAC. Je comprends sons ce titre les maladies aigu~s et les m-aladies chro)niques de l'estomiac: la dyspepsie, l'em-, barras gastri~que, soit qu'il affecte une marche chronique et qu'il ne s'accompagne pas de fie'vre, soit an contraire qu'il s'agisse d'un e'tat aigu et f6brile; la flývre gastrique, et aussi les syrnptomes qui viennent apr~s un refroidissement, une mauvaise digestion, urie impression morale, etc., et qul se composent d'anorexie., de nause'es. et de vomissemertts; le pyrosis, les maladies flatulentes qui existent parfois comme formes morbides distinctes.- Quant aux maladies organiques, elles n'ont 'te indique'es qu.'en passant. Atcoin. Ne convient qu'au d&~but de la /ie'vre gastrique, et lorsqu'apr~s une surcharge de l'estomac stirvient un e'tat catarrhal; surtout si les acides, les alilments doux, le froid., la coleiwe ou la frayeur sont la cause de la mialadie. L'aconit est aussi ntile dans le cas de vomissement de glaires on de sang, mnais ii n'a point d'action directe sur la digestion elle-melme. Ant. crudl. M61dicament essentiel pour l'embar 106 MALADIES DE L IAPPAREIL DIGESTIF. mat iere fonce'e, semblable d du chocolat. Douleur de ten - Sion, de poids et de brz'dure a' l'estomac. Crarnpes, pouls faible, m~lancolie. Le froid. et les aliments acides aggravent les douleurs. Bryonla. Dans 1'ern1arras gastrique avec ou sans fi~vre, surtout quand ii y a des sympt4mes bilieux. Si la maladie est venue apr~s un refroidissement, un acce's de colere, et que la bouche soil s~che, la langue couverte d'un enduit jaune; que le mnalade soit tourmente' par de le~go~res vornituritions, des vomissements de bile ou d'aliments et de sang, par des cohques avec, distension de l'abdomen, constipation, rapports ayant un. goillt amer, anorexie, pression d l'estomac, dancements dans les c6tes en respirant, cephalalgie fronitale, chaleur gdndrale m~le'e de petits frissons, surtout le soir; abattement et disposition h se mettre en collwe. - Bryonia est surtout indique'e dans les d6 -rangements d'estomac cause's par (les aliments flatulents et par le lail. (Yoyez aussi P'article Maladies bilieuses.) Calcarea ca~rbonica. Embarras gastrique chronique avec production d'acides., surtout cltez les scrofuleux, quand ii y a acidites, pyoss fcoement d'eau par la bouche, r~pugnance pour la viande et les aliments cuits; vers intestinaux, faim canine, sensibilite' de 1'estomnac, diarrhe'e qui repand une odeur acide. Chiamomilla. Surtout apr~s un refroidisseinen oii un chagrin. S'il existe des symptdmes bilieux, un gocit amer de la bouche, des renvois bilieux, des vo - missements de matie're verte ou de rnucosit~s; que la MALADIES DE L JESTOM AC.27 207 langue soit couverte d'un enduit jaune, qu'iI y ait do la diarrlu'e avec coliques, une grande agitation, surtout la nuit, un besoin de se retourner sans cesse, une grande irritation nerveuse et des crampes. (Voyez aussi P'article Maladies bilieuses.) China. Faiblesse de l0'estomac ou sensation de saWtia4 de pesanteur et de plenitude apres une surcharge de 1'estomac ou un derangement de la digestion; indifference et iri~me aversion pour les aliments et les boissons, gonflement de 1'e'pigastre; renvois continul, pyrosis, vomissernents d'aliinents non dig'rs langue couverte d'un enduit jaune ou. blanc et muqueux; apathie; d~sir d'alirnents acides et releve's; flatuosit~s., constipation ou. diarrhe'e; chaleur fugitive avec frissons, urine fonc~e'; faiblesse generale, teinte jaune du visa-,ge, m~1ancolie. Ignatia. A pr~s un chagrin oii une frayeur., n aus6 es, vomissement des alimients; langrue blariche; sensation. de vacuite' et de faiblesse a" lestomac, et sensation de plenitude dans 1'intestin; hoquet apres avoir mange ou. bu., regurgitation des alimnents. I1pecacuaiuha. MWdicament, essentiel pour I'embarras gastrique avec ou sans fil'vre, lorsque les vo-?nisseinents et le malaise dorniient; co nvient plut~t apr~s un refroidissement qu'At la suite d'uue. coIre; si le malade 6prouve de ]a Iourdeurýi Iestornac, la langue restant, nette ou 6tant charge'e d'un enduit blanc ou jaune; si le gocit est fade., pa'teux, que le malade 6prouve une re'pugnance absolue pour les alimnents et le tabac., mais sans soif. Des vomissements d'aliments MALADIES DE L 2ESTOMAC. i 2H existe (de l'herp~s on d'autres eruptions 'a la peaii; entin, s'il a 6t fait abus de mercure et de purgatifs. Re'ussit chez les scrofuleux et les sujets apathiques. Suiphuricum acidum. DMrangement d'estornac, pyrosi.s, vomnissements et naus~es. Convient Iorsqu'il y a production abondante d'acides dons 1'estomac (pour les aflections chroniques), des vornissemzents et de la diarrhce d'odeur- aigre (c~hez les en fonts); aussi pour les vomiissements aqueux. Irerafraun. Surtout dans les cas aigus (quand les vornissements sont amers ou acides), ou s'il y a, a' la fois, des riause'es et de la diarh~e'e, aN-ec faiblesse paralytique, froid aux extre~mit~s, syncopes, pa'leur du visage, froid g~ne'ral, ensuite chaleur. - Chol~rine, ou symptomnes analogues 'a ceux du cholera. On r~ussira. le plus souvent aNvec les m~dicamients, que je viens de nommer. 11 y a cependant des cas oi" ii faudra, employer d'autres substances. Ainsi: lo Dans les maladies febriles de l'estoruac, on pourra donner bellod., s'il y a congestion vers la tate; meemc., lorsque l'intlammation de ]a memb~rane muqueuse est tr~s-intense; riws, s'il y a des syptmes nerveux. 20 Dms les maladies catarrhales clwo-niques et sanis fievre.- Ilep. suiph., s'iI y a surcharge et acidite's de l'soamais sans perversion de la. digestion; corb. veget., dans le cas de congestion vehieuse hypogastrique, congestion de l'estomac, et aussi apr~s avoir fume' et avoir fait usage d'aliments sale's; lycopodiuz, s'iI y a congestion veineuse, flattiosite's, constipation; kreozot., pour l'alte'ration et le ramollissement de la membrane 112 MALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF. muqueuse gastrique, avec vomissements, - surtout chez les enfants; ferrum, pour ]a forme anedmique de la inaladie, chez les chiorotiques; nux rnosck., pouir la dyspepsie avec irritabilite' de l'estomac, - chez les femmes et les enfants; pkosph., stannum, plumb., lorsque la membrane muqueuse de l'estomac est profonde'ment atteinte; silic., guajac. (dans le cas de goutte, -de vomissernents); petrol., sabad., thuja, dulcainara, etc. 30 Quand ii y a complication de symptdmes bilieux, en dehors de bry., chain., etc., je recommanderai coloq., digitalis. (Voyez Maladies bilieuses.) 410 Dans la forme nerveuse et spasmodique:Ambra, asa., Caps.., Cic.., cocc. (apre's avoir e'te en voiture ou sur une balan~oire), co/f., con., cup2r.,, hyosc., lack., opium., plat., sec.., slaphys. (apre's des chagrins). Eii tenant compte des causes, on petit encore e'tablir les indications suivantes Lorsque 1'estomac s'est d6range sous l'influence de l'eau froide.: Ars., chain., chin., ferr., nux vom., puls., veratr. - Apre's avoir bn de la bibre.: Ars., bellad., Caic., ferr.. rhus, sepia; Si le jail derange 1'estomac:- Bry., Caic., nux vom., suiph.; Si c'est Ia viande. Ferr., sil., suiph.; Si ce sont les alimnents contenant de la graisse. Natr. mu71., puls., sep., suiph.; Si c'est 1'eau-de-vie.: Nux vom., bellad., opium; Le vin: Nux voin., carb. veget.; be caft: Nux vom., c/tam.; GASTRALGIE. - CARDIALGIE.21 215 fois de ce paragraphe la de'gene'rescence et les ulc~res de l'cstomac, et les maladies de'sorganisatrices des organes voisins, maladies qui affectent, a* une certaine 6poquie de leur durele, la, forme d'une gastralgie, mais en diff~rent profonddment en re'alite6. Les causes occasionnelles les plus ordinaires sont:de mauvaises digestions, des impressions morales, des pertes d'humeur, ]a stase dU sang, 1'abus du caf6, des spiritueuIX, Adu sel marin, etc. Arseuicusm. Lorsque la maladie a pour sie'ge principal la membrane muqueuse, qu'il y a douleur de brzuilure accompagne'e d'anxie't6, d'agitation, de d6 -faillance., de diarrlie'e, de faiblesse allant jusqu'a' la syncope; quand ii existe aussi:pa~leur du visage, graude sdcheresse de la bouche et soif, douleur d'ulc~rauion ai lestomac, vomissement de sang, surtout lorsque la. maladie menace de devenir organique. flelladona. S'il y congestion sanguine., sensationi de gratte~nent., comme celui que causerait tine maini; pression aussitdt apres avoir mnange, tension qui oblige ai se renverser en arri~re., gonfleinent dui creux. de l'estoniac, qui est douloureux au toucher; la douleur vient par accbs, et devient souvent assez violente pour amener des syncopes. Bellad. est indique'e auissi par l'afflux du sang versia te~te et Ia poitrine, ]a soWf, l'insorunie. (Convient aux. temmes, aux enfants et aux personnes sensibles.) fllsmuthium. Lorsque ]a douleur est purlement nerveuse; reussit souvent dans les cas les plus tenaces; s'ii y a pression, pesanteur., mnalaise a' l'es-tomzac acco11 - 210 MALADIES DE L 'IAPPAREIL DIGESTIF. pagnds de douleurs dans le dos, bien que; ia digestion soit re'guli~re, on bien quand iA y a manque d'appetit, soif, e'ructations, distension du veritre. C'est un nmndicarnent essentiel dans le cas de crampes d'estomac causkes par une affection du systeine nerveux ganglionnaire, et chez les hyste'riques. Bryonila. Surtout lorsqu'il y a mnaladie de la mnembrane muqueuse ga-strique (e'tat catarrhal), on du foie (hyperse'cr~tion bilieuse); douleuir de pression comme par une pierre, augmente'e par le mouvement, avec douleur lancinante en marchant, gonflemeut de 1'estomac, ennui, langue charge'e d'un enduidtjaune, trout acide on amer de la bouche, constipation, c~phiaialg,,ie frontale. Convient surtout lorsque la maladie est venue 'a la suite d'un acce's de cole're, d'un refroidissement on par une vie sedentaire. Carbo wcgetabiflis. Quand ii y a congestion sin'tout des organes dui bas-ventre, douleur press ive et brzuante avec anxie'te' venant apre's le repas, augment~e par ia production de gaz, accompagne'e de chaleur davis le bas-ventre, ge'ne de la respiration, constipatio, cidt~de 'etomcpyrosis, naus'es. Convient principalement quand les, douleurs viennent la nuit; chez les, sujets atteints d'hernorrhoides, aux homines de cabinet, en general 'a ceux qui vnenent vine vie se'dentaire. 11 peut ktre donn6 comme nux yarn., lorsqu'il a W fait abus de spiritueux ou apre's des exce's de table, etc. Channonijla. Re'pond aux sympt6mes suivants: Douleur de cr-ampe a" lestomac, pression comme par GASTRALGIE. - CARDIALGIE. 2t1 une pierre avec serrement de la poitrine et difficultd de respirer; ou bien trancli'es et sensation de frottement, contractions qui forcent 'a se plier en deux, agitation et anxieti', diarrhe, coliques, palpitations nerveuses, irritabilit6 du syste'me nerveux, facilite' se mettre en colire. R~ussit lorsque la maladie est due ' des impressions morales, surtout A la collre et au-chagrin. China. Si la maladie a pour si6ge la membrane muqueuse ou les nerfs de l'estomac; s'il y a pression, gonflement de l>pigastre apr~s le repas, aggravation dans le repos, soulagement pendant le mouvement, [aiblesse et troubles de la digestion; faiblesse gdne'rale, paresse, hypocondrie, anemie.* - surtout lorsqu'il y a en desperles d'humeurs ou quand le malade a 6te soumis I des causes affaiblissantes de quelque nature qu'elles soient. Cocculus. Douleur crampoide, pression, serrement et grattement, sensation de constriction aussitAt apr~s le repas, soulagement par l'emission de vents, nausees, vertiges, acce's de syncope, serrement h ]a poitrine, constipation, disposition 'a la tristesse. Convient aux fem-nes hyste1riques et aux sujets dMbiles. Coniun. Medicament essentiel dans le cas de crampes nerveuses a l'estomac, lorsqu'il y a des douleurs concomitantes dans le dos (irritation spinale), une douleur pressive aprcs avoir mang6, constriction avec sensation de froid. mrme dans le dos, douleur de pincement ou de plaie, oppression, palpitations de cwur, gonflement de l'epigastre. Igmiatia. Crampes nervenses ' I'estumac, /)Vession HIRSCIIEL, 13 218 MALADIES DE L' APPAREIL DIGESTIF. comme par une pierre surtout apr~s les repas, ou la nuit, avec rongement, sensation de vacuite de l'estomac, faim sans pouvoir manger, difaillance, sensation de faiblesse, mauvaise humeur. Convient surtout quand la maladie est venue "a la suite d'acces de coliere ou apr~s des chagrins. Nux womica. Est indiqu~e lorsque il maladie est l'effel de congestion sanguine g l'estomac et au has-yentre; s'il y a douleur pressive et constrictive le matin a* jefm; pression apre's le repas; si 1'estomac semble comprime., serre' par une griffe, et que ces douleurs augmentent par l'usage du cafe; s'iI y a naus'es, gonflement 6pigastrique, accumulation d'eau dans l'estomac, troubles des fonctions digestives, de la secretion bilinire. vomissements, tympanite, constipation, souffrances k&-?norrhoidales, hypocondrie. Convient surtout " ceux qui nimnent une vie sedentaire et qui font abus de caft. Phosphorus. Dans les douleurs nerveuses; plus rarement s'il existe une affection de la membrane muqueuse, reussit surtout s'il y a douleur de br4lure apr~s le repas, s'aggravant par le toucher et par la marche, pression avec sensation de plenitude on sensation de griffement ou suspension de la respiration, vents, rumination; les alinients reviennent sans pouvoir e^tre rejetes; on bien s'il y a des vomissements de bile on de mati~re noire, sueur froide, faiblesse, syncope. Convient aux femmes hyste'riques, aux sujets sensibles et affaiblis. Peuhatitia. Convient " la suite demauvaises digestions, quand ii existe, un 6tat catarrhal ou une conges GASTRALGIE. - CARDIALGIE. t 2 t 9 tion veineuse hypogastrique, par exemple 'a la suite de dysme'norrhe'e. S'iI y a d'ancement avec battement et tension 'a l'i6pigastre, aggravation-en marchant apr~s le repas, en buvant., on le soir; nause'es, langue chtarg~e'e diarrh~e, fr-isson, disposition hi pleurer. Convient aux jeunes filies chlorotiques et impressionnables. Sut-lphfur. S'adresse aux maladies chroniques de la membrane muqueuse de l'estomac ou aux congestions veineuses ("a la v~nosit'). Ii1 se rapproche sous ce rapport de flux et de carbo. Les sympt6mes auxquels ii re'pond sont: une douleur pressive avec acidite's de Vestomac, pyrosis, absence d'appe'tit, constipation, etc. Convient Iorsque le malade a en me~me temps des hemorrhzoides, le gonflement d'un de's organes abdominaux (du foie, de la rate), ]a goutte, des dermatoses, on 1'hypocondrie. Convient aussi aux sujets ple't/oriqaes et iý ceux qui rne'nent une vie se'dentaire. Les me'dicamentS qui pre'c~dent suffiront dans lc plus grand nombre des cfis. Toutefois Muller recoinmande encore baryt. pour les affections du cardia (Iorsque les douleurs augrnentent aussitMt apr~s avoir mnange) et chelidonium lorsqu'elles diminuent apr~s le repas. D'autres ont fait e'~loge de calcarca (pour le cas desmtmscongestifs et de production d'acidite's), de lycopodium (Iorsqn'iI y a tiraillement, pression et dans les mn~mes circonstances que sulphur). 11 faut du reste bien individualiser chaque cas dont on est t~moin, et le distinuger eni raison du siege de la maladie, de son origine et de ses syptnies. On ti-ouvera alors qn'arg. nitr. eStA utile ( contre les cram pes d'estomac 120 MALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF. qui arrivent aux femmes dont les dpoques menstruelles sont trop hatives, trop abondantes, et s'accompagnent de battement, d''lancements, de ddchirement, de tiraillernent et de rongement, d'une grande irritabilite' nerveuse et de von)issements d'eau on de bile); mezereur (s'iI existe une sensation de plaie de la miembrane muqueuse, une pression et des vomissements de sang), secale cornutum (dans le cas de sensation pressive, constrictive, brfilante, avec contraction de l'd'pigastre); stannurn (quand ii semble que l'estomac soit saisi avec force et comnie pdtri, avec respiration courte, diarrh6e accompagne'e de fairn canine);- strontian. (pour les douleurs pressives); plumb. et staphysagria surtout dans les affections chroniques. 59o GASTRITE. Aeon. Au debut de la maladie; quand ii y a fiWvre, chaleur de la peau, douleur lancinante, pressive, brcilante, soif, symptomes gastriques. S'adresse surtout aux temperaments sanguins, auxsujets de forte constitution, et de preffrence h la forme 6resipelateuse de la maladie, quand ii y a beaucoup de vomissements. Ant. crud. Lorsque la fiUvre est calmee, qu'il n'existe plus que des sympt6mes gastriques; rarement au lebut. Ai'senicuam. Bri'lure, donleur constrictive, de'chirement h l'estomac, gene de la respiration, soif vive, chaleur, tension, gonfleinent de Ia region de I'estomac; GASTRITE. 221 pouls petit et intermittent, sueur froide, faiblesse, ho-quet, d~lire. Belladona. Dans les cas moins graves que ceux auxquels rdpondent acon. et ars.; sensation de griffement, de fouillement h l'estomac, hoquet, digestion difficile, delire, congestion des parties superieures. Convient aux personnes sensibles. Dryonia. Douleur pressive, lanci'nante, sensation de brfilure; gonflement de 1'estomac, renvois, vomissements, constipation, toux, gene de la respiration, soif, erdthisme marqu6. Convi ent aux femmes et aux enfants. Camphora. Douleur brAltante et pressive, accompagnee de froid 'a l'6pigastre; la douleur est provoqu~e par la pression; vorissernent de bile et de sang, renvois, sueur froide, soif, froid des extremites, anxiete, douleur de brisement dans le dos, affection c~rebrale. Cantharides. Douleur lancinante, bridante, tranch6es 'a la partie sup'rieure de 1'estoinac, sensation de plhnitude; ii semble que l'estomac soit viss6 avec le dos; vomissement, vorissements de sang, strangulation, desespoir. Convient lorsqu'il y a des (ouleurs de ventre, de reins ou de vessie, accompagnant les sympt6res gastriques. Nitrumn Pression violene, elancements aigus, sensation de brfilure m'l~e de froid, Cair canine, pen de soif, hoquet, renvois acides; pouls friquent et dur. Nux vomica. Lorsque l'~tat inflhmmatoire est calm6 et qu'iI reste des symptarnes de cranipe d'estomac. Phosph. Douleur dechirante, pression brd1ante, 222 MALADIES DE L )APPAREIL DIGESTIF. chaleur vive qui semble partir de l'estomac; soif ardente, anxie't6, convulsions., frisson, froid des extr6 -miites, p Aeuir des le'vres, pouls petit, chute des forces. La gastrite peut offrir encore d'autres sympt6mes qui ne se trouvent pas parmi les pr~ce'dents, et r~clament d'autres me'dicaments. Je citeral parmni ces derfliers:Akrg. wiir.,- bar. carb. et mur.,. chel.. coloc, eupit., hell., lodluin, kali bich *, rnerc *, xnezer., plumib., tereb. Dans les cas les plus graves, lorsqu-'une issue funeste est 'a redouter., ars.; veratr. et carb. veget. doivent Otre consulti~s apr~s arsenicum; le premier quand if y a beaucoup de vomnissements cornposes d'un mucus verd Atre,. avec anxie'te', faiblesse., sueur froide., suppression du pouls. Dans la gastrite chronique, caic. carb., kali carb., sulphur, peuvent etre encore recornmandis. 600 GASTROM1ALACI1E. Cette maladie, assez commune chez les enfants., se traduit sous, la forine de vornissernents et de diarrhee., et lorsque ces symipt6mes ne cadent pas aux mddicaments que j'ai indique's aux paragraphes 5i7 et 63, le ramiollissemnent de la membranie muqueuse de l'estomac est toujours 'a craindre. Le me'dicameit essentiel est alors kreos., que plusieurs observations re'centes permettent de placer me~me au-dessus de l'arsenic. Tart. ernet. pent 6tre oppose aux vomissements; calc. carb. on calc. acet., 'a la diarrhe'e; phospli. acid. est utile au debut et 'a la fin de la inalaclie. On emploie en 124 NADADIES DE L'yAPPAREIL DIGESTIF. sont froides, que le malade accuse de la faiblesse., et que Iles selles soient sanguinolentes, c'est-hi-dire lorsque le gonflement de la memnbrane muqueuse diminue, et que fa gangrine se manifeste. Convient, egalement Ai la peritonite et Ai 1ente'rite. Betladona. Medicament essentiel dans ]a p~ritonite, quand ii y a une chaleur generale vive, des sympt~res d'excitation c~re'brale, d'atflux du sang versies parties supe'rieures; des nause'es, des vomituritions et des vomissements, de la constipation, de fr~quentes envies d-uriner; Jorsque les douleurs sont erratiques, secantes., perforantes, pressives, de'ehirantes, fouillantes., constrictives., revenant par acc~s pe'riodiques; que le malade se plaint de soif, que la langue est rouge, ]a peau brfdante, la fivre mod~r6e, le pouls petit, fr~quent et rnou. L'expulsion des vents et le moindre attouchement renouvellent la. douleur; le. poids des couvertures est A~ peine supporte'. Br-yonia. Dans la pdritonite., aprks acon. et #5ellad., lorsque la douleur est lancinante., aigui", pressive, s4 -cante, tensive. On I'emploie aussi pour cornbattre les restes, d'une inflammation ante'rieure et faire resorber un 6panchement. La bryone convient surtout lorsqu'il existe de la constipation; elle est raremient utile dans l'ente'rite simple. Cantharides. Dans les cas les plus graves d'inflammation du peritoine ou de la membrane muqueuse de l'intestin, quand les douleurs sont brz'dantes et de'chirantes, si le malade a des envies d'uriner pressantes,des besoins, frequents d'aller At la selle et des garde PERITONITE ET ENTERITE. 2 %25 robes muqueuses. Convient surtout Iorsque la vessie participe hi la maladie. Kercutr. Medicament essentiel dans I'ente~rite, surtout Iorsque la membrane muqueuse est le plus affectee; qu'il y a des tranche'es tr~s-vives, que la douleur nWest point exasp~re'e par le toucher, mais qu'elle siedge profonde'ment, revenant quarid le malade va Ai la selle ou par l'expulsion des vents; que les besoins d'aller hi la selle sont frquents, les matie'res rendues eltant sanguinolentes, aqueuses, muqueuses., compos6es d'une bile verdcttre avec flocons mnnqueux et Venant avec des tranche'es et une douleur de brcilure. Un enduit blanc -ou brun de la langue, une soif vive, la tension dui ventre., un frisson suivi de sueurs qui ne soula gent pas, indiquent aussi ce me'dicament, qui convient edgalement lorsqu'une dyssenterie parait devoir d~g&n6rer en inflammation de l'intestin. Phosph. Dans ]a pe'ritonite et l'ente'rite., quand la douleur est lancinante et semnble traverser le ventre comme une fle'ehe, qu'iI existe de la br~llure, des tranche'es., avec besoin dWaller 'a la selle qui sont de courte duree, sensation de froid ou de chaleur, borborygmes doulouireux, grande faiblesse, froid des extre'afite~s. (Ce mddicament doit 6tre choisi avec un soin scrupuleux.) Un grand nombre d'autres substances sont encore recomnmandedes dans les livres. Ainsi, pour l'inflammation du ccecum et des parties qui I'entourent, ginseng, lachesis et rlzus ont Wt tr~s-efficaces, tandis que lycop.., nitr. acid.., plumb., suiph. ont 6te' trouveds tr~s-utiles dans l'inflarnmation chronique. Pour fixer is. 226 MALADIES DE LIAPPAREIL DIGESTIF. son choix, ii faut tenir comnpte des complications et du siege plus ou momns profond de la maladie Nux. vom. est utile lorsque, I'inflamnmation dtant passde, ii reste encore une douleur pressive, de la constipation, des nausees, des vomissements, etc. Colocynthis convient a I'inflammation du gros intestin, aux coliques de forme inflammatoire. (Voy. le chap. suivant.) II y a encore un autre mddicament assez important, mais dont les indications ne sont pas encore parfaitement posdes, c'est le nitrium, qul parait convenir quand ii existe des dlancements et des tiraillernents dans I'ntestin gr~le (autour de l'ombilic), avec distension do xentre et fr-oid glacial des pieds. 1I semble s'adresser surtout aux sujets affaiblis. 620 COLIQUES. Les coliques peuvent etre dues h ur spasme de P'intestin (coliques hystdriques, hypocondriaques; elles s'accompagnent alors de douleurs dans l'estomac, les reins, les testicules, ]a vessie); ' un rhumatisme ou h une inflammation (voy. Ente'ite); 'a une congestion (coliques hdmorrholdales, coliques utdrines); <I la presence d'un corps 6tranger (coliques ndphredtiques ou he'patiques); 'a tn rdtrdcissement ou h tine alteration de 1'intestin, i la presence de vers intestinaux on t Ia production de gaz (coliques venteuses). Les mddicaments les plus efficaces sont: Aeiont. Quand ii y a des sympt6res inflainmatoires et rhuratiques, que la maladie est venue A la suite d'un refroidissement, et qu'elle s'accompagne de flevre, COLIQUES. 227 de tranchees, de besoins frequents d'uriner, d'une grande sensibilitd des parois abdominales, de tiraillements et de courbature dans les membres, d'anxi6tk et d'une grande agitation. Arsenicum est prdfdrable quand les douleurs sont vives, secantes, brzldantes, tiraillantes, ddchirantes, rongeantes; que la soifest excessive, qu'il y a des vomissements, de la diarrhe'e ou de ia constipation. Une anxie'te extreme, des acc~s de desespoir, une grande faiblesse, la p~ieur du visage, un pouls petit, indiquent egalement l'arsenic, qui rdussit surtout lorsque les acc~s viennent ]a nuit, et lorsque la maladie est inflammatoire on organique. felladona sera indiqude par des sympto'mes inflammatoires, spasmnodiques, rhumatiques ou congestifs; lorsque le malade dit eprouver une sensation de serrement, qui semblerait exercee par une main ou par une griffe, des pincements, des tiraillerents, des tranchdes qui le forcent h se replier sur lui-m~me, ce qui le soulage; quand ii y a formation de vents, et une douleur constrictive partielle, laquelle se fait sentir sur des parties du ventre qui paraissent tUmdfiees, et causent une pression vers le bas; s'iI y a envie d'uriner, congestion? la tate, douleurs dans les reins, crampes dans les mollets. (Est utile pour les coliques hdmorrhoidales et les coliques utdrines.) Dryonia. Rdpond h la tymiipanite; lorsqu'il y a tension du ventre et constipation, douleur pressive, surtout, lorsqu'a' la suite d'abus de fruits, ii survient des sympt6mes gastriques et de la c~phalalgie. Convient 12 8 MALADIES DE L'IAPPAREIL DIGESTIF. aussi lorsque ces souifrances succ~dent h un refroidissernent. Chamomilla. Re~ussit contre les coliquesnerveuses, les coliques Memorrhozdales et les coliques utgrines; si les douleurs sont de'chirantes, tiraillantes, secantes, qu'elles viennent par intervalles et s'accompagnent d'une grande agitation. Les autres syrnpt6mes sont: une diarrhe'e aqueuse., muquense, verd~tre, des vornissements, une sensation telle que les intestins semblent se mettre en pelotes, une pression vers les parties infbrieures: les jambes, les reins, ]a vessie., la matrice; un grand de'veloppement de gaz, tine sensation de poids et de tension dans les hypocondres et 1'estomac augmentant apr~s le repas. Ce medicament convient surtout aux femmes, aux enfants, aux sujets impressionnables. Coceulus. Coliques spasmodiques avec production de gaz et douleurs constrictives, sensation de vacuite' de1'estomac, puis plenitude et distension de ce visc~re, nausees, vomissements,5 emission de vents, douleurs de diverse nature, surtout constrictives, pressives et tiraillantes; constipation, grande anxie'te et irritabilit6 nerveuse. Convient aux coliques rhumatismales et bilieuses. Colocynthis. Medicament contre les coliques inflammatoires., rhumatismales ou bilieuses,, lorsque les, tranchees sont tre's-violentes, et se font sentir surtout dans la r6gion ombilicale, on s'iI existe tine douleur ~-nzstrictive, tine sorte de griffement des intestins, des 6lancements semblables "'a des coups de couteati, des COLIQUES. 229 sympt6mes billeux; Si le ventre est gonfle, qu'il y ait des crampes dans les mollets, des frissons, une grande agitation, de la diarrhee avec dM6ordement de bile (a la suite d'une col~re). Convient aussi lorsque le caf6 soulage, lorsque le malade se plaint sans cesse, se couche sur le ventre, que la pression le soulage pendant les acc~s, et que ceux-ci sont suivis d'une douleur de coarbature, laquelle persiste longternps apr~s; enfin lorsqu'il semble que les intestins ballottent 4 chaque pas, comme s'ils 'taient suspendus 'a un fil; surtout lorsque la maladie est venue apr~s un acce's de coli~re. Ilercurlus. Coliques de forme rhumatismale on inflammatoire avec production de flatuosites; tranchees, douleur de brui'ure, durete et sensibilit6 du 'entre ' la pression. Aussi, quand ii existe des dlancements, une douleur tensive, des vomituritions, une diarrhhe verddtre ou muqueuse, de la salivation, si les acc~s viennent la nuit, avec une transpiration qui ne soulage pas, et de la fie'vre. Convient lorsque la maladie est venue 'a ]a suite d'un refroidissement, et aux coliques vermizeuses. Nux womica. MWdicarent essentiel pour les coliques heImorrhoidales et les coliques venteuses; s'il y a constipation, sensation de poids dans les intestins, comme par ine pierre, constriction, pression, tranchees, gonflement de l'abdomen avec sensation de poids 4 la region prdcordiale et dans les c6tds, borborygmes sans aucune 6mission de vents, respiration difficile, sensation de poids sur les lombes, la vessie, le rectum et le pdrinee; pesanteur de la ttte, courbature 230 MALADIES DE L IAPPAREIL DIGESTIF. des membres; surtout si toutes ces douleurs s'aggravent le matin. Fulsatilta. Col iqu es cause'es par un ernbarras de l'estomac., un refroidissement, ou par des vents. Douleur d'e'lancement., de pincement, de de'chirement, borborygmes, anorexie, langue charge'e, envie de dormir, diarrh~e', c6phalalgie., batternent a* 1'e6pigastre avec distension de cette region, pAleur du vis-age, frisson., envie de pleurer. Convient lorsque les douleurs dirninuent pendant la ruarche et augmentent dans le repos, en e'tant assis; que les acce's viennent le soir ou la nuit. Me'dicament essentiel lorsque les r~gles retardent et sont pr ee' es de coliques?nenstruelles. Sulphur. Dans les cas les plus tenaces; lorsque les accies reviennent souvent., surtout pour les coliques h&morrkoi'dales. Re'pond aux rn~mes conditions que nux, lorsque ce me~dicament n'a pas suffi., que le inalade se plaint d'avoir le ventre comme 6corche', que les douleurs de crampes s'6tendent j usque dans la. poitrine., les seins., les parties ge'nitales; s'il y a alternativement des douleurs de'chirantes et lancinantes, et lorsque les douleurs des lombes ou celles des edpaules s'e'tendent jusqu'"i la moelle epinie're sous la forme de pression et de tension. Veratrunn. Convient aux coliques spasmodiques et aux coliques venteuses accompagne'es de nausees, de vornissements, de diarrhde ou. de constipation; de douleurs se'cantes., fouillantes, constrictives; s'iI existe, en m~me temps, de J'anxiket6, tine sueur froide, des acc~s de syncope, du froid., et une grande faiblesse. 233 MtALADIES DE L'yAPPAREIL DIGESTIF. Opium, contre les coliques saturnines. Phosph., contre les, coliques, venteuses, qui se font sentir surtout dans le bas-ventre,, augmentent en 6tant couch6, sont accompagne'es, de borborygmes, sotiores, et douloureux, et de gonflement de l'abdomen. Platina, pour les coliques de plomb, les, coliques venteuses, et peut-6tre aussi les, coliques menstruelles, de forme spasmodique. Zinc., contre les coliques venteuses qui viennent le soir, en e'tant au repos, s'aggravent en buvant du vin, et s'accompagnent de constipation et de ri~traction du ventre. Comparer avec les articles Enterite, Ilysterie et flypocondrie, Jihumatismes, Rlemorrhoides, IrregularitM des menstrutes., Maladies bilieuses, Maladies vemnineuses et Flatuositd's. 630 DIARRHEE. On distingue les diverses, espkces de diarrhe'e par leur marche; elles, sont alors aigue*s ou chroniques; par leur cause, elles peuvent 6tre catarrhales et rhumatismales (cc sont les plus communes); congestives et inflanimatoires (tenant alors h une maladie de la membrane muqueuse intestinale); nerveuses, (c'est-?tdire dues Ai une suractivit6' du mouvement pe'ristaltique des intestins); bilicuses (de'pendant d'une hypersicr&tion du foie, peut-e're aussi d'une suractivite' des ganglions niesenteiriques); gastriques (produites par les, acidit6s de l'estomac, caus~es par des aliments, de di-. gestion difficile ou donnant lieu 4 des reactions chimi DIARRHtE. %33 ques); enfin organiques (c'est-h-dire engendr~es par des ulc~res ou par I'ipaississement de la membrane muqueuse intestinale). Les causes occasionnelles de la diarrh~e sont en gendra:des refroidissements, des fautes de rgrirne (abus de fruits, d'acides, etc.) des impressions morales, l'irritation causee par les vers intestinaux, la dentition, ou des maladies generales (voyez les articles Typhus, Ckolegra, Tubercules, Maladies dosorganisatrices), surtout F'an~mie. - La dyssenterie difflre de la diarrh~e simple par son si~ge (qui est le gros intestin), par sa nature (elle tient 'a une inflammation de la membrane muqueuse accompagude de la scr~tion de matieres qui se concretent facilement), par le si6ge des douleurs et le tdnesre. Du reste, ces deux formes morbides se succ~dent souvent, ce qui m'a engag6 ' decrire leur traitement dans ce meme article. Aconit. r6ussit au debut de la dyssenterie, quand les sympt6mes qui P'accompagnent sont franchement inflammatoires et f~briles, qu'il y a des courbatures dans les merubres, la tWte et la nuque. Arnica. Surtout dans la diarrhe'e chronique, lorsque les selles sont involontaires et composees de mati~res purulentes, ou semblables h de la bouillie. Arsenianm. Contre6 la diarrhee aqueuse, muqueuse, blanchAtre, verdftre ou brune: si les selles viennent vers le matin, et sont suivies d'abattement, d'une soif intense, de tranch~es, de douleur de brfdure, avec anorexie, vomissement, amaigrissement extreme, insomnie, anxite', froid et paleur du visage, yeux creux. Convient chez les phthisiques, lorsque la diar ~234 MALADIES DE L'IAPPAREIL DIGESTiF. rhe'e dUpend d'une inflammation ou d'alhi'rations organiques des intestins, rarement quand elle est catarrhale; est utile dans la dyssenterie quand ii y a des sympt6mes d'un 6tat putride, des urines re~pandant une mauvaise odeur, et menace de d6composition du sang. Cale. carb. et acet. Diarr/16e chronique avec production d'aciclite's dans l'estomac., on survenant pendant le travail de la derntit ion, chez un enfan t scrofuleux. Ri'ussit surtout quand la diarrhe'e ne s'accompagne d'aucune douleur, est compos~e de matie'res mnuqueuses OH vertes, que le visage est pAle et bouffi, les ganglions me'sente'riques hypertrophie's. Copsicum. Diarrhe'e muqueuse et dyssenterie avec te'nosme et brufilure 'a lanus, sympto'mes catarrhaux et inflammatoires. Chamon-milla. Diarrh~e aqueuse, muqueuse ou bilieuse, jaune, blanche ou verte, venant pendant lo travail de la dent ition ou apr~s un refroidissement, avec tranche'es,. agitation, manque d'appetit, sympt6mes gastriques et billeux; lorsque les enfants se calment avec, peine, surtout la nuit. Convient e'galement quand la diarrhee succ~do "a une impression morale (par exemple, 'a un acces de col~re). China. Pour la diarrhe'o accompagnee d.0une graude faiblesse, selles compose'es do mati~res aqueuses., brunos ou me~lees d'alimonts non dige're's, quo les garde-robes ont lieu la nuit ou. aussit6t apr~s le repas, no s'accornpagnant d'aucune douleur, ou bion de douleurs pressives, crampoidebs et constrictives, de borborygmes et de brfdure 'a lanus. STi y a faimn canine ou. DIARRHtE. 235 anorexie et soif, amaigrissement, diminution des forces. S'adresse ht la diarrhe'e des phthisiques et des viejilards, h la diarrh~e vermineuse ou causee par la dentition, aussi 'a la diarrhee des scrofuleux et ht celle qui accompagne le raniollissement de l'estomac. Coichicum convient dans la dyssenterie., lorsque le ventre est fortement ballonne', qu'il y a (les tranch~es et du teinesme rectal et urinaire. Colocyntkis. S'adresse surtout At la dyssenterie, mais aussi 'a la diarrhie bilieuse accompagne'e de tranche'es qui forcent a' se replier sur soi-meme, arrachent des cris et causent une grande agitation; lorsqu'*il y a 6vacuation de matil~res sanguinolentes, muqueuses., ce qui soulage les doulel~rs, sensation de plenitude et de pression dans le ventre, qui est ballonne., enduit blanc ou jaune de la langue, frissons. Est utile surtout quand la maladie est l'effet d'un acce's de cole~re ou d'un refroidissement. Dulcamara. Re'ussit contre la diarrhe~e rhumatzsmale et catcirrhale qui survient lNOt, 'a la suit~e d'un ref roidissement, lorsque les de'jections souL liquides, verdAtres ou jaunAtres, mu quenses, venant surtout la nuit, et sont accompagn~es de coliques dans la region ombilicale, de faim, d'une' soif intense, de nause'es., de vomissements et d'abatternent. Ferriun. Convient', comme China., lorsqti'iI y a des signes de faiblesse, utie diarrhe'e sans douleur., des evacuations faciles., apre's avoir bu ou man gý; Iorsque les matie'res renduies sont aquenses, in~les d'aliments non dig~re's, que les selles ont lieu principalement la 236 MALADIES DE L'.7APPAREIL DIGESTIF. nuit; surtout si le malade a le visage p~le, un amaigrissement prononce', le ventre dur et tendu, tine soif vive, tine faim canine ou tine anorexie comp1~te.S'adresse aux sujets amaigris., phthisiques, et 'a ceux que tourmentent les vers intestinaux. lIpecacuanha. Diarrhe'e venant 'a la suite d'un mauvais rigirne, apr~s un refroidissement et des 4motions morales; 'pour la dyssenterie 1e'g~re, si les selles sont aqueuses, muqueuses, jauntitres., accornpagne~es de nause'es., de vomissemnents, de tranche'es; lorsque la langue est charge'e, que I'appe'tit fait diet'aut, qu'iI y a des frissons oti de ia. chaleur, tine soif vive, tine grande disposition 'a se mettre en co1~re, de l'agitation ou de l'apathie. Convient aux sujets impressionnables, aux femnmes et aux enfants. - S'adresse aussi 'a ia dyssenterie automnale, lorsque les evacuations sont bilienses. Mercurius soluib., (UIcis, corrosive Re'ussissent dans le cas de diarrhe'e inflammatoire, ou iorsque ce sympt6rne surv ient apr~s un refroidissement, pendant le travail de la dentition ou par I'effet de la presence de ver-s intestinaux. be mere. corrosiv. est le medicamnent specifique de ia dyssenterie. Convient quand les e'vacuations ont lieu la inuit et sont compose'es de mati~res aqueuses, glaireuses, jaunitires, surtout vertes comme des e6pinartis, ou. sanguinolentes, ou bien encore cornposees de glaires et de sang, avec te'nesrne, brfilure h I'anus., sensation d'~orchure, fortes coliques, besoin dWaller At la selle aussit6t apr~s les evacuations, ensuite expulsion de sang; s'iI y a des nause'es, des frissons, une sneur anxieuse., une grande agitation. DIARRHAE. 237 -Convient aussi quand ii existe des rhumatismes. Nux vomica s'adresse 'a la diarrh~e qui est le resultat d'une affection de l'estomac, et "a la diarrh~e bilieuse., chez les sujets porteurs d'h~morrhoides., et lorsque la maladie est due 'a un acce's de col~re, 'a un refroidissement ou hi une impression morale; s'il y a des evacuations peu. abondantes, fr~quentes, accompagn~ecs de tenesme et compos~es d'un mucus sanguinolent; une douleur de pression et du prurit au rectum,, des nodosii~s a' l'anus, des douleurs lombaires; de la chaleur g~n~rale et de la soif; des sympt6mes gastriques, une douleur de poids 'a lestomac; de la tristesse allant jusqu'h' l'hypocondrie. La noix vomique re'ussit e'galement dans hi dyssenterie., lorsque cehie-ci est accompagniee des sympt6mes qui pr'ce~dent., et surtout Iorsque cette affection est passe'e 'a l'dtat chronique. Nitril acidum. Doit eltre re'serv6 pour la diarrhe chronique, Iorsque les evacuations sont fdtides et sanguinolentes, qu'il existe des ulce'res dans l'intestin, une faiblesse extreme., des h~morrholdes, un amaigrissement marque'. Convient surtout quand ii y a des alt&' rations organiques, mais re'ussit rarement dans la diarrh~e congestive ou rhumatismale (gastrique). Petroleum. Diarrhi~e 'aqueuse, jaun~tre ou muqueuse., accompagn~e de beaucoup de borborygmes, lorsqu'iI a M 'fait abus de purgatifs; convient 'a la diarrhe'e aigui6 et h la diarrhe'e chronique chez les sujets phiegmatiques. Phosph. Diarr/iee citronique, sans douleur, selles involontaires, amnaigrissement, perte des forces, sur 238 MALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF. toutlorsque ]a maladie de'pend d'alte'rations organiques. Phosphor! neuCIln. Diarrhe'e aqueuse, claire, avec ulc6rations de 1'intestin; selles involontaires par atorije du rectum., contenant des aliments non dig&' res; diarrli'e muquense. Medicament essentiel dans le cas de diarr/ihe'e chronique, et aussi pour la diarrh~e' catarrhale et celle qui depend du travail de la dentition. Est utile surtout dans les temps oii r~gne le cholera. Puulsatilla.. Diarrhe'e due au mauva-is e~tat de l'estomac (apre~s des fautes de r6gime), ou diarriUe catar-?,hale et r/wmatisrnale; diarrhe~e et dyssenterie. Itvacuations de matikres mugneuses, bilieuses, aqueuses, blanch atres~jaunes on verd Atres, comme de la boujillie, avec symnpt6mes gastriques, lan~gue charg~e, etc,, surtout lorsque les garde-r-obes oiit lieu aussitdt apre's avoirba et mange', la. nuit, avec tranche'es. LDyssenterie avec, evacuation d'un mucus sanguinolent; frissonnement. Son action bienfaisante est souvent presque instantane"e. Rhlieum. Diarrhe'e acide et blanchaitre., avec tonesMe, agitation, tranche'es; surtout chez les enfants, quand ii existe des souffrances gastriques et un eltat catarrhal comme causes de la maladie. Rmhus. Diarrh~e et dyssenterie accompagne~es de tenesmne et d'une faiblesse paralytique; diminution du te~nesrne apres c/taque evacuation; grande faiblesse, douleurs rhumatismales. Diarrhe'e catarrhale, rhumatismale on nerveuse. secale corncutum. Quanid ii y a des sympt()mes de paralysie, absence de douleur-s, selles aqueuses, jaun ^tres, iertes, qui sortent rapidement on qu'on ne, 240 M1ALADIES DE L'.7APPAREIL DIGESTIF. viejillards; ant, tart. contre la diarrhde cause'e par un refroidisseinent; bry., pour la diarrhd'e produite par un refroidissement, pour avoir trop mange'. surtout des fruits ou de la choucro~te, apr~s un acce's de co16re, pendant les, chaleurs de Fe'it', quand ii y a beaucoup de coliques; graph., pour la. diarrhd'e chronique; kreosot., quand ii y a ramollissement, ulceration de la membrane muqueuse de I'intestin, selles d'un brun fonc6', aquenses, et d'une tr~s-inauvaise odeur; nux.?nosck., quand ii y a des signes de faiblesse, chez les sujets impressionnables et chez les. enfants; op., pour la diarrhde venant apr~s une frayeur; sepia, contre la diarrhe'e chronique, chez les sujets hedmorrhoidaires et chez les femames hyst~riques; gummni guttw, quand ii y a torpeur invdte'ree de la membrane muqueuse de l'intestin. On recommande surtout, chez les enfants, caic. carb. et acet.., chain., chin., ipec., tnagn. carb., quand ii y a beaucoup d'acidite's gastriques; mere., rheum., suiph.; aussi sec. et veratr.., rarement phosph. acid. et ars.Merc. et chain. pendant le travail de la dentition. Chez les femnmes enceintes on trouvera plus souvent utiles: ipec., plzosph. acid., veratr. Pour ]a dyssenterie, ii sera possible d'employer encore.- aloe.., bar., cant h., hep. suiph., staphys. Pour les selles sanguinolentes, et Ih'hnmorrhagie intestinale, voir l'article R~morrhagies. CHOLkRINE. 640 CHOLERINE9. ipecacuanha. Sensation de faiblesse 'a 1'estomac, frissonnement qui part de I'estornac, et s'e'tend hi Fabdomen, nausees, vomissements qui dominent la diarrh~ee et qui sont compos~es de matie'res muqueuses, verdadtres,, bilieuses; diarrhe'e aqueuse avec tranch~es., crampes dans les mollets., langue jaune, se'che, soif vive, p~leur du visage, respiration courte et rapide, agitation, e'tat de spasme ge'nd'a1, froid des pieds, et des mains., sueur. Convient aux enfants., aux fern mes, lorsque la choid'rine est e'piddmique ou quand elle est sporadique, et 1'effet dWan refroidissernent, d'un mau_asrgm, surtout pendant 1'6t. Phosphorus. Lorsque la diarrhe'e domine, qu.'elle est accompagn6e de fortes tranclides, d'une sensation de 6ridlure, de borborygmes, d'une grande faiblesse, et aussi quand les vomissements viennent se joindre 'a la diarrhde avec persistance de tous les autres symptornies. (Lorsque la diarrhde devient indolente, ii faut revenir A phosph. acid.). veratirum.Est le medicament spe'cifique de la choh6rine arriv~e At son apog~e', et se rapprochant beau.coup dui cholera, quand ii existe des vomissenzents violents et une diarrhde concornitante., des vents, des tranche'es, une sensation de griffement dans, les intestins, une douleur vive, un froid glacial, des crampes dans les mollets., une faiblesse extreme, de 1'anxikt', de F'oppression, une sueur froide, des acce~s de de~faillance, des selles involontaires, qui sont expulse'es tout 44 coup, HIRSCHEL. 1 4 24% MALADIES DE L')APPAREIL DIGESTIF. sont abondantes, aqueuses, blanches-, ne~lees de fibcons jaunatres; lorsque la langue est chargee, froide, la soif vive., les voinissements composds de rnati~res blanches., mnuqueuses, j aunes, verda~tres, bi lieuses, que le visagre est terreux, bleua'tre', que ]a voix est enrouee, qu'il y a des crampes dansles membres, un pouls petit et tremblant. (Voy. Cholgra.) Au debut, quand ii y a de la Uivre, ii. faut administrer une ou. deux doses d'aconit, qui emip~chent quelquefois le de'veloppement de la maladie. Lorsque la choidrine dedbute par des coliques, 'a la suite d'un refroidissement ou d'un acce's de cole'e, chain. (s'il existe une douleur pressive et de l'anxie'te pr~cordiale) et colocynthis peuvent suffire. Dans les cas graves, quand ii. y a chute des forces et que la maladie se rapproche beaucoup du chole'ra, ars. et secale. Tabac. a e'te employe' dans la mlme circonstance que veratr. et avec succes. Pour les autres indications, voyeZ le chapitre suivant. 650 CHOLE'RA ASIATIQUE. Une quantite' innombrable de me'dicarn.ents a e'te indiquie contre le cholera; je parlerai seulement ici des plus efficaces. Arisenituim. Convient dans les cas graves, quand le malade a une grande agitation, une crainte extre'me de la mort, iine grande faiblesse, une soif inextinguible, qu'iI pousse des cris rauques, se plaignant de br~llure 4 l'estotnac, de retention d'urine., tandis que les e'Nacualions alvines sont tre's-nombreuses, accompagnees de CHOLItRA ASIATIQUE.23 243 tranche'es, que la langue est noire et sieche, la. peau brfilante OH froide, le pouls petit. Camphora. Dans la forine spasmodique du choI6ra., lorsque la. peau, est cyanos~e et qlacee. Convient lorsque les 6vacuations manquent. L'anxie'te, les crampes et la raideur des muscles de la mafchoire, la langue et 1'haleine froides, un affaiblissement rapide, des crampes dans les mollets, sont autant de signes indicateurs du cainphre. Carbo vegetabilis, quand ii existe des signes de paralysie, que le pouls manque entie~reinent; si le malade se plaint d'une forte chaleur accornpagn&e d-une grande faiblesse., de congestion vers, la poitrine et la te'te, d'anxie'te, d'assoupissement., de rougeur des joues qui sont couvertes d'une sueur gluante. 11 re'ussit quelquefois daris la forme asphyxique, lorsque le malade est pres de succomber. Cicuta virosa., fortes crampes dans les muscles de la poitrine, peu de diarrhe'e, vomissements continuels., assoupissement, yeux cony uls~s., respiration difticile, congestion de sang vers la t~te et la poitrine. Cuipriun. Medicamnent essentiel pour la forme spasmiodique du cholera, quandjil y a des mouvements convulsifs des muscles et des membres., une grande agitation; des coliques spasmodiques avec ou sans vomissements; ces derniers s'accompagnant de serrement h la poitrine; une, douleur pressive ht 1estomac, des borborygmes qui s'entendent 'a distance, re'tention d'urine., cyanose. Acid. hydrocyanicum. Danos les cas de'sesperes de 244 MALADIES DE L.APPAREIL DIGESTIF. chole'ra asphyxique, lorsque la vie semble 'teinte, que le sang ne peut plus etre revivife', que la voix est tellemenL faible qu'on ne peut I'entendre, le pouls ' peine sensible, qu'il existe un froid glacial, des convulsions, un hoquet violent, et un commencement de paralysie des poumons et du cceur, du trismus. Ipecacuanha convient seulenent dans les formes les plus legieres, qui se rapprochent de la cholerine par le caract~re des vomissements, de ]a diarrhee, le malaise et le froid. Secale cornutum. Lorsque les vomissements ont cesse, qu'il n'y a pas encore de bile dans les garderobes, qu'il existe des signes de paralysie de l'intestin avec des selles brunatres et floconneuses, un grand abattement, un froid glacial, une langue blanche, des vertiges, de l'anxite", des crampes dans les jambes, des borborygmes, des convulsions. Veratrum. Medicament important au debut du cholera, lorsque les vornissements et la diarrhr~e sont tre's-abondants, qu'il y a une grande anxiete, du froid, des sueurs froides, que le visage est abattu, que le malade souffre de coliques, de crampes dans les mollets, de retention d'urine, que la peaa se plisse et prend une teinte cyanique. On peut citer encore: ammon. caust., argentum nitr., asa?., cani'h., jatropha curcas, nux voan., opium, phosph., phosph. acid. et tabac. Sulphur a ete recomrande i' titre de preservatif; d'antres ont conseilk6, dans ia merne intention, de porter des plaques de cuivre. CONSTIPATION. 245 660 CONSTIPATION. La constipation n'est qu'un sympt6me, ce n'est pas une maladie; ii faut donc, pour le traiternent, la rattacher aux alterations qui lui donnent naissance. Cellesci penvent etre: un spasme ou un 6tat congestif de l'intestin, une trop grande secheresse du tube digestif due au defaut de secretion de mucus on de bile, un 6tat catarrhal on inflammatoire, J'atonie de l'intestin ou des muscles abdominaux, un gonflement de la muqueuse ou quelque autre obstacle m6canique du a la presence d'un corps etranger on an d~veloppenient d'une maladie organique (r~trecissement, dilatation, cicatrice), une hernie, etc. Dryonia. Convient l'kt', dans les cas aigus, pendant un rhumatisme, quand it y a des sympt6mes gastriques, que le sang se porte ' la tate et aN la poitrine, la respiration etant courte et le malade se plaignant de froid. S'adresse surtout aux sujets d'un temperament coleriques, et "a ceux qui ont une vie s~dentaire. Mercurius. Pour la constipation qui succ~de A la diarrh&e dans les cas aigus, apr~s un refroidissement et quand ii y a des symptamles gastriques ou inflammatoires; Iorsque le malade fait de vains efforts pour alter Ala selle, ou lorsque les garde-robes se composent de petites crottes noueuses, qni ne viennent qu'apr~s des tranchees. Natrum muriaticum. Dans les cas les plus tenaces, quand it y a une grande atonie de l'intestin, qui ne concourt en rien 'a l'evacnation des mati~res. 14. Q04 6 MALADIES DE L'IAPPAREIL DIGESTIF. Nox i-oiica. Dans les cas aigus ou clironiques, quand ii y a un mauvais 'tat de l'estornac,? de l'hypocondrie ou quand. le. malade a des 1iernorrhoides. Convient surtout a ceux qui rnertent une vie s~~dentaire, font bonne che~e et abusent des spiritueux; Iorsque 1'anus semble ferme', r~treci, que le malade fait de violents eff orts de de'f~cation, efforts qui sont absolument sans re'sultat, qu'il y a perte de 1'appe'tit, tension du ventre., sensation de poids 'a 1'estomac, oppression, repugnance pour le travail et pour la pense'e, chaleurah la.t~te, insomnnie. Opium. Apre~s une maladie affaiblissante, on quand it y a paralysie de 1'intestin h la suite d'une longue diarrh~e., chez les sujets menant une vie s~dentaire, et aussi chez les liommes robustes et bien portants. Convient aux vieillards et aux enfants 4i la mamelle, 'a ceux qui ont e~e empoisonne's par, le plomb, et dans le cas de bernie e6trangle~e, quand it y a une contraction spasmodique de l'intestin, surtout quand la constipation ne s'accoinpagne d'*aucun 6esoiri d'aller a" la selle., que le sang se porte "a la teate et an visage, qn'il y a iine sensation de poids sur l'estomac et perte. de I'appe'tit. Platina., Constipation par constriction spasmodique delVin testin., lorsque les efforts les plus violents n'an'nent que 1'expulsion de quelques petits morceaux de f~c~s, avec besoin continuel dWaller 'a la garde-robe, et prurit 'a l'anus. Sensation de froid et de faiblesse dans le venire, oii le malade 6prouve une sensation de constriction, de poids, avec flatulences, efforts infructueux de rendre des renvois. Platine est utile quand ii existe tin re'trcissernent de 1'intestin; ii convient aux sujets CONSTIPATION.. 247 stdentaires, aux femmes en couches, apr~s l'empoisonnement saturnin et pendant un voyage. Plumbum. Dans les niemes circonstances que platina, dans les cas les plus rebelles, lorsque le malade 6prouve de violentes trancliues, que le ventre est dur et retracte', l'anus retr~ci, lorsque les matie~res se composent de petites boules dures, enveloppees d'une esp~ce de graisse, ou de petites crottes sernblables i celles des brebis. (Comparer avec alumin.) Pulsatilla. Quand ii y a inactivit6 de 1'intestin, souf/rances gastriques, production de vents. Convient dans les memes circonstances que nux vorn., mais surtout chez les sujets de caractiere doux, phiegmiatique; chez les fenmes, lorsque la malade se plaint de froid. (Dans la constipation chronique, pulsatilla agit d'nne mani~re analogue ' sepia, surtout chez les sujets qui ont des rhumatismes.) Sulphur agit tout ' fait comme nux vom., dans les constipations plus tenaces encore, et lorsqu'iI y a un obstacle materiel, lorsque, par exemple, la constipation depend de l'obstruction ou du gonflement de quelque organe, surtout du foie, et de 1'engorgement de la veine-porte. Souvent les medicaments qui pre'icdent ne suffisent pas. 11 faut consulter alors: Coce., con., staplzys., strai., veratr., zinc., quand la constipation est 1'effet d'un spasme de l'intestin (c'est-a-dire dans les circonstances oi platina etait indiqu6); dars la formie paralytique (Iorsqu'on aurait dLi recourir h opium), MALADIES VERMINEUSES. 249 Aconit. convient quand existe le're'thisme febrile, avec agitation, violent prurit, sympt6mes gastriques, qu'il s'agisse d'ascarides ou de lombrics; surtout s'il y a, pendant ]a nuit, des acc~s de coliques accompagnees de vomissements, de selles dures et glaireuses. Belladona, s'il y a grande irritation nerveuse avec flevre, soif, facilit6 'i s'effrayer, congestion, tendance aux spasmes, aux secousses des membres, sympt6mes d'affection cerirbrale. Caic. carb. Medicament essentiel lorsqu'il y a une diathese scrofuleuse et une grande disposition 'a ]a multiplication des vers; que la nutrition est en de'faut, le malade pale, ayant le ventre gros, des diarrh~es fr&' quentes, des signes de rachitisme. China. Pour les vers lombrics, chez les sujets affaiblis, flUvre intense ven ant par acce~spkriodiques suivis de sueurs, ou, an contraire, fivre lente, mais~affaiblissante et hectique; indifference pour les boissons et les aliments, malaise "a la region precordiale, pyrosis, gonflemrient du ventre, vomissements acides et muqueux, diarrh~e nocturne. Convient lorsque les vers ont ete expuls6s, et pour empecher qu'il ne s'en forme de nouveau. Cicuta virosa. Fie'vre dans laquelle le froid pradomine, rejet par la bouche d'un liquide amer et jaunAtre, surtout en se penchant en avant, avec brclure dans la gorge, coliques, hoquets, crampes dans les membres, spasines, tremblement, raideur des mains et des pieds. Cina. Lombrics et ascarides. Frissons le soir, pouls 250 MALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF. petit, dur et frequent, agitation nocturne, insomnie, i'evei1 en suwsaut, reves anxieux; petits acce's de fievre avec ddlire, vertiges, caract~re morose; changement de couleur du visage, qui est le plus souvent pale, yeux profond~ment cernds, pupiles dilatees, prurit au nez et a l'anus, langue couverte d'un enduit muqueux, faim canine, rejet d'eau par la bouche, coliques, constipation, gonflerent du ventre, frequents besoins d'uPiner, urine p~le, abondante on bourbeuse, pisseme'nt au lit. Ferrun. Contre les ascarides. - Vomisserents, 6coulement d'eau par la bouche; symptdrnes d'un &tat mu queux, amaiglrissenzent, aspect chlorotique. Ce mddicament prepare tine guerison radicale et rdtablit les fonctions digestives. Filix mas. (en teinture). Contre le tenia et les sympt6mes qui l'accompagnent. (Ne suffit pas toujours, est meme souvent infid~le.) Graph. Doit Atre employd quand on veut obtenir une guerison radicale chez les scrofuleux, lorsqu'ils sont amaigris, couverts de dermatoses, de crofites sur le corps et sur le cuir chevelu, d'une eruption vdsiculense au visage, qu'ils ont des vomituritions de matiUres muqueuses ou acides; tantbt de la diarrbde, tantAt de la constipation, et des masses de mucus dans les selles, des coliques, le ventre gros et tendu, de l'anxite', et lorsque le malade s'Aveille brusquement et tout Aponvante. Ignatia. Medicament essentiel contre le prurit, MALADIES VERMINEUSES. 251 caus6 par les ascarides, la chute du rectum et les accidents spasmodiques. Kali carbonicum. Lombrics, surtout apr~s un refroidissement; lorsque les douleurs viennent pendant la nuit, que le sang se porte h la tate, avec chaleur du visage, anxite', agitation, disposition 'a pleurer, nausees, vomissements (le matin), sensibilite du ventre, surtout A la pression, selles aqueuses, envies de dormir, soubresauts pendant le sommeil, grande p~leur, abattement. Maruin verum pour les ascarides; prurit insupportable ' l'anus avec douleur de plaie. mercurius. Conyient " toutes les esp~ces de vers intestinaux, quand ii y a besoin pressant d'aller 'a Ia selle avec tenesme, selles muqueuses, rougeatres, causant des excoriations, soif, trancheues,perte de l'appetit, repugnance pour les aliments sucres, accumulation de mucosites dans la gorge et ]a bouche, visage terreux, augmentation des souffrances la. nuit. Sabadlla. Lombrics et tenia. - Vomissenent de vers, nausees, efforts pour vomiir comme s'il y avait un corps etranger dans le pharynx; douleur de 6rz~dure et de rongement dans le bas-ventre. 11 semble que l'abdomen tombe; ['estorac parait meurtri, frissons, grande impressionnabilit6 au froid. Silicea combat heureusement la disposition aux vers intestinaux, surtout chez les scrofuleux et quand ii s'agit de lombrics; s'il y a des tranch~es, gonflement du ventre, constipation, accumulation de vers et de gaz h l'6pigastre, et que les vers semblent remonter M1ALADIES DES VOlES BILIAIRES. 25 255 Pour l'kypertrophie de la r-ate, suite d'une fi~vre intermittente, ii faut employer clinia, si ce me'dicament n'a pas e'e donne' auparavant. S'il en aMe fait usage, terrumn sera le niedicament essentiel. Iodhimm sera tr~s-utile dans les autres cas. Dans le cas d'inflainmation chronique dce la r'ate, c'est Scarb. veget., chin., plumbi. et sulphur, qu'il faut recouirir. Petit-e~tre mezeer. aura-t-iI auissi quelquie efticacite'? V. auissi 1'art. Fyie'res interwittentes. Du reste,, ii y a encore beaticoup "a apprendre relativement au traitement de cette maladie. 700 MALADIES DE L )APPABREIL BILIAIRE. Je comprends, sous ce titre ce qu'on peut appeler l'etat bilieux (status biliosus), la fievie bilieuse, l'ict~re., les calculs lililaires et les coliques Upatiques, l'inflarnmation de la ve'sicule du fiel et le catarrhe des canaux biliaires. La forme la plus fre'quente est 1'icteire, qui est le plus souvent le syniptu~me d'Une inflammation ou. d'une maladie organique du foie, d'un e'tat catarrhal ou. de l'obstruction des canaUx biliaires (obstruction qui peut Otre due "a un calcul, 'a un caillot de sang, at des mucosites., 'a des vers intestinaux., me~me 'a un simple gonflement, ou. 'a un spasme). L'icte're peuit de'pendre aussi d'une maladie de l'intestin., suirtout dI'mie inflainmation du duodenum. Le traitement varie en raison de toutes ces circonstances; ii doit 6tre dirige' d'apr~s les signes nombreux que lYon petit re'inir. J'indiquierai ici .MALADIES DE L 11APPAREIL BILTAIRE. 25 257 sive a' l'estomac., htypertrophie de la rate, constipation, c6phalalgie pressive, se'cheresse de la. bouche, soif, frissons, irritabilit6; &lancements au foie en re-spirant; complication de mnaladie du poumon, du diop/wagme on d'nn r/rniatisrne. Carbo vegetabilis. Icte~re chronique avec plehore abdo~ninale, gonfleenert du foie et de la rate; scorbut, anxi A6, tristesse, de'gouit de la, viande et du beurre., acidite's de l'estom-ac, douleur pressive 'a l'e'pigrastre, obstruction avec, selles pa~es, et, m eme tout 'a fait blanches; urine d'nin rougre fonce'; impressionifll)iit6 'a tons les changements de temps. - Convient, quand ii a 6te' fait., avant., beancoup d'e'carts de r~gi me. Chamomilla. Est in(liqne~e dans les affections hilieuses avec ou sans fie'vre.,les coliques /d'patiques, 1'ictere, rnueme celui des nouveau-n&s; quand la maladie vient apre's un refroidissement, uin chagyrin oU des troubles de l'estomac; que la langue est charg~e d'un enduit, bilieux, que le malade a tin goiit de bile dans la bouche, des vomissements, de la diarrhe'e avec coliques; qu'il se forme beaucoup d'acidles dans 1'estomac, cansant I'anorexie, et, s'il, y a de l'anxiWt et un lpoids a% la region pre'cordiale, des selles comipose'es de inatic'res semblables "a dIi blanc d'oenf cuit, des uirines jaunes ct, floconnenses, de la cialeur ý la peanI, de Finsomnie, une graride agitation, de l'asthrne. Chiana. Pour 1'icte're aigu ou chroniqie, venant tapr~s une impression morale triste, on apr~s avoir fait abus de mercure et, de, camomille; s'il y a tin gonflement congestif ou qucique Usion organ ique du foie et de la 25S MALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF. rate; si ]a maladie succe'de 'a une fie'vre intermittente et s'accompagne d'/tydropisie; qu'il y ait une grande faiblesse., une sensation de poids sur l'estomac, des vomissements bilieux, de la diarrhdee, des syncopes, une tension mnarquee du bas-ventre, des frissons., de la. ce'phalalgie, des vertiges, une couleur terreuse de la face, des selles blanches ou d'un gris verdh~tre, de Vasthme et une grande disposition "a se rnettre en cole~re. Coccuilus. Accidents bilieux avec, on. sans flvre (ict~re spasmodique?)., langUe chiarge'e d'un enduit jaunAtre, d~gol'it, renvois ayant une mauvaise odeur, sentiment de pen~itude a' l'estornac avec. respiration difficule; constipation on. selles molles avec sensation. de bruilure 'a Vanus, grande faiblesse avec sueur au. moindre mouvernent; c~phalalgie et vertiges. -Convient quand. ii a e'te fait abus de camomille. Colocynthides. Sympt6?nes biii eux avec, on sans /i evre, icte're, surtout lorsque celul-ci vient apr~s un acc~s de cole're, un chagrin, un mouvement d'emportement contenu; s'il y a insomnie, forte chaleur, se'heresse de la peau, pouls plein, cephalalgie fron tale, pressive, augrmentant en. dant couche6, fortes tranclie'es abdorninales, cranipes dans les mollets, frissons, de'chirements dans les, cuisSes, diarr/zee bilieuse, coliques he'patiques apre's le repas le plus le'ger. Digitalis. Affection bilietuse sans ftwve., icte're avec, spasmes convulsifs et apyrexie, teinte jaune du visage, surtout des ycux et des parties mnolles; d~gobt, acidi'te's gastriques, gocit arner, lMgeres strangulat ions, sensibiii46 et pression h la region de l'estornac et au foie; MALADIES DE L'.7APPAREIL BILTAIRE. 29 259 ventre tendu., selles difficiles, argiletises, grisa~res; urine trouble, e6paisse, d'un brun jauntitre; frissons, pouls lent, sensation de faiblesse Ai lestomac. Convient plus aux maladies con gestives et spasmodiques qu-'aux affections organ iqutes de 1'appareil bilia ire. Ioiwmn. Maladies c/iron iques de l'appareil biliaire avec affections organ iques des organes abdom inaux (atrophie, induration, de'gene'rescence graisseuse dui foie, etc.); fie'vre hectique, hydropisie. -R6ussit sortout quand il a k6 fait abus de mercure. Peau, d'un jaune sale ou bran,amaigrissement, soif, langrue chargee d'un enduit e'pais, nausees., selles aquenses, urines fonCees, d'un jaune verda'tre; calculs buliaires? Lachesis. lcte're venu.apr~s un acce's de cole're et apres avoir fait abus de mercure, dans les cas rebelles, Jorsqu'il y a: envies de o0M ir, vomissements bilieux avec diarrh~e, senisation de poids, de pe-santeur et de brz4 -lure ý l'estornac, tenision dui foie et de ]a rate., gronfement dti ventre; diarrhe'e de longrue dInr~e, affaiblissante., comnposc~e dc rnatie'res qui semblent hacb~es.Calculs biliaires et maladie organ ique dui foie. li1ercuri us. Maladies ftbriles de l'appareil biliaire, icte're avec congestion, diat catarrhal, inflammation du foie et des canaux biliaires, icte're des notiveau -nes; s'il y a: goi't amer de la bouche, voniissements bilicux., douleur au foie, a lestomac., h la rate., augmentant la nuit avee agitation, urines abondantes, fonc~es, r~pandant une odeur putride, sod', frisson, seumrs, tranckhes abdominales,. selles vertes (comme des 6pinards), ou selles muqueuses, mA~lees de sang, avec pression stir 260 MALADIES DE L;APPAREIL DIGESTIF. le rectum. - Re'ussit quand il a e'Le fait abus de quinquina, chez les scrofuleux et les rhumatisants. - Aussi pour les coliques h~patiques? 1Vium woinica. Affections bilieuses avcc ou sans fie'vre; icte~re des nouveau-n~s. Lorsque la maladie parailt apr~s un acce's de co1e're, un chagrin, on refroidissemient., un ecart de regime, surtouit quand ii a e'e fait abus de 6oissons spirituenses, de caft et d'infusion de camomille. Chez les sujets hypocondriaques, chez les femmes hyste'riques, ckez ceux qui.sont porteurs d'he'morrhoides, d'une hypertropliie du foie on de la r-ate; chez les rhumatisants, chez ceutx qui se Iivrent aux etudes de cabinet, et en g~ne'raI chez ceux qui ont tine vie se'dentaire., lorsque la langue est couverte d'un enduit muqueux, bruna~tre, que le gou~t est acide, et ainer, qui'Il y a des renvois, des nause'es, dcs vomissements bd~ieux., une sensation de poids et de tension ýi I'estomac et dans les hypocondres, de la constipation, avec des 6csoins inutiles d'aller a' la selle., on des e'vacuations de mati~res petites et dures, on. encore de la diarrhe'e muqnuese avec des selles aqueuses; prurit et nodosites 'a I'anus., dozic-urs dans les reins, gonflement tymapanique dLI ventre, borborygmes, coliquies, ce'phalalgie frontale, vertigfes, chaleu~r dui visage, couleur rouge oti jaune (de ]a face; chaleur ge'nerale ne~lee de frissons, courbature,, agitation., disposition 'a se miettre en cole're, aggravation des douleurs le matin. Puilsalila. Cony lent apre.s des exctýs de table; chez les sujets tristes et impressionnables, pour les maladies de nature congestive, rhumatismale ou. gastri MALADIES DE L APPAREIL BILIAIRE. 2GI1 (lite; quand le malade accuse de 1'anorexie, qu'il ne peut digerer ses aliments, qu'il a un gocit amer dans Ia bouche, des selles vertes ou blanches la nuit, des coliques, une grande agitation nocturne, des battements et des Mlancements au creux de l'estomac, du frissonneineat sans soif. Aggravation de toutes ces douleurs le soir, avant minuit, raves anxieux, grande disposition 'a pleurer; fr6quents besoins d'uriner ou retention d'urine. C'est un medicament essentiel pour ceux qui oat trop bu de camomille. - Convient aussi dans les inflammations chroniques et les maladies catarrhales des voies biliaires. Sulphur. Dansla plupart des formes clroniques de ces maladies, lorsqu'il s'agit d'une congestion ou d'une maladie organique. - ltet -e, calculs biliair-cs? Repond aux memes indications que nux vom., pourvu seulemeat que la cause soit moins mat~rielle et ]a marche do la inaladie plus rapide. Convient aux scrofuleux et a Iceux qui sont atteints de quelque dyscrasie profondo, qu'il y ait eu, ou qu'il y ait encore, quelque dermatose; apr~s mercure; chez les sujets rhumatisants et goutteux. Veratrumn albumt. Doit etre reserve pour les formes spasmodiques, accompagae'cs de syncopes et de faiblesse, quand il y a au moment des paroxysmes: des coliqucs avec vonissements et diarr/iebilicuse ou constipation), borborygmes tr&s-bruyants., 6missiou de v'ents, fr-oid glacial du corps, anxikte, hutneur hypocondriaque. On peut encore faire usage des medicameats sni15. HtPATITE. 1263 rable, grande anxi~te'. Convient dans les cas les plus graves, quand ii y a menace de suppuration et de gangr~ne. Belladona. Dans les maladies de l'enveloppe du foie, s'iI y a douleur de ralclement., d'6l1tncement, augmen1e~e par la plus le'gere pression, par le rnouvement et en respirant,, poids et tension 'a la region epigastrique, agitation nocturne, aiftux du sang vers la te'te, vertiges., etc._, toux skche, besoin de respirer profonde'ment, hoquet, soif, insomnnie. flryonia. Lorsque la maladie s'est e'tendue de l'enveloppe du foie au parenchyrne 1ui-merne, s-'il y a trouble de la digestion, hyperse're~ion bliheuse, ict~re, constipation, douleur pressive on lancin ante, aggravation par l'attouchernent le plus Id'ger., gonflement et tension de tout le c6ted droit, augmientation des dou.leurs en respirant et par le ruouvement.; agitation. Convient parfois dans les formies rhumiatismales et inflammatoires; aussi apreds un chagrin. Cant harides. Rarement utile;- convient seulement lorsque les douleurs sont treds-aigun.s, le pouls plein et dur, et s'il y a constipation. Coeculas. Douleurs lan)cinantes, pressives, agygravation par le miouvemient,5 la douleur allant de Ia redgion. precordiale 'a l'estomac, inipossibilited de suipporter la moindre pression; gonflenient dlu ventre; vomissements aqueux et muqueux; chaleur bruilante et rongeur dui visage, soif vive, 1)oti1S petit et dur. China. Douleur lancinante 'a la rdgion dui foie, qui semble sur le point d'abce'der; gontlemeut de l'hypo !6 4 MALADIES DES ORGANES GIýNIT0O-URIN AIRES.condIre droit, diarrb~e, pouls fre'quent et dur, rougeuir des joues, phi'thore arthirelle. IMeretarl us. inflammnation du parenchyme du foie et des canatix biliaires; soif, sueurs, frissonnenient, ag~itation, sensation de poids h la partie supe'ieure de l'abdomnen; ict~re, diarrhe'e ou constipationi. MI'dicament essenliel Iorsque la maladie est parvenue 'a Uii (legre' tre's-av'ance. Nlux vomica. k ancemnents, pression, battements, constipation, beaucoup de symptdmes gastriques et bilieux., soif, amertume de la bouche, envies de vomir; respiration courte, c~phalalgie, respiration entrecoupde. Aggravation le matin. (Ce rnddicarnent trouvera sa place lorsque le degre' le plus fort de l'inflammation sera passe, ou bien dans les cas (I'une moindre gravite', surtout dans la. forme rhurnatismale.) Dans, lb'hpatite chronique, ii faut consulter: Alum., aur., caic. carb..,carb. veget., card. mzar., chi~n.., graph., lod., Iycop.,# ma&gn. inur., nath'. carb., natr. mnur.,, 11itr., 1)lamb. ac., sepia, sulphur, etc. ARTICLE Ill. Maladies des orgranes gJ~nito-urinaircs. 720 MALADIES DES VOlES URINAInES. Les maladies dont je dois parler ici sont ou des maladies locales des organes urinaires, des reins, de la yes MALADIES DES VOIES URINAIRES. 26 265 sie, des urete'res ou de 1'uretre; ou bien elles consistent en alte'rations mate'rie1Ies., meme en simples 16sions de sensation; ou. bien elles sont produites par des alte"rations dui sang qul se trouve modifie' par des influences, morbides diverses, (1a scarlatine, le rougeole, la fi~vre typhoide, le cholera, la goutte); elles peuvent tenir enfin Ai une affection. du systerne nerveux., surtouL de la inoelle e'piniiire., comnme it arrive pour la paralysie de la vessie. Je diviserai ces affections 10o Selort leur siege:. ii y a les matladies des reiiis. a. La im pkri(e. b. La maladi'e de Bright, on I'induration granuileuse des reins avec production d'alburnine., ce qui est une cause tre's-freiquente d'hydropisie. c. Les autres, de'grne'rescences organiques (tubercules, cancer, e'paississement, hydatides, atrophie); le traitemient en est difficile et exige des connaissances speciales. d. La gravelle. 20 Les maladies de In vessle. a. Cystile. b5. Catarrhe vtisical. c. N~vralgie de la vessie. d. Paralysie de la vessi'e. e. Les mnaladies organiques:.-paississement, suppuration. Je n'en parlerai pas ici, comme je l'ai fait de ces, menies aiffections si~geant sur les reins. f'. Les calculs. MALADIES DES VOlES TIRINAIRES. 26 267 leur de 6rt~dure dans ]a re'gion de la vessie, qui est, gonflele et douloureuse; des envies fr~quentes. et, souvrent inutiles d'uriner., un 6coulement d'une petite quantite' d'urine jaune, et de la, brcilure 'a la vessie. Arnica. incontinence d'urine., ischurie., retention d'urine. Si la maladie vient apres une contusion) une chute ou, apre's avoir repu un coup. La nuit, besoins frequents et souvent inutiles d'uriner, ou 6coulement d'urine goutte 'a goutte avec tranch~es et, Mancements. Arsenticum. Urines albumineuses., inflainma tion oH hirnorrhoidcs du col de la vessie., venues sous 1'influ ence de boissonsspiritueuses; symtnes de paralysie produits par une alt~reition organique, surtout, par 1'asecite. Brcilure en urinant; besoins nocturnes dWaller 'a la selle., anxie'te indicible; inenace d'alt~ration du sang par r6 -sorption de I'urine (uve6mie). Bell adomia. Med icament essentiel pour ]a rt'phrite et les coliques n~phre'tiques, les spasines de la vcssie et la paralysie de cet orgarte; si la maladie a 6te' caus6e par un refroidissernent, une frayeuir, ou 1'abus de boissons spiritueuses. S'il y a dysurie, r~tention d'urine, douleur d'Wlancements bri'dants, qui partent des vert~bres lombaires et s'e'tendent jusqu'a' la vessie, douleurs qui augmentent, pe'riodiquernent; chaleur dans, la, re'gion des reins avec coliques et tranc/u'es; urines peu abondantes, douleurs passage~res, te'nesme douloureux., anxie't, agitation surtout la nuit; sensibilit6 de la r~gion ve'sicale, congrestion c~plialique, etc. Bryonia convient aux maladies des reins, surtout au debut de I'albumninurie, quand ii y a isydropisie. La MALADIES DES VOlES URINAIRES. 26 269 Cantharidesq, Nipkrite, cystite, ur6trite aigues ou chroniqueS, pissement de sang, dysurie, retention d'urine spasmodique ou inflammatoire, fie'vre, 6lancements., tranch~es., de'chirement "a l'estomac et aux lombes,, augmentant par la pression et par le mouvement, puis douleur dans les reins; sensibilit6 de la vessie 'a ]a pression, avec sensation de poids, d'e'lancement, de brullure dans cet organe qui semble excoie". Violents 6esoins d'uriner avec ecoulement d'urine goutte a goutte "a cause du spasm-e de la vessie, pissement de sang, qui ne soul age pas, tranche'es, e'lancements., brgdlure avant et apre's le'mission des urines. PNis frissons, froid glacial des mains et des pieds, besoin dWaller 'a la, selle,. vomissernents., anxiet6, soif vive, pouls petit, joues roug es et brciantes, urine danm jaune p~ile, rouge, sanguinolente, muqueuse ou. sablonneuse, avec verge recourb~e comme dans la cord~e. Coichicum. Dysurie, "maladie des reins, albumiin urie, hydropisie, besoins douloureux d' uriner, str~angurie, e4coulement d'une urine peu abondante, fonc6e., rouige, brune., noire on blanche, avec bri~dure, pression et tiraillement dans le canal de l'ure'tre. C-olocynthides. Catarrite aigu de la vessie, subinflammation., douleurs analogues d dcs coliques parlant des reins, et s'd~tendantljusque dans les cuisses en suivant le trajet des ureteires; 61ancement, douleur do briuicur dans les reins et les lombes, s'aggrravant p~riodiqueinent et for~ant le m-alade h se replier sur lui-m&~me; besoins d'urincr avec, 6coulemcnt d'une urine peui 270 MALADIES DES ORGANES GENITO-URINAIRES. abondante, trouble, muqueuse, formant un de'p6t -sablonneux, on epaisse, bilijeuse et contenant des matie~res analogues "a de Valbumnine coaguhle'; tranche'es dans le bas fond de la vessie avec doulewnrs semblables dans les intestins (rhumatisme de la vessie), brcdlure dans le canal de l'ure'tre., envies fre'quentes d'uriner. Conium. Sympt~rnes spasmnodiqaes, dysurie, re~tention d'uiine, convient pendant la grossesse et pendant les r~gles, apr~s avoir fait une chute ou re~u tin coup, si 1'urine cotile par uin mince filet, par gouttes, que le malade 6prouve un besoin continuel d'uriner, la nuit surtout., avec pression. sur la vessie, brzldure 'a la vessie et dans le canal de l'ur~tre, chatoujilecment,, ddcehirements et 6Iancements dans le merne canal. Digitalis. Inflamm7ation du col de la vessie, dysurie, rHtention on incontinence d'urine cause'es par un e'tat inflam-matoire. Douleur de contraction dans la vessie., pression brcilante dans l'ur~tre, e'coulement d'une urine abondante, aqueuse ou rare, fonce'e et Irou.lble. flulcamara. Paralysic de la vessie, catarrke vesical., ecoulement muqucux, pissernent ou lit, lorsque ces syinpt6mes sont le re'sultat d'une alteration organique de la vessie., ou l'effet d'un refroidissement. Si le malade e'prouve de fre'quents besoins d'tiriner, de la strangur-ie; que l'nrine soit laiteuse, epaisse, trouble., muqueuse, et qu'il y ait de la brfilure dans le canal. Couvient aussi 'a e'~mission involontaire des urines. Ilyoscyamus. Sympto^rnes de spasmes on. de paralysie de la vessie, comiine rJtention d'urine, dysurie ou in MALADIES DES VOIES URINAIRES. 27 271 continence avec, besoin d'uriner. Apries un acces de col6rc ou. une peur. Lycopodium. Pour les maladies calculeuses, Finflammat ion aigue ou chronique de la vessie, le catarrhe v~sical,. la strangurie, les 1uiniorrhoides du col vesical, F'e~mission de graviers. Douleurs dans les reins et les uret~res, pression sur le pubis, besoins frequents et inutiles d'uriner., avec tranche'es dans la vessie et le gland; pression, prurit, britlure, douleur d'excoriation. dans le canal de l'ur~tre,. coulement d'urine goutte 'a goutte, ou. urine abondante et formant un de'p Ot crayeux, ou. trouble et contenant un d'p OA comme terreux., ou. encore-urines rnuqueuses, laiteuses, fibconneuses., contenant de petites pierres et du gravier. STily a complication de syrnpto'mes gastriques (constipation), de catarrhe, d'he'morrhoides, de goutte ou. d'une eruption dartreuse. mercurius. Inflammation de la vessie et des reins, strangurie, dysurie, incontinence d'arine., catarrhe de la vessie, dege'nerescence ati.guý des r-eins, souffrances he'-?norrhoidales. Si ces sympt6mes sont cause's par l'u.sage immode'r6 des boissons spiritueuses, par un refroidissement ou une maladie organique de la vessie, corn me unrtr'cisseinent, uin epaississenment de cet organe; si l'urine est Akcre, causant des excoriations, d'un rouge fonce6, sanguinolente., trouble, repandant une mauvaise odeur, coulant goutte "a goutte en causant une dou.leur de brtilure; s'il y a un besoin continuel d'uriner, avec des douleurs de plaie et d~M'ancenient, douleurs qui causent des sueurs abondantes. MALADIES DES VOlES ULIINAIR ES. 27 273 tinence d'urine,, dysurie, affections calculteyses, gerýLire, douleur de bri~iure et battements 'a la vessie. - Urine sanguinolenite, aqueuse, abondante, devenant quelquefois trouble, et formant un depot sablonneux couleur de briques, ou un de'p6t blanchaitre. Pulsatilla. Irritation de la vessie, surtout irritation catarrhale avec~coulernent de mucosit~s (peut-lti'e aussi dans 1'inflamrnmation. catarrhale des reins); lorsqu'il y a suppression des re'gles et pendant ]a grossesse., apr~s l'abus de boissons spiritueuses; s'il y a chaleur ai la, re'gioii v~sicale', te~nesrne zirinaire, avec bMAIlure et alancements au col de ]a vessie; besoins fr&quents d'uriner avec e'coulement d'une urine muqueuse, purulente, Slanguinolente ou v'isqueuse. En rn~me temps, tiraillements dans les testicules et dans les cuisses, contractions et douleurs se'cantes dans I es lombes,, a ]a r&~gion ombilicale; diarrhe'e. (Sepia convient dans des circonstances semblables., mais dans les affections chroniques.),Sulphvir. Inflammiation chronique de la vessie et des reins., &tat catarrhal ou alte'rations organiqites, affections calculeuses. Chez les goutteux, les suijets he'morrhoidaires et chez ceux qui out fait abus de spiritueux. S'iI y a pissement de sang, retention d'urine, dysurie avec te'nesme, bruilure., douleUr de de'chirernent et d'&'lancernent, surtout, dans 1'ure'tre, ecoulernent muqueux, emission involontaire des urin~es la nuit; urines d'un rougre brun, fonce'es, sanguinolentes, 7niuqueuscs, blnce, trl~s-puantes., formant un dfp6trr tfn c274 MALADIES DES ORGANES GENITO-URINAIRES. neux qui s'attache au vase. S'il y a constipation et caracte're hypocondriaque. Tcrebiuithina. Douleurs dans les reins, inflammnation. ciwonique de la vessie, p'issemnent de sang. Douleur bruilante et tiraillante dans les reins, pression douloureuse 'a la vessie, remontant vers les reins et descendant ensuite des reins aux cuisses. Constriction et tranche'es 'a la vessie avant d'uriner., dirninuant par le mouvernent. En urinant, brcilure insupportable 'a la vessie. et dans 1'ure'tre; urine rouge, sanguinolente, rnutqueuse, epaisse, ou tr~s-aqueuse et abondante. Uwa ursi. Catarr/ie chronique de la vessie avec strangurie et he'maturie, affections calculeu~ses; besoin d'uriner avec douleur de constriction, puis d'cotlernent a plein jet, ou goutte hi goutte, d'une urine mnu qucuse et sanguinolente, avec douleur de br?'dure et de d~chirement dans l'ure'tre. (Senega petit e~tre aussi recoinmand6' dans des cas semblables.) Si nous voulons classer ces diff6rents m6dicaments d'apr~s, les formes morbides auxquelles uls se rapportent., nous reconnaltrons les groupes suivants: '%Cpunrltc. Aeon., amn., bellad., cannab., careth., nuxvom.., mere., nitr. acid., puls. Les coliques ii~phrustiques: Bellad., eannab., cantle., coloc., apium, tereb., et pour les e'tats subinflammatoires et chroniques:canith., coloq., nzux vom., suiph., -nitr. acid. La msmladie de Bright:Ars., bry.,coich. mere., nitr. acid., puls. MALADIES DES VOTES [IIINAiRES. 2~ L'inflamvnation de Ia vessie: Acon.., arn., ars.., cann.., camph., canth., dig., lycop., Mere.., mix vomn., et pour ]a cystite chronique: cant h., carb. veget.,ý lye., pu/s., tereb., - su/plT., - hell., nitr. acid. Le catarrhe dte la iessie: Acon., ca/c. carb.., co/ocynth., dilc., /1,c., mnerc., mix vorn., pu/s., sulph., opi.um; - mne.zer.., ni.tr. acid., natr. maur.., petros.., phosph., sabad., senega, sep., spong., tint/a? L'h6matutrie (voy. He'morrhagies): Ca/c. earb., cann.., canth.., conium, lyc., mnerc.,. suip)h., tereb., ava ursi; - caps., caust., ipec., mnez., mni//cf., nit?'. acid.; phosph., zinc. Les affectionts c'a] tulenses: Be//ad.., ca/c. carb. cannah., lyc., mix vorn.), uva1 ursi., petrol, su/ph.,at.mur.., plios., Sass., sep., sil. La d-ysurie, la strangurie, le spasnie de la vessie, etc.:Acon., be/ll., ca/c. carb.., cann.,. canth.., colch.., eon.., dig., dule., hyosc., /ycop., mnere., nux vomn., puls., st/plz., uva uPsi; -asa,, aur.., caps., chain., c/emn., ignl., lack.., nitr. acid., natr. earb., natr'. maur.. petrosel., p/iosph., phosph. acid., rhus., sassap., seneg. sep., spig., squill., staph., thuj. La r~tention durlne:Amn., bell.., camiph., cant h., eon.., dig., hyose., nux vom., op., su/ph.; - ani'., hell.., hep. sulph., lach., laur., nit?'. acid., plumb., rhus., rut.., strain., veratrum. L'6missiowk linwolontaire des airines,, Ina paralysie de la vessie., le pissement an lit: Amn., ars.,, bell., dig., dale., kyose., lye., mnerc., mix VOM.., petrol., ptils., sulph.;-ant. crud. (quand 1'urine M1ALADIES DES VOIES UIIINAHIES. 27 277 bell., puls. (pour le pissernent au lit), et dina (si la maladie est causele par la. presence de vers intestinaux). L'uriuie est., par ses qualite's diverses, un symiptonme tre's-important, aussi bien pour fixer le diagnostic des maladies des voies urinaires, que pour juger e'~tat g&' nDral de la san~t6; ii peut aussi e~tre tre's-utile, pour le choix des rne'dicamriets, de tenir compte, de ses v'ariations. Celles-ci portent: 40 SUR LA QUANTITE. Si I'urine est abondante., on trouvera utile de recoiurir aux rnDdicaments suivants: Acon.., arg., ars., cant/i., carb. veget., carb. anim., led., Merlc.,7 Minuriat. acid.., natr. mur., p/iosph., phospli. acid., puls., rhi.s., seneg., spig., squill., suiph. Pour L'urine peu abondante: Amn,, bell., bry.. cann., cant /., carb. veget., caust., coich., dig., graph.." hell.., liep., hyosc., iod., kal., laur., merc., n itr. acid.," mix VOM., opti.um, phosphI., plumb., pils., v/-its.. 2ride, sass.., stap/i., strain., suip/i., veraturn. 20 LA COULEUR. Urine p~le, aqueuse, incolore: Alumn., arn., our.., bell., coich., coloc., con., dig., hyos., ign., magn. muir.l. mnum. acid., nati'. mizm., phospli., phosph. acid., puls., rhus., sass., sec., sep., slap/i., strain. Urine fonce'e, rouge, satur~e, brillante:Acon., ant., arn..,bell., bry., calc., cant/i., caps., carb. veget., chin.., cole/i., dig., hell., hep., nierc.., nux voin., phos ph., puls., sep., staph., sulp/i. UlB5SCHEL. 18 MALADIES DES VOTES URINAIRES. 2799 guaj., mnerc., natr., nitr. acid., petrol., phosph., phospit. acid., puls., sep., snilph. Urine r~pandant une odeur Acre: Antim. tart., asa, phosph., rhod. 50 LA TRANSPARENCE. Urine trouble ou devenant telle en se refroidissant: Amb.., ant. tart., ars., bell., lry., cann., carl. anim., carb. veget., caust., chan., chin., con., dulc., graph., hep., ign., merc., mez., phospl., phosph. acid., puls., rhus., sabad., senega, sep., sulphur. Urine sereuse (coimme du petit-lait): Aml3., ant., bry., caust., chin., kal., miere., nitr., petrol., phosp/. acid., r/od., sass., seneg., tiuja. 60 MIATIERES QUI PEUVENT ETRE CONTENUES DANS L'URINE, ME LEtES AVEC ELLES, ET QUI PEUVENT FORMER UN DEPOT. Urine contenant du sangr: Voy. Hknzaturie. Urine purulente (que le pus soit mile " l'urine oLI qu'il forme un d~p~t): Cann., canth.., elem., lye., nux vom., puls., sep. Urine contenant de l'albumine: Canth., coloc., ferrum, mere. (Voy. Albuminerie.) Urine contenant des filaments et des flocons qui peuvent se de'poser: Cann., canth., mnere., 7nez., nitr. acid., seneg., tart. Urine bilieuse et de'p6t bilieux: Coloc., puls. Dep6t sablonneux ou compose de graviers: Alumn., amnrn., amb., ant.., ca/c. eannO., cant/., chin., lye., nab)--. mur., nitr. acid, nux von?., petrol., phospl., pals., sass., sep., sil., thuj., zinc. 280) MALADIES DES OIIGANES GENITO-URINAIIIES. Urines sucre'es:Amim., ferr., iodium. Urine grasse:Caic., chin., hep., iod., nitr., phos ph., puls., suiph. Urine muqueuse:Ant., ar2s.., aur.., canth.., carl'. veget., chin., coloc., con., duic.,, hep., mnerc., natr. carl'., natr. mur., nitr. acid.., nux vorn., puls., sass., senega. Filaments muqueux dans l'urine:Cann., cant/i., Maerc.., rnez.., nitr. acid., senega, tart. S~diment sernblable 'a de la terre grasse: Amnin. mur., Ors., chin., sass., sep., suipli., Zinc. D4p6t farineux ou calcaire:Caic., chin., graph., Melcrc., natr". mur., phos ph. acid., suiph., tart. Se'di ment jaune:Amin., baryt., canth., chain., china, (apr., lyc., phosph., sit., spong., zinc. Sediment gris:Con., hyosc., spongia. S&imnthlnhttr Ciccoich., duic., hep., laerc.., nitr. acid., petrol., phosph., phosph. acid., rhus, sepia, spigel., sulphur. Sedimnent rouge, rose', semblable 'a de la brique piuce:Acon., aml'., ant.., arn., b'ell.., canth. chin., duic.,ý graph., lyc., nair. mar., nitr. acid., phos ph., pals., sep., sil., squill. De~p6t cristallin:Chin., coloc., ferr., lobelia. L'urine Acre, qui cause des excoriations, indique: ('annal'., caust.2, iod.,, kreos.., mnerc., phos ph., senega. Toutes les varie'tes que je viens d'e'nume'rer doivent M.'re prises en s6rieuse considt~ration quand ii s'agit (Ve~tablir le diaignostic d'une inaladie des organes uriinaires; e]Ies ont ausSi tine tr~s-grande influence sur le choix des me'dicameuts. On comprend, du reste, qu'i[ 286 MALADIES DES ORGANES GENITO-URINAIRES. de6faut d'expe'rience 'a ce sujet., m'$obligeront 'a limiter beaucoup les indications que je pUis donner ici. Je dirai cependant que:aeon.., ars.., -bell.., lbry., cantk. (quand la douleur est perforaute et tensive), chin., coloc., mnere., nux vom.., r-hus., staph., auxquels ii faut adjoindre nitr. acid. et snip/i., doiv~ent 6tre consult~s. S'iI y a une grande excitation. des organes ge'nitaux avec battement de coeur et sympt6mes convulsifs., c'est 'a plalina qu'i1 faut avoir recours. 760 IRREGrULARITEC- DE LA MENSTRUATION. Les r~ogles peuvent e*"tre trouble'es de dilf6rentea- mani~res; on observe 40 L'absenee des re'gles, qui tient en general "a ce qu'elles tardent 'a s'etablir au moment de la pubert6' (cest 1'an-ienorrhe'e), ou. 'a ce qu'elles ont 6te' supprimtees accidentellement, on enfin ai cause de IVage; 20 Des anomalies pour leur retour, soit qu.'elles viennent trop rarement, 'a de trop lonigs intervalles, soit au contr~aire qu'elles viennent trop souvent; 3o) Des anomalies quant a' lewar quantitd: elles sont on pas assez abondantes ou trop abondantes (manorrhagie); Ito Des anomalies de qualite4 le sang est trop aqueux ou trop e'pais, d'une mauvaise couleur, ou. p~le (ane'mie), ou muqueux; 50 Des anomalies quant aux sympt6mes qui les cccornpagnent. Dans ce cas., cules viennent avec peine et s.'accompagrnent de douleurs (dysmelnoirh~ee). Les 1IRtIGULARITE DE LA IMENSTRUATION. 287 causes de cet e'tat sont ou exte'rieures, (refroidissement, faute de regime, impressions morales.6echauffement., etc.), ou. internes (Rtat constitutionnel, congestion, ane'm-ie, alteration des tissus, vices de composition du sang, maladies nerveuses). Toutes ces conditions doivent Altre appr'cie'es pour le traitement. (Comp. les articles Hdmorrhagite'., Chiorose, Hysta'rie, pasrnes, etc.) Armkica. Convient Iorsque les re~gles sont trop abondantes, et qu'elles augmentent parce que la rualade aura soulev6 un fardeau trop lourd on fait un faux pas; s'iL y a ple'thore g~ne'rale, sympt6mes congestifs, 6r&' thisme., et si le sang qui s'6'coule est tre's-epais. Belladona. Dans le cas de ple'thore; si e'~tablis-sement des re'gles, a lieu au milieu de coliques, de hattements dA cweur avec anxie'te" afflutx de sang vers la teate, pression sur le pubis et le rectum, besoins d'uriner; ou bien pour les souifrances qui arrivent, lorsque les r~gles retardent., manquent ou sont supprim~es pendant leur cours; sonifrances qui se traduisent habituellement par des coliques spasmnodiques et un &1at congestif. Convient aussi lorsque les r~gles sont trop abondantes par pl~t ore. Bryonia. Lorsque, les, re'gles venant a" man qzier, la malade e'prouve de la pesanteur de tMe, des v'ertiges,.des he'moptysies, une sensation de poids 'a ]a region du coeur., des frissons, de la constipation, des douleurs, rhumatismales., do la toux. Cale. carbi. Si les r~gles sont trop frcquemment jlbpe~tes et trop aebondantes, ou. si elles manquen~t comn 288 MALA-DIES DES ORGANES GENITO-URINAIRES. pl'terne~nt; lorsqu'iI y a afflux du sang vers la te~te, c&phalalgie perforante, obnubilation, vertiges; sympt6mes gastri ques, coliques, douleurs au'*sacrum, asthne., leucorrhe'e; e'tat ple~thorique trs-marque', pesanteur dans les membres; aussi dans le cas de dysme'norrh~e avec sympt~mes congestifs. chamomiml&. Re~gles trop abondantes., venant lirop to~t, on dysmenorrhce avec symptilmes spasmodiques, comme des coliques, douleur de pression aux reins et dans les membres inf~rieurs; diarrh~e' aqueuse et verd~tre,, nause'es, voinissements, ba'illenients, soif, syncopes, pa'leur dii visage, agitation, disposition 'a se f~icher. Le sang est fonce' et en caillots. China. Be'gles trop abondantes, trop aqueuses, chez les cklorotiqiees, et lorsque le sang est vicie'; s'iI y a affaissement de la matrice,ý faiblesse nerveuse. Convient aussi quand les re~gles man quent pour cette rn~me raison, que le visage est pAle., le systernie nerveux tre'sirrit6, que la. malade edprouve tine cephalalgie pressive avrec digestion difficile, insomnie,. amaigrissernent. cocculus. Retard des 2,egles et dysm~norrha~e, on riegles interroinpues avec syrnpklies hy ste6riques., corn me coliques, besoin de soupirer, ge'missements, tristesse; faib [esse paralyti(Iue., spasmes. Convi ent Iorsq uc le sang est noir et coule goutte 'a goutte. cIZoffea. Perte de sang trop for-te, avec vives colipies, grande excitation ner-veuse, lubricite' av~ec conN'ulsions., besoin dle remuer sans cesse, cris, froid (les extre'mit6s,, insomnie. IR~tEGULARITES DE LA MENSTRUATION. 8 9189 Croccis. Alknorrhagie compose'e d'un san g noir ayant une mauivaise odeur et grumeletx; faibtesse de 1'uL',rus avec sensation de saulillement et de tournojicment dans le venire, syncope, ti-istesse. Cupruin. Lorsqu'it y a des sympt6mes spasmodiques au moment ou' les r~gles arrive!)t, lorsquc f-elles-ci mnan qucut ou sont interrompues, surtout si la malade 6prouve des acce's convulsifs, me~me epileptiques, av'ec congestion sanguine vers la ae, nause'es, strangulat ions, vomissements, battements de cceur, crampes de poitrine; si le sang est 6pais. Ferrum. Si les re'jles sont peu abondantes 'a cause d'un 6tat ane'mique, chiorotique; mais bien plus encore si elies sont *trop abodndantes pour les niemnes motifs (ferrum agit alors comnie china); s'il y a des vertiges., syncopes, froid deCs extiemiites, visage tr-6s-rougcr, pouts plecn et dur; douleurs dans les lomlbes, coliquies qui ai~rachient des cris; 6coutiernient (1'un sang noir ou clair, mais fluide et trop aqueux, ht peau dui corps ýtifft SOtUvent bouffic et wed~iateuse; et si la mnalade 6prouve tine sensation de poids ýi Iestornac, de la constipation, et tine grande fatiblesse g~n~rale. I1pecacuainha. Re'gles trop abondantes et accoinpagn~cs de douleurs, avec e'coulement (1un sang aqueux, ecoulernent qui est accomnpagrn6 de trancidees, de nausees., de vomissemients, de diarrh~e et de syncopes. kreosot. Mtenstruation excessive, allant presque jusqu'a la ne'trorrhlagie, ou re'glcs qui Se prolongent trop longtemps; ecouilcmnelt d'un sang fonc6, 'dan H1flSCIIEL. 1 7 9.90 MALADIES DES OIIGANES GENITO-UIIINAIRES. dual une odeur putride, diarrhe'e, grande faiblesse; apres, leucorrlze qul cause des excoriations. Nux Vomica. Si les ri'gles ont de la peine a' pamaitre, dans le cas Xamenorrh~e, OU Si. elles sont trop abondantes et accoinpagrnees de douleur-s; s'iI y a plglliore abdoininale et ce'phalalgie, constipation, besoin dWaller 'a la selle et d'uriner, iiause'es, pesion 'i Iestomac, douleurs lombaires, tirailleinents avec abattement s'e'tendant jusque dans les cuisses. Tempe'rament cok~rique.f Platina. Pouir les re~gles trop abondantes ou de trop longue dur~e; si le sang est noir et. 'pais (que l'apparition des 6poques soit pr'cedd'e de leticorrhe~e); chez les femnmes de faible constitution,. hyste'riques, tourment~es par de l'anxiWt, des besoins de plainer, dui decouragement, des spasmes de toute espece; suirtout des coliques avec besoin d'uriner, oti de la constipation, une sensation de poids sur Ia matrice., de 1'asthnie, des battements de cceur et de l'insomnie. Pulsatm~a. MWdicament, essentiel lorsque les regles relardent,?nanquent tout a' fail, ou sont supprirndes pendant leur cow's; surtout lorsqu.'elles vienneit. rarement et sont peu abondanles. S'il y a de ]a leucorrtu~e entre les 6poques, e'couilerent d'un sang liquide ou tout 'a fait aqueux, chiorose., angrnie, envie de pleuirer, frissonnement, pression stir le bas-ventre,Iaquelle semble causde par des vents, et donna des envies dWaller h la selle et d'uriner; pesanteur suir le has-yenIre, comme par tine pierre; pieds froids et gonfl~s; manque d'app~tit, nause'es, N'omissenients acides on IRREGULARI'tES DE LA MENSTRUATION. 29 1 nrnqueux, diarrhe'e avec pidteur dui visage, vei~ti,,es, doiileurs lancinantes dans les dents, migraine, palpitations; si, en raison dui rela~chernent des tissus (If hi matrice et de l'e'tat de faiblesse g~n~rale, les re'gles viennent rarernent., mais, qu'une fois ktablies, cules se corn josent d'un sang noir et coagule'. satbina. Menorrkagie allant presque jusqu'it hit?ne'trorr/lagie, avec des pincernents dans les intestuns coi-nme ceux que dounent les vents. Convient aux femmnes reple'tes, lorsque le sang qui s'e'coule est noi et e'pais. C'est un ine'dicanient tre's-efficace. Secale. Aiknorrlwqie due a' la faiblesse et au~ reidtchement du tissu wtcrin; regles de trop longue du?*e, avec grande faddlesse, froid des mnembres, syncopes, convulsions., sueurs froides, p'Ileur du visage, (louleurs abdorninales analogues aux colIques venteuses,, spasmies de la vessie. niepiate Conime pulsat., lorsque e'~tat de la. circulation veineuse abdorninale est la cause des accidents; si les r~gles tardent d s'dablir, dans l'am~iorrhje, la suppression accidentelle des re'gles, ou quand celle3-ci sont tr-o]) peu abondantes, ou encore quand elles sont remplacees par Lin ecoulemeiit leucorrhe'ique,qtni existe e'galement entre les e'poques. Si la malade soklffe des hdinorrhoides, qu'elle ait des sympt6mes d'hyste'ie et d'hypocondrie, tin abatternent g&neral, des migraines, des niaux de, dents, des alternatives de froid et de chaleur, de la courbature dans les membres, Line douleuur de poids dans fe ventre avec (les coliques, de la conistipatioi), de 1'inappe'ence, Lin Mtat gastrique,, catarrhal 2494, MALADIES DES ORGANES GEtNITO-UBINAIBES. et chronique, et, en g&~nýral, une grande disposition aux tlux muqueux. Sulphitur Pour les re~gles qui avanceni ct sont trop aliondantes, aussi poor les r~g1es trop) faibles, qui retordent et iný,me man quent totalemnent. Lorsque ht mnalade 6prouve des (1Lonleurs partout., que le sangr est palie, ou encore s'iI est e'pais et noir; s'iI y a plet/re abdominale, (leveloppemient (1'acides dans 1'estomac, Ipyrosis, poids 'a I'e'pi(,astre, douleurs de toute espe'C (tans cette re'gion, coliques, envies (luriner, constipationi ou diarrhe'e, selles muqueuses, boutons hmino-- rhoidaux., doudeurs att sacrumn, fatiblesse des jambes, cepliaaltgie, asth me,, bat tenients de C~enr, dermatoses, d~pression du syste'me nerveux, disposition "a la col~e on a la m~Iancolie. Veratrimiz. Amtenorrhe'e avec ace~s de syncopies hysti'riques, ce'phalalgie, nause'es, ou voinissements et diarrh~e, froid des extr~mite's, serrement au eceur, gene de la respiration., excitation de l'appareil genital, exaltation mentale allaitjusqu-au de1ire. Dans la plupart des cas, les me'dicarnents dont je viens, de parler sufliront 'a giaerir, et ii sera inutile de recourir "a d'autres substances. S'iI le fallait cepend'ant, on trouverait, les indications necessaircs dans quelquesuns Lies chapitres pre'ce(dents, surtout au chapitre 1k,morrhagies. Je me bornerai donc 'a les re'simer ici. Lorsque les re'gles tendent 'a s'etablir:Ars., con., gr-aph., ka/i carb., tlack., lycop., magn. mar., natr. manr., pliosple., sit., sciont Wtiles. Si les re~gles nianquet t Gyraph., Icali carb. LEUCOIR]RHAR. 293 Potii la SUppreSSImi (les r~gles: ("c. 1raph., ycop.. mnagn. carb., rnagn. mur.., natr. mur., sassap., stroit., vale'., zinc. Pour les re'gles trop peu abondantes:Duic., riwus. Pour les re'gles qui viennent trop souvent:Noir. mar. Pour les re~gles trop abondantes:Carh. veget., kali carb., lycop., magn. mrmillefol.. p/wsphor., ratanfbl, sil., Sam Iph. SICIduIIm. Pour les re'gles qui s'6tablissen-t dilficilement et qui sont accom pagyn~es de douleuirs: Caast., con., In yose., si/icea. 770 LEL1COrI~fHEE. Bien que ce sympt6rne paraisse tr~e's-simple cn soi, SO!) tr~aitenient est ('ependant difficile, en raison des vari~ts (de siege dc la malad ic, des causes (liverseS qUI petivent jul (lonner naissanice et (de ses compIlications; variecs, circonstauces qut'll Wecst pas totijoirs p)ossible d'appr~cier. Voici dui reste les caracte'res Pt les coi~-itions qui peuivent coneonrir 'a fixer le choix dui n~di('miiiiflt. Alumina. Quand la Ieucoi-rh~ee parait avanit les Cepoques, quielle se oompose (1'Lin MUiCLIS tranisparent qul cauise des excoriations., comme (Ie Ia bril'ure., et existe siii-toiit. daiis Ia jourude. Si Ie'couflemenit x'ient de Ia inatr-ice. Am~monlmn carbon., pour. Ia Ieuicorrhde aqnenise, 29 4 MALADIES DES OIIGANES GE-NIUO-URINAIRES. Acre, causant des excor-iations, de la bruilure et venant de la matrice. Arsenic. Leucorrhe'e elpaisse, d'un jaune verdAtre, acre, causant des excoriations. Lorsqu'elle est prodluite par Line affection organique., des ulcerations, on un O~at dyscrasique et afl'aiblissant. iBaryt. cairb. Leucorrhee glaireuse, accompagnant quelque maladie chronique:les scrofules ou un e'tat muqueux general. IBovi~sfa. Lcucorrhe'e e paisse, glaireuse, coinme, du blanc d&ieuf, d'Un jaune verdAtre, Acre, visqueuse et causant des excoriations. Calcar. c-aub. Leucorrhe'e blanche., composele de mucosite's nion irritantes, causant seulement du prurit, et dui l)rui1it bri~dant; leucorrhe'e venant par saccades', aqueiise et sanguinolente, avec phleur du visage, chialeur aux parties ge'nitales. Chez les scrofuleux, les stujets inalades de Ia poitrine, les chiorotiques, et lorsque I'ecoulement tient a** un Mtat catarrhal on 'a tine 16sion organique. Carb. anim. et carb. 'veget. Leucorrhe'e 6r~t1ante, inord iconfe, e'paisse, d'un blanc j aunAtre, v erte, semibl~able 'a du mucus sanguinolent. Ulceration de ]a matrice., congestion, inflammation chronique de cet organe., pl~thore abdominale. Cocculus. Leucorrhe'e semblable 'a de 1'eau dans Iaquelle on aurait fait mace'rer de la viande, on purulente et comme, de l'eau qui aurait contenu des (Je'tritus; douleiur d'u-Iceratoa clans le ventre on LELJCORRII9E..' fait. nace'rer deC la v'ande, ou Compo.se'e (Pun muiiuis verduJtre, et d'un roune cerise fon&e. Convient dans les memes circonstances que kreos. et 7rnerc. Petrol. Leucorrhe'e commne du blanc d'ceuf; li~e ~ une maladie organ ique de l'ut~iiis. Phaosph. Lenlcorrhee bmIlante, qui fait naitre (les eruptions v'siculeuses, cbez les femmes Argees; -&iI y a des ulcL'res ute'rins, iine rnaladlie d~sorg~anisaf rice et (Ie la faiblesse. Platinct. Leticorrhe'e comme du blanc d'omtf, venant apr's avoir urin6 chiez les femmes hvs(~riques. PuIRnIytlla. Leucorrhe'e cornme du lait., bidolor~e, on claire, Acre, mordicante et bru'1ante.,coinposce d'un mucus epais; econlement 'qni augmente en 6tant conch~e, gonflement des parties g~nitales, dd'rangement (les re'lres, chiorose, tristesse. - Convient surtout 'a la Ieulcorrh~e vaginale. [tuta. Leticorrlu~e mordicante; apre's la cessation de~s re&(-les. S-abina. Leucorrlee chronique, semblabic (i de Iti lavure de viande., d'un jaune verdahtre, puiride; ouA laiteuse, sembl~able ý de I'aniidon et de mauvaise odeui'. - Convient dans les renires circonstances qne kreoSoWUM. Sassap. Leucorrhce muquelse, qnli coule surtont pendant la marche; catarrhe chronique des organes genitaux. Sepia. Len corrhee ahond ante, jaun~Xtre. epaisse, coulant pendant l0e,JOnr; e~coulenent d'eau jaune par le vagin, ou leucorrh~e pUrulente, d'un jaune ver17. 1298 )MALADIES DES ORGANES- GtNITO-FUII!NAIRlES. da'tre, (Inn vert rongrea'tre, laiteuse, avec pl6thore abdomitiale, he'm-orrhol des; surtout si l'~oulement vieut du vagin. Silicea. Leucorrhe'e laitense, dItre, 71o1d icarte,, coltsani des exewcrittions, ven ant par saccadles au milieu do tranchdes; on leucorrhe'e aquense, (jii conic, en urinant; s'il y a complication de goutte, d'hemorrhoides, de scrofules, on de qnelque maladie organiqno, de l'appareil gdnital. Staun. Leticorrhde d'un jaune verda'tre, ott composee d'un mucus transparent; catarrhe vaginal on1 ut6 -rna chronique. upa.LeUcorrlide qui cause des excoriations, Wiritante comine dlu sel; d'un janne verda'tre, semblable ou mucus qiii s'e'coule du nez; leucorrh~c chroniquc accompagiido de maladies de l'abdomen, on d~pen(hint do quelque cachexie. Thuja. Leucorrhde muqueuse, chronique, ou cans~e par une maladie organique de 1'appareil gt'iiital. Tongo. Leticorrhle cornpose'e d'un mucus 6pais, coulant surtout pendant les efforts de ddf~cation. Zinc. Leucorrh~e comipose'c d'un mucus e'pais. Si la Ieucorrhde remplace les rigTles, ii faut, p~ouy (tioisir son mnedicament., consul ter P'article cousacrý aux irr'gularitt's de la wnirstratioion. QUATRIItME PARTIE. MALADIES DlU SYSTfEME MUSCULAIRE 78n INFL AMMATION JIL DIAPHIAAGMR. Aconlt. Seulement au, debut de la nmladie, lorsque ]a fie'vre est intense., la respiration courte, que Ie malade tousse et ressent, des douleurs h la region pr&cordiale. Dryonia. Me'dicainent essentiel quand ii y a dui gonflement, surtout Jorsqne les organes voisins, et eni particulier la p1~vre, participent, 'a la nialadie. Chamomilta. Lorsque les sympt6rnes morbides sont intenses, qu'iI y a contractions spasmodiques dui muscle., hoquet, vomissements, agitation. - Si la maladie est venue ý la suite (I'un refroidisSeinelit. Cocculus. Quand ii y a des sympt6mes spasmodiquies et une douleur de constriction 'a la base dui thorax. coichiciim. Apre's Ut) refroidissement; si la douleur est pressiNve et tensive., venant p~riodiquernent. Nux voin. Sensation de poids dans la poitrine, comi-me par un fardeau, toux s~che; Ia maladie dtant v~enue apr~s un refroidisseinent. On peut citer encore, comme ayant Me enmploye6S aNvec queique succ~s: Amnbrci, ars., cannab., drosera, Secpia, etc.; et avec beaucoup de raison: mere. et suiph. 300 MALADIES DU SYSTEME MU1SCLULAIRE. Le /eoqvet spasmodiqiie trotive son remadle ditec dans ignatia. 79o INFLAMMATION DU PSOAS. Les medicaments auxquels on doit recourir sont, suivant les circonstances: Aeon., arnica., argentum /'olialum, arov., au?,., bellad., btryonia, canth., chain., china, colocynt his., digit., euphorb., hep. suiph., kali carb., mere., nitr. acid.., nux vom., puls., plumb., rhusu, ante., stanni., staphys., snipia., zinc. Lorsque ]a maladie arrive 'a un degre' tr~s-avance', il devient difficile de ]a gu~rir, et elle laisse souvent des suites apre's elle; souvent aussi elue menace d'amener ]a suppuration. Danis ce cas, ii faut donner rnerc. et hep. suiph.; s'il y a gangrlrne et fi~vre dec resorption, ars. et china. Pour les autres maladies des muscles:r2humatisme, paralysie, voir les articles qui se rapportent 'a ces affections. EX ANTHEMES.80 3 0 t CINQUIFNE PARTIE. MALADIES DE LA PEAU 800 EXANTHEMES. 5.-Exantbhines aigus et febriles (i). 11 fiaut tenir compte ici: 11 de la marche; 20 de la forme de I'ruption. 10 On distingute sous le premier chef: a. les p&niodes de prodromes et d'6ruption; b. l'exant~heme 'a p~riodes re'gulie~res (d'aucrginet, d'e'tat, et de decin) c. l'exanthe~me dontia, marche est irre'gnlie're, soit que le sang s'alt~re, soit, qu'il survienne une fie'vre nerv'euse ou ]a r~trocession vers quelque visce're (comme le cerveati., les poumions, etc.); d. les maladies cons6cutives. Les prodromes et le de'but de I'rUption. r~clament surtout les mi~dicaments capables de de'truire la fivre concom~itante, c'est-a'-dire aeon., he/lad., etc. Lorsque la marche est, re'ulie're, on pent abandonner la, maladie 'a elle-m~ne, 'a momns qu'il ne survienne q neique sympto~me accessoire, comnie la c~phalalcgie, le catarrhe gastrique, maladies auxquelles ii faut appliquer le traitem eat que j'ai de'erit. La formie nerveuse sera combattiie avec les m6dicaments que j'ai indiqut~s F larticle Fie'vre nerveuse, les re'trocessions par ceux (i) Pour i'c'tude plus complete des affeclions cutan~es, nuns renvoyons i l'ouvrage de 1). le docieur G. Jahr: Dii Irailement homeopath-iquze des maladies de la peali et des Weioris extidrieures en gMniral. P1aris, 1350, 1voii. in-S. 3 0 2MALADIES DE LA PEAU. pie j'ai mentionne's aux articles inflammationt du cerMeal, Maladies du poumon (cecl6me, etc.). De m~rnie pourn ls maladies consecutives.: l'hydropisie, l'engorgemerit des ganglions lymphatiques, celui des articulations, etc., ii faudra employer les moyens que ces arfections eIles-rn~mes re'clarnent. 2"0 Les dermatoses se divisent par leurs formes de la manie're suivante u. ExANTHuimIEs,. qui comprennent: L.'ERYSIPELE. Le me~dicamnent essentiel., lorsque la peau est brillante, est be/lad.; chez los nouveau-n6s, arnica, be/lad.,, hep. suif. Si be/lad. n'a pas stiffi, apis mcli/i., lack., niti'. acid.; si les articulations dev iennent malades, bryonia et mierc. Potr l'rysipe'le v~sica/eaux.- Ahus tox ic.., eup/zorb. (s'ilIy a un v iol e nt p rurilI et beaticotip de br~ilure); pour 1'e'rysipe'e a' rHptition: cam ph., graph., sr/ph.; pour l'erysipe'/e gangrdneux (irsenicum., carb. veget. La SCARLATINE. Pendant les prodromes, et lorsque la ma-ladie suit utine marche re'gulie're, acon.,, be/lad.; s'iI y a violenite inflammation de la gorge,baryt., lac/., rnien'. et sr/p/i.; si le mal de gorge devient gangr&neux.- ars., carb. veget, mur. acid.; dans le ca-s de yonflement des parotides: be/lad., hep)., merc., pIls., rhos toxwi., si/ic.; quaiald ii y a tine forte excitation ncrvouse., co/fea; s'il s'ag'o~it d'un asthme sans inflammation.ipc-c.; de congestion au. cerveau., be//ad., op. (ce dernhior si lo malade est tr~s-somnolent); d'hydrocephale aigid;. ars., bry., hell., sr/p/i.; pour la fle'vre rnerveuse. anunon., brq.., mur. acid., phosph., pýhoq.?h. acid., rius, 304 304 MALADIES DE LA PEAU. tent au moment ou [e6ruption parait. Ip~ec. retiussit quand ii y a ge~ne de la respiration., anxie't6, frissons, nausees, syncopes; valeriana et platiria, s'iI y a des sympt0rnies hyste'riques, des convulsions, des rires on des Ipletirs spasmodiqUcs, pendant les couches. Amsen., 6r-yonia, 2,hus, Irom-ei~ont leur place dans la millaire (des femimes en couches., et quand it y a des sympto~mes de fie'vre typhoide; phospk. acid. et mur. acid., dans cette dernie're circonstance et qUand ii y a des signes de dticomposition putride. Les 6ruptions yesiculeuses qui sont catisees par tine trop forte chaJeur et patr la mfdpropret ce'dent ai des precautions ptirement hygi~niques. URTICAIRE. L'urticaire aigue depend de causes diverses, et gn~6rit quciquefois sans traiteinent. Celle quji est dlue "a un mauvais Mtat de, 1estomac, r~clame ptds. et ars.; celte quii est I'effet d'un refroidissement., acoro., dAdc., rhus; apre's l'ahus (Ie spiritneux, nux voint. suiph.; si le malade a totiche' des plantes, Acres, bellad., bryon., rhus toxic., urtica. - Le traitement de lurticaire chroniqtie est difficile, cette mcaladie ayant tine. tendance extr~ine 'a de fre~quents relours. Les rn'dicaments les plus utiles sont alors:. ars., caic.., carb. veget., caust., copaiva, lycop., petrol., suip/i., ur-tica.-Iodium mirite aussi d'et~te consulte'. Pour cc qui regarde Ia SCARLATINE MILIAIRE, Voir 1'article Scariatine. (lei surtout ii ne Cant pas s'arre~ter au '~dicalments ge~nealement employe's, surtout 'a I'aconit. La beliad. et beaucouip d'autres substa "co-s peuvent se trouver indiquies.) SIXIINE PARTIE. Traitemeitit des Maladies dites chiirurgicales. L'homoeopathie a le md'rite d'avoir apporte' une re' forme dans le domaine de la pathologic externe et (lans ]a th~rapeutique des maladies r~putites chirurgicales., en montrant qti'il existait (1e5 m6(Iicaments specifiqites, qut'elle a fai co itre, et dont on pent tirer profit en les appliqutatt 'a l'exttrieur, et en prouvant aussi que la pluiparL de ces affections devaient edre soum-ises 'a un traiternent interne. L'hotnceopathie est resle'e, sous ce rappoi't, fvlele an principe (1e l'nnit6 de l'organisme; cule a frav6 le chen~in ~i tine conception plus raisonnable de cet ordre d'affections. Blessures et contusions. BLESSURjES. Le medicamecnt Ie plis essentiel est airnica. On l'emploie en teinture, qnelqniefois pure (I1), on mienx C6tendtne d'eani. Cotte dernicre pr~canition est nece~ssit~e par la sensibilit6 de Ia suirface dles parties blesse'es. On trenipe dans cette teintutre ainsi k~endne (1) 11 faut t oujours 6tendre, (Ia s l'ean a t einture d'arnica em ployde pure; el le donne frt~quemrnent dc,; e'r)sipdles. La dose la Ptus conivenable est uno ruillcu~c h caf6 de teinture pour tin Notee du rouclnr 3 18 TRAITEMENT DES MALADIES CHIRURGICALES. reussit dans les rnemes citrconstances que l'arnica, mais dans des cas momns graves. On a 6tabli encore quelques distinctions relatives "a ia forme de la blessure. Ainisi, les MORSU~RES D'AN[MJAUX VENIAMEUX reclament -ar~s. et be-liaill. les e&orchares qui surviennent par un de'cubitus prolong6,arni., ass, carl). výeget., china, suiph1. acid.; les gel'~es arn., ars.., lbel/ad.,. carl). veget., carl). anim., china, nitr. acid., petrol., phospit., phOSI. acid., r-hus. - Pour les BRULUES, lorsqu'elles sont profondes, c'est-a-(lire lorsquIit y a de larges bulles, ii faut enveloppei' les parties malades avec de la ounate, et donner 'a 'intiterieur acon. ou ars. (dans les bruslures graves); dans les ens idgcers, on se tronvera lbiefl de V esprit-de-vin ou de ]a teinhire de l'urtica ureais etendue d'eau., coinme pour llarnea. La (lose la pIlus convenable est 10 gouttes de cette teinture pour une once (leau (30 grammes). Sonis le rapport de ]a nature des parties malades, ii faudra, pour les lblessures des as et du p~rioste, emiployer calenid., caic., phosph., phos p/. acid., rutta (s'il s'agit d'une articulation, surtout de cellos des pieds on des mai ns), sniuc. 7 st&pmiy-.,. sympin si la miembrane synoiNpjle est atteinte:arn., bry., celc., phosph.. rhus, rauta. - si les glandes ont (46 l -e' belirid.,ý clc., conI., hyp.,!iol., m~ere. 11 y a lplusieuIrs accidenits qum petwent se prodnir2ý en me~me temps qu'une le'sion traumiatiqUe., etqui r'clamcnt une attention sp ciale. Une hemiorjihngic abondante re'clame arui., chunia, p/iosph., sulph. acid.; une suppuration tvop forte., cub inn, ABCti S. 319 pluimb., suiph.; des fislules, smic.; des udce'res, liep., niur, acid., rhus., si/ic., suiph. (voyez plus has); fia gangruene rs, chtin. (voyez plus bas); 1'bipfanmation c/es parties voisines.' beli~ad., hep., jod., mere., phosph., stilph.; le you flcment.- bellad,, bry., dCi., colil., puls., rhus, suiph. - La fievre sera combattue avec aeont., arn., hry., rhiws. Quiant aux syrnpto~mcs nerveux, surtout le t~tanos, j'en ai pari6 ýi propos des mialadies nerveuses. ECCHYMOSES. Les rniedicaments le rnieux indique's sont: &rai. (A' 1inte'rieur et 'a 1'extdrieur), ars., liry., chiintn, coin., ferr., plumb., rhus, rata, sec., suipli. acid. SUPPURATION, ABCES, PANARIS. Lorsque la suppuiration se fait sur une surface ouverte, ii fatut avoir le soun (Ie tenir la plaie bien propre et de la panser couvenfablernent avec des linges et de la charpic; Si le pus est de bonne nature, on donne bep. Ou nierc.;. s'il est trop abondant, chiina, plumb. S'iI est de mauvaise nature., it faut chiercher la cause de cette altdra,-tion, et on la tr~ouvera souvent dans Ia faiblesse dii malade, ou daus l'existence d'une (liathe'se scrofuleulse, syphilitique, goutteUse, etc. Plusieurs me'dicameuts pourront 6tre efliplOyes alors: ars. (quand ii y a des sigues de putridite'); auir. (daits le cas de syphilis)., caic., rnutts, smilic. (s'iI y a scrofules ou goutte); carb. veget., kreos., staph ys. (s'il existe des sigues d'altdration septique dii sang); china et ferrittnl (daus Ie cas de faiblesse et d'ane'mie), itep., merev., ui.tr. acid. (s'il existe Lie granle atonie des tissiis) 320 TRAITEMENT DES MALADIES CHIIIURGICALES. plikospli. et rhus (si la re'action vitale est en difatit); si la stippuration est se'ro-sangui nolente., rl1uis;si elle est incolore, asa. (Voyez, Pour Ics autre IT &tails, La suippuration des parties closes, les, abc es, sera con i battiie 'a l'exte'rieUr par des cataplasmes de farieu do graine de fin oil de grILau; dans les cas aigus, par lie2 -ladI., lorsque hi, peau esi rouge, chau-de et tenduie; hcpar, quand ii est n~cessaire de 1iltcr ]a formation (In pus; mere., Si Ic gonflement (Ies tisstis est COflsid(Irable et accornpagne' d'induration. On petit auissi fa-ireresoudlre les, abcs, a*' marche chroniq]ue (avec au),, cai-b. veget., hep., SOd.,, lycop., mere., 7?'tr. acid., IphosphII suie., SUIPh1. ct ars., Si 1'albc.s (Irviefli gangrencux. (Voyez aussi P'article Gangre'ne.) Les abce's des doigrts, qu'oni appelle panaris, meritent aussi une attention sp6ciale en raison dc 1cm fr(1ince. Ilepar est encore le mn'dicamyent prinicipal auquiel ii faut recourir, et mere. lorsque l'inflamnination s'dtend en profondeur. 11 faut en me'me temps ramollir les tissus, avec des cataplasmies et des hamns tocaux appropri~s. Sudpli. doit e'tre employ6 lorsque Ics, panaris reviennent fre'quemment; mezer.., si Ics parties fibreuses et tendineuses sont attcintes; silicca, Si los os, sont caries. Cette alt~ration des OS esi frT(Iiviuete, Iorsqu'on ne pratique pas 1'incision 'a temps pour 6vacuer le puIs. ULCE-RES. Les ulce'res, sont onl 1effot d'unie suIppuration de mauvaise nature, oil 10c sNIml)Itoie1 (1'iiflc ca"chexie profonde on d'une -autre rnaladie. 11 est ratre TABLE DES MATIPAI1ES. PRK9FACR DU TRADUCTEUR...................................I PROU1GOMPNES................................ I 1. Choix du m~dicament..................0........... 4 If. Mlode d'administration der, m~dicarnents............U Ill. BUgime des malades........................... 14 Lisle des m6dicaments et de leurs abrdviations..... 19 Ualadlem do 19apparelI eircutatelre. ART. 1. - PYinxIs............................ 23 i. Fie~vre intermittente....................23 2. Fie~'re typhoide.............................. 3 3. Fie'vre de jailt.................................. 40 4. Fievre pucrp~rale.............................. 41 ART. 11. NALAnIKS QCI; bIkPlY.M(JV,%7T [JAM ALTOMAiIQON1 bU................ *. 42 6.Congestions et pkihfore...................... 42 0. H16morrboides................................ 43 7.14morrhaqies.............................0 0 i I.Antimi, chiorog................. 1#4 3%TABLE DES 3IATIERESq. P a ges'. ART. 1ll. MALADIES PARl ALTE1RATION DE COMPOSITION DU SANG*..ot.................. a#........ 56 9. Scrofules et rachitisme......................... 66 10. Goutte et rhumatisme...................... 59 if. Hydropisies................................... 68 12. Obdsitd...............z 13. Phthisies..................................... 75 ART. IV. - 14. CONGESTIONS, NIgVROSES, ET MIALADIES ORGANIQUES DU COEUR.............................. 85 15. Endocardite et p6ricardite....................... 85 16. Maladies des gros vaisseaux...... 6... a..........0 86 DEUXIEME PARTlE. Maladiesi du mystibenerDCvCUZ. ART. I. MALADIES DES NERFS DE LA SENSIBILITE' ET DES NERFS DU MOUVEMENT...................... s... te..... 87 17. Spasmes, n~~'roses........ o..................... 87 18. N6vralgies....................... o............. 95 ART. 11. MALADIES DU CERVEAU ET DE SES ENVELOPPES.... 100 19. Encdphalite, m~ningite, hydi'ocdphale aigu6.*...100 20. Verliges........ o................. o............ 104 21. Apoplexie.................................... 110 22. Ce'phalalgie...............o....o............ 113 23. CUphalaematome............................... 123 24. Troubles do sommeil........................... 124 25. Maladies psychiques........................ 127 ART. 1ll. MALADIES DES ORGANES DES SENS....... 129 26. Maladies des yeux................... 9...... 129 W27. Maladies des oreilles........................... 132 28. Otite........................134 29. Otalgie.........f.SO....is..4 0-s 1...9134 30. Otorrhde........... o...................... 136:31. Parolides................................ 138 328 TABLE DES MATIEkRES. Pages. 54. Dentition difficile........................... t96 B. Maladies de lagorge........................ 199 55. Angines..................................... 199 56. CEsophagite.................................. 203 C. Maladies de lestomac et des intestins.. a0... -.... 204 57. Maladies de L'estomac.......... I....... *204 58. Gastalgie, cardialgie.......................... 214 59. Gastrite..................................... 220 G0. Gastromalacie.................222 61. Pdritonite et ent~rite........................... 223 62. Coliques..................................... 226 63. Diarrhde............................. 232 64. Chol~rine................................... 241 65. Cholra...................................... 242 66. Constipation.................................. 245 67. Maladies vermineuses.......................... 248 68. Chute du rectum............................... 253 D. Maladies de la, rate et du foie.................... 253 69. Inflammation de la rate (splinite)................ 253 70. Maladies de 1'appareil biliaire................... 255 71. Hdpatite............................... 262 ART. tll. MALADIES DES ORGANES GENITO-URINAIRES.........263 72. Maladies des voies urinaires................. 264 - des reins............................ 265 - de la vessie.......................... 265 - des ureteres.......................... 266 - de lurdire............ 266 - Ndphrite............................. 274 - Coliques n6phrdtiques................. 274 - Maladie de Bright.................274 - Cystite.............................. 0275 Catarrhe de la vessie.............275 - Hdmaturie........................... 275 - Affections calculeuses.................. 275 Dysurie el sirangurie.................. 276 / A6 44 ll VI -~ '4 I4