.1 i4W 575586 Ilk. l; 1 Nlý I-S Sze. owl t 4 I tLlt MEDICAL LIBRARY AY -':7- t j I ULIJI fillitill full 1111114,1111 if till 111111-11111 i............... r 7, 4e CD Ir CA Mmmumt-ghTINIIIIII j) j EX A M'iEN DE IA METHOD ~ CUR ATIVE f o m DI is Nh O3X'tItE ~1TI~S(hI 9 4-4 U CCn Z 5. cn~ 0r1 Q CONTINUATION D E THIýORIQUE ET PRATIQUE D E TOME 1JJ1me. MNLTIt"RE ME"DICALE PURE DuIDOCTEUK HAHNEMANN., PARJLE DOCTEUR,"BIG EL m-EDECIiN DE L'iCOLE DE STR\ASBOURGI DE L'ACAD~imJIE Dr, 4T: PE'TELISBOUAG, PROFESSEUR D IACCOULCH[IEMENT) A SSESSEUR DY, COLL-FE DE L ElMPIRE DE RUSSIE FT 'MEDECIN DE SON ALTESSE IMPE'RIALE MONSEIG NEUR A VARSOVIE, CI-EZ N. GLUCKSBERG, Ij!PRLljEUR-LlIUIAlREE DE L'JN VERSITE ROY ILF, 182 70 +t C'est avec une ve4ritable satisfaction, quc nous avons Yu. lauteur de l'Exarnen thdorique et pratique de U~ome'opathie se determiner "a offrir au public Jo trait4 complet de la matie~re me~dicale pure du Docteur Jilahnernann. 11 a complee'.~ par cc travail, le service rendu 'a la science et a l'humanite'. MaintenantI ii ne manque lplus rien aux hommes de. lart pour ve'rifier la justesse de la doctrine nouvelle. Ce n'est pas que lc petit nombre des me'dicamens que l'auteur leur a offerts, 'a la fin du second volume de son ouvrage, n t uffia cette ve'riflcation. Mais ii a voulu repondre au reproche, fait "a la doctrine, de n'e~tre que partielle et suppkm'nentaire. Cela pouvoit e~tre vrai, des tems ojil omr es e'icaxnens ne it pint en rapport avec le n'ombre des maladies. Encore cc reproche ne pouvoi-t-il tomber sur Ia doctrine elle-rnimqipu ne pouvoir recevoir une application generale-, faute d'instrumens propres a la miettre en action, n'en conservoit pas moins la. verit'd dexistence que liii donnoit la loi honmeopathicpie. Aujourd'hui la doctrine se presente avec confiance ait tribunal de P'opinion publique, appuye'e sur une mnultitude de faits positifs, comme le sont les me'dicamens qui les out produits. L'auteur en aIppelle 'a 1'expe'rience, qui Fa convaincu, cormmi cule convaincra tous ceux qui youdront linterroger. Jlcni, vidi, vid, pourroit-il dire, comme Ce'sar. S'adressant 'a ses colikgrucs, i1 leur dii: "J"emiteI Pi'det'e, Jillcite. -0 0 0 1 0 ýA&AAh. loop -ppow-- -IM04OWMAIR 'AAO~O^ owt DES MED ICAMENS. Semeftece de cina........ Chanyvre................ Opium................. Camphre......... Sal'separeille....... Euphraise............... Menyanthes trifoliata. Dent de lion....... Poivre.......... Ci-gue'*viretisc........... Etairi................. Quincpina.......... 3usquiame.............. Digitale................ Cigul& inaculd'e.......... Coloquinte............. Eponge bruh~e.......... Oleander......... Terre calcaire acedtique...2 Thuia occidental......... Teinture, caustique........ Staphis.,igre......... Cyclamen, arthanita...00A Acide muriatique......P...A Acide phosphorique....... Elldbore noir........... Asaret, nard sauvage. o Squille......*....... Acdftate de Mangrane'se. 2 CharbWn vdge'tal.......... 21 22 23 6 Oxyde de Bysmuth.....285 io Roseau 'a feuilles rondes...2()1 06 Arabre gris..............297 27 Musc...................3o7 33 Guaiac..;................31-4 (jo Ledum Palustre...........3 i 43 Rhue.............327 51 Fer.....................337 59 Cuivre..............348 72 Spige'lie.................368 82 Grande che'idoine......367 94 Pomme 6pineuse..........373 13 Zinc....................382 25.Ahnant artificiel.......3b6 33 Argent.................41o ýjo Angustura................, 4 (j9 Safran..................4-20 58 Sabine...........46 S6 Antimoine tartareux.. 431 73 Platine.................47 33 Colchique d'automne. (42 38 lBaryte acdtique....0.......45 oi Assa foetida.............44o 15 Val~riane...............454 r2 Sabadille................468 13 Marum verurn.......47, 4Caf6..4. 0............ 51 Anacardium...............48 1i Ecorce de garou, Daphne me-0 zereen...............485 RAT1U eU.DICAIllip. a PUREI DU DOCTEUR HAHINEMANN. Jccontinue l'expo se'succinct dcs syrnlpto~mes qu'ont de~vcloppe's sur l'omnie samn les mu'dicarncns eprouves, pour ne laisser 'a la bonne foi me'dicalc auctin regrct, 'a la mauv~aise volonte' aucune prise. Ce ntest pas que je pre'tende donner tin traite comnplet de rnatie're rn'dicalc homn'opathique. Cci ou-, wragec, malgre iton travail, reste tout entict 'atfiaire. Mais ii ne petit qu'd're agre'able, cc me sembic, aux hommes de l'art qui recherchent francheinent la -veritd en m~decine, de la voir sous tonics ses formecs, de l'entendre dans toutes ses expressions. Avecla nic 1eidd'iie" que j'ai trace' Ics phlenoine'ncs m~dicinaux des remu'dcs que j'ai dc'ja' fail connolire, je ferai la. peinture de ecux, doni je n'ai point parid encore, cc qni compki'era le recucil abre'ge de ions Ics ne'dicam ens spe'cifiques dont l'experience a mis 1'I-Io-- meopathic en possession. Cette matie'rc nudicalc nonveile est encore loin d'e'ire conpkice; mais sa fiddi614 nous gar Ian-Lit du moins, que, pour la metire en har (6 inonle avec les )CsoiflS de la nature, ii nWest point de route qui puisse conduire plus scirement 'a ce but. Semence de ('ma, semnen cozitirz' errnes. iLa meilleure. qualit6 de cette ksPubstance nous vient de 1Arabie, par Alep, Un grain de sa fleur non puiv~rise'e, infuse" 'a froid pendant, 8 jours dans 20) gout-tes d'esprit de yin, fourni t une. teinture. dont1'unite" s'at-! te'nue jusqucs "a la fr-action trillioni~re-me, qui jonit encore d'une grande efficacit6'. Jusqu'ici la ine'dccine a bornd l'emploi de ce re-, m'de, aux affections vermineuses de 1'cnfance. 11 a souvent, entre los mains de l'empirisrne, joet cos, petits i-alades dans les accidens de la toux. convul-.., sive et les convulsions generates. D'autres fois, la fie'vre interruittente s'emparoit d'eux, accompagn~e' du vornissement ct d'une fairn canine; mais cos symp_ 0 cs doicnt toujours attribue's 'ala presence des vers, dont le propro ost de les produire. Nouvelle preuve de l'infidd'iVe d'unte imatie're me'dicale explor~e Sur l'liornne malade, It n'y avoit que l'Pprreuve des in&',dicamuens sur l'homrne samn, qui ]pi"-t enseigner que ces accidens sont 6galcment propres au Cina, et qu'e, c'cst en vertu do la facult6' de les prod(] uire sur 11homme qui jouit do la sanVe, qu'il en dd'ivre 1'hiomme m~alade, La dure'e d'action des fortes doses do ce rernede, est de deux sernaines. En sortant dui lit, nial de -tete, obscurcissoment de la vue, defaillance. Lc coucher filit cessor cos acci-? dens. Tout Ic jour, pesante~ur do la teate; dile toinbe, et la flexion en avant, soulage, mais la com-pression, ainsi que la lecture, Ia me'ditation, aggL'av ent la dou-. icur; elie augmente aussi par la ruarchec en plecm air, surtout 'a l'inte~rieur du cerveau e-t au front,' et s'a,,cw tCompagne de l'toifrdissement. Tiraillemnens, qui oc-~ cupent le front jusqu'ai la racine dui nez. Doul eur dc tate latdrale. Au front, et derrie're lies sourcilsI ean-~ cemens sourds, qui pe'netrcnt profondcrneni. dans le cerveau. Palpitation0 conivulsive des muscles des sourcils. Le matin, rnal dette sourd, qui occupe l~e fond des orlbites et fatigue les yeux. Dilatation extre~me dcs pupilles. A la lecture, le'soir 'a la lurniere, trouble de la vue, que l'on fait cesser un instant, Cfl sc frottant lseux avec les doigits. Le soir talui~rsntion 1)rlflante aux paupie~res et aux ang-les de 1'ocil, on croit y sentir du sable. Sentiment de s'chieressc 'AUX paupie~res et aux yeux; fourmillement, de'iuan-~ gcaison qui porte 'a les frotter. Le matin au re'veil, les paupie'es sont colkees. Pincene as, palpitation, tirailleniens dans les os des ponunettes, que la conipressi 0on aggrave. De'mangeaison du nez et des najVines; on y porte continuellernent les doigts, pour y gratter. L'enfant gratte jusqu.'au sang. Le tour de la bouche est dWan blanc bicua~tre, ]a face gonfike et blcue. Elaucemens soards dans les branches des machires, que le toucher aggrave; engourdissement de la nuque. 1 &~cheresse ct rudesse de Finte'rieur de la bouche, du palais surtout, avec mwal-aise et mal de coeur; difficulke d'avaler, on garde l1ongLems les boisSmis datis la bouchie. Fain-i vive, peu de terns apres avoir miang& fitenvois, qui rapportent 1'odeui' des alimtens, ct remplissent la bouche d'une cau. acido-anie're. M~alais-e an creux de l'estomac, avec horiripilations. On rend des vers lombricaux par la bouche. Naiisees, hoquct. Poids 'a l'jpigas Ire aprecs he repas, ]a res (8 piration en est gc~nee. 1M'oavement douloureux "aF' pigastre, coinme de qucique chose qui ramnpe et fourmille; la prcssion aggrave. la douleur, l'inspi-. ration profonde la. soulage. Doulcur perforante au dessus du nombril, que 1'on fait passer par la compression. Picotemens dans les c04te~s de bas. yentre. Pincemens et tranche'es dans la rc'gion du no-rnbril, qui se font sentir en m~emetenis 'a 'inth'rieur de 1'om iopiate, et cessent apres avoir cte4 'a la garderob~e. Tortillement doulourcux autour dii nombril. Sensation d'une cha'lcur incommode dans le bas ventre, qui se termnine par dcs pincemens. Pulsations dcrrie're le pubis. Borborygmes, dc'mangeaison 'a 1'anus. Urines abondantes, qui se troublent tout dc suite apres Les avo-ir rendues. Wemorragie uterine cliez unepetite filue de i0 ans, pendant tout Ic tenis de 1'usage de cc rern'de. R-espiration pe'nible, sonore. Respiration courte, interrompue; acce's violens de toux, de tems ' a aure. Avant 1'acce's de toux, lenfant seo 1"ve, et porte autour de lui des )TCUX fixes et hagards; son corps s erble se roidir, ii estL sans connoissance, connie s'il alloit tomber d'c'pilepsie, et la toux commence. Lorsqu'elle a cesse, 1'enfiant est hors, d'haleine, plecm d'anxidt1., cherche do 1'air, et pa'l. Sensation de chaleur danis les narines, connie avant lPhe'morragie nazaic. Eternuemens violens, r'pe~t's,, qui brisent Ia poitrine. Enchiifirenemient, les narines sont pleines de mucus purifornie, La gorge est pleine do glaires, qui font cracher sans cesse. Chiatouillement aun-larynx ct aux bronches, qui fail tousser P.i cracher desphiegmes Wlanes, le ma~in ct ic soir principlalement. Lc matin, lou x sechc d'irrita tmon,cummcie d'tinc plumie introduute (9 dans la gorge', ce n'est qu'avec peine qu'ofl expulse quciques phiegmes. Sensation de blessure,de bru^lure7 derrkerc la pantic supe'rieure du sternum. Ilcsscri-einent dc ia poilc-ine, opprcssion. Elancemens dans Iles co. s. Tiraillemens enire les 6paules et ic long, de l'e~pinc dii dos. Alknic sensation dans les extremilctes sup l-! rienres. Saccades convulsivcs des bras et des mainis. Le soir, 6ruption de boutons et de taches rouges,' avec de'mangeaison; elies disparoissent prompiemeni. Convulsions c'pilepiiques, sans perle de connoissance, spasme tonique de tout le corps, tremblement ge'neral. L'en-fant at les lehyrcs bleucs ct se plaint, en pleurant, de la poitrine, du col ct de Ious les membres. Insomnie, et, s'il dort, ii se re'veflie pour pleurer, genmir, hoqueter, au milieu d'unc grande agitation. 1'enfant se roule dans son lit, se larnenle, et jette des enis, an sujet de la donleur de son venice. 11 dort assis, la tie't renverse'e en arriere, niclic sur un cote. La face pzc iee froide. Sucur froid0 au front, aunenz, aux mains. Fievre, v~omissemnent des alimens; au ddbut de la fie~vre, froid ge'ne'ral, snivi de clialcur ci d'une grande soiL Fie~vre (1uotidicnne, 1revenant 'a la mehie heure; le malade, sans soif dans la chaleur, respire difficilement. Fie"ýre quotidienne; i'acce~s revient apre's midi, se compose, de pluisicurs acce's de frisson,7 avec froid aux, pieds et aux main~is, esi snivi de chaleur de la face qui est pa"c; Ics picds, les mains sont I4ruilans, et le ventre cst alfeck 'de tranche'es. Forte fie'vre,ac compagn~e' de vom isseulcen t de de'voiemcnt. Grande chaleur, le soir ci toulic la nuit. Chaleur brulantc 'a la face, r~ougeur des joties, TOM e,3. (To de'sir de hoire froid. Ddirce, treniblement du Cocur. L'nfiant ne faili quc pleurer et sc plaindre. Chanvre, Cannabis sativa. Le suc cxprime' dcs sommites de cctte plante, au moment o& dcie fleurit, et rn'le' "a gale pantic d'esprit de yin, donne, au 1)0out de quciques jours, une teinture, qu'on a soin dc decanter. On l'employe pure et sans (iiviSiOfl. Chcz les malades d'unc grande susceptibilitP, ii suffit de la plus petite fraction d'une goutte. Cc renP'de n'est gue~es connu enme'decine que par l'sage quc le peuple en fait, dans le traiternent de la gonorrhe'e. En re'trog-radant de quciques si~ckes, on le yoit adininistrer avrec succe's dans ics affections hiepatiques et l'ici're, On &'toit loin de soupýQnner q'on dtoit redevable de son efficaciV "',' la faicult6 qu'il posse~bde do delopper siw l'hornme sain des aiffections semblables. En voY0Tageant en Perse, c/tardin a vu employer avec succe's le pediluve prepare" avec les Liges du chanvre, par les voyageurs dont les jambecs cLoicnL brise'cs par do longues et pdnibles marches, On reconnoitra., dans la s~ric des symptmoDIs suivans, que l'cfficacite' spe'cifiquc de cette substance no se borne point aux cas pr(.cites, et que los organes, des voics urinaires~, les organes des sens et ceux do la. poitrino, agrandissent la sphere de son activite& Xertiges, "a la, station et, 'ala marchec, La tefte tourne; ii sembie que l'on va. toinber de cote. La -te~tcpr'ise et vide. L'esprits'obscurcit, les ide'es fchappeivt; san8,delire. on est plIve do la prescuice d'csprit. ILes yeux sont fixes, l'esprit semble conccntre' dans une ide'e profonde, mai~s on n'a pas la conscience de soi. %2Jet Lat est -.CC0Tnpagnc' d'un hkger sentimecnt de ( 11I) prossion au som-ma etola tatLe. S iPon patio, Ott Pori 6ctit, on so meprend 'a chiaquc moment. Ascension dil sanr vers la te'le, sensation de chaleurtidmns 10 corvoau, et do compression des tempos. Mal de tietot1 jour, surtotit an sornino, sur lecquel 11 somblt~ que peso uno pierre. Pression 'a l'occiput, puis au front, ensuite dans los tempos. On no pent. reniuor la tefto et lo col, sans ressentir do la douleur dans ces parties. Sensation d'un rossorroinent violent dans la partie ante'rieuro do la eio depuis Los bords orbitaires jusquos auix tempos. Sensation d'uno goutto d'ean froido qn'on vorsoroit sur la tiet en divers, points tre's circonscrits. Sentimeont do foiblosse dos yonx ot do la. vuc, on no distinguo los objets ni do loin iii do pre's. Uno e iwem apr~s avowr pris loroetndo, dilatation et contraction alternatives des pupilles, an meme degre'do lumiero. Uni cercie do rayons Cnflammees crnpecho do discerner' los, objets. Cataracto. Opacite' do la. corne~c. Prossion des ycuix do dedans on dehors. Crampes, tirailloniens dans los, youx. Palpitation des miuscles do diff6rentes partios do la fa-ce. R(Alenr do Ia face Prossion et engou'rdissoment do la racine diit neil. Chialeuir an nezlie'orrgio nazalo jusqu, a Ia d6 -faillanco. Gros boiitons aunenz, entoure's d'une roitgeur qpi ressenbie 'a la couperose. Eruption do )outtofs"alStIa partio rouge des l1'vres Cot""I lours coinmissures. Durete'do 1'ouie. Tintemons d'oreilles. Elancenient an tym11pan doel'oreille droilo, (11-i retonlit jiisqnes 'a I epaule. Elnei nsdas ilccn duitauditif, en m..Ichant. Battemens dans mine orciic Picotetnens dans l'oreillc do dodans en dehors. Prossion et engyourdissemoni L gaucho du mentIon, ti (12) raillerne'ns -dans ]a m~choire inf~rieurc, quio g~gnent les dents. Difficulte' de la parole, be'gayement. Tartot cc son[ ics mots qui mianquent, tanto't la Voix; cet 6-tat dure quciques heures, it cesse ct se renouvelle le soir. Anxiete's, douleurs dans le dos,, lorsqu'on' fait effort pour parler. Sensation de bri'1ure dans le col. S~chercsse de la bouche, salivCe pai~sse, absence de la soif, surtout le soir, avec les mains brci'lantes. renvoi d'une liquide acre, acido-amer an gosier, d'autrcs fois, d&une cau insipide que 1'on avale continuellenient; sensation de resserrernent, d'e'touffemen t ai la gorge, comme dans le soda. Vomissemerit de bile verte. Mal d'e coeur, anx i C es, oppression dela poitrine, palpitation de coeur; it monte "a Ja gorge u 'ne chaleur qui arreAe la. respiration; qucique chose semible arre~V dans le canal de l'air; bouffees de chialeur fugitives, pression au coeur", pincernens 'a 1l''pigastre. Dc tens?a autre, acces de douleurs violentes "a l'estornac, avec pa'Ieur et sucur de la face, le pouls C'teint et la respiration r "lante, comme chez.les agonisans. Douleur violente a l'cstomnac, quand on y touche. Pulsation sur les cot6s doi nomnbril, sons les fiausses co'te-s, jusques an. dos, dans la direction de dedans en dehors. Gonflement re'nitent et douloureux dans 1'hypocondre droit. Ilorripilation du bas ventre; on croit 3y sentir le inouvement d'une ean froide. Le ventre et la poitrine sont exte'ricurcment tre's douloureux. Troute la maline~e, douleur an ventre, pincemens, borborygrnes., connie si ces parties 't~oient refroidies, sans d' I!oiemnent. Tiallm ds(oulourcux depuis la re~gion des reins "(1 ) jasques aux glandes de l'aine, accornpagrnes d'an.. goisses 'a 1'~pigas ire. La rc'gion des reins est douloureuse, comme s'il y existoi't un abscc's, on ne peut y toucher. Le soir au lit, pico ternens, sourds dans les deux co~tes dui ventre, qui montent jusqu'entrc les, epaules- et redescendent. Piqi'xres sur ics c'6ks dui pubis. Palpitations, e'anceinens dans le phi de 1'aine; I'anneau inguinal est press6 et tendu de dedans en dehors. Douleur 'aIl'anneau inguinal, comme dWan absce's. Les premiers jours apre's le rema~de, selles regulicres, suivies de constipation. Difficulte" d'urines,- paral1rSi e de la vessie. les urines charrient des fdlamens, comme Si edies e'toient me'lees avec dui pus. Sorte dc diabetes, urines fr&-_ quentes, et abondantes. Elancemens, sensation de brcdlure, en urinant. Picoternens dans le canal de l'ur~hre. Ecoulement non douloureux de la liqueur prostatique. Ecoulement glaireux de l'tu-~thre. Le canal de 1'ure'thre est enflammeni, douloureiix au toucher, plus encore dans 1X'rection. Les urines se bifurquent. Enflu'we dii membre 'viril, sans erection. Gonflernent dui prepuce. Gonorrhee baitarde. Gerc.ures dui bord ct de Iinkerieur du prepuce. Eruiption de taches rougres au. gland. Piougreur, trouble des urines. Fre'quentes e'rectioiis, d'ancernens dans l'u-ri thre depuis le frein jusqii'au col de la vessie. Excitation extre'me des organes de ]a g~ne'ration, spasme ve~ncri~en, suivi de la ste'rilite. Ce rerne'de est aphrodisiaque, pour les anirnaux comme pour les hornmes. 11 est fortenient ernimonagogrue,'dans son efr'et. priniilif. 11 provoque l'avorteuient, avec d~e3pouvantables convulsions. Eternuement, sensation d'enchiffrceneiuent, quoi ( 14 ) quc los narinos soidilt libres. Le matin, ombarra5 -do la poitrino, on no pout arracher la glairo qui cmpato los bronchos. Cot e'tat duro plusicurs jours; cc n'ost quc 10 soptiernc jour quo los phiogmos, qui posolont sur l'a poitrino, s'6vacucnt par loexpecloration,, et quo so dissipont Poppression astlimatique, etlla ]ieclancolic qu'ils causoiciiL R-essorremont do la poitrino ct dui col, on est force" dc rospiror profondmeincn Pinconions sous la partlo infeL-icuro dui sternum, qui rodoublont, quand on so 'courbo en avaint, s'oeflacont, on s-6dondan-t on arrhiere, plus violons, dans Jinsýpir-alion. Tirailloinons dans los faussos co'tos, c'lanconiens dans la paroi exte'riouro do la poitrino. Au cartilagoe xipho'ido, tumoiur indolontopondant doux ans, qui a lini par produiro l'asibmo. iBattomons du cocur, au dessous do sa position, donlour "a la region du coo ur. Orthlopne'o; on no pout respiror quoen renvorsant ]a te"to on arrie'ro; la poitrino sifflo ct lo bas vontro. est ten-du. On no pout rospiror, couche'. Inflammation do poitrino, avoec vonvissomont d'uno niatie're biliouso ot vorto. Penpnoninonio, avec dcliro. Toux continuollo, toux secho viLOlonto. Elancom ens, tiraillonions dans lo col, lo dos, los Ppaulos ot los bras. Fourmillomoni, dans le b.out does doicgts, co][Mmo s'ils e"toienit cngourdis.Fo iblessoc para-,i lytiquo' subito do Ia maint, on no pout s'on sorvwr, 0110 tromblo. Crampes dans los mains. Eruption, stir los fossos ct sur Ios cuissoes, do v'siculos blanches entoure'os d'un large corceo-rougo cd uni, avoc sensation do brut'lUro, sLir1ToLt quand on y toucho. Ellos laissont. apre's dies uno tacho d'un rouge fonce", quo l'on no pout toucher sans doulcur. Piqui~ros, coin nie d'c'pingles 'a la partie stiperieuire des, cuisses, pres des amnes. Picotemens bifilans aux ge-noux, par intervalle. En m-archant, tu'aillciiens et cranipes des muscles -iiiterncs de la cuisse. Sorte de paralvsie dcla jambe droite, ehce sent, inais ne se meut qne difficilleinent. Sensation dc brcilure halh jambe di'oile, dans La station. Pulsations douloureuses sur le dos du pied. Tirailleinics aux tai'ses et aux orteils, d&rnangeaison piquante "a l'articnlation d(M gros orteil. Douleurs rhuin 'atisantes au pe'rioste de tons les os, brisure des membres. La nuit, an HLi, des milliers de piqures dans toutes les parties du corps, au moment oiu la. sucur vent paroitre, lorsqif on est chaudeinent convert; le grattement soulagre ur instant, mais les, picotemens en deviennent plus vifs, etcot eeldat est accompagn6 d'anxiedtes; it semble qu'on est arrose par intervalles avec de l'eau. chaude; ces accidens cessent, de's quie l'on se de'couvre. Acce"s d'hyste'ie. SpasinDe tonique, espe~ce do e Vanos des extre-miies snp~reni'iues e't dii trone. Les par oxyrues duirent un quart d'lieure, se rep'etnt et sont accorupagnees du,-vomissement d&un liquiide jaune, suivis de, deflire, ct terrnine's par la paralysie et la inort. A 1'ouverture du corps, on trouva idn puis dans uni des reins, et les membranes de la vessie 6paissies. Apres le repas, fatigue, paresse, pesanteur des rneibres, Wtillemnens; ii en est de nie'ne, aprc's le phils le'ger' Lyovment; on semble e'pui~se, on ne sauroit 1n1mefl parler, ni ~c'rire. Le jOUi-, envie de dormiir, IbAi1Ieinens con~ntinels. La nuit, insomnie, on so111Ininei iiquiet, rempli de ra'ves effrayans. Erections, polin.lions dans le soinmeil. Ati r'veit, lassitude edriuk1-Cle. Le ponis est petit et lent.L Fie'Nrte, ýIissoII, AVec solf a ( 16 ) -vivo; apre's avoir bu, trembleinent, fr oid des piods, des genioux ct des mains, la face se decompose, l'humeur esi chagrine; tanto~t on ploure, taniLOt on rit, puis on passe "a la, fureur, on s'irritc de tout. Froid dc tout le corps, pendant que la face est brcdlanie. Boujilonnomeni du sang. Dc'mence furicuse, termine'e par la mort. Ces dcrniers accidens cause's par une fbrnentation autour de la te'te. A l'ouveriure du corps, furent trouves des tubercules punulens dans le poumon, de l'inflammaiion' 'a la ple'vre et au diapliragune ct des polypes consislaian dans los ventricuics dii cocur. OpiWn. 5o grains du suc dess~che' des thtos verles dui pavot sominif~re, et mmule gou ties d'espril de yin, donneni au bout de 8 jours, avec le soin d'agiter chaque jour le ume'ange tona dans une temperature ordinairo, une teiniure dont chaque gouiie forme la vinglic'me partie d'un grain. On pousse l'attenuation do lNnite' jusqu'a' la fraction millionien-te, qui est encore d'uno grande eificacit6'. 11 n'ost poini do reni'do dont los effois Priniitifs soient plus difficiles' a juger, quo ceux doel'opiuni, a,' raison do la. ce'lerite avec laquelle cos cifets prmuiiti1ý so de'velopponl ci so perdeni dans los effets consecufifs. A potiios, doses, on leo you augm-enter l'activilC, dos muscles soumiis 'a la ivolonte et diminuer cello des muscles unvolontaires, commec aussi ii dclctriso l'nimaginaiion ct rche~ve le courage, en me'nc terns qu',il e3mousse la. sensibiliVe g6ne'rale ct la conscience do soi-memo. ANais ii no tarde par d'offrir des phe'nome'nes diame'tral.hinent opposes, lorsqiie sos ietfes conse'catifs, c~cst-a-dire, la re~acion do l'or-~ ('17) ganisme, commencent. A grandes doses, tout eLSt confusion dans s'es detfes et, danger dans ses re"sul'its, comme le de'noncent ics ph'noin'nes de l'cmpoisolnement par cette substance. Dans lc choc des difets primitifs at des effels consccutifs, on appers.oit clairement la pre~ponde'rance des derniers sur ics premuicrs; l'cxcitation pri-milive dispari-oit prom~ptement, devani Pengourdissement ci Pimuiobilik4, avant-conreurs de la mort. 11 faut regretter, pourtant, quc 1'opium ne soil, en melecine, quunn rernede palliatif, car ii jouil d'une facult6' vraiment merveilleuse, pour assoupir ci enchahier la, douleur, qai, si cule ne consLitue pas nos maladies, les accompagne presque toites. Tdlle est la raison de Pusage que Pon hait universelicmeni de ce reme'de, el la, source f~conde des maimx qu'il a faits ci fait encore tons les jours. Aussi 'la mi'decine hoincopa thiquec st-elle aussi avar'e decc r'eme'de, que lahi m'dccine allopathique en esi prodigTue; on trouve la raison de 1 opposit~ion dui procede des deux doctrines, dans l'opposit~ion des deux loix 'qui servent de -basc ý"I lci p1-a tique respective. Lai doctrine me'dicale, qiirc rgiL ]a loi des contraires, doit-,con-tbattrc la doutlcur par Pcuiploi des caluans, ct Popuiin es. un calniani par' excel]cuce. Aussi est-il dut~n usage journalier dms les tomi, le, dc'voicinente voiiiiisscuiicit, I' ills()iu-Iic, IL IlClfcli, les crainpes-, unaux de net-ls, c i-mpcciAlcuwtil (lans, tonics ics affections doiilourciises. 'Viais oni Wa pa-s tarde' a s'a~ppercevoir (jInle i soulag-enieni de ces mlaux nWest (lid monintane'. 11 ne pent en "ltre autreinent, Ioi'-squcic s affecti Oll5 ci-dessus de'nommifcs, Wont auIcuI rap)port de SlinjiliTwine 3. 3 ( is ) tude aw-ec les proprieite's positives du reme'dc liion leur applique. Pour qu~c lopium p*U`U e1re un speci1 -fique contre la douleur, ii faudroit, du moins dans le sens loioe'opathique, qu' il eu'-t la proprie'Lc de pro-voquer la douleur, proprie'e(t~ ie la. nature semlble avoir exciusivenicent refus~e h`cc tic substance. D'ailleu*rs, ne r~pugne -t-il pas 'a la saine raison quc les aiffections douloureuses, Si varices dans leur nature, ]eur siege, le teins ciles conditions de leur developpenient, soient du ressort d'un seul et unique me'dicament, cc qui reviendroit "a dire, que le suc du pavot esi. Te rcme'de "a tous nos inaux. 1'ou~tefbis, ne peut-on contester "a l'opium une efficacite' souv~eraine dans beaucoup de maladies, termnine'es heureusement par l'emploi antipathique et exciusif de ce medicament. Cci avencu, deopos6 par llahnemann lui-mnmenidans son-s organon, senible,au premnier app er~u, contra dictoire avec la. Toi des scmblables, dont ii fait le fbndement de sa doctrine. Mfais ii ajoute que l'cffct curatif nWa lieu, que parce que l'effet primiitif ci: palliatif de P opiuim trou've ces maladies, encore dans l'acte de icur formation, ci que, lc mode irrilatif', qui n'a point encore de'saccorde' l'organism-e, d[ant coniprime' par Ia puissance se'dative, T'orgcanisnie centre facilemi-eni (Tans un ~at d'harmronie don~iliinýCI oit point c01n1)letcl'nnt sorti. C'es i cc qu'on oit arriver tous ics jours, dans, Ta toux naiS:;.ant~e, le d voicninnt ~ son debut, pro voqu. s Pun et Lairile par nn refroidisseenient, quo To pouvoir.assou pissaint do lopium~, qpie I'applica Lion interne on exierne dc ]a cimle.1ur, suspen denti, coIImmepar enclf-ianteenuil. 11 f~iut blicn quo cela soil. a~insi, puis'he IPon voit Ic plus souvcnt ces deuix affections (19> resister 'a ces re mides, lorsqu'elles sont plis profondes, ct quoe, surioul, les pa'Llliaiifs arrivont tirop tard. Un froid mediocre dcs pieds, dos imains, disparoil promiplemont, d' que Ion eutrov dans une, cliambre chaudo. Quo cos orgrane os ~~lIalloutenis da froid jasqucs 'a la gel'irc, la clialeur qu'on loin appliquera, seira promp toinent SUivic dutn. &tat d'ongcourdissomonl plus grave encore quo ccliui i.-Con a vouhu faire cesser. La diffhrcnco do cos doux offelIs dui remede da-ns cos deiix cas, esL le rdsultaL necessaire de la difference des causes auxquelles. on l'opposeDans le premier, on n'a 'a faire quiavec la cause occasionnello, quo los contrairos combaleaInt. toujours victoriousemont, Lantdis que, dans le second, cecs[lIa cause efficionte quo IPon rencontre, et cello cause nwest susceptible do ceder qu~a"Ia cause morbilique semblable diimedicament, dont leffet cons~cutif est la santC' ello-nienle, tandis quo Lo Pffet cons'culif do la maladie des contraires, ost la mnaladie olle-imimo, qui reparoit, lorsque la puissance qui la conuprimntoil, a perdu son action. Veut-on port~er cetlo ve'ritVe jusqu ah l'videnco d'uno de'monsLraLion matheunialique? quOItcon tonic la cure do ces mneos affectlions, -nnenc'es pall IC tlois a 1'daL de chronicite, i'on verra se dissiporIc 'spece d'obs curtite quii pout encore enviroinnor ccll to qu-estion. On remarquera do phis1, q'uo non sculement les mnaladios sont reblcllos au. medic-mient., nuns qu'elles ne lui fchappon.L, qu'on contr~aclaul un derri6 de plus do gravite' Ainsi donc, i scofil fauWx de COiidaure do colec suspension pallial~ivo doe Ia duunleur, pendantL equol toms do suspertsion I'o-rgauisiue par ses propres forces, mait rise la nualadie, il soroit ( 20 ) faux, dis-je, dce conclure de Pefficacit6 dc Popium dans ces cas, 'a son effica ciL6 dans tons les cas de ineme nature. Ce qui a contribu6?'a fonder et repandre catic danDgereuse erreur, cc sont les sympt01ines cache's avec lesquels IPopium so trouve en rapport Iioiiiopatbique, syrnpto~mes dont ceux plus e'videns, a-uxquels kc remn'do est adress&', ne sont quo des corollaires. Onl Sail quc beaucoup de de'voioinens, de dyssentories rnmee sont causes et entrelonus par la. presencec des malie'cs f4~cales retenues dans les inlestins sup~ri'iurs; qu'il s'y joigne de la chaleur, de la. somnolence, l'opium, re~pondant par ses effets primilifs -aux sympto'mes voile's de la maladic, devient cirateur,parce qu'il et spe'cifique, et non parce (lulfl a antipathiquement arre'tc les 6racuations. Si ces prouves do la non effi cacitec de Popium pour la gtuerison immediate de's affec ions douloureuses, no sullisoient. pas encore, ii reste, pour achever la conviction, l'obsorvation do cc qui se passe dans ]a cure des maladies des ouvriers en plomi). Le pr1incipal symph'rno -do cetto affection n'est-il pas Pctrehinc opiniatrcV do la cons tipaLion, dont, avec raison, on fait de'river tous les autres, puisqu'oni les y~ou toujours disparoi'tro avoc lmi? aucun me' deemn ne penso, dans la cure do cello inaladie, 'a dirigoer coniro lo resserrement du ventire, la puissance assoupissanle cL cbnstipante doel'opiuni. Les syqluptoliucs conxulsifs qui PaccoiupagnientL, for-ment. son ii)dica'li~of directec, Landis qu'il charge los drast~iqucs qu'il lein' associc, d'operrer los evacuations suspenidues. L-a cure succede,- sans qu'il puisse so rendre compte du. mode do son ope'a~ioin. 11 n'oscroit croire quo l'anialgamc doecas rcrn'des, dianv'tralcment op ( 21 ) pons6s, ait d'autre effet, que d'affoiblir leur puissance reciproque, sans chianger ]eur nature. NManmoins, ai-je-dit, la. guj'ri~son slop "re, en depit* de, la neutralisa-Lion de dcux forces qui, se combatt~ant, doivent s'ane'antir. Auquel des deux micdicamens devrra-t-o'n faire les honneurs de la gue'rison? cc ne pelt etre le purgratif, auquel on connoit la. propriete' de constipcr davantage encore~apre~s avoir e'vacu&L11 reste le se'datit' constipant, qui pourroit bien, apres avoir aggrave" la constipation, la vaincre, parce que tcl est son effet conse'cutif, comme celui du purgatif est de la. rctablir, apre~s lavoir vaincue par son effet prirnitif. On pelt encore fortifier cc raisonnement de 1'observa~tion de la. constante efficaciVe de 1'opium dans ceel dat soporeux qui a suspendu toutes les douleurs du malade, (tat dans lequel ii dort, les ycux a derni ouverts, la bouche be'ante, et respire en -a Aant. Certes, iin'est rien qui ressemtble davTanlage aux effets de 1'opium, et tout le monde les connoiL. Aussi la doctrine des contraires n'a-t-ellc jamais pense a opposer 1'opium "a ces syniptomcs qui lui resseinbient tant. Cependant une fraction millioni'me ide ccremede en trioiuiphc, comime 1'expe'ricncc 1'a niille fois prouve, dans 1'exercicc de la me'dccine home'opathique; et le sentiment de la doideur, renda au mnalade, rend, 'a son tour, au nie'decin chiargC" de la grucrir, la se'curite" que la. dangereuse insensibilite' dtt 'nalade lui avoit fiait perdrec. Je crois avoir, par ces rdflcxions, suffisarument dc'inontre' que, 1opluiu, eprouv6 dans ses effets primitit's et consecutifsl- sur ihoinme sain, est un rcmiede dont L'application doit ~te'L aussi rare, quc son usagre, jusqu'ici, a 60t6 rquent. Cette rdfornie dans son ( 2 usage, commandc'e par la. conscience, autant que par 1'lumanit', ne doit exciter aucun regret. La douleiir, "a 103 v'rite, ne fuira. plus 'a 1'approche de cette substance, dont la vertu seruble efre magique, min~s aussi zie la verra-t-on plus reparoitre avec cette gravit6 accrue, qui r'clame un ncuveau nmiracle, pour la faire disparoitre encore, ctI'Phommie de Part n eprouvera plus celle d'avoir decide', par une succession de soulagemens trompeurs, I'incurabilite' de beau coup de maladies. 1M1ais la douleur et toutes ses varie't's, ceroiit aux douleurs vari'e u e mdcmn ont la facult6 de de'velopper dans Porgranisme, et le heger accroissement que la me~lecine home'opathique Iui fait subir, sera largement compense par son en] I'vement complet, et une guerison radicale. La plupart des symptomes qui vont etre de~crits, sont les effets conse'cutif's de Popiui.m. us oft CAC, recueillis des 6preuves faites sur 1'horume samn, et se trouvent parfaitement d'accord avec les portraits que I'histoire nous fait des orientaux, grand~s amateurs de cette substance 6nivrante. Lorsque 1'yvresse qu'cdie leur procure, est dissipe'e, elic nous les montre affaisse's sous le poids des syptmes conse~cutif's. Leur esprit est sans force, leur corps froid ci tremblant, leur figure pa"Ie et boursoufle'e. Leur aspect exte'rieur dc'nonce le mal-aise ci Panxie't&' Pour echapper ai cette situation, uls retournent 'a la taverne, ofi queiqucs pilules du me'nc remeade rendront de la chaleur et de la circulation 'a leur sang, du mouvemient aux esprits vitaux, et une vicacite' nouvelle, tant 'a 1~organe de 1'imagination, qu ai Porgane musculaire. ( 23 ) Ne scmble-t-il pas, en fixant cc tableau, qu'on ait sous les yeux celui des hommes liyr6sa'tla passion funeste du vin et de son esprit? ii offre, en cifet, une grande similitude entre Pun et Pauti~e. ILopium est la source, oii le Nlusulman puise cc courage brillant qu'on lui voit dc'ployer au commencement d'une bataille. Ses ennemis lui opposentune valeur reelle, qu'un general prudent exalte avec mesure, par le stimulant de l'eau de vie; au signal dui combat, rien ne paroit. devoir resister h "1'attaque impe'tue use des enfans de IMahomet. lVais leurs adversaires, instruits dui caracte~re fugitif de cette valeur emprunte'e, nont besoin que de savoir attendre les effe ts consecutifs de l'opium. A cette ardeur bonillante qui nueprisoit le danger, succe'dent biento't le sang froid qui le reconnoit et la I oiblesse qui l'exage~re. et leur ennemi,.que l'esprit de yin n'a fait que fortifier, cucille facilement des lauriers, bien mdrit~s a la constance inebranlable qui les attendoit. La Ilussic compte. une foule de guerriers illustres dans des" batailles, oi' l'art de gue'rir peut, comrne 1'art de la guerre, ctudier les enfans du Propli~te et reconnoi-tre, lc premier~, les sources de leurs maladies, le second, les causes de leurs nombreuses d~faites. uls m'ont confirinin' le re'ci1.que je viens de tracer. Lorsqiw le poison de l'opium menace 1'existence, on en arrefte les effets dedlte'res avec la teinture &-y$ecacuanha, le camphre, et surtout avec de fortes -doses de caf6, ta~nt en la~einens que par la bouche, en y j,oignant le ham chbaud ci les frictions stimutlantes, si le froid at [insensibil itLe'son t portLes \ Vextre~me. L'dectricite' rcmedie aux paI'alysics que'cell c sýubstance laisse souvent aprcs edie. Ccs accidens se (24) pr6sentcnt rarement dans 1'exurice de la m~dccine home'opathique, (jUi rencontre peu d'occasions d'employer cc rem?~de dans l'esprit dc la loi des semblables. Elle borne.sa dose, quand son usage spe'cifique est indiqu', 'a Ia che~tive fraction d'un millionichmc, et quciquefois seulement d'un billionic'me de grain de cette substance. Vertiges, en se baissant. Mal de. teate lateral au. front, avec sensation de pression de dedans en dehors, que la compression exfterieure diminue. De'chiremens, et pulsations dans le front, accompagne's de renvois, de vomissement de matie~res aigres, qui forcent de se coucher, e-t sont suivlis d'une sueur abondante. MYouvement convulsifs des muscles Lemporaux. Sueur froide au front. Vicissitude de rougeur e't de pM ceur & la face. Dilatation des pupilles, pen. de tems apres avoir pris le remeade. Renversement de Ia ta'te sur Ia nuque, sorte de t6tanos. Doulcur, vacillation des dents, doulcur "t a Ianmachoire snpericure. Le ma tin, sensation de se'cheresse de la partie ant6rieure de Ia langue, sans soif; sensation de froid au bas ventre, avec sentiment de se'clicresse 'a la bouche, sans de~sir de boire. Go't Ifade, aigre, " a I bonchie. Augmentation de l'appeGLi. Faim canine par acces, fr-eqnens, avec sensation de f-adeur ai La bonche, quciques licures apre's avoir pris le i'crn'de. De'fanit d'appe'lit. Vomlissenient,quelqies motinens apres ic ecne~e. Poids', conime d' une pierre sur lestomac, deix- heures apres avoir pris le rcmedc. Foiblesse d'cs Loinac.P uba Lions, pressions,tension du bas ventr-e. Sensa~tion d'un poids dans la. re'gion du nombril, ac.compagn~ce d'anxie'Le', dcchalcur intcrnc ct d'e'tour (251) -16 Qissement; 6lanceniens dans les flancs, quelques, heures apres avoir pris le rem'de. Scnsation dcelballonne-. ment du b)as ventre, surtout de 1'estomac. II selriI)1e, en faisant des efforts pour aller "a la, garderobe, quc l'intestiia rectwin soit paralyse'. Douleur de ventre, comme apres avoir pris un pur-gatif, demi' heure apres le remeade. Douleurs de ventre avant et apre-s avoir e'te 'a la selle. Evacuation alvine, selles MONlS comme de la bonillie, quelques minutes apre's avoir pris le remn'de. Selles tre's puantes, 20 minutes apre~s le remeade. Constipation opiniaitre, prolong'e jusques a2 011 3 seinaines. Poids, plenitude a 1'cpigastre. Naus~es, envie de vornir, vomissement, quelquefois de sang, De~gou~t prolonge' pour les alimens. Pesanteu exrm Flestomac, immddiatement arsl repas. Crainpes horribles de 1'estomac. Tympanite. Tranche'es de ]a matrice, qui forcent de se plier en avant, accompagne'es d'efforts impuissans pour aller 'a la garderobe, un quart d'heurc apres avoir pris, le remede. Douleur violente au rectum, pression continuelle, ii ne peut s'ouvrir, six heures apres avoir pris le reme'de. Augmentation du flux mensiruel, deux heures apre's le reme'de. lPiralysie de la vessie. Excitation des organes de la generation. Re'ves Vroluptueux, erections nocturnes, pollutions repe'tees. Satyriasis, ny mphomanie, fureur uterine. Raucit6' de la voix, comme par la presence des glaires dans le canal de I'air. La toux augrncnte apres le repas. Toux creuse et se'he, imitnu'diatemienL apres avoir pris Ic reme'e, cule passe proinptemient. Acce's de toux se~che ct violente, suivi de ba'llemiens, ct de enis subits ct perqans, au. bout de 36 heures Apre~s 3o heures, Ia face blicuiL subiteniucfl on veut Tomii e 3, 4 ( 26 ) toussor, m1ais la respir'ation so suspend, comme dans le catarrhe suffoquant., suit un soninniell prof'ond, accompagne' d'une sucur froide de tout le corps. Respiration lcnte, difficile, gC'nee, surtout la r~it. Tanto't -un mouvernent profond -d'inspiration, tanto~t suspension de la respiration, pendant P'espace d'une miniute. Tension douloureaso sous los faussos cotcs "a l'insortion du diaphragme, dans le moment de Finspiration. Deux hecures apre~s avoir pris le renehde, spasme tonique, roideur de tout le corps. rfiraille. ru~ens dans le dos, au sternum, dans les mouyemens. Soubresauts convulsifs des bras, et tremblement dle ces parties, par acce's. Fourmillement et engourdissernent des doigats, plus vifs, zjuand on veut saisir queique chose. Bat teinens des pieds, comime dans les con vulsionsJ accom~pagne's do cris pei-',ans. Engourdissement des pieds; roideur, sensibilite' des pieds, telle, qu'on ne peut marcher sans douleur. Enfluiro des pieds. Diminution de la sensibilite', puis de li rritabi lite'. Tremblement de tout le corps, comrne dans I Cpouvante, froid general, saccades convulsives des oxtre'mite's. Deniangeaison,,piquta rte ca' et ]a,2 a ]a peau. De'niarchie lente, ehanc~dante. Sensihilit6 A l'impressi on do l'air li bre, crainte'do so refroidir. Sentiment de sa force, suivi, apre's 8 ou i10 heures, du sentiment do la foiblesse. Sormoeil d'yVtesse, comna vigil, on miarmotte entre sos dents. Assoupisseninent, avec: los yeux, la bouche, 'a demi ouverts; )los yeux sont,renverses sous la paupiere superieure, et la. respiration est ronflan to. Ge'iuisseniens pendant le sorurneil, quciquefois cris lanientables, deux heures apres avoiw pris le rcm'd'e. Somincit remnpli do raves. Suffoca ( 2-7) lion, cochentar. Sucur au plus l6egr mouveuueit. Dimninutlion de la chaleur. Lenteui' du pouls, -froid des extre'mi-t~s c. dui dos, accompagne' dc soito Elevation, fre6quence dui pouls, chaleur. Vicissitudes dc chaud et dc froid. Fievre, qui commence pax le froid,7 suivie de boufkes de chaleur ffigilive et de sucur. Fic',vre, frisson suivi dc chaic iii et dii so mmcii, pendant icquel on sue abondaunment. Fie"Nrrc, frisson suivi dui somincil; la chaleur succe~de, accornparn~e' d'une grande soif ct suivie d'une sucur ge'nerale abondante. Une heure apre~s avoir pris le reme'dc, frisson avec soif, sui'vi d'une clialeur ge'nerale, avec envie de se decouvrir; le pouls esi fort et plecm, la bouche est se'he, sans soil; la me'noirc es-t &lcctrise'c et les ide'es vives. Peu. d'instans apres avoir pris ic rerne, vive rougeur de la face, chalecur brfiante de tout le corps; cet C'tat dure 8 heures, est suivi de inouvemens convulsifs dii bras et de la jambe droite, auxqucls se joignent dcs-cris per~ans, 1'oppression de la poitrine ct une sucur fr-oide aiix mains et au f'ront. Sucur ge'n -'ale. Lý matin dans lc somineil, sueur universelle, avec envie de se dc'couvrir. Exaltation de l'esprit, courage, inire'pidiVe, magnanhiiuik, contLenternent de soi-mehme, joie excenti'ique. Vicissitudes de g-aicV' et de tristesse, de plaisir ci de peine.,Obtusion des sens, concentration, isolement de ltous les objets environnans, huit icures apres airoir pris Ic rema'de. Distraction de 1'espriL, mal-aise physiquoe etmoral. Mauvaise hu-nneur, chagrrin, d'scs poir,(16 -fiance, crainte., terreuir. Camp/ire. Le cainphre, inuudicauncnt fr~qu cmnmciiicmploye', est tr~s peu-connu, dui momns quianl 'a ses proprie'tes ( 28 ) positives.L11 toit difficile de les bien connoltrc, attend a I'habitudc oiu' lon est de le donncr ý fortes doses et de lc combiner avec d'autres substances m'dicinales. Adrninistre' tout seul et a% petites doses, ii est encore difficile a eprouvcr sur 1'homime sain, ses effe-ts 'tant prompts et fugitifs, et son action primitirTc se perdant avec promptitude dans ses effets conseciitifs, on nreaction de 1l'organisme, de manie're (Jue les uns peuvent facilement e'tre pris pour les au tres. Q uc penser des proprie'Ves me'dicinales d 'u camplire, lorsqu'on le voit servir d'antidote dans les effets' dangercux de divers me'dicamens tire's, du re'ne YCL g 'tal et mi~neral, et ofirir un contre-poison efficace dans 1'irritation cantharidale? on scroit tent6' de le conside'rcr comme une panace'e universelle. Quoi de plus oppose', pourtant, 'a 1'opinion mnedicale de tous ICS systennes, qu'une pareille conclusion? elie repugne davantaige encore 'a la. doctrine honc'opathique, qu'a' tonte autre doctrine me'dicale. Hahnemann, lui ayant reconnu la. propriete" de neutraliser l'action des ine'dicamens administre's sans raipport, de spe'cificite", ou. avec cc rapport, mais 'a des doses trop peu me'nage'es, et cette vertu antidotaire ayrant une efficacit6' immi~ediate, e~n a concin le'gitimcmeiit quc le camphre ope're cc soulagem~ent par ses effets prilmitifs, et. qu'alors ii ne doit Otre regardei que comme un reme'dc palliatif, rentrant ainsi dans la cathie'gorie des reme'dcs antipathiquesAt la. maladic, sous lc gouvernement de la loi des contraires3fais toujours,nmcme dansl'csprit de cetteloi, ne doit t'-il e'trc administr4c qu'at de tre~s petites doses. A cet effet, on fait dissoudre un grain de cam ( 29 ) phre da~ns huit gouttes d'esprit de yin, et P'on en donne une goutte, c'est4a-dire, la fraction.lrnitieme, mel. avec une demi once d'eau, que lPon r'p'ie toutes les cinq irinuites, et plus souvent, si le cas I'exige. On remiplira aussi siuircncnt ct plus promptemient cette indication, en faisant rcspircr au inalade une solution spiritueuse de camplire bien sature'e. Ainsi la dose hoineopathique du carnphre 'a l'inte&ricur, est la fraction huitie'me du grain primitifL'action fugitive de cc me~dicament ne le rend propre qu'?i la cure des maladies a~igii*es et rapides. L err'sype'le, qui nWcst accompagne' d'aucun. autre symuptdne. que de celui de cette rougeur vive qui rayonne, et s'efface sous timpression du doigt, soil qu'il vienne dcel'interieur, soil, qu'il vienne de cause externe, cede au. camphre, employe comnie topique, parce que cette substance applique'e sur la peau, y engendre le rn~me phe'norenen. Ce traitement est hom~opathique. Lorsqu'une grande dose de carnphre a constitue" le danger, Popium est propre 'a lPdoigner, Cette faculte'est e'~ciproque de la part du carnphre. N'a t'-on pas sujet de s'e~tonner de voir souvent ces deux re%ndes r'unis dans une mrnirc recette. Evan ouissenaient, quciques minutes apres avoir pris le rcme'de. Mat de teate, avec batteniens. Elanceninens, batternens dans le front, qui durent toute la nuit, avec chaleur se'chc ge'nerale, sans soif. Elancemneus particis et violens dans la moitic gauiche de la te'Le. tUn resserrernent douloureux 'a la base dii cervcau, specialenient 'a Pocciput et "a lI. racine dii uez, sans reI~che, qui force d'incliner la. tete 'a droite oii 'a gauche; on- lie peut ni se coucher, ni s'incliner en avant, ni ( 3o ) la presser, sans aggraver la douleur; Ie4 mains, les pieds sont froids, le front brfilant; on est moitie' &6v1l6, rnoiti6' endormi. Mal de thte sourd, sous le frontal, avcec nause'cs. Ascension du sang vers la teate, six heures apre's le rerniede. Quciques minutes apre"s une forte dose, la tae est tire'e du cote' d'une 6'paule, par un acces de cr'ainpes. Palerd afc.Rs serrement des pupilles. 11 seruble que Jes objets sont trop eclaire's, qu~ils sont brillans, Un quart d'heure apres le remaede, la lumiere est insupportable et les angles exte'ricurs de l'o cii sont pince's'. Dilatation des paupie'res, cinq heurcs apre's le -reme'de. Inflammiation des yeCux, i o heures apres avoir pris Ic remeade. Deniaiigeaison, picoternens, dlancemiens, taches rouges aiix paupie'res. Larmoyembent en plein air. Renversement du globe do l'oeil; ii remionte. Les yeux troubles et hagards. La bouche est e~curneuse, quciques ininutes apre's lc remeldc. Douleur piquante aux. angles du nez, ii semble qti'ils sont ulce'res. Le matim, mauvaise odeur de la. louche, que lon remarque soi-mehne. Ebranlement douloureux des dents. Trismius. Les dents paroissent, allonge'es et souiffrent une douleur qui scmblel provenir du gonflem-ent des glandes mnaxilhLires. Elancemiens dans Ie palais. La nuit, mal de grorge, qui augrmente dans Ia de'glutition, on croit avowr une plaic dans le gosier. AugrmentatLion de J'appe'1it. RPkenvjois, les alimiens remiontent "a Ia gorge, douleur 'a l'cstomnac. Poids "a I'epigastre et' a lare'gion du foie. Crampes sous les, fausses co'tes, qui s'3'tendent en ai'rikre jusqu'aux reins, une heure apre'savoir pris le rene'de. Salivation abondante. Un sentimnent defroid monte de l'cstoniac 4" la boluclic, qua Ire. ( 31i) hcnres apr's avoir pris le ryrn'de. Sensation dc briuilure dans toute la bouche et le gosier, qui porte 'a boire, innnddiatcinent apre's le rcm&Ie. Ptenvo is continuels apre's le repas. Sensation de froid dans Ia totalite' du yentre, un quart d'heure apres le rema'de, remplac~c quciques heures plus tard par un sentimient de chaleur brcdlante datis ces nieines parties. Sensation de durete et de pesanteur dans le bas ventre, sur tout an nombril. Pression sur le rectum; la. selle est naturelle, nai's pen abofidante et suivic de tenesne, quatre heures apres avoir pris le i'ein'de. Icei jorjur, deu.ý -sciles, pr c(!' d's dc quciqucs pincetnexas dans le has vrentre; le 2- e jour, point d'e'vac'uations, le 3e- jour, selle diire et difficile. Constipation opiniý"tre. Gerqures C'I 1amus. Urines troubles, d'un jaune vert. Urines rares, difficiles, 1'ure thre semble ra're'cie. Urin es ro uges, epaisses. Retent~ion de l'urine pendant les douze preminires heures, avec une pression cont~innelle stirL la.vessiec enevic diariner, sans pouvoir rien rendre; douze henres plus tard, flux abondant d~urines, qni difre l'espace, de 24 hbeures. De'mangeaison picotante an prepluce, resserrementda scrotum. Les deaX pre-c iniers jones, foiblessc des organes genitaux, absence. de dc'sirs ve'n1'riens; los jours suivans, e~rectiouts fr6-v quentes, de"Sir du c edit, satyriasis, nyniphoulanie. Imipuissance totale, apre~s nn long usagre du. caniphre. Oppression, suffocation, qui semble veniir d'un poids an. creux, de l'estoiuac. Tiraillernens dans la nuque, quand on baisse. Ia. teae. Mlouvement convulsi F de rotation des bras. DitfiiculV 'dn injouvemjent des CXtrehuit's inf~rieures. Craqucinent des artLiculations des cuisses, des genoux et des pieds. Tl'eluIleenet. ( 3 des jambes. Scntiment de s~cheresse inte'rieure, sur tout at ]a te~e et dans les bronches, deux heures apres avoir pris le rema'de. Scnsibilite doulonreuse dans le pe'rioste de tous les os. Inflammation 6rsplatease, effet d'une application ext'rieure du cai-phre. Le soir apre's le couacher, dc'mangeaison cai et Iai sur le corps. Envie d~e dormir. L'inspiration est plus courte que l'expiration. Babil 'a voix basse, toute la nuit en dormant. Pollutions, plusicurs, iuits de siuite. Crampes, convulsions. Une demi heure apres avoir pris le remeade, ralentissement du pouls, ii ne bat que 6o fois par mninute. Pouls petit, foible et lent. Le pouls est foible, 'a p' ire sensible. Peu-?i-peu Ic pouls s'aeccdlere. Des doses successivement plus fortes et continue'es roidissent le pouls etIl'accd'e'ent de 10 'a i5 pulsations par minute. En cessant l'iisage du reme~de, le pouls, s'acce'here, sans augrnen-~ tation de la chaleur du corps.Trois heures apres avoijpr pris lc reme'de, le pouls est accedlere de 23 pulsations par minute. Le pouls est pleim et irril,6, dispositiona' l'inflammation, sensibilit6' extreme au froid. Froid ge'n6ra1 de tout le corps., Frisson, la peau est doulo ureuse, sur tout au toucher. Fie'vreavec frisson, claquement des dents et. soif vive, suivis de sommeil, inais sans de'veloppement de chaleur. Chaleur 'a la tete ct sueur de cette r6gion, le tronc et les memI-)r~s restent froids. Rougeur des' joues et des oreilles. Froid et pAleur du corps', deux heures apres avoir pris le remn~de; une heure plus tard, chaleur universelle, 'a ]a tafte surtout. Sueur camphr~e. Tremblotemient du cocur, anxie'te' xtre~ne, convulsions, pleurs. Dd'irc, fureur, la bouche est pleine de salive ecumeuse. le1e our, paresse, mauvaise humeur, ( 33 ) pcndant ]a sensation du froid; gaiete', satisfaction, 24 heures plus tard, malgL'6 Ics douleurs que l'on c'prouve, 11i est Meinf'important de discerner les effcts priinitifs du '.canipbre, dc son action consecutive. C'est pourquoi j'a~i cu sOin de rnarquer les distances auxquciles, ont paru les divers symptomes, de cc ine'di-, cament. On Pa vu constamment produire le vertige, lc trouble de l'intelligence, la pa'eur et le froid du corps, pen. de tems apre's son administration, commne aussil, affoiblir et ralentir lc pouls, enchai~ner 1'irritation cantharidale, et mnaitriscr l'exaltation des orgranes genitaux, peu d'heures apre's en avoir fait usage. Ce n'est que plws tard qu'on apper~oit Peffet conse'cutWf' ou reaction de l'organisme. Heli est clairement prononcec dans le de~veloppeinentde la chaleur gene-ake, 1'ascension du sang vers la telacdrto i pouls, la disposition prochaine au mode inflanimatoire de la peau et des yreux, ainsi que dans Ile rctour des erections et pollu Lions, que son cifet prisin[if W ua f'ait cesser quc palliativeinent. 'Salsepaircille. Pcu sAn est fialLu. qn'on n'ait abandonne' ]a salse pareille exotique, pour son pre'tcndu suri'ogat, la salsepareille indige'ne. Ccepedant, inalgrre la ressetiiblance de ces deux racines, ii existe une cxtre"ine diffrence entre leurs proprite's. Sufit t-l dit Ilalinemann, que deux substances ayent des caracte'res ext~ricurs de similitlude, pour en induire l'identite" de leurs qualite's intrinsejiies? on en a f'aiL, Hea,111aumoI)U11,u f'ondernentL assez comnmun, en rnatierc ine'dicale, ita 1gre' Ics dnc'mnlis forruels donne's par la nature. Lea-ssubstances me'dicinales, ajoute C'-il, ne se ressenibleiitpas plus que nos maladies,, Les tincs et les autres ont Tow c3. ( 34 ) leurs caracteres distinctifs, qui font qu'elles sont el/es ine'nes, c'est-a'-dire, des cspe'es. Ccs traits dii'fdrcnciels ne pouvoient se reconnoitre que par lI" preuve sur Il'homme quijouit de la sante", que ce substances me~dicinales troublent d'une maniere qui leur est propre. Voici la se'rie des, symptoines particuliers 'a la salseparecille, de laquelle nous pourrons pcuit-e&re induire quciques ge'n.6faliLts. Comme la coction, mai-ne la mieux soigne'e, fait perdre a% cette sub 'stance miedicinale une grande pantic de ses vertus, Il'Hom'opathiie n en em ploye que la teintune spiritueuse,qui se prepare en faisant infuser cette racinc pulye'rise'e dans une cgale partie d'esprit de vin'..Une goutte de cette teintur'e, administree dans l'esprit de la loi des semblables, est une dose d'une activit6 extremne. 11 est. hon de se procurer, suivant le procedd connu d'a~ttenuation, des fractions vingtic'mes, ciupiantic'mes ct centic'mes. La dur~e d'action de cc reme'de est de deux 'a trois semaines, pour les grandes (loses, et de quciques jours, pour les pe 'lites. Toute la matinec, l!a tefte e-st prise, lourde, et sans ide'es; elie est porde 'a tomber en. avant. Vertiges, dans lit station Pt dans la marche.. Une douleur de comnpression dans le c6VLe gauche dui front, une demi heure apre's avoir pris le rerniede. Elancemens vifs dans le milieu du front, imme'diatement apre~s le rem 'de. Tiraillem ens, d'ancemnens dans lec c~t' droit de Ia tate, dont la violence cause des horripilations, Sept hecunes apre~s avoir pris le rema'de. Douleur comprimante et lancinante 'a l'os des temnpes;, que le toucher augmente. Copeso, tinailiemens darts tout le Co te gauche de la thte. Tiraillemens, dlance-,menw sur le paniktal droit et " Flos de la tempe dui (35) in'inme cote, deux heur'es apres avoir pris lc reniu'de. Douleurlancinante sourde,?ila base du frontal gauche. Toutes les douleurs de La~te de la salseparcille s'aggravent par le toucher ct le miouvernent. Les yeux font mal. iLe matin, tous les objets, fatiguent les yeux; les paupiehres sont se'hes, comme enflamme'es; le soi~r, on ne peut lire, sans ressentir une pression dans le globe de l'ocil; le papier blanc paroi't rouge. Sensation de chaleur bru'lante dans les paupie'es. Dilatation des pupilles, deux heures apres avoir pris le rcme'de. Serrernent douloureux de l'orcille droite externe. Boutons crociteux 'a l'orMle externe, avec sensation d'une chialeur brcd ante et de dernangeaison. Pustules' aux joucs, avec de'mnangeaison ct sentiment de b~rclure; ii s'y forme des crofites C'paisses, qui causent de la douleur, a'- l'air frais. DWrangeaison piquante au col, aux epaulcs,?ila face, au cuir chevclu, avec sensation d'une grande chaleur dans ces parties; si Pon y gratte, la ddrnangealson cesse, pour reparoltre en un autre lieu; pustules 'a Ia face, sans douleur. Cha'leur fugitive 'a la face, avec sueur au fron-t; chaleur ' a l poiLtrine ct au dos, accompagne'e d& piqu~res de dedans en dehors, plus fre'qucntcs ct plus violentes au col. Saignemnent de ncz. Pustules 'a la he'vrc supe'ricure. Serrernent et Mlancemens au. bord de la maichoire infti'ieure, daus le miouvement ct le renversernent de la teote en ariei'i~e. Elancemens dans les muscles du col, plus violens dans le mouvenient. Le mimgo At ma-is cbace' a la bouchie. Le mnatim, got acide, em-pAtemnent(de ]a 1)ouc~lC. Le 'pain a un gof'ta amer. Renvois difticiles, ils ne peuvent s'accomiplir. Compression dci'rie~re lec cartilage ( 36 ) xiphoide, douleur, quand on y touche. Pincernens, dans le bas vcntre, un demi* heure apre~s avoir pris le remeide, suivis de, la co'ntraction dui sphincter de 1',anus. Douleurs tiraillantes dans le bas ventre, cornm-e quand on s'est refroidi, une heure apre's le remeade. Ni faiin, ni a ppe'tit, et qucique peu. qu'on mange, 1'estornac est gonfle, commie apres un grand repas. Renvois d'u-ne vapeur de'plaisante, accompagne's de nausees et dc mal de tate. Le matin, mal de coeur jusqu'au vomissement, avec saveur herb ac~e A la houche. Apre~s le diner, Mnal de cocur, lassitude. Envie dWaller 'a la garderobe, sans pouvoir rien rendre. Contraction des intestins-, besoin pressant d'aller 'a Ia selle, sans pouvoir rien faire; on presse pendant quciques minutes, comme dans le tenesme, ii scmI)Ie que les intestins venillent s'6chapper; enfin ii passe quciques excre~niens, comme par saccadest qui produisent des tranche'es et de la morsure dans Ic rectum; cette evacuation est suivie do nouveau de tenesme, avec. effort dui rectum pour sortir, et do vives douleurs qui ne permiettent pas de s'asseoir. La nuit, on est 6veille' par un sentiment de blessure "a 1'anus, qui so convertit en une dernangeaisori bruilante, qui dure tout le jour. IBorborygines, sentiment de vide du bas ventre, quatre heures apres avoir pris le reniade. Pincemens dans la region des aines. Le premiier jour, selle dure; le second jour, c~ons'tipation; le troisicrnie jour, selles nmolles. Tenesmie de fa vessie, on ne peut r-endre 1'urinc, sans une douleui' brcdantc dans touit le miembre vii-il. Tout lc jour, envic continuelle d'uriner, sans pouvoir rendre que, tre's peu d'eau, et avec douleur. Plus tard, flux ahondant d'urhies. L'cnvic d~uriner ( 37 ) d~veille dans la fluit, on urine aIbondalnment ct presque sans sentir passer l'urine, comme apre's avoir pris un rema'de diure'tique. Tenesine de la vessie, comme dans ]a presence de la Pierre dans cet organe; lurine brcdIe en s'ecoulant, et entrai~ne avec cule beaucoup de glaires, epaisses. Enchjifrenement, toux. Douleur comprimante aux dlavicules, huit hecures apre's avoir pris le rem ede. Poids au sternum, pius fort, quand on )r touche, deux heures apre's le reme'de. Elaiicemens dans le milieu de la poitrine, sans rapport avec la respiration. Elancen-ens entre les deux C'paules, % eue ars 0vi pris, le rema'de. Elancemens, tiraillemens douloureux de 1'omoplate jusques, aux fausses co~tes, plus forts, dans l'inspirati~on. Douleur pulsative et'piquante, cxt4erieure au haut du bras, tout pre's de 1'articulati~on.Elancemens sourds, ý la par-tic ante'rieure ct superieure du bras. 'riraillemens, d'ancemens, avec pesanteur paralytique, dans le coude, les muscles de 1'avant bras, jrtsqiies 'a la main, deux heures apres avoir pris le rcme'de. Elancemens, tiraillemens 'aI1'articulation d'une main, dans, la directioni de bas en haut. Tiraillemens dans, les doigts de la main. Froid des mains, plus sensible aux doigts, qui 'a dure' 8 jours; douleur "a l'articulation de la main, comme de luxa-tion, qui s'e'Lend jusqu'au doigt annulaire. Douleur a~la main gauche, sans gonflement. Dans la prcrniere articulation du. pouce, douleui', comme causee par des milliers d1'& pingles. ILe bout des doigts- esL doulourcux, quand on les presse, comme s'lls contenoient un absce"s. Chaque soir, avant dec se coiicher, une d~tuiangeaison- ge~neale, qul cesse, apr" s s ctre mis au lt ( 38 ) Ddmangeaison piquante par tout le corps, dans la soiree et le matin. Taches pourpre'es, de's qu'on sort d'une chambre chaude, pour afler dans 1'air froid; de'mangeaison bri'dante par tout le corps,avec frissons. Dern~angeaison bredlante au. bas ventre et aux cuisses. Elancemens dans 1'os de la. hanche droite. Pesanteur des extre'mitc's infrrieures, dans la station et la marche, deux. heures apres avoir pris le reme'de. Tiraillemens aux environs des genoux. Piqcires vies ai la partic interne du genou gauche, treize heures apres avoir pris le remeade. Tiraillemens, sourds, ic long du tibia droit, jusques au pied. Tirailleniens et de'chiremens dans les muscles de la jambe droite, trois heures apre's le reme'de. rfiraillemens et palpitation sur le dos du pied droit. Douleur hila. racine dui pied droit, avec enflcire eat rougeur, qui augmentent api'es diner. De'chiremens dans le gros orteil dii pied droit, quatre heures apres le rema'de. iBattemens, 6lanceiuens au bord interne de la piante du p~ied d~roit, qui gagnent toute la Plante dui pied, six heures apre's avoir pris le rerne~de. Boutons rouges, de la grosseur d'une teate d'epingle, sans hurniidit6', sur le dos et dles cuisses-; us dc'mangent dans la chaleur, le gratternent ne les soulage. que- pour un moment. Froid g~ne'ra1, except6 'a la oe, la'fidce et la. poitrine, qui sont brcdantes., La nuit, froid. vii', surtout aux pied's, tandis que la face et la poitrine sont brcilantcs. Le soir au lit, une heure avant de s'endormir, chialeur extreme, bouillonnement du sang, battemens du cocur et. sueur au front. Cet PtLat s'est rPCC''I le lendemain. Distraction, muauvaise humeur, on s' offense de peu de choses. ( 39 ) A present, quc 1'on compare les proprih~ts positives de cette suJbstance nu'di/Cinalc avec celles qu'on hui a suppose~es jusqu'ici, et P~on cessera de sketonner qu'elle- ait fait si pen de hMe et tant de mal, en me"decine. C'est presquc tonjours conmime sudorifique, alte'rante ct fondante qu'elle est conseiillee ca employ~c', et P'on n'a pas vu, ni voulu voir, qu'elle ne p'sde ces vertus qu'a' un foible degr'. On n'a point remarqud de syrn~pto"'mes de suenr dans, la. serie des sym pto'mes ci-dessus de'crits, mais on a vu h quel p oint cite torture ics membres, cite echauffe la. poiti'ine et la ta~te, cite resserre et constipc le ventre, cele contracte la vessie et retientles urines.Les dc'mangeaisons, eruptions et formations de crocites ' ala peau, ont dc^ frapper le lecleur. Les mn'dccins praticiens ont entcndu souvent icurs malades se plaindre des douleurs, que son usage continue' produit "a la ýoitrine, ainsi que des affections he'morroidakcs qu'il provoqne.Enfin, on ne peut s'ernpecher de reconnoitre que les eruptions que recoivent les, venericns, auxquels -on prodiguc cc remu'de, sont moias le signe du depart du virus siphylitique, que le produit de 1Faction de cc remeade, dont la. principaic vertu est d'attaquer ]a peail. Aussi, quciques, esp C~es de dartres, les cro utes Iaitenses de 1'enfance, quciques rhumatismes provenant de refroidissernent, certaines coliques h~inorroidalcs, la retention d'urines occasionni'e par lec d'placcmient des he'norro'ides, me'mc quciques sortcs de donicurs arthritiques, pen vent htrc guris par 1'Uisage de cc reine, ponrvu, tontefois, quc ics autres syinpidine qni se joignent ýr ces affections, pre'sentcnt de Ia siinilitude avec les divers phe'norne'ncs proprcs ci cc m6dicainent, ( 4o ) Si donc, d'un c6t6 l'on voit l'expe'ricncc retrdcir la sphe~re d'usagc de cc reme'de, on doit s'applaudir de l'autre, " la vue des nouvelles routes qu'elle ouvre a son emploi, et de la multiplication des cas 'de son application. Ifs sont beaucoup plus communs ct plus importans qu'on n'auroit os6 le penser, d'apres les autorit's qui en ont arbitrairement determin6 1'usage. Eupkraise. Apreýs avoir exprim6 le suc de la plante fraiche, on le mdle avec 5gale partie d'csprit de vin. Cc n'est pas sans raison que les latins, aprEs eux les allemands, ont denomine cette substance, la consolation des yeux. Elle ne meritoit pas le mepris dans lequel elle est tomb'e, et dont l'Homeopathie vient de la relever. Employe dans la similitude de ses sympt6mes avec les maladies naturelles del'oeil, cc remnde est digne d'occupcr une place distingaee dans la matie're ni'dicale. On verra, dans les prcuves a faire, qu'une goutte unique de sa teinture spiritueuse, jouit encore d'une trop grande activite. La teate est prise, avec pression au sonmet. Grande chalcur " la tte. Chaleur au front, avec pression aux tempes. Palpitation des paupi~res sup&ricures et infericures. La lumei're paroit trouble et vacillante. A la lumiere artificielle, les ycux font mal, comnme Iorsqu'or n'a pas ass-ez dormi. Pression et contraction des yeux, dans l'air libre. Picotemens dans les yeux, ils repandent des larmes acres et brcilantes. Aruas de chassic a I'angle interne, mneme dans Ic jour. Racourcissement dc la vue, myopic, pendant tout un jour. Dans Fair libre, ilnpossibiliV6 de voir de loin, pendant trois jours, uric heure ct demi apres avoir pris le reme'de. Engor-ement des vaisseaux de ( 4' ) la conjonctive. Le soir, sensation dc contraction des paupie'res, qui force 'a clignoter, onze heures apre3 le remeade. Picoteruens dans lc globe des )'CUX. Larxnoyement, qUi nienace de ce'cite'. Sensation de perforation de dedans en dehors au tyrnpan de 1'oreillc droitc, 7 heures apres le rene'de. Tension douloureuse dans 1'inte'rieur de Foreille gauche. Pwoideur de la joue gauche en. parlant et en ma~chant, avec sensation de chaleur eti dancemens dans ce-tte partie, Tirailletmen-s en travers de la ma'choire, deux heures -apres le rcmnede. Elancernens violens, d'arrie're en avant, sous larma'choire droite, pre's du col, que lc toucher fait disparoitre, 8 heures apre's le reme'de,. Piqfires fines an menton,, avec sensation de chaleur dans cette pantic, demni heure apre's le. rem'd e.., El ancemens dans les dents de la. machoire inf~rieure. Saiguement des gencives, une heure apres le i'eme'de. Th'gayement, soil, au commencement d'une phrase, soil an milieu. Amertumc, de la. bouche, de"faut d'appe"Lit, mais faint. Hoquct, cinq minutes apres avoir pris le re'nde. Borborygmes non douloureux, conime. dans -Ia. faim et le vide du has ventre. De tenis'a autre, pincemens da'ns le ventre. Douleur de ventre, qui a du6~heures, deux heures apr's le rem'de. Besoin fre'quent d'uriner, trois quarts d'heure apres le reMu~e. Urines limpides ct abondantes, deux heures apres avoir pris le rcme'de. Dernangeaison voluptucuse, besoin de gratter au bord du pr-epuee, detix heures apre~s le rcmnede. Piqcires vives, au sommet du gland, une heure et demi apre's avowr pris le reme'de, Dc'mangeaison picotante. ct voluplueuse an gland, qu.'on. ne sauroil graller, sans y haisser de Ia (Iouleur3 Tome 3, (6 (4,2) dix minukes apres le remede. Selle journali're, dure, et en petite quantit6. Contraction du scrotum, fourmillement dans cette partie, apres douze heures. Resserrement qui tient de la crampe, aux parties genitales, et compression au dessus du pubis, le soir au lit. Eternuement, enchiffrenement, Ccoulement muqueux abondant, tant par I'int'rieur que par l'ext6 -ricur des narines, neuf heures apres avoir prisle remede. Le matin, le nez fournit beaucoup de phlegmes, et la toux est forte, avec abondante expectoration. Plusieurs jours de suite, vomissement facile et abondant de glaires. Elancemens vifs sous le sternum, dix heures apres avoir pris le remade. Toux, le jour sculement. Toux suffocante, comme dans la coqueluche. Respiration gence, meme lorsqu'on est assis. Sensation d'engourdissement des bras. Elancemens dans ]a hanche gauche, en marchant. Dans la marche, 61ancemens et saccades dans le genou gauche. Pendantlarmarche et etant assis, roideur du bas de la jambe, qui embrasse le tendon d'achille et le mollet. BMillemens extraordinaires, en marchant dans F'air libre. Envie de dormir dans. le jour, apres une bonne nuit. Le soir, grande lassitude; la nuit, insoinnie; pendant trois jours consecutifs. Trois nuits de suite, trois heures apres minuit, on se reveille 'a chaque instant, puis on tombe dans un sommeil d'engourdissement, d'oi'i Pon sort avec un sentiment d'oppression a la poitrine, de pesanteur " aa tote et des vertiges; il s'y joint du mal-aise et une sueur gdanrale; on ne peut se.monvoir, sans qu'I [instant la tate ne tourne; on eprouve de la foiblesse et du ( 43 ) tremblement dans ics membres; cc paroxysme s'affoiblit peu-ýt-peu el se termine ai nidi. Froid c~ontinuel. Sueur nocturne dans,je soinmeil, qui cesse au reveil, deux nuits cons'cutives. Trois nuits de suite, sueur generale d'une odeur forte, pendant le sommcil, surtout "a la poitrine, rernplacke par le froid au moment o'uN onfeleS'1ve. Paresse, mauvaise liumeur, hypocondric, rien ne plait, n'est agr~able. route la nu t, ca' et la., dcrnangeaison piquante, on s'agite dans son. lit. Chaleur, rougceur aux joucs; la figure est brcilante, un quart d'heure apres avoir pri Is le reme~de. Bouffees de chaleur at la face, avec Ics mains f roides, sans soWf. La nuit, re'veils fre'que~s, causes par ]a frayeur; ra'ves d'incendics, d'orages. Tout le jour, m 'ancolie',silence. Menyanthes trifoliata. Au moment otY la fleur de cette plante. est preAte at fleurir, on expriine son sue, et on'lc me'1e avec egale partic d'esprit de vin. La matie're me'dicale enscigne quc cette subst-ance est amere, et en cette qualif6, propre 'a fortifier doucement 1'cstornac; c'cst tout cc que- nous. en savons-. Nlais bien d'autres substances- du regne v&ge'tal oat une, saveur amere, et doivenl,7 "a cc litre, jouir de la mICMe vertu me'dicale.. Aussi,-L-on fini par les confondre toutes dans une md~mc classe, attachant Ia vcrtu rue'dicinale," non 'al'individu, mais at Ia farnille 'a. laquelle ii appartient. Cependant cules diffhrent entre-elics, non seuleruent par leur cxtdrieur., inais. encore,. et par les varie'tes de l'amertume, et, le degrd de cci att'il)ut. La noix vomnique, Ic staphisaigre, Ia coloquinte, ]a tive de St. Iguace, la squille, 'ace qu'on sail, ne matiquent ( 44 ) pas d'arnertumDc, et Poun a vu conibien deux de ces substances diffirent dans leurs proprie'tes me'dici-. nales, comfme on verra plus tard combien Ics autres se distinguent, par des. sympt.6mes qui n'ont entr-cux rien de commun. Comment, en effet, discerner leurs qualite's in-. divicluelies, lorsqu'il n'arrive -presque jamais que ces sub~staflces soient administrees sans combinaison, cc qui sembic indiquer que l'on a de chacune d'elles tinei pauvre opi~nion. Aussi la pharmacie nc les. offre-t--elle que soux deux formes, admises de teins imme'morial. Species ainara, extractamn amarum, tels sont. les titres de leur conservatio'n of~ficinale, et dc leur administration me'dicinale. C'est ýavcc le me~mc arbitrair'e que l'on a determine". l'indication de leur usage en me'decine. Les amers, sont toniques et terminent la convalescence de presque toutes les, maladies, dont ]a foiblesse et l'atonic sont les, suites ordinaires. Les vrais observateurs oni remarqu6' que leur usage prolonge' n'es-t pas sans danger, en tant que, apre's avoir Cleve' le ton de la fibre gastrique, Us le -d'ftruisent. Quelq'ues itus sont alle's plus loin, en avaucant qu'ils finissent patdre veiiimeu2;,, cc que rexpericncc a 6galement dc'nonire6. L'IHomc'opathie., que ne peuvent satisfaire les at-i peu-.pres de ]a speculation, a soumis a 'lpreuvesur l'homiune sain, ci s'parernent, toutes ces substances. cumule'es dans une mn~mc de~noniination, et leur a trouv6' des proprie'tes qui, ne permetteut pas. dc les, confondre, ni en infusion, ni en extrail Voiciics. syinptoincs propres au tre'fle, dont la-goutte pri*-* uitiiv'e de!a, teinlure spiriwwucus est ic plus souveuL (45) encore trop activ7e, lorsqu'elle est admiinistre'c dans 1'esprit de ]a Ioi des scmblables. La. tete est prisc. Les "d'ees se suivent difficilement, sans de'sordrc ne'anmoins; mais de~s qu'on Ta. dans 1'airlibre, cett~edifficulk s'e'vanouiI, deux heures apres avoir pris le remede. Doulcur comprimante dans le c 0-tLe droit de la te% e, unfl quart d'hcurc apre~s ic remeade. Une forte pression. de ]a te'te, dc haut en bas, qu'une forte compression dc la. main fait cesser, mais qui revient ensuite et dure pl usic urs hecures, cinq heures apre's Ic remeade. Douleur aux tempes, comme si cules e'toicnt comprimices de. dehors en dedans, qui cesse. sous la compression de la main, Pour revenir imme'diatement, apre~s. Pesanteur cbnstante de la te'te, qui commence tout de suite apres avoir pris le rema~de. Pesanteu~r au. sorumet de la.tate vers lequel ses. cokes semblent e'tre comprimes, et, quand. on tousse, sensation d'un poids qui pese sur cette partie. AMal de tct et compression qui e'tourdit, spe'cialement au front,, dans le repos et le mouvemient, une demi heure apres avoir pris le remeade..Trfillmee s elancemens dans le front eICSC tle ct'delt~e, deux heures apr~s Ic rem'de* Sensation de bruilure "a la peau. de la tempe gauche, ii semble qu'it y ait une plaic. Piqiu'res brfilantes au front, avec chaleur 'a la. face, Ic reste du corps dans. sa temp~rature ordinaire, douze heures apres avoir pris le remeade, Palpitation visible, non douloureuse des im iscies de Ia face. Obscurcissement de la vue, en. plcm air, ainsi que pendant la mneditation ai la lecture; il dure quelques. minutes et se montre huit licures apre's le rcni'de.'Vacillation, sauts des objets (levrazijtcs ( 46 ) yeux, quatre heures apre's avoir pris le reine'de. Contraction des pupilles une hcure'apres le rcmeAe, dilatation, quatre heures plus tard. Piqilires sourdes dans le globe des yeux. Sensation d'un corps 6trangel' sous la. paupie're iuf~rieure. Ealancern ens, tiraillcrncns dans 1'angle interne des yeux, qui provoquent le larmoyement. De terns "a autre,7 les yeux pleuvent. Q ueiquefois spasmne tonique de rune ou l'autre paupPire, que l'on ne peuL mouvoir. Odeur de'goutaywte, cornme celle des oeufs ga'tes, sortaatL du nez; cule poursuit, soit 'a la chamnbre, soil en plein air, et dure un quart d'heure, neuf' heure's apres avoir pris le rewe~de., Tintement continuel de, 1'oreiflie droite, qu'on fail cesser, par le firotternent, qui, revienlt aussilol que l'on cesse de frotter, h~uit heurcs apres le reine~dc. Elancemens, tant t dans une oreille, tanto~t danis lau Ire. Ge'ne et pression dans Ies oreilles. De'rnangeaison dans les oreilles, qui dure trois jours. Sensation de ft-oid. dans l'oreille interne, comnme s'il y 6loil cutr6" de 1'eau, une heure apre's le. remeade. Bruissement dans l'oreillc gauche, en se mouchant, comme sTi y passoit de P'air. Chan-t de grillons dans les oreilles. Tiraillemens, d'ancemens dans le cartilage de 1'ore *ille exierne. Crampes douloureuses dans les muscles de la jouc droi-te. Se'cheresse, gerý.urcs des le"vres, sans soWf, ni chialecur sensi ble, trois hecures apre's avoir pri le reWe~d. 1icotemcens passagers 'a la. partie droite du, col) une hecure apres le remn'de. Sensation de roidecur des muscles du col, dans le mouvernent de la et~e, deux hew-es apres Ic rewe'de. Tirailleiniens "a l'occiput et 'a la nuquc, roideur extre"line du col ( 47') Se~cheresse de la bouche, de la gorge, sans ~oif et sans de'faut de salive.Se'chcresse extrtme de la bouche; on a de la peine 'a avaler sa salive; cetL &at dure deux jours et s'est montre" vingt minutes apre's avoir pris le rem-nde. Abord d'une salive abondanie, saris mal de cocur, 8 minutes apre's le rema'de. Elancemens dans le g~sicr, dont la de'glutition est gen~ee, mcime cmp*%ch'e, huit licueu s apre's lex~ern'de. Gocit amer 'a la bouche. Goci vii' pour la viande, on mange sans fairn, et 1'on trouve bon~; on mange plus que dc coutd'me. Apre's le repas, augmentation du mal de ta'te, cule est prise douloureusement. Renvois d~air, fre~quens, tout de suite apres avoir pris le remeade. Chaleur qui se fatit sentir subitement dans -1'estomac et dare 20 minutes, trois heures apres lereme~de. Faint canine,de la dur~e~d'une demi heure, qui-s'as~ouvit avec tre's pea d'alimens, cinq heures apre's le rema'de. Cr'ampes de 1ltestornac, un quart d'heure apr's, avoir pris le rcme'de. Tumiuhe flatueux et continuel dans ]a re'gion de l'estornac, comme dans le vide de cc. visce're, quoiqu'on aitL mange. Pincemens, 'Aeancemcens soas les fausses cotes et: dans l'epigastre, qui descendent jusques dans Ic fond du bas ventre et cessent zipri~s la sortie de queliques vents, inais reyiennent aussito't, pour disparoitre, de's qu'on a 6te6 a ]a garderobe, une derni heure ap rcs' ic remeade. Sensibilit V douloureuse des t6guin ens dii ventre. Pincemens dans Ie bas ventre, specialement, et plus continuels au. nombril; *11 seruble quu1 Ln poids descend dans le fond du ventre; Ia sortie des vents rend subitenient le calme, une demi heure aprc~s avoir pris lec remeade. Borborygmes continuels, qui donnent dui mal-a'ise, des maux de (48) cocur. Ballonnement dui has ventre et plenitude de cette cavite6, comme si ion avoit trop mange', et sans perte de 1'appe'tit; on sent que les vents sont incarce'res, on fait des efforts inutiles, pour les rendre; plus tard its sortent abondaiument.Fermentation dans le cote droit du bas ventre, avec chaleur et mouveinens sernblables a ceux precurseurs du de'voiernent, dans le repos ainsi que dans ic mouvernent, une demi heure apre's avoir pris le rcme'de. Pincemens, "~lancemens, demangeaison au rectum. Reten-. tion de la selle pendant 32hliures, puis evacuation de matie'es dures. Le premier jour, constipation; le deuxierne, selle difficile, avec pincemens dans le bas ventre. Le premier jour, constipation; le deuxicine, selle difficile; le troisik'me, deux selles faciles et miolles. Envie fre'quente d'uriner; on rend tre's peu d'urine, quatre heures apres, le reme'de. Catarre huniide aes narines; tout le jour, le nez coule. Fourruillement, chat6uillernent a% la gorge. Enrouernent, obtusion de i'ouie. Respiration ac-~ celeree; acce''' Iration du pouls, rougeur, ehaleur "a la. face. Resserrement convulsif de la gorge. Peu' de tens apre's avoir pris le remeade, de'ancemens dans la poitrine, "a la region du coeur. Resserre-' ment des deux co'tes de Ia poitrine, avec vifs C'1ancement, surtout dans l'inspira Lion. Oppression de la poitrine. Courbature de l'C'pine du dos, quand on est assis; le mouvement Ia soulage. Douleur dans le dos et les reins, quand on se courbe en avant. Pincemens rii s t cAtP de l'C'pine du dos, dans, La r'g*on des omo-' plates. Sentiment de pesanteur entre ics omoplates, ( 49 ) on se courbe en avant et s'e'end en arri "re, pour le soulager., Tiraillemens entre les omoplates. Palpitation visible et doulourcuse dans ic bras gauche, plus forte dans le rep os. E lancernens dans lc deltolde eta Il'articulation de e'6paule. Palpitation musculaire dans le bras droit. Tiraillemnens convulsifs, re'pe'tes. ai la partie internec de l'avant-bi'as gauche; les doigts3 de la' main dui meme cote se fle'chissent invrolontairement, le bras se roidit et devient immobile, huit heures apre's avoir pris le reme'de. Roideur dou.loure use des 'muscies de l'avant-bras jusqucs a la paume dc la main; ii semble h~re paralyse', deux heures apre's avoir pris le- renie'dc. Elancemens vifs au. coude et 'a l'articulation de la main, dans le repos comme dans le mouvement, deux heurcs apre'3 le rema'de. Elancemens dans ics doigts de Ia main. Elancernens subits dans les muscles de la fesse, sept heures apres le remie'de. Dans la marche et la station,. eIanccmens dana l'articulation de la cuisse avec le bassin. Assis, La cuisse et la. jaumbe e'tendues sont soulcve'es convulsivement quatre fois de suite. Le soir, btrisure de l'C'pine, des reins et des cuisscs. Tiraillement et roideur des muscles ante'ricurs de la cuisse. Tirailleniens, e'lancemens autour des genoux, dans les gras de jambes. Roideur doulourcuse des -muscles de la jambie droite, elie semible C'tre paralyse'e, deux heures et demi* apres avoir pris lc renm"de. Doulcur dans l'articulaiion dui pied, comi-ne de luxation, en mnarchaut, tanto~t 'a droite, tant ot "' gauche. Elancem ens aii talon droiL, deux heurc& apres le rcrn~de. Elancemnens violents dans la plapate des pieds, en marcjiant, To/ne 3. 7, ( J5o ) Pincemens et picotelnons ca' et la" par le corps. Palpitation visible des fibres i-usculairos, -dans diff6rentos parties du corps. Lassitude des membres, dans le repos, commoi dans le mouvernent. Foiblesse de tout le corps, surtout en marchant, et froid ge'neral. Horripilation des parties sup-dricures du corps, b"Aillernens, imme'diatement apres avoir pris le reniede. Le dos ost glace, avoc trotnblemont. Los pieds, los mahins sont glac's, le reste dui corps a sa chaleur ordinaire, une domi houre apres avoir pris le ren'de. Les pieds froids, pendant 48 houros. Froid general, un quart d'houre apres le rorniede'. Ralentissement du pouls, jusques 'a 52 pulsations, une -houro apre's le reiue~de. 'Chaleu~r aux oroillos, trois, quarts d'hieure apres le rreniede. (Jhalour au tronc, surtout au dos, ni'dcc do'froid, sans soif, ni chalour ni rougeur 'a Ia face, huit heures apre's le rern'de, ci huit hecures plus -tard, chaleur ci rougeur des joucs. Vers lo soir, boafi~os de chaleur aux joiles. Le soir, chaleur sans soif, et sucur douco de tout le cor-ps. Chalour vive do -tout le corps, sans -soil' ni sucur, ave~c Ics pieds froids, sept lieu res api'es avoir pris le remede. Anxie'tes precordialos, coinm1fe apres avoir e'prouve un mallicur, on. lorsqw'on le craint, une houre apre's le reme'de. Anxiete's, rnauvaiso humoeur, ine~contentement;angoisses, qui forcent de changer sans cesse de place, seize lioures apres lc rema~de. Cost avoc jus Lice quo l'lome'opathie se'Ptonne qu'on.tit song6 a combiner avec d'autrcs rn'dicaiuens un reinede qui posse'de do si grandos proprid-tes. Cot 'tat do cornIinaison ost- Punique cause, ot doel'ignorance de ses venuis, ot dui pen do bion qifqn a fait avec lui, el, s'il est admuinistire scul et sans md'ange, ses grandcs, doses ne peI'llettclkt' point "a es effets primitifs de sc &evcloppcr. On vient de voir ics, sympto"mcs nonthbreux qu'il cngcndre sur ihomnme, samn et icur resseniblance avec une f~oule de. sympto~mes de nos mavladfies naturelles. Les affections atoniqucs, dc L'organc digestif', cs, flatuosite's du ventre, la, constipation, y souL claircinent dcssine'es. Si nous, passons de cette region, 'a la, tete, " ala poitrine et aux memibres, on lie sauroit mneconnoitrc l'cxalitation de la fibre sensible et irritable, produit de la foiblesse prof'onde du syste'un nerveux, par opposition ai colic qui accomnpagne l'cxce~s de ro~ideur et de ton dans l'organisme. 11Dent de lion, tal'axacLun. Apre's avoir exprime' le sue de cette plante, au moment oii sa fleur va s'ouvrir, on Ic me'lc avcc 0galc partie d'esprit de vin. C'est cncore l'arbitrairc qui a ddtermine'Ics vertus de cette substance et re'gle' son usage. 11 fhalloiL bien fairec qucique chose pour toutes ces maladies sans nom,-qui ne trouvoient point de place convenable dans les cadres patholog~iques de notLrc invention. Les humor'istes vinrent 'a leur secours dt, a l'aidc de, I epaississement des sucs, de l'engorgemcnt des Nraisseaux capillaires et de l'obslructiou, on leur cre~a un RmOM, un mode d'existcncecLe un traitement. C'est la chy'vniie qui fo urnit cc dernie r. Les plan tes "a sues laiteux, envisagees, par Alic commce dcs% savrons ve'g1ctaux, lui parurent pourvues, ýi la, mnian're des savous, de la propricte dissolvanle, et dc's lors toutes los maladies provenant de I epaississcinent, fUrcnL dotWes de Icurs rcme'dcs spe'citiques. La c'hicore'c flit, ( 5 u ) proclam~e l 'antidote par excellence des affections du genre nouvellernent trouv6. On verra, dansItalu des phe'nom~enes produits par cette substance sur l'homme qui jouit de la. sante', jusqu'~t quel point les opinions sur les vertus de cette plante, sont fortde~es. Une goutte pure de son suc est toujours suffisante "a la. gue'rison des maladies qui sont, de son ressort. Vertiges, en marchant dans lFair libre; on chanc1,la.teAte tombe, tant 0d 0t rot tant 4t du cotd gauche, deux heures apres avoir pris le remede. D'autres fois, contraction et tournoyernent au bas du front, aupre's de la racine du nez, avec sentiment de dilatation du cerveau, mais sans douleur. Fourmilleinent dans le front, qui finit par s'e'tendre par toute la tefe, cot-nine si queique chose de vivant s'y rernuoit. Sensation de pression et de dc'mangeaison dans la te'c, quatre heures apre~s avoir pris le remede. Forte pression ai locciput, pesanteur?i la tafte, chaleur et rougeur de la face, neufhbeures apre's le reni~de. 1Pression douloureuse et engourdissement au front comme apre~s une de'bauche, une heure apre~s lc rciu'de. Comipression douloureuse dans la. tempe droite. Douleur de tate, avec pression de dedans en dehiors. Poids 'a l'occiput, que la. flexion en avant soulage, qui s'aggrave, lorsqa'on, rekeve la ta, tec devient insupportablc,lorsqu'on la tient droite. Assis, pesanteur et engourdissement dans tout le front, qui ernpechent de lire, troublent l'esprit et's'accomnpagneut de nause'es;ces syrnpto"rncs s'appaisent,de's qu'on passe dans l'air frai~s, une heure et demi apres le remede. Assis, tiraillemens douloureux "a la tempe gauche, qui cessen t, de's qu'o n se k6re et qu'on marclie, ( 53 ) cinq heures apre's Ic r-i'emde. Tiraillemcns, dlancemens derrie're l'oreille droite. Elancemiens qui se 'ucdent rapidement au c6V gauche du front. Assis, les tempes e~prouvent des d'ancernens qui cessent, de's qu'on se le've, une heure et derni apres Ice rema'*de. Elancernens vifs, exte'rieurs, "a la. partic gauche dui front, que la marche augmente, que la station arrttrente huit heures apre's le rem" de. Un bouton au. dessus de la terupe dans le 'cuir chevelu, quel'on ne sauroit toucher, sans eprouvcr de Ia douleur, comme d'un absce's. La peaii du front ct du sommet de la. t~e, paroit tendue et fermement colle~e aux os dui cra e. Un bou ton au milieu du sourcil, douloureux au toucher, vingt sept heures apres avoir pris le reme'de. Contraction des pup illes, quatre heures apre~s le remede. Dilatation des pupilles, vingt deux heures plus tard. Le matin au. re'vil, les paupic~res sont c.cllc'es par la chassic, plusicurs jours de suitc. Inflamnmation des yeux, ils ne supportent point la liimie're et pleu rent continuellement; on y 6pronve une compression, comme d'un objet; que l'on s'efforce en vain d'e'oigner, en les frottant. Sensation de brc"ihire dans le globe de l'oe*il gauche, onze heures apres avoir pris le rema'de. Bruilure vive dans l'angle interne de 1'oeil droit. Piqiires brclate aux deux paupichres de l'oeil gauche, une deuni heure,-Lpre~s le i'eme'de. PiN cotemens et sensation de brcdlure au globe de lNeil gauche et "al'angle externe du me'nie oeil, une (lemti heure apres avoir pris le reme~de. Compression Vivre, comme d'un grain de sable, a\ l'angle interne de 1'oeil droit,avec sensation de gonflernent des paupie~res. Douleur lancinante dans l'oeil droit. ( 54 ) Lc soir, difficult6 de I'ouie. Refouleineiit dans l'int'ericur de l'oreille gauche. Sifflement dans l'oreille, semrblable 'a celui des sauterelles. Elancernens derri~el'r oreille, avec tiraillemens dans lec c~te du col. Elancemens et de'niangeaison bri'dante dans Poreille droite. '1iraillenient- douloureux 'a l'oreille externe, cinq hieures apres lc iem'inde. Elancemens dans une jouc. Un bou ton suppurant 'a la jouc gauche, entoure' d'un cercie rouge, douloureux au toucher. Ne'mc bouton 'a l'angle de l'aile droite du ncz, huit heures apre~s le rema'de. Saigneinent de nez, ger~ures de la hwvre superieure. Bouton suppurant "a la. cominiss are droite des le~vres. De'mangeaison subite sous le inuenton, une heure apres le remeade. Piqcires bffdantcs au bord -gauche de la langue. Blancheur de la langue, qui se de'couvre peu-at-peu par endroits. La langue est couverte d'un endai 't blanc. Elle donne le sentiment de la. rudesse, et, lorsqu.'elle se de'pouille par places, c'est pour y montrer uric rougeur somnbre, accompagnee d'une grande sensilbilite'. Abord d'une salive abondante. Sensation dle compression "a la gorge. Difficulte6 de la de'glutiLion, conirn si la gorge C'toit enfk~e. Salivation acide, qtli agace ics den-ts. Se'cheresse, daincernens dans Ie col. Saveur Cacide des alimens; d'atitres foi's, tout ce que Pon mange, semible amer. Renvois arners, hoquct, surtout apres le boire, une demi heiure apres le reinede. i\La-l de coeur, coinmte si l'on avoit surcharge' son estomac avec des aliinens gras; en17ie de vornir, douleur au front avec 6tourdissement; ces symnptornes sont soulag's, par 1'air frais; ius se sout rnontr's, une heare et dciuii apres avoir pris le rernide. (1 55 ) Fadeur et inal-aise au gosier. Apre's le manger, surtout le boire, froid vif. Tumulte flatucux sans douleur, dans le has ventre. Un mouvement, qui S'Idelve subiteinent dans le has ventre et devient durable, cornute produit. par des bulles qui se forment et 6clatent, cinq heures apres le rein'de. Tension ~ 'a 'pigastre et pression au cartilage xiphoilde, quand on se baisse en avant. Pincemens dans le ventre, suivis d'4cruptions venteuses. Elancemens plus ou m~oms prolonge's dans le cot6 gauche du ventre. Dcutnangeaison douloureuse et piquante dans les muscles abdo-minaux. De'mangeaison, titillation au periinee, avec besoin de gratter, quatorze heures apres le renut'de. Deux e~vacuations alvines, miolles', nais difficiles, d'ans le me~me jour, huit heures apre's avroir pris le remede. Le-premier. jour, seize heures apres le rem'ede, trois selles molles, iriais acconlpagnecs de beaucoup d'efforts. La selle est acce'leree et tres molle, suivie de tenesme, sans pouvoir rien rendre de plus. Fr~quente e-nvie d'uriner, sans douleurs, une heure apres avoit' pcis-le rerniede. Flux abondant d'urines, trois heures apre~s le rema'de. Envie fre'quente d'urincr, suivie de pen d'urines, yin gi heures~apres Ic reniiide. Demangcaison au prepuce, qui forcea'igra tter, sept heures apres le remeade. Une douleur perforante dans le gland. Piqcwres fines au scrotum. Elancenutens, b A1ans dans le scr'otum. Pollutions nocturnes, de deux nuits l'une. Erections involontaii'cs et longiies, neuf jours apre~s avoir pris le rern'de. Titillation dans la fond de la g'orge, qui excite la toux; on. en est averti, sans pouvoir la coinprineri, ( 56 ) 0o heures apr?~s le reine'de. Dans le cot6 droi~t, depuis Ia region du I oie jusqua'? l'paule, pesanteur et compression sur les cO4tes, poids et sensation de brci-_ lure ail sternum, line derni heure apre's le remn'de. Pression, piq cires dans lec c't& droit de la poitrine, que ]a respiration n'augmcnte pas, mais aggrave'es et s''etendant, sous la pression de la main, deux heures apres avoir pris le rem Cde. Elancemiens dans, diffirentes par-ties del la. poitrine, quciques heures apres le rem?'de. Palpitations dans les muscles intercostaux. Pesanteur "a Pe'pine dui dos. Roideur, elancemens dans le dos. Elancemens sourds et durables dans 1'omoplate droite, de dedans en dehors. Gloussement et roulement. dans l'omoplate droite. Palpitations des fibres musculair'es, du bras, quatre heures apres le reme'de. Elencemens dans les, chairs du bras. Une suite d'd1ancemens vifs 'a la partie postdrieure du b~ras, quc ]a friction fait cesser. Elancemens dans ['articulation du coude et dans le milieu de l'avant-br'is droit, dans le repos et le mouvement, treize heures apre's avoir pris le remede. Palpitations dans les muscles dc ['avan-t-bras gauche, dix heures apre~s le rern'de. Sensation de briuilure dans lPavant-bras droit. Tiraillemens et de'chirc-mens dans le poignet gauiche, qui s'e'tendent jusques aux trois derniers doigrts de la -main. Eruption boutonneuse aux mains et sur les doigts, accomapagne'e de de'mnangeaison. Douleur brcilante aux troisic'me et quiatric'me doicrts de la inain gauche. Elancernens, dans le quatric'me doigrt de Ia main gauche. Le bout des doigts est d'un fr-oid de glace, six heures apre's le reme'de. ( 57 ) Palpitations, de'mangeaison aux, muscles fcssiers. Douleur lancinante dans toute,lacuisse gauche, dix heures apre~s avoir pris le reme'de. De'mangeaison mordante ht la cuisse gauche, qui force "a gratter, huit heures apre's le remeade. Tii'afllcincns, dlancemens dans les genoux, dans le repos et le ruouvement, ti'ois heures apres le reme'de. Douleur brfilante dans un genoll. Sensation de brcdlure-, ie long du tibia. Elancernens dans ics genoux et Ics, gras de jambes. Palpitation douloureuse dans un molicet, une heure apres le rcine'dc. Dcrnangreaison violen-te au mollet gauche, le soir, en se couchant; le gratteinent l'augmente et eewite la rotigeuir ci un suinternent, dix sept heures apres le remeade. De'mangeaison stir lc dos du pied droit; ii )y paroi't des boutons, qui suintent. Elanceinens. brcUIlans a* la plante d'un pied. Sensation bri.dante, itecnanit par accsdaus les orteils; d'ancernens dans le gros orteil. Dc'mangeaison aux orteils. Siuor abondante entre les, orteils, speciakernent du pied droit. Sentim'ent de foiblesse ge'nerale, tous les memibr'es sont douioureux au toucher ci dans une mauvaise position. Assis, on sent davantage ses, doulcurs, ct la marche ics soulage. Assis, on ne cesse de bai'ller, comme si I'on n'avoit pas assez dormi, cinq hecures apre's avoir pris le rcine'de. Somnolence, ics ycux se ferment involoutairernent, pendant, qu'on lit; se meton en mouvenment, 1'cnvie de dormnir se dissipe, cinq licures apre~s lc rcmedc. Envie invincible de dorniir, apres ic repas; au re'vcil, violent besoin d'ui-incr, sentiment de br~ilure a% la vessic, avant et apres Il'rmis-~ sion des urines. Tome 3. ( 58 ) Sommeil inquiet, agitation dans le lit, re~ves- ani-rnds et pleirns de qucrelics. Au r'vei1, sucur ' gn',rale, suivie de dc'mangeaison ct, de hesoin de gratter, 24 heures apre's avoir pris le reme'de. La sueur commence avec le sonimcii ct dure toute la lu it; la ehbalcur est vive, surtout Caux jotics, on s evcille tout *mouilhe, inais di-spos cit gai. Chalcur, rougeur 'a la face, une heure etdcnii apres avoir pi-is le rcme'de. La promecnadc en plecm air fchauffe la face et tout le corps, sans prod-uii'e la soif. Froid de tout le corps, vingt heures apre's le, reme'dc. Froid de quelqucs heures, accornpagne'de pesanteur' "a la tetc. La marclie en plecm air d&tcrmine un frisson violent, semblable zun acces de fie'vrc, qui n'est suivi ni de chaleur ni de soiL. L'humeur est bisarre, colere, acariaitre; on ne veut n'y s'.occuper, ni parler; plus tard, gaicte', contenternen,t, disposition au rirc, 'a la convcrsation. Le lccteur, saris doute,2 etoit loin de s'attendrc?h ~voir cette humble racine, proprie'taire de tant de vertus! il ne peat fchapper 'a son attention qu'clle.a une action expansive, bien caracte'ris~e' dans les.nouvemens excen triques qu'e'lle fait 'p-rou ver11homme qui jouit dc Ia sante'. Ce n'est donc.pas 'a tort qti'elle est employee empiriquement dans les.af-. fections du systmeni cutane'. On a e'galement reniar-.que' les syniptoines rclatifs aux regions bypocon-driaques, sur lesqucis est fonde s~on usage dauisfinmfarctus des organ-es qui y son[ loge's. Ce n'est pas avec autant de bonheur que la me'decine la conselle etl'employce dans les cnflcu'ces des cavite's ci des membrs'4duite par sa pr~tcndue verta diure'ique. L'effct primitif de cc remeade est, en effet, aperitif, etics eniltires, r;&5 subitcmcnt, ont Pu ccdcr' A son usage, (.19 ) tandis qu'on a toiijours vu celles qui sont chroniqucs,' Iui re'sistcr opinia~reincnt. Ainsi donc, apre's avoirprovoquei les urines, cc i'ern'de firiilt promptement par les& rendre plus i'arcs,- par son effet secondaire,qui no tarde pas 'a sc manifester. C'cst le diabe~ies, qui est do son ressort,. ct il y est v-erilablement sp&'cifique. On voit comlbierk grande est l'errcur. danslaquelle on se tro-uve ecr, relativement aurý proprie'tes positives de ce me'dicament. Ccrtainesfie'vres intermittentes le trouvrent C'galcmcnt specifiqueda-ns leur curation, cc que les pratiques populaires, ont, de tout temis 9d 'ruontr '. Enfin, le i'humat-ismc et ]a goutte ellc-me'me,. rencontrent quciquefois dans son usage un reme'do assure'.Le poi~re., CapsiCuf annuum. Voici encore une su1)stance i~rudicinale qui srest ~chappc'c de la pharinacie, pour se r6fugicr dans ]a cuisine ct sur nos tables. Elic a la propriele de relever puissamment ]a sa-vcui' de nos sauces, d'e-'ciIlcr 1'appdtit, lorque de'jat lc besoin de mangcer est sahisfait. Ainsi nous lui devons de pouvoir diner- dcux fois, cc qui ne laisse pais d'e'tre d'un grand prix, aux yeux des seciateurs de la bonnc che're. On pourroit inviter ics. aamateurs de ]a table 'a lire le chapitre dessyrnptlines que lc poivre de'vcloppc sinr Phomnme sain. Is ne verroient pas, sans quciquec ctonncincnt pdt-tre. dc combien de maladies ii renferme les de'ncns,. et, pour les consoler de Ia privation de son stimulus, a** corubien de maladies naturelles ii peut servir de spe'cifique. On ne leur propose point d'y renoncer, sans ]cur offrir ine compensation, quo lVon retrouvera toujours dans la ba-lance de la creation. C'cst dansics deux indes que croit cette substance. 6 o) Onlaprepare, pourl' 'us.aLge hone'opathique, en ine'lant vingyt grains de la poudre formee des capsules et de la grain c du poivre bicn rnflres, avec 4oo g0outtes d'esprit de vin. Cette solution, qui s'opc'rc dans l'espace d'une sernaine', et sans l'emploi de la chaleur, inais avec le soin d'agitei' deux fois par jour le me'lange, fournit un -zrain de poivre, dans la quantite' de 20 gout-Les de cette teintui'e. On l'attdnue jusques 'a la fraction trillionictne, miniinwn de sa dose. Ainsi, pour obtenir la fraction millibme, ii faut ajouter" 20 gouttes de la teinture -% 5o gouttes d'esprit de'yin. Uiie goutte de cc dernier rnde'ange, et 99 gouttes d'csprit, fourniront la f.raction cent rni11icine. Enfin, dix gouttes cent millicrnes, et 99 goutItes d'esprit de v7iii,ninettront en possession de la f'raction niillionhine'. On continuera de descendre I'echelle, jusqu'a" cc qu'on soit atrriv6' au trillion. Un 8de.grain de cainphre, 'a plusicurs rep rises r'p't6, rendien aux accidens qui peuvent r'sulter de l'usage de cc rcuii'de donne' a Itrop gi-andes doses. Yvresse, all r"eveil; stupidite' telle, qu'on ne pent Sc recon'*otre soi-nicme. Le matip u r'veil, la tt est etlourdie et vide, douze heures Tpres avoir p-ris lc emi'etde. Tirailleinens, de'chiremens dans le 'cote6 gauchec de la te'te, six heures apres le remeade. Horripi-. lation du cuir chevclu, suivie d'une ddumangreaison br~dante, que' le grattement fait, cesser un instant, mais qui n'en revient que plus forteinent, deux heures apres le remeade. Rongeur extraordinairc dela face, sans chaleur; une deini henre plus tard, pa'cur cxtrdrnec, huit heures apre.s, le reme'*de. Vertiges, chanccllemener d'un cote" 'a autre. Au plus lc'ger mouvement deoIh tteJ. et en marchant, ii semIble que le criane va ( 61 ) s'9oavrir. iBattemens dans les tempes et au front. Pesanteur continuelle au front, au dcssus de la racine du nez,) Aancemens dans ics orcilics ct au desstis des yeux. Mal de teate lateral, semblable 'a la migraine hyste'rique, aggrave' par 1'ouverlurc. des yeux et la flexion do la te'Le, accompagrn6 dc la perle de la me'moire ct dc maux. de cocur. Elanicemens ct d'cbire-- mens de la te'te, que lc repos agg~rave, que lc mouvement soulage. Douleur aux- os dc la face; le toucher y produit des piqcwes qui sewn blent pe'nctrer les nerfs; c.'eSt au moment de s'cndormi~r que ces accidens fatiguent davantage. Au co~t6 garuche de la faceI cruption de I)outons, auxqucls on c'prouve de la morsure, comme- si 1'on versoit du sel dans une plaic. Taches rouges a' la face ct au fr'ont, ii y vient une dartre rongeante, dans 1'espacc de 24 heures, apres avoir pris le remeade., Dilatatlion extreme des pupiiies. Pa'dcur de la face, les ycux. semblent sortir de la te'Le, seize heures apres avoir pris le rema~de. Le mathinan re'veil, sensation de bru'1ure dans les )Teux, qui sont rougres ct larmoyrans. Piqfu'es douloureuses ClansQ les yreux. Inflammation des yeux. Le ma tin, obseurcissemient de la vue, par une substance qixi semfble nager devant la corne'e; le fratternent re'Lablit Ia vue. CouleuL' noire de tous les objets. IPcsanteur sur IeSsycux, qu'on ne peut ouvrii' que difficilement. Perle presque cornplE'c de la vue. rriraillernens 'a La conque de Poreille. Dcinangeaison dans]a profondeur de 1'orcille. Gonflement douloureux, sur le rocher de 1'oreille. Demangeaison mekee d'd'ancenxens, dans le ncz. Le ma tin a6 lit, saig-neitient dc ncz. Le mucus de~s niirines cst sanguino ( 6.q ) lent. IBoutons doulouretix ý 1'cntre'c des narines. Eruption, ulceration aux hc"Nrres, leur gonfleinent. Geryiires des he~vres. Enflcire des gencives, tiraillemeisdans Jes dentis, qui semblent allonge'es etcoi &ossees. Ertiption boutonneuse "a linterieur des joues. Salivation, douleur en avalant, comine dans l'esquinancie. Constriction de toute Ia gorge, une heuire ai derni apres avoir pris le reme~de. Lc matim, se~cheressc de Ia bouche, sans soilhut hurs apres le rem'dc. Absence de Ia soiL Salive C'paissce c glaireuse, deux heures apre's le rern'de. GocAt fade ci aqueux 'a Ia. bouche, auquel succe'de lc soda. Gocit Apre et acidQ, que P'on trouve au bouillon de viande, deux heures apres Il e rcnde. Sensation dc Iroid 'al'estoinac, comme s'il renfermoit de l'eau froide; on y C'pr6uve une sorte de trembleinent. De'faut d'appd'it. Poids. a I l'pi-gas ire, avec nause'es, iceniatin ct apre's midi, vingt: quatre hecures apres Ic reme'de. Apre's avoir mnange, plenitude ci anxie'tes dans ]a politrine, renvois acides, soda ct selle liquide. Irnin'diatenient apre's le dineri, 6vacuation alvine, r-ougeur des jones. six heures apre~s avroir pris le rcrne'de. Apre's Ic de~jeuner, le di~ncr ci Ic souper, sensation de brfilure 'a l'estomac, qui s'etendr jusques dans la bouche. Dans les profondeurs du b~as ventre, edancemensbrcilans, en mc'me teits tranchees au norubril, qui iie permettent' ni de se courbeii rni de marcher; onL prend de l'hunieur, on est triste, on pleure; suivent les angoisses et la sucur. rTymp anite, surtout de Ia region epigastrique, avec, tranchic's au nomnbril; on ne sauroit se mouvoir, sans augrmenter son mal; ii se joint 'a ces accidens une douleur extreme des reins-. Gon flement du ventre,. deux heures apr cs a5oir niang~ ( 63 ) suivi d'une grande douleur 'a I'occiput. Tyrnpanilc cxtrehne; ii, sembic que ic ventre va C'clatcr; la respi-. ration cn est presque suspendue. Borborygines, roulement des flatuosi~es du haut en bas du ventre, une heure apre's le rcrn~de. Pinceiencs dans lc haut ventre, sous les fausses c, Les, "a 1kpigastre, causes'epar les vents. Selles diarrh'iques, glaireuses et sangainolentes, accornpagne'es de tranche'es au nombril. Soif apre's levacuation; frisson, apres avoir bu. Ti raillemiens et rum cur dans le ventre, a vec cit sans di arrhe'e. Selles glaireuses, avec tenesiuc. Petites selles, tout glaireuses, souvent me'les de sang, tenesrne. Constipation, qui seruble causde par trop, de chaleur du ventre. Doulcur bri'iante 'a l'anus, quatre heures, apres le reni'de. Elancemens, bri~'ilui'e "aIl'anus, pendant I evacuation diarrhe~ique. Hemnorroides ax eugles, tumeurs a F1anu,8, ti'es doulourcuses pendant 1'~vacuation. H'm-orragie de Panus, pendant quatre j ours. rrencslne de la vessic, envie frdquente d'uriner, sanis pouvoir rien rendre. Em'ission douloureuse de l'urile; dile coule goatte "a goutic et bruile, hail heures apres avoir pris lc rcin'de. Chaleur brt'ilante des urines. Douleur bifilante du canal de 1'ure~tlwe, apres, avoir urine', sept jours apre's avoir pris le rene'de. Sensation de brcilure avant d'uriner, en. urinant ci apres avoir urine'. Elancemens, tranchdcs de l'ure'thre, nmem' sans uriner. Picotemens dans la partic antiuede l'rkthre, huit heures aprsicrm c.L canal de Il'ure~thrc est doulourcux au. toucher, Pcsanicur ci tranche'es dans l'intericur du gland, spacialement le matin et le soir. ( 64 ) Le matin au re'vei1, froid dui scrotum, impuissance virile. Pollutions nocturnes. En urinant, tirailleinens du cordon spermatique; erections, le matin, dans le milieu du jour et le soir. Roideu~r doulou.reuse dui membre viril, 'sans ide'es voluptueuses. Lie'natin dans le lit,.6recifions violentes, qu~e 1'eau. froide peut, seule faire ton-iber. Eco'ulement punulent de 1'ure~thre, sorte de gonorrhd'e. Li ecoulement devient jaune et c'pais, au bout de sept jouns. Pendant le flux menstruel, poids "a 1kpigastire, avcc nausees et inaux de coeur. Fourmillement, clit'ouillement dans le nez, comme dans 1'enchiffrenemen-L. Obtusion des narines, raucite' de la voix. Toussotemiens frequens. rroux se'he et fre'quente. Toux, surtou-t le soir, depuis cinq heures jusques 'a neuf. Lie sokr apre~s le coucher, four-mule-, mens dans le canal de Pair, tour se'che. Dans la toux, douleur de Le'te, comme si IeCcrAne vouloit s'ouivrir. Tour qui -soule've 11'estomac. Apr's inidi, acce's de toux, qui excite le vomissement. A chaque acce's de toux, douleur au. col ou. 'a Poreille, comme celle d'un absces qui veu-t Souvrir. Dafts la toux, tii'ailb lemens, douleur daiis le co3 de la poitrine jusques au col. La tour cause une douleur profonde dans le cote de la cuisse jusqu.'au genou. La tour, 1Peternuenient pi'ovoquent une douleur dans quelqu'un des meinbres. Dans la tour, edancemnens dans les co-tLeS de la poitrine et daris le dos. A chaquc inspiration, 0lanceniens en ti- les C'paules, dans la re'rion de l'estomac, dans un co'Le'du ventre et, au sternum, 'a la surface seulement. Anxikte's, inspiration pro 'fonde, dans P'intention de se soalager. Oppression, mme'li dais lc repos. roideur de Ilepine, respiration en ire (66) vement, s'ans frissonner. La preniihre nuit,ý frisson; la sd~onde nuit~sueur ge-nerale. Horripilations, ch aleur melee de fr-oid, dc'sir de hoire dc 1'eau.. Apre's la chakeur et la suc'ur, sans s 'oif, sosbit, a s ix bieurecs de soil'; trerubleienct des membres, claquemenrt de dents., soil" vive, anxie'Les, de1ire, horreur du unoindre bruit. Le lendemiain, cette scene se re'etc "a sept hecures dii soir. Chaleur, rougreur?t la face, tremblement des rneinbres, peu d'instans aprc~s avoir pris Ic. remde. idapres avoir mange, chalcur "a Ia face, froid des pieds cL des mains, sans horripilations; Ic lendemain, cc Lie sCne se repete' ai la mthnc theure. Rougeur des jones. La face est pe'riodiquemcht a'le et rouge, ainsi que les orefiles, avcc sensation' brcnlante, sans quc la main puisse la re-conno'itre, en y -touchanit. Les mains, les pieds, les jones sonit bri#%lanS, Cet me' in gonfle's. Concen tgatilon de l'esprit, morosite', silence; hui-neur chiagrin*e CL colC Oe, suscep-tibilit ex etr'nie, on s'offense de tout:, Humneni joye-usc, disposition ai ricei chanter, "a Ib6itrer, qucilques jours apre's avoir pris le reme~de. 11 wes-t aucun pra-tici *en qui n'ait vu sce Al'~hr dans les sytnp'to'mes du poi~vre, beaucoup de nos maladies, parmi lesquelles on pent en comptei.'d &nlinemmnent graves. La fi'vre intermiltente q-,y trouve sigrnakec d'une mnianre bien positive. Les synpi Offis speciels ]a diff~~rencicn't de beaucoup d'espekes, avec lesquelles ii ne fault point la confond-re. Lkjh Bergias en fait mention dm5i sa mati'ere inedicale. 11 av6it aruv6anpoivrc une verta frbrifug(,e, que Ic docteur Fran'ck de Vilna a contirmce receniment, dans. une suite d'exp "riheews hciweuses qu'il en a faites, dont (67) on lit la narration dans le journal mddico-chiriirgical russe, oi'i dles sont insere'cs. C'cst dans toute sa purete et sans aucun mnd'ange, que cc rn'dccin administra cctte substance dais, les fievres intermittentes. Aussi,. ses cures furent-elles simples, comme Ic remeade qui les operoit. 11 s'inquhieta peu du mode d'action curative "a ]a faveur duquel les paroxy-sres f~briles s'arre toicnt, cette question attendantI encore sa solution, depuis loriginc memoe de Part de guerii'. Aujourd'hui, si ]'Homeopathie a pris rang dans i'ordre de ses me'ditations, iil lui apparoitra, claireinent que le poivrc arre'te les fie*vres intermittenltes, en -%ertu. de ]a faculke' qu'il posSOCde d'en engendr-er queiques especes sur l'hornme qui en fait usage, coinine ii appert dans le tableau des symptoines I*Cbriles, propres a*' cette substance. C'est cncore le peuple qui, dad Flemploi de cc renmede, a eveilh3 l'attention de Il'hornme de ]'art, et' qui, fatigue' des longeurs, de nos traitemens 1110hodiques, a deimandc' au poivre une guerison que souvent le quinquina lui refusoit. MN'le'avec deol'cau de vie, ii forme le purgatif favori du pays an russe, qui cornpose toute sa niedccine de cc remNhde et du bain de vapeurs. A juger des choses patr leurs re'sultats, cette pratique doit en valoji' une autre. O'il trouver une nation qimi jouisse de plus de sante'et de long&` vite'? ii n'y a que tre~s peu de temns que les gi'ains de poivre, sont devenus tout- -a-coup un remu'de de mode, clans le traiteinent de la gonorrlm'fe siphillitique.. II est vrai qu'on retrouve dans les symptknmes dui poivre sur l'homnem samn quclqucs uns des principaux phe'noine~nes de cette maladie. Je ne sais si l'on e~si parti de cettle vuec home'opatique, pour conscille[ ( 68 ) ton emploi dans le traltement de cette affect ion. Son succes )r fut rare, et cela devoit e"tre, pui~squ'on soun-tit Ai son action miedicinale toutes les sortes dec gonorrhe'cs, tandis qu'il n'est propre qui'a' la curaLion de celles dont Ics syrnpt6mies pre'sentent une rcssemblanec parfaite avec ceiix qui lui sont propres. Ce remede subit le sort reserve'?a toutcs les exage'rations, c'es-t-5"- dire, qu'apre~s avoir C6k lou6' avec cnthiousiasme ct ge'neralcmenl adrninistre', ii est auljOurd'hui de'cri6 avec injustlice, cet universellement albandonu6, Je tcrminerai 1'cxarnen des vertus me'dicinalcs de cette sulbstance, par la relation de deux cures extraordinaires op're'cs en Russic. En voici le tableau, traduit fidcllenient dui russe, par le mtidecin. qui enfa l'autcur, ci extrait dui journal de ni'decine, ou'ili est insere6. Un homnie dc 35' ans, soulfroit depuis cinq jours, de Nriolentes douleurs dc yrentre. Ce~te re'rion 6toit cxtraordinairemcent gonfle'e, dure et tre's sensible au toucher. La respiration lab-Ioricuse, le J)ouls insensible, la face bleue et les extr6in-itcs froides. 11 rejetoit tout ce qU'iI prenoit, et depuis cinq jours n'avýOit point eu, de selles. En un inot, son Oat ii-ioifroit, dit le me'decin, la reunion cornple'te de bous Ics signcs de 1'inflamniration des intes tins. La cause occasionnelle se rapportLoit 'a des boissons froides, dont le m~alade avoit, use', pendant quill prenoit un bain (Ic 1vapeurs. Ape'~s avoir vainernent emnploye' les moy ens antIiphlogistiques les plus puissans, tels que la saig-nc'e lar'ge, les, fonentatL ions cniollientes, les laveinens de nuewe naturc, donne" inutilernent le calornel combine' ( 69 ) avec la p~oudre de jalap et la jusqulame, voyant la vanit6' de cc traitement et l'urgencc du danger, je mc de~cidai "a recourir aux -iuoyens cxcitans, etlec poivre fut choisi de pr'd~rence, con-mm reniede 'aL'usagce L dans le goiuit dui pcuple, qui lui accorde une grande confiance. A cc desscin, je fis re~duirc une dragme dc poivre noir en poudre tre~s fine, laquclie, combine'e avcc egale quantite6 de poudre do pain de'sseche' ot du syrop, fat administr~o 'a la dose de i5 grains toutes les heures. L evenemient remplit mon attente, car, au bout de 4 heures, le malade comnmen~a a rendre beaucoup de ventLs par le haut et par le bas, pre'curseurs de selles abondantes qui firent promptement, disparo'lire tous los, accidens. Je n'ousse jamais entretenu l'Acaddmiei d'un scm.blable fai't, si, queiques, jours, plus tard, un cas do la, meme nature et plus grave encore, ne 'riu'ect offcrt une seconde preuve de 1'efficacite' de cc remaede. J'entrai par hasard chez un propric~taire do cam-n pagne, chez lequel alloil m-ourh-, ime dit-on, un jeune homine do 28 ais, d'un tcmperament vigroureux ct d'une taille tre~s leve'e. 11 61oit constip6 depuis sepi jours et vomissoit des matie'res f~cales. r1ous, los laveinens, CLoient rostes, sans, eliot; ic savon, lui-mic'me, intro duit dans le rectum, e'&toit point senti par la nature.' La face dui malade CLoit toule bicue, sos yoeUx eteints, son pouls, insensible. Tout annoncoil une mont prochaine. Neannioins, encouragCre par Ile succes quo jo vonoiS d'ohlcnii', j'osai tenter ic reninede auquci je le devois. Jo donnai au. malado, toulos les hecures quciqucs grains do poivre puilve'ise' ct colilbined avec la poudre do, pain cit du syrop, sous, forwc ( 70 ) dc pilules. A la 3,1 dose, ii vomit tout cc qu'il avoit pris. Je hii en fis rendre une nouvelle., CL successiveincnt jusques "a huht, qu'il prit de ma main. Apre's cette dcrnie'rc dose, le malade tomba dans une insensibilite' absoluc, Ct, Comniinnnyt a cCUm Cr, raler, ii me donna la presquc certitude qu e la mort incesSanmmeft alloit terminer SCS Lourmnens. Qu'elle fati ma. surprise de 1'FltefldrC, ape'~s queiqiles minutes, gemir, sC plaindrC et rendrC qua Lnti[C' de Irents par Ic haut! Un peu plus tard, iCS NVCQ[S SC firent jour par lC bas et furent suivis de plusicurs C~raduations, qui rendireflL lCspoir dC sauver Ileinalade. 11 ne tarda pas a edre plac6 hors de danger,mnais la convalescence fut longrue CL pe'nible.Ce n'est qu'au bout de queiques miois, que son rc'tabilissenwnt fait conipIe'temeni op&6e, tant sa foiblesse e'toit prof'ondC. IC m~decin, qui opera CCs deux cures, termiine sa relation par les questions suivantes, qu'il sc faitL"a lui-mc. ))Lsninalades, don[ je viCfl5 de parler, avoient-ils on. non, iine inflamm-ation des in[Cs tins? je n'oserois, re'pond-il, mnalogre '6fvidence des signes, l'affirmer, nile nier. Ne pourroit-on p-,s, ajoute-t--il, altribuer ces accidlens, qui simiuleni l'inflaim ati on, a un spasine violent dont. se trouvre saisie une pr lion du canal in [Cs-tinal? ces deux maladies n'e'toientdlles pas de la naturie de celles -que les anciens appeloient passion iliaqlue, Coll Qoh'l(ulsin/ro-susft7) twit, dont, les modernes nientl existence. Oil bieri encore, ii'Y bi)[-dies pas le m1C L6eoisine phlogrislique, Ia tyinpanite iniflaninmaloire, donL parle SLoll))? Daus quel laIbyrinfIC d'ypoL~te'ses ne faut-il pas sc je~ter, pour Iroui-er cc prmina catisa, point de ( 71 ) miire de ]a rn'decinc dogmatique!ifcen 6toit fait de ces, dewc malades, sans lFin' crsion que fit Ie m 'decn, dans les principes de l'~colc. 11s cusscnt infailliIblement C' eVictimes de, la thdoric, si la iru'decinc empwrique ne f4aVfltveue "a leur -s~eours. Indociles ai la loi des contraires, ces dcux affections ce'de'ent a ' la loi dcs, sexnblables. Car, ainsi que nous venons de le voir: dans le tableau des phe'nomeites abdominaux du* poivre, ccttc substance peut constituer rhomme sain, qui- en feroit un usage medicinal, dans 1'dat pathologique oui se sont tfouve's ce deux ma-. lades. Penuimporte alors 1'esscnce. propre du mode pathologique', dont 1'obscurit6' est vraimenlt de'ses$erante pour -Ia..the'orie qui slest fait le besoin de la con-n'oitrea la-similitude des syrnptomes niedicinaux et des syrnp-tone's de la mala die, nWest point, comme cette. cause prenhie~re, sujette 1erreur et au changem~ent. 'Les an~ciens et les mo -d -ernes, toujours en dissidence su'r, a maniehre% d'ent rendre compte, slacc-ord'erent ~toujours sur 1eft~icacihd invariable du petit nombre dem'osi reme'les spe'cifiqucs, s'inquie'tant fort peu de 1'essence de Ia psore et de Ia syphilis, pourvu que le soufre et ic mercure en trio m pha's sent srireinent. Cecnwest pas qu'on n'ait fait mulle efforts pour l'explorer et la saisir. 1Mhis le traitement de ces ma-- ladies, nonobstant les de~veloppemens, aussi ingenieux que Yariks, qu'ait fournis le raisonnernent, denineura. a-peu--pres toujours le mic'me. Pourquoi ne niontrerions nous pas la mernec sagyesse dans l'administration de toutes les autres parties du domaine me'dical? (72) La doctrine hom~opathique, en ranienant toutes los maladies "a la spe'cialite', fait rentror 6galement la inatie're irnedicale toute cntie~re, dans la sp'cificit6. DC's qu.'il est une fois rcconnu quo le soufrc et le morcure no guerissent, l'un'la psoro, l'autre la sy-ý phdlis, quc parce qu(hO Pn tl'autre me'dicarnent pen.vent de"Neloppoi' les sympto~mos de cos maladies sur l'ho imne sain, nattaquons plus dd'sorrnais toutes los, mnaladics qu'avec los substances rn'dicinales qui on-t la. faculV 'd'ongoendror des sympto'mes semblablos aux symptms do cos maladies, ct le succe's le micux me, rite couronnora toutes nos oouvroes me'dicalos. Ilsera toujours loisible 'a l'inquiehto c uri'osite',d'allcr plus loin, s'il so pout, et d'appii quor 505 loisirs? huivostLigation des proce dcs intjinies do la nature dans l'oeuvro do ]a vitalite, mais cos recherches ne doivont, jarnais francliir le senil. du cabinet, o& 'oFsprit en formo son aliment et Ic' loisir ses de'Iassomons. Une barriei'o doit C'Iro d~evc'o ontre le possible et -los faits n 'dicaux, quo la conscience etablira, quo l e respect do l'humaniV 'no So 1)lermttL'a point do franchir. A cc prix soul, la mc'decine pout prdotndro "a la. solidit.6 dos sciences, quo nous nous plaisons d'appoler eaxactcs. N'ouIblions pas d'appelor l'attention dui locteur silosyrnpt *mo~s d'voloppe's par he poivre sur los vNoic~s ui'inairos. On )y a vu figrurer l'ischurie, la. strang-,,urice et: nic'nIc a dissurie. Quciquos esp'cos do ces aflections y tronvoront un spc'cifique assur6,, aux )-oux doel'obsorvatoui' alientif. Cig.ui 'ircuse, cicuta 'irosa.. C'ost do la racine do cetto plante qu'on extrai t leosuc,, anl moment oii die s'appre~te "a [leurir, et on Ie meale avc, 6galo quanfit '0Ws1)rit do vini. (73) Hahncmann assure que Y'on trouve de 1'efficacite?N ccrMde, dans quelqries cas rares, oi' le reste de la inatie're mnelicalc est sans vertu. Les maladies chroniques parois~scnt C"trc exciusivernent, de son domaine, eCu gai'd?'alextre'iue durde de son action sur l'organismc. On -ne doit point se ficr 'a son c-xtrait Sec, presquc toujburs.cmployc ju squ'ici, sans doute ai raison de 1'acivite' dangereuse que lPon a trouvde " son suc frais. L'flome'opathie n'a rien 'a en redouter, attendu l'inlfinie division qu'cllc liii fait subir. Elic Pattc'nue jusques 'a la. fraction dd'cillionkmc. Ivrcsse, on chance'1e. Absence d'ide'es, privation des sens,inter-ncs ct externes. S lupidi V', irnbdcillite',dix minutes apre's avoir pris lc e rcmdc. Etourdissement; froid avec teinbleUment, roidcur du col, ii semble que Ics muscles en soient raccourcis. Assis, debouton marchant, ii semblel qu'on soit ivre, cinq minutes apres avoir pris lc e rinedc. Tous les objets seinbient se remuer en cercie, ou se mouvoir de haut en bas, surlout quand 1'on est assis, dix minutes apre's le renede. Debout ou assis, on cherche un app ni; parce qu'on ne yrou rien qui ne- se mueuve, on croit ektre aussi en mouvement; tout cdblouit, quinzc mihutes apres avoir pris lc eirnehdc. Vertigres, on tomibe -h terre, on ne pent profdrer une parole. Douleur, batteinens dans le front, depuis midi jusqu'1au soir, deux hecures apre~s le c rnmdc. Etourdissenient, pesanteur a la thec, quand on est assis. Doulcur, etigourdis-' sement, poids au front, sur tout dans lc repos, une heure apr?'%s avoir pris le rcrne'dc. Fourmilleinent au front, deux minutes apres le rcme~dc. riraillemenslel onga des sourcils, elanceinens d aris cs os dii front. Forte &ruption dans Ic cuir chevehinci i Il. Tomne 3. 10 (74 fatce. A la face, aix~deux mains, 6ruption de )oUtOfls do ]a grosscnr d'urnolentille, accornpagn~c d'une doit lour brh'lantc; cos, boutons so reunissent, prennent uno couleur rouge fonceo, duront nouf jours et' tombont en fcailles,ce qui duro,en tout~trois semaines. Couporoso do la frace. Gonfloment do la face, dii col. Lresyux son'. bagards. Fixit, des yeux. sur le in'm olbjet, Ofl Voit tollt i'vetun de noir, six minutes apre~s avroi pris lo rome'dc. Regaird fixe ot hagard, un (lliaL'td'heiiro apres ic rema'de. 11 ost fixe stir une imeme place et no 1)eut slen d61lournor, nialore h la ~olone. (tans colic situation, on n'eost point maitre do ses sons; cc n' ost qu'apre's avoir &VLe vivenient socou6, qu'on repond justo 'a uno question. Veut-on so forcer, en tournant la i[.*"te, do de'tourner los ycux. du me'meob1jet, on perd connoissance, los, youx. voicat tout en niio. Et, lors me'me qu'on a los youx fixe~s invariablemont sur le rnme~o bjet, ne'anuioins on no vroit pas trC'Slbiefl; tout sebrouille, so confond, e t, apres avoir longloms fiX To leineme objet, le sonmenil arrivo et ]a idoNt tombe. C'ost en vain qu'on lui panle et qu'on veuti. deLourner son rogard du liou oiui it est fixe' d'une rnanie'ro stupide, it no lo quit to un instant quo pour y retomber, ci, si on lui t~ttolI pouls, on rie trouve queo 5o pulsations par minute. Laisso-t-on plus longloins to matado assis tranquil lomen t, los youx fixe's Sur leo 1cmem point, la. te~t tonibe'c sur la poitrino et los yeux cache's sous ta. paupiero sup4eriouro, it finit par eprouvor uno saccade inte'riouro, qui liii rond pour un court ins taut la connoissance; it rotoinbo do nouveau dans toeiu]He I &gareniont, pour' en rossortir do temen ts n os par uno socousso intorno, qu'il dit &trc ur~ic lorripilalion fi-oido. Tant t leosbIjets pa (7" ) roissent doubles et colore's en nob', tant~t les oi'eilles s'assourdissent. Rd're'cisscr-nent des pupilles, une ou deux heures apres le renehde; quciqucs hcures plus lard, dilatation cxtre'me des pupilles. Douleur derrii're les oreilles, comme s'il y avoit blessure, comme "a la suite d'un coup. Forte e~ruption derrie're les oi'eilles. Eruption boutoniieuse der'riere et au dessous des oreilles; les boutons se reniplissent de pus 'a leur sommet et sont te'~s, doulonreux. 11 semble, en avalant, que qucique chose Wtawe et se dc'chire dans une oreille. Bruissement, tintemens dans, les, deux oreilles, plus forts dans la chainbi'e, que dans lFair libre. Duret6' de 1'ouie. Ecoulement de sang par les oreilles. Donleur aux ailes du nez. Contraction des muscles du col, on ne sanroit. reinner la. te4e, la renverser sur le dos, sans 6prouvci' de la. douleur. Tiraillernens douloureux dans le c 016 gauche du col, six heures apre's avoir pris le rem Ide. Gonflement du col; i'enversem-ent involontaire de la tefte en arrie~re, espece d'opisthiotonos. Saccades convulsives, de la teate. Trism-us, griiicenient de dents, trismnus. La 1)ouche fcuine. Une iilceration blanchAtre an bord de la langue, donloureuse an toncher. Vent-on parler, on prononce assez bien les premfiers mots, mais on est interrompu subitement par nne saccade visible de la te'te et des extre~mites supe'rienres, de manie~re qn'on est oblige' d'avaler les syllabes qu'on alloit prononcer, commne dans le hoquet. Mntit6. Lrnpossibilite' de la de'glulition, l'int~rieur du col semb~le ferm6' et l'cxtc'ricur est donlourenseinen't brisd; on nc sanroit le remuer' ( 76 ) ni y toucher; cet dtat est accompagne' de renvois. Dcepuis inidi jusqu'au soir, sensation de sdchercssc a% la bou che. Faim continuelle, cani ne, me~me arpres avoir mange~. Soif vive, accompagne-c de crampes et de convulsions. De'sir ardent de manger dui charbon. Hoquet violent, sonore. Renvois, regorgement vers la bouche dWan fluide jaune et amer, lorsqu'on se courbe, lequel nionte de 1'estomac et produit une chaleur brtilante a la gorge pendant toute la matinee. Sensation dans I'estomjac, comme de la presence de vers qui montent vers la gorge; mal de coeur, salivation abondante, chalcur vive et universelle, neuf heures apres avoir pris le remeade. 1Mal de cocur, demni heure apre's le remeade. Mal de cocur, en mangeant. Le mia tin, mal de coeur, avec dlaicemens douloureux 'a la tefte. Trout le jour, mal de cocur, avec d'ancemens dans le front. "Vor-nissem~ent, qui ne fait, point cesser lc trisnius. Vomissement de sang. Sensation de brfdlure de I'inte'ieur dui col jusqu.'h la re'gion de Pestomac. Poids et brcdlure a l'estomac. Saccade dans Ic creux de l'estomac, qui fait tre~ssaillir. Battemens dans l'estornac; la region (pigastrique s'Oekvc et forme une bosse grosse corninc le poing. Pulsation extraordinairc au creux de l'estomac, anxhie'es pr'corcliales. Chialcur au bas ventre et "a la poitrine. Apre's le repas, tranchcdes du has venti'c et envie dc dormir. Le inatin, mial-aise de Lout ke ventre, qui cesse apres miidi, estL remplac6' par le mal de teate, avrec eIance 'mens, au dessus des yceux, du nez et 'a l'occiput, Icquel mnal dure troi-s jours, avec. ecoulcmient d'uu mucus jaune par le nez, neuf jours apre's avoir pris Ie rein'dc. (77) Borborygmes, explosions venteuses par le bas, un quart d'heure apres le rerndc. Constipation, puis devoicmcnt; retention de 1'urine. La nuit, difficulte d'urines. Urines involontaires, flux abondant et fr&-- quent d'urines. Jct violent d'urincs. La nuit, pollutions, rep6Vees jusques "atrois Ibis. Pollutions, sans songes voluptucux. Retard de 1'6poque menstruclie., Sensation au col et 'a la poitrine, comme de quelque chose qui dcarte ces par-ties, comprinie et gene la respiration; on 1e'prouve davantage, d'ant assis qu'en marchant. Oppression qui dure tout le jour. Soit dans 1inspiration, soit dans 1'expiration, piqcres comme d' pingles sous les fausses c6tes, que hi inarche fait cesser, trois hpeures apres le remeade. Raucite de la voix. Toux et crachement abondant, surtout le jour. Sensation brfdante autour des maneions, trois heure5 apre's Ic reme'de. Chaleur g'nerale, plus forte dans la poitrine, trois quarts d'heure apres le remade. Sensation d'un coup port6 aux verte'bres du dos. Renverserent du corps en arri're, comnte dans 1'opisthotonos. Sensation douloureuse 'i la surface interne des omoplates. Une vesicule rouge et doulourcuse sur 1'onoplate droite, on ne sauroit y toucher. Tiraillemens douloureux dans tout le bras gauche, jusques aux doigts. Le bras semble e1re lourd, ct quand on le Ryve, on 6prouve dans I epaule une donleur piquante, qui empeche de Ic porter sur la tote; on ni'ose pas mne reinuer Ics dloigts, ils sont sans force. Saccades convulsives dil bras gauche, qui fail thi'ssaillir tout le corps, quatre minutes apres avoir pris le remade. ftMouvenens convulsifs de toutes les parties du corps, on remue les membres involontaire (78) m-ent. Sensation dc meurtrissure, coinme "a la suite d'un coup, dans l'avant-bras gauche. Gonflernent des weines des mains. Eruption boutonneuse aux mains. Contr-action i~nv-olontaire des doigts. Froid ct engourdissement des doi'gts. Mouvem ens convulsifs des extre'mites inf~rieui'es. Elancemens brfdians dans la. hanche gauche. Sentiment de roideur dans les muscles des extre'mi~tes infdrieures, qui empe~che de marcher. Cet e'tat dure trois heures et se manifeste une heure apre's avoir pris le remeade. Dernangeaison bruiante "a la cuisse droite, que le grattemnent fait passer. Fourmillement 'a la, peau des extre'mite's superieures et inf~rieures, surtout 'a ]a plante des pieds et aux jambes, comme si ces parties vouloient s'endormir, mais seulement quand on est assis. Tremblernent des jambes. Tremblement des bras et des jambes. De'mangeai'son de tout Ie corps, qui force de gratter. Roideur, spasme tonique de -tout le corps, avec sentimnent d'un froid general. Couche' au lit, sensation extraordinairo do gonflement de -tout le corps ai soubresauts fre'quens, comme de la crainte de tornber du lit, quinze heures apres avoir pris Ie remAde. Catalepsis. Les membres tombent mollement, comnmue imme~diatement apre's la, mort, la. respiration est suspendue. Spasme: tonique, on~ne peut etendre les doigts &ce'his, ni fle'chir ceux qui sont 6~tendus. 1Mou-ý vomens des membres, qui se jettent de co'te et d'autre. Convulsions 6pileptiques chez trois enfans, dont utii soul a C~te sauve'. Contorsions des mfembres. Corrvulsions ge'nerales. Epilepsic effrayante, dont los acces reviennient ai des, intervalles inegaux. Acces d'6pilepsie, dans lequel los mom bres, la tfte, le Ironc (79 ) se contournent d'une manie're hiorribic; la face est bleuc, les ina~choii'es serrd'es, la boujchiee-cacieuse, la respiration intcrrompue: l'acces tcrmin6, insensibilite, conplete; ni la voix, ni le mouvement, ni le pinceinent de la peau, ne peuvent mui readre la connoissance. B~iilleinens fi'equens, envie invincible- de dorinir, leS yeCux sce-fe'ent. Reaves actifs, qui ne laisseret aucun souvenir. Lieves contmnuels, agitation extreme, la nuit. Insomnie, ou, ['on se re'veille a cchaque instant, avec une pesanteur douloureuse de la te'te. La au it, on se reveille "a chaque instant, tout couvert dc seucr, et l'on se sent fortifid. Sentiment de froid aux cuisses, aux bras, cc froid seinbie venir de la poitrine; grande disposition "a fixer les yeux sur un point quelconquc. Chialeur extraordinairement, forte dans, toutcs les parties du corps, depuis le commnencement de Paction du rem ade jusqu' a la fin. Angoisses, sensibilite exager~e; on cst de'sespe're'au re'cit de qucique chose; plaintes, ge'missemens, hurlemens. Tristesse, pinsieurs jours de suite. Facilite' i s'ffrayei' au inoindre bruit; soit l'ouverture d'une porte, soit un ton de voix un peu Oev6, l'e~pouirante fait ressentir des e'lanccmnens dans la ta~te. Relire; aprc~s un somineil inaccoutum6, cbialeur de tout le corps. Le malade saute hors du lit, rie, danse, fait toutes sortes de folies; ii bat des mains, ganibade, saute- dans tous les sens, ii a la face extre~mernent rouge; cette scene dure toute la nnit. D~dain, me'pris de l'humanit6. On fuit les homnmes, on s'emporte contre leurs folies, tout pre's de les hair; on les. fuit, et ne -venit plus les voir; la solitude scule plait. Plus *tard, repos de l'csprit, conhentement deC soi-iri~ne, gaiete, joic. ( SO ) S'il est qucique chose de bien connu, de bien constat6 dans la matiere medicale dc I'6'cole,, cc sont Ics effets ve'niineux de la, cigue",?A cc titre, sans, doute, nommee cigue* vireuse. I11nWest pas un seul des synipto"rnes pernicicux, expose's dans Ic -tableau des vertus positivcs de ce remeade, qui soit ignore' des hommes de Part. Ccs proprie'tes redoutables ont servi de motif au refus que beaucoup d'enlr'eux font de sAn servir, et 'a 1'cxtre'mc circonspcction de ceux qui en font usage. Ius sont con'sequens, les uns et les autres, aux imaxjrnes dice Ves par la loi des con traircs. 11 est, en effet, bien pen, de maladies auxquclles, dans l'espril de ce-Lle loi, ceite substance me'dicinale soit applicable. Et cependant, son usage est devenu. assez frequent, comme aussi ics cas de soni application sont assez varie's. Yo'oi peat venir cette contravention ' la loi ni'put'ela seule planchie de salu t enm-i decine? c'est pie, coinme je l'ai dii plus d'une fois, ii faut bien se je[Ler daiis les bras de l'empirisrne, lorsque les re'gles absolues cesseni de potivoir nous guider. Jiatoniei de la. fibre, 1'paississement de la lymphe, I Iolbstructionl glanduleuse, formen't, daRs 1'esprit de la, loi des contraires, le domaine d'un me'dicarencn, Lenu pour un fondant et r-Csolutif tre's chaud. En viola lion de cetie loi, dont l'applicalion C'toil loin de satisfaire toujours dans- le traiternent des maladies precite'es, on a transfe&6e cette sul)stance me'diciiiale '," des affections dont la douleur forme le symptomne dominant. C esl ainsi qu' on s'en sert aujourd'hui avrec succe's, dans le rhuinatismec mercuriel et inemec siphilitique, ci dans les ulcei'es chiancreuxqui ont e'~siste' aux traitemens, antive'nerien 's les plus me'lbodiques. C'est an penis C'est aux bords de N~ (81) langue, q'u'ils bravent, en causant de vives douleurs, les sp~cifiques les plus efficaces,jusqu'ai cc que la ciguii Vienne mettive un terme aux souifrances dui malade et au de'sespoir dc son nimdccin. Et l'on continue,a 'dSC'on - nier que Hfahnemiann,inettant "a profit ces de'viations,ait soup~onne6 qu'iI pourroit bien exister une loi de- ]a nature, autre que celle de la palliation, c'est-a-dire, une hAi qui oppose la. douleur * la douleur ct cornmande l'aggravation du mal 9 pour le gue'rir. Empirisme pour empirisme, cc dernier me semble prC"f6rable. Au momns a-t-il pour lui l'excuse de la specificite' medicinale, si propre at ope'rer et 'a expliquer la curation, tandis que le premier conserve un caractere fortuit. et tradi tionnel, qui, sans satisfaire l'esprit dui medecin, laisse sans fondement sa confiance dans lc remeade qu'il employe. Si, au contraire, nous retournons la doctrine, et si nous faisons servir les sympto'mes de la ciguete, 'a.coinbattre les symptomes qui presentent avec eux.de la similitude, voyez coruabien s'e'tend la -sphe're de son usage, et. qu.'ellc certitude d'efficacite" die offre 'a l'oinme dc l'art, pour dompter les maladies los plus rebelles et les pliis hideuses! que rnanque-t-iJ, en effet, aux phicnomenes nerveux de la cigue", pour compromettre la vie du malade et de'sesp~rer Ihomme charge' de lc gu&'rir? cc peut-il qucique chose de plus cffrayant que l'ipilepsie, de plus hiorrible quo le te'tanos, de plus desesp6rant que cette stupidite". qui descend la dignit6' de l'esprit jusqu'ai 1'autoniatisme? interrogez de plus la belle moiti6' du genre humain, demandez lui si elle ne pre~fiwe pas la mort ai une existence d~figuree par ces sales cxcre~tions qui, pour miniux d~sesp6rer Ic chief-d'oeuvre de LIa Tome I I ( 82 ) creation, viennent se deposer sur ses deux charmes les plus pre'cicux, ]a figure et les mains? oinne iulit punclum, qui iniscuit utile dutlci. La rmedecine ne bkt~inera point unc pr~tention, qu'elle ne de'daigna jamais, celle de plaire an b~eau sexe, tout en le servant. Mais, pour y re'ussii', ii faut qa'elle. sache que cc remede jouit d'une durdc d'action tres longue; at dose forte, cue sdt e~nd jusques 'a trois sernaines. Datis les affections aigueis, la fraction d6ciIlionnieme peut suffire. Etain, Stannwin. L'tain, dont les batteurs d'or forment des fenilles tres minces, est lc plus pur. Ona en broyre un grain avec cent grains' de sucre de lait. Cette ope'ratio n doit eftre faite dans un mortier de porcelaine et durer l'espace d'ane heure, ayant soin de remuer souvent le melange avec une spatule d'ivoirc. On conduit ensuile l'atth'nuation, jusques 'a la fraction billionnicrne. CeLte fraction, dans les maladies chroniqucs, prolonge son action. jusques "a l'espace de trois semaines. Les anciens nous ont laisse" la relation de quelques belles cures ope'rees par le'tain. Les modernes ne savent plus employer ce me~tal qu a l'expulsioa dii ver solitaire, contre lequiel ils le croycut un ren'de specifique. Encore n'est-ce qu'un pouvoir mccanique qu'ils lui accordent, ayant soin de 'ernployer en poudre grossie're, pour assurer son extermination. On ne voit pas trop pourquoi tout autre metal lie seroit pas aussi propre "a cette fin, le fer, par exeniple, Pargent et l'or, auxquels on auroit pi^" laisser les iu'mes aspe'rite's, e'galement inetirtrie'res pour lec knia. Sans doute, l'C'tain leur a paru, comme,puissance chiymipie, plus innocent dans nos organes. ( 83 ) On iie sauroit s'erupe~hcr de reconnoitre ici F'arbitraire, pre'sidant aux &~terminations qui ont fix' les. proprietes de notre maticre ni'dicale. On vrer1'a dams l'exposei des syrnpt'mes de cc me~tal, combien pen ii est innocent dans nos hurneurs, et que, s'il Il'a pas A' plus nuisible dans son usage, les rualades,?tqui on l'adrninistre, nWen sont redevables qua~ son adjonction 'a de violens purgatifs qui V'expulsent du corps, pen de tems apres son introduction. C'est 6galement Ai tort qu'on pre'te 'a ce metal la vertu de tuer le te'nia et de le faire sortir. Son expulsion est trop 6'videmment l'oeuvre dii drastique qu'on lui associe, et ]a circonstance, qui se pre'sente assez fre'quemment, de le voir e'vaicuer Nivalit encore, dcrnontre assez que l'6'tain n'a point 1la proprie't6 de lui oter la vie. Reste le'tourdissement, dans lequel cc metal pent le constituer, cc qui peut en rendre.1'expulsion- plus facile -par les violentes contractions des intestins, cause'es par le purgratif'. Cependant, on Wa pas trop "a se loner du succe's de ces efforts. L'expe'rien-ce prouve tous les jonrs que le te'nia Icur r~siste, ou que, s'il leur ce'de, c'est pour se reproduire avec pins de promptitude et da ugmentation dans son- volume. Ce plic'nomn'ne es~ encore d'accord avec l'expi'rience qui miontre ics ouv-riers en 'tain, comme tr*Cs sujels " contracter la maladie du te'nia. Done, cc nudtal, propre "a 'f ourdir cet insecte, en vertu de son cifet prirnitif, ne pent, dans son action consecutive, qie le fortifier etl ')accroi'tre; la cons~quence est 16gitime. 11 n'y avoit qiu el'preuve sur l'homime sain, qui puit dlvoiler les iveritables propri&t6s de cette substance. On va voir qu'elles ressources pre'cieuses A~ offrc dans les maladies les plus de'sesperdcs. ( 84 ) Le [natin au r6veil, absence de la me~moire. La te'te est prise, pesante, et cet C'tat s'aggrave lc soir. Le soir, pendant 1'espace de deux: heures, poids dans la te'te, dans le repos coinme dans le mouvement, neuf heures apre~s avoir pris le reme'de. Battemens douloureux dans les tempes. Vertiges en marchant, on chanc1el six hecures apre~s le remeade. Vertiges, tout tourne. Pression dans diverses parties de late'tc, de dcdans en dehors, quc la compression ext6'ricure soulage. Douleur de c tat comprimanle et diourdissante, au. dessus des sourcils, comme si ic cerveau. 6toit scrr6, dans le repos, comme dans le iriouvement, trois heures apre's avoir pris le rcmnede. Ii semble que, la ta'te soit serr6e dans un Ctau, dell est tirailkde ca' et ]a', et e'prouve des saccades pe~riodiques. Compression douloureuse du cerveau. au sominet et ai 1'occiput, le soir avant dc se coucher et qui se prolonge dans la nuit. Pesanteur douloureuse et sensation de ligature, qui saisit subitement la moiti6' supe'rieure de la tefte; eli'e commence foiblement, s'accroit lentement et diminue de m~me. Tiraillemens compressifs, md'les de saccades, dans diiverses parties de la, teate. En s~ecouant la. Ete, le cerveau seiible ballotter dans la boefte du cra~ne. La face est p~lc et de'composee, deux. jours apre~s le remeade. Figure p~Ie, allongde et d'un aspect sinistre, deux jours apre's avoir pris le remaCde. Tirailleruens coinpressif's dans les os de Ia face, sur tout aux pommettes et aux orbites. Contraction spasinodique des mauscles de la face, six hecures apre's le 'ende. Douleur br'dante dans Ics muscles de ]a face, aui dessus de i'eil droit, six heures apr's le remede. Coups subits au bord sup~rieur de Y'orbite ( 85 ) droit, ayec un 6tourdissement sensiblc de la ta~te. Les yeux sont troubles, 6teints, deux jours apt-es avoir pris le reme'de. DWmangeaison, sentiment de bri~iure dans les yeux. Douleur aux yeux, comme Si on les avoit frott~s avec un corps laineux; le rnouvement des paupie'res les soulage, une heure apre's le reme'de. Petit abs'ces purulent "a l'angle interne de N'ei] gauche, ressemblant Ai la fistule lacrymale. Les yeux sont co~lles toute la nuit et foibles tout ic jour. Trouble des yeux. Pression dans les yeux. Piesserrement des pupilles, une demi heure apre's Ic remede, dilatation, i8 heures apres 1'avoir pris. Ge'nc et pression dans un ocil, comme on 1'dprouve dans le grain d'orge. Elancemens, brtilans dans, les paupieres. Tintemens d'oreiLles, dc'mangeaison dans ics oreilles. Sentiment d'obtusion d'une oreille, avncc surdit6, qui diminue quand on se mouche; cet dtat se montre lc matin au r6veil et se renouvelle quatre jours de suite. Tiraillernens dans 1'oreille -interne et externe,, plus douloureux dans lc mouvement dce la md~choire infdrieure, trois heures apres asroir pris le remeade. Douleur de crampe dans toute 1'oreillc droite. Suppuration des ouvertures qui contiennent les anneaux des orcilles. Sensation d'obstruction ct de pesanteur dans la, partie superieure des narines. Heinorragie nazaic, tout de suite en sortant du lit, vingt deux hieures apres avoir pris ic reine'de. Douleur de crampe dans les m~choires. Doulcur 'a la me-thIoire supericurc, qui est enfl'cc; rougeur ct, dancemens aux joucs. Gonflement dcouloureux de la joue gauche, accoinpagn6 d'un absces A la gencive. A l'angelc de Ia mA ( 86 ) cholre inf~ricure, tine tumeur ro-uge, doulo!.,reuse au touchdr et qui dure huit jours. Gonflement doulourcux des glandes inaxillaires, huit hetires aprii~s avoir pris le reme'de. Contraction de la. nuque, roideur dui col, on ne peut remuer la, tete, sans douleur. Elancemens douloureux dans la nuque. Foiblesse dles muscles du col; on lie peut porter sa teite, hi la inouvoir, sans souffrir. Si on secoue Vivement la, tete, les verLe'brcs du col craquent, ce que Pon petit entendre. Parler est tine chose pc~riible, tant ont est foible. La bouche est pleinre de glaires C'paisses. Le gosier est tapisse' de glaires qu'il faut arracher avec peine, ce qui blesse la gorge. Douleur ati gosier, coinme S'il Ctoit enfle', sans pie la de'gltitition soit doulotireuse; apres avoir beaucoup crache', la voix est plus sonore qu'a' l'ordinaire. Gonflement et tiraillemens du gosicr, avec sentiment de se'clieresse. Le soir, grattement dans la gorge; le matin, rudesse de cette partie. Go cit aigre, amer "a la bouche. La langue est blanche*0 Sans appe'tit, ics alimens plaisent. L'ap.. c'tit n'est point trouble' par le remeade. Appe"Lit vif, fairn, on mange plus qu'a' Pordinaire, sans pouvoir se rassasier, sept jours apre's avoir pris le rema'de. Augmentation de l'appe'tit, trente six heures apres le reni~e. Augmentation de la soif, huit heures apres le rema~de. Salivation acido-ame'e. Renvois d'air fr~quens. Hoquct souvent re'pe~te. Apre's le repas, mnal de cocur, nausees, voinissement d une bile ainere. Violente envie de vomir, qui s'effectue; on vomit, des alimens non dige'res, deux hetires apre's le rem Cde. Le soir, cette sce*ne se renouvelte et laisse,ý la, bouche une amertume acide. Le second et le ( 87 ) troisi~me jour,' m~mcs ev6nemcns, suivs dui senti.. ment d'un profond d~rangement de l'estomac. Avant le diner, poids "a l'estomac, plus grand apres avoir mange uii pen de soupe. Crampes d'estomac et du nombril, mal-aise continuel, anxk VLs. Plenitude, apres avoir peu. mange. Ballonnement douloureux dui bas ventre. Vomisseinent de sang. (Le docteur Alston, dans sa inatie'e me~dicalc, panle de vomissemens de sang, gueris comme par enchantenient, par e'6taiu). Pesanteur douloureuse 'a l'~pigastre, quand on est couche. 11 semble qu'on soiL menace' d'une he'morragie; cetL 'tat dure deui heures et s'appaise par la comipression ext~rieurC, trols jours apr's. avoir pris le reniade. Incarceration des vents. Presse-t-on la region du nombril avec la main, on ressent de la. douleur jusques dans 1'estomac et sous les fausses cotes. Douleur de brisure sous les fausses cotes dui C At ' gauche. Compression 'a la region du foie. Elancemens sticcessifý dans le C~t ri ete surtout en toussant. Elanceinaens dans le co~te"diroit du ventre, qui se font sentir jusqu'a"Il'6'paule; Us forcent de se couchen, font venir la sueur "a la face et aux extre'mite's supe'rieures et sont suivis d'un sentiment de froid. Acces fre'quens de maux de ventre. Pincemens, tranchees au nombnil, presque tout le jour. Groujilemens continuels dans le bas ventre, surtout quand on s'etend on se redresse, comnme si le ventre 6toit vide. Amas des vents dans le lbas ventre. Ruincur dans le ventre, comm-e 'a I'approche dui d&' vojement. Pression bruilante dans le co'te' droit dui ventre. Contraction douloureuse dui Ias yen ire, comme pour alien 'a la garderobe. Pression ai la ( 88 ) r6gion du foie. Elancemens au pubis. Doulcur brl"'lante an bas ventre. Pesanteur et gonflement aux aines. Fausse envie d'aller 'a la garderobe. Efforts pour aller "a la selic, on ne rend que pen. d'excre'in ens, quciquefois seulement de la glairc. Constipation chcz la meare et son nourrisson. Selles se'ches et dures. La glaire sort, conforme'e comme des vers, apre's la selle. Dotih?~r bru~lante 'a la region dui foic. Apre's la scile, doulenr sourde an rectum; de lems "a autre, mais le plus souvent apre's la selic, l)ru.lure au fondement. Retard des dvacnations, qui nWont lieu que -24 heures plus tard. Envie suIbite d'aller 'a la garderobe; dabord les excre'nens sont les mefmes, puis its sont plus mous, enfin liquides et accompagne-s d'horripila-tions do tout le corps et de- tiraillemens dans le dos et los cuisses. Veut - on se lever, on ne Ic peut, parce qu'iI serrible que L'on a encore quelque chose "a rendre. Envies fre'quentes d'aller " a I garderobo, quoique lPon y soil Ad ~de'ja' deux fois. Excre'mens secs, durs, que l'on no rend qu.'avec de violentes tranchdes, doux jours, apres avoir pris le reme'de. Qaoiqne les, excre~rnens ne soient point dur6, on ne los rend qu'avr-c difficulte', com1) me si los intestins manquoient (de force pour -les, expulser,.24 heurcs apre's le reme'de. Apre's Ia selle, dlancemens et brfilure dui fondement, it semible qn'll soil 1)loss6. Selles inolles, liquides, trois jours apres le rem?~de. Retention de l'urine. On ne sent point d'envie d'urincr, mais, une plenitude du bas vontre, qui y ressemble, d, si l'on urine, c'est en petite quantit6' et d'une odeiir desa'greable. Envie fre'qiente d'urincr; chaque nuit, ii faut uriner souvrent; cet dtat ( 89 ) dure trois jours, apre's quoi cette fonction rentrc dans son ordrc hiabituel. Pression doulourcuse au col de~ la vessic et le long dc l'arethre, apres, avoir urine'; ii semble quc Pou ait encore de 1'urine 'a rendre, et la doulcur en est prolongee; ii sort quci-. ques gouttes d'urine, qui briideiit, vingt cinq heures apres avoir pris le remeade. Imme'diatemcnt apre's avoir pris le reme~de, 6'rections; les jours suivans, irinmobilitd des organes ge'nitaux. Palpitations au merubre vriril, spasme irdn& ri aen. Chialeur vive aux organes de ]a generation, de'sir vif. du coit. Lies organes g~nitaux, le corps en-. tier, sont tourmente's par le besoin d'e'inettre la Ii-. qucur seninale. Fleurs blanches transparentes. Ces. sation de la leucorrhe'e. Une semaine avant le flux nienstruel, rnilancolie, anxid'tes, qui cessent 'a l'apparition des rc'gles. Pres-. sion au. bas ventre, semblable 'a celle qui pr~ce'de les re'gles, auginentdc par la compression exte'ricure. Augmentation du flux menstruel, douze jours apre's avoir pris le remeade. Une narine est obstrude, enfl~e "a l'extrieur, rouge et douloureuse au. toucher. Violent enchiffreneincnt, quatre jours apre's le remiedc. JRaucite6 de la voix. 'foux d&irritation, venant du fond des- broaches qui semblent efLre blesse'es; cc grattement monte jusques dans le col. Toux, avec rudesse dans la gorge, hunude; crachats verts, d'un gocit fade et rebuta~it; le soir, le mal empire, la voix devient rauque; 'ai chaque secousse de toux, on croit sentir les broaches et la poitrine blessees. L'irritaition qui provoque la toux, sie~ge derric~re la partie superieure du sternum, cinq jours apre's le reme'de. Crachiats jaunes, avec saveur, Tom e 3.: ( g0 ) de pourriture. Ct'achats sakl& Avant rninu it, toux (1ir-ritation, sans expectoration; plusicurs nuits dc suite, toux violcntc, pro fbndc et qui Thbranle tout le corps. Secousses dc tomx, re'pondant a, 1.) pigastre qui en devient tre's douloureux. Doulcur dc brisure a la poitrino, dans le repos comme dans le mouvevement. Elanceinens dans la poitrine et l'articulation do 1'6paulc, pendant I1inspiiration. Elancernens vifs dans los co~t~s do la poitrino, qui ge"nent la respiration, plusicurs matins do suite; apre~s midi, gonflernent du irentre. Poids' 'a la partie supe'rieure do la poitrine, Ile matin en sortant du lit. Oppression, resserrernent do Ia poitrine, avoc an~xict6s, le soir avant do so couchier. Le soir, angoisses, courte. haleino; on respire tre"s vilto, jusqu'at cc que la respiration devienno' profonde, commo dans le ba'illement; alors cossent l'anxih'Le et 1'oppression; courto hialeino, anxktd oextremec, 6o heures apre's avoir pris le ren 'de. Fatigue et sentimient do vide de la poi-trinie; on no sauroit parler, chanter, saris s'inter~rompre a chaque instant, toute la poitrine est foible; la voix dev~ient SUIbit~llOnt rauque; quciques foibles socousses (10 toux I'Mcaircissent, inais pour queiques moments. Do tows en tows, toussotem ens, commo cause's par Ia foiblesse do la poitrine, sans irritation pectorale 11i expectoration; los bronches somblent libres do phiogrmes; on a la voix foible et rauque, parce quo la poitrine manque do force. Dans la irnatine'o, engorgoment glaireux du canal doeIFair; on crache facilexifjent, mais on sent une grande foiblesse do poitrino, comme si celle toit vide, une lassjt~ude extre'me do tout le corps; les meinbres sont brise's avoc tiraillefl~is cte cncs rpte plusiours in.-tine'es do suite. Engorgemnent de phiegnies, dans la poitrine, respiratio *n' ra~ante. Oppression, I'haleine manquc an plus hdger mouvemeiit. On ne sauroit monter, sans pcrdre haleine. Resscr'remcnt de la poitrine, lesvteinens sont incommodes; qucique chose sembic scilever et monter au col, qui arr'te la respiration. Respiration courte, mais pe'niblc, par d4'faut dc force des oi-ganes de la respiration et le sentiment du vide de la poitrine. Elancemens, dans l ctd de la poitrine, tan~t dans l'inspiration. que dans 1'expiration, plus vifs, quand on se. courbe en avant, quatre licures, apre's avoir pris le remeade. Elanceinens dans le sternumi, trois jours ap'res le rcme'de. Elancemens, trancha~ns et subits dans l e t gauche de la poitrine. Toute la poitrine paroit etre int6 -ricurcinent comme une seule plaic. Douleur dans, la poitrine, comm'e Si lPon y fonulloit; cette douleur descend dans le bas ventre et produit Venvie diallcr at ]a garder-obe. Foiblesse, inimnobiliký des extre'mites stiperieures. rTrenibleme-nt et chalcur des mains.. Ddinangcaison bArcilantc stir le dos des mnains. Erupt~ion d-c taclics rouges et non douloureuses stir Ic dos des mains. EngclweTs taux mains, malgre" la douceujr de la temnperature. Gonficinent des mains, le soir. Crampes dans les doigts, quatre jours apres avoir pm'is lc reinede. Elancemens dans ic bout des doigts des deux mains. Foiblesse paralytiquc des extr-em ite's supericurcs, on ne les. remue quc $eniblement et avec manque de la respiration, 8 heutres apre's l#' remede. De'mangcaison lancinante dans la fesse grauche. pres de I'anus. InquictLudes dans les exdr6mjite's iu-~ (92) f~rieures'; le soft', on ne sait oil les placer, quinzc heures apr's. le remeade. -Sentiment de foiblesse et de fatigue des cuisses et des jambes; on est toujours pret %i toinber; ii faut s'asseoir ou se coucher, cing licures apre's le reme'de. Assis, on e'prouve un sentiment, de foiblesse dans les extrexnit's. infdriieures, comme si V'on avoit beaucoup marche; apres une petite promenade, fatigue extreme, ii sernble que lPon ait des billots au lieu. de jambes. La plante des pieds est douloureuls~e. Amaigrissement, consomption, -phtysie pulmonaire. A-tonie comple'te de l'esprit et du corps. Lassitude extrehne, on tombe de tous les 0C~ts, on tremble, on ne peut U~re que couche'. Epilepsie ve'riable. R'veils. en sursauts, ýpouvante. BMllemens continuels, envic invincible de dorinir. Caves frayans, agitation dans la nuit. Les pieds et les mains siont hrfilanis. Mouvernens convlr~sifs des bras. Pinsicurs miatinees de suite, tremblement, froid des mnains, engourdissernent des doigis, qui sont sans sentiment; au plus le'ger sentimnent de froid, "a la plus dge'rc 6motion, chair de poule aux bras et claque-. ment des dents.; les, muscles des ma'choires sont agite's convulsivement. Chaleur 'a la tefte, rougeur 'a la face; le corps est brfilant, surtout le soir, et la soif vive; cet e'tat se renouvelle cinq jours de suite, cinq jours, a~pres le reme'de. Apre's midi, dc 4 " 5 heures, chaleur et sucur gene'rales, neuf heures apre's le remeade, puis frisson, suivi* de chaleur ct de soif. Ccl 6tal se rdpe'te phisicurs jours de suite h a ma ieme heure. Sucurs abondantes, deux nuits de suite, deux jours apr~s avoir pri's le, rcmede. Chaque matim, a 4 heures, sucur vrbandanate. Le ma~im, sucur, plus marque'c au coil & la nuque et au front. ( 93 ) Lnquie'udg, agitation, ch'alcur k la face, H llurn~L triste, nid'ancolique. Anxie'tes, qui durent plusicurs jours; de'gocrt de la soci~te', eloignement, horreur de ses semblables. Silence permanent. On ne prend plaisir 'a rica. Re'ouragenient, misan-tropie. "V oila. une riche moisson de symp tomes, recucillie dans les 6'preuves de ie'tain sur 1'hiomme qui jouiL de la sant6! Icl lecLeur a dcja entreva les3 esp~ces de nos maladies, avec. lesquelles uls sont en rapport. La plitysie pulmonaire s'y trouve peinte avec des couleurs bien vraies. Les symptornes hectiques, f~briles, et puarulens y sont marque~s, d'un me'rite parfait de ressemblance. On n'y voit pas inois clairement les &1cmens de 1'hyste'rie feminine et de l'hypocondrie masculine, toutes -maladies qui jusqu'ici se sont m-ontrees rebelles 'a nos diverses me'thodes curatives. A qu'elle distance n'C'Lions nous pas de ces iddes, lorsque, meprisant les belles obse'rv ations des anciens sur les proprie'tes de cc mnetal, nou's nWen avons fail qu' un balai qui, comme celui de nos rainoneurs, n'c~toit propre qua? curer le canal intestinal, pour en expulser le te'nia et son nid? be'nissons 1'~poque heureuse qui* fit naitre dans la R~e d'un grand hom~me, Pheureuse pensc'e d'6prouvcr les me'dicamens sur l'omrne samn. Graces aux re'sultats de ces C'preuyes, Ie voile qui conyroit la cause efficiente de ces aff-ections opinia~res et le plus souvent incurables, est tombe'. Car, si la loi home'opathiique nWest point un songe, posse'der le medicament qui peut les produire- sur Phomme san, C 'est posse'der le inoyen de les, enlever de 1Hiomine qui les a contracte'es nabirellement, sans qu-'il soil nc'cessaire de connoitre l~a rnanie~re d'e'tre des organes qui en sont Ic sie'ge. ( 94 ) Pourvu, toutefoi's, que la, de'sorganisa Lion He s'en soit point emparee cc qui rentre dans le domaine de ]a cre'ation, pouvoir auquel, cn dc'pit dc nos cmPlA~res incarnatifs ct de nos reumi~dcs analepliqucs, nous ferons bicn d'abjurer toute pre'Lcnlion. Quinquina. Apre's lopium, ii n'est point de remeade, dont on a it autant abuse' que du quinquina, et cela, devoit etre, dans 1'ignorancc oii nous 6tions, de la. loi vd'ritable de gue'rison. Les deux grands phe'nome~nes, inscparables dc toute inaladic, e'tant ]a doulcur ct ]a la, foiblesse, on calma la premie're avec le suc de pavot, et 1'on crut corriger ]a seconde avec 1'e'corcc (Iu Pe'rou. 1Mais lion ne tarda pas dc rernarqucr que ces dcux me'dicamens, infide'les dans leurs difets, n1'6toient pas momis dangereu'x dans leurs suites. La douleur ne s'appaise, que quand son principe est de'truiL, pouvroir quC ne posse'de point 1'opiurn, dui nioins dans, ]a plupart des cas, et le kina, ne fortifie le nialade, que lorsquc la. tualadie, source de sa foiblesse, IFa. quitte". Cependant on persista. dans 1'u'sage de l'un. et I'autre de ces reme~des, se'duits que 1'on C'toit, par le bien qu,'on leur irit quciquefois Ope'rer. Au chapitre de l'opium, ii a etc'dcmontre' qu' une substance qui ne produit aucune- doulcur, De pcnt htre propre "a de'truire la. douleur. Sirni/la slninhibus cw'am'ur. La Ioi des semblabics repousse une telle pretlention. Et si, comine nous I'avous egalernent prouw,-, I'opium gud'rit quciquefois, c'est qu'il trouve ]a nialadlie, encore dans I'acte de sa. formation, ou,. qu'e'tant breave de sa nature, l'affection douloureuse devoit se terminer avant ou avec la terminaison do faction de 1'piuru. t ~(.95 ) 11 nWen est pas dc, m~me du quinquina. C~est en prod nisant, ]a foiblesse chez Halmnemann, qui coinmenca l'epreuve des me'dicainens ý sur lui-rnicie par cette substance, c'est en de'veloppant, sur lui par la continuation de son usage, une liehvrc intermittLente bien carac~terise'e, que eeL homnme ce'le'bre conýut le premier soupý.on de 1'existence de la loi hionieopathi~1ue, soup~on c~onverti en v'rit&,prl continuation des micmes e~preuves. Mais, s'il de'couvrit que le kina. ne corrige la. foiblesse, ne nialtrise ]a f&evre intermittente, que parcc qu'il a la propcrie't d'engendrer l'une et Pautre affection sur 'o mine samn, ii ne lui 6chappa pas que'ces deux maladies doivent, pour ce'der ai son usage, ressembler dans leurs symptoknes, akux sympto~mes qn'll liii-a vu et sent;, d~velopper chez Phomnme qui jouit de la sante, C'est-a'-dire, que tous les 'tats de foiblesse ne sont pas dc son ressort. II n'est, en effet, aucun praticien qui ne se soit apper~u que les fie'vres intermittentes ne sont pas toutes de la mnicm espece. Je -.An veux pour preuve que la resistance que beancoup d'entr'elles ont f'aite et font encore tons les jours, 'a la puissance fcbri-~ fInuge dui quinquina. On en pent dire autant des 6tats de foiblesse que les maladies laissent le plus souvent apre's dies. En est-il beaucoup qui ca'dent ai 'Ia vertu. fortifiante de cc remaede? 11 y a doiic une distinction 'a faire entre les espe~ces de ces deux affections, et les homines de lFart, vraimnent 6claire's, s'avoient dcj'i l' Fablir, avant pie Hahnemann ne vint la fonder sur la ne'cessite' de la. similitude des affections meidicinales et des maladie's naturelles. ( 96 ) Gardons, nous soigneusement de confondre I& foiblesse, symuptome concomitant de tout e'at pa thologiquc,, avrec cettc ren~iu foiblesse, resul-tat in&' vitabic des soufl'rances longterns prolonge'es, ou des pcrtes de suCs albondantes; effets naturels de bcau.coup dc maladies, et tre's fre'quemment de ccrtaines nuithodes de traitement. Peu importe qu'une hlin'orragic nazale, uterine, soit l'oeuvre dc la nature ou dc l'art, I'epuisemnent du systcme sanguin n')en est pas momns la suite. Q u'une diarrhe'e, prodilit de Pindigestion, on du froici, ait Je~tt6 le mialade dans le marasnic, on qu'il y ait 6-te conduit par la me'thode e'vacuante, re'pute'e si ellicace pour de'purer le sang, l'appauvrissement des huineurs doil indispensablernent succ&' der "a cette profusion, -ii~n,4i que 1'exaltation duisysteme sensib~le, que lc collapsus dui syst'i-ne sanguin a cess6 d~quilibrer. iLa sagracile' de queiques bons observateurs, ai-jcdlit, avoit empiriquement determine' Pindication. du quinquina dans les cas de cette espe'e. La chirurgie a consacre' depuis longtems son usage at la rc'paration das forces C'puise~es par les nonibreuses saignees qu'exigent les inflammations traumatiques, ou par les pertes purulenles, caus~es par les longues suppurations. La me'decine y joignant ses apper~us dans les mnaladies internes, a inultiplic ' emploi de cc rTemde, en le faisant servir 'a redablir Pd6iquibre entre les syste~incs de l'organismc, rornpi par des pertes de sues exage~rees, et de tout genre, comme par exemple, les sueurs chroniques, l'6'mission involonlaire de la liqueur se'tninale, l'exte'nuation produite par une salivation abondante, par l'allaitc-0 ( 97 ) ment trop Iongtcins prolong6, ou les sollics, ient6 -riques, qui succe'dcnt souvent "a la diarrh~c et " a l dissentcric. iMais, quiequc he'rolquc quc soiL la. verta dui kina, dans la de'biliVe amecne par ics causes, quc je viens &cexposcr, ii faut y regarder de bien pres, avant de los attaquer avec ics fortifians, directs. C'cst pour avoir ornis cette investigation se'vere, quo Ii ecolc ancienne a pervorti tant d'affoctions chroniques, en ajoutant 'a leurs sympto'mes les syrnpt6mcs in(-dicinaux dui quinquina. Sans douto, ]a cause qui les entrotient, est secrc'tc et inapercevabic, et la tlv'orio qui conscille cc rcme~dc, n'a rien n~glige, pour la de'truire et 1'expulser do l'organismc. Elic lui i chappe, parce qu.'cllc n'cst point combattue scion le vroen de la nature; oppriin~e par des traitem -ens pal. liatifs, cule a faitL1'illusion d'une destruction comnplE'te; 10 rcme~dc nouveau, qui doit fortifier 1'organisnie, ne fortific que la nialadic, laquolle ce~dc un instant a sa puissance toniquc, pour reparoitre plus tard avec une gravit6' nouvelle, on so montrer sous les traits d'unn nouvelle affection, h laquclic le malade est loin d'avoir g~gign3. Encore s'il ean ~toit quitte ai cc prix! aux inconve'nions d'un remeade, qui Wecst point indiquc', ii faut ajouter loS inconve~nions d'un r 'nde presquc toujours dos' trop Ibriement, parce quo 1'arbitraire a preside 'a la dcftcrmination do sa quantit6'. Dans, la cure des fie'vres intermittentes, le kina no fut pas, jusqu'ici, ntoins nuisible, que dans son usago pour la rostauration des corps affoiblis et epuis6s. Saus, parler do l'inopportunit6 do son adininisira-tion dans les diverses pe~iodes de cos maTome 3. 13 ( 98 ) ladies, kut-il jarnals raisonnablo dren faire un sp& cifiquc cxclusif contre des afle'ctions, qui pre'sentent taut dc varidte's? On ne tarda pas, "a la vd'it6', de s'yapcrcevoir qul'on avoit donne' trop dc latitudec"a cetle substance fc~biifuge; mais on n evita un C'cuei1, (jlL pour tLornber dans un autre. On clircrha, nion d'autrcs specifiques, pour r~pondre aux espe~es varifts de la fie~vre intermittcntc, mais bien dcs renielcs idenitiques avrec le quinquina, des renedes appeic's surrogats, COfl1e si la nature, dans 1'organisation de ses re~gnes-, avoit produi't autre chose quc des especes. C'est ainsi quc 1'opinia'tret6' des fie'vrcs interrnittentes, introduisit l'cmploi de leorcc de chdine, de celle du niarronier; que les am ers, quels qu'ils hissent, furcn-t signaih's comme autant de febrifuges. uls firent souvent du' bien, Ic hasard produisant, dc tems a autre, la rencontre heureuse de leurs sympt6mes avec les symptLo'ies de ]a maladie, mais jainais Pincertitule ne cessa de re'gner sue les re'sultats de leur usage, et cela devoit C'tre encore, aucune loi positive n'cn dirigeant I'einploi. La loi hone'opathique est venue donner le cornphe'men-t "anos connoissances thd'rapeutiques de ces maladies, en nous signalant les spe~citiques, divers, qui r~epondent aux especes 6~galeiiicnt diverses de ces fie'vres. Elle nous enseigne, cette loi, qu'il est des fie'vres dont les sympt'omes son't tout-ai-fait,eLrangers aux symnpt-"nes du quinquina, ettrouvent leurs, SembI)ableS dcans les, phe'nome'nes produilts par &1'autres nudicamnens. Avec cette loi, tout t~tonneruent cesse; le me'decin n'est plus re'duit aux hasards,des succe"S. Sauf les cas ou" ia maladie offriroit des k% 99 ) formnes qui flO se retrouveroieiit point dans les zympto'mcs des m~dicamens 6prouires. Cette faate retombe toute cntie~rc sur la science qui refuseroit d'agrandir le domaine de la inatic~rc midicale nouwlele', dont la. paurvrct6' ne doit e'tre attribue'e qu'au, rcfu s qu'on faiL encore, de ve'rificr sa fidlit'e, comme d'admettre son existencc,. Lorsque la fie'vre intermittente est identique avec la fie'vre me'dicinale dui quinquina, on la domptera d'une rnanie'rc scire, doucc et durable, avec une goutte pure de la teinture spiri'tueuse de cette ecorcc. Souvent merne on la trouvera trop forte encore. On n'a besoin que de sa fraction billionnic'me ou trillionnierne, dans les cas de foiblessc pure, que nous avons spcecitie's. Avec ces dernic'res doses, jai cnleve', avec une ce'herite' pro digicuse, des sucurs de'bilitantes, terminin6, avec la manic promptitude, des de'voienucns atoniques, et arreAt6 des emissions spermatiques qui'jettoient' les, malades dans la consomption. La poudre du meilleur quinquina, dit royal, sdinfuse dans Pesprit de vin, 'a parties C'gales de l'un et de P'autre. On proc1ede ensuite "a la division fractionnaire, suivant le mioycii indiquc'. On remnedie aux mialadies secondaires dui quinquina, avec l')TpecacaCnha, donne' 'a petites doses rCp t'es. ['arnica offr-e Ogalemcnt un hon antidote, ainsi que le fer d la belladone. Jai nomme' ces quati-e substances, parce qiie beauicoup de leurs symnpk5 -imes presentcnt de la resseinblance av'ec ceux dui kina. 11 en est d'autres encore, qui jouisserit dc cette proprie~te. C'est "a l'oinmec de l'art "a choisir, pa-r le paralle'le des syinptornes naturels et des synip ( 1oo ) tomes m~dicinaux, ceux qui s'a'daptcnt niieuix 'ala circonstance. En operant ce rapprochement, ii slaperccvra quc le quinquin~a et lell~bore blanc7 jettent Ic corps entier-dans un Rtat de froid plus on, m~oms marque', accompagn6' de sneur anf'r'on-t. Dans cc cas spd'cial, le second remeade est l'antidotc du premier. Vertiges et mal de cocur, suivis d'un sentiment de chaleur generate. Vertiges, la tete tombe en arrie~re; ces accidens sont plis forts dans le motivein:ent et dans la marche; uls arrivent quciques heures, quelquefois qiielques minutes apre~s avoi,,, pris le remdec. La pens'e est emubarrase le monvenien~t est odleux, on ne ven tre qnec couchei, on assis. La tefe est, prise et vide, et Ie~corps Il'ourd et paresseux, coinme apres la veifle et Pinsoinnie, une heure apre's lc reme'de. Etourdissement, pression au. front. Au revei1, nmal de tc sourd, an dessus des sourcils; it augmente dans le inouvement et cesse apres avoir dine", dix-huit heures ape'~s avoir pris le reni'de. Pesanteur an front et aux. tempes, comme dans lPenchjifrenement, six hienres apres le rema'de. Le cerveau. elle tre comprime par l'abondance dn sang. Mal de teate, dans lequel le cervean semble etre blesse'; on ne sanroit rounvoir la teate, ni se livrer 'a la rc'flexion", pas m11cme parler, sans le sentir redoublemr. Sucur an cnir chevelu, surtont en marchan't. PAleur de la face. La face est coulenr de terre. Face hippocratiqne. Le nez est effihe', les yeux enfonc's, cerne's de bleui. Imidifle'rence, insensibilit6 morale; on ne vent rien savoir, ni de ses entours, ni des objets qne 19 on a le plus aim6', nne henre apres avoir pris le remeade. Disposition des pn ( 10I ) pilles, plus-grande "a la contraction qu'a' la dilatation, vingi heures apres le reme~dc. Voltiges dc points noirs devaiil les yeux, quatre heures apre~s ic rem'de. Obseurcissement de la vue. Morsure dans les yeux, comme si on y avoit jette' du sel. Les angles des yeux sont pleins de chassie, au ri'veil. Rougeur des joucs et du bout des oreilles. Chaleur "a l'oreille externe. Ye'sicules aqucuses derrierec les oreilles. Eruption dans la conque des oreilles. Ileurtemens dans 1'inte'rieur des oreilles, et tinteienus prolonge"s. Bruissemens des oreilles. Obtusion dce1'ouie. Rou'geur et chialeur du nez, douze heures apres avoir pris lc reme~de. On croit flairer une o deur cadave'reuse. Hdiworragie nazale pe'riodique; heinorragie nazale, fre'qucntc et abondante. Ger~ures des 1e'vres. Eruption aux kevres. Les le'vres soi4 'couvertes de petits ulce~res, doulourcux et brcdlans. Se'cheressc des 1e"Nres, sans soif. Gonflement des Ew1res et des gencives. rfirailleniens dans la. machoire supe'rieure et les dents, avec sensa ioII d'enfluire aux gencives, une heure apre's avoir pris ic reme'de. L'air exterieur cause des tiraillemens dans les dents. Ebranlement douloureux des dents, seuleinent, quand IPon maiche. -La nuit, d'chiremens dan les inachoires suIperieurc et iufdrieure. Taches pourlprces, sans dc'mangeaison, au col. Elancemeus dans les parotides. Les glandes maxillaires sont douloureuses au toucher et dans les inou'vemens du col. Doulcur d craillement dans une glande mnaxillaire, que lc toucher e t le inouvement. augmenten t. De'glutition douloureuse, enflcirc des giandes maxillaires; cites causent dc la doulcui', en avalant. Elancemens dans un co~te'dui col, en avalant. L'in ( 10.2 ) t~rieur dui col sembic tre enfl6., Le sokr apr~s le couclier, elancemens dans le col, A chaque inspiration. Gonflement indolent du voile dui palais ct de la luette. Gonflcmcnt douloureux de la base dc la langouc. Couleut' jaune de la Ian gue, sans enduit, iell senible se~che et couverte de glaires., Gofit pteux ýi la bouche, surtout apre's avoir bu. Resserrement du gosier. Amerturne constante "a Ia bouche. Tous, les alimens paroissent arners. De'sir vif de boire du vin. 11 semble toujours qu'on ait trop mange..trop bu, tout en conservant dui goi'it pour tout cc qu'on a bu ou mange'. Dfaut d'appe'tit, avec le gou't naturel. Jndiflidrence pour le boire et le manger; cc n'est qu'en miangeant, qu'o-n eprouve de l'appe'tit, six heures apre's avoir pris le renie'de. Fajin canine, avec mauvais gouit 'a la bouche. Appc'titde're'gl, on desire et l'on ne sait quol. Appe'tit vif, sans quion trouve rien de, bon. On ne de'sire ni de 1)oire ni de manger; de'gocit prononce pout' des choses tre's bon-. nes, merne d'en entendre parler; horrciir du. travail, envie continuelle de dormir dans le jour; couleur jaune des yeux, huit heures apre's le remeade. Le miat~in, 'od eur de pourriture, %comnme si Ion sentoit de la bouchie; cule passe, apre~s avoir miange'. monte aN la bouche des glaircs puantes. Pienvois am ers, apres avoir mang6, deux heures apres Ic remaede. Renvois d'air pur, deux heures aprcswe ind.Sensation de sod a. Un rnouvement de rrenvois';me'ls de soupirs, deux heures apres avoir pris le reme~de. Mal de cocur, envie de voini-, qui. ne" peut s'effectuer. Tout en ressentant une faimi canine, ma! de cocur, nzausdes, deux heures apres ( o3 le rem~de. Nausdes, voinissemenis. L'appetit est bon, mais plenitude apre's ic repas, les alirnens semblent remonter au gosier. Apr's Ic'eagnlmn i h~as vcntrc, selles, somnolence, on vcut se coucher et dormir. Apre's cliaque rep as, violente pression ht l'estomac. Poids 'a l'estomac, crampes dececc organc. Apre's avoir mang4y'a~vec appe'tit,poids 'a 1'cstomac, de'veloppement dc's vents, vornissement. Apre~s le diner, apres le souper, poids et pincemens au dessus du nombril, que le mouvement rend insupportables, que le reypos fait cesser. Les alimens dui soir restent sans digestion dans l'estomac. Le lait cst contrai'e a% 1'estoinac. Qucique pea que 1'on mange, l'estomac se de~range, le gocit s'affadit, le ventre. se gonfic, l'humeur s'aigrrit etlla. tdct fait, mal. Sentiment dc froid dans 1'estounac; des que l'on a bu, la. peau devient chair de poule. Doulcur an nombril, accompagn~e d'horripilalions. Gonflement doulourcux dui bas ventre. Colique venteuse, tout-ai-fait au fond dui ventre; les gros intestins semblent e^tre lie's, et les vents, qui ne peuvocnt sortir par le bas, remontent vet's les hypocondres, o ili s causent de la. douleur et des anxicLcs. Pesanteur et compression au has ventre, comme si Pon vouloil et ne pouvoit aller 'a la. garderobe, vingl quatre hieures apre's lc reniede. Amas des vents dans, le bas ventre; uls sorlenl eL sonl d')unc odeur infecte, huit~heures apre's le remNide. De'voieiienl d'alimens non dige~res, sortc de lienterie. Selles repe'Lfes, ave& doule ur bruilantc ýi Panus, douleur de vrentre avant ct apr's.la. selle. Elancemens "a 1'anus, selles miek1es de sang, cinq 'heares apres avoir pris le reinde. Constipation, amas d'excrdmens, dans les intestins ( io4 ) avec chaleur ý la. tete et obscurcisscment dcel'esprit, plusicurs jours apre's le rern'de. Apre's ]a selle, fourinillernent a% l'anus, com-me par la, presence des ascarides. Poids a Il'an us, dcux heures apres le reinede. Contraction spasmodique et douloureuse 'a l'anus, qui s'etend le longr du canal de l'urc~thre, jusques au gland et dans le scrotum,. surtout le soir. ScnsatLion de Ibru'lurc dans l'ure~thre, en urinant. L'ure'Lhre est douloureh~x, dans, l'6rection.Enivie fne'quente et presque. vaine d'uriner,avec pression surla, vessie.Les premie'es heures apre~s le remeade, urines rares; cules deviennent ensuite plus abondantes. Besoin frequent d'uriner, 24 heures apre's avoir pris le remeade. Urines troubles, '~diiin-tL blanc. Urines t~ares, avec de'pot briquet'; enfiluire des pieds, accornpagnde de taches, " la peau qui est rouge, tendue et dure. EruptLions fre'quentes, -six heures apr's avoir pris le reiu'de. Exaltation des orgyanes ge~nitaux. Pollutions nocturnles freiquentes. Augmentation du flux menstruel jnsques ai l1'hmorragie. Le sang coule sous forme de cail-. lots noirs, une heure apres avoir pris, lc rem?'de; Ia suspension des re~gles en est la suite. Eternuemens, enchiffrenemeni, une heure apre~s le remeade. 11 setnble que 1'on ait dans le laryrnx quelque chose qui donne 'a Ia voix des tons plus bas et, cenroues, deux heures, apres avoir pris le remeade. La nuit, la, poitrine est embarrasse'e, la, respira-. tion est, sifflante, ra~dante, ronflante, sans toux, cinq heures, apre's le rern?~de. Le soir ct la nuit, espece de suffocation, conime si le larynx e'toiL rempli dc phlegrnes; on h~prouve aussi au r6veil, limit heures apres avoir pr-is le rern~de. Respiration difficile, on ( 1o5 ) veut inspirer profond~inent. Dans le milieu. de la nuit, suffocation qui dure un quart d'h cure D esp'c dc toux doe Coqueluchc, qui fait jeter des cris. On s' ereille apre's ininuit, pour tousser; 'a chaque socousse do toux, e'lanceinens vjfs dans Loes co'tes. Toux, -qui produut do la douleur dans le canal de l'air et au sternumi. Toux violerite apres Ie repas, qualre heures apre's av'oir pris le rern~de. Le firc excite la toux. Crachats sanguinolcns. Brisure des co'tes, dui sternum, courbaturo do toute' la poitrine. Op.. pression suffocante, sans toux; elle -so fait' sentir plus forternent vers h'dpigastre, quatre heures apres le renin~de. Elancemens, dans la poitrine, do dedans en. dehors, sans rapport 'a la respiration, une heure apres le renmede. Pendant Ic frisson d'une fievre intermitten to,--toux violente, avrec des points do cot6. Fie'vre "de rcspece do cellos qui accorupagnent los faux points de co~t'.' Un peu apre~s le lever', toussotemet cntiuel sas pouvoir crachor; cetto sce~ne se repeto plusicurs miatins do suite. Battemens de cocur, ascension du sang 'a la face, qui devrient' rougec et brcil ante, avec froid des mains, une houre apres avoir pris le rem&ade. Batternens violens dui cocur, avec extinction du pouls et froid do touto la surface du corps. Elanccmens, lirailleinens dans 10 dos et les omo-~ plates, brisure dc I epine. Pesantour douloureuso et commne paralylique du sominet des 6~paules; on ne sauroit y toucher, sans 6prouver do la douleur; lo poids des ve~teinens- suflit pour la e'~veiller. Memoi foiblesse paralytique depuis 11 epaule j usques aux doigts des mains; le moindre attouchemnent y cause do la douleuir, trois houres apres avoir pris le remn~dc1 Tome 3.' 14 (106G Foiblesse doulo urcuse qui commence anx e'paifles, s'e'tend ensuite le long des bras jusqucs aux mains, et sc convertit en tiraillernens, avec chialeur g&'neralc, specialement au front; le toucher les augamente, huit heures apr's le rem'de. Tiraillemens et saccades des mains et des doigts, augmentes par le toucher. Les mains aliernativernent froides et chandes, ou bien, l'une est chaude et l'autre glace'e. Brisure des muscles des extre'mi-ts in~f~rieures. floideur des muscles ant~rieurs dela cuisse;en marchant, lassitude des ciuisses. Enficire avec duretd' des cuisses, rougeur de la peau, douloureuse au tou.cher. Froid des genoux, une: demi-heure apr~s le rernede. Enfliure chaude des genoux, accompagn~e de tiraillem ens qui, la nuit, emipechent de dormir.Saccacles douloureuses des genoux. Sensation de lbrisure dans les jam bes, quand on veut mnarcher, on n'9osc toucher ces par-ties; I'at-touchement fait frissonner les jambes. Sensation d'eng-ourdissement des jambes, comme si cules etoient serre'es par une, ligature. Crampes douloureuses aux gras de jambes, lorsqu'on veut les fle'chir ou les e'tendre, seize heures apr's lc rcni'de. Enfifire molle dc la plante des pieds, froid des pieds. Douleur dans les os, aux articulations des. cotes et 'a celles de toutes les extre'mite's, comme si toutes ces parties 6toient brise'es, de's que IPon vreut faire un niouvement. Cou'ch6 ou assi 0s, douleur aux articulations; les merubres ne peuvent supporter de rester a% la. M Me place, comme apres une grande fatigue, ou tin long voyage, on bien conime cela arrive apres un eptilsement cause par une perte de sang, on. de semence, tre~s considerable; on change de place, on se mieut sans cesse, on flechlitI on etend bras et jambes, qui tic peuvent garder l'inunobilit6'. (107) Dans le sommieil du naliD, hi-isurc de toutes les articulations; plus long terns on les laisse dans le repos, plus grande devlient la doulcur, cc qui olblige de les remuer souvent, parce que le mouvement ics soulage; le reveiI, ou le lever', fail cesser cet e'tat. Le matin au re'veil, brisurc des articulations; on dii'oit qu'ellcs sont cb~arge'es d'un poids, que le lever fait disparoit~re. Do ct-on apre's le diner, les articulations soft, roides au re'veil. Apre~s ic sommeil de la nuit et celui de l'apre's-diner., abattement de l'esprit, foiblesse et roideur des inembres. Craquernent des articulations. Sensibilite6 cxaltdc de la. peau de tout le corps, sans excepter la. paume des mains, dix heures apres le rcine"de. Sensation de rongement dans les plaics. L~es ulce'res devlieninent cxtre~mement seflsiIbleS. Les ulce~res, donnent une odour dc pourriture. On n'ose remuer les parties blesseies, tant Ie mouvement en augmente la douleur. Dc'mangeaison et 6'lancemnens dans les plaies, quelques heures apre~s avoir pris le reme'de. DWmangeaison, surtout le soir, aux bras, 'a la poitrine, aux cuisses; le grattement fait 'clorc des boutons. De~mangeaison h Ila peau, oi'i le grattemient produit des eruptions semblables 'a celles des orties. Mal-aise ge'n~rale Exaltation du syste'me nerveux, irritabilite' extreme. Sensibilit6 nerveuse excessive, avec sentiment d'une foiblesse pro'fonde. Sentiment inte'rieur, comme 'a la veille d'unc maladie grav~e. Terreur panique au moindre bruit. Abattement cxtre'me du corps et de l'ame, joint 'a une sensibiliIe' exag6re'e. L~e plus petit courant d'air cause du intalaise, des douleurs. Exaltation de tous les sens. rroutes les douleurs pr'ce'dentcs sout eomme violeniineat (- 108) comprhne'es, on no sent plus qu'une grande pesan.teur de tout le corps. Lassitude universelle, foiblesse et- treinbiement des membres, avec, dilatation des pupilles. Bi'illemens, envie de dormir, les yeux se ferment de fatigue, lc coeur bat, on veut se coucher et, dormir tout le jour. A peine est-on assis, qu'on s'endort; se couche~t-on, ic plus he'ger bruit re'veille. Le besoin de dorinir force dc sc coucher, mais de's qu'ou est au lit, on est tenu e'veille' par une foule d'idees, dont chacuine n'occupc qu'un moment, C~tant aussito~t de'placde par tine autre; ainsi se passe la nuit; le matin, chaleur ge'nerale, sans soif, rnais on n'ose se de'cou-~ vrir, taut on craint le froid. Qucique disposition qu'on ait Aý dormir, les id'Ces ne Ic permettent pas; on a lbeau fermer les yreux, changer de place, on reste 'Ieilld. Au moment oili Von s'endort, on est reveille, en sursaut par des rtves cffrayans. La nuit, reves cepotivantablcs, qui laissent, an reveil, tine grande anxiet6'. A peine ferme-t--on les Y/eux, "quon r~~'e des choses aff-re uses. Soubresauts, chaque fois qu'on veut s'ndormnir. Au reveil subit, dans la nuit, succe~lc ic vertige, on ne sait oiY lPon est. Ron-~ flemnent, g~nissemens pendant le sonmmeil, chez les enfans. Dans le sominecil, un ocil est ouvert, l'autre a demii ferme'; le globe deol'oeil est rctourn6' comnnie chez les, mourans. Le matin, chaleur A la tte, resserrement de ]a poitrine. Sucur toutc la nuit, quoiqu'on soitlokgoremcnt couvert. Sucur gene'rale abondante; quel-. que penible que soiL cet etat, on est dispos6 "a dor-. mir; sucur, de's queolPon &endort. Lc matin, sucur abondan e pndant le sommecil. Supur matinale Rrasse, log9 Horreur de 1'aIr libre. Froid des mains, demrihcure apre's avoir pris le rema'de. Froid des pieds, des mains et du ncz. Froid general. Pendant le froid, de -tout le corps, bafllemens. Un acce's de fie~vre cornnience avec 1'd-ernuement. Froid., horripilatiuns, frisson frbrile, sans eprouver le sentiment de la soif, qui ne'paroit que dans Ia chaleur et la sucur, encore trc~s mode'ree. Froid des cxtre'mite's superieures, avec nausees, frissons fibriles. Battemens dc coeur et de suite frissons, vingt minutes apres avoir pris le remeade. Rougeur de la face et des oreilles, froid. aux bras et au ventre, une hieure apres le reme'de. Chaleur ".I la face, suivie, queiques heures apre's, de frissons de tout le corps, quatre heures apres avoir pris le remaede. Chaleur hi la face, avec --gonflernent de's veines des mains et les ongles bleus. Ascension du sang vers la tefte, la face est chaude et, le reste dui corps glace. Chaleur g6 -n~rale, sans soif, trois heures apres le reme'de. ILa nuit, grande chaleur; les Iewres sont se'li Cs, mais ii n'y a point de soif. Froid interne, sans froid sensible 'a l'exte'rieur. Sentiment de froid,. le corps ayrant sa clialeur naturelle, sans soif. Frissons, tremblernent de tout le corps,.avrec Les mains glacdes, sans soif, une demni-. heu.-e apres avoir pris le rerniede. Le matin "a cinq heures, fic.vre avec tremblement, pendiculations, lassitude des membres, douze heures apre's le ree'de. Pendant le froid de la. fie~vre, douleur au ventre, 'a la tafte, au fond des orbites. Le matin, frissons, mains 'froides, nause'es, accele~ration dui p ouls, alternatives de chaud et de froid; une forte cbaleursucce~de, avec ddsir de boire de 1'eau fi-alchc. ( 110 ) Pouls dur et acc~lh'rc, frisson au dos, suivi de chaleur, de sucur; re-tout' du froid, de nouveau termnine' par la chaleur la sucur et la soif; ccttc scene dure quciques- heures. Apre~s avoir dine avec 'pptit, survient un acc's de froid, sans soif, suivi de chaleur. Grande soif pendant une heure, neuf licures apre's avoir pris, le rern'de; suit une chaleur brfilantc gc'ncrale, avec Lbatteflefls des arte'es, sans soif, sans sucur; les oreilles, les jones, les, pieds, les mains, sont brtilans. Apre's la chaleur de la fie'vre, pendant la grande sucur au dos et an fr-ont, soif vive. Chaleur ge'narale, rougeur de la face, faini, qui durent trois heures. Chaleur gOnerale, tant interne qu'externe, comnme apres avoir bu du vin, avec rougeur "a la face. Sucurs, aff-oibliss antes, apres, l'acce~s de chalcur de ]a fie~vre. Chaleur ge~nerale, picoternens "a la peau dans toiites, les parties du corps, surtout au col, avec de'sir de boire froid, vingt deux heures apre's avoir pris le renede. Foiblesse et lenteur du pouls, queiques, heures apre's le reni'de; ii se rele've deux lienres plus tard. Mlauvaise humieur, disposition 'a la cole'rc, h la querelle. Susceptibilit6' extremue, irresolution, dc'couragemen I. Anxie'tes, de'sespoir. 11 seroit difficile de trouver une substance )---ius f6conde en symptornies m6dicinaux, que ne 1'est le quinquina. C'est avec la plus rigoureuse exactitude que je me subs attache'6"a distinguer ses phenome~nes prirnitifis, de ceux que l'on nomme conse~culifs. la doctrine home~opathique n'ayant, pour la curation, besoin quc des premiers. La foiblesse, est le trait caract6ristique qui les signale, dans le por trait. ( III ) que je viens de tracer, de l'honme cSamn qui prend le kina. Si I'ecole ancienne n'a paý perdu ses souvenirs, cule doit rctrouver dans le grand dessiri que je MeIS sous ses yeux.,, les couleurs, des vic times de la vi'cicuse admi inistration de cc rema'de. Elle y reconAra non momns clairement celles de la m' thodce -ivacnantc, qui, apre's avoir cede' un 'instant sa place 'a ]a me'decinc stimulante, menace de non2 veau d'cnvahir la science et di epui aser I'humanit6. Hahnemann pense avec raison, que cc remeade, dont on use avec profusion, est ne'armoins celni dont l'application est le plus rarement rfclam~e par la nature. On reconnoitra. la justesse de cette assertion, en se penetrant bien des vertus positives de cc rema'de. Ce sont les spe~cifiqnes de'couverts par la doctrine hoimneopathiquec, qui lPont dc'pouill6' des privihe'ges arbitraires qu'on liii a pretVs. La miajeure partie des e'tats de foiblesse, ayant rencontr6' leurs spe'cifiques respectifs dans les ine'dicamcens epronves qui en deplacent les causes, ii nwest plus rest6 au quinquina, qn'une sphe'c d'action tre's edroite dans le domnaine de la th'rapeutique. Apre~s avoir signald ses proprie'[s spfciales dans, le grand cadre que remplissent ses symiptdme11s, on peut les rassemnbler tontes dans une denomnination unique, de'signde par le niot, foib/esse radicale. On en a donne' la deffinition dans les prd'imiinaires de cc tableau, oi'i figure en premie'rc ligne la fie'vrc intermitten'te, qui ne ressemble 'a la fie'vre irnddicinale du quinquina, quc quand cule rckeve de la de'biliVe essc-Liciele. Je n'cn veux d'autres te'inoignages qne Finfid~lite6, pour ne rien dire de plus, du pqinquiina ( f12 ) dans les fie~vres intermittentes du printems, auxqu'elles P'air oxy gene de cette saison donne un cara'cte~re phiogislique, comrne aussi dans ces, memes affections automnaics, que Ia saison brumeiuse empreint du type de la, viscosit6' huinorale. Dans, les unes, et les, autres, toujours les, laxatifs pr'ce'dent l'adminis-. tration. decccrcme'de, qui ne doit trouver dans, 1'organisme que lc principe de foiblesse qu'il est propre,a corriger, en vertu de la dc'bilit6' qu'il est, dans son cifet primitif, si Cminerument propre 'a y introduire. Jusquiarne, liyoscyainus niger. Comme cette sub)stance perd,en se'chant, une grandc partie de sa vertu me-dicinale, ii faut exprirner le sue de la plante fraiche et le me'ler avec. 6gale pantic d'esprit de yin. On proce'de ensuite "a 1'att&'nuation, en se procurant dabord des centiinc's, cc qui se fail en me~lant deux gouttes de -la teinture prunhtilre avec 99 gouttes d'esprit de vin. Un de ces centic'mes formbe, avec 99 autres gout-Les d'esprit, les dix-iiaillic'mes,2cetlPon procede ainsi de suite, jusq~u' cc qu'on soit arrive at ]a fraction quadrillionic'me, nec p~lus ultra de la division. Les syniptomes suivans indiqueront les, especcs de -troubl)e dc l'esprit ct de disordre des sens, dans lesquelles cette substance me'dicinale est specifiquc. On trouvera sa. fraction quadrillionicrne encore trop active, dans le traitement horne~opathique des maladfies, lorsque lceinalade scra isoke de ioutc autre influence me'dicamentcusc, ct, lors - q'il arrivera. qu'elle a 't' dosdc trop for Lement, ou administre'e sans, rapport horniopaffiique, on renuediera aux accidens qu'elle aura occasionne's, en faisant respirer aun malade une solution satur~e de carnphrc. ( "13 ) Q uelqu'6tendu que paroisse le tableau des symptmsqui ivont are exposes, propres, "a c e'mdicarnent, Hahnernann, encore fort d~oigndf de le croire coinpiet, desire qu.'on le souruiete 'a de nouvelles eprcuves. Vertiges violens, obscurcisscment de la. vue. Ver.tiges, commne d'yvresse, on chance'lc de 0Ct e d'autre. Lnsenisibilitd physique, inerne aux pincernens les, plus forts. Absence de la menioire, on oublie M eme que N'n vient de parlor, une heurc apres avoir~pris lc remeade. Pesanteur douloureuse de la C t, avec gonflernent des paupie~es. La te'te est tellement prisp, qu'on est prive' de la faculte' de penser. Pe'riodiqurnient on e~prouvc " a ta eune sensation de ligature et d'etourdissement, une pesanteur au front et un mal-aise general, puis une suspension dc toute doulcur, un bien C Lre univorsol, avec une grande vivacite' de l'imaginaiion, une heure apres le rcne'de. Baticinens violens des arte'res du cerveau, demi-heure apre's le reni'de. Obscurcissement de la vile; tous los objets sont voile's, et l'on no petit voir que do tres pres, une heure apre's le reme'de. Dilatation extre'me des pu.pilles, domi-heure apre's le remn'de. Volligre de points noirs devant los yenx. Foiblesse de ]a vue, goutte sereine passage're. Myopic primitive, presbyopic consecutive. Illusion d'optiquc, on yoit tons les objets couleur de'ecarlatc, ou. de feui, on coulcur d'or, on bicn encore, en petit cc q6i est grand, et v'ice versa. Fausset' de la vue; en lisant, tonices los lottres semblent se ifouvoir et se croiser, los yOux sont hagards et faronches. La face point Iyvi'esso,plrisiciirs jours de suite. lionvorsemnent des yeiri, ius twimLfeflt TOM e 3. ( 114 ) en tous seas et sont convulsivement agit~s. Lcs yeux sont rouges, ct etincelans. Ophtalmic inflammatoire. Pression dans ics yeux, comme s'ils renfermoi-ent dui sable, douze heu'res, apres avoir pris, ic rern'dc. Les pa upie'es sont coinme gonfle'cs,la conjonctive injec Ve" ca eti B, et les yeux ont 1'air d'avoir plcur6'. Impossibi 1ite'd'ou vrir Ics paupie'res. Chaleur, rougeur 'a la face, avec dilatation des pupilics. ýCoulcur bleuc de la face. Changement frequent des couleurs de la face. Gonflement extrehme de la face, qui est d'un rouge fbnc6. Pustules scmblables, 'a celles, de la petite ve'role, au menton. Pustules pleines, d'un pus jaune, sur les joucs et le inenton, accompagnees d'ulce".ation au nez. Picoteinens, subits, dans,1'inte~rieui' des narines. Chialeur interie'ure ct exLc'rieure h la pantic infdriiure dui ncz, une becure apre's le rcme'de. Resserrement ct pression "a la racine du nez et aux pommnettes. 116 -morrag-,ie nazale. Contorsion dui ncz./ Serrement des mu~cchoires, espe'ce de trismus. Tuincur qui absce'de au cO't6 gauche du col. Roideur des muscles dui col, uls serublent, an mouveinent de la le~te, s'C~tre raccourcis. La langrie est rouge ct aride. Se'chcrcsse bril'antc de la langue et des E61vres; ces parties resscinblenth'adu cuir' tanne'. Mutit6', perte de connoissauce. Doulcu r detair'e, les genci yes, scmblent gonfle'es et ics dents font sentii' une douleur sourde. Douleur des par-ties molles, intern. edi-aircs aux dents et aux gencives, comnic d'un absc~s, Ic soir pendant la chaleur dc la fie'vre. Tirailicinens doulo-urcux ca" et la, inais dans une scule denDt"a la fois, corume Si la dent vouloit se crc user. Tiraillemens clie'Ianccm~ns dans une dent creuse, qui s'6 - "(Ii ) Icud~ent fjusques & la teinpe; mange-t-on sur cette dent, elie scinbic s'alonger et vaciller; lintroduction de IFair n'agrgrave point lc Mal, quatre hecures apre's avoir pris ic remn'de. De'glutiLion difficile.. Qucique chose fait nial "a la gorgec, que l'on de'signe avec le doigt, comme s'il y avoit un corps C'Iranger. Chalcur bru'1ante h la gorge. On arrache sans cesse des glaires dc la gorge, un quart d'hcure. apres avoir pris le remiende. Aridite dc ]a gorge, sc'cheresse bruilante, soif ardente. Le gosier est sec et tellem cut resserre', quc 11'on ne peut avaler. Poids 'a la gorge, comme si ielle toit gonfid'e, dans la de~glutition, comme aussi lorsqu.'on n'avalc pas. -Soif inextinguible. Horreur des boissons. Convulsions, aussitot apres avoir bu; on ne reconnoit plus personne, pas me' me ses parens. De'sir ardent de boire, impossibilite d'avaler. Crachoternent continuel. Salivation abondante, queiquefois sanguinolente, d'autres fois sak~e, La bouche est ec'uMeuse. Ddfaut d'app~eti-t. L'apdLiot et les forces dirninuent de jour en jour. Renvois fre'quens d'air. Efforts yamis, pour des renvois qui ne peuvent s'accomplir-, cet C'at dure dix hecures. de suite, une demi-i-hure apres le remeade. M~al de coeur, nause'es, vomisseinent. Vomissement de phiegmes IWancs, et visqueux. On vomit tout ce que lPon boit et 1'on mange. Apre's le voinissement d'une bile jaurie et une sucur tr?'s abondante, retour des sens internes, et externes, h la tranquillite. Hoquct fre~quent, une heure apre~s le rema~de. iloquet, crampes de l'C'pigastre, bouillonnement du ventre. Iloquet violent, constipation opiniltre; le hoquct s'aggrave et le d& ( 116 ) vojeinent. s'etablit. Apre's le rep as, hoquet prolong6 et cffiayant. Apres avoir mange, tous les accidens s'7agrgravent. Apre's le repas, angoisses, coinme si 1'on d'oit mnenace' d'un grand inaiheur, six heurcs, apres avoir pris le remn'de. Oppression de 1'dpigas Ire, foiblesse, douleur de 1'estornac. Poids "a l'cstoinac, apre's avoir mange. Poids ct sensation de brcdlure 'a1'estomac. GaLstritis. Plenitude de la region de 1'estornac, avec sentim-ent, de tension au bas ventre, le soir avant de se coucher. Douleurs de ventre, coliques, 61ancernens au. dessus du nombril, tiraillernens dans les intestins, pendant I1'eruption de beaucoup de vents, trois heures apre's avoir pris le reme'de. Douteurs ventrales, qui arraclient des cris. Tympanite douloureuse, qui ne soufi're point l'atlouchenient. Douleur aux muscles du bas ventre.ý Efforts pour aller "a la. garderobe, une heure apres le rema'de. Envie d'aller 'a la garderobe, ii sem~Ae que le &evoiement soil pres d'arriver', ti'ois quarts d'heure apre's le reine'de. Tenesme, fausse envie d'aller ýt la selle, un. quart d'heure apres avoir pris le reme~dc. Le premier jour, constipation, le second jour, de~voieinent. Selles fre'quentes, avec: groilillemiens dans le ventre. De'voienient jour et nuit. Envie frquente dWaller 'a la garderobe, sans pouAvoir rien rendre ou tres peu. de chose, alternant avec des sellcs, fre~quentes et faciles. Suspension de toutes les evacuations du ventre, tant de IPtur'ine que des cxcrenens; il semble que la vessie et les intestins ajent perdu tout ressort. Selles tre's dures et, retarde'es de quelques hieures, six heures apre's le "emde. ConstipatioD, 6vacuations difficiles. (''17) Les deux premiers jours apre's le remede, envie fr6cpjente d'uriner, pour rendre peu d'urine; le troisie'me et jours suivans, urines abondantes. Urines limpides, abondantes, nuit et jour. Flux. abondant d'urines, sornrneil, transpiration, de'voiement, qjui rarenient la presence et la gaice' de 1'esprit. Flux inenstruel abondant, he'morragie ut crine, peu. de tems apre's avoir pris le rema'de. Acceleration des re'gles. Rc'glcs accompagne'es d'efforts qui partent des reins et vont aboutir 'a 1'utdrus, comme dans l'accouchernient. Tremblement convulsif des pieds et des mains, sorte de fureur 'a 12approchec des regles et pendant leur cours. Douleurs hystdriques avant le flux menstruel. Rire involontair-e et non interroinpu, avant 1'airivde des re~gles. Electrisasion des organes ge'nitaux, erections violentes, sans le concours de l'irnagination, une demi-heure apres avoir pris le remeade, suivie d'impuissance pendantL 1'espace de deux mois. Sensation de qucique chose qui sie'ge dans la gorge ct que la toux ne peut expulser. Toux se&Iic. La nuit, toussotenient, sans expectoration. Toux nocturne. On se re'veille souvent pour tousser et P'on sc rendort. Couche', on reqoit uhic toux, qui cesse, de's qu'on s'assied dans son lit. Toux, qui am~ne des crachats verts. Le gosier e t les bronches sont remplis de phiegmecs qui enrouent la. voix et cmpechent de parlcr; difiicult6 dc respirer, grande oppression, avec ra~ement, 1)attemclls de cocur, trois heures aprCs avoir pris le rerne~de. Titillation, chatouillcrnent, qui senible venir des br-onches. Toux spasmodique, convulsive et s~chc. Toux plus fi~-' quente la nuit que ik jour. Elanccmcens dans ICS ( 118 ) ct61s de la poitrine. Resserrement de la poitrine, de Ilcpigastrc, qui ghene t suspend la respiration. Engourdissement dcs mains. Enflcire des mains. Sensation de IbrUlure aux mains et dans le dos. Elancemcens dans les Ginoplates. Tiraillemiens dans les imuscles de -1'epine. Tremblernent des extrdinite"s superieures. Furoncles gros et multiplies, dans difl&rentes par-ties dai corps. Les ulce'rcs deviennent saignans ct doulourcux.l Contraction des miuscles des cuisses, uls semblent S'etfe raccourcis, on a de la peine 'a nmonter. En niarchant, doulcur de cramipes dans les gras de jambes5. Enfluire pourprec d~s jambes,. sans douleur ni deinangeaison. Froid des pieds. Douleur des pieds. Brisure dcs articulations des pieds, en marchant. Contraction des orteils; uls se prennent de ]a crampe, quand on veuit monter. Doulcurs dans tous les mcinbres. Tous leS Symp-. tprnes semlylcnt s'aggravcr le soir. De~mangeaisoai generale,ý on se gratte jusqu'au sang. Eruption de grosses.pustules dans, diffhrentes par-ties da corps, ressemblant "a la variole; cules se'chent et toinbent e n ecailles, qwntre jolirs apres a-vowr pris Ic rcme'de. Eruption dc taches brunes sur tout le corps; elies disparoissent promipteinent et revidilnent a plusicurs reprises. Taches dartreuscs, 'a la nuque. Enflure, hydropisie opinia'tre. Lassitude de tout le- corps. Chute extraordinaire des forces, quatre heures apres ilie rnmede. Affoi,blissement g~ne'ra1, tremblemnent de tout Ie corps, froid cxtraordinaire des extre'miit~s, qp finissent par la d~faillance. Le matin, activite' cxtrme, viva-. cite', gaictd; apre~s midi, detente, somnolence. Som ( "19 ) mncii de deux jours, de trois jours, profond, immo-~ d~re6, envie continucile de dormir, on nc peut ouivrir les yeux. Sueurs, pendant le sommcil seulement. Sommeil profond, ciniq lhures apre's avoir pris le rcme'de. Sonimeil. tranquilic, avec sucurs% et urines abondantes. Coma vrigil. Insomnie, cansec par 1'cxaltationi de 1'imagination. Somrncil tre's court, reveil gai, on est plecm dc forces. Insomnie; tremIblelnent, convulsif, e'pouvantc. 1I'vcs cffi-ayans,-dans lesqucis on est poursuivi par des chats, dcux jours apres ic renmade. Grincemens de dents, pendant le sommeil; on se reveille fre'qiiemment en sursauts et en criant. Attaque apoplectique, r~lemcnnL Attaquc. hicmiplc'gicue. Chute subite, on torn be avec cris et convulsions, queiques minutes apres avoir pris le rem 'de. Roideur de tout ic corps, comume dans le t' tanos. Mouvernens conivulsifs de tous les inembres, ~cIne' ]a bouche. Dans Ics convulsionsepoc est serre' dans le poing, C'pilepsie. Soubresauts des tendons. Convulsions, avec de'voicment et flux abondant d'urines. Frisson de tout le corps, avec la figrure brcilante, ics mains glacecs., sans soif, une heure apre~s le remede. Retour des me'mes accidens, au bout de 24 heures. Dix minutes apre's le remeade, ralentissement du pouls, qui, pcu-ai-peu, tombe de 85 pulsations "a 59, et devient presque insensible, 'a la suite d'unc dose de quatre grains d'cxtrait de jusquiame. Darete' du pouls, accld~ration dIC la circulation, gonflement des veines par tout le corps. Chalcuw brfilantc inte'ieure.. Rougeur er~sipe'latcuse de -toute ]a peau, de la couleur du cinabre. Sucurs abon-o (120) dantes, qui dure-nt plusicurs joars, 2 ersapres lt reme'de. Jnsesiblit, imrnobilit6' de tout le corps. Imibeci11ite, d'nience. Delire causeur, on ne cesse d jaser, avec tin accent tres bref; l'imagination est exaltce?" 1'extiIerne, on voit toutes sortes d'objets disparates. Actes de folie, on danse, on chante, on se rend 'a la no'ce, on part pour un. long voyage. Gesticulations continuelles, on frappe de tons cotds, on sc frappe soi-mime ni " la t'te, "a la figure, on saisit le li,t, puis on floconne les convertures, les draps. On se sauve, on s'accroche "a un rneutde, comme si 1'on c~raignoit d etre enleve, De'lire furieux, on panle du dliable, dont on croit C~tre poss~de. Alternative's de fureur et de calme. 1M'ouvemens continuels des ruembres. On se jette de tous co'Les. Fureur, on s'arme d'un coutean, et 1'on veut assassiner. Frayeurs, e'pouvante; on craint tout cc qui cutoure, on eraint d'letre mordui, on veutitmordre. De'sespoir, on veut s'oter la vie, se jetter dans l'eau. Le talbleau des symptornies de lna juwquiaine est cffrayant de vdrit~s, qu'on pourroit nommer populaires. Qui de nous, n'en a pas c't le te~moin, 'a Ia suite des erreurs qui ont fait prendre cette substance pour urie autre, 'a la suite des doses exagere'es, auxqueules la me'decine se perinet qtielquefois de l'admnijistrer? que diiorribles sym-pt~om es, apparten~ant a nos maladies, ne sont pas r~fle'chis dans cet affreux ruiroir! aussi I ecole ancienne u'y regarde-t-e~lce, qu'en tremblant. Elle est conse'quente 'a l'axid'me regulateur de son exercice. L'diat contraire aux phe'nomicnes de la jusquiamie, n'est- t-il pasl'cat de sante Parfait?. ( 121 ) Cependant ce reme~de est employe', et P'on ne soupconne pas meme, qu.'il nWest efficace que par la reao. contre de ses symptonies avec les syinpto'mes scmnblabics 'a ceux des maladies auxquelles on en applique I'usagc. II est presque borne' aux affections de 1'org'ane pulmonaire, dans lesquelles on le' trouve indiqu6', pour calmer 1'irritation qui les accompagne. La rmethodc de Triboulci, dans la. cure de ces maladies, avoit-elle un autre. fondement? ii unissoit la jusquiame au. tartre stibie", dans l'intention, cornme ii lc dit lui-merme, de faire descendre, avec le premier de ces moyens, la sensibilit6' trop exalttee, avec le second, d'enchainer Pirritabilit6', dont l'exce's est si redoutable. Etrange irioyen d'appaiser les nerf's irrite's, que de les meitre en contact avec une substance dont la propria6 bien constate'e par Les phe'nome'nes que l'on vient d'exposer, est, dWen slimuler le jeu, d'cn exalter La sensibilite'. Voyez, "aIl'article des sympt6rnes pec-.* toraux, la. toux se~he nocturne, la toux convulsive suffocante, ics points de c616e lancinans et tous ics, accidens dits nerveux, qui accomipagnent avec p&.n I les maladies de la poitrine! parcourez ensui to les archives homdopathiques, dc'pot des guei'isons, operees dans l'esprit de la doctrine home'opathiiquc, et vous aurez la conviction pleine ct cntie'le, que ces phenomenes nerveux ne ce'dent qu.'at la "Pr& valence des phe'nomnenes semblabics de la jusquiarne, mis en opposition ~i ceux de la imaladie, lesquels, etn d amem nature et momns forts, fuyent devant les premniers. La maladie. mddicinalc ne tarde pas at esuivre, sa dur6e nitant aussi bvr~, quc l'ca c lion- du rcme'dc qui l'a produite, cst courte. Tome 3I )G (2:2) En rasseinbiant quciques uns des 61&nens morbifiques contenus dans le m-ode pathogdne~tique dc ]a jusquiame, on peut composer un portrait dcelMydrophobie, assez ressemblant. Ce rema'de puissant fat oppose' 'a cettc maladie terrible. Les effets en furent trouves nuls, que dis-je, le malade s'en trouva plus mal, et n'en mourut pas moiris. S'il est un c~tonnement a eprouver, c'est qu'il n'ait pas succombe' plus Aite. lNavons- nous pas de'montre' que les succles de Ia nicdecine home'opathique, lorsqu'ellc a rencontre' la similitude des symptomes me'dicinaux et des syinptines naturels, de'pendent rigoureusenient. du rapport de la dose dii remeade avec le degrd de la sensibilite' da mialade? or, quel bien pouvoiton raisonnablement attendre d'un rerntede qu'on ignoroit efre hioine'opathique, (et qui Pest vraiment, du momns dans une espe~ce d'hydrophobie) et que lPon employoit dans l'esprit de la Ioi des contraires, 6cest-ai-dire, ou comme palliatif, ou comme antagonistique? ii ne pouvoit, dans le premier rapport, e~tre que mortiftme, et dans le second, insuffisant, par la raison de l'aggravation mortelle que son caracti'rc honie'opathique devoit ajouter au inal, avec lequel ii se trouvoit liomdopathiquement en 6'tat d'affinit6', et par celle de la. nullite' de son action, 'a cote' des isymptomnes terribles auxquels ii se trouvoit 6tranger. En. continuant 'a chercher 1'analogie des symp-. tnmes de la jusquiamc avec les sympto"rnes de nos inaladies,!n'y voit-on pas fidellement repre'sente's les pOhnomenes qui formient 1'essence, ou le corte~gC, (le beaucoup de nos affections naturelics? les sympIdnmcs ncrveux, les plus rebelies comme les plus in ( 123 ) explicabics, y sontrd rflfthis avecc me vdtite' trappanite. Si nous descendons dii cerveau, A la gorge, a la poitrine et jusques au ventre, rie trouvons-nous pas 1'esquinancie, la toux convulsive, une espece dc gastritis et d'cntd'rite, toutes peintes avec des couleurs vrjves et fide'les? au. fond de 1'abdomen est 1'organe de la generation, qui n'cst pas moins puissamment. influence' par cc mn'dicament. Enfin les affections convulsives des mernbi'es, en cornple'ant Ie domaine de son action, nous ofirent des analogies flombreulscS, ou Part, puisaut des specifiques C'galement nombreux, se de'dornmagera. arplenuent du petit d~plaislir qu'on 6'prouvc a renoricer 'a des theories dont les brillantes explications ne peuvent balancer Ic inodeste silence,, avec lequd l Hom~pathie, nou&s gacrit spe'cifiquement dc nos maux,.La jusquiarue partage avec Ia-pomme 6pineuse le privile'ge d'&tre spe'cifiquc dans 1'hydrophohic. Ce qui veut dire, quc cette inaladie, comine toutes les~ autres,l ne se presentc pas toujours. sous une seuhe. et nncine forme, malgre' Ia. fixite' et, Pirnmobilite'dai vice qui liii donne naissance.. C'est au. m6decin "a rechercher les affinite's plus 6troites, que ses sYmpto"mes peuvent offrir, avec les symptomes dec ces, substances diverses. 11 se, pre'sentc ici naturcllemen-t mite question, cello~ de savoir, si ice traiLcinent hoindopathique. sera. preservatif, ou curatif, c'est-a'-dire, en d'autrcs termes, si IEon doit proce'der au traitement, immn'diatement apre~s la morsure, ou s'ii faut attendre le dd'veloppement de la rage? VLHome'opathie r~pond qu'il ne petit y avoir licut a ua traitemenct,?"aiuoins d'unc certitude parfaitc dec ( 12-4 ) 1'existence de la. maladie. U'existence dc la. morsure n'einportc pas n~cessairement avrec elie celle de Pinfection, ce qni pcrmet de revoquer en doute la. crit' des cures pr'servatives, pie lPon pre'tend avoir ope'rees. 11 seroit, en efiet, bien e'trangc, que le remeade qui pent pre'venir le de'veloppemen-t de cette maladie, demieur~tt inefficace, iorsque la maladie 'a 'claV. On ne sauroit arguer ici du quinquina, qui aggrav~e les acce's de'veloppe's, tandis que, place' dans Pintervalle des poxs siprvet cclui qui est attendu. IL'hydrophobie ne se par-tage-t-elle pas aussi en paroxysmies, dans le cours, commeni dans les intervailes desquels, nos rein'des, pre'tendus spdcifiques, soul reste's sans aucune puissance contre cc mial aifreux? ii. ne rn'est pas encore revenu, que je sadie, une relation de cures hyfdrophob~iques authentiqjuemen q.t de'inontr~e's, comme l'oeuvre de la mn'decine dogmiatique. Apres avoir e'puisc' la rnati~eremiedi'cale contre cc fle'au -terrible, l'art 61e gu~rir s'est condamne' hui-rnne?i 1'ainaction et au silence, et, s'il ronp-t cc dernier, c'est pour prononcer l'incurabiifte de ceI-le nmaladie. ]Xais si le traiternent prophylactique, qui ne s'appuyeroit quc sur une supposition, ne pent offrit- "a l'Lomd~op athie un objet de rnidecine agissante, il n'cn est pas de micme, quand. cette doctrine se trouve enl face de. 1'affection entource de tons les syrnplomes qui marqluent son entier de'veloppement. C'est alors seulennent qu'elle offrc les conditions de ]a possibilite' dui traiternent et de la gue'rison, en offrant la possibilike' duiparallie Icdes symllpt'me mdicinaux et des sympto'wes naturels, comunic aussi ceile dui ( 125 ) choix d'un reme'dc v4ritablement specifiquc. Ainsi, ce qui, pour la nie'decine ancienne, dans l'ignorancc oui cue est de la. causc efficiente du mal, et la. privation de tout moyen curatif, memc crupiriquc, cc qui est, dis-je, pour elie un sujet d'apprdhension et me'me de de~sespoir, devient, pour la. medecine C'forme, ic' motif dTune esperance bien fond'e. Cc ii'est plus au hasard, qu'elle tente un remeade dont il'ecole anicienue n'ose I~n M attendre de 1'efficaciVe; c'est -u milieu de la lurniere, re'panduc par F'ensemble dcs srntmes et icur comiparaison avec ics syrmpto~mes me'dicinaux, qti'ellc cherche un me'dicament qui contienne, virtucliement ics phe'nomn~nes de 1'liydrophobie-, certaine qii'cllc. est quc, lorsqu'il offrira cctte affinitV, 1'hydrophobie naturelle cedera sa place "a 1'hydrophobie rne'dicinale. Digitaic, (digitalis parpurea. 1AIalgr6' la rc'puignancc quc i-on nmontre A avoucr l'existence de la. loi homdopathiquc, c'cst ccltc loi, neaumoins, qui a vain aux me'dccins qui cmploycnt cc rcmeNde, mais "a icur ins~u, lc pcu d'cfticacit6" qu'ils ont obtenue de son usagre. Cette fois, la nature s'est trouvc'e en accord avcc la pathologic nomninale, et la. determination hypoLhetiquc des me'dicamcns. Si le succe's des traiteinens op6re~s avcc. la digitaic, ne repond pas toujours aN l'attcntc de Il'hommc de 1'art, ii ne faut sAn prendre qa'l\ la grandeur des doses auxquelles on 1'administre, comnme aussi 'a sa coinbinaison avecc d'autrcs substances me'dic.-menteuses. Lc tabl,ýau suivant, renferinant ics sytflpto'mes quc cc reinede peut &evelopper sur 1'hioimeu samn, en confirmant la dangere use infiddik (Ic deLt digitale "a grandes doses, indiquera. d'unc inanirc"l ( 126 ) Surec Jes conditions du succe's de son usage, en traý.ant la lignc qui se'pare les effets priniitifs de cc reine'de, de ceux que l'on, nomme conse'cutif's. C'est avec raison que l'C'cole ancienne lui attribue la propric~t6 d'augincnter Ic cours des urines, comnme. aussi eclie dc ralcntir le cours dc la circulalion dui sang, en dimninuant viSiblemlnlefti nombre des pulsations arte'iellcs. LeIc dlhut de distinction des cifels priinitif's et conse'cutifs de cereme'de, a servi d'obstacle di sa. reussite, dans ics traitemens dont 1'objct c~toit de ralentir le pouls, ci, si cet effet suivoit irmmediatenient son administration, on n'6toit pas peu. surpris de voir, "a cc ralentisscmcnt priminiiif, succ4eder ume nouvelle acce'le'ration, quciquefois Mm~re augm~entee.11 ne pouvoit en &trc autrement, avec un we'dicainent ernploy6' au rebours de. ses pro-. pre'es. La loi' des contraires est n6cessairemnent palliative dans son application. C'est pourquoi dile ne peut, dansl'emploi des me'dican-tens, recucillir que l'effet consecutif, c'cst-h-. dire, le velour dui mal, et souvent son aggravation. La loi des semiblables, en operant comme le nial I ui-rn" ite, reculejile, ii est vrai,2 egalernent une aggravation dii rn'rne mal, par la raison de sa similitude d'waction' avec la maladie, mais aussi, et ne'cessaircmcint, dile recuejille, quaind. l'effet cons~cutif sc manifeste, lc soulagenient que la me'thode palliative ni'a op~rc' qu'instan'tanl'ment, et que la me"diode lioninopathique doit conserver ci conserve, cc qui const~itue la gue'rison, c'est-ai-dire, 1'etat Oppos ' la mualadic, que l'on ne peut nonimer que la, sant&' ( 1!27, ) Si I on a 'd6 plus hcureux dan~s les affections h3 -di-opiqiies, en les, soumnettant au traitement par cc d'em, c'cst que, sans qu'Qn s'en dou Lt"t,2ii t oit, connic e jFlai dit, adminisLre' homn'opatliiquement. On verra, dans la se'ie des symiptdrnes urinaires produits p-al cc medicament, combien it est propre at ral)entir pri'iitivement le cours des urines, pour l'augmentcr consc'cutivenient. Or, ics affections hydropiqucs s'accom-pagnant toujours dc la. raretd, comme du trouble et de I'epaisseur des urines, de ]a soif, de ]a se'chcrcsse de la. bouche, de la chalcur, bcanede 1'cstornac et de sa foiblesse cxtre'rnc, on iie doit plus s'e'tonner que cette substance, dont les sympto'mes re'pondent "aces symptornes, ait e'C' et soit encore tous les jours, trouvede si efficace dans certamnes cspeces d'hydropisie. En parcourant attentivemcint la se'rie des phe'nomenes me'dicinaux propres 'a la digitale, on y trouvera les Oldmens de quciques auti'cs maladies, auxqueules, iitnWest encore venu "a la pcns~e' de personne, d'en faire l'application. C'est ainsi qu'une espe~cedc Iarmoyement, comme aussi unc. esp'ce de salivation abondante, accornpagnee d'unc forte puanteur de la bouche, trouvent un specifique assure' dans son usage, On se procure son suc, en l'cxprimant do la. plante fraiche, et le md'ant avec ecgale partic d'cspr-it de vin. Son attenuation so conduit depuis l'uniLe' jus-. ques a la fraction decillionieme, dont Paction est encore tre's forte. Vertiges, douleur, pesanteur de la tafte, comine dans Pascension du sang vers cet organe. FluctuaLion dans la t'te,. dans la direction de dedaus en ( 128 ) dehors, dui centre vers les deux cokes, que le coucher et la flexion en avant font cesser, qui augmente dans ]a station et dans 1'cxteso d a aesrLanqe deux, heures apre's avoir pris le reme'de. Ik'be'ement, stupidite', on ne peut rassenibler ses iddes, on est Porte' ai lhypocondrie. Tirailleniens dans la tempe gauche. Elancernens, tantOt dans laterupe gauche,tantOt dans ]a tcrnpe droite, et pesanteur aciu front, quand on se Jivre '4 la r'flexion. Douleur pulsative au front et dans le fond des orbitLes. P~endant plusicurs heures, on iie peUt se baisser, sans C'prouver dans un 'CoV, to a inte'rieur de la Cae une tension lancinante qui repond 'aun dent do la. maichoire du me~me cotC, et qui cesse, de's qu'on se rele've. En!-so baiss ant, sens-ation de queique chose qui se reinue dansLa tC e tombe en avant.D ouleur dasu ct "de la tAtle, ressemblant 'a une d'ian geaison in-terieure, d'aucern ens e t de~chiremens exVcricurs, dans la partie gauche du front, quatre heures apres avoir pris le remeade. Chialeur dans toute la ta~te, tant a** l'inte'rieur qu'a' l'extdriiur; ]a pense'e est difficile et la me'moire fugitive, une heure apre's ic reme'de. La tte tombe sans cesse en arrie're, conmce si les muscles an~erieurs du col CLoient paralyse's. PAleur de la face, convulsions dans le c0te gauche de la face. Douleur brulante dans le sourcil droit, avec troub~le de la vue, comme si une gaze d~oit place'e devant les yeux, cinq heures apre's avoir pris le rcme~de. Disposition des ycux "a se tourner vers la gauche; cc n'est qu'avec effort qu'on peut les tourner vers la droite et en y ressentant de Ia douleur; on voit alors tous les objets doubles, triples; cet C~tat est accornpagn6 du boursotiflernent de la face, trentehetires apre~s avoir pris le rcrn'de. Dilatation dcs ( 129 ) pupilles, succe'dant 5t leur forte contraction. Obscur-. cissement des yeux, on ne voit presque rien. CQcit, goutte sereine, qui dure l'espace de trois jours. "V ol *-Jge de tadies noires devant les yeux, lorsqu'on veut observer des objets d'oignd's. Danse de toutes sortes de figures devant les ye~ux. Si l'on ferme les, )TCux, on voit briller et se mouvoir des corps lumnineux. La vue est tout-at-fait fausse'e, on voit jaune vert, rouge, de toutes Ics couleurs. Larmoyemcntabondant, mnoms fort 'al'air que dans la chatnbre; les yeux sont pleins d'eau, uls sont troubles, chauds, parseme's de veines gorge'es, comprime's douloureusement et les angles en sont chassieux; ces accidens sont acccmpagn~s, d'un violent enchiffrenemen t. Les hbords des paupie'res souffrent, comme s~ils C~toient ble'ss3s, quand on fermec les yeux. Lk'morragie par les deux narines, le sang en est vif, une heure ap,, s avoir pris le reme~de. Roideur des muscles poste'ieurs et lat'raux du col, heurLemens douloureux dans ces re'gions, dix heures zlpre~s avoir pris le rem. Cde. Elancemens dans les niuscles du col, dans le mouvement de ces parties. 0 Gonflement de la langue et des levres., Le iinatin, la langue est blanche. Sensatioll de blessure dans la bouche,, 'a la langue et aux gencives, avec salivation abondante pendant l'espace de trois jours. La bouche, le gosier, e'~sophage, Pestornac, semblentet'trc blesses. Salivation albondante, tantd~t acide', 'anto~t Sak~e, revenant par intervalles, une demii-heure apres le remiede. Salivation abondante, d'une odeur f~Lide. PRudesse et grattement au palais. Resserrernent spasi-nodique de Ja gorge. Elancetuens aui voile dii lpalais et an pharinx. IJoutie 3 17 (;3o ) Deraut d'app~titt, avec proprcte' de la langue. Mai do cocur, qui dure l'espace- dc trois jours. M~al dc cocur, revenant par acc~s, nausecs, abattoment do 1'osprit, angoissos. Mlal dc cocur eff-ra 'yant, suivi do vom~issomens, du froid des inoibres, do sucurs froidos; cot 'tat dure 1'espace doedcux jours. Vomissement violent, nocturne, matinal, prolong6. Ylomissonient qui adime" six jours et s'ost terrnind par la mort. L'autopsie cadave'rique trouva l'ileurn enfla.mm6, los parois des intestins epaissis et en cdat d'adhcerence, sur plusicurs points. Poids et son-.salion do brfiluro?t la region do Postomac. Foiblosso d'cstomac, qui semblo toucher 'a la mort. (ainsi s'exprimoient plusiours personnes qui avoiont pris ensemble lec maine remeadS. Douleurs conprimantes et tirailflantc,- dans le vontre. Le mouvoment los augmente, rais le toucher est indiffirrnt. Constipation qui duro 48 houros, suivic d~unc sollo molle et jaune, sans douleur. De'voioment con dre', cornre chez los icteriqucs.Yo-niissemoent, suivi do dc~fhillance et do de'voiement cendre', cormoe dans la, jauniisse. Icte're, e'vacua-tions alvinos nonibrouses, suivios do constipation, 24 heures apre's le reme~dc; 'vient onsuite une selic qui "entraine beaucoup d'ascaridos. Diarrhe'e violonto, accompagnee do ti'ancbe'es, huit heures apre's avoir pris le' reme'de. Dissonterie niortelle. Rdcntion dPurines. Efforts yains pour uriner, domi-heure apre's le reme~de. Contraction douloureuse do la vessie, pendant WIneission do Purine, qui no coule quo difficilement. Le premier jour, e'mission do l'rino, doux fois soulernent, sans, douleur et en petite qua ntit6; au bout do 48 heures, los urines (131i) deviennent abondantes et on les rend avec det tcallche~es dans la vessie. Envies fre'qucntes d'uriner, l'u.rine est brcilante, coule gouttc "a goutte,, cst d'une rougecur trouble, f(rois, heui'es 11pres avoir pris ic rcMtd. Urines rares,focsenoucrqiro isent et se troubln, 14 heures, apres, avoir pris le rerniede. Flux abondant d~urines, aqucuses. Anjgr mentation de l'rine, dui besoin de la. rendre, avec une presque inipossibilite' de la retenir. Enchiffrenemen't ct toux au plus haut degre', on peut 'a pvcine pat-ler. Toux d'irritation.. Crachernent de sang. Apr~s, le rep as, toux, dont la. force excite le vomnissemnent de tout cc qu'on a inange. Toux seche, qui cause une forte douleur aux bras ci aux e paulcs. Battemens, de- coeur violens, que V'on peut entendre, accompagnds d'anxi-d~s et &~un poids considdrablc. sousi-le sternum, oppression. de, la, poitrine, phusicurs jours d-e suite-. Foiblesse payalytique des extrernit's, superieures. Enfhuirc dc la ma-in droite- et des. doigts; elle. survient la nuit et dare trois licures, vingt hersAL eS, avoir pris, le rcme'de. rfiraillernens douloureux "a 1.'avant-bra-s droit, dans le repos- coinmie dans, le muouveinent. Elancemens, dans, le pouce gauchec, six heures apre's a~voir pris lc rcm~dc. Foiblesse-, lassitude des extre'rtitds infdrieures avec tremblement, de ces, parties. Pesanteur, paresse de tous les mcinbres. La clialeur de l'apparterneaP semble augmenter toutes les, doulcurs. Dciiangca~ison rongeante dans, diffircntes, parties dui corps; on ne peut s'cnipfcher* de gratter, autrenient, colic de'mangeaison se convertit en piquxres, bruilanics. Foiblesse, chute successive des force3. AVertiges, pouis6 ( 132 ) intermittent. Foiblesse si grande, ucin7 ritn pouvoir la supporter davantage, sans mourir, deux beures apre's avoir pris le reme~de. Foihlesse morIdlle, 'a laquelle 1Popium remiedie. Disposition continuelle Ai la d4~faillance, et au. vomissement. Ba"'llcmens, pendicukitions. Le sommeil de la flit est- trouble' par dcs re'ves de'sagreables, 24 heures apres le remade. Sornmeil. inquiet, agrit6; on chanige, ai chaqute instant de place, an milieu de reaves joyeux. La nuit, le sommneil esi souvent interrompu par le besoin d'uriner. La nuitit, re'veils fre~quens, causes par un re've oiui lon croit tomber, ott d'unc hauteur, ot ans I'cau,24hue apre's le rem'de. Crarupes, conviilsions C'pileptiqiies, suivies de c&'nVLe, de goulte sereine pendant trois jours. Lenteur dui podls, qui dure 24 eti m'me 48 heures, apre's quoi it s'acce-lere et se resserre. Pouls at 4o pulsations settlement par minute. Pouls lent, mais f^ort ct plein, avec foiblesse et paresse de tout le corps; dim-iinution dui nombre des pulsations dii pouls de 82-> ' 39; inegalitd, quant aux intervalles et ' leur force; intermittence ci foiblesse des pulsations. Lc pouls torube de 65 'a 5o pulsations, est ti'~s ir'reg~ulier, quant aux intervalles et 'a sa force; le (leUxi'ifie ectle troisi'cine jour-, ii. reunonte ct bat 75 ()ois par minute. Ralentissement dii pouls de i oo h 4o pulsations. Lenteur dui podls, que le plus petit iliouvement. du corps accdlere. Dans la station, ct lorsqu'on est assis, le pouls ne se ralentit point autant pie lorsqu'on est couche". Dans cette dlernie~re position, ii descend de 100 "a Go pulsations. BWillemens, pendiculations, froid general, cinq mi-inutes apre's avoir pris Ic remeade. Le froid se fait ( 33).scntir spdcialement au. dos. Sentiment de froid, daboi'd aux bras, aux mains et successivement par tout ic corps, jusques aux pieds, uric deini-licare apres avoir pris le rcmiedc. Fi'oid de' tout le corps, tant inte'ricur qn'cxhi~ricur, la figure cx~cpL'c, qui reste chaude, demi-licure apres le rcme'dc. Chalcur subite de tout ic corps, rcmiplac~ce subitement par une foiblesse extreune, 24 heures apre's le rcrnedc. Fic'vrc, frisson suivi d'une chalcur qui so termine pa r une forte transpiration. Pendant un kgcrrr froid qui occupe le dos, chalcur bri~lante 'a la tc, a la face, aux oreilles, avec rougeur de Ia figure, trois licures apres avpir *pris le reme'lc. Le matin au rdvcil, sucur douce et ge'nerale, 2 lcuePar c r eidc Silencicux, chagrin, do mauivaise humeur; disposition 'a querciler. Abatteinent dc l'csprit, craintes, anxic'ths. De'couragcment, de'sespoir, conIinc si l'on avoit. commis uric mauvaise action. Indiffihrence, inscnsibilite' morale, remplacdcs par le calme et une imagination riante. Cigui! macuke, 6Coniwn mnaclt/aumn. C'cst au moment ocm cette plante va ilcurir, qu'il faut cxpriiner son sue de la totalit4' de la plante ctL le ulr avec-cigalc quantil6' d'csprit dcexvin. On trouve dans Ics ouvragces de Stoecrhdc Ehrhaicdt do. Greding, Reismanri ot Collin, des observations de cures termine'cs maiheurcuscinent, par 1'cmploi do cc rcni'de dunne' "a grandes doses. Ces tableaux offrcnt "aI lobscrvatetmr tous les syiipku'lieis caracte'ristiqutes dui ratuollissement dc la fibre I de l'inflammation asth~nique, rdunis "a l'cxaltation dc la scnsibilit6, tous effots conskcutifs do l'action de cc rcn~de, tandis quo ses cifots primitifs prescntcnt ( x34 ) des dispositions diam~tralcmcent opposees, c'csLti-dire, la roideur de la fibre et sofl resserreflienit, Hlpaississcment dcs- fluides et le gontlemen-t des glandes, tous syrnptomes accornpagnes dc 1'indoleiice, dc 1'insensibilite'. L'cxperiencc, a enseign6 t Hahnemann, que cc reinede est, en raison de cette action primitive, souvcrain dans 1'enduLcissemcn t des corps glanduleux (les 1?'vrcs ct du scmn, re'sultat de compr'ession et de mecurtrissure, ainsi que dans ]a goutte sereine qui auroit C1t6 causde par une violence ext~rieure. It le regrarde aussi coinme spe'cifique dans une cspece de ine'ancolie, farniaiiere aux personnes cdliba-taiu~s, de mocurs tre's rigides. Enfin, it ajoute que ]a presbiopie des personnes avrancees en,Aae, en est corie d'une maani're satisfaisan-Ic. Son attenuation se conduit depuis 1'unit6' jusques h1 ]a fraction quadrillionicine., Vertiges, tout tourne, quand on se 1v. De'faut de micmoirc. La tate ost prise, on ost coninnice' b-Le', on a de la peine "a comprendre cc qju'on lit. On ne peut boire, sans 6prouver de l'e'tourdissement. Sensation dans la, partic droite dii cerveau, corn-ine d'un corps 6ti'angrer qui le ge~ne. Douleur de teate, Iate'rale, commei si la teote C~toit cornprime'e de haut en h)as par quelquo chose de lourd; delcs e eve peu-tipen et piugincnte beaucoip,7 loi'sqii'otl tourne les yeux dui co't6 mialade. Elancernens dans le front.'Pcsanteur douloureuse au, dessus des )-cux, et pression de dodana- en dehors, quatre hecures apres le rmemade. Le uatim, tiraillemiens. dans les tempos, le quatrie~ni jour apres lo romuc'dc. Constriction spasmodique do (i3M ) toult le front, COMacopagicdcd froid, de vertige, d'&' garement de 1'csprit et dc m auvaise huineiir, une heure et demi apre's avoil' pri~s le rcmede. LeC second jour apre~s le reme~de, druption. au front, de houltons douloure x a U toucher. D~inangecaison mroneanle au front, pie ic gratteMent ne soulage qu'un moment, une dcmi-hcure apres, le rcin'de. Dilatation des pupilles, au b)out d'unc heure, diles se resserrent deux heures plus tard. Alongcnmcnt de la. vuc chez uin myope, trois lieu res apres ic rcme'de. MVyopi*c plus marque'e, cifet conskcutif, trente heures apres avoir pris le rcmn~dc. Vuc fausse, les, objets prennent une coulcur rouge. Obseurcissement de la vuc. Rougeur des ycux, sensati~on de brc~irc "a la surface interne des paup4ý)-cs, qui sont colle'es lc matin par la. chassie. Pres~sion dans ics ycux, comnme par dles grains de sable. surtout dans la matinee; Ics, ycux sont rouges et cnflarmmes, Ics larmes, sont mordantes. Dcmangcaison lan-cinante aux angles, des ycux, Iarrnoycmcnt, quatre heures apre's avoir pris, ic remuedc. Bruit dans ics, oreilles, coinme si lc sang bionillonnoit dans Ic cerveau. Le moucher retentit dans les orcilles, -qui en deviennent assourdics. Senstation d'e~cartemcnt du conduit interne de l'oreillc. Elancemens, dcrrie're les, orcilles, suivis d'tinc dotilcur sourde dans cette partic, cinq heures apr~s ic reu'ide. Tant' t tiraillemens, tant~t d *cbircmens de 1'oreille externe. Dc'mangcaison vive a Flortille externe.c Dc'mangeaison lancinante au co~t6 gauche de Ia face, deux heuires, apres lIc rern'dc. Fourinilleiiierit sur le dos dui nez, tine hecure apre's le rcnin~dc. Wh (136) MangeaISOn et fou'rnillement au bout du nez et dans les narines, trois heures apr~s ic remn'de. Elancem-tens dans lc nez. ikCmorragic 'nazale.. Aceroissement de Nrolume dans le goe~tre. Diminulion de 1';appCti-t, imniediatcmcnt apres avoir pris le reinede. PRen-vois fre'qucns et incompicts, cause's pal' ]a douleur de 1'eslomac. Aprc~s le repas, nause'es et hoquet, quioique le goiuit et 1'appe"tit soient naturcis. Apre's le rep as, oppression de la poitrinc, poids au sternum, qua Ire hecures apres le remeade. Apre~s Ic souper, douleur 'a Ia region du nombril, avec sensation de brisure aux intestins, dou'ze heures apres Ic remeade. Le ma-tin, apre's avroir mange, mal de ventre cL ple'nitude de l'estomnac, de la poitrine, quatre jours aprc~s avoiie pris le reme~de. Crampes, et pincemens 'a l'estomac. Poids "a 1I'6pigastre. Poids continuel au bas ventre. Geone et resserrement du bas ventre. Le boire produit des tirailleinens dans le bas ventre. Apres chaque repas, pincemens dans, Ia profondeur du bas ventre. Ininmediatement aipres le rema~de, sortie des vents. Envie fre'quente d'aller 'a ]a selle, qui n'arrivc que deux fois par jour, avec beau coup de peine, quoiqne los excre'mcns soient liquides. Diarrlie d~bilitante, h la suite d'une grande'dose- de cc remeade. Gonflement du bas ventre. Gonflement des glandes du miesente~e, dont "1existence a e~c reconnue apre's Ia mort,. arriv~e ' 'a l suitie de fortes doses de cc rern' de(les exemples de mort.sont tir6s d'observrations 6trange~res 'a I'H-om6opathiie). Resserrement ex-tr Cme d'une par-ic de 1'intestin colon. Urincs rougres, lru'lantes. Ischurie, stangurie. Doulcur vive, en rendant une urine trouble et epa-,is-se. Apir's avo~ir iir'ine',tenesme dela vessic. Demni ( 13-1 ) heure' apr~s le, remeade. Pissement de sang. Pisse& mens de sanga freiquens, accompagnes d'opprcssion de poitrine. De'sir 'invincible du co'it. Leucorrh~e' ac-rirnonicuse et brfilante. Difficult6' de respirer, la. respiration est courte ct asthrniatiqciie. L'inspiration est gen~c, cornme si la poitrine lie pouvroit s'e'tendre, qua tre heures apres le rerne'de. Le soir au lit, forte oppression de poitrine, dh s ept heures apres avoir pris le reme~de. Douleur de poitrine, poids au sternum, e'lancernens dans les mamelons et le sein, resserrement, du thorax et courte haleine, le quatrie~me jour apre~s avoir pris le reme'de; cet dtat dure toule La journee. Forte oppression "a la rdgion du cocur, difficulte' de respirer, le troisie'me jour apre's le remeade. Sentiment de brcilure sous le sternum. Violente douleur de poitrine, avec une forte toux, apres de grandes doses du remeade, 1'opium. a servi d'antidote. Toux convulsive et crachement de sang, apre's un long usage du reme'de. Toux s~chie, toux nocturne. Toux seche p'rovenant d'un chatouillement dcrri're la partie moyenne du sternumn. Crachats purulens, in.flammation, suppuration des schirres de la poitrine, Canie au. sternum. cccs derniers effhts sont coiise~cu-. tifs au long usage des grandes doses du retuede)..Demangeaison aux extre'mite's. Fourruillernent et d 'rnangeaison d~sagre'able dans les glandes. Fourmillement dans ila pan~ic souffraute. lie soir, Ics glandes deviennent douloureuses. Augmtentation in - supportablel de douleur dans la pan~ic souffrantc. 1Puantelar de la suppuration des plaies et ulcercls., Lecurs bords devien-nent noir~trcs, leur odeur ii-~ fecte. Saignernent des ulce~res, Gangre'ne des ulce'rcst Tomec 3, 1 I I 3, )01 Cane secrke dans la cavit6 dcs os, -accornpagna~c d'unc doulcur rongreante. Inflammation 'resyp~tucd toute la pean diu corps, clleecsL douloureusenient b~rljiante. De'clireme 'ns dans diverses parties du corp~s, quatre jours apre's le rcmledc. Coulcur bicue de touLe la surface dii corps. Ilydropisic e; $Vchies, dissolution puhividc des huiniurs. ConsonipLion; les doulcurs causees par cc reme'de, se de'vcloppent da~rantagc dans le- repos, qun, danas le niouvenient. Illuision du sentimnent; it SCIUIlC quec quciquecChose ^wnLe la marchec, et cependant on miarche tr s% TiIC Iwit heunes apre~s avoir pnis le reme'de. Foiblesse ge'ne'ale, chute de toules les forces, paralysie des membres, ( Sloench y a rcme'did avec le quinquina). Les personnes les plus robustes ci les plus NYivCs, s'affoibhirent tellement par 1'usage continud~de cc remi'de, qu.'cllcs fureni obligrees de garder lc lit. Eniousseruent de toils Ics sens. IlseflsiIbiliteC, torpenr, foiblesse, terMin'cs, par la mont. B~ii~lcrens, envie de, dormin, trois heutres, apres, avoir prig le reme'de. La premie're nunit, reves am-, ines cet voluplucux; la. seconde nuit, re~vcs pleins, d'aiixi6Les; la troisidnme nuit, rklcs C'pouvantables. Insoiflmi, trelIbIlemeflt de tous les meombres. Tremn])lenient continuci. Soubresauts des tendons, conFie~vrc quoLidienne. Fic'vrc lente, perle conmp1'tc de P'appe~tit. Fi veadne crInec par la morLFkeVrc, avec chaleun vive, soif ct sucuns abondantes, voimisscment et devoicment. Apre's midi,firisson, trernblernent; (quelqucs hecures plus tard, sensation d'unc chalcur brcdlantc dans tons les rncmlbncs, le mal dc Q ~t se dissipe, ainsi quc la mauvaise humecur; l'cs (1,39) pr1 Se'~gaye et IPon prend un vif inte'rft "a tout cc 011se passe autour de soi. La troisicine nuit ape'~s teme'de, douce sucur, qui co-uvre Lout ic corps, a.reveil. Sucur locale, puante, miordante, accompagnee d'une e'ruption dc boutons, blancs et transparens, remplis d'une liqueur 'acre, qui se convei'tissent en. crocites, semblables 'a ]a gale. Acce's d'hyste'rie, avec frisson et mouvreinens, de crampes dans, quciqucs parties du corps. Anxid'ts, precordiales. Apre's le dgjeuner, angoisse, me'lancolie et douleur de tfte au front, vingt neuf heures apres le -rem 'de. Huit heures apre~s le rema'de, inauvaise humeur; tout fait une imnpression d~sagre'able; on ne sait ai quoi s occu per, le temis parolt long; quciques heures plus tard, l'csprit s'e'gaye, l'ennui se dissipe, la. gaiet6" revient avec les forces. Ce nWest pas sans, fondement que Iflahnemann invite le me'decin "a bien separer les effets prirnitifs de de cedte' substance, de ses effets consecutifs. Les premiiers, comme on vient de le voir, sont inarques, par la diminution de la sensibilite", landis que ics seconds la montrent dans un d'at d'cxKaltation. Post collaf13sum irritatlo. ILaxio'me de l'ccole se trouve ici renlre]-s'. Ils, ne renferrnent-pas m-omns tons deux les, Oh'mens de la loi home'opathique. La double action rnedicinale, dont la rm~decine redornie'e faiL un usage si heureux,, est clairement exprirniee danslutie et Pautre inaximne. L'Home~opathic, en instituaiIa l seconde, donne le coinple~ment, a% la therapeutiquc, qui, reiicontrant des affections miorbifiques, par depression comine par exaltation dui principe 61tal, doit, home'opathiquernent parlant, opposer ic col (xo) laps au collaps, comme elie oppose l'irritation Ai I'irritation. Mais, pour que le collaps succe~de "a Firritation, et vice versa", ]a force "a la foiblosse, ii fatut quc Los deux actions me'dicinales soient en rapport de simiilitude avec ces deux modes do de'saccord, de l'org~anisrne, cc quo 1'on n'a dedcouvert quo depuis I epreuve de la. inaLie're me'dicalc sur l'oninme sai n, dont cst sortie la distinction de l'effet primitif du m~dicanicnt, do son eff-et conse'cutif. Coloquinte. Le fruit socd la coloquinto doiet~re pulverise'do mani'ro 'a en faire une poudre impalpable. Vingrt grains do cetto poudre, ayant e'te niele's avcc 4oo gouttes d'osprit do vin, et laisse's en infusion pendant une soniaine, avec l'attention do 1'agitcr deux on trois fois par jour, la liqueur de'cantee contiont un grain de coloquinto dans la quantit6' do vingt gouttes. Apre's s'dtro procure' ]a fraction ccntie~me, on procede ' a l division, qui doit ktro conduito jusqucs 'a la fraction de'cillionic'me, dontl 'activite' est encore tre~s grande, etla durc'o d'action assez longue. L'antiquite' ne connut do cette substance que la proprite'e do purger, qui lui parut si violento, qu'elle en abandonna l'sage, comme dangereux. Los modernes, y sont revenus, avoc la pre'caut~ion do faire sulbir 'a cc rcme'de des pre'parations propros a atte'nuer sa 41Violence. C'ost ainsi qu'on lc soumit 'a uno forte coction dans l'oau, le yin, l'urinc me'mc, et qu,'on no l'administre plus qu~en liaison avoc des substances gommeiuses, pour diminuer son activit&' Mais toujours, nonobstant ces precautions, conscrve-t-iI sa. violence et sos dangers., ( '4' ) 11 est bien &tonnant qu'une pensde aussi simple alt e'chappd i l'cole: quc jarnais uric substance me'dicinale, (jucique soit sa. force, me'me sa qualit6 vdneneuse,_n'a tort, mais bien, sculement, la rnanie're de s'cn servir. Car enfin, si cette substance ne se laisse point changer, ni meme modifier dans, son essence, du moins se laisse-t-clle amoindrir par des divisions et subdivisions. Yoila' le veritable correctif des rem?'dcs les plus heroiques. Ainion, dun oC7t6,c'est,par ignorance, et de l'autrc, un peii par mauvaise volont6', qu'on a reprocli6 a",'1Io1melopathiic, de n'cmployer que des poisons. On sait pouriant bieri que cc mot est plus relatif qu'absolu, et que, dans, 1'ordre des alirnens, les plus doux, les plus bienfaisans, si 1Pon en abuse, peuvent, non sn~lemcnt alte'rer la sant6', inais m~me doiiner la modt. Dans 1'ordre des me'dicaniens, ii n'cst encore arrive a aucun medecin de donner Pacide suiphuriquc en 6tat de purcte'; dd'ay6' dans une grande quantit6' d'cau, de corrosif et b~rc~lant qu'il d~oit, il passe 'a Pinnocuit6' la plus parfaite. Cc proce~dd n'a-t-il pas de l'analogic, avec les pro cc'des de la pharmacopec homdopathique? De 1Ia ii n'e'toit qu'un pas "a faire, pour arriver "a l'M&~ d'affoiblir 1'activite'des substances ics plus he'roiques, par les divisions indique'cs par fl4oine'opatliic, et P'on n'cut point raye' des tableaux de la maie'rc me'dicale, des me'dicamens --que 1'on n'a nomm~s vwnimeux, que parce q~i'on ignoroit l'art de les, rcndrc bienfaisans et salutaires. La coloquinte, presque oublih'c, est venue reprcndrec un rang plus disuingu6' encore dans la nouvelle matie're m~dicalc. La s6rie des synipto~mcs qu~cllc &cveloppe sur 'ihomine samn, va nous cnseigner que, ( 142 ) donne' " la eh~tive dose dWane fraction octillionimeI1, cc rcnhe omresC. u6rCisOnis les plus cxtraordinaires. Dans un mouvNernent prompt de la te"te, verfigre, pAi semble venir de la. teinpe gyauche; les genoux cliance"lent. La tLetc est prise, surtout au. front; cell est 6-tourdie et vide, cornie 'aIcai suite d'une orgie. De's que lc mal de ventre, que cause le remeade, commence, vertige et he'b[emIient. Douleurs de t~e~ vio'lentes, comnue Si edies provenoictit d'un coup d'air, qui se perdeni:, e,-in mrchant dans P'air libre, trois heures apre~s avoir pris le remeade. 'Pressions peni vives et de'Lacbe~es ca' et la', daiis l'interieur de Ia teate. Douleur comprimante 'a ]a pan'lic ante'rieure de la te"Le, dont l ic mouvement, ]a flexion en avant et le coucher sun le dos, augrmentent ]a violence. Tiraillemncs, douloureux da'ns tout le cerveau, qui semble press6' d'arrkere en avanit \7 ers le front,augmente's par le mouvement des sourcils. Le matin apre~s le levrer, doulcun laucinante ani front, un quart d'heure %p.sicrMde. D-oulcur bri'llaute Ia surface dut front, au dessus des sourcils. Douleur perforante dans la lempe droite, que le tonelier fait cesser, huit heunes apre's le rcme'dc. Douleur brlante et rnordante dans le ciiir chevelio. Sensationi de Ilru1tire dans Ia paiipiere superieure droite. Douleur Iranchaule daus tout le globe de Pocil drot,.scpt heunes apre's le reme'de. Sentiment de bri'lure, aux. paupiU'ces ei aux anglecs des yix D c'mangrre,,ison aux globes des yctux, qui fo(rce les frotter. RlNIeun et ddtente des imuscles de la. face, les yeux. soul. abaitlus. Douleun IinilIante aux ]oues,) plus forte daus le repos, que dans le miouvernent. A la face, e'ruplion de boulons blanes, avec deinaa ( 1*43 ) geaison, douloureux au toucher, quatre heures apre's avoir pris le rcme'dc. Douleur lancinante et de'chirante au bas de la conque de 1'orcillc, qi~ie 1'introdacLion du doigit fait cesser. Remangreaison avec e'1anccmens douloureux, dans la profondctiw de 1'oreille, qai cesse un moment, quand on y creuse av~ec le doigit, une heure et demi apres le remede. Fourmnillement dans l'interieur de 1'oreille, qu~on fait cesser, en yr introduisant le doigt. Tiraillemens douloureux et continuels dcrrie're I'oreille gauche. Douleur pulsativre et rongeante "a une aisle et- 'a la racine du ncz. Doulcui' aux dents de la' niachoire infkdricurc, corume si ics nerfs qui S'3r ren. dent, etoieiit tirailid's et rongrres. Elancernens et pulsatio ns dans les mIolaires infericures droites. Blancheur et rudesse de la langiic, Onfin i c iel &~toit couverte de sabletin jouirca demi apres le rcmede. Gouit rnitallique et cuisson du bout de la langue. Dotricur mordican te "aI1'inte'rieur des joucs ct aux co~t's de la langue. Piquires au gosicr. I-loquct fre'quent, une licure et demic apres avoir pris lc remn'de. Amer tume h' la. bouche, qui dure quatre hecures, imme'diaternent apres avoir pris lc 'cmde. D'faut d'app& Lit, soiL. Renvois (lair. Mal de cocur, tout de suite apre's lc rcnede. M~al de cocur, -six heures de suite, ii revient lc matin au rdvecil. Mal de cocur, qui dure huit hieures, cinq liii0 -uiutcs apre's le rcnehde. Poidsa" Pl'slomac, comme d'unc Pierre. Apre~s avoir mange, pesanicur 'a la. region de l'estonia'c, avec eIcisentiment de ]a fljmn; ic manger ne soulagre pas, plusicr or esiearscc in dc. Tranchecs N 1 igs", u c betocain De~es par ics 1veats, peadant l'inspir-ation. 1PoidIs stir ( '44 ) les intestins, qul sembic proverur de icur vacuitC les abmnens augmerdent le mal-aise, surtout la flexion en avant ct quand on est assis, six jours de suite apres le reni'de, le soir principalement. Gonflement dui ventre, coliquc venteuse. Tranchees, qui corurnencent, quand on commence 'a marcher et augmentent aN chaque pas, cinq jours apre's le remeade. Douleurs de ventre insupportables. A chaque douleur de ventre,inquie"tude dc lout le corps, avec horripilation des deux joucs; elie semblle mionter du ventre ct cesse avec la dolu.Vidc du bas ventre, comme si l'on 'toit jeun, ou comme apres ic d~'voiement. Douleurs de ventre, comnie quand on s'est refroidi, ou que 1'on a mangr6 des alirnens mal sains. Pincemens au has ventre, quise terininent. au pubis. Mal de ventre, qui W'est suivi d'aucune evacuation alvine, huit lieures apres le remeade. Douleur de ventre, qui obligre de sce plier en detix, trois quarts d'heure apres avToir prio3 le remeade. Lc ventre est douloureusement tcndu ct se trouve souiage' par la compression. Douleur de ventre, comnie si les, intestins &'oient ligature~s, avec tranchices aux environs du pubis; c'est au dessous du nonibril que la douleur est la plus violente; les muscles de la face en sontI tirai11es, les y7eux rentre's; ii su ffit de la pression sur le ventre avcc Ia main etL de la flexion du corps en avant, pour operer du soulageinent, huit hecures apres avoir pris le reme'de. Contraction des intestins, siviolente, que le sang en monte i a ]a le ec t 'a ]a face qui se couvre de sueur, sept licures apres avowr pris lc rem)'de. Douleur perforante 'a 1'aine gauche, pre's des os du bassin, douze licures apre's le rrenidc. ( i5 ) Uiic tasse de cAfe fait cesser les douleurs cause'es par la. coloquinte, en produisant irinrndiatement des sd.-les. Forte envie d'allcr 'a la garderobe; selles d'un jaune fonce', imoitid solides, moiLid liquides, d'une odeur aigyre pourric, commnini t a suite d'un purgratif; les, doulcurs cesseni cntie'reenilt, iais ne tardent pas -,h revenir, neuf heures apres avoir pris le rema~de. Selles d'anL jaunie vert',caveCC le scntimcnen de s'c~tre refroidi. De~voiement, quinze selics dans l'espace de 18 heures, qui appaiscut de plus en plus lc mial de ventre, une heure apres avoir pris le remade. DWvoiement nuit et jour,- avec nausdes, sanis pouvoir vomii' Envies frc'quentt~s ct pressanieS d'aller 'I ]a selte, on ne sauroji retenir un instant les exCfcrtues; ii senible quco1Panus citle rectum soient paralysri's, dix heures apies lec rema'de. Selles, dabord aqueiises, puis glaire-uses, ensuite biticuses, enfin sanguinolenles. Henio rragrie intes [male. Dyssentei-ie niort~elle. Explosion fre~qucnte ct sonore des vents par le lbas, une hecur-e et deimi apt-es avoii' pris lc rcinc'dc. Disposition trompeuse 'a rendre, des vents, pendant quciques minutes, aprc's Icquel teins uls sorteni tavec force. Retention, incarce'ration des vents, 'Iffes en avoir beaucoup renda (cifet conse'cutif suecc~dant h I'cffct primitif'). Doulcur au dessus des hanches, avec mat de cocuir ei sensation de froid, irois heures apres le reine'de, Elance-mens ci tension dans les lomnbes, qui n'oni lieu que dans l'hinspi'rai ion, et de la dci'niere Nriolence, lorsqu'on est concicW sur lc dos, cinquanic quatre hecures apre's avoir pris lc rcnie~dc. Pi'cssion continuelle an pubis, huit heures apres le reine~do IO/C0. jj"I )( Doulcur tcn~sivc "a I'ainc droite waugment~c par la COflhl) ression. Urines rares. Envie d'uriner, qui ne peut s'accomplir. Envie fre'qucntc d'urincr, on nc rend que pen d'eau. Urines, qtii prennenit tout de suite une odeur insupportable, ces C3deposent promptement une inatie're, visqucuse. Irritation dui canal de F'air, toussoternent. Pesanteur au mailieu dii sternum. Oppression qui se fait sentir 'a la partie ante~ieure de la poitrine; dans Finspiration, les poumaons semiblent ^tre comiprim'spa iine force exterieure et 1'expiration produit des d'ancemlens, apires six jours de l'sage dui reme'de. Fourmilleinent dans les tdcgumcns dui ventre et de la poitrine dui cot6 gauchec, coinnue si des insectes parcouroient ces parties. Piqtires vers Ics co'tes infrricures, qtli se font sentir totis les jouirs. Roideur dui col, douloureuse d~ans le mouvement. Tiraillenicus douloureux dans les mnuscles du col dui co~te gauiche, aggrave's par le mnouvement. Tiraillemeus 'a la nuqiie, nic'me dans le repos,sujivijs PCU apres d'urie roideur douloureuse, (qrn augmente en tournant la te'1e. A l'occiput, sensation de la pr6-- sence de quelqiie chos'e qui comprimie transversalemnent, aussi doilloureuse dans l'jnrniobi~Ilt de ha te'te que dans son miouveiuent. De tenhs autre dn cemiens dans, les bras, quatre hecures apres le reme~de. Cramipes dans Ics doigts des miains. En marchant, dotileur dans la cuisse droite, cornme si le rmuscle psoas C'toit racourci*; elle cesse, desqu Ion s'arre~te et reprend avec la marche, trenle dciii heures apre's avoir pri~s lc reine~de. Elanceniewi et de'chjremcnq dansIla cuisse droite, diars ('47) ha itation et quand -on est assis, deux Pours apri-c6Je renmede. Tretublernent des jambcs, comme a** la suitc d'une fortle pouvante, accornpagn6' d'horripilations, qui durent un quart d'heurc, une heure apre"s le rcme'e. Dc'mangeaisori lancinante aux jambes, quand on est assisj quc -Ia marche. fait cesser, deux heures apres avoir pris ic remc~dc. Douleurs aux tumeurs varique uses dc la jamnbe, jusqucs alors indolentes. Douleur aigiiOe aux gras des jamnbes, dans le repos: assis ou debout, on eprouive des tiraillemens douloui'eux dans les gras de jambes. Engourdissernent dui pied gauche, dans le repos. De'mangeaison ]ancinante et perforante sur le dos du pied droit, plus violente dans, le repos, vingt cinq heures apres le rerede. Douleur lace'rante dans la plante du pied droit, plus violente dens Ie repos, trente cinq heures apres le remeade. A la marche en air Iibte, lassitude dans tous les membres, cornme apres un long voyage a* pied; ii semble que les extre'mite's inf~rieures portent un fardeau pesant; elies tremblent, et la sucur C'clate sur tout le corps, onze heures apr?~s Ie remede. Sommei'l agit6, on se jette de coAte' el, d'autre dans son lit, trente hieures apres le reme~de. Sommeil trouble par beaucoup de reves. Rehes voluptucux, pollutions, sans erection. Reaves voluptueux, 6rection satyriatique, sans pollution, vingt heures apres, le reme'e. Ra'ves lascifs et pollution, huit heures apres le rema~de. Pouls, lent, mais plecm, de suite apres le rerne~de, eeL etat dure io heures, apre's quoi le pouls s'accelere, en conservant sa force. Le inatin apres le lever, frisson de tout le corps, avec chaleur "a la ( i48 ) face, soif, ure derni-heure api-s le rema~de. Le matin au r6vcil, sucur aux jambes, vingt quatre heures ap1'es avoir pris le reme'de. Sucurs nocturnes. Silence' qui dure tout iin jour. Tristesse, abattement, mial-aise. liumeur grondeuse, on prend tout en mauvaise part ct lPon ne repond qu'avec peine. La me'decine home'opathique ne peut que s'applaudir dii reisultat des c'preuves qu'elle a faites avec: cc remede terrible, sur Phornme qui jouit de la sante'. 11nWest pas difficile au lecteur de reconnoltre dans les sympto'm-es qu~l y de~veloppe, lses Ih'rens, des douleurs artliritiques "a la teate et aux dents, ceux des coliqucs venteuses et de certaines dyssenteries, ainsi que les rudimens d'unc, espece de lumbago et de sciatique, toutes maladies quo la pathologic n'ex-~ plique que tre's obscure'ment, qiie la the'rapeutique ne combat que d'uno manie~e peu eflicace. Mais de toutes les' parties doe l'organismne, le ventre est le principal domaine de l'exercice de secs proprie'tes. En nc'gligeant m~nice tout cc que les experiences liomc'opathiques ont re'vele sur les ph~no-mcnes medicinaux de cette substance, ne pourroit-on se bor.. ncr au souvenir de tous, ceux qu.'on lIni a vu d6 -volopper, dans son emploi en. qualit6 do purgatif drastique? c'est aux sympto'mes violens, ins~parables. do son usage, qu.'e'lle doit son bannissement de ]a matie're me'dicale eft honneur., Eli bien, lorsque la naiture, dont los formes sont varides 'a l'infini, les ropresentera 'aI'l'honme de, l'art, la coloquinte sera le spe'cifique propre "aIcls enlever, quelque soitleI non. qu'on leur aura donn6e etla cause prochaine qu'on Icur aura suppose'e, si, toutefois, icur similihide avec les syinpto~mes me'dicinaux, est comple~te, ( '49 ) et la dose dii rcuie~de mesur'c, en seas, inverse, sur la gravit6 des sympto~mes naturcis. Eponge bruld'e, Spongia mnarina tosta. L'6ponge brtilehe et son usage speciflque dans la cure du goeth'e, sont encore une de ces mioissons quc I'ecole ancienne a recuejilies, sans avoir en la peine de sem-er. 11 en a e'te presque de m~me de tontes les substances me~dicinales spe'ciflques que, posse~de la medecine. Abandonn6?a lui-m~ne dans ses maladies chroniques, le peuple, ne trouvoit de ressources "a ses maux, que dans des milfliers dkC'preutves, faites avec les substances simples, que Iui offroient les regnes de la nature. C'est ainsi que l'homiue des vallons et des plaines adjacentes fit'a l'art de gue'rii', present de I' eponge bruile'e, commeni specifique, dans la. cure dui goi'*tre, si commun daus les contre'es qu'iI habile. Mais ce reme'de, si longtemis cherche' et trou~yc avec tant de peine, in tarda pas "a cesser d'~tre fid'lc 'a ses vertus, par le melange que 1'on en fit ayec dqautrcs substances me'dickiales, qui alte'rerent ou neutralise~ent ses proprh~eis. Oa ne voit, en difet, dans aucun C'ompendiun pharniaceulique la prescription de cc reme'de, sans une combinaison quelconquc. Tout incertain qu'il soit daus ses effets, on enest rest',cIla 'a dd'aut d'un specifiqiie plus efticace. 11 e'toit reserve' a l'ome'opathie, de d~couvrir les, causes de son inefficacite, en le signalant, dans ses, epreuves sur 1'homme sain, comnie propre 'a engendrer sur luiiila maladie du goe~tre. C'est avec des dose$ de beau coup inf~rieures tcelIles usike'S, qu'ellc en ope're le d'veloppemeiit. Coest avec des ato'mes de cc me~me me'dicanient qu'cle en op~iereIl la rebolutionn lorsque les causes naturelles le Iti offrcent tout forme 11I ne faut point chercher ailleu-s les raisonis dui pcu de succe's dont, le plus ordinairement, son usage est suivi dans la pratique ordinaire. Ici ne se borne point le service rcndu "a la science ci 'a l'urnaniVLe, par la doctrine homc'opathique. En observant alttentivrement ic de'veloppemcnt des phe'no'-<', mcnes op~re's par cctte substance sur l'omme samn, l'exp~rimcntcateur, frappe' des symnpto'nes qu'iI pro-. duisoit sur l'organe pulmonaire, leur trouva, de la ressemblance avec ceux qui acc~orpagnent le croup. Sous les auspices de cette similitude, la cure de cette maladic violentc fut tente'e et lc succe's le plus prompt comme ic plus brillant, confirm a la ve'rite6, ainsi quc la puissance de la, loi homeopathiqac. Depuis cette c'.,oque, le tems n'a fait qu'ajoukr de nouvelles preuves "a celles que fournirent les premniees cxperiences therapcutiques tent ees avec cc me'dicamcnI. Grace 'a cette dc'couvcrtc pr~cieuse, la me'decine r&[ormidc ne redoute pas plus cc fle'au de 1'enfancc, qu'elle ne craint, avec le specifique de la belladone, ic venin volatil de la scarlatine, dont on sa-it qu'elle a le pou-voir de pre~server et dc gum'rir. Elle doit aussi ai la constanee de son ze"dc ce de ses efforts pour l'cnrichissemcnt de sa mati~rc numdcale, d'ailoir donne' Ni c mMe un auxiliaire, ou plUto~t un substitut puissant, dans la substance mn'dicinale appehkc foie de soufi'e. Jai dit, un sul)stitut, c'est-a'-dire, que, lorsque 1'epongc ne renfermec pas la copic fidle' des syp es de cetie maladie, iel esc trouvepresquc toujours, cette copie, dcssinfe dans les, plieno~I k1 ncs propres, 4t cette seconde substance, cc qui, ( '5' ) en d'autres termnes, veut dire, que l'affection dii cr0oup, iualgr6,1'apparente ir-nmobilit6 de son caractere, est susceptible dc varie'tes. L'cxpe'riencc. enseigne, qu'une goutte pure dc la teinture spiritucuse de. l'cponge bru'ihec est unc dose suffisante dans los, affections Jes, plus chroniquos, tandis, que les inaladies los plus aigpr' s sont victoi'ieusemient conibaltuos avoc les frzictions ochillionic'ne et de'cillionie"me de cc reme~de. Apre~s avoir bru~cW, dans l'instcumcnt de fer blanc quisertairo"Air le caf6, de l'c'ponge coupe-e en petits morceaux, jusqu') a cc quielle brunisse et se laisse' facilement reduire en poudre, on rn~1c vingt grains de Cotte poudre avec 4o00gouttos d'osprit de ilin; apres une somaine enti'ro d'i~fusion, pendant loquol terns on doit agitor doux fois p~ar jour le me'lango, on de~cante la liqueur, dont la: qualitite' de!o 20gouttos contient un grain do la su1)'stance. Je no re'pe'Lrai point le proce'de'd'atte'nuat on, dc'ja connu, qui doit c6nduire jusqucs I' la fractiqn d~cillionie~rne. Le can.phre est.l'antidote des doses trop fortes de cc rem 'de. Vortiges, quand on es, assis, sentiment-do chalcur ~ila. t'te, un quart d'h~. re apr~s avoir pris lecre-- incde. Vertigo, a tomb r en arrie'e. Tout tournle, on chance'e, conmmo da~s l'ivressc, une domini-hure apres, le reme'de. Lrnptsion violonte dii sang vers, le cerveau., les arte~reý dii col battont fortceont, une hocure apre's le remýde. Pesa itour, plenitude do la te~e. Douleur sourde iau. cot, droit (10 la te'tc, en rentrant do l'air libri dans une chambre chaudc, une heure Ct demie pre's le rerniede. Doulour ct pression sourde de I tte e, dcpuis le front jiisques (j52~ it la nuqiie, de la dur6e de dix heures, trois hieures apres le rem'de. Doulear comprimante au front, an bout dc dcux heures. Heurteinens dans ics detix cotes dc la tate, qui retentissent jusques "a son sommet, chaque fois plc 1'on remue le bras, ou quc IPon fiail un pas, une heure apres avoir pris le reMn~e. Saccades douloureuses au c6V' de ]a Utet et du1 col, on se trouve un petit goe~tre; pulsations qui de la. te~t descendent jusques aux joues, et tirailicmens dans lc col. Titaillemnens douloureux dans le ot Cdroit de la. tete et du col, quatre heures apres lc remnedc. Sensation de hd'rissernent des cheveux, plus mnarque' dans cha'quc mouvcmcnt du corps, une heure apre's le rcine'dc.; Sentiment de tcnsior, ct de constriction an. desstis de Ia racine du ncz, o'ýizc heures apre's lc rene'dc. Elancemens dans les os ýIu nez, au. bout d'unc dciiiiheure. L'oeil est mat et Ip s paupiehres gonflees, comme?lasifte d'unc d'ba. che de nuit, on est fiatigud ci endorni., trois henres ipre's avoir pris le rcrne'dc. Pesanteur des paupiehres, cules se ferment involontairernent, un quart d'heur apre's le reme~dc. Le soir, douleur compritnante ctI 1neinante dans, les deux yeux, neuf heures apres le r me'dc. Rougceur du blanc de l'ocil. Larrnoyement Ab dant. Tintemens d'oreilles. Da la conque de 1'oreille gauche, bouton enflammdi, q se couvre d'une crofite, ci fail souifrir, surtout en touchant. For mation de petites turneurs "al'orcill gauche, donloureuses aIU toucher, une heure apr~ e crcin~dc. Br~ilure ai l'entrde de l'oreille droite. fitire de 1'cntizdc du conduit auditif, tension, fourm liernCent, comine pour Ia formation d'un absce"S. El ncemens de dedans ( '53 ) en dehors an tympan de I'orcille droite, de suitp, apres le remeade. Enflu're des glandes maxillaires, qui ge~ne le mouvement du col, douloureuse au toucher. Dans le goetre,en avalant, douleur lancinante; douleu sourde, hors de la de'glutition. Elancemens dans le goe~tre, pendant et hors de la de~glutition. Roideur du col, en fle'chissant et tournant la tae Pression longue., et tension 'a la partie lateralc dr~oite du col, comme si 1'on serroit la pcau entre les doigts; ]a douleur s'y fait sentir, de's qu'on y touche. Pression douloureuse 'a la glande tyro'ldc, augmentfc par le toucher, imme'diaternent apres avoir pris le reme'de. Compression douloureuse au gosier, lorsque 1'on chante, six heures apre's le remeade. Dans le goiiatrc, on eprouve un inouvement de qucique chose qui s~vy remue, surtout en avalant. Dans le goiitre, senti.mnent de tension et de gonflemient, comme s'il you-- loit s 'ouvrir. La re'gion de la glande tyro'lde est comme durcie, apre~s quatre jours du remeade. Pal-- pitation des muscles droits du cob, pendant ic coucher, vingt quatre heures apre's be reme'de. De tems a~ autre, piquires bdge~res dans la region de la glande tyro'Ide. Fourmilbeinent fugitif dans le col, une heure apres lc rcne'de. Tiraillemens dans be c0416 gauche du cob, au bout de. Go heures. Sensation doulourcuse de roideur au co~t6 gauche de la nuque, lorsqu'on veut tourner la teate " droite, deini-heure apre's ic r'n~de. Ext'ricurement, au dessus de la. fossette dui col, d~ancemens, ou piquires continuclics. Eruption de gros boutons "a ba partie supe'ricure du col sous ic muenton, douloureux au toucher, douze heures apres le rem'dc. Tome P.3.a ( 54 ) A la partie interne des joucs et aux bords dc la la-ngue, v~sicules lancinantes et brcilantcs, qui emrechi~nt do mianger. Sa ljvation,- un quart clheure apr's le remede. Sensation do brtilurc dans I~ col, au Cos.ei, puis dans les oreilles. Dans l'intdriciw dii ccol;, surtout ape'~s ic rep as, 6dancernens; CA l'ext&necur, on sent TIC queliquC chose so soule've, Surtout lc n)Atin et le soir. IAuigmentation do l'appe'tit. Faim vive. Poids 'a la r~gion do 1'cstoiliac, on iie peut souffirii'la pression des v~erneens. Ape'~s lo repas, nial-aise, plenitude du bas ventre. Tension du veflire. Borborygmes etren-~ vois. Devoiement iblanchAtre, au.Ibout dc 48 heures. Chaque jour, sortie do beaucoup d'ascarides; chaquc soir-, fourinillonient?'al'anus.,Tenesnie a chaquc selle. Sensation do blossuro -h l'anus. Avant chaqluc garderobo, danceinens 'a1'anus et grouillemont dii ventre. Urines fcumeuses, avec sedimnent -6pais, d'une matie~re g-risA Ire. Donleur au. col do la vessie, envin fr~qucnte d'ui'incr. Goufleinent dotiloureux do I'6pidyrdirne. Un pea. avant I j ruption des rC"grles, douleurs dorsaics et battomens do cocur; pendant 1'6coulcment d'es r~cgios, tiraillemens dans los cuisses etles jamLibes. Acc~Ic'ration do I'eipoque inonstruolle eL augmienitation. duiflux. LiauciV ded la' voic. Enchiffrecnenient, touix. Penldanti la toux, clouleur 'a ]a poitrine et dans le canal do Pair, avoc rudosso dans l'intc'rieur dui col. Toux continuelle, prove.aant d'une partie profondo deo la poitrine, ou' [on resserit une donuler, coImiiiOSi co lieu etoit lblessc, une daini-hecure apre's lc reme'de. Toux -sche, un quart d'he are apres Ic reinc~de. Toux ( '55 ) seche, jouir ct nuit, avec sensation bru'1autc dans la poitrine; la touxsc calme apre's le howre ct lc manger. Dans. la nuit, acce's dc toux f'r~qiuns, qui dw'cni quciques minunttes, on 3y paroli dernauvaisc humncir. Inspiration lente eL prof'onde, comme apres un effort qui a 6'puise'; cct 'tat durse quieques rninutes,unc deini-. hecure apre's le i'eiu'de. Apr~s un kgcr effort, lassitude subile; ]a pirn sc prend, on peut "a pehie parler, I a chaleur mionte "a la face, les nause'es arrivfent; quciques hidures phis lard, pesanteur h la t"tc. Le plus lc'gcr mouivement du corps occasionne de la foiblesse, fait boujilonner Ic sangr, rougir [a face; lc corps devieni brcdlant, les veines se gonflent et la respiration manque; cc n'cst qii'apre's ull1on1( repos., que 1'oti se remet. Apre's le miouvement le plus modei're dans F'air libre, foiblesse subile Ci chancellernent; on c'prowrc de 1'anxidV1,' du inal dc cocur; la face p~lit, I'hialeinc devient courilectc sif*flantc, ic sfang se porte a% ]a htc"e, les )rCux se fcrment, involontairement ct conime conv'ulsivceiucn, ics larmes so, font jour "a tiavers les paujpie'res fermees; on esl en pleiiic cOnnlois-saluce, mais les muscles soumis "a la volonte&, Soul tconlimei paralys6s. Elancernens et tiraillemens dans les exir~init~s sulperienres. Dc'mangeaison lancinanic i i]a poitriuc ca aux bras. S ensation de h~ru~ljiiic aujx br'as et auix mains. Elauicemens dans l'articulaiion du bras avec Ia main, pendant lc repos, un quart oI'heure apres ic rciu~dc. Eriflcirc dcs imainSO, on lie peti l Nclir ics doigi~s. L'articulation moyernnc du me~dius de la maini gaucLec est rougre ci sou fcc dans Ia flexion. Lc dos, ics fesses, les cuisses ci ics jawlubes -SOul engtouwdis ci roides. Tirailleiciucs (lans les jannbcs, pendant tonic l'apre's-d ince. 'fim'aillcnic'is darismsii ( 156 ) genou, sueurs, toutes les nuits. Pesanteur des pied&-, d~chiremcns dans les os du tarse; eilancemcns dans lcg talons, lorsqu'on s'assied, apre's une longue proinenade; ls, durent 1'espace d'une heure. Dc'mangeaison,6ruption 'a la peau, de taches rouges., qni deviennent br fdantes, par le. grattement, deux heures apres avoir pris le reme~de. Gratte-t-on quelquc part, ii survient de la dc'mangeaison dans, d'autrcs parties du corps. De's qu'on sent un peu dc froid, ii sl'l --ve iinc dc'mangeaison rongeante 'a la poitrine, 'at h'pigastre, au. dos ct sous les bras; le grat-tement fait rougir la peall, le rongement s'accroh t cili se formc dcs vcssics qui sc dissipent promptement. Abaiternent marque' du corps ct de 1'esprit, on ne d~sire que le repos. Insomnie jusqu'a' mirtuit. On ne peut dormir et, si 1'on s'endort, c'est pour de'lirci'. Froid des pieds et des mains. Le matin, froid avcc tremblemient; les mains sont Ibleues, la soif vive, puis chaleur brcdlantc et seche, so~mmeil long et agit6', pendant 36 heures; la nuit suivante, re'veils fre~qucns, suivis de vertiges et de maux de cocur; de tems en tems, sucur li~g?'re, lorsque la chaleur diminue; il f5clate une C"tuption aux le'vres et l'on ressent des tiraillemiens et 6lanccmens d'-oeil et 'a la jouc gauche.Lc soir, apre's s'e'tre de'shabi~lk, frisson, treiublement; un quart d'heurc apre's etre entr6' au. lit, chalcur ge'nirale, i 1'cxceptioa des cuisses, qui soft froides et endormies; la sucur commence et dure toute ]a nuit. Chaquc jour, paroxysmes de chaleur, avec anxie'tes precordiales; on pleure, on se ddsesp~re, on voudroit mourir sur I'heure. An-. goisses, comme ýi la veille d'un malheur. Facfiitd f " ( 157 ) s'effayer de rien, au plus petit bruit; cela tombo dans les pieds, qui deviennent lourds comnme, du plomb. Humeur noire, in~gaiit6 d'humeur, alternativement gaic et triste, aimable et querelleuse. Dans les nombreux symptrnies dont je viens de donner L'expositiofl, on ne peut rien voir de plus caracterise', que le goe~re, certaines scrophules et 1'angine membraneuse. Cette dernie're affection, surtout, y est dessinde avec ses plus le'geres nuances. On connoit- sa violence,. les dangers dont elie s'cntoure, on sait qu'elle n'est que trop souvent mortefle. Quelle rapidite' dans sa marche! quelles angoisses accompagncnt son cours! queule fraycur de la mort, partagde entre le malade et ses assistans, renouvell~ee ' chaque paroxysme de suffocation!.1,queule mort! le malade meurt tout vivant. Q uel me'decin ne voudra pas ~dhanger cette se'rie de terreurs, cette dpouvantable agonie, lors me"rne qu'ile seltermine par la conservation dc la vie, contre le 1dgcr accroissemcnt d'un mal qui se d6compose queiques heures apre's ladministration de la fraction octillionie'me de 11'3ponge bruhe'e, ou de la dhrini11icrne partie d'uii grain de foic dc soufre? C'est pourtant l'omdopathie, dont les uns se nioquent, quc d'autres injurient, qui ope'rc ces miracles! toute proportion entre le mal et le reme'de, parolt aux uns et aux autres, inanquer absolument. Ili c peut, en effet, Utre 6'tabli aucun paralki~e entre 1'apparci'l imposant des sangsues, synapisrnes, ve'sicatoires,vounitifs, purgatifs, application interne et externe dui mercure, bains, frictions, et 1'hiumble dose quc nouis recommandons de substituer ai ces preparatifs de inort. Mais il est possible, quand on est huniain, d'cs-. ( 158 ) sayer, nieme sans y croire, dvappliqucr "a cettc affection slaglaie a loi des s'ei'nblalilcs qui, Si souvent d~jat, lit, pa Ipitcr dc joic le scin maternel, en lui conserviant l'enianlt chei'i qu'il allaite avec ddlices. J'ai plus (l'Uflc fois, dans Ic cours dc cet ouvragc, signuald le triomphe dc cettc admirable loi de gu6drison. Ici j'ose ajouter qu'il est certain, si, dc'posant un instant leurs preventions, ses adversaires les plus redoutables consentent 'a en faire l'application. 'a cc Nal ~udeo1'enfance, de tous le plus fer]o cc. Oul, quelque 1)aut que soiLleI degr6 edii mal, quelque rapproche' que soit Ic rualade de sa torube, y ecit-il. d~jI ]II me clescendaun mpied, ii est possible peUt-A -e encore deolcn. arrachier, en faisant prece'der 1'aduiinisl'a Lion de V'un d-c ces deux specifiqlues, do celle d'une Crci' dose d'aconit. L'i n fla inrrma Lion' roinpue, le reste do Ia maladic disparoitL biento't, ne laissaint point apre's die cotic ddbilikd profonde qui, Pour n'&tre point aussi menacante, 'a. pas momns ses dangei's. Oleandler, Nermin oleander. Pour oblenir le suc do cotic planle dans toute sa force et l'avoir touj ours C'gaI, oni doit P~extraire dans le moment de sa floraison. Bien qim'il ne soiL point volatil, ii est ])on (de mefler un pea d'esprit do x-in avec la quanLite' d'1une once des fenilles et des fleurs de la plante. On ~cerase et broyc la masse jusqu'au point d'en faire line boujillie 6paisse, 'a laqluelle on joint uine once d'csprit do vin; on en exprime for.tement Ie sue, qu'on laisso reposer ens ujie, jusqu'a' cc qu'it so soiL td~pouille' do sos par'Les grossieres; on d6cantc la liqueur, dont on for mc une premnchrc division par centic'nes, en me~iant une gouLtte pure ( 159 ) dc suc avec 99 gouttes d'esprit, cL, scion le proce'de6 connu, on la. contintue jnsqu'?a cc que son attenuation soil ari-ivfc jusques, a% la fraction billionic~mc. L'old~ndcr est un rn~dicamient nouveau, introduit par Hahineinann dans, la miatici'c rn'dicale. Oa lui trouvera. des propridte's spd'cifiques dans, quciques de'rangremens, dc1'intelligrence, tels que, ]a disirac-. tion; daris certaines, espe'es, de pairab'sies exeniptes de dlouleurs; quciques maladies douloureuses, de 1'exL&rieur de la te~Ie; enfin dans, certaines, eruptions dui cuir chevelti. It peut arriver quo sa spe'cificite' ne soiL point abs~olue. Dans ces cas, oii sa. verta. doit ceder ýi 1'efficaciVe plus direcie d'un auitre m&c dicarnent, it n'en reste pais momns un auixiliaire indispensable, en qualit6' de reme'de interme'diaire. On nom-me ainsi. les me'dicarnens que P'on placo eniro deux doses d'un specitique aIbsolu, dIont on ne peut r Cpe -er 1'administration plusicurs, fois de suite. Alors, on alterne le derniei' avec Ie premier, el la. curec n'cn reussit que d'une manichre pluss Are. 'Vertiges, en marchani; on ne chance~le ni no se trouvo pret ai tomber, mais tous les,0IbjeLs se confondent danis la. vue, corn-inc dans une danse Ibile, qua Ire heur-es apre~s avoii' pris, lc rem&Iee. Dans lta station,, veuti-on rsegarder 'a terre-, la te'Ie devient vei'LigitieUSe et 1'oeil voit (loulble; cela n'arrive point, lor-stiuc 'on regarde de%'ant soi, sept hieures apr-es lec in'eude. En se levant du 1li, ver-tiges, qui einipe'clent dec marcher, dix heures apr~s, le rein&Ie. Vertigfe, tout tournoC devant le front, on chance~le stir les jamubes, comneni Si QIles, 6toient foibles, une heur-cetedemii ap~res avoir pris le reine~de. Privation de Ia Ihculte' de pensers. La te~c est comphe'tement priso, I'csprit est 'effouisse ( 160 ) on a dc la peine 'a penser. A la lecture d'un livfre, on a de la peine dc rallier le sens des $eriodes. Difficult6 de lire un livre se'rieux et savant; on est obligd de r'pe'tcr plusicurs fois une phrase, non par foiblesse de comprehension, mais par distraction caus~ee par des iddes qui d4~placent, celles dont on voudroit s'occuper. Des idees e&range~res viennen~t troubler lk'tude; se sont des reves sur l'avenir, des 'images enchantercsscs, qui distraient, quatre heures apr?'s avoir pris le remeade. A la lecture, si P'on pense que ion ne comprendra pas ce qu'on li-t, en faisant toutefois les plus vifs efforts pour concevoir,toutes ics ide's se brouillent, tandis que l'on con~oit facileinent, en ne pensant point? vouloir comprendre; alors aucune ide'e drangere ne vient troubler la lecture. Foiblesse de. mernoirc, on ne peut se rappeler les nornis les plus coiinus, deux hecures et demi apre's ayoir pris lc reme'de. Pesanleur de la teote, au. bout de)4 heures. On ne petit tenir la tefte dlev'e, a% raison de sa pesan [cur; on est force" de cesser sa lecture et de se coucher; an. lit, point de douleur de tec mais de's qu'on se ha've, la tate se prenid et le mal de Coeur s'y joint, neuf heures apres avoir pris le reniade. Sensation de ligature "a la tae, qui est plus dtourdie quc douloureuse. Douleur comprimn-ante dans le cerveau, six -he~ures apres le reniede. Pression du cerveau de dedans en dehors, au dessus du front, au bout dc douze heures. Doulcur dans le front, comme s'il devroit s'ouvrir. De&manangaison ronge ante, coilirne si l'on avoit de la vermine, dans tout le cuir chievelu; on est. force' de gr'atter, cinquante six hieures -apres ic rcme'dc. D'mangeaisori insupportable ' a la te, Ic legrattement ( 16' ) ccorche la peau. La nuit, on ne pout dormir, tant la demangeaison est grande, au cuir chevelu. Comnpression douloureuse aux tempes, pendant la mastication. Le ma~im au lever, la figure est d "o Ifpse p'le, les 3reux ccernas de bileu, les joucs tmats Dilatation des pupilles, au bout d'une heure; elkes sont tres resseirrees, au bout -de vingi quatrc heures. En reg-ardant de cote, sans Lourner la te'te la. vue se noircit. A chaque instant, la 'ue se noircit. iLarino~rement des ycux, "a la lecture. Lcs yeux font mat, comme lorsqu'on a trop Iu. Sensation de bruilure ct de'inangeaison aux paupiercs. Demangeaison aum globe d'un oeil. Les paupie'rcs se ferment involontairement, comme si 1'on avoit envic de dormir, huit heures ap'res le remeade. De~mangeaison lancinante 'a la racine du nez et "a la jouc gauche. Engourdissement, insensibilite6 du dos du nez. Ddmangeaison bri'lante au. front, I La joue gauche, a la pointe du nienton; ii y parolt do petites, tumeurs entourefes d'un cercie rouge, sans douleur, me'mc au toucher. Sensation "a la joue gauche, comme de l'impression d.un air froid; en y touchant, on l trouve plus chaude que L'autre joue. De'mangeaison rongeante 'a la joue droite. Les deux pommeites, des jones, sont engourdies, et commo scrrees par une pince. Tanto~t du bout de l'oreille droite, tanto~t de la, gauche, s'6kleve une chaleur, qui finit par gzagner la ta'te etl~a face. Tintemens d'oreilles, sensa lion de br ulure "a l'entre'e d'une oreille. Tout un jour, de~anangeaison autour du nez. TriIaillem ens conyulsils de la coruiissure gauche des lkyres, elie so rapprochec de l'oreille. Sensation de gonflement des Pevres, cules sont 70117e 3 ý ( 162 ) engourdics. Les 1evres sontbrunes, sans que la couleur de la face en soiL changce. IBoutons purulens aux deux cotks du menton. Sen-. sation d'un vent froid qui frappe le c6te6 gauche di col. Douleur vive et comjrimante au col, tout pres de ia pomme d'adain. Sensation dc resserrement de la gorge, sorte de strangulation), on ne pent rien souffrir autour du col. Battemens violens des carotides. Le soi' et dans la nuit, tirailleiens souids h ia nuque et "aune paule, alternant avce une douleur dans la tempe etdans une molaire du cot'' gauche. La premihre nuit apresleI rcmede, dechiremens dans une dent molaire creuse, qui cessent des qu'on sort du lit, reviennent quand on y rentre, et s'accorpagnent de nausees, de chaleur "a la jouc qui repond " la dent et de fre'quentes envies d'ariner. Pendant la mastication, douleur des dents, dechirante, qui cesse, quand on cesse de macher;ni l'attouchement ni la pression avee la main, n'y font cprouver de douleur. En machant, sensation aux dents molaires, comine si elles etoient toutes creuses. Sentiment cxtraordinaire de l'@branlement de toutes les dents, avec blancheur blcuatre des gencives. La langue est blanchela bouche et les levres se'ches, trente heures apres avoir pris le reme'de. Les papilles de la langue sont lu'riss6es, cc qui lui donne un aspect rude; la couleur en est d'un blanc sale. Piqi'res brilantes au cRt" gauche de la langue. Elancemens dans la langue. La facult6 de parler est presque entiie'rment perdue. Onne rLpond aux questions que par des sons inarticulds. Sensation brt~Iante de Ia gorge A Pestomac, neuf heures apr~s le rememde. (163) DUfaut d'app~lit, inais faim c-anine. Soif plus viNve quc dc coutume. Faim canine, on mange beaucoup et avec avidite'.De'sii' de boire froid, de 1'eau surtout, trente henres apre~s le remaede. Faim canine; Jes mains tremblent en mangeant, elies trerublent, ai la vue du manger. PendantL le diner, qu'on de'vore, e'tourdissement, on diroit que la vue et 1'ouie vont manquer. Pien~vois d'air, fre'que'ns, sonores, pendant que 1'oii mange. Les renvois rame'nent les alimens 'a la gorge. Mfal de cocur, Haiausees, quatre heures apres avoii' pris le remeade. M~al de cocur, la bouche se remplit d'cau, commec quand on doit vo'mir. Vomisseinent d'un liquide d'un jaune vcrt et tre's amer, douze hdures apres le reme'de. lMal-aise general, avec envies de vomir. Sensation a 11'epigastre, comme si le Coeur batloit dans toute la poitrine, ainsi qu'il arrive, quand on s?'est fcbauffi, quoique la main ne remarque que le battement ordinaire du coeur. Sentiment, de froid au. cot droit dui bas ventre. Pinceinens dans les intestins, comme des avant-coureurs de de'voiement. II semble que, les intestins soient affoiblis, comme apre's des purgatifs, et que la. diarrlue' veuille s'e&tablir. Elancemens, rongemens aulour du nombril. Grouillcmens dans, la region du noinIbril, avarit-coureurs dc la 'Sortie des vents, demi heure apres avoir pris Ic remede. Borboryrgmes dans toutes les parties du ventre, emission de vents avec 1'odeur des oeufs pour-' ris, trente heures apres le reme'de. Le premiier jour, tenesme, constipation. Le deuxicrne jour, selle, dabord liquide, puis dure, qui ne sort point sans efforts. Selle, vingt quatre heures apre's Ie remeade; la premie~re partie en est dure, ]a scconde, molle et ljqi(lie. Selle dure et difficile, au b)0ut de 3o lwcurcs. Sciles ( 164 ) mutAks, 48 heuros apri& avoir pris le rem6&k. lrfi.--& lure "a 1'anus, avant et apres la selle., et me"me dans tout autre tems. Le canal de Pair est, le matin, rempli de glaires, qui font soulever l'estomac, pour les rendre.Lrritation au larynx; I'inspiration cause une toux qui 6branle tout Iccorps. Sentiment subit de froid au cote gauche de la poitrine. Battemens du coeur, avec sentiment de Ie'largissc ment de la poitrine, qui se soulewe plus forletnent sans dprouver d'anxie't6. Couche, on respire difficilemen't et avec oppression, six heures apre's avoir pris le rema'de. A peine est-on couch6', que P'on eprouve de l'opprcssion. "a la fossette du cocur et que lPon vomit cc que lPon a mange'; ces accidens, cessent dc's qu'on se Iebre, sept heures apres le remn'le. Battemens, dc coeur et angoisses. Serrement du cocur, trcmlblemcfkt de tout le corps, plusicurs jours de suite, sept heures apre's avoir pris le reme~dc. Elancemens sourds et continuels, au sternum, vingt quatre heures apres le rem Cde. Elancemens dans diffirentes partLies de la poitrine. Foiblesse des extr~mite's supe-oieurcs et infd'icures; on ressent de l'engourdissemnent dans, les pieds et surtout Am la. plante, en marchant, douze heures apres le reme'dc. A la cuisse, un sentiment de chaleur, remPlac6 subitement par une sensation de froid. A la panlic cxte'icurc de la cuisse, une compression enigourdissante,. qui pro~duit lc meru cifet q'unc ligature et arrt le i cours, du sang. Elancernens brtMlans, dans diffhrentcs parties des extrdrniites inf~rieures. Bouwrsouflemient et palpitations dans les jamubes, comninc apres un Voyage fait 'a pied. Quaiid on est assis, tes p)icds font uni tel mal, qu'on est obli a6 dc les fk~chi v (165) et dc les 6tendrc 8llccessiverfent, pour obtenir tin peti dc soulagement. DWs quo 1Yon commence 'a marcher, apres avoir d'te qucique tems ass9is, on sent tine foiblesse paralytique dans les pieds. Elancemens dans les orteils. Scrrement violent dans diffdrentes par-ties du corps, tant t augmentant, tantot dirninuant, mais continuel. Sensibilite' extreme do la peall; le fr ottement des vCAtemens suffit pour la rougir, la blesser. Augmentatio de sypt~es le deuxieme jour apres ic rema'de. Ddmangeaison ca% et kIa, qui olblige A gratter, surtout lorsque V-on se de'shabille, ohurs %r~ vi pris le remeade. Foiblesse, lassitude de tout le corps. Foiblesse do cocur; it semble qua~ chaque expiration on aillo rendre 1'ame. Les genoux plient et no peuvent sontenir 10 corps. Ba~llemens, pendiculations, lids avec un sentiment do bien-Ctre gd'ndral, quatre heures apres le rema~de. A chaque baillemont, risson de tout ic corps, suivi dabord do secousses des muscles, puis d'un tremblement, inimmdiatement apres lc rerniedc. Somnolence coritinuelle, dans laquelle on conserve la, connoissance et le mouvement. PCve vlutuu, pollution, les deuxic'me et troisic~me nuits apre's avoir pris le remeade. RaVes, inquie~tudes, insoninic. Au reveil et couche' encore, on ressent du mial-aise a' I'pigastre, comime si l'on devoit voniir, ainsi qu'uine opp ression do p oitLrine; ces syrtnpt0e disparoi'ssen L des qu'on so 1e've, cinq heures apres avoir pris ic renede. Mutations du pouls; it est tantOt forst, tanott foible, tanto't plecm, tant 0 vide.Frissons fdbriles, sans soif iii clialeur, dans le irepos, comme dans lceiuouvYement, une heure et detnie aprL~s ic reiiwýde. ( 166 ) D~gofit dui travail; lcs sens sont dmouss~s, on n'esL propre ai rien. Tristesse, m6lancolie, on est concen'tre' en soi-me"me. Horrcur dc la contradiction. Disposi*tion 'a la cole're; le rouge monte 'a la face, on s'ciuporte, mais cela ne dure pas. Terre calcaire ace'tique., terra ca/carca acetica. llalnemann continue 'a sc plaindre de la h~ge'rete' avrec laquelle la matie're me'dicale de l'C'colc admet onU repousse tel et tel rniedicament, sans autre motif' qu'une simpic pre'sornption sur l'efficacit6 eetla noncfficacite' de ces substances. C'est ainsi qu'elle a prononce que toutes les terres calcaires ne posse'dent aucune -vertu me~dicinale, "a l'exception de cclle de neutraliser Ics acides qui peuvent se trouver d -ans 1'estoia~c. Encore ne regardc-t-elle point cette pro,prkiV'e comme une vertu me'dicinalc, mais bien comme un attribut chymique, ne lui accordant aucune puissance, pour de'saccorder l'organisme. 11 cst vrai que 1'estomac, dans son C6tat balbitUel, ne renferme point d'acidc en 6-tat de libert6"; ii est egalcment vrai que beaucoup de maladies n'en d&-_ veloppent point non plus dans sa cavit6', et quc la terre cAlcaire simple peut C~trc considcre'c comme une substance inerte ct incapable d'ope'rer des changemens dans le corps humain. Mais, de l'impuissancc 'udicinalc de cette substance, administrece dans cet 6tat de simplicit6, on n'avoit pas Ic droit d'induire son incapacit6 absolue, avant d'avoir. consult4e l'exp6C7 rience, qui dit tout le contraire de cc quc l'on -a cru jusqu'ici sur parole. C'est, pour avoir observe" des phicnome'nes tres remarquables de cette substance, chez des personnes, affecte'es assez gravemient par les acides conten-us (167) dans l'cstornac, que ilahncmann essaya sur l'homme s *ai cc reni'de en 6~tat de solutioni dans les acides. It en- sortit les symptomes quc je vais dc'cri~re, symptomes qui signalent toute l'activit6' dont ii jouit. Pour obtenir la terr'e calcaire ace'tique dans son plus grand e'tat de purete', Hahnemann fait boujilir pendant une heure des 6'cailles d'huiltres darts de 1'cau de fontaine, apre's quoi ii les brise avec un, inarteart de bois et fait dissoudre les morceaux dans dui vinaigre distill6, qu'il chiauffe' peu-ai-peu jusques ai l'6bullition, ayant soin de sc servir, pout' cette op6 -ration, d'irn vase de porcelaine.' La solution qui en sort, doit eftre soumis'e ~ 'acvaporation jusqu'at re'duction. du tout "a la cinquicrne partie, et c'est av~ec cc resultat, qui four'nit,, un sel neutre liquide, sans addition d'esprit de vin, qu'il institua les expe-riences. dont on ya lire les produits. Cette solution est d'unec couleur jaune fonce'e, et separe,avec le tems, une substance glutineuse sombre, cc qui 6'claircit cette liqueur. Pour la preserver de toute alteration, on y ajoute mne quantit6' d'espriL eg~ale 'a la rnoiti6 du -volume de cette liqueur, qui en re~oit son aptitude ý Plusagc rniedicina1. Une goutte de cette teinture donne mne dose pt'C~(uc trop forte, dans l'esprit de la doctrine hoine'opatliique. On neutralise ses effets avec de petites doses de Ia soln Lion camphr4'e, dont nous avons parld am chapiltre dui camplire. Vertiges, on nWest pas ferme sur ses jambes, six lleures apre's avoir pris lc retn~hc. En marchant en plecn air, vertige, on est pre^ L ' toimiber, detix heures apres Ic reme'dc. Compression, e'tou rdissc nien t, dou1cm' am front, dans le repos cornnic dans Iceuiouvc-' ( 168 ) ment,2 urc heuro apr~s le rem~de. Pesanteur don..lourouso au. front., surtout au dessus du sourcil gauche, en marchant, dans l'air libro, trois, heures apres ic reine~de. Compression douloureuse 'a l'occiput, qui* passe Atle ct revient de me'me, trois heures, apre"s ic remeade. Mdme prossion - la tempe droitc, pre's do l'oeil, coimrncd'un corps exte'rieur, cinq heurc6 apres, le remnedo. Pendant la. lecture, obscurcisscinent de toute la teate, avoc e'tourdi sseinent, pesantour au front, semblablos, au vertige; l'esprit s'egare, on flO sait oUt VPon est, cinq heures apre~s avoir pris; le reinede. Douleur comprimante "a la bosso frontale droite, qui s'etend jusqu'ifl' oeil du meihne co~t4, et qui force "a le fermer, une heure et dernie apre's le remedc. Douleur de teAte, qui serre et e'tourdit, occupant spe'cialcrnent le front, dans le repos, et dans lo miouvornent. Elancemens sourds dans, les doux tempos, au bout do vingt quatre heures. Au sommot Cde la te'to,. forte pulsation, dix heures apres avoir pris, le rern'de. Tiraillemens. doulouroux au front, 'a l'occiput, aux tempes, quo la compression fait cesser, ainsi quo la contenition d'esprit, au. bout do trois jours. Ehuncomens, violons, dans, tout Iccle rot0u er veant, qui souvent so renouvellent et laissent apre"S oux un sentiment d'ecartomont, trois heures apres, le remaede. Pulsations lancinantes dans le 0C~t gauche do la tatLe,,quelqucs iminutes, apr~s le rcme'de. Piquwres commle par des epingles, dans, le cote gau.che du front, dans toutes, los positions. On est bien dans, l'air libro, mais de~s qulon rontre dans la chambro, la douleur do etct revient et plus forteinent; cule s'accotupagne do mauvaise humoeur, on no panle qn'avcc rcpugrnancc. Dcinangeaison et fourmillement an cuir (169) Chevelu, que le grattement ne fait point passer, dix heures apre~s avoir pris le reme'de. L'occiput est si douloureux, qu'il semble, tau toucher, qu'il y ait un absce's, trente heures apre's le remeade. La peau de la tCo'te cst Si doulou ' cuser-nent sensible, qu'on ne peut mettre ses muscles en action, sans crier, une heure et demie apre~s le remekde. Douleur de crampe dans la region dc la temnpe gauche, huit heures apr~es avoir pris ic remeade. Douleur 'a l'os de la tempe gauche, comme s'il C'toit, cornprime', tanto~t de dedans, en dehors, tantot de dehors, en dedans, sept heures apres avoir pris le reme'de. Dans lc mouveruent de la mnachoire infkdrieure, d1ancemens, et foujilemens 'a la tempe gauche, pre's de. l'arc dui sourcil, cinq heures apres le rcine'de. Dilatation des pupilles, au bout d'une lieure; c~es se resserrent, seulement ving-t quatre heures apres he remade. Elancemens dans les angles internes et cxternes, de P'ocil. Elancern ens cet iraillernens dans l'oeil droit, comme dans l'inflammnation. de cet organe, quatre heuires apr~s, le remeade. Sensation de bjrtilure 'a la paupie're gauche. Chassic aUX angles des yeux, deux jours de suite, dix licures apre's he rem'de. En remjuanihes paupi'rcs, on sent qii'clclls sc collent ainsi qu'une pression dans les angl~es exterieurs. Au. reveil, les yceux sont ferme's et les paupie'res, co~llees. FourrnihlemenL au dessous d'un oeil, qui s'&' tend jusques 'a ha racine (lincz. Pression. ct tirailleruens dans le-s rnakcoircs, trois heures, apre's he rcne~de. Fourrnillcmeiit, d'imangceaison ~i ha levre sup@'icure; si l'on y gratte, Ia d6-' mangeaison passe, mais revient dans le voisi age, UflC hecure apre's le rerne'de. &echeresse, rudesse des 1e'Vres loine3 2 ( 170 ) 49 heures apr~s avoir pris le rem' Cdc. Douleur rongecante aux dents, comme si cules 'a~ient creuses, dans toutes les positions, six heures apres, le reme'e. Gonflement douloureux des gcencives, avec tiraillemens dans le muscle -temporal d'un c6te', au. bout de trois jours. Elancernens dans les gencives de la maichoire supe'rieure, deux heures apre -s le cme'de. Sensation de rudesse ct de blessure aila. langue, une heure apre's le remnedc. Merne sensatLion au palais. &echeresse de la bouche, le gosier sembi e tre plein de glaires. &echeresse de la bouche, qui semble pleine de terre calcaire, unehleure apres le rene~dc. Soif vive pour l'eau fraIche, qui dare limit heures ct corninence limit heures apre's le rerni'de. Lc mal de thte vient en mangeant; ii. augmente apres avoir mange; en rn~chant, les dents sont doulloureuses et coinme vacillantes. Renvois aigres fre'quens. Aigreur continiiellc, une heure apres le remeade. Hoquet violent ct frequent, plus ou momns proinpiement apres avoir pris le rcme~dc. i)L'1a1 de cocur. nuause'cs; il sernIle que l'on doit Nvonulr; la lbouchc se rcinplit d'eau ct I'on e'prouive du ci'etige, imjnediatcrinent apres avoir pris lc reMed. Piesserrernent de 1, pigastre, on y jroedi pincement ct du rongeiinent. Tumu'lte du bas ventre, comnic s'il C~toit plecm d'air. Tiraillemens dans ics aines. Pincemens doulourcux, dans Ic fond du vcntre, re~gion d~e la. vessie, cause's par des vents qui 5 C'chappent, un quiart d'heure aprcs avoir pris le reniedc. Sortie abondante des vents, sans explosion, mieheure apre~s ic reme~dc. Selles fre'quentcs, molJes, fiquides menivrnec premier jour, ct sans aucune ( Y71 ) doulcur; les deux fours suivans, constip~athio. Le deuxie~me jour apres le rerne~de, d-cfau't d I vacuation alvine. Cinq heures apre~s le remeade, selic liquide, sans, doulcur de ventre. Une heure apre's le remn'de, envie frequente d'uriner, les urines sont abondantes. 'Vingt six heures apres le remea*de, envie d'uriner, les urines sont tres rares et d~posent: un sediment visquceux. La prexniere nu'it, pollution r'p~te duCosae c songcs voluptucux. Pollutions nocturnes, Ia premiere nuiL. Dans une me~me nuit, deux pollutions, sans revcs lascifs. Eternuemens fre~quens, sans encliiffrcnemen,t. Enchiffrenement, avec scnsibilite' du nez et chaleur interne aN la tefte, trois jours apre's le rema~de. Enchiff~renernent tre~s hurnide, avec dc fre'quens. eternucmens. Irritation des bronches, qui fait toussotcr, au bout de deux heures. Dans I'expiration, ralement dans lc canal de 1Fair, commecbcez les enfans qui F'ont rempli de, glaires,, trente sept heiires aprT's le remede. Anxietes dans Ia. poitrine, qui parolt trop e troite; respiration courte, surtout quand on cst ass-is; ai ectie oppression se joinit une sorte de- tremnble-~ ment du. cocur. Elancernens dans, diffirentes parties dc Ia poitrine, quciques heures apres avoir pris Ic, rem~de. Elaucemens. aigus qu-i de l'inte'ieur de la. poitrine traversent l'e'pine entre les deux ornoplates, une demi-heure apre's le reme~de. Elancernent qui fait tressaillir, 'alos sacrum, en menie tems 'a la jambe et 'a l'articulation dui pied, deux heures apres avoir' pris lc reme~de. Elanceinens, tiraillernens et de'chiremens dans los muscles, des exlre'nite's sup~rieures, lieu d'he arcs ( 172 ) apr?'s avoir pris le reme'de. Douleur de crampe au cote externe des deux avant- bras, tout pre's de Particulation de la main, une heure apres le remeade. Demangeaison piquan-te "a la paume des mains, d'autres fois aux doigts; on est force' de gratter, sept heures apre*s avoir pris lc rern'ide. Elancemens dans les cuisses et les genoux. Sentiment de brisure des extr~mite's inf~rieures, las~ est coucb6. Tiraillemens et saccades des jambes, dans le rep os. Assis et debout, l'oni ressent des piqfires dans, les orteils d'un pied, que la mnarche fait disparoiltre, une demi-heure apre~s avoir pris le remeade. Sommeil agite, on s'6veillc souvenii, sc tourne ci se retourne; le matin, envie de dorinir, mnauvaise hui-neur et pesanteur douloureuse dans tout le front, un jour apr6s avoir pris le remeade. Sommeil agii6' et tres court, md6 dce sucurs g~ne'rales, Frissons f6briles de tout ic corps, b~illerniens fre'qu ens, sans, soif et sans chialeur, deux heures apres avoir pris le i'eme'de. Froid gen~ra1, comme si P'onl s'toit refroidi. Frisson. fdbrile ge'ne'ral; le front, les joues brflent, lcs mains sont glace'es, sans soif, deux heures apres le remede. i-Iumeur triste-, inquiete, soucieuse; on est craintif, on redoute d'apprendre une nouvelle fricheuse, de recevoir des reproches; anxiet~s, agitation d'esprit et de corps, disposition au silence, auxquelles succe'dent la bonne huiueur, la. gaiei6 m~e ci etIl goi~i dc la socie&te. Doans la premie~re partie du jour aprc~s le remaen o eset de l'anmgoissc, puis on passe 'i la gaicte5, au. Conte ntem eut de soi-mehme. Entre plusicurs plu~nomeines rcrnarquables, le lectcur ser'a frappe6 spe'cialeinent de ceux que cc re-. ( 173 ) made ddveloppe dans 1'organe digestif, ainsi que sur Ics voics urinaires. Le de'voienient atoniquc et le diabe'tcsdcemme'i nature, y sont fidellement repr&sente's. La terrc calcaire acd'tique semble e^tre l'dimule du quinquina, dans la preinierc de ces affections. Cependant, qucique grande quo soiL la, similitude des 6'vacuations produites par ces deux substances 'ndicinales, cule ne sauroit suffire, 1'Hom'opathic ayant besoin, pour ses succe's, d'une ressemiblance qui s'6'tendc 'a la totalite' des sympto~mes qui cornposent la mzkladie. Les sy otmes accessoires des deux affections pre'sen taut des diff6rences notables, ces, deux rem~dcs no peuvent etre consider~s comme substituts lNn de l'autre. Entre l'aigreur et 1'atner. tume la diffhrencc. est trop prononc~e', pour que leu'r specificite soit la. in'me. C'est surtout ch-z ics, femmes et les, enfans, dont les huincurs sont porkees ýi 1acescence, que la terre calcaire ace'tique montre une grande. spe'cificite'. It importe infniniment, je le r'p~ete, de no point emprunter aux.- ge'neralit6s lc diagnostic me~dical. Ce~te source d'errcurs, quo 11Iomdopathie a ferrn'e, so rouvriroit bien v'Ite, si l'on s~ecai'toit de la rc'gle rigoureuse qui le fait jaillir du paralidele des maladies mnedicinales et des mnaladies, naturellocs. Thtuja occidental, Tiwia occidentalis. Les feujiles vertes dii Ihuia doivent e'tre re'duites en une maSse, poudreuse, "a laquello- on iMedc cix tiers en poids d'esprit de vin, pour en exprimier le sue. Dans lc nord de I'Armdriquc, Ic petiple fait un usage empwriquo- de ce remeade, en 1'employant ext6"ricuremient 'a la gufrison des douloureurs vagucs des ( '74 ) meinbrcs. Boerhavvc, en Europe, s'en servit contre ics maladies d'enflcire. It en faisoit prendre 1'eau distille'c. Parkinson et Herrmann en parlent aussi dans icurs 'crits,miais sous formc d'appcr~us bypoth&tiqucs, scion ]a coutume de notre. the'rapcutique ge'nerale. Conibien diffdrent est lc pro c~de'dcel'ome'opathie, dans 1'invcstigation de la proprieV mrnedieinale! comment ftit-on parvenu, autrement que par les c'preuvcs sur Il'homme samn, "a decouvrir la. facult6' que posse'de lc thuia, d'enle ver Ics verrues e t condylomcs pro duits par un coilO impur, ainsi que sa. proprtide't5 dc giuerir la gonorrhee, qui vient de la me'me source? des mulliers d'expe'riences, tant sur l'hommne samn que sur cdlui qui es-t.rualade, ont constat6 l'efficacite s$ecifique de cette substance, dans la. cure des mnaladies sus-mentionne'cs. C'est un assez beau pre~sent, ccI me semble, pie fi'hroiquc e t infatiguable constance de Hahnemann., fit "a la inatiecre nicdiCale. Borna-t-il sa sph're d'action 'a ces deux maladies, ii faudroit encore apprecier cette de'couvcrLe avrec une grande reconnoissance. Le lecteur reconnoiltra au tableau des sympto'*mes nombreux propms 'a cc rcm'edc, beaucoup d'autres e'1cinens inorbifiques, oii sont rdklechics quclqucs. unes, de nos maladies Ics plus opiniahrcs, auxquelle5 nous n' avons 'a opposer que des moyens fort incertains. Ilahnemaun, dans ic traiteinent dc ces deux affections, re'sultat d'uu commerce impur, renouvelle le conscil de bien mesurer la- dose du reme~dc sur le degre' d'excilabilite' du m-alade. 11 assure que la plus petite pantic de la. fraction de'ciIlionic'me de cc rema'de est suflisante, dans les pe'riodes ics plus graves de ce ( 175 ) de ux maux. N!on exp~rience propre insa confwrme'Ia sagesse de cc conscil, ]a justesse dc cettc assertion. Elle m'a 6'galcment convaincu dc Ia ne'cessite' d'agitcr chaquc phyole renferinant des fractions me'dic inales, avant de s'cn ser~'r. Nous avons affirm6, quciquc part, quc Ics substances me'dicinalcs rccoivent dc la force ct de la longucur dui frottement de leurs parties constituantes, un accroissemni't 'd'activite' m&.' dicamenteuse, qu'il est loisblc "ai chacun de re'rifier. La durde d'action dc cc rcme'dc s&tcnd, pour ics grandes doses, jusques "a trois semaines, tandis quc celle des des petites doses est epuisdc au bout de huit jours. On neutralise les effets de cc reme'de, avec le camoplre. La teate cst prise, impropre au travail de la pcnsec. Lc matin, douleur de teate, avec sensation de perforation aux pommettes et a la inaichoire supe'rieure, biento~t apre~s au sommet, comme si P'on y enfoncoit un clou, puis au front, comme s'il alloit se dedtaciicr; ii s'y joint un sentiment inid'ricur de froid, la mnarche en plein air soulage. Do'uleur de t~tc lancinante et fournilflement, Ie matim au re'veil. Tirailleniens, c 'ancemnens dans ics tempes, ii s'y forine de petites tumeurs rouges eL douloureuses. Dciuangcaison i'l 1'occiput. Myopic, la vuc se raccourcit. Trouble de Ia vuc, voile devant Ics ycux; ils sont prcssds de dedans en dehors et seinbient au malade 2~trc gonfid's. A la lecture, les objets se troublent et font dprouvcr le me'mlc sentiment, que quand on n'a. pas asscz dorini. Les yreux sont foibles, on y ressemit une pression, cotuine s'ils etoient reinplis d'un sable fin. Elancerriens dans les, )Cux. La conjonctive est injcctdc. Puiougeur, in ( 176 ) flainmation dc la conjonctive, avec douleur mordante, Pression dans les yeux, deux jours de suite. La pau" piere infe'ieure est, "a son bord, garlic de petites tumeurs rouges. De tems "a autre, piqu"re vive et aigij*e dans l'angle interne dcel'oeil gauche, deux heures apres avoir pris le rernede. Sensation brcilantc "a l'angle externe de INeil gauche, sans rougeur, au bout de rieuf jours. iLangle interne de l'ocil sdparce pendant -tout le jour, de la chassie. Le soir an lit, batternens, tiraillemens dans l'oreille, qui durent jusques 'a minuit, avec besoin d'uriner a% chaque demi-heure et les pieds di es jamnbes glace's, jusques aux genoux. Contraction convul'sive de l'oreille interne, 'a laquelle succe'e un e'1ancemcnt, pAi fait, trembler tout lc cor-ps; cela se re'pete plusicurs fois le soir. Excre'ti'on abondante du ce'rumenei Fourmillement et pulsations aux poinmettes. GonIlemnent des glandes maxillaires. Chalcur hrcdlantc ai Ia face, tout le jour. Eruption crocitcuse aux joucs, preS des coinmissures des le'vres, avec d~rnangceaison, Ulce'ration crokieuse dans les narines. FourmilicIneut au nez, hbrnorragrie nazale, dciix on trois fois par jour, plusicurs jours de suite. Elanceinens et palpitations aux levres, qui sont brulantes, ainsi qiie lc palais. Elancemens dans la. machoire infe'rieui'e jusques dans l'oreille. Douleur aux glandes du col, qui sont gonfle'es, dile enpe"chc dc dormir. Les 'veines dui col sont gorg~cs ec. tout bleu~tres. Donleur danis les deni~s de la ina'choirc infifricure, dans la direction de. has en hauit, le plus souvent en inangeant. Elancemens dans les dents incisives., Douleur aux dents, depuis le soir jusqu'a' minuit., coin1me Si on en touchoit les nerf's. Les gencixes sont ( 178 ) gonfle'es et douloure uses. Gonfle ment considerable des gcncives et de ]a langue, qui auginente et fait souffrir vivement, quand on y porte quciquc chose de dur, ou que l'oi-%' mange. Le bout. de la langue fait mal, quand on y to ache, il paroit sur ses bords et pres do la racine, de petites vessies blanches, tre~s douloureuscs. L'inte'rieur de la bouchec est rerupli dc ve'sicules, comme s'iI 4'toit bruih", cet tres douloureux. Gonflement des glandes salivaires et salivation abondante.. Gonflement des amygdales et de l'int~rieur du col, oi'i 1Pon e'prouve un resserrement; on a de la peine d'avaler sa. salive. M~al dc gorge, comme quand on s'est refroidi:- Elancenmens dans lo cot. La salive est quel-. que. peu. sanguinolente. &echeresse de la bouche et soif, surtout le matim. Rudesse, se'cheresse dii gosier. Gofi*t fadc ct glaircux mla 1)ouche. Pk'nitudc de gl aires dans la. gorge, qui force 'a cracher continuellenient. Regou't des alitnens. Faim, mais on ne trouve rilen bon et le repas est suivi de lassitude, d'angoisses et de palpitations de cocur. Apre'_s le repas, gouit pamtcux, gonficinent dil ventre, hioquet, 'poids, 'a l'epigastre et renvois amreis ou. comme d'atimens ga't~s. Le soir, renvois dWan goU pourri. Apre's le repas, sensibiliV " "al'e'pigastre, qtiii ne permetL pas d'y toucher; on y e'prouve iine anxieth', qui monte jusques dans la. tle, redescend et produit des maux de cocur. Crampes am I'6pigastre. Cramnpes d'estornac, qui augrmenktenIcl soir. Tension du has ventre, coin in s'il &~oit trop serr6, douze heures apres avoir' pris le renmedc. Crampes dans le has ventre. Sensation de ple'nitude dhi Ibas ventre, des reins, qui ge'nc la resp~iration, Towme 3..3 ( '79 ) quand on est au lit, et apr~s minuit. Sentiment de brfilure au. ventre, dans, la poitrine, Ics hypocondres et le creux de l'estoinac, avcc chaleur externe sensible &DaS ces re'gions. M1ouvemutnt daiis ic ventre, comme de qucique chiose de vivant, mais satis douleur. Gonflemnent des aines, qui n'cst douloureux ni "at la marche ni au toucher. Tiraillemens doiiloureux, qui partent des glandes de Faine, passent par les cuisses et se rendent aux genoux, plus violens au moment de se coucher, sui'vis d'une pesanteur paresseuse des membres. Envie d'a11cr 'a la garderobe, on ne peut rien rendre. Le prernier jour, petite selle liquide; le deuxie~me jour, selle diarrhdque abondante ct facile; lc troisihrnc jour, constip'ation. '1enesi-ne, accornpagn6 derection du pe'nis. La selle est loujours accompagnee de constriction de l'anus. Lc cinquie'inc jour, les evacuations alvines sont diminue'es. L'anus esi. si douloureux, quand on veut aller a la garderobc', quc 1'on se retir'e. Sensation de brfilure 'a l'entrefesson, pendant ]a marche, neut jours apre's le reMn~e. Br'rlure et e'1ancernens "aI1'anus, dans, tous les tems, du jour. Les tumecurs he'morroldales sont douloure uses au plus 16ger attouchiement. Tumeurs rou-a ges et non douloureuses A Flanus, semblables "a des condyhomes. Flux abondant, d'urines, nuit et jour, qui commence douie heures apre's avoir pris lc re'ade. Sensation de brfil~ure dlans 1'rkthre, pendant qu'on urine et qucique lems apres avoir urine. Demangeaison brcilante au gland, pendant qu'on urine. Douleur tranchante, pendant 1'coulernent des urines. Le canal de 1'refthrc est douloureux, soit qu'on urine, on qu 'on n-Purine pas. Elancemens dans l'ure'thre, dI'arrie'c en ayant. Elancemnens qui partent du rectumi ([180 ) et viennent aboutir au from du gland. On ne sauroit toucher lo gland, sans y ressentir une doulcur Iancinante. D'in-angreaison lancinante, an gland. Ercctions fre'quentes pendant la nuit, accornpag-nees d'&.9e Janceniens dans l'ure'lire. De'niangcaison mordante dans la vulve. Doulour ai la vulve, iellc st, conime blessee, on 6pi'ouve des cuissons en urinant. Gonflement de la vulve, douIout'eux "a la marcie- et au toucher seuleinent. Elancenuens dans la vulvo. Ecoulenient glaireux de ]a vulve. A 1'inte'rieur d'une des grandes lh'vres, un ulce're rond et plat, d'un aspect sale, qui &cmangc et fait b.cau-~ coup de malft A la couronno dui gland, ulce're rond, plat et sale,, avec, douleur brfdlante et rougeur inflammatoire; on, y eprouve parfois des 6lanceniens. Pustules humides au scroLum. Enfli're dui pre'puce., Pustules ai la surface externe du prepuce; elies sont douloureuses, bruilantes et formient crocito. A l'interieu-r dui pre'puce, ulce'es creux et humides.; il en sort dui pus, Luais ils ne sont douloureux qu'au touchier, seize jours apre's avojir pris le reme'de. Excroissances, rouges, lisses, petites, derrin're la couronne dui gland et ai la. surface ititerne du prepu ce, dix jours apr's, avoir pris le reme'de. 1IimidiLe" duipre puce,1.suppuration de la couronne dii gland, gonorrhe'e ba'tarde. Con-, dylo'mes "a I'anus, douloureux en tout temns, surtout au toucher. Elancemens aux condyiumes doeIPanus, en march ant. Chatouillement, d1.mnaugeaison auix verrues du gland et dui pr6puice. Suuntemnent sangrui-. nolent des vernues et condylo'mos. Oppression do la poitrine. PResserrement do la poitrine et do l'hypocondm-e dui c6te' gauche, avec ( 181 ) Une petitc toux. Respiration ge'ne', diffiejic; desir dc boire de l'eau, anxie't4's. Douleiir la r'gion dui cocur. Dou'leur 'a la poitrine, apres avoir mnange. On ne sauroit monter, sans, eprouver un bonillonnement dans le sang et des palpitations de cocur. Tiraillemens dans l'C'pinc dui dos. Furoncle sur les cokes de l'6pinc, rouge, enflanime', avec dc'man-. geaison. Dans, toute la longucur d'un bras, tirailic-. inens profonds, qui s'e'tcndent jusqucs dans les doigts; quand on le comprimie avec la main, on y eprouve une douleur, COmIflCsi les chairs C'toicnt se'parecs. des os. Difficulte' de reinuer les deux bras, comnme si la, Synovie mnanquoit dans les, articulations. Elance-. mnens, dans le coude. Dans le coude, battemens scm-. blables, 'a ceux dui pouls, dans le jour, et, le soir, ti-. raillemens le long dui bras jusques aux doigts. Tache rouge, marlbrce, h l'avant-bras gaci, sans douleur. Tiraillemens "a l'articulation de la main gauche. Douleur de luxation au poignet droit. Enflu're rouge des. deux. articulations de l'index avec lc carpe. Elancemens dans le bout des doigrts qui souveni s'cngourdissent. Gonflement et rougreur de la dcrnie~re phalange de l'index, du nu'dius et de i'annulaire, avrec C'lancemens dans lc bout des doigts. Craquement dans, les articulations des coudes, d~s genoux et des pieds. Aux fesses, aux deux genoux, e~ruption de boutons avcc deirnangeaison, et hruilure, apres les avoir graue's. Elancernens dans, ics genoux, lorsque Pon commence ai marcher et an mnoiment oit l'on se Ile"V de sa chaise. Pesanteur, roideur des jamnbes, en miar-. chant. Sentiment de brisure au milieu. des cuisses, Aorsque l'on mnarche. Au gras d'une jambe, tumneurs ( 1 8 >) blanches, de la grosseur d'une noisette, avec une forte ce large d'mangeaison; le frottement y cause des d'ancemens et de la bruilure. Les os tibia s Cpaississent ce s'cnflent. Enflure et rougeur du dos des pieds et des orteils. Sur le dos du pied droit, tache rouge et marbr~e, sans doulcur. Tiraillemens dans tons les orteils jusques dans la jambe. Elanccmens dans l'ongle du gros orteil aux dcux pieds. Elancemens dans les cors dcs pieds. Les orteils, sont enflamme's, d'une rougeur luisante et gonfles, avec d'mangeaison, ci brcilure, apres y avoir gratte. Sur plusicurs points des cuisses, des avant-bras ct aux condes, eruption de petits bontons purulens " leur sommet, entoures d'un cercie rouge. Dc'mangeaison piquante, sur ic ventre, an dos, sur les lbras c jambes, specialement le soir ci la nuit. Fourmillement sur tout le corps. Le grattement produit une doulcur brflante. Eruption urticaire. Sensibilite' donlourcuse de ia peau, an toucher. Les sympt6mes s'aggravcnt le soir ca dans la nuit. Mal-aise, vcrtigfc, on ct comme ivre, en marchant dans 1'air libre; ia chalcur monte ' la, face, est suivic d'une sucur froide, la respiration s'embarrasse, on chanceIe sur ses jambes qai foiblissent; cet acce's duire une heure et clate vinga heures apres avoir pris le remede. La nuit, chaleur seche, incommode, agitation, on a de la peine h s'cndormir. Insomnic, on bicn, si l'on s'endort nn moment, c'cst ponr rover de personnes nortes. Toute la nuit, mial dc cocur, nausces, on ne vomit que des glaires. RCvcs pleins d'anxi& tes et de cris. Le matin au r6veil, on est une derniheure, avant d'avoir la conscience de soi-mcime. Lc ( 183 ) iiiatin au lever, fatigue extreme. Le matin au re'veiI, apres un profond sommeil, mal de Ikte violent, nausees, vomissernent d'un liquide amer, pendant un acces de froid qui dure cinq heures,- sans C'prouver le sentiment ni de la fajin ii de la soil. Chaque matin, acce's de froid, sans soifLe.I soir au lit, froid avec trcmnblcmcnt, d'un co't6 dui corps sculement. Chaque soir, fermentation du sang, chaleur ~i la face, rougeur bru'lante aux joues. Le inatin, chalcur humide, sucuirs. Inquie'tude d'esprit, plusicurs jo~urs de suite. 'rristesse, abattement, ennui de la vie. An-. Xie'tes, alanneus sur l'aveiiir. Profondes me'ditations, sur des objets qui nont aucune irnportance. Teinture ca-ustique, Tinctura acris sine kali. On obtient ce-tte teinture de la solution de la. pie'rre caustiquc, autrement dit, pierre at cau-te'res, danis 1'csprit, de yin, que.1'on de~pouille ensuite du principe alkalin, par l'addition de l'acide suiphurique, quc neutralise cc principe. V'ingt on. trente gouttes de cette teinlure sont plus quc suffisantes, pour dc'veloppcr sur l'homme samn les symptornes muor-~ bifiqucs les plus vifs, comme ort le recorinolira. dans la sd'ric des phe'nome~nes pathologiqu-cs qui vont e'tre d~crits, propres a% cette substance. Est-il. question dc convertir la maladie en sant', la. dose de ce remned se reduit ai une goutte purce.et shiniple, que, le plus souvent encore, onl trouvera trop forte. MAN dct-te, qui commence le matin et dure tout le jour; ii ressemible 'a ccliii que 1'on e'prouve dans, un lieu oui l'on fait layer on s'chcr du linge; la niarche en plecm air no peut 1'oter, et ii se perd, en renirant dans une charnbre chaude; La flexion dui corps en avant, Paggrave. I1 semble quc Ie cerveau ( 184 ) soit de'taclid du cratne t qu'il est secowd, ballo~tt, eft niarehant. Douleur dc t.~te pulsativc, les art're Ibattent douloureusenient. Elanceciens dans ]a partic gauche et ante'rieure de la teate, an depsus de l'oeil. Tiraillemens 'a la ta'te, dans le rcpos ainsi que dans le rnouvcmcnt, continucis, avcc plus ou inois de force, pendant phusicurs jours. Compression douloureuse 'a la bossc frontale (Iroite. Elancemens sourds dans les tempes, qui se perdent en faisant le tour de la cae neuf jours apre's avoir pi-is le renr~e. Derangeaison mordante et rongeanedn -tout ]c cuir chevelu jusqucs 'a la nuque, de la duirce de quciques semnaines. Tii'ailleinens dans *Parc dui sourcil droit. Sentiment d'engourdissemeni ý l'oeciput, coiflfiCSi ces parties e'toient insensihies ou niortes, un quart d'heure apres le reme'de. Au. retour d'une promenade, on ressent, en rentrant chez soi, unc douleur de etce brumlante, comme si la partic ante'rieure dui cerveau ctoit enflammee. D6-. mangeaison lancinan~te dans diverses parties de la te'te, ainsi qu.'aux joues et jusques dans les oreillese Dc'nmangeaison aux paupheres, liit heures apre~s le remeade. Le matin an re'vei1, d4e1nangeaison donlonreuse "a l'angle interne de l'oeil droit, comme s'il yA6oit tonib6 dui sel; lc frottement augruente la. donleur, cause ic larmoyemen't, r~ais sans rougeur. Douleur briilante des bords deos paupic*res. On a de la peine "a on-vrir les yeux, on sent comme de I'enfluti'c aux panipieres, le inatin principaleinent. Chassic aux angles des yeux, une licure apres avoir pris lc remn~de. Les yeux semblent C're voile~s, Ic frotteunent accroh h e trouble de la vue. Gonflenient des paupieres, cules sont rouges et l'oeil larmoyant. L'oeil ( 183- ) cst douloui'eusemcnt coinpriin6 par la paupie~re supdrieure, trois quarts d'hcure- apres le remeade. Com-~ pression dans le fond des orbites, un quart d'heure apres avoir pris le rcme'le.A la chambre,larmoyem-ent exlraordinaire, sans, rougeur des yeux. Contraction des pupilics, suivie, quciques heures plus tard, de leur dilatation. Larmoyernicut, plus considerable en plecm air, que dans la chanibre. Bruit dans Ics orcilles, heurlemens, 6'lancemens, tintemens. Doulcur br~dante 'a une jouc, comrne au moment d'nne e'ruptioii; saig~nement de ncz violent, huit heures apres Ie remeade. Tiraillemens au milieu du menton et dc'hiremens dans, lc perioste des os de cette partie. Tiraillemens doulourcux de Ia branche gauche de La in'choire inf~rieurc jusqu'?ý son articulation, et de la' le long de ]a jouc jusqucs "a la commissure des le'vrcs. Douleurs arthritiqucs, 'a la m~choire inf~ricure, un quart d'heure apre~s avoir pris le rcme~de. Boutons rouges, au nienton, a laIa temnpe, au front, sur le nez, de la grosseur d'une tahte d'e'pingle; ils sont purulens, lancinans au toucher, se recouvrcnt d'une crocite avec un entourage enflarmm6; ius durent deux jours et causent, en se guerissant, de ]a dc'mangeaison. iloideur d'un cote du col, il est tendu douloureu-. seinent, merncdans lc repos. Douleur ~ 'atila hion de ]a m~Xchoire inf~ricure. Douleur d'e'rosion aux dents molaires iiif~ricures, qui se fait sentir jusques daus 1'oreille, une heure apres avoir pris, le rcmedc. Le matin,.tiraillemens et d~chiremens dans les dents de la ma'choire infericure, qui se renouvellent toutes les quatre minutes. Douleur aux dents superieures et inf~rieures, qui s'e'tend jusques dans Ics tenipes. Douleur de dents lancinante. ( 186 ) Salivation abondante. Sensation de brcdlure "a la laingue, avec salivation abondante, un quart d'heurc apres avoir pris le rcme'de. Deux heures apre's avoir pris le reme'dc, sensation de froid, qui skl1've dans, le col, se re~pand sur le palais et produit beau coup de salivation. Rvesserrernent de l'esophage, comme apre~s avon' avale un morceau trop gros. RcnVoi's dVaii', sans odeur. Chalcui' et rougeur de la face, apre's le' repas, quatre heures apres le reme'de. De'faut d'appd'it, sentiment de satie'te, remplace's une heure plus tard par la faim et un gochIt rif que l'on trouve aux alimens. Poids 'a lVepigastre. Poids continuel et eplanceinens 'a lX'pigastre, deux heures at demie apre's le rema'de. Mal de ventre, explosion de vents. Sortie abondante de vents d'une odeur infecte, sans avoir mange' des choses flatucuses; on les rend sans douleur, huit heures apres avoir pris le rema'de. Tension doulourcouse du bas ventre, on est force' de desserrer ses v~etem ens. Cranipes dou - loureuses au has ventre. Elancemens vifs dans les flancs, dans les bandies et aux. fausses co~tes. Explosion de vents par haut et par has. Selles molles, liquides. Urines fr~quentes. Fre'queiites envies d~uriner, une heure apre's avoir, pris le reniede. Raucit6', qui dure plusicurs jours; on ne peul prononcer liaut un seul mot. Enchiffrenement sec, les narines sont bouche'es. Crainpe oppressive de poitrine. Toux se~he et sonore, douloureuse etgnant la respiration, un quart d'heure apres avoir pris le reme'de. Serrement du col. Tiraillernens "a ]a partie ant6rieure de la poitrine, presquc exclusivement,' quand on est dans Pair libre. Elance'mens dans les te'gumnens et les muscles de )a poi~trine. ri ( 187 ) raillemens douloureux aux ornoplates, augment4: par le rnouvcincnt. Doiileurs dechirantes dans les vcrte'bres du dos et le~s ~p~aules. Elanccmens vifs au sonmcet dcs e'paulcs. Tiraillernens et d&chiircmcns depuis l'C'paule jusques au coude. Douleurs de'chirantes dans les os de l'avant-bras. Elancernens dans Ics poignets et le poucecdc la main droite. TirailIcinens doulotircux aux os du ni'tacarpe, qui s'dcendent jusques aux doigts. Tremblement des mains. Crampcs doulourcuses aux doigts des mains. De'chircinens dans l'cxtrdmit6' des doigts dcs dciix mains. Doulcur comprimiante au dessus d'unc hanche. Elancemens vifs qui partent de Particulation de Ia cuisse, arrivent au genou et dcela descendent jusques aux pieds, plus douloureux dans le repos, quc dans le inouvement, deiix heures apre~s avoir pris lc remeade. Couleur marbr~ec de la peau des cuijssC;, et des jamibes, oiui 1on voit beaucoup de petites veines d'un rougre fonc6., Elancemens dans le gros orteil, les pieds sont tre's froids. Douleurs arthri-i tiques dans tous Iris metubres, une deini-heure apre's avoir pris le reine~de. Douleurs dans tous les membrstaL~ pu vives, tanto~t plus foibles, Lant0 dans une extre'mitd, tantot dans iine autre, une he-ure ap res le rcrne'de; cet 'tat durec plusicars joiirs. Dc'nangecaison 'a Ia peall. De'mangcaison piquante commie des morsures de puices, au dos, aux 'paules, -lux brIas, aux cuisses, mais, surtout sur le dos des doigrts; de~s qu'on 3y touche, sentiment de brullure. Eruption cutanne'e. Au fr-ont, 'a la nuquc, aux bras, au has venire, aux cuisses et aux jarrets, boutons rouges, de la grosseur d'unc teate d'epingle, causlant de la dcrnangeaison et de la brfilurc, si on les agratte; ( [88.) c'est surtout, dans la chaleur dii lit, qu'ils ddmangent vivement; i19 causent des elantemens, dans Pair frais; on Ics yoit a peine dans la peau, mais uls ressortcnt apre's le grsattement et s'cntourcnt d~un large cercic rouge; is out dure' cinq jours ct ont parti seize heures apre's ic remeade. Foiblesse paralyiique des ruembres, an bout de trois heures. Tremblenient general. De~faillances sur dc~faillances. Ins omnie. On ne peut dorm ir, on ressent iine cha-- leui' seche. Sensation d'un vent froid qui frapperoit les omoplates et le milieu dii dos; on ne peut, d'au-. cune maniehre, r6chauffer ces regions. Froid de tout le corps, hors de chez soi, quoiqu'il xie fasse pas froid. Anx,,-ie'tes extrehnes, douze heures de suite. Les me'deeins, jaloux d'cchanger la conjecture contre la certitude', ont d~ja' entirevu Paptitude de ce renede 'a hi guerison de l'arthritis et du rhumatisme. C'est "a leur perspicacite' " preciser les especes qui peuvent dans ce ymtmes rencontrer leur sp&cifique.. En attendant que Icur expe'rience propre les leur ait designees, je leur dirai, au nonm de la mienne', que le rhumatismec, dont les douleurs sont aggrayees, par I'air froid, est de son ressort; quc. beaucoup de inaux de la tate et des dents, en tant qu'on pelt les rapporter 'a1u~nc oil 1'autre de ces deux causes, ce'dent promptement a' son usagre; que certaines affections aigiics et e'ruptivcs de la pean ne sont pas momns victorieusemient, combattucs par lui. Voila', cc nue seinbie, un. asscz beau domiaine, pour unf remede dont on a depuis longiems aban~donne" l'usagc. Staplilsaigre, delp~hziniumStaphltsarria. Apre's avoir mnie une di'agine de ]a senieflede(I staphisailyre avec 6gaI 'poids dc craic, afin de la de' ( 189 ) pouiller dc son huile, on la. reduit en poudre, pour la. faire infuser pendant l'esp ace d'une semaine dans 6oo goutles d'esprit de vin, ayant soin de l'agiter quciquefois tous les jours, sans employer Finterme'de de la chaleur. On de'cante le nid'angre et la teinture qui en sort, s'athenue jusques 'a la fraction d6cillionic'me. On ob~tietit la. fraction centic'me, en en niilant dix gouttes avec.99 gouttes d'esprit de vin; le reste de l'ope'ration est connu. Les me'dechis dc l'anLiquike, sur Ic rapport de Dioscoride, n'ont connu de cc rcme'de, que sa proprliet6 d'exci~ter le vomisscmenL et la saliva Lion. Depuis eux, on ae'tendu son usage jusques "a la. destruction de la vermine de lat. te'e, et c'esi dans cette dernic~re vue, qu'on le trouve sous forme d'ongnexat officinal, dans toutes les pharmacies, ungentum pediculori-nz.L'cxtre"me violence de ses effets, lorsqu'il est einployc' intdrieurement, lui a valu son exclusion absolue de la matiehrc medicale. Dc quelle activiV~, en effet, ne doit pas jouir tine substance, donitiune petite qiian1t6te introduite dans la b~ouche, dans lc dessein dc gudrir tin mal. de dcnts violent, l'aggrava. au point de rendre presquc fou., cclui qui fit cette experience. C'est Jean hRenry Schuize, qui, en 1746, tenta cette epreuve Ial/ lci se repre'sente encore I enorme diffdrencc qui separe la. doctrine qpi ii'a. d'autre fondement que l'arbitraire de fl'ypothe~se, de celle qui u~ se repose qtie stir 1ex-prience. L'llomdopathie, qui ne pretid que cette dernie~re pour guide, croit stir sa. parole, u'une substance est d'autant plus m'dicinale, qu'elle opere des cia~gcm ens plus vriolens dans l'organisme, et que cc West qti'en ver~tu de cotc facult' de pro= ( 190 ) duire des maladies artificiclles, qu'elle posse'de celte de gue'rir les maladies naturelles qui leur' resseinblenlt. Si ces principes sont vrais, comme l'cxpe'rience journalie'rc le dcrno 'ntre, ii s'nsuit de toutc necessit6', que plus un in~dicamcnt est fluisibl)C"ai lhonime qui jouit de la sante, plus ii est propre 'a la gue'rison des rnaladies les plus graves et les plus difficiles, et que tout lFart consisle 'a bien recherchet' ses qualite~s nuisibles, dans l'omme sain, pour apprendre "a conno I~re ses ventus bienfaisantes etcuratives sur l'homme malade. Loin donc qa'il faille le rejetter, par' ]a raidson de la violenc'e de son activit6', 'est un titre, au. contraire, po 'ur l'appre'cier ct l'estimer davantage. Nestcc pas cette puisjsance pathogeneLique extreme, qui donne aux affections qu'il engendre, cette clarct6, cette evidence, dans lesquelles nous puisons les traits de ressemblance plus parfaite avec les mnaladies auxquelles nous -voulons opposer un remn'de veritablement specifique, tandis que la violence excessive de son action peut e~tre temper6c ct amoindrie par les divisions et subdivisions qu'on Jui fail subir, et dont ii no conserve que ce quail lui en faut, poutr n'etre plus que bienfaisant ct curatif, lorsque ses syiupto~mes ofiniront la. plus grande similitude possible avec les sympt6ines du mal ai guerir? c'esi ainsi que l'llomdopalhie, en re'duisanL "a des doses infininiment petites les me'dicarnens les plus vriolens, y trouve les plus grandes ressources conire les mnaux los, plus grands d'une espe'e padticulie're, ressources absolunient exclusives. 'relies sont les considerations irrecusables qui ont Port6 llahnemann "a concevoir r~espoir de faire servir 'A la purison de omIhnme, des substlances qui, jusqu,'ici, ( 19, ) n'avoient et6 employees qu'' iliii nuire, en abr~geant sa vie, on en la ui o'tant. La se'ric des symptOrnecs medicinaux dc cette substance, qui vont Ntrc expose-s, prouvera jusques a*1'l'ridencc, pie le straphiisai'gre a d'autrcs vertus que celle de tuer les poux. La m'cdccine honu~opa-thique y puise un reniede SU t de maux qu'on chierchecroit vainernenta? gucnir par d'antres moyens. Dans l'application de cc retne'de aux maladies qui sont de son ressort, ii importe infinirnent de me~tte sa dose en harmonic avec la dose d'excitabiliV 'diiunalade qui doit la prendre. La fraction la plis exiguie de la goutte de'cillioni~emc, est, e'icpus sou vent, su~ffisante. La durce d'action des fortes doses est de trois seniain Cs; celle des petites doses ne passe gueres huit jours. Le camphre est I'antidote de sos effets pernicicux. Verliges, lout tourne, lorsque l'on est assis, et rentre en place, lors(JUe Von fait dii mouvement, une heure apre's Ic reme~de. Verig, hcbietement, ci'nq hecures apre's lc rernehde. La te'te est prise, lourde, 1'esprit ge'ne',Ia pcns~ec difficile. Les id~es sont fuigitfives, la nicmoire infide'e, on oublic les chioses qui vicnnent de se passer 'a I'instant wm~e. Douleur et bourdonnement dans la ta'te, cinq heures apres avow pris le rema'de. Pesanteur. ctourdissement, surtout ani front, qui augmente, quand on reinue la htc[c et qiiand on est debout. Douleur do te"Ie, spe'cialenicnt am f'ront; il semIblc pie le cerveau soil- presse' Sur 1ui-me'ine, les orcilles bruis sent. L'occipu t parolt, au senhjincAent ~re comprime tant 'a i fl'ni~cicr qu'a' loxt'rieur. Doiileuir I- la partic grauche da -front, connie Si Ic cra'ne ivou1oit s'ouvnir, une denui-heure apre's avoir pris le rer-nede. Poids doulouroux an dessus ( 19-2 ) de Necil droit. Pesanteuir de ]a te'e, que IPon soulage en l'appuyant Sur la main, une heure apr's le rernedc. Tirailleniens, 6lancemens, dans, la pantic gauchec du front, deux hdures, apres le reme'de. E lancemeris brcilans, dans Ila tempc gauche. Denangeaison. vongeante au cuir chevclu, eriipti~on de boutons, au front. Dc'mangeaison brufiante 'a1'occiput, quc Ie graticnient aiggrave; cule rcvient plusicurs jours de suite dans, la Soiree. Au cuir chevclu, ai~nsi* qu'a-u dessus et derrie're les oreilles, eruption dart-reuse, ae dm an'geaison. Elancemens de dehors en dcdans an som met de la tete, ceLte partie est sensible et donloureuse au toucher. Le cui? chevein se couvre de crofttes qui drnangent et suintent une liqueur 'acre. Sensation de blessure au c6L6 gauche de Ia teAte, on ne peut, la nuit, se coucher sur cette pantic. Boursouflement de la face, comme dansl'cnchiffrencmcnt. E ruption de petits boutons, dis-crets, au front, u jouIcs, uo IXCMm~issures deslkvres, qui font ressetitir de la de'anangecaison et des e'lancemens, douloureux au toucher, neuf heures apres avoir pris, Ic rcnt'de. L eruption ] a face est accompagrnee de tension de toute la pean. Piqutres fines 'a la fatce conm-hc (lafl tout le reste da corps. Tiraillemens et sent~iment de brfilure "a la tempe droite, pre's de l1oeil, Sept heures apres le reme~dc: Conrtract~ion des- pupilles, au bout d'u-ne demiheure; cules se dilalenit plus tard. Se'hcresse des )r~~J(, qui dure tout le jour, treize heures apres, Ic rcmede. Dethangcaison aux paupie'res suiperiem-es, trois quarts d'heure apres le remu'de; dile passe, deix. hieures, plus tard, aux paupie'res ink~ricures at'a l'ocll meme; Ic frotternent Ia faiL cesser. Elancemens dains (T93) le globec des yeux. iLes yeux s'enfoncent et s'entouýrent d'un. cercie bleu adre, avec enfltire des paupie~res, comme apres une de'bauche nocturne; cet d'at dure quatre jours de suite. Elaricernens, tintemens, daris Ics oreilles. rfiraiflelilrens dans Ics joucs et les dents, une heure apres avoir' pris le rcnie'de. Elanceniens aigus dans une jouc. Dcina-ngcaison mordante dans les joucsj qui force de grratter. Eruption ve'siculaire 'a la partie rouge des 1e'Nres. Dc'mangeaison, ilancemens aux Jiwuels. Ulceration de ]a partic rouge des le'vres, ac-.comp-agnee de douleur lancinante et quciquefois d'une, de'mangceaison. agreable, maisI on ne pent y gratter, sans ressentir des &Ilancem-ens, six heures apre's avoir pris le rcrn'de. Ulce'rcs auxle'%res, dabori purulens; trois jours plus tard, ils suintent une eau. verda'tre. Sous lec3mcnton, sentim-ent de tension, comme Ia l formation d'u nc turncur.Turnd'actLion des glandes so ts lc mnenton, vringt quatre heures apres le remaede. Pes~antetir de Ila 1the, I oilblesse des muscles dui col. Le soir, danceniencs dans un co6te du col, dcrri're 'oreille. iloideur des muscles du col. Douleur rimmatismale dans les miuscles du col. Tirailleninens dans les dents et leurs racines, tanto't a droite, tant oIt "a gauche. Le matim, douleur dans les dents qili sont ceruses. Une dent, 1ege~rement gAl ee, devient creuse dans I'espace de huit jours. Dans Pespace d'uii jouir et Ningt lieures apre's avoir pris Ic reme'de, une dent incisive s ecaillc. Tiraillemens doulourcux dans les grencives et les racines des dents, da cOAt6 droit, qui s'dten dent dans les muscles de ]a % chirau bout de ivingir six heures. Dcechiremens, aux. genrives ct racines des dents, lorsque Ion mangerp (193) Doulcur des dents, en mangeant; les dents v~acillcnI-, quand on les touclic, on ne peut matcher, ii sembic, en machiant, quo les dents s'cnfoncent plus avant dans les gencives, qui sont blanches, 56 hieures apres, le reme'dc. Les dents creuses sont sensibles au moindre: attoucheinent et les alimcns qui y restent, causent une douleur vive dans les racines, autout' desquelles la gencive soufi'e, comme s'iI y avoit plaie. Tout de suite apre's le repas, douleur aux dents creuses, ociL'n prouve un rongeinent, que I aik libre aggyrave, me'ne en f-ermant la boache, et qui cesse, en rentrant 'clans la. chambre, cinq jours apr~ avoii' pris le rerniede. De'chiretncns, dabord dans la racine de la dent creuse, puis dans la. couronne (des dents, seuleruent apre's avoir mnang e' t na'che'; 1'airw frais les aggrave, on ressent, en mnchie terns, sui' la couronne des dents douloureuses, tune pression qui les enloncec sur icurs racliles., on noose y porter les doigts, parce qu'aiors toutcs les autres dents comnmencent a% sou-ffrir, neut* jours apre's avowr pris le remede. Elancemens dans les dents rnolaires de la machoirc inf~rieurc dro'ite, un quart d'hure apres le remeade. Blancheur de la. laiigue, gonfleinent des glandes sublinguales,, trois heures apre's le remeade. Foiblesse des organes de la parole. Sensation de se'chercsse ai la langu e., quoique la bouche soiL pleine d'une salive acide; les narines se remplisseni de rnucositcs,, et la. bouche de phiegrme~s. Cornine dans la fairn, la bouche est pleine d'huinid ito. Salivation abonda nt e, apres 1ic repas, coinme dains la, pr'sence des.es MAl de cocur, renvois, avec abord de b~eaucoup d'eaii a la bouche, comine A rlapproche dti vow issernent. 70111f 3", (9;) deini-heure apres avoir pris le reinede. Renvois fe'6quens, un lquart d'heure apres Ie reiue~de. Absencec dc ]a soil; on b-Ioi-tmoins,uIrne4 ae e de coutuine.Quelques heures apre's tn repas abondant, fairih vi~ve, avec aboi'd de bcau coup de salive a% la. bouche. Poids ai P'epigastrc et gonflemciit des hypocondres par les vents, une heure apre~s Ic reme'de. Groauillerens, borhorygmes, dans toute la capacite' dii ventre; on croiroit enlendre des vessie6 se former et e~cltei'. Pi'ession forte, douloureuse,sur les c Ot4es et an dessous dlu nombril. Pincennens, e5lanceinens dans les gros intestkis. Emission abondante d'air par le bas. Coli que yentLense, cinission de vents d'une' graude- chaleur et d'une odeur infeete, plusicurs jours de suite. P~incemens vifs, et erraiis de co't4' et d'auire dans Ic bas ventre, deiix heures~ apre's le remi'd-e.. c mathi, pinceniens dans Ia partie stiperieure dui ventre, comnme si on alloit prendre lc de~voiernent, uls ne sont suivis d'aucutne dvacuiation.Soulevernent du Ibas ventre, ct disposition 'a la diarrhe'c. Ti'anche'es ani nonubril, le soir dans le lit, revenant, par acce~s. Apre~s avoir bn on rnange', tranchifes, mal de cocur, salivation et lassitude extreme. Tranche'es, crampes dans le bas irentrean plus 1le'ar monveen ct; on les soulage, en se flfchissanmt en avant. Le matin, tranche'es,, avant dWaller "a la garderobe. Le matin, tranche'es et inal de coeur, anxqnels succe~de le de-voiernent; la dernie~re selle'cst toute comp osde de mnatie~res muqueuses.Tranchdcs, de'voiement, les deri'nires selles sont gl airenses. Selles diarrhe~iques, melcdes de beaucoup de vents. Apre~s I1'ivacuation, tenesiue, inpossibilit6' de rien rendre. Apre~s I'Oracuation, duerbc ne~ 'ns qui dure quciquc tems. Tranche'cs par -tout le vcntreQ, besoin d'allcr "a la scile, matien'rs liquides ct en petite qiiantit6'; ic tencsme succe'de, rien ne peut sortii' et. cet e6tat ne cesse que quciquc tems apres qu'on a quitte la garderobe. Selle liquide, me'lee de parties dures-, qui affectent douloureusement l'anus, dix heures apres avoir pris lc reiii'de. Doulcur dc pression perruan~ente, Ai ivinus-. Selle difficile, dabord dure.; puis molle, qui tourmiente l'anus qui seinbic se resserrer; on fait d'inutilcs efforts ct le tenesme continue. Selle molle et qui sort avec peine, parcfL, que 1 anus est resscrre', comnme dans les hlin'orroides. Rcmangeaison "al'anus, sept heures apres avoir pris lc reme'de. Tenesinec, avec con stip ation, Oil, Si 1'oii va a ' la garderobe, on ne rend que des rnatie'rcs dures, en petite quantite' et: raremnent des exrer'rens Iiquides, plus souvent des matie~rcs muqueuses, avec doulcur 'al'anus. Le premier jour apre's l e rmede, urines en petite quantite". Le deuxienie jour, urines abondantes, plusicurs jours de suite. Bru.ilirc au canal de 1'ure'thre, pendant' qif'on urine, plusicurs jours de suite. Le.-iatin au re'vci1, pression 'a la vessic, on urine beaucoup, ct n~anrhoins, une heure plus lard, nouvelle envie d'uriner, avec la memc pression. Trois nuits de suite, une pollution, chez un vicillard qui depuis 3o answnen avoit dprouvc'e, douze heures apre's le reeMed. Cinq nuits de suite, pollution provenant de reves voluptucux.- Les premiers jours apre's le rein?cde, excitation des organes ge'ni'taux; qua ire jours plus tard, indiffhre-ncc absolue, taft physique que maorale, 1'imagination est nulic stir cc point. DC`_ mangeaisOn voluptucuse au scrotumn, quc le froltc (196 ) tuent augmente, cule se conycrilt en douleur lnu'lhnte cxte'ieure, p~ne~tre plus profonde~tcnt, se soutient at produit une pollution, apres cinq jours de 1'asage dui remeade. Excroissances molles et humindes der'rie're ct 'a la couronne dui gland, o~i le frottement de la. chem-ise cause de la ddinangeaison. Sensibilit6' douloureuse des organes ge'nitaux de la femine. Delmangcaison lanicinante 'a la. vi.dlre. Enchifl'renenient 'violent. To ux, avcc expectoration de phiegmes. Enejiffrenenient et toux, qui durcnt pla-' s,,curs semaunes. Plusicurs jours dc suite lc matin, empatement glaireux dc la. poitrine, qui dure six, liuji heures; plus tard dans Ic j~our, expecto~ration facile. Crachemient dc sang, pr'ce'de' d'unc sensalion de gralternent dans la poitrine. Oppression de la. poitrine, ' ' la. fin du col~t. Inquietude dans la. poitrine. Au plus le'ger mouvement, battemens de cocur.. lc somineil du jour est suivi d'une violente palpitation du cocur. Douleur constante au milieu dii sternum, colinnie 's'il couvroit un absce's; on la. sent plus vive- / merit quand. on se le~ve, ou que lPon s'C"Lend; le tou-~ cher'y est douloureux. Eruption miliaire sur la poitrine; Ia chaleur y produit de la rougreur et de ]a dcinangeaison; 6nup Lion darircuse sur la poitrine, acconp~agndc de d&'mangeaison lancinante. Au. coude et sur les mains, d'uption bou tonneuse, avrec dc'mangeaison. Tiraille-. ruens le longr des bras. A 1'avant-bras, turneur rouge qui suppure dans son centre, douloureuse par cile -nieme, plus douloureuse, quand.ony3 touche. Da~rires sur les inains, qui dt'mangcnt le soir ct causent de la bruilure, apre's les avoir gratte'esi, 1'97) Eruptions dartreuses sur les cuisses ct les jainbes. Le niatin, dc'mangcaison 'a la thte, sur tout le corps; ii sembic que l'on soit couvcrt de puces; la de'mangeaison court d'un lieu 'a un autrc. Eruption de tumeurs grosses comime un pois, sur tout le.corps et les cuisses, accornpagne'e de derniangea~ison; des, qu'on les gratte, elies suintent de 1'humidite' et causent une douleur brcdante. Elancemiens, dans les plaics, ct mI~ceres. La peau dc la jambe ulceuiie, se couvre d'une croukie mince, doiit ii sort de l'humidit6 jaunaitre. Douleur dans tons les os. Le matin au lever., roideur de toutes les, articulations. Batillei-nens fre'quens, les yeux se remplissent de larmes, une demi-heure apres avoir pris le rcme'de. Lassitude, envie de dormir apr es le repas, e t, si l'on s'y lijre, le re'veil est accompagne' de pesanteur, de mauivaise humeur. Le soir, difficult6' de ý'endormir; on est 'a peine endormi, que l'on re've de dispute, de voics de fait. Reves qui remplissent d'ang'oisses. Sommeil agile, on se toui'ne et retourne sans cesse., dans son lit. Le soir an lit, froici des 4 pieds. Le soir avant de s'endormir, frisson, tremiblement, on ne peut se r&4liauffer. La nuit, on est 6veilhd par une sensation de froid. Horripilations, s~chieresse de la bouche, sans soiI; envie de dormir, trois heures apres le remeade. Tout le corps est secoue par un frisson, les joues et le front sont Ibrulans, Ics mains, les pieds froids, sans, que la chalcur etLla soif suecc~dent, uine heure eL deinic apre's avoir pris le remi'de* Tout le jour, on est inquici, agit6, de niauvaisc huineur, on ne trouve de r-epos-nulic part. Alarnics, angoisses, on craint l'avenir. rrristesse, crainte des plus petits dve'nemcns. Chagrin, picurs, sans pou ( 198 ) voir en designer la cause. Alternatives d'aigreur et de gaicet', dc complaisance etI de contradiction. Belle hunicur, onl sc plait en soci~te', on y cause, on y rit, on est satisfait de so-ee. Cederniier 6tat succe"de au premier effet du rene'de, ii est l'effet conse~cutif. Tels sont les syrnptoiries d'#un rer~de,' dont on a borne' l'usage "a la destruction de la vermine du cuir chevelu! dans l'igcnorance oi'i l'on 6toit des proprie'te's que nous venons de lui voir de'vcloppei', sans-doute aussi lpour Flavon' v-a, dans les cssais aveugles qu'on en fit, meiiacer la vie de l'honime, on fit servir cette fiacul1e' mortif~re "a l'exterm'ination des poux. Ilahnemann, par ses b)elles experiences, a relev6 cette substance de l'~tat d'abjection oui l'avoit precipit~e' l'ignorance, et dc'montre' que les dartres, le tenesrue dui rectum et de la vessie, l'irritation dyssent~rique', trouvent, dans (quelqLues ines de leurs formes nombi'euses., un spe'cifique aussi certain quc precieux dans les symptrnes. de cc remeade, qai les reflechi ssen t. 11 n~est pas peu. important, le serv~ice rendu ' a l science et 'aPhu rnanit6' par cette de'couverte! on connoit la ddsesp~rante opinka'tret6' du vice dartreux, lorsqu'il s'yr joint une antiquite' qui la reidtii chronique. La dartre humide et br-Ulante est lespece a laquelle cc reme'dc est le plus appropri6, landlis que ]a dartre se~che et rugeuse s'accomnniod-c mieux Idii;'hus toxic odendron.Lorsquec Iune etl-'Pautre ont resiste, ai ces deux reme'des, ii reste- encore des ressources dans la cigiic vireuse, at qui- nous avons reconnu. Ia proprie'te de couvrir la, face de plaques dartreuses, dans lec mercure soluble de H1ahneinann,dains la douce-7 ainL~re qii produit. des eruptions dartrcuscsl enfin, ('99 ) dans 1'ars~nic, qui renfernme dans sa cpai6itule la plus rualigne de ces affections cutances, comme on peut ic volt' au chapItre des syrnuptornes de celte substan'ce, ainsi que dans 1'espeke de sant' dcs artisans qui sont oblige's de inanier tou~s les jours cc dangercux poison. Si, sans e`gard aux diverses saisons dc I'anne'e,, I'humeur dartreuse tourmente 1'honrne "a tous les instatisdc sa vie, le -fle'au dc la dyssenterie, pour n'appartenir qiutauric courte -periodc de, I'annee, ne sevit qu'avec plus de cruapt6" contre l'imprudence, qui rafralchit trop vilec un corps br'~ek par 1'ardeur -de la canicule, ou surcharge d'alimens f~orgrane digestif, ton jours languissant dans cette saison, ivou~ec ~ila bilescence. Encore ici, la tein-Lure dec staphiisaigrre -enhkve mirac-ileusernent 1'irritation qui forme le noyau de cetteI terrible mualadic, lorsque, ton tefois, ses syniptonies accessoires repondent aux phe'nome~nes concoinitans de cette irritation. Cc reni'dc marchie a W~t du mercure noir oxvdiilcdisbiecr rosif, dui 'rhus et de la coloquinte, tonis remn~des qui virtiiellement ren ferment autant d'cspe'ccs de cette affection. C'est avec lc inercure noir et lc siiblim6', que, en 1827, jai ti'aiV e"t conserve' presqiie tous les dyssent~riques qui se' sont adressC's "a moi. L'epide'rnie, dans nos contre'es, fit d'affreux ravages. JLes deux sexes, tous les, ages, fut'cnt LriIbutaires de cc fle'au. Le cours rapide dui mal laissoit a\ peine a 1'homme de l'art, le tens, de se reconnoitre. L'nflammation, de nature typhoide, passoit promnpteinent At la gangre~ne, derniehre $eriode de la ialadie et de 1'existence. Jo fis toujours pt'ecc'der l'US.ag-e dui inercure par 1'emploi de 1'aconit. Ce dei'nicr renu e~d ( 200 ) nie ten oil lieu de la, saign~e ge'n~rale et des sangrsues. Sans afl'oiblir lc malade, de"j*at epuiose par ]a douleur ct d'abondantcs e'vacuaitions, Ilaconit, Tmaitri-sani en juelque hcures le mode infl amnatLoire, Pun ou l'a i~re miercure, coniformetneni a la similitude des symipto'mes, domploit, dans I'espace de 2/4 heures. le reste de laninaladie. Dans aucun de ces cas nombrelix, je tie porLai jarnais plus loin qu' a la dixni1illicine partie d'un grain, la dose du mercure noir oxydule, ci celle du mercurc sublimne, "a la fraction quinfillioflieffle. Je n'ai pas besoin d'ajouter que la convalescence de mes inalades-fcht rapide. Ce'doil la consequence force'c d'iin traitemcenL Lout dynamique, (jUl respecle lc sang du malade et liii conserve ses forces. Dans l'avant propos de cc chap"Itre, on a vru les dangers que cc rcme'do fit courir "t un inedeciin qui essaya de s'cn servir contre ics doukcurs des dents. L'horrible aggrravation dc son mnal pouvoil-clie reconnol~trc une autre cause que Ia grandeur de Ia dose, "a laquelle ii seol'adrninistra? nous devrons penser, pourlant, que quciqucs grains de cc rcm-nede firent tons les frais de celte maladie me'licinalc. Cdetl observation doil aider 'a comprendre cc que l'oii trouve si inintellig-ible, je veux dire, la rigoureuse n6 -ccssiVe des doses me~dieinales Ics plus petites, dans l'cxercicc de la me'decine hom~opathique. Si, au lieu de prendre cette dose exagere'e, ii se f'U't contcnte'do ]a fraction de'cillionic'me du me~dicamcnt, ii cout fail taire en quclqucs minutes cette odontalgrie, cii cgard ai l'analogie que pre'scnLoient les symplo^mcs dn e mede ct ceux de la nialadie, comine. il appert par Yaggravation qui'il a e'prouve~e. On trouvera (-ats (201) c~tte observation,, aunsi que dans les sympto'mes dentaires, du staphisaigre, la dc'monst.r ation dc la spfcificite' de cette substance, dans certaines affec-. tions doulourc'uses dcs dents. Cyclainen Europaewn,.Arthiani'ta d~es arabes. A Pautomine, on exprime de la racine fraiche un suc, que l'on in Me avec 6gaale quantike' d'esprit de vin. De's la plus kiute antiquitd, on a suspecte' cett substance me~dicinale, d&inccrtitude, et de violence dans se's effets. On la trouve, dans la rn~decine des Arabes, combinc'e avec d'autres substances, sous le nomrn dangentam de arthanita, et employde sur le bas ventre, dans le dessein d'obtenir une action purgative, vertu dont c'Ile n'est, point revetue. Les modernes Pont entie~rement oublic'e, ainsi que les contes faits 'a son sujet. L'Home'opathie seule pouvoit determiner ses proprie'tes, en consultant 1'experience de ses effets sur l'ominme samn, cc qui es t urn peu plus raisonnable, _que de croire sur parole. Les changernens qu'elle ope're sur l'omrne sain, expriines dans les sympt6mes dont je vais faire lcexpos6, donneront la inesure de -son efficaci't6 dans les maladies les plus ddsespe'rees. 1a fraction millionic'me dc la goutte primitive est la dernie're dose d'attenuation de cc remeade; ell suffit, lc plus souvent, "a la guerison. Alternatives tres rapproche'es de foiblesse et de vivacite' de la rucrnoire. L'esprit est danls un C'tat continuel d'obtusion, ses forces s~crblent assoupies; on ne peut, ni se rcjouir, ni s'affliger, quoique lPon 4so i toujours dans une situation semblable 'a celie e hC a Iristesse; niais des qac 1'uiou est. excite', Ia tefe s'&laii'cit un peu, on ressemble "a quelqu'un qui soft dui sornmc~il et qui ne comprend qu'(11 demi cc qui se dit, se Tonie 3. 2 (02) fait autour dc mui, deux licures apre~s avoir pris le, r 'ude. Vertigo, si, quand on est debout Lsnfar do mouvement, on vienit' ' s'appuyer; ii semnble quo ic cerveau so meuve et qWon forine los yeux daris une vojitre. Obtusion dcel'intolligcence, on n'cst propre, ai aucuno occupation, trois jours apre~s avoir pris lc reme'de. Tirai'llomons douloureux qui par-tent do la. gauche do ]a nuquc, ga'gncn-t la tenipo et le front dans la direction &'uno ligne, u no heure apres le reme~dc. Pression kege'e au sommot do la ta'te; le corveau en est compriime' au poinit qu'Ion en perd connoissanco, le jour mrnmm de 1'usago du remede. Tiraillemons douloureux d'un cote du fi'ont a l'autre; ils retournent, ensuite au.pointdeolear dc'part, ct agnant la tempo, ius disparoissont, de's qu'on y toucho, neuf liouros apre's l ric roe. Elancoinons sourds dans la tempo droite, puis dans la gaucho, dans toutos los positions, quo lPon fait cesser en y touchant, trois heures apre's ie remeade. Tirailloinens (h 1'exte'rieur de la etc. Dc'mangoaison piquante au.cuir chevoin, qui no 'cosso, quand on y gratto, quo pour reparoitre aifleurs. riraillement rhumnatisinal 'a la nuque, seulcmcnt dans la flexion de Ia tee en a rrie~re, au bout d'une demi-heure. Lc soir, in~me doulcur rhumatismale dans le co'tc gaucho du col, dans le mo uver cnnt do la tafte. Dilatation dos pupilles, uno bouro et demie apres lo roni'do. Quinzo hocuros apre's le roin'de, dilatation cxtre'mo dos pupilles, ctourdissemnionLdo toute Ia te*ct, avoc olbscurcissolnont dos youx; ii sernblo quo I'on ait un broujilard dovant la vuc. Les )'Cux so ferimeat, uno heure apres avoir pris lo reme'de. Obseurcissemnent do la vue, uno hecuro ot domic apres Ic reeide.,Gonflementdes paupiercs supericures5, sans di ( 203 ) latation des pupi'lles; les yewc sont enforic& cie paroissent ternes, une beure et deinie apre~s le rcmedc. Se'cheressc dcs paupieres, ave~c e'ancemcns dans le globe des yreUX, aut bout dc sept heures. De'mangacaiso~n picotantc dauls les paupie~res et les ycux. On n'estlpas sourd, inais ii seinbie que l'on a dui coton dans les oreilles, au bout de 3G heures. Diminution de Ifodora t. &Ic'heresse des kvres, sans soif. Engourdissernent de la lh'vre supd'ieure, cule paroit C&re endurcie. Elancernens dans les dents molaires qui sont crc uses; d~chireniens dans trois dents molaires, cornmnc si o~n les arrachoit. Tiraillement daus les. dents, qui dure tonic la. nuit act CSS subileinent. Blancheur extrehnc de la langue pendan~ttrois jours, commencec tr ois heares aprC's le rcine'de. Pico~temens. stir la. langiic, au. bout de deux heures. Tiraillemens. profonds, dans les in uscies du col, qui s'6tcndent jusques a 1'sophagc, dix lieares apres lc recinde. Le soir et Ic lendeinain tout le jour, salive abondanle et renvois d'air, qui rapporlent Ie goUil des alirnens. Mal de cocur, salivation, coinme dans, la presence des vers, unc heure apre~s Ic rcin'de.. iLappetit est foibic, surtout au djefincr; de's qu'orl x~nangc, ic de'goki se fait sentir. De'faut total d'appetiI;, surtout au d~jeu'ner et au. souper, et, si lPon y touche, on est aussit6t rassasi6., Plenitudc de l'cstoinac, comnie si lPon avoit. trop inange", ct, six heures -apre's, rejivois qui rapporlent le gofit des aliniiens. Defaut d'appe'lit, sentiment de satie'te, hiiit jours dc suite. On nd trouve aucun gou~a aux aliniens. Absence deC la faim pendant qua tre jours, apre~s lesquels li soif e st plus vive quc dans l'dtat de sariV ordinaire. Apre's ic diner', lassitude, de'sir invinciblec du sornimcil, six ( 204 ) heures apres Ic rern~de. iloquet apres avoir Mnange'. Trout lc jour, poids et pldnitudc dans I'estornac. Imme'diatement apre's le repa's, borborygmcs au bas ventre, qui reparolssent tous les jours. Mal-aise du bas ventre, pincemens, douleurs, 'a diverses pe~riodes, paroissant et disparoissant prornptemcnt, deux heures apre~s le reni'de. Douleurs lancinanics, sourdes A lIa re'gion du foic. Pincemens au dcssu-s dui flornIril, qui semblent annoncer le devoiemcnt, suivis d~une, 6vacualion mollc et jaune, accornpagnmce et suivic des mrnies pincennens qui ont qucique dure'e, un quart d~hcure apr~ e, crcmede; une conostipation, de trois jours en est la. suite. Un co't6 du nombril p 'ot, le matin, Ct. enfl6 et plus I~eve', cette sensation est illusoire. Flatnosite's., 1)orborygmes, 3'mission des vents, une heure apre's le rerniedd. Selles mnolles, x5 heures apre's le remn'de. Selles fermes, inais fre'quentes, an bout de dix heures. Le second jour apres le remeade, constipation; queiques hieures apres le rcrnede, mrines fr6quentes et ab~ondantes; pl~us tard, envics fre'quentes. d'uriner, les urines sont rares. L'odeur dui suc de cette plante cause l'6'ternuement, une demi-heure apre's l'avoir flaire". Enchjifrenement tres humide, deux heures apres le rcme'de. Ecoulernent de mucus par le ncz, sept heures -cpre's Ice rema'de. Toussotement, trois quaits d'heure apres avoir pris le reiri~e. Resserrernent de Ia poitrine? respiration gtne'e. Etouffeinient, suff-ocation. Lesoir,. lassitude extrc'mc et respiration asthinatique, huit heures apre~s le rcme'de. Pressi'on doulourcuse- dan s, Ic c6te' gauche de la poitrine, spe'cialement autour du cocur, comnue si lc sang &'oit accurnul6 dans cette rergion, accompagrn~e de palpitations sensibles. de cet ( 205 ) oi'gane. Assis et tranquille, on 6prouve irne foiblessc. paralytique dans les bras et les jambes, Iiuit heurcs apres le rcme'de.- A la partic supi'rieure dui sternum, on ressent, a% des pe'riodcs ine'galcs, dc vifs d1anccmens, un jour ct demi apres avoir pris lc reme'e. Douleurs lancinantes dans le dos, 'a la region dcs fausses c6tes, que le toucher fiait disparoltre. Douleur 'a 1k'pinc, quc 1ion soulage, en rapprochant les omopla-tes, que lion aggrave, en les d'oignaut, sept heures apre's Ic remeade. Pincemens, d'ancemens profonds, qui reviennent 'a des intervalIles e'gaux et de quciques secondes, dans le dos, les reins, 24 heures, apres le reruAe. Tiraillement rhumatismal dans le grand, muscle fcssier gauche, que lion e'prouve quand on est assis, quo l'on fait cesser en se levant, sept heures apre's le reme~le. Compression paralysante dans tout le bras droil,,occupant profondc'ment les muscles et le pe'rioste, qui gagne ]a main et les doigts et emp'chie d'c'crirc. Douleur 'a I'articulation d'an coude, comme apres tin coup. Brisure de l'avant-Ibras, qu'on ne petit reinuer sans eprouver une graiide douleur, 24 heures aIpre~s Ic* renehde. Douleur lancinante dans les muscles de 1'avant-bras droit, dans le repos comme dans le inouvernent, deux hieures apres le remeade. Tiraillemens dans les doigrts, quc 1'on rapporte au perioste des phalanges, trois qujarts d'heure apre's avoir pris le reniede. Demangeaison et picotemens enti'e Les doig Is. Crampes dans le pouce et l'indcx de la mnain droile, cinq heures apres le rema'de. Apres une vive d6 -miangeaison, qui oblige de g-atLer, drupfion de bouitons entre Ics doigis, dabord rouges, puis de ]a forme de ve'sicules blanches, enLoure's d'un cercic rouge, une heure et demi apre~s avoii' pris le reine'dc. Foiblesse des cxtrernites inifdie ures, u-nc (lemi-hiC-ire apres le rcme'de. Crampes 'a la partie post~rieure de la cuisse, au dessm us jarret, au lbout de huhL heures. Taches d'une rougeuw vive aux deux cuisses,dix heures apres avoir pris le rcrnidc. Doulcur lancinante dans un gras dc jamnbcs, dans ic repos, ainsi quo dans le monvecmn-t, deux heures apres le reme'de. Dans la inarche, los os do ]a jamibe paroissont brise~s et les gonoux hanednt, l second jour apre~s Ic remede. D'11Mangaison 'a ]a peau des gras de jambes, six heures apres Ic rema~de. tcinatin, denangeaison vive anx gras de jamnbes, quo l'on gratte juisques, au sangr; gonIlenient visible des veinos de cette region jusques aux pieds,, 24 hocuros aprc's lo renP'de. Douleur de luxation atu pied, pendant ]a marcho, six licures apre~s ic rernede. Deniange'aison sur lc col du pied, aux or-, toils., ru'Ic' d'd'ancemoens; cule est reniplace'e par uii sentiment do chalcur, d'autrcs lois par Pengourdissement de la peau do venue corume insensible, trois hecures apre~s le rcrn~de. Violente d~mangeaison sur lo dos dui gros ortoil; ic gratternont yr attire des pustudes blanches,qui aggrravent la de'niangcaison, laqujello lio cesse, que quand on a gratt6' jusques au sang, cinq hen ros apre's avoir pris le reni'de. Seize hienres apre"S le reme'de, sucur infectceontre les ortoils, qui dure plusieurs jours de suite. Dcmagre~aison dans phisicurs parties dii corps, mkedd'ancemens vifs, chrabtos, apres lesquels ii resto de Pengourdissement dans ces iidn~es parties. Dans diverses re~gions, oiui les os sont imm6diatement recouiverts par la peau auIx tibia's,) ]a clavictilo, douletirs tiraillantos ct de~chirantes, pti vivos dans ic mouvornont quo dans Ic repos. to soir au Ii,. ( 207 ) d~inangcaison lancinante dans, toutes les parties d~i corps; vcrs, le soir, on est bien, 'a la foiblcsse pres, niais, des qu'on s'assicd, commecnce la dehnangeaison, avrec d'autres incommodite's. Q uclquefbis l'esprit est chagrin et Semible sommeiiller, a vec lassitude ge~nerale; l'un et l'autre se dissipent, de's qu'on se met cn mouvcment. Fatigue extre~me de tout le corps, surtout des genoux, tandis qu'on se sent l'csprit fortific'et anime", une he ure et demni aprcs le reuPe~dc. Le soit', lassitude extraordinaire, qui force a se coucher; on s'endort, et, au re'veil, Jes extreminies infericures sont brise'es, surtout les cuisses et les genoux. On s'endort, de~s qu'on est assis. Le soir, invincible enviec de dormir, trois heures aprcs, le reni'de. A peine endormi, lc soir, on eprouve le cauchemwar, oni s'e'veille et l'on petit crier. Pendant toute la niatinke, sentiment de froid de tout le corps, qui se renouvelle 'a chaque dose dui reade; le chaleur succ'de an froid, l e xek u sc rechiauffe plus tard,tandis que les parties r~chiauffhes se refroidissent de nouveau, tne derni-heure apres, avoir pris ic reme~dc. Lorripilation de tout le corps, avec b~lillemens, sans dprouver le scutimient dui froid, 2)4 heures apre's Je rema'de. Vers le soir,-froid, sans, soif'; on est cxtr nement frilicux; frisson su1)it, tremnblement, auxquels succ~lde une chaleur me'le' d'angoisses, comime on l'eprouve, lorsqu'on est menace' d'un maiheur. Lc matim, les mains fr-oides, la face brti'ante, sans soif, trois quarts d'lieurc apre's le reinde. eslesi, grande sensibiliV au froid pendant qujclqucs minutes, reniplac~c suhitemient parune chaleur vrive dans quclques parties dui corps, telles (pe, les iilain-, Ile dos, mais non Ia ligUre. Aux maiii ( 2o8 ) c~haleur exte'icure, sensible, aceonipagnde du gonflc-; m-ent dcs veines, pendant que le reste du corps et le fron t n'ýprouvent qu'une tempe~rature ordinaire et que ics joues sont Eroides, 1 5 heures apres avoir pris le remede. La nuit chaque fois qu.'on se reveille, on a le corps couvert d'iine sucur douce, dix hecures apres ic 'ede. La chaleur qui succ'de 'a chaque frisson f~bi'ilc, n'est point accompagnc'c dc soil'. Concentration de l'esprit, on nWaimc que le silence; inaptitude 'a toute espece de travail, remplace'e subitement par 1'activit6' et le besoin de s'occuper. Alternatives de gaitet' et de tristesse, 'a des intervalles dec deux heures, plusicurs fois re~pe'tees. Tristesse ex-_ tre'me,comine si* Pon avoit cornniis une mauvraise action.,ou qu'ou ait inanque. a son devoir, dix heures apres avoir pris lc reme~de. On est quelquefois tre's chagrin, indlancolique ni~me, et subiternent, on est saisi d'un sentiment de joic qui fait tressaillir. Chagrin silencieux,insensibiliVe, au. point qu.'on1 sent "a peine que 1'oa existe. En fixant attentivement cc tableau. de inaladies me'dicinaics, le lecteur reconnoltra, sans peine, de nos inaladies naturelles, les plus obscures dans leiws causes, les plus opinkitres dans leur resistance, la peintui'e fide'le. Quoi de plus -obseur, en effet, de plus rebelle, quo les affections, que nous rapportons au syste~me nerveux, encore si peu. connu dans ses rapports physiologcique ct pathologrique? ii n'est presquc pas un des symipto'mes ci-dessus d~crits, qui n'ait une p arentc prochiaine avec les phicnome'nes miorbifiques qui appartiennent 'al'organchutnmediat de la. sensibilike'. ( 2,09 ) C'cst spftiaicment dc 1'extrc~me robilite6, de la. -successibilit6' et de l'alternative paroxysmale de ses modes d.ý,ction', que ressort ce caracte~re prothd'iforme, si propreiabuser, ' ddsesp rer me4me, l'hommc de l'art qui veut 1'6'tudier. Ces difficulte's ne s'evaniouissent-elles pas en grande pantic, devant la. doctrinle nouvelle, qui convient, avec la doctrine -a ncenne, dec l'obscurite' impCnDtrabIe qui couvre les fonctions du systeme nerveux, mais qui s'appuye de cette in e obscuriVe, pour oser pen~ser qu'il doit C'tre une autre voic de gu'crison que celle de la connoissance de ]a cause internec de ces affections, dont la nature s'est, d~ans Ic plus grand nombre de nos mahdies, reserve* exciusivement hi elle-m~me, le secret? Si donc, l'Qne et 1'autre doctrine professent une 6gaie et m~me vr'rit', dans l'aveu qu' elles font conjointe ment, de l'impuissance de 1'art dans I'investigation de c-ette cause par' rapport aux affections dQ syste~me nerveux, ii ne reste plus "a la doctrine ancienne, apre~s cet av'eu., qua abandonner ces maladies ~tla nature, si mieux dile n'aime, pour ne point d'voiler le secret dc son imperfection, en souimcttre le traitement ai un empirisme rationnel, parti que 'nous, l1iiivoyons prendre tous les jours. Airisi, cmnpirisme pour ernpirisme, que liii coutc-t-iI d'einployer celui qui forme I'essencc de l'Hoiin6opatliie et qui est si profitable ~'a l'lumaniVe? n'est-cc pas t-oujours qucique chose, que de pouvoir se dlire avec cette dern~ie*e: que ces affections, si rebelles, n'ont C 'd' qu'a' Ia pr'pondi'rance d'une affection niedicinale en tout semblabic 'a edes, cc qui semble bien prefdrable "al'admiration muette que lYon eprouve ai la vuc de ces gudnisons, qu'on ne peut et ne-doit ToDm~e 3. 27 ( 210 ) attribucr qu'au hasard? et, diuit-on n~cine, avec 1'Homeop athie, etre re'duit, comme avec les principes hypothe'iques dcelNcole, "a rever cc' dont on ne peul de~montrcr la re'alite', du moins le malade, place' hors des illusions dc ll'c ricur, utarcheroit, aveugle'nicnt, puisqu'on ic veut, vesu e g~snoperce en vertu d'unc loi certaine, qitoiquc inconnuc. Je ne profitcrai pas decect avrcu, at l'garddc cette obscuritc' de la catuse efficicntc des maladies ncrveuses, quoiqu'il me *u't perflis d'inf~rer que, toutes les maladies dLanL priu'itivemnent dynamiques, c'estai-dire, lc produit d'un de'saccord dc la fibre sensible et irritable, ii ne nous est pas plus possiblel dc saisir l'essence de leur de'saccord, pie de pe'n&' trer la nature de cclui qui constituc les affections d'nommfcs'ncrmrcuses. Mais on secCroit plus C'clair6' sur la nature des premichres, pal-ce que Icurs sym-pt6mcs sc minaifeslent davantage dans. ]a sphc'rc re& productive, landis que, dans les dernie'res, les ph&' nonienes denie urent, plus ou momns exciusiveinen t, conccntre's dans les hautes sphe'res de l'organisme, oiu ics humeiirs ne joucut point uin premier role. Les calmans, les antispamiodiqucs, les proce'des de l'anta-. gonisme, ont pal-u plus pro pies, quoique le plus souvent ineffic'aces, Ai leair traitement, quic la me'tiho'de c'vacuantc, qui, toute aiveigle qu'elle soit, opUe"I fi-~queinment d'heureuses re~volutions, 'a Ia favcur, et de ]a similitude de quclques sympto'mcs me'dicinaux avec ceux de la maladic naturelle, (similitude quc Pon peut csp~rcr dui mclange de beaucoup de 'udicaw ens cntr'cux),ecidel'antlagoism u-~c MIxerc ar une nia-iladic rncdicinalc artificicilement crece dans des orgranes sains, qui sont lix~s sympathijurew.ment a vec l'organc en soulff-ance. ( 211 ) Mais est-ce J)Jen Bi vraincnt, tine Iirniie're suftisante, pouir clairct' et dirig-er ceiLc e'ihode, quii forme, en ddpit de tons les sys1e']nes qn' on a vouin lui substituer, ]a veritable activite' de la ni~decinc pr,-)ique? et, si l'on excepte les rencontres henreuses dont je viens de parler, lc e'&~dcin ne se fait-il pas le Plus souv~en't illusion, lorsqni'il croit alteindre avec son purgatif, la cause efficiente du mal? ii. est bien plus vraisemblable (Itle ses succe's souL dcis " Fl'xtinction de ]a cause occasionnelle, 'a laqucile le ma - lade souvent, long-terns encore apre's linvasion de Ia maladie, reste expose., Qu'on se rappelle ce quec j'ai dit de, la plus grande suje'tion de l'organe digestif 'a se de'saccorder, 'par le fait des erreurs de reCgime, Si SonVent commises par la. sensualite', et Pon aura le secret de Ia souveraine utilite de l'6m'tique -et du purgatif. Mais que ]a matie're alitncnlairc, par son volume on, son' acrimonie, ait port' le d'sc cord au dela' de cet organe', l'expe'rience n'a-t-cIle pas d6inontrep mule fois, que la. methode e~ivacuante, sans rien 6Lter de~sa force ýh cette cause inconnue, y joint 1'affoiblissernent, suite n~cessaire d'evacuations inutiles. Les choses arrive'es "a cc point, IcemWdccin conscientieux' depose ses armnes, dont ii ne peu t plus faire qu'un usage dangercux. Comine le,roddecin de 1'C'cole ancicrine, l'liom11opathe com-ba~t avec le me'nie siicCc's la cause occasionnelle, mais, en opposition aux the~orics dorninaiftes, il ne la. voit Ic plus sonivent pie coruneic ne complication de la maladic, et non comime sonl essen cc elle-mc~me, qu'il clerche dans lc d'saccord opere par cette m~me causec occas~iorilic, qui peuL ktre pre'sente encore, niais (lont l'diminjation ne (.21-2.) fera pas plus cesser ses cifets, qu'il n'est pos~ible d'e&teindre un incendie, en 6teignant le flambeau qui Paallum6. Aussi voit-on le rrn'dccin allop~athe'se con-0 d~n'mncr 'a l'expcctation, se contentant dc rdpandre Ics d&layans, sur des flammes dont ii ne pout d~couvrir le foyer. Elic est bien hydraulique, cette manie'e d'envisagcr le principe vrital, aux prises avec une m.aladie! et cepend ant, ii n'e'toit rien de micux a faire, avant la de'couvertc (dC La loi -hoin'opa-thique., Iledisons-le encore, au risque d'engendrcr l'ennui et me'me u~n pen d'humcur, f'art dc guerir ne peut avoir 'd~ condamn6 a iin'tre qu~un art de div7ination. A des re'alite's, comime le sont nos- maladies, ii doit avoir a*' opposer des re'alite's.. Or, rien de plus reel, (IuC les syiiptomies qui les mnanifestent. C'est 'a 1'hiommc qui le professe, Ai remonter des cifets aux causes. Les causes, qui ics produisent im m-ediateinent, etant voildes Ai nos yeux, ii n'est que l'analogie qul puisse nous les signalder, en nous re'velant des causes de mc~ne nature, place'ess hors de nous et- souruises "aIl'hispection de nos sens. Elles. ne, sont pas autre cho.',c, quc les me'dicajnens, que nous avons fait servir 'a leur enhleveinent. Mais, au lieu. de la routine aveugrle, qui ne leS efflploye~qu'i..pallier les synup-1tom-es des maladies, on propose d'y substituer-) premiiiremient, 1'observation d'un phdnome'ne aussi ancien pie le nionde: que les ni~dicaniens ope'ent dans Il'hoinime sam Jdes changemens semblables a% ceux qu'y prod uisent nos maladies: secondemient, de profoi~ides re~flcxions sur des faits qui jusqu'ici nous ont trop pea, frappes; qu'jI est quciques. maladies, doni irous ne counoissons pas micux la cause interne quc celle de toutes les autrves, et que nous guer.LssOUI)s (213) malgr6' cette. ignorance', d'une maniere toujours ceetamne, refflexions qui donnent Ia curiositd de connoi~tre la raison' de cette constantc efficacite, raison que l'on a fini par trouver, tant dans lepreuve des niddicainiens su ' l'hom~mc samn qui, sous leur influence, contracte des maladies senibiables nsmaaisn turelles, quc dans 1'obscrvation de Phomme nialade, qui soavent cesse de l'etre, par la. substitution (1;une maladie -a une autre, comme le prouvent, 1'ophitahnic chronique, qui disparoit 'a l'arrive'e du virus varioleiix, certaines ne~vroses 'mahignes, "a l'installation d'une fieivre intermittente, et beaucoup d'autres phPdnomenes semiblables, que chaque praticica retrouvera. dans ses souvenirs. Ce chemin parcouru., ii n'est plus qu'un' pas a-' faire, Pour reconno'itre dans la. vertu. du me'dicament qui de'veloppe sur lhornme,sain une maladie semblable, h une maladie naturelle, ainsi que dans la maladie naturelle qui en gue'rit une autre, une force d'sorganisatrice, de la rnieme nature que celle qui a engendre' la maladie 'a gue'rir. L'identitP' des deux mnaladies ne peut C'trc conteste'e, puisque les pliPnomennes de l'uie et de l'autre sont en parfaite similitude. Ceite identit6 emporte ne'cessairement celle de la cause interne de toutes deux; la. prevalence de ]a seconde sur la preminire, explique le secret de sa sub~stitution, et Pon parvient, 'a force d'expc'rience, 'Li apprendre que, si la inaladie substitue'e n'a qu'une dur~e' tre's courte, cette brievete' est. dcu`e "a la mfode'ration de la dose du Prn'dicament, qui n'a opre' C cRett substitution, pie parce qu'iI contient virtuellement en lui la faculiP' de de~saccorder' l'organisiiie de la uueme mani~cre qu'il 1'a 6PtP par la maladic naturcile. ( 214 ) Voila' des faits bien posilifs et des raisonncrnens. [den 'vidernment forme's 'a post eriori! eh bien! rnalgr6' tafnt d''v i dence, dc certitude, lom'Ionopathie nwen a pas plus dc pre'tention, qu'clle nWcn accorde 'aI h6cole ancicnne, a laa connoissance dii mode de ddsaccor~d, dontl'org-ane, siege d'unc maladie, est le sujet. 11 restc, pour l'une comme pour P'autre doctrine, cache' dans ics profondcuirs de 1'organisme, inaccessible "a ilos sens. Pour avoir transporVe cette cause dans lc scmn du me'dicanicnt, elie n'y est pas nioins secre'te,. qu'cllc ne l'est sous l'cnvcloppe de lhionmc,, ct ne se d~cdcl que dans ses effcts.Ils suffisent toujo~urs, comme iious l'avons prou've, pour enlever ics symptOnfics de la.nialadie naturcile, et Pon ne yout pas cc qu."il pourroit rester encore dc la maladie, apres leur aen]vcffncnt, si cc nWcst la. sant6e' ele-mC^me. Mais si la cause intcerne, dont la. recherche, toujours vaine, a cnfante' tant d'crreurs, n'cst pas plus au. pouvoir de 1IHoni'opathic, qu.'c11e n'est en la puissance de I ecole ancienne, ii nWen est pas de rne'mc de la cause occasionclic, qui C'chappc ic plus souvent a cette dcrnie'rc, par sa. fuite pre'cipite~c, apres Pinfluence de son act-ion; jc ne veux parler quc de eclic qui est rcnfcrnmhc dans lecm~dicamcnt. Elic est la scule, qui soil aux ordrcs dii nuidecin homeopalihc. A sa volont6', cue va de'saccordcr l'organisnic, lorsqu'il se de'idc "a administrer un me'dicamuent, ct, lorsquc cc n 'dicainen-t est spt'cifiquc, c'cst-,--dirc, cn. rapp)orL de syniplomies avec ics syiwpt~omcs dui mal a g-u~rir, die ic de'saccorde dc la m."inc fa~on qii'ilIl'a e'e'Par la. maladie, ct, piiisqu~c cc de'saccord, produit par la cause occasionnelic dont Ilhonie'opatlic est lc maRre, ni'esl ci ne peut Atrc autre chose quc celte ( 21.) cause interne, tant cherch6c ct jamais trouv~e, on pourroit en conclurc que 1'iorndopathc, qui posse'de la premie'e dc ces causes, est 6galcment ic imaitre de Ic seconde.. 11 en est le maitre, en effet, ct dans le sens strict attache "a cc mot, mais comme ii est maitr'e du ne-dicainent qui peut Penlever, c'est-at--dire, sans, pouvoir de'mrontrer, et le sic'ge dc la maladie, et l'attitude dc l'organe malade, plus qu'on ne peut d&couvrir dans Ic me~dicament propre 'a produire cette maladie, le mode semblable de de'saccord qu.'il renferm-e, autrement que par ses effcts. Tel est le sens vrai de l'asscrtion de Hahnemann, qui a choque' si vivement tous ceux qui ont voula l'cxpliquer par Ics principes recus.- Sa de'finition de lFart de gud'rir, quand 'a son objet, est un veritable paradoxe, si la m~dccinc a le droit d'adresser ses rem'deseme une cause toujours inconnue. De's qu'on peut lui contester cc droit cetl'accuser justeinent. d'usurpalion, llahnernann a fixe avec precision son objet, en le bornant exciusivernent 'a Pobservation des sympto~mes des maladies, susceptibles de tomber sous nos sens. On a prouve' dans le coui's de cct ouvrage, que la niedcciiie, de'pouilhlec de ses ridicules pre'Lentions, n'cn clemeure pas momns une science tres rationne'lle, un art, aussi peniblc "a diudier qu'a" exercer, et, surtout, infiniment plus utile 'a Il'hunanite' souffrante. Cette dernie're prer'ogative est la. gar~antie de ]a victoire sur le pre'jugPe, la caution de tOUS les sacrifices cornmande's pour son noble!xercicc. A4cide inuriatique. Ape'~s avoir de~pouilhd cette substance de I'acide sulphui'ique quA est toujours inele avec cule, on en verse unie goutte dans ccent gouttes d'esprit de vini (216) affoibli avec moiti6 d'eau distillec. On conduit la division jusques ai la millionieme fraction, qui est la. dcrnie're attenuation de cc remeade. Mais ii haut se garder d'adniinistrcr cettc fraction cntiere, qui scroit trop active. 11 suffit d'hurnctcr un pen. de sucre dc Lait, cn le mettant en contact avec le bouchon hun-iidc d-e la phyole contenant le reme'dc, pour obtenir des effets positifs. Doulcur au front et ai 1occiput. Douleur au. som-met de la -tete ct dans les tempes, tanto't aussi41i 1'occiput ct au. front; ii semoble que lececrveau soit d6'chird' et mnis en pie'es,2 comrne dans 1'espece de typhus noimmd fie'vre putride, quatre. heures apres avoir pri le rerniede. Sen~timIent de pesantleur 'a 1'occiput, accornpagne de tiraillemens et d'dlanceniens, pre's de ]a nuque, de gonflernent d'une glande de cette region, douloureuse, au. toucher; ii s'y joint du ver-tige, de la pesanteur "a la tafte et de 1'obscurcissemen-t des yeux, comme apres une dd'bauche, trois quarts d'hieure apre's le rern'de. Etourdisseinent et pesanteur au fi'ont, dans toutes les positions, une licure 4apre's avoir pris le remeade. Elanceernes dans le front et les temlpes, aiiginenld's par le toucher et Iaflcxion en avant. Au milieu du fr-ont, deux peIits boutons qui suppurent, sans dc'mangeaison ni doulcur, ouze heures apr%"s le rcrnede. Au fr-ontI druplion de boutons qui, dans 1'espace de. 24 heurfes, se rdunissent et. forment crocite. Boutons suIPPui'ans ýa la tempe gauche, insensibles par eux me'mles cd. an toucher, neuflicures apres avoir pris le renie'de. Douleur brhhinte extd'rieure, an dessus de 1'oeil gauche, deux heures apr's le reme'de. Au. bout d'une licure, r6direcissemcent des pupilles, qui ne s'&Ilargis (217) sent que onze, on quinzc heures apries avoir pris le rein?'de. Gonflement des paupieres supericures ct infericures; cules sont rougcs, mais sans doulcur, sept lie ares apre's le reme'de. Dc'mangeaison pico tante aux angles des )rCUX, dans le repos. Douleur tran-Ahante dans le globe. de 1'oeil droit, dans le rcpos, cinq heures apre's le remeade. Tiraillernens douloareux aux os des maichoires infdrieurc cet supe'rieure, deux hcures apre's le remeade. Eruption de bo~utons Pi1oreille externe, qui, dans l'espace de 2 ers se reunissent et forment crocie. Pulsations et pincemeris dans l'oreille gauche, qui interceptent l'ouii. Tiraillement doulou reux derrie're les deux-% orcilles, d'oi A ii s'e'tend. lentement jusques 'a ]a nuquc et cause au col. une roideur doalourcuse; ii. dure une demi-hecure, et paro'it* huit hecures apres le rema'de. L'a face est rouge ci brcdlante, sans soif, 14 heures apres le reine'de. Eruption de boutons aux kvr1cs, qui, dans l'csp ace de 24 heures, se re'unissent et for-. ment croi~te. Une ve'sicule "a la commissure gauche des hC'vres, douloureuse au toucher,. avec tension dans le mouvernent des l1vres; cule paroit une demiiheuce,apre~s le remeade et dure deux jours. La langac paro'it s'C'tce appesanticetcialongr'ec; on ne la remue qu'avcc peine, ii s'y joint iine graude s~cheresse ' a labouchie et 'a la.gorgec; Pun eil'auire durent cinq minutes ci paroIssent une hieare aproes le remeade. La langue blenit ci s'ulcrce. Pustules bi-tilantes sac la langue. Ulce~re prof~on~d sur la Jangruc; son fond est noir et ses bords rcnverse"s. Faim canine, soif vive, goltAf -r c pir i 'a l ibouchc;, comme de pus corrowpu, avec salivation, quatre heures apres lc reme'dc. Aal dc. cocur, cuvielome 3 28 ( -218.) do VOMir, au bout d'uflC heure. Sensation de vid& ai ]a r~gion dc 1'estomac, dans les intestins; contraction dc ces parties, pendant plusicurs jours, les alimens, ne peuvent 1'effacer; borborygmes. Apri's U11 Jelger repas, sentiment de plenitude, gonflement dui has ventre. Tumulte flatucux dans le ventre, comme provenant dlu vide des intestins. Pincemens violens, partant du nornliwii et s'e'tendant dans les deux co't~s, avec borborygmes, une heure apres le rema'de. Con'traction spasm.odique sous les fausses co~tes "a gaudhe, 'a laquelle la. respiration ne change rien, cule est indolente, deux heures apres avoir pri Ps lc rcme'de. Gonflement douloureux dui ventre;- chaque pas que Fon fait y retentit douloureusemient. Tension sons Ics fausses cotes, qui oblige de respirei' profond&.ciniit, sotilage'e par I' emission des vents, trois heuires apr~s le remeade. Anxie"tes dans le lbas veutr'e, 5011 -1age'e par le passage des vents et qui disparoit aprc's la selic, trois heures apre's le reme~de. Tranchi~e violente qui s'&Ee lhdui rectum vers la partie supe'rieure dui ventre, une heure apre's Ic remn ede; alors, -effort pour aller "a la. garderobe, selic plus molle que de couturncx-Douleur picotante 'a 1Fannea-uhinguunal, AlIa. pcau dii bas ventre, au noinbi-il et dans les muscles abdominaux, une, deux, trois heures apre's avoir pris le- rern'de. Elanceinens brcilans a* l'anus. Selle molle, accornpagn~e de tranche~es et de mal-aise du has ventre, cornme apres un refroidissernent; on se trouve micux apre's 1'evacuationi, 2,4 heures apre~s le rcnehde. Apr~s le repas, selle iiAquide. Envic fr6qu en ted'uriner, ahoiidance d'urilie, trois Miures apre.s le rernicdc. Un quart d'hcure apre~s lt re~ace, on rend, "a, plusicurs reprises, six fois pilus 4'rn que l'on Wia bii dc liquides. Foiblesse de la vessie. L'urine conic lcnteme~nt, corniuc si la vessie n'avoit point asscz de force, pour l'expulser, douze heures apr's Ic rcme'de. Tenesnic de la vessie, urines rares, tr& jour's apre's avoirpris le reme'de, et plusicurs jours de suite. Tenesme de la vessie, effort pour' rendre 1'rine, qui ne sort pas, et, s'il en conic une pctite quantite, '.CI st sans doulcur. De'inangea'ison, titillation dans le nez, disposition conliniielle "a 1e'ternuement. Enchiffrenement, rau.-.citd catarrhale extraordinaire, qui dure huit jours Crachement de sang. Respiration profonde et ge'-. missante. Elancemens dans diverses parties de la poitrine. Sentiment de bru'lure aux muscles post6rieurs dir br'as gauche, pre's dui coude, trois quarts d'heure apres lcrem'dexnd. Pesanteur exti-eme des extre'mit's superienres, on pent a peine les mouvoir. Crampes, au bras et 'a 1avant-Ibras, dans ]a flexion, an bout d'un quart d'heure. Pulsations corivulsiv'es de- quelqiies fibres miusculaires an bras droit, douleur Iancinante 'a l'okecrane dui conde droit, an bout de nenf heures. Douleur dc'chirante dans I'articulation dui bras avec 1'aviant-bras-i plus vive dans la flexion-, quatre hecures apre~s ic rerniede. Tiraileinens fre'quens dans cette articulation. Douleur bru'lante A 't avantbras droit. Er~uption de bdutons stir le dos des mains et des doigts, qui, dans l'espace de 24 hienres, se rennissent et forinent cro --' e. Dcemangeaison agabe et quel(quefois laneinante ia~a paume des mains, aur bout de quiatre heures. Cranipe h. Ia paurne des naains et auxr doigts, que le monvenuent hait Oes6ct. 2 220)0 Douleur et tir'aillemens aux doigts des mnains, plhis vifl' dns le repos que dains le mouvement, une heure apres le rcmI~de. Douleurs' lancinantes, dans les hanche, les muscles dcs cuisses, tout pre~s de l'ainc, que Pon C'prouye, quand on cst assis, que'la st~fion et lc mouveinent font cesser, trois heures apres avoir pris ic rcinede. Douleur lancinante et bruilante 'a la partie cxlerne du genou droit. Foiblesse des extre'mite's infpiriurcs, on cliance"de, en marchant; en croisant Ia jambe gauche sur la droite, on sent dans It genoa droit des d1ancemens- et tira'illemens, une heure apres le reme'de. Elancemens dans un' des gras -de jambes, sept hcurcs, apres le reme~de. Elancernens continuels, sur lc dos dui picd gauche, plus vifs dans- le repos que dans le mouvement. De'mangeaison 'a la plante des pieds,- cinq heures apres le reme~de.. Assis, on ressent le long du b~ord interne de la plante d'un pied, une compression et des e'lancemens., que le rnouvement ou la station font cesser. Dc' miangeaison, lancinante dans, l'articulatio'n du gros orteil droit, pendant le repos, deux heures apre's avoir pris, le renicde. Les ouvriers, des salines deviennent cachectiques' et hydropiques; uls contractent. des ulceres, aux cuisses et ýaux jambes. La peau se couvre -de nombreux ul1CIres qul Cin1pechent de s'asseoir 'et de se coachier. ýD'aprc~s Ics observations de Humboldt, l'acidc muriatiquc oxygdne6 re'ssusci-te 1'irritabilite musca-1 Iar,ddtruite par les liqueurs pirt ueu-ses et 1'opiuim). ~Lassi'tude 'de. tout lecdOrps. Assis, les yeuix Se fe&_,ment'de fatigue; de's qu.'on se kve et 'qii'oul fait du' uiriovtment; on retrouve sa force e-t son activit6, ( 221') deux heures aipre's avoir pris ic reme'de. On s'endorten travaillant. La nuit, re'vcils frequens, agitation dans son lit. Sommeil inquiet, trouble" par des reves qui causent dle l'anxie'te et accomnpagne' de sucurs abondantes, excepte' "a ]a te~te. Horripilation f~brile de tout le corps, avec les joucs bruilantes et ics mains froides, s-ans soif, une heure apre's le reine~dc. Les deux preinie'res nuits,froid continuel, on ne peut sc r~chauffcr; la troisic'mc nuit, transpiration. Frisson f~brile, tremblement de tout le corps, qui nc sont suivis, iii de chalcur, ni dc soif', trois heures apres avirprs c Mend. Deux hcures apre's lc ren'de, b~tilletnens, 16gcr enciffrcncincnt, frisson general, -pouls lent, foible, froid glacial des doigts, couleur bleluc des on~les, sans chaleur iii soif qui suivent. A peine s'cst-on cou'ch6, pour ceder "a une envie insolite. de dormir dans' le jour, q'ue l'on ressent une ehaleur bri'ilanItc A la tet et aux mains, avec les piods glac's,, q'uatre -heures apres avoir pris le reclehde.- Le inatin, tr'anspiration dpucc et ge'nerale, -un- jour apre~s avoir pris, Ic rcmede. Concentration des'ide'es et s-entirnens; craintes, oinxie'tes sur Ic present et l'avcnir. T1out le jour, inquic~tudes, anxi6Vts d'esprit, pour le plus kg",er iial; -tt-ois jours'plus lard, on est momns soucicux, momns concentre' et tout pre's de la consolation. 'ritistesse, sans cause qu'on puisse indiquer. iluincur grondeuse, d~faut d& gou~t pour los occupations de l'osprit; plus tard, calme de I'csprit, satisfaction. de l'aine, de'gagemven t de to us soucis. En recucillant quciqucs uis -des 'h'mcns morbifiques ýcontenus danis, cc tableau,* on en pout ais&. ( 222 ) mentc poeun esp'cc de scorbut, quc VnI" n con Ire asscz f'ldqucmmcnt, cello quo P'on voit succe'dei' 'a la siphilis de'ge~ne're, ainsi qu'a' 1'abus du mnercur'c, qu'9on Iui oppose ai dcs doses trop pen mminagees. Les mcdecins allopathes nc saurolent la meconrioitrc, s~ans s 'inscrire en faux contre leur propre pratique, qia adoptd' cc rcrn'dc, sous la forme de bain, contre. los affections do coLtc nature,, reIbelles ai tout autre ti'aitcrnent.l ecole do me'decinc do Leip.zig, en a entendui faire l'6loge par un me~deciri, qui prit, ii y a cinq ans, cette maticre, pour sujet de sa dissertation inaugurale. Le docteur Bernhard, C'C'kve distingueded de cette C'cole, 3r rapporte plusiours belles cures opar6es par' cc remeade, employe exte~iecurernent, dans les affections chroniques, rae, resultaL de la siOn pout cspe'rer dc la. multiplicit6 des syrnp~to~nis propres a~ cette substa-nce' et do 1cm' correlation avec I os syln ptomnes des maladies naturelles, unt accroissemont pour elie, do sa sphe'rc incdicinale. Hllanemann. oxprime, le de'sir do la voir soumise 'a do nouvelies 'eprcuvcs sur l'hommc sain, desquclics pourront rossortir do niouvolics proprid'ts m&Iicaiucntcuscs, ainsi quo ]a confirmation d-c cellos d~ja coniiues. ztcide pliospliorique. Pour lPusage do la. medecinc home'opat11iquo, llahncmann pre~pare cot acide do ]a nnaniere suivauto. Apre's a~voir place dans un vase do porcelaine uno livi'-c d'os brciIe's au. blanc ct bien pile's, o'n verse dessus uno livre do for't acide s'ulipuriqueet on remuc plu~sicurs fois Ic ui'langc,avcc un in'stnumcnL de vci're,dans I'espace dC 2/4 heures. On me~lc onsuito "a cetto bouillic deux livrcs d'exccllcnt esprit do yin, et, zapre-s avoir ( 2-2:3 ) bien cornbin6 le tout, on l'cnfermc dans un sac dc toile, que l'on met en presse. On laisse rep oser pen-~ dant deux jour's le liquide cxprime', pour dounci' le tems aux matie'res troubles, de s'"caircii'. On de'cante, et cette Ipartic claire et pure, vensde dans un vase de porcelaine, doit dire 6~paissie au feu. ct fondue par l'incandcsc~ence. Cet acide phosphoriqtie doit avoir le brillant du crystal ct &hre place', pendant qu'iI est encore chaud, dans, un vase de vrerre Iicfl ferme', pour ic preserver de la resolution en un liquid c pais et aqueux, quc produit l'air, auquel ii scroit expose'. On proce'de "a l'attenuation homdopathique de cc reine'de, en dissolvant dabord un grain de cc sel acide dans cent gouttes d'un. nudangre de neuf parties d'cau distill~ecic d'anc pantic d'csprit de vin, pour obtenir une solution plus parfaite. Apr~s l'avowr agite', on Hec une goutte de cedet solution avec o ote d'csprit, pour avoir les fractLions dix -mil lie'in es. Un de ces dix-millie~mes, m~d6 avec cent autres gouttes d'csprit. de v~in, fournira les fractions rnillioai~ne'ls. On arrivera, en continuant la division suivant ce procedc', jusqucs "a la fraction trillionime'11, dei'nier termie de l'ai~eniiation. L'cxpi'rience enseigne qjue Ia plus petite partie de cette dc'nhe'rc fraction est suffi-. sante., dans la cure home'opathiquc des im, a(laies qui sont dii ressort de cc reme'de. Sa dtire'c d'action dans, les maladies chroniques skdteend jusqucs 'a ddeux semaities ct au deIli. Lc camphre est I antidote des smptdmes trop vifs, causes par 1'cxag'ratior, de sa dos c. Vertigres, tout lc jour. Lc soir, veri'ges, dans Ia station et la marche, on est ivrc, on chiance'c, mnais ('a2a4 ) asss,0 n9ncn rouve point. Cet accident. ýe renouvclle plusicurs soirs de suite. Le matin, vertige, usqui'? tomber, lorsqu'on est debout. Vertige, aiu moment qu'f,/,n se c Ev', plusicurs matins de suite. Le niatin au lever, foiblesse de la the, on chancedle. On ne peut s'affranchir d'une idde unique, sans liaison avec celles que 1'on voudroit liii r~unii'. Le soir, assis, pendant une grande lieure, on ne voit que des chiffrcs qui p assent devant les yeux; la ta'te fait ma!, on est commne beheth&, elle finit par devenir brfilante. On ne peut rassembfer ses ide'es. Le matin, la. tate est ndbuleuse, comme apres l'insomnie, ou une dd& hauche de nuit; au reveil, mal de te'te, q6i se dissipe ent se levant. Dans la toux, la te~e semble vouloir &clater. Mal -de te'te violent, qui force. de se coucher et roidit lc col. Ebranlement doulourcux 'a la tefte, dans la marche. Le matin au re'vcil, violent mia! de Utet, avec pression dans le front et engourdissement tel, qu'Ion peut 'a peine ollyrir les yeux; ic plus le'ger juouvernent augiuente la douleur, qui' empeche presquo do parler. Doulcar brcilante "a la partLie su.p& ricuro d&I ccieNTau. Pendant dcux jours, im-d de te'tc -violent, pression deý has ent hauL vers le sommet~ coinme s'il vouloit s'ouvrir. Hecurtemens dans le cerveaa et fortes pulsations. Coups dans la te'te, isole's, et coinine avec un inarteau. Elancemens pe'riodiques dans toutes les parties de la te'te. Elevation de ]a peau de la Ote;- it semible quc quelqu'un voits tire par ics cheveux; on ne peut y toucher, cos parties semnb1cnt brise'es. Sensation de blessure aux cheveuix, a'% la peati de la hteo, quand on y7 touche. Tiraillein ens a l'o ceiput, chaleur "a la face, sensible au, tact, et fpnsion de la peau d is visage, comme si dell6 t'oil ( 2,25 ) crisp6c pa-r du blanc: d'oeuf dess~ch6. Eruption de gros boutons ýi la fc, qui sont douloureux au toucher. Foiblesse des yreux, plus grandc dans la matinee quc dans la soiree; ics objcts d'oigne's sont enveloppe's d'un nuage, ii faut les fixer vivernent, pour les apercevoir. Resserrement considerable des pupilles, sans changemient dans, la force de la vue, un quart d'heure apre's ic remeade. Pression et brffdure dans Ics yceux, on ne pcut rien voir, lc soir 'a la Iurnierc. Sensation brcdlante aux paupie'res pendant tout le jour, de'niangeaison dans les angles internes. Inflammatin ds yex, ruption d',un grain d'orge ai la paupiere superieure, 24 1Aeures apre's avoir pris le reinede. Le matin, douleur aux yeux, qiie l'on ne pcut tenir longterns ouverts. Ecoulement de larmes bra']antes, quelques lieu res apres avoir pris le reme~de. Le matin, chassic she~i aux paupic~res. Les yeux sont colhe's le matin par la chassie. Turneur rouge derrie'rc le bout de Poreille, elic est, d'elle-mueme, douloureuse, plus encore au toucher. Les oreilles se gonflent, brtdIent ct &inmangent. Elancemens brtdlans dans les oreilles. Bruissemens dans les oreilles, difficultei de Pouie, quinze heures aLprTs le remeade. Criajille~inens dans les oreilles, en se xnouchant. Fourmillement et sensation de bifilutre au nez. Bou.. ton 'a Ia. pointc du nez, avec pulsations, on ne Petit y toucher, tant il est doulourcux. Au bas de la clolson des narines, crouite avec dc'mangeaison. ik1morragie nazale, on mouche souvent dui sang. Ecoule-. inent purulent par le nc'z. Engorgemnent glaircux diia nez. iBoutons, 'a Ia pan~ic rouge des deux le'vres, avcc loine 3. 2ý9 ( 2-26 ) doulcur brcdan te.l..Eruption boutonneuse aux comimissures des levres. Gercures dans le milieu. de la kevre infrrieure. Agracement des dents, comme par un atide- bif-A lant. Lcs gencives sont, douloui'euses au toucher et.saignent, quand on ics frotte. Gonflement des geilciyes, douloureuses en mangeant et au toucher. HeCinorragie au travei's d'une dent creuse. Douleurs lancinan-tes dans les dents, que le gonflernent d'une joue fait cesser. De'chiremens dans les dents et jusques dans la te'te; ii sciuble que les dents soient -poussees hors des gencives; la chaleur Idu lit aug-mente la douleur, ainsi que le froid. Doulear dans Ia bouche, comme s'il y avoit blessure, deux heures prsIc rcrnAe. Grande se'cheresse de. la langue, 2.4 heures apre's avoir pris le rene'de. Sensation de blessure dans I'intdrieur du col, dans la de'glutition, et mn~me en parlant. Douleur dans lec cWt gauche de la grorge,'comme par la presence d'un ulce're, hors de la d~gliiti~ion. Le col est enflammrn' inte'rieurernent et pe'~scnte ~i La vue, des aphtes qui causent une douleur mordante. Elancemens dans Je col, pendant ]a de'gluIi Lion. Salivation abondante et acide. Saveur acide et constante "a la bouche, quatre heures apres le r-emede. D4egoCut pour le pain nob', dont 1'aigrcur r&pugne jusqu.'a donner des nause'es. Soif vive, on ne pent se lasser de boire dii lait froid. Soif qui se porte vers la. bie're, pendant toute une joiurne'e. D&faut d'app6tit. Apre's le repas, renvois frequens, prec 'd's de borborygmies de tepigastre. Renvois d'aii' fre~quens. Renvois acides, une heuire apr-Cs le repas. JRenvois frdquens, precede's de horborygmes de l'& 4 (227 ). pigastre.' Renvois acides et brcilans, sasepoin et quin narrivent point jusqu'?i la bouche, trois heures apres ic rema~de. Sous, les fausses c'tes, comprcssion et crampcs, accompagnees d'anxictes telles, quc l'oacraint dc ne pouvoir y survivre. Contr-action do-ulou reuse et pe'riodique du nomibril, cettc re~gion est fortement i-esserre~e, dix heures apres le reimede. Doiileur brfdlante ý Ylestoniac et tension de I'6pigastrc, la respiration en est gen~e, six heures apre's le reine'de. Autour du nombril, dans le 1bas v~entre, ainsi que dans diverses parties du tronc et des membres., eancemens sourds., commeC avec une pointe mousse, periodiques. Trension dii bas ventre, sentiment de plenitude, sans au-cun signe de flatuosit's, quatre heures apres le reme'de. Une heure apre's avoir pris Ic remn'de, le ventre se rem put de vents, qui sortent et replacent 1'abdomen dans Ie'lat ouil ii toit auparavant. Formation et emission de vents, en plus grande quantite quo dans l&C tat de sant& I., incemens hoi'ribles des unteslins dans les deux cokes du nombril, qui ne sont suivisd'aucune evacuation,. quatre beures apre's le reiri~de. De'mangeaison lancinante dans le pourtour exVericur de l'anus, trois quarts d~heure apre's le re, 'mde. Pincemens et tiraillemens dans le rcctum, ds position 'a la. diarrhe'e, sans qju' aucune 6vacualion s'cnsuive. ILes six premiers jours apre~s le reme~de, selle chaque jour; les jours suivans, chaque dciii jours seulement; plus tard., tons les trois jours. D&voiement, qui n'est suivi d'aiucune foiblesse. selics diarrh~.ques, d'un blanc gris. Envie continuielle d~allcr h. Ila selle, qui n'a lieu qu.'au I)out 'do 24 heures, le tendernain,- constipation. Une heure apre's avoir ( 2z48 ) pris. le remade, selles au nombre de quatre, "a la distance d'un quart d'heure. Contraction spasmodique de la vessie, sans besoin d'uriner. Envie d'urincr, une demi-heure, trois quarts d'hcurc, trois hcures, apre's avoir pris le reni?'de, on no rend quo tre's peu d'urine. Les sept premic~res heures -tpr~ c',l remeade, on urine souvent, mais en petitc quantite', avec un sentiment do b~rii-. lure au col de ]a vessie.. Les urines soni limpides et si abondantes, quo l'on peut "a peine ics garder, dix heures apre's avoir pris le veme~de. Le deuxieme jour apres le rerniede, les urines sont encore abondantes, iuais deviennent sorubres, avec sediment. Plusicurs jours apres le remn'de, on urine fre'quemment et toujours plus abondamment. Derniangeaison, fourmillemient aux te'gumens de la verge, quatre heures apres ic remeade. Elancemnens au. gland, picoternens "a son extre'mite6. Elancemens, &m'nangeaison au scrotum. Eruption de petits bou-. tons rouges au scrotum et ai la surface poste'rieuro de la verge, accoinpagne's de chaleur. Fourmillement insupportable au scrotum; le gratternent y produit ic sentiment de la Ibru'lure, trois heures apres le reMde. Une heure apre's avoir pris le rern'de, la verge se gonfle spontan~ment et sans auicune excitation voluptucuse. Sensation do resserrement "aIa fossette du col, surtout dans la flexion de la tefte en avant, qui dure dix minutes,. trois heure's apres avoir pris le remeade:, Rkaucite6 de la voix, on ne peat parler. Toux se'che, que IPon sent venir d'un chatonillement au creux do l'estornac et qui, le soir, tourmente davantage, apre"S S'6tre couche". Toux forte, qui soulevc l'cstornac, inai~s ( 2a30 ) vifs dans les cuisses, dans le mouveinent, plus vi'fS1,. quand on s'assied et quand on se leve, apres avoire t' assis. Crampes aux jambes, surtout dans le liI;, -on ne peut restcr en place, ii faut se lever et marcher. Douleur de luxation a**l'articulation du pied, le matin au lit. Les pieds et leurs plantes sonL bri'lantes. Dc'mangeaison rongeaute sur le dos des pieds. Elancemens dans les cors, sentiment de brfdlurc. dans ces parties, qui durent V'espace de huit jours. Engourdissement du pied gauche; ii est comme sans vie, quand on rnarche. Taches rouges aux extre'mite6s supe'rieures et infi~rieures, brcilantes, coinme le feu. D'm angeai~son bri'lhnte et lancinante dans plusicurs parties du corps; plus on gratte, plus la partie grattdc rougit, br1'ulcCte'el~ance. Eruption de petites tumeurs lisses et rouges, 'aI1'avant-bras, au col, qui ne sont douloureuses quiau. toucher. Couleur pourpr~e de tout le corps, avec -plus de chialeur que de dc'nan-,geaison. Les ulce~res deviennent douloureux et briuilans. Chaquc petite lfzion de la peau, devient dou.loure use, cornme s'il y avoit plaic. Engourdissernent des bras et des jambes, pen'dant, la nuit; on ne pent les rem uer soi-memime, ii faut se servir du secours d'un autre. Le matin, brisure des articulations des bras, des jambes et du-col. Bonillonnernent du sang, on est coinme hors de s01, quatre jours aprc~s avoir pris le reme~de. Sueurs dc'mesure'es, dans la marche, surtout aux parties, gdnitales. Maigreur, qui augmente tous )es jours, figure niise~rable, leS 3yeux sont enfonces, la foiblesse de corps et d'esprit est cxtre~me, quatre jour~s apres avoir pris le reme'de. ( 23a ) rougour, et continuation du froid; quand cotte cha,. lour a cess6', le froid doviont, plus vif encore, et, vors, Ic ma~in, on s'ndort et 1'on sue abondamont pendant cc sommoil. Angoisses oxtrernos, qui forcont do so couchor apre's midi, ic troisicrno Jour apre's avoir pris lo reme'de. Inquietude, agitation, dans tout ic corps. Abatornntle quatrichmc jour apre's ic rem'dc. Imnpaticnce, precipitation dans ic parlor; on no pcut rocovoir assez iot cc quo l'on vcut avoir, qualite's contLrairos aux hiabitudes du malade. L'agitation intdriouro omp~cho dotravaillcr,on ost somb~re, silonciouix. Irri-tabilite'extre'me, depression doe1'osprit ct du corps. Entelement, omportomons sur los plus leigors sujots. Rofus opinia'tre do parlor. Liorreur dii mouvenient, il augrnionte la tristosso, le serioux, la mclancolic, ic d~couragcemont, tous accidons qui s'appaisent, on rontrant choz soi. Le loctour do cos nombroux et iniportans phe'no'M nos ontrovoit de5ja` los rapports e'galcinont nombroux d'utfiik' do cc rnddicamcnt connu ct cmploye" dopuiis tre's poudo tcrns,ct dontl'usago on me'decinc ost tres borne'. La matie'rc ine'dicalc do 11'ecolo lo pre'sontc et lc conscillo, comrno un stimulant he~ro~iquc, qualite' qu'il posse'Ac, on offot, "a uridcgr~ rne inont. On Jo you, dans la pratiquc ine~dicalc, figrurer a~u trai.tomrn et du typhus noerv ux, pour ajoutor aux pro-- prie't&' stimulantos do l'arnica, do la sorpcntaii'o, do la contraiorva ot autros substances, quo lPon charge du soin d'allor rdvoillcr la fibre ongourdic. Combion Plis nombroux no sont pas los cas docinaladic, comnposes dos syrnpto'mos d'une irritation analogrue colic qui ongondre los phicnom'ncs, ci-dessus duu ( 233 ) me6rs? Fempini homn~opathique de cette substance m6dicinale cst done momns circonscrit, que son usiage enantiopathique:preinier inotifde laprfd'rc-nce qu'3orn reclame pour lui. Le plus puissant, ne'anmoins, est celui que fo le'oopathie tire de la certitude de son cfficacite'. Que l'6colc nine daigne I'po~e conlrc lesp'csp ed'affcction de la tefte, des dents, de la bouche et du col,- trace'e dans, le tableau des symipto~mes de ce medicament; qu'elle l'oppose aux s )mnpt6mes de l'estomnac et du ventre, marque's par l'acidite' et la. flatuosite'; qu'elle le dirige e'galemen't con trse les phdnorn'ienes cutane's, caracte'rise's par los e'ruptions brudantes qui re'pondent "a tant de m 'aladies, de ce grand organe, qui sont de la mc~me nature; enfin quo, donnant 'a lhomme moral soufirant, aulant d'atten-. tion qu'clle en accorde a sos organes physiques, A son sommeil autant qu'a" sa. veille, et prenant en con.sidc'ration comparative son repos et ses miouvemens, elie essaye d'opposer les sym-pt6mies rn&dicinaux de cc rem-Dedo aux syrmpto~m-es des affections mentales qui leur son-t analogues, indubitablement cule reconnoltra la supe'rioritc6 transcendante de cette the'rapeutique, sur tous les usages qui enl ont c't pratique's jusqu'ici. E l/e~bore noir. Doux parties C6gales, l'une d'espr'it de vin, 1'auire du sue exprime" de la racine fraiche doe1'elhkborc noir, formont une teinture spirituouse, dont on conduit 1'atte~nuation, do 1'unitd jusques "a la fraction bllijonieme. Los grandes doses de cc rcme'de conservent lour action sur lorganisme, pendant quelques, somaines. Le caniphre est I'antidotc do sos mauvais ciffets. Tom e 3. 30 ( 234 ) Las sympt6rnes imdicinaux de cette substance sonit encore assez pen nombreux, les experiences ý't sonl ýgard n'ayant pas e'e assez multiplides, pour faire ressortir toutes ses proprie'tVs. Cependant le petit,nombre do ceux que je vais exposer, est suffisant pour fournir les e'leinens d'une certaine esp ece de fiehvre, ainsi que les principes de certaines maladies d'enflu're, quo 1Pon rencontre freiquemment dans la clinique. On y trouvera aussi le portrait de quciafections mentaldes, quc Pan tiquit6 rcu'taui avec cette substance, et d'une mnanihre victoricuse. Grande chaleur "a la te'te, cule est brf~lante et, 1'es-;. prit comme alic'n6 Egarernent de 1'esprit, h16befement. Pesanteur de la tefte, chaleur intcriieure dans cette region, accomnpagn&c d'uii sentiment de fLroid general, 8urtout aux mains, qni sont glace's, une licure apre's avoir pris le remeade. Pesanteur donloureuse de la. tete, avec pression du cerveau. de dedans en dehors, speicialcment au front, comme si le sang faisoit effort contre cette regaion. Cet 6tat dure toute tine journ'c; 1Pair frais procure du sonlagement. Petites tumeurs "a ]a peau du front, qui causent, la douleur d'un coup qu.'on auroit requ. Inap-titude "a la refflexion, etourdissenient, ivresse, sept heures apre's le re rnCde. Foiblesse de inernioire, on oDubhec, en parlant, cc que I'on vent dire, une demiheure apre's avoir pris le remaede. He'betenient, avec: douleur an. front, tout de suite apre-s 'avoir pris le remeade. Heurtemens dans les temipes, re'pondant aux Ibatternens dui potils, demii-heure apres le reniede. Sentiment de brisure dans les parties extericures de la ta'te, surtout dans le froid de la fie'vre. On se sent arracher de haut en has ics t~gumcns de l'occiput. ( 21" ))I JPtession dans lc fond des orbites., les ycnx semblent' poussds en deos e~niangeaison bredlante et mordante dans les angl~es des ycux. Picoteniens dans le globe des yeux, neuf heures apre's le rein'de. 1{ougeur et gonfleinent des paupie'res. Palpita-Lion des p~aupiehres. Sensibilit6' extremne des yreux; le jour les mncommnode, onl les fermne, Pour ne rien voir, le's objets pa'oissent trop e'claire's. Pesanteur des paupiercs, on a de la peine "a los ouvrir, huit hieur-es apres le Roideur rhumatismale de la nuque. Doulour dansý les glandes du col. Dc'mangeaison, ulceration aux comimissures des lehrres. WVesicules Ai la langyue. Loideur, insensibilite' do la langue. Gonfleinen-t de la langue. Mal de gorge, de'glutition ge'nee. Salivation, ]a bouche est toujours pleine d'une salive aqueuse. Amertume de ]a Ibouehe, qul augmentLe en mangeant'. De'gocit des acides et des k6guines verts, Ic pain, ]a viande font plaisir, pendant une semaine entichoe; di'gocit des clioses tre~s grasses, on n'aime que le pain et la viande rnaigre. Absence compklhe de la soif, faimn extraordinaire, on vroud roil toujours man-. ger et 1Pon trou 've tout bon. Mlal-aise de Pestoinac, ii semble qu'ori ait hesoin de inangei' ct cependant les alinmens re'pugnent, quoiqu'on leur trouve tin go~tt naturel, 24 heures apre's avroir pris ic -rem de. IHoquet fr'~quent, naus4ees, mal-aise deo l'pigrastre. lRenvois d'air, envie de vomir, qui ne peul s'effectuer. Douleur au creux de l'estomiac, qui ne permet ni dc marcher, ni de parler haul, ni d'y toucher. Lja r~gion epigastrique est rentr~e. Ehe'vation de loute la re~gion supe'rieure dui ventre, qui ge~ne la respiration; on en souffrc, coinmie Si elLe C'toit inte'ricure-. ( 236 ) went ulcer~e. Chaque pas quc 1'on fait, retentit douloureusement au creux de I'estornac. 'Vomissement d'un liquide verdaitre, douLeur dans toutc la capacite' du bas ventre; relh~che pendant trois heures, apre's lesquelles le vomissernent reprend et dure une licure; nouveau rela'che, interroinpu par un cri suivi de la mort, trente heures apres avoir pris le rern'de. Apre's la mort, souplesse des membres, fluidite' du sang dans, les veines, traces d'inflammalion au gosier, 'a 1estornac, aux intestins gref1es, molJcsse d e la substance ce'rebrale, (Morgagni de sedibus et causis morboriim). Douleur 6pouvantable 'a 17 piogastre. Serrement de coeur, sensation de brfilure IL 1'estornac, qui monte au gosier. Pincemcns qui partent de la region du foic et descendent en faisdint; le tour du ireutre, deux lheures apres le rern'de. BorIborygmes au dessous du nombril, au bout d'unc hieure; rnouvernent. dans icelbas ventre, comme s'il s'y formoit et C&latoit -des bulles ou ivessies, suivis d 4 mission de flatuosite's infectes, huit heures apres ic remeade. Purgation, accoinpagn~e de nau~sees ct de maux de ventre. De'voiement, pr~ce'de de doulteurs de ventre, qui cessent apr6s l'dvacuation. Gonflernent periodique du bas ventre. Lc premier jour, constipation, selle accedlr&e le lendeminain atin, et le soir, diarrhe'e. Selles hruyantes d'unc glaire e'paisse et b)lanche. Douleur bru~lante "a 1anus; apres 1I'6 vacuation, irrit-ation hic'morrolldale. Pression rude 'a la re'gion du pubis, un quart d'hleurc apres avoir pris le Mei~e. Ur-ines abondantes, qui sortent sans effort, 24 heures apre~s le reme'de, Envie frequente d'uriner, iine heure, deux heures, cinq heures apres avoir pris le rene~de, et 1'on ne rend que tr~s pen d'urines, ( 2.37 ) Ecoulement d'urines aqucuses, tr~s abondant. Picotemiens ct d&mangeaison "a F1' tre'nfitd du gland. Huit heures apr's avoir pris ie reme"dc, '&upLion dui flux i-nenstnuel. Excitation dcel'orgasme ve~nerien, peu d'heurcs apre~s le rcme'de. Foiblesse et i-mollesse des organes genitaux, quciques jours apre's avoir pris ic rMed. Eternuemient. Irritation nazale, qui fait C'terniuei souvent. Difficulte' de respirer, un quar't d'hcure apres le rcm(Mie. Resserrcrncnt dui gosier, 6'touffcunent. Accroisscmient dc la chaleur "a la partie infdrieure de la cavite' pectorale. Sensation dc rudesse et dc grattement derriere la par-ic postericure dii sierrum. Roideur des miuscles du col. Tirailleruens douJoureux da ns l'C'pinc. Courbature douloureuse enire les C'paules. Palpitations des fibres niu-seulaires au bras gauche. Tiraillemens le long du p~rioste de Pos dui bras droil. Tiraillemens douloureux depuis le poignet droit jusques dans le doigt indica Leur, dix heures apres avoiw pris le reine~de. De~m-angeaison rongeante aux deux bras; le grattei-nent y produit une douleur mordante, comine de l'eau saldc dans une plaic; ccSyrnp-. tome se mianifeste le soir apre~s le couclier ci Ic miatin. rraehes danrcruses, rondes et de couleur jaune aux deux 1)1as, qui surnient de 1'eau, apre's ics avoi' grattees. Lassitude des cuisses, pesanteur let fatigue des janibes. Roideur des jarreLs, loiblesse des genotux, on ne peut miarcher quc enleun~ent. LRel~icheiniaei subit de tons les muscles, un froid ge'n6ral saisiL ic corps, lec front se couvrc de sueiir, on toutie a.~ terrse, on.vcut parler et l'on ne fait que bigrayer (238) ctpeudant, on atoute sa presence d'csprit, le pouls ost tre's lent et ics, pupilics cxtrerncment re'tre'cies, une. hocuro apre's avroir pris Ic reme'dc. On sc sent nieicx at Iair, qiui 6'Lc les zausecs, et leo mal de teALc. iLeucophlcgiutatic SuIbitO. Crampes, mouvenions convulsifs, on resscnt un. grand coup A~ la thte. Sornuriil, pendant Icqucilols paupicrcs sont cnti'-ouvcrtcs et Nel' Ircnvcrsc, seize lieu res apre~s l ic rmdc. Lenteur ctpotitesse du pouls. Froid de tout le corps, surtout Ic matin. Fie'vrc accompagnkc d'une chalcur briuilantc?"al'inte'rictir de I-a te"tc, Ics pieds et les mains sont glace's; elie so tci'minc pal' une suour doucc de tout ic corps, qua tre hcurcs apre's le rcine'dc. Fie'vre quo tidienne; avant dc sc meit~re ami lit, fr-oid ge'ne~al sans soiL. Quc l'on soit assis, dehout on qu'on inarche, los mains so'nt froidos, la. chalclur inte'rieure br'liantc et Pesprit he'be*46; ii s'y joint dcel'cnvic dc dorinir, do Ia lassituide, do la pcsantcuir dans los pieds, do la roideur dans, les jarrcts; de~s qu'on slcst couch6', Ia chaleur et la sucur paroissent, inais cncorc sans soif. Fie"Vrc, accornpagn'e d'un froid long, sans, soif, avec chaleur et doulcur do tdct, Pocciputacst comme bris6'. Lo frisson f~hrilo commence par Ics bras. Cc nWcst qu'apr~~~e avi'pov dcs frissons pendant cinq jour's, quc la soif so I'ait sentir. Chaque soir en so- couich ant, frisson, et, chiaque matin, sucur, dix jours apre~s avoir pris Icei'eme'dc. Altcrnatives do chiaicur se'che gdinrate ct de. frisson, suivics, d'ixne douflcur sourde dans Jo vontro. Apres la fleI'vro attitude d&unc personne qui a "16 longrtcmns inalade. toc sominicil dii matin ost agite par dos r~vcs, cffrayans, agritation ex-trerno. to soir, des qu'on s'cndort, on (239) voit tine foule de figures qui disparoissent aussi viLe qu'elles ont paru. 1{'vcs bizarres, pleins d'angoisses ct dontL on n'a aucun. souvenir au r~veiL. Palpitations des vaisseaux dans tout le corps, inais surtout au cocur. Frisson ge'ne'al, tremblementL de tous Ics ruemrbrcs, sensibilite' douloureuse de 1'exterieur dc la te'te, an. toucher eL daris le mouvernen't, tiraillemens dans les ruembres, d'ance mens aux articulations, specialement celles du coude et des C'paules, niais sans soif; ces paroxysmes se r~pe~tent chaque jour le matin, 2 heures apre's avoir pris Ict rern'de. Le soir, vers cinq on six he ares et surtout,Lprc~s le couchier, chaleur brcilante ge'nerale, sp~cialemcn't "a la t~et tandis que l'inte'rietir dn corps est glace', inais sans soif; ii rc'pugne meinc de boire, et, si P'on I)Oit, on ne peutL prendre que tre's peu de liquide. Le ma~im, sueur *ge~neale, plusicurs jours de suite, sans eprouver plus de chaleur que de coutuine, deux. jours apre's avoir pris Ic remeade. La face est -pa'e et -tomkee, le pouls insensible, le froid gcn~raI,pu-is la sueur froide, elie ruissd'e su r toutL le corps. Angoisses telles, que le malade s'Attend AL inourir; le vomissernent les fai-l cess Cr. Agitation epouvantable, on ne peut rester en place, Ia main se porte toujours vers le coeui'. Egrarernent:, folie. Tou-t cc que h'Ccolc ancienne a apperciu dans Feinploi de ce reme'de, se borne a ses pro pri~tes anitihydropiques. 11 a faiLi la re'putatLion des pilules de Bacher, qui ope~rerent queiques cures de cc genre. 11 est douteux, ne~anmioins, que cc me'decin vIt dans, cette suI)stLance, autre chose qn'un drastique, dont la vivaciL d'action sur les intestins, y appeloit Ics so6 - (.240o ) - rosites e~panch~cs dans los cap acites, on dans le tissu cellulaire general, sous le nom dianasarquc. Que!'on co~mpare a** pre'sent cetto obscure indication, avec los difets positifs do cette substance, on verra cornbien faiisses d'oient cos donne'cs sur -sa vertu antihydropique. En difet, si cette proprie'te' etoit fondde sur sa puiscsance purgrative, on no voit pas pourquoi tons les.purgatifs dii monde ne jouiroiont pas do cette ver'tu, dans un degil'~ qui varieroit suivant le plus ou le nioins de pouvoir pucgatif qui lent' appartient. C'est cc quo faussernent on pensa 'a toutes les c'poqueS de l'art, et cc qui etifanta cette multitude de rocottes antihydi'opiques, ou' Flon voit figurer les reme'des drastiqucs les plus puissans. On ne tarda pas do reinarquer, que l'organisinc, dd'ivr6' par ces grandes evacuations aqueuscs, reprodiiisoi-t los eaux avec une facilit6 et iine promptitude, plus grande encore. On se rcjcta dii cO'te des diure'tiques, dont on obtint des resultats 'galernent heureux, mais 'galcrnent imparfaits, los liquides e'vacue's so reprodaisant do nouveau, el avec plus d'abondance. Tdfic est la source _do linfidd'it~dod nos traiteinens dans cette maladie, pie nous guerissons quciquefois, qui le plus souvrent rfsiste "alaiie La tode drastique, diure'tiqne et sudoritique. 11 no pouvoit en C~tre a-utrernent, av~ec des md'dicamciii qui altaquoient los produits dui mal, sans ailtre rapport que ccliii qui est antipatlii(luo avec la cause qui l'aoi engendr6. Soit qu'"on attribua. ]a maladi. l'obstruction,2 soit qu'on la cruit lo produit do la foi1)lesso, toujours C'toit-ce l'atonie do la fibre qu'on accusoit, et losstirnuilans los plus itifsparurent le rnoyon ( 24, ) -par excellence, de la corriger. Ils la corrigent, ea cifet, mais eeL arnendement ne durant qu'autant de teins que l'effct priwitif dil reme'de, ]a maladic reparolssoit avec son effet conse'cutif, c'cst-at-dirc, lc collaps des parties stimuhe'es, qui cst hui-me'nie 1'6tat d'atonie, en d'autres termes, [a maladic culeAu lieu de cela, opposez au mal atonique, une subsLance me'dicamenteuse susceptible d'e'tablir dans 1Forganisme la mehne disposition de Ja fibre, vous ajonfecz, ii est vrai, de l'atonie "a de I1'atonic, miais la r&Iction de l'organisrnc, succe'dant 'a ete'L at, introduit la, disposition contraire, 'a la inaladie, et comnime cette disposition est, de sa nature, durable, vous 0l)Liendrcz des evacuations egalement durables, dont la sant6' doit C~tre ine'vitablement la terminaison. J'ai raisonn6' comme raisonne, I ecole, Iorsqu.'clle donne pour cause 'a la inajeure partie des affections hyrdropiques, l'obstruction et l'atonie du S rSt'Me absorbant. Celles qui relc'vent d'aine disposition organique opposde, lui paroissent aussi rares, que les autres sont communes. Aussi, le traitement cst-il 1'inverse dui premier. Tout cc qui peut d&tendrc et rela'clier la fibre, est employe, pour rernplwr cette indication. iqais, comiuiel'arbitraire a cre'd les vertus irndicinailes de presque tous los reme'des, on n'a pas vu pie ces specifiques, pre'tendus relAchans, jouis-~ soient de proprie'Ls en tout contraires 'a celles (ju'of leur a supposdes, et des cures out C4 oper~es, sans qu'on se douta~t qtu'on avoit agi dans Ic wnimc sens que la maladic, c'cst-a'-dirc, qu'on avoit lPoppse" LIx sympt61iies qui l'acconipagnoient, des syinptUnICS T"Ome 31 3 semblabics, et qu'on avoit, ainsi et h son ins~u, fait de la. iiidecine liomec'opathique. Ces cures ne sbont point aussi rarcs qu 4on le croit. Car, it ftaut, grossir leur nomlbre, de toutcs cellos ope'rees dans la. cathe'gorie dcs affcctions hydropiqiies que Pon croit trop legerernent, appartenir 'a la foiblesse, et dont tine irrita Lion voil~e' est, le plus souvent, la. cause inCofirme. On ne peut ex~pliquecr que de cette maniere, les succe~s que 1'empirisrne grossier obtient fre'quemntent, aux de'pens de l'arnour propre de Ia rne'decine dogmatiq'ue. Ccs-t avec des rcmnedes hdroiques,qu'il les altaque; c'est en opposan-t de l'irrita'tion visible at une irritation obscure, que la. cure succdeC, tandis que l'on ne reciieille qu'une aggravaLion durable et permanente, lorsque le renmade se trouve en opposition de sympt'oncs, avec les sympt6mcs du inal. Elle cst, ne'anrnoins, pre'cieuse, cette distinction, etablie entre 1'hydropisie aigu*' et l'hYdropisie chroniqute, cl, 'a cci egard, 1'C cole n'a f-ail qu'ini-ter la. na-Lure, qui offre ces deux csp~e's bien distinctes. 11 est 6(galcrncnt vrai que lcir traitement doit. etre diame'tralernent oppose. It n'y a rien ici qui ne soil justo cd con sequi'ent. Mlais cc qui ne Pest pas, c'est la. de'Lermination arbitraire des proprie'tes de rerniedcs diame'tralrnient opposes, qui conviennent 'a l'un e t "a P'antre de ces dciix esp~cecs de mnaladies. Coinment oser prendre 'a la. letire le mot, re/dclians, lorsque nous voyons la saign~ee de bous les moyens le plus alfoib.lissant, rc-ndre la plenitude des forces "a un honime qui ne Ics a perdues, que par tine congestion sanguine, sons le poids de laquelic ii est opprimn6! cclui de simnulant porlc-t-iI un sens plus precis? Ie ( 243 ) stimiulus de la. chaleur ne de'tcrminc-t-i1 pas imnieY* diatemeut I'atonic, la gangrie'n tla. mor du membre, dont Ic froid a engrourdi la fibre et coagul6 ics 1iuincurs? Q ui ne convient, apre's ces contradictions acIics erreurs dont elies sont ]a source, qu'ii doit en exister une autre, oi' nous puissions puiser la. veriV 'me'dicale? cc nWest pas sans qucique justice, pie nous avons avance quc cette ve'rit6' doit C'tre cherchee dans les routes oppose~cs "a celles que nous avons fre'qucntLecs jitsqu'ici, et, puisque L'engeli'ire se gue'rit par lc froid, la diarrhc'c par la rhubarbe et la sueLtte par ics sudorifiqucs, ii s'nsuit que, pour la saisir, nous devons, apres avoir retourne' le sens de nos de~nominations 'udicinalcs, employer nos ine'dicarnens d'usagc, dans les rapports ~c. contrinhicati on quc nous icur avons assigne's, c'cst-h--dire, appeler stir-nulans, ccux auxquels nous avons attribue' la facu]lt6 de relachcr, et nominer s dai s, ceux que nous avons rcv'tus de la. pnoprie't.6 excitante. Fau i-il s'e'tonncr, apre~s une Semlulal)le proposition, de 1'opposilion quc la re'forme niuidicalc e'prouvc ct eprouvcna Longtems encore? c'est un de'nenti?"a(lonnen au. Principe regulatcun de ]a prati(Iuc incdicalc de tous les, ters. Pourquoi se'refuscroit-on. "a cetic ab-, jui'ation,pronoflcdc parl' a nature e~lc-rnineIeorsqu'on nous a vus, tant dc fois d~ja', c'hangcer une doctrine contre une autre, sur 1'autorite" ci souvent sunIc l bon plaisir de quclqiies hommcs ý la voix dc la nature aniroiL-dile moins d'cmpinc sut nous, quc ic prestigre de l'imagination? Ces rnfflcxions sont sorties naturcllcmcnt do.1IobscuvaLion attenti-ve des plic'nontenes, proprcs iti'e16-. ( 244 ) wore noir, ainsi quc dc mnon experience personnielle, dans J'emnploi dc cc me~dicamnent. Son influence sur tous Ics systcmes de 1'organisrnc, dans toutes les regions du corps, miontre toujours etpartout, une facuiite' irritative qui, pour presenter des points dianalogic avec nombre de substances irritantes, nWen a pas moins quelque chiose qui Iui est exciusivement propre, c'est -ha-dire,une proprie'te'spdcifique. En effet, con tre les affections inentales quilui ressemblent, les affecLions hydropiques qu'elle peut produire et les esp.,ccs de fievres, encore assez communes, qui sont rdklchics dans ses phecnomenes, elle est specifique. La me'dccine moderne est la maitresse, quand iellIcl voiidra, de rendre ai cc rcme'dc, toute la reputation dont ii a joui dans 1'anti'quit6'. Quc dis-je? Elle pent 1'accro'itre encore, lorsque, l'emplo'3yant dans Pesprit de la doctrine home"op ath)ique, ielle bitera les fautes que ]a grandeur des doses, auxquelles les anciens Padministrojerit, a dia n6ccssairemcnt faire commettrc. A.4saret, N'ard sauvage, A4sarum.Europaeumn. A ]a suite dc quciqucs expe'icences tcnt~cs avec: cette substance, les pIbarnmaciciis Coste et 'Villemet de Nanc, [ont plac'c 'a cote de 1),ypecacuanhia, joulssant, commc cc dernier, de la. proprie'te' vomitive, admini~stre'?k"a ]adose de 3o a4 rans6endsdn quciqucs onces d'cau. Depuis, cule a 6't6 abandonne'c dans son usage. inte~rieur, "a raison de laa violence de ses effets, et a rcqu une retraite parmi les poudres ssternutatoircs,oi'i die agite, avec la rn'me violence, la membrane pituitaire.A cliacun des cbiapitrcs de la matierc inedicalc de 'Ycole nous retrouvons lec cachect que lui a imprii-n6 I a pathologic biumorale. La doctrine qui ne voit ( 245 ) dans les, maladies, que des sucs vicids, des humeurs: irnpurcs, est cons'quente "i e1Ie-m mA enn cn n dant aux me'dicamens quo dcs proprie"te's dvacuantes, et elie les trouvc a volonte'dans Ics grandes doses auxqueules cellicls adininistre. Ce'toit bien mal interpr&. ter ]a sagesse de la. nature, toujorsprte "a rejeler cc qui rincommode. L'Homdopath'ke qui, sans aucui eZsprit do contradiction, 'Marche an rebours de 11'ecole ancienne, parce qu'elle n'a pfi voir la irerit6' dans ses allures, a tente- Cgtalement des c'preuves sur Il'homme sain, coinme Yillemet et Coste, et, sans ope'rer de r~lol ation dans l'organisrne, a fait tenir 'ahIa nature, cp~rouVee par l'asaru i, un autre langage. En vroici Pexpression. fide'1e. ))Au momnent oii" l'on se le've et lorsqu'on veut marclicr, v~ertiges, dix minutes apres avoir pris Ic remade. Situation de la. pense~e, comme cule est au mnoment de s'endorrnir; les ide'es 6chappent de nime'li. Inaptitude an -travail, rien ne se fait bien; cet d'at dmmre autant de tems que la maladie m~dicinale. Le matin au. reveil, vide dc la. tce et doulc'ur an front, vingt heures apres avoir pris le rern'de. Le travrail de t 'Let en auginente la douleur, les ide'es fthappent, le front dprouve de6ý tiraillemens et l'estomac des nausees. Vide ci pesanteur de Ia. tate, douleur sotirde au front; cet 6tat ressonible 'a. celui oft l'on se trouvre, quiand on a c'td dveille' de trop bonne heure. Mlal de tde sourd, demi-heure apres le rern'de. Doulcur de te'te, plus vive aux t'empes et derrie're les oreilics; ii. semble que ces regions soicut serre'es, douize hecurcs apres le remeade. Douleur pulsative cit iraillante, ati front. Le inatin au lever, battemenis douloureum dans (246) le front, 34 heures apres avoir pris Ic rtm" de, Ten sion douloureuse du cuir chievehij, on n'ose y touchcr. Fourmillernent 'a l'inte'rieur des paupie'res, qui sont 16ge'rement gonfkees. Palpitations dcs paupieres infdricures. JmpossibiliV 'de lire; de's qu'on veutle faire, les yeux semblent se gonfler. Tiraillem ens, sensation de se'cheresse dans ics yeux. S~chceresse brfilante des paupie~rcs. Chaleur et pression dans les yreux, ils ont perdu leur eclat, obseurcissenient de la vue, tin quart d'heure apre's le reme'de.D) ))Pcndant toute la. dur~ec de la maladie me'dicinale, l'orecille droite est, "a diverses reprises, exte'rieurenient bri'1ante. Bruissernens dans l'oreille gauche, on entend comme de loin, le bruit du vent, tandis quc l'oreille droite tinte. Douleur compriomatit-e et tensive, conitinuelle,?t l'entr~e' des oreilles. Contraction reniarquable des cartilages de l'oreille. Diminution de 1'ouie du cote gauche, commnesi l'oreille ctoit fernuec avec la main, on bouch~e' avec du co ton, provenant dui resserrenient des cartilages du conduit auditif.,) ))Douleur lancinan-te et bru~lante 'a la joue gauchec. Sensation de chaleur aux joues, dix heures apre's avoir pris le remc'de. Les lotions d'cau froide "a la. face font disparoitre le vertige, lcerual. de ta~te, la chialeur de la bouche, la con-traction des muscles dii Col, la fatigue des genoux, inais ces accidens reparolssent, de~s pie la face est seche. lk~morragie nazale, succe'dant "a ce remeade introduit dans Ic nez. SenLim-Tent dle froid amx dents incisives supe'rienres, comme Si cules e'toienL frappe'es par un coiirant d.')air fi-ais. Doulcur de'cliirantLe, avec crampe a Flarticulation de la m~ichoii'e in fkrieure. Sensation fre'quente d'astriclion de toute la boudch, qui pro voque unc. secre-tioii ( 247 ) abondante de salive aqucuse. Salivation abondantc ct froide, une dcmi-heurc apre's le remn'de, la salive cst briilante.)) ))Blancheul de la langue, un jour apre~s avoir pris le remeade. Sensation brcilan-te au milieu de la langruc et s~cheresse, de toute la. bouchie, vingt minutes apres le rcme~de. Lc gouit 'a la bouche annonce un esto-- mac de'range', amertume de la bouche et du pain. S6 -cheresse, e1anccmcns dans ic gosier. Le gosicr cst plecn d'une glaire C'paisse, que Pon a de la peine a*' arracher. Difficult6' de la de'glutition, comme daiis l'cnfluire des arnygdales. Hoquet, une licure et deinic apres avoir pris le reme~de.)) )dienvois d'air fr'~quens. Renvois imparfaits, qui s'arreten1 "a la partic superieure de la poitrine. Nausees avec secousses. Mal-aise general, naus~es. 1M'al de, cocur, avec horripilations. Envie de vomir, qui ne peut s'accomplir, la bouchec se remplit d'eau, unc derni-heure apre's avoir pris le remeade. Nausc'es continuelles, les yeux se rerplissent d'eau. La naus~c' cxasperc les autres accidens, mais dissipe l'e'tourdissemient de la tCLe. Une heure et demic apre's avoir pris le iema'de, vomissement violent, dans leqtiil la tCt semble C~clatei' "a la region (les oreilles; l'estomuac ne rejette qu'un peu de suc gastrique acide et verdAtre. Vomissement, de'voiemen t, accoimpagrn6s d'angoisses extreMeS et suivis de la mort. Vornisseinent, accompagne' de violens efforts, qui arrL'tent Ia respiration et causent e'~toufftement, ii ne sort qu'un peu de liquide acide, deuK heures apres avoir pris Ie, i'enide. Yonuissement, aecompagn6l d'un sentimnent de contraction cxtrbiie de tout 1'C'pigastre et dc sensation de m0n~l. - nature dans la etct, deux heures ( 248 ) apres avoir pris le reme~de. Sentiment de resserr~--, rncnt dui diaphragme. De tems "a autre, tranche'cs de tout le ventre supe'ricur, soulage'es par la sortie des Vents. )AmfliSSCeeft, et colique e'pouvan tables, apres une forte dosc. Mal-aise du has ventre et douleur de te'te circulaire, huit licures apres le rema~de. Tranch'ees, e ancemiens dc haut en bas dans le rectum, le ma tin avant d'ati~er 'a la garderobe. Une heure apre~s la Prcniie'rc selle, besoin subito d'y retourner, avec tran'checs du bas ventre et dans lc rectumn, avant et pendant une selle liquide. Selle conipose'c de cybales tres dures. Selles Ii(1uidC5 ed semblables 'a de la poix; on rend beaucoup d'ascarides cnveloppe's dans des floe ons de glaires, pendant l'esp ace de six jours. Setles de la-couleur du jaune d'oeufs.)) RPoids "a la vessie, pendant et apres l'urine. Envic continuelle d'ur'incr. Une douleur Cti'ange dans Pai ne gauiche, qui descend subitement dans la verge et fait e'prouiver dans l'ure~thre et'aii gland, une sensalion pe'nible de contraction qui dure queique teins. Avorteirient, couches pr~ma ture'es.)) ))nchiflreneieflt, obluration des narines. De'niangeaison dans les narines, e'ternuement, e'cou lemen t d'un miucus transparent par les narines;. Sentientci de chaleur de la respiration et de la salive. Courte haleine, resserrenient, di cot et toussoteinent. Elancemens sonrds "a Ia fossette dui coeur, neuf heures apres le ren'de. Etancemiens dans les deux pounions, dans I'inspiration, douze heures api-es le reniade. A chaquc inspiration un pen. profonde, 61ancemens dains les deux poumnons. Douleur dans le pourtour des pouinons, comame s'ils 6toie'-kt ligatures.) (249) Doulcur bri'ante, 'dancernens da rtUe s l'pine du dos. Co-urhature -de tout le do's, dans toutes les positions, except6' lorsqu'on est couch6. Sensatio'n de de'chirem~ent dans ics chairs dcs hanches, pendant la matche. Efancemjens sourds au dessous des omoplates. A gauche de la nuque, douleur, provenant comme d'une entorse qui auroit fait sortir de leur place des fibres Inusculaires, et qui s'd'end "a la tefte et aux 6paules. Sensation de pesanteur au. col1, et de ligature aux muscles de cette region. Contraction spasmio,,dique des muscles de la gauche dui col, quii tire et incline la. tete de cecocke. Dans le repos et le riouvement, d'anceniens et de'chiremnens dans les deux C'paules. Sentiment de brisii're dans les extr~miLe's s up6rieures et infdrieures, elies sont comme paralysc'es. Douleurs x*kchirantes et saccades dans les bras et les jambes. Lassitude extre~me de tous les nime nres, comme 'a i'mvasion d'une fiehvre inter mittente. Les bras et les jambes se refroidisent et sont comme engourdies. Palpita" tion visible, dans quelques mruscles des bras et des jambes. Crampes des gras de jambes. Douleur au'x orteils, comme dans Vl'egeluire. Sensibilit6' exaltee du sysjenie nerveux. Fatigue cx-ý tre'me apres le diner. 'route la soire~e, lassitude, bt~llemens. Lenteur, paresse, de'gocit pour Loute occ.upation. Courba Lure generate. La promenade en air libre dissipe le mal de teate,7 le sentiment de ch-aleur aux joues, la mauvaise hutneur etL1i-9envie de doymnir. Illusion dans la marchec en air libre, it semible que Von vole dans lFair, coinme un pur esprit. LUgi'reid de tous les nuembres, on ne sent Pas que Pon ait un corps. Le soir, foibiesse et nual de cocur, tels, qu'il lomte 3 32 ( -'J5o ) sembl qn~e I'on va inourir, on est fbrc.' dc se concher. Dans le sommeil, e'lancernens dans le col du pied hi la manie~re des cantharides, au re'veiJ, Lou Ic douleur a disparu. Tremblerncnt de tout le corps. Frisson, horripilation, d&gouiL, nause'cs, ii-mm'diatement apres avoir pris le remn'de. IFroid, frisson, sans soif. Froid non interronipu, chair de poule; la figure, les mains sont glac~es, la face est bicuc. Le soir, froid avec trernblernent, lassitude extrd~efl, surtout aux genoux, et dans le dos, sans soif; les mains sont froides, le corps temperW, la face brulante. Sens 'ation de froid, de's que l'on se meut, on que l'on se &ecouvre. Froid qui se fait sentir tout le jour; assis tranquillernent et bien convert-, oh~ ne ressent que'dc la douleur aux yeux, un poids au front et "a 1Pepigastre; mais de's qu'on se meu tet que lPon se de'couivre un peu, on frissonne horriblernent, mais touj ours sans 6pronver de la soif; sort-on, marchie-t-on vlie, on bien s'e'chauffe-t-on en parlant avec ivivacit6", oa bien encore, si l'on se couche dans un lit chauflki, on se sent comme en parfaite sante", on a mmeni un peu de chialeur et de la soif Sucur douce et g~ni'rale. Sucur nocturne abondante. Sucur occasionne'e par la plus le'grere cause.. Tristesse,ple urs, anxi C'ts,al tern ant avec une grande joic, mais pour queiques instans. IPourra-t-on etre tente' encore, apre~s la lecture de ces symplOknes, d'employcr cette substance, corn me vom11itive eL purgative? C'est avec trop de le'grerete, q'on lui a fail partager Ics propri't's de l'yp~cacuanha, dont cule n'a point la douceur. L'~cole n'a rien Pu faire dc niiieux que de renoncer 'a son usage, sans exccpt~er m~me son cniploi sternutatoire. Si l'llo ( 251 ) rndopathie la pre'sente do nouveau, c'est pour camnbattre spc'cifiquement les synptomes de nos maladies qui offrent dc 1'analogie avec ceux que nous venons de lui voir d6'rclopircr. Bien des fichvres ont de la siinilitude avec la fie'vre me'dicinal e causce par cc reInede, corume aussi 1'on voit beaucoup do vomisseinns de supervomissemens, ainsi que des d'voiemens, offrir de la re-ssemblance avec ics affections gastriques et intestinales de 1'as-aruin. 1I s.'erploie SO~US farme de teinture,que I'on pr6paro cn faisant infuser sa racine se'che dans 1'esprit de viain On conduit la division de la goutte primitive jusques ý la fraction, quadrii-lionichne, la plus usitde dans le traitornent hio~meopathique des maladies. Le camphre corrige les. suites, dangereuses de son usage exagere~. Squille; sd/ia inaritina~. Pour co'mmuniquer 'a l'csprit de vin la vertu me'dicinale dc la scille, on prend de l'oignon de cette plante urk quantite' Qale - " cent grains, on la pile dans tin rortier, en y ajoutant peu-h"-peu de 1'esprit de yin jus-. ques a la quantite' de ccnt gouttes; quand cc melange cst converti en bouillie, on y verse 5oo goutics dui mCIn-C esprit. Apre~s quelques jours d'infus ion, on de'cante la liqueur, et, pour former des centic'mes de goutte, on ajoute six gouttes de ce-tte teinture a% 94 goultes d'esprit de v'in., L'atte'nuation de cc remede se continue j usques 'a la fraction scxtillionie'me,, qui conserve encore beaucoup, d'activih$'. On peut comipter jusques "a 14 jours l'a dur6e des fortes doses do cc reni.~de. Murray et Tissot ont trouve' ait camphre une vcrtu antidotaire contre sa violence,. cc qui s'accorde parfaiternent avec les observations, dui docteur Hahnemanne ( I'D'2 ) Cael~ substance ni'dicinale est encore loin d'e'tre suftisamment. cprouve'e. Cependant Ic petit nonibre des sympto'mes qu' on lui a vu. developper sur l'homme sain suftit pour f aire juger de la fausset',et de 1'emploi que l'on en a fait jusqu'ici, et des indications que l'on avoit inlention do remplir avec dile. 11 n'est aucune rnatikre niedicalc, aucun trie'at de pathologic, oui no soient vantd'es ses vertus anti-hydropiques, et b'chiiqucs. Malgr6' ces l'loges, cc remeade n'a point repondu 'a l'opinion qu'on s'st faitc de lui. L'Honndopathiie, a dc'couvert ]a cause de cetlo infide'1itet, en. explorant ses proprie'te's sur l'homnie qui jouit de la sanl6. Elle a vu quo l'efit pimtifdo c o de e'toit d'augmenter la sc'cre'ion des urines, d'cn rondre l'expulsion plus abondanic, et ]a qualite'plus aqucuse. (2eltc rem arquc liii est commune avec Il'&ole ancienno, mais cello dornic~e s'eslt arr~ueft i]a, sans cherchier la raison do la diminution de la sfcrdtion de l'urine, succe'dant a% cello augmentation momontane'e. Ce fait, dont cule no pouvoit so rendre compte, l'expe'ricnce l'a explique', en montr ant l'existcnce d'uno loi jusqu'alors inconnue, lol, en verta do laquelle, 1'organisme re'agissant contre uno impression me'dicinale quelconquc, ii s'e'Lablit en lui un dtat diainc'tralenient oppose' " cette impression. Cci e'tat est cclui quo nous avons appel6 ' effet conse'cutif du me'dicainont. Est-il e&onrmant, d'aprc's cola, quo la scille, comme tant d'autres rme'emds, c'galeinont pre'juge's dans leurs vertus, n'ait pas tenu la parole qu'on lui a fait donner? Ainsi done, ici comme presque partout ailleurs, 1'ome'opathie s'esl encore vue obligde do Proce'der en sons contraire do 1'deolc ancienne, dans le-niploi do cc reine~de, ct do le trouver plus utile dans le diabetes, quo dans Phydropisic. ( 233 ) En effet, si pour giu&'ir uno affection touto dynamiquc, 1'art doit rnottro les sympto'mes nmedici-naux en rapport de similitude avec les, symptorines morbifiques naturels, ]a scille, ha'tant la. sdcertion et le cours des mrines par son effet primnitif, doit en dininuer la. secr~tion et le cours, lorsque son effet consecutif suce "dcra, tl. odn nous venous de p~arler, en rend ]a succession indispensable. 11i en-est de mnicme, dans son cmploi en qua-lit6' de rioyen propre a' faciliter 1'expectoration. C'est parce qu'elle jouit vraiiuent de ecete proprictW, quo l'Ho.. meopathic no 1'adrninistre que dans l'exce~s do la se'cre'tion du mu~cus, ironchial, laissanlt aux m' dicamens, qui provoquent la toux s~ehe sur Phomime samn, la. fonction de rendre la. toux hunfide. Co n'es-t done point dans un esprit do contr'adiction, quo la. medeeine re'formlde lourne presque continuellemont le dos 'a la rnc'decine ancionne, ou, si Pon xeut qu'il. y ait contradiction, qu.'on no limnpute qu' a la nature qui, Iass6c do la violence qu.'on lai fait depuis lorigine de P'art, s'st enfin de'cid'c "a s'o uvrir, sur le mode do curalion qui convient 'a ses souffrances. Le matin au lever, vortiges, 48 heures apre'savoir pris, le rein'de. Foiblesso do la thce disposition 'a Arsver, au. bout do douze heures. La te'te est, commec dans un brouillard, deux minutes apre's lo romnee. Compression douloureuse dans, los co'tes do Ia tate. Elanceinens et tiraillemens dans los tempos. Chaqu~c inatin, sensibilit6 dou'loureuse au sominmet do la.taWe, accompagncee d'cngourdissoment "a l'intc'rieur. D& inangeaison rongreante au fron-t taumenton, comnine s'ii devoit. s'y former une eruption; le grattninent no 4. dissipe quo pour un moment. ( 25 41) LVaspect de la face vanie; tanto~t dellest naturelle, tantdt edie est de'coMposee, inais sans au-cun senti, inent dc froid ni de chaleur. Cointraction fortc dcs pupilles, peu de tenis apres avon' pris lc remn'de, plus lard elies se dilatcnt c-xLre~menient. Dc'mangeaison brfilanLe ("I1'angle externe d'un ocil. G-onflcrnent des paupieres superieures. Tirailteinens dans L1. fond des orbites, immn'diatement apres le reme'dc. rirail lernens douloureux derriehre une oreilie. Roideur dcs muscles du col. Dc'mangeaison piquante au Col et au menton, 6ruption, pendant 1'espace dc sept jours, de boutons au col, qui ne sont douloureux qu'au frotlernent, qiiatre jours apres avojir pris le remn?'de. La peau du col est douloureuse au toucher, au frot-, tenwnt du linge, dile semble vouloir s'excorier. Setisation brciLante au palais et dans la gorge. Radesse du palais,- 6tat glaireux de ]a bouche. AcreLd sensible 'a la gorge, ressembla'nt a u soda. Fajin ca.ni'ne, quciques lieures apres avoir pris le remeade. On ne peut se i'assasier, la faim se fail sentir, iualgr6 la pkeuitndcde (IC'esýtormac. Deux jours apre's Ie reme~de, l'appe'tit est nIIl. Renvois d'air. Renvois d'un go~tL de'sagre'able. Renvois qui rapportent le gocit des alimen~s pr'is. PRenvois, inal de cocur, nause'es. Envie de vomir, abord d'une quantite' de salive, -Alternatjy~es d'envie de xomir et de besoin d'aller "a la selie;.0cctte dernie're est plus fre'quente que la prenih're. Violens efforts pour voniir. Signes de foiblesse d'esiomac, la force digestive est languissante., Cra'mpe douloureuse. de l'C'pigastre. Poids "al'estoniac, revenan-t pt'riodiquement, une derni-lieure apre's avoir pris Ic remn~de. Douleur i'iolente, poids comnme d'une Pierre, a 1'estomac. Inflammation des intestins. Bor-. (.255) boryg~mes, 6mission do vents. Sensation do vide danis le bas iventre, coinme produite palr la I'aim. Tranchices du. bas ventre et autour du uoinbril, quatre heures apres le reme'de.Douleurs entre le nombril et le pubis, semblables 'a celles, que causent les vecnts ou. un purgatifI et commne SiYl'on alloit prendre le de'voicnient, deux heures apres, lc rern'de. Ballonnement du bas ventre, sortie fi-6quento des vents. Les vents 6'manent une odeur infecte. Selle du're et peu abondante, douze heures apre~s le' reme'dic. Se'lle dure, q6i paroit chaque jour. Sell molle, sans douleur do ventre. Scile diarrhdique, corn-' posec d'excremens glaireux et f~tides, sans douleur, ni efforts pour la rendre. De'voiernient aquleux, qui dureudepuis deux heures' aprc's ininuit jusqu'at sept heures du matin' * Sciles teintes de sang. Elancerneris.?il'anus, huit jou'rs apres, avoir pris le rcme'de.,Besoin simultan-c d'aller li a garderobe et d'uriner, dix minutes apres avoir pris le reme'dc. On ne peut retenir I'urinec, que Ilon rend en abondance et ah tous les instans, pendant 1'cspace de douze heures, un quart d'heu~re apres avo-ir pris le reniede. Sortie fr&. querite. d'urines limpid es, une heure apres le remn'dc Urines r'ares rougcs,avec sedimnent, yin grt he urcs ap res le remc'de.On irend rarement dc1Fu rine,cL~ce nWcs Lt qu'en pette uanit, 48 heures, apres le renm'e. Urines rouges, 6paisses, et sanguinolentes, quciqlues jours apres avoir pris le rema'de. Elancemiens "aIl'enti'6 e d 1'urethre, hu'it heures apre~s le rcme~dc. Ilemorragie Uterinie. Etcrhutemens fre'qucns. Ecoulement abondant des mucosit~s nazales. Enchiffrencmcent, ulceration des narines. Enchiffrencment, avec obstruction des iia (2!6) rines. Chatoujilleient au larynx, qui excitc la toux. On est fore(' d'inspircr profondc'ment,cc qui provoquc la toux. roux humide, iimmediatement apres avoir pris le rewnde. Expectoration abondan tc, deux hcures apres le renu'de. Dans la toux, dans la. marche, douleur dans un des coes dui bas vent~re, qui semnble de'chircr les intestins. rroux violente, qui soule've liestornac. Toux s Cche et violente, qui produit un C'branlement douloureux dans lc has veifire, urie grande seclicressc de la gorge, 24 heures apre's avoji' pris le remn'de. Dans hanspiration, d'ancernens aux deux CALtes dc la poitrine. Dans Pexpiration, e'lancem ens Sous les fausses Coles, deux jours de suite. Tiraillemens douloureux dans la poitrine, huit heures -apre~s avoir pris le remeade. Toux, avec, diminution d'expectoration, au bout de neuf jours; a~ chaque acce's de toux, pression douloureuse de dedans en debiors dans ]a cavit6' de ]a poitrine, accom-Pagne'e d'unc contraction douloureuse des muscles dii bas ventre. Points d ans les cokh's,inflamrnation du poumon~Le matin, toux subite et violente, avec d'ancemens dans un O'L' de ]a poitrinec et expectoration, sept jours apr's avon' pris le remeade; les jours pr'ce'dens, it n ''exis toit aucune trace de toux. Elancemens qui de la clavicule vont se rendre 'a l'aisselle, daus Pexpiralion ainsi quo dans I'inspiration. lRoidcur de la nuque, douze heures apres avoir pris le rei-ne'de. Douleur rhuniatismiale aux mnuscles ]At& raux dui col. Saccades convulsives des bras et des jambes, dans la station, 24 heures apres le rema~de. Au dos, eruption de boutons rouges avec, un sbmumet purulent; uts causent une de'mangreaison piquante ct se couvrcnt le lendeinain d'une cro ite. Entrc les detix (2-57),epanlcsi parol't une tache -d'une grande largeur, cornposee dc boutons et petites tumeurs non reunies, qui causent do ]a dc'nangeaison et une doulecur brfi*lante, Ioi'squ'on los a grattkcs. Courbature, l.,,ss-iiude oxtre'mc des cuisses. Tiraillemens douloureux danis les cxtrernite's supe'ieures et infericures. Doulcur bru'lante 'a l'articulation. du gros ortoil et au. bord extd'iour dui pied gauche, comme dans 1'cngceiiure. Excoriation dans le PH des membres. Doulcurs rhuinatismales sourdes, qui atta quent tout le corps, et quo le inouvement aggravc, six heures apre's avoir pris lc reme'de. Petites taches 'o uges sur los mains, los pieds, la poitrine et par tout le corps, qui so convertissont en boutons psoriqucs, semblabics 'a la gale hurnide; 113s causent une delmangeaison. briullante ct parobIsent quciques jours apres avoir pris le remeade. Dc'mangeaison. bruilantc 'a ]a peau. L'usage continu de la scille, engendro des squirres. Le sqnirre, pendant Pus age de la scille, passe fhcilcrnent au ca-n-.; cer. Elancemens dans toutes les parties dui corps. Sentiment de chaleur briullante, sans rougeur, ni soif. Alternatives do froid et de, chaleur, sans soif, sans sucurs, Un quart d'heure apre's avoir pris le reine'dc, Ics pieds, los mains soft glac's ct le rosie 'dij corps dans uno, tempe'ra lure oi'dinaire. Somininoil inquiet, agitation, on se tourne et so retourne sans cosso dans son lit.Chaleur seche inue'rieure, sans soil', trois hieures do suite, une demi-hecure apres le rcme~de, ct, lorsque la surface se rafraichit, 1, intd'rieuc reste brt'dant, mais toujours sans soif. On no pout lire atien tivement los sympto'mes Poctoraux dc la scille, sans y trouver los '1'rinsdo Tom e 3. 33 ( 258 ) certaines espe'ces de m'aladies aigues et chroniques de la poitrine. Avec quel soin n'attend-on pas, dans les premie'rcs, que Ics sympto'mcs inflanimatoires aient dispanu, pour administrer l6s pre'parations me" dicinales de ]a scille. Ricn n'est p~hs conse'qucnt?ý la loi des contraires, qu'un semblabic proce'd6, car rien nWest momns palliatif que la~scille, dans la phlogosc pei'ipncuinonique. Cette ve'rite' est constat~e' tant afposteriori qua'~ priori. Mlais, cc qui est un objet de crainte, pour lc sectateur de cette loi, en dcvient un d'esperance pour lic m'decin pe'netre' de la vcrit6 de la. loi des semblables. Non seulement ii es'1 Pe~re, mais encore ii a la certitude que, la simnilitudc des s)Tmnpto'mes me'dicinaux et des symplomes pneum-oniques naturels emportant la similitude des causes de l'une et Vautre maladie, le mode irritatif de la scille, taut redout6dii medecizi allopathe, pre'valant sur le mode irritatif semb~lable qui forine la maladic naturelic, l'an6antira, pan e fait mme'ne de Cette prevalence, et quc cette affection, "a juste Litre conside'rt' COrnrue une des plus graves, ce'dera plus scirement et avec: plus de promptitude aux proprie'tes 'acres et stimulantes de cc reme~de, qu'z Ila saigne'e, aux muicilagineux, etmem au. vesic-atoire, dont le stim ulus- a lbien queique rapport avec ccliii qui est, renflermn' dans cetlc,substance. (Ce rapport est marqu6 dans la formation des ve'sicules qui paroissent aux mains des, personnes qui mianipulent cet oignon). Ne pourroit-on faire remarqucr ici la contradiction pie pre'scnte quciquefois la. doctrine de l'~cole avec: sa pratiquc inCMe? on a do la. peine 'a concilier le stimulus cantharidal avec le'crthisme do la fibre,pulmonaire crisp'cc par une inflammation. Nonobs tant cette contrindication, cc topique est applique fre~quemmcnt, ct avrec le p~lus heureux succe's. Sous son influence,.1c point de cote disparoit, la fievre, exaspe5ree pourI qucliqes hieurcs, s'affoiblil ct se perd dans une sucur, d'abord locale, puis ge'ner-alis~e; la poit -rine, que ne rcsserrcnt plus les d'ancemcns et le spasine, se dilate, les bronches se ddlivrent des rnucosi-tes qui les cngorgeoient, et la. maladie est en pleine resolution. Croit-on, dans cc procede, n'avoir, fait quec de Ia medccine palliative? je sais qu.'on ne manquera pas d'attribuer ces cures "a la. loi de l'antagonisrne. Mais la me~decine homn'opa-, thiquc est-elle autre chose que 1'antagonisme lui-~ 111c^ne, exerce dans l'organe mcnme qui souffre? qucl-~ que soit la re'gion de l'organisme, ou'ili est mis en u, une mc'me condition Iui est imposee. Le-stimulus antagonistique doit porter le caracte're de la spc'cifi-- cite,I si lPon- veut quil soit curatif. Oui, ]a maladie artificielle do-it offrir de ]a similitude avec la, inala--. die naturcile, autrement ii n'y a que suspension du, rual et non cui'ation. Les cures manqu~es par le v6'sicatoire, d&posent en faveur de cette assertion, et cites sont nombi'euses. II ne au t pas ni Cmes~en la-isser im[poser toujours par celles qui r~cussissent. En depit d'un reme'de'contraire "a l'essence de la maladie, la. nature triomnphe d'uWn inal, pour Ia destruction duquel ii lui reste encore asscz de forces, ralgre' la di~stractioni que cc remehde antagonistique lui apporle, commc aussi, dans les affecl~ions d'un cours tres rapide, 1'action primitive du ine'dicamcnt, (si propre ai aggraver Ies maladies chroniques) est souvent utile a leur terriunaison, qui s'opc~re avant que son effeL consecuLif n'ait paru.. (260 ) Je prcndrai, pour exemplo do cc quc je viens de dire, lc cas oui une matie~rc plastique, qui ongoue los bronches, produit une toux se~chc, sans aucune cxpectoration. La scillo, dont 1'effet prhnitif est do d6 -layer et briser coLic matie're, en favorisora I'expectoration. La inaladie se terminin, parco qu'ollco 'toit b o r iCe 5"'Ila presence do celto niatie'rc adhe'rente a-u poumon. MXais quo la. maladie vienno do plus loin; quo colic matie~re catarrhalc, C~paisse et gluante, ait depuis quciquc tems 1'habitude dtabordor I 'organe pulmonaire, qui en est affoibli "a la longuc, on no inanquora pas do rcrnarquer qu'ellc n1a rcqu un instant'dc fluidild', quo pour s'Idpai~ssir, un pen Phis tard, davantage encore, et quo son expectoration en est devenue plus difticile. Ainsi douc', dans les principos de o 1'Hrdopathie, cc rcrniedce st spe'ciliquc dans quciquos affections aigaui"s div poum-on. II Vest egalcmont dans les maladies d c 'cot org~nc, lorsque 1'abondance do l'cxpec-- toration est dispropoi'Lionndo 5."a lmnaladic et fait craindro le marasmo. Si V'on proud en consideration los sympto'mes accessoires, tols quo, los' doulcurs rhu.inatisinaics ci los affections cutaado's quo cc renie'do est propro 5a produiro sur Il'ho-nrnc samn, on concevra quo lea ntdtastases donnent lieu "a des mialadies poe" toralos qui sont do son rossort. On rcniarquora do inhnic, quo l'abscnce do la soif ost 15"a, pour diffhrencior la pneumnic hescillaire, do cellos qui soul accompagnccs do cc symptonino, insedparablc des affections poctoralos *quo la bile et le sangr pen vent occasionnor: signe d'unc importance majeuro dans ic traitoruoni d'unc. maladic, ou'i la confusion pout si facilomon-t causer la mort. Mais ii n'dcliappera pas h. lobscrva" ( 261 ) teur, pie la re'putation qii'on a fiait a cc rene'dc, pour la cure de l'hydropisie, cst usurpee sur les substancesp specifiqucs contre le diabete~s, commle ic prouvent les sy 1mpt Ames primitifs dc la scilic, qui no peut convenir au traiterncnt dc cette inialadic, que lorsqu'il y a Si-. m-ilitude cutre Ce ypomes, pritnitils et ceux dc 1'hydropisie, lequel cas est extrdeniunent rare. /1ýe'tate de Jlangane~se. Pour former l'ace'ate de mangan&;eC, on prend par'tics C'galcs de l'oxide noir dconiangane'sc et de vitriol,de fbr crystall~ise (sulphate de fcer), on les frotte bica e ensemble dans un moi'tier dc pierre, et, en ajoutant tin pen dc S3yrop de sucre, on en forme des boulettes, de la grosseur, d'nn o cut' de poule. On place ces boules entre des chiarbons ardens, oui dies, doivent eftre chauffics jusqucs "aJ'incandcscence. La dissolution de ccs bouics dans 1'cau pure contient dui sulphate de niangane'se pur. 11 est entcndu que ic. rcste contient le superfin. d'oxyde de inangrane'sc et d'oxyrdc dc fcr. En ajoutant du carbonate de soude "a cette dissolution limpide, Onl ga4gne un precipike d'une poudrc blanch6, qu1i est dui carbonate de mnangaui6sie. On diss out cctt e poudre, 'Par Thbullition, dans dui vinaigre distilke, jusq'a't saturation; ii rc' ste encore un pen dc cette poudre non dissoute sur Ic fond, et Von &'vaporc la liqueur limpide, (acetate do mangane~sc) jusqucs li a consistance d'un s~yrop.Une goutte de CC Syr-op, prise commne unite, donne, en y ajout-ant99 gou ttes d'esprit de vin, des ccntienieis, dout on conduit la division jusqucs 'a la fraction octillioriei~nie, dose dont ilahncrnann conscilic dc so seryil' le plus souvent, pour l'usagc int~i'iour. ( a~62~ ) La duree d'action des petitcs doses de cc reni'dc, est de quciques semaines. Assis, on e'prouve un vide dans la te'c cie une fatig~ue gcren ra le. Pesanteur " Flocciput, puis, au Fr'ont. Mal de Ik1e 1atdra1, quatre heures apre's le rema~de. A Pune des bosses frontales,sensation bru'lante, qualre heures apre's avoir pris le remeade. Douleur Ctourdissante ct compression au front, qui se terminent par des piquircs dans ce te region, une dernii-heure apres le remaede. Douleur de ta'te avrec, pesardeur 'aI'occiput; cule prive de la faculte' de penser et recoit dii soulageinent, lorsqu'on presse la te'te avec les mains. Tiraillemens douloureux 'a Pocciput, aux orbites ct dans lc front; on fait cesser ]a douleur de cette derniere region, en la comprimrant avec la main. Tiraillemens ct tension ca" ecila" dans la. tcte. Tiraillem ens, d'abord 'a la tenipe gauche, puis 'a la droite, profondemerit jusques dans Pos. TirailleMens et de'chiremens ai la partie gauche du frOnL, profondement dans lFos, spe'cialement dans Ie mouvement des muscles frontaux. rirallemnsct d~chiremiens dans le co'te gauche de la te'Ie, qui commencent huit heuires apres avow0i pris le rema~de cL durent un quart d'heure. Douleur aux temnpes, comme si on y foujiloit; elle gAgrne les yeux ci le front, la pression avec la imain la fait passer, quatre heures apre~s le rcme~de. Dotuleur de ta~te lancinante, "a tontes Ics regijons dui cra~ne. Elancenicus con tinucis dans los de la tempo gauchie. PiqIrhes d'epinglcs "a Ia panlic gauche dui fron011t. S1 11Si o e meut, le cerv eau est Cebranle ct la tde cornprime'e doulourcusement, ainsi pie le vent-rc. Dans ]a stationi, Ia marche, la session, au lit, ascension du sang vers ]a ta'te, chalcur lock a face, sans (.263 ) rougeur, trois heures apre~s le rcrn'dc. Sensation de froid dans un espace' circonscrit du somnmet dc la tefte, avec hi'riSSCInent des cheveux, mt.mc lors-. que la teAte cst couverte. Pendant toute la dur&e d'action dui rcne"de, face bidm~ie, aspect mise'rable, comine aprecs 1'excc's des plaisirs de l'anour. Le soir, se'cheresse continuelic des )reUX. Chialeur seche dcs 3ycux. Gonflement des paupie~res. Contraction dcs pupilics, une he ure apre"s avoir pris le reinede. Dilatation des pupilles, quati-e heures apre's le rern~de. Pendant toute ]a dur&e d'action du reme'de, contraction extrerne des pupilles, cc nWest pie le soir qu'elles se dilatent un peu, et. pour quciques instans. Dans la contraction des pupilles, obseurcissement de la vue. Douleur aux paupie'rcs dans leur -mouvement, se'cheresse de ces organes devant une vive lumi~ere; cet e'tat ressemlble 'a celui d'une personne quel'on a C'veillkc de trop bonne hecure. Elancemens et palpitations dans les deux paupie'res superieures. La nuit, au lit, une douleur rongeante a la. pornmette gauche, qui revient par acce's. Don,. leur 'a une des poimnettes et au dessous de l'oeil,corniuc s'il vouloit s'yr former un albsce's. Tinternens dans les orcilles, lorsque Pion se baisse, l'ouic disparoit pour tin noment. Surdit6; ii sciubie pie les oreilles soient bouche'es avec du colon. DifEcult6 de, l'ouiie'a l'oreillc gauche, une hecure apre's le remeade. Une douleur vive des dents; cule quiitte brusquernent, pour sc jeter dans 1'intricur de I'oreille.Titillation dans la reg-ion du tympan,commnnie1 1'on3y passoit la lbarbc d'une plume; on a lbeauy introduire le doigrt et gratter, dile risiste, une heure, douze heures, q'iinzc hen res apres avoir pris le rcni'de. ( 264 ) Sensatiion doc froid dans l'oreitle drloite, ucimred'un dmup d'air. Senltiment doulouroux doe compression et dc resserromont dans une pa-rotide. Douleur de cra-mpc e (lfliel'C lorcille gauche, quc Jo toucher fail disparoitre 34/fheiuroS apre"s Jo reme~de. Bou ton purulent ('I 1'anglo dc la narino droite, trois heuros apre's ailoir pris lo remede. Aux doux cornoissures des lkvros, doulour d'ulce'ration, quoiquo l'on n' vy V yOLle. Boo tons rougoes 'a ]a Jh'Vre inf'erioeurc, avrec tension doolourcuso, trois henwes apres le remede. Elancement a la brancho droite do la, ni,"choiro inferiouro, qui se'tond jusqu'a" la. parotide, iBouton purulent aui mouton, avec tension d ouloureuse; it laisse apre's Iii uno tacho rouge, quatre hotires aipre's lo rome'do. Doulceur au monton, commo cello qu'on ýprouvc apre's s'tre servi d'un mauvais rasoir,ctcommo s'il devoit ye6clatcr une e&uption doeruauvais caractU'oe, 24 houres apres avoir pris Jo reme'de. Auix denis niolairos supc'rieuros eti infk~rieuros, doulour d'ulcei'a-(tion, quo los boissons froidos ron(lent insupportaible. A one dent molaire droite, d~oulcur tirailkanl~e, qui disparoit subitoruont, pouLr so joter sur d'auhIces parties, commo la face, lo col, los bras.I Douloor do de-nis 'pouivantable, surtout 'a, ]a ma'choiro superieurc; cloe arrache dos cOhs hOrribl)O31, passe lout-a-coup dans un Ibras, do ]a' so jette A"tone (les pounme~tles, puis au col, puis dans one oreille; iell s'appaiso, disparo'iLt 01rvijont do nouvoau: iello st -iccopg -~n eto totale des forcos; on pout a peine marcher, 1'anxie'tL est extre'mon; doux gorgocs do cafd Ia suspondent, lorsqu'oIlo est a son pius haut deg',C mais pour uno minute sculemont. Dans ( 255) ) cet 6tat, les, pupilles sont dilate~cs; si P'on mord sur' quciquc chose d"c lastique, on' est soulage', inais iell s'aggi-ave, lorsqu'on reste debout. Mal de dents, qui dure 4 ou 5 jourS, revient prrincipalement avant midi et le soir; Si Ion y touche avec la langue, oni que 1'on suce La gencive., on y eprollve un 6lancemcnt qui fait cesscr la douleur pour queique temis. Une dou1cm' horrible dc dents quitte subitement, pour se jeter stir les muscles dui col, qui se roidit et paro-it comnine gonfle'. Tirailleniens et roideur dui col, qai alternent avec le nial des dents. Le soir, doulcur de cr-arupe au col, dans le mnouvenient. Roideur de la nuique. La nuit, torture dans les verte'bies du col. Elancernens sourds dans les deux c6Ves (dii col, en aval.ant sa salive; chaque inouvement de de'glutition cause des C'I aAn Ccemens dans les deux cotes du col inte'rieur, ils se re-ndent jusques dans l'orcillc. ei matin au re'veil, amiertume de la bouchec, sC`Jch~eesse des kevres, sans soif. Les aliincns et les boissons font plaisir, tant qu'ils sont dans ]a bou~che, mais, apre's leur dc'grltition, ils laisseut mi gocit ainer; absence totaic de ]a soil', pendant plusicurs jours. Le soir, qucliqes jouins Cde suite, sensation. acide et brulantc,, qui mIoiiIC de l'estomiac ýI hi bouche. Le nalin, chaleur bruL'lante 'a l'cstomlac, sensation acide et aneiU'e (-t Ia gorlge, s&!cheresse de la Ibou. che. Leiiiain aufa lever', nause'es, accotilpagne'eS d'unc sensaion d Abr'IUre, qui se rend do 1'estomac la 1)ouchCe, conime dans Ic soda. Depuis le creux de I'estomac, souis le sternum 'juisques au palais, sentiment de brcilure; jitseinbie quec cc tr-ajet soil uce're6. -lie Jma in apre~s Ic lever, cramipes (Pest ornac. Douleur ( 266 ) trauniatique sous ics fausses cL-'tes, an toucher et dmis le inouvement. Sensation de brisure aux bypocond'res. Sentimnwt de mal-aise, de naus~e, de chaleur et de constriction, depuis le bas ventrejusqucs ai la poitrine, et delA jisques dans la t'Le; cet dtat rcssemble 'accelii d'uine pcrsoince qui fume pour Ja premiere lois dui tabac. Sensation de pl'ni~tudc de l'estomac; point de fainI, 7Point d'appd'it, Menme les alimlens re'pugnent, et pourtant, lorsqu'on y touche, uls paroissent boris. Poids 'a lestomac, comime de la presence d'une pieri'e, une hieure apres avoir pris le rciemade. Elanceinens A 'a pigrastre, lorsqu.'on Sc le've, Onl qn'on s'dentpd. Sensation de rudesse depuis lc ba-s ventre jusquces sous le sternum, une licure et demie apr's Ic remaede. Poids 'a 1'estomnac et "a la poitrinte, que le toucher augmenle. Lce matin, tranche'es an nofribril. Donleur dC'chirante au kIas ventre. JLe soir, tr~anflclnes au Ibas vcntrc. Ballottemient dans Ie bas ventre, c oinme si les intestins dtoient de'ie's, pendant la niarchie. L~e soji', tout lc bas ventre est donlonreux, coinme 1S1 'il oit iilcei're, et les hypocondres son-t cornpriiii~s. Constipation de 48 hieures, apre's avoir pris lc remeade. ScIles rares, diircs et difficiles, Ics premniers jours apre~s lc rei " de. Selle jaune, avec Icnesmec, a% 4u1jurd constipation. Envies fre'qucntcs d'uriaer et i'aret6' des urines, deux heures zapres Ic reniede. Envies fr~tiuentcs d'uViflel, al)ondance d'uirines, 27 heures apres avoir pris lc reme'de. Le miatin an lever, rudesse du gosier, rauciVd de Ia voix. A Fair flbe, s~chceressc du gosier, raucite' de la A"oh, poids et trancli~c's an bag ventre, maI~aise de la jvA[Win. Enchiffrciiemeril, ( 267 ) obstruction des narines, ulceration an. nez ci. a% la lv-vre snipericnire. Eternuemens fre'qu ens, 6coulemelit de mucias aqucux par les narines. Chaleur bruilante aux jon~es, dans la. poitrinec, avec cnchiffrenement. Ch~alcur incommode dans la poitrine, 1'halcine est b r ulante. Sentiment d'unc chaleur incommodle et de foiblesse f~brile dans la poitrine, avec c nchifirenement et obstruiction des narines. A droite a 'a~ gauche de la partie infdrieure du sternum, douleur tranchante, huit heure's.apres le remeade. Lc soji' au fit, pulsations au ct droit de la poitrine, ressernblani. aux lbattemens du coeur. Palpitations de cocur. Elaricemens dlans les diverses regions de la poitrine. Irrit~ation gutturale, on tousse, on venlt cracher, mais. la glair i'etcnt opinia"tr-cmenL et ne sort qu'a' la faveur d'une forte expiration. La lecture, la conversation excitent une toux se'che; la seclicrcssc, la ranicit&" s'emparent dui larynx, qui se crispe; une toux doulouircuse e)clate ct cc West qn'avecc beancoup de peine qn'iI se deftache tin peni de phiegrme. Toux seche, qui retentit donilourcusenient. dans lesCOV de la tete. Le matin, expectoration d'un phiegm1e, 'vent, presque sans toux. Toux. matinale, avec expectoration, 20 henres apre~s avowr pris le rein'de. DWmangeaison doulourense ci. lancinanle dans lec milieu. du dos, que le frottement avrec la main faiL p-isser. Tiraillemens douflonreuix Ic long- de Ia colonne 6pinic~rc, pendant six henucs de suite, dans lc repos comme dans le, monvem-ient. TFiraillentent doulourcux des deux 6panlcs ci de la ntiquc; ii semble quc ces parties soient 1igarztui-fcs. Doulcur d~chirante an c6te1 interne dn bras gauche. La nuit, doulcur rongeanLe "a1extrdini-titin fericurc de 1'hiu ( -,,6 ) m~rus, douze licuros apres avoir pris lc rcme'dc. Doulcur rongeante dans Ia cavitc dc 1'humcrus, Lorsquoe, la nuji, 0il SecCouchC sur cotic partic; e110 revient par acce's. Foiblesse subite d~un. bras, qu'on laisse tomiber, accomiupagnc dc tiraillcmcns dans le muscle bisceps. Paralysic iuomcniane'c ct douloureusc d'un bras, sur icquci s'est jokec subitemcnt une violonte, doulour qui a quitte les dents. L'articulation dc lkC'paulc, du coudc et dc Ia. main est doulourcuse ct roidie;; ic ropos, lc mouvomient n'y changent rion. Doulcur lancinante et tirailloinons 'a la par-ic anknieure du. bras droit. Serremclnt doulouroux dans Ics muscles des doux avant-bra's, pres des poigne is, qui sc fauit scntir d-an~s tou Los les positions) une heure apr's Ic r'cm'do. Elancecuens dans le poignet droit, el doulcur dans ceL~o parnic, Semblabl)o"a colie c dl a luxation. Cr-ampos ct de'chircmcns dans los muscles do.L Uimaia droile, surtout au pouce ceh1'nictr dans Ic ropos ci ic mouvoniont, deux heuros apiles avoir pris lo remecdc. Dcmango.nraison brfilanto au l)0I'( oxtenricur (iutpoucC droit; Si lPon )T gratte, ii y rosic un(! helie rougre edolongue WCdure'o. Tiraiilcfuncn ci de'chircmoens au doigi m7edfius do la main gauche, douze hocures, apre's avoir pris le i'ont'dc. D'unc le'ger'e ecorchure'C'It 1'articulation. de la dcrnie'c phatlangre dii petit doigl (10 la main gauche, ii so falmit 1 ulc(i'e cmaim cet purulont, cniour6 d'un cecndoblon, ct qui caiuse une doulour lancinafllo. Cou rbalJure des ehcxnirites inf~rieurcs. Aux cuissos, 6sruplion do bouitons qui Sc couviveni d'une croutc -e 'I Icur soinmet, causoni une de'nangcraison bruilanic,IR paroissenL Ic soir ci lemia~in. Le soir, douleur lanci~nante avec soubresauts depuis ic gcinou jusques ( 269.) Paine, douze heures apre's avoir pris le reme'de. Ddmiangecalson aux jarrets, qui troublIe le sorumeil dc la nuit. Une sensation de chaleur extra ordinaire depuis le gcn~ou gauchie, jusqucs au col du pied. Tiraillem jens at sensation de blessure an tibia droit, lorsque,1Von est debout; ii serubic que eeL os soit rompu; cetLte douleur cesse, de's que 1'on s'assicd. Engourdis~sement des jamnbes et surtout des mollets, quand on est assis, qui disparoit en se levant. Scrrement et roideur des muscles de ]a jambe gauche, tout pres dui col du pied, trois quarts d'heure apre"S apres avoir pris le remeade. Chatouillement, durable a la plante dui pied droit. Fatigue de toutes les articulations, elles seirblent ttre tenidues; on trenmble de tous les membres, l'anxie'te est extre~me. Toiutes les parties dui corps sont douloureuses an plus k6ger attoucheinent,, corniie Si cules e'toient meurtries et uilc~rcdes; on eprouve un mal-aise ge'ne~ral, et 1'humeur est aigre. C'est la nuit que l'on ressent le plus de mal-aise, et lorsque l'on se fle~chit en avant. Plusicurs parties dui corps scmblent, etre forteinent scrr~es par une ligatur-e. Les dlancemcens cause's par cette sub~stance sont sourds et nmousses. Gonflement inflainmatoire des malIdoles de la jam be gauche, avec. Iaricemens le longr de la jamnbe, quand on inarche; cules d'ancent aussi dans 10I-C pos. P'ves pleuns de trouble et d'anxh'te3, dont on conse~rve le souvenir, apres ic re'Neil. LFroi(1 et tremlblenient, des menibres, quand on inarche "aI Pair; on parA~ient "a se r~chauffer, en precipitant laninarche, les mains, les pieds excepte's, qui se r~chauffeiit, de"s qu'ou rentre dans sa chamnbre. Le soir, tremble ( 270 ) nient ct froid des pieds; la jambc droite est. glacc'e jusqu',all genou.; ni la. chalcur, ni la soif' ne s' nsi-UI Ircnt. Fi'oid dcs pieds et des mains, qui conitinue, m~enie dans la charubre; le rcstc dii corps a sa ternperature ordinaire, 36 heures apre's avoir pris le rmde. La Vt~e est br ^Iante, ic reste dui corps glace' Mauvaise hurnecur; angoisses du. corps ct dce1'esprit; onl est tourment6', sans savoir pourquoi. Q uciques formes rhurnalismaics et arthritiques sont clawercnent exprimiees dans le tableau qtice je viens d'offrir. On y a vui comment les muswcles, le.ý articulations et la membrane qui* recouvre les os,. sont affecte's par' les proprie'te's 'indicinal~es dc Poace'tate de moangane'sc. On doit e're frapp, urtout, de la brusque transition de la doulcur d~chirant. les dents, sur les partLies inusculaires ct memubraneuses voisines, cL son retour 6galement sulbit stirles nerfs dentaires. On )r trouvera une preuve sans re'plique du caractefe rhumiatisinal et artbritique de beaucoup de nOS maux de dents. Avec, lc secours de cc reme'de, j'ai en1eNv6 de ces douleurs epouvantables, avec autant de Promptitude, qu'elles en avoletit mis ai eclater. Quel.ques affections de la. gorge et du larynx, trouveront en ltd un spe'cifique assure'. 11 n'cst pas jusqu.'at la pcau, qui ne mnontre des druptions, auxqueclles on peu t reinarquer de la ressembhancc avrec quciques, unes des nomibreuses maladies de cci organe. ('harbon vge'tal. Q ucique soil le bois dont onl forme lc charbon, cette substance posse'de Ia propriete' de desaccordcr l'organisme d'unc manie're uniforrne,si l'on a eu. Ic soin de de'velopper la vcrtu miedicinale qu'elle rcnf'ermnc dans' son scin, "a la, faveur du broyemcnt et dui fvotteinent avec une autre substancc non ine'dicinale. Jusqu'ici, on a fait peu de cas dui charlbon, enme'decine. La chyinic a ouvert les yeux stir la pi'opri'i~te doiit ii jouit, dle neutraliser 1'odeui' in fectc des substances corrorupues et dWcn pre'servcr les liquides quc 1'ori veut conserver. Le docteur Lovvitz de St. Petersbourg, a eu l'honneur de cette d~couverte. Ceite proprhie'e singulie'rc fut ensuite essaydc stir l'hornme, suijet 'a contracter une odeur dcsagre'able de la bouchec et dans ses plaics, et l'on vrit, avrec autaft d'&~onneinieni que de plaisir, qu'eILe remplissoit cette indication. Dce1'sage extdri'iur on passa ason cniploi inti'rieur, et 1'on rernarqua avec non momns OIe satisfaction, que cc reme'de, donne' 'a ]a dose de quciqncs dragrres, dc~ponii1Ioit les selles dyssente'riques, des 6inanations fetLides qu'clles ont coutume d'exhalcr. Q uei dommage quc cette vertu, si pre'cieuse en apparence, ne soit rien autre chose que le resu1Lai d'unti Operation chyrniqiie, et non un effet dyitamnique, propre 'a pe~ne'trer jusques dans ic scinme miii de la. vitalit6' de l'organisnie humain! cc nWcst que pour quciques heui'cs, que la bouchicetites ulcehcs per'dent leur miauvaise ode ur, sous l'influerice dIe ]a poudre de charbon. L'on voit c~galernent Ics selles de ]a dyssenterie automnale, reprendre teurn irifection, et ces tr(;Is maladies resister d Plusagre de cc I 'e lf l c -tined Au lieu de cela, essayez de Ibroyer un grai d charbon bien prepare', avec: 99 grains de sucre de laji, coniinuez ceite operation, pendant iinc heurc; conduisez, par le micme procdded, 1'at tenia Lion dceccetlt ( 272 ) unite juasqucs?i la fraction millionicine, ct ad ininistrez pendant qrelques *ours de suite cetic dose exigrue" a ]a personne la plus samne, vous en verrez ressortir uric partic des Sympto~mes ci-apres enUlner~ps, tandis que. ics grandes doses de la. poudre grossie'e de cette substance, passent dans 1'organismne, sans y laisser la. plus hlgcrcr impression morbifique. 1Pourroit-on, apres ces faits patens, contester encore a Ilalnemauin, cette assertLion fondamentalernent inedicale: que les substances rnedicinalcs, ainsi qu'une foule d'autrcs corps de la nature',renfcrmcent des vertus or-ccultes, qtii ne se ddeveloppent que sous certaines conditions, en 1'abscnce desquclies clles res tent inertes et comine en 6tat de mort. Qui a donne" la vie "a cc grain, tout-hi-l'cure si innocent, et devenu, tout (Fun coup au bout d'unc licure, si aclifet si puissant? Le frottenient a ope're cc miracle. Cessons donc de nous 6tonnci', qu'un alt'mc de quinquina. enle'vc plus scwernent la Iie'%re, qu'unc dragme dui me~mc rcm~de; (Iu'unc fraction dixmillie~me d'un grain de mercure et dc soufre, maitrise plus fidderneent, avec plus de s'cui'ite" surtout, le Premier, le fle'au de 1'Amc&riqne; le second, la peste des ouvricrs en lamne. Les Syniptomies nombreux dont je vais donner le tableau, sont le produit de quclqucs grains dc Ia fraction millionienice, administre's 'a des personnes qui jouissoicit, de la. plus belle sante. Elles 1'ont perdluc sous l'unflucnce me'dicinale de ces ato'mlcs ti'onves Si ridicules, pour contracter Ics affections morbifiqucs dont les syunpt6uucs dcssuncnt beaucoup de nos maladies naturciles. Le camphlre encore, sert d'antidotc aux cifets cxagrers de cc ni~dic'auncnt. La t~Le est p rise, Ia pens~ec lente. Absence subite ( 273) de la m6moire, on oublic, et cc qu'on vcut dire, et cc qu'on vient d'entendre. Tournoyement de la ta~te, on est pre't A tomber. Le soir, apre"s avoir dormin assis, on epr-ouve un vertige, du tremblement dans tout le corps, et, si on se 1e've, on ressent tine de'fail" lance, qui flC sc termine que longtemIs apres sC'&tre couch6. On tie peut se baisser, sans 6prouver du ver.tige. Douleur qui monte de 1'cstomac "a la the, u 6te pour quciques instans la presence d'csprit. Uc inatin au lever, la.thte est tellement prise, que l'on a de la. peine 'a recucilhir ses sens; on est comme! sous la puissance d'un reve; on e'chappe a% cet C'tat, en sc recouchant. Lc derrie'e de la.tate est pris, comnme apres une de'bauche. Pesanteur 'al'occipu 1, qui semble tcndu et press6 de dedans en dehors, une demi-heure. apres avoir pris le rente'de. Douleur dans le 0C~t droit de la' teate et de la face, accornpagne'e de froid, dui treniblement dui corps et du claquement des mAchoires. Douleur sourde "a l'occiput. Pesanteur constante au soinmet de ]a teAte et sensibilit6, au. cuir chevela, on ne peut toucher ics che'Veux, sans eprouver tine vive douleur. Pesanteur douloureuse au. fron~t, sui'iout au dessus des Yeux, que Pon ne petit remuer sans douleur. Chaque jour apres midi, poids au. soiniet de la teAte. Sentiment doulonreux de constriction dans lodte la te~te, les te'gurnens sernlIent crisp(35 et lieds entre la nuque et le f'ront, quatire heuires apre's avoir pris le reni'de. be chapeau pesc sur la tec c, nmc en se dc'couirrant, scmble-t-il quc la. teate soil cnveloppec. Ascension du sang vers la. tete; le front est 1)rulant et le ccrveau. vide. Mal de tI1c violent, de la dur6e de cinq jours, pendant lequ ci, si loon se baisse, la Zoine 3, 35 (274) t~te sembic s'ouviir an front et?ý loccip ut. Apre's le repas, douleur pulsative au front, poids A l'occiput, chalcur A la tefte et renvois de l'estomac. Douleur avcC battemens dans ]a te'te et difficult6' de respirer, lc soir apre's s'e'tre couche'. Mal de ta""te constant, accompagn6 d'une chaleur brcilante dans une partie de la tefte, de la largeur de la main, quatre jours apre's avoir pris le reme'de. Craunpes doulourcuses au dessus et derriere Ics oreilles. Doulcur g~n6rale ýt ]a surface du cerveau, m~le'c dk'lanccmens ca' et lIA, de dehors en dcdans. Elancerncns dans les terupes et 'a l'occiput. Tiraillemens douloureux ca" et I "a Ia tefte, deux heures apre's avoir pris le reine'de. Tiraillemens douloureux au front et "I la -racine du nez. Tiraillemens, d'chirem ens 'a l'occiput, six heures apres avoir pris Ie remaiede. De'chircmens a la r-noiti6' gauche de la htc'l, en rniene tems tiraillernens rhumatiques au bras du rnicme c616'. Tiraillemens dans une tempe, et jus'ques dans les dents de la ma'choire superieure. De'chireinens vifs 'a une Irk's petite partie du front, tout pre~s de ]a tempe. De'chiremens au $erioste du crAne, qui durent quatre jours et commencent 24 hieures apres avoir pris le reme'de. Fourmillement an cuir chevelu, Ics cheveux semblent se mouvoir. Chifite des cheveux. Au front, pre's des cheveux, tumeur rouge, que Ic toucher seul rend douloureuse. Le front est seme' ca" et h't de petits boutons, ronds, polis et indolens. DC'iuangea-ison "a la face, surtout autour des yeux. Dc'mang~eaison mordante aux angles des- yeux. iPression douloureuse du globe des y-eux, une demiheure apr's Ie reme'de. iPesanteur aux yeu7e d~ouleur Ai ]a te'te, six heure~s apre's avoir pris le re (.27-15) ni&Ie. Gonk1niont de 1'oeil gauche. Douleur soui'dc ýt un ocil. Inflanimation de P'ocil droit. Le ruatin; chassie' aux ydeux. Douleur aux muscles des yenx t quand on vetit regardet' en haut. Douleur dilac&rant~e aux yeux, pendant lc mal de te'te. Palpitationt des paupie'res. La vue se rac' coui'cit visiblement, trois jours apre~s avoir pris le remn~de. Voltige de points noirs devant les yeux.- Le matin au lever,9 eblouisseInent qui dure un quart d'hcure. Pesanteur sur les yeux, telle qu~on a de la peine 'a lire et "a ecrire. Eruption de boutons sur toute la face, trois jours apres avoir pris le rcrn'de. Elancemens et tiraillemehs dans une jouc, trois joues apre's le remeade. Donleur aux os des deux machoires. Tirailleniens douloureux danis les dcux ma'choires, ainsi qu'a' la tkLe, deux heures apre~s avoir pris le rcme'de. Bruissernens ci Ltintemens dans les oreilles. Tanto't l'ouie est trop, sensible aux tons hauts, tanott cule est assourdie, cornme si les oreilles 6toicnt bourre~es de coLon; chaque sowr, l'oreille gauche est r1ouge et brulante. -Tirailleniens douloireux et h~ruilans "a l'orcille cxte'rieure gauche. Gonflement de la p)arotide. I-I'rnorragie nazale, avec bouilfonnenient du sang, pendant la nuit, deux jours apre's avrow pris le reme~de. Le matinana lit, heinorragie nazale, snivie aussitOt de douleur "a Ia poitrine. He'norragie nazale violente, qu'on a de Ia Ieine 'a aerrtc, deux jours apre's avoir pris le rern'de. Eruption aux angles des aisles du ncz. Gonflement des hIvrcs et des joucs. Eruption douloureuse 'a la hevre superieure. Tiraillernens eL d~chireinens dans les dlents rii'Aaircs des deux rnachoircs, quatre, cinq, six heui'es ipi''~s ( --)- ) avoir pris 1e reme~dc. Doule'ut ronigoante dans tine dent creuse, avoc gouflornent de la gencivo. Los genoivcs sont douloure uses 2 commo si edies 'toient ulce'rees. La gencivc so de'Lacho dcs dents incisives, infe~rieures. riumeur purulonto aux gcncivcs. On noe sauroit, sucer los goneivcs, sans en faire sortir du sang. Saignenient des gen~cives pendant plusiours jours. Enduit do la languie, tantOA blanc, tLanto"t d'un jaune brim. Skchcresse do la langrue, sans soif. Lc niaiti au. i'~veil, La languc est extre~niernent se'che. Clialeur brtilante et inordante au palais et dans lo gosier-. Crattemenit, fourmillornent dans le foind (10 la gorgre, soulage's un inistant par le crachonient de (quelques phiegrmos. De'glutition difficile, mais sans douleur; on diroit quo le gosier est. gonf~ nrser ALA do grorgye,gonfloment inila mmatLoire do la, lucite. Elancoeneus dmis le col. P-tenvois do l'osioiuac, unie licuro et denmic aprcs avoir pris iei'ome~de. Tout li. jour, ren No0is d'air. Trois houres apre's le remeade, pinooniens dans te has von tro, suivis do ronivois ft-ope us. Soda, la. ho tcho so remplit sans cesse d'une salivo acide, qui bruile lo gosior. Ameriunto do la honcho avant, ci apre's lo repas. L'appetit cst nut leotIcgoiu't voile, commen dants 1'onchiffi-enitieluet. 1)groiit, naus~es, meme a joun; Los aliniens causent dui ial-aiso, do I'anxiktLc, do l'6tourdissernont, do l'0b1ouissenioin., (Jul forcent do so couchor, six et sept jOUrs apre~s avoir pris lc roemedo. Lo ma~In, tino heiti-e apre's lo rev oil, nial-aise, nauseos, sou Cvcinont do 1'ostoinac, sans pouvoir vomir. Sensation do chaleur bri'lanto dmns 1esionuac. Apre's le plus lkger repas, pkenituide, grouflemenil duhbas vountre, ave o - hon)'giiucs. Le mal do ie~Ie proud tout do suite CIprTs. (277) le repas. Le yrin, pris en tre's petite quantit6', haufic cxtraordinairement. Ci'ampes d'cstornac, renvois conlinnols, dans lcsquels ]a bonclic sc reinplit d'un gou it cide. iBorborygmes de 1'estomac, qui produiscat le soda. Pression doulourcuse 'a 11 epigrastre, ii estL Si sensible, qu'on ne pent y toucher. Le soir, doulcur an creux do 1'estomac, nanse'es; de'gocit, 'a kla penS's~c snicdes alimens. A la. marche, 1'estoinac semble lourd eL pendre douloureusement. Doulcur violente dans le c6V~e droit, sons ics fausses co'tcs. Elancemens -Lt la re'gion du foic, api's 48 heures. IPincernens continuels "a lepigrastre. Donleur do yen Ire, comme apres, un refroidissemenvt; cite est cause'e par les vents, et continue encore apres qu'ils sont, sortis. Tranche~es inonienta,,ipeesdu has ventre, qui se re~pe~tcnt sonvent. Tension continuello du has ventre, nuit, et, jou'r, plenitude et sentiment, depression -ICCOMP,-gne's de, renvrois. Onl ne sauroit so. coucher sur les co'tes, sans ressentwc iunc douleur, comme on e'&protnve apres avroir leve' un grand farde an. Sensation d'un poids dans le bas ventre, les intestins semblentl n'avoir point d'appni. rJutnliu.t cause' par les flatnosi~es, pincemens, ti-anche'es, quo Ila sortie des vents sonlag~e. Pression sur l'antis, 48 Ilieres -.yres avon' -p ris le reme'de. Donlcuir aux mniscies fessiers, qui souffrcnt commo do inenrtrissure. Elancernens da uIs la prol'ondeiir dui veiitre. Sensation bri'illanle an fond cdui las venti-e, autour du noinbril et aux tcgruiuenls voisifls dui nonibril; cite se renouvelic fr-diucunient, et, comimencc quatre heures apre~s avoir pris lc rciue'de. Lnca-rceration donlonreuse deS vents. Besoin fr6quent d'aller 'a la selle, quo la sor tic des vcnts fait cesscr. rrous les alimens semblentse convert~ir en air. Sensation de l)'u~liire h 1'zanus, six beures apires avoir pris le remn~de. Selle niolle, qui Ibru'le 1'anus. Selic' cornposee d'excre'mens durs, lbrisCS et en petite quantit&' Ti'anchfes au travers du bas Arent~re, avant d'aller 'a la. garderobe. Le soil', dancemens violens dans I'anus. Douleur de'chiranto I 'anus, lorsquo les excre'nens sorteiit. Dcrnangoaia l'anus, le frottoment y cause de Ia bralure. Esp~ee de colique blernorro'idale: tenesm-e Nviolent, fourmilleinent "a lanus, poids 'a la vessie et dans les lonibes, accornpanmes de crarapes (lans ces regrions; le bas veir(!IIe est douloureux ect semble annoncer le de~voiemnent; on so pre'senLe "a la. garderobe et cc n'lest qu'avec beaucoup d'efforts et de douleurs, quo 1'on oblient uric selle corupos~e (10oinorceau.x- mous et dd'aclic's, qui enkveuirt le tenesme et. la douleur. ILe ma tin apre~s le dejeuiner, besoin.dWaller 'a la garderobo qui, rnalg-rr6 sa rnollesse, occasionnle de violens efforts, deux jours cit denii api-es avoir pris le reme&do. Selle dure ct. lardive, accornp-agnee d'eflorts, 363 hciiies apt-'~s le remP'de. Xains efforts po0ur aller "a Ia grardetobe, trois jours apre~s loie ren-ie. Plusiours jotirs de suite, selles, coiuposees de lbeaucollp de glaii-es, dmns lesqitelles on reniarque des stines de desa ng.Congrestions snune 1 l77s)kno'ai dui rectum. rTjm1jnj115sangutines 'a'I Finlteneur de l'anus. liemori-oides in ternes. Suiniement I pai Yantis, dunme humidile'Acr-eeLimordante. Acrinuoriie des exuerduens. Sensibilite vive du pdiin&', de'mangreaison dans cello region, et quciquefois, da-ncemens, deux heur-es api-'~s ( 2179 ) av~ir pris lc e rvmde. Apr?~s avoir W h ~ la scile, dou-, leur -aux loinbes cet i ]a vessie, comme onl-1 prouve apr's avoir pris la rhubarbe. Iceniatin, Np~ u scile dure ca ine'diocrc, pincenicns, d1ancernens dmns lec cd61 gauche du bas veutre, faLusses envies d'aller a ]Ia garderobe et pression sur le rectum, pendant tout le jour, quatre jours apre's avoir pris le rernede. IRoug~eur c0 trouble des urines, deux jours apre"s le reme'dc. Se'dim cut briquete'des urines. Urines a1)on~m dantes, quioiqu'on all pen. bu, six heures apre's avoir pris le rcme'dc. harcte" des urines, deux jours apre's le rcni'de. Envie fre qucentc d'ui'iner p endant la nuit, on rend beaucoup d uri*ne, avec sensaILtion d'un poids a ' la vessie. Douleur de'chirante dans N'rdhhre, en uiriuan't, ics dcrnih'res gouttes sout glaireuses. Dcrnangreaison douloureuse au prepuce, eruption de i-6sicules 'a sa surfiace interne. Fourmilleernet aux testicules cti:am scrotum. Dernangcaison dans lc phi de Paine, huruidite' de cette re'gcion. Gonflcitent dur de scrotum. Pollution, qul branlc doulourcuscuient lc sy'sthlme nerveux, suivic (Fme sensation de bruluirc daus 1'a'~thre, qui ne souifre pas lc toucher. Erection quii dure touic Ianunit, inde'pendante de I'iiuaginationl, sans le inoindre sentiment voluptucux. Froideuir comphe' c des o rganes dc la ge"nera Go n, 2 4/ le ure s a1)re's avoir pris lc remn~de. Sentiment de Ibrdu"tre "a la v'ulvc, son entree semblIe Otre blessec. Ieucorrlm'e abondante ci acriimionicuse pendant lespace de deux jours, suivie de l'rimptiou des re'grlcs qui u'avoicnt paru depuis pluisicurs mois; elies coulent I)eudant trois jours, d'unc coulcur totite noire, dlie5s aric'eni ct avec dieS ha Icucor-rhicc et (280) la sensation. douloureuse de la valve. Acedecration des re'gles. Le'ruption des re'glcs est prftc'dee dc douleur's dc crainpe dans le has -ventre, qui durent: toute une journe'e. Tranche'cs ventrales, pendant l'&'coulement des re'gles. Le inatin au level", on s'apperýoit d'un C'coulement kCger de fleurs blanches. Leucorrh~e' glaireuse, quatrec jours apre's a'voir' pris le rer'de. Eternuernens fre'quens. Envie d'etc'rnuer, qui ne peut s'accornplir; enchifi'rencment, catarre pitnitaire guttural* et bronchial, avec raucit6' de la voix. Fourmillement au nez et "a la gorge, qui excite la toux. Le soir,' raucite' subite, qui enpe'che de parler, forte oppression de poitrine, qui ne permet point de marcher, sans perdre la respiration, Soir et matin, picotemens dans la gorge, qui de'terrninent une -toux se'che. Espeke de toux convulsive, qui sou1e've I'estornac. Douleur coruprirnante et dc'chirante ai I'exte'rieur et ai l'inffi'ieur de la poitrine, au bout de 26 beures., Douleur rhumatisante depuis les vraies co~tcs jasqusl a hanche. Tiraillernens douloureux ' la poitrine, aux 6pautes et aux bras, plus sensibles du co'te gauche, accompagne's d'un sentiment de chaleur et d'ascension dii sang vers la. tete et de froid d1ans le reste dui corps. Elancemens sourds dans diverscs regiorts de la poitrine, six heures apres avoir pris le rern?'de. Douleur Iancinante' et de resserrement de la re'gion du coeur, qu'uu borborygrne, intellig~ible dans Ie m~me co'te, fait cesser, trois hieures apre's le, reme~de. Sensation durable de brtildtire "a la poitrine et de congestion sanguine de cee orgyane; Ie reste du corps est glace. Batteinens fre'quens dii cocur, ( 28[ ) plusicurs jours de suite. Resserrement spa~modique de la poitrine, dc la. dure'c de tr'ois on quatre Tflixflutes. La poitrine semble e~trc oppresse'e par l'accu-1, mulation dcs vents dans la region C'pigastrique; le'ur emission par haut et par Ibas, soulage. Doulcur corn-. primante dans lecocte droit de la poitrine, qui s'dtend jusques 'aI l'paulc du nicrne c6te'. On sc sent, "a tous les ins-tans, la 'poitrine prise et foible. Ptoideur des muscles de la colonne C6pinie're. Lumn, hago violent. Sensation bru'lante 'a la hanche droite. Courbature, brisure de toute la region dorsale. Douleur rhumnatisante "i un~e ornoptatc, Douleur brcilante ai Jomoplate droit. Tiraillemens douloureux aux epaules. Pesanteur paralytique des 6paules et des bras, Douleur dc'chirante aux muscles 'du col. De'man-.ý geaison lancinante au col et 'a la nuque, o&U"ii se inontre des taches rouges. Sensation de bru'lure aux extr&" Inite's superieures. Eruption de peLits furoncles,au bras gauche, puis an bras droit, sept jours apres avoir pris le remk'de. rfiraillernens doulouretix dePais Iec coude gauche jusques 'a la miain, 48 licure apres le remkedc. Engourdissement des extre'niites superieures, la nuit surtout, on ne sail commTent on doit se coucher; on I'e'prouve aussi dans le jour. Foiblesse des mains, on a de Ia peine ai ecrire, une heure et dernie apres avoir pris le reme'de. Tiraillemens dans les mains et ics doigts. De'nangcaison a la. peau des mains, qui se couvi'ent d'une eruption tres fine.' Elanceniens, dans l'articulation des phia-' langes. Tirailletitens douloureux qui' partent du bas ventre, pour se rendre dans les cuisses et les jambes. P~A.& pitations musculaires 'a la partic superieure des 7ome 3 0 ( 282 ) cuisses. La nuit au lit, sensation brcilante aflx t~gument de la cuisse gauche. Elancement sourd dans une cuisse; danS la. marche, le 's cuisses et les jambes s'engourdissent. Inqui'tudc dans les cuisses, les genoux et ics jambes, on est force" de les inouvoir "a chaque instant. Sentiment de lassitude et de foiblesse dans les genoux, dans la station coinme dans ]a marche. Enflcirc douloui'euse ai one partie dui gras de la jambe, on n'ose y toucher, elie brfile. D'muangeaison, eruption aux gras des jambes. Crampe violente qui saisit, dans la nuit, toute une jambe; elie est plus douloureuse aux orteils et 'a la plante dui pied. Tiraillemens douloureux aux orteils, sous les ongles surtout. Chaleur bru'lante "a la plante des piedls. Sucur abon dante des pieds, apre~s huit jours de l'uisagc du rein'de.Foiblesse paralytique des extr~mit's infc~rieu res. Brisure de tous les membres. Toutes les douleurs que P'on e5prouve, sont accompagndes de chaleur, (l'une grande anxie'Ve, et suivies de beaucoup de lassitude. Le inatin au re~veiI, brisure des articula-tions; Pextension des ruembres la soulage, et. le lever ht fiat disparoitre. Fourmillement par tout le corps. Dc'mangeaison, d'ancemens dans diverses parties du corps. Eruption urticaire', qui commence qua tre jours -apre's avoir pris le remeade et dure plusicurs seniaines. Ca' e't a, aui dos, sur les c6te's, au bas ventre, sensation de brtilure,"Ila pean, conmme dans l'application de ]a moutarde, douze hieures apre's Ic ree-n~d. Tiraillemens dans tous les membres. rteouvertture d'un ulce'e, dont ii sort, au lieu de pus, une lymphe sanguinolente; les chair's en sont -endurcies et douloureuses. Le pus des ulce'res prend ( 283 ) uric odeur cadave~rcuse. Le pus dTunc fontancille devient acrirnonicux ct rongeant. Rela'chement de tout ic systerne musculaire. Le matin au r~vcil, acCcablelment general, brisure des articulations; c es syrmptLoines disparolssent, de's qu.'on fait du mnouveinent. Fre'quentes dispositions "a la d' faillance, deux licures apres avoir pris le reine~de; bAillemens, pendiculations. Le soir, envie dc'mesurce de dormir, onl se couche, et le sommeil cst empekch6, tanto^t par lc froid des piedIs et des mains, tanltot par la. brisure des membres, d'autres 'lois par des dlancemens, dans les cors des pieds. La nuit, reveils frequens, causes par le sentiment d'ascension du sang vers la ta~te et tine horripilation dans laquclic les cheveux se dressent; on c'prouve de l'anxie't6, un fournijileinent general sur le corps, 'a chaque rnou-; vement que l'on fait da'ns le lit. Fre'quens re'veils en sursauts. Son ges effrayans. Le sommeil est plecm de songes, on se reveille fr~quemment, avec mal ' a l teate et chaleur brcdlante de tout le corps; apre's quelqucs beures d'un sommeil agite' par des songes, on s"'veille avec un sentiment de doulcur au ventre, aux lombes, unf poids "a la vessie et des borborygmes. Lc soir, frisson fdbrile, on tie peut se re'chauff-er, 48 lieu res apr~s avoir pris le reine~de. Tout le jour, chaleur gene'rale, avec les pieds glace's. La nuit, clialeur incomm-ode, qui emipchie de dorinir; on eprouve un bouillonnciuient dans le sang. Anxie'tes, oppression, plusicurs jours de suite. Irriiabi Iite' extreme. Sensibilite' exal toe. L'humeur est chagrinc, tre's susceptible. Imnpatience, cohere, dc'sespoir qui fait d4sirer ]a. mort. Mutabilite' extra-,or (284 ) din aire, on passe rap idement d'une Impression I une autre. Yoila de nombreux 61c'mens des maladies quc 1'on retrouve I'' chaque pas dans la socie'te. Les formnes he'morro'Idales, surtout, y sont tre's multiplic'es. Elles forment le caracte're le plus cominun. de l'habitant des cite's. Sous cc point de vuc, cc rcme'dc prend placc 'a cote du soufre, dc la noix vomiquc, de la. pulsatilic ct de la salsepareile, rcme~des aux-. quels nous avons vui produire un grand nombre des sypomes que l'on vient de de'crire. Malgr6' ces, rapports de similitude, n'cn induisoris pas,. qn'ils pc-u-vent se suppIe'er reciproquemcnt. La spc'cificit6, avons-nous dit,. se compose de Ia similitude cntie~re doounessmp ics nmedicinaux et naturels. Cerles, la noix vomique el la pulsatille affectent Ic bas ventre de la. imcm maniere. L'un et l'autrc rem~edc &eveloppent l'affection liucnorroYdale, ses tumecurs, ses e'lancernens "a l'anus, la duret6 des selles ct les evacuations sanguinolentes. Mais le incdecin honi~opatbe, regardant au delh de ces symptomecs, aper~oit chcez Pun de ses mal-ades, de la soif, de 1'irnpaLicflce et une aggravationi du iral par l'effct dii mouveinent, tandis pie, avrec, Ics mo~nIes symp tomnes abdominaux, le second ne pense point "a boire,,a s impatienter, et ~ fuir le mouvement. 11 en tire cette conclusion, quc la noix voiniquc conivient au premier, e-t quc la pulsatilic est spdcifiquc pour lc second, cc quc 1'cxpe'ricncc confirnic journellement. On doit appr~cci~er sur lamemcre'glc les propricte' dui charbon ve'gdtal. Bien q'u'ellcs sc rapprochent davautage de celics qui sont propres 'a Ia pulsatille, je- me ardcrai d'en conclure l'idcntitei des deux, ( 2 85 )) medicamens.. 0n- vient de voir l'el~pkc d'impression qduc Ic charbon produit sur les plaics, les ulce'res et ics fontancilles. Onl ne sauroit )r me'conno'Ur'e I cachet scorbuti~que dont it ics ciupreint. Ici, Illorne'opathie semrble rentrei' dans les vues indicatives de la mnedccine ancienne, relativemnent a lletnploi de cc rem 'de. Mais ne confondons pas le proce~de chy-mique de cc remeade, avec son in ode d'ac lion dynarnique, Si iiOUS voulons Obte2fir des gue'risons radicales. Oaxyde cde By-smuith. La preparation d& 1oxydc dc cc metal cassant et tre's soluble s'obtient, en le dissolvant dans une (Juantite6 sulfisante d'acide suiphurique. La soluition de T1CA n~aI d oit r unite 11iAl e goutte 'i goutle, avec cinquante ou cent fois son poids d'eau pure, ayant le soin de la bien remuer. On se'pare ensuite le pre"_ cipiki' blanc qui s'est fornie, de tout le -liquide qui surnage, et de iiouveau on le IIIl& avec la. me'nc quanftiki d'eau pure, dans laquelle on l'agite encore. Cc second pre'cipiki', qui se forniri au bout de quciques hecures, doit efre se'pard soigneusernent de tout le fiquide, et se'h6' avec: non momns d'atteiition, entre des couches de papier broujilard, pour en absorber Lou te 1'hlumidite" C'est de ce tie preparatLion que l'on prend un grain, pour le combiner avec 'cent grains de sticre de lait, pa-r le moyren du frotternent dans un mnortier de porcelaine, pendant l'cspace d'un heure. Un de ces centic'nies broyc' de I a iniý cnie ani "re avec cen t aiitres grains du. me'nie sucre, fournii'alos fractions dlixniifliemes, qui ont toujours paru?'aIlahneinann, suftisantes pour remplir 1'indication wn~icale de son us~age.. ( 286 ) Le ma tin, sensation de vide dans, la. tee, ecue dure qucique terns. rfit-aillemnens, douloureux et brtilans a "Ia tUtc, sp'cialcmnent au. fron't et dan~s Ics yeux. Ver-~ tiges, une heure apres avoir pris le reniede. Pesanteur au front, au. dessus de la racine du nez et aux tempes, trois heures apre~s avoir pris le reme'de. Pe,ý santeur douloureuse au. front et 'a l'occiput, plus violente dans le mouvernent. Tirailleinens soui-ds, cat et la" dans toute la tete. Douleui' sourde dans Finterieni' de la. t~e,2q6i commence au dessus de I'orbite droit et s'e'tend jusques "a l'occiput, trois jours 4pres, avoir pris le reine'do. Douleur de'chirante Ai ]a partic gauche de I'occiput, deux heui'es apre's lc rernede. Douleur ddchirantc au. dessus, de l'angle interne de I'ocil droit et dans lc fonid de. 1'orbite,.24 heures apres, avoir pnis, Ic remeAe. Pression. au globe de 1'ocil droit, de bas en haut ct d'avant en arrie're, au. bout dc dix he ares. Unit heures apr's avoir pris le remn'de, la chassie se montre,aux angles des deux yeux. Couleur terre use de la face; les yeux. sont cerne's de hleu, les traits de ]a figrure de'conip~ses, coinme -apres, une maladie grave. A des intervalles, 6gaux, on 6prouve de la compression at une des pomimettes, ic toucher n'y change rien. Le soir, la langue est couverte d'un enduit blanchia~re, sans, chaleur ni soif, au lbout de sept hieures, G ot' it rLallique, doux et acide, 'a la base de la.langue. Le soir, soif vive, de'sir de boire de l'eau. fraiche, saris chaleur, six hciires apre~s le rema~de. lMal-aise de 1'estomac, ii semble quc 1I'on doive vomiyr; ces, accidens, se inontrent surtout apres ic repas. Poids, "a Y'estoinac, surtout apr~s avoir nmange'. Dans, la sta, ( 287 ) tion, borboryg-.Mes untelligibles, dans le co5t6" droit dui venti'e, deux heui'es apre's le rema'de. Tumulie flatucux dans tout le bas ventre, mais sans douleui', 6missiou frequente de flatuosite's. Pi~ncemens douloureux, ca' et la daris le bas ventre, accoi-npagrnes de borborygmes et de fausses enivies d'aller "a la garde-. robe. iLe soir, besoin d'aller 'a la garderobe, sans, pouvoir rien rcndre, treize heures apres avoir pris le rein'de. Envic fre'qucnte d'uriner, les urines sont abondantes et aqucuscs,. douze hieui'es apre's ic remeade. Leagers 'lancemiens au milieu dui stcrnum, ind&wpendans de la. respiration, huit lieui'es apres Ie ree'de. Tiraillernens autour dui marnelon gauche, au bout de deux jours. Coiipression plus OHmnomns douloure use au co~te droit de la poitrine, pre's dui sternun, quatre heures apres- avoir pris lc reme'de. Poids au sternum, resserrement spasmodique et don""ueua la, manie~re d'une crampe, au diaphragyme, deux heures apre's le rema'de. Pincemens et d'ancemnens dans Ia re'gion des mamelons, tant 'a ]a surface des pour'nons' que dans lesmuscies pectoraux, qtie la respiration aggrave. Violente palpitation du cociw. Elancemiens sourds dans la. r~gion des fausses CotleS. Compression vive "a 1'omoplate et "a la clavicule dui co~t6 droit. Pression tensive au c6Vte droit dui col, pres des vert6bres, tant dans ic repos que dans le mouvernent, trois heures apm'es avoir pris le reni~de, Palpitation inusculaire dans Iecocte droit dui col. Tirailleinens dans l'articulationi de I'3paule droi te. Crai-npe doulpoureuse dans, les irwuscles dui bras gauche, 24 licures apr~'s Ie reme~e. Pesanteur paralytique dui bras droit. Tiraillemines doiflow'eux A 1l'avant ( 288 ) bras droit, qui semble so paralyser, uls 'se dissipent par l'azttouchomcnnt et Ie mou'vement. Lassitude, foi--- blosse paralytiquc da blras gauche. Posantour paralytiquc do lavant-bras gauche, plus sensible 'a Par-- ticulation do la main, unc licure apres avoir pris le remede. Foiblosse dcs imains, on ne pout ecrire, ecues trerublont., huit heuros apres avoir pris le reniede, Tiraillemons doulourcux dans los muscles ct ics o.s dcs mains, ouize heures apre~s ic rcine'de. Douleur d~cclirzinto dans los doigots indicateur Ct Medius, di~x houres avoli' pris le remaede. rfiraillemens douloureux dans los dornie'res phalanges do l'annulaire et du petit doigt do lamain droite. De'chircmons sourds au bout des doigts des mains, sp'cialomont sous los onglos, au. bout do trois jours. Forte constriction, par inlorvalles, 'a la partie inf~rieuro do la cuisse, imm~dialoxnent au dessus dui.gonou, indiffhrente au toucher et au niouvomont. Tiraillemoens le long dii tibia dopuis le milieu do la jambe jusques aux pieds. De'niangoaison rongreante pres dos tibias et sur le dos des pieds, -on y grattc jusquos au sangr. Tirailleomens doulouroux au dessus do la mal1e'olo droito exierno, qui s'doLnd jusques au tendon d'achille, nouf heuros apre~s avoir pris ic roh 'de. Tiraillom nens aux os dui ine'tatarse, lout prCs des ortoils. Doulcur dd'chirante sourde aux -talons-, cinq houres apre's le reiiicde. Tiraillemiens aux der..* iiieres phialangres des orteils. Lassitude, detente do tout le cor'ps, specialeaiont au r~vcil, soit le makin, soil dans la nuit. Le mathn, quciqucs heures apre's le lever, envic e'dlmestur~do d dorinir; apre's Jo diner, imnpossibi lite' do dormir, conIcairenient 'a I'hiabitudc. La nuit, on est C'veillk en ( 289 ) sursaat, parce que I'n croit tomber, 1 4 heures apre's le reme~de. Re'veils fre'qucns, cause's par I'epouvante. Les nuits sont trouble'es par des songes pleins d'anxie'tes. Songes voluptucux, suivis dc pollutions. Le matin apre's le lever, bou1Tdes de chalcur "a la ta'te et 'a la poitrine, qui ne sont, ni precedecs ni suivics de froid, 24 heures apre's avoir pris le reme'de. Inqul'etude, agitation diesprit et de corps. Humour cha-.grille, on se plaint de son C'tat, on est me'content,.24 heures apre's le reme'dc. Inconstance rnarqucc, Onl change de place, on quitte une occupation qui est a peino comrnonce'e. La solitude est insupportable. Lc matin, humeur chagrine, silence obstine; Ic soir, gaietd, contontement do soi-mernc. Quel lecteur attentif n'a pas romiarqu6 dans la serie des sym-ptomes propros a cette substance, l'iiaefidde des maladies quo 1Pon a coutumo do cornbattrc avec lie? c'cst donc ici, coinme en lboaucoup d'autres circonstances, la me'decine hornc'opathiquc qu'on exerce, sans le savoir. J'ai dcjia plus d'uno fois observ6, quo, la me'decine en honnour doit beaucoup de succe's et de gloiro "a limperfection de.ses the'ories,qui, en Ia laissant dans-d'e'paisses ten Cbres, la forcent frc'qUerninnt do recourir il'cinepirisnin.Oui, c'est 1'enpirisrne lui-memern, qui a instruit Odlier, Carmninati, Ionnat et tant d'autros me'decins, des proprie'tes me'dicinalcs du byrsmuth. Cortes, aucun de ces honirnes cedlebres, n'a song6, dans l'emploi de cc reme'de, 'a opposer aux crampos de l'stornac, unmdicament propro " los ongondror. Et cepondant avoc lui, uls ont op~r6, eux et lours irnitateurs, des guerisons. aussi nombreuses quo rcmarquables. Tomte 3. 37 ( ago ) JAm" dit'quc F~atmosph~rc quf envlronnc le's affcci lions nerveuses, est tcnii-brcux, et que ces affections forment Ic domaine, oui l'eMpirisniecencille tous les jours des palmes gloricuses.. Mais cules ne fluent jaruals un objet d'ambition pour la ine'decine re'gnantc. Le moyen, en effet, deC convoiter de seinbiables triomplies, lorsquec le mat qui les signale, es t vou6 au plus prolbond me'pris! L'Hornieopatbie rel~el' cart de gue'rir de ce-tte d&rogeance. 11 suffit d'un autre mot, pour rendre 'a ces cures, que l'on n'ose avouer,P1'6clat rationnel dont la mnedecine dogmatique est si jalouse. Ce inot nWest point nouveau. 11 ne slagit quc de lc prendre dans sa vd'ritable signification, et nous n'avons jarnais, jusqu~ici,rougri d'eruploycr le-s spe'cifiques quc nous possedons. Mais cc qui n'a pu', jusqu'ai l'&' poque presente, ('tre honteux pour l'ari-, dans l'ignorance oii nous 'Lions de la spe'cificitd des me'dica. muens, ne commenceroit-il pas "a ic devenir, si flous refusions d'entrer dans Ia seule voie qili puisse nous la faire dc'couvi-ir, et nous conduire "a 1'irninense r'& sultat, de posse'der autant de rerne'les sp'cifiques, que nous comptons dc maladies spe'ciales? c'est alors que nous, eviterous les faux raisonnernens, oul plutitt, que nous cesserons de raisonner sur des cause Is maccessibles 'a toule. raisoni. Nous, eviterons de pre~juiger les ven~us des me'dicamens, pour le~s explorer de la mianiehrc qui, seule, pe ul nous, re've'er leurs proprie'tes. Nous apprendrons avec quciquc de'plaisir, ii est Yrai, quc notre thx'rapie scicritifique est presquc toujours en contradiction avree ]a the'rapcutique de la nature, 'a l'exception des cas nombreux oiui elie cesse de nous 61clairer. Enfin nous fchangyerons la vanit* de vouloir pe'netUrer cc q6 est impenetrable, contre kc doux plaisir dc connolhre la loi qui interpre'L clairernent le modc de curation qui plait lc plus 'a la nature, Ioi, dont elie signale Faction dans toutes Ics cures born~opathiques, et mehmc dans beaucoup de celics qui ne Ic sont pas, td-noins les cures oper~cs par lc bysmuth, dont on a f~ail ntin calmant ct un antispasmodique, tandis pie 1'expe'rience lc de'nonce comime un excitant de Ia fibre nerveuse. Drosera rotundifolia. Le roseau a frail/es rondes-. On exprirne le suc de cette plante dans soil 6taLde fraicheur, ct on le xnelc avec 6'gale quantit6 d'esprit de vin. On formne la fraction centimre, en ajoutan t deux gouttes de cc prem-rier me~lange, "a 98 gouttesd'csprit de N'in, ct IPon continue 'a~ttenuati-on jusques a Ia fractian d~ci11ioniiime, la, plus usitce dans; les affections d'un caractere aigul. Ialhneinann doune les plus grands e'loges 'a cc reeMde, pour son he'rolique -specit'icite' dans la. coqucluche 6pide~mique. 11 assure: quc la guerison ne se fait pas attendre plus de six ou sept jours. J'ai ea. de nombreuses occasions de confirinci la W~rite' de celic assertion. Cc reni~de n'cut-il d'autres- propri'hLVs quc celle de mcttre fin aux secousses, convulsives de cette toux, ii faudroit'louer 1'ome'opathie, d'en avoii' fait ]a de'couvcrtc, car on s 'aiýt quc, lorsqiic la, coqucluche ne tue pas lee; enfans pAi en sont aLteints, diec leur fait acheter la conservation de la vie, au' prix de deux ou ti'ois niois de tourmens.' A l'air exte'icur, acce's de vertiges, neuf heures apres avoir pris Ic rcrn~dc. Comipression. 4oulou-' reuse au front et aux pommettes, six,. sept licures apr6S le rcme~de. La in~me doulcur au dcmus de la ( 292 ) tempe gauche, au I)out de trois heures. Scnsibihite doulourcuse dans tout 1'inte'rieur de la.tae; chaque' pas quc Von fait, y retentit, huit heures apre's av6ir' pris le renie~dc. La tete est prise et pesante. Quciques hieures apre~s le rer-nedc, on ne pelt baisset' la te'Le, sans y dprouvcr tine doulear dc'chir'antc; plus_ tard la flexion dc la teLe soulage, tandis quc son elevation fait du mnal. Sensation de blessure, dans le cuir chievelu etau front. 1ML'rn sensation dans une tempe. Dc'mangeaison rongeante au cuir chevelu, que Ic gratteinent fait passer. Contraction des pupilles, deux heures apres avoir pris le reme'e,cellcs sc dil atent au. bout de 24 hieurcs.La paupie're et le sourcil gauche semnblent, quand~on y touche, couvrir un absce~s. Tiraillement douloureux et breilant aIl'arc du sourcil, dans la. direction de fa tempe, au bout de 24 heures. -Elanceruens aux yeux de dedans. en dehors, spe'cialement dans la- flexion de la tc~tc. Derm'aiigeaison aux paupie'es, elies se collent par la chassic, 24 heures apre~s avoir pris Ic r'me. Un broujilard est plac' devant les yeux; "a la lecture, les caract~rcs se me'lent et se' confondent. Au. retour d'unc promenade, en -rentrant dans la chambre, la vue s'obscurcit, sans vertiges. Une tumeur doulourcuse ParoUI derrie're et au dessous d'une oreille. Bruisseinetis sourds dans les orcilles; ii semble que l'on entende de loin lc tambour, dans le rcpos et le mouvernent. Difficulte' de I'ouie, augmentation, des bruissemens. le~morragie nazale, lorsque l'on se baisse. He'morragic nazale, le inatin et le soir. Douleur bra'lante "a la pean de la joue, au dessous du sourcil gauchie, une demi-heure apre~s avoir pris le rcmedc. Ca et ( 293 ) 1a*i la face, 6ruptioI1 de petits boutons, pA al1ancent au. toucher, puruilens 'a leur centre et qui seclient au bout de queiques jours. Tiraillem ens, d'ancemens?Ia lanmtchoire infiriecurc du cote gauchie, au bout de huit licures. Elancemens dans les dents. VaciliatLion des den Ls. Ger~ure au milieu'de la 1e'vre superieure. La pointe de la langue montre un Petit ulce're blanchiatre. Tumeur ronde, indolente, au milieu de la langue. Abord d'une salive abondante 'a la bouche, comine dans la presence des'vers. Se~cheresse des C vres, dinivinution de l'appe'tit et du gouat. Soif. Le pain paroit' ainer. Renvois amiers, de 1'estomac; d'autres fois ii monte de 1'estoinac dans, la bouche un liquide acide. Le matim, amertunie au. gosier, qui durec jusques au diner. Dd'aut d'appe'tit, mais fajin canine, que les alfimens ne peuvent assouvir. Apres le repas, malaise, envie de vomir. La nuit, envie de vomir. Le matin, vomissement de bile. Vomnissement de sang. Dans la toux et au toucher, doulcur aux regions hypocondriaques; on les soutient a'vec ics mains, quand on tousse. Elancemens, battemnens an creux de l'estoinac. Pincemens, tranche'es au, bas ventre, avec de'voiement.Tranclides dans le bas ventce,trois heures, apres avoir pris le remeade. Selles fr6quentes, accompagn~es de douleur de ven-tre. Selles glaireuses, m akecs de sang. Les premiers jours apre's ic renielde, selles liquides. suivies d'excrdmen's plus ferrues; elles laissent apre~s dies du tenesme.' Selles molles, liquides C Le, bondantes, 14 heures apre's avoir pris le rene'de. Selles dares, difficiles, 38 heures apres le ree de. ( -294 ) Envies frdqucntcs d'uriner, sans pouvoir rendre plus quc quciqucs gouttes d'uiine, deux heatres apres, avoir pris Ic remriedc. Flux d'urine abondant, pen-~ danttoue un jorn~, 48 hcures apres avoir pris, Ic renmade. 1. Etcrnuemens doulourcux, toux, dans laquclie on soutient la poitrinc avec les mains. Dans les acce's de toux, doulcur aux hypo~condres, qui serublent violemment ligaturcsToute la partic infericure de la poi-~ trinc est douloureuse. Les Iiypocondres sont si douloureux, que lIon craint dc tousser; on est force", dans, la toux, die coniprinirnFer pigastre. Difficulte dcIC a respiration, specialement quand. on panle, le gosier. se resserre, on respire mieui en marchant. Toux qui sort des profondeurs de la p~itrine. Toux, dont les secousses se succe'dent Si rapidernent, que I'on peut "a peine reprendre haleine.Le soir, toux, aussi-. to't que IYon s'est couchfe. -Tfoux nocturne, on' sereveille pour touSser, avec re'cidive. Le soii an. lit, dans 1'expiraiion, resserrement dans le bas ventre; 1'estomac se sou1chve e la toux commence; cule attaque, ý son tour, le bas ventre et renouvelle l'envie de voinir. La toux soule've l'estomae, on vomiit dec.'au., des glaires et des alirncns.Le iatin, Loux, suivie d'exp ectoration. Goc't sale' des mathw'es expectorecs. Pendant la. toux, dIancernens, dans la. poitrine. Crachement de sairng. CourbalIUre de la colonne 6pinie're. Dans. le mouvernent, doulcur rhuniatism-ale ent'e. les deux. epaules, qui s'e'tend jusques aux loinbes. lRoideur de la nuque, le miouvrenient en est doulourcux. Dans 1'articulation de I'cepaule, douleur, quanid on porte le. bras en arrukre, ou (fu'on lc hl~e; ma1.is lorsqu'on y ton ( -)95 ) the, ii sernble qu'ellc soit lirisce. Doulcur -au bi'as, lorsqu'on le meut, coinme si les chairs 6'toient se'parecs de 1'os. Elancement dans le bras, ii produit une douleur depuis l'cpauLe jusques aut coude, qui* serubiecre meuriri. A P'articuidtion de la main, au lieu oi'i se rcunissent lecacbitus et le radius, douleur dans ]a flexion CL 1'extcnsion de la main, menie en y touchant. Ehtanc-emens dans les doigts, lorsqu'on les rernue, et mP'nie dans le repos. Disposition des doigts a contracter la crampe, et, lorsque 1Pon Nvent saisirun objet, roideur et engourdissement des phialanges nioyennes, les -tendons re'sis tent, tant6L dans une main, Ltanto't dans 1'autre. Apre's le repas, tiraillemeris douloureux dans les cuissles et pes-anteur des jambes. Roideur douloureuse des jarrets, on a de ]a peine h ~tfle'chii' les genoux.P 'oideur de l'7articulation du pied avec la. jambe. Douleur de'chirante dans le -talon, pendant la inarche. Elancemens, pulsations, dans 1'arficulation du pied droid, Iorsque Von est couche', la nuit surtout. Tiraillemens douloureux depuis les pieds jusques aux gras dc jambes. En tournant ha ['%tet et le trone, pour regarder derrie're soi, erampes douloureuses au dos et aux muscles abdominaux, de quekque dure'e. Cotirbature (IC tous ics mnembres, uls sont douloureux au toucher. Tous les inembres sont pris, et coinme C"t deini paraI)Tse's. Les r(~gi~ons dui corps sum' lesquelles on est couClch, sont douloureuses, coinme si lc lit 6LoiL trop duw. Au lit, soubresauts, comme dans la frayeur et hiepouvante, sans anxhit6 au re'veil. La nuit, IeS SOnges sont pleins d'angoisses. Insoinnic nocturne. Lc matin, -lassitude extrme, on ne veut point se lever, on ( 296 ) a de la peine "a ouvrir les yreux. On atoujo urs froid, on ne peut se r~chauffer. Froid de la moiti' gauche de la face, avrec douleurs lancinantes dans cctte par-tie, tan dis que P'autrc nioit'le est biu'clante; cela arrive apres uminuit. Apres midi, alternatives de chaud et de froid, accolmpagiiees decriausd'es. Fievrrc intermittente quotidienne. A neuf heures du niatin, froid ge'n~'a1, les mains sont glace'cs, les ongles bicus, onI est oblige' de se coucher; cct 6-tat dure jusqu'a' midi, alors la soif se montre, la tate est loude lafae bcd,% et l'occipu~t eprouvc un baitement douloureux; le reste du corps est d'une temp6 -rature naturelle, jusqucs "a trois hecures apres midi; Ic soir, on est Ibiel, ct Ia nuit ame~nc une sucur abondante, au ventre surtout. Fie'vrc: la. te c st prise cit lourde, lc froid. vif ct prolonge-, on ne pcut se r'chiauffer; les alimens sont sans saveur, la soif paro'it, la chalcur gclgae la tetc et la bouche se remplit de salive aqucuse. Pendant Ic frison f Iricvomissernent qui am" n, de Ia bile. Fr'issons, dans ic jour; la nuit, chaleur, 36 heures apres avoir pris le cremedc. Chaleur et rougeur de la face, au b)out de cinq heures. Trois nuits de sui-te, sucur Fa" la figure sculement. Tout un jour et toute urie nuit, chalcur et sucur "a la poi-trine, aux cuisses ci aux jarrets, avec grande soif. Sucurs nocturnes. H-urneur chagrine, susceptibilite' extrehnc; on s'offense de rien~jusques "a la. cole'rc. Jnquie'tudc du corps ci de 1'cspril, defiancc, crainte de l'avcnir. L'angoisse est conlinuelle, et. semible monter des r6gions by-. pocondriaqucs vers les parties sup6 ricures. Stupidit6', qui rend impropre aux occupations de l'csprit.et du corps, au bout dc 33 hecurcs- Pour un 16ger ( 297 ) sujet, emportemcnt, fureur, quatr'e jours apr~s avoir pris le reni'dc. A ces symptoimes primitifs succe'dent le calme, la gai ec', ]a fermet6', le courage, COMIDe symptomes consecutifs du medicament. Lc portrait dc la toux convulsive, tr'ace dans Ics srpomes pectoraux de cc reme'de, est d'une ressemHdance qui doit frapper tous les )'CUX. Aussi, cst -ii sp'cifique dans l'ordrc des sympt'msqej in de d~crire. Cependant, qucique fixe que puisse c~trc le caracte'rc de cette affection,) dcl est loin d'offrir toujours eteonstamment, la. mernie imagre. A l'instar de l'asthme, on lui vToit presenter les deux grands traits diffrrenciels, dc lase'cheresse et de l'hurnidite& La soif peut lui k1re associece, ou inanquer ab-~ solument, comme aussi, la touxtourmente davantage les uns, pendant la nuit, les autres, durant Ic jour. 11 suftit d'ane de ces nuances, pour vari-er 1a. spe'cificit6 mn~dicinale,. ct placer la maladie en rapport plus direct avec. tel ou tel autre niefdicament. La belladona, la jusquiame, fypfcacuasiha, la squille, en renferinant quciques especes, que l'on reconnoltra. dans les symptdmes propres a\ ces substLances, r~clanieront queiquefois la pr~fe'rence, au. titre de Ia spe'cificite. d4mbre gr is, A4inbra gri 0sea. L'anibre. gi-is, difficile ai rencontrer pur dans le commerce, se trouve dans les entrailles dlu cachalot, que l'on pe~che 'a la cote de Madagascar, apr's Ia. terupete. It est coinpose' de petites mnasses rudes et opaques, plus lege'res que l'eau. 11 est spongieux, se brise facilement en petits inorceaux, dont'l'int&` ricur offre une coulcur uiarbrfe de jaune, de rouge et de noir, avec des points blancs qui emanent une odeur agrr6able. Chauffh entre les doigts, ii prend la Iomje 3 38 inollesse de la cire, coule comme une huile a% la cha-, icur de I'cau boujilante, et repand alors un parfumn des plus aimables. Soit qu'on le pre'scnte 'a la 1umnicre, soit qu'on le place sur uric plaque rougie an fe!u,.iil s'enflainrne protupterent et sk6vapore de mc'mc. It resiste t1'acFaion de I'csprit de vin, mais 1'cther sulphurique le dissout presque. enti~ic~remnt, et Pesprit de vin, qu'on y ajoute, le pre'cipite sous la forme d'une sulbstance blanche, seniblable "a de la cire. C'cst dec cette Pre~paratLion dcrnie're que l'on se sert, en eni broyant un grain avec 100o grains de sucrc dc lait, dans un inortier de porcelaine, pour former des fractions centic2mes, dont on fait sortir, par le me-m6 proce'de, les fr-actions dixmiillic'iies et inillionic~mes. Hahncinann assure quec ctte,,dernic'rcAfraclion est suflisainte, employee hoirtcopathiquencmnt, et quc sa durc'c d'action, inerne danis Ics maladies chro-4 itiqucs, s'etend j~usquies 'a trois semaines. On tiro-tiv dans le camplire tin antidote su'r contre ses cifets dangercux, ed, quciquefois aussi, ils peuvent A tre corrige's par la noix voiniquc ou la pulsatilLe, dont Ics symplo'mes ont qucique rapport avec ceux puie produit Pambre. 'Vertiges violens, extra or'dinaires dangcreux, re'unis atine grande foiblesse d'estoruac, on est lbrce' de se Coucher et comme dans tin eta-t de ra've, la pcnsce est difficile,. la nicmoirc infidde~e; ceL c6tat ressemble ~tla stupidit', dans les, prciniieres 24 hecures apr's avowh pris lc rein ede. La partie pos1e'rieui'c de la, t~e' est -prise. De deux jours l'uin, douleur accablante au front elt au soninict de la te W avec chalcur dans cette region, sensation de bri'dure aux yQux et pai~cur de ]a 'face; ecet at, qui a conininc6 e ic atin, s'est aggrav6 (299) apr~s utidi., Ascensioni du'sang vcrrs la teate, pendant dCeux jours conseceutifs. Tiraille [flefS et Compression, qui partent de la nuque, pour se Prendre au front, plus grav*es 'a l'occiput. Tiraillemenis tre~s doulourcux: dans toute la moilie' supe'rieure de la ta*te, accompagnes de ]a pa'Ieur de la face et du froid de la main -gauche. Elanceniens dans diverses parties de la tete, trois hieures apres avoir pris le remaede. Mal de t~e' exte'rieur, qui eni-brasse la nuque et le col, que le toucher aggrave. Mfal de te'te semblable 'a cclui qui annonce et pr'c'de l'enchiffrenernent, tant't plis foible, tanto't plus fort, mais durable. Certaines regions de la te'te sont si sensibles, qu'on ne pelt en toucher les cheveux. Chute des cheveux, au bout de 24 beures. Picoteixicus, morsures dans les ye~ux, avec larmoycment. Le na tin, pesanteur aux ycux que lPon a de la peine "a ouvrir. Congestions sanguines dans la conjonc Live. Sensation de brdu'hre "a Pocil droit, io lheures, apres le rcnie'de. De'mangeaison brcdlante aux pau - piercs, comime s'il devoitsy former des grain~s d'oi'gc. Trouble de la. vue, on voit comme au tL'avcrs d'un broujilard, quclqucs heures apres avoirpris le remede. Palpit-ations et cramipes atxix uscles de la face. Chaleur fugitive 'a la. face. Teint ictd'riq~uc. Eruption de petits hou tons, et de tactics 'a la figure, sans aucune douleur. Fourinillement et deniangcaison rongeante a ]a face. Gouflernent douloureux de la joue,,accomipagn6 de pulsa Lions aux gencives, queiques heures apres avoir pris lc rernicde. ThAemn dans IPorcille droite. Titillation, de' niangcaison danas les. oreilics, apr~s inidi, quatre: ( 3uo ) )ours apr~s le rernidc. Bruissemens et sifficinens dans Ics orcilles. Bruit dans les oreilles, semblable ý celui d'une horloge que P'on rer-nontc. Surdite'd'une oreille. Cinq jours apre's avoir pris le rcni'de, 1'ouic diniinue de jour en jour. Tiraillernens doulourcux au. lobe de 1'oreillc et derrie're cet organe. Hemorragie nasale, spe'cialement le rnatin.Cramp'es Ai ]a levre infie'rieurc, douleur de gercure, d&ulce'ation aux commissures des le'vres. Elanccrnens dans la ma4 -choire infie'rieure. Tiraillemenis douloureux, tanto"'t dans une dent., tanto"t dans une autre, qui cessent apres avoir mange', 1'inte'ricur des gencives est gonfle". Gonflement douloureux des gencives. Elancemens dans le nerf des dents creuses, pendant une demibeure, cinq heures apre's avoir pris ic reme'de. Pinsicurs jours ct plusicurs -nuits de suite, tiraillemens douloureux dans les dents, tant~t "a droite, tanto~l "a gauche. Puanteur de laa bouche. Le matin au re'veil, sechercsse des kv1rcs, dc la langue, dc toute ]a bouche, sans. eprouvcr la moindre soif, plusicurs jours de suite. Sensibilit6' de tout 1'inte'ricur de la bouche, telic, que P'on. ne peut prendre que des alirnens mous on liquides. VWsicules "a la surface interne des joues, comme apres la brcdlurc. Petites tunteurs sous 1a langue, douloureuses commie des plaics. Sensation de riidessc au palais, de grattement dans la gorge, coi-nme dans le rhurne de cerveau, edie est se'che, on y' eouedes d1ancemens. MN'al de gorge, dans la de"glutition de la salive sculerndnt, on Iorsqu'on la coinprime cxte'rieuremcnt, accom~pagn6 de tension aux glandes du col, conune dans leur enfluirc, qua ire jours apr~s avoir pris ic rcme~de. Le moindre courant ( 3oi ) d'air cause des dlancemens t-"r-a gorge et jusqucs dans Porcille, qui se renouvellent, quand on rernuc la langue. Se~cre'tion muqucuse dans le gosier, rudesse de. cette partie; on arrache avec peine ces glaires, et non sans nause'cs et vomnissement. Reuvois d'air fe'~qucns, trois heures apres le ren'de. Apre's le repas, renvois violens et continuels. IRenvois aigres on amers, signes d'uu estomac de'range6, d'oc'ili monte vers la gorge qucique chose de bri'dant. Le hait produit de 1'aigreur "a la. bouche. Nlal-aise, crampes de l'cstomac. Sensation brcdlante a l'estom ac Ct le long de l'sophage jusqucs 'a la gorge. Apre's le rep as, anxie'te, nal de teate, surtout dans le mouvement. Foiblesst d'cstomac, vertfiges apres midi, qui forcent de se coucher, trois jours apres av'oir pris le reme'de. De tens a% autro, le jour et la nuit, tenision, poids 'a la region dii nombril, soda, que los ronvois font cosscr. Crampos violen-tos dans tout le ventro. Compression continuelle h la parfic superieure dui vontro, qui* s'affoiblit par le inouvemout et s'aggravo, lorsquo V'on s'assiod, six, jours apre's avoir pris 1e rcme'de. Compression doulourouso dans uno place 6troile au c6V 'droit du bas' ventre, d'autrofois 'a l1a region du foic, quo Pon peutL toucher, sans augmenter la douleur. Poids 'a 1'hypocondre droit. Gonflement dii bas ventre apre's chiaque repas, Irneme ape'~s chaque gorge'e de li(JUidO qu'on avalo. Tension du von-tre, quciques houres apre~s le rcPinde. Constriction de tout lo has voritre, sp~cialcmoent le matin. Le gonfloment du bas ventre cst suivi do la sortic dc beaucoup de vents sans odeur. Crainpes doulourouses dans un cou' ddu ventre. Rossorrement du ventre, suivi do trauche~cs "a I) pigastrc, que (302) les renvoi's font cesscr. L'incarc6ration des'ýventscause dc violentes douleurs, surtout dans lei co~id gauche du ventre. Crainpes du bas ventre, en inme'li temips, borborygmcs' dans I'e~pigastre, le matin au lit; on les so ulage, 1 o rsqu'on s e lkve, elies s'aggravent, si 1Pon se' recouche, surtout dans la supination. Le soir, 'mal de ventre violent. Cinq jours apres avoir pris le reme'de,. douleur de yen Ire, le matim; die est suivie d'une scile molle, deux jours de suite. Apre's le m~ne tems, mal dc ventre violent, suivi de selles diarrhieiques, trois, jours de suite. Sensation de bru1ure dans le bas ventre, suivie d'un sentiment de froid, 48 heures plus tardb Elancernens vif's au dessus des hanches. Douleur lancinan te emutour d u nombril. Envie fre'quente dWallerat la garderobe, jusques aI1'anxic~te, on ne peut r-ien ren'dre et le veutre se resserre douloureusement,. quelqjues jours apre's avoir pris le rerniede. Tenesme du rectum. Diminution" des selles, au bout de.24 hecures. Constipation, quatre jours apre's le rer-nede. De~mang"eaison, chatonilleinent 'aIl'anus, queiques hecures api'C~s le reni.'de. Selles abondantes, muolles, au bout de quelqiics jours, succe'dant "a des e~vacuationis iaedur-es et difficiles. Wmorragrie du rectumt, pendant l'e'vacuation, inalgre' la mollesse des excr'niens, au l)out de sept jours. Les trois premiiers jours apre~s 1'administra Lion du i-emde, s~cr'Lion diminu 'e. des urines. R-aret6, trouble, roug'eur des urines, avec absence de Ia soif. Les urines sont troubles, imine au mioment oiii on les rend et d~posent de suite un skliment bruit. Fltix abondant, d'urines, la. nuit. Le ii~atin, au lever, besoin continuel de i'endi'e des urines, on pout ý peine les ( 3o3 ) rdeteliL'. On urine trois fois pl~us quc lPon n'a bcu, spe-. cialenient le ma tin. Urines abondantes, aqucuses.et sans nuage, quatre jours, apre's avowr pris le reme'dc. Sensation brilWante dans la. region des vw'sicules, semninalcs. Doulcur traurnatique au. gland. Eruptio~n de pustulcs, chatouillement, dc'mangeaison, bri'llure, morsure aux parties ge'nitales et dans 1'ure'thre, en urin ant. Sensation br~i"ante?. 1'interieur dc la vulve, accomnjagnee de l'e'coulemen-td*Un pe.u de sang, speci-alei~nent apres, la narchceou apre~s une selic dure.DC., niangeaisonD, doulcur trauwuatieqpe-a la vulve, qUi -forcent d'y gra~tcer. Gonillenient -de la vulve.. Assis, debout, couche', dans la marcde, dc'rnancaison au gland, "a la vulve. Sensation volip-tueuse, de Ila dur'cc de plusicursý heures, dans 1'interi~eui des parties g6'nitalIe s,.s qA~ Irect-oiolextraordinaire, ni excitation violente des parties externes de ces organes, qua'.tc jour, apres avoir pris le reine'de.,Le matin an re'vei l,rectdion violente, sans aucune sensation de vo'luptd; l'organme est comme engourdi et 1ri6 'une partie de sa sensibilite'; d's que Ikerection tombe, on eprouve dui fournirtemcnt, des. d4'cbiremens dans la partie ante'rieurce do 1'ur'thre, et les. erections se perdent pour quelque Veins. H llmorragic uterine, de'ux hecures apre~s avoir pris, Ic, rein'de. Revolution dans, le bas vwntrc, quji semble annon~cer 10'rup lion des re'gles encore dloigpnees de Icur pe'riode, deiix heures apres Il e rcmde. Acce'd&" ratio~n dui flux menstnuel, de trois, de quatrg jours, cinq jours apre's avoir pnis Ic rcmuedc A 1'truption -des re~gles, et pendant. lent' dur~e, une jambe bicuit, par ic gontleinent des iveines..La nuit, Icucor-W ( 3o4 ) rh6e abondante. Li sort de Ia vulve des flocons de glaires dlun blanc bleuk1re. Fleurs blanches Cp'ises augrencntes dc jour en jour, accompagui'es d'elanccmencs dans la vulve. ELernulciens fre'qucns. Envie contiiiue'lle d'cternuer, excitedc par' un fourmillement dans le nez. Eternuernens journaliers, chiez ane per.. sonne qui e'ternuoit rareiencnt.oux nocturne, cause'c par une irritation "a la gorge, elie s'appaise le jour, Toux convulsive, semblable 'a Ia coqueluche. Sen'sa-~ tion de brcdlure dans la poitrine. Sifflernent de la respiration. Resserrernent de la poitrine. Oppression de la poitrine, anxie'Les tout le jour, quatre jours apres avoir pris le rem~de. Angroisses autour du Coeur, qui causent de la suffocation et des bouffhes de chaleur. Palpitations de cocur, avec pa'leur de la fiace. Serrement "a la poil *rine et au coeur. Constriction de la region pre'cordiale, soulag~e' par les renvois d'air. Le dos, ]a nuque, les bras, les jamnbes S~prouvent, tanto't des d'ancemens, tanto~t des de'chirernens; d'au-- tres fois ils se refroidissent et s'ngourdissent; les extreniite's superieures et inf~ricures sont to urmentees par de la dc'mangeaison et des crampes, et atteintes de foiblelsse, de pesanteur, de roideur. Le niouvement soulage tous les accidens, le s'j our de Ia ch-ainbre les aggrave. Elanceinens arlhri-tiques dans 1'articulation du pied et celle dii gros orteil. Dc'mangeaison ~ila planle des pieds, qu'aucun gratterneat ne peut faire cesser. Agit~ation, inqui~tude dans les membres, accornpaglnees d'angoisses, le jour seulemcnt. Sensation de b~r*'ilure en diff~rentes parties du corps. Retour " ala peau d'humeurs psoriques et de dartres, accompagnd ( 3o5 ) dc beaucoup dc de'mangeaison. Sensation de battemens du pouls dans tout Ic corps, semblables au mouvenient d'une montre. Le matin, dans une chambre fortement chaulfhejfoibless~e, d~faillancc, sueu r froide au f ront et aux mnains. Le matin au lit, fatigue, brisure de tous les membres. Tout le jour, envie dc dormir, causcec par line foiblesse extre'me. Toute la nuit, insomnic, ou, si l'on dont, on se rc'veille fr6 -quemment. Plusicurs nuits de suite, insomince, ct le inatin, somrn cil penible, p~cin de re'vcs. Lc matin.au re'veil, lassitude, s~chcrc'ssc de la bouche, pression ai 1'pigastre. Apr?'s le coucher, somineil tardif, agib5' par des songes cffrayans., oii1' Pon reve que F'on est inalirait6, sans avoir la force de se.dd~c'ndrc;au reveil, on eprouve une grande foiblesse dans la rnoiti6 supe'rieure du corps, une pression spasmodique at J'epigastre, du,maT de cocur ct des n~ause'es, tons accidens que le inowrement soulage, quc les borhoryrgrnscst la sortie des vents font cesser. 'route la nuit, sentiment interne de froid, qui ne permet par dc dorinir. Froid, la~ssitude, envie dc dormir avant midi, que le d'iner dissipe. Ces symptomes se sont renonveikes quatre jours de suite, 'a la 3nierncepoquc du jour. Le matim, froid, fatigue, sommeil, engourdissement doulourcux dc la te'c, quo le mouvernent en plecm air- fail cesser. La peau cst glace'c dans tontes Ics parties du corps, la figure, Ic col cti les parties ge'nitades, cxccptes; "a chaque' quart d'hcurc, bouffhcs de chaleur, 'a ]a face ct par tout ic corps, cinq jours apre's avoir pris lc rcme~de. Toutc la nuit, transpiration, on sueur, qui sc -rcp "tc les lorne 3. 39 ( 3o6 ) nnrits stidvan-tes. Chaquc matin, on s'eveille baign6dod sucujr, sp~cialement aux parties soiiffrantes. Inquietude extreme, tout icl jour, accompagne'c du resserrement de la poitrine. Irritabilite' excessive dii corps et dc ]'esprit, qui prod uit l'impatience. Excitation de himagintahon, on parne sans cesse, on en est excit6 davantage cncore, a u point qu'on ne peut dormir ]a nuit, d'oi' naissent le mal de ta'te, une grande pesanteur 'a c crett 'gion, un serrenient spasruodique 'a la poitrine, de l'angroisse *et une sucur gencrale. L'irnaginatiori. est picine de tableaux voluptucux, qui laissent dans le somnmcii les organes dc la. g4'ndration, dans les prenik'res 24 heures apre's avoir pris lc remeade. Angoisses, tremblement, ahattement excessif, six. jours, apre's avoir pris lc reni~dc. Tristesse cxtr~me, de'sespoir, deux jours, trois jours, apre's le rcne'de. susceptibilite' cxcessivle de s'offcnser. Alternatives de pleurs, de cohe'rc, d'humeur qucrel 'leuse, d'abattement, et d'emportcment; predomninance de l'ahattement et du d~couragcment. "Voila" des portraits de maladies, dont on chercheroit en vain les, couleurs chez I'hornre de la nalure! ii n'appartient qu'aux passions de Ia socie'te, de les, produire,et de les, d~poser cur Ia palette dui peintre de nos infirmites, sociales. C'est au scmn des cites populcuses et brillautes, quc l'aimblition, l'inte'ret et P'aikhiour, ont deve6 de pompeux autels?i ces trois divinite's fougeuses. Trout cc qui porte ]eur 1ivre'e, est mnarque' de 1'erpreinte. que je viens d'exposer. Leurs adorateurs, se distingruen t, a% cc sccau, de la fbule des profianes qui les enitourcuL C'cst ainsi quo la. pro ( 307 ) vidkene est justifide cli reproche barinaIý tnjtsternont proffr5, sur 1'ine~galit6 des biens et des maux. On a dc'j~a devin6 quc IC paric des maux de ner-fs, de ces affections vaporeuses, qui obseurcissent l'exi~tence d'un grand1 nombre dc emIemes, et dc quciques, hommes, qui faussenyierit ont crua icur plaire davantage, en abjurant leur sexe, pour embi-asser le leur. L'antiquilc' payenne nous peint la di'essc des graces eL de l'ain our., laissant partout sur ses pas, ics traces de Pamnbroisic. Nos Venus niodernes, voulaat re'habiliter 1'olyrnpe, et re'Lablir l'idobatrie, ne veulent plus boire que le nectar de 1'Arabie, respirer que les parfums suaves de cette contre'e heureuse. Les,; trc'sors des trois rc'gnes sont mis "a contribution, pour em-baurn-er 1Fair qu.'elles respirent et parfuiner les. draperies onduleuses qui voilent leurs charmes. L'amb~rc occupe le premier rang parmi ces poisons. aeriens. Et P'on s'dtonne que les nerfs, sans cesse agaces, se dd'saccordent, se demontent memc, et pr6 -senteut ces alternatives d'irritalion et de collaps,. d'o A l'on v~oit sortir l'alliance des plus 6'tranges, contrastes., je veux dire, le mdlangc des ris avec les, pleurs, et, en qucique sortc, au. phy~sique, la confraternie (dC la vie avqc la inort. 11TU s c. L'anin-al, porteur de celte substance, Ia contientdans tin petit sac chcvrelu. que l'on trouve derrie're son nombril. II renferine une hunieiir grasse et C'paisse que 1'on fait se'cher, avant de la jeter dans le comnmnerce. Dix grains de cette sulhslance f'oriment avec 200 gouttes d'esprit de vin, un e icnture, qu'iI faur agiter pendant quciques jours, avant. d'en fairc ht colature. (3o8) Les sympto~mcs propres an muse, disent dcjN que cette substance renferme des propriftVs ine'dicinales, qui ne sont propres qu'a' elle-m& efne. Au seul mot de convulsion, quel est le praticien qui ne pense, a',1'instant, mcmc, au.imusc? Mais queules sont les cspe~ces de convulsions que cc renie'de a la vertu de gue'rir? c'est cc qu'ont oublic' de nous dire, ceux qui recommarident cc medicament. contre les convulsions. L'usage que 1Pon en a fait, jusqu'ici, que l'on en fait encore cliaque jour, n'a done c~te et.ne peut &re, qu.'empirique. Empirisme pour empirisme, pourquoi ne donnerions-nous pas la pre'f~ence "a celui qui pre'cise exactement les cas de son application? 11 es-t tems, de soustraire cc r~mled pre'cieux aux blessures que lui fait tous les jours l'esprit, de rail:7 lerie. Car, on nicurt tous les jours, et qui meuri sans avoir pris du muse? la mort vient, rarement nous frapper, sans avoir convulsivement agit6 1105 mem.bres; tel est le fondement de cette esp~c' de sacrement inddical, administre a~ tous les mourans.' Les doceteurs Lentin, Zanetti, MJorgenstern et au - tres expe'rimentateurs de cetle substance, 6'toient loin de penser, en l'crnployant con-ire le tUtanos, oi'i son usage ftut troaive efficace, qu'ils obdiss.-ient "a une loi* qui leur e'toit inconnue, la loi des semblables. Cc em rcrde est reelleinent specifiquc dans le spasine tonique et les crampcs de la plupart des personnes attaque'es d'hyrpocondrie, mais 'a la foible dose d'unc millic'me fraction de grain. Lors meme qiie ses proprie'tes ne scroient pas imninedia tcmeiit specifiques, on Iui trouvera encore de l'cfficacil6', comme rcme~de intcrme'diaire. On appde' ainsi, ai-je dc'ja dit, ics 1( 309) substances rnediclnales que 1'on intercalle entre deux doses d'un medicament qu'on ne peut 'Pas re'peter de suite, et cela, dans Pintention de lui rendre toute son activite, par l'oubli qil'on en impose 'a la na-t ture, si portftc"a contra cter dcs habitudes, dont Pellet est de'nmousser les sensations. L'amour a appel6 cettc substance "a son secours. II peut A'n faire un auxiliaire puissant, mais ii iaut pre'. -venir ses ze'le's sectateurs, qu'ils ne peuvent compter, de sa part, que sur des impressions fugitives, qt qu'une longue indiffhrence pour ses plaisirs, sera le prix auquel uls acheteront un moment' d'h~ro'isie. Vertiges au plus lager mouvement de la te'te, t Iout chandd'e devant les yeux, se meut de haut en bas, seulement pout' en avoir respire 'Po deur. On ne saui'oit se baisser, sans qu'e tou.t ne tourne, huit ininutes apres avoir pris un grain de mu'sc. Etourdissement, resserrement du cerveau sur lui-m~me, ii scinbie quc. les sens vont dchapper. La ta'te. est prise, on est comme dans une sorte d'ivresse. Douleur de te'Le, qui augmente dans le niouvement de cet orgrane, elle est extre~me, lorsqu'on monte un escalier. Pesanteur de la tCte.A la ate, tiraillem ens cat et Th%, jusques dains ]a nuque, oi' ii y a de la tension; 1Pair frais soulagce, l'air de la. chanibre les aggrave, une heure apres avoir pris le rentede. rriraillemens douloureux de La te'Le, depuis [~occiput j usques dans les oreilles et des oreilles dmns les dents, trois heures -)pres le reme'de. Crampes, qui traversent, toute ]a tCe Compre.1sion ge'ni'rale de la tC, plus marque'e au. fron't, ii semble qu'un corps mousse compriue -le cei'veau au dessus des oi'bites. Ascension du sang 'vers la teate. Picotemens tr~s doux au front. D6iinange-aison au cuir chevel u, quc le gratternent fait cesser. ( 31o ) Pic~oternens dans les yeux et larinoycinent, cornline la fwume'c a coutwnte de les, produire, cause's par la respiration dui muse. Drniangeaison aux ycux, qui force?i les f'rottcr, line demi-heure a-pres avoir pris, le feme'dc. Chaleur at Ia face, trouble de la vue. Coinpression pas..sagrere "aI Fume des ponimettes, sujette a de fre'quens retours. Sensation brcilante "a l'une des poininettes. iBruissemens passagers, tanto"'t dans, uie oreilic, tantOt dans l'autre, au bout de 6o heures. Hcrniorragie nazale, causc'e par ]a respiration dui muse. Sensation au bout dui nez, coinrne de la marche d'un insecte, cule rdsiste au frottement, 23 heures api'~s avoir pris le retne'de.Perte dui gofAt des alirnens, surtout dui JaiL. Renvois d'air, violens, fre~quens et. sonores; uls attirent 'a la bouche un liquide abondant et sans, saveur. IAIa1-aise, douleur 'a Fdpigastre, avcc rentr~e' du flomIbril e 't sensation de crampe dans cette re'gion. Mal de t~e' et mal de cocur, qui lbrcent de se coucher, deux apre's-,dinc'es de suite. Acce's de mat de coc Ur, six jours de suite. Le mati), en vie de voniir, 22 houres apre~s le remeade. MICme syrmptOnime le soir, 9 hieures apre's avoir pris, le reine~dc. Vomissement. Resserrenient de 1e'pigastrc, avrec sensation de brclure dans, cette region, tro is, jou's, de suite, et chaque fois;apr"S_ le diner, Poids,?"al'estomac. Sentiment de plc'nitudc h la. region de 1'estomiac, que le plus lhcger repas auginente, trois heures apre's le reine'de.. A I'epigastre et a t dess~us de cette rdegion, 'aI hi partie infcrieure de la poitrine, douleur en unspirant, ac, coinpagn~e d'anx i31c dans la poitrine, six heures aprcs a volt' pris le rein Cdc. A droite, sous les fausses cotes., 6lanceniens passagrers, qul se r.6pedeni dais 1le bas ventre du iei nue c6VLC. Elanceinens violens i hi ( 3"t ) r~gion du nomhril,dans 1'inspiration, une demi-heure. apres le t-emn~de. Contraction suibite dii nomnbril, "%venant Per, saccades, - dont la respiration. est un moinent suspendue. Resserrernent du bas ventrc, sans douleur, inais avec anxikte'; on ne peut rester' ea pla ce, on est m al par-tout. Douleur a t nornbril. Malaise dans lec ct' droit du ventre, p's du nonibril. Bor-borygmes continuels, non douloureux, qui cessent de's que 1'on mange. D5~voicnient. Besoin, efforts pour rendre des vents et aller lt a garderobe, la selle est naturelle', et prece'dee par beaucoup de, -flatuosite's. Constipation, q'ui dure plusieurs jours. Fourmillement a*1'Yantis, pie le frottement fiait cesser. Excitation de 1'organe de la generation. Spasmec vencrien, chez un viellard decrepit. Ex1citation dui flUX menstrUel, par la seule impression de Podeur di niusc. Tirailicinens dans le fond du has ventre, avec pression. vers les parties ge'nitales, comme lorsque les re'gles veulent paroiltre, 22heures apres avoir pris le remeade. Resserrernent de la gorge, comme lorsqu'on a respire 1'odeujr dii soufre brcilant, la respiration sembic Arouloir s'interroniipre. Suffocatiion. Respiration as thmatique. Oppression forle de la poitrine. Elanceinens dans les cote's de la poitrine, sous les hausses cotes. Tirailleniens violens dansle dos etles lombes, quii se roidissent, commec avant Pappai'ition des re~gIes. Tic soir apre~s lc coucher, tiraillemnens et dancemiens dans un avant-bras depuis le poignet jusqucs au coude, cc, qui emp'che de s'enldorniir; on est obligd de ic remuier sans cesse, pour dirninuer la (loileur, qui dure une demi-hetire, six heutres apres avoir pris ( 312 ) le rem C* e. Crampes et roideur des miuscles de " Vavant-bras pre~s du coude. Mouvement de crampe dans les mains et les doigi's, ct disposition a% la roidcur tonique de ces organes. Mouvement convulsif du pouce de ]a main droite. Sensation dc bnu'lure.dans quciqucs articulations des doigts, semiblable: Celle quyi succdc a un froid vif. Trentiblement convulsif de qucliques doigts, irnme'diatenient apres avoir pris le rem. *'e., De'faillance douloureuse d'une jambe, avec sentimyent d'cngotirdissewnnt dans cette partie, pendant qu'On est assis. Sentiment subit de fr oid, le long des os de la jambe gauchec. De'niangrcaison lancinante at ]a surface externe d'une cuisse. Pesanicur et sentiment de floiblesse 'a ]a cuisse, gauche pre's du genou. Inquie'tudc ii la ja--mbe gauche, qui force 1'e'tendrc ai~ la flechir continuellernent, pour cmpecher qu'ellc ne s7 engourdissc. Tient-on, Iorsquc l'on est assis, les cxtr~mite~s inf~rieures immobiles, elies mnenacent de s'cngourdir, on y e'prouve dui inal-aisce t de 1'anxie'te, comme apre's un long voyage fail 'a pied. De'm angcaison, 6Jancem ens, piqczres et pi ance mens, dans difkdrentcs parties du corps. Les piaies ci iiiCeres vencriens, jusques Vt' paisibles, sont afl'cctds d'oun sentiment de chialeur insupportaible. Brismre de tous los meiubrcs. On ne sail cc qui nianque, on ýprouve un certain nial-aise qu'on ne peut d&finir, unc e htgere disposition "a la d~faillancc; LFun etI'autrc. se dlissipent promptemeni. TetLanos. Trismuis, convul~sions, C'gales chcz les djeux sexes. Spasmnes hysteriques, qui se m-ontrent chcez les personnes atteintes d'hypocondric, apres aIvoir- pris du miuse nied~ avec de l'ambrc. Defai1-~ (.313 ) lances, suivies dc grands maux de teate. Pendant la marche, on ne senit aucune foiblesse, inais si lTon s' assied, les genoux sont brisds de fatigue, comme dans I'epuisernent. Somtmeil inquiet, agit, plein dc songres, ou F1on ne peut rien fairc rdussir de cc quc 1Pon entreprcnd. II semnbie qu'un vent frais frappc toules les parties dui corps qui ne sont pas couivertes. Ilorripilation, qui part du culir chevein et se re~pand par tout le corps, imme'diatement apre's avoir pris le reni'de. Froid dc la main droite, chaleur de la main gauche; les porteVon at ]a figure, elles paroissent fi'akchcs toutes deiix, deux heures apres avoAr pris le remeade. Le pouls s'est rempli, mais ii est ralenti de cinq pub. sations, un quart d'heure apres le remn'de. Le pouls a inoms de pl~nitude, mais, plus de vitesse, six heures apres avoir pris le remC".e; ii cst monte' de 72 "a 8 pulsations. Un Veger frisson est suivi d'un sentiment agre'able de chaleur par tout le corps, dix mriflutes apre~s le reme'de. On n'c'prouve la soif, ni dans le frisson ni dans la chaleur. Alternatives de chaud et de froid par tout le corps, au. bout de io minutes. Accroissement de la chaleur, de la -transpiration et de la vivacite'. Orgasme excessif du sang. Le soir 'a 9 heures, en entrant au lit, chalcur brfilante de tout le corps, qui paroit C~tre plus marque'e du. c0^te" gauche, sentiment de se'cheresse et de rudesse de la gorge et de la bouche, soif mode'ree; le lit devient insupportable, le front e'prou.Ne des e'lanCCBIenS, ICS yeux dui vertige, le corps entici', une grande courbature; I'insornnie, l'angoisse tourmlenteit~on se roule dans tous les sens; enfin on recoit une crampe au dessus du nomibril, qui revient par saccades; on Tome 3. 4o ( 3[4 ) resent dui tenesmc dans fes parties gdantale'; tons ces accidens,,sont accompagnes d'angoisses extre~ines, durent 1'espace d'une heure, et se- sont de'veloppds neuf heures apre's avoir pris le rein'de. Transpiration douce, sneur. Battemens de coeur, coinme?t ]a veilic d'un grand maihew'. Angoisscs epouvantablcs. Quciques heurcs apres avoir pris le rem'de, l'humenr devient chae grine. Guaiac, La gomme re'sine, tir~ec de cct arbre, aux Indes occidentales, forme avec l'esprit de vin une tcinture, dorit on employe une senic goutte, dans Ie rhuma-. tisine et l'arthritis.La se'rie des symptoines qu'on va lui voir produire surIl'hom nie sain, dira clairement avec,quels sympto'mes de ces deux affections, ii se tronve en "rapport de similitude. Cc n'est point an genre, coDMin on l'a dit taut de Ibis, mais bien 'a I'espe'e, que la mn'decine doit, pour obtenir des succe's vrais et mdrite's, adresser ses reme'des. Alors senlementils peuvent eftre appelh's spe~ci/iqlles. La goutte de cette teintnre, tonjours suflisante, quelqnefois xn~me trop forte, doit eftre ni~he^ 6 ' une once d'can distillh'e, qne l'on agite, pour en operer' Ia solution. Le malade preud cc mdlange en une senle dose. Foiblesse de la rn'moire, on a de la peine ýi se rappeler les noms les plus connns, on ne sauroit rendre comipte de cc que l'on vient de lire. Serrement doufloureux 'a la temnpe gauche. De la nuquc an somimet de la tate, une pression sourde, qui finit p~ar un 6lancement, une heure apres avoir pris le vecm'de. Serreinent doulourcux de la W4 le, an travers,d u f'ront dix he-ures apr's le rem'de. Douleur d' ( 31S ) chirante et lancinante dans le c6L6 gaasueche dela tAIe, wre de- la bosse frontale. Trriillemn douloureux., d.ancemens, qui partent: d'un paridial, finissent par gagner une grande partie de la tate, et se terininent par un Cdancement unique. Tiraillemens douloureux: depuis le front jusques aux Os du nez, deux heures etý deinie apre's avoir pris le remeade. Tiriillemens et d&. chiremens dans le milieu -de l'os frontal;, d'autres fois au frontal et "a l'occip ut, en mcrne tems. Ddchirem ens dans tot eC~t gauche de la te'te. Douleur de ~C, tout-a'-fait exte'rieure; ii semble que les vaisseaux sanguins qui rampent sur la peau, soient gorg6s, et la tC enfle'e. Douleur d~chuirante ~ a l Surface externe de la tempe gauche, trois quarts d'heure apre~s. avroil' pris le rem ade. Douleur de Lefte pulsative, me'16e4 d'edanceinens dans les tempes, que la compression, exte'ieure fait cesser; cule reparoi't, de's que ILa comrpression cesse, disparoit de niouve-au, iorsque, Pon, mnarche, sc reinontre avec plus. de vivacit6', da'ns la:. station et la session, trois hecures apres le- retpede.ý Douleui' dechii'antc d'uw co't6 duifront jusques dans. les muscles de la jouc. Elancentens vifs kt l'anion dmi parie'ta1 gauche avec le frontal. Amnas de ehiassie dans les deux angics de i'oeit droit, une heure- apre~s avoir- pris le renmade. -Dilatation des pupilles, au bout de trois he~ures.. Goutte sereine, quciques jours, de suite. rTout Uh jour, on ressciible 'a un homnmue qui n'a 1As bien &wnii, onb s'e'tend, on b~ille-, on- sesent les yeux gonfhl's et comme fai-sant effort pour soi'tir de la te~te ii sem~ble que les pauphlresn'a-ient point assez &d'tendue, poauw Ves cckuvrir ct les fermer. ( 3t6 ) Elancernens, douloureux dans 1'os dc ]a pommette droite. Enfiuire rouge et douloureuse de la face, ilusicurs jours de suite. Douleur tranchante dans les, muscles de la jouc droite, une heure apres le rema'de. Tiraillemens au cartilage -de1'oreillc gauche. Difficulte' de l'ouie, du cO^te gauche seulement. Serrement sourd et douloureux de la. maichoire gauche inf&ricure. Tiraillemens'douloureukx au co~t6 gauche de la. machoire infdrieure, qui se terminent par un Oancement. Tiraillemens aiix dents molaires de la nma'choite gauche sup'rieure. Douleur sourde 'a ces, rnemnes dents, Iorsque l'on rapproche et serre les, deux mAchcires. Faim vive, apre~s midi et le soir, sept heures apres avoir pris le reme'de. De'faut d'appe'tit, &cgocit pour les alimens, renvois d'air, saveur fade 'a la bouche, e.rachemeut de phiegmes quc lPon arrache avec peine de ]a gorge. Renvois, irnrn6diatement apres avoir pris le reme'de.Resserrcment de la region C'pigastrique, qui g~nc la respiration et cause de l'anxie'te',. heures apre's avoir pris le remeade. Serrement au creux de l'estomac, avec anxih'te et gene de la respiration, une heure apres le rema'de. El.ancemens danis la region des fausses cokes, 'a gauche. Elanceiens, sourds dans l'hypocondre gauche. Pincemens sourds et douloureux dans ic has ventrc*; uls descendent accompagnies de borborygmes ct cessent, apre's l'Cmission de quciques vents, une heure apres le rcme~de. Borhorygrues, cinq heures apres Id remeade. Pincernens au co~tc gauche du nombril, circonscrits d ans, un espace C'troi t, trois heures apres le rcrn~de. Pincerenes au has ventre, suivis inm&d diaternent d'une scile liquide et glaircuse. Le pre (317) mier jour, constipation, le dcuxi~fnie, selle dare. Seiles' for m'es d'excrc~mens detacbe's. Envic frtqc~pnte d'uriner, on urine en petite q~uantit6,. cinq hecures- apr'es avoi r pris le rema'de. Plus tard, nic'me fre'quencc du besoin d'uriner; on urine a chaquc dbmi-hcilre-, et beaucoupý, et chaquc fois apres, avoir urine, On 'ontiinu e- aý.en ressentir le be"soint pendant une Minute, pouwne rie ndrc que'quelques gouttes d'urine. E-coulement abond an-t de s'erosite~s par les narines, qui dure 1'cspace d'un mois. Sou's l'omoplatc droit'e,' celancemens quii semble~nt veflir de la. cavite6 pec~to&-. raic, plus vifs dans l'inspirattion. Tiraillemens etd&'chiremens qui parteut de desso~us l'aisselle' et'voni aboutiit "a la dcrniere vrai c"-cote, u t0 rot Eae celinens, d~chiremiens aux- oinoplates, ýi la clavicuile, 6t tiraillemens entre les 6p-aulcs. JRoideur doulotireuse des musclesdu. dos, trois-heu'res apres avair pr~is le remeade. Compression douloure use aux, ver'tWhres du col, 'a droite et 'a gauche, neuf heures aprei s le remkede. Vifs d'ancemens, avec de fre'qten-s retours, au soniinet de I epaule droite. Elancernens tre's douloureux au milieu du bras droit, deux lieu res apres Ie remeade. Tirailleinens dans toutc l'extrebmite superieure droite, jusques aux doigts, plus douloureux et plus fre'quens au poignet, deux hecures apr"S. le reme~de. Elancemens violens dans les miuscle's du pouce de ]a main droite, denii-hcure apres avoir pris le reinaede. Pendant la. marche en air libre, courhature dotiloureuse de la cuisse gauche, huit hieures apres avoir pris le reme'de. Depuis- le mnilieu, des cuisses jusques aux g Ienoux, comnpression douloiireuse accoinpa~gn6c ( 318 ) de fourmillement, profond6ment sur Ic finjur, an b~out d'an quart d'licure. Dans la. marche, fatigue des cuisses, tension de le~urs muscles qui sembicut s'6Lre raccourcis, on n'y peut toucher sans. douleur; F'un et l'autre ccsscnt, ds pie 1'on s'assied. Tiraillemens ic long dc la. cuisse gauche jusques au gcnou. Elancemiens sourds' au dessus du genou droit. Ti-. raillem ens, dc'hiremens dans un genoll, qui se terniinent par un C~lanccrnent. Mfemcs edaicernens depuis le tibia gauche jusqo~es dans, les orteils. Tirailleinens, C~lanccmiens qui de la. racine du pied se rendent le long de Ia janmbe jusqucs au genou. Vifs dlanceinens dans Particulation- du pied, un quart, d'hicure apre's ic rewn'de. Lassitude extre~me des cxtr~mitds inferieures, sur-, tout des cuisses, comine aptr-es avoir fait une marche longue et pdni1bIe; mbhne fatigue des biras, comine apres les avoir cmploy's " des travaux fatigans. Malaise g~ne'al, sept heures apre's avoir pris le remeade. Fie'vre hiectique, apre's un long usage du guiac, les personnes d'un constitution se~he y ont plus de disposition. C'esLý dans la session surtout, que les, syiupL6res se font sentir vivernent et en plus grand noinbrc; ils se ruanifestent spe'cialeinent Ic inatiri apr-ýs Ie lever, puis de neuf heures ai midi, et Ic soii' avant de se coucher. Difficult-d de. slendorrnit' le soir, on s 'agile dans son l it, ct, si le soinmeil vient, ii est renipli de songes; Ileinatin, lor-sque Pon s'e'veille, ii seinbie que l'on w'ait pas dormi. RcOseils ftr6quens, accomp~agn's d'cpouvante, comme quand on tombe. Dormant, couche' sur le dos, on re've que lNn a quciqu un ruont6 sur soi, on ne peut rdi respircr ni crier; tin cri s'dcliappe enfin, et l'on s~evcill~e tout hots de soi, cochewar. ( 319 ) Frise~ons'dans Ic dos, six heu-res apre~s ie renmde;' fr'isson f~bri'ie, apres inidi, huil heures apre's le reinede. Froid intdrcLier par' tout le 'corps, suivi im~mcdiatement de chaleur, surtout "a la facc, sans 6prouver le sentimient de la soif, ver-s Ic sojir. Jna4)ptitucle au travail, paresse. Humcu' grondc use, qucrelle use. Pijen n'est plus varie' quc les affections arthritiqucs et rhumatismales. Celles dans lesquelics ics tirailleinens ci d~cclircmens, dc la Ute ci etdes membres,, "saccompagnent et se termuinent par -des clancemiens, sont assez bien reprdsente'es dans, les symptd~mes du guaiac. Le caracte~rc erratique de ces maladies, qui sc plaisent souvent 'a changer dc sie'ge, et "a s eparpiller sur Jes syste~mes musculaires, miembraneux ct tendineux, cadre spe'cialemcnt avec le type v 'agabond, propre aux phednolfnenes de cette substance. Elic peut, en conse'qucncc, prendi'c rang ai 'e't des xru'dicameiis dont nous avons, signahd Ics propriaVs specifiques, dans les nombreuses esp cces de ces, affcctions. Ledum Palustre. 11 faut faire se'cher avec promptitude, re'duire en poudre cc petit arbrisse an, et Ic nicler avec Vilngt fois soni poids d'esprit de vin, pour en former une -teinture. II est am desircr, dii Ilahnemann, quc cette substance soit soumise 'a de plus longues expdriences, attendu que les, sympt~5mes qui en soft connus, font presager une efiicacit6' admirable de son usage, (hns les maladies chroniques, out sa dur~e d'action daflS l'organisine, se porte au dela' de trois "a qujatre seinaines. Les maladies caractd'ise'es par Ic sentiment ( 32o ) continuel du froid, le defaut de chaleur animate, sont -specialemnent de son ressort. Une tongue experience de ses vertus me'dicinalcs enseigne que la fraction quintillionicrne de cc remeade est, lc plus souvent, suffisante. Cownime dains une infinite' d'aiitres cas,. le camphre reme'dic \ s es fets, cxagei'res. On en fait respirer fre'quemment, ou prendre intenieurement -par huiticrue de goutte, la teinture, qui dissiPC suirement Ics inipressions dangercuses de cc puissant 'cde. La police des -gouvernemnens rendroit "aIl'humanit6,. aujourd'hui presq'ue uni'versellemeni altdiree de soWf pour la' bie're, un grand service, si* cue vouloit s'assu-rcr_,pe les brasseurs ne font pointt entrer cet-te subs,-lance C'nivrante, dans la composition de cetteboisson devenuc ge~nerale. Ivre~ss, on chancdle, la tote: est vTide. Un faux p)as e'bra-nle douloureusemnent le cerveau. Mat de tefte furicux, 24 hcures apre's avoir pris le remeade. Tirailleinens doutoureux "a la. tate ci lans les yeux; la conjonctive est gonfle~c ci enflamn~ice; le coucher aggrave ces accidens, tandis que la. session tes soulage; les paupie'res soft saines, mais elies sont, le matin, colices par une humeur purulente' et d'uncrniauvaise odeur; te soir, ii y a dii frisson, suivi de chaleur; la nuit, ta soil" survient, ainsi que les horbory-gmes, sans qu'on perde. l'appetit; la chaleur a la. teoLe est plus inte'rieure qu'cxt6rieure, la sucur ne se mionire qu'au dos et au cuir chcvclu. Ic front est tourd, ltaie^ l etourdie, comme te lendernain d'unc debauche nocturne, six heures apres, lc rerniede. Poids douloureux sur la masse du cerypau, avec de lgegres et con rtcs re'nissions, trois (321) )ours et trols nuits cons~cutifs. Boutons et furondles sun le front. Eruption de tumeurs rouges sur la face, que le toucher rend lancinantes; elles rcssemblent ' celles que Pon voit sur ]a face des buveurs, et, sur la poitrine, ii sort des taches rouges, accompagn es d'une demangcaison mordantc, comYme celle causee par ics poux. Dilatation excessive des pupilles, pen de tems apres avoir pris le rern'de. Vacillation des rayons visuels, on it'a point la vue sfAre. Douleur aux yeux, inflammation; it semble qu'ils soient pousses hors des orbites. Larmoyement, sans inflammation de la conjonctive, mais les larmes brclent, ct hiessent la paupie're inf~rieurc et les jones. Le soir, sensation brfilante aux yeux, its sont larmoyans; ces accidens commencent quatre heures apres avoir pris le remede- Ophtalinie inflammatoire, accompagnee de tension dans les yeux. Suppuration des paupieres, sans douleur, ni enfli ire. P lcur de la face. Bruit dans les oreilles, semblable an son des cloches, ou ni un vent tempestucux. Surdite de roreille droite. Hemorragie nasale h6gere, ic mucus du nez est sanguinolent. Douleur brcilante dans lPintdrieur du nez; on ne sauroit y toucher, ni se moucher, sans 6proaver une douleur vive, 24 heures apres avoir pris le rermEde. Apres quelques 6lancemens vif-s dans une dent, on ressent uie douleiir dechirante, insupportable dans le cot6 droit de la face, de la tfte et du col, qui -dure toute une nuit, et disparoit de nouveau, lorsque les elancemens se repetent dans la dent; ces sympto~mes sont accompagn's de frissons suivis d'un lowe 3 4' ( 322 ) somrncil profond, dc 1'absence de l'appktit et de la.Soif, quatre jours apre~s avoir pris le remeade. Mal de gorge avec doulcurs lancinantes. Sensation d'un corps C'tranger dans, le gosier, c'lancemens dans la d6,flutition. De'faut d'appe'tit. Mal-aise de l'estomac, mauvais goi'it 'a la. bouche. Pour pcu que l'on mange, on a trop mange', on 6prouve un poidsai l'estomac et du inal-aise. Le matin, nause'es. De terns A autre, la. bouche se remplit (Ie salive, et 1'o ressent des coliques, comme par la. pr'esence des vers dans les, iltestins. Renvois arrers, apres, le repas. Tirail1leinens douloureux dans le has ventre. Douleurs, de yen Ire, semiblabics 'a celics que I'on e'prouie, apres avoir pris, un rcme~de drastiquc, six lieures apre~sle rern'de. Dou.icur de ventre, qui semble annoncer un de'voieroent; cule s'C'Lcnd du nombril "a I'anus, 1'app~~tit manque, le gol'4t est naturel et les- picds sont froids. Chaque soir, trancli~es du bas ventre; tranch6cs, accompagnees dke'coulcment de sang par 1'anus. Constipation de quciques jours. Sanguinolence des excre'mens. Diarrhe'e fcdcale et glaire use, 24 heuces apres, avoir pris le re'niede. Envie fre'quente d'uriner, jour et nuit, pendant les preniheres, douze heures, apre's le remeade. Diminution de la se'cre6Iion des urines, douze jours apre~s le reme'de. Retention de 1'urbine, assez fre'quente, et, Iorsqu'on la rend, c'est avec 6lancemens dans,1'ur'thre. Enflire de la verge, 1'ure~ihre est goufle', on ne rend l'urine qu'avec des efforts, et le jet en est tre~s mince, mais sans douleur, trois jours, apr~s, le re.e'de. ( 323 ) Pollutions niocturnes, le sperme est aqucux et saiigui 0nolent; cules laissent apre's dies une grande foiblesse. Acceleration dui flux menstruel. Retour des regles tous- les, 14 jours.. Augmentation dui flux inenstruel. Inspiration convulsive, double'e, comme chez les enfans qui viennent de pieurcr beaucoup.- Serrement des, hypocondres daus 1'inspiration. Respiration Atroite et douloureuse. Resserrernent violent de la poitrine, que le mouvement dtla mau'che augrmen'tent: On ne sauroit monter un escalier, sans ressentir de I'touffement. Toux, precc'de de 1'touffement. Crachement de sn, amen6' par une toux Idge're. Toux violente, ac-compagnde d'un crachement de sang abondant. Crachement d'un- sang fleuri, cause' par une toux violente. Raucit6 de Ia voix, engorgement dii larynx, 418 heures apres avoir pris le rern'de. Toux nocturne ou inatinale, qui 'amencn des crachats purulens. Pendant la respiration, douleur dans la. poitrine, ou'ili semble que quelqiie chose de vivant cause de 1'inqui6tude. Douleur cxti'rieure au 0C~t droit de ]a poitrin'e, semblable 'a celle que 1'on ressent, lorsqu'on comprirnec une plaie. Esp~ce de ciavehke ( maladie des mnoutons ) sur Ia poitrine et les bras, qui tombe en ecai11es au bout de cinq jours. Petits boutons- rouges, avec dc'mangeaison continuelle, sur Ie dos. Roideur doulotireuse du dos et des omnopiates, dans le nbouvement. Douleur et roideur des lonibecs et du dos, apre's la session. Crampe violente sous les fausses co~tes et dans ics flanes, qui arradce des cris, arrdc ]a respiration; on ne peut se Iever' de son skcge, sans un secours dtranger, i 3jours apre's avoir. (324) pris Ic rem~dc. Depuis les lombes jusques "aIl'occiput, tiraillern ens qui gagnent la nioiti6 gauche de la te'Lc et la joue dui meme Cote; ces accidens se montrent specialement le soir., et sont accompagnes dui gonflement, de ]a rougeur des joucs et de 1'inflamination des yeux. Elanccment doulourcux "a l'epaule, Iorsqu'on 1l've Ic Ibras. Tiraillemens do'uloureux daus Ics bras, pen-, dant lec mouvemenit, trois heures apr?'s le reme'de. rfiraillemens doulourcux dans les tendons extenseurs. de la main. Elanceinens dans les mains. Eruption pourpree avec de'mangeaison a Flarticulation de la main. Le pe'ioste des doigts est doulourcax au toucher. Turneur dure, sorte de ganglion "a la partie inte'rieure du poignet, sur ic trajet dui muscle fl&'chisseur dui pouce. Tumeur indolente sur L'index, pres de l'articulation de la dexinime phalange. Foiblesse paralytique des muscles poste'ieurs, de ]a cuisse. Scnsibilit6" douloureuise dui perioste des* deux femurs; ii semble, en y touchant, que les chairs soient blesse'es et ddtache's de lFos. Douleur, roideur, craquement 'a larticulation de la cuisse avec la jambe. Douleur aux deux rotules, en marchant. Le matin, sueur des genoux. Gonflement, roideur, dlancemens dans les genoux, 6ruptona edmangeaison aux jarrets. Au moment ocm l'on se Ieve pour marcher, roideur, douloureuse des gras de jambe. La nuit, crampes. aux miolicts, que le lever fait cesser, que le coucher reveille. Le matin, roideur des jambes et des pieds, lassitude de ces parties, comme si Pon avoit fait uric longue route. Assis, on 6prouvc du froid aux j~ambes sculemient, saris que Ics jambes soient froides ( 326 ) Tumeurs dures et douloureuses, tophus des a'rticula Lions. Etat douloureux des membres et de tout le corps, on ne peut se retourner dans son lit, sans jeter des cris. Les. couvertures du lit deviennent insupportables, tant la chaleur des membres est brfilante. Doiileurs dans les os, pesanteur, engourdisseinent des membres.. Darires sekhes, accompagn~es d'une dc'mangeaison des plus incommodes. Demangeaison rongeante au bas ventre et aux bras, qui se convertit en brfi%lur, s l'ri rate,24 heures apres le renitde.. Tout le corps dc'mange, cornme "ahIapproche d'une eruption. Dc'mangeaison lancinante sur toate Ita peau. Taches bicues sur tout le corps, se-mbla-bles 'a- de6 P ' Lc hies. Insoninie, sommeil inquiet, agitd, plecm de songes.. Rfteveils. en sursaut, cause's par des songes 6pouvan-. tables. Raves pleins de honte, de scruptiles de conscience. Froid g6n~ral, sans fiehTe. Le inatin, le corps est glace', sans qu'on 6prouve le sentiment du froid. Le soir, frisson, tremblement, sans que. la soif ni la chaleur s~cnsuivent. Froid, tiraillernens fcbriles dans les niembres, qui ne sont point suivis de chaleur. Sentiment de froid, comme si l'on versoit de lPeau froide sur telle ou telle partie du corps. iHorripilation, frisson p'endant l'espace de.24 heures, avec chiaire de poule, sans froid exherieur reniarquable. La inarche de'veloppe la chaleur et l'on *,ue au front. De Lenis en tems pendant la marche en pplcm air, la sucur se inontre, mais elle est nic~le' de froid. Sueur puante sur tout le corps, les cheveux en sond ( 3-2 ) b~aign~s. Sucur, pendant toute une nuit, quatre heures apries le remedc. Chalcut' g'ne'rale, sans aucune soif. Battemen's de cocur, anxie'es, 'pouvante. Humeur chagrine, qucrelleuse, penchant 'a la. cole're. C'cst avec raison que le docteur Hlahnemann range dans le domaine, des proprie'tes positives de cc m'dicarnent, les maladies dont le de'faut de chaleur ani.malc formec le trait caracte'ristique. Le ledwfn palustre, en effet, mdc~ le symptorne du froid, A tons les phicnome'ncs qu'il est susceptible de dcirelopper dans l'organisme. L'abscnce totale de la soif n'y est pas momns remarquable. On y voit l'hdioptysie, sans sympto'mcs f~briles, produite par la toux et incsurde sur son dcgr6 de violence. L'arthritis y -est clairement dessin'e dans les souifrances des diverses arti-,culations, non celle qui porte 1'empreinte phiogistique, mais bien celle qui s~ac~compagne de 1'cnflcire atoniqn~c et des tophus indolens. J'ai remarqu6', dans 1'emploi que j'ai fait de cc rema~de, qu'il convenoit aux affections goutteuses ancicnnes, dans les constitutions d'gc'nerkes, h la suite des nombreux retours de cette maladie. Beaucoup d'affections dui systZme nerveux, eprouve' par de longucs souifrances, sont de son ressort. Rhue, Ruta grapeolens.Le suc de cette plan te, vaele avec C6gale par tie i'esprit de vin, forme une teinture, dont Ia fraction centmillie~ine a baucoup de force. It faut l'exprinier dans e'ctat de fralcheur de la plante. Le camphre est son antidote. On ne connioit gu~e r a cette substance d'autre vertu, que la vertu emm'enagogue. Elle en jouit, en effet, dans son effet priniitif, cc qui malhcureu ( 32i8 ) Semolut ost trop connu du pouple, qai quciquofois' la~ ~ ~ ~~~* falsri tl nntuosit6 do l'infanticidc. Copondant quclquos me~decins, tels quo Rosenstoin, Svvodiaur et Chomel, avoiont remarqu6 quo colto substance soulaaooit l1O yeuxfatigues ou la 1dedUs par 1'exce's de la. locturc, ou dc touto autro oc".cupation p6nible pour la. vuo. On ne pourroit, sans' aveugloment, voir dans' cette propric't6, autre chose qu'uno vortu specifiquo, qu'olle no possedo quI a raison do la proprie'te qu'ehLe ronfermo, d'affector do ha ruemo manie're l'oeil samn. Doulour pulsative au front, lo soir avant do so couchor, plus vive encore le matin, au revoil d'un sommeil tre~s profond. De'chiremons "a la region dii pariktal droit; he soir, uls s'appaisent, ot le matin, on trouvo?a cotto placo, uno tumour, haute d'un doigt, do ]a largeur d'un 6cu, doulourouso au toucher. Suour au sommot do ha. tete, irmmediatornont apres avoir pris lo remeade. La tefe tourne, en marchant,, en s'assoyant; he matin au lever, on est preft "a tomber, et los joucs, sont brfilantos, 1.2, 214, 26 heures apres avoir pris he remeae. La pons6e 6'chappe, on fait tout me'caniquomont, 48 houros apres, le romede. Po'santeur de la tefte, spe'cialomont au. front, comme s'il C'toit charg6 d'un poids, un quart d'heuro apres ho remaede. Ti-. raillemons, C~1ancemens, d'un co~t6 du front ' a l tempo. De'mangeaison rongoante an cuir chevein, co mme s'il 6toit plcm doe 'ermine; ohio est sujette ai retour, 36 heures apre's le- reme~de. Pustules au cuir chevehu, comme s'il Ctoit plecm do vermine; cule est sujotte ýi retour, 36 heures apre's le reme'de. Pustules au ( 329 ) cuir chevelti, que la. dcmangeaison force de gratter,, 38 heures apre's le remeade. Chaleur &ýla teate, mouvemiens f~briles, angoisses.'Erysipc'le au front.D~mangeaison "' tout un cote de la face. Trouble de la vue, ii semble, que des om~bies vol ligent devant les yeux. Contraction des pupilles, deux heures et demide apres ic remc~de. On 6prouve dans les yeux un sentiment de fratigue, comme aprc~s une longue lecture. Pression aux yeux, obscurcisse'ment de. tous les objets environnans, comxne si on les avoit fixe's trop longtems. La lecture Sla 1umi\ re artificielle cause de la douleur aux yeux,, qui deviennent bru'lans. Chaleur brcdante au dessous de l'oeil gauche, trois heures apres le renie~de. Dd-. mangeaison aux angles internes des yeux, qui, apre's les avoir frottds, deviennent brfi'lans et larmoyans, un quart dhieure apres avoir pris le rein~de. Pression a\ la paroi supe'rieure des orbites et tiraillemens dans les ye ax. Compression aux globes des yeux, avec cramp es des paup~i res inf ci-iures, p enda nt quelIques jours, huit heures apres avoir pris ic reine~de. Crampes des paupicres infe"riecures, dont les tarses sont tiraille's de c04t6 'et d'autre; des qu'elles sont pass~es, les yeux deviennent, larmoyans pendant une heure et demie.Mouvement convalsif des muscles orbi culaires. Spas ne tonique des yeux; uls restent involontairement fixe's suru~n meme objet, avec contraction des pupilles une demi-heure apres avoir pris le remede. 1tAaneemens et dcmangeaison dan~s 1'inte'rieur des oreriles, trois heures apre's le remc~de. Douleur autour des oreilles, comme apres u -ne forte compression de cette region. Sensation dans les oreilles, semblable 'a celle que produiroi't un corps Mousse' Tomie 3. 4"). ( 33o ) (I~u'oni y toiur~nroit, dcix heures apr6s avoir pris, le reicikde. Les cartilages de l'oreille sont doulou-. reux, comnic apres, une meurtrissure. Dans les Os de la face, douleur d'engourdissemient, comme Si 1Yon y avoit requ un coup; dile s'6 -t~end au inenton et jusques dans les dents. Serrement a ' la racine dui nez, ii est douloureux et comme obstru4'pruncrs ctrangrer, on a beau se mouchcr, y inti'oduire le doigrt, le mal dre'siste. Pincemens 'a lineI JOUC, 24 hieur'es apre's le reme'e. Doulcur rongeante anx os des joucs, tenant de la goutte. Eruption a'ux deux 1evrles. Soif, de'sir de boire de 1'eau fraiche, apre's midi. Soif ardente pour Peau fraiche; on en boit beaucoup et souvent., sans que cela incommode, 24 licures apre~s Ic reme'de. Apre's le repas, renvois d'air, qui rapportent le gofit des alimens. On mange avec, app6Lit, mais, aussitot 1'6pigastrc se resserre, a1insi que. la poitrine, comime si P'on C'toit rassasi6, cinq lieures apri~s le remade. Tiraillemens, 61anceniens ai 1'pigastre, 24 heures apres le remede. Rongernens au. creux. de 1'estomac, la nuit et le matin, 12 heures apre~s le remeade. Breihure et rongemens "a l'estomac, coinme apres un long jecine, dix heures apres avoir pris le remeade. Poids et P-ongemens 'a la. region du foic. Sensation brcilante dans 0c'ct gauiche dui bas,ventre. A la region du noinbril, gratIemeiis etrongremens, accompagne's de maldecocur, six jours apre~s le remeade. Tranchees flatueuses et p.incemens dali.s les co^ Ls du has ventre, deux heures apr-es avoir pris ie- reniede. Dans la nuit, miouvement de pression de haut en has dans le ventre, comnne lorsque Pon attend le flux ( 331 ) menstruel. Chaleur, 'al'int6rieur du bas ventre et dc Ia'poitrine, dans la session, tiraillemiens, aux lonibes et aux hanches. Doulcur de lumbago, ensemble consfrcioec avgion du bas ventre, dans la session seulem.ent, la. station et la marehe le's font disparoifre. Lors'que lPon slassicd. apr~s une tongue pio-, mienade, on 6prouvc des douleurs de'chirantes dans, la rdgion.- des reins; siI'lon se remnet "a marcher, ellcs se dissipent peu-?i-peu, mais la. session les'rappde" aSSit6A t. Mur mures dan's le bas ventre, une' lienre apre's *ItC rcmede. Emission facile, de's v'ents. Emission de* ha-ý tuosits infectes, deux heures apres Ic rem?~de. Elancemens, dans le rectum,4 dans la. session. De'chircmen'S' au r ectum et.?i l'ur Ohre, au b out de deu'x jours. En~vie fr~quente d'aller A Ia garderobe, Ia selle es t plus inolle que de coutume, elue laisse du tenesme, 24j heures apres avoir pris, le remade. Mal-aise du bas ventre, suivi de deux selles molles, qui sortent diflicilement; le rectum semble manquer-de ressort. Le deuxic'iiie jour apre's le reme'de, la selle vieni plusta IrId ivement. Dans les efforts fr~iuens pour aller "a la garderobe, chute du Ir~ectum, tenesme, 6miss ion de beauicoup de vents. 11 suffit de se baisser, pour que Ic rectum se renvelkse, trois jours api'res avoii' pris lC remede. Les jours, suisrans, Ie rechim demneui'e tomib6, et quoiqu'il soit facile de Ie faire iventrei en place, sans 6prouver de douleur, il retomibe presquc aussito t2 et cet dtat dure plusicurs jours. Poids, i Ia r~gion dii col de la vessie, aussitc't ape':IS a~voir urin6; on diroit que ]a vessie ne se referinii (ju'avee douleur, 24 heui'es apre~s Ie reme~de. Envic, violente d'uriner, comrne si la ves,,-ie 6toit pleine, on ( 332 ) urine ct Ic tenesme de la vessie continue, comme si P'on avoit encore de l'urine 'a rendre, cc Aui n'arrive pas. Ces symphomes se montrent quelques heures apres avoir pris le remade cL durent plusieurs jours. I semble qu'on ne puisse plus garder l'urife, on se hate de la rendre, ce n est qu'avec effort que l'on en rend quciques gouttes, ct, pendant qu'elles sortent, comme apres leur Sortie, on ressent une douleur brilante dans les parties ge'ni-Lales et la continuihe du tenesme; neanmoins on peut, comme de coutume, dormir la nuit, mais, le matin de bonne heure, Ilenvie fr~quente d'uriner se renouvelle. De'sir violent du coit. Electrisation des organes de la generation. Pollutions nocturnes, sans aucun songe, voluptueiix. Eternuerens frequens. Sensation douloureuse de mcurtrissure a la gorge. Sentiment agr6able de fralcheur dans la poitrine. Sensation de chaleur interne, t la poitrine. Rongcemens dans Ic c6te gauche de la poitrine. Sensation de corrosion et de brcilure, douIcur rongeante dans le ca't6 droit de la poitrine. Resserrement violent a la partie inftrieure de la poitrife, pendant ]a nuit; on rave que IPon est saisi par la moith@ du corps, cc qui Cvei]le, 24 heures apres Ie remade. Douleur lancinante dans la poitrine, sp&. cialemen't Iorsque L'on monle un escalier, la respiration en est arrete'e. Elancemens a la poitrine, dans chaque mouvement. Douleur dans toute la partie postericure du bassin jusques aux- lombes, comme apres avoir requ un coup, ou faiL une chute. A la partie moycnne de la colonne Cpinie'rc, saccades douloureuses; si l'on y touche avec ]a main, la doulcur augmente et ( 333 ) s'etend de suite jusques sous les fausses cbtes, puis dans le ventre, la respiration en est arretee. Brisure de la colonne epiniere, clans la session comme dans la marche, la respiration en estge'nee. Elancemens a la colonne 6piniere. Au bord post6rieur de l'os de la hanche gauche, douleur pulsative qui se prolonge sur la partie' sup~rieurc externe de la cuisse. Douleur aux vertebres du dos, comme a la. suite d'un coup ou d'une chute. D'mangeaison lancinante entre les omoplates, imm'diatement apres avoir pris le remade. Roideur et tiraillemens de la nuque. Tiraillemens douloureux a l'omoplate, dont la respiration est arret'e. Douleur de luxation aux Cpaules, soulagde, lorsqu'on leve le bras, reparobssant plus vivement, lorsqu'on le laisse tomber. Tiraillement, sorte de crampe au muscle bisceps. Secousses douloureuses aux bras; des que la douleur arrive au coude, elle descend le long des os de 1'avant-bras jusques dans les doigts; cet etOt est accompagn' de lassitude et de pesanteur des extremitls infdrieures.' Sentiment de fraicheur dans l'int&. rieur des bras. Douleur h l'articulation du coude gauche, comme si l'on y I tt requ un coup, avec foiblesse de tout le bras, 36 heures apres avoir pris le remeade. Pression doulouretse au coude droit, plus vive dans l'extension, douze heures apres le renimde. Tiraillemens sourds dans l'os du bras, au bout d'une heure. Compression paralysante de la surface cxterne de l'avant-bras droit, dix heures apres le rem~de. Serrement et dechiremens 'Igl'articulation de Ia main droite, que le mouvement aggrave, 32fheu-, res aprs Ic rcjnadc, (334) Gonfle~ment des veines''s'ur les mains, six heures6 apr~s lIc reme'de. Ddrnarigeai1son h lIa pcau des" mains. Erysip elc aux mains, pour avoir cucilli Cette. plante. Doulirux au poignet gauch'e, cbmm e apres, une fra'ctufte. Le'''poig net,,les os du carpe eci du' mdLacarp-e sont douloureux et comme hriLes, dans le rcpos comme dans le mouvemlent. Tiraillemens doulourcux dans les articulations des doigis, 42 heures apre's avoir pris le remi~e. Douleur dans les doigts, commeapr~s un coup on une m-eurtris'sure.,six heuresý apres lermdc Douleur aux os des'hanches et dans tout le pourtour dui bassin, comme? la suite dun coup on d'une chdte, ddais le nio~uviem"e'nt On rii sauroit- faire un mouvement 'sans ressenfir de la doulcur da'ns toutcs les jointures, mais s8p~ciale 'men't aux os des hanches Ct des-cuisses; Id toucher Iaggra-ve' se'nsible--, ment, 29 hecures cipr('s avoir pris le refM~de. Courbature -doulo'ureuse -des cuis'ses,-'on ne *-'pent marcher, on retombe de suite, la cuisses et les jambes sont comme rom~pues etMrduscnt le service. 'Si P'on "sefforce de marcher, on chanc'de de droite et de gauche, les extrdinite's infdrieures manquent totalement de force. Peine excessive "a monter et ý descendre, les genoux fldchissent. Trennblement des genoux, lassitude des jambes, on n'ose appiiyer forlement, sur Ics pieds, dont les os sont douloureux, avec sentiment de chialeur dans ces parties. A I'articulation'du pied gauche, doulcur comnpose'e de bfAtlemens et de rongremens, comme dc la presence d un absce's. Doulcurbrcilante et de corrosion aux os des pieds. 4f (33-5) Assis, on 6-prouvc des douleurs lancinantes, tanto't dans, le talon droit, tant6t dans le gauche, 1 2.hcurcs apres avoir pris le reme'de. Douleur brtilante aux orteils, comme dans une meurtrissure;. iiscmble qu'ils renferment un corps 6tranger. Tirailleinens douloureux?i la plante du pied gauche. Contraction, de'chirexnens, ta-at6t aux extr~mitecs superieures., tanto~t aux extre'mit~s inf~rieures, dans le repos comme darns le maouvement, trois heures et demic apr6s le rcm~de. Au lit, tonics les parties sur lesquclics on est coucbW, font mal, on ne, sait oiu placer ses janmbes, tant elies sont lourdes et inquie~tes. Le matin au lever,. d6mangeai'son de tout le corps, quc le graitement fait cesser,. 24 heures, apres le rcm?~e. Apre~s le repas, lassitude, envie de dorrnir, que Pair frais dissipre. Fatigue, extre'*me, apr~s une courte promenade, Ics reins et Ics cuisses font mal, mais ces accidens s',aggravent, dc's que Pon s'assicd; on est micux', lor'sque lion, recommence?h marcher. BAilicincs, pendiculations, somimolence. Agitation nocturne, on st evei~lce souvent, avec mal-aise, tourmens aulour du nombril, d'o U" ii s'd1eve un mouvenientL vers ic col et la gorge, comme si cette dernie~e vouloit se remplir d'-eau. Soumneil agite de songes oci Ion est de mauv aise humeur. Froid de tout le cor~ps, que lion ressent me~me aupre's du feu; Ics mains sont glacees, Ia face est bruilante, la te't he'beat'c, comime dans la fie'vrc d'enchiffrcnemient, Ia soif est vive.- Frissons, qui parcourent le dos du haut en bas. 4 Froid, avec tremblemuent de tout le corps, chiair de poule, bWillemens, pendiculations. Sentiment de ( 336 ) froid interieur, on ne peut se r~chauffcr, tat scmblable "acelui que la personne 6prouve avant 1'Cruption de ses rkgles, lorsqu'elle se porte bien. Chalcur externe et interne "a la face, accompagn~e de rougeur. Trois jours de suite et le soir, anxieIds, douleur et pesanteur de la tote, chaleur fibrile, sans soif. Augmentation de la chaleur aux pieds. Six heures apres avoir pris le remade, sucur generale, en marchant en plein air. Angoisses frfquentes, decouragement, frayeurs. Inaptitude an travail de corps et d'esprit. Humeur grondeuse, colte~r, impatiente, 24 heures apre's le remade. Disposition la contradiction, d~fiancc, nImme de ses amis, dont on craint dCAtre tromp6, six heures apre's le remeade. L'emploi ext6rienr de la rhue produit 1'5rosion de la peau, et des vessies, ' la maniere des cantharides. Comme on vient de le voir, cette substance a une action prononcee sur les membranes qui recouvrent les muscles et les os, ainsi que sur les articulations. Les organes g6nitaux de la femme en recoivent une impression, marqu~e par l'exaltation de leur systeme sanguin. Les douleurs qu'elle provoque, qui ressemblent si bien "a celles produites par les coups et les chutes, disent assez, qu'elle participe des vertus anti-traumatiques de l'arnica montana. Yoyez ensuite son influence sur les )reux, qu'elle fatigue,? la maniere des fortes occupations de l'organe de la vue, et vous conviendrez avec Hahnemann, que la rhue a d'autres proprie'tes que celle de provoquer Ic flux mienstruel, qn.'elle n'excite, dans son effet primitif, que pour le ralentir on le supprimer, dans son effet secondaire. ( 337 ) Fer, ferrwn. Le inuriate, l'ac~tate, le carbonate de fer, sont autawit de preparations m~dicinales dc cc metal. C'est de l'ace'tate, que soft sortis les s-ymptomes qui vont 'tre expos6s. Le fer est consider6 comme un reme'de tonique, non seulcinent s-alutaire, mais encore. trc?*s innocent.- A cette expression, on croiroit entendre parler d'une substance, alimentaire. 1Mais, s-'il n'cst point offcrt en nourriture, ii arrive bien souvent 'a la. medecine de le prescrire en boisson, soit naturcile, soit artificielle, de'terminde qu'clle est, par le pre'jug6 de l'innocuit6 de cc me'tal. On cut pu, cependant, soup~onner que cc qui est 6minemrnent uiepet tre aussi 5minemment nuisible, et la maxime! nil prodest, quod non laedere possit, trouve ici une juste application. 1i suffit d'obscrver l'espc'e de sant dont jouis~ent les habitans des licux dont les caux sont ferrugineuses, pour se convaincre du peu d'innocuiL6 de cc metal, dans l'organisme. Les affections propres au fer, y reguent endc'miquement. C'cst une foiblesse, qui touche de p res aila, paralysie. Ce sont ccrtaines especcs, de donleurs des inembres et du bas ventre, des crachemens de sang, des phitysics, pulinonaires; d'autrcs fois, le vornissement des alimens, qui a lieu la nuit ou le jour, le de'fant de chalcuranimale, la suppression des re~glcs, l'avortement, 1'impnissa'nce des deux sexes, l'icte~re, enfin des cachexies toute particulieres, produit spe'ci*fique d'un reme~de, qui ne ressemble ai aucun autre. On s'es-t longlenis persuade" quc les pre'parations fcrrugineuse~ 6ctoieent le rceN~de sp~cifiqiic de ]a foiblesse, et, en cette qualitd, on l'unissoit soavent Tomne 3 43 (338) au uiniufa.La manie dc fortifier avec cc rcm'de, repose sur une grande erreur. La f'oiblesse est rareinent un C'tat pathologique, existant per se. Le inalade nwest foible, que parce qu'il est malade. Sa foiblesse nWest donc qu'un syrnpto"me spfcia1 de sa inaladie. Pourroit-il y avoir de la raison 'a youloir Ic fortifier, avant de 1'avoir delivre' du mal qui cause et entretient sa foiblesse? en est-il aifranchi, I encrgie de l'organisme, rendu 'a l'harinonie, lui rend prompteenien les forces qu'il a perdues. II n'y a donc point, et ii ne peut y avoir de remelde tonique et fortifiant, tant que la maladie est flagrante. Le xn'decin hornieopathe ne sait qu'ope'rer des gui'risons, pendant le cours desquelles le mia'lade, qui gue'rit, re'cupc"re ses forces. 11 nly avoit que l'olbservation des effe-ts primitifis du fer, dans son epreuve sur 1'hionime sain, qui pci't ineLtre "a l'abri de cett~e ei-reur, en signalanL la resseinbiance des spnpto'mes qu'il peut y de'velopper, avec les symipto'nes de la mafladie a guerir. Lc tableau suivant, des phe~nome'nes me'dicinaux du fer, (jUdlqu'incornplet qu'il soit encore, suffira pour preserver de cette erreur, le praticien d6 -cide' a renoncer 'a P usage hypothe~tique des-me'dicainens, de'trminin' 'a ne phis tirer au hasard, de l'urne de ses ordonnances, commec Pon prend, en loterie, un billet 'a Ia rouc de fortune, la vie et ]a mort de ses malades. La dtiree d'ac Lion des doses de fer, un peu fortes (A longlems continui6es, soit qu'elles soient prep.-rcees par lc pharmiacien, ou par Ia nature da-ns les acux mind'rales, s'('tend 'a quelques mois. 1I1nwest pas jiisqtiesaux fractions miii~fcmes, dixmilliernes et ( 3 139 ) cinquante mullikmes d'un grain, qui n'agissent dans l'organisme, au nioins, quciques jotirs. On rcni'die aiwx inconve'niens du fcr, en grandc partie avec le foie de soufre-, adininistr6 --a'Ia dose d'un centiehme ou d'uu millic'me de grain, r~pc'te une ou deux fois, lorsque ces incommodite's sont venues lenternent et devenues des affections chroniques. D'autres fois, on troavera plus de similitude entre les symp tomes dui fer e t ce~ux de la pulsatille, 'a laquelfe on donnera la pre'fcrence. Comme la vertu antidotaire est forme'e de la ressemblance que. peuvent avoir cntr-euix les divers me'dicamens eprouves, on concoit que les antidotes dui fer, ne se bornent point aux deux substances me'dicinales que nous venons dvindiquer. Vertiges, en se couchant, ii semble qucIl'on soit pouss6' devant soi, ou qu'on aille en voiture, surtout, en fermant les yeux. Vertiges, en marchant, on est comme ivrc, et pre~t h toinber. On ne sauroit regprder l'eau courante, sans que tout tourne. Ascension dui sang vers la etct, dont toutes les veines, sont gonfle'es pendant l'espace de deux heures, avec bouffees, de chaleur "a la face. La tte est prise et inapte au travail de la. pense'e. Chaque soir, mal de thte, spe~cialement devant le front. Vide de la te'e, et stupiditd'. Pesanteur de la tte, serrenient au. front, qui semble vouloir &Icater. D~c'ciremens, 6lancemens au front, dont on souffre pendant cinq hecures, apr's imidi. i'ouiies les deux on troi's semaines, mal de -tZte pendant deux, trois, qtiatrc joursý on est force' de se coucher, on a dui d~tgoci pour ic boire et le manger. Tirailleniens, quii de la niuquc se repandent dans toute la te~te, oi"PD ( 34o ) 6prouve du miurmure, des bruissemens, et des 61ancemens. Le jour, obscurcissement de la vue, accompagn6 d'une douleur compressive au dessus des orbites, et de I ecoulement de quciques gouttes de sang par le nez. Doulcur dc la tafte, exte'r-ie tre, comme sielie dtoit meurtrie, les cheveux sont douloureiix au toucher. La face est couleur de terre, et tache~e de bleu. Couleur icte'rique de la face. Pendant cinq jo~urs, rougeur des yeux, avec chaleur bruilantc, trois jours apres avoir pris le rernide. Compression des yeux, et collement des paupkeres pendant la nuit; "a la lecture, A l'criture, les yeux se remplissent d'eau,. comme quand l'on n'a pas as-sez dormi. Rouge ur, cnflire des paupic~es, grain d'orge purulent "a celles sup~rieures, les infdrieures sont couvertes de chassie. Elancemens dans un ocil. Les pupilles. ont peu de disposition A se dilater. ll6morragie nasale, en se baissant. He'morragie de la narine gauche, rdpdtde quatre fois, dix heures api'es avoir pris lc remn~e. Elancernens dans les oreilles. Doulcur de 1'oreille, comme si cell6 toit;d1 -c6r6e, 12 heures apres le remeade. Chant de grillon dans les. oreilles. Bruissemens, mal-aise de la' te'tc, qie lPon soulage en la posant sur la table. Sensibilit6 douloureuse du milieu de la langue, avec de legers dIancemcns, qui augmentent en buvant ct en mangeant; hors delA, il semble qu'ellc soit brcilee et engourdie. EnfUtire des gencives et des joues. Douleur traumatique de la gorgre, avec raucit& Sentiment de la pr~sence d'un flocon dans l'nLe'rieur de la gorge, hors de la d6gl utition. Sensation de reserreinent A la gorge. EnflOre chronique des glandes du colo ( 34, ) Vomissement, des aiim ens sculement, aussito'L apr-Cs avoir mango, pendant huit jours cons6'cutifs. Inmm'diatcmcnt ayr's le repas, mal de cocur, envie de vomir. La nuit, le vomissemcnt est plus douloureux, surtout lorsquc IPon est couch6 Sur le co't6. Chaque matin, vomissement, et abord d'une grande quantit6 de salive, qui resserre la gorge, comme dans la, presence dcs, vers. Vomissement d'un liquide acide, et corrosif. Les acides et la bire provoquent un vomissement violent. Soda, apre's avoir bu de la.bire. La bkcre donne de la chaleur, de l'anxict6, et saisit la tWe, Benvois continucls, aussiot apres avoir mange. P16nitude, sentiment de satie't6, qui 0 nP1appt~it. Apr?~s un repas fait avec gotit, avec appdtit, renvois spasmodiques, les alim'ens remontent, sans, mal de cocur ni envie de vomir. Pleur, borborygmes, serrern ent de poitrine, ascension du sang vers la tate, Ics renvois commencent, la face s'6chauffe, surtout la joue dro~te, la ta'te fait mal, et son sommet 6prouvc des e'1anccmens. Poids & l'cstomac ct au bas ventre, aussi ot que lPon a bu ou mnang6. Crampe de 1'estomace. Poids "at 1estomac,. apres avoir mang6 de la. viande, ii Supporte micux le pain et lc bcurrc". Avec de 1'app6 Lit,, on n'ose manger que tres peu, parce que lPon 6prouve dir poids "a I'cstoniac. Les bouillons passent micux que les alimens. Absence compl "tc de la soif. Le matin, gotit acide 'a la bouche. Qiielqucfois, on trouve dc l'amertume ýi tout cc qu'on mange, d'autrcs fois la. save-ur des alimens est terreuse. Le soir, ape'~s une heure de sommeil, ii monte 'a la face une clialcur qui sembic vcnir du bas ventre, la, bouche se se'che ( 344 ) s'humecte, de's que 1'on mariche. On totisse davantage dans le mouvement, que dans le rcpos. Chaleur brcilante dcrrie're, le sternum, apre's Ia toux. La nuit, crachement de sang, suivi d'unc grande oppression dc poitrine. Crachement de sang, le matin au lever. ]Expectoration glaireuse, sanguinolente. Une toux h6ge're fait rejeler une grande quanitit6 de niatie'es purulentes blanch~tres. Le matim, crachement d'une grande quantitd de pus corrompu. Le matin au re'veil, crachement d'un pus verda'Lre, d'une saveur naus~abonde. Toux, qui dure tout le jour, et, le soir encore, apr'~s le coucher. Courbature de toute la colonne 6pinie're. Tiraillcrriens dans le dos, dans la session ai le coucher. Craquement daus l'articula Lion de I'epaule, cule est (loilloureuse, quand on -y touche, comme si cell Ctoit brisde. Douleur d~chirante ct lancinante dans tout le bras, qui ne permet pas de le lever. Espe'e de paralysie dcs extre'mite's sup~rieures, que lPon ne peut levyer, "a raison d'une crampe douloureuse qui saisit aussit At L otiee 'nr-deux des 6paules. Inquie'tudes dans les extremite's supe'ricures; on est forc6 de les miouvoir sans cesse, soil de les Piendre, soit de les fle'chi 'r. Enflcire des mains jusques aux coudes, des pieds jusques aux genoux. Crainpes dans les doig is, uls s'engourdissenit jusques 'a I'insensibilit. Le, main, tremblement des mains, 1ors~ue 1'on veut travTai1Icr. De'chiremens, e'lancemens dans les extrermite's inf~ricurcs, depuis l'articulalion de ]a cuisse jusques aux pieds; la douleur cmpechc de marcher, mais cell diminuc "a mesure que l'on miarclie; elie augmente le soir, on est force' de se lever et de marcher jusques ( 345 ) ai minuit, pour la soulager on peu. TrpIajllemens, d&. chii'emens "a l'articulation de la cuisse; cule semble bris'ie, lorsqu'on y touche; la douileur s'ftend jusques ~ila jambe; d's qu'on est au lit, elie devicnt si forte, que 1'on est oblige' de se lever et de miarchier, pour la soulager. Douleui' qui para-lyse Ia cnisse, lorsqve lPon est assis; elie devient Plus gr'avc, loi'sque 1'on Se leve, continue de I eti'e, quand on commence dc marcher', mais disparolt. pcti- a-peu, a mrusurc que 1'on inarche. Engo iwdisscment des cuisses. Lassiluide, foiblesse dcs jarrets, aii imoment o U" Pon se keve, plus grande encore -au commencement de la imarche, et qui se dissipent en marchant. Foiblesse des genoux, au point de tombet', pen d'instans apre's avoji' pris le rem~de. Inquiiiudes dans les genoux et ics jamrbes, qu'il faut flfchir et e tendre sans cesse, pour en calmer la douleur. Le soir, lorsqo.'on se icyc et que lion recommence "a marcher, contraction, crainpe aux muscles des jam-nbes, qui se dissipent en continu ant, de marcher. Au reveiI, lbrisure des jambes, diles sont douloureuses, au commencemtent de la marche. Roideur des jambes, au moment oui l'on se 1c've, pour marchier. Varices aux piedS, gonflement des rnalkioles; crampes douloureuses "a ]a plante des pieds et aux orteils. Les pieds sont si froids, silais, pie 1'on ne petit se trainer. Fatigue extre'me, somnolence, deux hieures, apres le remede. Illoiblesse ge'ne'ale, qui permnet a peine de parler, 48 hietres, apres le reinede. Paroxysmes fre'queens de tremnbleinent de tout le corps. Aggravation des Symptd'ines dans la session; un doux inouvement les soulage. Veut-on marcher, ]a vue Yome 3 44 ( 346 ) s'9obscurcit, les orcillos bruissent, on se trouve mal, on desire de so coucher. D'6sir invincible dc sc COUcher, ine heuire apres avoir pris le i'cm'de. Sonin cii hleger, semblable 'a de1Pa ssou piss em ent,ct qni ne soulage point. Difficulte' dc s'cndorrnir, apr s strc couch'. R'veils fi'qcis na el peine "a se rendormir. ia.nuit, on nc poter couch6c que sur Ic dos, irpossibiliVte de dorinir, couch6 sin' ics c6Vtes. Somineil inquiet, agrite', rompli dc songres, phi laisse ani matin une grando lassitude. Pollutions clans le sommeil. On rc-*vc do guerre, que ion est iombil dans l'eau; ang'oissos nocturnes, comnie si l'on avoit commis uine ma~uvaiso action, agitalion extreme, on-se tourne et retourno sans cesse, dans son lit. On dort, loS 3youX "adomi ferrne's. Le soit an lit, froid ge'nera1; vers niinuit jn'sques an ia tin, sucur universelle Sucur matinale, pendant une lonogue suite de jours. Sucurs nocturnes d~bilitantes. Assis, on pendant Ia mnarchec, sneur abondante. Le mnatin, chaleni 'a ] a face. Dans, le jour, bouillonnernent dii sang, lc sob', chaleur' brcilante, surtout aux mains. Froid general, 'a 1'exccption do la figure qlii estlbru~lantc. Violence du caracte're, humocur querolleuse, on ventI toujours avon' raison. Alternatives de gaicet6 et do tristesse, de deux jours INn- La plus lkge'r' cause produjit l'angoissootL des pulsations an creux do l'estomac. Abattement, d~couragemont, dd'faiilences. Pouls lent, impalpablo. Quci lectemr, apres avoii' fix6 attentivement le table-au des syinpt*%mes du fei', pourroit cncoro resto r da ns" la persuasion do l'innocuite' do cc ine'tal? ii ne pout C~Irc innocent, q'uo dans son application ( 347 ) aux maladies, dont les Symlpto"IneS prescn-tcnt dc la similitude aivec ceux quc nous venons d'cxposer. Hors dela', ii faut s'attendrc voir r4esultcr de son usage long et inconsidc're', les maladies et infirmite's nommees dans l'avrant-propos de cc chapitre. La loi des contraircs ne peut que ic proscrire du traitement de la pityTsie pulmonaire. On vient de voir, n6anr-noins, le dessin le plus parfait d'une espek de maladie de l'organe de la respiration, dans la manie'e dont le fier influence la poitrine. Les archives de l'omeopathie renfernient quciques belles cures de, cette espece de phtysie pulmonaire, ope~rces par cc nictaJ. Le fer, ainsi que le quinquiia, ne fortifie qu'aprc's avoir affoibli lc malade, umais d'une. foiblesse entiei'cment semblable ý celle dont ii esi atteint. Qu'est-ce qui ressemble aux synipto'incs du fer, plus que les syrmpto~mes dontse compose ]a maladie des jeunes filles non encore r~gle'es, maladie qu'on appelc chiorose? aussi le fer est-il specitique dans cette affection, uniquelnent par le fait de la resseniblance dIc Ia maladic naturelle et de la nmaladic medicinale. Ces observations confirment l'indispc-nsablc ne3 -ccssiVc de la distinction de la doub1)1 action des mn&dicainens dlans l'organisnium. Non, sanis Ihpreuve (los substances me'dicinales sur 1'hiommc sain, eCj)ICUVC qui permect de diffhrencier leur effet pri'iitiff' do leur action cons~cutive, il. n'est point, do mnaticro '~dicalc sfmrc, il ne peut dute de th'rapcutiquc certaine. 11 arrive cncor'e assez souvent 'a la nincdecine d'en fa-ire 1'aveu, et Ill'iom'opatliie le reconfoiLt % chacun de scs pas. ( 348 ) C'uivre, ('uprarn. Cc me'tal,1 trop soavcnt instrument du suicide edde l'hoxuicide, est Presque entic' ement banni dc la imafie're ine'dicale, si 1'oa en excepte quciques onguents, destine's 'a evflaminer lcsvieux ulce'res, etles pilules, vertcs, einploy~es pour combaflre l'e'pilepsie, deux reiricdes, dont l'oxide de cuivre forme la. basse. Lc cuivre devoit partager le sort deol'arscnic c-t de touies les substances mn'dicinales hc'ro~iquecs, dont, jusques, 'la Hnlemann, on ne savoit pas ten-iperer l'aetivit6. Ce grand liormie, le premier, comnprit que les reme'dcs les plus dangereux, quand ls, soft adrninistr's, 'a grandes doses, devoient eftrc les plus Ibienfaisans, lorsque I'art, par 1'att~nuation, leur donne u'ne V-drilablc innocuite'. It confirma ainsi cette opinion de tous les tems, quc Jes moyens, dc dc'fensc doivent toujours etrc proportionne's ILa pense~c' de Hahnernann, en face des -maladies les plus grave's, fuit celle de tous les me~decins, que l'on yoil, dans tous Jes tems, introduire dans la inatici'e me'dicale, les poisons les plus violens. En effet, des maladies, en qucique sorle, venimeuses, devoicuti-hFire penser' aux vernn,-s. Mais la loi des, contraires, h laiquelle Ia rn'decine, re"gnante est soumise, arre'fa lessoi' d'une id]'e si heureuse. iLes poisonis ftwent oppose's anx maladies opiniAtres, Ui les m~alades s'en trouve'rent plus mal. Le rnoy-en d'exerocer la mn6decinc &ianihiopat~ique, avec des substances corrosives? on ne fut pas pilus heure ux, dans 1'usagre allopathique, c-ai-d, antagonistique, que I'on essaya d'en faire, la maladie ctrange~rc au mal, quc 1'ou introduisoit dans,1'organismc, ne ( 349 ) faisant que I'opprinier pendant la dur~c de la maladie in~dicinalc, ou bien encore, la maladie qui lui ressembloit (resseniblance offertec par le hasard, dans l'ignorance oiui lon C'toit de la loi des scmblables) par le fait d'un cxce's d'aggravation, canse par la. grandeur des doses, ne rendant possible quo la ddehriora Lion dui mal, attaque' homdopathiquemont, d'une inanie're trop vive. Les pi-oprie'tes dui cuivre, dans l'organisrne, sont de'ja' connues par les empoisonuemnens. Voici un tableau. de maladies me'dicinales produites par cc maoftent par Voigtel, dans sa miati% re in~dicabe. On pourra. en comnparer Los trails avec ceux quo nous exposerons. ci-apre's, dans la sdrio des symptdunies de'veloppe~s sur l'omrne samn, par cette substance ine~talliqueSes premiers effets, dit cc middecin, se' manifestent a l'estornac ed dans le canal intestinal, quelques minutes apre's son administration. C'est du de~gofit, des nause's, do 1'angoisse, du vornisseinent, auxquels so joigrient., une saveur cuivreuse et bruilante et de violentes douleurs de l'estomac. Le ventre est, on ferm6', ou vivenitent de'voy6', et jusquies au ag Suivent biento"t, une agitation contintielle, lPinsornnie, l'abattement, la petitesso du pouls, la pa-. lew.' de la face, los sucurs froides, des doulcurs gendivales et particulie'res: los hypocondres sont douloureux, le cocur bat fortement, 11 y a des verliges, dii fournijilenen't au sominet de la tealc; la poitrune so serre, la respiration s'rnterroinpt, la toux aine~no du sang; ic hoquc-t paroit, la pre'sence d'espnit fuit, les yreix sec contournent; enfin so manifestent ics convulsions, la furcur, l'apoplcxie ou la ( 35o ) paralysic, et la mort. Lorsque lPon dchappe "a cette dernie're, ii n'est pas rare quc lPon conserve, ou de la cotato, ou de Ia' paralysie dans quciqucs inembres, d'autres fois, une fie~wre consoruptive, de la disposition aux 1ie'morragies, aux affections ncr-m veuses, un teint cachectique, du penchant ý la constipation, des incommodit~s de poitrine, et une e'ruption cutanri~e, de la nature de la lepre. A cet ensemble, ii faut ajouter la reinarque du doe teur Hahnemann, que laplupart de ces sympto'mes se presentent toujours grouppds, qu'ils durent d'une demi-heure A une heure, et disparoissent, pour revenir, gardant une sorte de type intermittent et une v~ritable association. Ainsi,1'~on voit presque toujours reunis, le vertige, les palpitations de cocur, la toux, le crachement de sang, le resserrement de la poitrine, et la suspension de la respiration, comine on ne voit point se sdparer, l'oppression, la lassitude, la fermeture des yeux, I'abscnce dlesprit, la respiration precipitde et g~missante, l'angoisse, le hoquct, le froid des pieds, la toux suffocante. Pourroit-on m~connoltre encore, apre's ce portrait des symr~ptd~mes du cuivre, Ia ressemblance g&n~rale de nos maladies avec les maladies que produisent les niddicamens?' toutLes les substances veninICuses, qui ont, servi 'a donner la mort, por~tent. le sigualement dc phe'nomenes non momns bridemment exprime's, tant dans les recucils, de matie're me'dicale, que dans les actes judiciaires, aaxquels les empoisonnemens ont donn6 lieu. Aussi, le me'decin honinopathe nWest-il point: embarrass6 de trouver un remede spdcifique aux maladies rebelles aux tLraiteinens de la rrnddecinc dogmatiquc. Pendant que cettc ( 35' ) dernie'rc s'6puisc A rechercher leurs causes secr-tcs, qui lui Cchappent sans cessc, le sectateur de lMom'copathie, tirant de leur cxil les poisons, si redoute's de sa rivale, ics affoiblit en ics atte'nuant, et, saisissant la rcssemlblancc de leur action avec le mode d'action de ces maladies terribles, ii les attaque dans la. similitude de Icurs symp-toncs, et fait servir au i'~tablissement de la. santPS, des 'Substances injustement proscrites, pour avoir, dans 1 exagera Lion de la dose, 16gitimemcnt donne' la mort.' Cependant, en de'pit de la terreur imnprim~e' par ces substances, ii s'est trouv6 des hommes hardis, pour ne pas dire th~m6raires, qui ont brav6 la puissance mortif~re de ces substances ve'neneuses. 4re~te'e conseille le cuivre dans I epilepsie. Duncan ci ses suecesseurs, attaquoient cc mal hideux, ave c Poxi de de.cuiv-re. Le docteur Niemnann 'a Mersebourg, vainquit, il )ra pen de tems, la danse dcSt; Gui, avec cc metal Koech/in a fait de bcllcs experiences suy la vcrtu curative des preparations cuivreuses. L1Iome'opa thic icur a succe'd6. Un empirisme rationnel a * rcmplac6' l'empirisme aveugle qui les dirigeoit, et cc poison rcdou table, 6clair6 par les 6preuves sur l'homme sain, est devcnu, dans ses mains exploratriecs, uin rcme~dc aussi doux, aussi bicnf-aisarft, qu'il est meufririr, dans les mains inhabiles du pralicien soumis exclusivemcent 'a loi des contraires. Syrnpto'ines me'dicinaux du cuh'rc. Vertiges, accompagnant toujours ics autres syruptonics. Perle des s ens, pour un tenis tre's court. Stupidite', inscnsibilit6. Doulcurs de tefte. pouvan tables. Tiraillemens doulourcux dans piusicurs partics de la te~tc, accompagne's de vertiges, on les sou ( 352 ) lage en se couchant. Sensation d'6crasement au somimet de la teate. Fourm-illement au sommiet de la tCe Elanccmens vifs et brcdlans dans un c6Ve du front. Tiraillemens, compression des tempes, agrgrave's par l'attouchement. La flexion de la te'te en avant, cause des de'chirernens 'aIPocciput, 'a linserLion des muscles du col; l'extension de la R~e sur le col produit les M cmes de'chiremnens, A la reunion du col avJec le dos. Inflaimmation du cerveau, phre'ndsie. Gonflement. de la. te, rougeur de la face. Couleur bleue de la face et des Ie~vres. Pa'leur cache etique de la face. Convulsion des muscles de la face, les yeux sont hagards, la teALe tire'e de travers. Fermeture subite des paupieres, cules palpiLent. Obscurcisgement de la vue. Immobilice des pupilles. Dilatation des pup-illes. Brillant vif des yeux, uls sortent de la tefte. Liongeur inflammatoire des yeux, regard farouche, dans les acce~s de ddlire. Dc'mangeaison au globe des yeux. De'hiremens aux cartilages de l'oreille, aggrave's par lc toucher. Tiraillemens aux branches de la. mAchoire infdrieure, aggrave's par le toucheri. Elancemiens au mienton, au co'Le gauche de la miAchoire, dans l'amygdale du mc~mc cote, aggraves par le toucher. Privation de la voix. Cris, croassemnens. Enduit muqucpiux dela langruc,lIcmatLin. Salivation, ainerlurne de la bouche. Goiuit duivreux, brcilure insupportable de la bouche. Sdcheresse de la gorgre, soif ardente. DWfitut d'appetit, faim canine, on prf'Rere ics alimens, froid,5. Renvois continuels, nause'es, hoque L. Envie de vomir, accompagne'e de crampes dans le bas ventre, Vomissemens glaircux, Ibilieux, tin quart d'heure apr~ he enidc F ^got, naus "es, tin quart d'heure (35.3) apres le reml~e. Vomisseinent violent, pr&c6dc du hoquet, que Lean froide calme. Chalcur. Donleurs Cponvantalbles de 11 epigasLre. Poids an creux dcelFcstomac, que lc toucher aggrave. Fourmillement, Mancemens, rongemens "a l'estornac. Poids, comme de la presence d'uile pierre dans le bas ventre, quc le Loucher aggrave. Crampes au bas ventre et dans les quatre membres, qui arrachent des enis. Diarrh~e sanguinolente. Constipation opinia'tre, on de'voiement continuel. Ilkmorragic h~morro'Idale, quatre jours de snite. Flux d'urines. Emission abondante d'nri'nes 6pais-' ses et pnantcIs, sans sediment. Urines rares et momns fre'juentes. Tenesme de la vessie, on n'nnine qne tre~s peu, avec sensation de brcilnre et des e'ancemens dans l'ure'thre, surtout a*' Pextremit6. Donleur brci]ante an gland, en urinant et sans nriner. Enfluxre du membre viril, inflammation du gland. Enchiffrenement, obstruction du nez, bAillemens, envie de dormir, 20 henres apr Cs lereme'de. Aphonie. Tonx se'che, continue, qui ne permet pas de parler. Tonssotenent, qni O'te la. respiration, Le matin, toux (jni dure deux henres de suite. La respiration sin-. terrompt, se snspend me'me, pendant la tonx. ll~mopt~ysie. Oppression, suffocation. Respiration precipitc'c et ge'missante. Acce's de crainpes, la poitrine se resserre, On suf-. foque, ct lorsque le spasme quitte la poitrine, ii s'empare de lPestomac, on commence "a vomir, pnis ces accideris di-sparolssent, pour revenir an bout d'une demi-heure. On ne sauroit boire, que la poitrine, 'a l'insta-nt nihn e, ne se resserre douloureuseinent. Sentiment de congestion sanguine dans lapoitrine. DouTome 3 45 ( 354 ) leur aux h)'pocondres, dans l'inspiration, ils no 'sonurfrent point Ic toucher. Elancemiens vifs ai subils dans los co'tes, pe'~ce'des on suivis d'un eni. Etisie. De'clii're-ieins convulsifs des extre'nite's supe'rioures, foihiosso, paralysie des mains, doux houros apre~s avoir pris le rcme'de. Gonflem~ent considerable des mains. Froid glacial dcs mains. rfiraillomens conTuilsi'fs des doigts, qui redoutent ie toucher. JiIouleuir vive dcs bras et des jambes, sur tout aux gras de jamlbes; foiblosse des jambes, dans la station. ci la mai'che, elies plient sous le poids du corps. Cranipes d'une jambe, depuis los mnallh'oles jusqucs au molict, quo Pon ne pout toucher, sans aggra-vor la douleur. Donicurs rhumatisantes. Le dd'ire, les convulsions, laissent des douleurs dans los os et le mxal de tkto. Doulcurs, qui parconrent tout. le corps, en. lo secouant. Les genoux, les coudes, l'entre-deux des &' 1)aulls, sont douloureux. Eruptions cntanne~es. Eruption pourp.re'o, la poitnine et aux mains. Gale seclie. Eruption le'preuse.A. Brisure des membres. Lassitude extremre, qui force do gardor le lit. Convulsions, avec contorsion des membres, renversenient-des yeux; six personnes penvent 'a peine contenir le malade. Acces 6pileptiqiens, qul se renouivelleni Nrqe courts intervalles. On tombo subitemeni?h terre., agite' conviilsi~voment, sans coninoissance, cet 6tat dure un. quart d'heure. Un vomnissomeni soutcnu et de vi6Ilentes' doulours do ventre, finissent par des convulsions, suivies do paralysie. Le mialade couch6c sur le veniro, se detacho -du lit, par saccades convulsivos. Mouvemnens cbnvulsifs dans le' som-meil, soulbl'salltis des mnains, dos bras (355) et des pieds; ics yeux s'ouvrent, se' contournent, se refermcnt, et la bouche est tiraillde. Anxie'tes pre'cordialcs, palpitations de cocur, tremIblement. Froid vii', claquecment des dents. Chialeur febrile, plusicurs jour's de suite. D6lirc, exaltation, extascs. Acce's de de'lirc furieux; on crachc au. nez de ses alentours, on rit aux dclats, on chantc. Dans la phre'nesie, le pouls est plecm, acce'lere, fort, les joucs cn{Iauuncce's, ic regard farouche, etiles propos sans suitec; Jes acce's sc terminent, par la. su~cur. Acces $eriodiquesde. fureur,- dans lesquels on veut mordre les assistans. fMauvaise huimeur, irresolution, on ne saiL cc qu'on veut. Alternatives de calme et d'agitation, de tristesse etdod joic. La p&4rodicil6' est, commune au moral et au phyrsique. Apre's la mont, los verrtricules du coeur sont pleins d'un sang epais, les pounnons sont efflarnm"S., ainsi quelIcdiapliragme, pi,'!sde l'inisertion de l'e'sophiage. Densit6 extraor-dinairc duisn. En fI'xant le, tableau qui vient d'&~re expose, on a Pu se coiiaincre de la ressemblance lide'e des produils do lk6pretive des ine'dicamnens sur 1'lionmmc sain, avec ics effets pathologiques causes par les empoisonnemens. Less sym'p tomes du cuivre, dprlouve par l'llomc~opathiie, sont identiqucs avec ceux dont les -matiei'es inedicales sout remplies, et, si tous nos rnilicamens avoicnt la matine violence, nous pos-s&derions depuis longtems une pathologric me'dicinale coniple'te. Car, it est 'a croire qu'il nWest aucuin deux qui, dans le cours des sickles, n'ecit fourni un inoyeut dc sorlir de la i'ie, ou doel'arracher ai un enncnii. Mais. les mnaladies m6dieinales obscrv~es par leslex ( 356 ) p~rimentateurs horndopathes, pour n'avoir cockt6 la la vie 'a pcrsonne, n'en sont pas nomns Ics portraits ressemblans dc nos affections morbifiques naturelles; diles son[ ressom'Lies de nos reme'des divers, administre's 'aI1'hiomrne samn, avec les memes soins qui ont presidd aux 6preuves faites sur lui, avec le metal dont nous venons de parler. Apre's cet aveu, qu'on ne sauroit refuser plus long-tems, sans manquer de bonne foi, on ne peut se refuser de voir dans l'histoire des m~dicamens 4prouve's, 1'histoire fidde de nos maladies, histoi re qui ne sera complete, que lorsque nous aurons inultipli6 ces 6preuves medicinales jusqu'au point de. les representer toutes. Cette bistoire sera fide'e, ai-jc--dit, parce qu'elle sera l'expression ingenue de la nature' en souffrance, landis que celle que nous possedons, ne peut revendiquer cc privi1e'ge, chacune de nos descriptions renferinant 'a la fois, en. 6tat de cumulation, par consequent de confusion, les traits rdunis et mc'langds, et de la. maladie naturelle et de la maladie m-nedicinale. Je n'avance rien ici, qui ne soit conforme hil'exacte ve'rit'. Lie Ph"ee de la mndeccine est le seul peintre de maladies qui ne subissoient aucun traiteruent. Queule est, de nos maladies les wileux d~crites, celle dont nous ayrons donne' la description, sans 1'accoinpagrner de celle dui traitement qu'elle a subi? preu Ne incontestable du de"faut de siinplici1e' et de puret6 du tableau qui nous en a etc' livrd. Je reviens aux pre'parations du cuivre, que je ne quitterai pas, sans parler des r-noyens d'en neutraliser les cifets de'ketcres. On conseille, contre les oxides de cuivre, les boissons alcalineo, auxquelles ( 357 ) on fait succ6der le foie de soufrc fcrrugineux, tandis qu'on oppose le foie de soufre calca--ire, au cuivrrc dissous dans le sel lixiviel. La solution dui soufre dans 1'huile chaude, ainsi que le foic de soufre alkalise', reme'dient au cuivre introdnit dans l'estomac, en ctat de combiriaison avec des corps gras. Le Doctent' Odier fail le plus grand cas d'une boisson alcaline abondante et de Phuile de ricin, pour entrainer et neutraliser les particules cuivre uses. Enfin est venu le ce'lebre Orfila qui, peu convaincu. de la vertu antidotaire de tous ces rnoycns, et leur trouvant nic~me du danger, nous a offert le blanc d'oeuf, comnme un. contrepoison e'prouve5, de toutes les pre'parations du cnivre. (Voyez son bel ouvrage sur ics inoyens de saint dans les empois-onneinens). Apre's avoir 6loign6' la. cause occasionnelle, "a l'aide de tons les moyens qui sont en notre pouvoir, ii reste 'ala m~decine "a effaccer les impressions morbifiques que les substances vene'neuses laissent presque toujours apre's cules. La pathologie humorale croit satisfaire "a cette indication, par l'emploi des mucilaginieux et la dEiete1act16e, moyfns merveilleusernent propres 'a unvisquer les particules 'acres du poison, dont elie suppose 1'alsorphlon dans les fluides de l'organismie. Le sectaI~eur du solidisme, y joint tons ceux qui peuvent conirarier le d~saccord qui a snrv~cu an poison. i'irrilatiou, esicomba~ttac par levs se'datifs, 1'atonie paralytiquc par les stimulans. En un mot, la loi des contra,-ires est,ippliquc'e a, tout 1'organisme souffi'ant. L'Ilomeopathie, convaincue de l'i~npossibilite de reconnoitLre les, causes cache'es de cc ddsaccord universel1 et cherchant dans les me'dicamens epi'ouves, ceux ( 358 ) dont ics sympt~mes ont le plus de similitude avec ceix. que Ic poison. a produits, a trouv6' que la noiiv v'ouiique ci le coq lev'ant de'veloppcnt des convulsions ct doildcurs de ventre analogues; que le foic de souf~re Ct l'ype~cacuanha sont' efficaces contre la. tou~x; quc la belladone produit le dd'ire et les affections de peau semblables, 'a quoi on petit ajouter., pouri ces dcrnie'res, la douce amV're; enfin, ic quinquina lui offre, contre ladc'gd6nratioii cachectique ct les donileurs pie le toucher aggrave, un remeade que la puissance qifil a, d'engendrer des affections c'gales, l'oblige de regarder comine spe'cifique. Lc cuivre se donne liomc'opathiq uement, 'a la dose de la. fraction qua drillionic'me d'un grain de l'ace'tate de cc nie'tal, combini'c avec l'espriL de yin, en *parties 6gales. Cc n'est quc dans les affections de, la pcaut, qui'on peutit l'evcr "a cglle de la fraction billionieiuc. Dc nombreuses observa~tions ont prouve' que sa durec d'action dans Porganismc, est de pcu, de dure'e. Hie ne passe pas cinq 'a sept jours. Spigdlie, Spigelia -Inthelinia. La spigrelic, rem Zde domestiquc usit~e'contrc les vers, dans l'Antcriquc me'ridionale, est arriv~c cala connoiss-ance de la, me'decine durope'ennc, qui ne sail, a% son gard, (IUC ce quc les n'grces des antilles lui ont p pris, c-ai-d, qu'cllc est un excellent vermifuge. Tout en convenant de cette proprie'te de la, spig6lie, ilahlncrnann, est loin de borner Iat ses vertus me'dicinales. Cc scroit, dit-il, avec un moycn, li'rolquc, faire iine bien petLite chose. Ce grand homrnc a.raison de voir,- dans la. pre~sencc des vers da'ns l'organisme, amire chose itfaire que de les expulser du corps. iunc foule de rciui Cdcs noins precicux peuvent ope'rcr I ~( 359 ) - cette evacuation, ne fi~t-ce que la semience de seinen contra% vermes, mais uls ne posse'dent pas, comme la substance dont nous parlons, la vertu d'ane'antir le mode paihologique fondamental, genera teur de ces insectes. C'est la pourtant quc g'IL la verlitable m&edccine curative. Les vers ne cesseront de se reproduire, que lorsque cctte disposition verwininuse. sera dd~lruite, et la. spigelia renferme cette proprietLe. 'Mais,- pour atteindre cc- but, ii ne faut pas imiter P'imprudence de ceux ijui Pont administr~e ' la dose de 5o 'a 6o grain's, et qui, l'ayant trouve'e t-res activcT, ont irdýeux aime' la rejeter, pie de la soumettre aux experi~nccs, qui ont appris, que les plus pctitcs (doses de cc me'dic~ament suffilsent, pour remplir cette irnportantefindication. Ces utilese'preuves ont enseigyn6 de plus, que, lila proprietce vernimiftiige, laspigelia en joint-d'autres- bien plus pre'cieuscs encore, comile ii sera de'montr6 par les sympto'ines remarquables qui l16 sont propres, dont va suivre le tableau. Une particularite' dans l'action Adecce rem Cdc, est qiie son effet priniit-ifs'accroit, de jofir en jour, pendant l'espace d'une sernaine, mc~vm.c lorsqui'on n' en r&Pete pas la dose, cc qni rend, son' eprenve tr C's difficultucuse surl'homme sain, mais aussi,son action consecutlive en est d'autant plus longue. La fraction d&._ cillionie~me est presque toujours suffisaute, home'opathiquernent employee. Ceuc longue dui'fe d'actio'n la rend propre au traitement et 'a la gu~rison des mahladies les plus gravres e 'I es pills rebelles. Avec Ic carnphre, employe a doses repetecs, on renie'dic 'a l'exage'ration des effeas de cc re~nie'e puissant. Veties, dans hi session, la station et la mai'cle, plus forts, lorsquc 1Pon est couche'; la te~tc toiube en ( 36o ) arrierc, la poitrine et le ventre eprouvent dui malaise, et lPon perd connoissance. V ertige, en regardant devani. soi, on est expose" ah tomber en avant, cing heures ape'~s avoir pris le renmede. Fuite des ide'es, de'faut de ind~inoire, quciques heures apre's le renmede. For'ce de niemoire,visiblement plus grande, cinq jours, apres le rernI~de. Toute la te~te est prise, une derniheure apre's le iem'dend. Affoiblissement de l'inielligencc, tel, qu'on ne peut se Ilivrer 'a aucune occupation. Vuide de la te'te, plus sensible an. front, sensibiliV du cuir chievclu, he'riissement des chieveux. Sensation de ligature de tonte la id'e, 28 hecures apres le reme'de. Compression, serrement 'a diffhrentes parties de ]a Ltde, Iu elqlues hieures aprc's le rema'de. Pression des teinpes dc dehors en dedans, deux jours apres le rema~de. BallotLtement. du cervean dans la marche, on )y ressent, ým chaque pas que lPon fait, un retenlissement. Ar-~ gravration des douleurs de te'e, dans l'air libre. Tirailleiiiens, c'lancemens dans les tempes, ainsi qn'an front: Le mouivetnent, la marche, un faux pas, surtout, causent, des tiraillemnens et des fouillemens dans le cerveau. Doulcur de'chirantc?'al'occiput, au sommet, de ]a te'e et dans le front, aggray'e par le monvement et le bruit; ouvrir.la bouchec, parler, suffisent pour liii donner dc la violence; on ne pent edre qu'assis, le concher la rend insupportable. Elancernens, vifs commne NL'incelle e'lectrique, dans une des tempes. AccumutlatLion- de chaleur d"ans la id"e. Sensation de l)uI'uhre aux temipes, d'autres fois an front, profonde ou cu~and'e. Sensation douloure use de bwillure an sourcil gauche. Douleur bruilante "a la par tie droite da front; cule s'e tend jusqufanx 3yenx, qn'on ne pent tourner, ( 361 ) sans souffrir. Dedmangeaison brcdlante au sourcil droi t, 294 hcurcs apre~s le remeade. Douleur mordante 'a la pecal dii front, 'a gauche. Sensa Lion de tension et. de contraction des Vgu"Imens de toute la te"e,on nesa uroiL les toucher ni les niouvoir, sans eprouvcr de la. douleur. Douleur 'a IPorbite gauchec, comnme Si on 1'6crasoiL de haut en bas. For'te comipression au dessus de 1'orbitc droit, avec sentiment de pesanteur dans toute la teate, deux heures et demiceapres avoir pris le reme'de. Pressionsourde, au dessus des orbites, dix minutes apre's le remn'de. D~mangeaison lancinante au globe de 1'oeil di'oit, au bout d'une heure. Douleur lancinante continuelledans le glolbe de N'eil droit, 2.4 heures apre~s le reine~de. Douleur?'I1'oneil et au dessus. Le niatin, rougeur inflamatoire de la conjonctive, pesan tour des paupic*res, telle, que 1'on peut "a peine les ou'vrir. Elaucernens dans lec milieu. de Poeji eta' 1'acgle iiit erne,, qui n'cmpe'chent point de voir, inais abaisscrit la pmupierc supericure, trois jours apre's le rerniede. On ie, peut mouvoir l'oeil gauche dans tous l-es sens, sails y 6prouver de la. doulcur. Dans le iuouvernenL des yeux, uls souffrent, conime s'ils edoient trop volumineux pour leurs orbites. Pression sur los cdtcs - (Ic l'oeil droit, qui senible venir de dehoi's, trois h-eures ap' s leremade. Douleur comlprimante au globe des yeux, on ne peut les mjouvoir, sans, 6prouvci' lin sonifrance inbupportable, le vertige, ct, pour voir de co~te, it faut Lourner toute la teate. Douleur b~rcilante et resserreinent dii globe de 1'oeil droit. Apre's muidi, chaleur se'che -dans Ics ycux. Douleur brcaile ant17 Ianglc exierne de i'deil drolL. Doulcur brcdantc aux deux ycux; uls se ferment inTomne 3 46 ( 3162 )'1 violon taiement pour cinq ou. six minutes,-. causent. de 1fanxhVe'Leetla crainic d& ne potivoir plus ics on.vrir; uls se rouvrcnt, ma~is- on nc. voit rien qu'une melC tie feu; c-nfn ha Nvucorcvicnt, ic-s yeux pleurent ea les pupil~es se dilatent cxtraordinairicineult,7T4/ jowr -.t-pre's avoir pr~is- ic rernede~.. Goutte secrine pass., (.1,e. Diatationdes p'upillcs,, eflet tr.0s1promp d'ule dlose extiin-reneiit peti~te du renie'dcL lrotdle 0.I aba-Llern~nt. de& 3yeaX, 7 jou~rs apre's Ic rcvuikdc. Rie~lchement, sDrte deparalysiedcds paupici',es, dies tonib1)dflt etdqiveaCgU Lre relcve's- cavec lai main, lcs, pupilics sont a1ors tres d-ilate'c& Au sortir 'Ldii sommeil de lapre~s-~cine'e, La- figure Pst (Ic~ompoSee, gontkce, niais sans- aucun senlimcinL de inal-aise; caC'u&at d~ispa~roit ani lOut de six hicires, mais pour revenir lec lendeinain nmatI awreC j-ulis de gvavilc', speciaddnicnt autour des ycux. ComnlI'ession, bi'ulure hl'aunc de-s ponimelles. Ala r6giort (oniumne aflC a poinmette et a% la tempe, d~c'hircnlcns,. tension q(jitdonne Ic serannlent deI nl.'cntwcdces parties, de~s q(jIiC douleur cesse un pc-u. Elance-. mcns ai la. unichoire s-uprieurc et Li la joue, du co^ le "gau1chec, au. boat d'une demi-hecure; sensation dc brcihire a* ]a jouc gauche, 4 heures apres le, remniedc. EntIL'Irc dui 1ord temp oral. de Porite; on y ýproivcniie pression douloureuse; ii scuibiec*'tre bless6, lor-s(piji3r Ly ouchec. La paupi&crsupctricurc est roide v(1, i mmo11bile, on a de ]a peine "aila lever. Suppuration de's buIIses, oiij Pon 6'prouvc une douleu~r mordante. Lt-a rmoy-ement abondant, mine eau corrosive conic des yciixUou(leur aux y-ux., connue s'ils etoicrit relmplis (Ie Sa blIeC Bouurdonnement d-ans les orcilles; fluctuation donlouretuse depuis les oreilles jusqUCs au front qui p~al -( 3-63)3 v -ite. Le soir specialement, bruissemens violens daIms Ics oreilles. Bruit dans les orvcilles., semblable au volI *'d'un oiscau; ii en sort ensuite de lliwnidite, CC (jill -rend l~ouie plus fine. Tintemens dains ics ovcilics, ve tentLiss erent dans toute la. tfte,' occasionne's par.lc parler. L'acte diu ioizi-her assourdit, ctI Pon lie recouvre 1'ouie, qlu'en fonillant avec le doigiL dans lsoreilics. Lcs oreilles'paroissent ie buchies, -on ne sientend pas parler. t lancemcns s o urds * dans, 1inte'rieur d'une oreille, qui pe'netrent usqutes. --dan's le col, par la trompe-dEristache. Dotileur Ian-.cinante dans le -cot du -c'ol, dcans la-pai'ol.ide et j-us(pies dans 1'oreille, pendant'Ia dec~lntiion. D~chire-- inens ý la. nikhoire infkrieui'e, q"i s''dc-edentL j usq utes;dans 1'orcilte et son con-tour-, et mdul-e juspies CI Ihi nuquc, on nne peut inouvoir. la tC'*Le, sans douleur. Enltlwe au cote-gauche dti men.ton,.aocumlp-t-gimec -de d~mangca~is on, 12 heures a~pres Ie ri'deiud. Sen-- sation de brcdaure ~la -IeVrC sup cr-icure, leli-c.,couvrc de boutons noirs -indolmus. Gonfleiueilt des.glandes Adu col. -Douleutr odes dn~s,-qui sciublenil p~orte'es hiors ode kIa..gencive; -on niehIa sent pointi,en, buvani e.inangeant, mais tout de suite aprUs ]e repas, ci (4ani la -liuit. Douleuir dc -dwiits, (Jul 'eipce dc dorrnir'et force de se lever; Onilcliea re~vssent, dans ki ouiy',qtf'aprl~s avoir-ma-nge. Ikince - rinens -dwavs Auie dent -creu~sc, -depuis la Recirowkc jus(llls.ala Iracine.; As -rcvienncut de (dix vii(li~x -mnunutcs,.e&1'oau,ainsi quc i'air frais, en aggrra v en L h edouleaiw; 'Ia.futn W' -detaba~c semble hi calmner, A4.6 Alieiwes apve~s-le.reiiide. -Mal-ae dents, ta a 4e -zeu~chet' stir Ie-C ~I*)LWde a doduleur -liEndait-blanchiatveýe ki alan~gue, savem' de p 4e4U mmue.Tmeur ~cxl a _Ioucdic.Da ( 364) *dtappd'it, soif' vive, poids au creux de 1'estoniac. Le sob', 6daicemens 'a, gauche sous les cotes, on est forc'c de-se courber en avant. Douleur de ventre a la re'gion dui nornltril; elie reparoit plusicurs jours dc Suite apre's imidi, de cinq 'a six heiires, accom.pagnee de froid, de diarrh~e ci d'urines'abondantecs. Le sob', doulemw-de ventre, on sent a'u nombril un -gonflemient dur ct circoniscrit. Elancemiens dans le fond dii bas ventre, derrie'rc les amnes; uls se ICP" tent dans la poitrine, avec resserremehi de cet or-,gane. A la region de Pantican inguinial, tr'anche'es et d1ancentens; ii se forme une hernie, douloureuse au toucher.. Selie de couleur blanche, chaque jour. Deux jours d'e siiite, on rend par lanus des flocons de glaires 6paisses, lorsquc l'on croit ne rendre quc des vents. Selles compose'es de cro Lies de che~vre, enveloppCes -de gi air~es. Apre's ine seile abondante, besoin sonlenn et inutile, d'alier encore "a la garderobe. DC'manigeaison rongreante ci. lancinanie aux muscles de 1'os innomnin& Ellancemens sourds au cote gauche duyentire, an dessus, de 1'os des isles. Elancemens brcilans "a 1'union de l'os des isles avec le sacrum, dui cOkte gauche. Douleur lancinante et perforante an pe4rinc'e. Fourmiliement pendant plusicurs jours au rectum et 'aI1'anus, que le graitement ne fait point 'cesser". Poids soui'd h'lanus. Borborgrecotne, 'seMbi~bles aux croa 'ssemens des grenouilles. Tumuille flalneux dans les intestins, suivi de deux selles le ua~im -ei imne autre le soir; elles sonft forme'es d'unc bouiilie liquide, six jours apre's avoir, pris le remeade. Le preiniew. jour, absence di evacuaiion; le deuxieme jour, apre~s la r~pedition du re-mcdc, selie dure, qui "( 36-6 ) ýmnafcli, on sent chaque faux pas retentir dotulciu.-:i-cusement~dans tout lc corps. Courbature dc tous Ics membres, I epinc du dos esýt "commeC brise'e. Pesanteur dui corps et des mientbrcs, on flC se trafic qa'avec:la plus grande peine. Lassitude extreme-, plus sens-ible en montant un escaliei-, -deux heuoes apre's ic ri'emde.. Epuisement apires lc Plus doux mouvement, aprvs um coour-te promenade. -c L menatien -au re'veil, abattem-ent, tel-, qpe l'on a de la peine A Sc remuer dans son -lit,.7 jours -apres le re7medc. Envic invincilih de dormfr, le matin,, apr-Cs m~idi. Sommeil lourd, d'engourdisscmcnt, apres la. plus foible, dose du remeade. Lc soir, envie invincible de dor-,*nir, on se couche-etlIcsomnmeil se fait -longterns attendre. Sommeil inquict, agit6, trouble par des songes, on ne fait quc se retourner dans son lit. Erections, p&Dlutions noctunnes, apr es un songe v a-p tucux, sans aucun affoiblissement. So~geCs lascifs, pollutions, sans 6rections. Le inatin, froid, qui saisit -en sor 'tant da lit et sc 'rpte chaquc jour. Frisson sans si;qin efi -sentir quc It nmatin sculement, ii part- des pieds ciL sc *repand -par tout ic -corps, deux heures aprZes avowc pris le remcndc. Le plus le'gcr m ouvemen L tfait n.aiti'c i 'frisson. Lc ma tin, froid avec tremblement, sans soil. Frisson qui parcourt tout letýorps, s-ans C~trc suivi -de chialeur ni de soif, une hecure apre's ic rctmedc. Pendant cinq jours c~onse~cutifs, aux mie'ncs--heurcs, ~froid, u aii 0usi~ apr's s" ti'c lcve, et dure -quaArc i ciq hm-es ~zcs mdi, clialcur.-au ti-on-c et-' la '&we -qlui rougil, sans soil' rcmarqiiabie. Lc soir-apr-Cs~c (367 > eoucher; frissoni, suivi d'unc su-cur g6n&-a1e, abon(lante et d'une d&sagrrhble odeur. La nuit, inquie'tude continuelle dans les membres,. intpossibilite'de dormir, 1'air y rem~die promptemenL.. Agita tiortde 1'esprit, anxjc'te's, craintes. de l'avenir.. On cst silencicux,port6?'a1'huincur, 'a la. colU're. Tristesse, niorosite', dc'scspoiri; tout pres dui suicide. J'invite ic lecteur 'a rn'diter s.ur les &syn~tokms des yc-ux, stir ceux dui bas ventre, ainsi* que sur les ph6'nornenes febriles, particuliers A\ la plante dont je viens:. de dc'crire les proprite''s pa-thoge'netiques. Ii1nWest aucun m~decin qui Wait rencontr6. nornbre de fois. P'ophialmie, subordo~nne aux paroxysies periodique~s de la. ticvre inLernilt~enLe. Elle. es.t rcconnois:sable dans le portrait qui vient d eLre pr's-ent6., Bien que le kina en triomphe quelquefois, ii cst loia d'agir auss -i directement, aussi innocemment quiune-fraxction. de'cillionic'me de spigelia, ne 1aiss~nt a pre~s cue aucun des inconvenicns de 1, eorce- du p-crou. Les syrnpto'mes vermineux offi-ent une ressemblance frappante avec ceux dont la connoissance cst, bannale. Ce remeade joint 'a la faculte d'expulser les vei's, celic d'cn pre'venir la" reproduction.. Enfin quciques espe-es de fie'vres intermittentes trouvent lears analogues dans celles que la spigelia a la Lroprie'te'&engendrer. Elle in'rite done de prendre une place distingue'e- c6'Le des mddicaniens auxquels une grande ef'ficacite" donne un haut prix. Grande Chit'lidoine, clielidoniwn inajus. Le sue exprirn6 de- la, racine de chc'lidoine fraichc, mn'l, avec egale partie d'esprit de, yin, donne imnc teinture, dont, an employe la goutte pure, sans lui faiire subir d'atte'nuation.. ( 369 ) sensation bru'dante. au lobe -de loreille oppos~e, i13 heur es apre's le remc'e. t 1ancemens, Iongtems prolonge's "al'orcille droite ext~rieure, qui ne disparoissent que successivement, 3 heures apres le reme'de. Dans la marche, tintemens dans l'oreille gauche, 9 heures apr~s Ie remn'de. Siftiernent dans les oreilles, deiii-heure apres le rcemade. Danis les deux oreilles, sensation insupportable, qui force d'yr introduire souvent un doi'gt; ii semble qu'il en. sorte de Pair avec violeince, trois heures apres avoir pris le rem 'de. Bruit dans les deux oreilles, semblable un detonation d'oigne'e du canon. Tiraillemens douloureax dans le conduit auditif, l'introduction dii doigt y provoque le tin tement. Forte constriction dans le col, au. dessus dui pharynx, gui en est ge'ne', -mais la respiration est libre, cinq minutes apre's avoir pris le reme'de. Efforts du gosier, comme pour -repousser un morceau trop gros, que lPon auroit avahe. Blancheur de la langue, qui es t pa'teuse Saveur nawse'abonde, goiuit de ticurs de sureau infuse'es, gui n'empechent par de trouver bons les alimens. Amei'turne de la bouche, gui ne changre point la saveur des aliincns, deux heiires apres le retne~de. Diminution de l'appd'it, ddsir de boire du lait; son usage fait le plus grand bien, et n'est point accomnpagnc' des Ilatuosi~es qu'il cause ordinairement, 36 heui'es api %vs le reme'de. Renvois d'air fre'quens. Nause'es. Forte envie de vomir, accom~pagnde d'une augmentation de chaleur dans tout le corps, un quart d'heure apres le rem de. iloquct frequent, une heuire et demie apre's le reme~de. Compre~ssion douloureuse, pincemens an creux de lPestomac et au des-. Thrne 3 47 0' ( 370 ) sous, auginent~s par lc toucher, 3 hicures, apres ic rei'de. Crampe puqlsa Live au creudelst ac qui cause de l'anxie~V dans, la respiration, cinq lieures apre's le remede. Sensation de brc'lure "a gauche sous les co'tes. Douleur d'estomac. Tuinulte continueldans le bas ventre. Douleurs de venire. 1Pression doulonireuse an dessous dui nombLril. Pincemens sourds 'a la region dui nombril, suivis d emission de vents, unq.heure apres le -reme'de. lRentrece spasmodique dui nombril, accompagtnee de maux de cocur, six heures, apr es le rema'de. D ouleur bru'lanle 'a gauche sous les faiusses co'tes, 14. heures apr~s le remaede. Tranche'es sontenues, dans le bas venlue, iminediatement apres un repas pris, avec gocit. Pincemens douloureux d.-ns,1Paine gauche, neil' heuwes, apres le reni'de. Le ventre est serr",, les excre~mens sortent durs, en forme de crottes, de no utLon, deux jours de suite apres avoir pris le remede. Devoiernent. Tenesme de la. vessie; on read.pen d'urines, qiloique lPon y soit souvent sollicit6; cet CtAt dure tout un jour, ct commence deux heures apres le remeade. Bri'ilure aIla vessie, avant. d'nrine r. Ecoulement mUqjUCux par' le canal de l'ure'thre. Donlear 'aIla poitrine. Serrement. de la poitrine, gene de la respiration. Elancernens vifs sur les c~te's des verte'bres dorsales. Elancemens sourds et pr~cipites dans le 'flauc g~auche, dix minutes apre~s le re'em'de. De'chireinens ai Ia region lombaire et aux hanches, l6rsqie lPon flechit le corps en avant, ci que 1Pon se rel've, ii semble que les verte'bres lomIbaiL'es soient brise'es: cct C'at comnmence trois joursapres, avoir pris le remede et dure plusicurs jours, de suite. (371) Douldeur de crampe au bord intf'ricur de, l'omoplate droit, qUi empe'che le mouveinent dui bras, une heure apre's ie reme~dc. De'chiremens aux muscles du bras droit, -28 heures apre's le reuin"de. Compression paralyrsante au bras gauche, deax j)^our-s apres le reme'dc. Doulcur 'al'articulation du coude gauche, que la. flexion aggrave, 4 heures apres le remd. Tiraillemens doulourcux au dos dc la main droite, tine heure apre's le remeAe. Douleur de'chirante et paralysante 'a l'articulation dii poignet et dui carpe, que la compression aggrAve. Les 'doigts d'une main deviennent jaunes ecL froids; uls semblent inorts et les ongrles bl euisscnt, une heure apr's av'oir pris ic rem ede. Tiraillemens 'a l'extre'miLe' des doigts de la main droite. Impuissance Presque absolue de m-archer, la cuisse ct le genou droit, sont comnic paralyse's. Serrement douloureux',I deux travers de doigt au dessous de ]a rotuc doit; I m~e ipression au dessous dc la rotule gauche. Elancemens ativ jarrets, deux~heures apres le rcmede. Tir Tflfl5tn dotiloureux le long du gras de jamnbes. Crampe a la Plante du pied droit', engourdissem'ent, des orteils, us sont froids ct insensibles. Elancemens p~riodiqucs dans diverses parties dui corps, i5) heures apre's le rcme'dc. Fatigue dcs membres, on craint de Ics nmouvoir, paresse, somnolene. Mal-aise gener'al, on ne, desire que de se coacher, on de rester au. lit, oA i lon ne peut dormiir. Somme'il agit6', dont on sort avec Ic nial de te'Le. Sucurs pendant le. sommneil, ainsi que la m.7~tin, et apre~s le jlever. Le soir, au moment o u% lion se couche, frissoni, de la durdc d'unc Jicure, suivi, d'une sucur qui se pro (372 ) longe toute la nuit, 38 heures apres ic' rema'de. Chaque fois que 1Von sort "a Pair libre, frisson, qui cessc,, de's que 1'on est rentre" dans la chamibre. Altei'naLiyes de chaleur ct dc froid, soit dans le corps entier, soit dans qaciqucs inembres, 1 8 heures apres Ic remeade. HorripilaLions ge'nerales, ave c la me'me, tcmperature du corps et sans soif, trois licures apres le rcme'de. Renforcement, du pouls, sans augmentation dc, vilesse, un quart d'heure apre's le reme'dc. Refroidissement des mains, tremblement, frisson de tout le corps. Froid glacial du pied droiL jusqucs au genou, tandis que l'autre conserve sa temperature. Gonflement des veines des bras et des imains, trois heures apre's avoir pris le reme'de. Abattenient extraordinaire de l'esprit, inquietude dii present ci de l'avenir, on ne trouve de repos en aucun lieu. On ne sauroit douter, apre's Jexpose' de ces yp tonws, qac la che'lidoine nWait une influence re'elle sur les organes du bas ventre ct specialement sur ceux jUi sont, contenus dans les hypocondres. Aussi la niedecine dogmatiquc a-t-ellc toujours adress6' cc remede, au foic et 'a la rate, dans l'obstruction soupýonnee de ces deux viseC'res. La m~decinc empirique, qui ne raisonne pas, en fait souvent une heureuse application. La connoissance des vcrtijs positives de cc in6dicamcnt, va re'gulariser son emploi. La similitiide des sympltrnes des deux maladies, pre'cisera d'unc mani ere cei'tainc les especes qui sont de son ressort. L'cxpd'rience m'a cnscigne', quc P~atide constriction du foic, accornpagn6 de la constipation, dc ]a coulcur icte'rique de la peau, de l'amcrtume dec la bIouche, sans perte dc Pappe'tit et sans soif, inai5 ( 373 ) avec difficulte de la digestion et douleur dc ventre, pendant qu'elle s ope're, r 'clamoit l'emploi de ce renicde. Les vicissitudes de chaud et de froid, qui se font remarqucr le soir, les sueurs noctuirnes, que produit la che'lidoine, ne sont point ctrange'es 'a la disposition cachectique qui accompagne 1'enigorgement des re~gions hypocondriaques, non plus quc la dc'mangeaison et les picotemens, qu'on voit communndment marcher 'a la suite de l'obstructioin de l'organe C'sccrtur de la bile. Pomine e'pineuse, Datuira strarnoniwn. C'est dacns l'taL de fralclieur de cette plan te, que l'on en extraitLle suc, pour le me'ler avec 6'gale par tie d'eSprit de vin. IL' effe-t primitif de cette substance mc'dicinale, nWes t point la douleur proprernent dite, mais bien des sensations desagreable,.,, comine l'ont exprime les personnes qui qnt servi de suje~t aux experiences. Elle endort les nerfs, assaupit la sensibilit6', et cc n'est que, lorsque la r'a ction de l'organisme commence, que le systeme sensible se re'vei11c, que lPon voit re,~ naltre le sentiment etl~a d'ouleur, quand les doses de ce reme~de oat et pea menage-es. Ses proprifte's positives sont, dvaugmenter, dans, son action primitive, la mobilite' des muscles sourniis a'* la volonte, et de suspendi-c Les, s~cre Lions et excr&'tions. L'effet consdcutif nous montre L'dtat I out-4t-ffait oppose', c-ai-d, L'engourdissemetPal'aalyliqlue de ces, muscle~s, etun accroissenient d'activit6 dansles organes sc'reteurs et excre'teurs. Par consequent, lllo-- meopathie, qui ne reconnoit de facult' nm'dicatricc qu'a' Pellet primaire des substances mddicina les, L'em--. ploye avec succes dans le spasme niusculaire, cominc aussi, elie re'tablit hecureuseinent le cou'rs des dvactiatioiis suspendues et exeniptcsde toute doulcur, avec cc tie subISLance qui nWa point la-facuiltd de la. produime 'II est 1)ief rema~rqua~bl-c que lesI symptorncs cons6 -cutifs des puissances narc~otiques, s'expriinen't'plus evid.,2mmien't et en phis grand noinbre, pie ceux d' veloppe's par les su]-)sta~nces m~dicinales qui Wont Lpoint cc caract~re. Avet cc Lie dohn~e', l ic rndcciii evitera fiacilement d adrninistrer cc rema'de aux nitala(ics atteints de ce oyntmcs secondaie.Aisl paralysie co'mplC'Le, les diartrhccs invr~t'rscile affections paihologriques, dont la douleuir formec le trait cai'actl'ristique, lui paroitront touj'ow's Crec xclusives dc cc rn'dicainent. Ilahnemann recorninande 'sp~cialement cc rern?~dc dans les affections mentales, dont 1e.ý symptornes re' pondeuL 'a ceux qu'il a ]a proprieI dc de dvelopper sur l'hominm sai. Quciqucs Ocspekcs de convulsions sont au'ssi de son ressort, ci l'hydrophobie, suijette h ~des varidie's spe'cifiques, c~dera quciquecfois 'a cc rcm'lede, Iorsquec la be/ladlone ct ]a jusquiame ne seront point specifiqueceni iiidiqudes. Enfin, ajoute-t-il, ii est sp&'ci~fique, dans (Iuelques f]*hvres C'piddmiques, qui affeclent 1PAine et le corps, de la mc'me nanic'e pcIe lefait ]a ponme cpi'neuse. La. teinture spirituduse de cette substance doit e'tre attnie, selon eilc p'ocde* d'usage, jusques 51a fraction triIlionienle 2 presque toujours suffisante dans les alfec Lions aigue-s. La dur4ec d'ac lion des petites doses est (Ic 36 'i 48 hctwcs. Les suites des grandes doses de cc rinemede, dangereuises, taut dans leur action priminjue qtie dans leni' effet secondaire, soul efficacemeat corrige~es par l-es acides ve'ge'aux, surtout 11a. ( 375 ) cide citrique. En furnant du ta-ba~c, on fait cesser I"especc d'ivressc cais~e' par cc remede trop forternent dose'. Iv~resse, lhut hetires api'es avoir pris le rern~e. Pesanteur de tte, estLupidi te,une heui'e apr Cs le rein He. Lvresse, pesanteur de tout le corps. Sentinient diunc hc'ge~ict6 de'sagreab~e dc Ia tke, et Idune foiblesse,dc cet organe. Diminution dc la. m~rnoire. Difficult,' dc Ia pense'e,-qui semble reunie "a une inquietude in-.t6rieur 'el et provcnir de cette agitation. Resserremerit -douloureuxde la tete. Vertiges, -troublc dc la vue I, on chance"1e, ofl se heurte, qnatre jo 'ui's de suite. Le matin, en sortant dui lit, vertiges, absencc dc la m' ' oirc' voile. devant les yeux, cetCi at sc p~rolongc pendant de ux hieures. Ascension dui sang vers Iala tae, rougu de~~ ~ lafcsiadente, tuncellcment des )reux, eruption pour-pr'e stir le dos. *LnsensibiliVd absoluie. Alt,ernatives de doulcur a% la t1a1tcetiaut ventre qui est tyrmpanise, *trois licuies apres le reniu~de. Gonflemeni des yreux, eniki're de la face. Le~s eux sond hagards, Ia peau dii front ýride'e, les traits tirailh~s cit 1'aspeci de la figure, sinistre, e'pouvantable, deiix hieures apres le reinu de. Tiraillernens, crampes de la tte*L ci dcs yeux, gyrinceniens de dents. Engcorgeuuent -des vaisseaux sanguins de la face. Mouveuuens convulsil's de Ia Qtie et des bras. La face rougit, fre'quernnient, ci les ycux devriennent fiarouches et hagardts. Sueur fre'quente de la face, surtLoui dui front. Contraction extreme des pupilles, meme dans P oh_scufit'; les objeLs paroissent plus petits et d'owcne's,, on est comme C'bloui par Iala uhinre, une demi-heure apres le rcmu~de. Dilatation extraordinaire des pupilles, elies deviennent immffobiles, trois lie ures aprCS Ic recm'de. Faussete6 de Ia vision, les objets se pr& sentent de travers; souvent 1Pon ne yoiL qu'une fractlion d'un objet, par exemple, dans une figure, ic nez toutL seul, ou le front, *11 semble que le -cercie visuel soit. re't-cei. Dlautres fois, dui papier blanic paroit cntoure d'un bor-d rouge, et, si l'on veil lire, les, caracte'*res se meiivent et se confondent, on ne peut reconnoitre une seule syllabe. Cecite comphac, pendant 6 heures, suivie diune compression dans le milieu dui globe de l'oeil, en passant de l'obscurite' "a la iimi "re, ou de la lumi "re dans l'obscurite', lorsque l'effet cons~eutif du rcme'de est commenc6e t que la vue est re'tablie. Gonflement inflamimatoire des panpiehres. Larmes involontaires. Sentiment de ruidesse, de blessure de tonic la bouche, et de s~echeresse du gosier, qui empeche de pouvoirinanger; Les aliinens ne sont dans la bouche, que comflie de la pailfle, on n'y sauroit trouver de szalive, malgr6P lapparente huinidjite, et la propret6 de lalangue. DifficuliP de la deglutition. Impossibi]IP*e de la de'glutition. Relache-ment dui voile dui palais, qui ge~ne lc passage des alimens, Begayeinent. L'organe de la parole est comme paralyse'. Mutite', on indique de Ia main cc que lPon d~sire. Grincemens de dents, trismiis. Ou la langrue est paralyse~e, on, lorsqu'on Ia sort de la. bouche, clle tremble, comme dans la fitcvre nervreuse. Gonfleirent de Ia languic, edle sort et pond hors de la bouche. Salive ecnrne-use ct sangainolente. Horreur de l'eau, "alaquelle se joigrnent les convulsions, Ia furcur, que lPon ne domipte que par les liens. Agritation, ti-remblement des membi'es, on se roule dans son lit, en cri'iant; d&ii'e, ens'ie de mordrc les ( 377 ) assistans; les pupilles sont &iilat~es, la bouche, Ic gosier, dessech~s; l'aspect de la lumiie'r, d'une glace, de l'cau, Ics convulsions redoublent, La gorge se rcsscrrc, on 6touffe, on bave, ct 1Pon crachote sans cesse. Soifardente, avcc mal de t~tc, chaleur brcilante de tout le corps. Salivation abondante, avcc aecroissement de la soil. Perte dc salive jusqucs 'i La quantite de quatre livres dans l'espace dc 24 heures. Vomissefletglaireux,bilicux.Poid5?l'es tomac, arxi'd~s. Ballonnement du ventrc, sans durcte, sans douleur. Gonflement du ventre, angoisses 'aIl' pigastre, sueur froide, froid glacial dcs membres, sommeil d'cngourdissement, ddfire, evacuations involontaires par haut et par bas. Fermentation violente dans le ventre, pendant l'espace de 7 jours. Borborygmes, il semble que quelque chose criaille et se meuve dans le bas ventre. Tenesme, on ne peut aller &La garderobe qu'au bout de 24 heures. Constipation. rranchees, avant d'aller * la garderobe, selle diarrheique, de couleur noire, toutes les heures, 36 heures apres avoir pi'is le rem'de. Ddvoiement, qui dure 1'espace de 7 jours. Selles d'une odeur cadavereuse. Envie frdquente d'uriner, I'urine ne sort pie goutte h goutte, ou bien d'un jet de La minceur d'un cheveu: on ne peut, ni en accelerer le cours, nii jaculer les dernie'res gouttes, sans 6prouver de La douleur. Suspension des evacuations alvines et urinaires. Flux abondant d'urine, accompagn6 d'horripilations et de borborygmes. Flux d'urines involontaire, sans eprouver le sentiment de la soif. Tome 3 48 ( 378 ) Augmentation dui flux menstnuel, la matrice expulse dc gros caillots de sang. RC'gres trop abondantes, he'inorragrieut~rine, accompagrncc de tiraillemens douloureux dans le bas ventre ct dans les membres. liesserrement spasniodique dc la poitrune, oppression, anxit'Le's precordiales. Raccourcissement de la. rcspiration, bleuisscnuent dc la face. TrfLaillemens douloureux dui col et des, membres. P-thuniatisrne des miuscles brachiaux, tremblexnent des mains, 32 heures api'~s le rcme'de. Mobilite' extrekne de la. fibre mnusculaire, cinq heur-es ape'~s le reni?'de. Dcmangeaison briullante aux pieds, 24 heures apre's lc ree'de. Irritabilite' extra ordinaire; tous. les mouvemens, sont pre'cipite's, soit qu'on se dc'place, soit qulon. veujile saisir queI(que objet. On monte deux marchecs, croyant n'en nion-ter qu'une seule; maigrd la foiblesse eLl]a vacillation, les jambes, obdissent avec vitesse, jusques 'ace que lPon tomnbe. D&Tfaillance, ra'ement de la respiration. Pesanteur des menibres; au. plus he'ger mouvement, chaleur et sucur, gencrales, 24 hecures apre's le remeade. 11 semble que les, bras ct les jambes soient detache's dii corps, on pleure, on se de'sespere, croyant sentir les pieds, ci les mains, dd'ie's dais leurs articulations. Roideur de tout le corps, une hecure apres avoir pris le rcni~e. Paralysie de diff~rentes par-ties Su orpeilde4 heures, profond, avec mne respiration rare ciL ronflante; au re'veil, aspect.stupide, ver?-- tige troub~le de la vie. Etendu sur le dos, on dont, les'ycux ouverts, fixes et liagards. Soinmeil agite' par des re'es, on se roule dais son lit.. Sommeil interromipi (379) par des cris. Toute la nuit, cris furicux, huricmens. Insornnie1 comphe'e, agritation, fureur,: hurlemens. Spasme toniquc de tous les memnbres. Crampes soutenues, aux picds et aux mains. Agitations conviilsives des pieds et des ma'hs; on file, on tricote, 8 heures apre's le remeade. Convulsions violentes, a vec fiireur; elies se renouvellent, lors que lPon veut remuer le malade, et continuent, accoinpagne'es de la dilatation des pupilles, lorsque dc'jh la respiration est libre, le pouts re'gl&', et le bas ventre. detendu. Mouvemnens continuels des membres dans, tous Les sens. Treinblemeni de tout le corps. Pouts foible, ine'gal, tremblotant, intermnittent. Pouts vile ct petit. Pouts petit, ine'gal. Insensibilit6 du pouts. Force, plenitude du pouts, qui bat 8o a 90, fois par minute. Frissons, tremblemtent de tout le corps ou de quciqucs unes de ses parties. Privation des sens, le corps est froid, la respira'tion ai peine sensible, deux heures apres avoir pris le reme~de. Fie~vrc violente. A midi, forte fievre, qui revient a minuit, avec la mn~me violence. Fie'vre quotidienne, les acces reviennent a nmidi. Le soir, deux joui-s de suite, fie'vre; la. nuit, sucur abondante. Sucur abondante, accomipagrn~e d'une grande soil* Sueur gt'asse. Sucur froide g~ne'rale. Eruption ge'nerate, avec enflcu-e, rougeur, deina.nge-aison; terminaison des paroxyrsmes par uneerp tion ge'nerale de v~sicules sur la peau. Er'uptlion pourpree sur le- dos etl~a poitrine, dile se prolongfe jusques a12' jours ci tonibe en fcaiIles. Fouvinillewtun. darts tous tes memnbres. F ourinilleinent sous la peau Dc'.nangeaison cutance gen~rale. ( 38o ) Ob~tusion des sens; au rHveil, on ne reconnolt rien. Le malade prend un livrc;- veut se rendre 'a I') colc et beurte tout cc qui 1'cnvironne; -tout cc qu'iL voit, liii paroit nouveau, jusques, a ses ainis Bmerne, qu'il semible n'avoir jam ais vus. Quciquefois ii se paroit 'a lui-me'mne, grand, 61cv6, et tout le reste lui semble petit. 11 cause avec des personnes absentes, comnme si cules 6toient aupre's de lul. JLes ycux ouverts, ii ravre, ii jase, ii fait des recits ridicules; repris par ses amis sur 1'inconvcnance de ces proce~des, ii s'excuse, en les reinerciant, et tout "a la fois ii recommence 'a dcraisonner. La nuit, le malade s'fchappe, court au cimetie~re et, se met A danser, "a chanter. 11 est dans une sorte de ravissement, et hors de liii. II sc traine "a quatre sur son lit, eherche ý saisir avec les mains et se pouffe de nire. -1'ous ses gestes, annoncent, ]a depmence; tant6t ii se jette "a genoux, 6Lend les bras et semble implorer. Les pupilles dilat6es et iimnobiles, ii ne voit rien, ne reconnoit personne, cherche des mains, "a saisir queique chose, et frappe des pieds. Fureur, en vie de mordre. Furcur indomptable, on se jette sur les assistans. Grande envie de mordre, on de'chire ses v cernes avec les dents., Fureur, f~rocite', on cherche 'a tuer, "a se &t~ruire soi-me~me. Dans le dMire, on voit des chiens, des chats "a ses co~t~s, dans Ie milieu de sa chiambre. Secousses, cause-es, par e'~pouvante, on tressaillit au plus le'ger bruit. Singulie're illusion, on se croit morl, Wu, roti, It mme mange. C'est toujours, "a co6td de soi et non devant soi, que 1'on voit des ( 381 ) ennemis, des spectres, des assassins, trois heurcs apres avoir pris le rem'de. Alternatives de calme et de fureur. Etat craintif de 1'ane, on redoute la mort, on se pleure par avance; quelques momens plus tard, on desire la mort, on espere de mourir, et, avec le plus grand sang froid, on fai t les dispositions de son enterrement. Alternatives subites de tristesse et de joic, passage prompt des larmes, au rire et aux Mclats. II est inutile de prevenir le lecteur de la ressemblance quc presentent les symptomcs ci-dessus 6nonces, avec certains 6tats pathologiques, que la.nature offre encore assez souvent "a l'homme de 1'art. La fie'vre Ics acconpagne rarement, cc qui les a fait ranger dans la classe des affections ncrveuses, encore si obscures devant nos thbories. Aussi, Ies n-decins prudens ct sages se sont-ils bornds, A 1irnitation du Pre de la m~decine, i" chercher exciter le phdnome~ne f~brile, pour nialtriser ces affections. On ne peut meconnoitre dans ces curations, la loi de l'antagonisme d'un systme de l'organismc, avec un autre. C'est ainsi qu'apres une impression subile de terreur, apre~s une forte indigestion, accidens qui out dcprim6 le systdnc sanguin, pour exalter celui des nerfh, on voit la nature lutter de toutes ses forces contre l'irritation nerveuse, et ne rarener l'organisrne hI l'harmonie des fonctions, qu'a la faveur des ondulations sangliines, qui reportent les mouvemens vitaux des centres oppnimos, vers la pdripherie, qu'ellcs dilatent. Je n'ai pas besoin de faire remarquer 1'infidd Iite des moyens employe's jnsqu'ici au dciveloppement de -cc mouvement curateur. Le plus ou- le ( 382 ) moins du stimulus propre "a exciter l'organe de la circulation, ne peut ctre facilea' determiner. Combien de malades out trouv6 la mort dans son exces, quii, retentissant jusqu'h l'organe sensible, siege da mal, l'aggravoit, jusques a la desorganisation, tandis que l'insuffilsance du principe stihulant, laissoit le malade dans 1'etat'o i i Y'avoit trouv6. II n'y a donc point de parit6 t etablir entre le diagnostic et le prognostic des deux doctrines. Comme on ne peut desirer cc qu'on ne connoit pas, ignoti iulla cupido, on ne pett davantage s'en former une id~e, ignoti nulla cogitatlo. Les sens se trouv-cnt en d'faut. Mais ils perqoivent la similitude des maladies naturelles et des maladies mcdicinales. La pomme 6pineuse affectant le systcme ierveux de La m~me manikre qu'il P'est dans la raladie naturelle, cette substance est ndcessairement spdcifique contre cette maladie, qu'elle fail disparoitre, en se substituant pour quelques instans I lle, jusqu'a' cc que sa duree d'action, infiniinent breave, tant termin6e, elle disparoisse "ason tour, pour ne laisser apre's elle que la sante& Ce raisonnement est court et simple. Mais qti'importe sa simplicit6', s'il peint micux que tous nos livres, le tabicau de nos maladies, le proced' de la nalure et ceiui de l'art, dans l'oeuvre de leur curation? z i n c. La pr6paratiou homeopathique du zinc consiste i r'duire un grain du r~gule pur de cc metal, en une poudre tres fine, que l'on broye ensuite pendant quclques heures dans un mortier de porceainc, avec 99 grains de sucre dc lait. On forme ( M3), ensuitc, par ic mc'me proc&hc', des. fractions dixmillimeniset mifiionic'mcsles scales dontI~ 'oN=opathie- ait besoin. C'est du temps, oiu vivoit Gaubiuqs, que l'on date l'introductiou ddu zi~nc dans, la m.atie'r& medicale. Encre out-t-on de ses vertus m'dicinalcs, les uns le regardant comiri un moyca. grossier et dangerc. ux. dans la cons titution delicate.' de l'enf ance,les auitres attribuant ics cffcts qu'oa liii a vui ope'rcr, aux m~dicamens q~u'onl lui associe. Quoiqu'il en soit, nous n'en devons pas momns de reconnoissance h~ cc me~decin, bien qu'il le tint d'un charlatan, nomme'Ludeinann, qui ope'roit, sous ses yeux, avec cc m6tal, des cures miraculcuses. L'impurete' de cette source ne nous Ila point fait rejeter. Est-elle plus pure, celle oui nous avons puise' le mercure et bien d'autres spccifiques? et n'y a-t-il p~as lieu de s'e6tonner au momns, que,, apre~s avoir fait si pcu de, facons, -pour adniettre ces derfliers, offerts par des mains si profanes, "on inontre taat de rc'pugnancc?i 'couter le plus perspicace des oh-. servateurs, nous indiquant du doigt et' de l'oeil, la source veritable de la verta ime'dicamenteusc. Jamnais la, raison ne se trouva en contradicti~on plus forte, ayec elle-rcnme. Saivant nos pre'somptions, l'oxide dc zinc cst effi-r cace dans les affections nerveuses, telles que, les, crampes, les convulsi 'ons de l'enfance, Ia danse de St. GOi,1l'pilepsie, l'hys~erie, comme aussi la re'trocession des exanthe'mes, l'asthme, les crampes d'esLornac, la coquehluche, ct, quciquefois dans ics 1ic'vrcs intermittentes. On le vante 6'galcinent, dans It traitement des gales inveterecs, cclui des dartrcs -( 386 ) dernie'res dents molaires supdrieures, "a droite. Douleur pulsative et tiraillernens, dans les dents, alter,nativeinent "a droite, 'a gauche, "a la machoire slIp&ricure, "a hnfdtieure. Elanceruens vifs et subits, revenant par saccades, dans les dents incisives supericures et. infe'rieures. Saignement des gencivet,. Douleur lancinante et mordante au palais, tout, pres des racines des dents ante'rieures, et dans Jes racines me'ues. Rudesse., gratternent dans le gosier, coinme dans l'enchiffreneinent; ii sefldle qu.il s'y aniasse de la glaire, qu'iI faut arracher de [ems en tems. Quciques ininutes apres avoir pris le rcnte~de, crampe "a la fossette du col, "I la partie siip~ieure del1kesophage, qui monte de IFestornvic; le larynx se resserre involontairement, commle dans la dcgluLition. Dim~inution de l'appdtit. Deuix heures apres le dilner,7 on 6prouve dans 1'estoinac et le bas ventre, un sCIwiren~t de'sagre"abl e de vide, me'le' avec ccluii de la faim. Contraction et poids 'a 1'epigastre. Sensation briuflante 'a lorifice cardiaque de 1'estomac, lc matim 'a jeun. Apre~s un diner tr's rnodere', bremlure 'a l'estomac, renvois,. nausc'es. Augmentation do chaleur, et pression sourde ~ 'a omifice cardiaque; l'une et 1'autre se'Lendent jusques dans 1'esophage, ces syrnpto~mes paroIssent apres chaque dose renouvelke'e du remeade, et sc dissipent promptement. Pincemens dans le has ventre, apre's le d'iner et le souper, gonflement douloureux du ventre,, cauSe par les vents. Chaque matin, tumulte- flatueux dans I bas rcntre. Pendant le diner, tranch'e violcutes ýi travers le 'Ventre, le malade en 6prouvc ( 387 ) de la chalcur, 3 heures apre's avoir pris le rcme'dc. Tension au dessus du nonibriJ, mal-aise de I C_pigastre, un quart d'hcure apres le reme.dc. Elancemens, sourds sous les fausses cotcs. Poids "a 1l'epigastre ct au nombril, soulage' par les renvois. Poids, resserremienty elanceinens, mais par acc's, a ihypocondre gauche. Pincemnens, 61ancemens h la. re'gion dui nonbri'i. Sentiment de pression, avcc f'ourruiLlement tout au, fond dii bas ventre, jusques a% la racine de 1'ure~thre. Douleur pulsatfiye dans le fond de 1'hypocond~re gauche. Compression sourde dans le bas ventre, un peu au dessous du nomibril it, drojic; soit qu'on y touche, ou pie 1'on conhi'acte 1'abdoinen, on y sent commne une induration. Conipres5sion spasmiodiquc I L~a region du foic;Elancemnens vifs et re'pe'tes dans la rffgion eta rein gauche. Douleur trauinaLiquc' au rein gauche. Me''lcs~ancemens, ni'me douleur 'a la region dui rein droit. Douleur lancinante aux lombes. Tiraillemens, douourux ux me, 7 hecures apres, avoir pris, le reme'de; ii semble que les intestins fassent effort, pour former hernie, demi-hieure apres le remiedc. Eruption fre~quente des vents, les premiers jours apres le remeade. Explosion d'air par haut et par 'bas, avec difficulte' et ge~ne de la respiration. Selles molles, nieme liquides, plusicurs jours.- de suite, non douloureuses; sur la fin dc It'evacuation, Wowes efforts pour la continuer. Chaque jour, phisieurs selles moalles, prece'dees de douleur de ventre, les excr'niens, sont C'cumleux et sanguinolents, le ecr jour apre~s le remeade. Le ler jour, selles, semblables ai de la bouillie, entour-'es de sang; les jours suivav s, selles dares, se'*ches et difficies. Selles seches, Lous les. ( 388 ) deux ou trois jours.. suivies dle compressions douloureuse's dans le bas ventre. Fourmillement 'a 1'anus. Elanceinens subits, qui du rectum retentissent jusques at la racine dui penis. Rougreur des urines,. cues de'poscnt un sediment muqucux, pcu dc tems apres les, avoir rendues. Tiraillemens douloureux dans la par ic anterieure dui penis. Fourmillement et tirail"lement douloureux dui canal de 1'ure~1hre, qui descendent du b'as ventre. La pantic ante~rieure de 1'ure'thrc est douloureuse, comme si iell etoit blesse'e, me~me lorsque 1Pon n'urifle pas. Tiraillemens hi 1'extre~mite' du gland. Elancemens ai la racine du penis. Sensation de blessure aux cotes dui scrotum et 'a la partie superieure interne des cuisses. Dcinarigeaison. douloureuse au scrotum, qu',aucun grattement ne peut soulager. Elancemens -vifs dans le scrotum, six hecures apres lc reme'de. Erection violente et soutenue, aecompagnde cdun poids au bas ven'tre. Chez une femme en couches, suppression des lochies, diminution dui lait dans les seins. Poids?i la poitrine, oppression de cet organe, 7 hecures apre's avoir pris le reni'le. Darn; la marche en air hibre, resserrement de la poitrine, qui semnble ctre 1igatur~e enc travers. Vers le soir, deux jouns desuite, ressenrement de la poitrine, avec 6'lancerenes so'urds au imilieu dui sternum, petitesse et acce'leration du pouls. Douleun conipritinanle Ca" et la', 'a la poitrine. Deuxx heures apre~s le diner, mal-.aise, sensation de tremblement dans la poitnine, douleur au. front, trouIble de P'intelligence, on ne satiroit coinprendre cc qu'on lit. Au cotW gauche de la poitnine, unec place de la largeur de la main, o Filon re,.ssent une S( 391 ) relpens quiiSCTUJleflt appartenir aux os. Le soir, pendant 1'espace dc six jours, de~mangeaison aux cuisses et aux genoux, que le gra-tternent soulage. Le soir, de~mangeaison vivre, suivie d'urnc eruption brcilantq, Icoinune les piquires d'ortics. Tiraillemen~s doulouweux aux jambes. Roideur spasmodique des chairs dui gras de jambes, dans la ruarche. Douleur de luxation,dans I'articulation dui pied avec la jambe. Tiraillemens dans le -perioste des os de la janmbe et dui pied, 4 heures apres avoir pris le rema'de. Apre's avoir bu dui vin, lPon 6pi'ouvre une doule'ur perforante dans Ic talon. Douleur dechirante au bord exterue ddi pied -droit, puis aii bord interne. Dans la inarche, la plankt 'des pieds est doulourcuse et comme enfle'e; ii scmMle quec lon y gratte avec un corps dentehk cornine tine scie. Lesotls sont affecte's comme le sont les doigts. Pulsationsý lancinantes dans le gros orteil du pied droit. Pulsations-fortes dans tout le corps. Chaleur brculante dans quciques parties spe'cialcs du corps, coinmec le co"t6 dii ventre, dans la profondeur des ami-eS, lorsquc Pon est assis.' Debout, on'ressent des douleurs tranchantes dans tout le co~t6 droit du corps. Tiraillemens, dtcliiremens violens'dans, tous les os. -Le yin aggrave presque tous les symptomes, meme iorsque ic camphre les a dissipds. De'mangeaison fr~quente 'a I~a peau. Lc soir au lit, dc'mangeaison lancinante ge'n~rale, plus forte auk hanches et aux, cuisses; quciques parties de la pcau 4prouvent de la d'emangea~ison, celle des mains, sun'tout, sans rougeur ni enf1u're. Eruption bodton-neisc tres fine ý Plinkerieur des cuisses, autour des geiloux (39 ) Pat au gras des jamb 'es, avec d~mangeaison~vivc, que le grattement fait cesser, le --,, jour apre~s Ic remeade. Augmentation de la force et de la le'geretV dui corps, un quart d'heiire apres avoir pris le remeade, suivie d'une grande lassitude pendant toute 'la durc'e de son action. Dans la.inarchec, fatigue de he'pine du dos et des jarrets, un jour apre's le renehdc. Le matin an lit, sentiment de pesanteur de tout le corps et de lassitude dans les jambes. Fatigue, b~lilleniens frequcnts, rela'chement de tout le corps. Bailleniens co-ntinuels, envie dc'mesur~e' de dormir, le matin api'es une bonne nuit, IC 2C jour apres le remeade. Som.nolence continuelle, on peut 'a peine s eveiller le matin. Agitation dans la. nuit, on de'lire, on crie, on rve^V de chevaux, d'inhiurnations, de soujilure par les cxcr~mens, par l'urine, &'autres fois,on songe que lPon est &trangle', et lorsque lPon s eveillc, reste la crainte dui retour du brigand qui C'trangle. Au re'veil, la lassitude est telle, que l'on croit ne pouvoir se lever, les 2e i. e jurs C~st prs le d'ner ct le soir, que se &eveloppe la phupart des sympto'mes. Acce's de fie'vre quotidienne, re~pe'te queiques fois dans le mc'me jour, soit avant, soit apr's, midi; on frissonne, la. chaleur monte 'a la fiace, les membres tremblent violemment, le mal-aise approche de la de'faillance, l'haleine est bri'ilante, la riespiratLion courte, la bouchi e'sche, les mains ch-audes ct s cchcs. Froid continuel, augmentation de la. chaleur inte'ieure. Facilite' ' s'emportcr, la colerc a une vi ave influence,, chic esi suiv ie d'un tremble ment general. Le soirsurtout, l'humeur est chagrine etsilencieuse; quciques jours plus tard, gaitet6, vivacite' d'csprit et de conversation. P ( 393 ) J'invite les me'dccins qui font usage de cc m~ta1, dans le traitement des maladies, 'a bicn me'diter le ta.blcau des symptomes qui lui sont propres. La r'flcXiOfl et l'expe'rience feront, des propriete's spe'cialcs de cc remede, ressortir les N~r~ites generalcs suivantes. 10, l'heure de midi, et le tems qui suit le repas, son t les 6poques du jour les plus caracte'ris~es par l'influence de ce me'tal,qui porte son action specialement sur les co'tes de la tate. 20, fes eruptions du cuir chevclii, corume aussi des autres parties du corps, ce'dent homeopathiquement 'a la facul t6 qu'il posse~de de les produire, dans son cifet primitif. Par consequent, il est propre at rappeler 'a la peau, celles dont le refoulement pelt avoir comprornis un organe noble, ou tout un systeme d'organes. 30,)(Iuel(Iue5 affections de l'organe de I'ouie, comme les 6'lanceincns soutenus, la duret6 de 1'ouie, chez les enfans sur tout, sont 6ga1 ement de son ressort. 4o0 les douleurs, dontIa mobilit6 est telle, qulon les voit passer alternativenient et subitement d'un cote du corps a PIautre, comme 1'exprimeatlessyrnpto~mes dentaires du zinc, ne lui r6 -sistent pas. 5a) quelques affections hiypocondriaqucs et hyste'riques, caraicte'ris~es par des douleurs qul, partant des hypocondres, se rendent au. noinbril, puis montent an. col qu'elles resserrent, en ge'nant la respiration, et se terminent par des convulsions qui renversent ý terre, arrachent des hurlem ens, font uriner involontairement et vomir des glaires 'paisses, ces douleurs, dis-je, sont mailrisdes par la propriet6 que, Ie. zinc posse'de, de les don ncr 'aIl'hornre samn qui en feroit usage. 60, la nature des 6vaciiations alvines signale 1'eflicacit6 du zinc dans les affections hc'mU16 -"rodalcs. Elles sont, tant Atrolles et fr'quentes, tant.6t Tomne 3 50 ( 394 ),s,'%chcs et rares chcz Ics h~morro'edaires, sympt omes vie nous venons de voir ftre particuliers "a ce metal, c L qui lui donnent dcel'analogie d'a ction avec la noix vomique, le mer cure noir ci le platine, C'galement ci'fieaces contre les 6'vacuations de cette nature. 7O0 ics SYruptomes pectoraux indiqucnt les especes d'-affeclions de poitrine dans lesquelles cc m6lal est spe-cifiquec. L'oppression as Lhmatique, le catarrhe inv&Vere', l'engrorgement glaireux dui poum on, auxquels se joiguent d'autres accidcns de la poitrine et dcel'organc digesLif, tre's souvcntsontmoins des maladies essenliclics, que des affections secondaircs, nees de la r6-_ percussion de mialadies cxanth6mateuscs, que la proprie'4e driptivc da zinc decompose, en reportant at la peau Pexan~heme quii icur a donne naissance. 8o1si la iniedecine C'nanthiopaLhique, apr's, de nombreuses, vprcuvres sur lPhommc malade, conserve 'a cc rcmiedc I)Cll de conliance, c'est qu'elle n'a pas tard6' de s'apcrccvloir que ses vertas ne sont que palliatives, dans les affections convulsives, de tout genre. Cetie obseralion esiL d'accord avec les cxperiences faites par l'Houwiopaihic stir 1homme sam; dont l'activiV 'musculaii'c eL la susceptibilit6 nerveuse sont toujours de' priunices, dans lieffet primitif de cc medicament, tandis pie l'action se-condaire rele've ces deux faculte~s, d'une nmanie're sensible. C'esi donc avec raison,que l'Home'opaihic, pAi n'cmploye les rcme'des, que Iorsqlue leurs sypl~nptes sont cn rapport de simlilitude avec les syrupt'imes du nial, r'servc l'applica lion du zinc pour les affec lions de foiblesseinusculaire, de de'bilit' ncrvecuse, ct d'atonie dui systme ncvasculaire. Aussi, le voil-on lriomnpher de beaucoup de maladies rhumati&sintes des membres, de quciques paralysics, d'une, ( 395 ) espece-d'hdmiple'gic, dc tremnblement des pieds ai des mains, ainsi pie. dc cerlains flux h6morro'idaux, dont la dc'bilite' est le principe. Cesi. avec dcs fr~actions ceatic'mes, dix millic'mes c t milli oanicmes, que s'operent ces cures, tandis que l'allopathie, n'obtient ses effets palliatifs, quiavec des doses porte'es jusqucs 'a 24 grains par jour, doses, dont le rdsultat, corume Pont obscnrv6 les docteurs Voiglet et Ilufeland, 6Loit de de~primer les syst~mes sensible et irritable, un peu plus encore qu'ils ne l'dtoien't avant la palliation. 9 0, l'action du zinc sur le syste~me cutan6', est claire-- meat exprim~e dans les sympto'mes qui oat rapport at cet organe. Elle est primitive, e t d'auitant plus vive, que la dose en est plus grande. Telle est la raison des succes obtenus par Tussinic, Spren gel ci. Hufe/and, dans le traitement de la rougeole re~percutde. Son efficacit6 est plus certaine encore, lorsqu'il esi. employe' hom~opathiiquemen., Ccest-A,-dire,?ipetitcs doses, ea lorsque la. maladie secondaire Aila r6 tro cession, pr'se rite de 1'analogie avec la maladie me'dicinale du zinc. Un centie~me de grain de cette substance a suffi au Docteur Franz a' Leijsig, pour effacer des dartres quii couvroientles cuisses et lesjarnbes et avaient re'sistd' au souifre,au mercure et "alPantLimoiae~pendant L'espace de six ann~es. La cure en fuL, teri-nin~e' en l'espace d'un mois. On lit daas le journal de Hufeland,) qu'uinc fi PNrre soporeuse, accornpagnee de tous les signes de l'hydropisie du cerveau, ce~da a' l'efficacite' des flieurs de zinc, dontl'Pusage fut suivri de la r~apparition kl1 LIneC rougeole refouh'cc sui' cci organe. Avant de, terininer le chjap)itre dec ccrerniede imtportant, je JIC (ois pas~ oublier de (lire que, Wien (piC lc re'gule pur de zinc soit la pre'paration houe'o1)athli - ( 396 ) qile la inilleure, les flours dc cc metal ont plus d'afIinite'avec les organes du bas ventre, que toutes ses autres pre'parations. Elles sont conse'quemment plas propes ~dderuiiner des 'vacuations, telles quo, ic vomissement, les solles, les flux d'urinc et dc salive, ainsi quo la transpiration ct les sucurs. Aim'ant artaicWel. Les sympto'ines ci-dessous expose's sont le re~sulIlat d'un nornbro d'expe'riences les plus since'res, faites sur des porsonnes d'une sensibilite' diff-drente. Les expetlidnces furent faites d'uno double rnanie're; tanto*t' on fit toucher l'aimant en entier, tanto~t seulenient l'un des doux po'les. Quant aux oxp6rionces do la promie're ospe~oe, ii faut que l'a porsonno en qjuestion, omnbrasse des deux mains pendant une licur e ntie're, un fer 'a cheval magne'tique, de facon qu'elle se trouve en contact sirnultan6' avec les deux poles.(Les s mptnus quo j'ai -pris des c'crits de T/iourt t, A1ndry, Ilarsu et Un.Zer, resulLe'rent do I'imposition de plaques de fer miagrne'iques sur la pea u, cc qui produit l ic'memo ffot.) Ce fer 'a dieval niagrueLique doit avoir la capacite6 d'attiror un poids de douzo livrreso. Mais quant aux experiences avec. Pun des deux po~les, ii faut so servir d'un ba'ton ainiante', en faisant toucher pendant 8 'a1 minutes, ou lepole arctiquo, ou le p Ole antaretique. Quoique chacun des deux p~les exerce uno influonce par ticulie~re sur la sant6' de Phomnme, ii rma parm pourtant, qu'en appliquoant plusieurs fois de suitec le mi-cme cpolo, p. ex. le pole arctique, il s '4ensuit des symiptomes a/ternat~f~s, qui rossemblent aux cifets priimitifs du pOlec oppos6. ( 397 ) Si vous voulez vous servir de L'aimant, pour gu6"rir des maladies, ii faut l'employer d'une manie're bien plus douce, puisqu'iI doit agir ici d'apres la loi homropathique. I11suffit ici d'uu briton aimant6, long de I8, pouces, capable d'attirer une demi-livre ý chacun des deux poles, et de le faire toucher de la pointe du doigi du nalade pendant une minute, ou bien de toucher la parlic souffrante et nmcme de tenir l'airnant dans une proche distance d'elle, pendant le m~me intervalle; oai, j'ai meme vu. des personnes auxquelles ii ne falloit laisser toucher le baton, que pendant une demi-minute. Si le premier attouchement de 1'aimant n'a pas 1eve toute La maladie, ii faut bien se garder d'employer de suite le meme p6le; ccci seroit tout-a-- fait contraire aux principes de la doctrine homdopathique. Voyez lorganon de Part de gwerir, ~ 175 178.) Non, ii i'aut alors dresser un nouveau tableau du reste des symptomes, et choisir le medicament qui Lui convienne le mieux, ou bien ii faut faire toucher le pdle oppose, Si l'on s'dtoit tromp6 dans Ic choix de l'autre. II est des cas de maladies, ociles sympt61nes scmblent repondre 'a Pun et 'a I'autre pale de l'aimant, de facon qu'on se trouve dans l'embarras, lequel des deux ii faille choisir. On se decide'a d'apre's la pluraliL6 des sympt 'nes semblables. Cependant, si l'application da pale en question, p: ex, du pale arctique, avoit produit une disparition subite des souffrances naturelles (peut-Ctre en occasionnant simultancm ent de nouveaux acciden is), ct que cet Ctat durAt pendant une demi-heure, on pendant un quart-d'heure, on s'est tronpci en choisis ( 398 ) sant le po~le antipathique, au lieu du pole hom6opathique; la rh~pparition et 1'augmentation du mial seroient bien 0le suites deecet effet palliatif. It faut done employer, sans hdsiter, lOple oppose, p. ex. le pole antarctique, mais pas plus longtemps qu'on n'avoit applique' le p0l palliatif. Ii s'ensuivra alors -une petite aggravation des soufirances naturelles, comme cela doit tre le cas, dans l'sage de chaque m 'dicar-ent hom6opathique, mais cc mal passager fera. bient 0 place? une gu~rison parfaite et durable. J'ai fait l'observation que Oeple arctique est indiqu6 ordinairement, quand le malade est d'un temperament doux et que son corps est frilleux. L'effet d'une dose modique de la puissance magn~tique, dure au delU de dix jours. Les souffi-ances, souvent, trc~s considdrables, qui proviennant de Painiant faussemuent ernploy6, sont appaisdes par de petifes 6tincclles dlectriques qu'on fait jaillir de temps en terns sur le malade; inais on lui pretera un secours encorc plus durable, en lui faisant poser le plat de la main, pendant une demi-heure, sur une grande plaque de'tain. Q uand le me'decin veut cnvoyer 1'appareil magn6tique?i un malade 6loigrn5, ii peut le pre'parcr lu-nme de la manie're suivante, invente'e par maoi, et constat~ec par nombre d'exp6rienccs, comine 6tant la nicilleure. i.On choisira une petite barre d'un bon acier Anglais ou d'Allcmagne, 6croui, ayant 8 pouces de iongucur, 22 ligus de, largeur, dt une ligne d'ýpaisscur. 2.Pour lui communiquci' la vertu muagndLique, on se scrvira d'un fcr "a chevral, aimant6 un peu fort, capable d'attirer douze li1Tcs. ( 4oo ) 7. Tout ccci 6tant achev6, on touche Ic point A avec le pOle antarctique du fer magnetique, en direction verticale, et P'on continue son trait sur toute la moiti6 septentrionale de la baguette, jus(julau dela' du crochet N.; puis on decrit un grand are en lPair et on reconduit le m~me pole du fer magnatique, jusqu'au point B. de la moitiPe septenIrionale; la' on Pimpose en direction verticale et l'on passe un second trait jusqu'aa dela dQ, crochet N. conime la premiEre fois, et, apre's avoir faitun autre are en l'air, on impose le fer, pour la troisicme fois, sur le point C.de la moitie septentrionale ct lion trace le d&rnier trait sur Ie petit espace jusqw'au de Ut du crochet N. puis on -enleve la baguette d'acier de la lame de t0le ct P'on marque l'cxtr~mit6 de la rnoiti6 septentrionale par la lettre N. car elle est devenue I pole du Nord, pole arctique. Ensuite on replace la baguette dans le crampon de tOle, qui est deieur6 dans Ia direction vers le Nord, mais on retourne la baguette, de fa~on que le p6le du Nord de lacier soil placd sous le crochet S. du crampon de tolc. La moitie m~ridionale de la baguette doit ^ tre magn'tisde, de la nueme mankere que nous venons de le decdrre par rapport 'a la moiti6 septentrionale, c. a. d. en commencant d'abord du milieu A, et en dirigeant le trait en deli du crochet N. etc..etc. Apres avoir achev6 les trois traits magnetiques,l'extremitL6 m~ridionale de Placier est devenue le pOle antarctiquc, ct tout Ic proce'd6 est fini.I On nleve alors la. baguette du crampon et iline reste plus quh'i l'enfermer dans une tringle de bois, dans laquelle on a fait creuser une rainure de la juste longueur et largeur de Placier aimant6. On ( 4ol ) On marquera aussi "a l'ext~rieur de cettc tringic, les, dcux p6les par les ictires N. et S.; apre's quoi l'appareil magne'tique peut &~tre envoyc au malade. Influence ge'nerale de 1'aimant, quand iil est toudie' de t(-ous cd~tes, quc les mains sont appllque'es aux deux p0es ou bien, lorsqulon Ilapplique a plat, dans toute sa longeur, sur la peau. Le soir, apre~s s'colre coucli', vertige passager, cornme si lPon alloit tomber. Dans la marche, on perd de tems en tems h`6quilibre, on chancd'e, sans e'prou-. ver de verliges, les objets que Pon voit, paroissent vaciller, cc qui fait chanceler, en marichant. La ten.* sion de l'esprit, le travail dc la m~noire, causent le mial de tete. Mal 'de tCefu itif i ievient par saccades, avec d&,hiremens. Doulcur vive dans une moitic" de la tce comme si l'onvenoit, au 'Moment 1inmeC d'y recevoir tin coup. Le matin, mal de te'te, au moment oiui Pon ouvre les yeux, ii se dissipe, de's qu'on se le~ve. Le- matin au r6veil, douleur de te~tc vrioleftc et stupdfiante, comme dans la fic~vre pu-. tride, cule se dissipe, dc's que les borborygmeus se font entendre- dans le bas ven'tre. Le plus l6ger ch~a-. grin determine un mal de tate, qui ne se fail sen-. tir que sur un point 6troiL dux cerveau. Une demiheure apre's avoir pris le remeade, on ressent an sommet de- la tce une douleur, telle que la produiroit un dlou "a pointe mousse, qui toucheroit Ic cerveau, le toucher exte'rieur l'augmente. Froid des mains, chaleur de la face, sentiment de miorsure "a la peau de la face. Elancemens brulaa's insupportables daus les muscles de la face, le soir. Le mouvement du corps, des bras surtout, fait suer la Tome 3 5 i ( 402 ) tct it la face. Le matin, sucur de la face, sans aucune chaleur. Dilatation des pupilles, accompagn~e' d'une disposition favorable de l'esprit et du corps. H-ors de ]a ligne de vision, le soir, suite de points blanes - qui s'6chappent des 0Cts et forment des ceitles, espece de fiaux vertige. Douleur mordante dans les yeux, ic soir apre's le coucher. Dc'mangreaison des pa~upie'res et de l'int~riour de ]a bouche, au re'vei1. iPalpitation des paupie'res, une heure apre's le rem 'de. Le ma tin au lit, dc'mangeaison brfilarte du con'duit auditif. Sifflernent dans les oreilles, suivrant les Ibattemens du pouls. Bruisseniens sourds dans, une oreille, la te'e fait mal du Meme cote, et la pupille se dilate considi'rableinent, du m~eC 0t encore, apres avoir touche' le milieu de la bague tte aimanle'e. Surdit6', qui n'est pointl'Peffet d'an br'uit dans les oi'eilles. Un petit point au dessous de Paisle du nez, hzit 6prouver une douleuir brcilante n heure aprics I'application. Illusions "du sens de I'odorat, on croit respirer diffirentes odeurs. Boutons, ulce'ations, sensibilite' doulo 'ureuse des bords des Th~vres. Douleur, an0 lninante, tant~t per-' forante, d'autres foi$ dechirante et tiraillante, au perioste de la machoire supdrieure, jusques 'a 1Porbite. Douleur des dents, caus6e par P'air froid, les boissons froides. On ne' pent respirer par la bouche, sans que P'air ne fasse soufirir des dents. Doulcur tirziillante 'a la machoire infrrieure, dans le M11asseter, jusques aux muscles des tempes. Elancemens, violcniý dans les dents. La mastication, la flexion ( 4o3 ) du corps en avan't, provoquent la doulcur dcs dentls. Les dents creuses, carifes, sont douloureuses et la gencive qui les entoure, est gonfle'e. Douleur lancinante dans les glandes maxillaires. Salivation abondante, accompagnede de doalcur aux glandes submwaxillaires. Le mati~n, l'haleine a de l'odeur, malgr6' la propret6' de la. langue, le gosier se remplit de, phlegm es. Ptianteur'soutenue de la bouchie, comme dans la. salivation miercurielle, sans qu'on s'en apercoive soi-merne. Faim, aussito't apre's avoir pris le rem 'de. Faim, le soir surtout, mais on mangre sans gou~t; la gla ire semble l'effacer, queiques instans apres le reme'de. De'sir de boire da- lait, de la bic~re., dont. on est rassas~ic, de's que lioni y a touch', 16 heures apre's le rema'de. L'appetit manque, sans ddgout~ ni mauvais gou~t "a la bouche, peu. d'instans apres le remn~de. Renvois d'air, qui" rapportent l'odeui' d'alimens g~Xt's. Renvois fre'quens, qui ne peavent toujours s'accomplir. La flexion en avant, fait remonter dc Pestornac "a la bouche, des aigreurs. Poids, comme comme d'une pierre, a% l'6pigastre, sur tout dans la contention d'esprit, dcux heures apri's le remeade. Tension, pression, plenitude, satht, 'pigrastre, peu. d'instans apres le reni'de. Borlborygmies, bruyans, tantO~t avec, t-ant'Jt sans douleur. Le ventre est en perpe'tuelle rurneur, depuis II epigastre jusques au pubis, comme "a la veille dui de'voiement, et Cette sce~ne se termine par I uiyission de quelques vents, apres avoir touche' la par tie ruoyenne de la baguette aimante'e. Emission des vents, bruyanteI prompte et interrompuc; ius sont incarce'res et causent dc la doulcur a% l'anus, et de ( 4o4 ) la colique. Chaleur et puanteur des flatuosit~s, le ventre est sensible comme apres un drastique, et les vents ne sortent qu'avec douleur, 16 heures api-es le rcme'de.. Tension de tout le, ventre, douloureuse, qui se fait sentir C'galement dans les gras de jambes. Dc'mangcaison au. nombril. Diarrh6e iridolente, me'lc' de flatuosite's, 12 heures apres le remn'de. Constipation de quciques jours, accompagrnee de inal de tate, d'humeur aigre et imp aticnte. Constipation, qui semble venir d'une contrac Lion spasmodi-que du rectwin, 36 heures apre's le rem ede. La selle laisse une douleur hc'morro-idale. violente, au rectum et h P1anus. Hdmorroides. avcugles, eles de'mangent ct brcdent. Apr Cs avoir urin6, sensation de brfdlure 'a la vessie, spe'cialement au col. Au re'veil, sensation brfilante dui canal'dc l'ure~thre, et "a la region des vcesicules se'_ minales. Mcame sensation, pendant l'djaculation de ]a liqueur se'minale. Au re'veil, de'mangeaison brcilante "a la. region des ve'sicules se'minales, de'sir ardent du coat, le passage de l'urine y cause une chaleur bru'dante. Le soir, sorumeil profond, rempli de reves hibriqucs; au re'veil, eSrcction violente, de'sir passionn6 dui co'it. La nuit, pollution, 12 heures apres Ie reme'de. Toux se~che, revenan't par acces violens, mais courts. rroux convulsive, imme'diatement apres le reme~de. Le matin ct le soir, la toux slhumecte ct. IPon expeciore facilement des glaires. Le matin, douleur, roideur des vertebres dui col, diles craquent dans lec mouvement. Doulcur aux muscles dui col, palpitations dans ceux du dos, donnant 11illusion de qucique chose de vivant, qui s'y mieat. Au lit, coii ( 405 ) ch6 sur le cote, et dans le jour, pendant la flexion du corps, douleur dans les lombes. Inquietude, palpitation, tiraillemens le long des bras, qui cessent, pour se renouveller au bout de 24 heures. Sentiment de froid aux mains qui restent glac'es tout le jour, apres avoir touch6 la partie moyenne de la baguette aimant'e. Elancemens dlectriques dans les poignets, 48 heures apres le remede. Douleur perforante, l'instar de la goutte, dans une des a rticulations du pouce. Le soir, apres le coucher et le matin au lit, dcchiremens aux articulations du pouce, il semble qu'elles aient 6td lux'es, 48 heares apres le remade. IElancemens brdlans, avec sentiment de blessure dans l'6paisseur des muscles du pouce et dans les gras de jambes, et, un peu plus tard, au tibia, une heure apres le remade. Disposition des doigts & la luxation. Au r'veil, acces de crampe dans les gras de jambes et les orteils. Si P'on se lIve pour marcher, les muscles juneaux semblent s'etre raccourcis. Le matin au sortir di lit, l'articulationdupied avecla jambe, semble etre d'montee. Douleur arthritique dans les malldoles et les os du pied, des qu'on se lve pour marcher; le mouvement, peu-h-peu, la soulage et P'efface. Elancemens dans le talon. Sensibilite douloureuse 'a la naissance de l'ongle des deux gros orteiLs, la peau y est sensible, quand on y touche. IXeveil de la sensibilitd dans les cors des pieds, demi-heure apres le remede. Brisure de toutes les articulations, douleur rhumatismale de leurs liga inens, le niatin apres le r& veil, dans le repos, comme dans le mouvement; souvent on ne l' prouve, que lorsque 1'on est couch6 sur ( 407 ) dejaculation s6minale; le r6veil est suivi d'unc don-. icur 'a l'oc'ciput, comme on 11 eprouvc apres une pollution, d'oppression de poitrine, de brisure des articulations, tous accidens qui sc dissipent apre~s ic lever, tandis que l'on rejette abondamment des glaires catarrhalcs. Re'ves voluptucux, rneme dans le sonimeil de l'apre's-dinde, avec ecoulement de la liqueur prostatiquc; au re'vcil, les organes ge'nitaux sont dispose's au 'it, deux licures apres l'applica Lion dui rern'de. Lce atn de tr's, bonne heure, sommeil d'ivresse, dans lequel on entend le mnoindre bruit et P'on conserve la facult6 de penser; apres le lever dui soleil, on tombe dans un. soinmeil d'engourdissernent, oiui lon n'entend rien et lion Ae sent que de violentes doulcurs, une courbature des articulations, comme apre's un voyage $enible et long; les membres chiangent "a cha.que instLant dc place;.,le ventre gronde ciL les vents, de -terns en teins, s'e6chappent, on 6'prouvc une chalcur g~ne'rale, couch6' sur le dos, la bouche ouverte; au r6vcil, cet 'al'ouvcrturc des yeux, les membres sont allc'ge's,. mais ]a t C commence ht souffr-ir de la ineme doulcur, qui finit par se convertir en rual. de te~tc semlblablc "a cclui qui annonce le rhume de cerveau, on C'ternue beaucoup, on mouche beaucoup de phieg-. mes, et le nial de ta'te se dissipe. SSomnicil. agiVe', on -cause, on ronfic, on r~lec, on se roule dans son lit, pour trouver une ineilleure place, et au re'veil du ma~im, les vents murmurent dans ic. bas ventre, sl'chappcnt avec bruit, l'dernucmcent suit, ainsi que le b~illeinent, ci des qu'on a beaucoup mouche' de plilegmes, le mal-aise disparolt. Le soir avant de~sc coucher, acce's de fie'vre catarrhale, Ics membres son t brisds, la tA tcdoulourcuseet obscuilcie, (4o8) la voix rauque, et les voics de la respiration engorgees de glaires, 4 heures apre's le reme'e. Fiehvre au milieu de la nait, sans frisson, mais avec une chaleur incommode, surtout "a la paume des mains e t 'a la plante des pieds, le gosier est se c, et la sucur devientgcrnerale. La nuit, chaleur s?'che, sans soif, on se d~couvre avec plaisir, sucur ge'nerale, qui soulage, toujours, sans soif. Dans le jour, on se parle "a soi-me~me, tout en travaillant, et sans s'en appercevoir, peu de momens apres le remeade. Malgr6 la foiblesse, le sentiment de I epuisement, de la chaleui' et d'une sueur froide ai la face, on a du zele, de'la precipitation dans le travail. Distraction cxtraordinaire, on dit telle chose, on en fait une. autre, on oublie, on ne p*rononce les mrots qu'I demi, on fait Le contraire de cc qu'on youloit faire. On est quelquefois saisi subitement d'unc crarnpe d'estomac, qui g~agne les parties supe'ieures du corps, donne une anxiCtA46ne'rale;, la la ngue s'ap-. pesantit, -la face pa'it, le corps devient glac e' eicl pouls petit, tendu et ine'gal; cc paroxysme est rev enu aux m~mes heures, pendant dix jours de suite, mais en s'affoiblissant chaque jour, chez trois personnes du sexe. L'application de la. baguette aimantde excite, ramene les flux, hc'morro~i'al et menstruel. Lrritalbilit6, irascibilit6, facilite'ý s'oflen ser; le plus keger acces d'hurneur, de co1?'re, donne le mab de tte'L, et le clou hyste'rique..Vo~ia un tableau symptomatique suffisant, pour constater Ia vc'rit(" du magne'tisme mineral. -Cecnwest pas que son existence ait rencontr6 beaucoup d'incr6dules, ces actes n'6tant point enveloppds des voiles mfyste'rieux, dont se couvrre le Mcsme'nisme, qu'il faut (409) bien se garder, ncanmoins, de rdvoquer en doute, mffais Pcrnpirismci, qui lc dirigcoitV avoit besoin d'e~tre sournis "a des re~glcs,.et I'l'0Ilo~p athie lPa receujili dans ic sanetuaire, de sa matie'c me'dic~ale 6p'rouv~e. Es sont aussi nombreux que remarquiables, les phe'nom&" nes que fait ~c'lore la. baguette, airnante~e. On y reconnoi1tralsa puissante influence sur les nerfis de la femme, et sur ceux de l'hornme, auquel, la. d~bilite' nerveuse donne tres souvent de la ressemblan-.e1 avec sa CQrnpagne, dont la nature veu-t impe'rieusement qu'il dil~re. Qui West pas frapp6 de la correlation des syrnpt6mes magne'tiqu es, avec ceux qai sont propres aux organes,-de la generation? de quel feu ne les enflaminent-ils pas, et quele nwest pas, sous leur influence, l'exalt.ation de IPimagination et la viva cit6' du jeu des, ressorts secrets qui_ lient d'une rnanikre si 4etroite les faculte's imaginative cet r6productrice! uls donnent )a clef- de ces ph~nornenes enigmatiques, ernfanLds par- 1e*lVNesmierisme, dont le mot de'sespera, nombre dPepoux et plus d'un pere. -Mais si l'IHome'opathie a su de~ter'miner, dans ses, epreuves sur l'hoinme samn, les propriete's positives de l'aimant,. cc nWest pas avec la me'me certitude qu'elle distinguc les. effets ine'dicinaux des deux extrc'mit6s de la baguette airnante. Ius' se confondent tellement dans lewu ressemblance, que Hahnemann lui-rninie nWa pi' tracer que les deux nuances distinctives dont nous avons parle" da'ns l'avant-propos de cc chapitre. Les pO'les nord et sud de l'airnant, sont loin d'eftre mnarques par une distance, e'gale ~i cellc qui scparc ceux dui globe. Cependant, l'un doit ~tre L'antagoniste de 1'autre. Un jour, peut-tre, l'expdrience tracera d'une manie'e pre'cise, la ligne qui les ddmarqut, mais le Toine 3 52 ( 41o ) t Atonnemcnt, auquel 1'insuffisance nous condamme, est cnLour6 de pcu. de dangers. La loi horniopathique commandant l'aggravation des syptmes, afin d'ope'rer Icur enhevement, l'homine de lPart reconnolt promnptement, que leple qui soulage imxmkliatement la doule ur, nWest point celui qui doit en operer la curation. A4rgent. 4rgentam. Cc m6tal, sous forme de feujiles, a 6te' jug6, cornnue I'or, insoluble dans nos humeurs. Aussi, dans ccetic opinion, ne cramin-on pas d'embellir avec ces deux me'taux, les pilules adresse'es 'al'opulence. Cc nWest que dans sa solution dans les acides suiphuriquc et nitrique, que P'on a plac6 queique confiance, encore est-elle plus imaginaire, que dc'montre'e. On a beaucoup vante', dans ces derniers tems, le nitrate diargent, (pierre infernale) contre I epilepsie, mais il a inal re'pondu 'a l'espoir qu'on avoit fondea sur lui. 11 inanque chaquc jour la cure de cette maladie, comme ]'on a vu les pilules hydragogues de' Boyle, tant ceil&' bre~cs par Boerhiaw', laisser subsister, et quelquefois aggraver l'hydropisie, apre's Icur usage. C'est encore 1'ignorance de ha distinction des cifets primitifs et cons6cutifs des me'dicamens, qu'il faut accuser des ert'eurs dans lesquelles on est tomb6 au sujet de cc n~aqui, en cifeL, -accehUre vivement le cours des urineCs, dans son action primaire, mais pour les retarder et les rarifier, dans son action secondaire. On va juger les cas de son applicatio~n, d'apres les syinptomes qiic nous allons lui voir produire sur Phbonme samn, souinis a~ son 6preu-ve. Sa preparation pharmiaceu.Lique consiste "a broyer tin grain d'argent tre's pur en fcuilles, avec 99 grains de sucre de lait, pendant Pespace de quciqucs lieurpes. Avec un dc ces centicuies, (4u ) par cmme proc6d6,, c-?t-d, en. le broyant avec la rn~me quantit6' de s 'ucre, on forme des fractions dixm1illimes, et saccessivement des millioni'mes de grain, dernier degr6' d'attenuation. Les syrnptornes suivans, sont ceux de la solution dcel'argcnt dans 1'acide suiphurique. La te'te se prend, commne si un acce's d'6pilcpsic vouloit arriver. Presse'ntiment d'un acce's epileptique imminent. Obscurcissement de la vue, accompagrn6 d'anxie'te, de chaleur 'a la face, ci de larmoyemc~ntL. Le voile dui palais semble &fre gontl6', dans le mouvenient de la langue et dans la dc'glutition. On ressent dans les membres une disposition 'a l'engourdissement. Les gencives, qui n I6toient, ni enflh'cs, ni douloure uses, deviennent molles et saignent facilement. Chaleur h~rcilante dans l'estomac, mal-aise, poids 'a ceLe reg"ion, chaleur brcdlante "a la. poitrine. Excitatlion des voics, urinaires. Obstruction incommode de la pan~ic sup~ricure dui ncz, trois jouns de suite. Ecoulement par le nez, d'un pus blanc, mc'l6 de caillols, de sang. Des fractions centic'mes. de cc mdtal tnait6' par lat friction ax~ec le sucre de- lait,-ont produut su~r l'honiume samn, les phe'nomenes qui suivent. Acce's de vertige, re'pe'Vs, qui pniveni de la faicult6' de rithiechir, une demi-heure apre~s le reiue'de. Tira itlemens, dc'chiremens, horribleinent doulourcux, dan& les os temporaux, que le toucher augmenic, cinq heures apr's le reniMe. Elancemens vi's ct imesures sur le pouls, dans les tempes sp~cialement. La 1e*Le devient exte'rieurcmnent si doiloureuse, qu'on nlose y toucher; il semble qu'elle soit mcurtric, on. y (1protive du frissonnement. Le front au dessus des sourcil~s, est violemment comprim6. Doulcur perlorante p~rio (47 dique une bosse frontale,* qui dure tout lc jour, et au 'enele- s'6ir~apic's k oche,7hiues'prsf reinede. Serrcmnen~t, 1r'o'ngemer_ f~l, 6anc'emens dans le's Muscles et les Ocs de la " face, sin' f-6-6Wat@ p-o mrnett'es -des joucs. Elancdiieiisý dans'les oreilic6s, u-i $en~trent jusques dans le c~ervc~u'."D6mangcaison rongeante aux lobes des oreilles, le matin apre~s le ledver, 24 heubret apres le reme'de. Gonfleijie'ni de- la- region'des g~landcs mnaxillaires, roideu'r'du col dans-le mouvement, de'gluLition difficile; cc nWest qu'avec force, que P'on faiL descendre un morccau, 48 ic'ures,apres le remaide. Iludcsse tra uma-tiquec du gosier, pendant P~expiration el la d~glutition, ýentixifint de se'chereIsse'dcla. langue, mialgr6 son humidit", p endant tout un jou~r. Sen~s'ation de gra Itement au gos'i*er, comm'ede la presence d'un corps etrangcer, qui force d'avaler sans cesse sa salive'. Abord d'unc salive Opaissc et. abo'ndan-te', qui ghen le parler, et ne se s~cre~te qu'avec frissonnement et' tremblenient. Le matin, on lire facilement, de la g~orge une salive grise, visqucuse. Faim canine, rn~me apres avoir beaucoup mang6, cc nWest que quciques, jours plus ta'rd, que les alimens, Pappaisent pour un tems ti'es court'. So'da bru~dant, une heure ct dernie apre's le rem~dc.' Ma. -aise, nausees, sulivies d'unc chaleur grenerale, sur tout "a la ta4te, avec rougeur de la face, sans soif, deini-heure apr~s' le reme~de. Pres'sion, pincemens aiPepigaslre et dans le rhpocondres. A peine a-P-on cni4nc6, an ger', pie le has ventre se ýresserre, on eprouvc uneviolente compression?il'hypogastrc. Tapagc dans'ic bas ventre, seniblable au croassernent de s grcnouillcs, trois quarts d'heurc apre's ic rcmedec. 43? Douleour.5 tipancJ~4s, tranisversales du vientre, corn-. mceclans le c'voicmcent, ecles forcent dose cp15enr-C 4vyant. Tranch~cs, elan'cemens'aux ailncaux de's 'all ersa,pres ie rcme'dc. &s~oin p q~ ~qqn~itd'1c a la gar~robp,, los clicrencns sontL en pcetitLe quanti~t6 et- mus e'uxhp~i-es, et demieAj4P '? S le rcui'dc; cetto sctaio~: %ge, d a r Ie, r etu rn eci.,sd prolongc,pcndarciut piJus'ieurs, )qurs. On urine. tres souvent, s4~ heures aJpresle'' e'fle, ontpxce -d'urinesj deux huros apr~es avoir pris le reine'dc. Dernangcaison, obstruction des. narinaes, qui so tc minent par un eco-ulcmcnt dc mucus abo~ndant, p4i duredeix jurs., oh~cures apr's le rcmd.&i. Si Pon m~onte un es~c alier, o4 qu'lon so fle'chissc en avant, le canal do- 1'air sc rqjnipliL do phielequ'une sccouss" unique do toux, fait expectoror. E lancomcns dans tou'te A's parties de la poitrine. Scnsa uion do brculure CL do resserremoent,iNhiregion dui o..Elncernens bruilans a la coloý4ne epiniero., Couybaturc, brj~sure doelI epinie du dos.' Fournii'llcmcnt, ciugourdissement aux omo~pla Los. Tiraillernens', d~chircmcns au sonirnet do Is'epaule, 'a la t~tcde tlwmeru Is.. Pinccmcns continucis au bra's' droit, une heurc apr~s lc rcin" de. Pcsanteur paraIyti'que' des bras, dans le miouvoruent, sur-. tout 'a 1'articulation du coudo, 32 heiures apres lo remd.S ensation- ir u^ Iantc au co. do, auil bout d~tifc lidUre. Mouvement de cramnpe aux poignes' u ogs ainsi qu'aux orteils. Roideur, tiraillerinens des muscles do la cuisse, foiblcsic paralyti'que dans son Articulation avec le basin Plptaiins musculaircs aux chairs do la c-uisse, t ourrnjllejunt dans ucs parties. Donle'ur tranchante 'au ~essus desgeiiouxdaucnin (414) danis les rotules, les genoux sont comm'e brisds.' Crampes dans les gras dc jambes, qii paroissent trop courts, lorsque ['on monte. Dc'chiremens dans les pie'ds, tant6t "a1a plante, tantot au. talon. 'Sensation brcilante dasles cors des pieds, au bout de.24 heures. Lassitude extreme de tout le corps, 'sur toutde c.uisses, dans' la session et dans la marche, accom2' pagiiee de somnolence, 4 heures apres avoir pris le rernede. Mal-aise; paresse detousles menem bres. Horripilation g~nc'rale, 'une heure et demiei apres le rcm'de. Le soir au lit accdl'ration du pouls, accompagnde de soif, au bout de itjhdares. Comine l'ont volt, 1Pargent ne poss C*de presqu'au-. cune vertu anti-c'pi'eptique. Le sulphate et le nitrate de cc L--ýtaI sont inse'parables de la. proprhdte'.de provoquer le sentiment d'une chaleur brcilante, i~nhe'rente auxsabstances caustiques.p~ Quand "a I'nion de cc metal avec le sucre de lait,? laide du, f'o~ttenient, on peut y avoir confiance dans une sorte de diabe~tes,' atlendu son action dilurd'ique primitive sur iecs voics urinaires. Ses autres syfripto~mes indiquei'ont, dans leur paralkie" avec ceux de nos maladies, les cspe'es dans lesqudlles ii convient d'en flire l'appli cation. Angustura, -JCortex Angustura. 11 est bien important de ne pas confondre 11 - corce de cet arbre de I'Ame'rique mieridionale, nomIC Bonpiandia trifo/iata, avec celle que fournit un autre arbi'e, appche' brucca ferruginea, Ai laquelle la chimnie a trouv6' les mernes principes constitutifs que posse'dent Ia noix vomiquc et sa socur jumeicla ~vc e S. inace. On reconnoi 1apremiere aux caracteres suivans. Elle a environ unle (415-) ligne d epaisseur, est. un peu rccourbde et rcconverte "a l'exte'rieur d'une enveloppe. d'un gris blanc, qui presente des sillons transversaux, laquelle se s,pare facilernent, 't.andis que. sa surface interne,, q.ui est d'un brun dlair, est tre's friable et poreuse, et offrc, lorsqu'on la rompt, l'aspect de la canrielle. Son odeur 'est piquantc, sa saveur de'sagre'ablement aine~re, et sa poudre a qucilque ressemblance avec celle dc la rhubarbe. En faisan't infuser At froid 5o grains de cette 6corce pulve'isde, dans mulle gouttes d'esprit de vin rectifi6, on se procure unc tein Lure, dont vingt gouttes contiennent un grain de la substance. On proce~de ensuite "a la division fractionnaire, que 1'on conduit'jusques 'a la billio.nic'me partie du. grain, ce qui se pratique, en nm&lant 20 gouttes de la teinture avec 8o g-outtes d'esprit de vin, pour crecr les centkrnes. Le reste du procd6e est connu. La fraction billionichme jouit dc'jat d'une grande efficacit6'. On neutralise les effets exager~s de cc remade, avec 1'infusion du caf6. L ecorcc d'angustura, choisie avec le soin que je viens d'indiquer, posse'de des proprid-tes me'dicina. les extre'memenat actives. On ne lira pas' sans cffroi le tableau des symptoknes que- produisirent chez un enfant de six ans, trois cuiller~es de la ddcoction de cinq onces 'dc cette 6corce, que l'on avoit fait bouillir dans une certainc quantite d'eau, et re'duirc, jusques 'a celle de 5 onces de ii quide. L'enfiant succomba, apre's deux heures d'horribles tourmens, dont voici le portrait fidleI, offert par le Docteur Emnmert, teniioin o'culaire de cet afifeux spectacle. Tremblement, qui se convertit bicnt't- en des craiupes violentes. Le me'dccin ne pouvoit toucher le p'ouls du m'iiila~dc Saiis' 16'faire tomber idans des c6nvfrlsio'ns t6taniue.Ouvert*iur larged paui pieres, les, ycux safllans, fixiesim *mobiles. Serrem~ent des' inkchoires, fcartement d es1vres, si grand, qude les dents ante'rieuresI en sont'decouvertes. Con-' tr~action partielle' des miuscles de la'face. Extension' fortc des mcrnbi'cs, quii soiit tout roide's. Renversement de la teAte en arrie're. De tems 'a autre, le trone: est soulev'6 conmmc.p Iar un coup e'lectrique, reyI u dans lc do's. Couleur bleue des joues et des lexrcs. Interruption de la respiration,, souvrent r6 -peLU3e. De'sir vif de boire du caf6. LI suffit de boire un pen d"'eauI tie'dc, pour faire reparoitre les convulsions te'taniq'ues. Ice pouls estirre'gulie'r, convulsif, et Ibat 102 fois dans.l'es'pace d'une minu'te. Le plus, foible. bruit ranene le-s paroxysmes, le malade demande du silence Cet qui'oni ne le touche pas. L'acces passe, les yeux Se ferment', la face et le front sont couverts de sueur, le's joues et les kvres sonut bleues, Ic malade genmit, mais, sans doule~ur. Tout le corps s'aniollit et sc rel~clie, loeil est mouran't, Ia respiration ' convulsive, se suspend par de longs intervalles, elle s'arrc~te, la vie, est exhale'e. Une demi-heure apre~s la ruort, le corps est tout roide, et 24 heures plus tard, ii exhale une odeur cadave'reuse. A son ouverture, Ie sang a e'te trouv6 liquide dans les veines et d'une couleur brune foncde. Le poumon droit, p~lc et boursoufl6', "aIl'ext&".W. ricur; le gauche avoit Ia'su'rface externe bicue, son parenchyme noir et gorg6 de sang. Cet exemiple n'est point le seul que l'on puisse citer, au sujet dc la puissance me'dicinale de l'angustura, adniinisirkc"a des doses pcu mcsure~es. Le doc (4.17) teur 1Ta rznerD'Eileizbourg a communique' au docteur Hahncinann, le fait, dc quatrc personnes, dont chacune avroit pris des pilules renfermant' jusques aio grains d'extrait de cecte 6corce. Elics eprouverent ton tcs quatre, dui vertige, des crampes, des convulsions, de-1'angoisse, et la roideur immobile des muscles. L'une d'elles fut rcnvers~e " terre, mais sans perte de tonnoissance,, une autre ressentit le trismus. Les sympto'meis, produit des petites doses de cc reme~dc sur l'honiinc, samn, que je vais d~crirc, sont loin de 'pre'sontcr la violence dc ce'ux que nous venions de voir, miais uls sont les c'leiuens dont se composent ces phienome'ncs, engendre's par 1'abus de cette subs~tajiice me'dicunale. Vertige, en plecm air, la te'te est prise, pulsations au front. Serrement de toutc la tate, en mianic'rc de crampe. Douleur perfor-ante dans Ics tenipes, on y ressent comme des M'ancernens 6lecti'iques. Roideur douloureuse des muscle's ternporaux, 11I l'ouverture des inachoires. Doulcur aux, deux Mlasseterts, comnic si on les avoit faligue's, 'a force de mAcher. Cramipe des m-uscles des machoires, surlout dans icur immiobilite, l'ouverture de la bouche la sonlage. Pulsation entre les deux sotircils. Rcugreur brcilante aux yreux. Douleur pulsative derriere les oreIlles, scinblable "a une violenLe pulsation des carotides. -Chaleur vive aux orcilles. Sensationi de fouil-. lernent dans la in~hhoire infe'rienre, 18 h2ures apres avoir pris le reme'de. Sensation brcjlante aux bords, do la langue, 3 heures apre's le remeade. Soif pour les boissoris froides. 1-oquet fr6quent, 3 heures apre~s Ic remeade. 'Vivacit6 d'appdtit,quoique l'on no trouve noen do bon, Toe3 53 ( 418 ) les alimiens calisent beaucoup dc renvois. Pincemens, 6lancemens dans toutes les r'gions du ventre, au plus la'ger mouvement du tronc. BorboryTgines continuels, pression au rectum, comme si l'on you.loit aller 'a la gardcrobc, dellc st accompagnc'c d'h orripilation 'a la face. Selles molles, de'voieincnt, qui sont suivis dc tenesme, be rectum sembic prfkt a tomber, les vei~nes hemorro"Id ales se gonflent, la chaleur cst bru'dante 'a l'anus, une heui'e apre~s le reAu lit, lorsque 1'on se ineut, douleur aux muscles pectoraux, surtout en croisant les bras. Elancemens vifs aux dernie'res fausses co5tes. Le matin au lit, doulcur au dos qui semble brise"; lev6', on ne peut, se lbaisser, pendant quciques beures, alors, faim, tranchices du ventre, de'voiemen-t glaireux. Le matin. au lit, roideur doulourcuse "a ]a nuque et entre les, ýpaules, on ne peut s'aider' de ses bras, pour se lever, ni tourner la teate; cet C'tat se represente pinsicurs matins de suite ct dure jusques 'a midi, -accompagn6' d'une lassitude extreme de tout le corps. Foiblesse paralytique des bras, les coudes sont doniloureux, comme apre~s une contusion. Tr*a ille ns' l'avant-bras, aux mains, aux doigis, qui s'engourdissent. Les hanches, les cuisses, les genoux sont roides, ou paroissent conime lux~s, la crampe s'y fait seafir. Tirailleniens aux jainbes, aux pieds, aux orteils, qui s'ngourdissent. Lassitude extre'me de tous les membres, on b~ille sans cesse, non sans eprou-. ver une douleur spasmodique dans les maichoires. Vers le soir, acce's de ehaleur, surtotit aux joucs, -ace un violent mal de tate, qui se fait sentir Spe ( 419 ) cialernent aux tempes et au, front; ce paroxysine re. vicnt plusicurs jours de suite. 1ckcontentement, m~auvaise hurneur, on s'offense facilernent. Disposition ht la terreur, on tressaillit pour la plus peti'techIose, 24 heurcs apre's le ree'~de. Le lecteur entrevoit, dans 1'expos6" de ces symptonies, le germe des grands accidens que j'ai de'peints un peu plus haut. Uscis ent ome le portrait en miniature. Encore quciques e'preuves iue'dicinales nouvelles, ct marqueies du manic bonheur, et le tdtan os cessera d'&re, le plus souvent du momns, une inaladie incurable. Ici se termnine ic cadre des ~syj-ptormes me'diciniaux, que 1'expe'rience a scelle's d'une empreinte indestructible. La continuation des 6preuves qu'on pourra leur faire subir encore, peut en faire ressortir, peut-cftro, de nouvelles proprie'tes inconflues; inais elle ne peut que confirmer l'existence de celles qui sont d&ja' de'voihe'es. Immn14diaternent derrie're ces rniedicarncns, it s'en trouve d'autres qui, pour n'avoir point encore subi un examen suffis ant, et ne~cessaire, avant icur i-ntroduction dans la matie're nudicale pure, ont rneanmoins d "% Irpndas leurs c'preuves encore incomplk'tes, par des sympto~mes qui repre'sentent fide'ement quelques unes de nos maladies. Je crois donc faire une chose agprc'able au lecteur, en lui faisant connoitre cc que nous savons de leurs proprie'tes positfives. Je n'en parlcrailque sous la forme d'apperý.us ge'neraux, laissant au tems et ' la pers'v eancec des exp~rimentateui's, le soin de de'tailler leurs portraits. Ce sont les traits princi-paux de leur physionoxnie, que je vais esquisser. (40 Non sculcrnont us so sont pr6sent~s nombre de fois dans los experiences qui ont '6te', tentdes Sur 1'hommc sain, mais encore la nature S'lest plu souvent dc'ja', ~teinoigner de, lour ve'rite6, dans l'application de ces reme'dcs,i'ahomme - atteint des mtaladies, dont leurs sympto~ines sont ]a parfailo image* Safran, Crocus orienta/isO.Les m6decins des ' 16c et 17e, sie'cles, ont fait grand usage de cc reme'de, aujourd'hui peu emplo)c,. Et at quoi pourroit-il servir, lorsqu'ori lec rencontre journelleinent dans les preparations dii cuisinier et du confiseur, qui, du pe'dicameqnt ont fait un assaisonneineni? cepondant, do son ernploi medicinaI il nous est,rostd dos denominations ge'nerales de ses ventus, telics quo,'I'd tourdisscmcr4, l'dchauffement, la somnolence, l'ivrcsse, lc defirc, ainsi. quo la proprieid d'exciter le~s flux do sang., Mais cos noms, vagues sont loin dc nous, indiquer les, cas iudividuels~et precis (d0 lapplication do cette substance. Elle n'en existoit pas nions, la nd'ccssite do la sournettre 'a des edpreuvos sur l'homrnc samn, pour oblonir l'imiage dos de'sordres, qu'ellc pout produlire, dans,1'edco~nomnie anirnale, et nous mnetire ainsi en possession do la comparer avoc los nmaladies o~riginales, auxqudilos nous sonmoes exposes., C'est sur los personnos los plus sainos do corpV ci d'osprit, soumises au rdgimc do vie e Icpus iinocent, quo cos experiences ont CAC' faitos. La plus grando dloso do reme'do qui alt dU6 employdee, n'a point de'passd la quantitd do 12 grains,.rdpartis Sur plusicui's jour-s, ci voici ]a s~r~icý des 'plid'nolmhmes qu'il a engendrds. Do cotic dose infiniment potite pour un homme samn, 1'Homndopathic est for (421 ) cee de descendre jusques A la fraction inillionierne; 'Jorsqu'elle se trouve en face de 1'homnic malade, "a qui cc reme'de convient. On trouvera, dans les mddicamens dont ics proprie'tes offrcnt de la ressemblance avec les siennes, une vcrtu antidotaire. C'cst ainsi que le tartre stibi6", l'opium, reme'dient aut sympt ^mes de l'e'tourdissernent et de la somnolence, en vertu. de la faculte" qu'ils posse'dent, de ics pro-r duire. Vertige, on chanc~1c, en se levanit. La teAte tourne, et -tout Ic corps s echauffe. Sensation d'ivrcsse, 4ix minutes apre's le rem'dc. rrrouble de la vue., on. a. de la peine 'a voir. la face est brfilante,, au bout de 7 minutes. M~al de tftc, qui se fait sentir' au dessus des yeux, oi" ' l'on ressent une pression bra~lante qui oblige de le-s frotter; ii augmente Ic soir et 'a la uNi rI Dilatation des 'pupilles, au bout d'une demi-beure, cules ne. se resserrent, qu'aprc's quciques heures. La ue stvihet comme par une gaze, on voit trouble; en clignotant, souvent, les yeux s'dclaircissent, mais on y 6prouvc de Ia. comnpession; si on les ferrne, on ne ressent plus que de la pesauteur, mais l'obs2 -curcisscinent revient, de's qu'on ics rouvre. On clignote sans cesse, on essuye ses yeux, commne s'ils 'toient recouverts d'une pellicule glaireuse, que l'on peut enlever par le frottement. Lit-on dans le jour, les yeux se serrent et brfdIent, on voit trouble, cc qui force ý clignoter. Compression douloureuse - au globe des yeux, avec larmoyeineut conside'rable**;La douleur passe'e, la vue se trouble, 7 heures apre's le retne'de. On. ne sauroit lire un mrot, sans un ecoulement de larmes abondant, au bout ( 422d ) de 8 heures. SensatLion br u`lante aux yeux. Lcs yeux ont rait 'davoir pleure', on y eprouve le meaine sentiment, qu'apre's avroir verse' beaucoup de larmes, uls sont gonflds, tendus, et 1 on voit ai peine, plusicurs jours de suite. Dc'mangeaison aux paupid'ces, fourmilleinent, suivis subitement de palpitations dans ces organes; ii semble que les yeux renferment quelque chose que 1'on peut cssnycr, uric hcurc apre's 1e'rernicde. Les yeux brulent, surtout quand on les ferme.'La nuit, si 1'on se re'veille, on ne peut ouvrir les yeux, tant les, paupiewcs sont loardes; on y ressent de la pression' et de la tension, uls ne s' ouvrcnt qu'a' denii, si P'on n'y employe la force et le frottement. Taches rougpes, ve'siculcs aqueuses aux paupie'res, de la dur~c de plusicurs jours. Le matin au re'vei1, la. face es t brfdante et parsem~e' de tachies rouges, les kvrics sont se'ches et se grercent. Enfli're dii col exter'ieur, ii est roide dans le ruou.vemen~t. Sensation d'aeret6 ' la gorge, on Y 6prouve du chatouillernent, dui grattementeCLle soda; d'aulres fois) fe sentiment. d'-un corps etranger q-ui s'y est arr tou de la chute de la luette; on sefforce sans cesse d'a valcr, on. de Parrachier de la gorge, en toussant. Se~cheflesse de la. bouche, dui gosier, soif vive. Blancheur de la. langue, erection de ses papilles, pinceniens,'I sa. poinue, comme, s'il Y, avoit du sel7 la boudlie se remplit d'eau. Renvois d'air fre'quens, mal-aise, nausd'es A1Tipigst-re est pince', Iiraillh', ony 6prouire de 1'anxickLe, des bor-borygmes, des d'ancernens, de la bru'lure. Ballonnemien~t de tout le venire. P16nuiude, apre's fu leg"er repas. Soi~f con tinuelle, los boissons, augmeutent ic mal-aisc, causent de la com-pression, dii gounflernient. (426) ~ ot plus mal, depuis qu'elle avoitto pris mnon remeade. je lui r6pondis, avec la sc'curit6 que me donnoit cc plic~nome'ne, avant-coureur de la gue'rison, mais que j'cus de la peine 'a lmi faire pariager: retournez-, bonne inere,,aupres de Potre enfant, ii estprobab/ement, en ce moment, hors de danger. J'appris le lendemain, en lavisitant, qu'ellc l'avoit retrouv&e dormant. L1'h& morrag-ie ctoit arre'tee. Ce miracle est celui du safran. On ne ic trouvera pas momns effica~c' contre l'he'morragie ute'inc,qu'il est si merveilleusement propre a provoquer, comme l'indique lu sage que lPon en fait, pour determiner et faciliter le flux menstruel. M~ais ii nwest pas qu'on nWait remarque', quc les diffi-. culte's menstruelles, levees par cc reme'de, se sont, remontre'es plus grandes encore, 'a la pe'riode suivante des rc'glcs, ct cela. devoit Ure ainsi, attendu le caracte~e antipathiquc du m~dicament avec celui de la mnaladie, caracte'rc dont ii nec peut sortir que la pallia-. tion, Landis quc, dans l'exemple que j'ai cite', la curation en ffit le re'sultat. J'invite ins tamment le lecteur, "a employer hom'copathiquement ce remeade, ne fMt-ce que pour rc'parer une partic des maux que, jusqu'ici, il a cause's "a la plus belle moitii6 de lPhumanitd. Sabine. Avec cc reme'dc h~roique, on afait peu de bien c t beaucoup de mal. Conside'ri, avec justice, comnie un puissant emm6nagogue, il a tct6 dirige' contre la suppression du flux menstruel, /'AJinenorrhte, contre l'atonie dii systeme uterin, la Cidorose. Mais, administi-'6 dans l'esprit de la loi des contraires, ii soulagcoit, et ne gueirissoit point. On connoit le nionstrucux usarge qu'on en a fait, pour provoquer l'avorte nis, entourd*. d'nn cercic bicuAtre;. cet 6tat, quil. dara jpluSieurs jours,parutune heure apres le rem' de. D ouleut' paralysante, "a lapommcitte droite. Elanccmc ns qui de l-a machoire inf~rieurc pe''netrent jusqu'au zy-goina. Pincemens, d'ancemcn 's dans les oreilles,.da.rete' de l'ouie. Tiraillemnens d ouloureux 'a la racuuc des dents ecL aux gencives,, plus vifs, en mangecant, en buvant, en inspirant. Tiraillcmens douloureux. au coj extLericur, d~chiircmens aux muscles du Col. Elanceunens sourds dans le col. Sensation, d'enflcirc- de la. gor'ge, qui force d'ava 'ler, commei s'il yavoit~un,corps ctranger. La salive est blanche et~devient 6cumeuse, en parlant. Amerturne de la bouche, soif vive pour dii la it. De'sir des acides. Renvois d~air fre'quens. Malaise "aI l'pigiastre, nause'es, vomissement. Tension, gonflemenL de I epigastre, comme si lPon avoit trop mang6, bobi-orygmes dans cedte region., Tirailleinens douloureux au bas ventre, comme lors-que l'on s'ebt refroidi et que le de'voiernent dqt arriver; 1''niission des vents re~tablit le calme, mais cc sympto4me revient 'a divers tems du jour. Pression au nombril. Elancemens vifs et resserrexuent des o te du bas ventre. Contraction douloureuse dans la region de I'ute'rus, tranceh~es- violentes dans les intestins, inflamimation de ces organes. De'voienient, he'norragic dui rectumn, 6lancemens "a l'anus. InquicdtLude extremei dans la -region des reins, d'ou"i i part des miouvemens qui aboutissent vers les parties g6 -nitales, semnbiables aux douleurs de l'enfantement, deux heures apre's le reme~de. Elanceniens vifs dans la vulve. Augmentation du flux menstruel, ic sang sort en gros caillots. Prolongation du cours- des regles, elies coulent pendant 9 jours abondamincrt; ( 4 ý ), t'rois j ours.'a pre's,IA trminaison des- regtes,-- CL.26 heures apre's avoir pris le,, I'cerii es'rC~ reparolssent, avecAc vioientes,-douleurs dc -reins, -comme dan~s laccouchement, le,sa~ng est, inoitid' caille,,moiLi4d fluide, ct de-oofliur rosee. Avor~-ý, Ment, hc'mo~rragie iutrine. IBesoin pressant d'uriner,. on ne pent rete-nir l'u.rifle. Abondance d'urine, pendagit Cs pace de 8 jours. La nuit, on se le~ve souvent, pour urinci', la soif est modr~ec. Elancemens dans l'ur~thre et au t 1.1 nflmma tion du canal du Plure'thre, gonorrhde purulente et doulourcuse,I de la dur,'ge de 14 ~2 orcusc par lintroduc Lion de la poudre. de I sabine, danls le,canal de Pur'~thre.. Les verrues dcvieniicnl doujoureuses. Doulcur' bruilan,te aux verrues ci au. gland, surtout quand ony touche. Gonflernent du frein du prepuce, rougeur sombre du gland. Leucorrhe'e, ave' c ddma~ngeaison* aux parties ge'nitales. Des fleurs blanches habituelles, de la consistance de l'arnidon, jaunes et puantes; (Ic petites h~morragics ute'rines, coulcur de lavure de chai~r, d'une odeur 4de'sagreable, f urent radicalement gu6 -ries, ct ics re'gles rentre'rent dans l'ordre naturel, en vertu de la puis-sance curative de ce ýreniiide. Satyriasis. De'sir indomiptable du co'lt. Erections, accornpagne'cs de violentes, dou leurs au penis. Titillation au larynx, qui excite la toux et une expectoration glaire use. Serremeni.doulo urcix au steriam, dacees briullans dans la poitrine. Gonflement sensible des deux, seins, e'lancernens dans les clavicules, par inlervalle. Douleur de luxation dans une 6paule. Douleur rhumatisniale dans les 6paules Ct ( 439 ) cornprimec douloureusement; cet 6tat arrive apre~s le diner, et sc r~p te plusieurs soirs de suite. Matin et soir, tapage dans les oreilles, comme cclui dc voitures sur un pave", mais entenda de loin, ii se re'p 'te plusicurs seinaines de suite, aux mo'nies hieures. Rongemens, de'mangcaison autour de la boitche, sechcrcsse des levres, qui sc gercent. Serreinent spasinodique de la grorge, cule semble 'tre goiifkee et la luette tombc'e; la bouche est fade, glaireuse, lPhu-. incur est chagrine. Sensation de froid et d'engourdissement au. men ton. Mal-aise soutenu, lassitude, anxie'tes, sensation de tremblement de tout le corps. Renvois d'air continuels, menimc 'a jeun; ape'~s le repas, les alimens montent "a la. gorge. Gonflement flatueux de I'epigastre, qucique chose remonte sans cesse vers la. gorge. Poids h I'epigastre, onl vent rendre dce1Pair, qui ne peut sortir. Sensatio-n de mcurtrissurc "a l'~pigas Ire. Sensation de ligature dans tout lc bas vciitrc, les vents en sont g~ne's. II semble quc le de'voiement aille s'e'tablir. IBorborygmes, on entend comme leinouvement d'un Iluide, ci 1Pon ressent des pine emens dans ic bas ventre. On 6prouve des coups sourds, sons les fauses co'tes, ct des elIancemens dans diverses regions du ventre. Envie. fre'quentc d'allcr a% Ia garderobe, on rend peu d'excrc'mens, plus mous que durs, avec beau.coup d'cffortsdciuricsensation de foiblesse au. ventre, de tenesme a% l'anus; avec fourmillcment, et des horripilations h~ la. tetc, 'a la poitrine ci au. ventre. Les urines sont pa~les et aqucuses. D'i-nangeaison 'a h niis, durant plusicurs semaines. Le soir, irritation ai lanus et tenesme, coinie si le dc'voicilient 'iou ( 442 ) qul tient de la p'usill-animitM. Sous ces rapports, ii est la copie d'un grand nombre d'originaux, et peut t~en dre d'importa,ns services, "a l'humanit6. Coichique d'autoinne, ('olchicwrn autumnale. Apre's avoir joui d'une grande ce'Acbrit6 chez les anciens, C'trc ensuile tomb6 dans l'oubli pendant quciques, sickles, le coichiqac a de nouveau fix6 l'attention des hommes de P'art, qui, curieux de conlioitre les causes secretes de la, vertu de 1Peau medicinale d'Hudson, ont dc'couvert que ce reme"de ne pouvoit la devoir qu'au, coichique et "a Pelle'bore blanc, qui, avec un peu de laudanumn, formcnt les c'ledncns de cette eau.inerveilleuse. Des-expe'riences nombreuses ont CAC tentc'es, queiques gue'risons operces, avec cc remle rjeuni, etra de suite la matie're me'dicale a pr~sente" une longuac nomenclature dies maladies auxquelles ii est propre. A en croire leurs, auteurs, i"I convient C~galement dans la goutte aigue et chroniqjue: ii nWest pas momns efficace dans Ihydropisie, et 1'asthme, e-t termine heureusement la siphilis, la plus inve6Le'ree. On ne. sauroit, en effet, contester la ve'rit6 de quciques unes de ces gue'risons, op~rees par cc ren 'de, mais aussi ne peat-on nier l'insucc's, de beauc,oup de traitemens, oi'i on l'a trouv6' infide'le. La faule en est aux ge'n~ralite's, dans lesqiielles se sont cache'es les proprid~ts positives de cette sulbstancc medicinale. Le tableau de ses symptomes indiquera. d&une manie~reI pr6cise, les cas de son application. II rcnferrrie, ainsi que nos recucils me'dicaux, toutes les indications de son cmploi, ct dissipe les incertitudes dont l'entoure le procede" dangereux die la g6 - ( 443 ) On se procure la teinture spiritneuse de cette plan-te, en la choi Isissant avant sa floraison. On pile sa racine fraIche dans un mortier de porcelaine, on en exprlme lc suc, que I'on' rn'lc avec ýgalc quantite6 d'esprit de vin, ci on lc ckcantc au bo ut dc quciques jours. L'atLnua Lion ne sc conduit point au dcki dc la fraction trillionieme dcel'unite'. La dui'de d'ac ion dc cc rcme'dc cst de quciqucs semaines, cc (jui lc ren *d tres proprc a la cure des maladies cliioniqucs. On ne connoit point, encore son antidote, qu'il faut chercher dans ices sympt61nes corrd"atifs des autres medicamens. Douleur dc tete., tantot dan3 une region, tantO4t dans une autre. De'chii'emens dans un co~tc de la tae Serrcment ct Liraillemcns dans diverses partics de la teate. Tiraillemens dans les muscles de la face, ci ju~qucs dans lairprofondcur 'des os, qui semblent meuriris et -vouloir s'e~cartcr. Dc'hircmcns ai lariiculation de la machoire. Tension doulourcase' des muscles du col, serrement "a l'inte'ricur de ]a gorge. Contraction des. muscles Miasselers. Tirailleniens douloureux dans toutes les dents.*.,Ir'ritation de la gorge, qui se remplitL de glaii'cs. La bouche se reniplit de salivc; ne'aninoing, se'chcresse continuelle de la gorge. Salivation abondante, accompagne'c de mal-aise, de ph~nitudc du ventre. Soif ardente, inextinguibic. Appdtit bisarre, on ne trouve rien de bon. INause'es, vomissement bilicux, accomipagne de crampes, de tremblernent. Scnsibiliie' ex irc' ite de II epigastre, on y c5prouve de la bru'durc, dui serrenient, de l'angoisse. Tiraillemens 'a la re'gion dui coeur. Poids, d1ancemens au nombril. Ballonnement da',ventre. Coliqucs, tranchdes au bas ventre. Douleur (444)1 Jancinante a~ llanus et,jusqaes dans le~s fesses. Dop~leur lancinante 'a l'anus. Tenesme, Dnnne rend quec tre's peu d'excremens, durs, avec effort, et douleu-r 'a l'anus. Constipation. Selles teirites d "c sang, me'lees de r~aclures de boyaux. Scles liquides, aqtie uses, sans aucune douleur. Besoin pressant et frequent' d'uriner, on ne rend que pea. d'eau trouble ceLjaune. Rar etc' des urines,peu de terns apre~s avoir pris le reni'de; plus lIard, augmen tation de la sccre'tion et de 1'excre'tion de l'rine. Lema tin au lit, apres avoir' urine', fourmillem~ent et sensation de brfilre dans l'ure'thre, commle si lPon devoit encore uriner, ii passe quciquies gouttes qui sont brfilanles. Urines fr'q~uentcs, abondantes, sans odeur et de couleur d'eau. Oppression douloureuse dc la poitrine. Difficult6' de la respiration, avec angoisses. Elancemens bri'rlans au cotedrobit dela poitrine. Courte haleine, dancernens dans 1'expiration; douleurs rhumatismales entre les 6'paules et "a la region des reins. Au milieu de l'os sacrwin, unc place de la largeur de la nmain, douloureuse, corome si elle couvroit un abec's, on ne peat y toucher. Tiraillem ens douloureux aux extrc'mite's.superiew'cs et inf~ricures, avec le sentiment d'une foiblesse paralytique. Elanceniens et tiraillernens dans les articulations da coude, des mains et des doigts, Foiblesse des bras, -telle, qu'on ne peut s'en servir. La marchec est chancelante, incertaine, en partie par f oiblesse, en par tie. " cause des &'ancemens subits, que l'one6prouve dans le pe~ioste dcs os, et d'une, sensation subite de paralysie des extircmite's. Abatteinent de Pesprit, fatigue, sensibilite" douloureuse de tout le, corps, on ne sauroit se remuer, sans ge'mir. De'man-~ (445) caiso -diverses parties diicrp.Elanceniens la peau, qui font tressaillir. Dans le jour, asso'upisscniernt; la nuit, agitation, inquietude, re'veils en sursaut, clialeur brfilante gene'rale, battemens de cocur violens. Humeur chagrrine, impatiente, craintes, teri'eurs; on ne crojt pas pouvoir supporter ses douleurs. Disposition 'a la. cole're, p 'our ics plus Idgers sujects. Les symptomes remarquables de ce tableau mecdicinal, sont ceux de la. Lte',de la poitrinc, dcs mcmibres, et des voics urinaircs. Larthritis, ayant plus ou moins d'affinite' avec ces divers organes, peut y produire des maladies repe'6sente'es par les symptOmes de'rits; qui trouverontLeur spe'cifique dans le coichique. On sait que la gou te a la faneste propric"t6 d'affoiblir extrememcnt, les membres sur lesquels cule s'exerce, 0t ion vieni de voir quc le coichique ics affecte de la meme maniere. La goutte, en isC portant sur la poitrine, peut y. causer de l'asthimc, ai 1'hydropisie de cette cavitLe. Dc la", la rarete' des urines, leur rougeur, icur chaleur, auxquelles ic coichiquc reme'diera spe'ifiquemcnt. Le tems, qui inauhipliera les e6preuves de cc. remeade, donnera le complement de ses propriC46s positives. Bar'yte acetLique, Baryta acetica. On se procure cc rcune'de, en faisant dissoud'c dans, du vunaigre bien pur la terre pesante carbonise'e, solution qui donne, apr's Ihevaporation, un sel cristallIs.Un gain de cc sel, comibine pat' la friction avec 1oo grains de sucre de lait, fournit des centicidnes. On ne Porte point 1'att'nnuation au dela' de la fraction dixni11ic'me. On ne permetL point au m alade de boire de 1'eau, ni en preaant cc reun'de, ni aptr60-1'avoir pris, ai raison dui defaut de, purete' de cc liquide, qui, le ( 446 ) Plus souvent, contient, du Gyps, qui neutraliseroit son action. La longue durc'e d'action de cc remade dans l'organisme, Ic rend tre's propre ý la cure des mnaladies chroniques. Les sympt6mes, suivans le pre' senlent comme specifique dans certaines mialadies de peanr d'un mauvais ca~ractere, quciques affections de l'organe digestif; une esp~ce d'asthme dont les e '1mens r'scident dans les organes abdominaux-, le gonflemnent des parties glanduleuscs, certaines mialadies des articulations et de l'int6rieur des os, une espece de lienterice t quciques unes des formes nonibreuses de la ftyvre.- 11 affecte l'esprit d'une ma-ý nikre. toute particu~hre, le rendant chagrin, irresolu, inisantrope, pusillan'irne, soup~onneu eCtOU blijeux.; C'est surtout 't a lruemoire quil fait du tort, en', lui faisant partager la foiblesse, dont ii frappe le corps. Dans les synipto'mes qui lui sont propres, se peint assez bien Ia vieillesse, avec ses infirniit 's. Et pourquoi n'y auroit-il pas des me'dicam~ens appropries?'aeect Age, lorsque nous voyons la ca-' momille eL la be//adone renfernier la plupart des iaualadies de l'enfancc, la noi'x Poinique con tenir cclles de I'aduilte masculin, et la pulsatille repre'senter nomnbre de maladies du sexe femninin?. Vci'tiges, tout tourne. La C~ est p rise, lourde, commicle'hbd'lee. Oubli du mnot que lion va prononcer. Foiblesse, on ne pent, nii se tenit' debout, ni miarcher, IC dos, les reins font mal. Conime apre~s un long voy7age, on n'ainic que sa. chaise on son lit. Anxie'te cxtr~me, so ule'vnient de l'cstomac, l'esprit est tristei l'humeur aigric. Apre~s cc remeade, Ics enfans perdent 1'attention au travail, le gouit du jeu, des plai ( 447 ) sirs. Cole're, emportement pour, le plus le'ger sujet, on est hors de soi, niais on y rentrc aussito~t. Eruption dc boutons au bout du nez, "a la com. missure des leuvres, douloureux, lancinans, qui finis-. sent par se remplir de pu.Dmangeaison sur la poitrine. Fourmifllcment, rongement insupportables, dans Ja paume des mains. Eruption boutonneuse;. darti'eusc sur le ventre ct sur les cuisses. Elanceinens, ýIL et ]a', 'a la peau. Aux articulations des doigts, ii p 'ot des boutons dont le centre suppure, douloureux seulement au touchcr.- Eruption psorique 'a la teate et au col. Sorte de teigne tres humide sur la teftc. Eruption ý la nuque, avec beaucoup de de'mangcaisou. Sentiment de mal-aise ý la Iregion de l'estomac, la marche donne des nause'es, qui augmentent, lorsqu'on touche ]a region de l'estomac, sans abord de salive "a la bouche. Sati&t6, on mange sans ap-. p'tit. On trouve dui go~it aux alimens, mais ils refusent de descendre; av ales, uls donnent du malaise. Tiraillemens ýai et M' dans le bas ventre, quc le deplacement des vents soulage. Sciles inolles, Iiquides, graveleuses, sanis aucune do'uleur. Envie d'al-. icr 'a la scile, accom'pagnde de mal-aise des reins, d'horripilations, "a Ia tc~fe et aux cuisses, comrne au moment d'avoir la dissenterie, on rend "a diverses reprises des matieres molles, N'vacua Lion est suivic du retour du teriesrune etdsmmes douleurs. Apr~s le~repas, lassitude, inal-aise, anxitets dans les lombes, tenesme. On frissonne, et lPon sent an ventre, que le de'voiement va paroitre. De'voiement violent, sans douleur, pendant lie-space. de 1o heures. Pes'anteur, A'Npigaistre'. avec ge~na de la respiration; si 1'on inspire profondc'inent, on est soulag6. Poids, au creux de 1lcstom-ac, on respire difficileinent, la, voix devient subitement rauquc, on expectore et clie s'I claircit: cc poids, augmente, quelquo peu quo 1I'on mange, 1'cstornac ne souffre point le contact dc la' main, ii sembiec qu'i.1if ait blessure at cette r~gion; co~t e&at d-ure tout un jouir et paroit aussit6t ap~res asroir pris le rerue'de. Compression transvcrsalc ýi ]a poitrine, aggrav~e dans ]a respiration, -accompagnec d'e1ancernens sous la pantic suptricure, du sternumn. Respiration courte, sitfiante. Donlcur 'a rarticulation de 1'"paule, comme si ron y foujiloit. Tiraillemens douloureux, dans Ics O's dii bras et de 1'avant-bras droit. De~chiremens depuis in' poignet jusques dais. los doigts. iBrisure dans ]a profondour des os dui bras. Tiraillemens, d~chiremens dans les, os des cuisses et des jambes, plus vifs aux genoux; uls gagnont Ics os du bassin. Tiraill-emens ýh et 1Ia par tout, Ie corps, surtout dans les articulations. Enfiu-ire, des pieds et des main~s.Gonflement des glandes salivaires. Retour de l'enflure, ai un testiculec qui en avoit. CAC entie~rement de"1ivre'. Frissons, bWillemiens, chair de poule, aux bras surtout, revenant par accc's. Chaleur ge'neralc fugitive, suivie d'6~puiseicnct, les bras' tombent de foiblesse, la face et les mains sont brcilantes, le reste dui corps glace. Chal'eur seche, jour et nuit. Ficiwre ticrce. Frisson, qli- part de 1'e'pigastre, pour se repandre par tout le corps, rcmplac6' peax aprc~s par tine chalcur gene'ale agre'ablc, i laqudl~e suc'cc Me de nouvecau le froid. ( 4.49 ):>Issa foetida. On ne sauroit fair-e honneur "a la Ioi* des con'traires, de nos connoissances sur les propri~t6s sp6 -cifiques de cettc substance. Comrne avec le mercurep, le soufrc, la dii aleIa elladone, nous avous rcrnarqu6 son affinite' a'vec certains systhnes dc 1'organisiis, sa ver'tu -spe'cifiquec dans certains cas determnines, et de suite cc rcine'de a pris rang dans le, petit nombre des sp~ciliqucs quc posse'de 1'ccolc. C'cst donc 'a queiques sympto'mes caract&' ristiqucs, ct non ai I'enser-nble de tous ceux qu'il peut produire, quc l'assafoetida doit cette denomination. IVais n'avons nous pas ddmoritr6, que cette manie~re dc comprendre la spe'cificit6, est incomphete? La belladone a &t' trouv~e eflicace contre la rage; miais la pomme 6pineuse et la jusquiamc posse'dcnt aussi des vertus contre cette maladie, et I'on a vui retissir Pun de ces i'eme'des, apre's avoir 6prouv6 1'infidedlitd des deux autres. Tirons en donc cette conisequence, que les g'5n'ralite's ne suflisent pas en medecinec, ct que le secret de gu~rir reside dans la connoissance de Iespeke de la nialadie, et dui renede qui liii convien t sp(citiqjuernent. CGest quelque chose, sans doute, que d'avoir appris, au lit des malades, que I'assa foetida est, utile dans les affections nerveuises qui ont icur sic'ge dans le bas ventrec, dans Pbystdrie et l'hyrpocondrie, dans le vertige, l'anxied6e, I'a mnancolie, les convulsions, 1'Cpilepsie des enfans causne par ics vers, et autres maladies. Mais comIbien souvcnt ce reniede n'a-t--il pas rnanqu6d d"effi ca cite", dans l'application qu'on en a faite?A ces affections? ell est donc d'une utilit6 indispensable, la matie're inklicale- qui. A ocs eThome 3 57 ( 45, ) et d'cngourdisseentci; ces douleui's naisscnt dans le relios, le inouvemerit ne les aggrave point, et ics soulage lc plus souvent. Tii'aillcrnens, mouvemcns de crampes 'a ]a surface interne de I'avant-bras, gauche, dans la- direction dc bas en haut. Eh-Dncemens, suivis d'un sentinment dc bra'lure - 'a 1'avant-bras gauche, dans le repos, Ie 2e jour ape'~s le rcemade. Couch et f dans le repos, serremenL et tiraillemens sur le dos des doigis, dcla'is uscs rendent jusques au coude. Saccades convulsives des muscles sounis 'a la volonte', ou de queiques unes de leurs fibres., Pulsations visibles au creux de 1'estomac. Elancernens dans, la profondeur de l'hypocondre droit. Douleur lancinante ct pression 'a la rc'gion dui foic, qui s'e'tendent jusqucs 'aIl'ainc dui mc'me c6c'C. Apre S le repas, c'lancernens dans l'hypo-condre droit, avec resserreinenl de la-poitrine.Conipressi'on douloureuse depuis I epigasire jusqu'?a la region dui foic.- Sensalion de brisure dans la re'gion~de l'estomac ct celle dui bas ventre; la preuiiiere semble &re pleincetc l'on rend beaucoup de vents par ic haut, dans la matinc'e. Sensation de briuilure au bas ventre. Sentiment de pesanteur au bas ventre, qui cause dc l'anxhitM et de la mauvaise hameti'r. JBorboryginles, abondante e'mission de vents, pr&6cd~e; de pincemens au has ventre. -Selles molles, fre'quenLcs, accompagne'es de douleurs ventraics. Douleur, vride de la 1e~te, on n'a, ne'anmoins, aucune peine ai penser, a rdklechir, le premicer jour apres Ic le reedc. Les yeux se troublent, en ecrivant, leS lettres parolissent obscures, on a comime tin voile devant ICS Ycux, quo 19on. fait disparoltre, en clignuod (452-) Itara tn pen. Avantrtndci, Ics seas s'dniousse~nt, oreille surtout, on entend mnal, lc 1er jour apre's ic reMi~e. Apr's ic repas, chalcur?i la face, le reste du corps a sa temperature ordinaire, ii n'y a point do soif, ruais de l'anxifte', dc- la somnolence. Quciqucs vifs et doulourcux quc soient ics syrmpt6rncs, on iWy voit point s'adjoindrc la lic'vrc, ni la perte de connoissance. Doulcurs piquantes, qui so terminenitpar le sentimuent de la brfihurc. C'est dans la session, que ics, accidens paroissent ou s'aggravcnt. Pe'riodicit6' des syxnpt~mes me'dicinaux. (Le mouvement Scinbie n'avoir sur cux aucune influence, cc qui Ics distingue des symrpto~mcs dii Kina, du lihus ct de la Bryone.) Une tumeur froide ct r6niLcn'te "a un' doigt, diminua sensiblement au bout de 8 heures, et dispanut 3o hecures apre~s Padministration du rem, Cdc. Une canec an tibia, versant un pus i choreux ct fdtidc, s I purecic perd son odeur, apre's 12 heures. Disparihiion des douleurs violentes qui acconipagnoient ic paiisement d'un ulce'ie siphilliliquc, anu1bout de 28 heures. Les. parties environnantes d'un ulcUre avec cane aii tibia, indolentes jusqn'ici, causeni des douleurs intokdrables, deux heures apre's le remde&. Des doulcurs ost('ocopes nocturnes, aggrave'cs pendant l'cspacc de six jours, ont c~de, le 7 c jour, 'a la fraction billioniermc do 1'assafoetida. Complication de la siphulis et dui mercure, qui a ce'ddaux c'preavcs de cc reni'dc, faites avrec 4gouttes de teinture d'assafoetidla, pn-ises joui'nellement pendant Pespace de deiix scinarnes. 11 est de gr-ands effets ý'l espc'i-cr de cc riie'emc, lorsquc ses propr-idtes positives auront &C'sliffisarnnient 6prouvdes. Ce- que I'll omeopa th ic en a, &ecouvert jusqu'ici, et qui confirnic touL cc quc Ihecolc an ( 454 ) Valeriane. Ce rcin'dc, dcjat connu de l'antiquite', a pris t~nc tcllc faveur dans 1eq tets, modernes, qu'on le trouve dans prcsque tonics les pr'escriptions me'dicin ales, dans toutcs ics reectics de la. m6decine doincstique. 11 est,.'il est perutis de parler ainsi, 1'cnfant gAV de ]a rn'dccine. ILe tableau des sympt6 ines qui Iui sont propres, ic pre'scnte, dans. ses effets primi tif's. comine iin me'dicament dininemment excitant. qui daveIC'v activite' des sens, stimule ih (ibre-ner'veuse, provoque 1'irri--- tabiit~du ystme sanguin, et monts, tons les ressorts de la vie. A ce-t Oat d'cxalta Lion de l'exisiiencc 'ucdent n~cessairemcrit 1'abaissciiien t, la dtente dc toutes ces facultds, cn un, mot, le collaps. La grandecur des doe, la fr~quence de icur emnploi, ont pour suite inevitable- la ddsh-arionic 'de'tons, ICS sy.s1items dc I'organisine*, qul*, passant alternativenient d'un extrde ni Alautre, contracte cette susceptibilikW cette iniobiliLTediumpressions, dont aucune rie garde la modd'ation ph fbrne Ic caracte'rc du parfait accord de tonics les branches dIc I'6conomnic anirnale. Faut -ii s'e'tonner, apro~s cola, quc l'hyst-dric, l'hypocondrie, ct tons los maux de uerfs dc nos dames., soient arijourd'huli si re'pwidus? Sans doate, a~iuollesse doePeduca~ioit, enl cncrv ant les ressorts de la vie, a ouvei't la porte a.' tonics ces de'genera Lions du. coi-ps et do I'aiiie. Mlais les renie~des sliijuurn's, avoc Jes(IueIs on a I'hiabitude de los combitattre, Pont'6argie davantageno, et la vald'iane et 1Z caf'e tio-nnent leopj)II'emr raLngparnii ecs reme~dcs pr6tciidiis antispasniodiques. 11 taiit cepenudant con' enir;-qte, lorSqUc leIc asard aniriciielareacontre dececs d=7x ( 46.2 ) entr6s dans ics, habitudes, du maladc,c'est par les autres inedicarnens dont les symptornes ont de la similitude avec ceux de ]a vakerianc. On pre'pare sa teinture, en faisani dige'rcr u-ne partic de la poudre. des racineSs s'ches de cettc substancc, dans le double de son poids, d'csprit de via bien rectifid. On de" cante ensuite, ct l'on proce'de 'a la division, suivani le proce'de'connu. Sernences dle Sabadi/le. Je parlerai de cc renie'de, moins comme d~une substance e6prouv4ee, que coinme d'un reme'dc 'a soumcettrc 'a dc nouvelles 6preuvcs, le peu. quc l'on sait de ses ventus positives, prometant d'obtenir des experiences, "a lui f'aire subir encore, - les re'sultats les plus pre'cieux. Dans le petit nombre d'k'preuves que 1'oa en a fait sur Il'horme sain, die a affect6' la gorge et 1'organe de la respiration d'une ma.nie'rc toutc spe'ciale, connme aussi efle a fait naitre des inouvemens f"CbriI es, caracte'ise's par Fi'mterinit-~ tence, oii le froid Pemnporte sur ]a chaleur, dans, lesquels on nke'prouve point le sentiment de la soif. Ainsi une esp~cec d'angine tre's nialiguc, de plearesie, oili la fic'vrc n'est point inflammatoire; des fie~vres d'acce's iraiment froides, accQmpagne'es de nausiees, ct la ge'n6ration des -vers, ou plutO~t, Ila (lisposition vermineuse, son't les phe'nome'nes produits sur i'homme sain, par sa vertu pathogeii&tiquc. On obtiont sa pr6paration, en faisant dige'rer la semence puive'risce, dans vingt fois son poids, d'espri't de yin, cc qui donne des vingtie~mes de grain. C'cst avec cette fraction, repe~t'c a% plusicurs reprises, quc ics, sympto"nies pie je vais exposer, out dtd ddveloppds. Pour 1'u sage homeopathiquc, on (465) de petites tachies dc la grosseur. d'iine te~tc dlepin.-b gles, stir lc has v'cntre, la poitrine et Ics mains, elles rougissent davantaige a l'air lilbrC. Besoin vif' d'allcr a` la grarderobe, oii" l'on no. rend quc tre~s penu de chose, avec beaucoup d'efforts, cinq hieures, apre~s avoir pris une forte dose du reni~de. Les grandes dloses dui renzi~de provoquent le' de' vojefieat, ics matieres sont brunes et fcrmentent; les petites doses re'pe'tees produisenat une constipa.tion qui dui'e quatre jours. Pltts on augrmenite la dose du reme'de, plus longue est la conistipation. Fourmillernent continuel 'a l'anus, comme dans la Presence des asearides. Sensation de brcdlure dans le canal de lI'urc'ahre, qui porte' 'a uriner. Urines troubles, epaisses, pleines de mucosites. Les premiers jours apre's ic remaede, raret&' des urines, quoique l'on boive beaucoup. Le soir, tenesnin de la vessie, on ne, rend que queiques gouttes d'urine, qui sont suivies de. nouveaux efforts, et d'un sen-. timent de brcdlure "a 1'ure'hre. (Une tre's petite dose de pulsatille a protnptement vaincu ces.Syrnpto'nieS)b PRcfroidissement de P'organe de la gdae'ration, pendant cinq jours, suivi de son ex~citation, on ne pense qu'?i jouir des plaisirs de l'arnour. Insensibilit6' des organes genitaux, les premiers jours api'e's avoir pris le reine'de. Se'cre'tion abondante des mucosite's de la meni brane pituitaire, respiration courte et difticile. Cou-~ cb6', la respiration est sifflante. P1.oids corure d'unc pierre sur la. poitrine. Lc premier jour, courte hialeine, oppression; les jours suivans, la. poitrine esi libre, lc'yere et vide, on se seat parfaitement bien ~lome 3a alterne avec la chalcur, enfiui cette dcrnii're (IVe icia forte et arieneric urcSurh abondante, au milieu dc laquclic, ne'anrnoins, lc froid sc fait toujours sentir,. le premier jour apre's le remeade. Etat f~brilc, dans lequci on se- scnt duiirinal-aisc,, dc 1'anxifte6, dc e'~pouvantc, une- respiration couric et brfilantc, du Iremblement, du 'bonillonnem cut d-ans Ic sang; Ics yeu'x sout abatt us, nobjics, on croit voir ics objets, P'air lui-nriehnc, dans un mouveinent dc tembiuien, et l'on est Lourrnent6' par les bWitlemens, 1'cnvie dc dormir etics nauseces. La nuit, et apru's ic lever, chaleur interne, ics mains, les IC'Nrres, les joucs, sculcs-, sont chatides 'a l'L~icrIcura. bouclic est sklie, ]a langue collh'c1.a1 palais, la soif inode'rc'e, et 1'appe'tit passable, la sucur ian quc: cct 't'at durc deux scmaincs et se renouvelic chaquc jour. Ilumcur chagrine, col'e pour Ics plus le'gers sujcts. ilorreur du travail. Concentration dc l'csp ri 1, silcnce. Agitation, inquietude dui corps et de lFesprit, on s'cffr'ayc au inoindre bruit. Emportcrencn, fureur. Le car-actei'c dc Ia pe'riodicite' est bien prononce', dans ics Lymp16Omcs fe'briles,provoque's par cc rerniedc.. Aussi lit-on, dans leIcuiccuil des cures ho-. nicopathiquies, quc les dockters Pleyci et Sonnenberg, lFont employe' avec le plus granid s ucce's conti'c des lie'vres quartes Lre's opin-it,'res, dans la S/a-vonie et la Bosnie, ou'itus exercent et ont re'pandu la m6idccinc howeopathiquc. La pratiquc ine'dicalc ne nianquc pas d'oiffiir, tous les ans, des cexecrples dc Iichvrcs interwirilenlcs rcbellcs "a tonrs les fcbrifug-ev connus. C'est un service h reuidre -zA la science et (47' de ]a scnsibilit6, jusqpis au trembleincut. Inqui 'tudcs nocturnes, on cst agite, ii'ritd', 011n nepeti dormiir, eL, si le sommeil vicnt, ii est rempli de r'cIles efi'raya us; an lever, on est brise', trois jours, apre's Ie reini~de. Ce ne sont encore que d6~ apper~us, que Ililomc01)athie offre au lecteur, sur Ics, proprie'tes mc~dicinales dec cete substance. Elle a besoin de sublir de plus, nombreuses 6prcuves, pour nous mettre en possession de toutes ses vertus. Cependant on~peut accorder d~jiX quelqiie confiance "a sa puissance anthelniiutique, dont j'ai rqu, des preuvcs rmarquees par de grands succes. Pourroit-on, en effet, ne pas reconho'itre dans le tableau re'tre~ci que je viens de donner de ses, phe'nome'ncs, Pensemnble de ceux qul indiquent Ia presence des vers dans, 1'organe digestif? ii n'est pas j'usques a* la pe~riodicit6, que fl'onmce de 1Part sait ctre inhe'rente aux affections vermineuses, quc ne repres-ente 1'action de cc rem'de dans Porganisme. Cafe, Coffea arabica. E. parotitra pet-re singulier i quciques Uris de moes lecteurs, de trouver 'a co^te de nos rern'des, une substance, qui commence la journc'e allitnenta~ire dc presque toute l'humanitc'. Car, qui ne dc'jet'ine pas, aujourd'hui, avec linfusion du cat"d? Je n'apprendrai aux hommes, rica de nouveau, en leur disant que le caf6 monte bous, les ressorts de la vie, et leur donne une exaltation rcelle. Les 01rganes des sens en recuejilent la premie~re inipression, Ics nerfs et le cocur y participent pr-ompterlneuL, et la sphc'e re'productive de 1'organisnie ne tarde pas ai ressentir son influence stimulante. (.41, sechc de' t6ut ic corps, sans' 6"iiiisio'n de semnence. Impuissance, irnmobilit6 decs organes ge'nita ux, froideur de l'iniagrinatiori. Douleui' traninatique au scrotwin, au plus lager frotternent dcs ve"Ltcen's. De'mangeaison roluptueusc 'a l'cxtr~iniV "dui gland, au bout de 48 hcui'cs, cle clure quciques heures dc Suite. Toux s~eche, qui attaque subiterncit dans la nuit, cule serre le col, 'a la manie're d'une crampe.. Serrcnient de la poitrine. Le matin au lever, espece de catarre de la gorge et du nez,. les na'rines coulent, sans aucun enchiffreneinent..Foiblesse douloureuse, dans le dos et les extre6 -niite's, dans la station et la session. Disposition prochaine 'a la crampe, dans les bras. Courbatui'e rhuniatique 'des extredmite's intk~rieures. Trernblenieiit des mains', engourdissernent dans les doigts. Douleni' inflammatoire dcs plaies qui n'en causoient aucune, trois heures ap'res le reine'de. Le [naatin au. lit, I1)I'isure de toutes les articulations, surtout quand diles sont fle'clies, dile se dissipe apre~s le lever. Con-~ version d'une d'niangeaison. eruiptive, en sensation (le bruilui'e. Accroisse m ent de Ii' rr ital)iilite' mus Culaire, iviva cite' des nmouiveiviens, lgrete-Lde 'toutes les actiois, conscience phis vive dii bien C~tre, et de ]a vie. Somm icii nul, on tre's leger-, exaltation de l'esprit, des sciis, jusques aI minuit, six lieuI'(s apres le renie~de; Je soitirueil arrive, ii est inquici, agile', on 'se roule dr&ins son lit, on se ti'ouve, le inatin, avroirIa tae oui devroient dere les piedS. Insomiiie, depuis miinliL it jusques ai sept lieires (lu iriatin, accompagn~e du gonficinent des iiypocondroit pair ics i'ents, d'uii naisserit der, coliqueas, (le 'ainxidtý, (4-/6. uric chaleut' g~n6rcale incomlmode, sans, soil', i su u ex~cept6 sous le nez, on~ vent touj-ours, se de'couvrir. A muidi, appe'tit extnro'dinairc; apre~s le repas, d'C_ sir'de s'asseoiv, assoupissement d~ans ha session. Re'pugnance pour lFair frais, pour le niouiemcnt, qui aggra vent le m al-aise. La prom~enade en air libre, ordin-airenient si agre'able, produit la fatigue, le larmoymernn, la mauvaise humeur. Soif vi-ve, sanschaleur ni se'cheresse de la houbhe. Soif nocturne,~ on se EweIV, pour- boire. Frisson,horripilation, cause's par ileurouvemnent. Le inatin, apres rmidi, froid vif, s~ans soil'. Sentiment gener'al de froid, surtout au dos, suivi de chaleur, de rougeur 'a Ia face, les ia-ins sonat froides, cxcepte3 la paurne, qui brucle, sans qu'o-n 'prouve de ka soif. Le soir, apre's Ic coucher, chaleur incommtode ed g6ne'ral, qui sc termine par une' sucur u~niverselle. Chialeur seche hi la face,' dans la poitrine et le has ventre. Le soir, mal-aise de I'estornac, vertiges, disposition 'a la de~fiillance,. suivis de fr'iss on. Exaltation de l'imagrination, on s 'extasie "a la lecture des beaute's de!a nature et de P'art, on est enchante', trois heurcs apre's le rem n~de; cet e'tat est suivi d'u-nc.d'etente gendrale de l'esprit Ldcrs Les buveurs de caf6 ne manqueront pas de se reconnottre '% ces, traits. Ils ne sont pas 6fgalement Prononces, chez chacun d'eux. Lc travail du corps les efface prompternent. L'oisiveVe les rend plus saillans. La vie se'dentaire leur donne le compl~rnent, dlez IeS feimmes Sul-tout, que lc cafe' rend, le soix', adorables, etLle matin, me'connoissables, "a force de pec~anteur, de phantaisics et de mauvaise humeur. Une. nouirelle infusion ne tarde pas "aIicur rendre leuir (4-87 ) a.ux affections des M'embranes miuqucuses ct aux u'lCeres, provoqu6s par ce reme~de. 11 cst pcu dc reni'des, dont la dur~e d'action soit aussi longue. tlle embrasse l'cspacc de 6 'a 8 sernaines, rnemc apres l'emploi des petites doses de cc ine~dicainent, cc- qui lec rend plus propre qu'au cun autrý, "a la, caration des maladies chroniqucs. Aussi, est-il vante' par Hufriand, Girtanner, Roussel et Hoine, dans le traiternent des maladies opiniailres e t longucs. Ces grands maitres le recommuandojent dansices affections osseuses et cutanecs, de nature arthritique et.dege'ner6e, cornpliqu6es de la saturation mercuri'ille tet siphilflitique. Perry lui a reconnu des vertus anticancereuses. Gleditsc/z et Justi racontent que ics habitans de la Finlande s'en servent avec suc c?'s contre l'csp~e' de ficvre, qui ac pr~sente que le symp tome dui froid. Homne assure avoir gue'ri avec cc reme'de, un gonflement chronique des amygdales, et l'cnflurc squirreuse des testicules dt de la prostate. Si Pon ne sauroit refuser croyance aux assertions de ces grands hommes, tout e'tonnement doit disparoie ean esdcouvertes de l'Hom'opathie, qul, dans ics 6'preuves de cette substance sur l'hormne sain, a failt C'lore ces divers symptodmes. On peut assurer meme, (jll ces succes nwont 6LMobtenus que sous li'mfluence dela loi hoine'opathiquce,' laquelle on ob dissoit, a son ins~u, par les mcnagemcns que IVon apportoit 'a la determination de la. dose d'un reme'de, (Iue l'on avoit Yu corroder la pean, dans son ernploi cxkericur. Clest de la fraction centic'me au quintillion, que varient les doses de cc rcme'de. Les intervalles sont rnarqu~s pan-es divers degi'-ds &inipressionnabilite'dii rnaladc. Le docteur Stalf de Naumburg, lc plus ha ( 488 ) bile me'dccin Home'opathe, apr~s llahnemann, dit avoir gueri une Ieucorrhc~e du plus mauvais caracte~e, avcc cette dernie'rc fraction. Ladivrisionbillionichme lui a siifli, pour enlever des doulcurs de dents, 6'pou-.vanlabicls. 11 peut arriver facilement qu'on ait trop fortement dose' cc rcmede. On fail cesser son action par lcm.ploi dQ camphi'e. Le. mcrcui'c noir oxydule j~olit aussi dc la pr-oprid'Le de les enlever, non palliativement, ý la ma ni "re du camphrc, mais bien par la fa culte' qu'il possdedc d produire, dans son difet primitif, des phenomenes seniblabics a ceux du lMeZrereon.C est Sur cette propriete,, sans doute, qu e repose l'opinion de l'ef-. ficacite' de cc reni Cde,dans ics maladies siphillitiques. J'ai parcouru. tout le domaine de la matie're me'dicale pure, autrement dit, le recueil des maladies, que ics rnedicam ens ont la proprie'te' de faire 6clore Sur l'ommc saln Cc recu cii, quc j'appelerai Pat hologie mne'licina/e, est l'exprcssion fide'e de la nature, pouss~e h ors de son harmonie organique, par 1'irpression du medicament, comnme laPa~thologie nature/le est l'irnage de cc tte rudme nature, dd'saccordc'c par des causes, que 11011 ne pouvons pas toujours, saisir, et qui, lorsquec nous les connoissons., ne nous laissent pas momns dans Pignorance de la maniehre dont diles ont de~saccorde ' organisrne. La meme obscurite' regne sur le mode du desaccord mnedicamenteux. L'Homeopathie en convient et ne chlerche point a% la-pe'netrer, attcndu que tous les efforts, tente's jusqu'ici, n'ont enfant6' que des r&yes. Nais iells'cst aper~uc de la similitude que pre'sentent les symptomes des maladies naturelles et ics symnies des maladies me'dicinalcs. ( 489 ) Elle a soup~onnc' l'idcntite' dcs causes,, 1,%:toLi i' a identike' des effets. IRien que de rationnel, dains cette conclusion. L'expe'rience est venue au secours dit raisonnement, en montrant fre'quenii-nenL des ma,-ladies naturelles, enlevdes par d'autres maladies na-turelles, comme aussi disparoissant devant certains ine'dimens qui produisent des sympto~mes semblables aux sy3mpto~mes de ces maladies. Le ge'nie, lamnour de ]a science et. de l'humanit, lui ont inspire la pense'e d'attaquer nos maux physiques, en leur opposant un mal semblable, que la nature offre raremen, que les ine"dicamens renferment virtuellernent en eux, ci. de nombreux succe's ont couronne' ces essais. Pour' subvenir a Lous les besoins, de la nature, ii fallout mci Ire le nornbre des maladies me'dicinales, en ra--pport avec celui des maladies naturelles, qui est consid~i'able. Le me'me esprut d'observation, le me'nie amour de 1'hiumanite", ont multipli6 ics C'preuvesjusqti'au point de four'nir un assez grand noinbre de reme~des, qui repre&sentent, fidd~ement la majeure pan~ic de nos maladies. Ce sont eux que j'ai de'crits, avec momns de prolixil&,. qu'ius ne le sont dans lc texte, mais avrec une Iidc~liVe consciencicuse,' aide'e de ma propre experienlce, putisee dans P us~age que j'en fais journellenient. Point de doute que, l'orsqiie Von aura reconnu lalekgilimit&" de la loi des semblables, Ia Nrerite'des maladies me'dicinales, cd 'cur faculte'd'enlcerer les maladies naturelles, en SC substituant "a dies pour un instant, point de don Ic, dis-je, qulon ne soumette aux 6preuves sur 'ihonmne sain, cetix de nos reimedes dont nous ignorons encore les, ven~us positives, ci. aloi's, l'atn de guei'ir poss'd era une jpathologie, vraie, comitre Ia muatic'rc mne'dicale dont cule sera sortie. F IN. 3_9015 02011_8074 Fimed by Prservation 190