Zl4 KJ.,Ow* -KAL oi* w RG 1 A7 V* 44T V 2':Z -PC1 2jU A Y, AI Mi Mi --mmK 7 r-711C ýBN r,7-I::{vt4 k AA sýis AL "f rr -Ir orJ .4 F p I. I I I - I DOCTRINE ET TRAITEMENT HOMO10OP.ATHIQUJE DES MALADIES CHRONIQUES. fect otuvrage oc trouve oussi rljcý teo 1ibrairce tutiwvanlto II I I I I 1 sayonne, GOSSE; JAYMEBON. ~ Nancy, 3esan~on, BINTOT. Nantes, 3ordeaux, Cu. LAVALLE; CIIAUM1AS. Naples,, Irest,, LEPONTOIs; J. HElBERT. Ne-ok 3ruxeules, TIRCHuiR.I Florence, G. PIATTI; Odessa, IRICORDI ET JOUIIAUD. Perpignan,, Eand, HOST. Genes, A. BEUF. Pdtersbourg Lausanne, Doy. Llfge, J. DESOER. Porto, Lille, WANACKERE. Bochefori, Lisboune, ]ROLLAND UT SOMIOND. Rome, Lyon,, C11. SAVY. Ifouen, Madrid, CAS. MONiEr. Marseillie, We CAMIOIN; L. CIIAIx. Strasbourg, Mt, LoRtETTE; WARION. Milan, DuMiOLAID UT FILS. Touloni, Montpellier, L. CASTEL; SE'VALLE. Toulouse, (oeot GAUTHIIERI UT MON IGHEl'TI; Troyes, Ioeo, UnBAIN URT RENAUD. Turin, GRI51BLOT UT C'E FORIEST AINE'; SR'BIRE1. P. DuFRUSNE. W. RADDE; WILEY UT PUTMIAN. SAURON UT OC". ALZINE; JULIA FRkRES. BELLIZARD UT CIE; HAUER UT CIE; IISSAlIOFF.ý A. MoRE'. PENARD. P. MERLE. EDET; LEBRUBIENT. DERIVAUX; Ve LEVRAULT; TFREUITEL UT WURTZ. MONGE U9T VILLAMUS. GIMlET; DELBOY; SENAC. FEBY BE J. BOCCA. I Corbel l iil), deIC ClETiI. - 7 0d MO 5 -03 0 C. r\ -Z1 Z A Sr7 '1.a: 1O PpC3 m 27C13r), \%at 2 r n c;I A' El 3 CI O CC U 0 0r '5 ra o s c? a 4 C -31 P vl Z O O ti r Y 3 P Z O I N Ma w.4 0 cd 54 z P4 A 0 41 44 OC #4 I I I U AVERTISSEMENT DE L'EDITEUR. Le 72hait6 des nialadies clu'oniques, est, de tous les ouvrrages de Hahnemann, celui auquel ii attachait le plus d'importance. II a consacr6 les derni~res ann~es de sa vie Aila composition de ce livre; car c'est Ai Paris qu'il a refait, dui moins en grande partie, la seconde 6ditioii allemande, dont nous publions aujourd'hui une nouvelle traduction.Cette seconde edition est en re'alit6 un ou~vrage nouveau. Nonseulement l'auteur a ref*ondu P'histoire de chacun des vin~qt-dewx me'dicaments dont se composait la premi~re, et presque doubl6 pour chacun d'eux le nombre des symptomes, mais encore. it a ajout6 vinqt-cinq 'u'bstanceS nouvelles, de sorte que le nombre total des m~dicaments antipsoriques se Irouve porte' aujourd'hui "a quarantesept. Le tableau suivant permettra d 11appr6cier l'6tendue et 1'importanlce de ces additions. La prewike 6dition roinprenait: Ammonibm carbonicum. Bary ta carbonica. Calcarca carboiica. Garbo animalis. Garbo vegetabilis. Causticum. Conium inaculatum. Graphites. Jodium. K~ali carbonicurn. Lycopodiuur. Magnesia carbonica. Magnesia muriatica. Natnum carbonicum. Natrurn muriaticum. Nitn acidum. Petroleum. Phosphorus. Sepia. Silicea. Sulphur. Zincum. La seconde e'dition coinprend en plus: Agaricus muscarius. Alumina. Ammonium muriaticurn. Anacardiurn. Antinnonuum cnudurn. Arsenicum. Aurum foliatum. Borax. Clemati~s erecta. Colocynthi's. Cuprum. Digitalis purparea. Dulcannara. Euphorbium. Guaiacum. Hepar suiphuris calcareurni. Manganum. Mezereum. Muriaticuon acidum. Ni trum. Phosphoricum acidurn. Platina. Sassaparilla. Stannum. Suiplouris aciduni. uI~ AVERTISSEMENT DE L'IED1TEUR. C'est dans l'Organcn de Hahnemann qu'on trouve les principes g6 -n~raux et les bases thdoriques de P'homaeopathie; mais c'est le TaitC des maladies chroniques qui renferme l'application pratique de la nouvelle doctrine. Cet ouvrage forme donc le compidment ndcessaire du premier. La lecture de tous deux est indispensable pour bien connaitre et appredcier une mdthode dont les partisans se multiplient de jour en jour dans les diverses contr~es du monde, et tout homme impartial doit considdrer comme un devoir de ne juger qu'apres mfir examen une manie~re de concevoir et de pratiquer la mddecine, qui dillere tant de celle qu'on enseigne dans les 6coles. Paris, 2 mars i846. PREFACE DE LA SECONDE EDITION. Depuis la cerni~re fois que j'ai entretenu le public de notre art, j'ai eu occasion de faire des exp6riences sur la meilleure maniere d'administrer les doses aux malades, et je vais dire ici ce qui m'a paru le plus convenable sous ce rapport. Lorsqu'on met sur la langue un petit globule sec, impregn6 d'une des plus hautes dynarisations d'un medicament, ou qu'on flaire doucement un flacon contenant un de ces globules, ce qui est la plus faible dose qu'on puisse employer, et celle dont FIaction dure le moins longtemps, quoiqu'il se rencontre encore des personnes assez impressionnables pour en Wtre vivement affectees dans les petites maladies aiguis contre lesquelles le rem~de a 6t6 choisi homceopatlhiquement, on reconnait sans peine que l'incroyable diversit6 des individus, sous le rapport del'irritabilit6, de l'Age, du d6veloppement, des facultis physiques etmorales, du genre de vie, et surtout de la nature de la maladie, tant6t naturelle, simple et r~cente, tant6t naturelle et simple, mais ancienne; ici compliqude par la reunion de plusieurs miasmes, li alt6r~e par un mauvais traitement m6dical et surcharg~e de sympt6mes dus aux mtdicaments, apporte nicessairement de tres-grandes diffrences dans le traitement, et par suite aussi dans le choix des doses. Je n'examinerai ici que ce dernier point, les autres devant t~tre abandonn~s la sagacit6 du me'decin,-et ne pouvant C~tre r~duits en PRtFACE IV tableaux pour l'usage de ceux qui n'ont pas la tatee assez forte, ou qui agissernt avec negligence. L'expirience m'a montr6, et certes elle a fait de m~me pour tous ceux qui marchent fid.lement.sur mes traces, que, dans les maladies d'une certaine importance, sans excepter meme los plus aiguis, et h plus forte raison dans les maladies chroniques, lemieuxest d'employer les globules lhomoeopathiques sous forme de dissolution, dans sept ih vingt cuilleries d'eau, sans nulle addition, et d'administrer la liqueur par doses fractionntes au malade, c'est-ý-dire d'en faire prendre une cuiller'e i' bouche toutes los six, quatre ou deux heures, m~me toutes les demi-hieures si le danger est pressant, et de reduire cette dose de moiti6 ou plus chiez les sujets d~biles et los enfants. Dans les maladies chroniques, j'ai trouve 'que le mieux dtait do faire prendre les (oses de cette dissolution (par exemple une cuiller6e) i( des irtervalles qui ne de'passent point deux jours, et conmun6ment de les adniinistrer tous les jours. Mais, comme 1'eau, me'me distill~e, commence h s'alhirer au bout de queliques jours, cc qui detruit la puissance de ]a faible quantit6 do mLdicament qu'elle contient, j'ai jugs ndcessaire d'y ajouter un peu d'alcool, on, quand la chose d'ait impraticable, de mettre dans ]a liqueur quelques petits fragments d'un charbon de bois dur; do cettc maniiire je suis arrive 't mon but, sauf toutefois que, dans le second cas, le liquide devient trouble et noiritre au bout do quelques jours. Avant d'aller plus loin, je dois faire 1'importante remarque que notre principe vital ne supporte guure qu'on fasse prendre deux fIis de suite, ni h plus forte raison plus frHquernmme& encore, la m(lmnle dose de( mdicament au malade. TantM t.alors le bien qu'a fait la dose prece~dente so trouve en partie detruit, tanUtA on voit apparaItre do nouveaux. sympt~mes appartenant, non 'a la maladie, mais au rem ede, qui eiitravent Ia gutrison; en un mot, le m6dicament, meme le mieux homwopathiquo, n'agit point d'une mani(%,re franche, et le but n'est point atteint, ou noe Pest qu'incom)lntlement. De Ia', los nombreuses contradictions qu'on remnarque dans ce que les homwoopathes ont dit de laoi r1ptition des doses. DE LA SECONDE t DITION. v Mais si, quand on vent faire prendre une m~me substance h plusieurs reprises, ce qui est indispensable pour gudrir une maladie chronique grave, on a soin de changer chaque fois le degr6 de dynamisation, ne fit-ce m~me qu'un peu, La force vitale du malade supporte le mtnme m~dicament, meme h de courts intervalles, un nombre incroyable de fois, les unes apr~s les autres, et cela avec le plus grand succ~s, le bien-Atre allant toujours en croissant. 11 suffit dejý, pour op6rer un Idger changement dans le degr6 de dynamisation, de secouer fortement, h cinq ou six reprises, le flacon qui renferme La dissolution. Quand on a donn6 ainsi, l'une derriere Lautre, plusieurs cuiller~es de la liqueur, en ayant soin toutefois, si le remede agit avec trop d'6nergie, d'en suspendre l'emploi pendant un jour, et qu'oi voit que le m~dicament s'est montrd jasqu'alors salutaire, on prend un ou deux globules d'une dynamisation inf6rieure (par exemple de la vingl-quatri~me, lorsqu'on a employd d'abord la trentinme), on les dissout dans la m~me quantitO de cuillerdes d'eau, en secouant le flacon, on ajoute un peu d'alcool on quelques petits morceaux de charbon, et l'on administre cette nouvelle dissolution, soit de la rne'me maniere, soit h de plus longs intervalles, parfois aussi en moindre quantit6, mais toujours aprbs lui avoir imprim6 chaque fois cinq ou six secousses. On continue ainsi tant que le nidicament procure de l'am~lioration et qu'on ne voit pas paraitre de sympt6mes qui ne se sont jamais montrds chez d'autres nalades, auquel cas ii faudrait sur-le-champ recourir h une autre substance. S'il ne se manifeste toujours que les synpt6mes de La maladie elle-mnire, mais qu'ils s'exaspirent, malgrd meme le soin qu'on a de modrrer les doses, il est temps de suspendre celles-ci pendant huit ou quinze jours, m~me davantage et d'attendre qu'elles aient produit un amendement notable. On procide de la mdme maniere dans Le traitement des maladies "aigu~s. Apres avoir bien choisi le mddicament, on dissout un ou deux globuLes de La plus haute dynamisation dans sept, dix ou quinze cuillerdes d'eau, sans rien ajouter, on secoue le flacon, ct, suivant PRtFACE VI que la maladie est plus ou moins aigue", plus ou moins dangereuse, on donne une cuiller~e ou une demi-cuiller~e de la liqueur, toutes les demi-hieures, toutes les heures, toutes les deux, trois, quatre on six heures, en ayant soin de secouer chaque fois -le flacon. S'it ne survient pas de nouveaux accidents, on continue, aux memes intervalles, jusqu'h ce que les sympt6mes qui existaient d'abord cornmencent h s'exasperer; alors on e'loigne et on diminue les doses. Si l'on jugeait que le meme medicament et la meme dynanisation continuassent de convenir au malade, il faudrait imprimer 'a la nouvelle dissolution autant de secousses qu'en ont re~u toutes les pr e' dentes, prises ensemble, et mrme quelques-unes de plus, avant d'administrer la premiere dose; les suivantes n'auraient plus besoin (jue de cinq "a six secousses. De cette manie're, l'homceopathe retirera d'un m~dicament, bien clhoisi, tout le profit qu'il pent attendre en le ftisant, prendre par la bouche. Mais on accroit beaucoup encore les effets salutaires du mndicament appropri"ia I]a maladie, lorsque, non content d'en mettre Ia dissolution aqueuse en contact avec les nerfs de la bouche et du canal alimentaire, on l'emploie simultan6ment en frictions iI l'ext6 -rieur, sur un seul point du corps, ou sur plusieurs, en choisissant ceux qui sont le plus exempts de sympt6mes mnorbides, par exemple, un br;is, une jambe, une cuisse. On pent aussi varier les meembres qu'on frictionne ainsi. Administres de cette -maniere, les medicaments homoeopathiques, font beaucoup plus de bien, dans les maladies chroniques, et procurent bien plus vite La guirison, que (uand on se borne 4 les faire avaler. Ce mode d'emploi, dont j'ai tres-souvent constat6 les bons effets, c'es-t-a-dire celui par frictions "a la peau, expliqi-Le les cas singuliers, quoique rares, oii des sujets, atteints de maladies chroniques, n'ont eu, pour gwiurir rapidement et "a toujours, qu'a prendre un petit nomlre de bains dans des caux minerales dont les principes constituants e'taient en harmonie avec leur mal, pourvtu toutefois que Thur penn f~it saine. De Mi aussi les graves inconvenients qui resultent, DE LA SECONDE IDITION. N'l pour les personnes atteintes d'ulc6rations et d'eruptions cutandes, de 1'emploi des moyens extlrieurs, qui repoussent le mal au dedans, de sorte, qu'aprbs queique temps d'un bien-Atre apparent, la force vitale le fait reparaitre dans quelque autre partie du corps plus iinportante, provoquant ainsi des cataractes, des amauroses, la surdit6, des douleurs de tous genres, F'altiration du caractbre, le trouble des facultes intellectuelles, l'asthme, I'apoplexie, etc. La partie du corps dont on fait choix pour pratiquer la friction, doit donc avoir la peau bien saime, et si plusieurs sont dans ce cas, on les frictionne alternativement, en choisissant de pr6f6rence les jours oii le malade ne prend pas le m6dicament ' l'int6rieur. La friction s'execute au moyen de la main, avec une petite quantite de dissolution; on continue de frotter jusqu'i ce que la peau soit skche. Ici encore, il faut commencer par secouer cinq ou six fois le flacon qui contient la liqueur. Cependant, quelque commode que soit ce proc6d, quoiqju'il acc&lere beaucoup la gufrison des maladies chroniques, la n~cessit6 d'ajouter davantage d'alcool ou de charbon A la liqueur aqueuse, pour pouvoir la conserver pendant la saison chaude, I'a toujours rendu fort disagr6able h certains malades. C'est pourquoi j'ai, dans ces derniers temps, adopt6 la manibre suivante de proc6der, lorsque j'avais affaire A des sujets dblieats:J'ophre un mblange d'environ cinq cuillerdes d'eau pure et d'autant de bonne eau-de-vie; j'en verse deux, trois ou quatre cents gouttes, suivant la force que doit avoir la liqueur m6dicinale, dans un petit flacon qui en soit rempli au delai de la moitie; j'ajoute ]a poudre medicamenteuse et les globules, je bouche le flacon, et je le secoue jusqu'h ce que la dissolution soit complkte. Alors je fais couler une, deux ou trois gouttcs.de la liqueur dans une tasse contenant une cuilleree d'eau, que je remue bien, et que je fais avaler au malade, rdduisant au besoin ]a dose it une demi-cuillerie, qui suffit aussi lorsqu'on se propose d'employer le m6dicament en frictions. Le jour qu'on prescrit la friction, il faut, comme pour Pusage interne, secouer cinq ou six fois avec force le petit flacon, ainsi que la Vill IUIIFACE D)E LA SECONDE E0iTION. tasse qui contient, l'ea et les gouttes de liqueur rn6dicamenteusc. 11 est, souveifl convenable, dans le traiteinent, des maladies clironiques, de donner le medicament, comme aussi de faire ]a friction, le soir, peu, avant qae le malade se mette au. lit; on a mons h craindre alors que le m~atin, de, voir l'action du remade troubl6e par, un accident quelconque. DOCTRINE ET TRAITEMENT HOMOIOPATHIQUE DES MALADIES CHROINIQUES. -0- CDE LA NATURE DES MALADIES CIIRON1QUES1 JUsQU'A present, la m~decine homceopathique, fid~lement suivie telle qu'elle avait eA enseign~e dans uies tcrits et dans ceux de mes e'l6ves, a prouve partout,,d'une rnani~re dvidente et decisive, sa supe'riorite" naturelle sur les m~thodes allopathiques, queules qu'elles soient, non-seulement dans les maladies aigu~s, c'est-ht-,dire dans celles qui attaquent l'honime avec, rapidite", mais encore dans les 6pidemies et les fivres sporadiques. L'homceopathie a 6galement procur6 la gu6rison ra4icale des maladies v~ne'riennes d'une mani~re beaucoup plus s uire et plus exempte d'inconve'nients ou d'aflfections consecutives, en attaquant uniquemient par l'int6rieur,,et au, moyen du meilleur remnide sp~cifique, le mal in-~ terne qui en est la source, sans troubler ni de'truire les -s-ympt~mes locaux dont il determine l'apparition. Mais le nombre des autres maladies chroniques r&pandues sur la surface du globe e'tait infiniinent plus -3grand, enorme m~me, et il l'est encore. 1. I 0 DOCTRINT HOMOEOPATHLQUE. Le traiterent de ces maladies, tel qu'il a et6 dirige jusqu'A present par les mIdecins allopathistes, n'a servi qu'A aceroitre les souffrances de ceux qui en etaient atteints; car, avec tons ces degoutants melanges de drogues violentes employees A hautes doses, et dont la veritable rnani~re d'agir etait inconnue, avec ces bains sans cesse rep~tt4s, ces substances destinees,' provoquer la sueur ou la salive en abondance, ces moyens stupefiants, reputes anodins, avec tout cet attirail de lavements, de frictions, de fomentations, de fumigations, de vesicatoires, d'exutoires, de cauteres, mais principalement avec ces 6ternelles prescriptions de purgatifs, de sangsues, de saign~es, et ces traitements par la faim, ou autres tortures nie'dicales, mises un jour on l'autre en vogue par la mode, quelque nom qu'elles puissent porter, tanto1t le mal devenait plus grave, et les forces vitales allaient sans cesse en baissant, malgre tous les pr~tendus fortifiants administres dans les intervalles; tantit, Iorsque ces nioyens determinaient un changement manifeste, 'a 'affection dont le sujet avait e'te atteint jusqu'alors, se substituait un autre 6tat morbide plus redoutable, provoque par les, mdicarnents eux-meimes, et de l'apparition duquel le meldecin se consolait en disant qu'au moins I'ancienne rualadie avait 6te vaincue, qu'A la verite ii etait filcheux qu'une affection nouvelle se fitt d~clare'e, inais que du moins on pouvait esperer de guerir aussi celle-IA avec non moms de bonheur que l'autre l'avait etc' C'est ainsi qu'en changeant les formes d'une maladie, (fi; au fond restait loujozrs la nchne, et ajoutant de nouveaux maux provoqu~s par le malencontreux usage de n~dicaments nuisibles, on voyait les souffrances du malade aller sans cesse en augmentant, jusqu'A cc ipi'cnfin la mort imposat silence potir toujours ak ses plaintes, et.que les regrets de la famille fussent lemperes NATURE DES MALADIES CHRONIQUES.3 par l'illusion consolante qu'au moins on avait essay6 et employ6 'to-us les, moyens, imaginables pour pr~venir la catastrophe. Ce n'est Point ainsi que proc~de 1'homaeopathie, ce don pr~cieux de* la Divinite. MWme. dans ces autres ýesp?~ces de maladies chroniques, les, adept'Os de la me'decine homceopathique, toutes les - This qu'ils' ne les ont pas trouv~es trop d6natur'e a I 'allop'athie, ont fait, en suivant les prdceptes consign's-aujourd'hui dans mes ouvrages et de~veloppe's autrefois dans ins- e~n soales, beaucoup plus qu'on n'obtient par * tuses p~tedu taiements qui ont t mis en. usage j us quAIIcc 'jour. Cette maniMre d'agir, plus conforme Ai la nature, leur *permettait,, apr~s avoir recherch6 tous les sympt omes Iappr~ciables de hAi maladie'chronique actuelle, pour lui opposer,- aux. plus petites doses possibles, celui des MO~yens',dont on. a juisqu'A cc jour 6tudi6 l'action pure etvyraeI_(qi, -ileplus homceopathique avec dile, de procurer4, soulvent en tr~s-peu de-i temps, sans soustraire des hu-racu~rs,, sans 6puiiser les'force's, comm-e faitJ'allo- pathiie. d~es m"6decins.-ordinaires,*une ameliorationiapr~s laquello, le inalade pouviait retrouver des jours heureux, et qui~surpas~faitde bpaucoup tout" ce que les Allopathistes' avaient jamais Iobtenu dans des cas, rares, lorsqu'un hasard favorable voulait qu'ils s'adressassent bien en puisant dans leurs boites de m~dicaments. Les maux c~daient en grande partie Ai une tr~s-faible dose du m6dicainen't qui s'dtait montr6 apte Ai produire chez 1'homme bien portant une s6rie de sympto~mes scmblable's A ceux qu'oni observait actuellement chez le mialade', ie t quand l'affection n'e'tait pas trop ancienrie, porLte iA un tr~s-haut' degr6, ou. trop alt~r~e par l'allopathie, l'eff-et durait souvent pendant un long espace dc A DOCTRINE HOMOE OPATHLQUE. temps, de sorte que l'humanite' pouvait d~ja' s'estimer heureuse, et que dans beaucoup de cas elle s'applaudissait re'ellement d'avoir rencontre" un secours venu si Ai propos. Lde sujet trait6 de cette rnani~re pouvait se croire 'a peu pr~s en sante', et- ii lui arrivait me~me assez souvent de se flatter d'une gue'rison absolue, lorsqu'il appr~ciait bien I'etat supportable dans lequel ii se trouvrait alors, et le comparait avec les souffrances qu'il ressentait aviant d'avoir kL6 soulage' par 1'homweoputhie (1). Cependant ii suffiait souvrent d'6carts un peu grossiers dans le regime, d'un refroidissernent, d'un mnauvais Lenmps, d'un froid humide ou d'un. orage, de Pautomne, quelque doux ni~me qu'il ffil, mais surtout de 1'hiver et d'un printemps froid, d'un exercice force' du corps ou. de l'esprit, et principalement d'une secousse iruprim~e "a l'6conornie par une gravre lesion ext~rieure ou par un ev~nernent accablant, des frayeurs r~pet~es, un vif cha.grin, de grands soucis ou une tristesse prolon, e, pour que, si ]a maladie en apparence gue~rie de'pendait d'une psore d~jA~ tr~s-de~velopp6e, ou si le sujet 6tait d'une constitution affaiblie, l'un ou P'autre des maux dont on avrait triomphM reparfit bient~t, accornpagn6 m~~re d'accidents nouveaux, sinon plus Mtcheux que ceux dont 1'ho-. nieopathie avait pr~c~demrnent procure'la. suppression, (1) Telles C6taienL les gu~risons de maladies dues 4 une psore incomplýtemen{ d~veloppe'e, Iorsque mes 631ý;es lcur opposaient, non pas les m~dica.ments qu'on a reconnus depuis tenir le premier rang parini les anti psoriques, et qui n'6taient point encore con nus it cette 6poque, mais seulemeni des substances aptes ht couvrir le plus hommeopatbiquemenL possible les syrnpi6mes existants. lIs parvenaient ainsi bt faire rentrer la psore dans son 6tat latent, et kt procurer, souvent pour de longues ann6es, surtouL chez les sujets jeunes et robustes, un bien-ktre que l'observateur inattentif pouvait regrarder comme une veritable sant.6. Mais, dans les maladies chroniques provoque'es par une psore d~jit complestement dUploy~e, les seuls me'dicamnents qui fussent connus ht cette 6poque n'op~raient pas plus alors de gue& risons radicales qu'ils ne le font encore de nos jours. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 5 fr~quemment du moins tout aussi graves, et maintenant plus opiniAtres. Dans ce dernier cas, le medecin homoeopathiste, agissant comme s'il e At eA question d'une ma-- ladie nouvelle, recourait A celui des medicaments connus qui avait le plus de rapport avec elle, et adruinistrait naturellement avec assez de succes cette substance, qui sur le-champ remettait le malade dans un meilleur 'tat. Dans le premier cas, au contraire, oiz, par l'effet des causes dont je viens de faire l'enum6ration, les maux qui semblaient d~jA 6teints venaie'nt A reparaitre, le moyen dont on s'~tait bien trouv6 la premi~re fois reussissait d'une maniere beaucoup moins complete, et quand on le reiterait une troisi~me fois, ii tait couronne d'un succ~s moins marqu6 encore. Alors, sous l'influence des rem~des homceopathiques en apparence les mieux approprids, et m~me lorsqu'il n'y avait rien A redire au genre de vie du malade, on voyalt clater des synpt~mes nouveaux qu'on ne pouvait faire disparalitre qu'incoinplhtewent A l'aide des moyens les plus homoeopathiques, et dont ii tait m~me impossible de diminuer l'intensit6 lorsque les circonstances du dehors dont ii a eA6 parle plus haut venaient A entraver la gu~rison. Ii arrivait bien quelquefois qu'un 6v~nement propre A inspirer de la joie, un changement heureux dans la situation extdrieure du sujet, un voyage agr6able, une saison favorable et sche, un beau temps soutenu, suspendaient l'affection chronique d'un& mani~re remarquable, et pour un temps plus ou moins long, pendant lequet ii pouvait se faire que le disciple de l'6cole homceopathique suppos~t la maladie A peu pres gu~rie, et que le malade, donnant peu d'attention A des maux moder's et supportables, se cr~it lui-m~me d~livr6. Mais cette tr~ve n'6tait jamais de longue durde, et les fr6quentes rechutes du mal finissaient par rendre les m~dicaments reconnus 6 - DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. jusqu'alors pour etre le plus homceopathiques et donnes aux doses les plus appropriees, d'autant moins efficaces qu'on en reiterait davantage E'administration. Une epoque arrivait me^ me ou a peine procuraient-ils un lager soulagement. 1\iais, d'ordinaire, apres des efforts reiteres pour triompher d'une affection qui se reproduisait toujours avec quelques miodifications nouvelles, ii restait, me"fn'e lorsque le malade n'avait rien ht se reprocher du cot6 dui regirne et qu'il executait ponctuellement tout ce qu'on lui prescrivait, des mtiaux que les medicarents les plus eprouves jusqu'alors ne. pouvaient ni faire disparaltre, ni souvent imeme ditninuer, et qui, se multipliant sans cesse, devenaient 'a chaque instant de plus en plus fMcheux. Ainsi, au total, le rnedecin homceopathiste ne parvenait, en agissant ainsi, qu'8 retarder la marche de la maladie chronique, qui cependant s'aggravait d'annee en annee. Tel etait et tel est encore le resultat plus ou.moins prompt de ces traitements mis en usage contre toutes les maladies chroniques non v6n~riennes considerables, nk~me Lorsqu'ils semblaient ktre dirigis rigoureiseimentd'apr~s les principes connus jusqu'alors de l'art homioeopathique. Leur debut inspirait de la confiance, leur prolongation produisait des effets de moins en moins favorables, et leur terminaison detruisait tout espoir. Cependant la doctrine elle-?ndmne etait et seroa ternellemient appuye'e swr l'immiuable base de la vlritr. Elle a prouv6 au monde, par des faits, qu'on peut avoir foi h son excellence, je dirais presque A son infaillibilit6, si ce terme pouvait etre employ6 en parlant de choses humaines. Elle, l'homceopathie, a enseign6, seule et la prenvi're, les moyens de gu~rir, par des medicaments homceopathiques agissant d'une maniere specifique, les grandes maladies qui constituent des esp eces At part, l'ancienne fibvre scarlatine lisse de Sydenham, le pourpre des moder NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 7 nes, la coqueluche, le croup, la sycose, et les dyssenteries automnales. 11 n'y a pas mime jusqu'aux pleur6sies aigues et aux affections typhoides contagieuses qu'elle ne ramnne promptement h la sanL6 par quelques petites doses de rembdes homoeopathiques bien choisis. D'ou venait donc ce resultat moins favorable, ce resultat defavorable qu'avait Phomceopathie dans le traitement des maladies chroniques non veneriennes? A quelle cause tenait-il qu'on 6chouait dans tant de milHers de tentatives pour traiter les autres maladies chroniques de manibre A procurer une guerison durable? Peut-ktre fallait-il s'en prendre au nombre trop peu considerable encore des m6dicaments homceopathiques dont les effets purs avaient We 6prouv6s! Les adeptes de l'homceopathie se sont arrites jusqu'rh pr6sent & cette excuse, A cette sorte de consolation. Mais le fondateur de la doctrine n'a jamais pu s'en contenter, d'un cit6 parce que le nombre croissant d'annae en ann6e des mndicaments eprouv6s sous le rapport de leurs effets purs, n'a point fait faire un seul pas A la therapeutique 'des maladies chroniques non v6ndriennes; d'un autre cOA6, parce que les maladies aigues qui ne ne sont pas constitudes, d&s leur principe, de maniere A amener infailliblenen t la mort, non-seulement chdent A Pemploi bien calcul6 des rembdes homceopathiques, mais encore tardent peu, pour la plupart, A disparaitre sous la seule influence de la force 9minemment conservatrice qui ne demeure jamais en repos dans notre organisme. Pourquoi la force vitale, qui a kt6 institude pour veiller "a l'int6gritW de l'organisme, qui travaille sans reliche it amener la gu6rison, mime dans les "Maladies aigues les plus graves, et sur laqvelle les m6dicaments homccopathiques exercent une influence si efficace, ne peut-elle 8 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. point procurer de gucrison veritable et durable dans ces maladies chroniques, melme avec le secours de m~dicaments homceopathiques qui couvrent aussi bien que possible les symptomes actuels? Quel est l'obstacle qui s'y oppose? Ce probleme,,qu'i1 6tait si naturel de se poser, dut me conduire h rechercher quelle est la nature de ces maladies chroniques. Trouver la cause qui fait que tous les m.dicaments. connus t l'hom eopathie ne procurent point de guerison reelle dans ces maladies, et arriver, s'il tait possible, h des vues plus exactes sur la vraie nature de ces milliers d'affections qui r~sistent au traitement, malgre l'in~branlable verite de la loi hommeopathique, tel est le s6rieux probleme dont je me suis occup6 jour et nuit depuis les ann6es 1816 et 1817. Dans ce laps de temps, le dispensateur de tout bien m'a permis d'arriver, par des meditations assidues, des recherches infatigables, des observations fidedes et des exp~riences de la plus parfaite exactitude, & une solution qui doit tourner au profit du genre humain (). Le fait que les maladies chroniques non v~n~riennes, traitees homcopathiquement, mCme de la meilleure ma(1) Cependant, je n'ai rien 1aiss6 transpirer de ces efforts inouis, ni dans le public, ni parmi mes 6l1ves, et en cela je n'ai point &6 retenu par la crainte de l'inrrratitude qu'on m'a si souvent t~moignie, car je n'ai jamais en 6gard ni a I'iogratitude, ni aux persecutions, dans le cours de ma vie, qui, bien que pnible, n'a cependant point 6tW denu~e de satisfaction, 'a cause de la grandeur du but auquel je tendais. Si j'ai garde le silence, c'est qu'il est inconvenant et souvenL nuisible de parler ou d'6crire sur des choses qui ne sont point encore a maturit6. En 1827 seulement les principauN r~sultats de mes mn~ditations ont W communiques h ceux de mes disciples qui ont le plus contribu6 aux progre~s de l'art homoeopathique, et cette communication n'a pas proflt6 seulement h eux, mais encore 'a leurs malades. Je l'ai faite afin que ]a science ne fat pas entiRrement perdue pour le monde, si je venais h etre rappeh6 dans le sein de l'Cternitý avant d'achever mon livre, cc qui n'61ait pas sans vraisemblance pour un homme presque octogenaire. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 9 niere, reparaissent cependant apr~s avoir W mises plusieurs fois de c0t6, 'qu'elles renaissent toujours sous une forme plus ou moins modifi~e et avec de nouveaux syrnpt6mes, et qu'elles se reproduisent meme chaque ann~e avec un aceroissernent notable dans l'intensit6 de leurs accidents; cette observation si souvent renouveh~e fut la premiere circonstance qui me donna A penser que, dans les cas de ce genre, et m~me dans toutes les affections chroniques non v~neriennes, on n'a point seulement affaire A 1'9tat morbide qui se dessine actuellement, qu'il ne faut pas consid~rer et traiter cet 6tat comme une maladie a part, puisque, si tel 6tait son caractere, l'homceopathie devrait le gu~rir en peu de temps et pour toujours, ce qui est contraire A l'experience. J'en conclus qu'on n'a jamais sous les yeux qu'une portion d'un mal primitif profond~ment situ6, dont la vaste etendue se trahit par les accidents nouveaux qui se developpent de temps en temps; qu'on ne doit donc point esp6rer en pareil cas, comme on le fait dans l'hypothese admise jusqu'A present d'une maladie A part et bien distincte, de procurer une gu6rison durable, garantissant, soit du retour de l'affection elle-m~me, soit de l'apparition d'autres symptdmes nouveaux et plus graves A sa place; que, par consquent, ii est necessaire do connaitre l'eltendue entibre de tous los accidents et sympidmos propres au mal primitifinconnu, avant de pouvoir se flatter de d6couvrir un ou plusieurs medicaments hoaweopathiques A ce dernier, qui soient capables de le couvrir, de le vaincre et de le gu~rir dans toute son 6tendue, et par suite aussi dans taus ses embranchements, c'est-A-dire dans celles de ses parties qui donnent lieu A tant de maladies diverses. Mais ce qui montrait clairement en outre que le mal primitif, A la recherche duquel j'ftais, devait Wtre de nature miasmalique, et chronique, c'est que jamais il fl lui 10 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. arrive d'Wtre vaincu par l'nergie d'une constitution robuste, de ceder au regime le plus salubre, au genre de vie le plus r~gulier, ou de s' teindre de lui-rnlme, mais qtie j usqu'h la fin de la vie ii s'aggrave sans cesse avec les, ann~es, en prenant la forine d'autres symptormes plus fdcheux (,), comme ii arrive A toute raladie miasmatique chronique. C'est ainsi, par exemple, qu'une affection venerienne chancreuse, qui n'a jamais ete corubattue par le, mercure, son specifique, et qui s'est transformne en syphilis, ne s'6teint jamais d'elle-m1me, augmente chaque ann(le, meme chez les sujets les plus robustes et qui menent ]a vie la plus r~guliere, et ne cesse non plus qu'A la mort de de'ployer des symlpt'mes A chaq'ue. instant notiveaux et toujours de plus en plus fdcheux. Xen 6tais arrive ' l lorsque mes recherches et mes observations sur les maladies chroniques non v~n~riennes me firent reconnaitre, d&s le premier abord, que Pimpossibili-L de gu~rir houiwnopathiquem-lent certaines affections qui s'offraient conrmne des maladies particuli~res et jouissant d'une existence ind~pendante, ne paraissait que trop, tenir, dans la plupart des cas, it une gale dont le sujet avait ete atteint jadis; qu'ordinairement meme la date de tous 'les maux qu'il avait 6prouves depuis remontait j usqu'h P'& poque de cet exanth~me. Une attention soutenue me fit reconnaitre en outre, chez les personnes atteintes de maladies chroniques qui n'avouaient pas avoir eui a gale, n'y avaient point fait attention, chose tres-fre'quente"-~ou du moins ne s'en souven~ient pas, qu'on parvenait commiu(1) Assez souvent la suppuration du poumon degcnnrait en alienation mentale, I dessech'ement d'ulcres en hydropisie ou en apoplexie, Ia fitvre intermitteate en astlime, les affections du bas-ventreeu douleurs dans les articulations ou en. paralysies, les rhumatismes enalhmorr1itgies, etc., et ii n'Iaift pas difficile d'aperceyoir que la nouvelle maladie devait avoir sa source galement daus 'ancienne affection existante, et que cc ne pou'vait Utrc qu'une des parties d'un tout beaucoup plus grand. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES..1 n~uaent h decouvrir que les traces 16g&res de cette affection (boutons de gale iso1es, dartres, etc.) s'6taient manifestees de temps en temps, quoique rarement, comme pour atteter sans,replique l'infection A laquelle elles avaient ett en proie dans les temps pass6s. Ces circonstances, joiantes au fait constat6 par d'innombiables observations des m'decins(I), et ciquefois aussi par ma propre exp~rience, que la suppression de l'exantheme,psorique, soit par un traitement mal dirig6, soit par~toute autre cause, avait 6t6 instantankment suivie, chez des sujets d'ailleurs bien portaints, de sym-, pt6mes semblables ou analogues, ne pouvaient pas me laisser le inoindre doute sur l'ennemi in Lrieur que j'avais h combattre avec le secours de la mndecine. Peu uh peuj'appris A connaitre des moyens plus efficaces contre cette maladie primitive, source de tant de maux, qud*j'appelle psore, afin de la designer sous un nom gen~ral, contre cette affection psorique interne avec ou sans eruption cutanee; et en appliquant ces medicaments au traitement d'affections chroniques semblables, auxquelles les maladesmne pouvaient point assigner pour cause une infection de ~ce- genre, ii devint evident pour moi,, d'apres les succes que j'obtins, que, dans le cas meme o h le sujet ne se souvenait pas d'avoir eu la gale les maux dont ii se plaignait devaiendcependant provenir d'une gale contract~e peut-rtre 'Itandis qu'il.6tait encore au berceau, oa fac~e de son souvenir, conjecture A 1'appui de laqule6. venaient tr~s-souvent les informations prises auprs 'des parents. L'observation, assidue de la vertu curative des remk'des antipsoriques, A la d6couverte 'desquels j'arriVai, d&s les premieres de ces onze ann~eS, ne fit que me con(l)~Darices derniers [emps encore, par Auteiriehli (F'. Gazetle de Tabingue, pour 1'kt1stolie naturelle et la rndeine, t. II, calh. 2). 12 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. firmer de plus en plus dans la conviction que telle devait ktre frequemment l'origine non-seulement des maladies chroniques lg6res, mais encore de celles qui offrajent plus de gravite, et rnmme des plus consid~rables. Elle me persuada que non-seulement la plupart des innombrables maladies de peau qui ont etA distingu~es et dcnomm~es d'une mani~re si minutieuse par Willan, mais encore presque toutes les pseudo-organisations, depuis les verrues aux doigts jusqu'aux tumeurs enkyst~es les plus volumineuses, depuis les simples deformations des ongles jusqu'aux gonflements des os, aux d~viations de la colonne vert~brale et a plusieurs autres ramollissements ou distorsions des os, dansl'enfance ou dans l'ge avanc6; que les saignements de nez frequents, les congestions de sang dans les veines du rectum, les flux sanguins par l'anus, l'h~moptysie, 1'hrmattmsse et l'h&' maturie, l'am~norrh6e et la m6trorrhagie, les sueu'rs nocturnes habituelles et 1'aridit6 de la peau devenue s&che comme un parchemin, les diarrh6es habituelles, la constipation opinialtre, les douleurs chroniques errant ý& et 1A par le corps, et les convulsions reparaissant pendant plusieurs ann~es d& suite; quejles ulc6rations, et phiegmasies chroniques, les atrophies, la surexcitation, les vices divers et 1'abolition de la vue, de l'oule, de 1'odorat, du go it et du toucher, l'exc~s et l'extinction de l'appetit v~ntrien, les perversions des faculte's intellectuelles, depuis la demence jusqu'" l'extase, depuis la m~lancolie jusqu'A la fureur, les lypothiries, les vertiges et les maladies du cceur, les affections du bas-ventre, avec tout le cort6ge des maux appehes hysterie et hypocondrie; en un mot, que des milliers d'affections chroniques auxquelles la pathologie assigne des noms diff6 -rents, ne sont, A peu d'exceptions pres, que des rejetons de la psore polymorphe. En continuant mes observations, mes NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 13 comparaisons et mies experiences dans ces dernieres ann6es, je demeurai convaincu que les affections chroniques du corps et de l'iime, qui varient tant sous le rapporiL des accidents qu'elles d~terminentet des formes qu'elles revetent chez les divers individus, ne sont toutes, quand on ne doit pas les mettre sur le compte des deux maladies v&n~riennes, la syphilis et la sycose, que des manifestations partielles de ce miasme chronique primitif;,hpreux etpsorique, c'est-i-dire des d~rives d'une seule et meme im. mense maladie fondamentale, dont les symptomes presque innornbrables ne forment qu'un seul tout,et ne doivent rere consid~r~s et trait~s que comme des membres d'une seile et unique maladie. De m~me, dans une grande epid&mie de typhus, par exemple celle de l'annee 1813, un malade ne pr~sente que quelques-uns des sympt6mes propres Ai l'pidemie; un second en offre aussi quelques-uns seulement, mais diff6rents; un troisi~me, un quatriIme, d'autres encore: tous cependant sont atteints d'une seule et meme fievre pestilentielle, et l'on est oblige de prendre les symptames chez tous ces malades, ou chez beaucoup d'entre eux, pour se former une image complkae du typhus regnant, tandis que le moyen ou les moyens reconnus homweopathiques (1) gu~rissent le typhus entier, et par con'sdquent aussi d~ploient une efficacit6 sp~cifique dans chaque cas individuel, quoique chaque malade offre des sympt olmes diff~rents de ceux qu'on observe chez les autres, et que chacun d'eux semble etre atteint d'une autre affection (2). Il en est de mkme, seulement sur une bien plus grande 'c/wle, de la psore, cette source commune de tant de ma(1) Dans le typhus de 4843, hl bryone et le sumac v6neneux furent les remdes sp~cifiques pour tous les malades. (1) Voyez 1'Exposition de la Doctrine /Lornawopathique, ou Oryanon de I'art de gueir, trad. par A. J. L. Jourdan, Paris, 1845, S 105i-108. 14 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. ladies chroniques, dont chacune parait diffdrer essentiellement de toutes les autres, quoique au fond elle soit la mime chose, ainsi que le demontrent et la similitude de plusieurs sympt61aes qui se manifestent 'galement dans toutes pendant leur cours progressif, et la gu6rison -e toutes par les memes moyens curatifs. Toutes les maladies chroniques de Phornme, rmime celles qu'on abandonne a elles-memes, et que nul traitementirrationnel ne vient aggraver, ont, comme jel'aidit, une perseverance et une durde telles qu' aussitot qu'elles se sont ddveloppdes, quand l'art n'en procure point la guerison radicale, elles vont toujours en ernpirant avec les ann es, et que les forces propres de la nature la plus robuste, second6es meme par un r6gime et un genre de vie fort reguliers, ne peuvent ni les diminuer, ni moins encore les vaincre et les 6teindre, que par consequent elles ne disparaissent jamais d'elles-m nes, mais croissent et s'aggravent jusqu' la mort. Elles doivent donc avoir toutes pour cause des miasmes chroniques stables, qui leur permettent d'agrandir continuellement le cercle de leur existence parasite dans 1'Cconomie humaine. En Europe, et aussi dans d'autres contrees du globe, on ne trouve, d'apr6s tous les renseignements qui nous sont parvenus, que trois de ces miasmes chroniques, dont les maladies se manifestent par des ~ympt6mes locaux, et d'oii proviennent, sinon toutes, du tinoins la plupart des affections chroniques; ce sont ha syphilis, que j'appelais autrefois maladie ve'nerienne chancreuse, la sycose ou la maladie des fics, et enfin la 'psore, qui est la source de l'exanth6me de la gale. Cette dernibre 6tant la plus importante de toutes, c'est d'elle qu'il tva Ctre question d'abord. C'est la psore, cette maladie chronique miasmatique la plus ancietne, la plus gencralement rdpandue, la plus fd NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. I ý") cheuse, et cependant la plus nuiconnue de toutes, qui tourmente les peuples depuis tant de milliers d'annees. Mais, depuis les derniers si~cles, elle est devenue la mre des milliers de maux non vun~riens, aigus Ot chroniques, incroyablement diversifi~s, dont le genre humain se trouire maintenant afflig6 chaque jour de plus en plus sur-toutela surfacre habit~e de Ia terre. La- psore est'la plus ancienne maladie chronique mias- matiq~ue que nous connaissions. Aussi chronique que la syphilis on que la sycose, et par consequent, lorsqu'on ne la guerit point d'une mr~ani~re- radicale, -ne sl6teignant non, plus ~ qu'au dernier souffle de la vie, m~me la plus longue, puisque la nature, quelque robuste qu'elle soit, ne parvient janais A la' d~truire par ses propres forces, elle est en ou'tre, de toutes les maladies chroniques,miasmatiques, Ia plus ancienne et celle qui prksente le pluts de totes. Pendant tout le temps qui s'est kcould depuis 1'6poque oi elle a frappe le genre humain, car l'histoire la plus recul~e des plus anciens peuples ne remonte point jusqu'A l1iurorigine, les phbnornlnes morbides par lesquels elle se manifeste ont acquis une telle extension, jusqu'ii un certain point explicable par l'immense de~vreloppement qu'el-le- a du~ prendre depuis si longternps dans tant de millions d'organismes par lesquels elle a pass6, qu.'on ne peut presque plus nombrer se~ symp tfmes secondaires, et que toutes les affections 'chroniques naturelles (c'est-A-dire non produites par P'art des rndecins ou par des travaux insalubres sur le mercure, le plornb, l'arsenic, etc.), qui figurent sous cent nors diff~rents dans la pathologie ordinaire, la reconnaissent pour v6ritable et unique source, i 1'exception de celles qui sont dues A la syphilis, et de celles, bien plus rares encor?, qui proviennent de la sycose. 0 16 16 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Les plus anciens monuments historiques que nous pos'~dions parlent de~j"1 de la psore tr~s-de~velopp~e. Moise (1) en a d~peint plusieurs modifications, ii y a trente-quatre sikcles. Cependant ii parait qu'Ai cette 6poque, et comme efle a continue de le faire parmi les Israelites, cette affec tion avait fixe' son principal siege aux parties exte~rieures du corps, de me~me qu'elle l'a fait ensuite, soit chez les Grecs avant leur civilisation, soit plus tard chez les Arabes, soit enfin en Europe durant la barbarie du moyen 'a"ce. '11 n'entre pas dans mon sujet de rapporter les noms que les diff6rents peuples ont donne's aux varie'tefs plus ou momns malignes de lMpre (ypomes exte'rieurs de la psore), qui defiguraient diversement l'exte'rieur du corps. Ces noms nous importLent fort peu, puisque l'essence de la maladie psorique pruriteuse et miasmatique est au fond reste'e toujours la m~me. 'Cependant la psore d'Occident qui, au moyen age, avait ee p~endant plusieurs si~cles si redoutable sous la formie d'un e'fysip~le malin, appele' feu Saint-A uloine, fut ramien~e "a la forme le'preuse par la l6pre que les Crois~s rapport~rent dans le treizi~me si~ce. Quoique par 1A elle ait ete plus re'panadue encore en Europe qu'elle ne l'e'tait au(1) Dans le troisi~me livre, au chapitre 130, et 14 aussi oiai Moise panle (chap. 21, ýr. 20) des affections dui corps doni un prktre destin(6 aux sacrifices doll atre exempt, la gale maligne esi d~sign~e par le mot h6breu:1%, ie les Septante ont rendu par ýPpc'ca &'ypicc, eL la Vulgate par scabiesiugis. Le commentateur talmudique Jonathan dii que c'est une gale seche, repandue sur tout le corps., ei traduit le mot de Mfolse, n~ par lichen, dartre (voyeZ ROSENMULLER, Scholia in Levit., P. 1I, edit. sec., p. 1241). Les cornmentateurs de la Bible dute anglaise sont dui mbre avis, et Calmet, entre autres, dit que la l~pre ressemble 4i tine gale invtkr6e, avec de violentes d~mangeaisons. Les anciens parlent, aussi dui prurit particulier et Toluptueux, caract~ristiquie alors comme aujourd'hui, etauqtuel succe~de une ardeur douloureuse apris qu'on s'est graiit. Tel est entre autres Platon, qui appelle ]a gale 71'"'wrtxpov; Cicaron panic ýgalement de la dulcedo de Ia scabies. NATURE DES MALADIES CHRONIQIJES. 17i paravant, puisqu'en 1226 on comptait deux mille 16proseries dans la seule France, la psore, qul se multipliait ainsi chaque jour de plus en plus, avec les caract~res d'un hideux exantherne, trouva du moins un contre-poids a la vriolence de ses symptomes exterieurs dans les iuoyens de propret& rapport~s d'Orient avec elle, c'est-a-dire dans l'usage des chemises, auparavant inconnu en Europe, et dans le goi't des bains chauds, qui devint plus repandu. Ces deux moyens, joints a plus de recherche dans la preparation des aliments et A un genre de vie plus poli, qui furent la suite du progr~s de la civilisation, parvinrent en deux siecles A dirninuer tellement les horribles symptbmes exterieurs de la psore, qu'A la fin du quinzinme si~clet elle Ine se montrait plus que sous la fornme de l'&ruption psorique ordinaire, lorsqu'en 1493, une autre maladie chronique miasmatique, la syphilis, coninnenca pour La premiere fois A lever sa redoutable t~te. Une fois que, dans les payscivilis~s, la psore se fut adoucie dans- ses symptomes ext~rieurs, jusqu'A ne plus paraitre que sous la forme de l'6ruption psorique ordinaire, ii Ldevint beaucoup plus facile de nettoyer Ia peau, par des. moyens divers, de l'exanthbme qui succedait A l'inf~ction, en sorte que depuis lors, I'usage des traiteme ts externes.tant devenu gyneral, les manifestations de la psore A la peau sont frequemment effac~es par les hains, les lotions et les frictions avec des preparations dc soufre, de plomb, de cuivre, de zinc et de nercure, avec tant de rapidit6, surtout chez les personnes ais~es, que, la plupart du temps, on ignore enti~rement, dans ces classes de la sociWt~, qu'un enfant ou un adulte a 6te atteint de la gale. Cependant le sort du genre humain, loin d'Atre am6 -liore pour cela, ne s'en trouvait, au contraire, que rendu beaucoup plus fdcheux sous bien des rapports. En effet, 1. 2 18 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. quoique, dans les siecles precedents, ofi l'exantheme de La psore affectait la forme Jepreuse, ii feAt fort A charge aux malades par les eIancements qui se faisaient -sentir dans les tubercules et sous les croeites, et, par les violentes d6mangeaisons qui survenaient aux alentours, cependant le reste de lPeconomie s'en ressentait g~nera", lement peu, A cause de l'opiniAtrete extreme avec laquelle persistait cette grande affection cutan6e, quui tenait lieu de 1'affection psorique interne. I11y a plus mlme, l'aspect affreux et repoussant d'un hdpreux faisait une impression si profonde sur-les individus bien portants, que tous fuyaient A son approche, et que la reclusion du plus grand nombre de ces infortun~s dans les leproseries, les tenait 6loign~s -du reste de la socidtd,.ce! qui limitait beaucoup La contagion et la rendait rare, proportion gardle. Mais, depuis que les causes r~unies au quatorzi~me et au quinzi~me siecles ont adouci la psore, quant h ses caractkres ext~rieurs, en lui faisant prendre La forme d'une simple 6ruption cutande, dans laquelle les papules qui succ~dent A-l'infection font d'abord peu de saillie et peuvent Wtre aisdment cach~es, mais sont continuellement d~chirkes par le malade, A cause des d6nangeaisons qui les accompagnent, et r~pandent ainsi autour d'elles le liquide qu'elles renferment, le miasme producteur de la maladie se communique d'autant plus facilement et plus seirement A de nombreux individus, que la contagion a lieu d'une manE-re moins patente, les objets invisiblement souill~s par le liquide psorique infectant bienz plus d'hommes qui y touchent sans le savoir, que ne pouvaient jamais le faire les le'preux, dont l'exterieur effrayant faisait fair tout le monde, C'est de cette- mani~re que la psore est devenue le plus contagieux et le plus repandzd de tous les miasmes chroniques. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 19 'Le mniiasine psorique s'est ordinairemnent propage au loin, deja, quand celui qui en a Wt~ le point de depar L reclame ou obtient un r~percussif exterieur, comne eau blanche, onguent de prkcipit6 blanc, etc., contrel'exanth unm. qui lui cause des derangeaisons, sans qu'il convienne d'avoir en la gale, souvent mme sans qu'il croie 1'avoir contract~e, et Irfquemment sans que l'Johnmme de Part lui-m~me sache que c'est la gale quTil a ainsi r~percut~e par une dissolution de plomb, ou autrement. On concoit sans peine que les gens pauvres et les basses classes qui laissent la gale ravager leur peau jusqu'a ce que, devenus un objet d'horreur pour.tous ceux qui les entourent, ils soient forces de r6clamer des moyens propres 'a la fairedisparaitre, ont dui jusque-lA communiiquer l'infection A un grand nombre de-personnes. Si donc -l'humanit6 souffre davantage de ce que la forme extdrieure de la psore est descendue, en s'adoucissant, de la 16re A l'exantheme psorique, ce n'est pas seulement parce que celni-ci se: contracte plus inopinement, et par suite d'une mani~re plus frHquente, mais encore parce que la maladie principale, toute mitig~e qu'elle est, quoique plus g6n~ralement r6pandue sous cette nouvelle forme, n'a pas chang6 le moins du monde dans son essence, qu'elle est toujours d'une nature aussi redoutable que dans l'origine, et qu'aprs la disparition maintenant plus fatciI6 de son exantheme, elle fait des progr~s d'autant plus inapercus dans l'int~rieur. VoilA commenlte depuis ces trois derniers sikcles, apres 1'an~antissement (1) (1) Les mauvais moyens mis en usage par los m'~decins el les medicastres no sont pasl'unique cause do la disparilion del'exanltUime psorique; ii n'cst maiheureusement pas rare quo, sans cello influence, l'6ruplion abandonno la, peau, comme on le verra plus loin dans les faiLs recucillis par d'anciens obsorvateurs (no!,9, 17, 26, 36, 5O, 58, 61, 64, 65). La syphilis eL la sycoso onL done outes doux 4 ceL 6gard un grand avantago surlapsore, qui consisto SO DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. de son sympt6me principal, elle joue le triste r6le de produire cette multitude de sympt6mes secondaires, c'est-hdire cette legion de maladies chroniques dont les madecins ne soupconnaient point la source, que, par cette raison, ils ne pouvaient pas plus guerir qu'ils n'avaient jamais r6ussi A gu~rir radicalement la psore primitive tout entiere (encore accompagn6e de son eruption cutanee), et que, bien loin de lh, ils devaient toujours aggraver par leurs remrdes mal choisis, comme le deInontre 1'experience de tous les jours. Autrefois, quand la psore se bornait encore, la plupart du temps, au redoutable 'symptame ext~rieur remplacant la maladie interne, c'est-?i-dire a la Mpre, on ne voyait pas, d beaucoup pr?'s, autant de, ces innombrables maladies nerveuses, de ces affections douloureuses, de ces spasmes, de ces ulc~res (cancers), de ces d~sorganisations, de ces en ce que, dans ]a premi~re, les chancres ou les bubons, et, daus ]a seconde, les fics, ne disparaissenL des parties exterieures que quand on les dAtruit maladroitement par des topiques, ou lorsqu'on traite rationnellemeni la maladie entire par des m~dicaments internes. 11 suit de 'l que la syphylis ne peut 6clater tant que les chancres n'ont point 6.tc aneantis par l'art, ni les sympl6mes secondaires de la sycose se manifester tant, que les fics ont Wt6 respect~s; car ces affections locales, qui tiennent lieu de la maladie interne h laquelle ils appartiennent, persistent d'elles-m~mes jusqu'b la fin de Ia vie, sans permeitreh la maladie interne d'eclater, cc qui rend tr~sfacile de les gu6rir dans toute leur 6tenduc, c'est-i-dire radicalement, par les medicaments internes specifiques contre elles, dont on n'est alors oblige de continuer 1'emploi que jusqu'au moment oft les sympt6mes locaux (chancres et fics), persistants de leur nature quand on ne les combat pas par des repercussifs externes, sont complitement gru~ris, car alors on est parfaitement certain aussi d'avoir procur ]a guerison radicale de ]a maladic interne, c'est-h-dire de la syphilis et de la sycose. La psore, telle qu'elle s'est adoucie depuis trois si~cles, en descendant du caractre de la lMpre h celui de l'exanthme psorique, n'a plus ce bon cWte. L'&uption psorique ne tient pas tant h ]a peau, n'est pas si solidement fix(e h son sit~gc, que le chancre ou le fic. Lors m~me que les soins mal entendus d'un m~decin on d'un mtdicastre ne'Ia r~perculeht pas, comme ii arrive presque toujours, par des lotions siccatives, des pommades soufrees NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 2 infirmit~s, de ces paralysies, de ces marasmes, de ces perversions du physique et du moral, qu'il est si comnmun de rencontrer aujourd'hui. C'est seulement depuis trois si~ces que le genre humain a Wt accable' de tous ces maux, par 1'effet de la. cause que je viens de signaler () on. des purgatifs drastiques, iil lui a rrive souvent de disparattre d'elle-m~me, pour me servir dii langagre consacr6, c'est-ii-dire par des causes auxquelles on ne fait point attention. On Ia volt assez fr6quemmenL cesser par 1'effet d'un fAcheux 6v~ncment physique ou moral, d'une fraycur viulenle, de soucis continuels, d'un chagrin accablant, d'un grand refroidissement ou. d'un froid intense (comnme dans l'observation no 67, plus loin), l'usagre de hamns froids,, ti~des et chauds, dans l'eau de rivi~re on dans des eaux min~ralcs, l'apparition d'une fivre on d'une autre maladie aiguui, provoqui~e par uiie cause quelconque (comme Ia petite-v~role, dans l'observation no 59), celle d'une diarrh~e prolong~e, et queiquefois aussi par l'effet d'une inertie particulire de la pean. Dadns ce cas, les suites sont tout aussi fAcheuses que quand l'exanthrme a W supprimd ext~rieurement par une tht~rapeutique irrationnelle. Les sympt6mes secondaires de Ia psore interne, et l'une des innombrables maladies chroniques qui tirent, leur source de 14i, 6lclatent alors t~t ou tard. Qu'on ne croie pas que Ia psore, si adoucie aujourd'hui dans son sympt~me local, l'affection cutan~e, dif~re essentiellement de l'ancienne lpre. 11 n'6ta~it pas rare non plus autrefois que cette dernire abandoaffAt Ia peani par, l'usage des hamns froids et d'immersions r~p~tes dans 1'enn de rivi~re oW-dans les eaux min6rales chaudes (voyez ci-apr~s no 35); mais alors, aussi on n'avait pas plus d*6gard aux r6sultats fAcheux de cette disparition, que les mt~decins modernes ne font attention aux maladies aigu~3s et chroniqucs que Ia psore interne ne manque jamais de determiner tOt on tLard, Iorsque l'ruption a quittO Ia peau d'elle-m~me, on par 1'effet d'un traitement dirig6 contre edie. (1) L'usage dui caf6 et dii th6 chauds, qui s'est re'pandu d'une mani?~e si g6n~rale depuis dciii si?~ces, et qui exaliehi tif si haut point l'irnitabiliV6 musculaire et Ia sensibilit, a singulirement accru Ia disposition aux ma~ladies chroniques, et son influence s'est jointe hi celle de ]a psore pour multiplier et'div~ersifler encore davantage ces affections. C'est ce don t je ne puis disconvenir-, quoique, dans mon petit TraitM sur les Effets du Caft (Leipzick,18i15, tamduit en frangais par A. J. L. Jourdan, hi Ia suite de l'Exp~osition 641a Doctrine nuedicale homceopatltique. Paris, 1 845, pag. 290 et suiy.), j'aie peut-6tre fait trop grande Ia part que cette liqueur prend aux maui physiques et mora'ux dui genre hiumain, parce qu'alors je n'avais point 22 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Voil" comment la psore est devenue la source la plus gdnirale des maladies chroniques. Depuis trois siacles qu'on a pris si incon'sid6r61nent l'habitude de la depouillet du sym-pt6me cutan&; lexaw-' thbme psorique, qu'i r~duit au sileiice hbt remplaae ei quelque sorte le mal interne, elle engendr'e tant de symptomes secondaires, dont le nombre va toujours croissant, que les sept huititmes au moins des maladies chroniques la reconnaiSsent pour unique source, tandis que l'autre huitinme prochde de la syphilis et de la sycose, ou d'une complication soit de deux, soit, ce qui est rare, de trois de ces affections chroniques miasmatiques. 11 eat m me peu commun que la syphilis, dont on obtient si facilement la gudrison par la plus petite dose d'une pr6 -paration mercurielle hien choisie, et la sycose, qui n'est pas plus difficile A gu6rir, au moyen de quelques doses du suc de thuya, administrees alternativement avec de l'acide nitrique, d6g6narent en maladies chroniques dont la curation offre des difficultes, A moins qu'elles ne soient compliqudes avec la psore. Cette derniare est don c, de toutes les maladies, celle,qu'on mecornait le plus souvent, et par cons6quent celle que les medecins traitent le plus mal et de la manirreo la plus pernicieuse. 11 est incroyable jusqu'A quel point les m6decins modernes de l'6cole ordinaire se rendent coupables du crime de lrse-humanit6, lorsque, sans excepter presque aucun professeur, aucun des praticiens le plus en reputation, aucun des ecrivains les plus consid~res, ilsH'rigent en r6'gle, et pour ainsi dire en principe inf aillible, que c toute eruption psorique est une simple maladie locale, encore dAcouvert que la source principale des naladies chronioues est dans la psore. It fallait le concours de Pabus du cafe et du the pour que cette deriure accabiL P'humaniL6 d'affections chroniques si nombreuses et si opiniALres, qu'h elle seule il lui e 6Lt 6 impossible de multiplier autant. NATURE DES MALADIES CIIRONIQUES. 2 23 born~e uniquem, entA~ a,_peau, et A.Iaquelle, le, reste de (U Iorganisme'nef preid: pas 1a. moindro parit,4 qu'en cons~quence'on,'peut et doi~t touj~ours,- sans -sc~rupule, en td~b~arrasser localerneontlatpecauý par 1es~pommxades soufri~es,Kpar 1'onguent de Jasser,, qui est.,encore plus (r Acre, par les fumigaftions sulfureuses,;plar les dissoluSions deplornb ou de zinc,ýmais surtout par les pre'cipitds mercuritds:, dont l'action 1'emporte -en rapidit6 Asur cellIe deto Uis les,autres moyens; qu' une fois, la peau anettoy~e'6d~e 1exanthbme, tout' est flinile suj et gue'ri a,,ete-le 'ml1 dntio~renle~nt detrnlit; qu'A Ia ve'rite, quand on neglige e'~ruption, de mani~re a lui permettre de It- s'6tendre sur ]a peau, ii peut fort bien arriver que le principe morbi~fiq'ue* trou"ve enfin 1'occasion de s'insiSnuer, IPar, les'vaisse'aux absiorbants, dans Ia masse des 'chumeurs., d'infecter ain sile sang et les autres' liquides, et de pervertir la santa;. qu'alors le sujet peut finir ((I aussi, pa~rprovr des affections dues A la pr~sence de c ces hum-eurs vici~es, dont le corps ne tarde cependant 'point A 6tre d~barrass' par 1'usage des purgatifs et des cc "d6puratifs; mais qu'en s'y prenant A temps, pour attaquer le, sympt~me cutane6, on pr~vient toute espk~e d'affection cons6cutive, et qu'alors'1int6rieur de 1'6conomie r~este parfaitement sain.v Non- seu'le'ment on a proclam'6 et enseign6 c es erreurs grossi~re; mais encore on les a mises en~ pratique, de Aele. mariirejqu'aujourd'h~ai, dans tousles li6pitaux les Plus, c616hre& des ( ontr~es et, des villes en apparence les -Plu-s 6ciair6~s; (he'z tousl"esýpartituliers des haiites et des basses classes de la, soci~t,da'ns't6' te les, miosd correctionet. d'orphelins,:en un- mot,. dans tous, les etablissem~fis-civil s et militair~es oU"iii i se prdsente des galeux, tous ces malades san's exception sont u~niquement trait~s', par le's m6decins obscurs comme par les prati 21 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. ciens c~kbres, A Flaide des moyens externes dont j'ai fait 1'6inum~ration plus haut, auxquels on ne manque pas d'ajouter quelques fortes doses de fleurs de soufre et quelques purgatifs e'nergiques, afin, comme on dit, de nettoyer le corps. Plus l'6ruption disparai't rapidernent, plus on s'applaudit du succ~s (1); une fois la peau bien nette, on assure hardiment que tout est fini, que les malades sont gue'ris () sans avoir 6gard ou vouloir faire attention aux maladies qui t0 o tard 6clateront certainement, c'est-&i-dire at la psore interne, qui pourra se prononcer sous tant de milliers de formes diff~rentes (3). (1) Raisonnant d'apr?~s les fausses ide'es qu'ils, se sont faites sur cette iraporlante maladie, ' plaisir el sans interroger la nature, les mddecins assurent qti'alors le principe scabit~ique d~pos6 sur la pcau n'a point encore eu le temps de pýnýtrer dans l'int~rieur, et d'tre port6 par tes vaisseaux absorbants dans la masse des bumneurs, de mani~re 'a la corrompre en entier. Mais, hommes consciencicux, s'il suffit de la premni~e, de ]a plus petite papule galeuse, avec son insupportable prrint voluptucux, qui porte irrtsistiblement 'a se gratter, et avec l'ardeur douloureuse qui s'ensuit, pour prouver, dans tous les cas et constamiment, que la maladie psorique bien d~velopp~e existait d6jba auparavant dans l'orgranisme entier, ainsi que nous le verrons plus loin; si, d'apr?~s cela, l'extinction de I'6ruption cutan~e, loin de diminuer' Ie mal g~n~ral int~rieur, ne fait au contraire, comme le prouvent des mill iers de fai ts, que le coniraindre 'a se d~ployer rapidemnent en d'innombrables maladies aigu~s, ou peu 'a peu en maladies chroniques non momns multipli~es, dont. le poids est si lourd pour le genre humain, pouvez-vous alors gpu~rir ce mal interne? L'exp~rience r~pond que non! (1) Cbez quelques galeux robustes Ia force vitale, ob~issant 'a la loi naLurelle sur laquelle elle repose, eL montrant ainsi un instinct sup~rieur ha ]a pr~tendue raison de ceux qui la contrarient dans ses efforts, laisse 'a peine 6couler quciques semaines sans r~tablir 'a ]a peau 1'exanth?~me qu'on croyait avoir donipt6 par des onguents et, des purgatifs. Le malade reste 'a hl'hpital, oa Plon a encore recours aux m~mes moyens pour nettoyer de nouveau son organe cutan6. J'ai Yui des soldats subir success ivement, en quelques mois, jusqu"h trois de ces traitemnents insens~,s, dont les directeurs, pr~tendaient qu'ils avaient dil contracter la gale 'a trois reprises diffe~ren~es dans cc court espace de temps, ce qui est absolument impossible.r (1) J'~crivais ce-s lignes en 1829. Encore aujourd'hui les m~decins de I'ancienne i6cole nt ont rien chang6 ni 'a leur enseignement, ni 'a leur mani?~re NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 13 Lorsqu'ensuite les maiheureux qu'on a berc~s d'une si funeste illusion se repr~sentent tot ou tard avec les maux qui sont l'irkvitable re'sultat d'un pareil traitement, avec, des tumeurs, des douleurs opiniatres dans telle ou telle partie du corps, des affections hypocondriaques ou hyst&riques, des douleurs arthritiques, des amaigrissements, des suppurations du poumon, un asthme permanent ou spasmodique, la c~cit6, la surdit6, des paralysies, des caries, des h~morrhagies, des maladies m entales, etc., les m~decins s'imaginent avoir quelque chose de nouveau sous les yeux, et, sans nul 6gard a la source de tous ces accidents, obeissant A la routine ordinaire de la th6 -rapeutique, ils dirigent des medicaments inutiles et nuisibles contre des fantames de maladies, c'est-A-dire contre les causes qu'ils assignent arbitrairement aux maux dont ils sont t6moins, jusqu'A ce que le malade, apr~s avoir Vu ses maux aller toujours en croissant pendant plusieurs ann~es, soit enfin tire de leurs mains par la mort, ce terme de toutes les,souffrances terrestres (1). Les anciens medecins taient plus consciencieux h cet 6gard, et ils observaient avec moins de pr~jug~s. 11s voyaient clairement et ils 6taient convaincus que des maladies innombrables et les plus graves d'entre les affec-tions chroniques succedaient a l'aneantissement de I'&. d'agir. us ne sont devenus ni plus sages ni plus humains en ce qul concerne cfte partie si importante de ]cur art. (1) Le hasard, car eux-m~mes ne peuvent assigner qu'unc cause imagrinaire h cette conduite de leur part, leur a sugg&r6, quand leurs receLtes ne pouvalent plus rien contrc le - inal inconnu pour eux, le subterfuge, parfois salutaire aux malades, quiconsisLeh i les envoycr aux bains sulfurcux. L4, souvent, les rmalades sont d livr6s d'une petite panfic de leur psore, el, 16 premi~re fois qu'ils font usage des eaux, la maladie chronique les quitte, jusqu'h un certain point, pendanL qruelque temps; mais la rep6pifion de cc moyen ne leur est point ou leur est peu utile, et ils retombent dans La mnme maladie ou dans une autre, alogue, parce qu'il faut plus que dih 6oufre seul pour guerir la psore d~veloppde. 26 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. ruption cutandeý Aussi, comme 1'expkrience-Fleur,.avait appris A a'dmettre une maladie interne dans tout cas queb conque de gale, cherchajent-ils A d4truire,cette grande affection, dont ils supposaient avec raison 1'existence simultahnee, par tous. les mnoyens internes que -la th~rapeutique mettait en leur pouvoir., II est.vrai,que le asucces ne couronnait point leurs efforts, parce qu'ils. ne connaissaient pas la bonne methode, dont La decouverte tait reserv~e ' 1'homceopathie; mais leurs tentatives faites 5de bonne foi 6taient louables en elles-m~mes, car elles se fondaient sur la n-otion 'd'une grande -naladie interne A combattre dans l'druption psorique, -let les empechaient de se borner A attaquer localement 1'exantheme, comme font les modernes, qui ne croient pas pouvoir s'en d&barrasser jamais assez promptement, sans,gard aux graves maladies consecutives contre lesquelles les anciens nous ont montr la n~cessit6 de se tenir en garde, par des milliers d'exernples consignts dans leurs,6crits. Mais les observations de ces. homlines honorables parlent'trop haut-pour qu'on les, repousse avec. dddain, ou qu'on puisse conscieucieusement lesjlaisser ignorere Je vais rapporter quelques-uns de ces innombrables faits qui nous ont eM transmis par d'anciens m~decins, et auxquels je pourrais ajouter un noinbre dgal d'observations tir~es de ma propre exp~rience, s'ils ne suffisaient pas, et au delA, pour montrer avec quelle fureur4Ia.psore se d~ploie lorsqu'on lui a enlev6 le sympt6re exthrieur qui faisait taire le mal interne, et combien la conscience du m~decin philanthrope est int~ress~e A ce que le but de ses efforts soit avant tout- de guriir, par un traitemlent appropri6, la maladie int6rieure, dont l'extinction entraine A sa suite celle de 1'druption cutan~e, pr~vient les innombrables maux chroniqies cons~cutifs dont la psore non gu~rie abreuve la vie enii~re, et guerit ces affections NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 27 lorsque ddjh elues avalent rempli d'amertume les jours du malade. Les maladies aigues, et surtout chroniques, qui doivent naissance A la suppression seule dii symptbme cutan6, eruptio:n et prurit, 'dont la presence fait taire la psore interne 4u'il remplace, ou' ce qu'on appelle faussenz'ent r~trocession de la gate dans lecorps. sont innombrables, c'est-&-dire aussi ývarikes que le sont elles-m~mes les constitutions infdividuelles etles circonstances ext~rieures qui les modifient. Juneker en a donn6 un court apercu I). I a vu cette pr'tendue gale rentr~e pro~duire, chez les personnes jeunes et sanguines, la phthisie pulmonaire; chez les sujets sanguins en g~n~ral, des h~morrholdes, des coliques h~morrhoidales et des calculs r~naux; chez les sujets d'un temperament sanguin et bilieux, des gonflemIerjts des glandesdu sein, des raideurs d'articulation et des ulc~res de mauvais caractere; chez les personnes repltes, des catarrhes suffocants et des plthisies muqueuses. ' l'a 'galement vue faire naitre la fiUvre inflammatoire, la pleur~sie aigue* et la p~ripneumonie. On a trouv6, dit-il, A l'ouverture des cadavres, les poumons remplis d'indurations et de collections purulentes. i! a rencontr6 ' 6lement des indurations d'un autre genre, des gonflements osseux et des ulc~res qui d6pendaient de cette suppression de la gale; ii ajoute qu'elle provoque principalernenit des hydropisies chez les personnes phlegmatiques; que l'coulement mehstruel est retard6 par elle, et que quand elle a lieu pendant le flux des rgles, cette hlmorrhagie est remplacee par une h6moptysie mensuelle; qu'elle plonge quelquefois dans (1) Lo&Sis-Cua1Tlij.UNCHER, Diss. de dainno ex scabie repulsa. IHalle, 1750, p. 4-518. 28 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. la d~mence les personnes dispose'es A la me'lancolie, et que, quand les femmes deviennent alors encei *ntes, l'enfa~nt p~rit ordinairement dans leur sein; que la suppression de la gale occasionne parfois la stdrilit& (1); qu'eu ge6nraI, elle arre~te la secretion du laP. chez les nourrices, qu'elle h~tte 1'6poque de la cessation du flux menstruel,, et que, chez les femmes avanc~es en Age, la matrice Lombe en stippuration, au. milieu de douleurs profondes et brcdantes, qu'accompagne le marasme (cancer ut~rin). Ses obseryations ont Wt fr~quemment confirm6es par celles d'autres praticiens (2). Ainsi on a vu, apr~s la rentree de la gale: (C) Une juive enceinte, qui avaitlIa tgale aux mains, la fit disparaittre an l]uiti?",me mois de sa grrossesse, afin qui'on ne s'ena aperý.At pas lorsqu'elle accoucherait. Trois jours apr~s edie accoucha; les lochies s'arr~trent,, et une fi~vre aigru6 se d~clara. Sept, ann~es s'fcoul~rent ensuite, pendant lesquelles la juive demeura. sterile et sujette 'a des 6coulements par le vagin. Au bout de ce temps, cite bomba daus la mis~re, et fut oblig~e de faire un long' voyage pieds, nus: la gale reparot alors, lr6coulement cessa, tous les autres accidents hyst~riques reparurent, ]a femme devinL enceinte, et elle accoucha hieurcusement. (JUNciER, toc..Cit.) (2) A F'6poque oci je r~digeai la premi~re edition, je ne connaissais pas encore les observations pratiques reeneillies par Autenrieth bi la clinique de Tobingite, en 1808. Ce que cet aubeor diL des maladies produites par la suppression de la gale, nWest qu'une confirmation de cej'avais d~j'a trouv6' dans cent autres kcrivains. Lui aussi a vui les ulc~res aux jambes, la phtbisie puhnonai re, Ia chiorose hyst~rique, avec des d~sordies divers de la menstruation, des tumeurs blanches au cgenou, des- hydropisies d'articulations, l'6pilepsie, l'amaurose, avec obscurcissement de la corn~e, le glaucome, l'ali&l nation mentale., des paralysies, des apoplexies, la distorsion doi cou, etc., accidents qu'il attribue uniquernent, et bL tort,, aux onguints. Mais sa mCSthiode, qui consiste 4i user du foie de soufre et des-frictions savonneuses, ne vaut pas micux; car elie ne fait non plus que chasser ]a gale de la. peau. Autenrieth nWen sait pas Plus long que les autres allopa~thes, puisqu'iI regarde comme chose ridicule de pr~tendre gue'rir Ia gale par des moyens internes. Ce qui, an contraire, est non-seulement ridiculeý mais m~me pitoyabl'e, C'est dc ne pas vouloir gudrir radicalement et certainement, par des-moyens interues la maladie psorique, dont, on ne saurait o'btienir la gudrison par NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 29 L'asthme; Lentilius, Ifiisceli. med. praci. torn. I, p. '176. - Fr. Hoffmann, Abhandlung von- der Kinderkrankheiten. Francfort, 1741j, p. 104i. - Detharding, dans Append. ad Eplzem. Nat. Cur.,, dec. 111, ann. 5 et 6; et dans Observ. parallel, ad cbs.- 58. ý- Binninger, Observ. cent.,"1, obs. 88. Morgagni,.De sedibus et causis morb. Epist. XI V, 35. - Adca Nat. Cur. tom. 5, ohs. 4t7. J. Juneker,-,Consp. therap. special. tab. 31. - F.-H-L. Muze11, Wahrnehmungen. cas. 8. Sammnl. HI,() J.-Fr. Gmelin, dans Gesner Sammiung von Beobachtungen, V. p. 21 () Hundertmark. - Zieger, Diss. do scabie artificiali. Leipz., 1758, p. 32 () Beireis. - Stanimen, Diss.. de causis cur, imprimis plebs scabie laboret. Helmstaedt, 1792, pag. 26 )- Pelargus (Storcli), Obs. dlin. aucunI de ceux' qui ne font qiie la coniraindre d'abandonner un lieu sur ()Un homme de I renle ih quaranle ans avail eu longtemps auparavant la gale, que des frictions avaient faiL disparalitre. Depuis cetle 6poque, it devint peu h peu et de plus en plus aslhmatique; sa respiration finil par devenir, m~me lorsqu'il ne se remuait pas, tries-courte et cxtr~mement pOnible, accompagn~e d'une sorle de sifflement contLinue], mais avec peu de toux. On lu'i prescrivit un lavemeul avecuna gros de scille, et, hl'inlkrieur,' trois grains de scille en poudre. Mais une erreur fut commise, eL le gros de scille introduit dans l'eslomac; le malade fut en danger de perdre la Tie; iti 6prouva d'affreux malaises, avec de lerribles e Invies de v'omir; inais, peu de temps apr?~s, la gale reparu't en abondance auix mains, aux pieds et sur Lout le corps,' ce qui mi tLout h coup fin hi Pastlime. ()A un astlime violent se joignaient une tumdfaction g6n~rale et de Ia fivre. (3) Un liomme de, trente-deux ans avail 6L6d~livr6 de Ia gale par des frictions av* ec une 'pommade soiifr~e;, it fuL ensuiLe tourmentd onze mois Par 1'asthme le plus violent, jusqu'a ce que l'u~sage con Linu6 pendant vingtIrpis Jouis de la, s~yqe.u bouleau rappela.L enfin 1'exanlhme, eItle gufrtl. ()Un.kludianl coutracta Ta gale au. moment d'aller h~ un bal, el s'en fit debarrasser au plus vile, par un m&decin, h l'aide d'une pommade soufr~e; ýmais, peu. de lerups.,apr~s, i i ful frappt6 d'un asthme Let quil ne pouvailt respirer que Ta l~le: haute,'eLt que, dans les)acc~s, ii 6Loullai t presque enti~rement. Apr~s avoir IutL6 ainsi pendant une heure avec la ruort, it expecto 50 30 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Jahrg. 1722, p. 1435 A 4I38 (1). - Breslauer Sammi. vorn. Jahre 1727, p. 2937 ()~Riecilin, le p~re, Obs. Cent. II, obs., 90. Augsbourg, 1691.() Le Cat arrhe suffocant; Ekre~nfr. Hagendorn, Hist. med. phys, cent. I. hist., 8,9 (4).-.-Pelargus,.loc. cit. Jahrg. 1723, raiL, en toussant, de petites, masses cartilagineuses, dont la sortie le. soulageait tr~s-promptement. De r-etour dans sa yulle natale, ii 6prou~v-a chaquii soir, pendant deux anntes, sans interruption, une dixain'e'd'atteintes de ce inal, que les soins de Beireis ne purent mn~me pas modifier. ()Un gar~on de Lreize ans-4tait affect6 de La tLeigne depuis son enfance; sa me~re r~percuta l'exanth~mie: huit hi dix jours apr~s, ii fut pris d'asthme, avec, de viole-ntes douleurs dans- les membres, le dos et -les genoux, et ne guerit qu'au bout d'un mois,pa l'apparitiou d'une t6ruption psorique sur le corps entier. (2) Une teigne, dont une petite fille 6tait atteinte, fut supprim~e par des purgatifs eL autres m~dicaments iute~rnes. L'enfant 6prouva de suite des serrements de poitrine, de la toux et un grand abattement. Son r~tablissement, du reste assez prompt, n'eut lieu que quand, l'administratLion des rem?.~es ayant Wt~ interrompue, ]a teigne reparut. (3) Un garqon de cinq ans avait depuis longtemps ]a gale. Cet exanthme ayaint W supprim6 par un ouguent, l'enfant resta atlteint d'une m~1ancolie profonde, avec toux. (4) La suppression d'une teigne par des onctions avec I'huile d'am~andes douces donna lieu b. one faiblesse extreme dans, tous les membres, L une douleur d'un cWt de la tote, ht la perte de I'app6tit, h FIasthme, h~ des r~veils en sursaut la n uit, par le catarrhe suffocant, avec respiration stertoreuse et sifflante, convulsions dans les membres, comme bil'Particle de La mort, et pissemnent de sang, be r~Lablissement de la. teigne gu~rit toutes 'ces affections. Une petite filue de tr ois ans avyait eu pendant' quciques' se'm'aines ]a gale, qo'on supprima, par le moyen d'un onguent; le lendemain, P'enfant fut pris d'une coqoeluche, avec ronflement, hMbktude' et froid du corps entier, accidents, qui ne cess~rent que quand la gale eut reparu'. ()Unejeuane fille dedouze'ans fut dfbarrass~e d'une gale abondante par des frictions avec one pommade, apr?~s quoi elle'6prouVa: une fiUvre &40u, avec, toux suffocante, astlime, gonfiement, et plus lard aussi point de c6t6. Six jours apr~s, un m~dicament interne qoi, contenait do soufre rappela' la gale, et les maux disparurent, hal'exception do gonflement; mais au boot de vingt-quatre jours la. gale se dess~cha, etl lon vit reparaltre one nouvelle inflammation de poitrine, avec point de cWt et vomissement. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. Des, E4,touffemcnts asthmatiques; Jean-Philippe Brendel, Consilia med. Francfort, 1615, cons. 73. - Ephem. nat. Cur., ainn. II 1, ohs. 31.3. - Guill. Fabrice' de Hilden, Observ. cent. III, ohs. 39 ('). -Ph.-R. Vicat, Obscrv. pract. 1780. Ohs. 35 (`). -J-J Waldschmidt, Opera, p. 244ti.('). L'Vaslhme, avec intumescence gc~ngrale; Waldschrnidt, lmc cit..., HHcechsTetter, ObserL'. dec. III, ohs. 7. Francfort- et Leipzick, 1674k, p. 24j80 - Pelargus, loc. cit. Jahrg. 1723,p. P 0ip('. Riedlin, le p~re, loc. cit. ohs. 91 () L'asbhmehet 1'hydropisie; Storch, dans Act. Nat. Cur. tom,. V, ohbs. 1l47. - Morgagni. De sed. et causis morb. XVI, art. 34.(8).. --'Richard, Recueji d'ols. de me'd. tom. 111, (1) Le resserrement de poitrine qu'un jeune homme de vingt ans 6prouva ii la suite d'une gale rentr~e 6tait si gran 'd, qu'il ne pouvait respirer, et que son pouls 6tait h peine sensible. La mort eut lieu par suffocation. (2) Une darire, humide au bras gauche d'unjeune homme de dix-neuf ans avaiL fini par disparaitre apr~s 1'emploi d'une multitude de topiques; mais bient~t apr,ýs survin tun asthme p~riodique, qu'un long voyage h pied, pendant las chaleurs de 1'6t6, accrut jus-qu'au point de rendre la suffocation imminente, avec, gonflement et couleur bleuAtre de la face, vitesse, faiblesse et in~gajit du pouls. (3) L'oppression deI poitrine produite par la gale rentr~e augmenta au pointL d'6touffer le malade. (1) Une jeune fille de quinze anIrs avait eu pendant quelque temps aux mains une gale abondante*, qui se dess6clia d'elle-m~me. Peu apr~.s elle fut prise de somnolence et. de faiblesse; sa respiration devint courte; le lendemain, l'asthme exiistait encore, et le ventre se tum~fla. (5) Un paysa6!hg6 de cinquante ans, qui avait gard6 ln gale pendant longtemnps, slen d~barrassa enfin par un topique, pendant 1'action duquel ii fut pris d-'une grande difficuIt6 de respirer, avec perte d'app~tit et tum~faction du corps'entier. (1)! Une j,eu,ne file se' gufrit de la gaie.aivec un onguent, et se trouva'suria-chiamp en proie hs un asthme des- plus violents, sans fivre. Apr~s deux saign~es, ses forces baiss~rent. tellement, et I'asthme augmenta ah tel point, qu'elle Im'ourut'le lendemain. Toute la poitrine 6tait pleine d'une s~rosit bieuitre, ainsi que le p~ricarde. o529. DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. p. 308. Paris, 1772.- Hagendorn, loe. cit. cent. II, hist. 1.5() La pleure'sie 'et 1'inflarnmation de poitrine;. Pelargus, loe. cit. p. 140(). Hagendorn. loc. cit. cent. 1ll., list. 58. Giseke,- Hamlii. Abhandl. p. 310.- Richard -de Hautesierk,Recueil d'olbserv. de nixdecine.- Pelargus, loe.' cit. Jahrg. 1721,. p. 23 et 11IL (');'et Jahrg. 1723, p. 29 () et Jahrg. 1722, p. l459 () - Sennert, Praxis med. lib.,IIt, p. III, cap. 6, p. 380.- Jerzembski, Diss. Scabies saWubris in hydrope. Halle, 1777 () C. Wenzel.. Die, NaMekrankheiten von zuruleckgetretener Krwetze. Bamberg, 1826. 40(7.1 Le point de cdte' et la. toux; Pelargrus, toe. cit. Jahrg,. 1722, p. 79(8 ()La suppression de la t eigne cliez tine filue de neu'f an's dkterm'ina tine fiiwre lente, avec tumffactiori g611drale et difflcult6 de'res.pir'er, qi i ne gufrit qtu'h la r(~apparitio13 de la teigne. (C) On -fit disparalLtre, h I'aide d'une pommade soufr~e, une gale dont un homme de quarante'-six ans 6tait affect depuisIogeps Cet homme iýprouya sur-le-ciarnp une inflammation de poitrine, avec crachernent de sang, g~nc de Ialrespiration, qui devint tr~s-eourte, et anxi616% extreme. Le Thindemain, la chaleur et l'alnxi~t6 6taient presque insupportables,. et, le troisi~mc jour, les douleurs de poitrine avaient augment6. Alors's'ýtablit une sueur abotidante. Au bout de quinze jours la gale avait reparu., et le malade se trouvait mieux. Cependant ii cut une r~cidi~ve: sa gale se dess~cha, et it mourut treize jours apr~s la rechute. (3) Unhýlomme maigre pri t d'inflammation de poi.trinae et d'autres accidents vingt jours apr~s la repercussion d'une grale-dontil ttait atteinl. (4) Un gar~on de sept, ans,, chiez leq i el la teligne etla gale se des's~chrent' pe~rit en quatreý jours d'une QYi~re, aiguei, avec astlime humide. (1) Un jeune homme qui-se~d~barrassa de la gale avec un ongruent dans lequel it e~ntraitdu plomb, moyuruLqua4trejours ap'r~s d'wae mnaladie de poitrine. (18) Une hydropisie gi~ntralo fut rapidement gu~rie par, 1a.r6,apparition de la gale; collc-cl ayan't 6L supprim~e par, un grand refroidissement, la..mort survint trois jou~rs apr s, 4 _Ia,,qite d'un point de cWt. (7) Chez un jeune pay~san, Ii?~vre Aigui", avec point d 66 oppression de jpoitrine, etc., six jours, aprt~s IA r6percussi~on de la gale pardes frictions a-Yee tine pommade soufr~e. (81) Un enfant de treize ans, chez lequel. la gale se de-ss~cha, fut attein t NATURE DES MALADIES CHROINIQUES. 53 Une toux v'iolente; Richard, loc. cit. -Jirncker, Consp~ectus med. theor. et pract. tab. 76. -Hundertuaarck,. toc. cit. p. 23() Le. crachement de sang; Phil. - Georges Schroeder, Opuse. II, p. 322. - Richard, loc. cit. - Binninger, Obiserv. cent. Y, obs. 88. Le crachement de sang et la phthisie pulmonaire; Chre't. - Max. Spener, Diss. de cegr6 febiri?naligna, phihisi co?npli*cata., laborante. Giessen, 1.699 () Baglivi, Opera, p. 215.1 - Sicelius, Praxis casual. Exerc. III, cas. I. Francfort et Leipzick, 17l43 (3). - Morgagni, loc. cit. XXI, art. 32 ('). - Unzer, Arzt. CCC, p. 508 () C. Wenzel, loc. cit. p. 32. Des collections de pus dans la poitrine; F.A. XWaitz, Mede toux et d'tdancernents dans la poitrine, qui disparu rent lorsque l'&uption revint, h Ia peau. (iy'-Un homme de trente-six ans, qui avaiL W, seize mois auparavant, ddlivr6 de la gale par une pommade sav'onneuse et mercurielle, fut sujet depuis lors, h une violente toux spasmodique, accompagn~e d'isne grande an xi 616. (2) tUn jeune hornme de dix-huil. ains avait ]a gale, dont it se d~livra enfin as Paide d'une lotion de couleur noiratre. Quciques jours apr?~s it fut pris de fi'oid et de chaleur, d'abattemient, d'anxi&t6 prC'COrdiale, dec cphalalgie, de naus~es, d'une soif vive, de toux, de gene dans ]a respiration; il craclia du sang,, et tomba dans le M~ire; sa- face devint livide, et ses traits se d6 -compos~rent; l'urine acquit une couleni' rouge fonc6, sans sediment. 0) Les accid ents furent d6termnin6s, chez uni jeune homme de dix-huit anS, par une gale qu'on fit disparaltre avec une pommade mercurielle. (1) Une gale, qui avait disparu d'elle-m~me, occasionna une fivre lente et un crachement de pus mortel. On irouva dans le cadavre le pournon gauche plecm de pus. (') Un jeune homrne, en apparence robuste, qui devait priiher sous peu de jo-urs, et qui, pour celte raison, dt~sirait de se d&~barrasser d'une andienne gale, se frotla un beau matin avec de l'ongruenL antipsorique. Aui bout de quelques heures, apri~s son dtner, ft mourut, ayant 6prouv6 des anxi~tt~s, de la gtjne dans la respiration et dui tt~esme. L'ouverture dut corps fit voir que le poumon enlier t'tait plein de pui liquide. 1. Pr a 104 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. dic. -chirurg. Autfscelze, P. 1, p. '114, 115 (). -Pr~va1, dans Journal de m~d. LXI, P. l491. Des collections purulentes dans le m~sent~re.; Krause., Schubert, Diss. de scalbie Izumana. Leipzick, 1779, p. 23 (. Des alt~rations consid~rab les d'un grand nombre de visc~res; J. -H. Schuize, dans Act.- Nat. Cur. torn. 1, ohs. 231 (3). Des alterations du cerveau; Diernerbroek, Obs. et curat. med. ohs. 60. - Bonet, Sepulchret. anat. sect. IV, ohs. 1, ~1 (4) et S 2 () J. -H. Schulze, loc. cit. L'hydrocd'phale; Acta Helvet. 1V, p. 190. Des u~cres a' l'estornac; L. -C. Juncker, Diss. de scabie repulsa. Halle. 1750, p. 16 () Le sphac~1e de l'estomac et du duod~num; Hundertmarck, loc. cit. p. 29 () S(1) 11 s'agit d'un empy~me dM 4 une gale qui s'6tait manifest~e quelques annees auparavant, sartout en mai et en avril, et dont le sujet avaiL obtenu la disparition au moyen de rem~des externes. (0) Un jeune homme, que son m~decin d~tournait d'employer la-pornmade soufr~e contre une gale r~cidiy~e, ne Lint pas compte de ce conseil; il fit des frictions, et mountL de constipation. A l'ouverture. dui corps, on trouva plusieurs collections purulentes dans le m~sent?~re. (3) Chez ce sujet le diapliragme et le foie 6taient malades aussi. (1) Un enfant de deux ans p~rit d'une teigne r~percut~e. A l'ouverture dui corps, on trouva beaucoup de s~rosit6 sang~uinolente dans le crAne. (1) Une femme petrit apre's s'klre d6barrass6e de la teign~e par des lotions. Une moiti6 dui cerveau fut trouv6e putr~fi~e et pleine d'un ichor jaune. ()Un hommne de nnoyen Agre et d'un temperament bilioso-sanguin 6tait 'atteint de douleurs goutteuses dans le bas-ventre, et souffrait en outre de ]a pierre. Apr~s que la goutte eut Wt~ chasst~e par des moyens divers, la gD-ale Wcata, mais elie fut combattue par in bain dessiccatif de tan; alors il survint un ulc~re 'a lestomac, qui acc~l~ra la mont du malade, ainsi que V'on s'en convainquit 4 l'ouventure dui corps. (-) Un gar~on de sept sernaines et in jeune homme de dix-huit ans p6 -rirent tr?~s-promptement d'une gale r~percut~e par la pom'made soufr~e. On trouva chez le premier la partie sup~rieure de lestomac, immediate. ment au-dessous du cardia, et cliez l'aulre la portion dui duodenum dans NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. Une cede'matie g~ndrale () L'ascite; Richard de Hautesierk, loc. cit. Et dans plusieurs observateurs. L'hydroc?~e (chez des jeunes garpons); Fr. Hoffmann, Med. rat. syst. III, p. 175. Un gonflement rouge de tout le corps; Lentilius, Misc. med. pract. torn. I, p. 176. La jaunisse; Baldinger; Krankheiten einer Armee, p. 226. -J.-R. Camerarius, lIemorali. cent. X, ~ 65. Des gonflernents des parotides; Barette, dans Journ. de m 'd. XVIIIp. 169. Des go'nflemenis des glandes du cou; Pelargus, loc. cit. Jahrg. 1723, p. 593 () Unzer, Arzt, P. VI. 301 () laquelle s'ouvrent 1esicanaux cho]6doque et pancr~atique, d~truites par ]a gangrrene.- Une inflammation de l'estomac, qui se termina par ]a nmort, chez un homme de peine, avai L 6t produite par une gale rentr~e. (V. Morgagni, loc. cit.,' LV, art. 1.1.). (1) On en trouve d'innombrables exemples dans une foule d'auteuirs, parmi lesquels je citerai seulement J.-D. Fick (Exercitatio med. de scabie rietropulsa. Halle, 1710, 8 6). Ce m~decin panle d'une gale qui, ayant Wt combattue par des mercuriaux, laissa 4 sa suite une hydropisie g~nrale., dont le sujet ne fut d~barrassd qu'h Ia r~apparition de l'exanth~me. - L'auteurd'onlivre qui portelenom d'Hippocrate (Eipidenzion, lib. 5, no4) a parle' le premier de cette fAcheuse Lerminaison. Un Ath~nien 6tait atteint d'un exantheime pruriteux, assez semblablehila Mpre, et r6pandu sur tout, le corps, principalement sur les parties g6nitales. 11 s'en d6livra en faisant usage des haiDs chauds de l'lle de M16los, inais fut frapp6 ensuite d'unie hydropisie 4i Jaqueile ii succomba. (2) Un gar~on de huith neuf ans, qui venait d'ýtre trait6 de crotttes laiteuses, portai L un grand nombre de glandes engorgdes au cou, qui en paraissait toIut d~form6 et raide. '3) Un jeune homme de quatorze ans avaiL Ia gale, qu'il fit passer cn se frottant avec un ongruent gris. Qucique temps apr~s se manifest eren t, denribre les deux oreilles, des gonflements glandulaires dont le gauche s'effaý,a de lui-m~me, mais donL le droit acquit un volume 6norme dans l'espace de cinq mois, et ne Larda pas h devenir douloureux. Toutes les glandes du col dtaient lum~fi~es. A l'extdrieur, la grosse tumeur 6tait dure et insensible, mais le malade y 6prouvait int~rieurement des douleurs soundes, 3a"6 DOCTRINE HOM~OEOPATHIQUE. L'obscurcissement de la vue et la presliylie; Fr. Hoffmnann, Consult. med. I, cas. 50 (1). L'ophlhaimie; G.-XV. Wedel. - Snetter, Diss. de ophthalmia. Jena, 1713. - Halltnann, dans Konigi. Velenskaps hancli. f. A. X. 1776~, p. 210 (). - G. -C. Schiller, De scahie humida, p. Lt2. Erford, 17472. La cataracte; C. -T. Ludwig, Advers. med. t. LI, p. 15 () L'amaurose; Northof, Diss. de scabie, Goettingue, 1792, p. 10C) - C.-T. Ludwig, toe. cit. () Sennert, surtout pendant Ia nuit. En outre, ii respirait et avalait difficilement. Totis les mo3yeDS mis en usage pour amener cette tumeur bi suppuration furent inutiles; elie 6tait si grosse, qu'eile 6touffa le malade six mois apre's son apparition.f (1) Une jeune fille de treize ans avaiL la gale, surtout aux membres, "a la figrure et aux parties g6nitales. On Pen d~barrassa enfin par des pommades avec le zinc et le soufre. Imm~diatement apr?~s sa vue s'affaiblit peu h peu. It lui passait devant les yeux des corpuscules opaques, qu'on voyait du dehors, flotter dans l'humeur aqueuse de Ia chambre ant6rieure. La jeune personne ne pouvait distingruer les petits objets qu'avec Ie secours de lunettes. Les pupilles, 6taient dilat6es. ()Une jeune fille avait une eruption psorique abondante aux jamubes, avec, de grands ulc~res au jarret. La petite v~role, dont elle vint h 6tre aL teinte, la d6livra de cet exantb?~me. 1t s'ensuivit pendant deux ans tine inflammation humide du blanc de Nacil et des paupi?~res, avec prurit et, ulce~ration, et perception de corps o1)sCUrs voltigeant devant les yeux. La malade chaussa pendant trois jours les has de lamne d'un enfant galeux. Le dernier jour, it i6clata chiez elle une flvre, avec toux skche, tension dans Ia poitrine et envies de vomir. Le lendemain, la fie'vre eL, le mal de poitrine diminu~rent h4l'apparition d'une sneur pendant laquelle se manifesla aux deux jamnbes 'in 6rysip~le qui d~gi~n6,ra d0s le jour suivant en veritable gale. La vue s'arnliora. (3) Un horume chez lequel on avait fait disparaltre PNruption psorique et. qui du reste 6tait robuste, fut atteint de la cataracte. (ý#) Une gale r~percut~e provoqua une amaurose qui cessa ht la r~apparition de l'exanth~me. ()Un homme robuste, 4i qui Pon avai L traitt~iine gale par des r~percussifs, fut atteint d'uine gron te sereine, el demeura aveugle iusqu'a' sa mort qui cut lieu dans un Acre fort avanc6. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 3 37 Prax. lib. 111, sect. 2, cad. 44i. - Trecourt, Chirurg. W~alrnchmnungen, p. 173, Leipzick, 1777. - Fabrice de Hilden, cent. 11, obs. 39 (i). La surditg.; Thore, dans Capelle, Journ. de Santa, torn. 1. - Daniel, Syst. cegritud. 11, p. 223. - Ludwig, loc. cit. L'inflammation des visc~res; Hundertrnark, Diss. de scabie artifi ciali, Leipzick, 1753, p. 29. Des he'morrhoides, un flux de sang par le rectum; Acta Helv. Y, p. 192 (').-Daniel, Syst. cegritud. 11, p. 2l45(l). Des affections du bas7-ventre; Fr. Hoffmann, Mled. rat. syst. 111, p. 177-('). LeA diabetes; Comm. Lips. XIV, p. 365. - Eph. Nat. Cur. Dec. I ann. 10, p. 162. - C. Weber, Obs. f. I, p. 62. La suppression d'uzrine; Sennert, Praxis) lib. 3, p. 8.Morgagni, loc. cit. XLI, art. 2 () L e'rysip~le; Unzer, Arzt, P. Y, p. 301 () (1) Amaurose produite parla m~me cause et accompagrn~e d'affreux maux de Ltke. (2) Le flux de sang par 1'aniis reparaissait tousles rnois. (3) A la suppression d'une gale succ6drent un 6coulement de huit Iivres, de sang en queiquos heures, des doulours. dans le ventre, de la fici, vre,',etc. (4) La repercussion de ]a gale produisit los plus violentos coliques, des doulcurs dans l'hypocondre gauche, de l'agitation, une fivre ion toe, do 1'anxiWt et une constipation opioi~tro. (1) Un jeune paysan s'ktait d~livrM de la.gale au rioyen d'un onguent Peu 'a pou ii eut une suppression d'urino, des vonrissements, eL quciques. douleurs dans la jambe gauche. cependant ii urina ensui~te plusiours fois, inais peu, et en rendant avec douleur une urine de coulour tr~s-foncde. On essaya en'vain de vid~er la vessie avec le cath~ter. Tout le corps finit par so Lum6fier, la, respiration devint lonte ot p~nible, et le malade mourut le vingL-uni*4 jn~ur apr~s la disparition' do ]a gale. La vessie, contenait deux livresd'ýe urine tr~s-fonc~e, et le bas-ventre une s~rosit6 qui, apr~s ~avoir 6t6 mise quelque temnps sur le feu, s'6paissit en uno sorte do blanc (6)ý Un Ili~mimeb atteint dle [a gale se frotta, avec un ongu'onL,,morcursel; 58 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Des 'coulements acres, ichoreux., Fr. Hoffmann, Consult. torn. II, cas 125. Des ulc~res; Unzer, Arzt, P. V, 301 () Pelargus, loc. ci~t. Jahrg. 1723, p. 673 (2)e - Breslauer Sanimi. 1727, p. 107 (3)v - Muzell, Wahrnehm. II. cas. 6 (4) - Riedlin fils, Cent. ohs. 38 (7). - Alberti.- Gorn, Diss. de scaliie., Halle, 1.718, p. 24i. La caie.; Richard, loc. cit. Une tumeur osseuse au genou; Yalsalva, dans Morgagni, De sed. et caus. mnorb. I, art. 13. Des douleurs ostdocopes; Hamburg. Magaz. XVIII, P. 3, 2 53. Le rachitisme et be carreau chez les enf[ants; Fr. Hoffniann, Kinderkrankh. Leipzick, 17l41, p. 132. La fitvre; B.-Y. Faventinus., Medicina empiric. p. 260. Ramazzini, Constit. epid. urbis., II, no 32, 1691 (61t).ii lui survint ii la nuque une inflammation'6rysip~1at~euse, qul le fit p~rir au bout de cinq semaines. ()Une femme, apr~s avoir fait usage'd'un onguent mercuriel contre la gale, fut alteinte d'une 1ýpre putridesur tolut Ie corps, dont ii sc d tachait des lainbeaux entiers en putr~faction. Elle mourut en quciques jours, au milieu des plus vives douleurs. ()Un jeune homme de seize ans avait eu la gale pendant qaelq'ue temps; elle se dissipa. et alors survinrent des ulc~res aux jambes. (3) A des frictions P'mploy~es con tre Ia gale succ~direntL, chez un homme deC cinqntadnte ans, des douleurs cruelles dans l'aisselle gauche, qui dur?ýrent pendant cinq semaines, du bout desquelles plusieurs ulc~res parurent en cet endroit. (1) Un charlatan donna un onguent ht un jeune 6tudiant; la gale de celul-ci disparut bien, mais ii se manifesta. un ulc~re~dans la bouche, dont on ne put obtenir Ia gudrison. ()Un 6tudiant, qui avait gard6 Iongtemps la gale,-s'en d~harrassa au xnoyen du'n ongruent,'et f ut atteint alors d'ulc?~res aux bras e aux jambes, avec gonflement des glandes axillaires. Les ulc?~es se cicatrisrent enfia sous l'influence de rem~des externes, inais le malade fut frapp6 d~asthrne, puis d'une hydropisie,. dont ii mourut. (I6t On trotive 1hi beaucoup d'observations dans lesquelles la gale, ayant NATURE DES MIALADIES CHRONIQUES. 5 PW9 a J.-C. Carl, dans Act. Nat. Cur. VI, ohs. 16 (,). - Reil., M1emorab. clinic. Fasc. 111, p. 169 (2. - Pelargus, loc cit Jahrg. 1721,1 p. 276 () et ib. Jahrg. 1723 () -Amatus Lusitanus, Cent. II, cur. 33. -Schiller, Diss. de scabie humida. Erford, 17147, p. 44l (5). - J.-J. Pick, Exercit. med. de scabie retropulsa, Halle. 1710, ~ 2 (6). - Pelargus, loc. cit., Jahrg. 1722, p. 122 (7), et Jalirg. 1723. p. 10, p. 14 (1) et p.2910- C.-G. Ludwig, AdW repouss~e par des onguents, entralna ]a Uwevr, avec des urines noiritres, et ol'i, lorsque l'exantlime reparut l la inpcau, la fivre cessa et l'urine reprit son aspect ordinaire. (1) Un homme et une femme avaient depuis longlemps aux mains ]a gale, dont, la. dessication dtait suivie chaque Lois d'unc fivre qui ne cessaiL qu'b. in r~apparition de l'cxanthmc. Cependant la gale 6tait born~e "a une petite partie du corps, et aucun des deux malades ne la combattit par des moyens externes. (2) Scabies a febre suborta supprirnitur, remzotafebre redit. Q)La mn~re d'un enfant de neuf ans, atteint de la teigne, avail fail des onctions hA ce petit malade: ia teigne disparut, mais ii s'cnsuivit une fievre violente. ')Un enfant d'un an avaiL eu pendant qucique temps ]a teigne et une druption hA Iaface, qui toutes deux 6taient dessfcli~es depuis peu; ii fut pris alors de chialeur, de toux et de diarrh~e. La r~apparition de l'exanthmc hA la t~te r~tablit sa sante. (5) Une femme de quarante-trois ans, depuis Iongtemps tourmentde par une gale s?~che, se frotla les articulations avec une pomnmade dc soufre et de mercure; ]a gale disparut, mais il se manifesla ensuite des doul~eurs sur les cbtes droites, de la- lassitude danis tous les membres, de la. chaleur et des mouvements de fiyrc. Apr~sý seize jours d'emploi de quelqucs sudorifiques, des pustules psoriques volumincuses fclaltrent sur tout le corps. - (6) Deux jeunes fr~res se d~barrass?~rent de la gale par le m~me moyca; mais i1s perdirent entirement l'app~tit, furent pris d'une toux sclie et de tvre lente,*m'aigrirent beaucoup, et tomb~rent dans ln somnolence ell]a stupeur. Ils allaient pi~rir, lorsque heureusement i'exanthme se reproduisil hA la peau,.' -II.(C) La teigne nyant disparu d'elle..mdme chez un enfant de trois ans, it s'ensuivil une forte fi?~vre catarrhale, avec toux et lassitude, et I'enfanl no gufrit qulau moment oti ll'exanthrmc reparut. ()Un oavriefien' -bourses, qui devait faire un travail brodd, employn 40 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. vers. med. II, p. 157 At 160 () Morgagni, loc. cit. X, art. 9 () XXI, art. 31 (3) XXXYII1, art. 22 (4), LY. art.- 3() Lanzoni, dans Eph. Nat. Cur. dec. III,, ann. 9 uric pommade saturnine pour se d~livrer d'une gale abondante; hi peine, I'exantlihre me ait-il sec, qu'il se manifesta des frissons, de ia chaleur, de ]a Igene dans la respiration et une toux bruyante. Le malade p6rit suffoqut6 le quatri~me jour. (1) Un homme de trente ans, vigoureux et bien portant, contracta ]a gale, et la r~percuta. It fut pris ensuite d'unefiUvre caiarrhale, av~ec des sueurs excessives; mais it se r~tablit lentement hr l'apparition d'unc autre fivre survenue sans cause connue. Les acc?~s d~butaicnt par de l'anxiWk et des maux de tote, ct croissnient avec ]a cbalcur, la vitesse du pouls et les sueurs matinales. 11 s'y joigniL uric perte extr~me des forces ct du dMire, une agritation extr~mc ct une respiration suspirieuse, avec des 6touffements, inaladie qui se termina par ]a mont, malgr6 tous les rem.dcs qu'on put metire en usage. (2) La gale se dissipa d'elle-m~ime chez un jeune garý.on. De ilafi6vre se d~clara ensuite. La gale reparut alors avec plus d'intensit6, cetinlaiUvre cessa; inais 1'cnfant maigrit, et, Il6ruption s'6tant dcss~cb~e de nouveau,7 it survint de ]a diarrb~e ct des convulsions, qui furent bicnt~t suivies de ]a mort. (3) Uric gale disparut d'elle-m~me h la pena; il s'cnsuivit une fivre lente, des crachiats purulents, ci enfin la mont; on trouva le poumon gauche pleiI3 deCpus. (1) Une femme de trente ans avail eu. pendant longiemps des douleurs dans les membrcs ct une 6ruption psorique abondante, dont, die se debarrassa au moyen d'une pommade; aussitOt apr~s survint une fUvre avec chaleur intense, soif et c~plialalgie. intolerable, accidents auxquels se joignirent lc d~lire, un asthrne cruel, l'ed~inatie du corps entier, etlla tum6 -faction cxtrlmc du bas-ventre. La femnme succomba, le sixi~me jour. Le venire De contenait que de Pair, cetl'cstoinac, surtout, distcndu par des gaz, en'remplissait lamoiti6. (1) Un homme 4 qui un froid violent avail supprime Ia teigne, fut pris, liuitjoursapr~s, d'unc fiUvre de mauvais caracire, avec vomissements, ct 4 laquelle se joignit enfin le hoquet. II mourut le neuvie~me jour de ceite maladie.-Dans le m~mc article, Mlorgagni rapporte le cas d'un hom 'me aiteint die croilttes psoriques aux bras et sur d'autres parties du corps, qui se dtbar ra-ssa presque entierement de cci exanthime en portant une chemise soufre, mais qui fut pris sur-Ie-charnp de douleurs rhumatisinales dans tout le corps, avec fivre, de sorie qu'il ne pouvaii ni reposer ]a nuit, nichanger de place pendant le jour; la langue ct le pharynx eux-m~mes participaient NATURE DES ilA~LADlES CHRONIQUES. 4 etlO0, ohs. 16 etI1'10). - Hoeclistetter. Obs. mned. Dec. Y1I1,I cas. 8 (1). - Triller. - Wehie-, Diss. nulta~n 7medicinam interdum esse optimam. Wittenberg, 175&L (2). - Pick, loc. cit. ~ A (3). - Waldschmid, Opera, pag. 24i1. - Gr bizius, dans Eph. Nat. Cur. Dec. III, ann. 2,) obs. 167.Amatus Lusitanus, Cent. II, curat. 33 (4i). - Fr. Hoffmann, Med. rat. syst. t. III, p. 175 () La fitvre tierce; Pelargus, loc. cit., Jahrg. 1722, p. 103; compar." avec p. 79 () Juncker, icc. cit. tab. 79.EpA. Nat. Cur. dec. 1, ann. I4. - Welsch, Obs. 15. - Sau4 l'affection. On eat beaucoup de peine h~ rappeler l'exan[lime au deliors, et la sante se trouva r6tablie, par li.(1) Une rl~vre de mauivais caractL~e, avec opisthotonos, fut occasionn~e par la repercussion de la cgale. (2) Un jeune marchand s'6tait dalivr6 de la gale au moycri d'un onguent; tout hcou 1)it fut pris d'un enrouement tel qu'il ne pouvai Lplus parler. Survinrent ensuite un asthme sec, dui d~gofit pour tous les aliments, une toux violente et fatigante, surtout pendant la nuit, qui se passait sans sommeil, des sucurs nocturnes abondantes et fMides, eL enfin la mort, malgrr6 tous les efforts des m~decins. (1) Un homnme de soixante ans contracta la gale, qui le faisait souffrir beaucoup pendant la nuit; ii employa en vain une foule de m~dicaments, et finit, par faire usage, sur l'avis d'un mendiant, d'un rem?~e pi~tendu sp~cifique, compose d'huule de laurier, de fleurs de soufre eL d'axonge.Quelques frictions le d~barrass~rent de sa gale, mais bWent&t apr~s it se d~clara un froid f~brile violent', suivi d'une excessive clialeur par tout le corps, d'une soif inextinguibic, d'une respiration courte et sifflante, d'insomnie., d'un tremblemnent violent par tout le corps, et d'une grande faiblesse, de mani~re que le malade rendit l'Ame le quatriIrme jour. (1) Fivre, avec alienation mentale, due hi la m~me cause, et qui amena rapidementM)a mort. (1)a Apr~s la rktropulsion de la gale, les accidents les plus frequents sont ades fivres violentes, avec afi'aissernent considerable des forces. Dans un de ces cas, la fivre dura sept jours, aut bout desquels la r6apparition de la gale 4 ]a peau la fit cesser.P (6) Chez un jeune gar~on de quinze ans, qui avait depuis longtemps la teigne, pour laquelle Pelargus presecriviL. un fort, purgatif, it ne tarda pas h survenir des douleurs dans les reins etLen,-urinant., qui'ifurent suivies, d'une fiUvre tierce. 42 ~ DOCTRINE 1HOMOEOPATHJQUE. vages, Nosologia, Spec. 11.-Hautesierk, 0/is. t. 11, p. 300. - Cownn. Lips. XIX, p. 297. La fitvre quarte; T. Bartholin, cap. 4~, hist. 35. - Sennert, Paralip. p. 116. - Fr. I-offniann, Med. ration. syst. III,p. 175 ('). Le verlige et une perte tolale des fo'rces;l Gabeichover, Obs. med. Cent. H1, obs. 112. Un verlige 6pileptiforne; Fr. Hoffrnann, Consult. med. 1, cas. '12 (i.-Id. ibid. p. 30 () (1)a Les personnes Ag~es ont de pr~frence ]a gale smwli, et quand aon comb~at cette maladie par des moyrens externes, it s'ensuit ordinaireamen t une lUvre quarte. qui cesse aussitc't que ]a pgale revient 'a la peau.D (2) Un hiomme de soixante-quinze ans ayait depuis trois ann~es une f~gale s~chc. 11 s'en d~barrassa, et joult en apparence d'une sant6 parfaite pendant deux ans, dans le cours desquels ii 6prouya seulement deux acc~s de vertige, qui augirnent~rent peu 'a peu.'a tel point qu'une fois, en sortant de table, le. malade serait tombC6 par terre si on ne l'avait pas soutenu. Son corps 6tait tout couvert d'une sueur glaciale, ses membres tremblaient, toutes Ics parties 6taienl comme mortes, il y cut de frequents vornissements acides. Un acc~s pareil revint six semnaines apr("s, puis ii en reparut ufii bus les mois, pendant un trirnestre. Tant qu'ils dUraient, le malade ne perdait pas connaissmnce; mais, 'a la suite do chacuný, ii 6prouyaiL des pesanteurs de td'e et un k~at d'Wb~tude semnblable 'a celui que cause l'ivresse. L'acc~s finit par reparaltre tous les jours, quoique momns fort. Le malade ne pouvail ni lire, ni rcfl~cliir, ni se relourner brusquemnent, ni se courber le corps en avan t; eDn Um Lemnps ilCprouvail de la. trisLesse, des pense'es sinisires l'occupaienl sans cesse, et it soupirait'a chaque instant. 0') Cliez une femme do trente-six ans, qui s'etait d~barrass~e de ]a gale, quclques ann~es auparavant, 'a l'aide de mercuriaux, les r~cgtes C-taient fort irrkgulires, et retardaien L souven t de dix. h quinze semaines: ii y avai L en me~rne temps une constipation habituelle. Au. bout de quatre ans, dans le cours d'une grossesse, cette femume fut saisie de vertiges; elle tombail tout 'a coup 'a la renverse quand elle 6tail debout ou. qu.'elle marchait. Assise, cite ne perdait pas connaissance. malgri6 le vertige, qui ne l'empe^chait ni dec parler, ni de boire et de mangrer. Au debut de 1'acc~s, ii lui prenailt d'abord dans le pied gauche une sorte de fourmillemen t, qui d~cg~n~rail en mouvements brusques d'6h16vation et d'abaissement du pied. A-vec le temps, les acc?~s finirent par la priver de toute connaissance, eL dans un voyagre qu'elle fit en voiturc, ecle fut atteinte d'une Y~ritable 6pilepsie, qui NATURE DES -MALADIES CHRONIQUE S. 4 P5 Des convulsions; Juncker, loc. cit. tab. 53. - Hoechstetter, Eph. Nat. Cur. Dec. 8, cas. 3. - Eph. Nat. Cur. Dec. I1, ann. 1, ohs. 35 et ann. 5, ohs. 224i. - Triller. -Welle, Diss. nullam medicinam interdum esse optirnam, Wittenberg, 1.754,S13 ~1.34lt.('). -Sicelius, Decas casuuml, cas. 5 (C loelrus c. cit. Jahrg. 1723, p. 54t5 () Des convulsions - pileptiformes et l'gpilepsie; J. -C. Carl, dans Act. Nat. Cur., VI, ohs. 16 () E. Hagendorn. loc. revint ensuile Lrois fois dans le cours de l'hiver. Elic ne pouvait point alorsparler, et quoiqu'elle ne ploy~t pas les pouces dans la main, elle avaiL cependant l'cume 4 la bouche. be fourmillement dans le pied gauche annonCgaiL i'acc~s, qui McataiL tout 4 coup quand la sensation ('-tait arriv,6e jusqu'4 la rtcgion pr~cordiale. Cette 6pilepsie ful supprim,6e par cinq prises d'unc, poudre; mais le vertige reparul, quoique beaucoup moins fort que par le passe. 11 s'annon~aiL, de m~mepar unfourmiillenienLdansle pied grauche, qui remontaitjusqu'au cceur; la malade 6prouvait alors beauicoup d'anxiW t e de fraycur, comme si elle f~it lomb~e de haul, et en croyant faire ceLte chute, iell perdait le sentiment etlla parole; ses membres 6taient agriU~s de mouvemenLs convulsifs. M~me hors des acc~s, le moindre attouchement du pied liii causait one douleur eXtr~memenL vive. Elle ressenlait en m~me temps des douleurs violentes et de la clialeur dans la.taWe, et dile avait pcrdu la m6 -moire..(I) Apr?~s avoir supprim6 ]a,gale dont ie lle6ait atteinte, par Ic moyen d'un ongruent, une jeune fille tomba dans one syncope des plus profondes, qui fuL, bientt suivie de convulsions cifrayantes et de la mont. (2) Une feune fille de dix-sept ans, apr??sla disparition spontarnice dl a Leigne, futatteinte d'une clialeur continuelleb la tOte et d'acc?~s de cdphialalgie; elle se Levait quelquefois brusquement, comme si elle ek t prouvd de la fraycur; elle avail, 6tant, 6veil,16e, des mouvements spasmodiques dans les inembres, notammeni les bras et les mains, ainsi que dcs anxikt~s pr~cordiales, comme si on lui ei~t serr6 Ia poitrine. (0) La teigne se dess~cha chez on adulte qui avail d~jh eu pendant quelques ann6es des tremblements, dans les mains, be malade tomba alors dans une faiblesse extr~me, et il lui vint, des tactics rouges sur le corps, sans chaleur. be tremblement d~g6n~ra en secousses convolsives; ii sortit one mati?~re sanguinolente par le nez et les oreilles; Ie malade en expectora aussi par la L~,et ii mourut le vingL-Lroisi?~me jour, dans les convulsions,. (0) Un homm'e quiwraiLt refou1.6 avec un onguent one gale hi des retours frquents de 1aqueilf0 446ait sujet, tomba dans des convulsions 6piteptiques, -qui cess~renL Iorsque l'exanth~me reparut. 4 1k DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. cit. hist. 9 ('). - Fr. Hoffmiann, Cons. mned. 1, cas. 31 ('). - Id. Medic. rat. syst. t. IV, P. III, cap. 1; et dans Kin-. derkrankhei ten, p. 108. - Sauvages, Nosol. spec. 11. - Richard de Ilautesierk, Obs. t. 11, p. 300. - Sennert, Prax. 111, cap. llt. - Eph. Nat. Cur. Dec. 111, ann. 2, ohs. 29. - Gruling, Obs. med. cent. 111, ohs. 73. - Th. Bartholin, cent. 111, ohs. 10 (3). - Riedlin, Lin. vied. ann. 1096, maj. ohs. 1 ("). - Lentilius, Mliscell. mzed.pr. P. 1, p. 32. - G.-W. Wedel, Diss. de. cegro epileptico, J~na, 1673 (1). - H. Grube, De Arcanis mnedicorum non arcanis, Copenhague, 1673, p. 165 (6). - Tulpius, 0/is. Med. li.1, cap. 8 (7). - T. Thomison, Med. Rathpflegc, Leip-. ()Un jeune homme de dix-huit ans se d6livra de la. gale avec une pornmade inercurielle; detix mois apries it fut pris inopin~ment de spasmes affectant tous les memnbres, tant6t P'un, tantOt 1'autre, avec un resserrement douloureux de la poitrine et de la gorgre, froid. des extr~mit~s, et grande faiblesse. Le quatric"me jour, survint 1'6pilepsie, avec, cume 4i ]a bouche, pendant les accý.s de laquelle les inenbres 6prouvaient des contorsions singulliv"Tes. Cette 6pitlepsie ne cessa qu'au retour de la gale. (2) Chez un jeune garcon it qui l'on avaiL supprim6 la teigne par des frictions avec 1'huile d'amandes douces. (')e ch3des enfants, accompagn~e de coqueluclie. ()Apre~s deux frictions antipsoriques, N'pilepsie 6clata chez une jeune file. (1) Un jeune hoinme de dix-huiL ans, ayant faiL des frictions avec des pre'parations mercuriclies, contre la gale, fut atteint queiques semaifles apr~s d'une dpilepsie, qui revint un mois ensuite, 4 1P6poque de la nouvelle IJuric. (6) Un garcon de sept mois fut atteint d'6pilepsie; les parents pr~tendaient ignorer qu'aucun exanth~me eiflt Wr~percut6. En prenant des informations exactes, la me're avoua, que cet enfant, n'avait cii que quelques bou tons de grale 'a la plante des pieds, dont une pommade saturnine avait promptement, procure' la disparition; dui re-ste, ii n'avait eu aucun vestige de gale sur le corps. Le mt~decin v'iL avec raison, dans cette circonstance, 'llniquc cause de I'pilepsie. A (7) Deux enfants furent d6livr~s, par ]a manifestation de la. teigne muqucuse, d'une 6pilcpsie qui reparaissait chaque fois qu'on cherchait impnuderunient 4a gu~ir ]a teigne. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 4) 415' zick, 1779, P. 107, 108 (') 2. - Ilundertrnark, loc. cit. p. 32 ( F. r. Hoffmuann, Consult. med. I. cas. 28, P. l1d(1 ) L'apoplewie; Commius, dans Eph. Nlat. Cur. Dec. 1, ann. 1, obs. 58. - Moebius, Instil. med. p. 65. - J.-J. Wepfer. Histor. apopi. Arnsterd., 1724L, p. 457. La paralysie.; Hoeclistetter, Obs. med. Dec. VIII, obs. 8, P. 2145. - Journ. de m~d. 1760, sept. p. 211. - Unzer, Arzt,7 VI, p. 301 (4). - Hundertmark, loc. cit. p. 33 (1).Krause. - Schubert, Disseri. de scaliie huinani corp. Le'ipzick, 1779, p. 23 () C. Wenzel, loc. cit. p. 17l4. (1) Une gale qui existait, depuis cinq ans disparut de ]a peau, et produisit "pilepsie plusicurs ann~es apri~s. (2) La gale fuL, supprim6e, chez un jeune homme de Vingt ans, par un purgatif, qui le fit, aller aboudamment hi la selle pendant plusieurs jours; apr?~s quoi ii demeura, pendant, plus de deux ans, sujet tous les jours aux plus violentes convulsions, jusqu'li ce qu'enfin la gale f~tt rappehle ih la peau par la.s~ve de bouleau. (3) Un jeune homnme de dix-sept, ans, d'une constitution robuste, et dou6 d'un esprit, sain, 6prouva, aprI~s une gale r~percut~e, des crachements de sang,, puis des attaques d'(dpilepsie, que les rem?~es aggravt-rent au point qu'elle revenait, deux fois par licure. Des saignt~es r~p~tes et des m~dicament~s en abondance l'amen~rent, an point d'Mtre d~barrass6 de l'pilepsie pendant un mois; mais, peu de temps apr~s, cette aff'ection reparut au milieu du sommeil, dans l'apr~s.-midi, et Ie malade en avaiL deux ou trois acc~s chaque nuit; en outre, ii d~prouvait une toux considerable, surtout pendant Ia nuit, et expectorait, un liquide tr?~s-fktide. 11 fut oblig6,de garder le lit. Les m~dicaments exalt~rent tellement, son mal, que les acet-s se renouvelaient dix Lois la nuit, et huit le jour. Cependant, l'ecume ne venait jamais h la bouchie. La m~moire 6tait, affaiblie. Lcs acc~s paraissaient "a l'approche des repas, mais plus souvent apr?~s. Pendant, ceux de la nuit, Ileinalade restait plong6 dansun prorond sommeil, sans s'6veiller; mais le matin, ii 6tail comnme bris6. Aucun indice n'annoný.ait, lesattaques du mal, smnof qu'il se frottait le nez, en retirant, le pied gauche, apr?~s quoi ii tonibait, tout hi coup. (4) Une femme fut paralys~e d'une jambe, h la suite d'une gale ropercut~e, et, resta paralytique. ()Apre's avoir trait6 ]a gale par Ia pommade sonfr~e, un homme dc cinquante-huit, ans fut, attaqui6 d'hMmiple'gic. (6) Un horome, qui pendant Iongtemps avait emiplo.y-6inutilement des 4G DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. La me'lantcolie; Reil, Mernorab. clinicorurnm. fascicul. I11, p. 177 ('). L'alie~nation mentale; Landais, dans Journ. de mM~. torn. XL1. - Amatus Lusitanus, Cur. med. cent. 11, cur. 74t. - J. -- H. Schulze. - Brune, Diss. casus aliquot merite alienalortan. Halle. 1707, cas. 1, p. 5 (2)o - F. -Ho Waitz, Medic.-chirg. Aufsaelze. P. I, p. 130, 4itenbourg. 1791 (3)o - Richter, dans fe Journal de M~decine d'Hufeland XV. 11. - Grossman, dans le Nouveau Magasin de Baldinger, XI. 1 (4). Qui pourrait, apr~s avoir r~fle'chi sur ce petit nombre rem~des internes contre la gale, se lassa enfin, et cut recours aux frictions; quelque temps apr~s, ii fut pris d'une paralysie des membres sup~rieurs; la peati des paumes de ses mains devint dure, 6paisse, et pleine de ger~urcs saigrnarites; elie Ilui '2ausait unf prurit insupportable.-L'auteur panle encore, au m~me endroit, d'une femme qul, apr?~s la repercussion de la gale, eprouva une contracture des doigts, dont elle demeura longrtempF affli~grec. ()ReiL awvula m~lancolie succ~der h la suppression de la gale, et disparalItre lorsque l'exanthme se r6tablissait. ()Un jeune liomme de vingrt ans avaiL les mains telleinent chargees d'unec gale humide, qu'il ne pouvaiL se livrer bL ses occupations. Une pornmade soufr6e 1Pen d~livra; mais peu de temps apr?~s on reconnul quelle atteinte profonde la santt6 avaiL recue de lh. Le jeune homme fuL pris d'ali6 -nation mentaic: ii riait, et chantait sans motif, et courait jusqu'it cc qu'il tomb~t de lassitude. De jour en jour ii devenait plus malade de corps et. d'esprit, lorsqui'enfln une ht~mipb~cgie le fit p~rir. On trouva les visc~res du lbas-ventre tous r(~unis les uns avec les autres en une seule masse, qui 6tait -couiverte do petits ulcires, et pleine de nccuds, en partie de la grosseur d'une noisette, dans lesquels se trouvait une mati "re visqucuse et gypseuse. ()C'est la mrnie histoire. ~)Un homme de cinquante ans avait W atteint d'une 11dopsieZ) n~laprL~s avoir supprim6 la cgale par des pommades. La r~apparition de la gale le d~Iivra de son enflure. Une seconde repercussion le fit tomber tout it couip dans un M~ire furieux; Ia ttte et le cou 6taient gronfl6s au point d'amener la suffocation. A ces accidents se joignirent encore la cecit6 et une r~tcntion d'urine compli~e. Des Lopiques irritants et un fort vomitif rappehe'rent L'~ruption psorique, et tous les sympto~mes disparurent Iorsqll] Pcxanth'nie se fut t tefldu stir Ie corps entier. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. -17 d'exernples, auxquels ii m e serait facile d'en ajouter bien d'autres emprunt6s aux ecrits des mndecins de tous les temps ou tires de ma propre exp~rience ('), qui pourrait, dis-je, etre assez aveugle pour y mTconnaitre la grande maladie cach~e dans l'int~rieur,.la psore, dont l'6ruption galeuse et ses autres formes, la teigne, les cro it'es de lait, les dartres, etc., ne sont que des signes indicateurs, maladie immense de l'organuisme entier, dont ces sympt&6 nes locaux ne sont que les remplacants, par la presence desquels elle est r~duite au repos et au silence? Apres avoir lu les cas, si peu nombreux pourtant, qui viennent d'ýtre cites, qui pourrait encore h~siter h convenir que la psore, comme je l'ai dej'a dit, est le plus funieste de tous les miasmes chroniques? Qui aurait la hardiesse de pre tendre, avec les m~decins allopathistes modernes, que l'exanthlme psorique, la teigne et les dartres ne sont que des affections superficielles de la peau, que, par cons~quent, on peut et l'on doit les attaquer sans crainte par des moyens externes, puisque l'int~rieur du corps n'y prend aucune part et demeure sain malgr6 leur existence? (1) Un partisan de l'ancienne 6cole m'a reproch6 de ne pas faire connaltre mes propres observations pour prouver que les maladies chroniques qui ne doivent pas leur origine B la syphilis ou la sycose, tirent leur source du miasme psorique. Si les exemples que j'emprunte aux mndecins non homceopathes, anciens et moderne~s, ne suffisent pas pour donner celle demonstration, je voudrais bien savoir quels autres fails, sans mme excepter ceux qui m'appartiennent en propre,*xpourraient conduire au r6 -sultat. Les disciples de l'ancienne 6cole n'ont-ils pas fort souvent, je dirais presque toujours, ref us6 de croire aux observations publhies par les homoeopathes, parce qu'elles n'avaient point tW recucillies sous leurs yeux, et que les noms 6taient indiqu6s par de simples initiales, comne si les malades de la vile permettaient qu'on imprimAt leurs noms en toutes lettres?2 Pourquoi m'exposerais-je h &re traitM de meme? Ne fais-je pas preuve de ]a plus grande impartialit6 en ( llant chercher mes arguments dans les 6crits de taut de praticiens honorables? 48 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. De tous les m'faits qu'on peut reprocher aux medecins modernes de l'ancienne ecole, c'est la reellement le plus nuisible, le plus honteux, le plus impardonnable. Celui qui, d'apris ces exemples et une innombrable quantite d'autres du mome genre, n'apercoit pas le contraire preciseiment des assertions qu'ils mettent en avant, s'aveugle A plaisir, et agit avec intention au d6triment du genre humain. Ou bien connaitrait-on si peu la nature des maladies miasmatiques accompagnees de 16sions cutan6es, qu'on ignordt qu'elles suivent toutes la meme marche A leur origine, et qu'on ne suit pas que tous ces miasmes commencent par etre des maladies internes de P'organisme entier avant que le symptOme extbrieur qui les rdduit au silence apparaisse? Nous allons 6tudier cette marche d'un peu plus pris, et nous verrons que toutes les maladies miasmatiques qui font apparaitre des affections locales particulibres A la peau existent dans le corps, comme maladies internes, avant que leurs symptOmes locaux se prononcent A l'ext6rieur; que les maladies aigues sont les seules dans lesquelles, leur marche 6tant liMe A un nombre determine de jours, les symptormes locaux aient coutume de disparaitre en mIme temps que la maladie interne, de sorte que le corps soit simultan'nient d6barrass6 des uns et de l'autre, mais que, dans les miasmes chroniques, les symptOnmes locaux extdrieurs peuvent ou.tre effac6s par l'art, ou disparaitre d'eux-m~mes A la peau, sans que jamais la maladie interne quitte l'organisrne, ni en totalit6, ni minnme en partie, tant que dure la vie, et que loin de 1 cette derniare ne cesse de croitre avec les anndes, quand P'art n'en procure point la gu6rison. 11 est d'autant plus necessaire d'insister ici sur cette NATURE DES MALADiES CHRONIQUES. 499 marche de la nature, que les m~decins ordinaires, sur-. tout ceux de 1'6poque actuelle, quoiqu'ils pussent prendre la nature en quelque sorte sur le fait dans Porigine et la formation des exanthemes miasimaatiques aigus, ont eu la vue istez courte pour ne pas reconnaitre ni m~ime so upConnerqu'il se passe quelque chose de semblable dans les affections exanthelmatiques chroniques, ce qui les a conduits A pretendre que leurs symptames locaux sont purement et simplement des anomalies ext6rieures d'organisation, des souillures externes de La peau, sans maladie qui en forme la base, et par suite A n'opposer aux chancres, aux fics, AZ l'1ruption.psorique, dont ils ne voyaient point ou niaient hardirent la cause interne, que des moyens externes, metthode de traitement d'oiU ii est resulte tant de maux pour I'humanit6 souffrante. La manifestation de ces trois exanthemes miasmatiques chroniques presente, comme celle des affections exanthematiques miasmatiques aigue*s, trois points principaux qui r~clament une attention beaucoup plus serieuse que celle qu'on y a consacree jusqu'A pr~sent. J'entends par I& d'abord. le moment de l'infection, en second lieu l'7poque ' laquelle 1'organisrne entier est p~netre par la maladie contagiense, jusqu' ce que celle-ci se soit tout Ai fait formee dans l'int6rieur, et en troisimnme lieu la manifestation du mal exterieur, par laquelle la nature annonceque la maladie mia'smatique s'est interieurement developpee et r~pandue dansiPorganisme entier. L'infection par les miasmes des maladies exaiithxniaiques, tant aigues que chroniques, a lieu, sans nul doute, dans un instant indivisible, c'est-ii-dire dans le moment le plus favorable A cette infection. Lorsque la variole ou la vaccine commence, c'est i l'insLant oil, par 1'effet de son inoculation, le liquide morbide entre en contact, dans la plaie saignante faite A la peau, 11 1. 50 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. avec les nerfs mis ai nu, qui, an Meme moment, cornruniquent irre'vocablement, et d'une mani~re dynamique, la maladie h -tout le syst~rne nerveux. Apr~s ce moment d'infection, les lotions, la caut~risation, l'ustion, l'excision meAme de la partie qui a recu et admis Ia' contagion, ne sauraient emp~cher ni retarder les progr~s de la maladie dans l'interieur. La variole, le vacuin, la rongeole, etc., nWen accomplissent pas momns leur marche dans l'orgranisme, et apr(,s plusicurs jours, d&s que la maladie 'Interne s'est forme'e et compke'tee, la fi~vre propre ai chacune d'eiles n'en 6clate pas momns, avec son eruption variolense, vaccinique, rube'olique, etc. (,). La mkhme chose 'a lieu aussi, sans parler de plusieurs autres miasmes aigus, lorsque la pean. de l'homme v~ient N Atre souilh~e par le sang d'un animal atteint du char(1) On petit avec raison demander s'iI existe un soul miasme aui monde qui, linfection une fois recue du dehors, ne commence pas par rendre 1'organisme entior malado, avant quo ses symptu'mes propres se manifestent h 1Voxt~rieur. La rt~ponse ne saurait ktre autro que nt~gative. 1I1n'y a point de miasmo somblable. Ne s'ýcoule-t-il pas trois, quatre oti cinqjours, apr~s 1'insortion d 'e la vaccine, jusqu'h cc que les piqitres s'onflamnment? Ne se passe-I-il pas quelque temps avant qu'on voic 6clater tine espkce do Iii~vre, signo indubitable de ]a maladie dfclar~e, dont l'apparition pri~c?~e cello des boutons, qui ne sont complktement d6veloppt~s que le septime ou le huitie~me jour? Ne s'Ecoule-t-il pas dix 'a douzo jotirs, hi ]a suite de la r 'ception de l'infection variolique, avant que l'on voic survenir ]a lýhvro in~lammatoire et l'&uption boutonnouse "a ]a peau? Qu'a fail la nature, pendant ces dix oti douzo jours, do l'infection qui lIii est venue du dehiors? N'a-t,-elle pas dcA incarner en quelque sorb Ila maladic b~l'Porganisme entier, avant d'kre en 6tat d'allumer la fivroete de produiro l'exanth?-me 4 ]a peati? La rougeole a be-som aussi, apre's l'infection ou 1'inoculation, de dix 'a douze jours pour quo l'exantb~me paraisse, avec sa fl~vre. Apr?,s li'mfection par la scarlatine, ii se passe ordinairement tin septenaire avant que la fi~vre etlla rougreur do ]a peau survionnent. Qu'est-ce quo la nature a faili du mitisme dans l'orgranisme pendant cc laps de temips? Peut-elic avoir falt autro chose qufincorporer aui corps entier la maladie rub~olique on scr~iratitieuse tout cut iý.e, avant d'tre prktc hproduire la fiivre rub~oliquo ou scarlatine, avec sos exanth~mes? -NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 3 hon. Si ce sang, comame ii arrive souvent, a produit Finfection, si la contagion a pris, en vain laverait-on la peau avec, le plus, grand soin: la. pustule rnaligne, qui est presque toujours mortelle, nWen 6clate pas momns, ordinairement dans le lieu me~me de 1'infection, au bout de quatre ou cinq jours, c'est-hi-dire aussit Ot que l'organisrne entier a subi la modification ne'cessaire au de~veloppemi-ent de cette effroyable maladie. 11 en est de me~me de l'infection des miasmes demiaigus sans exanthe~me. Parnii un grand nombre de personnes mordues par un chien enrag6, il y en a peu, gccs la bont6' divine, gui soient infect's ne compte rarement une sur douze, et souvent, comme je I'ai observe' moi-meme, il n'y en a qu'une seule sur vingit on trente; les, autres, quoique de'chire'es par l'anirnal fitrieux, gu~rissent ordinairement toutes, bien qu'elles n'aient recu aucun secours de la me'decine ou de ]a chiirur-gie-() Mais celui chez qui le virus rabi~ique a pris au moment de la morsure, et s'est communique' sans retour aux. nerfs voisins, puis de suite au syst~me nerveux entier, celui-1a' devient enrag6 d~s que le mal s'est de'vreloppe', dans l'organisme entier, en une maladie aigu6 et rapidement mortelie, de"Nreloppement pour lequel la nature a besoin au momns de plusicurs jours et souvent de plusieurs semaines. Une fois que la bave du chien enrage s'est r~ellement inocuhe~e, l'infection a ordinairement lieu d'une manie~re irrevocable au moment ('Ie la morsure, car les faits de'posent que me"me la prompte excision (2) de la partie souill~e ne garan Lit pas des pro(1) Cesfaiifs consolanis son thdis surtout aux m6decins anglais el anim'ricamns, Hunter et Ilouilston (London. medical Jowrnal, v'ol. V), C~ula, Shadwell et Percival (dans J. MEASE, on the htydrpopibia. Pliiladeiliii111 1795). ()Unle jeune filue de hull uris fiit mordue 4'a Glascow, Ic 21 mal 17921 52 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. gres du mal dans Fint'rieur et de l'irruption de la ragre. Les mille et un autres moyens externes qu'on a tant iTant~s pour nettoyer la plaie, la caute'riser et la faire suppurer, ne produisent pas un meilleur re'sultat. D'aprý,s ce qui se passe dans toutes ces.maladies miasmatiques, on voit clairemtent que, l'infection du dehors ayant (%t6 recue, ii faut que la maladie qui s'y rapporte se de'veloppe dans 1'inte'rieur de l'homrne, et que lForgranisme entier devienne peu A peu varioleux, rube'oleux on scarlatifleux, avant que ces divers exanth~mes puissent apparaitre A la peau. Mais, pour toutes ces maladies miasmatiques aig-i es, la nature humain'e poss~de en ge'n~ral le pouvoir salutaire de les ane'antir en deux on troissemain es, c'est-A-dire de se debarrasser dans ce laps de temps de la fit~vre et de l'exanthý.me specifiques, et de les e'teindre d'elle-m~me dans 1'organisme, par un proce'de A n ous inco~nn(crise), de mani~re qn'en ge~neral l'homme s'il n'y succombe pas, s'eti trouvre coinple'tement -d~Mivre', et cela dans un court espace de temps (1).6 par un chien enrag6. Un chirurgrien excisa sur-le-chiamp toute la plaie, l'ertretiut, en suppuration, et, donna du mercure jusqu'h ce qu'il survint, ulne l'gi're. salivation, qui dura quinze jours. Cependant la rage (,clata le. -27 avril, et deux jours apr~s ]a inalade mourut. (voyez DUNCAN, Medic. commnent. Dec. I1, vol. VIt, Edimb., 17035, et The new Londonj med. Jour-n. H.) ()ou. bien ccs divers miasmes aigrus sont-ils de nature idle, qu'apr~s avoir pt~n~trý la force vitale dans le premier moment de l'infection, et l'avoir rendue malade, chiacun k sa maniere, apr~s y avoir pris rapidement leur croissance, 4i la faieon des parasites, et s'y ktre d~velopp~s, la plupart (1u temps au moyen d'une fie'vre pariiculiire, is p6rissent deux-m~mes de's quifis out produitleur fruit, cest-h-dire assure ih maturite l'exanthcNmc cutan6 capable de les propager, et permettent alors 4 Porganisme vivant de rentrer dans les conditions de la sant&?2 D'un autre.cet, les miasmes Dirnqe e sont-ils pas des priocipes qui continuent de vivre dans E"homme dont rorganisme les a une fois admis, mais qui ne p~rissent pas (Ieux-rneirncs, comnme Ics pr~ce'dents, apr~s avoir d~terrnin(- n exan NATURE DES MALADIES -CHRONIQUES. 53 Dans les maladies miasmatiques chroniques, la nature suit la me'me marche, sous le rapport du mode d'infection et de d~veloppement pr~liminaire de La m ualadie interne, avant que le symptorme ext~rieur qui annonce son entiere formation apparaisse A la surface du corps7 Mais lorsque les choses en sont venues lA, elles offrcnt cette grande et remarquable difflrence d'avec les maladies miasmatiques aiguis, quc l'affcction interne enti "re persiste pendant toute la vie, comme je Pai d6jA dit, et croit nm~me d'ann~a en annie, lorsque 1'art ne reussit pas i' I' teindre ct i la guerir d'une maniEre radicale. Parmi ces miasmes chroniques, je me bornerai ici id citer les deux quc nous connaissons avec un peu plus de prycision que les autres, savoir le chancre v-n~rien et la gale. 1i est probable que, dans un cas de coi't irpur, i'infection specifique s'opere instantan~ment t l'endroit du contact et du frotternent. Lorsque L'infection a' pris, le corps vivant tout entier en est aussitot pen'tr6. Imm~diatcment apr~s le moment de l'infection, la formation de la maladie venerienne commence dans tout l'int~rieur. Sur le point des parties genitales oui l'infection a eu lieu, on n'aper~oit dans les premiers jours rien d'cxtraordinaire, aucune trace de maladie, d'inflammation ou de corrosion. C'est en vain aussi qut'on lot onne et qu'on nelloie la partie apr~s le coit imp ur. La place reste saine en apparence; l'int6rjeud de Plorganisme seul est mis en action par l'infection, recue ordinairement en un instant, et cette action de sa part a pour but de s'incorporer le th~me (gale, chancre, fic), etne peuvent ktre detruits que par tne infection antidotaireh l'aidqd'un agent susceptible de faire naltre une maladie mtdicamenteuse analogue et plus intense (par les antipsoriqUeS)? ~34 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. miasme ve'nerien, de se pe'netrer d'outre, en outre de la -maladie vera~rienne. C'est seulement apr~s que tous les orgaines -sont ainsi penetres par le mal recu dans le corps, quand lor-ganisme entier est devenu d'outre en outre v~lnerien, c'estai-dire lorsque la maladie iorn~rienne a comp1~te" son d&veloppemient interieur, que la nature mialade s'efforce de soulager le mal interne et de le re'duire au s~ilence, en faisant apparaitre un. sympt Orn-e local, qui se nianifeste d'abord sous la formie d'une petite ve'sicule-, ordinaire-ý mient n~e'e ' 1'el~droit qui a etc primitivement infecte", puis sous celle d'un ulce~re douloureux, auquel on donne le nom de chancre. Mais cet ulce~re ne parait que cing., sept on quinze jours, quelquefois m~me trois, quatre ou cinq semaines, apr~s le momient de l'infection. C'est donc evidemnment un symptorne produit du dedans au dehors par 1'organisme devenu ve'nerien de part en part, symiptme qui tient lieu du mal interne, et qui est apte Ai commiuniquer le m~nie miasmie,., c'est-ht-dire la maladie ven~rinne, t d'atres personnes, ar, I"effet ducnac Si la maladie enti~re qui s'est de'clare~e ainsi vient A ýtre e teinte par des m~dicaments spe'ifiques administr~s I lan t~rieur, le chancre disparait aussi, et l'individu est gu~ri. Mais si, comme font les m~decins de l'an'cienne 6cole, avant de gu~rir la inaladike interne, on d~truit le chan-M cre localement (1), la maladie miasmiatique chronique,, la syphilis, reste dans, le corps, et, si ensuite on ne la gu6-r (1) La sy phil is n'&claLe pas seulement bL la suite dP'1application des caustiqucs, cc que de pauvres th~oricien's e'xpliquent en supposantpqe le virus a t refouI6 du chancre dans le corps, sain encore, suivant e hX, avant cette 6poque; elie survient m~me lo'rsqu'on a faiL rapidement disparaltre le chiancre sans recourir hi aucun irritant, ce qui prouvc d'une mani~re sur.abondante eL sans r~plique la pre'existcnice de la syphilis dans l'int~rieur. Petit excisa chez une femme une portion des petites, 16vrcs, sur'laquelle existaicut depuis deux jours des chiancres v~n6riens; Ila plaie gufrit, mais NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 5 nit point elle-mAlme inte"rieurernent, elle s'aggravre d'ann~e" en ann~e jusqu'lA la fin de la vie. La constitution me~me la plus robuste nWest point capable de l'ane'antir en'elle. Ce nWest donc, comnie je Penseigne et le pratique depuis nonibre d'annees, qu'en gue'rissant la maladie ve'n&' rienne dont tout le corps est p~ne'tre, et surtout en e'Nitant avec soin les moyens re~percussifs exte'rieurs, qu'on parvient At gue'rir en mn~me temps son syrnpto~me local, le chancre, tandis que, quand on se contente de de'truire localement, ce dernier, sans par avance proceder at une cure generale et de'barrasser l'homme de toute sa maladie inte~rieure, l'apparition de cette dernie~re, la syTphilis avec, ses, suites, est ine'vitable. Comme la syphilis, la psorec est aussi une maladie miasmatique chronique, et elle commence de la mieme mnani "re At se former, Cependant la mialadie psorique est le, plus conlagicux de tous les miasmes chroniques. Elle poss~de celte proprie'te th un bien plus haut degr6 que les deux autres, miashies chroniques, la syphilis et la sycose. Pour que I'infeclion ait lieu avec ces deux dernihwes, il faIt. '" momis quie le miasme nWait e'e introduit dans une plaie, que des parties de notre corps tr~s-riches en nerfs et recouvertes d'un' 6piderme fort mince, comme sont les orgranes ge'nitaux, aient 6prouv6 un certain degr6" de frotteinent. Mais le mniasmne psoriquze 'a besoin quc du contact de i'pIderme ge'ndral, 8urtout chez les jeunes enfaLnts. Chacun a, et presque dans toutes les circonstances, 1'aptitude ht. tre infect6l par ce imiasmie, ce qui nWest point le cas pour les autres. la syphilis n'en Mcata pas moins (FABrBc, Left res sulphmmentaires & Son Trait dtes Maladies v~n'r'iennes. Paris, 1786). La chose (&lai( hien naturefle, puisque Ia maladie v('n~rienne existait dOjh dans lout Iinte'rieur dii corps, avant l'apparition dui chancre. ;lj-- DOCTRINE HOMOE OPATHLQUE. Aucun miasme chronique n'infecte plus generalerent, plus certainement, plus facilernent et d'une maniere plus absolue, que le miasme psorique. C'est, comme je viens de le dire, le plus conlagieux de tots. 11 se communique avec une telle facilite qu'en passant d'un malade ' un autre pour leur talter le pouls, un m~decin 1'inocule souvent ' plusicurs personnes sans le savoir (1). Du linge lave avec des hardes qui avaient et6 port~es par des galeux (2), des gants neufs, mais qu'un galeux avait deja essayes, un lit etranger, une serviette dont on se servait pour s'essuyer, ont suffi pour communiquer ce principe d'infection. I11arrive me3me souvent au nouveau-n6 de le contracter en traversant les parties genitales externes de sa mere atteinte de la maladie, de recevoir ce funeste lpr~sent d'une sage-femme qui s'en 6tait soui116 la main chez une autre accouchee, ou de le contracter, soit au sein de sa nourrice, soit dans les bras et par les caresses imp ures de celle qui est charg~e de le soigner, sans compter les mille et mille autres occasions qui se rencontrent dans la vie de toucher A des objets invisiblerent entaches de cc miasme, occasions qu'on ne soupconne souvent pas, que frequemrnent Menme on ne peut point 6viter, de sorte que les individus qui 6chappent A la contagion de la psore sont en bien petit nombre. Nous n'avons pas besoin d'aller la chercher dans les h6pitaux, les fabriques, les prisons, les hospices d'orphelins, ou les sales demeures de l'indigence; elle se glisse jusque dans la vie ordinaire, dans la solitude comnie dans le monde. L'ermite du Mont-Ferrat y 6chappe aussi rarement dans sa niche creus~e au milieu des rochers, que le petit prince dans ses draps de batiste. (C). MIUSITANUS) Opera, de Turnoribus, cap. 20. (')Comme I'a observe Willis, dans TURNER, Trait ddes Maladies de la peau, trad. de l'anglais. iParis,.I783, 1.-11, chap. 5, p. 77. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 517 Quand le miasme psorique a touci6, par exemiple, la mail, i4 ne demeure plus local, du moment qu'iL a pris. Tout lavage, tout moyen de nettoyer la partie est inulile. Les premiers jours on n'apercoit rien encore A la peau; elle n~6prouve aucun changement, et reste saine en apparence. On ne remarque alors ni exanth~me, ni prurit sur le corps, pas menie sur la partie qui vient de recevoir l'infection. Le nerf que la miasme a affecte d'abord, l'avait d6j& communiqu6 d'une mani~re invisible et dynamique aux autres nerfs du corps, et l'organisme vivant avait tellement Wt6 penetr6 en silence de cette excitation spdcifique, qu'il s'est. trouv6 contraint de s'approprier peu A peu le miasme psorique, jusqu'A ce que l'individu tout entier fct devenu galeux, c'est-h-dire jusqu'a ce que le d~veloppement int~rieur de la psore f Ut achev6. Ce n'est que quand l'organisme entier se sent p~nktr6 de cette maladie miasmatique chronique speciale, que la force vitale s'efforce de soulager le mal interne, et de le r~duire au silenqe; en provoquant P'apparition sur la peau d'un sympt6md local *appropri6, de sorte qu'aussi 1ongtemps, que l'exantheme persiste A l'ext~rieur dans l'Ntat et sous la forme qu'elle lui a assign~s, la psore interne, avec ses affections secondaires, ne peutpoint 6clater, mais est contrainte A rester cach~e, sommeillante, latente et comme enchainee. Ordinairement ii faut, A partir du moment de l'infection, six, sept, dix ou m~me quinzejours avant que l'organisme entier ait acquis cette modifi6aion inthrieure qui constitue la psore. Ce laps de temps 6coul6, apr~s un froid plus ou moins vif qcui se d6clare le soir, et auquel succ~de pendant la nuit une chaleur:gdn~rale, termin6e par des sueurs, petite fiUvre que beaucoup de personnes attribuent A un refroidissement, et A laquelle elles ne font aucune attention, on voit paraitre sur la peau des 58 58 DOCTRINE HOMOEOPATHIIQUE. pustules psoriques, d'abord tr~s-petites et. milliaires, qui grossissent, peu A peu (1). Ces pustules se montrent d'a. bord aux alentours du point qui a recu l'infection. Elles, sont accompagne~es d'unprurit ou chalcuillement voluplueux, et qu' on pourrait dire agre"able j usqu'A en 6tre insupportable. Ce prurit porte si irr~sisti'blernent A se gratter et A d~chirer les pustules psoriques, que quand, par empire sur soi-rn~me, on s'abstient de se gratter, un frisson par, court la peau du corps entier. L'action de se gratter: procure un soulagement momentan6" inmais bientO,"t apr~s la partie sur laquelle on lFa exerce~e devient le sie'ge d'une ardeu,' lirtdanteý, qui persiste ion gtemps. C'est le soir, et avant minuit, que le prurit se fait sentir le plus souvent, et qu'il est le plus insupportable. Les pustules galeuses contiennent, dans les prernE~res heures de leur apparition, une lymphe claire comme de l'eau; cette lymphe' ne tarde pas A se convertir en pus', qui remplit la te"te'de. la pustule. Le prurit n'oblige pas seulement A; s-e gratter; sa violence, comme je l'ai dit, porte m~ttie'A dechirer les v&sicules, *de sorte que le liquide qui sk6chappe devient une source abondante d'infection pour les alentours du ma2' lade, et pour les personnes non encqre atteintes., Toutes les parties du corps, qui viennent A tre souilldes, m~rne sans qu'on s'en apercoive, par ce liquide; le linge, les habits, les ustensiles de toute e'sp~ce, propagent ensuite la maladie d&s,qu'.on y touche. (V) Bien loin que les pustules galeuses qui paraissent alors soient une affectlion c utan~e` h part et pureinent locale, elles ne sont, au cont~raire,.' que la~preuve certaune dui d~veloppement complet-qu'dpris auparavant la psore -inte,rLne, et Iexanth~me n'esL qu'un comph~ment de cette dernire; car cetel rupLion cutan~e sp~ciale et cette esp~ce particulire de prurit apparti~finea. iessence de ]a maladie entire, dans son 6tat naturel et le moins aan-"-ereux. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 5i9 11 n'y a cependant que ce sypOme cutan6' de la, psore. impre'gnant l'organisme entier, sympt~me auquel on applique spe'cialement le nom de gale, parce-que c'est lui qui frappe le.plus les yeuxtJil n'y a, dis-j e, que cet exanth~me, les ulie axu lsi donne lieu plus tard et dont les alentours deviennen t le si~ge d'un prurit particulier, enfin les dartres pruriteuses,' s'hume'ctant par le frotteinent, et, la. teigne', qui puissent propager la maladie,:A d'autres, personnes,- parce que c')est lh seulement que se trouve contenu le miasme communicable de la psore. Au contraire, les autres syntmes, ceux qui sont secondaires et ne surgissent qu'apr~s' la, disparition spontan~e de6 l'exanth~me ou son effacement par lPart, en un mot., les affect ions psoriques, ge'n~rales, ne sauraient transmettre la, m~aladie- A d'autres, pas'plus qude ne, le peuvent, A notre connaissance, lesýs'yrnpto~mes secondaires de la. syphilis ainsi que-J. Hunter-(,) l'a observe et enseign6dJe premier. Lorsque tr~s-peuý de temps s'est 6coul6 depuis l'apparition de* 1'exanth~me -psorique- et que par consequent ii n'a pas encore pu se r~pandre fort au loin sur la peau, on n'aper~oit chez. le malade rien qui trahisse P existence en lui de la psore interne; ii se trouve bien en apparence. Le symptome extdrieur tient lieu de la maladie interne, et oblige la psore,,.,avec'. ses affections secondaires, h rester, pour ainsi dire,lý:aiente et enchain6e () (1) Traitd de la syphilis, annot6 parPh. Ricord, Paris, 1843, p. 390OeLsuv (2) C'est ainsi que le chancre fait taire la syphilis interne, et ne l1w permet pas d'~later, Lant qu' il reste en place' sans qu'on y touche. J'ai observ6 une femm&ýe, exe-p:deLoous symptOmes secondaires de syphilis, chez Iaquelle un chanc-rdsubsisLaiLt au m6me endroiL depuisý deux ans; it n'avaiL jamais W L6 trait~, e,4p`,.-peu s'C-taiL agrandi au point d'avoir alors pr~s d'un pouep,,de diam?~te. Une preparation' mercurielic bien clioisic et prise hL 1'inL~rieur gul'riL C feme npeu de temps; aourison fut corn14jte; le mal intd'Wr chancre disparurent simultanc'mcnt. 60 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. C'est dans cet 6tat qu'iL est le plus facile de guerir la maladie enti~re par des rem~des specifiques administr~s A l'interieur. Mais si on laisse la psore suivre la marche qui lui est propre, sans employer aucun rem~de interne propre A la combattre, ni aucun moyen externe susceptible d'effacer l'exantheme, la maladie entiere grandit rapidement dans1'int~rieur, et cet accroissement du mal interne rend necessaire une augmentation proportionnelle du symptowe cutan6. I faut donc alors, pour r~duire encore au silence le mal interne devenu plus grave, et pour l'obliger A rester latent, que l~6ruption psorique finisse par envahir toute la superficie du corps. Lors meme que la maladie a dgjA atteint ce Lerme, I'homre semble encore jouir d'une bonne sant6 sous les autres rapports. Tous les sympt~mes de la psore gui a pris tant de d6veloppement A l'int6rieur, sont encore couvertg et reduits au silence par le symptome cutane, qui s'est accru dans la mnme proportion. Mais 1'homme inmme le plus robuste ne peut pas supporter longtemps un tourment pareil A ceLui que cause un si insupportable prurit r~pandu par tout le corps. Ii veut h tout prix s'en delivrer, et comme les mudecins de l'ancienne 6cole ne peuvent pas lui procurer une gu~rison radicale, ii exige qu'au moins, dcit-il lui en cociter la vie, on le debarrasse Nde l'6ruption gui cause de si intol6rables d6mangeaisons. Les moyens d'y parvenir ne tardent pas A lui 6tre fournis, soit par d'autres ignorants comme lui, soit par des m~decins ou chirurgiens allopathistes. 11 cherche A se d6 -livrer de sa plaie ext~rieure, sans soupconner les maux bien plus graves gui seront la consdquence in~vitable. de la repression du symptome cutan6,;comme le d6rontrent assez les observations qui ont kt6 rapportfes plus haut. En faisant disparaitre ainsi une 6Ription psorique, NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 61 il agit d'une manibre aussi insensee que celui qui, pour se tirer tout A coup de la pauvret6 et devenir plus heureux A ce qu'il croit, ddrobe une grosse somme, et s'attire ainsi la peine de l'emprisonnement et des gaEbres. Lorsque la maladie psorique dure depuis longtemps, que l'exantheme se soit r6pandu, comme il arrive ordinairement, sur la plus grande partie de la peau, ou, ce qui a lieu dans certains cas d'inertie de cet organe, qu'il soit demeur6 born6 A un petit nombre de pustules ('), dans les deux cas, la r6pression de l'exanthbme abondant ou rare entraine les suites les plus fdcheuses, parce qu'elle d6termine infailliblement la manifestation de la psore interne, qui a eujusque-lE le temps de faire des progrbs consid6rables. Cependant on doit excuser l'imp6ritie des personnes etrangbres A 1'art de gudrir, lorsqu'en se plongeant dans 1'eau froide, se roulant dans ]a neige, se faisant appliquer des ventouses, ou se frottant soit le corps entier, soit seulement les articulations, avec un mrlange de soufre et de graisse, elles font disparaitre l'6ruption et le prurit insupportable qu'elles eprouvent; car elles ignorent A quels symptOmes terribles de la maladie psorique interne elles ouvrent ainsi la porte. Mais peut-on pardonner 'a des hommes dont la mission et le devoir sont de connaltre l'6tendue des maux qui r6sultent infailliblement du reveildelapsoreinterne parla suppression de l'exanth~me, et de tout faire pour les pr6venir en gudrissant d'une manibre radicale la maladie entibre (2), quand on les voit traiter ainsi les galeux, leur prescrire meme des (1) Voyez ci-dessus 1'observation dans la note 6 de ]a p. 44. (2) Car, mime h ce haut degr6 d'intensitk de la maladie psorique, I'exanthbme et le mal intdrieur, c'est-h-dire, ]a psore enLire, quoique plus graves qu'au d6but, imm6diatement aprbs leur premire apparition, sont beaucoup plus faciles & gudrir, par des m6dicaments homocopatliiques 62 62 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. ntoyens, internes et externes, plus violents, des purgatifs &cres, puis l'emplilire de Jasser, les lotions avec P'acktate sp(-cifiques, que la psore interne, ne P'est, apr~s ta simple suppression de lIteruption ext(-rioelre, lorsqu.'elle e1lae ses sympt~mes secondaires et so dt6 -ploic sous ]a forme de maladies chroniques. Dans cot etat, si elle est encore enti~re, ]a matadie psoriquc,'bien que parvenue h' un tr?~s-haut degrprefost encore infiinimenL plus facile ht guerir, avec,son exanth?~ie, par dýes *rexpdes internos appropri~s, sans con~cours d'Aucun, noyen local, de memoa que la maladie chancrouso venerienne cede souvent, de la rnaniere la plus certaine et la plus facile,. h u'ne seule des plus petitos doses de la meilleuro preparation mercurietle, administr~ee ht int~rieur, traitementr Ik I'aide duquel, sans qu'il- soiL bosoi do. rec;ourir It aucun toplique, le chancre se r~duit rapidementIh n'Ctro plus qu'un ulcere de boa caract~tre, et gu~rit do lui-m&rue en peu de-jours, de mani'ýre rqu'~ensuite on no voit jamais paraltre aucune trace d'accidents socondaires (de syphilis), parce que to mat interne a WI gu~ri en m~me temps que to sympt~me local. Comment excuser les m~docins qul, depuis plus de trois cents ans qu'ils traitont la maladie' v~n~rienne, Si generalement r6pandue aujourd'hui, en ignorent encore ht tel point la nature.1" qu'It aspoct d'un chancere, its n'admoittent d'autre partie malade, quo celle qui en est, le si~ge-,ne soup~onnent pas que la syphilis 6lait dejbL devel~oppdeedans t'organisme avarit sa manifestation, et ne voient qu'en lui seul le sympt~me v~n~rien ht combattre, au. moycn de rem~tes puremen-t extornes, pour rendre, suivant eux, la sant6 au matade? Des milliers, do fails n'onL pu leur apprendre qu'en d~truisant ainsi le chancre, its nuisent. seulemnent;, q'its ne font que priver ]a syphilis preexistante de son sympt6me local d~rivaitif, et obliger to mat interne ht 6clater sous une forme plus redoutable, moins f~cile ht gu~rir. Comment excuser une errour si perniciouse et si generate? Pdurquoi tes medecins n'pont-ils jamais reilthbi sur. )a mani~re donL so d~veloppent tes fics? Pourquoi ontilis toujours m~connu,,dans cc cas, to mat interne general, qul fait la base des" dxbroissinces, et n'ont-ils pas chercMhC igu~rir radicalement, par des moyens homceopathiques, cc. mat preexistanii, apres ]a destruction duquel tes tics disparaissentd'eux-rn~mes, sans le secours, d'aucu'n rem~ed externe? Mais quand bien m~me it y aurait queique motif specieux. d'excu.ser cette triste negligence. et colte ignorance, quand mdme on dirait quo. los medecins n'ont eu quo trois si~ces et un tiers pour reftchir sur la4ývraio nature do ]a syphilis,1 et quo ]a v~ril aur-ait peut-6tre fini par to-urapparaltre apr?~s une plus tongue pratique, noen no justifie l'aveugtoment' genral qui, pendant. uno si tongue suite de sikcies, teur a fait meconnaltro ta maladie interne prdexistante ht l'ruption psorique, et,*tes a portes Ih rejeter orgucitteusement tous los faits capables do tour ouvrir los yeux, atmn do prolonger l'errour, et do laisser to monde dans ]a perniciouse croyance NATURE DES MALADIES CHIIONIQUES. 63 - de plomb, le sublime' corrosif ou le sulfate de zinc, mais principalement la pommade avec l'axongre et les fleurs de. soufre, les prftipit~s mne'rcurielsý - et,s'empresser de faire disparaitre l'exanth~me, en assurant que c'est un. mal. qui,- siege uniquement At la peau, qu'on doit se hater de 'Pen chasser, qu'ensuite- tout est fini, et que l'homme - este- samn et exempt de toute incommoditd? Peut-on les excuser quand les exemples.consignds dpas, les 6crits d'an ciens observateurs conscienejeux, C t 'des milliers d'autres analogues qui se reproduisent souvent, journellement m~me, sous leurs yeux, ne les ýclairent point,- ne font pas pe'netrer dan s leur esprit la conviction qu'en - andantissant l'exanth~me uls attirent aux galeux des maux certains, rapidement morte'ls, ou aussi durables que la vie, en d6chainant ainsi la maladie psorique. interne, au lieu de I'andantir et de la gue'rir, en lachant sur leurs malades dd us, par le- brisemient des liens qui que les pustules accompagud'es- d'un inasupportable prurit sont une simple affection cutanule, dont la destructioni locale d~livre le suj et de Itoute maladie. Les mn~ecins m~me les plus c.6l6,bies ont accr~dit6 cette grave erreur, depuis Yanhielmont jusqu'aux coryph~es les plus modernes de la pratique allopathique. II est vrai qu'en appliquant les moyens que j'ai indiqu~s plus haut, ius atteignaient la plupart du temps leiir but, celui de faire cesserI'exanLh~me:etlIa dfmangreaison, qu'ils croyaient, ou l (I moins affirnaiaent avoir an~anti compldtement ]a maladie elle-m(ýme, et qu'ils prenaient cong6 de leurs malades en les assurant d'une gu(i~rison parfaite. Quant hi tous les maux entralrn~s par cette destruction de l'exanilibme qui appartient h la forme naLtrelle de la. psore, ou ils no voulaient pas les voir, ou ils les, do~nnaient pour des maladies nouvelles ayant uno tout autre origine. Dans la preoccupation de leur espril, uls n'avaicnt aucun 6gard h ces innombrables t~moignagoes, parlant. si hauL, d'observateurs consciencicux des temps anciens, qui 6tablissaienL les tristes suites de la destruction locale Ac l'exantb?~me psorique, survenant souvent d'une mani~re si prompte apr~ls sa r6percussion, qu'il faudrait renoncer hi l'oxercice de sa raison si lPon ne voulait voir en diles des produits imm~diats d'une grande maladie interne, ainsi priv6e du symptbme local destine' par kL nature h in tenir dans Ic silence, et r~duite h ne plus pouvoir sc manifesto quc par ses, symptbmes secondaires. 64 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. l'enchainaient, le monstre A mille totes qu'ils auraient d U^ abattre! On con~oit ais~nment, et I'experience le d6montre, que quand l'6ruption psorique neglig~e a exerc6 pendant plusieurs mois ses ravages sur la peau, et qu'ainsi la gale interne a pu librel-nent atteindre son plus haut degr6 d'intensite dans une p~riode de temps mediocre, les suites in6vitables de la repercussion d'un exanth'~me ancien doivent ktre beaucoup plus dangereuses encore. I n'est pas moins certain que la suppression d'une eruption psorique qui succde A une infection r~cente, et quise borne h un petit nombre de boutons, entraine bien moins de danger imnzmdiat, la psore interne qui s'est developp~e dans tout l'organisme n'ayant point encore eu le temps d'arriver A un haut degr6. On doit avouer m(lme que cette repercussion de boutons psoriques survenue depuis peu n'entraine souvent aucune suite bien fficheuse d'une mani(,re immwiddiate. Aussi est-il ordinaire, surtout chez les personnes dclicates on des hautes classes de la socket6, et chez leurs enfants, qu'on ignore que des boutons peu nombreux, apparus seulement depuis quelques jours, et accorpagnes de demangeaisons vives, avaient pour cause la gale, surtout lorsqu'un meudecin s'est ernpresse de les faire disparaitre d~s le lendemain par des lotions on des pommades saturnines. Mais quelque faible que puisse.tre la psore interne au moment de Ia prompte repression d'un exanth ezme psorique qjui vient de se manifester et qui n'est encore compos6 que d'un petit nombre de v6sicules, ainsi que le demontre souvent le peu d'inportance des incommodit~s qu'on observe ensuite, et que le meldecin, par ignorance, attribue "a d'autres causes 16g~res, cette psore interne n'en demeure pas moins, dans son essence et dans sa nature chronique, ]a mme malddie psorique g~nerale / NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 6 65 de 1'organisme entier, c'est-h-dire incuirable sans les secouirs de l'art, incapable de cider aux seuls efforts de Ia con. stitution, mene la plus robuste, et loulours croissantejutsqu'au. termie de Ia vie. A la v6rite', lorsqu'on s'estL hd te de Ia de' po~uiller aussi proinptement que possible, par des rnoyens loeaux, des premi?~res traces de son sympt~me cutane, elle a coutume de ne croitre d'abord que peu A peu, et de ne faire dans l'organisme que des progr~s lents, infiini ment plus lents que quand 1'exanth?,me a k6 tole~re pendant longtemps, cas dans lequel, comtne je l'ai deja dit, ses progrl~s ont lieu d'une mani~re tr~s-rapide. Mais elle nWen continue pas momns A grandir sans reldiche, et, si les circonstances ext6rieures sont favorables, elle be faittellement, en silence, elle y ernploie souvent tant d'a,:nnoes, que celui qui ne connai't pas les sign'es de sa presence 'a 1P1tat de sornmeil, croirait et de'clarerait le sujet parfaitement samn et exempt de tout mal interne. 1l se passe frequemment des ann~es avant qu'elle donne lieu & de grands sympt6mes qu'on puisse appeber une maladie 6vidente., De nombreuses observations (1) m'ont r&61~6 peu 'a peu les signes A. 1'aide desquebs la psore quf- sommeille dans l'int6rieur (2), et qui j usqu'7alors est demeur6e Ia-. (11I m'a 6L plus facile qu'ht beau coup d'autres de reconnaltre les signes de Ia psore, Lant sommeillante encore et latente dans l'int~rieur du corps, que d~ploy~e en maladies chroniques consid~rables. Je n'avais pour cela qu'h comparer cc qu'6prouvent toutes les personnes qui se trouvent danrk cc cas avec ce que je ressentais moi-m~me; car, chose rare, je n'ai jamais eu Ia gale, cc qui fait que, depuis ma naissance jusqu'a ma quatre-vingti?~me ann~e, je suis demeur6 exempt de tous les maux, grands et petits, dont je va'is faire l'6num~ration, quoique d'ailleurs je sois Lr~s-aecessible aux maladies aigiies, 6piddmiques, et que j'aie eu bien des tracas, que ma vie intellectuelle ait W fort active. (1) L'allopathie avait, 6galement admis, chez l'homme malade, un 6tat morbide cachud ou latent, afin de motiver ou ani momns d'excuser l'emploi souvent irr~flfchi qu'elle fait de moycus violents, 6missions sanguines. _W I. 5 66 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. tente, peut 6tre reconnue, meme dans les cas oii elle n'a point encore pris le caractare d'une maladie prononc6e. Au moyen de ces signes, on peut extirper le mal jusque dans ses racines, et le gu6rir radicalement, avant que la psore interne se soit d6clar6e sous la forme d'une maladie chronique 6vidente, et qu'elle ait atteint ce redoutable degr6 d'intensit6, dont les suites fdcheuses rendent la guerison souvent difficile et dans certains cas impossible. I y a beaucoup de signes indiquant que la-psore grandit peu & peu dans l'int6rieur, qu'elle sommeille cependant encore, et qu'elle n'a point d6ploy6 pleinement le caractbre d'une maladie 6vidente; mais un meime sujet ne les pr6sente pas tous A la fois; celui-ci en offre davantage, et celui-lA moins; chez tel individu on ne trouve que certains d'entre eux dans un moment donna, et les autres surviennent par la suite des temps, ou ne se manifestent jamais, suivant sa constitution et les circonstances au milieu desquelles il vit. On observe, surtout chez les enfants, excr6tion fr&quente de vers, d6mangeaisons insupportables dans le rectum, caus6es par des ascarides. Dans beaucoup de cas ballonnement du bas-ventre. Tant6t une faim insatiable, et tant"t point d'app6tit. PAleur de la face ct flaccidit6 des muscles. applications douloureuses, etc. Mais ces qualits occulies de Fernel sont de pures chimres, puisque, de laveu m~me des allopathes, il n'y a pas de sympt6mes apprbciables auxquels on puisse les reconnaltre. Or ce qui ne denote sa pr6tendue existence par aucun signe n'existe pas pour nous autres hommes, h qui le Cr6ateur n'a permis de connaltre les choses que par Pobservation. C'est done le fantOme d'une imagination 6cgarde. II en est tout autrement de plusieurs forces sommeillantes (latentes) dans la nature; bien qu'ordinairement eacmes, elles ne s'en manifestent pas moins dans certaines circonstances et conditions, comme le calorique latent par le frottement, la psore latento par des douleurs rhumatismales dans les galnes des muscles, lorsque celui qui en est affect6 s'expose h un courant d'air, etc. SNATURE DES MALADIES CHRONIQUES. (j7 Fre'quentes ophtlalmies. Gonfleinent des glandes du cou. (scrofules). Sueurs A la tote, le soir, apr~s que le sujet s'est endorini. Saignement de nez chez les jeunes filles etles jeunes garcons, plus rare chez les adultes, et souvent d'une grande violence. Mains ordinairement froides ou mouill~es de sueur dans l'int~rieur (chaleur brcilante A la paume des mains). Pieds froids et secs, ou baign6s d'une sueur f~tide (chaleur br filante A la plante des pieds). A la moindre cause, engourdisserent des bras ou des mains, des jambes ou des pieds. Des crampes fr~quentes dans les mollets (dans les muscles des bras et des mains). Des soubresauts, sans douleurs, de certaines parties musculaires, ch et lh dans le corps. Des coryza (9), des enro uements trLs.-frquents ou chroniques (ou l'impossibilit6 de contracter un rhume de cerveau, mjne-par 1'effetdes causes les plus fortes, quoique, du reste, ii y ait continuellement quelque malaise du c te des fosses nasales). Obstruction habituelle d'une des narines ou des deux. Ulceration des narines (mal au nez). Sentiment p6nible de s~cheresse dans le nez. Angines fr~quentes; raucit6 fr6quente de la voix. Petite toux breve, le matin. Frequents acc~s d'asthme. Facilit6 de se refroidir, soit le corps entier, soit seulement la tete, le cou, la poitrine, le bas-ventre, les pieds. (1) Ici ne se rangent pas les fibvres catarrhales (par exemple la grippe) 6pidUmiques, qui attaquent presque tousles hommes, ceux milme dont lasant6 est ]a meilleure. 68 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. par exemple dans un courant d'air (') (ordinairenient avec tendance de ces parties A suer); incommodites diverses, souvent continues, qui resultent de Mh. Grande tendance A se donner des tours de reins, quelquefois seulernent en portantou soulevant un petit poids, ou-Meme en allongeant et tendant les bras vers des objets 61eves (avec une foule d'accidents resultant de cette extension souvent rrmediocre des muscles, comme mal de t~te, naus~es, chute des forces, douleur tensive dans les muscles de la nuque et du dos, etc.). Fr6quents maux de P^te ou de dents d'un seul cott, ei 1'occasion melme d'affections morales 1lgeres. Frequents acces de chaleur et de rougeur passag~res ~ la face, assez souvent accompagnes d'un peu d'anxie'te. Chute frequente des cheveux, secheresse de la chevelure, nombreuses ecailles sur le cuir chevelu. Tendance A I''rysiple, cA ou It,. Absencb ou d~sordre des r~gles, qui sont trop ou trop peu abondantes, retardees ou avanc~es, trop prolongees, trop aqueuses, avec diverses incommodites physiques. Mouvements convulsifs dans les membres au moment de s'endorrir. Lassitiide le matin, en s'eveillant; sommeil non reparateur. Sueurs le matin, dans le lit. Facilite extreme de suer pendant-la journee, au moindre mouvement (ou impossibilit6 d'entrer en sueur). Langue blanche, ou du moins tr~s-p~le, et plus souvent encore fendilhee. Beaucoup de mucosit6s dans ia gorge. Fetidite' de la boucle, souvent on presque toujours, (') Quoiqiic les courants d'air et le froid humide ne soient point agrrables aux persomnes qul n'ont pas la psore, lles n'en 6prouvenL ni'refroidissernentl i accidentIs cons6cutifs. NATURE DES )MALADIES CHRONIQUES. 69 surtout le matin et pendant les r~gles; odeur fade, ou acide, ou semblable A celle d'une personne qui a l'estomac malade, ou analogue a cefle du moisi, quelquefois me'me putride. Saveur acide dans la bouche. Naus~es, le matin. Sentiment de vacuit6 dansl'estomac. Repugnance pour les aliments cuits et chauds, la viande surtout (principalement chez les enfants). Repugnance pourle lait. 0 S6cheresse dans La bouche, pendantla nuit ou le matin. Tranchees frequentes ou journalieres (surtout chez les enfants), le matin principalerent. Selles dures, retardant ordinairement de plus d'un j our, marronn~es, souvent coiff~es de mucosit~s (ou selles presque constamment molles, diarrheiques, f~culentes). Tumeurs hemorrhol'dales A l'anus; flux de sang avec les selles. E, mission de mucus par l'anus, avec ou sans matieres fccales. Prurit A 1'anus. Urine foncee en couleur. Veines gonfl~es, dilat~es, aux jambes (varices). Engelures et douleurs d'engelures dans des temps autres que celui du froid rigoureux de.'hIver, et me me en ette Douleurs dans les cors, sans pression ext6rieure de la chaussure. FacilitA extreme de se disloquer l'une ou 1'autre articulation. Craquer"ent dans quelques-unes ou dans plusieurs articulations, pendant le mouvement. Douleurs tiraillantes, tensives, dans la nuque, le dos, les membres, les dents surtout (pendant les temps humides, orageux, lorsque 1e vent du nord-est souffle, apr~s 70 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. un refroidissement, un tour de reins, des 6motions d~sagr~ables, etc.). Renouvellement, pendant le repos, des douleurs et des malaises, qui se dissipent par 1'effet du mouvement. La plupart des accidents se font sentir la nuit, et se renouvellentou s'aggravent quand le baromktre est tresbas, pendant les vents dui nord et du nord-est, en liver et vers le printemps. RUves causant de l'agitation, effrayants, ou du moins par trop vifs. Peau malsaine: la plus petite J6sion dcg~nere en ulcere; gercures de la peau des mains et de la kMvre inf~rieure. Fr~quents furoncles; frequents panaris. Peau sedhe aux membres, aux bras, aux cuisses et m~me aux joues. CA et lM sur la peau des places sedhes, tombant en ecailles, qui occasionnent quelquefois un prurit voluptueux, et, apr~s qu'on s'est gratte, une dhaleur brcilante. CA et Et quelquefois, bien que rarement, une ampoule isolde, causant un prurit voluptueux, mais insupportable, donL le sommet ne tarde pas A se remplir de pus, et qui, apres le frottement, occasionne une chaleur br^Ilante; cette v~sicule parait A un doigt, au poignet, ou ailleurs. En butte A quelques-uns ou A plusieurs de ces accidents, l'individu se croit encore bien portant, et d'autres partagent son illusion. Il peut aussi, malgre cela, mener pendant longues ann~es une vie tres-supportable, et vaquer assez librenent A ses occupations, taut qu'iI est jeune ou encore dans la force de hýge, qu'il n~6prouve aucun revers, qu'il jouit des n6cessit6s - dela vie, qu'iL n'essuie ni chagrin ni contrarietes, qu'il ne travaille pas au del& de ses forces, et surtout Lqu'il est d'un caractere gai, facile, tranquille, patient. Alors la psore, que le connaisseur d~couvre A quelques-uns on A_ plusicurs des NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 7 71 symptomes, numrn~rs pr~c~demment, peut sonimeiller pendant nombre d'ann6es, dans l'int~rieur, sans- attirer au suj et une maladie chronique cofltin ue. t Cependant,, m~me au! milieu de; ces circonstances exte&rieures favorables, d~s que la personne avance en a ge, ii suffit souvent d'une cause leg're, d'un petit chagrin, d'uu refroidissement, d'un e'cart de regime; etc., pour pro-. duire un ac~s violent, quoique peu durable, de. maladie, une colique vive, une angine, une inflammation de poitrine, un drysip~le, une fi~vre, ou autre affection dont l'intensit6' n'est fr~quemment-point en rapport avec la cause de"terminante... C'est cc qui arrive l'a plupart du temps en au.tomne et en liver, mais se voit souvent aussi au printemps,. Lorsque le sujet, enfant ou adulte, qui offre toute 1'apparence de la sante, malgr6 la psore latente dans son inte' rieur, tombe'au milieu de circonstances contraires A cclles dont j'ai fait l'6num~ration, lorsque par exeruple son organisme entier vient A 6tre fortement d~bilit6 et 6branl6' par une~pid6mie r~gnante, par une maladie contagieuse, aigu'e* (1), la variole, la rougeole, la coqueluche, la fivre scarlatine, le pourpre, etc., par une grave h6sion ext6 -ricure, un coup, une chute, une blessure,- une br Uilurc considerable, une fracture de la jambe ou du bras, un accoudhement laborieux, ou par lc s6jour dans le lit que n~cessitent ces dfivers accidents (ordinairement avec le con(1 In'est pas rare, k ]a fin des fivres aigils,, qu'on voie, comme effe nquelque sorte excite par ces fthvres, Pancienne psore exislante dans le corps reparaltr'e sous I& forme d'une 6ruption psorique, que les mt~ecins attribuent hi lne nouvelle' production de la maladie dans un corps suppos6 par eux rempli d'humeurs vici~es-, parce qu'ils n'ont aucune idde de la psore chroinique qui sommeille souvent, dans l'inLkrieur de Vorganisme. Mlais la -maladie psorique ne peuL plus aujourd'hui s'engendrer d'elle-m~me chez nul-individu de l'esp~ce humaine, de in~me que ]a petite v~role, la vaccine, la rougeole, la rualadie' v~n~rienne chancreuse, etc., ne qauraient non plus 6clater, chez aucun homme, sans infection preamable. 72 DOCTRINE HOMOEOPATHLQUE. cours de traitements alto paihiques, mat comtbine's et de'bilitants); lorsque 1'habitude d'une vie se'dentaire, dans un logement humide et obscur, affaiblit la force vitale, que la mort de personnes ch6ries plonge le moral dans une tristesse accablante, que des soucis journaliers abreuvent la vie d'amiertume, que le de~nuiment, la mis~re, le manque des choses n~cessaires aux premiers besoins, abattent le courage et les forces; alors la psore sort de l'kat de l6thargie dans lequel elle etait demeur6e plong~e jusqu'alors, et elle annonce, par l'apparition des symptO~mes dont je parlerai plus loin, qu'elle va donner lieu'&i la manifestation d'accidents graves; Pune ou l'7autre des innombrables maladies chroniques(1) (psoriques) e'clate et s'laggrave (1) C'est, tantOtl'une et tant6t. l'autre qui 6clatent, suivant que la consti Lulion primitive, Ic genre de vie adopL6, la dispositLion d'espritI, souvent acquise par l'6ducation, ]a susceptibilit6 ou l'affaiblissemuent de Idlle ou telle partie du corps, dirige ]a maladie psorique, eL la d~Lermine h~ se manifester par l'une ou l'autre de ses modifications. Un caract~re aigre, emporL6, favorise singuli~rement l'6ruption dclapsore, effet que produisentaussi l'6puisement des couches Nrquentes, par un allaitemient, prolong~i ou des fatigues excessiyes, un mauvais traitement medical, l'inconduite, la d~bauche. La maladie psorique interne a cela de siogulier dans sanature, comme jel'ai dit, qu'au milieu de circonstances ext~rieures tr~s-favorables, cite peut~rester longtemps caclue~e et comme enchialn~c, de sorte que I'observateur superficiel juge le sujet bien porlant durant. des ann6es entires, souvent m~me pendant une longue suite d'arnnfs, jusqu'h ce que des circonstances physiques ou morales, seules ou r~unies', fassent sortir le mat de so'n 6tat de repos, et solliciten tile germe endorrni 4 se d6.velopper: alors les parents, le rn'deci n,lernalade Jui-,n~me ne peuventconcevoir pourquoi sa sant~a ~prouv~ tout bL coup une si rude atteinte. Pour citer ici quelques exemplesqui m'ontWt fournis par ma propre experience, on voit, en pareil cas,apr~s une fracture simple' qui a retenu le sujet au lit pendant cinq ousix semaines, survenir des ktats morbides d'une autre esp~ce, dont la source ne peut t-tre d~couverte, ULats qui, bien que r~duits k un degrt6 supportable par les traitements qu'on leuroppose, ne A'n reproduisent pas momns au bout de queique temps, m~me sans aucun teart de regime, et chaque fois reparaissent avec plus de graviL6 qu'auparavant, surtout en automne, en liver et au printemps, et d~g~n~rent en, une affection cbronique croissant d'anntie en annee, contre laquelle on cherche vainement dans les, conseils des m~decinset dans Pusage des eaui min~rales NATUJRE DES MALADIES CHRONIQUES. 7 73 de temnps en termps, sans presque aucune r~mission, souvent jusqu'Ai ce qu'elle soit arrive'e au. degr6 le plus redes secuursdurables, dont l'application no soiL pas suivie d'un autre -mal plus fAcheux encore. Ces secousses dans la vie, ces circonstance~s d6favorables qui r~yeillent ]a psore interne endormie jusqu'alors, eL peut. hre depuis longtemps dejh, qui en dktorminenL le germe a se dt~velopper, sont innombrables; elles sont sonvont de nature Lelle qu'il nOr a pas le moindro rapport entre ellos et les grands maux qu'elles tralinent peu 4~ pen h lour suite, de sorte que, ne pouvant los consid6rer comme une cause suffisante des maladies chroniques, fr~quomnment 6normes, qui leur succ?~dnt, on se voit forcd d'attribuer h celles-ci une cause plus profonde, qui ne fait alors qu'ýtre appe.16c a se d~velopper, h se manifester. Ainsi, par oxornple, une jeuno femme qu'onjugeait bien portante en raisoxinant d'apr?'s les iddes ordinaires, el qui avaiL &6 atteinte de la psore dans son enfance, eut le maiheur, an troisi~me mois de sa grossesse, d'hre renvers~e avec sa voiture; elle eprouva une vive frayeur, reut une blossuro assez l6rg~re, accoucha avant Lerme, et eut une forte perte de sang, qui l'affaiblitLboaucou p. Cependanlt elle so remit en quelques semaines, et Pon pouvai~t croiro qu'elle allait renaltre h une sant6 durable, lorsque la nouvolle d'une maladie dangereuse dont 6taiL atteinLe une smur cli.16rie, 6loign~e d'ollo, la replongrea dans l'6 -tat d'oai elle venait de sortir, et y ajouta une multitude d'accidenLs nerveux et de spasmes, qui Ia rendirent s~rieusemenL inalade. Ello ne tarda cependant pas A htre rassur~e sur le compte do sa soaur, qui vint memon la voir aprs son r6tablis~sement. Mais la joune femme n'en resta pas moinsmalado, eL 4uoiqu'elle par~t reprendre la santd pendant huit ou quinzo jours, los affections dont elle 6tait atteinte reparaissalent Loujours sans cause appr6 -ciable. Chaque couchie, mn~me beureuse, chaque hiver rigoureux, ajoutait de nouvelles souffrances aux anciennes, ou bion celles-ci semblaient faire place a d'autres, mais plus graves encore, sans qn'on piXL concevoir comment la force do la jeunesse, aid~o do Loutes les circonstances ext~rieures favorablos, no parvenaiL point a trio~mpher des suites d'un soul accouchemont avant terme, et moins encore comment 1'impression fAcheuse d'une triste nonve'lle n'avait point W- effac6o par cello do la. gudrison do sa scour, par Ia visite rn~me do cette derni?~re. Si la cause doit toujours ktre proportionn~e a sos effets, ce qui est de r?~gle g~n~rale dans Ia' nature, personne no con~oit comment ici, apr~s- la cessation des influences fAcheuses sur la sanL, los maui qui en avaient e't6 la cons6quence pouvalent, non-soulomont persister, mais mn~me s'accrottro d'ann~e en ann~e, a momns qu'ils ne d&pendissent do quelqne antre cause d'un ordre pins lcv(-, en sorto que l'avortement, et ]a nouvelle affligeante, dans.lesquels ii 6tait impossible do voiri]a raison suffisante do ]a maladie chr'onique, puisque cos &61nements avaient disparu d'eux-m6mes, no so pr6sontaient plus quo comnme nQ9 flUpnision donnde au d~yeloppemea d'une"Opuissance moorbifique d6jIt exis PLI 74 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. doutable, A momns qu'il ne. survienne bient~t, pour, le mialade, de nouveaux 6v6nements exterieurs favorables, qui (ante. dans l'orgatiisme, mais jusquy alors retenue dans une sorte de sommoil. Afinsi un marchand robuste, et qui parait bien portant, hi cela pr~s seulement do quolques traces de psore interne apprC~ciables pour un coil exerc6, vient 4 tre attoint d'incommodit~s de loutes esp?~ces, eL finit par tomber gravement malade, lorsque des revers multipli~s compromettent sa fortune et l'exposent h faire banqueroute. La m~ort d'un parent riche, ou un gros gain h la loterie, r~tablit ses affaires; it redevient riche, niais sa maladie n'en dure pas moins, et augmente mn~me d'ann6e en anntle, malgr6 toute les rocettes des midecins, mnalgr6 des voyages r~p~ts aux oaux min~rales le plus en r6putation, ou plut6t sous l'influonce mnlme do cos caux. Une jeuno fille de bonnes mcours, et qui passe pour bien portante, parce qu'oI1 n'a point 6gard aux signes d'une psore interne, est contrainte h un maniage qui l'accable. de tristesse; sa sante d~crolt aussi dans la. mmem proportion, sans nulle trace d'infection v6n~rionne. Aucun m6dicarnent allopathique ne soulago ses maiix, qui deviennent plus graves de jour en jour. Apn~s line ann~e de souffrances, la. mort ]a d~livre d'un dpoux dtlest, et elie se persuade que, n'ayant plus aucun sujet d'affliction, elie va recouvrer la sant6, tous, ses amis partagent cet espoir. En effet, son 6tat s'am~liore promptemont; mais, ce qu'on n'avait pas prtivu, elle nose r6tablit point d'une mani?~re comnpl~de, malgr6 sa jeunosse; los accidents qu'ell'e 6prouve la. quit.tent rarement, pour so renouveler de temps en temps sans cause ext~rieure, et ils~vont mnlme en s'aggravantchaquo ann~e pendant la mauvaise saison. Une personne sur laquelle plane un injuste soup~on qui 1'impliquo dans un proc?~s criminel, jouissait. auparavant d'uno santI6 en apparence bonne, 'a part los signes d'une psore latento: pendant les mois que durent ses angoisses morales, elie est prise d'affections morbides diverses. Enfin son innocence est reconnue; elle recouvre l'honneur et la Iibert6. On devrait, croire quo cot vinemont heureux va lui rondro Ia sant6. Mais iitn'on est noen; sa mahadie n'en reparatt pas momns par intervalles, olle renalt apr~s des interruptions plus ou momns longues, et s'aggravo chaque annt~e, surtout pendant l'hiver. Si l'dvt~nement d~sagrdable avai t W la cause sufffisante des accidents morbides, 1'effet n'aurait-il pas dtit ces'ser entiremenlt aprs la suppression do la cause? Mlais los mnaux no. discontinuent point; its s'aggravent, m~me'peu h pou avec le tomps, et it devient, 6vidont quo los lvnements dlsagr6ables n'ont point pu Wte la cause suffisant do Ia maladie actuellement existante; on con~oit qu'ils W'ont 6Ite que i'occasion du d~veloppemient d'un mat jusquo alors laten~t dan-s I'intb'ieur. La connaissance. do cot ancien. ennemi interne, qui est si frequen L, etl 'art. e le vaincre de'inontrent quo, ]a plupart du-temps, line maladie psoriqiie inl6rieure ost la. cause do bous ce maux, dont los forces de la nature la mieiux consfitu~e, no sauraient tniomaphen, et qui no c~dent qu'k la puissance do l'art. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 75 determinent la maladie A suivre une marche plus lente et plus mod6r6e dans ses progr~s. Cependant, lors mIme qu'une amelioration dans les circonstances exterieures tempre les progres du mat ddchain6, aucun des modes de traitement usites jusqu'it ce jour ne parvient A retablir v6ritablement La sante d'une mani~re durable, et les methodes allopathiques ordinaires, avec les moyens 6nergiques et inconvenants qu'elles emploient, tels que bains, mercure, acide hydrocyanique, iode, digitale, quinquina, privation des aliments, ou autres rem~des preconisds par la mode du jour, ne font que hater la mort, ce terme de tous Les maux, que les m6decins ne peuvent guerir. Quand les circonstances exte~rieures d6favorables dont je viens de tracer le tableau tirent la psore de son etat latent, 1'6veillent, la font 6clater, et que le malade s'abandonne aux conseils nuisibles des m~decins allopathistes ordinaires, quelques heureuA changements qui surviennent dans sa situation ou dans ses affaires, la maladie dont ii est atteint n'en continue pas moins toujours "a devenir de plus en plus fAcheuse. L'Vveil de la psore interne, jusqu'alors latente et en quelque sorte enchainde par la force de la constitution et j'influence des circonstances ext~rieures, sa manifestation sous la forme de maladies sdrieuses, se trahit par l'exaltation des sympt6mes annon~ant sa presence A 1'6 -tat de sommeil, et par une foule d'autres signes, qui varient suivant la constitution du sujet, sa pr~disposition hbr~ditaire, les diff6rents vices qu'il pr6sente dans son 6ducation, ses habitudes, son genre de vie, son r6gime, ses occupations, la direction de son esprit, sa moralit6, etc. Lorsque la maladie psorique se dyveloppe sous la forme de maladies secondaires manifestes, on apercoit 16 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. les symptomes suivants, dont j'emprunte l' numeration aux cas dans lesquels j'ai applliqu6 moi-m~me ma methode de traiternent avec succes, et ouii, de l'aveu des malades, ii y avait eu infection psorique, sans aucun melange, soit de syphilis, soit de sycose. Je n'hesite pas A avouer que d'autres pourront, d'apr~s leur propre experience, en aecroitre beaucoup le nombre. Je me bornerai seulenent A rappeler que si, dans le nomibre des symptomes rapportes, ii s'en trouve qui sont tout A fait contradictoires, l'on doit chercher La cause de ce ph~nomrne dans la difference des constitutions chez lesquelles La psore interne eclate. Cependant l'un de ces symptornes se rencontre plus rarement que l'autre, et ii ne nait de IA aucun obstacle particulier A la gu~rison. Vertige; d~marche chancelante. Vertige; quand le sujet ferme les yeux, tout tourne autour de lui; ii 6prouve des envies de vomir. Vertige; en se retournant brusquement, ii tombe presque a la renverse. Yertige; comme s'il recevait une secousse dans la tate, ce qui le prive de ses sens pendant un instant. Vertige; avec de frequents rapports. Vertige en regardant de haut en bas, quelquefois nm1me sur un sol plan, ou en levant les yeux. Vertige en marchant dans un chemin non bord des deux c6t~s, dans une plaine libre. Vertige; ii se croit lui-menme tantO1 t trop grand, tant t trop petit; ou bien d'autres objets s'offrent A lui sous cette apparence. Vertige simulant la syncope. Vertige d6g~ntrant en perte de'connaissance. Etourdissements; incapacit6 de penser et d'ex~cuter des travaux de Pete. 11 n'est pas mattre de ses pensees. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 7 77 Dans certains moments ii est tout At fait sans penser (ii reste assis comme enseveli dans ses r~flexions). Le grand air 1'6tourdit, et lui rend Ia teAte conrnie etonne~e. 11 liii arrive quelquefois d'avoir Ia vue obscurcie, oui de ne plus voir du tout, lorsqu'il marche, ou se baisse, ou se redresse apr~s s'ýtre baiss6. Afflux, du san~g vers la. tate (1). Chaleur At la tate (et au visage) () Sentiment de pression froide sur le sommet de la tate (a). Mal de tete sourd, le matin en s'6veillant, ou l'apre~smidi, soit apr~s avoir march6 longtemps, soit en parlant haut. Migraine, Ai certaines epoques (au bout de vingt-huit, de q'uatorze, ou d'un moindre nlombre de jours), plus prononc~e pendanti Ia pleine lune ou la nouvelle lune, ou _apr~s des excitations morales, des refroidissernents, etc.; pression ou autre douleur sur le sommet. ou dans l'intefrieur de La tate, ou bien douleur t~re'brante au-dessus d'un ceil () (1) Pendant, Ia dur6e duqiiel. ii est de miauvaise hiumeur., avec inqui~tudes et horreur du travail. 2)Assez souvent avec froid aux mains et aux pieds. ()Ordinairernient aveec anxiiWL. ()En m~me temps, le sujet 6prouve souvent beaucoup d'agiiation et d'anxi~t6 'a l'int~rieur, surtout dans le bas-ventre; ii ne va point AL Ia selle, oti ii a des seIles fr~quentes, peu abondantes acco'rnpagn6es d'anxiWt; ii ressen i de Ia pesanteur dans les membres, des tremblements dans Lout le corp~s, une sorte de tension dans tous les nerfs, avec exaltation de I'irritabiliV c i de Ia seiisibilit; Necil ne peuL, supporter ]a 1umi~re, ii Iarmoie, et parfois sc gtonfle; les pieds sont froids; ii y a quciquefois enrouement, souvent dii froid, bien~t suivi d'une chaleur passag?~e; mal de cwmir continue], serrement de gorge et vomissement; Ie malade reste ktendu comme s'il 6tait frapp6 de stupeur, ou s'agite avec anxie't6 sur sa couche. Ces acc~s durent douze, vingt- quatre heures, ou davantage. Lorsqu'ils sont pass6s, on 6prouve beaucoup d'abattement, avec de Ia tristesse ou un sentiment de' 78 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Mal de tate tous les jours, a certaines heures; par exemple, des e1ancerents dans les tempes (I)-. Acces de cephalalgie pulsative (par exemple, au front), avec des nausees assez fortes pour faire tomber A terre, ou pour d6terminer le vomissement, depuis le matin jusqu'au soir, tous les quinze jours, ou A des 'poques soit plus rapproch6es, soit plus 6loign~es. Mal de tote, comme si le crne~s'ouvrait. Mal de tote tiraillant (2). C6phalalgie; palpitations dans la t~te, aboutissant aux oreilles ('). GUphalalgie; 6lancements dans la t~te, aboutissant aux oreilles ('). Bruit dans la tate, chant, bourdonnement, tinternent, grondement, etc. Cuir chevelu rempli d'6cailles, avec ou sans prurit. Eruptions cutan~es A la tote; teigne, avec des cro ites plus ou moins 6paisses, et 6lancements douloureux lorsqu'un point va devenir humide; d~mangeaisons insupportables quand ii s'hu mecte; tout le synciput douloureusement affect6 par le contact de I'air; en meme temps, gonflements glandulaires durs'A la nuque. Cheveux comme torr~fi6s. Les cheveux tombent frequemment, surtout sur le detension dans tout le corps. Avant les accIs on ressent souvent des secousses dans les membres pendant le sommeil, avec r~vei1 en sursaut, raves eifrayants, grincement de dents durant le sommeil, et grande disposi lion s'effrayer du moindre bruit. (1) Qui quelquefois se gonflent, avec larmoiement d'un coil. (9) Dans quelques cas, une douleur tiraillante, romontant de la nuque b l'occipul, oumeme h toute la Ltke eL ha face, qui en devient souvent bouffie; en mC~me temps, la taWe est doulourouso au toucher, et ii y a souvent des naus6es. (3) Ordinairement en marchant, surtout lorsqu'on marche et se remue apres avoir mange. (1) Quelquefois la vue se couvre alors d'un voile noir. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 7 7 vant et au sommet de la tote; ou calvitie par places. Des tubercules douloureux dans le cuir chevelu, qui paraissent et disparaissent, et ressemblent At des tumeurs, arrondies (1) Sentiment de constriction dans la peau de la tote et du visage. Paleur de la. face pendant le premier sommeil, avec, un cercie bleu autour des yeux. Fr~quentes rougeur et chaleur de la face () Couleur jaun~tre, jaune, de la face. Couleur jaun~ttre, livide, de la. face. 1trysip~1e i la face ('). Douleur, compressive au-dessus des yeux, sur tout tard dans la soiree;! le malade est oblige d'appuyer ses mains sur la partie souffrante. 11 ne,,peut rien fixer pe~ndant Iongtemps, autrement tout tremble autour de lui; les objets paraissent se mouvoir. Paupi~res comme ferm~es, surtout le matin; ii est des minutes, quelquefois me~me des heures, sans, pouvoir les ouvrir; elles sont pesantes, commue paralyse'es, ou. ferme'es spasmodiquement. Yeux extr~mement sensibles Ai la. 1umi~e du jour, qui leur cause. uric impression douloureuse, et les oblige Ai se fermer involontairemhent(') *Sentiment de froid dans les yeux. (1) Qui m~me, dans ces cas rares, passent 4i la suppuration. (C) Le sujet deyient alors tre~s-faible, et comme 6puis6, ou. accablI6 d'anxi&6t, et le hatiL de son corps se. couvre de sueur: les yCux so troublent, ils se couvrent d'un voile n~oir; l'esprit devient Lriste, la tAte semble atre trop pleine, avec chaleur brt~1ante aux tempes. (3) Dans certains cas, avec, beaucoup de fiivre, parfois aussi avec des ampoules pleines de,#,osiL 4i la face, qui causent du prrint, de l'ardeur, des picotements, et qdi'se convertissent cii croiates (drysipMe pustuleux). (4) Ordinairement avec, plus ou momns d'inflammatioa. SO DOCTRINE HOMOEOPATHIIQUE. Angles des yeux pleins de mucus purulent (chassie). Bords des paupitres couverts de croutes skches. inflammation d'une (orgelet) ou de plusieurs glandes de Meibomius, au borci des paupieres. Oplthalmies d'un grand nombre d'espkces ('). Cercie jaune autour des yeux. Couleur jaune du blanc des yeux ('). Tache trouble, opaque, A la corn~e ('). Hydropisie de l'ceil. Obseurcissement du cristallin; cataracte. Strabisme. Presbytie. Le sujet voit de loin, mais ii ne distingg~e pas nettement les petits objets qu'il regarde de pres. Myopic. 11 distingue fort bien, meme les tres-petits objets, quand ii les tient rapproches de l'ceil; mais ii les apercoit d'autant moins nettement qu'ils sont plus Mloignus, et ii ne les voit plus du tout A une grande distance. Hallucinations de lavue. On aper~oit les objets doubles ou multiples, on ne les voit qu'A moitiW. Il passe comme des mouches, des points noirs, des bandelettes obscures ou des r~seaux devant les yeux, surtout quand on regarde au grand jour. Les objets sont vus comme A travers une gaze ou un nuage; la vue se trouble en certains temps. HWuieralopie. On voit bien pendant le jour, mais on ne distingue plus rien au cr~puscule. Nyctalopie. On ne voit bien que pendant le cr~puscule. Amaurose. Trouble permanent de la vue (#), qui s'aggrave enfin jusqu'au degr6 de la c~cit6 compl~te. (1) 11 esL probable que la fistule lacrymale n'a jamais d'autre origine qu'une affection psurique. (1) Ou couleur grise de ]a conjonctive. (3) A16me sans qu'il y ait cu d'ophtlalnie auparavani. (1) Plus souvent sans qu'avecl'opacit6 du cristalliD. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 81 Sensibilite douloureuse de plusieurs points de la face, des joues, des os de la pommette, de la mm~choire inf&rieure, etc., lorsqu'on y touche, qu'on parle, ou qu'on mache; ii semble qu'une suppuration interieure a lieu dans ces points, ou qu'on y 6prouve des 6lancements, une sorte de souk~vement; la tension, le tiraillement, les 6lancements, sont surtout si forts pendant la mastication, qu'ils emp~chent de manger (1). Ouw'e excessivement irritable et sensible; on ne peut point entendre sonner les cloches sans tressaillir; le bruit du tambour donne des convulsions, etc.; certains sons causent de la douleur dans l'oreille. Ii y a des elancements dans 1'oreille (-). Fourmillement et prurit dans l'oreille. Secheresse et cro Utes s~ches- dans les oreille's, sans c6 -r umen. lcoulement par l'oreille d'un pus t~nu, ordinairement f~tide. Pulsations dans 1'oreille. Bruits et sons divers dans 1'oreille ('). Surdit6 It diff6rents degrts, jusqu'A celle qui est absolue, avec ou sans bruit intrrieur; sympt~me dont I'ntensit6 varie aussi suivant le temps. Gonflement des parotides ("). Saignement de nez plus ou moins copieux, plus ou moins frequent. Narines comme bouchees (s). (1) On 6prouve souvenL aussi, en mangeant, en parlant, des tiraillemenis semblables sur les c016s de ]a L te, oui fr~quemment alors surviennenL des saillies douloureuses. Lorsque ]a douleur est plus insupportable encore, et mrme accompagnee d'ardeur britIante, on l'appelle tic douloureux de la face. (2) Principalement en marchant au grand air. (3) Comme tintement, bruissernent, brouemenL, bourdonnement, tr& moussement, etc. (') Souvent avec des dlancements dans ces glandes. (B) Ou I'une des deux, ou toutes deux h la fois, ou alternativement l'une is 6 82 82 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Sentiment p~nible de s~cheresse dans le nez, mi~me quand 1'air y passe librement. Polypes du nez, ordinairement avec pnosmie, qui parfois de~passent l'ouverture posterieure des fosses nasales et descendent dans Ia gorge. Diminution, perte de 1'odorat. Perversion de l'odorat () Exaltation excessive de l'odorat, sensibilit6 extreme pour les odeurs, mn~me les moins prononce'es.lI Dans l'intdrieur du nez, des cro Uites, des 6coulements de puis, ou des masses endurcies de mucus () Fe'tidit6 du nez. Narines souvent ulc~rdes, parsemdes de boutons et de crohtes. Gonflement et rougeur du nez entier, ou du bout du nez, souvent ou toujours. Sous le nez, ou sur la 1ivre sup~rieure, des crocites qui durent ion gtemps, sans rougeur pruriteuse. La partie rouge des hMvres est toute pdle. Elle est s~che, dcai11euse, crociteuse, fendilh~e. Gon-flement des 1Mvres, surtout'de la sup6rieure (3). L'int6rieur des 1Mvres est parsemn6 de petits ulc~res'ou de v~sicules ('). 1truptions cutan~es dans labarbe ouA laracine dela barbe, avec prurit. Eruptions d'une foule d'esp~ces A Ila face:('), et, 1'autre; souvent ii n'y a qu'unsentiment d'obturation, quoique 1'air passe bien. (1) Par exernpie, odeur de f umier ou autre, surtout dans le nez. (2) Quel quefois aussi 6coulemenL d'un mucus A.cre. par le nez. (3) Parfois avec douleur britlante, mordicante. (4) Ce symptorme, souvent tr~s-douloureux, paratt et disparalt. (5) Cro~tes de lait, boutons, bourgeons, couperose, dartres et ulc6rat ions (jusqu'au cancer du nez, des I?~vres et, de Ia. face), avec douleur br1A]ante et lancinantew NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 83 Glandes sous-maxillaires tumefi~es, et quelquefois aussi passant A la suppuration chronique. Gonflements glandulaires sur les parties Iaterales du cou, en descendant. - Gencivesi saignantes au moindre attouchement. Le c6te interne ou externe des gencives douloureux, comme s'il dta it excori6. Prurit rongeart aux gencives. - Gencives blanchdtres, gonfl~es, douloureuses au tou-, cher. Les gencives s'affaissent, laissant A nu les dents de devant et leurs racines. Grincement de dents pendant le sommeil. ~brahnernent. et alttrations diverses des dents, injme sans odontalgie. Maux de dents detoute espece, avec plus ou moins d'excitation. Le. mal de dents ne permet pas de garder le lit pendant la, nuit, Y~siculesod'oouloureuses et excoriation A la langue. -Lhngue blanche;i couverte d'un enduit blanc, ou chargde d'asperit6g blanches. Langue pale, d'un blanc bleudtre. langue- pleine de sillons profonds, dissdminds a sa surface;, comme si elle avait Wt6 d~chir6e en dessus. Laxgue seche. Sentiment de s~cheresse A la langue, quoiqu'elle soit humect~e. Bredouilleme~t, býgayement, ou m~me acc~s inopin~s d'impossibilit6 de parler. Y6sicules ou ulc6rations douloureuses A l'int~rieur des joues. Saignement, souvent abondant, par la bouche. Sentiment de s6cheresse dans tout l'int~rieur de la 84 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. bouche, ou seulement dans quelques-unes de ses parties, ou profondement dans la gorge(1). Puanteur de l'haleine. Chaleur briilante dans la gorge. Afflux continuel de salive, surtout en parlant, et principalement le matin. Crachotement continuel. Accumulation friquente de mucosit~s dans le fond de la gorge, qu'on est oblig6 d'arracher et de cracher souvent, dans la journ~e, et surtout le matin. Fr~quentes inflammations de gorge, et gonflement des parties qui servent & la d~glutition. Goit fade et muqueux dans la bouche. Goiut sucre insupportable et presque continuel dans la bouche. Gouit amer dans la bouche, plus particulierement le matin (2). Gout acide ou acidule dans la bouclwe, surtout apre~s le repas, quoique la saveur des aliments soitbienpercue (). GoCut f~tide et putride dans la bouche. flauvaise odeur de la bouche, rappelant quelquefois celle du moisi, dans d'autres cas, celle d'un corps en putre"faction, comme du vieux fromage, ou celle de la sueur fEtide des pieds, ou celle de la choucrocite pourrie. Rapports ayant le goit des aliments, deux heures apres le repas. Eructations bruyantes, insupportables, qui durent souvent des heures entieres, et qui ont lieu assez fr&' quemmient, la nuit m~me. (1) Principalement lorsqu'on s'e'veille dans la nuit, on le matin, avec on s-ans soif; lorsque ]a secheresse dans la gorge est portee a un hau t degrr, ia y) aý souvenL des douleurs picotantes en avalant. (2) Ce symptume n'esl pas rare: on l'observe meme toujours. (C) Dans des ras rares, saveur douce repugnante, hors des moments oc ]'on mange et boit. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 85 Rapports inconplets, qui n'occasionnent que des secousses spasmodiques dans le pharynx, sans rien faire sortir de la bouche. Rapports acides, soit A jeun, soit apr~s avoir mang6. surtout du lait. Rapports qui excitent au vomissement. Rapports ayant un goett rance (surtout apr~s avoir mange des corps gras). Rapports ayant un gofit putride ou de moisi, le matin. Rapports fr6quents avant de se mettre A table, avec une sorte de boulimie. Soda plus ou moins frquent; on sent de l'ardeur le long de La poitrine, surtout apr~s le dejeuner, ou quand on se remue. Affluence A la bouche d'un courant de liquide salivaire remontant de l'estomac, apr~s des douleurs tortillantes autour de ce dernier organe, naus~es causant presque la syncope, et afflux de La salive a la bouche, m&-me pendant La nuit (1). Excitation des maux dominants dans une partie quelconque du corps, apr~s l'usage des fruits, notamment de ceux qui sont aigrelets, et apr~s celui du vinaigre (en salade, etc.). Nausdes le matin (). Nausdes allant parfois jusqu'au vomissement, le matin, aussit6t apr~s La sortie du lit, et diminuant par le mouvernent. Nausdes chaque fois qu'on a mange des corps gras ou du lait. Vomissement de sang. (1) Ce symptime d6gen~re souvent en 'vomissement d'eau, de mucus ou d'acide W.re: on 1'observe surtout apres '1usage des farineux, des alimenis venteux, des pruneaux, etc. (1) SurvenanL souvenl d'une manire inopinde. 86 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Hoquet apris avoir mange ou bu. Dysphagie spasmodique, allantparfois jusqu'hfaire p&rir de faim. D6glutition spasmodique, involontaire. Frequente sensation de vacuit6 dans Pestomac (ou le bas-ven tre), assez souvent avec afflux abondant de salive A la bouche. Faim devorante (houlimie), surtout le matin. Le sujet est oblig6 de manger sur-le-champ, sans quoiil se trouve mal, devient faible et tremblant, et, s'il se trouve en plein champ, il est oblig6 de s'6tendre sur la terre. Boulimie, avec borborygmes dans le ventre. App6tit sans faim; le malade a envie d'avaler pr6cipitamment toutes sortes de choses, sans en 6prouver lelbesoin dans P'estomac. Une sorte de faim; mais, pour peu qu'on mange alors on est rassasie sur-le-champ. Lorsque le sujet veut manger, il prouve un sentiment de pl6nitude dans la poitrine, et il a la gorge remplie de mucosites. Defaut d'app6tit., 11 n'y a qu'un. sentiment de ronger ment, de torsion et de tortillement dans 1'esiromac qui l'oblige A manger. R6pugnance pour les aliments chauds, surtoit pour la viande; lemalade ne deniande presque que du pain et du beurre ou des pommes de terre ('). Soif continuelle, d&s le matin. La r6gion 6pigastrique est comme tumffide Ct douloureuse au toucher. Sentiment de froid A' pigastre. Pression A 'estomac, ou A 1'6pigastre, semblable A celle (1) SurLout dans la jeunesse et 1'enfance. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 8 87 que produirait 1'application d'une pierre ou une crampe (1). Battements -et pulsations dans 1'estomac, merne A jeun., Spasme d'estomac; douleur A 1'6pigastre, corn me s'il e tait resserr6 (2). Douleur A l'estomac ('), comme si on l'arrachait, surtout apr~s 1'usage d'une boisson froide. Douleur A l'estornac, comme s'il etait.ulce~r6, apres 1'usage des alimnents, rn~me les plus innocents. Pression A l'estomac, m~me A jeun, mais plus encore apr~s 1'usage de tous les aliments, ou de certains d'entre eux, des fruits, des l6gumes verts, dui pain bis, des substances vinaigr~es, etc. ('). '* t, tourdissernents et vertige pendant quele sujet mange; ii est sur le point de toinber de cOt6. Apr~s le moindre, souper, chaleur la nuit dans le lit, et, le matin' suivant, consti pation, avec abattement extrCrne. Apr*ýs avoir rnang6, anxie't6 et sueurs occasionn~es par cel (5) Sueur, aussit6t apr~s avoir mango. Voinissernent, ausitt apr~s avoir mang6. (1) Dans quciques cas, aussi bL jeun, et m~me la nuit, en s'6veillant; la respiration aussi est gtin~e. (2) Ordinair.ement peu de temps apr?~s avoir mangd. (1) Assez soauvent avec vomissement de mucus et d'eau, sans lequel le mal d'estomac ne se calme point dans ce cas. (1) On voit, auissi survenir, m~me apr?~s le moindre usage de ces choses, des coliques, des douleurs ou. de l'engourdissement, dans les, michoires, des 6Ian~cernents dans les dents, un amas abondant, de mucositC~s dans la gorge, etc.(1) Souvent aussi des douleurs qui se renouvellent ýh et 1hs,-par exem ple, des 6IancemeaLs dans les l?.vres, des coliques, et, des rernuements (lans le bas-ventre, des pressions dans la poitrine, de la pesanteur dans Ie dos et au sacrum, por ' Le jusqu'% la naus~e; ii n'y a alor~s que I'excitation du vomisse Iment, qui soulage. Chez quelques personnes, l'anxiktd crolt apr?~s le repas, jusqu'h les pousser h se dMruire par la strangulation. 88 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Apres le repas, pression et chaleur a l'estomac ou a l'6pigastre, presque comme dans le soda. Apr~s le repas, ardeur qui remonte dans le pharynx. Apres le repas, gonflement du ventre (1). Apr~s le repas, beaucoup de lassitude et de somnolence (2). Apr~s le repas, 6tat semblable A celui de l'ivresse. Apr~s le repas, mal de tkte. Aprcs le repas, battements de cceur. Soulagement de plusieurs maux, m~me eloignes, par le repas. Les vents ne sortent pas, changent de place A chaquc instant, et occasionnent une multitude de d6sordres dans le physique (3) et le moral. Les vents gonflent le ventre (4); l'abdomen est comme rempli, surtout apr~s le repas. Les vents semblent remonter. 11 survient des rapports, puis souvent de l'ardeur dans la gorge, ou des vomissenients, le jour et la nuit. Douleurs dans les hypocondres quand on y touche, ou qu'on se remue, ou m~me aussi en restant tranquille. Et4reinte douloureusedans lebas-ventre, immldiatement au-dessous des c~tes. Tranch~es comme causees par des vents qui se d6placent; le bas-ventre est alors toujours comme plein, et les vents remontent. (1) Quelquefois ii y a en mdmc temps lassitude dans les bras et les jambes. (") La somnolence est souvent pouss6e jusqu'au point que le malade se couche et s'endort. () Quelquefois des tiraillements dans les membres, surtout les inf6rieurs, ou des Mancements soil hi 1'pigastre, soil dans le bas-ventre, etc. (4) Les vents remontent souvent; dans des cas plus rares, ii en sort, surtout le matin, tine 6normequaltit&, qui n'onl pas d'odeur, et dont 1'expulsion soulage les autres accidents; dans danutres cas, le malade rend une grande quantit6 de vents d'une f~tidit6 extreme. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 89 Tranch6es presque tous les jours, surtout chez les enfants, le matin plus souvent qu'A aucune autre 6poque de la journ6e, et, dansquelques cas, nuit et jour, sansdiarrhee. Tranch~es, surtout dans un c6tW du ventre, ou dans une aine ('). Sentiment d6sagreable de vacuitW dans le bas-ventre(i); lors rnme que le malade sort de table,;41i lui semble n'avoir pas mang6. Tout autour du bas-ventre, A partir du sacrum, mais surtout au-dessous de l'estornac, sentiment d'6treinte, comme par une ligature, lorsque le sujet n'a point 6te A la selle depuis quelques jours. Douleur au foie lorsqu'on palpe le c6t6 droit du ventre. Douleur au foie; sentiment de pression et de tension sous les cotes droites. Sous les fausses cOtes (dans les hypocondres), tension et pression, qui g~nent la respiration, tourmentent l'esprit du malade et I'inquietent. Douleur au foie; picotement, surtout lorsqu'on se baisse brusquemept. Inflammation du foie. Pression dans le bas-ventre, comme par une pierre (3. Duret6 du bas-ventre. Colique spasmodique, crampe douloureuse des intestins. Dans la colique, froid d'un des c tes du ventre. Gargouillements sensibles A l'oreille dans le has-yentre (s). (1) Les douleurs descendent souvent jusque dans le rectum et la cuisse. (2) Parfois ii alierne avec des 6treintes douloureuses dans le bas-ventre. (3) Pression qui remonte souvent h l'6pigastre, ofi elle excite Il vomnissement. (4) Quelquefois seulement au cOte gauche du ventre, remontant dans I'nspiration et descendant dans 1'expirauion. 90 90 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. Spas'mes dits hyste~riques, simulant les douleurs de 1'accouchement ou les crampes, obligeant souvent A.'se coucher,ý et dans beaucoup de cas gonflant tout At coup le ventre, sans flatuosit~s. Dans le bas-ventre, sensation de quelque chose qui pousse vers les parties g~nitales () Ilernies ingufhales, souvent douloureuses en parlant et chantant () Gonflements glandulaires dans l'aine, quipassent q'uelquefois At la suppuration. Constipation; retention des selles, souvent pendant plusieurs jours, et dans beaucoup de cas avec fr~quentes et inutiles envies de s'en d6barrasser. Selles dures, comne br Ae"1es, en) petite s boules, souvent entoure'es de rnucosite's, et parfois aussi de stries. de sang. Selles purementrnuque uses (hrmorrhoides blanches.) Sortie de vers lombrics par l'anus. Sortie de portions de tee 'nia. Selles dont la premiere partie est ordinairement fort dure et difficile At expulser, tandis que le rtste est diarrhe'ique, Mati~res f6cales tr~s-pdles, blanchdtres. Mati~res f~cales grises. Mati~res f~cales vertes. Selles de couleur d'argile. Selle's d'odeur putride aigre. Tranch~es dans le rectum, en allant Ai la selle. U& r pression s'exerce de hauL en bas, comme s'il voulai t survenir tin prolapsus;- apr~s~qu'elle est pass~e, tous les membres s'engourdissent, et la femme est forcde de les 6tend re. (1) Les hernies inguinales ne d6pendent en g~n6ral que de la psore interne, les cas peti nombreux except~s oii les parties qui en sont le siege ont 6prouv6 une grande violence ext~rieure, et ceux oct la hernie provient d'un effort trop consid6rable pour soulever oti tirer tin fardeau. NATURE DES MALADIES CHRONIQUE S. 9 9.1 Selles diarr6iques'pendant des s'emaines, des mois,- des ann6es ('). Diarrh6e de plusieurs jours, avec tranchees, qui se reproduit souvent. Grand 6puisement apre's avoir Wt6 h la selle, surtout apr~s en avoir rendu une molle et copieuse () Diarrhde- qui affaiblit rapidemen~t A tel point que le sujet ne peut marcher seul. Tumeurs hdmorrhoildales indolentes etdouloureuses () A l'anus, dans le rectum, Hdmo'rrhol~des fluentes A Flanus ou dans le rectum () coulant surtout pendant les se'lles, apr~s quoi les tumeurs restent souvent douloureuses pendant longtemps.,Pendant que le sang. coule par l'anus, boujilonnement de ce liquide dans tout le corps et respiration courte. Fourmillement et prurit dans le rectum, avec ou sans sortie d'ascarides. Prurit et rongement At l'anus et au p6rinl~e, Polypes dans le rectum,,.. Pendant l'6cqulement de 1'urine, anxie't6, malaise et parfois aussi e'puisement. Quelquefois il sort. trop d'urine, et alors, le malade eprouve un accablement subit () (1) Ordinairement prfctdes de borborygmes ou de fermentation dansle bas-,ventre,et survenantde pre~frence le matin. ()On observe surto'ut un sentimenL d'dpuisement h 1'pigastre, de 1'anxi6 -le', de 1'agitation, parfois, aussi du froid au bas-ventre ou au sacrum, etc. (1) Qui assez souvent exsudent un liquide muqueux. (4) Les fistules h I1'anus ne dependent presque jamais d'une autre cause que de I'affection psorique,, surtout 1orsqu'.k celle-ci se joignent un lregime fort irritant, 1'usage abondant des boissons alcooliques, 1'abus des purgatifs et celui-des jouissaneesý de 1 'amour.,'(5) Les diab?~es,.qui sonL si ordinairement mortels sous I'influence des moyeus allopathiques, ne reconnaissent gu?~re jamais d'autre cause que ]a psore interne. 92 92 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Rdtention d'urine douloureuse (chez les enfants et les sujets avance's en Age). Quand le sujet a froid (qu'il est transi), ii ne peut point uriner. Quelquefois ii ne peut point uriner, parce qu'il est gonfl6. L'ur~tre est r~tr~ci sur plusieurs points, particuli~rement le matin (). Pression sur la vessie, comme une envie d'uriner, imm~diatement apr~s avoir bu. Le sujet ne peut pas retenir longtemps son urine; elle sort quand ii marche, 6ternue, tousse ou nit. Envies fr6quentes d'uriner pendant la nuit: le inalade est obli g6 de se relever pl usieurs fois pour ldcher de l'eau. L'urine s'e'chappe involontairement tandis qu'il dort. Elle coule encore llongtemps, goutte A goutte apr~s qu'il a ldch6 de l'eau. Une urine blanchcAtre, d'odeur et de saveur douceatres, coule en quantite' 6norme, avec chute des forces, amaigrissement et soif inextinguible (diabktes).,Douleurs brcdlantes et quelquefois de"Chirantes, en uri nant, dans l'urktre et au. col de la vessie. Urine d'une odeur Acre et p~n6trante. L'urine depose promiptement un sediment.. Elle est trouble comme du petit lait, au. moment m~me de sa sortie. Un sable rouge (gravelle) sort de temps en temps avec 1'urine. (1) Le jet d'urine est souvent alors aussi mince qu'tun fii; ii se partage en deux; l'urine ne sort plus que par saccades, s~par~es souvent par de longs iintervalles, dernier ph~nom~ne qui cependant. LieriL fr~quemmenL lh un spasme du col de ]a vessie, provenafiL de )a m~me cause morbide. De me~me aussi la cystite par r~tr~cissement de l'urktre, et les fistules, urinaires qui en sont la suite, Wont jamais qu'une origine psorique, quoique, dans des cas rares, la sycose puisse a~re compliqu~e avec la psore. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 9 93 L'urine est d'un jaune fonc6. Urine brune. Urine noirctfe. Urine contenant des parcelles de sang, ou merne hematurie comp1~te. Sortie de la liqueur prostatique apr~s que le sujet a urine, mais surtout apr~s qu'il a pouss6" une selle un peu dure (et aussi suintement presque continuel de cette humeur) (1). Trop fre~quente's pollutions nocturnes, une, deux, trois fois par semaine, ou. m~me toutes les nuits () Pollutions nocturnes, chez la femme, avec roves voluptueux. Pollutions nocturnes, sinon fre'quentes, du moins entrafinant imme'diatement des suites ftdcheuses ('). Le sperme sort presque involontairement pendant le jour, A~ la moindre excitation, et m~me sans rigidit6 de la verge. Erections tr~s-frquentes, prolonge'es, fort douloureuses, sanspollution. La semence ne sort pas, merne dans un col't prolonge', et malgre '6Ntat d'e'rection de la verge ('*), mais elle s'&6happe ensuite en pollutions nocturnes, ou avec l'urine. Amas de s6rosit6 dans la tunique vaginale du testicule (h)ýdroc~le). (1) Quciquefois 6piusement par suite d'une perle continuelle de liquide prostatique. C-) Chez le~s jeunes gens bien porLants et chastes, elles n'arrivenl naLurellement que tousles douze-ou quinze jours, sans jnconvy~nient, et en procurant un sentiment de force, de bien-kLre. (3) M1abcolie, engo~urdissement de la pens~e, diminution de 1'imaginaLion, perle dela m~moire, abattement de 1'esprit; la vue s'affaiblit, ainsi que la digestion etl appltit; les, selles deviennent moins fr~quentes, le sang se porte hi la ttte., I'anus, etc. (1) Les testicules ne sont poinL alors rernontis vers l'abdomcn, et appliqu~s au ventre, mais ils pendent plus ou mom~s. 94 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. La verge n'entre jamais cornple'tement en erection, malgre' m~me leý titillations les plus voluptueuses. Convulsions douloureuses dans les muscles de la verge. Prurit au scrotum, qui souvent aussi est parsem.6 de boutons et de crocites. Gonflement,on endurcissement chronique d'-un testicule, on des deux (sarcoc?~le). Rapetissement, atrophie, disparition d'un testicule on des deux. Endurcissement et tume'faction de la prostate. Tiraillements, dans le testicule et. le cordon sperma*tique. I, -f - 1 ý Douleurs, contusives dans le testicule. Absence des d6sirs vdn~riens chez les deux sexes, so~uvent on touj ours. ('), La~civet6 effr6n-be, insatiable () avec teint plombd et complexion ma~ladive. Ste'rilit6, impuissance, sans lesions organiques Primitives des parties ge'nitaies,('). Ddsordres de la menstruation. L'6coullement, ne reparait pas r~guli~rement vingt-huit jours apr~s, le p~6 dent; ii ne s etablit jarnais sans que la femme 6prouve (1) Souvent pendant des ann6jes, et memeide longues annaes. Alors rien ne peut exciter le sentiment de volupt6 dans les organes g6nitaux.de 1'homme et de ]a femme: Ia verge est flasque et pendante, plus mince que le gland, qul est froid au toucher, et bleuitre ou blanc; chez la. femme, les Thvres de Ia vulve soul flasques et petites, le vagin presque insensible et ordinairement sec; parfois chute partielle ou totale des poils du pubis. 0) La nymphomanie a Ia m~me source. (1) L'abus dui colt, avec 6mission trop pr~cipit~e d'une semence aqueuse, non MIabor~e, le d~faut d'6re'ction, d'6jaculation, ou de d~sirs v~n~riens, des rý,gles trop abondantes, continuelles, aqucuses., ou trop peu. abondantes, ou nulles, un 6coulement, copicux de mucus par le vagin (flueurs blanches), des squirrhes de Povaire, 1'atrophie ou le gonflement des glandes du s~ein, l'insensibilitI6 ou Ia sensibilil6 douloureuse 'des parties g6nitales, ne sont que les annonces ordinaires de ]a st&rliI dans F~un et 1'autre sexe. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 9) quelqueincommodit6, et ne continue pas sans interruption pendant trois ou quatre jours, en donnant une quantit6' mediocre de sang d'une bonne couleur, j usqu'A ce qu.'enfin ii atteigne insensiblemen-t son terme vers le quatri~me jour, sans que le physique ou le moral s'en ressente; sa dur6e ne se prolonge pas non pl~us jusqu'6t la quarante-huiti~me ou cinquanti~me anne'e de la vie, 6poque At laquelle ii doi't cesser peu At peu et sans incommodit~s. Les r~gles tardent 6i paraitre jusqu.'apr~s la quinzi~nme ann~e, ou. m~me davantage, et, apr~s s'ktre montr~es une ou plusieurs fois, elles restent des mois ou. des annees sans couler de nouveau ('), 1 mn~ergu L'6coulement iie s'astreint pas d'une mn~ergu reuse Ai ses 6poques; ii avance de plusieurs j ours, et re-, parait souvent- toutes les trois semaines, ou, m~me tous les quinze j ours (2).0 11 ne dure qu7 tm seul jour, que quelques heures, ou, se r~duit presque At rien. III dure cinq, Six,7 huit j ours, ou. davantage, mais ne se niontre qu'A peu pr~s toutes les six, douze ou vingt-quatre heures, et s'arr~te ainsi un demi-jour ou un jour en. tier, avant de reparai~tre. 11 coule en trop grande abondance, pendant des semaines enti~res, ou revient presque tous les jour5 s) (1) De 14 p~.leur terreuse et bouffissure de la face, pesanteur dans les jamlbes, gonflemenL des pieds, frissonnements, accablement,, asthme (chlorose), etc. (2) Rarement ii retarde de qaciques jours, et alors, ii est trop abondanL, cc qui entratne 1'6puisement et, beaucoup d'autres accidents. (3) Ensuite, frquemnmenL, bouffissure de la face, des mains eL des pieds, spasmes douloureux dans ]a poitrine et Ie vent~re, symptOmes innombrable's de faiblesse nerveuse, d'exc?.s de sensibilit~l, tant, g~mc-rale qu'appartcnant seulemenL h quelque orgrane des sens, etc., et, avant 1'apparition do 1k'cOLlement sanguin, raves fatigants, r~veiI frquent par des boo ilonnements do sang, battements de comur, agitation, etc. Dans lc cas d'~oulement sangruin plus abondant, sotivent des douleurs lancinanes dans tin cOIC- du v'entre et 96 96 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. Le sang qu'il fournit est aqueux, ou me^l6 de caillots, bruns. Le sang menstruel a une tr~s-mauvaise odeur. Les r~gles sont accompagn~es d'incommodite's noin'breuses, de syncopes, de c~phalalgies (la plupart du temps d'6lancernents dans la tate), ou de tranche'es, ou de douleurs dans le sacrum,; la femme est oblige'e de se7 coucher; elle vomit, etc. Polypes dans le vagin. Icoulement blanc par le vagin, quelques jours ou plusieurs jours avant le flux rnenstruel, plus souvent immediatement apr~s, ou pendant tout le temps compris entre une p~riode et l'autre, avec diminution de l'6coulemnent sanguin, qu'il remnplace mi~zme quelquefois tout A fait; flux semblable A du lait, 'a du inucus blanc ou jaune, ou At de l'cau dcre et parfois m~me f~tide () Accoucliement avant terme. Pendant les grossesses, beaucoup d'abattement, des nause~es, des vornissements fr6quents, des syncopes, ( des dans P'aine; la doulcur descend parfois aussi vers le rectum et dans la cuisse; ensuite ii arrive, souvyent que larnalade ne peut pas uriner, on que la douleur l'empkehe de s'asseoir; apr?~s cette douleur, le ventre fait mal, cormne S'il ýtait ulc~r6 en dedans. (1) Un e innomnbrabic quantitC- de maux accompagnent ]a leucorrh~e, surtout celle de la plus ft~cheuse espl~ce, sans parler des incomnmoditc-s b6g~es, savoir, du prurit au pudendum et dans Ie vagin, avec excoriation des parties g6nitales externes et des re'gions avoisinante~s de la cuisse, surtout pendant la marclie. Cette affection port~e la un liaut degrý deermine assez souvent des accidents hlystt~riques de toute espt-ce, des derangements d'esprit, ]a m~lancolie, I'alihiation mentale, 1'6pilepsie, etc. Souvent la leticorrh~e vient par acc?~s, et alors elie est fr~quemnment, prfc~t~e de remnuements dans un cWt du ventre, ou d'ardeur dans l'estornac, le bas-ventre, le vagin, oni d'6 -lancemnents dans le vagrin et'le musean de tanchie, ou d'une douleur compressive dans Ia matrice et de pesanteur dans Ie vagin, comme si 'ut~rus allait sortir, accidents que pr~c~~ent parfois les douleurs les plns aigues au sacrurn. Les vents se d~placent:d'une mnani~re doulourense, etc. ce qu'on appelle le cancer ut~rin a-t-il bien une aulre origrine que Iapsore interne? NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 973 gonflements douloureux des veines (varices aux cuisses, aux jambes, ou meme aux grandes hMvres), des accidents hyst6riques divers, etc. Coryza d&s que le sujet s'expose au grand air; ensuite ordinairement enrouement dans La charbre. Enrouement et obstruction du nez, souvent ou presque toujours, ou aussi par intervalles. Goryza au moindre refroidissement; par consequent de pr6f6rence dans la saison froide et par un teInps humide. Coryza, tr~s-souvent, oupresque toujours, ou aussi par intervalles. Impossibilite de contracter un coryza, malgr6 des signes prdcurseurs tres-prononces de cette affection, avec d'autres maux graves dependants de la maladie psorique interne. Eurouement pour peu que le malade parle; ii est oblige de tussiculer pour que sa voix redevienne nette. Enrouement, ou meme aphonie, qui ne permet pas au malade de parler haul, apres le moindre_- refroidissement. Enrouement et aphonie continuels durant des ann~es entires; le sujet ne pett articuler hautement aucun mot. Suppuration dularynx et de la trachbe-art~re (plthisie Iaryng~e, tracheale, pulmonaire) (I). Enrouemenjtet catarrhe tr~s-souvent, ou presque toujours; le catarrhe affecte toujours La poitrine. Toux; souvent de 1'irritation et des fourmillements dans le larynx; la toux tourmente le malade jusqu' ce que la sueur lui inonde le visage (et Les mains). Toux qui ne d6sempare pas, qui va jusqu'a causer des (1) La Lracl6ite (croup) ne peut pas se d6clarcr chez tin enfant qui est exempt de psore latente, ou qui en a W dbarrass6 par un traitemeat. 1. 7 98 98 DOCTRINE HOMOE OPATHLQUE. nausees et des vomissements, et qui survient surtout le matin ou le soir. Toux qui se termine chaque fois par l'6ternuement. Toux la plupart du tem-ps le soir, apr~s s'e~tre mis au lit, et toutes les fois qu'on est couche' la teote basse. $ Toux apr~s le premier sommeil, qui r6veille biento~t le malade. Toux principalement la nuit. Toux le matin, fatigante surtout apr~s, le r~veil. Toux apr~s avoir mange', la plupart du temps. Toux aussit Ot aprýs avoir fait une inspiration profonde. Toux qui prodluit comine une sensation d'excoriation dans la poitrine, on parfois des 61ancements dans un c~te' de la poitrine ou du ventre. Toux se~che, Toux avec expectoration purulente jaune, avec, ou sans crachement de sang (1).Toux avec expectoration rnuqueuse extr~mement abondante et perte des forces (phlihisie muqueuse). Acc~s de toux spasinodique () ElIancements violents, parfois insupportables, dans lai poitrine, & chaque inspiration, toux rendue impossible par ladouleur, sans fivre inflaninmlatoire (fausse fluxion de poitrine). (1) Les phi~hisies pulmonaires ulc~reuses out raremfefli une autre cause que cette affection, ni(ýme lorsqui'elles paraissent avoir WLt d~termin6es par lesvapeurs du inercureou, de l'arsenic; du moi ns pro vienncn1t-el les, pourla plupart, d'inflammations de poitrine), pour lesquelles on' a abus6 de la saigtnte, et qui doivent ktre -toujours COnsidrfts coinmye des r6veils d'une psore latente. (2) be malade est pris subitemnent d'euvie de tousser, mais ii ne le peut" pas, parce que la respiration liii manque Lout 4i coup, jusqu'au point dWarnencr la suffocation, avec. rougreur violace cie bouftissure de la face. Ordinairement alors, le gosier est ferrn6 aussi, jde sorte que le sujet ne peut point avaler une seule goutte d'eau; au bout de huit 4 dix minutes, ii survienh commuru~ment des rapports de 1'estomac, et le spasme cesse. NATURE DES MALADIES CHRONIQIJES,9. Dou'leur dan 9 la poitrine enf lnarcharit, commie si elle allait s'ouvrir. -Douleur compressive darP-,;ia poitrine, len respirant profond~ment et en 6terniZýant. Souvent une 169""re douleiir anxieuse A l'ext~rieur de la poitrine, qw,!, lorsqu'elle ne se dissipe pas. promptement, de"g~n~re en m~lancolie profonde(1 Douleur br frlan'te dans la poitrine. lMancements frequents dans la poitrinae, avec ou. sans toux. Point de o t' aigu; le corps 6tant tr~s-chaud, impossibilit6 Presque complete de respirer, A cause des M~ancements dans la poitrine, avec crachement de sang et mat, de t~te; le sujet est oblig6 de s'aliter. Cauchernar; le sujet est re'vei11d La nuit, ordinairement par un roýve penible; mais ii ne peut ni se mouvoir, ni appeler A son secours, ni parler., et quand ii cherche A s& toucher, ii resse'nt de's douleurs aussi into1erables que s'il all~ait se d~chirer (2)..Suspension de la respiration, avec d1ancements dans ]a poitrine A la moindre marche(); le malade ne peut faire uni pas (angine de poitrine). Asthme seulernent dans les mouvements des bras, nony, en marchant. Acc~s d'6touffement, surtout apr~s minuit; le malade est ob~ige de se mettre sur son s~ant, quelquefois m~rne de soirtir du lit,. de se tenir debout, le corps ployd en deux et appuy6 sur les mains, d'ouvrir la fenkLre, ou d'aller au,grand air, etc.; le cueur lui bat; ii survient ensuite des rapports, ou des bWiIlernents, et le spasme se dissipe, avec. ou sans toux et expectoration. (1) Ordinairernent par acc~s qui durent dui soir au matin, pendant loute la nuit.I (ý) Ces ac~cs se r~pkten1 phisieurs fois dans une mfme nuit, surtout forsque le sujet n'a pas pris I'air pendant la journ~e. ()Principalemenut en gravissant in endroit esearp6. o00 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Batterents L4Lf, cceur, avec anxiet6, surtout pendant les nuits. Asthme; respiration bruy,ýnte, difficile, parfois m~me sifflante. Respiration courte. Astline pendant les mouvernents, avec ou sans toux. Asthme, surtout 6tant assis. Asthrne spasmuodique; lorsqu'il survient en plein air, ii coupe la respiration. Asthme paraccs qui durent plusieurs semaines. Disparition des seins ou grossissement extreme de ces glandes, avec affaissement des mamelons. trysipAe hl'un des seins (surtout chez les femmes qui allaitent). Une glande dure, qui grossit et durcit toujours, avec des Mancernents, dansl'un des seins ('). 1ruptions pruriteuses, ou meme humides et croeiteuses, autour des mamelons. Douleurs tiraillantes, tensives (d6chirantes), dans le sacrum, le dos, la nuque. Raideur douloureuse, tiraillante, lancinante, A la nuque, au sacrum. Pression entre les omoplates. Sentiment d'un poids qui pese sur les 6paules. Douleurs tiraillantes, tensives (d~chirantes), dans les -membres, soit dans les muscles, soit dans les articulaLions (rhumiatistne). Douleurs tiraillantes et compressives cA et 1& dans le perioste des os, surtout des os longs (2). (') Les diverses varitktes deccc qu'on appelle cancer au sein ont-elles bien une autre origine que la psore inlerne? (2) Alors les parties sont douloureuses au toucher, comme si elles ýtaient brisees ou excorifes. - NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 1101 Mlancements dans les doigts ou les orLeils ('). 1lancements dans le talon et ]a plante du pied, en appuyant le pied par terre. Ardeur A la plante des pieds ('). Douleur dans les articulations, comme si on rdclait l'os, avec gonflement rouge et chaud, qui est excessivement sensible au toucher et au contact de l'air;' irritabilit6 extr~rne du mdral et morosit6 du caract~re (goutte, podagre, chiragre, gonagre, etc.) (1). Les -articulations des doigts gonfl~es, douloureuses quand on y touche et qu'on les ploie. Les articulations se tum6fient, restent dures et gonfles, et causent de la douleur quand on les ploie. Articulations comme raides, avec mouvements difficiles et douloureux; les ligaments articulaires semblent ýtre trop courts (4). Articulations douloureuses pendant le mouvement (). Les articulations crient ou craquent quand le sujet se meut. Les articulations se disloquent tres-facilernent (6). Disposition toujours croissante a' se donner des tours de reins, ou, comme on dit, a se blesser par le moindre effort musculaire, en ex6cutant de petits travaux aveces rm'hins, (1) Qui, dans les cas graves el invyt&r6s, s'exasp~rent beaucoup. (e) Surtoui la nuit, dans le lit. (3) Les douleurs sont plus vives ou le jour on la nuit. Aprs chaquc acc~s, et quand #nflammation esL pass6e, les articulations de la main, du genou, du pied, du gros orteil, causent des douleurs en marchant; elles soot alors le siege d'un insupportable engourdissement, et Ie membre esL af'ibli. (4) Par exemple, le tendon d'Achille en posant tl pied h terrre; raideur dc l'articulation du pied, du gcnou, soit passag~re (aprs etre demeur6 assis, en se levant), soil permanente (contracture). P(6) XPaePple, I'articulation humdro-cubitale, quand on 16ve Ic bras, et celle dup,quand on mnrchesont douloureuses, comme si elles allaient se rompre.6 jq) N M1e, les articulations do pied, de La main, du pouce. 102 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. en s'allongeant pour atteindre- A quelque chose de haut, en soulevant des objets qui ne sont pas lourds, en se tournant brusquemient, etc. Cette distension, souvent peu considerable, des muscles produit alors, dans beaucoup de cas, les accidents les, plus graves, des syncopes', tous, les, degr~s, de l'affection hysl~rique ('), ]a fi~vre, le crachement de sang, etc., tandis qu'une personne non attein~tede la psore souh~ve des fardeaux en rapport. avec son 6nergie musculaire sans en e'prouver le mioindre inconv&nient () Les articulations se de'rangent tr~s-facilemaent dans les mouvements qui portent A faux (0) Douleur dans l'articulation du pied, quand on pose le pied a terre, comme si elle allait se briser. Ramollissement des os, courbure de l'6pine du dos (gibbosit6); courbure des os lo'ngs du bras ou de la jambe (rachitisme). Fragilit6 extreme des os. Sensibilit6 douloureuse de la peau,' des muscles et du perioste, A une pression mod~r6e () (1) Souvent aussi it se de~clare sur-le-champ une forte douleur au vertex, qul estxn~me douloureux quand on y touche, ou des douleurs soil dans le' sacrum - soil, dans la inatrice,--assez sou vent, des 61anctemints dans le c6Ik de la poit rifle ou entre les deux 6paules, cc qui coupe la respiration; oil bien une raideur doulotireuse de la nuque ou de I'~pine di. dos; fr~quentes i6rucLations bruyantes, etc. (2) Le vulgaire, surtout I'liommre de la ceamnpagne, chcrche alors bL se soulager par une sorte de frottemneni mesrn~rique, dont, it obtient, quelquefois,du, succ?~s, mais passag?~ement. 11 arrive souvent, dans ce cas, qiilune comn~m~re prorn~ne les extr~rmit~s de ses pouces sur les omoplates, en atlant -vers les aisselles, ou le long de I'~pine du dos, ou enfin depuis l'pigastre j usque sous les cotes; seutlement presque toujours on ernptoie une pression trop forte. 0) Par exemple, I'articulation du~pied dans iin faux. pas, ou aussi celle de I'ipaule. It faut C-galement rangrer ici laluxation lente et grad, o' ede lFarticulation coxo-f~rnorale, ]a sortie de la w~e'du femur hors de la cavit,6 cotyloide, avec allongenient ou raccourcissenient dii membre ~etla~udicaMion. (1) Un OweIocdger contre un corps 6Lrangrer cause une doule'ur vyiolente et NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 403 Douleur insupportable (') dans la peau (les muscles ou ou le p6rioste) d'une partie du corps, au moindre mouvement de cette partie ou d'une autre 6loignie; par exemple, en 6crivant, douleur dans l'aisselle ou le cite du cou, etc., tandis que 1'action de scier ou tout autre travail avec la m~me main ne cause point de douleur; douleur semblable dans les parties voisines, causee par l'action de parler et par le mouvement -de la bouche; douleur aux 16vres et aux joues, par l'effet d'un attouchement 16ger. Engourdissement de la peau ou des muscles de certaines parties et de certains merubres ("). Quelques doigs, ou les mains, ou les pieds, paraissent comme morts (3). Fourmillement ou meme picotement semblable 'a celui qui succhde aux crampes, dans les bras, les jambes et autres parties (mime au bout des doigts). Agitation fourmillante ou tournoyante, ou interieurement pruriteuse, surtout dans les membres infdrieurs (le tris-prolong6e: les points sur lesquels le corps appuie dans le lit sont trissensibles: de lh vient que le sujet se retourne souvent pendant la nuit; les muscles fessiers et 1'os ischion sont le sisge d'une sensation douloureuse; it suffit d'un pefit coup donn6 aveola main sur lacuisse pour causer une grande douleur. Un I6ger choc coo tre un corps dur laisse des taches bleues, des ecchymoses. (1) Cette douleur varie h un point incroyable. Souvent b.rlante, convulsive, lancinante, souvent aussi indescriptible, elle exalte unidegr6 insupportable la susceptibilit6 morale; on l'observe surtout l la partie supdrieure du corps, h la face (tic douloureux), h la peau du cou, etc., par I'effet d'un 16ger attouchement, de laction de parler ou de mAcher, dans l'6paule par suite d'une faible pression ou du mouvement des doigts. (2) It ya absence du toucher: les museles sont comme raides on comme ddbandds, soit par acchs, soit d'une manire- pefitnanente. (1) Le mnembre est alors bline, exsangue, insensible et froid, souvent pendant des heures entibres, surtout lorsque l'air est frais (le frottement avec un morceau de zinc en descendant vers le bout des doigts on des orteils, dissipe ordinairement ce symptOme avec promptitude, mais n'agit cependant que d'une manire palliative). I oi DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. soir dans le lit, ou le matin en s'eveillant); le sujet est oblige de changer de place A tout moment. Froid douloureux dans quelques parties du corps. Ardeur douloureuse dans certaines parties (souvent sans changement de la- chaleur ek-tLrieure ordinaire du corps). Froid frequent ou -continuel du corps entier ou d'un cote du corps, quelquefois aussi d'une seule partie; froid aux mains, aux pieds, que le sujet ne peut mume pas 6chauffer la nuit dans le lit. Frissonnement continuel, m1ine sans changement exterieur de chaleur A la peau: Frequentes bouffdes passageres de chaleur, surtout Ala face, plus souvent avec que sans rougeur; manifestation rapide d'une vive chaleur pendant le repos ou au moindre nouvement, souvent mlme dejA en parlant, avec ou sans sueur. La moindre chaleur de l'air dans la chambre est extr8 -nement desagreable, cause de 1'agitation, oblige le.malade A changer sans cesse de position (quelquefois avec pression dans la tRte, au-dessus des yeux, sensation que soulage assez souvent un saignement ide nez). Bouillonnement de sang, ou meme sentiment-de pub. salion dans tous les vaisseaux (pendant lequel le malade est sou vent tout pAle, et 6prouve commae une sorte de d6 -tente dans le corps entier). Afflux du sang vers la tote. Afflux du sang vers la poitrine. Yarices aux membres inf~rieurs (aux parties g6nitales), parfois aussi auxbras (me^me chez les hommes), souvent avec douleurs d6chirantes (surtout par les temps orageux), ou prurit dans ses tumeurs (i). (1) Les anevrismes paraissenL n'avoir pas d'auInre source que la psore. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 105 Erysip Ae, soit a la face (avec fievre), soit aux merubres, soit au sein, chezies femmes qui aflaitent, et surtout dans un point d6j A bless6 (avec 6lancements semblables Ades coups d~6pingle, et ardeur brhlante). Panaris, mal d'aveniture. Engelures (rnme en d'autres saisons que l'hiver) aux doigts et aux orteils, causant du prurit, de P'ardeur et des dlancements. Cors, qui d~terminent une douleur br ilante et lancinante, m~me lorsque rien ne les comprime. Furoncles qui reparaissent de temps en temps, surtout aux fesses, aux cuisses, aux bras -et au tronc. En y touchant, on provoque de petits 6lancements. Ulc res aux jambes, surLout aux chevilles et au-dessus, ainsi qu'4 la partie inf~rieure des mollets, avec chatoulllement et sentiment de corrosion sur les bords et nordication comme caus~e par la presence d'un sel dans le fond; les alentours sont bruns ou bleudtres, parsemessde varices qui, dans les temps d'orage et de plule, causent des douleurs d6chirantes, surtout la nuit; souvent ii y a en meme temps 6rysip6le, apr~s le chagrin ou la peur; souvent aussi crampes du inollet. Gonflement et suppuration des os longs du bras, de la cuisse, de la jambe, m~me des phalanges des doigts et des orteils (spina ventosa). Tum~faction et raideur des articulations. - 1ruptions cutanees consistant soit en v~sicules puru1entes isoldes, accompagndes d'un prurit voluptueux, qui aapparaissent et disparaissent de temps en temps, surtout aux doigts ou A d'autres parties, qui causent de l'ardeur briflante apres avoir Wt6 6corch~es, et qui ont la plus grande analogie avec l'exanth~me psorique primitif; soit en un exantheme ortiM, ayant l'apparence de papules blanches et de vesicules pleins d'eau, la plupart du temps avec une 106 106 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. douleur bffdante; soit en boutons, sans douleur, A la face, Ala poitrinpe, au dos, aux bras et aux c~uisses; soit en dartres ayant la forme de petits grains, de taches rondes et serr~es, plus ou moins larges, la plupart du tenmps rongedlires, tant t s~ches, tantO~t humides, avec un prurit semI)Iable A celui que cause l'~ruption psoriquie, et une chaleur brcilante apr es qu'on s'est gratte"(C); soit en croiltles e'1ev6es au-dessus du niveau de la peau, ayant une forme ronde, d'un rouge intense aux alentours, et non douloureuses, avec de, frequents 61ancemi-ents vifs dans les portions de ]a peau qui en sont encore exemptes; soit en 6crailles s~ches, furfurac~es, qni convrrenf de petites plaques arrondies des t~guments, 'se d~tachent et se reproduisent souvent, sans ktre accompagn~es d'aucune sensation particuli~re; soit enfin en rou gears s~ches au toucher, accompagn~es d'une douleur brtuilante, et de'passant un pen le niveau de la pean. Taches de rousseur,. petites et rond *es; taches brunes ou brun6dtres a la face, anx mains et sur la poitrine, non douloureuses. a Taches hUpatiques; grandes taches brund~tres, qui convrent souvent, les membres entiers, les bras, le col, la poitrine, etc.; et ne cau sent ni douleur ni prurit. Teinte jaune de la peau, taches jaunes, de me~me natLure, autour des yeux, autour de Ia bouche, an col, etc., sans douleuirs (!,). Yerrues A la face, aux avant-bras, aux mains, etc.P (3)0 ()Ces taches, entour~es d'une aur~ole rouge, s'6tetiden1L oujours de plus en plus, Landis que le milieu semble se d6barrasser de l'exanth~me, la peau y devenant lisse eL luisante. (2) Apr?~s I'exercice en voiture, la couleur jaune de ]a pcau se manifeste surtout Iorsque la voiture est sur le point de s'arrkter, sans'ALre encore en repos. (') Surtout dans la jeunesse. Beaucoup de ces Yerrues ne durent pas longtemps, et disparaissent pour faire place it d'autres symptOmes depsore. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 40 107 Tumeurs enkyste'es dans la peau, le tissu cellulaire sousjacent, ou les gainDes des tendons (ganglions), de forme et de grosseur diverses, froides, sans douleurs ('). Gonfleruents gla'ndulaires au col, A l'aine, dans le phi des articulations, au pli du bras, dans le j arret, sous Paisselie C et aussi dans les seins. Ari~dit6 de 1l'6piderme, soit par tout le corps, avec irnpossibilite:de suer ou de transpirer sensiblement par 1'exercice et la. chaleur, soit seulernent sur queiques parties () Sentiment..' insolite de se'cheresse par tout le corps (m~me h la. face, dans ha bouche,ý,dans la. gorge ou dans le nez, quoique lPair inspire" passe librement). Propension extreme ht suer au. moindre mouvemzent, nime par acc~s en restant assis, ou. seuhement de quelques parties du corps; par exemple, sueur continue lie des mains et des pieds () sueur abondante sous les aisselles (') et a'utour des parties g~nitales. Tous les jours, le matin, la sue ur coutle souvent hi flots, pendant des ana)6,,e& fre~quemment d'odeur acide on miordicante() Sueur'd'un seul cOt6 du corps, oiu seulement soit dans sa. moiti6 supe'rieure, soit aux extremite~s inf~rieures. (1) Le fongus h~matode, devenu si terrible dans ces derniers temps, nWa pas d'autre origine que la psore, comme je crois devoir le conclure de quelques, fajts. 0) Queiquefois, apr~s des douleurs lancinantes, ulsdUg~nrenL en une espe'ce d'ulctration clironique, qui, au lieu de pus, ne stdcr~te qu'ua mucis, inccdore. '(3) Principalement aux mains, au 016t externe des bras et des jambes, et m~me hi la fdce; la peau esL sý.che, Apre, rApeuse, souvent aussi couverte d'~ailles f ufurac~es. (4) Dunt- deur ordiiiairement Lr?~s-fMide, et queiquefois si abondante que'ehfe inonde et excorie les plantes des pieds, les, talons et lea orteils, au moindre exercice. (5) Assez souvent de couleur rougre, ou d'odeur hircine, alliac~e. (8) lci se rangent ajissi ics sucurs que Ics, enfants psoriques (-prouvent "a la tOte, le soir, apre~s s'6tre endormis. 1108 DOCTRINE HOMEOEOPATHIQUE. Propension loujours croissante a" se refroidir, soit le corps entier (parfois apres s'ýtre mouiIh6 les mains avec de l'eau chaude on froide, comme en lavant du linge), soit seulement quelque partie, la tete, le col, la poitrine, le hasventre, les pieds, etc., dans un courant d'air m6diocre ou faible, on apr~s s'ýtre mouil1I leg'rement cette partie ('); ii suffit me'me pour cela 'que la chambre soit fraiche, 1'air charge d'humidit6, ou le barom~tre has. Le sujet ressemble A un almanach vivant, c'est-&-dire qu'A 1'approche d'un grand changement de.,temps, d'un froid vif, d'nn ouragan, d'un orage, ii ressent des douleurs vives dans des parties du corps, actueflement gu6 -ries et cicatris~es, qui ont e't autrefois lse'es, blessees, fractur~es. Gonflement s~reux soit des pieds seulegient au d'un seul pied, soit des mains, de la face, du ventre on du scrotum, etc., senlement; qnelquefdis ced6matie g6nerale (hydropisies). Accs de pesanteur soudaine des bro-,OU des jambes. Acces de faiblesse comme paralytique d'un bras, d'une main, d'une jambe, sans douleurs, tant6t survenant d'une mani~re subite'et passant rapidement, tantOt commencant peu A peu et allant toujours en augmentane., Craquement dans les genoux. Propension des enfants A tomber sans cause visible. On observe aussi chez les adultes de ces acces de faiblesse (i) Les accidents qui surviennent immediatement apres sont graves et varies; douleurs dans les nembres, maux de t(6e, coryza, mal de gorge et angine, catarrhe, gonflement des glandes du cou, enrouementk toux, gene de ]a respiration, picotements dans la poitrine, fiUvre, troubles de ]a 0estion, coliques, vomissement, diarrh~e, mal d'estomac, parfois m~me convulsions i tla facc et dans d'autres parties, couleur icttrique de la peau, etc. Nut individu non psorique n'6prouve ]a moindre incomrodit6 sous I'nfluence de causes parcilles. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 109 dans les jambes, de sorte qu'en marchant un pied glisse par-ci, et l'autre par-1M, etc. Acces soudains de faiblesse, surtout dans les jambes, en marchant au grand air ('). En s'asseyant le malade ressent une insupportable faiblesse; ii devient plus fort en marchant. La propension 'des articulations A se luxer dans les faux pas augmente toujours, et arrive jusqu'& la production d'une luxation compl~te, par exemple du pied, de l'6 -paule, etc. Le craquement des articulations au moindre mouvement du minembre va en augmentant, avec une sensation desagrdable..L'engourdissement des membres augmente et reparait A la moindre occasion, par exemple en s'appuyant la tate stir le bras, en croisant les jambes 6tant assis, etc. Les crampes douloureuses dans plusieurs parties musculeuses augmentent et se reproduisent sans cause appr&ciable. Retraction lente, spasmodique, des muscles flUchisseurs des membres. Convulsions rapides de certains muscles, de certains membres, meme pendant l'tat de veille, par exemple, de la languedes lvres, des e d uscles de la face, de ceux du pharynx, de l'ceil, des mdchoires, desmains et des pieds. Raccourcissement tonique des muscles fl1chisseurs. Tournoiement ou torsion involontaire de la tate ou des meinbres, en pleine connaissance (danse de Saint-Gui). Acces subits de defaillance et chute des forces, avec perte de connaissance. (') Quelquefois le sentiment de faiblesse paralt remonter alorsjusqu'h I'tpigastre, oa ii d6g6nbre en une boulimie, qui brise soudainement les forces dulmalade; celui-ci devient tremblant, ct ii cst oblige de se couchebr sans dMlai pour quelque temps. ilo DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Acc~s de tremblement des membres, sans anxiet6. Tremblerent continuel; battement m~me des mains, des Ibras, des jambes. Acc~s de perte de connaissance durant un instant ou une minute, lat~te etant pench~e sur une epaule, avec ou sanis convulsions dans l'une ou l'autre partie -du corps. epilejsie de diverses esp~ces. Bdillements et pendiculations presque continuelles. Somnolence pendant le jour, souvent aussit6t aprs s'~tre assis, surtout a la suite des repas. Difficult6 de s'endormir le soir, dans lelit, souvent pen-- dant llusieurs heures. Le malade ne fait que sommeiller durant la nuit. Insomnie chaquenuit, A cause d'une chaleuraccablante,. causant une anxi6te 'qui oblige souvent A -quitter le lit et a se pronener dans la chambre. Plus de sommeil, ou du moins de sommeil profond, apr~s trois heures du inatin. Perception de toutes sortes d'images fantastiques par le seul fait de 1'abaissement des paupisres. ld&es bizarres, inquietantes, qui assaillent 1'esprit au moment de s'endormir, et obligent A se lever, h se promener longterps. Raves tr~s-vifs, simulant l'~etat de veille, ousonges tris-. tes, effrayants, accablants, lascifs. Habitude de parler haut, de crier en dormant. Somnanibulisme. Le malade se re1~ve Ia nuit, les yeux ferinzs, et accomplit aisement ainsi toutes sortes de choses, nmcme dangereuses, sans en conserver le souvenir quand ii est 6veiI16. Acc~s de suffocation pendant le sommeil (cauchemar). Douleurs diverses et insupportablesla nuit, ou soifnocturne, secheresse de la gorge, de la bouche, ou frequentes envies d'uriner la nuit. NATURE DES MA.LADIES CHRONIQUES. 11 III Le matin, en s'dveillant, le malade est triste, engyourdi, accab16, et plus fatigue" que quand ii s'est couch6'; ii lui faut des heures enti~res pour se remettre, et la fatigue ne se dissipe qu'apr~s qu'il s'est lev6. Apr~s une nuit fort agite'e, ii a souvent plus de force le matin qu'apre~s un sommeil calme et profond.,.Fi~vre intermittente tr~s-vari~e, quant au type, A la dure'e, A laforme, quotidienne, tierce, quarte, quintane, septane, lorsqu'il n'en r~gne aucune ni sporadiquement, ni e'pid~miquement (1),ni end~miquement, dans la contr~e. Tous les soirs un acc~s de froid f~brile, avec couleur bleue des ongles. Tous les soirs qu elques frissonnernents. Tous les soirs de hi chaleur, avec afflux du sang vers la.teote e t rougeur des joues; cette chaleur est souvent m&. 1~e de froid. Fi~vre-interm-ittente de quelques sernaines de dure', A laquelle succ~de, durant quelques autres semaines, une eruption pruriteuse hurnide, qui gu~rit A l'apparition de nouveaux acc~s d'une fi~vre'typique, eL ainsi de suite alternativement, pendant des anne~es. Tout~es sortes de deirangernenls. du ccirac1~re ct de l'esprit () Me'lancolie seule, ou alternant soit avec la. demence, soit m~me avec la fureur, et avec des moments lucides. Anxi6t6s le matin, en sortant du sommeil. A nxi~t~s le soir, apr~s s'ýtre mis au' lit () (1) Les fitvres, intermi ILen Les 6pidt~miques n'alteignenL ja-mais les hommes exemnpLs de psore, de sorLe que la Lendance hi les con tracder doit LrWe consid~r~e comnme un sympt6me de cette affection. (2) Je n'ai jamais vu, ni dans ma praLique, iii dans aucune maison d'aliei - n~s, un m~Iancolique, un homme en d~mence, ou tin fou furicux, dontfla maladie P'e'tL point pour cause la psore, quoique cependant celle-ci fa~t parfois, mais rarement, compliqu~e avec, la sy'philis. (1) Qul provoquent des sucurs abondantes chiez queiques personnes. D'autres n'1prouvent ensuite que des bouillonnemenls de sang eL, des pulsations 112 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Anxie't~s plusieurs fois dans la journee (avec ou sans douleurs), ou At certaines heures, soit du jour, soit de la. nuit: ordinairenient alors la pe'rsonne ne goefite jamais de repos; elle est oblige'e de courir ch et 16i, et souvent aussi elle tombe en sueur. M6lancolie, battements de cceur et anxiet6s qui 6veil-. lent la nuit le malade (la. plupart du temps irmm~diatement avant l'apparition des r~gles). Monoinanie-suicide (') (spleen?). Caract~re larmoyant. Le malade pleure souvent des heures enti~res sans savoir pourquoi () dans tous les vaisseaux; chez certaines, l'anxiWLt va jusqu'h resserrer le ]arynx, en sorte qu'elles paraissent ktre su'r le point de sufl'oquer; chez d'autres, le sang semnble s'arrkter dans tons ics vaisseatjx, cc qui est ]a cause de l'anxik(-, qu'ellcseprouvent. L'anxi6te es'. parfois accornpagn~e d'images etde pens~cls d~sagrr~ables, qui paraissentlIa causer; mais cet efl'eL n'a pas lieu toujou rs. (1) On paralt n'avoir pas fait attention 4 ceLte csp~ce d'ali~nation mentale, qui 6cgalement est purement psorique. Sans 6prou~ver d" anxiWt% sans avoir d'id~cs qui ics tourmen tent, et jouissanL en apparence de leur pleine raison, les personnes qul cen sou L aLeintes se trouvent pouss~es par un certain sentiment, de n~ccssik[ i4 se donner la mort. On ne les gu~rit qu'en les debarrassant de la. psor-e, lorsqu'on reconnalt & temps les symptOmnes par lesquels celle-ci se manifeste chez elles. le dis 'a temps, parce que quand l'alidnation. est porl6e au dernier degr6, cite a pour caract~re particulier que le malade ne communique hi personne son in~branlable resolution. Elie ne revient que par acc~s durant, une demni-hieure on quciqucs heures, ordinairement tous les jours sur la fin, et souvent 'a des 6poques fixes de ]a journ~e. Cependant, outre leurs acc~s de monomanie-suicide, lcs malades en out commun6 -muert encore d'anxitWt, qui paraissent cependant ind~pcndants des autres, se montrent 4 d'autres hieures, et sonL la plupart du temps accompagn(-s de pulsations h I'pigastre, mais pendant lIa dur~e desquels le d6sir de la mort ne se fait pas sentir. Ces acce~s d'anxiWt, qui semblent We plus physiques et ne pas se rattacher 4 des pens6es d~sagr~ables, peuvent cependaut manquer, tandis que ceux d'cnvie de se suicider domninent au plus hauL. degr6 parfois aussi ils reviennent plus fr~quemment, apr?~s que ceux-ci ont W gru~ris en grande. partie par' les reme'des antipsoriques, de sorte que les uns et Ics autres, paraissent Wte indUpcndants, quoiqu'ils aicnt pour source le m~nc inal foudarnental. (1) Syrnpt6une que la nature malade paralt copendant, surtout chez les NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 41 413 Acc~s de frayeur. Le malade craint par exemple le feu; ii redoute de rester seul, d'ýtre atteint d'apoplexie, de d6lire, etc. Acc~s de propension Ai la col~re, avoisinant l'ali~nation mentale. Frayeur, souvent Ai la moindre cause; les malades sont fr~quemlment alors pris de sueur et de tremblement. Horreur du travail chez les personnes d'ailleurs les plus actives; nul goct~t pour les affaires; au contraire, repugnance prononcee pour toute esp~ce d'occupation () Sensibilit6 excessive. Irritabilit6 par faiblesse () Changementedhumeur fr~quent. Le sujet est souvent femmes, produire pour r~duire au silence plusieurs affections nerveuses plus graves. (1) Une f emme, dans ce c-as, 6tait atteinte d'anxi&t6, toutes les Lois qu'elle voulait, se livrer aux occupat~ions de son m~napge; les membres lui tremblaient, et elle devenait tout hi coup si accabl~e, qu'elle 6tait oblig~e de se couclier. (9-) Toutes les impressions, physiques et morales, m~me les plus faibles, d~terminent une irritation maladive, port~e souvent, h un haut, degr6. LU 6v0nements non-seulement tristes, mais m~me heureux, causent, souveiL des maux et des souffrances extraordinaires; des r~cits touchants, et m~me seulement, des ide'es qui s'y rapportent, on leur simple souvenir, agitent les nerfs, troublent, la Wae, etc. 11 saffit de lire pendant queique temps des choses m~me indifl'drentes, de regarder un objet avec attention, par exemple en cousant, d'~outer altentivemnent, des choses m~me qai nWont aucun attrait, d'une lumi~re trop vive, d'ane conversation ht voix haute entre pinsieurs personnes, m~me des sons isol~s d'an instrument de masique, du brait des cloches, etc., pour produire des impressions fAcheases, du tremblement, del'Pabattement, des maux de tote, du froid, etc. Assez souvenh aussi Ic go~it et l'odorat sont exalt~s. 11 est, m~me, dans beaucoap de cas, -nuisible de se livrer ht un exercice modWr6, de parler, de s'exposer ht une chaleur ou ht un froid m~me mediocre, dWaller en pleim air, de se mouillier ]a peau avec de N'adi, etc. Beaucoup de personnes ressentent les changementsc subits de temps jusque dans lear chambre, oia la plupart se plaignent quand le temps est o rageux et hurnide, un plus petit nombre quand ii est sec et le ciel serein. La pleine lane, cliez les uns, et la nou'velle lane, chez d'autres, exercent aussi une influence d6favorable. is 444 144 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. fort gai et d'une gaietA.. immode'r~e, souvent aussi soudainement abattu par l'ide'e de sa. maladie, ou par d'autres objets, sans importance. Passage rapide de la gaiet6 Ai la. tristesse, ou affliction sans cause. Tels sont quelques-uns, des principaux sympto'mes oh-. serves par moi, qui, lorsqu'ils se r6p~tent souvent ou deviennent continus, annoncent que la psore interne sort de son 6tat latent.- Ce sont, en m~~me temps les 6le'ments dont le miasme psorique, d6velopp6 par des circonstances exte'rieures d~favorables, se compose, quand ii s'exprime par une foule innoinbrable de maladies chroniques, auxquelles la constitution individuelle, les habitudes, le genre de vie, les influences du dehors et les impressions physiques on morales apportent tant de modifications, qu'elles sont bien loin d'e'tre 6puise'es par la longue s~rie des esp~ces nominales que la pathologie ordinaire donne faussement pour autant de maladies particulk~res et distinctes () (1) Sous les noms de scrofules, rachitisrne, spina ventosa, atrophic, -marasine, phihiisie, pulmonie, asthme, phihisie muqucuse, phihisie laryngee, catarrhe chironique, coryza habituel, dentition diffleile, mialadies vermineuses, dyspepsie, spasm-e du bas-ventre, hiypocondrie, hyst~rie, cedematie, ascite, lydropisie des ovaires, hydrom.Nre, hydroc~le, hydroc6phale, amsýnorrh~e, dysm(Suorrl6e, meirorrhagrie, umatm~se, hemoptysie et autres h~morrhacieS,;flueurs blanchies, dysurie, isehurie, Cnur~sis, diab~tes, catarrhie de la ye-ssie, hemorrholdes ve'.sicalcs, nephralgrie, gravelle, retr'cissement. de 1'r~te, retrecssemeflt des intesLins, hemorrholdes borgnes et fluentes, fistule h I'anus, constipation, diarrhee chronique, induration du foie, jaunisse, cyanose, maladies du ecrur, battements de cceur, spasmes de poitrine, liydropisie (le poitrine, avortement, st6ilit, nymphomanie, impuissance, induration du testicule, atrophic du testicule, prolapsus de la rnatrice, hyst6-. roloxie, hernics ingruinales, crurales ci ombilicales, luxations spontanees, d6 -vialions de la colonne vertkbrale, ophihalmies cbroniq'ies, fistule lacrymale, Inyopie eL presbyopie, nycialopie et hemeralopie, obscurcissement de la. cornec, cataracle, glaucome, amaurose, surdii6, absence de I'odorat et du goit~I migraine, tic douloureux de la face, teigne, croithes laiteuses, darires, urlication., tumeurs enkysi~es, goitre, varices, anevrisme, 6rysip~le, ulce'res, NATURE DES MALADIES CHIIONIQUES. 11 I I "a Ce sont 1It les sympto~mes secondaires caract~ristiques du mal miasmatique primitif devenu manifeste au dehors, ecc monstre At mule t~tes, qu'on a si longtemps me"COfluU I caie, squirrhes, cancer aux lIyres, et aux joues, cancer au sein, cancer dc matrice, fongus h~matode, rliumatisme, isehiagre, gouttle noucuse, podagre, apoplexie, syncope, venliges, paralysies, con tractures, t~tanos, convulsions, 6pilopsie, clior~e, m~lancolie, manic, d~mence, faiblesse nerveuse, etc. (1) Je conviens qu'une doctrine suivant, laquello une origine psorique &oit,( tre attribu~o h toutes les maladies chroniques (non v~n~riennes) qui, non susceptibles d'6tre gu~ries par ]a seule force vitale, avec le secours d'un genre de vie r&gl6 et, d'autres circonstances favorables, font mn~me des progrrrs continuels d'annde' en ann~e, ne pent manquer de surprendre les esprits born~s et coux qui n'ont pas pes6 mflrement mes motifs. Mais iell n'en est pas momns vraie. Faudrait-il ne pas regarder uno de ces maladies comme psorique uniqu 'emont parce qu'en remontant jusqu'au jour de sa nassnoI malade ne se souvient pas d'avoir eu jamais de d~mangreai-.sons, de pustules h la peau, on parce que la gale passe pour une affection honteuse? Comme Ics maladies chroniques qui 6clatent a la suite d'unn gale avou~e (et, qui n'a pas 61, gu6-rie) rdsistent an pouvoir de la force vitale, qu'elles suivent, Ia rnme marche que les affections psoriques, et que, comme ellos,; elles vont toujours en s',aggravartt, tant quo les adversaires de ]a doctrine de lapsore 'no pourront, pas assigner uneautre source, au moins aussi vraisemblable, aL une maladie non v6n~riennle qui empire sans cesso, malgr6 la reunion des circonstances les plus favorables sous le point de vue des conditions ext~rieures, du regyime, do ]a moralit6 et de la "ignueur du corps, sans que l'on puisse arriver a la r~minisconce d'uno infection psorique ant~rieure, j'aurai pour moi 'los mmems chances do probabilit6, cent, contre un 4 paninr que cette maladie depend de Ia psore, quoiquo le malade ne puisse ou no veuille pas se souvenir du pass6. Douter de choses qui no sauraient 0,tre mises mat6riellement sous les yetix ost, facile, mais ne prouive rien; car flegaintis est probare, suivant un ancion axiome de, droit. Nous n'avons m~me pas besoin d'invoquer l'efficacit,6 des remn~es antipsoriques pour d~montrer la nature psorique de ces maladies chroniques dans losquelles ]'infection ant,6rioure nWest point avou6e; elle no nous sort, ici que comme 1a'preuvo apr~s une opi~ration d'arithim6tique bien faite. D'un autro cOt6, aucun moyen homceopathiquo ne convenant, ici autaut quo les antipsoriques, parce q'uo ces derniers sont mioux appropri~s an nombre des symptOmes de la grande maladic de la psore, jo ne vois pas pourquoi on refuserait de leur donner cetto 6pitliel d'antipsoriques. On n'est pas fond6 non plus h mo faire un roproche de co que je mets stir le compte (du r~veit de la pso?-e latente (Orgatzon de I'art de gueirir, S 78), los maladies ai 4~16 DOCTRINE HOMQEOPATHIQUE. DU IRAITEMENT DES MALADIES CIIRONIQUES Nous passons maintenant au traitement homceopathique des maladies chroniques, en nombre incalculable, dont La gu~rison devient, d'apres ce qui a e'e dit pr~c&demment sur la nature de leur triple origine, sinon facile, du moins possible, chose qui avait et6 absolument impraticable avant qu'on en connuit La source. Cette notion permet, en effet, de les gue'rir depuis que les rerndos homwopathiquement sp6cifiques contre les trois miasmes diff~rents ont 6te en grande partie d~couverts. Les deux premiers miasmes desquels d~pendent les moins nombreuses d'entre les affections chroniques, savoir, La syphilis, ou la maladie ven~rienne chancreuse, et la sycose, ou la maladie des fics, avec leurs suites, seront celles dont nous nous occuperons d'abord, afin de nous ouvrir un champ libre pour la th~rapeutique du nombre infiniment plus considerable des maladies chroniques varides a l'infini qui tirent leur origine de La psore. DE LA SYCOSE. 11 sera donc question en premier lieu de la sycose, comme 6tant le miasme qui engendre le moins de maladies chroniques, et celui qui n'entraine de suites que de temps en temps. Cette maladie des fics a 6te fort r~pandue pendant les dernieres guerres, depuis 1809 jusqu'a 1814; mais, A dater de cette derniIre 6poque, elle est devenue de plus en plus rare. Comme on la croyait de m~me naguis, par exemple, inflamrnat ions de Ia gorge, de ]a poitrine, etc., qui reparaissent de temps en temps, et cela sous le pr~texte que l'dtat inflammaioire doit re Ja plupart (Iu temps combattu par des m~dicaments antiphiogistiques non anhipsoriques (aconit, belladone, mercure). Elles n'en ont pas moins aussi leur source dans la psore lalente, puisqu'on ne peut en pr6venir les retours habituels quc par un traitement cons~cutif dont les antipsoriques font la base. NATURE DES MIALADIES CHRONIQUES. 117 ture que la maladie v~n~rienne chancreuse, on lPa presque touj ours trait~e sans succ~s, et d'une mani~re capable seulement de nuire au malade, par des preparations mercurielles donne'es A l'int~rieur. Q uant aux excroissances des parties ge'nitales, endroit ofi la maladie a coutume de se manifester d'abord, excroissances qui, plusieurs jours ou. m~rne plusieurs semaines aprf~s 1'infection par le cofit, surviennent accornpagn~es g6n~ralement, mais non toujours, d'une sorte d~6coulemnent gonorrhe'ique (1) par P'ur~tre, sont rarement s~ches et en forme de verrues, plus souvent mol les, spon gieuses, imbib6es d'un liquide f~tide, saignantes Ai la moindre cause, et semblables 'a des crm~tes de coq ou At des choufleurs, et~pullp~lent, chez lhojnme, sur le gland, ainsi qu'h la surface et au.-dessous du prepuce, chez la femme, aux alentours de la vulve, puis At la vulve elle-meizme tum~fi~e, souvent en tr~s *grand nombre; les allopathes ne les ont jamais attaquees que par le traitement externe le plus violent, par la caut~risation, l'ustion, l'excision ou. la ligature. Le r~sultat inmm~diat et naturel. de cette m~thode 6tait ordinaireuaent qu'elles reparaissaient au. bout de quelque temps, et qu'alors on les soumettait vainement Ai un nouveau traiternent non momns cruel et douloureux, ou que, quand on 'parvenait ainsi Ai les d~truire, la sycose, privee du sympt Orne local qui lenait lieu de l'affection interne, se manifestait d'une autre rnani~re plus f~chceuse, par des maux secondaires, les moyens de destruction ext~rieurs employe's contre les excroissances.,- et le' mercure administr6' int~rieurement contre une maladie A laquelle ii nketait point appropri6, n'6tant point capables de diminuer en rien le miasme syco(1) Ordinairement, danscette sorte de gonorrh6e, I'6coulemfent, ressemible &~s le dCAbul~tu')ýs dpais, 1'mission de I'rine cause peti de douleurs, mais le cbr'ps'delaA'rge est gronfld et dur;- on remarqute des nodositds glandulaires sur le dos -de cet or-mane, eL i~for douloureux au toucher. 4 4~18 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. sique, dont l'organisme entier se trouvait comme irpr&. gue. Non-seulement le mercure, ici toujours nuisible, qu'on donnait en g~n~ral iA tres-fortes doses et sous la forme des preparations les plus Acres, d6t~riorait la sant6 g~n~rale, mais encore on voyait survenir ensuite tantat des exeroissances analogues sur d'autres points du corps, tantat des 6l1vations spongieuses, blanchctres, sensibles et plates, dans la bouche, sur la langue, au palais, aux lvres, tantOt de gros tubercules saillants et bruns dans les aisselles, au col, au cuir chevelu, etc.; ou bien ii se manifestait d'autres affections, parmi lesquellesje ne citerai ici que le raccourcissement des tendons des muscles fl&chisseurs, notamment de ceux des doigts. Mais ]a gonorrhee d~pendante du' miasme sycosique (1), les excroissances dont ii est la source, c'est-&-dire la sycose entiEre, sont gueries de-la mani~re la plus certaine et la plus radicale par l'usage int~rieur du suc de thuya, homceopathique en pareil cas ("). I1 suffit de donner ce suc A la dose de quelgues globules de sucre gros comme des graines de pavot et imbib~s d'une solution au d~cillioni~me ('), avec laquelle, au bout de quinze, (') Le-miasme des abitres gonorrhtes ordinaires paratt ne point pendtrer 1'organisme entier, et ne faire qu'irriter localement les organes urinaires. Ces gonorrh~es c~dent, soil h une dose d'une goutte de sue frais de persil, lorsque la frequence des envies d'uriner en indique 1'emploi, soiL o une petile dose de sue de cannabis, de cantharides, -ou de baume de Copahu, suivantLes circonstances et la nature des autres accidents, mais toujours bi de tr~s-haules dilutions, quand un autre traitement violent, excitant ou dUbilitant, administr6 par des allopathies, n'a pas d6termin6 le rfveil de lapsore latente; car alors, comme on le voil fr~quemment, ii reste une gonorrb~e consecutive, souvent fort opini4tre, qui ne peut 6Lre gucrie que par un traitement antipsorique. (') Voyez mon TraihM de matire m~dicale pure, traduir de I'allemand par A. J. L. Joordan, Paris, 1854, t. iH, p. 754. (3) Si 1'on est oblig6 de recourir h d'autres doses de thuya, on les choisit de pr~ft~rence parmi les dilutions VIII, VI, IV, II; en alternant ainsi les mo NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 9 119 vringt, trente ou quarante jours, on fait alterner une dose tout aussi faible d'acide nitrique e'tendu au billio.. ni~ume, qu'on doit laisser agir pendant le m~me laps de temhps, pour-obtenir ]a gu6rison'pa'rfaite de P'6coulement et des excr'o*issances, c'est-&i-dire" de la, sycose en ti~re, sans qu'il soit n~cessaire de rien appliquer A l'exte~rieur, sinon dans les cas les plus inve'ere's cet es plus graves, oh ii convient de -toucher une fois -par jour le's plus gros fics avec le suc entier, des feujiles frai~ches de thuya, 6'tendu de parties 6gales d'alcool. Cependant si le malade est atteint simultan~ment d'autres affections chroniques, comme ii arrive souvent apr~s des m~thodes aussi violentes que celles auxquelles les inddecirns allopathes ont recours contre les fics, on trouve souvent la sycose complique'e d'une psore d~velopp~e (N, lorsque, ainsi qu'on le voit fr6quemment, cette derni~e existait d~j& a-uparavant A I'~tat latent, ou bien mt~me encore d' une syphilis, quand le malade a et6 pre'alabjement mal trait6 d'une affection ve"n~rienne chancreuse. E n pareil cas, ii est n-~cessaire d'attaquer d'abord la maladie la plus fdcheuse, c'est4a-dire la psore, par les m6 -dicaments antipsoriques sp~cifiques dont l'6num~ration.ýsera donn6e plus bas, et ensuite de mettre en usage les moyens indiqu~s, contre la sycose, avant d'administrer la dose convenable de I a. pr~paration mercurielle qui, di~fications dui m~dicament, on facilite et l'on accrolit son pouvoir d'affecter ]a force vi tale. (1) on ne la rencontre presque jamais h 1'6[Latd~velopp6, c'cst-h-dire susceplibe de se compliquer avec d'autres miasmes, chcez les jeunes gens qui viennent d'6tre infecL~is de la sycose, sans avoir subi auparavani, de la part des allopathes, un traitement mercuriel ordinaire, qui nc petit jamais avoir lieu sans porter une atteinte grave h la constitution, et dont l'influence p~erniejeuse sur l'conomie entire fait sortir la psore de son sommeil profonid, -iorsqu'eIle existait d~jk, comme ii arrive souvent, dans l'int~rieur dui corps. 120 120 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. co Imme on le verra bientO~t, convient le mieux contre la syphilis. Apr~s avoir agi ainsi, on recommence le m~me traitement,) s'il est n6cessaire, ehl faisant alterner les trois m 'thodes jusqu'A parfaite gudrison. Seulement ii faut laisser & chacune des trois sortes de m6dicaments le -temps. d'accomplir son action. En ayant recours A cette m6thode certaine contre la sycose, on n'a besoin d'appliquer aucun topique sur les excroissances, si ce n'est le suc de thuya, dans les cas invktkr~s et graves; on se contente de les couvrir avec de la charpie s~che, lorsqu'elles fournissent un suintement. DE LA SYPHILIS,. Le second miasine chronique, bien' plus r~pandu que la sycose, et qui depuis pr~s de trois si~cles et demi allmenlte beaucoup d'autres affections clironiques, est la maladic v~n~rienne propremnent dite, ou la maladie chancre-use (syphilis). La gue'rison de cette affection n'offre cependant de difficulte" que dans le cas oii elle est d6j& comrpliqu~le avec uipe psore fort de'velopp~e. On la trouve rarernent associ~e A la sycose, mais alors elle l'est ordi-. nairewent aussi A la psore. Dans le traitement de la maladie ve'nerienne, ii faut dis-;ý tinguer trois 6tats: lo lorsque la maladie n'existe encore qu'avec son syinpt6rne local propre, le chancre, ou, apres la suppression de ce dernier, avec l'autre symptOAme local tenant lieu de 1'affection interne, he bubon ou po~ilain (1); 2o quand elle est seule A la v~rit6, c'estA-dire non encore compliqu~e avec un second ou troisie~me miasme chronique, mais priv6e de son sympt6me (1) 11 cst tr?~s-rare q ue le colt impu r soilt sui vi i mm~dialernen t d'un bubon, sans quc des chancres ai ent pr&cMd; presque toujoursile bubon ne survien t qu'aprei's la destruction cxI.Mreurc du chancre, qu'iI remplace d'une mani~re fort d~sagr~.able. % NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 421 local, le chancre ou le bubon; 3. quand elle est compliqude d'une psore d6velopp6e, soit que le sympt me local existe encore, soit qu'il ait W detruit. Le chancre survient ordinairement du septibme au quatorzi~me jour aprbs un colt impur, rarement plus t6t ou plus tard. Il apparait la plupart du temps au membre qui a ete infect6 par le miasme. D'abord il se manifeste sous la forme d'une petite v6sicule; celle-ci d~g6ugre en un ulcre solide A bords 6lev6s, causant des e1ancements, et qui, lorsqu'on ne le gu6rit pas, reste pendant toute la vie fixe ' la m me place, s'accroissant seulement d'ann6e en annae, sans que les sympt mes secondaires de la maladie ven6rienne, de la syphilis, puissent eclater. Pour porter secours au malade, le medecin allopathe d6truit ce chancre par des applications acres, cath6teriques, dessicatives, parce qu'il le regarde, A tort, comme un ulchre produit, d'une manibre purement locale, par l'infection locale elle-m~me, en un mot comme un simple sympt6tme local, s'irnaginant, non moins & tort, qu'A l'6poque de son apparition rien h'autorise encore a admettre P'existence d'une maladie v6nerienne interieure. 11 conclut de ces premisses fausses, qu'en d6truisant localement le chancre, tout mal venerien se trouve 6carte du malade, et coup6 en quelque sorte par la racine, pourvu qu'on ne laisse pas l'ulchre subsister trop longtemps, et que les vaisseaux absorbants n'aient point le temps de charrier le poison dans l'int6rieur de l'organisme, de produire ainsi une infection v6nerienne gcnerale. 11 ignore que l'infection v6ndrienne du corps en tier a cornmenc6 d&s le premier moment du colt impur, et qu'elle 6tait accomplie avant mime l'apparition du chancre. Dans son aveuglement, il aneantit localement le sy)ipt6me extdrieur que la bonne nature destinait A r6duire au silence la grande maladie v6nerienne interieure. II 122 DOCTRINE HOMOEOPATMIQUE. oblige ainsi l'organisme A remplacer ce sympt6me par un autre bien plus douloureux, par un bubon, qui marche rapidement vers la suppuration, et lorsque son art pernicieux r~ussit encore, comme c'est l'ordinaire, A faire disparaitre ce nouvel accident, la nature n'a plus d'autre ressource que de dcployer la maladie int6rieure sous la forme d'affections secondaires bien autrement fficheuses, que de faire eclater toute la syphilis chronique; ce qu'elle fait avec lenteur, quelquefois seulement dans l'espace de plusieurs mois, mais d'une mani~re certaine et infaillible. Ainsi le n6decin allopathe nuit au malade, bien loin de le servir. Jean Hunter (1) dit qu'il n'y' a pas un malade sur quinze qui 6cbappe A la syphilis quand on ne d~truit le chancre que d'une mani~re locale; et, dans un autre endroit de son livre, il assure que l'apparition de la syphilis est le r~sultat constant de la destruction locale du chancre, meme lorsqu'elle a lieu aussi promptenzent que possible, et d~s le jour mrme de l'apparition de l'ulc~re. Fabre assure, non moins positivement, que la syphilis succede -constamment A*l'aneantissement local, du chancre. PeLit excisa, chez une femme, une partie de la grande hevre sur laquelle des chancres v~n6rien's avaient paru depuis deux jours; la plaie guerit, mais la syphilis ne s'en declara pas moins. Comment, apr~s tous ces faits, apr~s tous ces t~moignages, les allopathes peuvent-ils encore refuser de voir et d'entendre la vdritV? Commenrt'ont-ils pu ne pas reconnaitre que la maladie v~nerienne entiere (la syphilis) est dejA compldtement d6veloppde dans Pinterieur du corps avant que le chancre puisse apparaitre, que c'est (') Traite' de la syphilis, avec des addilions, par Ph. Ricord, Paris, 1845. NATURE DES MALADIES CHRONTIQUES. 123 une faute impardonnable de s'exposer infailliblement A favoriser la manifestation de la syphilis dejat existante, en d~truisant le chancre par des moyens externes, et de laisser 6chapper l'occasion de la guerir facilement et s Urement, tandis que 1'ulcere existe encore, par l'emploi du sp~cifique interieur? La maladie n'est point gu~rie tant que le chancre ne gu~rit pas de lui-m~me par l'action du rem~de interne; mais elle l'est conpl6tement d~s que le rem~de seul, sans concours d'aucun topique, a fait disparaitre le- chancre et effa'c6 jusqu'aux moindres traces de sa prdsence. Je n'ai jamais vu, dans ma longue pratique, la syphilis.6clater le moins du monde lors mn"me que le chancre, qui ne disparait jamais spontan~ment, restait en place pendant plusieurs ann~es, sans qu'on y touchdt, et que, comme on le concoit ais~nent, ii avait fait des progr~s considerables, par suite-de l'accroissement de la maladie v~n6rienne interne, ainsi qu'il arrive a tout miasme chronique quelconque abandonn a lui-mrme. Mais, a quelque poque qu'on soit assez mal avisd pour d~truire le sympt6me local qui tient lieu de la maladie interne, l'organisme est pre~t A faire dclater cette derni?ýre sous la forme de syphilis, puisque la maladie vtn~rienne g~ndrale existe-d6ja dans l'int~rieur du corps depuis le moment m~me de l'infection. En effet, dls que, par suite d'un coi't impur, le miasme syphilitique s'est trouv6 impr~gn6 dans la partie sur laquelle ii a frotte, d&s ce moment m~me ii n'est plus local, et le syst~me nerveux entier, tout le corps vivant a d6jA per~u sa pr~sence; le miasme est deja devenu la propriWt6 de l'organisme entier. On a beau s'essuyer et sqJlayer, avec quelque liqueur que ce soit, et mhrne, comme nous l'avons vu, on a beau exciser la partie, il est trop tard, -tout est inutile. 1i est vrai qu'alors on ne re 121k DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. marque, pendant les premiers jours, aucun changement morbide dans la partie qui a et6 infectee. Mais, A partir du premier moment de l'infection, le changement vene' rien speciflque s'accomplit sans interruption dans l'int&. rieur du corps, jusqu'l ce que La syphilis se soit completement developip e dans l'organisme entier. Alors seulemerit, et point aVant, la nature, char gee du mal interne, provoque le symptome local propre & cette maladie, le chancre, et fait naitre, ordinairement sur le point qui a kt6 infecte d'abord, l'ulclre qu'elle destine A r~duire l'affection int'rieure, au silence. Toild pourquoi la gu6rison de la maladie v6ndrienne n'est jamais plus facile et plus 'rompte que quand le chancre on le bubon n'a point Wt6 supprim6 localement, que quand il existe encore sans changement, comme sympt60mne tenant lieu de la.syphilis int6rieure: car, dans cet 6ltat de choses, et surtout lorsqu'il n'y a point de complication avec la psore, on peut dire avec raison, et en s'appuyant sur une longue experience, que nut miasme chlronrque, nut mal chronique lfov)c/2ant d'u~n miasrne n'est plus curable cl plus facile & gugrir que celui-la. Lorsqne le chancre ou le buhon existe encore, et qu'il n'y a, ce qul est ordinaire chez les personnes jeunes et d'nn caract~re ouvert, aucune complication de psore d~veloppee, ancuneaffection chronique saillante d'origine psorique, car la syphilis ne se complique pas plus que la sycose avc la psor-e encore latente; dans ce cas, dis-je, il suffit d'une seule petite dose de Ia meilleure preparation mercurielle pour guerir radicalement et "t jamais, dans l'espace de qninzc jours, la syphilis entiere, avec son symptnme local; alors, quelques jours apris la prise d'une sciublable dose de mercure, le chancre, sans'aucun topique, se convertit spontanement en un ulc~re de hon caract~re, qui fournit une petite quantite de pus loua - NATURE DES MALDDIES CHRONIQUES. 425 ble, et gu6rit de lui-m~me. Cette circonstance prouve sans r6plique que le malv6ndrien a 6te teint aussidans l'int&rieur du corps. La gu6rison du chancre.a lieu sans qu'il reste la moindre cicatrice, et sans que l'endroit oUi ii si&geait conserve une couleur difflrente de celle des t6guments sains. Mais le chancre auquel on n'oppose pas de moyens externes, ne gudrirait jamais si la syphilis int&rieure n'6tait pas d6jA an6antie par la dose de mercure, puisqu'il est l'annoncenaturelle et infaillible du moindre reste de syphilis encore existante. En 1822, j'ai d6crit la prdparation d'un oxydule de mercure pur ('), que je considbre encore aujourd'hui comme un des meilleurs remndes antisyphilitiques, mais qu'il est-difficile d'obtenir parfaitement bon. Pour arriver au but d'une manibre plus simple, sans faire aucun d6tour, et sans cependant courir le risque de ne point y atteindre (car on ne saurait mettre trop de simnplicite dans la preparation des m6dicaments), le mieux est de proc6der comme il suit: on prend un grain de mercure coulant pur, qu'on broie pendant trois heures avec trois fois cent grains de sucre de lait; aprbs quoi on dissout un grain de la poudre, et on 6dlve la liqueur Ala puissanceX, en la faisant passer successivement dans 27 flacons a dilution, d'apres la m6thode que je ferai connaitreplus loin pour developper la vertu des autres substances medicamenteuses s.ches. Autrefois je me servais de la dilution aubillionieme (II), dont, pour une dose, j'imbibais 1, 2, 3 globules, quoique les dilutions superieures (IV, VI, VIII et enfin X) eussent quelques avantages A cause de leur action plus rapide, plus p6ndtrante, et cependant plus douce; mais dans les cas o' il devient n6cessaire d'administrer une seconde (') Voyez mon Traitl de matidre me'dicale, Paris, 1834, t. zu, pages 2. et suiv. 126 DOCTRINIE HOMOEOPATHIQUE. ou une troisi~me dose (ce qui est rare), on peut prendre une dilution moins Mlevee. Comne la presence du chancre ou du bubon, pendant le traiterent, annonce que la syphilis subsiste encore dans l'int'rieur, de mnme, lorsque ce chancre ou ce bubon disparait, sous l'influence du seul mrdicament mercuriel donn& A l'int~rieur, sans qu'on ait recours A aucun remnde dirige contre le sympt6me local lui-m.me, et sans que celui-ci laisse la moindre trace, il est parfaitement certain que tout vestige de la syphilis int6 -rieure se trouve eteint au moment de la cicatrisation acheve'e du chancre, ou de la disparition du bubon. Mais il suit non moins clairement de lA que toute disparition du chancre ou du bubon qui succede A l'emploi de moyens purement externes, n'6tant point Peffet de l'aneantissement de la mialadie ven'rienne interne par P'adnministration int~rieure du rem~de mercuriel appropri6, laisse la certitude que la syphilis existe encore dans le corps, et que tous ceux qu'on leurre de Pespoir d'une guerison parfaite, apr s les avoir sou mis A un pareil traiLenient local, W'en demeurent pas moins penetres de la mialadie v~nerienne tout comme ils l'6taient avant la des - truction du chancre. Le second etat dans lequel on peut rencontrer la syphilis Aý traiter, est cehui, assez rare, oii, chez un sujetd'ailleurs bien portant, quin'est atteint d'aucune autre m-naladie chronique, qui n'a par consequent point de psore d~velopp'e, ]a suppression intenpestive du chancre a W rapidement de'terminee, par in allopathe, A l'aide de moyens purement locaux, sans qu'on ait employ6 aucun rem~de interne o u externe capable d' branler fortement l'organisme. Connie il n'y a ordinairenient point encore de complication de psore dans ce cas, 1'apparition des symptO^nIes xveneriens secondaires, ou de la syphilis, est 6galement NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. -127 prdvenue,. et 1'homme se trouve d6barrasse de toute trace de miasme v~n~rien, par le traitement interne fort simple qui vient d'ýtre indique, c'est-A-dire par une egale dose de mercure au billionnime degr6 de puissance. Cependant la certitude de la gu~rison est moins patente que quand le chancre existe encore, et que l'influence du seul mddicament interne en d~termine la cicatrisation, apr~s l'.avoir ramene d'abord aux conditions d'un ulcere de hon caract~re. Cependant ii existe aussi dans ce cas un signe annoncant que la maladie interne, non encore arrivee au degr6 de d~veloppement de la syphilis, est ou n'est point guerie; ce signe demande seulement une grande attention pour Otre aper~u. En effet, lorsque le chancre n'a -W que chass6 de son siege par des royens locaux, imLrue depourvus de toute ccret6, on decouvre toujours, dans l'endroit qu'il occupait, un indice certain de non-extinction de la syphilis interne, c'est4&-dire une cicatrice livide, rouge~tre, rouge o'I bleuitre, tandis qu'au contraire lorsque-la gu6rison (de la maladie entiere) a Wtl oper~e seulement par le rernlde interne, que le chancre a disparu de lui-mWme sans ]a cooperation d'aucun rnoyen externe, 6t que par consequent ii n'est plus necessaire pour reduire au silence la maladie ve'n~rienne interne, qui elle-mnme n'existe plus, on ne saurait distinguer la place qu'il occupait, la peau 6tant devenue lh aussi unie et de la meme teinte que partout ailleurs. Si le m~decin homceopathiste s'aper~oit, aprts une prompte extinction purementlocale du sy mpt6e v~n&rien exterieur, qu'ilexiste une cicatrice livide, annoncant la syphilis interne non encore eteinte, et si le sujet, auquel ii s'agit maintenant de procurer une guerisoii absolue, jouit d'ailleurs d'une bonne sant6, si par consequent son affection v6nerienne n'est point encor~e 128 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. compliqude avec la psore, une seule dose de la meilleure preparation mercurielle, administrde comme ilvientd'ktre dit, le d61ivre 6galement et aussi facilement de tout reste de miasme v6nerien. On peut se convaincre que la gu6 -rison est achevee lorsque, pendant l'action du sp6cifique, la cicatrice reprend la couleur des teguments sains, et que toute teinte livide disparait. Dans les cas mime oi', apris la cicatrisation locale du chancre, un bubon s'est d6j amanifest6, mais oh le sujet ne se montre atteint d'aucune autre maladie chronique, oh par consequent la syphilis interne n'est point encore compliquee de psore d6veloppee, ce qui arrive rarement, alors le me~me traitement procure aussi une guerison com plte, dont on acquiert la certitude A l'aide du mrme caract~re. Si l'on prochde d'une manibre convenable dans l'une et I'autre circonstance, la gu6rison est absolue, et l'on n'a plus A craindre que la syphilis eclate jamais. Le plus difficile de tous les cas, le troisibme, nous reste encore A examiner. Dans cet 6tat, tant6t le sujet est deja atteint d'une maladie chronique, au moment oh il contracte l'infection syphilitique, et par consdquent la syphilis se trouve compliqu&e de la psore pendant mkme l'existence du chancre; tantOt, s'il n'y avait point encore de maladie chronique dans le corps A l'apparition du chancre, et s'il ne se montrait que les signes d'une psore sommeillant A P'inthrieur, un medecin allopathe non-seulement a d6truit le symptome local par un long emploi de moyens externes fort douloureux, mais encore il a soumis le malade A un traitement interne trbsdebilitant ou imprirnant une violente secousse A la constitution. I est r6sulte de 1A que la sant6 g6ndrale a 6t6 alterde, que ]a psore, jusqu'alors latente, est sortie de son sommeil, et qu'elle a provoqu6 la manifestation NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 129 d'affections chroniques, qui se sont alors associ~es it celles de la syphilis interne dont le symptome exterieur avait 6te trait6 d'une maniere si peu rationnelle: car it n'y a que la psore developp~e et dessin~e sous la forme de maladies chroniques 6videntes, qui puisse se compliquer avec le mal venerien, la psore encore latente et sommeillante n'ayant pas cette facult6. Cette derniere ne s'oppose donc point A la gu~rison de la syphilis; mais quand la mnaladie ve'n~rienne se t1rouve compliquee avec la psore ddveloppge, ii est impossible de la ge',rir seuile. 11 n'est-que trop corurnun, dis-je, apr~s la destruction locale du chancre, de rencontrer la syphilis non guerie compliqu~e avec la psore sortie de sa bethargie, non pas toujours parce que celle-ci 6tait d~ja d~elopp~ e avant 1'infection v~nerienne, car ce phenomne est rare chez les personnes jeunes, mais parce que les traitetneiats ordinaires de la maladie vr6nerienne la tirent violemment de son 6tat de sommeil, et la d~terminent A se declarer. Des frictions mercurielles, des doses considerables de calomd1as, de sublim6 corrosif et d'autres mercuriaux acres analogues, qui occasionnent de la fiUvre, des diairhees dyssent~riques, une longue salivation 6puisant les forces, desdouleurs dans les membres, l'insomnie, etc., sans poss~der assez de vertu antisyphilitique, sont souvent employes, pendant des mois entiers, alternativenent avec une multitude de bains chauds et de purgatifs delbilitants; en sorte que la.psore interne latente, dans l'essence de laquelle il entre d'6clater toutes les fois que La santt gen~rale recoit une forte atteinte, s'6veille plus tOt que id syphilis ne c~de A un traitement si mal concu, et vient s'associer A cette derniere, qu'ensuite elle complique. De cette mani're, et par l'effet de cette associatioD, nait ce qu'on appelle la syphilis larvae, et chiez les An gla is pseudosyphilis, monstre produit par la rdunion dc deix O 1. ~130 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. maladies ('), qu'aucun medecin jusqu'a present n'a Pu rarnener h la sante, parce que nul d'entre les medecins n'a jusqu'h ce jour connu la psore dans toute son etendue et dans sa nature, soit " a' tat latent, soit A celui de ddveloppement, et qu'aucun n'a soupconn6 meme, bien loin de l'observer, cette effrayante complication avec la syphilis. 1L ne s'en est done trouv6 aucun parmi eux qui pfit guerirla psore developpee, seule cause de cette syphilis batarde,qui, par cons~quent, fc't capable de debarrasser la syphilis de cette cruelle complication, afin qu'elle devint curable, ce qu'elLe n'est point sans cela, pas plus que ne l'est la psore quand on ne detruit pas la syphilis en m -me temps qu'elle. 11 est de rgle g~n~rale, pour attaquer avec succ~s celte syphilis dite larvae, qu'apr~s avoir 6cart6 tout ce qui pourrait exercer du dehors une influence nuisible sur le malade, en prescrivant un regime l6ger et nourrissant, et regularisant Le reste du genre de vie, le m~decmn hommeopathiste commence par employer contre la psore le remrde antipsorique le plus homceopathique A I' Lat morbide present, en se conforruant aux preceptes qui seront traces plus loin; que, quand ce remede a epuise son action, ii en oppose aux sympt omes encore saillants de la psore un second aussi approprie 'que possible; qu'il donne h celui-lat aussi le temps d'accomplir tout ce qu'il Iui est possible de faire pour amender l'6tat du malade;r qu'ensuite il administre la dose, prec~demment indiqu~e, du meilleur medicament mercuriel, et qu'il la laisse agir pendant trois, cinq ou sept semaines, c'est4h-dire jus()It y a m~me plus de deux maladies apr~s de pareils traitemnents; les rercuriaux eres h doses u1ev~es eL r6pwttes oat ajout6 aussi leur maladie m~dicarnenteuse, cc qui, joint bi ia d6bilitatior caus~e par de Lelles m&n thodes curatives, met le malade dans une position Dtrs-fkiheuse. Ici le foic de soufre calcaire est encore pref~rable au soufre pur, comme antipsorique. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 131 qu'A ce que les symiptolmes syphilitiques s'ame1iorent. On n'arrive cependant point tout a fait au but par ce prenier traitement, dans les cas- anciens et difficiles. D'ordinaire alors ii reste encore des maux et des incomrnodit6s qu'on ne peut pas dire positivenient psoriques, d'autres aussi qu'on ne- saurait mettre d'une maDi"re pr~cise sur le compte de la syphilis, et qui reclament des secours d'une autre esp~ce. Ii est n~cessaire, en pareil cas, de recommencer le-traitement tel qu'i1 a e't suivi la premiere fois, c'est-h-dire de commencer par choisir, entre les m~dicaments antipsoriques dont on ne s'est point encore servi, un ou plusleurs de ceux qui sont le plus homceopathiques, et de les donner an malade j usqu'A ce que ce qui semble encore ne point etre syphulitique, c'est-a-dire ce qui a 1'apparence psorique, disparaisse; apr~s quoi on administre de nouveau la dose indique'e du rem de mercuriel, mais A un autre degre de dynamisation, et on laisse agir cette derniere nonseulement jusqu'A ce que les symptoames videinment syphilitiques (les ulceres douloureux et picotants aux amygdales, les taches rondes et cuivr~es a la peau, an cuir chevelu, A la verge, etc.; les ulc~res p~iles, uniquement couverts de mucus, indolents et presque de niveau avec la pean, les boutons non pruriteux, sur un fond violac6, principalement A la face, les douleurs t'rebrantes nocturnes dans les os, les exostoses, etc.) aieut disparu, mais encore (les symptames secondaires de lI syphilis 6tant si peu fixes, que leur disparilion n'est point une preuve de leur extinction totale) jusqu'a cc.qu'on voie survenir les signes indicateurs de 1'aneantissement complet du miasme syphilitique, le retour de la couleur naturelle, et l'entier effacement de la Iiivicit_ qu'offrent les cicatrices produiles par la destruction du chancre A 1'aide de catheretiques exterieurs. 132 DOCTRINE HO1O0EO PATH IQUE. Ma pratique ne m'a offert que deux cas (1) dans lesquels ii y ecit complication des trois miasmes chroniques, de la sycose avec la syphilis et la psore d~veloppee. L'af-, fection triple fut traitee d'apr~s les memes principes, c'est4a-dire que le traitement fut dirig6 d'abord contre la psore, puis contre celui des deux autres miasmes chroniques (lont les symptomes se rontrerent ensuite pradominants, et enfin contre le dernier. Ii fallut combattre de nouveau un reste des symptomes psoriques encore subsistants, eL leur opposer les rem~des appropri~s; apres quoi les medicarments dont j'ai parl6 plus haut firent disparaitre ce gui, restait encore de la sycose et de la syphilis. A cette occasion je ferai remarguer que la guerison parfaite de La sycose, qui s'est egalement erpar~e de I'organisme entier avant l'apparition de son symptonme local, s'annonce, comnie celle du miasme chancreux, par la disparition absolue de la couleur livide gui reste apres la simple destruction locale des fics, et qui est une preuve que la sycose interne n'est point encore eteinte. DE LA PSORE. Avant de passer "a ce qui concerne le troisi eme miasme (') Un homme que sa fenme avai t infect1 de la syphilis aux parties g~nitales, sans qu'on p0t savoir, d'apres son rapport, s'il avait eu des chancres ou des fics, fut Leltement maltraitC par les mercurlaux les plus violents, qu'il perdit Ia luette, avee perforation di palais, 6rosion de la plupart des parties molles du nez, tumifaction et phiogose du reste, qui paraissait perc6 de trous comne un gAteau d'abeilles, douleurs extremes etpuanteur insupportable. Cet homme avail en outre un uic&e psorique a la jambe. Les remides antipsoriques amendrent les ulcres jusqu'h un certain point, gu~rirent celui de lajambe, cnleverent les douleurs cuisantes, et firent cesser en grande partie ia fetiditu tid nez: les moyens contre ]a sycose procur~rent aussi quelque bien:mais, somme totale, on ne parvint h produire des effets plus saillants qu';Ipris avoir donne 'ine petite dose d'oxydule de nercure, qui giu6rit Ic malade promptement, et le remit en pleine santO, h ]a pcrte pres du ncz. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 133 chronique, le plus important de tous, ou la psore, ii me parait n~cessaire de placer encore ici la remarque grnDrale suivante. La contagion, dans les trois seules maladies miasmatiques chroniques qa'on connaisse, n'exige ordinairement qu'un seul instant; mais ii faut un temlps PIlus long pour que le principe contagieux ainsi recu se developpe en une maladie g~nerale de l'organisme entier. Ce n'est qu'alors, au bout de plusieurs jours, quand la maladie miasmatique a acquis son developpement interne comnplet dans 1'homme tout entier, que, du fond de l'affection interieure, sort le sympt~me local destine par la nature 'a exprimer I' mal interne dans un certain sens, Ci le pallier, A lui servir de de'rivatif, l le reduire an silence, de mani~re qu'il ne puisse pas porter un trop grand pr&judice A l' conomie et mettre la vie en danger, taut que cc symptare persiste sur une des parties du corps dont les hesions sont le moins A craindre, c'est-ai-dire h la peau, et dans la r~gion de cette membrane oii le miasnme s'est trouve immn'diatement en contact avec les nerfs an moment de l'infection. J'aurais d u penser que cette marche constante et toujours de la mnme nature dans les miasmes chroniques, et mere dans -les miasmes aigus fixes, n'echapperait point aux meudecins, du moins en ce qui concerne la maladie v~ndrienni, an traitement de laquelle ils se livrent d6jA depuis plus de trois cents ans, et que, de ce quiarrive dans cette affection, ils tireraient des conclusions applicables A ce qui se passe dans les deux autres miasmes chroniques; mais le meme vertige, la n mlme irr&flexion impardonnable qui leur a fait soutenir que, chez tout individu atteint du mal v6nerien, le chancre provoqu6, an bout de plusieursjours et souvent d'un laps de temps consid6rabise, par kaffec Lion corp16 lenent clvdev 131 DOCTRINE HOMLOEOPATHIQUE. loppee dans l'int~rieur, n'etait qu'un accident venu du de-hors, une chose fix6e seulement A la peau, de sorte qu'il suffisait de caut~riser l'excoriation pour empecher le virus d'etre porte dans le corps par 1'absorption et d'infecter 1'6conomie entiere; la m~me irrfflexion qui leur a fait adrnettre cette fausse the'orie sur l'origine du chancre venerien, et leur a sugg~re une si funeste methode de traitement, dont l'in~vitable r~sultat est de provoquer certainerent la manifestation de la syphilis jusqu'alors confinte dans le fond de l'organisme reste toujours malade; ce merne defaut de rnflexion les a conduits, jusque meme dans ces derniers temps, A consid~rer faussement aussi la gale comme une simple affection de lI peau, A laquelle l'int~rieur du corps ne prend aucune part, et contre laquelle, par cons~quent, ii n'y a rien de mieux i-L faire que de la dctruire exterieurement, tandis q'ue l'aneantissement de la maladie psorique interne, foyer de l'Nruption cutan~e, 6tait le seul moyen de guerir celle-ci d'une maniere conforme 'la nature. En effet, c'est dans son 6tat complet, aussi longtemps que subsiste encore l'exantheme primitif destin6 i" faire taire P'affection interne, que la maladie entiere est le plus facile A gu~rir et c de le plus promptement aux remedes. Mais d~s qu'on l'a de'pouilkle de cette eruption cutan~e primitive qui a la puissance de remplacei le mal interne, P'affection psorique se trouve dans un ktat contre nature: elle' est forc~e de se jeter uniquenent sur les parties int;rieures du corps, et de d~ployer ses symptonmes secondaires. I1 suffit donc, pour appr'cier combien l'6ruption cutande est essentielle h. la psore commencante, et combien on doit soigneusement 6viter- de la faire.disparaitre quand on veut attaquer cette derniere par l'int6rieur, NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 435 seule mani~re de la gu~rir radicalement, ii suffit, dis-je, d'avoir 6'gard h ce fait, que les maladies chroniques les plus graves qui, apr~s la destruction de l'exanth~me commencant, se sont manifest~es comme autant de sympto"rnes secondaires de la psore interne, ont souvent disparu avec, taut de rapidit6, par l'effet de revolutions consid6rables dans l'organisme qui faisaient renaitre l'&e ruption A la peau, qu'on voyait cesser ainsi comme par miracle, du momns pour quelque temps, des maux quelquefois graves et datant m~rne de plusieurs a~nnes. On pent consulter A cet 6gard, dans les observations qui ont Wt. rapporte'es d'apr~s d'anciens n~decins, les nol 1,3 5, 6, 8, (9), 16, (17),#(21), 23, 33, 35, 39, 41, 54, 58, 60, 72, 81, 87, 89, 94. Mais qu'on ne se laisse point aller A conclure de I& qu'apr~s avoir 6clatd sous la forme de maladies chroniques secondaires, lorsque son 6ruption cutan~e a e'te'de'truite aun dehors-,'. -a- p~sorc interne, soit ramen~e, par la reapparition de l'exanth~me, an m~rne 6tat naturel qu'auparavant, et qu'il soit alors aussi facile de la gwerir qu'avant la suppression de I'druption primitive. 11 Winen est point ainsi. Car, corure l'exanth?~re qui s~mcc~de primitivement & l'infection ne tient point d'u~ne mani~e aussi fixe A la peaa -que les chancres ou les fics aux parties sur lesquelles ils se sont rnontr~s d'abord (')ý, niais que,' loin de lA, ii mui arrive fort souvent d'abandonner-la peau, m~me par des causes autres () que l'app~lica'tion~calcule'e d'un moyen propre A le faire disparaitre, ou rn~me par des circonstances incon(1) Les chancres et los tics ne disparaissenL jamais d'cux-mrn-mes, lorsýqjjiý'oii"ie es d~truit pas par des xnoycns externes, ou qu'on no gutri t point I~~at dl~entwrar des rerMdes int~rieurs. I ANtrexemple, -sous 1'influence du froid (voyez plus haul, no 67), doa pete v~rolc (n,,-59), des hains chauds (no 35). 136 136DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. nues (1); que, par con sequent, le me'decin ne doit point perdre de temps pour recourir aux rem~des antipsoriques internes tandis que l'affection psorique est encore comiptte: tout d~1ai convient beaucoup momns encore quand ii s'agit de traiter ces eruptions secondaires, que la cause la plus leg re suffit pour effacer, parce qu'elles sont ge'n~ralenient momns fixes encore, circonstance d'ofi on doit conclure qu'il leur manque une grande partie de ce qui caracte'rise l'exanth eme primitif, et que le m6decmn ne, doit point compter sur cules dans le traiternent radicale de la psore. Cette facilite' A disparai~tre de l~6ruption psorique rap-. pele'e pour la seconde fois A la peau. parait de'pendre dvidemment de ce qu'apr~sl'ane~antissernent local de l'exanth4~me primordial, la psore interne n'a plus le pouvoir de coinmuniquer au nouveau qu'elle provoque les proJ)ri~t~s completes de celui qui s'est montre" la premi~re fois &i la suite de l'infec Lion, et de ce qu'elle est beaucoup plus dispos~e A se de~ployer sous la forme d'autres maladies chroniques diverses; circonstance qui multiplie singulP'~rement les difficult6s, d'une gu6rison radicale, et ne permet de l'effectuer qu'autant qu'on se borne exclusivement At attaquer la psore interne,, 11 nWest donc d'aucun avantage. pour le traitement que l'exanthi~me soit rappel6 A la peau au. moyen de rem.des internes, comme on y parvient quelquefois (voyez no- 3, 9, 59, 89), ou que d'autres causes inconnues (vOY oy. 1.) 5, 6, 8, 16, 23, 28, '29,) 33,) 35, 39,414, 5l4, 58,60, 72, 80,) 81, 87, 89, 91), principalement une fivre (voy. n", 61, et aussi 55, 56, 714), le fass~nt repcaj'atre. Cette eruption (t) J-'oyez les no.l 9, 48, 26, (56), 50, 58, 61, 64, 65, qui montrent eni mtn.me teinps qu'apr?~s cesdisparitioiis spontain~esde I't6rupLiofl psorique primitive, ititie survicot pas, d'ordinairc, moiiis daccidents qd'apr?~s sa destruction pardes moyens loeaux. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 17 157 secondaire n'est jamais que tr~s~-passag~e; en g~ne'ra1, sa manifestation est un 6ve'nement si peu certain et si rare, qu'il n'y a point ha s'en servir pour baser le traitement, et qu'on ne doit pas corupter sur elle pour rendre la cure radicale plus facile. Lors m~me que nous poss~derions les moyens de provoquer certainement cet exanth~rne, et qu'il serait en notre puissance de lernaintenir plus ion gtemps Atla peau, ii n'y aurait encore aucun fond Ai faire sur lui pour diminuer les difficultds du, traitement de la maladie psorique enti~re() ()II fut un temps oct n'aant pas encore bien coavaincu de cettee 'rite',je croyais rendre la gu6rison de ]a psore enRitre plus facile en mettant 1'art 'a contribution pour rappeler I't6ruption cutan6e, C'est-4-dire en dderminant une esp~ce desuspension de ]a facult6 perspiratoire de ia peau, afin de dirigrer homowopathiquemenL son activit vers le rappel de l'exanthrme. Je trouvais convenable pour cela d'appiiquer, la plu part du temps, stir le dos, ou, si le cas 1'exigreait, sur d'autres parties du corps, un empli~.re pr~pares en faisant fondre doucernent six onces de poix, de Bourgrogne dans laquelle, apr~s IPavoirretirt~edu feu,on d~layaitune once de L6rdbenudiine de Venise,jusqu,'a cc que le m~Iangre fa~t coinpiet. Cet emplAtre 6tait 6taI(- sur un morceau de peau dech~vre cliamois~e, et appliqu6 encore cliaud. Cependant on peut aussi se-servirda m~langedecirejaune etde tLrbenthine commune qu'emploient les jardiniers, ou. d'un tailetas enduit de gomnme MIastique, cc qui prouve que ]a provocation de 1'exanthe~me prurileux n'M'ait point due h une facult6 irritanle positive de ]a nmasse, cair lemWme emplAire ne fait naltre Di 6ruption Di prurit, quand on l'applique huno sujet non atteint de in maladie psorique. Telle tstail, comme j'ai pa m'en convaincre, in m~tliode ]a plus efficace pour exciter cette sorte d'activit6 de in peau. Cependant, quelque palience qu'eussent les malades, et quelque atteints qu'ils fussent de ]a psore ki lint~rieur, jamiais ii ne survenai t une 6ruption p)sorique compIle, ni momns encore durable pendant qucique temps. L'efl'et se bornait hIicc que, parfois, il survenaitq ques boutons pruriteux, qui ne tardaient pas hL disparaltre (juand on d~b awssait Ia peau de 1'cmplAtre. Le plus souvent ii se manifeslait une denudation suinlante de la peau, ou, dans les cas les plus favorables, uni pr'urit plus on momns violent, dont Ie malade ressenlait les atteinles Je soir, qui rarement, s! &tendait hs des parties du corps autres que celles sur lesquelles portait 1'emplAtre, et qui adors soulageait incontestablement pour queique t~emps les maldi~es~chroniques, m.01me Ics plus graves, reconnaissant la~ore pour source, par exemple la su~ppuration des 138 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. C'est donc Line ve'ri-t6 bien e'tablie, que 1'e'poque A laqueule on gu6rit ic plis facilemeni la psore enti~re par les rem~des antipsoriques est celle o U"' existe encore l'6ruption psorique primitive. 11 s'ensuit. 6galement'que, sous cc rapport aussi, les m~decins allopathes agissent sans conscience lorsqu.'ils an~antissent 1'exanth~me par des moyens Locaux, au lieu de recourir ai un traitement interne, facile, encore alors, qui attaque cette redoutable maladie dans tout 1'organi'sme, et d 6touffer ainsi en germe les suites facheuses qu'elle ne manquera pas dWentrai"ner un jour, c'est-A-dire toute la cohorte des affections chroniques secondaires. En vain le m~decin qui exerce son art dans le civil (car celui qui pratique dans les hO~pitaux n'a pas la moindre excuse) s'6crie-t-il que, quand on ignore, ce qu'on ne lpeut presque jarnais savoir d'une mani~re positive, oh", quand, en quelle occasion etpar quels rapports avec une personne manifestenient, galeuse ha- contagion a eu lieu, on ne saurait reconnaitre si 1'exaith~nie actuel, souvent fort peu considerable,, tient r~e'element Ai la gale; que, poumons. Mlais tan[L i is choses ne pouvaicnt pas Aire pori~es jusqu'4 ce. point surla peau d'un grand nombre de malades, et l'effeise bornajitsou vent it un prurit rnod~r6ou pcu scnsible; iantoi, lorsquc je parvenais 'a provoquer des delmawgeaisons vives, elies 6taient trop insupportables pour quele ma.lade PALi Ics tol~rer pendant tout le temps qu'exigreait le iraitement interne: si alors on enlevait l'emphitre, pour 1wi procurer quelque soulageineni, le prurit m~mc le plus faclieux disparaissail en peu de temps, avec l'exantlzmc encore subsistant, et le iraitement n'avait reý.u de l'a aucun avantage. Ccci confirme cc qui a (,16 dii pr(cwdemmeni, que 1'exanh~rne rappelAh laa peau, comme aussi le simple pruriL, ne poss'ae pas, 'a beaucoup prý.s, les propri~tsLs pleincseienti~res de l'Aru~ion primitive qui a disparu, ci que par cons(,quent it n'est pas d'un secours fort efficace- pour la cure radicale de la psor-e par des m~dicaments internes. D'ailleurs le pen de bien qu'il procure perd Loute valeur 'a cause du tourmenit souvent, insupportable qjue causent I'Auption ci les d6mangeaisons, excit~es par I'art, et de IVafatiblissement g~ndral qui estl'iný0 le-suite de ladouleur occasionn~e' par le prurit. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 439 par consequent, on rie doit pas le rendre responsable des suites fdcheuses quand ii le prend pour une tout autre chose, et cherche, c'dant aux vmeux des parents, A'effacer le plus prompternent possible de la peau, soit par des lotions saturnines, soit par des frictions avec des pornmades dans lesquelles il entre du blanc de plornb, de la calamine ou du pr~cipit6 blanc. Cette excuse, dis-je, n'est point admissible. Car, d'abord, lorsque le ine'decin veut agir avec conscience et d'une maniere rationnelle, ii no doit jamais employer -de moyens externes pour comnbatlre tne e'ruption cutanee, de qielque espece qu'ellc soit (1). La peau humaine ne produit aucun exanth~me d'elle-m~me, sans le concours dureste de l'organisme, sans y ýtre contrainte par l'6tat ntaladif du corps entier. Une dnuption cutanee, quelle qu'elle soit, se rattache constamment A un etat anormal de h'6conomie vivante, que, par cons6quent, on doit, avant tout, prendre en consid~ration et attaquer avec des moyens capables de modifier, d'amender, de guerir l'organisme entier, m~thode par laquelle l'exantheute fond. sur la maladie interne guerit et disparait de lui-m~lme, sans qu'on ait besoin de recourir h aucun reride externe, et souvent avec plus de rapidit6 que quand on lui oppose des topiques. En second lieu, quand bien meme le me'decinne serait Ipoint A port~e de voir 1'exanth~me dans son 61tat primitif, avant qu'il ait Wt- detruit, c'est-A-dire sous la forme de boutons d'abord transparents, qui ne tardent pas ti se remplir de pus, avec une petite aureole rouge, ne f~it-iI alors que tres-peu considerable, semblable & des papules miliaires, isol~es, ou meme ayant l'aspect soit de bou(1) Yloyez Exposition de la Doctrine nudicale hontceopathique, ou Organqpde 1'art de qu~irr, Paris, 1845, S 196-228. 140 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. tons excories, soit de petites crotites, cependant il lui est impossible de douter un seul instant qu'il a affaire A 1'&ruption galeuse, quand Penfant ou le nourrisson, dig6 de quelques jours, frotte et gratte sans cesse la partie qui en est le siege, ou lorsque l'adulte se plaint d'6prouver un chatouillerment pruriteux insupportable; surtout le soir et la nuit, qui ne permet pas qu'on s'abstienne de se gratter, et qui ensuite cause une ardeur brcilante. En pareil cas on ne saurait jamais douter de l'infection psorique, quoique, chez les gens riches et les personnes des hautes classes de la soci6te, on parvienne rarement,a savoir quand, oii et par qui cette infection a W produite; car, ainsi que je l'ai dit pr6cedemrnent-il y a une foule de circonstances insaisissables qui peuvent y donner lieu. Lorsque le medecin remarque ces symptomes A temps, il lui suffit, en 6vitant toute application ext6rieure, d'administrer un ou deux globules de sucre, gros comme des graines de pavot, et imbib6s de l'alcool soufr6 dynamis6 dont je parlerai plus loin, pour guerir un enfant de la maladie psorique tout entibre, c'est-4-dire de l'6ruption et de la psore interne; ce rembde sera bien suffisant et au deht. 11 est rare que, dans la pratique civile, I'homceopathe ait occasion devoir et de traiter une eruption psorique r6cemment produite par infection, qui s'dtende au loin sur la peati. Le prurit insupportable qu'elle occasionne datermine les maladesh reclamerle plus promptement possible les conseilsde quelque bonne femme ou d'un apothicaire, qui leur prescrit des r6percussifs d'une efficacit6 presque instantanee, par exemple, un melange d'axonge de porc et de fleurs de soufre. C'est seulement dans les casernes, les prisons, les h6pitaux. les maisons de d6ten-7 tion et les asiles d'orphelins, que les sujets atteints de 1'affection sont obligas de s'adresser au medecin, NATURE DES MALADIES- CHRONIQUES. 111 D~sles temnps les plus anciens ofi la gale s'offrait al'observation, car elle ne d~gen~rait pas partout j usqu'au point de produirela lpre, on reconnaissait au soufre une sorte de vertu specifique contre cette affection; mais on nc savait non plus, comme la plus grande partie desmedecins modernes, qu'employer ce moyen a l'exterieur pour faire disparaitre l'exanth~me. Plusicurs onguents et pommniades, dontquelques-uns consistent en soufre rumle seulement avec du goudron, mais dont certains contiennent en outre du cuivre ou autres substances, sont indiqu's dans Celse pour d~terminer cette destruction de 1'eruption cutanee qu'il regardait comme une guerison). De meme aussi les anciens medecinsfaisaient, comme ceux d'aujourd'hui, baigner les galeux dans des eaux min~rales sulfureuses chaudes. Les sujets atteints de la gale 6taient ordinairement ddlivr~s de l'exanth~me par ces pr6pairations sulfureuses exterieures; mais uls n'etaient point reellement gu6ris par IA, ce que prouvaient clairement les graves maladies qu'on voyait 6clater A la suite; par exemple, 1'hydropisie g~nerale dont mourut cet Ath~nien qui s'& tait debarrass6 de la gale en prenant les bains sulfureux chauds de I'lle de MeIos, ainsi que nous 1'apprend l'auteur du cinquieme livrc des 1pid6mies, qui vivait trois sikcles avant Celse, et dont l'ouvrage est rang6 parni ceux qu'on attribue A -lippocrate. Les anciens rn'decins ne donnaient pas de soufre A l'inuerieur contre la gale, parce qu'ils ne s'6taient pas plus apercus que les modernes que cette maladie miasmatique est siinultan6ment et principalement int'ricure. Les modernes n'ont jamais non plus prescrit le soufre Al'int rieur sculerneni, pour la guyrison de la gale, parce qu'ils n'ont e'galcment jamais reconnu cette affection pour tine maladie interne en meme temps qu'extcrne, et principalement interne. Us ne l'ont adninistr6 que de con 1.12 14~ DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. cert avec le r~percussif exte'rieur de l'exanth~me, et a des doses qui de'terrninaient -un -effet purgatif, A celles de dix, vingt et trente grains par prise, souvent r6pe't~es, de sorte qu'ils ne pouvaieflt jamais apercevoir A qitel point avait et utile ou nuisible cet emploi du soufre A 1'int~rieur,, concurremment avec des moyens externes. Au momns 'tait-il impossible que la maladie psorique enti~re feat jamais gue'rie radicalement par IA. Cette m6thode ne faisait, comme 1'administration de tout autre purgatif quelconque, que d6terminer la disparition de 1'exantheme, avec des consequences tout aussi facheuses que s'ii n'ec't point 6t6 donn6 de soufre A l'inte'rieur. Car le soufre, administr6 me~me A l'int~rieur seulement, inais A doses aussi fortes que celles dont je viens de parler, ne peut jarnais procurer la guerison radicale d'une psore, soit parce que, pour agir comme rem~de antipsorique et hiornceopathique, ii exige qu'on ne le fasse prendre qu'aux plus petites doses, attendu qu'en p~roportions plus conside'rables et souvent r6pe~tees ('), ii aggrave la (1) Je crois devoir placer ici les r~flexions d'un homme qui a jug~1'homc-eopatluie sans partialit6 et m~me avec connaissance de cause. Apr?~s avoir admis qu'un moyen qui, dans l'taL normal, provoque dejba les symrpt6mes a, b, g"0. analogrues h d'autres pli~nom~nes physiologriques, agit, dans l'6Lat anormal, de mani~re 4 convertir les sympL6mes inorbides ac, G,).1.-en sympi'mesa, b, g..., qui ont pour caracL,ýre de n'tkre que passagers, Bucq~uoy ajoute -Mais cc grroupe a, b, g (de sympt~mes m~dicarnenteux), osubsLitu~s au groupe ce, e, -/ (de sympt6mes morbides), n'acquiert, le canractirc d'une courte durke qUe parce qu'on a employ6 le m6dicament ina diquO h tinc dose extr~memcnL, faibl'm. Si le in6decin liomceopathiste donne a une trop, forte dose dur reme'de hiomceopathiquc, la maladie oc, 91,7. peut, abien 6tre conivertie en ia maladie a, b, g; mais cette nouvelle maladie tient autant, au corps que l'ancienne, et 1'orgranisme ne peut pas plus s'en d~barrasser qu'il nc pouvait se de'livrer de 1'atitre. Si lPon administre une 'Ie rs-forte dii rem~de, il se produ it une mialadie nouvelle, souvent *foil. dangrereuse, ou bieri Porgranisme fait tout cc qui depend de lui pour -,o dtbarraser promiptement du poison, par ]a diarrhe~e, le voruisseument., etc. D ,,NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 14 14ý0 maladie dans certains cas, ou du momns en ajoute une nouvel1le "a celle qui existait d6j a, soit parce que 1Faction violente qu'il exerce fait que la nature l'expulse par les selles ou le vomissemient, sans profiter de sa vertu curative. Maintenant si, comme le demontre 1'exp~rience, la gale me*me la plus facile a gu~rir, c'est-A-dire 1'affection psorique interne re~cente et accompagn6e de son exantheme primitif, ne peut jamais I'etre par l'emploi de re'percussifs ext~rieurs combine's avec l'adrninistration h l'int6rie6ur de doses 6normes et multipli6es de soufre en poudre, on con~oit ais~inent que la psore -de'pouillde de son eruption cutan~e, r~duite A ne plus ktre qu'une maladie interne inv~te~r~e et de'ploye'e peu A peu en sympt&.mes secondaires, sous la forme d'affections chroniques de toute esp~ce, ne saurait non plus ktre gu~rie ni par des quantitds consid6rables de soufre en poudre, ni par une multitude de bains dans des eaux mine'rales sulfureuses, ni par l'usage simultan6 en boisson de ces caux et d'autres semblables, en un mot par l'administration sans mesure et frdquemment r6p6t6e de ce moyen, qui est cependant par Ilui-m~me antipsorique (').11 est vrai qu'un grand nombre de. personnes ainsi atteintes de maladies chroniques paraissent Wte d~barrass~es pour quelque temps de l-eurs sympt~5mes morbides primitifs, la premi~re fois qu'elles font usage de ces hamns; cc qui explique pourquoi les malades affluent en si grand nombre A To(1) Employ6 'a faible dose, le soufre, en sa qiialit(- de rem~de antipsori(IUe, ne laisse pas que de procurer un h6ger commencement de gue~rison des maladies clironiques non vt~h~rienneCS. Jc connais tin me~decin qui s'st fait tie grande r~puLation uniquemnenL parce que, sans savoir pourquoi ii a,,it ainsi,7 ii ajoute du soufrc ih LouLes, ses receLles, dans la plupart des maladif-s chroniques, ce qui, au de'butde pareils traitemeals, ac(ouLume de prod uirc des effets salutaires bien prononc~s; mais ce v6sulLaL favorable Wit lieul que dans les commencements, et bientOt on W'en voiLt plus aucune traceý. 4 44 DOCTRINE HO0MOEOPATHIQUE. plitz, Bade, Aix-la-Chapelle, Nenndorf, Warmbrunn, etc. flMais elies n'ont pas pour cela recouvr6 la sante; au lieu de l'affection psorique qui les affligeait auparavant, une maladie sulfureuse, qui est d'une autre nature et peutetre plus supportable, est devenue pour quelque ternps dominante en elles. Cette rualadie s'Iteint peu A pea, et alors la psore releve de nouveau Ia tate, soit avec les mrn es symptrmes que par le passe, soit avec des syrptomes d'une autre esp~ce, mais graduellement de plus en plus graves, ou fixes sur des parties plus essentielles h Pexislence. Dans ce dernier cas, 1'ignorant se rejouit de ce qu'au moins 'ancienne maladie, c'est-A-dire la serie primitive des synipt mes psoriques, a disparu, et il esp~re que la nouvelle maladie cedera conmpleteinent A un second voyage aux eaux minerales. Mais ii ne sait pas que le changement survenu dans l'~tat du malade n'est que le resultat d'une modification de la mime affection psorique; 1'exp~rience vient lui apprendre qu'une seconde saison pass~e aux eaux procure moins de soulagement que la premiere, et melme que, quand le sujet a pris un plus grand nombre encore de bains sulfureux, sa sante s'en trouve bien plus deterioree qu'elle'ne l'a jaamais Mt6. Ainsi, d'une part, 1'administration A trop hautes doses du soufre sous toutes les formes, d'autre part, la r6p6tition trop frequente le soni emploi tant l'interieur qu'" 1'exte'rieur, lui ont enleve jusqu'a present toute importance, toute utilit6 dans le traitement de la cohorte entiei'e des maladies chroniques ou des affections psoriques secondaires, et l'on peat affirner que jusqu'li ce jour les allopathes n'ont gu?3re fait que nuire aux Xmalades en le leur administrant. Mais, en supJosant mime qu'on voul it, suivant les pr'ceptes qui seront traces plus loin, ne faire que l'usage convenable du soufre dans ces sortes de maladies, ii NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 145 sera n~ani-ioifls rare qu'on arrive par Iat aui resultat desir6, At momns que le rn'decin homozeopathe ne rencontre &t,tWaiter une maladie psorique e'clat~e depuis peu ci. encore munie cle son exanthln-me. Car si, en vertu de l'incoutestable propri~t6 antipsoriquc dont ii jouit par lui-me~me, ii lui est possible de procurer un commencement de gu&e rison, s'oit dans la psore encore cach~e et. sommeillante., soit dans celle qui s'est d6jit plus ou momns prononcee sous la forme d'affections chroniques diverses, on peut rarement, l'employer dansý tous ces 6tats, parce quc d'ordinaire son cfficacit6' a d~jit 6te' 6puis~c en pure ~pertc, quc les m~decins allopathes lPont d~jit prescrit aux malades dans une intention ou dans une autre, que souvent nieme ils y ont d6jit eu recours At plusieurs reprises, tandis quecec m6dicamaent, semblabic sous ce rapport ht la plupart, des autres rem~des antipsoriques, doit it peine etre administr6. deux ou trois fois de suite, m~ame aprl~s qu'on a fait usage d'autres rnoyens dans les intervalics, si l'on ne vcut pas quc la cure retrograde, au lieu d'avancer. Jamais la gue'rison d'une psore ancienne, prive'e de son exan~hme, qt' cite soil encore r&ente, out qu'elle ait dejd acMate" en mnaladies chroniques, ne petit 6tre accomplie avec du soufre seuilement. On ne doit donc jamais l'attendre des hains sulfureux, naturels ou artificiels. Je tombe ici stir une circonstance rcmarquablc: c'est que, si l'on excepte la psore encore accompagne~e de SOD cxanth~mc primordial, e t qu'il est si facile de gu~rir par l'int~rieur, comame je l'ai d6jit dit (1), toute autre constitution psoriquc, soit encore latente dans l'orgiiiisme. (1) La maladic psorique contracle~e r~cemment, iefl eiiup~ieorvu, de sonexanthe~me c~de la plupart du temps, sawsns ul i l flc(C cerne, a une seule tre~s-peite dose d'une pre~paration deC soufre convenahibeiiicndynamis~e, et, gu~rit ainsi dans 1'cspace de, deux, triis 0u quatre seffiaineils. Une foi~s,lIa dose d~un derni-grain de charbon de bois it la millionnic"me 40 146 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. soit manifestee sous la forrue de quelqu'une d'entre Les nombreuses maladies chroniques dont elle est la source, ne peut jamais tre gu-rie par un seul remede antipsorique, mais exige qu'of emploie contre elle plusieurs de ces moyens, et r~clame m~me, dans" les cas les plus fd. cheux, qu'on les administre tous Il'un apres l'autre, si l'on veut obtenir une gu~rison comp1~te. Cette circonstance ne doit point surprendre, si l'on re flchit qiie la psore est nf miasme chronique d'un caractAre tout particulier, qui, apr~s avoir depuis tant de siecles traverse plusieurs millions d'organismes humains, doit avoir fini par acquerir un immense cort6ge de symiptames, el~ments de ces innombrables maladies chroniques non v~ntriennes sous lepoids desquelles gemit l'humanit6, et par- tre susceptible de rew~tir, quand ii se manifeste, des formes tellement diversifi~es chez les diff~rents individus, en raison de leur e'ducation; de leurs habitudes, de leurs occupations (1), de leur genre de vie, de leur regime, et d'autres influences physiques ou morales, qu'il n'y a pas lieu d'6tre 6tonne de ce qu'un seul medicament ne suffise jamais pour la guerison de la psore entiere et de toutes ses formes, mais qu'il soit necessaire d'en adniinistrer plusieurs, afin de pouvoir agir d'une mani~re homoeopathique, et par cela mnme curative, au moyen des, effets morbides que chacun d'eux a le pouvoir de pr6duire chez les sujets bien portants, surl'immense quantit6&des symptames psoriques, c'est-A-dire sur toutes les maladies chroniques non v6n-riennes (2). puissance suffit pour une famille enLiere de sept personnes, et trois fois une pareille dose de sepia, amentle au mrme degr6 de dynamisation, se montra (4galement suffisante. (') Occupations qui exercentdavanlage- tel ou tel organe du corps, telleou telle facuuM& de 1'esprit on du corps. (2) Ic m'abstiens de dire ici combiei ii m'a fallu d'observations, de recherches, de reflexions et d'exp~rieuces variees pour arriver enfin, dans NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 1417 Ce n'est donc, comme je viens de le dire, que pendant la dur~ee del'6) ruption psorique, et quand'il ne slest encore ecoul6 que peu de temps depuis Pinfection, qu'on peut gu6rir. coinpl6tement La psore par le soufre seul, dont alors,i.1. suffit o~rdinair ement d'une seule dose. Je laisse de-co6 1, La. question de savoir si cet effet aurait lieu d'une mnani~re ceritaine -dans- tous les cas d'exanth~me encore existant Ala peau, parce que l'anciennet6 de cette 6ruption varie ' Al'infini'; car si elle souille La peau depuis quaelque -temps d~j A,, et.que, bien qu'on ne l'ait point attaquee par des r6pe~rcussifs. exte~rieurs, cule commence d'elle-m~me ht abando~nner cette. membrane, ii est clair qu'alors La psore interne a- d6j h -commenc6 4t devenir pre'dominante, que l'exanth~me n'en tient plus lieu d'une mani~re compl~te, et que d6jAt paraissent des maux d'une autre esp?~ce, qu*i- sont ou des signes de La psore latente, ou des affections, chroniques- d6veloppe'es par La psore interne. En pareil cas, le soufre ne suffit g6n6iralement pas, plus qu'aucun a utre rem,6de antipsorique employ6 seul, pour procurer une guerison absolue, et ii faut avoir recours aux autres medicaments antipsoriques, parmi lesquels on choisit tanto~t celui-ci, tant Ot celui-lai, dapi'~s I'6tat des sympto~mes qu'on observe, et en suivant les rýgles de L'homiceopatliie. Le traitement homceopathique des innombrables maladies chroniques non v6n6riennes ressemble, quant aux points essentiels, A, celui des maladies en g6ne'ral, tel -qu'il est tracd dans mon Organon de 1'art de gu~ir. Je vais seulerueal signaler ici les pr6cautions sp6ciales qu'il importe d'observer dans les affections chroniques. l'e-space de onze anat~es, "a pouvoir corabler cc vide immense daus lXdifice de Ia m6decinc homwopathique, hL compliter le Iraitement dci innorrbrables maladies chroniqucs, etih rendre ainsi ect, art aussi profitable quc possible iil'liumanii soufTrante. 448 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Je n'ai rien 'a dire que de generalrelativement au genre de vie et au r6gime du malade. C'est au m6decin homoeopathiste qu'il appartient de prescrire la marche qu'on doit suivre, sous ce rapport, dans chaque cas particulier. Je me contenterai de faire remarquer qu'en g6ndral il faut egalement 6carter tout ce qui pourrait mettre obstacle 'a Ia cure. Cependant, commeil s'agit ici de maladies souvent fort anciennes, qu'on ne saurait en consequence guerir d'une manibre rapide, qui frequemment p~sentsur des personnes avancees en Age et plac6es dans des conditions sociales diverses, auxquelles il est rarement possible de faire subir des modifications, soit chez les riches, soit chez les n6cessiteux, soit meme chez les pauvres, on est souvent oblig6 d'apporter des restrictions et des modifications au genre de vie s6v0re dout l'homoeopathie fait un pr6cepte: car sans cela on ne parviendrait point A gu'rir des affections si inv6terees chez des individus qui diff6 -rent tant les uns des autres. Ce n'est pas, comme les adversaires de l'hoinceopathie le disent, afin d'en diminuer le mhrite, par la severit6 du r6gime et du genre de vie dont elle impose la loi, que cette methode guerit les maladies chroniques: sa principale efficacit6 repose sur le traitement medical qu'elle leur fait subir. C'est ce dont on peut se convaincre chez une foule de malades, qui, ajoutant foi & ces illusions, se sont astreints pendant longues annees au regime homoeopathique le plus rigoureux, sans pouvoir diminuer l'affection chronique qui les tourmentait; bien loin de lh cette affection allait peu A peu en croissant, comme le font, d'apris leur nature, toutes les maladies qui doivent leur origine A un miasme chronique. Par ces motifs donc, et afin de rendre la cure possible etpraticable, le mc decin homeopathistedoit accommoder le regime et le genre de vie aux circonstances. En agis NATURE DES MtýLADIES CHRONIQUES. ID~E sant ainsi ii atteint au but du traitement d'une mani~re bien plus certaine, et par consequent aussi beaucoup plus cornplete, que s'il s'en tenait obstinernent a toute la rigoueur des preceptes, qui souL inapplicables dans une multitude de cas. Le journalier, quand ii en a la force, doit continuerde se livrer A ses travaux; le manufacturier, de remplir ses occupations; le carupagnard, de veiller a la culture des champs; la femme, de soigner son rnenage. I faudra seulementinterdire ce qui corpromettrait la sante d'une personne mclme bien portante, point qui doit e~tre abandonn6 A la sagacit6 du meldecin. Les hommes qui se livrent, non A des travaux exigeant un grand d~ploiement de forces, naais a des occupations qui les retiennent dans la chambre et les obligent ordinairement A rester assis, doivent, pendant le traitement, prendre l'air de temps en temps, sans pour cela mettre tout A fait de c6tW le genre d'industrie auquel ils se livrent. On doit 6galement faire un devoir aux gens riches d'aller plus souvent A pied qu'ils n'en ont l'habitLide. Le mIdecin peut leur pernettre les distractions innocentes d'une danse nioder6e, les plaisirs de la cainpagne qui ne derangent point le r6gime, les reunions dont le principal but est de se livrer A des conversations famiiPres; ii ne les privera pas de la musique, qui ne saurail leur C-tre nuisible; ii ne leur interdira pas de suivre des lecons qui ne fatiguent pas trop l'esprit. Mais ii leur permettra rarerent le spectacle, et jamais le jeu de cartes. Ii exigera qu'ils aillent moins souvent A cheval oi en voiture; il cartera d'eux toute societ6 iqui pourrait exercer une influence nuisible surleur moral, parce que le physique ne manquerait pas de s'en ressentir aussi. Les agaceries sans but se~rieux des deux sexes I'un cnD VCI'slautre, la lecture des romans graveleux, des po'sies 6'rotiques, 450 1~3oDOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. des livr 'es de superstition seront totalement interdites ('). L'hommre de cabinet recevra 6galement le conseil. de prendre davantage d'exercice au grand air, et, quand le temps ne le lui permet, pas, de se livrer chiez lui A de petits travaux rn6caniques. Mais, pendant la dur~e du traPtement, ii ne lui sera permis d'occuper son esprit qu'A des travaux de tate, parce que, toutes les fois qu'il s'agit de gue'rir Line maladie chronique grave, la lecture ne doit presque jamais etre accorde'e, ou du momns elle ne dolt I etre qu'avec de grandes restrictions, portant et sur la nature des livres sur lesquels elle peut s'exercer, et sur le temps qu'il est licite d'y consacrer; elle dolt e'tre interdite A ceux qui ont Pesprit malade. A queique classe qu'appartiennent les tualades atteints d'affections chr'oniques, id leur sera d~fendu d'employer aucun rem~de domestique, de prendre aucun m~licamen t dans les intervalles qu'on. sera oblige' de laisser entre les prescriptions des moyens homoceopathiques. Les parfumeries, l~es eaux de senteur et les poudres dentifrices seront e'galeruent interdite~s A ceux des classes 6lev~es. Si le sujet est hahitu6 depuis longternps A porter d~e la flanelle sur la peau, ii ne faudra pas lui faire perdre brusquementý cet usage; mais, 'a mesure que la maladie s'anuendera, et (1) Ceriains m~decins cherclieni souvent 'a se donner un air d'imporlance en interdisanL tout h fait 1'acte vc-n~rien aux personnesmrari~es qui soid atteintcs de maladies chroniques. Mais si les deux parties y sont a-ptes ci enclines, cette defenSe est au. momns ridicule, pulsqu'elle W'est ni observable ni obscrvi~c. Un l6gislateur ne dolL jamnais ordonner cc qui ne peut trcni ex6 -cuL6i ni contrWlt, et momns encore cc qui entrainerait de graves inconv6 -niients si I'on s'y conformait. Quand lPun des deux 6poux esL mnapLe au coil, Punion des sexess'interdit d'elle-m~me. Mfais de loutes les fonctions d'un couple uni ptar ics Iliens du maniage, ct acte est celul qu'on peui le moins prescrire ou interdire. En pareil cas, l'lomcoeopathiie se borne ha recoU.rir aux m~dicaments, soil pou 'rrendrel'aplitudc 'a l'une des deux parties par l'usage d'antipsoriques on d'antisypliilitiques, soil pour ramenerdes d6 -sirs trop imp6rieux an degr6 de vivaci t6 qu.'ils doivent naturellement avon'. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 15 4 51 lorsque la saison deviendra chaude, on lui fera prendre d'abord des. v~tements, de coton, jusqu'A ce qu'il puisse finir par s'accoutumer Ai la tile. Les caut~res ne peuvent *"tre supprimn~s, dans des, maladies,.chrQoiqus gr~ave~s. que quand le traitement interne a de'j~hfait faire. des progr~s notables vers Ja gurison,. surtout s'il s'agi t de per;-, sonnes a-vancees en 4ge... Le m6decin ne doit pas, ceder, aux voeux du malade pour qu'on lui perme tte de continuer 1'usage des bains dornestiques dont il, avait contract& 1'habitude; ilne permettra que 4esjpltion's rapi*des, dontý l'entretien de la propret6 ren~ll'usage,ndcessaire de temps en temps. Ii n'accordera.point non pluis la saign~e, quelque accoutume' que le inalade lu i assure ýtre A- la fr~quente repe& tition des- rnissiorls sangurnes.. Quant Ai ce qui concerne le r~gimne, les hommes de toutes les classes qui veuient se de'barrasser d'une maladie chronique, doivent s'as~treindreI.quepqiues pri~vations,,Si cette malaclie ne corlsiste pointen affections du bas-ventre, il nWest pas,.n~cessaire &limposer des restrictions trop s6 -v~res aux personnes des -classes inf6riqures, principalement lorsqu.ý,1es, ppuyent, continuer d'exercer leur profession et d-, se livrer a u.X:Qccupatipns qui metten't leur corps en mouvvenent. Lepauvre peut aussi gurir par les m 'dicaments, en, mangeant,du sel et du pai~n; l'usage mod~r6 des pommes d~e terre, des, bouillies, du fromage frais, ne met point,, obstacle A la gu6rison, pouvu 'qu'il soit plus avare d,'oignons )et de poivre, pour relever le gouit de ses maigres aliments. Celui qui est j aloux. de recouvrer, la santef peu t trpuver jusque sur la table des princes des aliments qui rdpondent Ai toutes les exigences d'un rdgime conforme aux lois del lanature. rte qu'il y a de plus difficilep pour le m~decin hoinceo I.i2 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. pathiste, c'est de regler les boissons. Le caf6 exerce, sur la santo du corps et de l'tre, la plupart des fdcheux effets que j'ai enonc~s dans ma petite brochure sur 1'usage de cette liqueur; mais ii est tellerent passe en habitude, ii est devenu un besoin si imp~rieux chez la plupart des nations dites civilis~es, qu'on ne parviendrait pas plus A le supprimer qu'A extirper les prejuges et la superstition. Le mie'decin homceopathiste ne peut donc point songer A l'interdire d'une maniere gen~rale et absolue, dans le traitement des maladies chroniques. Les jeunes gens jusqu' avingt ans, ou tout au plus jusqu'A trente, sont Jes seuls auxquels ii puisse le defendre brusquement sans inconvenients notables; mais les personnes qui ont passe la trentaine ou la quarantaine ne sauraient s'en des'habituer que peu A peu; il faut done que celles-lA en prennent un peu moins de jour en jour, jusqu'a ce qu'elles soientarrives A s'en passer toutA fail. D'ailleurs, la plupart des homimes le quittent brusquement sans en souffrir, si ce n'est tout au plus pendant les premiers jours. I1 n'y apas plus de six ans, je pensais encore qu'on doit le toldrer dans une certaine mesure, aux personnes Ag~es, qui ne se pr~tent pas volontiers A y renoncer; maisj'ai reconnu depuis que l'anciennete de l'habitude ne lui enleve rien de ses effets nuisibles, et comme le m~decin ne peut permettre que ce qui tourne au bien de son malade, il doit se faire une loi d'interdire absolument aux sujets atteints de maladies chroniques une boisson qui n'est propre qu'a leur nuire. Tons, s'il ont confiance en lui, n'h&siteront pas A suivre son avis d&s qu'il parviendra A les convaincre que c'est dans l'interirt de leur sante. On pent en dire antantdu the, qui, tout en flattant le syst~re. nervreux, y porte sourdement une atteinte A la fois si profonle et si d~bilitante. Meme le th6 trs-kdger, pris en petite quantit6 et une seule fois par jour, n'est NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 163 jamais sans nuire, dans le Iraitement des maladies chroniques, aux personnes jeunes, ou g~es, qui en ont con"tracte l'habitude, et ellesdoivent le changer contre quelque autre boisson innocente. L'experience nous a convaincu qu'elles ecoutent vQlontiers, A ce sujet, les avis d'un homme qui a su me'riter leur confiance. Le m~decin pourra se montrer plus facile h Iaegard du yin, dont ii n'est jamais n~cessaire de priver enti~rerent les personnes atteintes de maladies chroniques. Les malades qui, depuis leur jeunesse, ont bu copieusement du yin pur (,), peuvent d'autant moins y renoncer brusquement ou completement qu'ils sont plus avances en dge. L'interdiction absolue de cette boisson aurait pour effet chez eux de faire flechir rapidement les forces, d'empecher la cure, et mere de mettre la vie en danger. Us se contenteront, pendant les pr-emirres semaines, de le mMer avec parties 6gales d'eau; puis, peu A peu, ils y ajouteront deux, trois, quatre, enfin cinq ou six parties de ce liquide, avec un peu de sucre, dernier m6lange qu'on peut permettre, pour boisson ordinaire, A tous ceux qui sont atteints dc maladies chroniques. 11 est bien plus indispensable encore de renoncer A l'habitude de l'eau-de-vie. Mais le nimdecin a besoin d'autant de circonspection pour affaiblir cette habitude que de pers~v~rance pour y r~ussir. Lorsque la suppression totale de l'eau-,de-vie nuit sensiblement aux forces, on la remplace pendant quelque tenps par une petite quantit6 de bon yin pur, qu'ensuite on m~le (1) I esL pcu convenable eL d'ailleurs nuisihic, m me 4 I'liornme qui jouiL d'une san16 parfaite, de faire sa boisson ordinaire dij vin pur. La morale veuL qu'il n'en use qu'avee moddralion, eLl.es jpurs ffri~s. Le jeune homme ne peut calmer la fougue. de ses desirsel. 4soumeLLre aux devoirs du marnage qu'en Lant qu'il 6vite.avec soin l'abs6-de.!a boisson; C'esL Lotijours hi eaL abus quc remontirnSiagonorrhde eLtles chancres. DOCTRINE H1OM3OE'OPATHIQUE. avec plus ou momns d'eau, suivant les circonstances. Comme c'est uhe loi immuable de la nature que notre force vitale produit constamment le contraire de 1'action exerc6e par les puissances physiques et me'dicamenteuses, dans tous les cas oii ii y a possibilit6 de 1'inverse de cette action, on concoit, et l'observation le prouve, que les boissons spiritueuses, apr~s avoir accru la force et la chaleur, doivent, en vertu de la r6action de la force vritale, avoir Peffet contraire pour r~sultat consecutif. Leur usage est toujours suivi d'une diminution de la vigueur et de. la chaleur vitale, 6tat que le vrai m~decin lie saurait trop eloigner des personnes qu'il traite de maladies chroniques. L'allopathe seul, quiwn'a j amais pris la peine d'observer, de reflechir, d'appr6cier les cons6 -quences nuisibles de ces palliatifs, peut donner ses malades le funeste conseil de boire journellement un yin pur et g~nereux pour se fortifier; le v'eritable homceopathe n'agira jamais de cette maniere. L'usage de la bi~re est une chose qui m~rite de graves r~flexions. Les raffinenients que les-brasseurs ont apport~s dans ces derniers temps i ~leur art, en ajoutant diverses substances- vg~tal6s i la. dcoction de malt, ont pour but non de preserver la bielre de l'acidification, mais principalement de la rendre plus agr~able au go At et plus enivrante, sans 6gard A l'influence f~cheuse qu'exercent sur la sant6 ces funestes additions, dont la police chercherait en vain les traces. Le m-decin consciencieux ne peut douc pasperrettre h son malade de boire tout ce qui porte le nomi de hiere, d'autant plus qu'A celles m~re que leur defaut d'amertume fait paraftre moins suspectes, on ajoute fort souvent des substances narcotiques, pour leir procurer la facult6 in~briante que tant de gens y rech 'cheut., Au nombre des choses qui sont g6n6ralement nuisibles 4 NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 115) aux personnes afteintes de maladies chroniques, il faut ranger les substances irnpregnees de vinaigre et de jus de citron, qui incommodent surtout les sujets attaqu6s d'affecLions du systime nerveux et des organes abdominaux, et qui, pour ce qui concerne les m6dicaments, detruisent les effets des uns, tandis qu'elles exasp rent ceux de quelques autres. On doit donc ne permettre les fruits acides qu'en petite quantit6 A ces malades, leur recommander mime d'user avec mod6ration de ceux qui sont doux, et ne point conseiller les pruneaux, comme palliatif, A ceux qui sont habituellement constipes. Le veau trop jeune ne convient 6galement pas A ces sujets, non plus qu'A ceux qui ont la digestion languissante. Ceux qui ont les facult6s sexuelles affaiblies se borneront au poulet et aux aeufs: ius 6viteront la vanille, les truffes, le caviar, qui, en agissant d'une maniare palliative, ne feraient qu'entraver la gu6rison. Les femmes dont les regles coulent peu abondamment doivent, par la meme raison, se garder d'employer le safran et la cannelle. Le girofle, le poivre, le gingembre et les amers nuisentegalement, dans le cours d'un traitement homoeopathique, aux personnes qui ont 1'estomac de'bile. II faut interdire aussi les Jdgumes venteux dans les affections du bas-ventre, et toutes les fois qu'il y atendance A ]a constipation. Le bmuf, avec de bon pain de froment ou d'orge, du lait et une petite quantit6 de beurre frais, telle parait 2tre la nourriture la plus naturelle et la moins capable de nuire A 1'homme, par consequent aussi aux personnes atteintes de maladies chroniques, pourvu seulement qu'on y ajoute peu de sel. Apris le bceuf, viennent le mouton, le gibier, les poules et les pigeonneaux. La chair et la graisse d'oie et de canard conviennent encore moins que celles de cochon. On doit user rarement, et toujours en petite quantjt6 des viandes sal6es et fum6es. 156 DOCTRINE HOMOEOPATH1QUE. 11 faut eviter les herbages crus et hach6s sur la soupe, les herbes aromatiques ajoutees aux legumes et le vieux fromage. La meilleure maniere de preparer le Poisson de bonne qualite, est de le faire cuire dans de l'eau qui ne soit pas trop aromatisee: on n'en mangera qu'en petite quantite. Le Poisson sec et fum6 sera proscrit: le Poisson sa1e ne sera permis que rarement. La moderation en tout, neie a l'gard des choses les plus innocentes, est un devoir capital pour les personnes atteintes de maladies chroniques. L'usage du tahac exige une attention speciale. On peut bien, dans quelques cas de maladies chroniques, permetire de ftmer 'a ceux gui en ont contract6 de longue main l'habitude, et qui ne ciachent point; mais il faut toujours y apporter d estrictions, surtout lorsque les facultes intellectuelles, le sonimeil, la digestion, la deffcation, sont en souffrance. Alors rnime que le sujet ne peut aller "a la garde-robe qu'aprxs avoir fume, c'est un effet purement palliatif, qu'il faut suppriner, afin de regulariser les fonctions d'une mani~re durable par P'application homceopathique d'antipsoriques bien choisis. Mais une coutume plus f~cheuse encore est celle de priser, A tlitre de pallia. tif, contre l'enchifrenerent et l'ophthalmie habituels; elle apporte de grands obstacles au traitement des maladies chroniques, de sorte que, loin de la toherer, ii faut la diminuer d'abord, puis la supprirer le plus t6t possible, surtout parce que, dans l'enchifrenement, les substances me" dicamenteuses avec lesquelles se preparentles sauces qu'on ajoute B presque tous les tabacs, entrent en contact irnem&diat avec les nerfs de l'interieur du nez, et nuisent comme pourralent le faire des m~dicaments 6trangers. admiJistrepsse 'in datrieur. Je passe A l'indlication des autres circonstances qui ap" NKI URE DES MALADIES CHRONIQUES. ~1 '09 portent A ]a guerison des maladies chroniques des obstacles qu'on doit 6viter. Tous les ev'nements de la vie qui sont capables de determiner la psore encore latente, et reconnaissable seulement A quelques-unes des incommodites qui ont W signal~es plus haut, A se manifester sous la forme de maladies chroniques, ont aussi le pouvoir, quand ils tomb)ent stir une personne atteinte d'une pareille affection, non-seulement de l'exalter et de la rendre plus difficile h guerir-, mais encore, lorsqu'ils sont port~s a un haut degr6, de faire qu'elle devienne absolurent incurable, a moins que la f~cheuse position du sujet ne change, d'une mnaniere subite, A son avahtage. Cependant ces 6v~nements sont de nature tres-diversifiUe, et par cons~quent aussi l'influence fdcheuse qu'ils exercent prdsente des degres fort diff6rents. Des fatigues excessives, des travaux dans les endroits mar~cageux, des h6sions et blessures considcrables du corps, 1'exc~s du froid ou de la Czhaleur, le d~faut d'aliments suffisants pour apaiser la faimn, ou leur insalubrit6; etc?, n'ont pas A beaucoup pres autant de pouvoir que quelques mois d'une union mal assortie ou d'une conscience bourreh~e, au milieu des superfluites de la vie, pour tirer le redoutable fli6au de la psore du sommeil profond dans le'quel elle 6tait ensevelie, et faire qu'elle se manifeste sous la forme de maladies chroniques, ou aggrave celles qui existent dejA; la sante d'un innocent souffrirait meme moins d'un stjour de dix ann~es dans une prison on au bagne. La psore, jusqu'alors endormie au fond de l'organisme, et dont le somimeil donnait au favori du prince l'apparence d'une sante presque florissante, se d~ploie rapidenent en affections chroniques d.1 corps, on d~range ses facultes intellectuelles et le conduit A la folie, lorsqu'un caprice de la fortune le precipite 15`8 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. du rang brillant qu'il occupait, pour le faire tomber dans le m6pris et l'indigence. La mort subite d'un fils unique provoque, chez une mere delicate et d6jA malade de la psore, une suppuration incurable du poumon ou un cancer du sein. Un amour dedaign6 plonge dans la m6lancolie la vierge sensible ddjA tourmentde par des acc~s d'hysterie psorique. Combien n'est-il pas difficile, combien n'est-il pas rare, que le traitement homoeopathique le mlieux conduit am6 -liore la situation de pareils infortunes! Cependant ce sont les chagrins et les soucis qui contribuent le plus frequemment A faire apparaitre la psore latente sous la forme d'affections chroniques, et A rendre plus s6rieux les maux chroniques dejA existants. Une tristesse continuelle ne tarde pas A exasp6rer les traces mime les plus faibles d'une psore encore latente, A faire qu'elle s'6panouisse rapidement en symptomes plus graves, et qu'elle donne lieu inopindment A l'apparition de maladies chroniques redoutables. Elle produit cc resultat d'une manibre plus certaine et plus fr6quente qu'aucune autre influence pernicieuse agissant sur l'organisme. Il n'est pas moins certain ni moins commun que cette cause aggrave les maux dejA existants. Comme un bon m6decin, lorsqu'il s'agit d'in traitement qui ne commence pas sous des auspices si defavorables, se fait un plaisir d'egayer autant que possible l'espritl de son malade et de le garantir de l'ennui, de meme ici, et A plus forte raison encore, son devoir est de faire tout ce qui depend de lui, tout ce que son influence peut produire, suir le sujet mine ou sur ceux qui l'entourent, pour 'loigner les sujets d'affliction et de contraridt6. C'est la, ce doit etre lA le but principal de ses soins et de sa philanthropie. Mais si la situation du mIalade sous ce rapport est sans NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. ID remdcl, s'll n'a pas asscz de philosophic, de religion ou d'empirc sur soi-mlme pour supporter avec patience et resignation les inaux et les malheurs qui ne viennent pas de sa faute,. s'il s'abandonne sans frein A la tristesse, an chagrin, sans qu'il soit au pouvoir du m~decin d')carter d'unc. mani~re durabh2, cette cause destructive de la vie, la plus energique dc toutes, on agit avec prudence en s'abstcnant de.traiter La maladie chronique (') et aban-. donnant le malade A son sort, parce que le traitement le micux dirig6, avec les rem~des les plus appropries aux souffrances physiques, nc peut absolument rien chcz un homme en proie A des chagrins continuels, dont les ressorts de la vie sont A chaque instant d~truits par les atteintes profondes que son moral recoit. II est absurde de continuer La plus belle de toutes les constructions, lorsquc les fondements sont mines chaque jour, quoique pen peu A peu et~graduellement, par le choc des vagucs. Les maladies chroniques sont presque aussi incurables chez les grands.et les riches qui, sans compter les eaux min~rales. dont ilsont fait usage A plusieurs reprises ('), se sont dejA trouv6s pendant quelques ann~es entre les mains de rnmdecins allopathistes divers, et souvent tresnombreux, qui ont essay6 sur eux tous les remrdes preconisds*par la mode, en Angleterre, en France ou en Italie, et qui les ont accables d'unc multitude de drogues (1) ii faudraiL alors que le malade eAL des causes biei l g6res de chaegrin ou! de Lrislesse, quu'on pat par cons6quent se borner h le trailer d'une affecLion morale par les remedcs antipsoriques appropri6s au rcsle de sa maladic chronique: circonslance dans laquelle la gu~risor est non-seulement possible, mais m~me asset souvent facile h 'obtenir. (2) Chaque traitement aAix caux, m6ne lorsque ces dernires ne sont pas coniraires au mal, doiLt Lre considerW comme emploi do doses considlrables et souvent r~pitees d'un nimnme mudicamenL violent, dont l'action perturbatrice reussiL rarement h procurer lalgu.rison, mais coniribue souvent h aggraver 1'6tal dumalade,el porte meme alteinte auxsources do Ia vie. 160 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. m~langees, jouissant d'une action tres-violente. Tant de m'dicamnents inconvenants, qui sont dj*A nuisibles par le seul fait de leur energie et de letir fre'quente repetition it hautes doses, rendent la psore de laquelle depend toujours la maladie, meme lorsqu'elle n'est point combin6e avec la syphiliS, plus difficile A guerir d'annee en ann~e, et finissent par la mettre absolurent au-dessus des ressou~rces de l'art, apr*s que l'organisme a 6tt pendant un grand nombre d'annees en butte A de pareilles atteintes, Si Contraires au but qu'on se propose. Que ces puissances h&roiques non hommceopathiques aient ajoute, comme ii est pr~surnable, a la nIaladie primitive des naux nouveaux, devenus fixes et en quelque sorte chroniques par l'6normite et la fr~quente repptition des doses, ou qu'un traitement si mal conduit n'ait fait qu'attaq-uer les diverses facultes de la vie organique, l'irritabilit6, la sensibilit6, la nutrition, et que, probablement par la r~union de ces deux causes, la fusion de tant de ma~ux divers ait produit le nionstre dans lequel nulle personne sens~e ne saurait plus voir un mal naturel et simple, cette deggn6rescence des parties et des forces les plus indispensables A la vie offre un chaos que le mndecin hommeopathiste doit hesiter A regarder corme susceptible de gu~rison. Non-seulement ces traitements incapables de gu~rir le mial primitif, et propres uniquement A ruiner, A debiliter l'organisme, Mdtent l'exasperation de la psore, de dedans en dehors, mais encore ils engendrent de nouvelles maladies artificielles, de sorte que la force vitale sait souvent & peine comment elle doit s'yr prendre pour resisterA la double attaque qui la menace. Si les tristes cons~quences des atteintes indirectes que l'ancienne me'thode de traitement porte A la vie n'~taient que des modifications purement dynamiques, elles s'effacerajent d'elles-m(.,,mes par le seul fait de l'abandon de NATURE DES MALADIES CfIRONIQUES. ~161 la Inthode, ou du moins pourraient ktre conibattues avec efficacit6 par les moyens de 1'homoeopathie. Mais elles ne sont pas dans ce cas; elles persistent. Tr~s-probablement ces atteintes indirectes, continuelles et repe' -tees, que 1'allopathie porte a la fibre sensible et irritable, par les hau tes doses de ses rnidicdments nergiques et mal choisis, obligent ]a force vitale de faire les plus grands efforts pour prevenir sa ruine, et de chercher.4 modifier, dynamiquement ou mate'riellement, les organes internes-atLtaqu~s avec si peu de me'nagement, afin de les mettre A l'abri de 1'orage. De mne*ne que l'instinct gui guide-ses efforts conservateurs la porte a couvrir d'une 6paisse couche de corne la peau delicate des mains, que des travaux grossiers exposent 'a etre fre-quernment endomrnag~e par des corps durs ou des substances acres: de A(me, dans les traiternents allopathiques prolongs, qui n'ont pas le veritable pouvoir de guerir le mal chronique, qui, sans eggard aux caraca~res propres de cette affection, atlaquent indistinctement tous les organes internes, la force vitale, pour preserver ces derfiers et 1k6conomie enti~re d'une destruction inevitable, change leur texture et leurs propri~t~s, c'est-a-dire d'un c6to diminue leur action ou les paralyse, e'mnousse ou m~me 6teint leur sensibilit6, d'un autre cojte 6paissit ou endurcit les fibres les plus d~licates, atrophie ou an~antit les plus energiques, en un mot fait naitre des de'gen~rescences, qu'A l'ouverture des corps on met ensuite sur le compte de la maladie primitive, et qui, dans tous les cas, constituent des 6tats beaucoup moins susceptibles que cette derniere d'ktre gu~ris. Ce n'est que quand ii reste encore assez de force dans un corps non courb6 par le poids de l'agge, que P'homoeopathie parvient e d'barrasser dynamiquement la force vitale, qui, rendue a la liberte, se ranime peu A peu, et r6ussit a rawener aux conditions normales toutes ces productions he 10 11 4 6 O DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. terog~nes que la n~cessite P avait oblig~e d'engendrer; ceuvre presque cr~atrice, qu'elle ne peut d'ailleurs accomplir qu'autant que les circonstances exterieures sont favorables, et qui souvent exige un long espace de temps, ordinairement meme n'arrive point tout A fait A sa fin. L'exp~rience demontre chaque jour que plus l'allopathe met de soins, de patience et de pers~verance A faire l'application de ses fausses et pernicieuses m6thodes dans les maladies chroniques, plus il compromet l'organisation materielle et la vie des malades. Co-mment la meilleure de toutes les m~decines, la vraie nldecine elle-meme, qui n'a jarnais eu la pretention d'agir i-inm~diaememnt sur des J6sions organiques, pourraitelle ramener en peu de temps A la sante des sujets qui ont kte soumis, souvent pendant des annees entieres, A de telles causes d'alt~ration? Le mndecin n'a pas sous les yeux une maladie psorique naturelle et simple; et lors minme que les forces ne sont pas trop 6puis~es, ce qui arrive souvent, pour qu'au premier aspect meme ii ne se voie pas oblig6 de renoncer au traiterent, cc n'est qu'apres un tr~s-long espace de temps qu'il peut se flatter de procurer quelque soulagemient, et jamais ii ne doit promettre une gudrison parfaite. Ii faut que l'amelioration du genre de vie et la regularisation du r6gime fassent d'abord disparaitre en queique sorte d'eux-m~mes les nombreux maux chroniques engendr~s par les m~dicaments, que cette cure preliminaire, objet de plusieurs mois, s'opere presque sans remede, A la campagne, avant qu'il retrouve une affection pure, semblable A la maladie primitive, et qu'il soit capable de la combattre ('), (') Au contraire, les maladies chroniques les Olus redoutables, qui n'ont point 616 dcnatur(es par 1'imprudence des m6decins, gu~rissent ordinaireiccl comme par miracle, en trIs-peu de temps, ce d'une mani~re durable, sons l'infuence des antipsoriques, chez de pauvres artisans, dans l'humble demeure desquels on con~oit bien que n'afflue pas la foule des praticiens. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 463 Malheur au jeune homceopathiste qui voudrait fonder sa r6putation sur la gudrison de pareilles maladies, deg6. nerees en v6ritables monstruosites par l'influence d'une multitude de mauvais proc6des allopathiques! De quelque soin qu'il soit capable, il 6chouera. Un autre grand obstacle h la gu6rison de maladies chroniques avancees d6pend de la constitution faible et 6fierv6e que les jeunes gens, mal 6leves par des parents riches, se font au milieu des superfluites et des d6sordres d'une mauvaise socit6W, par l'influence des passions destructives, des ex&es de toute espice, de l'abus des femmes, des jeux de hasard, etc. On voit des Mtres, souvent douds d'une complexion robuste dans l'origine, que leurs vices, frappant 6galement sur le physique et sur le moral, ont r6duits A n'Ctre plus que des ombres d'hommes, et qui, par des traitements mal dirig6s de leurs maladies v6neriennes, ont ordinairement min6 a tel point les sources de la vie en eux, que la psore, si fr6quemment inh6rente A leur organisme, se d6ploie en affections chroniques des plus d6plorables, auxquelles meme, lorsque les malades sont revenus de leur immoralit6, les reproches qu'ils se font et le peu d'energie des forces vitales qui leur restent encore, ne permettent qu'avec une peine extrdme d'appliquer quelques remedes antipsoriques. Le m6decin homceopathiste doit n'entreprendre le traitement de pareils malades qu'avec h6sitation, et mettre beaucoup de r6serve dans ses promesses de gudrison. Mais alors mime que l'on ne rencontre pas ces obstacles, souvent presque insurmontables, A la guerison des innombrables maladies chroniques (1), il se pr6sente ce(1) It y a encore un obstacle tres-commun, mais presque toujours n6gligi, au traitement homaeopathique des maladies chroniques, c'est la non-satisfaction de 1'app6tit v6ndrien chez les adultes des deux sexes, soil que le mariage n'ait pu avoir lieu, par des causes diverses au-dessus des ressources 164 DOCTRINE HOiMOE OPATIIIQUE. pendant (jUelquefois, suriout dans les basses classes de la soci~te', une difficulte' qui tient A la. source m~nme de l'affec Lion. C'est quand, h la suite de plusicurs infections Suiccessives, suivies chacune de la suppression de l1'exanth~me, la psore s'est peu 'apett d~ploy~e, dans l'inte'rieur, en une ou plusieurs, maladies clironiques graves. En pareille circonstance, la gu~rison est certaine, Mla v~rite, au moyen d'un emploi bien dirige' des rem?~des homceopathiques, mais elle exige heaucoup de temps, une grande patience, et, de la part du malade, une exactitude scrupuleuse it suivre les prescriptions, pourvu encore qu'il ne soit pas trop avance' en dge, et qu'il n'ait pas trop perdu de ses forces. Cependant ii nWest pas jusqu'& ces cas difficiles dans lesquels on ne reconnaisse les sages dispositions de la nature pour nous soulager, lorsque nous savons' saisir le moment favorable. En effet, l'expe'rience prononce queI dans une gale re'cemmn'ent produite par contagion, Jors mi~me qu'apr~s plusieurs infections et repercussions successives la maladie psorique interne a d~jAi fait des progres consid~rables vers la production d'affections chroniqiiws d'esp~ces diverses, la gale survenue en dernier lieu, Si ofl ne lPa point encore prive'e de son exanth~me primitfif, est presque aussi facile Ai gue'rir que si elle e'tait la premii~re et unique; qu'en conse'quence, elle ce~de ordinairement A une seule dose des preparationS sulfureuses indiqu~es plus haut, et que, de cette manie're, la psore. due ht toutes les infections prec~dentes se trouve de la im~decine, soit qti'un mcsdec'in inintClligrent, Comme ii narrive que trop souventl, ait interdiL d'unc rnani(ýre absohie les plaisirs de 1'hymwne h une fern me fatible unie b un homme robusie, oui 4 un liomme d~bile uni 4i une femme robuste. En pareil cas, 1'hiomme deC Part qui prend en considt~ration les circonstances et les penchants inni~s, I?ývcra 1'interdiction, eL par cela seul rendra souveni curables une mulitiude die symptomes hystiriqt~es OQ hypochoodriques, m6me parfois la m~lancolie et 1'alidnaLion mentae. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 16w; elle-m~me gu~rie, ainsi que les maladies chroniques dont elle avait provoqu6 la-manifestation ('). II n'est cependant pas toujours possille de recourir, pour faire naitre ces cjrconstances favorables, a la guerison d'anciennespsores plusieurs fois renouvel~es, A des moyens artificiels qui consistent A inioculer la maladie, en supposant qu'ils n'inspirent pas de r6pugnance ausujet, comme ii arrive frefquemment. En eflet, lorsque la constitution est en proie a des maladies chroniques graves, d'origine non v~ndrienne et par consequent psorique, par exem pie A une suppuration dejA fort avancee des poumons, a une paralysie compl~te'd'unde ou plusieurs parties du corps, etc., le miasme de la gale prend rarement, et muelmle, A ce qu'iI parait, moins souvent, apr~s 1'inoculation qu'A la suite d'une infection due au pur hasard. Ii me reste peu de choses encore A dire au me'decin dejA verse dans la me'decine homceopathique, afin de lui faire connaitre la mani~re dont ii doit s'y prendre lpour traiter les maladies chroniques, et je n'ai plus qu'A le renvoyer aux medicaments antipsoriques, a la fin de cet ouvrage: car c'est lui qui doit savoir s'en servir pour remplir le but qu'il se propose. Je n'ai plus qu'A parler de quelques precautions qu'il estindispensable d'observer. D'abord il reste bien 6tabli que toutes les affections chroniques, rnkme les plus graves, si 1'on en excepte un petit nombre qui sont v~n~riennes, procedent uniquement de la psore, et ne peuvent disparaitre que par (') Ce cas est aussi celui de ]a syphilis, 1orsqu'aprs la destruction locale d'un cliancre ou d'un bubon, suivic de ]a manifestation d'Dnn vitrole Coflslitutionnelle, il survient une nouvelle infection. Tant que le nouveau 'Izafcre subsiste, ]a maladie produite par la nouvelle infection et I'ancienne c('!Ient ordinairement h une seule dose de la meilleure pr~paralion mcrcuriellc, c sont aussi faciles,i guerir de cette mani're que si l'on avaii le premier chancre sous lesyeux, en supposant qu'i n'y ait point de complication avec F'un des deux autres miasmes chroniqeues,'nolamment avec le psoriqlue, car alors ii faudrait commencer par detruire cc dernier, commeje I'ai enseignO pr~c~demment. 166 DOCTRINE HOMOEOPATHIQIJE. la rgue'rison de cette derni~re, en sorte qu'on doit les traite exclusivernent au moyen des remedes antipsoriques, c'est-hi-dire de ceux qui, dans leurs effetspurs sur 'Phomme en sante, font naitre ]a plupart des sympt6mes qu'on observe le plus frequeirnment clez les personnes atteintes de psore latente ou declaree. En cons~quence, ii est de r~gle pour le rnmdecin homceopathisLe, quand ii traite soit une maladie chronique non venerienne, soit un des sympt ores ou accidents de cette affection, quelque nom qu'il puisse porter dans le vulgaire ou dans La pathologie,,de s'en tenir h l'emploi de medicaments antipsoriques, choisis exactement homccopathiques; c'est Ul e seul royen pour lui d'arriver sirement a son but. Si, pendant 1'action d'un remerde antipsorique, ii vient a se manifester, par exemple, une ce'phalalgie moder'e, ou quelque autre accident 1eger, qu'on ne se laisse point aller h donner de suite un autre medicamnent, soit antipsorique, soit non antipsorique; qu'on n'agisse pas de meine s'il survient un mal de gorge, puis s'il se d~clare de la diarrh~e, ou des douleurs dans telle ou telle partie dui corps, etc. Ce n'est point ainsi qu'on doit agir. 1i faut, dans Ia rýglc, apr~s avoir choisi, aussi bien que possible, le medicament antipsorique, au degr6 convenable de dynamisation, et l'avoir donne 't la dose n~cessaire, lui laisser le temps d'6puiser son action, sans faire prendre aucun autre remlde qui soit capable de La troubler. En effet, si les accidents qui se d~clarent pendant l'action de ce medicament ont d~jh exist6 de la m1me manikre chez le malade, sinon dans les derniers quinze jours, du moins plusieurs semaines ou m~me quelques,mois auparavant, on peut ne voir en eux que le resultat de la simple excitation homceopatbique, produite par le rem1de, d'un symptome qui n'est point ordinaire dans la NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 1677 maladie, ou qui jadis s'est montrd plus fr~quernment. C'est alors un signe certain que le medicarnenta penetre profonddrment dans l'essence de cette maladie, qu'en consequence ii sera d'autant plus efficace par la suite. 1i faut done laisser A ce rein~de tout le temps necessaire pour 6puiser son action, sans se perrnettre jusque-UI d'en administrer aucun autre au malade. S'il s'agit de syrpt6mes qui n'aient encore jamiais exist6, du Imoins sous cette forme, qui, d'apres cela, n'appartiennent cqu'au rem~de, auxquels on ne doive point s'atlendre dans- le cours de la maladie, et qui cependant aient peu de gravit6, ce n'est point encore 1I un motif suffisant pour interrompre sur-le-champ 'action du m6 -dicaruent. Ces synpt6omes se dissipent souvent, sans porter aucun prejudice h la vertu curative du reniede bien choisi. Mais lorsqu'ils ont une intensit 'qui les rend A charge, on ne doit " as les souffrir: car ils annoncent que le medicament antipsorique a Wt~ mal choisi, qu'il n'6tait pas exactement homceopathique. 11 faut alors ou d6truire l'action de ce remede par in antidote, ou, si l'on -ne connaft pas d'antidote qui puisse le combat-tre, adwinisrer un autre moyen antipsorique plus en harmonie avec l'6tat maladif. En aggissant ainsi, les faux symptames pers&výrent ou renaissent encore pendant quelques jours, mais Hs finissent par disparaitre d'une nani~re durable et faire place A un meilleur 6tat de choses. Ce dont on doit le moins s'inqui~ter, c'est lorsque les symptames ordinaires s'exasp~rent sous l'action des rein - des antipsoriques, reparaissent surtout pendant les pr'emiers jours, se montrent encore dans quelques-uns des jours suivants, mais finissent ensuite par devenir de plus en plus rares. Cette aggravation, qu'on peut appeler homceopathique, est une preuve d'un commencement de gufrison; elke annonce peovctleRtqu'on peut compter h coup s~r, du moms pour le Moment actuel, sur celle des 468 DOCTRINE HOM1OIE OP1ATHIQUE. symptornes qui sont portes A un tel degr6 d'exaltation. Mais si* cette exaltation des symptomes primitifs est autant ou mAine plus considerable au bout de quelques jours que dans les premiers moments, c'est une preuve que le rem~de antipsorique, quoique parfaitement homrnopathique, a 6te donne en trop grande proportion. II est a craindre alors q-ue la gu~rison ne soit pas effectu~e par lui, attendu qii'administr6 A trop forte dose, ii determine bien des symptbmes seiblables A ceux de la maladie, mais qu'A raison de la violence avec laquelle son action s'exerce, ii en provoque d'autres encore, destructeurs (e cette ressemblance, qui a la maadie chronique naturelle en substituent une autre analogue, plus conside"rable et plus grave meme, sans que l'affection ancienne et primitive soit 'teinte pour cela. Get effet se decide dans les seize, dix-huit ou vingt premiers jours de l'action du remrde donne A trop forte dose, et dont on doit alors arr~ter 1'impression sur 1'&conomie, soit enl)rescrivant son antidote, soit, si ce derflier n'est pas encore connu, en adninistrant, d dose tqs~sfaibie, un autre m~dicament antipsorique appropri6 le mieux possible A l'Ptat des symnptomes actuels, et, si ce dernier ne suffit pas encore pour detruire la maladie mAdicinale intercurrente, en ayant recours A un second Inoyen qui soiL, autant que possible, hoinwopathique au reste des accidents ('). Lorsque, par le moyen d'un antidote, ou par 1'emploi consecutif de quelques autres antipsoriques, on est parvenu ( paralyser l'agression perturbatrice qu'un remnde, (1) J'ai 6sprouv6 moi-mime ce revers, qul null tani i4 Ia gu(-isoneI qu'on ne saurail par consequent viter avec Irop de soin, lorsque je donnais 'a trop haute dose la sepia, dont l'rnergie mY(lail encore inconnue. Mais je P'ai 6prouvY cl'unc mani~re hien plus sensible encore en faisani prendre ]a dissolulion an billioni~me dulycopode et de ]a si/ice, haa dose de quatre oui six globules de sucre gros commie des graines de pavot. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 469 parfaitement honiceopathique d'ailleurs, mais donne' h trop forte dose, avait exerc6e sur.1'6conomie, ce menme ren-de, qui n'avait nui que par son exces d' nergie, peut etre remis en usage aussitOt qu'il redevient hommeopathique, et le succ~s n'en couronne pas moins alors son administration. Seulement il faut le donner 'a dose beaucoup moins forte et infiniment plus etenda, c'est-A-dire doue de propriet6s fort adoucies. Gdneralement parlant, le medecin peut commettre trois fautes graves: 10 de croire trop faibles les doses auxquelles l'experience, appuyee sur de nombreux essais, m'acontraint de recourir pour chaque mddicament antipsorique; 20 de choisir un medicament qui ne convienne pas; 3- de ne pas laisser A chaque dose le temps necessaire pour qu'elle 6puise son action. 11 vient d'^tre question de la premibre faute, et j'ajouterai seulement qu'on ne courrait aucun risque en prescrivant des doses plus faibles encore, s'il tait possible, que celles qui ont 6te indiqu6es par moi-meme. Ces doses ne peuventipresque jamais Otre trop faibles, ppurvu que, dans le r6gime et la conduite du malade, on evite tout ce qui serait capable d'en empecher ou d'en detruire l'action. Elles n'en produisent pas moins tout ce qu'on peut attendre de bon du medicament, quand celui-ci a 6te bien choisi, c'est-A-dire mis en accord parfait avec les sympt6mes bien observ6s de la maladie, et que le malade ne fait rien qui en trouble les effets; et si le reniede n'avait pas 6 parfaitement choisi, du moins resterait-il par lh ce grand avantage, qu'alors on aurait moffs de peine d faire cess&- son action, ce qui permettrait de recourir sans delai h un antipsorique rieux appropriM. Quant A la seco 6 faute, -411 e-(W cher par un choix non homceo du m6dicamnet 'homoeopathe qui d6bute (et maeheureusewpxet il v en'a beaucoup qui res t70 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. tent debutants toute leur vie) peut la commettre par l&geret6 ou par insouciance. Pour remiplir dignement sa mission, I'homceopathie doit bien se convaincre qu'il n'est point d'acte au monde qui exige plus de conscience que le traitement d'une vie d'homme mise en danger par la maladie. Son premier soin sera donc de bien etudier I'dtat entier du malade, d'aller a la recherche des circonstances comm'moratives, de decouvrir les causes qui entretiennent son mal:, de scruter son genre de vie, d'6tudier son caract~re, son esprit, sa constitution (d'apr~s les pr~ceptes qui sont Atrac6s- dans 1' Organon); apres quoi,il cherchera, tant dans le TraitS des maladies chroniques lui-me2me, que dans la Matie're middicale pure et ailleurs, le medicament dont les effets propres ont le plus de ressemblance, sinon avec toutes les particularit6s du cas present, du moins avec les plus saillantes. 11 ne se contentera pas, pour cela, de recourir aux rdpertoires ('), qui ne sont propres qu'& mettre sur la voie de telle ou telle substance susceptible d'Wtre choisie, mais gui ne sauraient jamais dispenser de recourir aux sources elles--me1mes. Quand on n'a pas la precaution et La patience de suivre cette marche dans les cas critiques et compliques, quand on s'en rapporte aux vagues indications des repertoires, et qu'on exp6die a la.h~te les malades les uns apres les autres, on ne mIrite pas l'honorable nom, d'homnoopathe: on n'est qu'un 1)rouillon gui change A chaque instant de remu~de, jusqu'A ce que le malade, perdant patience, abandonne l'indigne auteur de 1'accroissement de ses maux, sur la tAte duquel devrait retomber une responsabilit6 qu'on impute cependant a la science elle-m~me. Cette insouciantelparesse, dans 1'ceuvre humaine gui exige le plus de consciencee, va m&me trop souvent jus(') Yoyez Jahr, Nouta'urnanuel de midecine khomcaopatldque, 4e Mdi., Paris, 1845, 4 vol. in-12. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. ~171 qu'h pousser de pr~tendus homoeopathes h choisir les m6 -cicaments ab usu in morbis, proc~de absolument faux et qui rentre dans les allures del'allopathie, car les indications ab utsu in morbis ne signalent la plupart du temps que des sympt6mes isoles; elles ne doivent servir qu'hi confirmer le choix d~ja fait du nidicament d'apres ses effets purs, et ne peuvent jamais Mtre prises pour guide dans ce choix lui-m~m6, puisqu'elles ne sont souvent que probhematiques. Et cependant ii y a des 6crivains qui conseillent cette marche empirique! La troisieme grande faute dont le medecin homoopathiste ne saurait apporter trop de soin et de perseverance h se garantir, dans le traitement des maladies chroniques, consiste, apr~s avoir administr6 aux doses convenables un remede antipsorique bien choisi et qui s'est montr6 utile pendant quelques jours, ' en prescrire de suite un autre, dans la supposition qu'une si petite dose ne peut pas agir plus de huit ou dix jours; erreur dans laquelle on cherche A se confirmer par le fait qu'effectivement, lorsqu'on permet au premier remeade d'exercer en liberte son action tout entire, les symptomes morbides qu'il est destine'ih teindre repaiaissent un jour on 1'autre.et de temps en temps. Mais, une fois qu'un medicament dont le choix homceopathique a Wt~ bien fait, agit d'une manire efficace et avantageuse, ce dont on est dej't convaincu du huiti~me an dixieme jour, quoiqu'il puisse bien arriver soit un moment, soit maCme une demi-journ~e, ofi les symptcmes s'aggravent homoeopathiquement, les r~sultats favorables ne sont cependant pas d~truits par 14, et ce n'est parfois, dans les maladies tres-chroniques, qu'au bout de vi*g't-qatre ou trente jours qu'ils apparaissent dans tout&1eur evidence. En pareil cas dose n'a complhte[ment exerc6 son-action salutaire que vers le quarantieme on le cinquanti~me jour, laps de tedhps avant 172 172 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. lequel ii serait absurde et contraire aux int~rets du malade d'adininistrer un nouveau medicament. Qu'on ne s'imagine pas qu'il faille 'a peine attendre 1~coulement, du temps fix6 approximativement iý la dur6e d'action d'un remdde antipsorique, pour recourir ai un autre, et que par consdquent on doive s'einpresser- de faire choix d'un notiveatt mo yen., afin-i de rendre la *gudrisoni plus rapide. LVexp~rience panle hautement. contre cette opinion. Elle t&' moigne qu'au contraire ii n'y a pas de rn~thode plus certaine, pour M~ter la- gu~rison, que de laisser au 6 dicament antipsorique bien choisi le temps di~puiser enti~rement son action, de rester spectateur oisif lant que i'arn~Iora lion produile par lii continue, dfit-elle m~me se prolonger bien au delli du tenine assign6' par conjecture At son efficacite ('), et de nWen pr"escrire alors un autre que le plus tard possible. Celui qui peut, sous ce rapport, moderer son impatience, nWen arrive que plus certainenient et plus rapidement au but. C'est seulernent lorsque les anci Iens symptQ~mes, d~jlt 6teints ou tre~s-diminue's par le dernier rem~de, commencent depuis quelques j ours At reparaitre de nouveau ou At s'exasp~rer d'une rnaniI~re un peu notable, que le moment est arriv6 enfin de recourir au n~dicamient le plus- hornoeopathique At 1'ensemlble des accidents actuels. 11 n'y a que I'experience qui puisse prononcer At cet 6gard, et sa re'ponse a d~j&t W si claire dans mes nombreuses observations, qu'elle ne perinet plus d'M1ever le moindre doute. Lorsqu'oii r~flkchit aux grands changements que le (1) DanS un cas, par exemple, oia Iasep~ia 6tait iarfaitement homcoopathique h une c6phalalgi~erevenant. par acc~s, ofii die avail diMiDUi6 la force eL la durt~e dti mal, et allongP6 les intervalles entre les re~tours des acc~s~J'en prescri vis une seconde, dose, qu i su pprima les acc~s pend'ant'cen L jours, qui par consi~quen Co~aLtinua d'agir tout ce tcmps-1h; Iorsqu'iis Leommenc?~rent hi reparaltre u~n peu,"j'administrai une troisi~me dose, apr?~s 1aqiille ii ny en eut plus-- et,- depuis sept ans, ]a sant6, dailleurs parfaite, n'a pas W troubI~e. NATURE DES MIALADIES CHRONIQUES. 1733 medicament est oblige de produire, dans les parties nombreuses et diversernent organis~es du corps, avant d'an~antir le miasme de la psore, qui est Si profondement enracin6 et en quelque sorte devenu parasite dans 1'6conomnie, avant de pouvoir ainsi retablir la sante, on con~oit sans peine comibien ii est naturel que, l'action d'une dose de remade antipsorique durant si longiemps, elle porte plus d'une fois atteinte A l'organisme dans une mialadie chronique a un si haut point, et qu'apres quelques jours d'un amendement bien prononc6, ii survienne des instants plus on moins longs oui le traitement semble faire des pas r~trogrades. Cependant, lorsque les accidents primitifs ne se renouvellent point, et qu'i n'IWclate pas de nouveaux sytnptomes graves, on doit voir dans cette exasperation momentan~e tin effet hon-ceopathique qui favorise la gu~rison, bien loin d'y mettre obstacle, c'est-h-dire un simple renouvellernent des attaques que le rem~de dirige contre le mal lui-mere ('), e quoiqu'il s' coule parfois seize, vingt on vingt-quatre jours depuis la prise du midicament antipsorique avant qu'elle 6clate. Ainsi, en general, l'action des uuldicamients antipsoriques dans les maladies chroniques se prolonge d'autant plus que celle-ci ont un caractere de chronicit6 plus de'cid6. Mais, d'un autre c6te aussi, les remldes dont l'acLion dure longtemps chez des'sujets sains, par exemple la belladone, le soufre, l'arsenic, n'agissent que peu de temnps dans les maladies aiguis et d'une courte dur~e, oU leur action s'6puise d'autant plus rapidement que ces derni~res sont elles-m~mes plus aigue*s. Le m1decin doit done laisser chaque remrde antipsorique agir seukpen(1) Lorsque le remedc a e choisi parfaiternent homrneopathique, et qu'on l'a fail prendre b dose assez faible, ces attaques deviennent chaque jour de plus en plus rares eL de plus en plus faibles, par les progrrrs de son action; tandis quc, si la dose a WLIt trop forte, elies onL loujours en augmentaut de fr~quence et d'inwensil6, au grand detriment du malade. 174 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. dant trente, quarante ou m~me cinquante jours, cllest-hdire aussi longtemps que la maladie continue At s'amender, quoique d'une mani~re lente: car, tant que cette am6lioration fait des progr~s, son action salutaire s'exerce encore., et ii ne faut ni la troubler ni la suspendre par l'administration d'un autre m~dicarnent quelconque () (t) LUa n~cessit6 d'6viter ces deux fautes trouvera d ifficilement acc?~s parmi les m~decins. ces grandes v~rit~s, ont W r~voqu-6es en d~oute pendanit des ann6es entic~res, par la plupart m~lme des homceopathistes, qui ne Sly sont point conform~s rigoureusement dans la pratique, par suite de l'opinion purement thdorique qu'il faut dejk se faire trop de violence pour croire qu'uno si faiblo dose de m~dicament soit capable de produi~re le, inoindroeltfet danas lorganisme, notamment Contro des maladies chroniques souvnt noreset quo ce serait exiger du m~decin qu'il renonCAth l'Pusage de sa raison, si l'on voulait qu'il admit quo lFaction de ces infmniment petites doses dure, non pas seulement deux, trois jours, inais vingt, trente, quarante jours et plus, et d6tormino jusqu'au dernier moment des ofl'ets irnportants, des rdsultats incontestablement salutaires. Cependant cc principe Weost pas de ceux qu'on doit conoevoir, ni de ceux non plus pour losquelsije r~clame uno foi aveugle. Moi-m~lme jono le cojn~ois point; inais ii me suffit que le fait existe, et qu'il ne soil pas anlrement. c'est l'exp~rience qui le proulame, ci jo crois plulOl i4 ses d6cisions qu'aux conceptions do mon intelligence. Qui prtstendrait s'arrogor le droit do poser les forces invisibles, cach~es au 'sein do Ia nature, ou de los rC-voquer en douto, lorsque, dans une substance r~pul~e imerle, elles sont, mises en 6videnco par un proeMd6 nouveau, inconnu jusqu'h ce lour, comme par le frottement prolofigC6 et les sccousses dontl'homm,:opathie d~montro l'efficacit6 pour exalter l'6 -nergie des m~dicamonts? Mlais qu'on r6sulto-t-il pour celui qui ne' reut pas faire cc quo j'cnseigne d'apr~s une longue pralique et des experiences multipliC-cs? 11 suit de 14 quo lc plus grand probl~mo de l'art est insoluble, pour lui, c'est-h-dire qu'il ne peut pas gudrir los maladies chroniquos, dont lo traitement exact ot rigoureux est demeur6 inconnu jusqu'au moment, oiu j'ai proclamd ma doctrine. Jo n'ai rien do plus 4 dire sur ce sujet. 11 m'a sembhd que mon dovoir 6tait de faire connaftro une grande v~rit,6, sans m'inqui6t~er si lPon pourrait obtonir des hommes qu'ils s'y conformassent ponctuollement ou non. Si l'on no suit pas exacloment, Ia marclie trac~e par moi, qu'on ne se xvante pas do m'avoir imitý, et qu'on ne s'attende point 4 de bons r~sultats. On bien no voudrait-on imiter une pratique que quand los forces adinirables, do la nature stir lesquelles, die so fonde seraient dt6 -Yoihes clairemont 'a nos yeux, ct faciles h sa-isir pour l'intelligenco m~me d'un enfant? Ne serait-il point absurde dc ne pas vouloir battre le briquet, parco qu'on no pourrait concovoir comment ii 3' a tant do calorique latent NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 7i 4,75 Avec, quelque soin que lPon ait choisi les medicaments antipsoriques, si on ne leur laisse pas le temps d'6p)uiser leur action, le traitement entier n'aboutit Ai rien. Le nouvel antipsorique auquel on a recours avaint le temps opportun, qucique excellent qu'il soit par lui-nýmeme, ne peut dans aucun cas reparer le doinmage qu'a~caus6 Pinterruption de l'action salutaire qu'exercait le renide administr6' avant lui. Je ne connais pas de me'Lhode qui puisse parer le momns du monde aux inconv~nients ins& parables d'une pareille erreur de conduite. La rgleg~ fondamentalo, dans le traitement des maladies chroniques, est donc, quand on achoisi un mendicament dont los sympidmes propros soiont en accord avoc ceux du cas bien eftidied,. de to taisser agir tant qu'it favor-iso visiblernent la guerison et que to mat s'amendo d'uno mani~re 4videnle; par consequent de-ne point interrompre son action par celle d'autres, m~dicaments, et d'6viter avec no-n momns de soin do le rdp~ter tui-mdrne imrn~diatemient. Le m~decin n'a rien Ai de'sirer de plus que de voir la maladie marcher vers, la gu~rison sans que. rien y mette obstacle. Les cas ne sont pas rares oii l'homweopathe exercd voit une seule dose du m~licament qu'il a bien choisi, continuer pendans l'acier et la pierre it fusil, ou comment le frottement brusque de ces deux corps 1'un contre l'autre peut produirc assez de chaleur pour fondre les particules que le choc d~tache du metal, et les pri~cipiter en globules rougres sur l'amadou, qui prend feu par Ii? cependant nous battons le briqueL sanis comprendre cette merveille d'un fcu in~puisable each(-. dans I'acier froid, sans concevoir la possibilit6 pie ce feu soiL mis en 6vidence par 1'effet du choc et du frottement. Ne serait-il pas tout aussi absurde de ne p~oint vouloir apprendre "a t'crire, parce qu'on ne concevrait pas comment un homme peut communiquer ses peris~es 4 un autre ave!c une plume, de l'encre et dui papier? Cependant nous faisons part de nos Wdes h un ami sans pouvoir, Sans m~me chercher hi comprendre cc miracle ph~ysico-ps~ychiqt-.c! Pourquoi donc h~siterions-nous hk employer contre les plus cruels ennei-nis de nos fre'res, conire les maladies chroniques, une m~tbode qui, ponchuellement suivie, les d~truiL de ]a manii~e la plus certaine, etcela uniquemefit parIe que nous n'yapercevons pas de suite comment les gu~risons peuveflt s'opý-rer de cette mani~re? 176 176 DOCTRINE HOMOEOPA'rHIQUE. dant plusieurs semaines, ou meme plusieurs mois, de diminuer peu "a peu une maladie chronique tr~s-grave, arriver me'me 'at la gu'rir, ce qui n'aurait Pu avoir lieu si l'on avait r6iitr6 les doses ou change' de medicamnent. On con~oit, j usqu'At un certain point, ce phe'norn~ne en admettant, hypothese assez probable, qu'un antipsorique parfaitement en harmionie avec les syniptd-mes morbides, et. adnministre' - "ala plus faible dose de sa plus haute dynaruisation, ne de'ploie son action curative et ne finit par amener la gu~rison, qu'en de'teri-inant une soace d'infeclion, en inoculant une maladie m~dicamenteuse chronique fort analogue A la maladie primitive, d'apr~s cette loi de la nature (Organon, ~ 1115) qui veut que quand deux maladies qui different l'une de l'autre, mais qui pourtant se ressemblent beaucoup sous le point de. vue de leurs symptonies, viennent 6 se rencontrer dans, 1'organisme la plus forte (qui est toujours celle 'a laquelle le me'dicament a donn6 naissance. Organon, ~ 23), an6antit la plus faible (la maladie naturelle)., En pareil cas, toute dose nouvelle de reni~e, tout nouveau m6dicament, interromprait l'euvre d'ame'lioration, et provoquerait de nouveaux maux, trouble qui souvent ne pourrait ýtre apaiSe' de longtemps. Th-Lis lorsque la dose unique du me~dicament suscite (juciques effets excentriques, c'est-dt-dire des symp to'nes chrangers i"I la tualadie, et que le moral du inalade s'affecte de plus en plus, ne fcit-ce aime*nie qu'A un leger degre, une seconde dose de ]a nm~me substance, administr6e imini4'diatenient aprýSs la premiere, ne pourrait que devenir tr~s-nuisible. Car, bien que la premiere ait d~termine' Line aine'lioraLion soudaine, e'vidente, cousid~rable, on nWen est pas nmomns fondea tsoupConner que le rnkdicanient a agi d'une miani~re purement palliative, de sorte qu'il ne faut plus y revenir, memre apres en avoir donne' U(Iauttres. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 17 177 Cependant it y a des cas qui font exception h la r~gle; seuleme'nt ceux, qui de'butent dans la pratique ne doivent pas se flatter tous de les de'couvrir ('). Cette exception uniqu*e A la r~gle qui interdit la r~pe"tition immediate du me~renie rdicament a lieu quand la dose de celui qui convenait sous tous les rapports, et dont lFaction s'est rnontree salutaire, am~ne bien un commencement d'amnalioration, mais epuise trop vite son action, eL ne fait plus faire aucun progrbs 'a ]a gu~rison, cas rare dans les maladies chroniques, mais fr~quent dansles affections aigue~s etdans les maladies chroniques qui s'ell'vent AIt l'tat aigu. Quand I observateur exerce' reconnai't cue les synytptdmes rroires a% la 7maladie chroniquc qu'ii traile cessent dc diminuer au bout do I It, 10, 7 jours, ou moins, quo par consgquent l'am71liovat ion s'arr~te, sans que le moral s'affecle, sans qu'il sur-vienno de nouveaux sympidmes, d'oui ii conclut que le mo yen omuployi' d'abord serait encore parfaitomont hornceopalhiquo, alors seulement it convient, il est m~me ne'cessaire d'adrninistrer une seconde dose, non momns minirne; mais le plus scir est de prendre un autre degre' de dynamisation () sous l'influence de cette (1) 11 a pourtanit et6 faiL, dans ces dernliers, temrps, un grandl abus de la r~p~tition imrnm~diatc des doses d'un mWme in6dicamienL, parce pie ics jeuues holmuropathes trouvaienL plus commrode de r~p(tLcr, inC~inc souvent, le rmcmid qui s6LaiL montrt6 d'abord appropri6 ci par cons~quent salulaire; c'6taiL, suivan CLIx, tin mioyen d'arriver plus promptlnemei a 4a guc~rison. A:insi, Pusagre adopl6 par lanL dWho mcopa[lies modernes eL reco Immand6 mWmedans lesfeuilles publiques,de remetire entre les mains du inalade plusieurs doses dui m~me m~dicernenL qu'll doiL prendre de I'li-m~me a, cerlains intervalles,7 sans souci des eifeis, qul pourraient en r6sulter pour liii, d~nute tnf empirisme tr~s-superficiel ci nWest pas digne d'un v~ritable itomaeopathe, quli ne doll jamais donner ou laisser prendre une non vlle dose d'tin m~dicament quelconque, sans avoir pr6alablemnent acquis ]a conviction qu.clle esL r~elletnenL indiqude. (2) Si, par exemple, on a donn6 d'ahord la: trcnlimrn dynamisation, on choisit, pour la seconde fois ]a dix-huitit-me, puis, s'il faul enc-ore y revenir, 1. 12 478 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. modification, la force vitale se prete encore plus volontiers A l'action du m~dicament, et lui permet d'accomplir tout ce qu'il est permis d'attendre de lui dans le cas donn6 ('). Pour citer un exemple, 1'exanth~me psorique de date r~cente est une des maladies qui permettent le plus volontiers la r~p~tition immediate des doses (soufre), et cela d'autant mieux qu'on est plus volisin du moment de I'infection, attendu que la gale se rapproche alors beaucoup de la nature des maladies aigueis, et qu'en consdquence elle exige l'administration r~iter'e du rem~de A des intervalles plus rapproch~s qu'une eruption psorique subsistante dejA depuis longtemps A la peau. Gependant, meme alors, ii faut, comme je l'ai dit, que la r6petition n'ait lieu qu'apr~s que la premiere dose a presque enti~rement epuis6 son action (au bout de 6, 8, 10 jours), et non-seulement que Ia seconde dose ne d6passe pas la pr~c~dente, mais encore qu'elle soit emnprunt6e h un degr6 diff~rent de dynamisation. Au reste, quelque modification survenue dans les sympt6mes pourra faire souvent qu'il soit utile d'administrer de temps en temps, entre les prises de soufre pur, une petite dose de foie de soufre calcaire, dont ii faudra 6galement varier la dynamisation, la vingrl-quatrime, ensuile la douzi~me ou la sixi~me, etc., en supposant que la maladie chronique ait pris un caractlre aigu. La dose d'un m~dicament peut aussi avoir W dtruite Lout 4 coup par une faute de conciuite du malade, auquel cas ii conviendrait peut-ktre de ]a r6p6ter. (k) Lorsque le m6decin est arriv hrla cerlitude quanL au specifique homccopathique qul doit kre mis en usage, ii peut en dissoudre ]a premiL're dose dans environ quatre onces d'eau, et diviser Ic liquide en trois portions, donL ii fail prendre l'une sur-le-champ, la seconde le lendernain, et la troisi~me le surlendemain, avec l'attenLion de bien 'emuer chiaque fois, afin d'accroitre encore 'in peu. Ia dynamisation des deux dernires portions, eL par consequent de modifier Ic mEdicament. Administr6 ainsi, le remlde semble affccter plus profondement l'organisre, el hXter la gu(rison, chez les sujels encore robustes, qui ne sont pas par trop irritables. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 179 s'il y a lieu de le r6peter; il n'est pas rare non plus qu'on soit dans le cas d'employer, comme moyen intercurrent, la noix vomique (K), ou mime le mercure (R), suivant les circonstances ('). Si1'on excepte le soufre, le foie de soufre calcaire et, dans certains cas, la sepia, il est rare qu'on trouve l'occasion de r6peter immndiatement avec avantage les doses des autres m6dicaments homceopathiques, ce qui d'ailleurs n'est presque' pas n6cessaire dans le traitement des maladies chroniques, puisque nous avons A notre disposition un grand nombre de mddicaments antipsoriques, parmi lesquels, quand celui qu'on avait choisi d'abord a epuisd son action, et qu'une modification des sympt6mes annonce un changement de la maladie ellememe, il vaut toujours mieux, dans l'intdrkt du malade, en choisir un autre en harmonie avec le nouvel 6tat de choses, que de r6p6ter le premier, qui a cess6 de convenir parfaitement. Toutefois, dans les maladies trbs-chroniques compliquwes, et la plupart du temps denaturdes par l'allopathie, it est presque toujours n6cessaire, pendant la dur6e du traitement, de r6administrer de temps en temps une dose de soufre, ou de foie de soufre calcaire, suivant les circonstances, quand bien meme les malades auraient 6t6 ant6rieurement trait6s par des doses allopathiques de soufre et par des bains suifureux; seulement alors il convient de ne le faire qu'apr~s une dose de mercure (R). Lorsque, comme il arrive ordinairement, les maladies chroniques r6clament l'emploi de medicaments antipsoriques divers, une mutation trop fr6quente annonce que le choix n'a pas Wt6 bien fait, et qu'iln'a point.6te r6gl6 par le (1) 11 va sans dire que, dans un pareit traitement, les malades doivent dviter tous lesrmoyens externes, quelque innocents qu'ils puissent sembler, par exemple les lotions avec le savon noir. 180 180DOCTRINE HOMO1E OPATHIQUE. tableau des sympto~mes existants. C'est une faute que l'homweopathie commet souvent par precipitation, dans les maladies chroniques graves, et plus encore dans les mnaladies aigru~s, surtou't lorsque la personne qu'il traite lui est ch?~re. Je ne saurais trop nzettre en garde co~ntre une pareille erreur. Le malade tombe alors dans un tel eftat de surexcitation, que nul me'dicarnent ne produit plus son effet sur lui ('), et que la moindre dose suffirait pour amener promptement la mort. 11 n'y a plus rien Ai attendre des substances ine'dicamente uses: mais on peut encore recourirauxnmanceuvres calmnantes dumiesmiirisrne (re'pet6es aussi au besoin), en passantlentement les mains du somme L de la tl~te ( oh' on les laIsse pos~es 'a plat pendant une miinute environ) sur le cou, les 4'aules, les bras, les mains, les grenoux, les jambes, les pieds et les orteils. D'un autre co^ t, le meilleur moyen de calmer et' de diminuer les effets d'une dose de medicament homceopathique sur un sujet fort irritable, est de placer sous le nez du malade, pour qu'il fasse une seule petite inspiration, un flacon contenant un globule imbibe' de la substance-conwvenable, qui a e.L port~e 'a un haut degr6 de dynamisaLion ("). A l'aide du m~ine proce'd6, on peut comm un iquer au inalade la vertu de tous les m~dicaments dynamise's, et cela Ai toutes les doses qu'on juge convenables, en multilpliant, les globules, et faisant faire des inspirations plus 6nergriques et plus prolonge'es. La dur~e d'action de la sub(' Je reogarde cnmrnctine chose impossible quo, datis en raitcment CollVona!bletnonL dirigctine (dose de rmýlicanienL dynarnis(- d bien choisi puisse demeurersans aiction aucuno:je nWaijamais ricD vu do semblable. (2 ) Lospes 1 onnes priitces de l'odorat, oti qui l'nt perdu par fait de maladle, jprouv'ot do cc moyco loes rihi~es otfis quo celles clicz [osquelles cc sens jouil de oulet sa p)erfection, (IOU il suit l uecc sontul liquemeflleflos nerfs [actiles qui roqoiyenL I'impressiofl curative et la transinetteolt au 535 -ienme nerveex enfior. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 1811 stance qui agit ainsi sur la large surface du nez et du poumon n'est pas moindre que quand on a fait avaler une petite dose massive. Les globules enferm6s dans des flacons bouch~s conservent leur vertu m~dicinale intacte pendant un grand nombre d'ann6es, alors rnmme qu'on ouvre souvent les flacons pour les faire flairer, pourvu qu'on ait soin de les garantir de la chaleur et des rayons solaires. Ce tte iuaniere de faire agir les m~dicaments dynamis6s sur les malades prdsente de grands avantages dans les circonstances impr&Wues qui viennent si souvent ernpecher ou interrornpre le traiteinent des maladies aigru~s; l'antidote exerce ainsi plus promptemeut son influence sur les nerfs, et produit avec plus de rapidite les effets salutaires qu'on attend de sa part. I1 y a plus me^ne, apres que 1'accident a Wt 6carte, le mndicament antipsorique, qui avait W administr6 auparavant, continue quelquefois encore d'agir pendant quelque temps. Mais ii faut pour cela que la dose de celui qu'on fait respirer soit pr~cisament suffisante pour opdrer l'effet d6sir6, sans qu'elle puisse etendre son action plus loin, ni la prolonger au del& dui temps vroulu. Lorsqu'un m~decin hom6eopathiste, scrupuleux hors de propos, m'interroge sur ce qu'il doit faire pendanL tout le temps qui s'6coule depuis l'administration d'une dose de mddicament jusqu'A ce que l'action de celui-ci soit epuis~e sans que rien la trouble, et sur la n"aniere dont ii doit s'y prendre afin, sans nuire au malade, de satisfaire aux demandes journalimres gui lui sont faites (') de (1) II n'y a pas d'ancien pr~jug6 populaire, quelque* pernicicux qu'il soit, qu'on puisse extirper touL d'un coup. Le m6decin homceopaLhisLe ne doit done pas balancer, Iorsqa'il traite un nouveau malade alleint d'affeclion chronique, h lui faire prendre au' moins une petite poudre chaque jour; ii y a Loin encore de!Ih h1'abus quc beaucoup d'allopathisles font de leurs dro 182 '182 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. me~dicamnents, je reponds, en deux mots, qu'en pareil cas on peut donner tous les jours trois grains environ de sucre de lait ('). Je. saisis 1'occasion de dire que, sous ce rap-~ port, je consid~re le sucre de lait comme on don inappreciable de la Providence (2) guies. En observant cette precaution, c'est un. grand bonheur pour le pauvre malade, qu'aveuglientsouvent les calomnniateurs de ]a meilleure des m~decines,) de ne pas savoirs'il y-a une dose de m~diament danschaque poudre, et d'ignorer dans, Jaquelle ii s'en trouve une. S'il 6taiL instrui L de cette dernie're circoristance, s'il savait que ]a poudre de tel jour contient le m~dicament dont ii attend de si grands effets, son imagination lui jouerait sou.vent de mauvais tours, et lui ferait croire qu'il d~prouve des sensations, des changeinents qui n'auraient aucune r~alitt; il tiendrait note de ces sym.pt~mes imaginaires, et serait, dans une agitation d'esprit continuelle. Au lieu que, prenant chaque jour qucique chose, et chaque jour ne ressentant aucune atteinte fAcheuse ha sa santea, ii devient plus calme, ne s'attend plus it rien d'afflig-eant, observe avec plus de sang-froid les changements reles (ji surviennent en lui, et ne rapporte ainsi que la v~rit h son m~decin. C'est pour cela qu'il y abeaucoup d'avantagebL mi donnerune poudre chaque jour, sans lui dire si ton tes contiennent du m~dicament, ou s'il n'y en a que dans une seule carw alors, en. prenant celle d'aujourd'hui, it ne s'attend pas de sa part 4 un effet' plus prononce' que celui qu'a produit la poudre de la veille ou de ]a surveille. (1) Les malades atteints d'alfections chroniques, qui croient h ]a probit et au savoir de leur m~decin, se laissent ais~ment persuader do prendre ainsi une dose de sucre de JaiL pendant deux, quatre, sept jours, plus ou moins, selon le caprice de chacun, sans pour cela perdre la confiance qu'ils ont misC en Iui. (2)11I s'est trouY6 des puristes qui ont craint que le snore de laiL pur n'eiit par lui-m~me des effets m~diamenteux, on qu'un frottement prolong6 ne Iui en coinmuniquAt. C'esL une crainte sans fondement: je mWen suis Convaineu par des experiences directes.- On pent se nourrir de snore de lait, et en prendre m~ine des quantit~s notables, sans que la santA en. souifre le moins du monde, alors, m~ie qu'il a dt6 fortement tritur6. Mais, pour d6 -truire ]a crainte, mnanifest~e aussi par quelques bypocondriaques, que, pendantladynainisation de-sm6dicainenis,un peu dn iortierde porcelaine (silice) se d~tachit, et fftt dynamis6 par le frolteinent, c'est-h-dire 6levA 'a ]a puissance de siicea 1, dont l'action est si violente,, j' ai pris upe capsule en porcelaine tout-li-faiL neuve, d~polie hi son fond, avec un pilon en porcelaine 6galem'ent neuf, eL, souls ies yeux, j'y ai fait tri turer atvec force dix-hiuitI fois, pendant six minut~eschlaque fois, cent grains de sucre de lait pur, par por NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 18 185 11 ne faut pas se flatter que le rem~de antipsorique ait ete6 bien choisi ou qu'il puisse contribuer A la gu~rison de lamaladie chronique, si, d&sles premiers j ours, les plus graves sympt 4mes, comme douleurs anciennes, violentes et continuelles, spasmes toniques ou cloniques, etc.,disparaissen't, comme par enchantement, sous son influence, de mani~re que, presque aussito~tapr~s l'avoir pris, lemalade se croie d~j& gu~ri et de'Iivrd de tous ses maux. Cette illusio'n delapartdumalade annbonce quele m~dicamentagit alors d' une- mani~re 6nantiopathique, A titre seulement de contraire et de palliatif, et qu'on doit s'attendre les j ours suivantsA voir la maladie primuitive augmenterbeaucoup. AussitO~t que cette fadusse amelioration comimence A 6tre remplace'e par une exasp6ration sensible des accidents, ii faut se h~dter de recourir A l'antidote du m~dicament, OU, si Von n'en connait pas, substituer A cette substance un autre rem~de homweopathique qui soit plus appropri6' au cas present. En effet, ii est extr~mement rare qu' elle continue d"'agir d'une mani~re favorable. Cependant si le m~dicament qui, d&s le principe, avait exerc6 une action antipathique, c' est-A.-dire avaiL paru procurer un soulagement manifeste, a dkterniin6 des effets alternants, il se pourrait, dans le cas oii la prerniire dose vienarait ensuite'A aggraver l"'6tat du malade, qu'uue seconde dose du m~me moyen donn&t lieu A un re'sultat inverse, c'est-h-dire produisi~t une amelioration soutenue. C'est du moins ce que j'ai observ6 pour la f~ve de saint Ignace.f Lions de trente-trois grains, en les faisa'tt autant de Lois rcmniier pendantL quatre minutes, avec une spattile en porcelaine, afin d'obteiiir pair ce froltcmentcontinu(6 pendant troisheures, une verlu m~dicinaleapparieuian I, soil au sucre de lait, soit " des portions41,, silice d~tach~cs dui mortier, ou4N Iun et Mrautre. Mlais ma pr6paralion dtait dcmeur~e Lout aussi d~pouivuc de propria~s m~dicinales que le sucre de Jait grossier,ce doni je me suis convaincu, sur des personnes extr~mement sensibles. 1 8-11 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. On se trouve souvent tr~s-bien, en pareil cas, de comhattre les accidents qui succedent A I'adrinistration d'un rernde agissant ainsi d'une maniere antipathique, en leur opposant, pendant quelques jours, un des autres me' dicanents indiques dans la.fatie're medicaie pure, les Archives ou les Annales de la MWdecine homceopathique, jusqu'A ce que la maladie psorique soit rentree dans sa voic ordinaire, 6poque A laquelle on continue le traitement, en ayant recours a un nouveau moyen choisi homueopathiquement. Parmi les accidents qui ne troublent le traitement que d'une maniere transitoire, je range: la surcharge de 1'estomac (A laquelle on peut remrdier parl'abstinence, c'esta-dire en ne mangeant qu'une soupe claire A son repas, et prenant un peu de cafg, l'irritation de ce viscere causee par des aliments gras et surtout par la viande de porc (on la combat par I'abstinence et la pulsatilie); une l6sion de I'estorac qui s'annonce par des rapports apr~s avoir mangl, et surtout par des naus~es et des envies de vornir (anlimoine cru, A de bautes dynarisations); le refroidissemnient de cc-viscrre par des fruits (flairer l'arsenic), son affection par des boissons spiritueuses (noix vornique) son &tat de souffrance, avec fi~vre gastrique, frissons et froid (bryone); la frayeur (A laquelle on rerndie, quand on est appel6 sur-le-champ, par l'opium, mais qui, A une epoque plus 6loigne'e, ou quand la fraycur est accompagnee de chagrin, exige 1'aconit, et qui, lorsque la tristesse en a W la suite, cMe A la Ove de saint ignace); la tristesse qui r~sulte de soucis int6rieurs, d'un chagrin concentr6 ou d'une honte secrete (on la traite par la ftve de saint Ignace); celle qui dUpend de la cokere, d'un caractere violent, em porte et morose (elle r~clame la camomille, et, s'il y a en mtme temps froid par tout le corps, la bryone); celle A laquelle se joint 1'indignation (staphysaigre); Pindignation NATUFME DES MALADIES CHRONIQUES. I 8i') concentree (coloquinle); l'arour maiheureux, avec chagrin concentr6 (f~ve de saint Ignace),'l'amour maiheureux, avec jalousie (jusqviame), un refroidissement considerable (se' jour dans la chambre ou au lit, et noix vomique), quand la diarrhee en a W ]a suite (douce-amzelre), quand ii a cause des douleurs (caf cru), s'l en est result6 de la fievre et de la chaleur (aconit); un refroidissenient suivi d'acces de suffocation (ipecacitanha); un refroidissement auquel succ~dent des douleurs et des envies de pleurer (canf4 cru); un refroidissement. suivi de coryza, avec perte de l'odorat etdu gouit (pdlsahille); une dislocation ou une luxation (dans certains cas, l'arnica, mais bien plus s Arement le sumac veingneux); des contusions et des l6sions par des coups orbes (arnica); des brfrlures (fomentations avec de l'eau,nmlee d'une dissolution d'arsenic tres-dynamise, oil 1'application prolongee pendant des heures et continu~e d'alcool 6chauff6 par l'immersion dans de P'eau tr~schaude); la faiblesse par suite d'une d~perdition d'humeurs ou de sang (quIinqina); la mIlancolie, avec rougeur des joues (capsicurn). Cependant ii n'est pas rare, dans le traitement des maladies chroniques par des remedes antipsoriques, que nous ayons besoin aussi des autres m~dicaments qui n'appartiennent pas A cette classe. Ce cas arrive lorsque des maladies intercurrentes, 6pidrmiques ou mt~me seulenent sporadiques, qui sont provoquees par des causes mnt~oriques ou telluriques, agissent sur l'affection chronique, et non-seulement troublent le traiterent antipsorique, mais encore l'inlerrompent, souvent pendant un laps de temps assez long. En pareille circonstance, ii faut avoir recours aux autres pratiques homceopathiques d~jA connues:c'est pourquoi je n'en"dirai rien ici, sinon que le traitement antipsorique doit Itre suspendu jusqu'ap.rs la gudrison Ade la maladie ibtrcurrente dont le 186 186 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. sujet a Wt frapp6, falleit-il m~me pour cela attendre quelques semaines dans les cas les plus fMcheux. Toutefois, me'me alors, quand la nouvelle maladie nWest pas trop grave, ii suffit quciquefois de faire flairer un globule imbibe' du m&Iicament qu'elle r~clame, et de cette mani~re on abr~ge singuli~rement le traitement. Le me'decin homceopathiste doue' d'intelligence saura bient~t reconnai~tre l'6poqfue Ai laquelle les moyens mis en usage par lui auront achev6 la gu6rison de, la maladie intercurrente ('), et oii la maladie chronique aura repris la marche qui lui est propre. (1) Les maladies intercurrentes apparaissent ordinairem~ent sous ]a forme d'une fivre qui (lorsqu'e1Ies-mgmes ne sont pas dues 4 des miasmes fixes, variole, rougeole, dyssenterie, coqueluche, etc.) est Loujours d'une autre espece, aigu6 et continue, ou lente et r6mittente, on intermittente. Les fibvres in terinittentes paraissent presque c1)a'que ann~esous tine formne un pen modifi~e. Depuis que j'ai appris 4i gu~rir les maladies chroniques par 1'an~antissementhomce-opathiique de leur source chronique,j'ai Lrouv6 que les fivres intermittentes 6pid~miques dilfhraient presque chaque ann~e dans leur caract~re et leurs sympt~mes, de mani~re que, chaque ann~e presque, elles c~daient en peu de jours 4i d'autres sp~cifiques; ici h P1arsenic, Ikhi la belladone, on hIi 'antimoine'cru, h ]a spig~1e, i4 1aconit, ' a ]anoix vomlique alternant avec l'ip~acnanha, au sel ammoniac, au sel common, h Flopium, au. dina seul on alternant avec le capsicunt, au capsicum seul, au tr~fie d'eau, 4 la chaux, h ]a pulsatlie, i4 1Nn des deux charbons, 4 1'arnica seul on alternant avec l'ipdcacnanha. Cependant je ne pr(~tends excinre aucun des autres xn6dicaments non antipsoriques, pourvn qn'ils soient, homaeojpathiiquf-s hi tout ]'ensemble des sympt~mes de la fi~ve r~gnante, tant dans l'acc?~s que dans 1'apyrexie. TJexcepterai senllement. presque toujours le quinquina; car, 4~ doses 6lev~es et r~p~tes, et m~me sous la forme concenLr~e (quinine), ii ne fait que supprimer leur type, et les convertir en uneceachexie quiniquc, difficile hi gu~rir. (Le quinquina ne convient qau'ax fivres intermiltentes end~miques dans les contr~es mar~cageuses, qu'il gu~rit bien, mais seulemnent en taut qu'on Ilassocie hi des moyens anti psoriques.-) Le plus stIr, pour I'homceopathe, an debut du traitement, d'Lune fivre intermittente 6pidemique, est de commencer' toujours, par une petite dose de soufre, ou, an besoin, dc foic de soufre calcaire, et d'attendre ensuite quelques jo U07 jusqa-u'ia ce que I'am~1ioration cese de faire des progri~s; alo~rs seulement Ai administre (apre~s la fin deo1'accks) le-m~dicament antipsoriq'ue qui s'accorde le mnicux avec, les syinpt6mes de 1'piddmie pr~sente. Coest p'arce qne Ia psore NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 187 Cependant apr~s La guerison d'une semblable maladie intercurrente, ii arrivera toujours que l'affection chronique primitive offrira quelques modifications; que, par exemple, elle portera davantage sur une partie du corps autre que celle sur laquelle elle 6tait fix~e auparavant. Le mddecin homoopathiste doit alors regler exactement son choix d'un remede antipsorique sur Ihetat des symptomes qui existent encore, et non se borner A prescrire celui qu'il 6tait dans 1'intention d'administrer avant la manifestation de La maladie intercurrente. S'il est appel & traiter d'une de ces maladies intercurrentes un sujet atteint d'une affection chronique pour Laquelle on ne 1'ait point dej"i trait6 auparavant, ii lui arrivera frequemment, surtout si La fitvre tait grave, de s'apercevoir qu'apr~s en avoir triomph6 par les me'dicaments reconnus sp~cifiques chez d'autres malades de la m~me esp~ce, la gu~risQf parfaite ne peut cependant point etre obtenue, malgr6 toute La regularit6 imaginable dans le genre'de vie et le.r~gime, mais que des accidents d'une autre nature (ordinairement appeles maladies consecufives) eclatent, s'aggravent peu A peu, et menacent de devenir chroniques.-En pareil 6tat de choses, ii a presque toujours sous les yeux une psore qui est sur le point de prendre les dehors d'une maladie chronique, etil doitsavoir La guerir antipsoriquement, d'apres les pr6ceptes consign~s dans cet ouvrage. C'est ici le lieu d'appeler Pattention sur un phcnomIne remarquable, savoir que les grandes maladies 6pidemiques, La variole, La rougeole, le pourpre, La fiivre scarlatine, La coqueluche, la dyssenterie, et autres esp&ces de typhus, lorsqu'elles atteignent leur terme, princijoue un r~le -capital dans toutes les 6pidemies de fvre intermittente, qu'il y a- necessitM de, dibuier ainsi; on rend par 1h le retablissement des malades plus certain el plus facile. 188 188 DOCTRINE HOMOE OPATHIQUE. palement sans avoir e'e souinises A un traitenient homweopathiique convenable, laissent l'organisme dans un tel e"tat d'e'branlement et d' excitation que, chez beau. coup de ceux qui viennent.d'en 6tre d~barrasses, la psore, precedemment latente dans l'inte~rieur du corps, s'e'veille tout A coup et. se prononce rapideinent, en exanth~mes analogues A l'6aruption psorique (1), ou en d'autres affections chroniques qui, lorsqu'on ne les soumet pas A un traitenient antipsorique rationnel, ne Lardent point, 1'or-, g~anisme e'tant encore epuis6, A acque'rir un haut degr6 d'intensit6. En pareil cas, quand le malade succombe, ce qui arrive souvent, le m~decin allopathiste ordinaire dit qu'iI est mort des suites de la coqueluche, de la' rougeole, etc. Mais ces suites ne sont autre chose que la psore de'veloppe'e sous la forme d'innom-brables maladies chroniques, dont jusqu'A ce jour. la cause fondamentale a e't' ignoree, et qul, par cons6quent, sont demeur~es incurables. Les fi~vres e'pide'miques et sporadiques exigent donc souvent, comme les maladies miasmatiques aigue~s, m~me lorsqu'on a trouve et convenablement employ6 un sp&cifique honiceopathique contre elles, qu'on ait ensuite recours A un traitement antipsorique, pour lequel ii m'est. fr~quernment arriv6 de trouver le soufre fort utile, quand le malade n'avait pas Wt pen de temps auparavant sou(1) L-orsquc ces exantih~mes soni un peu abondants, les auLeurs leur donnient. le nomn de ga-les spontan~es. VWriiable Lre de raison; car, 1'histoire a~ la main, on ne trouve jamais de gale pii soiL, survenue autrement, quc par infection, eL, cette maladie iie peut plus main tenant, se prod uire d'ellemn~me, sans le concours du miasme psorique. Quant au phn~nom?~ne dont parle le texte, cc nWest autre chose quc I'exanthme secondaire, dontj'ai d~jhi fait mention si souvent, qui doitL naissance ht la psore demeur~e latente dans l'Int~rieur du corps apr~s Ia suppression, ou, et ce qui esL, rare, apr~s la dispari Lion spontanki de son 6ruption. Cet exanthime quitte fr~quemment ]a peau de lui-rn~me avec une grande rapidit,6, et, rien ne prouve encore qu'i soiL capable de communiquer la galelh d'autres personnes. NATURE DES MIALADIES CHRONIQUES. 18 189 mis a lFaction d'un rem~de dans la composition duquel entrcAt cette substLance; car, dans ce cas, ii. faudrait aller chercher lantipsorique parmi les autres ine'dicaments appartenant A ]a classe. L' opiniatret6 si manifeste des maladies enderniques tient presque uniquemient A la psore rnodifi~e par les circonstances de localite" et par le genre de vie des habitants; en sorte que, par exemple, les fi Cvres intermittentes ne'es dans ifes contre'es marecageuses, ne c~dent sonvent pas, malgre' l'emploi du quinquina, chez les malades r~nme qui ont e't6. transporte's dans des licux secs, Ch momns qu'on n'adrninistre le traiternent antipsorique, et clu'on n'insiste lrn-me d'une mianPe~re speciale sur cette dernie're miethode. Les effluves des marais paraissent etre une des causes physiques qui exercent l'influence la plus puissante, principalement dans les pays chauds, sur le d6vel oppement de la psore latente chez Un si grand nombre d'homnmes ('). Si l'on n'a recours, dans presque tous les cas, At un traitement antipsoriqlue aussi sagement dirig6 que possible, on nie parviendra jamais At cornbattre ce qu'il y a de meurtrier danis les climiats humides, et At les convertir en regions ouii i soil possible de jouir d' une santeC supportable. L'hiornie s'accoutumie aux extrernies du chaud et dIi froid, et petit viv're bien portant dans l'un et l'autre cas; pourquoi ime pourrait-il pas s'accoutuifer auxcontr~es marecageuses, corume aux pays les plus secs, s'il ne recelait si souvent en mIL-ne~me un redoutable ennerni de sa sant6, la psore, At laquelle, pour peu qu.'elle existe am l'kat latent dans le corps, les caux stagnantes, et les effluves fournis par un so humide, surtout lorsque la temp~rature esthabituiel(1) Probablemeni parcee pie ces effluves out, la propridLd de paralyser en qucique soric la force vitale de I'organisme, qui, dans l'taL ordinaire, estr. capable de retenirl]a psore interne, sans cesse tendante ht se d~yelopper. 190 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. lement 6lev6e, communiquent plus certainement qu'aucune autre influence physique pernicieuse la propension a se d~ployer sous la forme d'alfections chroniques de toute espece, notamment parmi celles dans lesquelles 1 foie souffre de pr6f~rence aux autres organes? Les sympt^mes qui ont apparu les derniers, dans une maladie chronique abandonn~e A elle-meme, sont ceux qui cedent les premiers au traitement antipsorique; les plus anciens, qui sont aussi les plus constants, les moins sujets 'a changer de forme ou d'aspect, et qui comprennent les affections locales fixes, ne s'effacent que vers la fin, apres la disparition seulement des autres accidents, lorsque la sant6 est dejA presque entierement rdtablie sous tous les autres rapports. Un antipsorique bien choisi peut souvent arr~ter d'une maniere rapide les acc~s d'une mnaladie pdriodique, telle que l'hysterie, l'6pilepsie, etc.; mais, pour que cette suppression soit durable, et qu'on puisse cornpter sur elle, il faut un traitement complet de la jsore enti~re qui est cachbe dans le corps. Les mialades t6roignent souvent le desir de voir disparaitre avant tous les autres un symptome qui leur est plus particuliirement A charge; il n'y a pas moyen de les satisfaire sous ce rapport; mais il faut excuser un pareil vceu de leur part, en raison de leur ignorance. Dans le compte rendu qu'un malade e1oignd de son incdecin crit jour par jour, pendant qu'il fait usage des e'dicaments antipsoriques, ildoit avoir soinde souligner, jparmi les sympt~mes de chaque jour, ceux gui reparaissent apres avoir 6te longtemps sans se manifester; mais ceux qu'ii n'a point encore dprouves, et qu'il remarque pour la premiere fois ce jour-lI, doivent tre marques de deux barres. Les premiers annoncent que l'antipsorique a pris le mal par la racine, et qu'il avancera beaucoup la,guerison radicale; les autresindiquent, quand ils renais NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. ~191 sent frequemment, ettoujours de plus en plus prononc~s, quele rem.de n'a pasWt6 choisi parfaitement homceopathique, et qu'il faut le suspendre pendantquelque temps, le remplacer par un autre qui soit plus en harnonie avec l'ensemble des symptomes. Yers le milieu du traitement, lamaladie diminuee commence A repasser insensiblement Al'6tat de psore latente; les symptOmes deviennent de moins en moins saillants, et le m~decin attentif finit par n'en plus apercevoir que des traces, qu'il doit cependant poursuivre jusqu'A leur enti~re disparition: car le,moindre reste pourrait 6tre un germe dont le d~veloppement reproduirait un jour P'ancienne maladie. Celui qui croirait alors la gu6rison achev~e, comme ont coutume de le faire les personnes de toute classe 6trangeres A l'art de gu6rir, se tromperait heaucoup. Avec le temps, etsurtout sous l'influence d'6 -venements graves et d6sagr~ables, le faible r~sidu d'une psore ainsi r~duite seulement A 'de plus petites proportions, redonnerait naissance A une nouvelle maladie chronique, qui peu A peu s'aggraverait d'elle-ineme sans re-. Riche, suivant l'usage des affections entretenues par un miasme chronique qui n'a point 6te 6teint. Le malade est fond6 A exiger du imedecin le cilM tut) et jucundA de Celse; mais ii doit avec raison l'atendre de l'homoeopathiste dans les maladies aigu~s provenant de causes accidentelles ainsi que dans les maladies intercurrentes. Quant A ce qui concerne particuli~rementle cifo, c'estA-dire l'acc6l6ration de la guerison, la nature meme des choses y met obstacle, du moins dans les maladies chroniques anciennes (1). (1) II n'y a qu'un m~dicastre qui puisse prometLre Wcgtrerncn1 de gu(-rir une grave maladie chronique en un mois ou six semaines. Que lui importe de Lenir parole ou non? Que hasarde-t-iI, si, comme on doiL s'y atlendre, le .192 192DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. On peut dire que la gue'rison de grandes maladies chroniques qui datent de dix, vingt, trente ans et plus, est rapide quand on l'obtient dans le cours d'une ou deux ann~es. Si la mnoiti~x de ce temnps suffit pour l'accomplir chez des sujets jeunes et robusles, il faut, quand on traite une personne avanc~e en dge, accorder tous les d~lais n&' cessaires pour qu'elle puisse avoir lieu, mn'me en supposant que ni Ile me'decin, ni le inalade, ni ceux qui entourent ce dernier ne commettent aucune faute. On n'aura pas de peine "a compreudre qu'une si ancienne affection chronique dont le miasme primitif a eu tout le temips n~cessaire pour introduire ses racinies parasitesj usque dans lesreplisles plus caches de l'organisme, finit par etre tellement iclentifie'e avec ]a constitution, qu.'il ne suffit pas d'uin tralLetnent miedica1 rationnel, d'un genre de vie r~gulier, et d'une grande soumission de la part du malade, mais qu'il faut encore beaucoup de temps et de patience, pour extirper toutes les parties de cet immense polype dynamique, sans compromettre l'organisrne lui-m~rne et ses facult6s. 11 faut que, dans un traiternent antipsorique, eume long, Meume tr~s-prolonge", les forces du malade aillent touj ours en augmentant, depuis le debut jusqu'A la gu&'rison et an re"tablissement delI'etat normal. Eltles croissent pendant tout ce temps, sans qu'on administre le moindre d'enti'e lesrenu~des designes sous le nom. de fortifiants, et font d'elles-tWemes des progr~s, C~ mesure que l'conomie se d~barrasse de l'ennemi qui~la rongeait () stijet sort tic sus main-, hisrinalade qu'ii n'.),est eni~re' 2 Cc West, point, '1onceur! car scs confrk~res ne font pas mnieux qoehiui. Scrait-ce]a conscience? ýtais aurait-il done encore qneiqne chose ia perdre sous cc rapport? (1) on ne comprend pas qije les m~decins allopalhistcs aient, Pu concevoir 1)(16~e de gn~rird(hs maladies chroniques par des Lraitcmnenis loujouirs v'ioicnis el d~bilitanissans que les r~sultais conslamment fAcleux deecetie m6 -tihode, les aieat jaxrnais MCourne's d'y recourir de nouveau. Les amers et le NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 193 Le moment le plus favorable pour prendre une dose de medicament antipsorique parait tre le matin, A jeun. Lorsqu'on n'attend de sa part que l'action la plus faible qu'il puisse exercer, on en prend la poudre ('), qu'on:npplique sur la langue, soit s~che, soit humectLe ave,. deux ou trois gouttes d'eau. Dans l'un et l'autre cas, on reste une demi-heure ou une heure enti~re sans rien boire ni man ger. Apr~s avoir aval6 le medicament, le malade doit rester an moins une bonne heure tranquille, mais cependant sans dormir, parce que le sommeil recule l'6poque a* laquelle commence l'effet du remede. Pendan t cette heure, de meme que pendant tout le traitement, ii doit 6viter toutes les secousses morales d~sagreables, et tout ce qui pourrait lui causer quelque contention d'esprit, la lecture, le calcul, l'6criture,-les entretiens qui exigent de la reflexion. La dose du m~dicament ne doit 6tre prise ni peu avant Pinstant ou iles femmes attendent leurs regles, ni pendant I'6coulement du flux menstruel; mais on peut la faire prendre, s'il est n~cessaire, le quatri~me jour, environ quatre-vingt-seize heures, apres l'apparition de ce dernier. Lorsqu'il a Wt6 ordinaire jusqu'alors que les regles avancent ou coulent trop abondamment, on est souvent oblige, ce quatrieme jour, de faire respirer une petite dose de noix vomique, c'est-h-dire un globule imbib6 d'une haute dynamisation; on attend enquinquina qu'ils donnaient dans les iniervalles ne. faisaient qu'accroitrela masse des maux d~jh existanis, sans pouvoir reparer les forces an&~anties. (1) Le soin de desigoer les poudres par des nombres couranis a cela de commode que, quand un malade, surlouti MoignC, envoie son compie rendu, en ayanL soin d'indiquer la dose et Ic numero de la poudre qu'iI a prise le matin, on peut reconnaltre le jour auquel ii a pris sa dose de medicarneni, et calculer la marche de F'action d'apr~s le nombre des jours qui se soni 6&oule's depuis. 1. 13 194 194 DOCTRINE HOMIOEOPATHIQUE. suite quatre ou six jours avant d'administrer l'antipsorique. Mais si la femme est fort sensible et trýs-nerveuse,) on aura soin presque At chaque 6poque, soixante et douze heu~res apr?~s lapparition des r?.gles, de lui faire flairer un globule imbib6 de la' dissolution prdc~dente, ce qui n'emp~che pas de continuer le traitement antipsorique (i)* La grossesse, dans tous ses degr~s, met si peu obsta-. cle aux traitements antipsoriques, que, loin de 1&, c'est souvent alors qu'ils deviennent le plus n~cessaires et le plus efficaces ("). Le plus n~cessaires, parce que les maladies chroniques se d6ploient davantage pendant cet 6tat. En effet, c'est pendant cet-te pe'riode de- la vie des femmes que les sym-pto mes de la psore interne deviennent le plus (') Dans un pareil d~rangrement des r~gles, tout iraitement des maladies clironiques est inutile, si 1Pon n'a pas soin d'administ~rer ainsi de temps en temps la voix vornique, qui poss~dc ici la vertu sp6cifique de rem~dier au (16faut d'harmonie que les disordres menstruels occasionnent dats'le's fone"Lions nerveuses, ct de calmer 1'exc?~s de sensibililk et d'irritabilitL6 qul oppose un obstacle insurmontable 4 r1action salutaire des rem?~es antipsoriqlucs. (2) Qtiel moycn plus certain auraiL-on, par exemple, de pr~venir les r~cidives de 1'avortement, qui a sa source presquc exciusivement dans la psore, (A de les pr~vcnir d'une mnani~re durable, si cc nWest en soumettant la femme hi un traitement antipsoriquc bien dirig6, avant on dui momns pendanL sa grossesse? Quel autre moycu serait plus efficace qu'un pareil traiteruent, admninistr(6 h temps, pour 6carter par avance ces C6tats de la m?~re qui, dans les cas m~lmc of-i lnfan L se pru~sente bien et otL il'accouchemeut s'ex6 -cute d'unc mani~re naturelle, mettent si souvent sa vie en danger, on la oonduiscnL t l a mont? Les positions vic~ieuses m~me del'enfantnO'ont fr6 -quemment, sinon toujoUrs, d'autre cause que l'affcction psorique dont est, atteinMe la m?~re;- ct idle est bien centainement la cause de 1'bydroci~phale eci des autres, vices de conformation du fueuus. 11 n'y a qu'un traitement anti psorique, administr6 sinon avani, du momns pendant la grossesse, qui puisse faire disparaitre d'avancc Pincapacilk de la m~re 4 nourrir elle-m~me so enfant, pr6venir Ics affections si communes des seins, les excoriations, auxquelles la succion expose les, marnelons, la disposition si fr6quente aux tphlegrmasies 6rysip~latenses des mamelles, les abc~s dans ces parties dui corps, ci los, 6coulements de sang par la matrice pendant la dur~e de I'allaiteincnt. NATURE DES MALADiES CHRONIQUES. prononces (1), h cause de l'excitation qu'eprouvent le physique et le moral. Aussi les mndicaments antipsoriques n'agissent-ils jamais d'une mani~re plus sensible et plus prononc~e qu'alors, ce qui indique au m6decin la necessit6 non-seulement de les prescrire A aussi petite dose et aussi~tendus que possible, mais encore de s'attacher a les ýchoisir parfaitement honceopathiques. Jarnais on ne donne de m~dicaments aux enfants euxm~mes qui sont A la mamelle. C'est La mere ou La nourrice qui les prend pour eux; au moyen de son lait, ils agissent promptement, doucement et efficacement, sur le nourrisson. La nature inintelligente, livr~e A elle-mrme, ne peut rien faire de mieux, dans les maladies chroniques, et dans les affections aigue*s qui en procedent de temps en temps, que de recourir A des palliatifs pour sauver temporairement le sujet du* danger subit qui menace ses jours. De IA les frHquentes 6vacuations qui surviennent d'ellesm~mes dans ces affections, les diarrh~es, les vomissements, les sueurs, les ulc~res, les hemorrhagies, etc., e'v& nements dont le resultat n'est qu'un soulagement momentand du mal primitif qui, par suite Imrne des pertes en force et en humeurs qu'ils entrainent, ne fait au fond que s'aggraver de plus en plus. L'allopathie n'a pas pu faire plus jusqu'a cc jour lOL1r La vraie gu~rison des maladies chroniques. Elle n'a pu qu'imiter la nature inintelligente dans ses efforts palliatifs, sans meme produire ce faible r6sultat, mais aussi sans (1) II n'est pas rare non plus que 1'inverse pr~cisEmenl arrive, qiu'une femme toujours val~tudinaire, souvent meme constamment mialade, lorsqu'elle n'est point enceinte, se trouve fort bien pendantchaque grossesse, et seulement alors. En pareil cas, on doit profiter du temps de la gestation poor ontreprendre le traitementantipsorique, qu'on dirigfe alors contre les symptC'nies qui se manifestaient antlrieurement 4 colte C(poque. 1 If) DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. mianquer d' epuiser beaucoup les forces. Elle n'a douc jamais fait, comme la nature, que Mt~er la ruine ge'n&rale, sans pouvoir le nioins- du monde coritribuer A dteindre le -mal fondarnental. Ici se rangent les innombrables nioyens decore's du titre de dissolvants (purgatifs), les se-ign~es, les yentouses, les applications de sangsues, dont la mode est pousse'e aujourd'hui jusqu'h la dernence, les sudorifiques, les exutoi'res, cauteres, se~tons, ve'sicaloires, etc. Le m~decin homce~opathiste, qui sait gue'rir radicalement la umaladie chroniquq elle-meme par 1'application de la meLliode antipsorique, a si peu besoin) de tous ces rnoyens, propres seulement h assurer la perLe des malades, qu'iL doit au contraire e'viter avec soin que ces derniers ne les emiploient secrcstement tandis que lui.meme les traite. Le malade a beau lui assurer qu.'il a 1'habitude de se faire saigner ou purger 'a telles ou belles 6poques, que par consequent une saigne'e, une purgation liii sont ne'cessaires, ii ne c~dera jamais, ii ne permebtra jamais rien de seinbiable. L'hommeopathe parfaiternent verse' dans son art, et, Dieu merci, Ii nen manque pas aujourd'hui, ne soustrait jamais une seule goubte de sangr A ses malades. 11 n'a jamiais besoin de recourir A ce moyen de debilitabion, ni A aucun autre semblable; ii les laisse aux demi-hornceojpathes ('). LI1nWest qu'un seul cas (lorsque, coinme dans beaucoup de maladies chroniques, les selles retarde'es sou(1) On peut pardonnor ce[Ll orreur aux d~butants; mais quand ils vienriont proclamor dans los journaux et dans los livres que ]a saigm~e et les qaug~suos so ni prosquc iiidispensables, Us se rendlent ridicules, etL Von d6 -ploro lour aveugireniw, airisi que le sort des miahtdos qul tomboni ontro Icurs mains. Est-ce Id. paresse, ou Ia pr~dilecchon poutr leur ancionno ronline allopalliiquc, on Ie c'thfilUt do philanthropic, (qui les ompeche do saisir le.vrai sens do Vhomueopatliie? NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 197 vent de plusieurs jours incommodent beaucoup) oi, ait debut du traitement, avant que le remede antipsorique ait encore eu le temps d'ameliorer les choses sous ce rapport, l'homouopathiste` se permet d'administrer au malade qui n'a point e te la garde-robe depuis trois ou quatre jours, un lavement d'eau tiide pure, sans la moindre addition, et quelquefois un second, quand le premier n'a pas produit d'effet au bout d'un quart d'heure. II est rare qu'on ait besoin d'attendre encore un quart d'heure pour donner un troisibine lavement. C'est IA un moyen incapable de nuire, qui n'agit gubre que d'une manibre mrcanique, en distendant les intestins, auquel il convient parfois de recourir, et qu'on peut renouveler au bout de trois ou quatre jours, parce que les m'dicaments antipsoriques, notamment le lycopode, plus encore que le soufre, ont la prolirietA de determiner ordinairement la constipation peu de temps apres qu'on vient de les administrer. Les exutoires ne sont excuses par rien, et ne font qu'6 -puiser les forces; cependant, lorsque le malade les porte depuis longtemps, souvent depuis des annees, le m6decin hommeopathiste ne peut les supprimer qu'autant que le traitemen t anti psorique a dejA fjiit de notables progres. Mais s'il est possible de les diminuer sans les faire disparaitre tout A fait, on n'oublie pas cette pr6caution des le debut merme du traitement. A l'gard des vktements de flanelle, qu'a' defaut do moyens plus efficaces, les m6decins ordinaires prescriven t conime Atant capables, suivant eux, de prevenir les refroidissements, et dont ils ont tant abuse, 'a la grande incommodit6 des malades, l'homreopathiste est oblig6 d'attendre, pourjes supprimer, que les antipsoriques commencenth amender la maladie, h diminuer l'impressionnabilit6 par le froid, et que la saison liui permette 198 DOCTRINE HOO1OPATHIQUE0. de le faire sans inconvenient. Lors meme qu'il traite des sujets tres-d'licats, ii doit leur faire porter pendant une quinzaine de jours des chemises de coton, qui grattent et Ochauffent moins la peau, avant de mettre celle-ci en contact avec de La toile. Par une multitude de motifs qu'il est facile d'entrevoir, entre autres pour ne pas mettre obstacle l'action des faibles doses auxquelles sont prescrits sea m~dicaments, 1'homweopathiste doit interdire, pendant toute La dur~e du traitement, l'usage des parfumeries, des eaux de senteur, des infusions aromatiques, des pastilles de mnenthe, de l'anis confit, des tablettes pectorales, des liqueurs, des chocolats aromatises ou au lichen d'Islande, des 6lectuaires, poudres- et teintures dentifrices, enfin de tous les articles de luxe analogues. Les bains dits de propret6, que d~sirent souvent avec ardeur les malades auxquels on les a interdits, ne doivent pas ýtre accordes, parce qu'ils ne manquent jamais de porter le trouble et le d~sordre dans.l'6conomie. Janais non plus ils ne* sont necessaires; des lotions rapides, partielles ou gen'rales, avec l'eau de savon, remplissent le m~me.,but parfaiterent et sans nul inconvenient. A La fin de cette instruction g~nerale sur La mani~re de traiter les maladies chroniques, j'avais, dans I'edition prec'dente, donn6 le conseil de recourir A de tr~s-faibles commotions electrique~s, coimme moyen de ranimer des parties devenues depuis longtemps presque paralysees ou presque insensibles. Je me repens d'avoir indique ce proc~de, car l'exp~rience m'a appris qu'on n'a jamais agi ainsi, et que toujours on a employ6 de fortes secousses, au grand detriment des malades. Je recommande donc maintenant de s'abstenir d'une m6thode dont on peut si facilement abuser, d'autant plus que l'applicalion locale de l'eau A une temperature de dix degres NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 499 R~aumur (') la remplace tr~s-bien. On peut recourir soi t aux affusions pendant une, deux on trois minutes, soit aux bains generaux de poussieere d'eau pendant une A cinq minutes, plus ou moins, et une on plusieurs fois par jour, conjointement avec un traitement antipsorique appropri6, un exercice suffisant an grand air, et un regime convenable. Les medicaments quel'experience a d~montr6 jusqu'A prdsent ktre les plus propres A combattre les maladies chroniques, seront'expos6s dans le reste de cet ouvrage, ofi je traiterai de ceux qui conviennent contre les maux d'origine tant psorique que syphulitique et sycosique. Nous n'avons pas besoin, A beaucoup prPs, d'autant de medicaments contre la syphilis et la sycose que contre la psore. Aucun de ceux qui prennent la peine de r'flechir ne tirera de lI un argument contre la nature miasmatique chronique de cette derni~re affection, et ne clierchera bien moins encore A en- conclure qu'elle n'est point la source commune de toutes les autres maladies chroniques. La psore, cette maladie miasnfiatique si ancienne, ne pouvait manquer, en traversant tant de millions d'organismes, dont chacun possedait sa constitution propre et vivait dans un cercie de condition's particulieres, de se modifier 'au point d'6tre capable d'engendrer l'incroyable multiplicit6 de maux que nous observons chez les sujets atteints d'affections chroniques, le sympt6me exterieur, celni qui tient lieu de la maladie interne, c'est-adire 1'eruption galeuse, considerable ou non, dtant chass6 de la pean par un art malencontreux, on disparaissant (') A celte lemp~rature, el plus troide, l'eau a pour premier eflet, de diminuer nomenlan~menl la sensibilitk eltla robilil6 des parties, par cons6 -queni d'agir comme moyen homoopathique local. 200 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. de lui-meme par l'effet de quelque autre cause violente. Telle parait etre la cause qui a permis au miasme psorique de se developper sous taut de formes diverses, qu'il s'en trouve dans le nombre, qui, sans renier leur origine, dilfhrent notablement les unes des autres, soit qu'elles tiennent A l'influence du climat ('), soit qu'elles dependent de celle du genre de vie (rachitisme, deviation des os, teigne, scrofules). On concoit, d'apr~s cela, qu'il faut plus d'un medicament pour conbattre toutes ces modifications de la psore. On m'a souvent demand A quels signes on pouvait reconnaitre d'avance une substance antipsorique. 11 ne saul rait y en avoir d'apprsciables A la vue; mais, quand j'&tudiais les effets purs de certaines substances 6nergiques sur l'homme en sante, j'en trouvais dont les symptomes avaient une analogie marquee avec ceux des maladies psoriques. Cependant ii y a eu quelquefois des indices qui m'ont mis sur la voie; par exemple, l'utilite que les Polonais aitribuent au lycopode contre la plique, le fait observe de La suspension de certaines he'morrhagies par le sel marin, les avantages du gai'ac, de la salsepareille et du mezereur constats' &ls les temps anciens, lorsqu'on ne pouvaitgudrir les maladies v6n~riennes, avec le mercure, qu'apres avoir,-combattu la complication psorique par l'une ou 1'autre de ces plantes. En general, je reconnus, d'apr~s leurs sympt6mes purs, que La plupart des terres, des alcalis et des acides, les sels neutres auxquels ils donnent naissance, et plusieurs mrtaux, taient indispensables pour la gu~rison des (') Par exerple le sibbens de 11cosse, le radesyge de la Norwlge, lapellagre de la Lombardie, la plique de la Pologne ci de ]a Carinthie, le franmbcsia, appeh6 yaws en Guiee et,ipan aux Antilles, le tscmcvr de Ia IHongrie, l'astkinie de Ia Virginie, le cretinisme dans les gorges des Alpes, le goitre, etc. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 201 symipto'mies presque sans nornbre de la psore. L'analogie de nature entre le principal d'entre les antipsoriques, le soufre, eL le phosphore, ou autres substances combustibles du regne v~g~tal ou du regne mineral, m'a conduit aussi A VFemploi de ces dernieres, auxquelles l'analogie m'a faiL galement rattacher quelques mati~res animales. Cependant on ne peut qualifier d'antipsoriques que les substances dont les effets puts sur Phomme en sante annoncent La possibilit6 d'en faitre homoeopathiquement usage contre les maladies psoriques dans lesquelles la contagion est patente, Le nombre pourra donc s en accroitre avec le temps. Du reste, je n'en suis pas moins convaincu que ceux en possession desquels nous soimmes aujourd'hui, suffisent pour guerir scurement presque toutes les maladies chroniques non venDriennes, lorsque les sujets n'ont point 6te surcharg~s'par l'allopathie de graves maladies m~dicinales, que leur force vitale n'est pas tombee trop bas, et qu'il ne se rencontre point de circonstances exterieures rendant la gu6rison impraticable. 11 va sans dire que les autres renedes hommeopathiques, le mercure m~me, sont parfois n~cessaires dans les maladies psoriques. En soumettant les substances m6dicinales brutes 'a un mode de traiternent dont on n'avait aucune idWe avant la d~couverte de l'homocopathie, celle-ci d~veloppe peu h peu les vertus qui leur sont inh6rentes, de mani~re h pouvoir les appliquer aussi parfaitement que possible A la gu~rison des maladies. Certaines substances, comme le sel marin et le lycopode, paraissent n'avoir, al' tat grossier, que des propri~tls m~dicinales fort ibcompl~tes et insignifiantes; quelques-unes, telles que 1'or, le quartz, 1'alumine, en sont totalement depourvues. Mais l'homicopathie sait leur en procurer de fort 6nergiques par un mode particulier de preparation. Beaucoup d'autres, au 20-2 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. contraire, ont des effets si violents, m~me A doses minimes, que quand elles entrent en contact avec la fibre anirale, elles la bruilenh et ]a dctruisent (arsenic, sublime' corrosif). Celles-ci, l'homceopathie salt non-seulement les rendre douces dans leur action, mais encore leur faire d~ployer des vertus curatives j~usqu'alors inconnues. Le changement qu'une trituration prolong~e avec une poudre non m~dicamenteuse, ou une longue agitation avec un liquide qui ne 1'est pas davantage, produit dans les corps naturels, sp6cialement dans les substances m&dicinales, est tellemient consid~rable, qu'il tient presque du miracle, et que 1'homweopathie peut tirer vanit6 d'en avoir fait la d~couverte. Ce traitement ne developpe pas seulement les vertus des substances m6dicarenteuses A un degr6 incalculable; ii change encore A tel point leur mani~re chimique de se comporter que, si dans leur 6-tat ordinaire ou grossier on n'a jamais vu l'eau ni l'alcool les dissoudre, elles deviennent entierement solubles par l'une et par l'autre, apr~s avoir subi cette transformation particuli~re; d&couverte inappr6ciable pour la niddecine. La sepia, dont on se sert pour peindre, n'est soluble que danDs I'eau, et non dans l'alcool, i l'ktat de crudite, tandis que le frottement lui fait acquerir-la propri6te de se dissoudre dans ce dernier menstrue. Le petrole jaune n'abandonne quelque chose A l'alcool que quand ii a 6te frelat6 avec une huile essentielle v&. g~tale; mais,- ai l'tat de pur-et, il est insoluble dans ce reactif et dans l'6ther avec lesquels on le Mele en masse. Au contraire, apres avoir subi la trituration, il est compl6tement soluble dans P'un et dans l'autre. Le lycopode surnage l'alcool et l'eau, sans qu'aucun de ces liquides agisse sur lui; ii est insipide, et n'exerce aucune action quand on l'introduit dans 1'estomac; inais, NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 203 apres avoir 6te modifie par la trituration, outre qu'il est devenu cornple'tement soluble dans les deux liquides, ii a acquis une -vertu m1diciuale si energique, qu'on ne doit l'employer, A titre de rnldicament, qu'avec la plus grande circonspection. Qui a jamais trouv6 le marbre et les coquilles d'huitres solubles dans l'eau pure on dans l'alcool? Mais ce carbonate calcaire si doux, le carbonate de baryte et la mnagn6sie, qui ne le sont pas moins, deviennent compl&tement solubles dans l'une et dans l'autre, apr~s avoir subi ce mode de preparation, et delploient alors une puissance de vertu m6dicinale, diff6rente pour chacune d'elles, qui excite La surprise. Le quarz, dont les cristaux emprisonnent quelquefois, depuis plusieurs iilliers d'annies, des gouttes d'eau qui n'y ont subi auun changement, ou le sable blanc de rivi~re, est la substance a laquelle on serait le moins tentW d'accorder, soit Ia solubilitd dans l'eau et l'alcool, soit des propridt6s mddicinales. Cependant, par sa maniere propre de d~velopper les ventus des corps naturels au moyen du frottement ('), l'hoinoopathie rend La silice, non-seulement soluble dans l'eau et dans l'alcool, mais encore susceptible de deployer une puissance me'dicinale immense. Que puis-je dire des metaux natifs et des sulfures metalliques, sinon que tous, sans exception, deviennent solubles dans l'eau et l'alcool, apres qu'on les a traite' ainsi, et qu'en outre chacun d'eux manifeste alors 'at un degre incroyable, et de La mani~re La plus pure, la plus simple, La vertu mrdicinale dont ii est dou6. (1) La silice paralt no dyvelopper sos vverus msdicinales parl'effel du froltement qu'apres avoir subi une cerLaine pr~parafion, que j'indiquerai: aussi peut-on tnihurer les m6dicarents avec du sucre do laiL dans une capsule de porcelaine, sans crainte qu'il s'y meIe aucune parcelle de silice dynaniste. 204 ~DOCTRINE HOMOEOAHQE Mais ii est d'au-tres points de vue encore souis lesquels les substances me'dicamente uses ainsi pre~par~es se soustraient aux lois de la chimie., Une dose de phosphore, ainsi dynamise', peut e~tre conserv~e une anne~e enti~re dans unea~rmoire,, envelopp~ee de papier, sans qu'au bout de ce laps de temps elle ait acquis les proprkete's de 1'acide phosphorique; elle jouit encore de celles qui appartiennent ani phosphore pur et non chang6 de forine. 11 ne s'op~re e'galement plus de neutralisation dans cet etat d'exaltation et en quelque sorte de transfiguration. Lorsqu'on administre une dose de soude, d'ammoniaque, de baryte, de chaux ou de magn6sie, qui y a et6porte'e, ses effets me'dicinaux ne sont plus neutralises, modtifls ou d6truits par une goutte de vinaigre avalefe ensuite, commie ii arriverait a ces iuemes substances,siolein troduisait A Fl' tat grossier dans l'estomac. L'acide nitrique, porte au degr6' de dynamisation que re'clarne lhomoeopathie, et donn.6 A la dose convenable, n -) prouve aucune modification, dans sa mani~re sp~ciale d'agir, de la part d'un peu de chaux' ou de soude crue, qu.'on administre apr~s lui, et qui ne peut par consequent point le neutraliser. Pour mettre en pratique ce mode de preparation propre A Plhoir o opath ie, soit sur quelqu'une des substances dont ii est traite' dans ma Mlati~re m~dicale pure ('), soit (1) Les substances v'~g~La1cs qu'on ne peut se procurer quc s~chcs, par exeinpie lc quinquina,U'ip~cacuanha, etc., son t pr~par~es parne mi~mc mode de trituration; port6es ainsi ht ]a miilioni~tme puissance, elics ne sont pas momns sitisceptiblesque toute autre substance de se dissoudre comp1~temnent dans I'metucI alcoot, ct sous cetle formne cites conservent bien micux leurs propri~Ls que les teiniures alcooliqucs, qui soult si sujeiies I-I s'alt~rer. S'agril-il de pianles qui oni pcu de suc, comnme le laurier-rose, le ibuya, 1'6 -corce. dc mezereum, on en prend environ un grain ct demi, qu'on Iriture ht trois reprises avec cent grains cbaquc fois de sucre dc laiL: di~s lors elies NATURE DES MALADIES CHI{ONIQUES. 2O Mi sur un des m~dicaments antipsoriques suivants (1): silice, carbonate de baryte, carbonate de chaux, carbonate de soude, sel ammoniac, carbonate de magne'sie, charbon de bois, charbon animal, graphite, soufre, antimoine cru, antirnoine m6tallique, or, platine, fer, zinc, cuivre, argent, e'tain (les mi~taux solides et non encore re'duits en feujiles sont broye's sous l'eau ou sous l'alcool, comme le fer.), on prend un grain de celles qui sont solides (y compris le mercure), ou une goutte de cel les qui sont liquides, et on met cette petite quantite sur environ~ le tiers de cent grains de sucre de lait pulve'rise', dans une capsule en porcelaine non vernisse'e, ou dont on a de'poli le fond en le frottant avec du sable mouiWle; on meale le rn6dicament et le sucre de lait ensemble, pendant un instant, avec une spatule en porcelaine, et l'on broie le me'lange avec quelque peu de force, durant si minutes; on d~tache alors, pendant quatre minutes, la masse du fond de la capsule et du pilon en porcelaine (qui doit 6galement Wte de'poli et non verniss6) (2), afin son t devenues solubles dans 1'eau et 1'alcool. Pour les sucs de lplantes, on en prend urice goutte, qu'on traite de ]a rm~me mani~re- Un grain de la poudre au millioni~me est, ensuite dissous dans un m~Iangre h parties 6gales d'eau et d'alcool, dont on fait successivement passer une goutte dans vingrt-sept flacons, en. imprimant cliaque fois deux secousses au liquide, de mani(ýre 4ase procurer tousles degrrrs~dsirables de dynamisation. Les sucs v~g~taux me paraissent mieux d6yelopper leurs vertus quand on commence aussi par les triturer, que quand on les m~Me de suite avec P'alcool aqucux, en proc~dant avec trente flacons successifs. (1) be phosphore lui-m~me, qul s'alLre 'al'air avec tant, de faciliL6, est susceptible d'acqu~rir cc deg;rC-d'atinuatioD, etde se dissoudre alors dans lesdeux liquides, ce qui le rend apte "a servir aux besoins de l'liornmcopalhie. 11 faut cependant pour cela quelque~s pr~cautions donije parlerai plus loin. (2 ) Apr~s qu'on a termin6 ]a trituration de chaque substance m6dicinale, quii dure trois licures, la capsule,'Ie pilon et la spatuic doivcn~t, tre lave'sh plusieurs reprises avec dc I'cau bouillante, puis essuy~s CL s(-cliC.-s soigneiisemeni. Cetic pre~caution est indispensable pour qu'on ne puisse mn~me pas soup~onner qu'il reste ]a moindre pareelle de m6dicament susceptible de se mn~ler avec un autire qu'on vierndrait ensuite "a pulvriser, et d'alitrer ainsi 206 DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. qu'elle devienne bien homoghne; puis on la broie de nouveau pendant six minutes avec la mime force. Quatre autres minutes sont consacrees A r6unir encore la poudre en tas, puis on y ajoute le second tiers du sucre de lait; on mile le tout un instant avec la spatule; on le triture avec une egale force pendant six minutes. On le r6unit en tas pendant quatre minutes, et on le broie de nouveau avec force pendant six minutes. Alors, aprbs l'avoir raclh encore pendant quatre minutes, on ajoute le dernier tiers du sucre de lait, qu'on mrle en remuant avec la spatule; on triture le tout avec force pendant six minutes; on le racle pendant quatre; puis on termine en le broyant encore six minutes. La poudre, bien detach6e de la capsule et du pilon, est mise dans un flacon bouch6, portant le nom de la substance, avec le signe, qui iidique que la substance s'y trouve contenue au centieme degr6 de dynamisation ('). ce dernier. Pour tranquilliser les esprits timores, on fait passer les trois irastruments au feu,jusqu'4 ce qu'ils soient sur le point de rougir. (1) La pr6paration du phosphore est la seule qui offre quelques modifications, en ce qui concerne la premire poudre, celle dont 1'attenuation est portde au centibme degr6. Ici on met les cent grains de sucre de lait h la fois dans la capsule, avec environ quinze gouttes d'eau; on en fait une bouillie 6paisse, 4 l'aide du pilon humecte, et aprbs avoir coup6 un grain de phosphore en un grand nombre de petits morceaux (douze b peu prbs), on le p6trit avec cette pole, en ayant soin de piler plutbt que de triturer, et de rejeter dans la capsule les portions de la masse qui restent souventadhirentes au pilon. De cette manibre, les petits morceaix de phosphore se r6 -duisent, dans ]a pdle 6paisse du sucre de lait, en une poussibre tellement fine, qu'clle est invisible, et dont la formation s'opredans l'espace des deux premiers intervalles de six minutes, sans que la moindre ktincelle se produise. Pendant les six minutes qui viennent ensuite, au lieo de piler, on peut broyer, parce que la masse approche ddjh de la forme pulv6rulenle. Sur la fin, on ne triture plus qu'avec une force moderoe, et, toutes les six minutes, on rMcle pendant deux minutes la spatule et le pilon, ce qui est tres-facile, parce que la poudre ne s'attache pas. Aprisavoir W1t broyde ainsi six fois de suite, ]a poudre ne luit que faiblement dans l'obscurit6, et n'a que fort peu d'odeur. On I'enferme dans un petit flacon bien bouclth, qu'on NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 0 207 Pour 6lever alors la substance A ' de puissance, on prend un grain de la poudre - prdpar~e comme ii vient d'6tre dit, on l'ajoute au tiers de cent grains de sucre de lait frais et pulv&ris6, on le remue bien dans la capsule, avec la spatule, et on agit de telle sorte qu'apr~s avoir tritur6 chaque tiers avec force pendant six minutes, on racle ensuite chaque -fois le tout pendant environ quatre minutes. La poudre achevde, on Penferme dans un flacon, qu'on bouche, et qui porte son norn, avec le signe 10000, indiquant qu'elle s'y trouve A la dix-milli~me puissance ('). On proc~de de m~me avec cette seconde poudre itwo, pour la porter AT, c'est-Ardire A la millionieme attenuation. Afin de mettre quelque uniformit6 dans la preparation des remldes homoeopathiques et notamment des moyens antipsoriques, au moins sous la forme de poudre, je conseille, ce quej'ai moi-m~me coutume d'e faire, de n'M6ever aucune substance au delA du millioni~me degre d'att~nuation, dont on peut ensuite se servir pour preparer les dissolutions et les dilutions n~cessaires de celles-ci. La trituration doit tre faite avec assez de force, en ayant soin cependant de la proportionner A tel point que la poudre du sucre de lait ne s'attache pas trop au fond de la capsule, et qu'on puisse la retourner pendant quatre minutes. Pour obtenir maintenant une dissolution () avec cette poudre portee A la millionkeme puissance, et la r6 -marque du signe ioo. Les deux autres attenuations ioooo et i se pr6parent conime celles des autres substances m~dicinales seches. (') Ainsi, chaque altnuation, tanl celle jusqu'hF oo, que celle jusqu'I i, eL celle jusqu'h f10Fo', se prepare au moyen d'une trituration r6 -petle six Lois, pendant six minutes 4 chaque Lois, eL 4 claque fois aussi suivie d'un- raclage de quatre minutes, en sorte qu'clle exige au delhL d'une heure. (2) Je donnais d'abord une petite portion d'un grain de In poudre port~e h (,08 DOCTRINE HO.MOLOPATHIQUE. duire "a 1'etat liquide, qui permet de d~velopper encore davantage sa vertu mecdicinale, ii suffit de la notion inconnue A la chimie que toutes les substances m~dicamenteuses dont la poudre a 6te ainsi att6nu~e jusqu'au millionieme degr6, se dissolvent dans l'eau et l'alcool. La premiere dissolution ne peut point ýtre faite avec de l'alcool pur, parce que le sucre de lait ne se dissout pas dans ce menstrue. On la prepare, en consequence, avec un m~lange de parties egales d'eau et d'alcool. On prend un grain de la poudre portee au millioniýme degre d'attenuation (i), et l'on verse dessus d'abord cinquante gouttes d'eau distillee, qui la dissout aisement, en faisant tourner plusieurs fois le flacon sur son axe; puis on ajoute cinquante gouttes d'alcool ('); on bouche le flacon dont ce melange ne doit remplir que les deux tiers, et on lui imprire deux fortes secousses. Cela fait, A la suite du nom de la substance, on inscrit le signe tool ('). Une goutte de cette liqueur est ajoutde A quatreving-dix-neuf ou cent gouttes d'alcool pur; on bouche le flacon, on lui donne deux secousses, et on le d~signe par le signe.)i. Une goutte de cette autre liqueur est mise i0000 OU h I par la trituration. Mfais corme une petite portion d'un grain est une quantit6 indaterminabte, et que l'liomo~opathiste doit 6viter le plus possible lout cequl porte le caractre du vague et du d~faut de precision, it fut d'une laute importance pour moi de pouvoir parvenir h fluidifier les poudres, afin de prescrire h chaque dose un nombre d~termin6 de globules de sucre qui en fussent irbib6s. Ces dissolutions servent ensuite h pre'parer des liqueurs oL le m6dieament se trouve port6 h d'autres dcgr6s sup6rieurs de dynamisation. (') On se procure des petits verres propres h contenir les uns et les autres cinquantecgoutles I'eau on d'alcool, aflo de n'avoir pash compter chaque Lois cc nombre de gouttes, cc qui presenle d'ailleurs des difficult6s pour l'eau, celle-ci ne se d6taclant pas par gouttelettcs parfaites de Porifice des flacons us6s h' 6meri. () On fait bien aussi de marquer sur 1`6tiquette que la liqueur a 616 secou&e deux fois, en ajoutant ]a date. NATURE DES M1ALADIES CHRONIQUES. 20 209 avec quaiWe-ving-t-dix-neuf ou cent gouttes d'alcool pur, dans un troisi~me verre, qu'on 1)ouche bien, auquel on donne deux secousses, et qu'on marque ensuite de iij. On continue de m~me pour les autres dilutions subs&' quentes, en secouant toujours le flacon deux fois (1), jusqu'A -oi in1, im11 iii et au del&. Cependant, pour rnettre de l'uniformit et de la simplicit6 dans ]a pratique, on ne se sert que des verres marqu6s de nombres en tiers, 1-, iL N, W, C(), etc.; les verres interme'diaires sont tenus dans des boites 6tiquete'es, ohu is demeurent "aI labri de Pinfluence de la lumi~re. Comme la. secousse ne doit e~tre donn6e que par un effort rne'diocre du bras dont on tient les petits flacons, le mieux est de choisir ceux-ci d'une capacit6 telle que cent gouttes de la liqueur m~dicarnenteuse les remplissent jusqu'aux deux tiers. Des flacons qui ont d~jAt contenu un medicamnent ne doiventý jarnais servir pour en Inettre un autre, quelque soin qu'on ait de les laver; Hi faut chaque fois en prendre de nouveaux. (t) Une longuc cxp6-rience et des observations multiplnics stir les rualades me font pr~f~rer, depuis plusicurs ann6es, de n'irprimer que detix secousses, aux liquides m6dicamenteux, tandis qu'autrefoisje leur en donnais di'.\Je me suis convaincu. que cc dernier proctWd exallait la force dui remked bien au dclii du degrrC de dilution auquel it avaiL 6-1 port6, tandis que le but des secousses est de, ne l'exalter qu'au degr(% nt'cessaire pour qu'elles remplissentl'objeL de la dilution, qui est. tout en le rendant, plus pt~h6trant, de 1'adocicir un peu. Ala viriL6, deux secousses augmentent, aulant, que dix lit quantit6 de 1'6nerg-ie m~dicamenteuse misc en i6vidence; mais cites ne 1C font pas hion. si hauL degre'. (2) Au. lieui des fractions 400,000 (i), 55550,555,555,655 (ai), etc., on sc con-- Lente ordinairement d'cxprimer Ic degrr6 de dynamisation par des exposants: ainsi on dit4003 pourj1, 001 pour fi, 1009 pour i-j, 40010 pour too III. 10020 pour oooooflx, 10030 au licude X- ou d~cillion, de sorte que les cxposants seuls indiquent le degr6 de dynamis~tion, Ie3Y, lc6e, Ic 911 te l01b, le 20e, le350c, etc. G)J DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. Les globules de sucre qu'on humecte avec Ja liqueur m 'dicamenteuse doivent 6galement avoir un volume egal, celui d'une graine de pavot A peu pris, tant afin que la dose puisse ~tre donn6e au degr6 convenable d'exiguite, que pour permettre A 1'homoeopathiste de proc&der A cet egard avec la mime uniformit6 que dans la pr6 -paration des remedes, et de le mettre A portee de comparer en toute assurance ce qu'il fait avec ce qu'executent d'autres m6decins de son 6cole (1). La meilleure manidre d'imbiber les globules est de les humecter en masse: on en met un gros, par exemple, dans un petit godet en porcelaine, ou un verre plus profond que large, et ayant la forme d'un grand de A coudre; puis on verse dessus plusieurs gouttes du liquide medicamenteux alcoolique, dont il vaut mieux mettre quelques gouttes de trop que pas assez: le liquide penktre bientot la masse entibre, et au bout d'une minute tous les globules sont imbib6s. Alors on retourne le godet, et on verse le contenu sur une feuille de papier-joseph plide en deux, afin d'enlever l'humidit6 superflue; on 6tale les globules, et on les laisse secher, apris quoi on les introduit dans un flacon portant l'6tiquette du contenu, et qu'on bouche bien. Tous les globules p6n6tr6s du liquide alcoolique paraissent ternes apris la dessiccation; ceux qui n'ont pas 6t6 mouill6s sont blancs et brillants. Pour les administrer, on en fait tomber un ou deux dans une petite capsule en papier contenant dejA deux ou trois grains de sucre de lait en poudre; puis on passe une spatule ou l'ongle du pouce sur le papier, jusqu'a ce (1) Voyez1Touvrage du doctour Jahr: Nouvelle pharmacopee et posologie hornacopathique, Paris, 1841. NATURE DES MALADIES CHRONIQUES. 2L1i "qu'on sente que le globule est 6cras6. Le tout peut alors se dissoudre aisement dans l'eau. Toutes les fois que je parle de globules a prendre, j'entends ceux qui ont le volume des graines de pavot, et dont ordinairement ii faut environ deux cents pour peser un grain. Ayant eu occasion, depuis l'impression des lignes pr&cedentes, de faire quelques observations sur la meilleure maniere d'administrer les doses homceopathiques, je vais dire ce que j'ai trouv6 de mieux A cet 6gard. Mettre A sec sur la langue un globule impr6gn6 de la plus haute dynamisation d'un m6dicament, ou faire flairer un flacon dans le fond duquel se trouve un pareil globule, c'est administrer la dose la plus petite, la plus faible, celle dont l'action dure le moins longtemps. Et cependant, parmi les personnes atteintes de maladies aigues 16geres, il s'en trouve de nature assez excitable pour que cette dose suffise A les guerir, lorsque la substance a 6t6 choisie parfaitement homceopathique. On voit done que l'infinie diversite qui regne parmi les malades sous le rapport de leur excitabilit6, de leur aige, de leur d6veloppement physique et moral, de leur force vitale, et surtout de la nature de leur maladie (naturelle et simple, mais recente, ou naturelle et simple, mais ancienne, ou compliquee, par l'association de plusieurs miasmes, ou enfin, ce qui est le cas le plus commun et le plus grave, altdrde par un traitement medicinal mal calculh), doit en apporter aussi une grande dans la manibre de les traiter, et dans celle de regler les doses qu'on leur administre. Je ne m'occuperai ici que de ce dernier sujet. L'exp)rience m'a appris que, dans les maladies de quelque iniportance (sans excepter les plus aiguis, mais h plus forLe raison dais les chroniques), il est plus avantageux de 3 ~L 2 2DOCTRINE HOMOEOPATHIQUE. prescrire les globules dissous, et de faire prendre la dissolution 'a doses fractionnees: par exemple, de dissoudre les globules dans sept h vingt cuillere'es d'eau, et d'administrer toutes les six, quatre ou deux heures, meme au besoin toutes les heures, ou toutes les derni-heures, une cuilleree, ou une fraction de cuilleree de ce liquide. Ceci s'entend des maladies aigu~s; car, danslaplupartdeschroniques, ce qui m'a paru le mieux, c'est de donner une cuiller~e de la dissolution tous les jours ou parfois tous les deux jours seulement. 1\This, comnme l'eau m~me distillee commence a s'ali&rer au bout de quelques jours, ce qui d~truit la vertu de la faible dose de medicament qu'elle contient, ii est n&cessaire d'ajouter un peu d'alcool, ou, sila chose n'est pas praticable, de mettre un petit morceau de charbon de bois dans la liqueur. Avant d'aller plus loin, je dois faire une remarcjue importanie, c'est que notre principe vital ne supporte pas volontiers la r46petition imme"diate des m *,mes doses. Il r&sulte de lh, d'un c6t6, que les bons effets de la dose prec 'dente sont en partie de'truits, ou qu'il survient de nonveaux symptni~ es, appartenant non A la maladie, mais au nmdicament quii entravait la guerison; de sorte que, lnvme avec un vu~dicament parfaitement choisi, on manque le butiou on ne l'atteint que d'une mianiere incomplete. Mais si, lorsqu'i s'agit de repeter un me"'me me'dicament, ce qui devient indispensable dans une maladie chronique, on fait choix chaque fois d'un autre degr6 de dynaniisation, la force vitale supporte qu'on le repete tre's-souvent, me'me "a de courts intervalles, et alors avec un plein succes, c'est4a-dire au grand avantage du malade. Ce changrement hMger s'obtient en imprimant cinq on six secousses an flacon qui contient la dissolution. 1i y a grand avantage aussi A employer la dissolution NATURE DES MIALADIES CHRONIQUES. 91 213 en frictions ' l'exterieur du corps, mais sur ine partie qui soit exempte de tous syrpt6res morbides. C'est me"'me IA un moyen d'accroitre l'efficacite des me'dicaments homoeopathiques dans les maladies chroniques, et d'obtenir une guerison bien plus rapide que si l'on se bornait A les faire prendre par la bouche. Dans la revue que je vais faire maintenant des remcdes antipsoriques, je n'ai admis aucun de ceux auxquels on donne le nom d'isopalhiqucs. 11 s'en faut de beaucoup encore que les effets purs de ces m~dicanients, melme du rniasme psorique dynamis6 (psorine), soient assez bien connus pour qu'on puisse les employer hornccopathiquement et en toute suiret6. Je dis hornazopalhiquermenl; car on ne resterait pas dans les conditions de l'idem, alors mIme qu'on administrerait la psorine dynamisee au malade mlme qui Fa fournie. Effectivement, dans la supposition oiu elle serait' utile, elle ne pourrait l' tre qu'al l'tat de dynarnisation, puisque le miasrue psorique grossier que le malade renferme dejA dans son economie, est sans action sur lui comme idemn. Mais le proc~de' de la dynamisation lui fait subir des modifications, de mnie que l'or dynamis6 n'est plus l'or brut quju e produit aucun effet dans le corps humain, et qu'il est devenu une autre chose de plus en plus modifi~e et changce ' t chaque degr6 de dynanisation. Modifiee par La dynamisation, la psorine n'est plus un idem, mais seulement un simillimum, eu 6gard A la matie're psorique brute et primordiale; car, pour celui qui veut r'flechir, ii n'y a pas d'interm~diaire entre idem et snnillimin, ou, en d'autres termes, ii ne peut y avoir que le simillimum entre l'idem et le simile. Isopaihique et wquale sont de mauvaises expressions, qui, pour avoir un sens pr~cis, ne peuvent signifier que sinillimutm, puisqu'elles ne sont point un idem. C211 A~ h4MALADIES CHRONIQUES. -- AGARICUS MUSCARIUS. Ce champignon, d'odeur f~tide, a un chapeau 6carlate, parsern6 de verrues blanchatres. On en prend, quand il a et6 seche avec soin, un grain, ou, s'il est encore frais, deux grains, qu'on triture pendant trois heures, A la maniEre ordinaire, avec du sucre de lait, apr~s quoi on dissout la poudre., et l'on dynamise la liqueur jusqu'A t, en lui imprimiant chaque fois deux secousses. Apelt 1'a trouve utile contre les douleurs osteocopes de ]a rachoire sup~rieure et des dents, les douleurs profondes des os des menbres inf6rieurs, les eruptions pruriteuses, miliair'es et serr~es, et l'abattement A la suite du col't. Whistling a gueri, avec son secours, des convulsions et des tremblernents, et J. C. Bernhardt quelques especes d' pilepsies. Woost a vu les effets de fortes doses durer jusqu'A sept ou huit semaines. Le camplire est le principal antidote, mlime quand la rualadie produite par I'Ayar-icus muscarius a pris le caractere chronique. Abattement. Decouragement. Inqui6tude, comme si 1'on s'attendait quelque chose de dtsagrlable. Agitation physique et morale (au bout d'une demi-heure). - Esprit agitd et inquiet,: le sujet n'est occup6 que de lui-m~me, de son present et de son avenir. AGARICUS MUSCARIUS.M 11 n'est pas dispos& h parler, quoique n etant pas de mauvaise humeur. 11 se contraint. pour parler, mais ne rdpond qu'en peu de mots, quoique d'ailleurs de bonne humeur. II lui semble ne pas pouvoir trouver les mots pour parler. Point de de'sir de parler, avec inauvaise humeur, et point de goilt pour le travail. -10. - Disposition hi la mauvaise huineur. Promptitude 'a se fAcher; grande irritabilitd. Mauvaise humeur et indiffdrelice. La personne u, auparavrant, faisait grande attention "'a tout, est maintenant tout h i t~it indiff6rente. lndiffdrence,. concentratiib!n en soi-mnmme, repugnance pour toute espkce d'occupation. 15. - Nut goe(t pour te tr-avail. be sujet s'amuse h toutes sortes de bagatelles, afin de no point. travailler. Aversion pour tous les travaux qui occupont la pens~e; si le suijet s&y llvre malgr6 sa repugnanceo, le sang lui porte h la teate, los vaisseaux lui battent, ii a des bouffdes de chaleur au visage, et sos faculte~s intelloctuollos se troublent. 1l est oublieux:ii no se rappelle qu'avoc peine les choses qu'il a ontenduos ou pons~os. Porte de la conscience (LERGER, Memorabilienz, 111, 554). 20. - Dmenco analogue hl'iv-rosso, saiis frayour, avep des projets hardis "de vengeance (YOIGTEL, A. M. L., t. 11,PA.1Il p. 352). Dpence ombragouse (MUttRAY, apparatus mnedicarn., V. 51)57). Fu"r e ur (VOIGTEL, to.10C.it.). Fureur aveuglo, qui. pousse h porter la main sur soi-meme, aire un grand ddploiement do forces (MURRAY, 10C. Cit.). Egaiement (Pharmakcol. Lex., 1, 74). 25. - Gaiet6, insouciance. Humneur gaie, sans cependant avoir envie de parler.* Exaltation de l'imagination, extase, manie de propln~tiser, de faire des vers (MURRAY, toe. Cit.). be sujet est calme, tranquille, sociable et satisfait d'avoii' rempli son devoir. La Wae est entreprise. 50. - La teote est entreprise, avec douleur sour(Ie (au bout do deux heures). 1291 MALADIES CHRONIQUES. La teite est entreprise etlourde (au bout de deux heures). Pesanteur continuelle de la tate (au bout de cinq heures). Pesanteur douloureuse au front (le cinquibme jour). Sentiment de pesanteur dans les deux tempes, jusqu'hla moiti6 des oreilles, comme s'il pendait un lourd fardeau de chaque c6te de la t6te; plus fort dans la journee que le matin, et plus prononcd quand on applique la main sur la partie. 35. - Pesanteur de tate, comme aprbs l'ivresse (au bout d'une demi-heure). Le matin, la tate est lourde et embarrass6e, comme si l'on avait fait une orgie ]a veille, pendant six jours. Stupidit6 (effet cons6cutif, chez les vieillards) (MURRAY, loc. cit.). Etourdissenients, stupeur. Le cerveau est comnie offusqu6 (VOIGTEL, loc. cit.). 40. - Ivresse agrdable (MURRAY, lc. Cit.). Ivresse (Pharmakol. Lex., loc. cit.). Ddmarche chancelante et chute (le second jour). D6imarche chancelante, en allant au grand air _(au bout d'une heure). Le sujet chancelle, comme s'il avait pris des boissons spiritueuses; au grand air, sa d6marche n'est pas assuree. 45. - Vertige. Vertige et stupidite, le matin (au bout de trois heures). Vertige le matin, comme aprbs l'ivresse (au bout d'un quart d'heure) Vertige, qui survient sui'tout le matin, dure ordinairement une A huit minutes, et ensuite revient encore plusieurs fois dafns la journ6e, A de courts intervalles. Un soleil fort ddtermine le matin un vertige subit, assez fort pour que le sujet tombe. 50. - Acces de vertige, avec d4marche chancelante, et impossibilit6 de voir les objets, minme rapproches; ces accs reviennent de cinq en cinq minutes, et ne se dissipent tout 4 fait que quand le sujet se livre? d'autres idWes. Vertige en r6fl6chissant pendant la marche au grand air (au bout de huit jours). Acci s de vertige au grand air, qui se dissipent dans la chambre, pendant plusieurs jours. tertige, dans la chambre, en se retournant. AGARICUS MUSCARIUS.,I)d 1 Vertige, qui se dissipe pour longtemps en tournant brusquement la tate. 55.--Mal de tate le matin, dans le lit. Douleurs de tOte diverses dans la moitie 'gauche de l'occipital, e'tant assis. Douleur sourde dans la tempe droite. 1iial de tate sourd., surtout au fr~ont; le sujet 6tait oblig6 de mouvoir sans ces'e la tote "' droite et t gauche, et ses yeut se fermaient commpe. s'il eit eui envie de dormir. Mal de tete sourd, stupffia-nt, avec soif et chaleur, surtout h la face (sur-le-champ). 60. - Mal de t*te sourd, compressif, qui se dissipe aprls une selle abondante; en menme temps, chaleur passag~re. Mal de teAte compressif, par moments, avant de se metire au lit. Pression dhns les sinus frontaux. Violente douleur compressive au front, avec vertige, Atant assis. Pression an front, qui desceild sur la moitid superieure du globe de I'ocil (au bout d'une heure et demie). 6". - Violente pression dans la tempe droite, ou l'os temporal. Pression h la partie sup~rieure de l'os tempot'al gauche, immddiatement au-dessus da& Poreille, qui s'Atend profonderment dans le cerveau, augmente par l'application de La main, ou quand on touche les cheveux, et s'accompagne d'un complet ddcouragement. Pression douloureuse dans l'apophyse zygomatique de l'os temporal gauche. Pression i l'occiput (le premierjour)., Violente douleur compressive, S tout ia I'occiput, apr~s le diner (le neuvi~mejour). 70. - ression, avec Alancements, dans le front, au-dessus des yeux. Pression tiraillante, douloureuse, du c6t6 gauche du front vers le droit, 6tant assis (au bout d'tme demi-heure). Mal de tAte tiraillant,. le matin, au rdveil, avec pression dans les globes des yeux, Douleur tiraillante au front. Tiraillements des deux c6tes du front, jusqu'h laracine du nez. 75. - Tiraillements tr~s-sensibles i' travers la tempe, le front ott Tiraillements en tous sens, dans La t~te, avec La meme sensation que si les sens allalent s'kteindre. 1118 MALADIES CH1{ONIQUES. Douleur tiraillante dans Pocciput, apr~s-midi. Douleur tiraillante a'.Tlocciput, le matin, dans le lit, semblable 'a celle qui r~sulte d'une fausse position, et qui augmente pendant les pendiculations. Doulcur tiraillante, lace'rante, au front, en marchant; elle devient un engourdissernent compressif quand le sujet s'asseoit (au bout d'une,.ieure et demie). 80. - Acce's de tiraillements d~chirants dans le, front (au bout. de, trente-trois heures). DWchirements dans le front,7 imin~diatement au-dessus de la racine du nez. D'chiirernents dans la region teinporale droite. DWchiremlents dans le cWt gauche de l'occiput, qui reviennelt?A de. courts intervalles. DWchirements par acc~s dans, la tAte,7 qui se terminent derri~re l'oreille dr-oite, et sont la' plus sensibles que partout ailleurs. 80". - Mal de telte, comme si le cerveau se de'chirait. De'Chirements,. avec,pression, dans tout le cdtJ" gauche du cerveazz plus fort~s que par'tout ailleurs dans l'orbite droit et l'os jugal, avec, sensation comine de vide dans Lfa tate (au bout de huit Vheures). Elancements de'chirants hi l'occiput, d'un cWt6h Pautre, le inatin (le second jour). Violents d~chirements lancinants depuis le synciput jusqu'ih l'oreill'e gauche (aul, bout de six lieures). Petits 6'lancenents dans la telnie droite (au bout d'une derniheure). 90. - Douleur fouillante dans la tote, qui ne dure que quelques minutes, mais revient tr~s-souvent. Violentes douleurs foujilantes dans la bosse frontale gauche (au bout de trois heures). Douleurs t~r'brantes profondes dans le cerveau, au synciput. Douleur semblabLe Lh celle d'un clou dans le cet droit de la te'te. Batternents au sommnet de la tote, avec d6sespoir allant presque jusqu'h la rage. 95'. - Douleur di~chirante, tiraillante, dans la peau et les os de la btke, (jui augmente quand on appuie sur la partie, principalernent sur un petit point du synciput, ojiL Pon dirait qu'il existe tin tlcMre, pendant la nuit (an bout de dix-huit jours). I 220 220 MALADIES dHRONIQUES. Prurit et pression dans I'ceil droit, qui ne cessent que pour tres-peu de temnps par le frottement. 120. - ('iwleur b2rNidae dans les yeur, avec sentiment de constriction; le soir (au bout d'un jour). Ardeur dans les angles internes deb- yeux, comme s'ils allaient-s'eniflammner:l1endlolorissement augmente par les attouchements. Ardeur dans les angles internes des yeux, quand. on ferme avec. force les paupi(ýres. Douleur brfilante et compressive au-dessus de Nceil droit, qui la~rmoie (au bout d'une heure et demie). Rougeur (lu blanc de l'wil.,1925. - Teinte jaune des yeux (le troisi~me jour). Gonflement des paupi~res de l'oeil gauche, vers l'angle interne, ce qui dii-ninue un peu l'ceil. Contraction des paupi~res (au bout de deux hieures). Contraction et r6tre'cissement de IPIangrle interne de PoA1i gauche. Sentimnent de constriction de Necil droit, avec, plus de clart6 dan-s ]a vme, suivi de cuisson dans cet oeil, qui *~moie, et enfin de convulsions dans lceil. gauche, semblables 4 celles qui existaient auparavant dans le droit. Le yin fait cesser de suite ce sympto'me. '150. -letcissement de la fente palpd~rale pendant plusicurs jours, sans tumiefaction,, et souvent. avec, tressaillernent. des paupi~res. La fente palp6.brale est plus petite qu'h Pordinaire, et ii. faut faire effort pour P'agranidir. 'oiniulsions dans les yeur, souvent P'un apre's l'autre, et parfois avec larmoiement du gauche. Fre'quenmnent convulsions, et pression dans Poceji gauche, en lisant. ('onvulsions, avec dozdeur,ýo~pnpressive dans l'ceil gauche, 6i tous les mnoments de lajournte, et dans toutes les circonstances; clles obligrent de se frotter, mais ne disparaissent pas pour cela. I1354 27 essaillenients frv'qucnts dans les paupie~res, n'occupant le plus souvent qu' 1une petite place, et s'~tendant surtout vers Pun des angales. Tressaillement de la paupie're infrrieure droite, avec battement d'une art~re ht gauche, au dos du nez, et convulsions dans la peau du cWt gauche du nez. S6cheresse des yeux. La caroncule laci'ymale de lNeil gauche est plus grosse pendant plusieurs jours. Larmoiement de, P'eil droit Ge premier et le second jour). AGARICUS MUSCARIUS. 5162 140. - Larmoiement de F'eil droit (au bout-de trois heures). Sensation dans les yeux, comme si l'on avcait sans cesse a les essuyer. Les paupieres sont reunies ensemble comme par des filaments muqueux,*ce qui ne cesse que peu de temps aprts qu'on s'est fr-ottW. ('hassie dans les angles des yeua (au bout de six heures). Liquide visqueux. jaune (d'abord blanc), qui colle les paupi~res ensemble, et se s6cre'te sans cesse dans les angles internes, meme pendant la journie, mais surtout le matin et le soir. 145'. - Pupilles d'abord dilatees (au bout de trois quarts d'heure), ensuite' resserr6es (au bout de viugt-cinq heures). La vue se perd en allant au grand air (au bout de sept heures). Grande faiblesse des yeux; tous les objets pclissent pour peu qu'on les regarde pendant quelque temps. Les deux yeux sont myopes et voient trouble. f7ue fort indistincte. I1 faut approcher les objets tout contre. les yeux pour les reconnaitre. 1 '0. - En lisant, ii est oblige d'approcher le liEre de plus en plus des yeux, pour distinguer les lettres; mais ii lui faut ensuite l'6loigner sur-le-champ, sans quoi lout redexient trouble. Trouble-devant les yeux, avec envie de dormir. -Vue trouble; tous'les oljets paraissent obscurs, commne si on les voyait h travers de l'eau trouble, en sorte qu'il faut de grands efforts pour les reconnaitre. Tous les objets paraissent enveloppes d'un nuage et obscurs. Les objets semblent comine couverts d'une toile d'araign6e. -155 - Une mouche noire voltige devantl 'ceil gauche, i i ] distaance d'un pied environ, et va de droite et de gauche quand on cligne les paupi~res. be temps etant couvert, une mouche brune vole devant l'ceil gauche, en se dirigeant vers F'angle interne. Quand on ferme Nceil droit ii apparait devant le gauche une petite i tache oblongue, d'un brun fronc6, qui presque toujours se. dirige obliquement vers l'angle interne, et qui voltige assez pres de l'organe. II croit voir les objets doubles. Photophobie. 160. - Bourdonnements d'oreilles, drchirement dans le conduit auditif droit, qul est occasionn6 et augment6 par la p6n6tration 2222 2MALADIES CHRONIQUES. de I'air froid, s'6tend jusque dans la mAchoire superieure, et dure plusieurs jours. 1lancements dans I'apophyse mastolde gauche. Prurit dans et derriere les oreilles. Prurit dans le conduit auditif externe droit. Prurit, avec chatouillement, dans 1'oreille droite, qui porte 4 se gratter (au bout de vingt-neuf heures). 165. - Prurit, la plupart du temps dans 1'oreille gauche, qui pousse a y introduire le bout du doigt. Prurit aux lobules des oreilles. Prurit au pavilion de l'oreille, qui oblige h se gratter; l'oreille est ensuite rouge et 6corchde, mais les d~mangeaisons ne cessent pas. IPrurit, rougeur et ardeur aux oreilles, comme si elles avaiert ete gele'es. Prurit et boutons au c6te post~rieur du pavilion de l'oreille. 470. - Sensation dans les oreilles, comme s'il en ddcoulait du c6 -rumen. Bruissement dans les oreilles. Tinterent dans Foreille droite, en marchant au grand air (au bout de quatre heures). Pression brusque "a la partie sup6rieure dudos du nez. Vif 6lancemlent au cbtd gauche de la racine du nez. 175. - Grande sensibilit6 des parois internes du nez. Prurit au c6t externe du nez. Violent prurit aux ailes-du nez, qui oblige de se frotter. Fourmillement dans la narine et I'wil du c6te 'droit, comme pour 6ternuer. Prurit chatouilleux dans la narine gauche, qui oblige "a se frotter (au bout de quatorze hieures). 180. - Chaleur brllante dans le nez et les yeux (par la vapeur). Ecorchure et inflammation de la paroi interne dui nez. - II mouche du sang, le ma/in aussitet apris sa sortie du Llit, et de suite ii est pris d'un grand saignzement de nez (au bout de trentetrois heares). Saignerent de nez. Exaltation de l'odorat. 185. -I lancerents dans la face, dans la joue gauche, qui remontent de la rnfclhoire inte'rieure (au bout d'une heure). iilancements sourds dans l'os jugal droit. AGARICUS MUSCARIUS.25 2 23 Douleur lancinante, tiraillante, dans la joue droite ( au- bout de deux heures). Batternents pr~cipit~s d'une art~re dans la jouc gauche, avec ~Mancements passagers depuis l'ei1 gauche jusque dans la mAtchoire superieure. Tressailleinent semblable '(I une pulsation de vraisseau, dans la joue droite (au bout de huit jours). 490.-m- Ardeur des joues. Ardeur dans les joues (au bout d'une et de deux heiures). Rougeur du vrisage, sans chaieur appreciable. Rougeur du visage, avecprurit et ardeur, comnme ap~res ta congdlation. Prurit 'a la face. 495i. - Prurit dans la barbe. Prurit au front, excitant "a se gratter, et boutons au rneine endr-oit. Boutons pruriteux pr~s de la bouche. Douleur d~chirante aux lkvres et dans la gorge (par la -vapeur). Skcheresse et ardeur des l6vres, le premier jour. 200. - Gergures bridlantes h la 16vre superieure (le quatri~me jour). Le'vres bleua tres (le premier et le second jour). Pression douloureuse au c6te' droit du menton. Petits et vifs 6~lancemnents sur un petit point 'du menton, immddiatement au-dessous de la l6vre inf6rieure. lilancements semblables h des coups d'epingles dans le menton (sur-le-champ). 205. - Contraction spasmodiqlue dans le mienton et la mflchoire inf~rieure (au bout de deux heure. Violents coups d'6pingles dans l'articulation de la miichoire. Grands ddc/lirements dans la m~choire inf6r-ieure, du c6te'droit. Mal de dents, douleur d6chirante dans les dents de la mAclioii'e infdrieure, que le froid augmente. Douleur de'chirante et pulsative dans les dents molaires du c te gauche de la mAchoire supe'rieure, le soir. 24 0. - Douleur rongeante dans les dents molaires du~haut, puis prunit dans l'oreille gauche, apr~s lequel le mal de dents rev~ient dec suite, le soir. Odontalgie au c6tet gauche de la m~choire supe'rieurc. Douleur tiraillante dans les incisives du bas. Elancements tiraillants, dans les incisives du bas, qul se dirigent -vers l'angle gauche de la mAchoire (au bout d'une heure). Agaceme'nt des incisives infrrieures. Q Q Id..WAWIX 224 MALADIES CHRONIQUES. 2'15-. Les denits de devant semblent trop longues, et sont ti'essensibles le soir (au bout de trois jours). La gencive est douloureuse, avec salive d'un go it cre (les premiers dix jours). Endolorissement et saignement des gencives. Gonfleinent des gencives, qui sogt douloureuses. Mauvaise odeur de la bouchie. 220. - iMauvaise odeur de la bouche,7 le matin, avec gou't f6tide. Odeur putride de Phlaleine (du huiti~me au dixi~me jour). Odeur a~cre, semblable 'a celle du raifort, qui s'exhiale de Ia]bouclic, mais que le sujet ne remarque pas lui-mi'me. Douleur dans toute la bouchie, comme si elle 6tait 'a vif, surtout au palais (le cinqui~me jour). Le palais est comuine. corchi6 et t~rbs-sensible (le premier j our). 225-. - La langrue est e'corchiee. Petit ulc~re douloureux pre's du frein de la langue (le neuvi~mc jour). Langue blaniclia'tre, et couvertehi la pointe d'aphthies d'un jaunle sale; elle procure la me"me sensation que si 1P6piderme allait se de'tachier; aussit6t apr~s le repas (au bout de quatre hieures). Lenigue ciwrge'e, blanche. Laugue tr~s-pahle, couverte d'une couchie mince de mucus blanc. 250. - Langue chiarg'ee et j aune en arri~re. Langue rinuqueuse. Petits clancements au bout de la langue (au bout de quatre heures). teuie ih la bouchie..1 Amas d'eau dans la bouche (pendanit les douleurs dans le ventre) (le second jour). 21,5".- La salive coule de la bouche. Une salive liquide lui tombe quelquefois danis la gorge, surtout quanci ii rel~ve la tPhe, *ce qui oblige "a de violents efforts d'exscre'ation. Salive ayant unie saveur fort Acre. Bouchie pctteuse, avec langue ch-arg~ie et jaune (du septieme au dixi~me jour). GolItt fade dans la bouchie. 24. - Gofit amer dans ]a bouchie (le douzie'ne jour). Absence de Ia soif. Soif I'apr~s-midi (le second jour). D&aut d'appt~tit. Pas d'appitit; inais ii boit volontiers. 4 AGARICUS MUSCARlUS.22 245. - be pain he semble pas hon. Grande faim, sans appet it, maine le inatin. Grand appitit, approchant souvent de ]a faim. canine (du qjuatrie'me au huitie'me jour). Pendant plusieurs jours de suite, ii est pris subitement d'une faim qui le fait. maniger avrec avidite et precipitation. L'appktit augmente vers le soir:ii croit ne pouvoir pas se rassasier, et mange avec autant de precipitation et d'avidit6 que dans ]a faim canine (au bout, de huit hieures). 250. - Vers le soir, il est pris tout 'a coup d'une faim. canine, avec sueur par tout le corps, grande lassitude et tiemnblement des membres. Apre's avoir mang,6 seirement de gorge et pesanteur d'estomac. Apr~s le dinier, pressionii "aI pigastre, avec sensation de'sagr~able -de tiraille~ment et de compression' -damis les yeux, r~pugnance' pour le travail etý disposition hi la. paresse (le dixi~rne j our). Fri's~son flibrile apre's le souper. Eructations fre'quentes (au bout d'un quart d'heure). 2955. - Jkructfations. Fr6quen.16s' iruct.ations, alternant avec des hoquets, en fumant _(comme d'habitude) (au bout d'une hieure). Rapports, avec, malaise danis 1'estomac (au bout de trois heures). Rappor ts ayant le gofAt des raliments qui ont Wt pris. Rapports ayant le go At des alilments,, le matin. 11260. - Soda. Hoquet, aussit6-t apr es l prise du nie-dicament. Hoquet, 1'a~sýrnmidi. Hoquet fr6que~nt (au bout de vingt-six heures). Nausde qui remon'te jusqu',h Ni bouche. 26.- Naus~es peu apr~s ]a prise du m~dicarnent. Nausdees, avec des tranch~es. Naus~es, avec envies de vomir (au bout de deux hieures). Envies de vomir, aussit6t, apr~s avoir mange, que des rapports font cesser. Pesanteur d'estomac, avec, envie d'aller hi la selle. 270. - Pression hIII orifice de l'estomac. Douileur-compressivehi la region du bord sup~rieur gauche de I'estomac, ense tenampt debout et eni marchant (au bout de deux hieures). Pesanteur dans 1'estornac. Pression h 1'pigastre (le premier et le neuvi~me jour). 226 9226 MALADIES CHRONIQUES. Pression h I epigastre, jusqu'au sternum. 97.-Apre's le de'jeuner, pression 'a 1 6pigastre, qui, l'apr~s-midi, d~ge'nere en groujilement dans le haut du ventre, et se dissipe v-ers le soir, au moyen de vents rendus par le bas (le seizieme jour). Douleur tensive 'aIIt 1'pigastre, jusqu'I la clavicule gauche, en faisant de profondes inspirations, vers le soir (le neuvi~me jour). Tiraiflements spasmodiques ht ]a region elpigastrique, qui remontenlt jusque dans ]a poitrine, vers le soir (le neuvii'me jour). Espe'ce de colique spasmodique, commne un spasme d'estomac, imm~diatement au-dessous du diaphragme, vers la colonne verte'brale', en s'asseyant (au bout d'une heure et demie). Sentiment de douleur dans les hypocondres, et 1'6pigastre, comm"I( si les viscc*.res de la poitrine pcsaient vers le has; plus violent en sortant de table. 9280. - Douleur pulsative au-dessous de l'hypocondre gauche, qui remonte souvent jusqu'I la troisietme ou quatrie'me c6te, danis l'aprits-midi (le huitiitme jour). Pression sourdehi la rate, le soir, dans le lit, quand il est couclid sur le dos, devenant momns forte quand ii se tourne sur le c6t6' droit.. Dans les hypocondres, au c6t6 gauche de la dernihre vraie c~Me, douleur pressive, qui renai't de seconde en seconde, avec la mrnie sensation, -4 l'endroit correspondant du c6t6 droit, que s'il y ressentait les douleurs d'un ancien coup de feu (au bout de deux heures). Elancements au-dessous des fausses cdtes gauckes, en insp~iranzt, et surtout en s'asseyant le corps penchM en avant. E lancements aigus, comme des coups d epingle, dans la region du foie. 98.-Elancements sourds dans le foie, en inspirant. Violente douleur dans le ventre (au bout de quatre heures). Pression douloureuse ht la region lombaire (au bout de deux heures). Violente douleur pressive ht ]a rdgion lombaire gauche, pendant la nuit; elle trouble le sommeil (le douzi~mne jour). Pression 1At plenitude dans le bas-ventre, aprts, avoir pris mod~e'Pment des aliments 16gers. 2W90. - Plenitude de'sagr~able du ventre entier, qui gene la respiration, et empelche de s'asseoir. Gonfle-ment dui bas-ventre. Le bas-ventre est ballound. Sensalion de tortilleinentd dns le ventre. AGARICUS MUSCARIIJS. 22 A94 2 Tortillements douloureux danis le ventre. 9295. - Pincemerits (lans le bas-ventre. Pincernent aut-dessous de l'ombilic, avec gonflement dui bas-ventre. Violents pincements dans le v~entre, avec selle diarrh~ique. Pincements et tranch~es au haut dui ventre, le sojir e ineuvi~me jour). Tranche'eshi la region ombilicale (au. bout de deux heures). 500. - Tranchies dans le bas-ventre, sans selle. Tran'ch6es dans le bas-ventre, comme Si la diarrh6e allait se de'dlarer, le soir. Tranclites et borborygmes dans les intestins, avec gontflement dui ventre, qui ne c~dent que peu 'a peu "a des e'ructations et ht des vents par le has (au bout d'une heure). Tranch~es dans le ventre, comme apr~s un purgatif, suivies d'uue selle liquide, qui fait cesser les douleurs (le second jour). Sensation dans le~bas-ventre, comme si la diarrh6e allait surveniir. 305. - Elancements sourds et tr~s-sensibles 'a l'6pine ante~rieure et superieure des os iliaques. Elancement it droite, pr~s du rahius, dans la region dui reini droit (au bout d'une demi-heure). Douleur simple at la region inguinale. Douleur de luxation dans P'aine gaucho., seulement enin archant (au bout de quatre heures et demie). Prurit fatigant au bas-ventre,- avec peau rApeuse; ce symIptl~m dure presque toute la nuit, et ne se dissipe que le mat~in, apr~s des- sueurs.1 31O. - Les vents se prom~nent bruyammcnt dans Pabdomeni Borborygmes dans le ventre. Borborygmes le matin (le second jour). -Borborygmes bruyants (au boutd'une demi-hieure). Bruit dans ]a partie supp.'rieure dui ventre. 315.- Br~uit dans les intestins, tr~s-bas. Bruit indolen t dan s le ventre, avec la m eme se nsation que s'ilI al lailI avoir une selle, le soir. Agitationi dans le ventre, presque comme s'il avait besoun Wailerat la selle, avec 61mission de beaucoup de vents presque iiiodorces. Emission copieuse de vents. Sortie des, vents, avec mn~me sensation que dans la diarilWe. 520. -Emission fr~quente de vents f~tides. Vents qui ont une odeuir alliac6e. 2 2 8 MALADIES CHRONIQUES. Cuisson dans le rectum i ' la sortie des vents (le sixi~me jour). Toute la journ~e, sensation dans les intestins conune s'il allait avoir une selle, qui, bien qu'ayant et6 tr~s-copieuse le matin, se rep~te tard clans la. soir~e. Constipation pendant deux. jours. 4-1,i - Selie consistante, apr~s IplusieuIsjurs d osiain Les selles reviennent tous les deux jours, et sont dures. Les selles, qul cLuparaivaft avaientlieu chaque jour, manquent pendant trois joui-s, et ensuite sont solides. Se//es tre's-conslstantes. Selles dures et de couleur fonc~e. 330. - Selle inarronn&ie, la nuit, apres de violentes tranche'es; elle est suivie d'un. vif tdnesme, sans r~sultat (le troisi~me jour). Selled'abord marronnke, puis aubout d'un quart d'heure aquieuse, avec, violentes tranclides, gai'gouillements dans le ventre, et fortes naus~es. Selles d'abord ferines, puis molles, et pcu apre's diarrhi~iques. A la suite de tranclides, selle d'abord marroinn~e, puis diarrh~ique d' le matin (le second jour). Selle molle, h lIa suite d'une autre poussde, comme de coutume, le. matin. 7)35. - Sel/es mo//es, fecuientes, tous lesjours. Les evacuations alvines deviennent fdculentes (le sixi~me jour). Sortie d'une grande quantit6 de rnati~res en bouillie (apr~s douze, a ttrente-trois lheures). Selle aqueuse, avec violentes tranche'es et tdnesme, le matin (le troisi~me jour). Diairrh~e. 540. - Se/ic diarrk6ique, avec de violents pinceinents dans le ventre, (Iles Ie matin (le second jour). Cinq s-.elles liqjuides, jaunActres, avec pincement dans le bas-ventre, et emission de vents inodores. S~e//c diairrhu'iqzie, avec mission copicue de vents (au bout de six heures). DiarrHie inuqueuse, avec beaucoup de vents. Ddjection de mucosite's, avec. vents. 45"~. -Avant et pendant la selle, violentes tranchees, avec pincement dans le ventre. Pendant la selle diarrhieique, douleura 1Pestornac. et au, ventre. AGARICUS MUSCARIUS. 9 229 Pendant et apr~s la selle, ardeur 'a tanus (le trdisi~me et le quatri~me jour). Apr~s la selle, mal de ventre, d~s le matin (le septieme et le neu.vi~me jour). Apre~s ]a selle, gargouillements dans le ventre. 350. - Prurit chatoujileux Ai Panus, qui force 'a se gratter (au bout de trois quarts d'heure). Prurit et fourmillement a% l'anus. Fourmillement 'a l'anus (au bout de trois heures). Fourmillement dans l'anus, comme quand on a -des vers. Envie de pisser, mais ii sort tr~s-peu d'urine (au bout de troils quarts d'heure). 5055.- Fre~quentes envies de pisser, avec, 6mission copieuse d'urine, la verge e'tant compl~ternent fiasque (au bout de quatre heures). Efn-ission frdquente d'urine.6 11 pisse souvent, quoiqu'il ait peu bu (le quatri~ime jour). Emission rare de l'urine, sans que la quanltiL de, ce liquide augmente. Diminution del'urine, qui 6strenduernoins fr~quemment. 360. - L'urine coule lentement 6t par un filet grrrle, souvent rnt~me goutte "a goutte seulement; ii faut pousser pour en hiActer la sortie. L'urine s'arr~te parfois quelques instants, et reprend eiisuite son cours. M~ention d'urine. Urine rare, rougeAtre (le premnier et le second jour). Urine claire, d'unlaune citrin. A 365. - Tiraillemerqt spasmodique dans l'aine gauche, en urinanlt (au bout de trois jours). Fourmillement et prurit au m6at urinaire (au bout de deux heures). g1ancement dans V'ur~tre, comme s'iL y passait un fer rouge (au. bout de trois heures). Sensation dans 1'urktre, comme si L'on n'avait pas c6mnple'tement urin6, Sensation dans L'urk~re, comme s'iI e'tait traverse par une goqutte d'urine froide. 370- Emission de mucosite's visqueu-ses par l'uretre. Pr-urit dans Ies poils du pubis. Prurit voluptucux passager dans la verge. Prurit chatouilleux au bord du prepuce,'qui oblige ("' se frotter (au Uout de cinq heures). 230 MALADIES CHRONIQUES. Prurit chatouilleux au scrotum, qui force h se frotter, Itarit assis (au bout de douze heures). 5.-Tiraillement dans les testicules, avec malaise, accablement et somnolence, le soir. Tiraillement spasmodique dans le testicule et le cordon gauches. Erections prolong6es (la premiere nuit). Erection, le matin. Lirections frdquentes, pendant la nuit aussi. 380. -Pollutions (la premiere nuit). Ejaculation pendant la nuit, sans reves lascits. Grande repugnance pour les fonctions sexuelles. Excitation de l'app6tit vyiirien. Apr6s avoir dormi A midi, violente envie d' jaculer, et aprbs l'djaculation, tension.pressive sous les c6tes, sans indices de flatuositis. 580. - Grande propension au colt, malgre la faiblesse de la verge. Voulant se livrer le soir au coft, il ne peut entrer en 6rection; forte pollution ensuite pendant la nuit. Malgr6 unevive excitation, le colt n'est pas suivi de sensations voluptueuses. Ejaculation abondante pendant le colt, suivie d'un trbs-long sommeil. L'ejaculation se fait attendre fort longtemps dans le colt. 390. - Ejaculation insuffisante, pendant le coft,* suivie d'abattement. Grand abattement chaque fois qu'il se livre au colt, pendant plusieurs jours. Sueur nocturne abondante apris 1'acte v6nerien, avec ddtente g6 -nirale du corps, pendant plusieurs jours. Apri's s'Otre livr6 au colt, il dprouve tant de malaise, que, pendant deux nuits de suite, il a des sueurs copieuses, avec prurit ardent t la peau, d'abord h la partie supbrieure de la poitrine et aux aisselles, puis aussi au bas-ventre et aux bras. Prurit chatouilleux aux parties ginitales de la femme. 595. - Ecoulement plus abondant des rbgles. Eternument, sans coryza. Eternuments frdquents, sans rhume de cerveau (au bout de douze et de vingt-deux heures). Eternuments friquents, etchaque foisdeux de suite (le premier jour). Frequents eternuments aussit6t aprbs la prise du m6dicament, AGARICUS AMUSCARIUS. t 23 t 41100. -Le matin, au lit, 6ternument violent, 4 plusieurs reprises. S~cheresse du nez. Skcleresse du nez, avec sensation de coryza. S6chieresse continuelle du nez, une ou deux fois seulement dans la journ~e; ii coule du-nez deux*ou trois gouttes de liquide. Suintcmnent /i'~quent d'un liquide clair par le nez, sans coryza. 1-05.-- En se baissant, ii coule du nez un liquide clair. Une prise' de tabac d' etermine.,,e suite un 6coulement abondant de mucositcsis asales 6paisses. Ecoulement abondant de mucosit~s nasales 6paisses, en se miouchant. Mucus sec, blanc, en petite quantit4, dans le nez, avec ]a rnie"Il sensation, f-requemment, qude si le nez 6tait plein.. Coryza, l'apr~s-midi. 4110-.- - Attaque subite de coryza, avec dteirnumebts. Coryza, ai"ec obturation du nez, surtout en se baissant (le scpti~nme jo-ur). Enchifi'-,nement. Coryza. Se6cheresse et grattement deans la gorge. 4115'.-Exscre'ation, cpA de'tache du mucus en petits grumeaux. Expectoration de pe~its flocons ou de petites masses de mnucus, PIeS4 que sans toux.V Excitation h tousser., Chatoujilement fr6quent dans la trache'e, qui excite 'a tussicuiler. Toux frquente apr~s le repas, sans expectoration. 4120.- La toux s~che au sortir de table, e'tant assis, trouble le soinmeil dans la journde. Respiration fort courte. Respiration tr~s-courte et asthme en marchant lentement. 11 est oblig6 de s'arr enter souvent en marchant, pour repreuudre haleine.A Diffic~u~lt6de respirer'(le huiti~me jour). 425. - DifficuMt de respirer, comine si Ia poitrine e'tait pleine do sang, (au 'bout de quatre heures). OPpressi6n, de poitrine. Gr-ande' oppressi on,.deo 4itrine. La-poitrine est telleni'ent oppressde qu'il no peut faire une lente et pofonde inspiratit; Oppression qui serre tout'h fait la poitrine; obligation de respirer 232 MALADIES CHRONIQUES. souvent, et de faire des inspirations profondes, ce qui rend la inarche difficile. 450. - Oppression de poitrine, 'a la rdgion du diaphragriie, avec tiraillement douloureux (au bout d'une demi-heure). Oppression de poitrine, avec forte pulsation des vaisseaux (pendant un jour ou deux). Sentiment d'oppression ii la rigion prlcordiale, comme si la cavit6 de la poitrine titait rdtrdcie. Anxi~ti dans la poitrine. Endolorissemeiit de ]a partie inf6rieure de la poitrine, surtout a la iregion precordiale, comme si les visc~res thoraciques 'taient comprime's; plus fort au sortir de table. 45i. - - Pression douloureuse sur le milieu du sternum, qui augmente pendant l'inspiration (au bout de deuK heures). Tension it la partie infdrieure de la poitrine (pendant le- mouvement et e'tant assis), qui coupe ]a respiration. Elancenent daris la region des poumions, qui se dissipe promptement. Douleur lancinante au milieu de la poitrine. Elancements dans la poitrine, au-dessous des mainelons (au bout de quatorze et de trente heures.) 440. - Petits 6lancements dans le c6t6 gauche de la poitrine, au bas des. cates, quand, 'tant assis, ii se penche en avant. Elancement en inspirant, dans le c6td gauche de la poitrine, au bas des cites. Douleur pincante dans le c6td gauche de la poitrine, qui descend obliquement jusqu'A l'ombilic. Douleur comme de luxation dans l'intdriear de la poitrine, qui augmente surtout par l'effet des inspirations profondes; le soir (le neuvienme jour). Douleur brfdante daus la p.rtie gauche de la poitrine (le troisi~me jour). 445. - LUg~re ardeur sur diverses parties de la poitrine, fe sternum surtout (au bout d'une heure). Battements (e c eur, tr~s-douloureux, en se tenant debout. Douleur pulsative et comme 6rosive en divers endroits de la poitrine, surtout 4 droite; la nuit et 4ussi pedant le jour (au bout de quinze jours). Prurit qui degen're tu ardeur, ii l'extrileur de la poitrine. Prurit ardent "a lapottnine (et au dos). AGARICUS AMUSCARIUS.23 23 3 450. - Violent p-rhrit aux mamelon'S. Prurit ardent et boutons au inamelon gauche. Forte sueur hi ]a poitrine, pendant la nuit. Prurit rongeant a~u c6t6 gauche du coccyx. Prurit 'alT ia lbero-sitte sciatique gauche, qui porte ih se gratter. 455. - Le siege, qu'and ii s'asseoit, cause la meme doulew uer(I s'il 6tait bris6, ou s'il avait W longtemps assis. Pans la fesse gauche, vi.olents d6chirements, avec sentiment de froid; douleur tr~s-vive quand ii reste assis, moindre quand ii se tient debout ou qu'il -marcheý- (pendant huit jours). DWchirements, tiraillants, dans la f s~e gauche, qui re'v-eillent, ]a nuit. Fur-oncle h-la fesse droite. Au sacrumi, en se. levant de sa chaise, douleur- vive qai emp~che de se redresser et de mouvoir les- cuisses. 460.-Violents maux de reins, 6tant assis ou couch6, que le mouvrement diminue., 11 a les reins comme bris6A, surtout en se tenant debout. Doileur co *mme de luxation 4i la re'gion saci'~e, du c6t6 gauche..41diente douleur vulsive dans le sacrum, quand iil ve la cuisse, etant assis.Mal de reins., cornie apr~s qu'on es't rest6 longrtemps courb6. 465.-En se levant de sa chaise, et redressaut le corps, raideur dans le dos, avec viv~e douleu ýdans la lombe gauchie, qui ne permet pas de se redresser tout "a fait; 6tant assis, ii ne sent rien, et peut se mouvoir de'tous les 'c~s sans douleur. Douleur tiraillante, pressiv&,V6ý spasmodique, qui:dure plusieurs heures, et s'6tend du dos au, ~ie~u d e la poitrin e- d ans l'cesophage, l'apr~s-midi (du cinquilcn e au septime jour). Douleur pressiyel, Jtr~brante, dans le milieui, du dos (le second jour); secousse -spasmodiquai douloureusc, dans le c6t6 gauche du dos. Douleur d~chijranteenmrcat.tntt as cc,4droit,, tant~t dans le c~t6 gauche6 des" vert~bre"s lomibaires. 470. - DWchiremrints frdquents entre les 6paules (Ic quatri~ine jour). Douleur lanhcinante entre les e'paules (le second jour). Courbature dans les muscles du dos. -Douleur cormma de brisure, dans, les-mas~es, du dos, qui semblent trop courts, quand il se penche en'avant; le matin, apr~s un 20 2MALADIES CHRONIQUES. bon sommeil, tant couch6 dans le lit, que plus tard 6tant assis; deux jours de suite. Douleur de brisure dans les lombes, surtout e'tant couch6 et assis. 47~. - Douleur de brisure et de luxation dans tout le dos, avec propension "a s'6tendre (le troisie'me et le juit'ri~me jour). rFaniblesse des mnuscles du dos; ii lui est difficile de se tenir assis droit sans s'appuyer. L'6pine du dos estdouloureuse, en se baissant, comrhe si elle 6tait trop faible pour porter le poids du corps. Douleur paralysante, commepar faiblesse, dans les lombes; aggrav~e par la marche et la station droite (au bout de douze heures). Sentiment de paralysie prPs des vertfbres lombaires, imm6ndiatetement au-dessus du bord de l'os des Iles, qui l'emprpche de marcher en se levant de sa chaise. 480. - Tressaillement dans les muscles de la lombe droite,-le soir (le neuvi~me jour). Prurit chatouilleux dans le dos. Prurit ardent dans'le dos. Douleur de luxation dans la nuque (au bout de trente-deux heures). Douleur contusive dans les muscles de la nuque, comne s'ils 6t1aient trop courts, en se penchant en avant; le matin, dtant au lit, et.plus tard aussi en s'asseyant. 485-. - Raideur de la nuque (au bout de deux heures). Violente pression soudaine entre le couet les 6pacules. Douleur rhumatiswnale dains I'articulation du bras, avec faiblesse du bras entier (le quinzi&me jour). Les bras sont-comme brisds. Point de force dans les bras. 490. - Lassitude douloureuse;des bras. La douleur 1'oblige i changer-souvent ses bras deýosition. Prurit aux bras. Petits boutows, avec prurit ardent, de la grosseur d'un grain de millet, awv bras. Les bras sont douloureux quand on y touche. 4%9. - Douleur rhumnatismale dans le bras gauche. Petits 6lwncements aigus en devant et au-dessus de la tte (le l'huml~rus droit. Ardeur au bras, au-dessus du coude gauche. Le bras semble coniue paralys6, en kcrivant. AGARICUS MIJSCARIUS.23 C,) el "...3a Prurit. chatonilleux, excitant "a se gratter, aubout du coude gauceb (au bout de trois heures). # 500. - Douleur sourde, mais -tr~s-sensible, dans les avant.-bras. Vives douleurs rhumatismales dans les avant-bras, jusqu'aux pouces, pendant le repos, I'apr eis-midi. Rhurnatisme dans Pavant-tras droit. Douleur rhurnatismale dans l'avant-bras gauche, dans le cubitus, pendant le repos.17 Convulsions et tiressaillements "a la face sup~rieure de P'avant--bras droit, jusqu'a' la main. '5.0- Douleur bri~lante au c~te' ant~rieur de l'avant-bras gauche, mi peu au-dessus du poignet, comme s'il s'6tait brfid. PruritL ardent, 'Wxcitant hr se gratter, "aIl'avant-bras di'oit; et, apre~s qu on s est gratt', petits boutons blancs, gros comme des grains de millet, suivis de desquamiation furfurac~e de lkpidermne. Douleur sourde dans l'os'fme'tacarpien (In doigrt m~dius gauche. Douleurs rhumnatismales dan-s les os me'tacarpiens de la maini gauche. Doulcurs rhumatismales au poignet gauche. "510.-EngourdissemenL de la main gauche,4a4 nuit, jusqu'au milieu de P'avant- bras (Ie cinqui~me, jour). 2 ~emblonent des mains. -1,-r~emibement des mains, comnili par la faiblesse se'nile, quand il~se reinue ou qu'il tient q ueique chose (au bout d'une heure et demie). Prurit chiatoujileux au poignet droit, excitant Ai se gratter (au bout d'uni quart d'heure). Prurit chatouilleux, excitant A se gratter, dans le creux de la main] droite (an bout de sept heures). Prurit rongeur et ardeo?' aux mnains, comme apris la conge'lationz. Petits bouton's enflam?nmes, de la grosseur d'un grain de mnillet, sur le.,dos de la main gauche. Tirailernents dans le. doigt indicateur de la main droite. Douleur rhwuratismale entre le ponce et 1'index de la main droite., Forte doGuleur rhumatismale dans le doigt m6dius droit (au bout de vingt-trois heures). '420. - Donleurs rhumatismales dans--les- articulation's infdrienres des -doigts delamain gauche, Aileurunionavec le m6tacarpe, sans rapport avec le monvement (aif boudt d'une heure)" Douleur ddchirante et vulsive dans le's deux'derni ers 'doigts de la main droite. 236 230MALADIES CHRONIQUES. Douleur de crampe, dans le tb~nar gauche, en se tenant debout et marchant; elle cesse en s'asseyant (au bout de six hieures). Douleur de crampe dans Ic th6nar droit, en 6crivant (au bout d'une heure et denie). Ardeur et foumnillerent daus l'index droit, comme s'il allait survenir un panaris: ce doigt parait mort pendant quelques jours, et it deineure treis-longtemps fort sensible au froid. 02a. - Prurit chatouilleux, excitant h se gratter, au thenar droit (au bout de huit heures). Prui'it chatouilleux, comme apr4s un refroidissement, au bord interne du doigt indicateur droit (au bout de cinq heures). Prurit, rougeur et ardeur aux do igts, comnie ap? es la congc'lation. Douleur sciatique,, pendant vingt-quatre heures, nulle 6tant assis, mais fort sensible pendant la marche. Des douleurs (Presque de toute espece) dans les jambes pendant le repos et la station; plus rares en marchant; letmouvenent les diminuue et les dissipe, 530. - Dechirements dans les jambes, continus quand ii est assis, diminuant par le mouvement. Grande lassitude des jambes; ii ne sait oii les mettre. rFaiblesse desjamzbes (pieds): istsmanquent de force dans la station, de sorte que le*corps chancelle toujours. I1 peut ýc peine lever ses jambes, tawt ii y eprouve de fatigue etde pesanteur. Grande pesanteur dans les jambes.' 535. - Pesanteur dans les jambes, comme s'il 6tait accabid de fatigue. Engourdissement des jambes dcs qu'il lesroise. Violenite douleur dans les cuisses quand iiUs croise. Douleur pressive au c6te externe de la cuisse, au-dessus du genou. Pression douloureuse dans ]a cuisse gauche. 540. - Douleurs rhiumatismales au c6td externe des deux cuisses, en marchant, apr~s avoir 6t0 assis. Douleur rhumatismale continue dans la cuisse gauche, jusqu'au genou, pendant le repos et le nouvement; 1'apr~s-midi. Douleur'rhumatismale dans la cuisse droite, en Ia posant sur la gauche: elle disparait en allongeant le membre (au bout d'une heure) AGARICUS MUSCARIUS. 237 Douleur rhrumatismale " la tdte du ifmur gauche, qui trouble le repos pendant la nuit. Douleur rhumatismale ininmdiatement au-dessous du trochanter. - Douleur rhumatisma-le dans la cuisse droite, en marchant et restant assis. 1 0 Douleur rhumatismale, avec sensation de froid, au cotW post~rieur de la cuisse gauche. Douleur rhumatismale, engourdissant tout le membre, depuis l'articulation de la cuisse gauche jusqu'au genou. Lassitude doulolreuse des cuisses. Les cuisses font mal, comne apr~s une grande course 'a pied. 0iO. - Faiblesse douloureuse dans la cuisse gauche. Faiblesse douloureuse dans la cuisse droite, surtout en marchant:.il semble quo le membre soit trop lourd ou aitt un poids h supporter (au bout de huit licures). Pruritrongeant au cOtA antdrieur de la cuisse gauche. Boutons i' la cuisse, au-dessus du genou gauche, qui caisent une vive ardour aprcs (jU'il s'est gratt6. Les articulations du genou sont doulourouses d&s le matin, au sortir du lit, pendant qu'il est assis. - La douleur dans les genoux auginento en restant assis, diminue et se dissipe en marchant. Tiraillements dans le genou gauche. Tiraillements dans les deux gonoux 'a la fois. Douleur rhurnatismale dans le genou droit, en 6tant debout et assis. Douleur tdrebrante continue dans le genou droit, en restant assis. 560. - Mouvement convulsif au cicot interne du gonou droit. Picotemenis, comme avoc des epiiigles, 4u-dessus du jarret gauche (au bout de trente-six heures). Le genou gauche th6clhit tout ' coup, en marchant, I'apres-midi. Douleur de luxation dansle genou gauche, en marchant. Faiblesse douloureuse 4ans le jarret gauche..65. - La douleur augmente dans les jambes en restant dobout; ii est oblig6 de marcher ot de s'asseoir; rester debout une seule minute suffit pour faire reparaltre la douleur. La douleur dans les jambes augmente et devient continue en restant assis; elle se dissipe en marchant. Pression, comme contusive, au cG'6tinterne des muscles du moliet, en restant assis; elle diininue tin peu en so tenant debout ou 2388 8MA-LADIES CHRONIQUES. mettant la main sur la partie, mais reprend sa violence quand on s'asseoit (au bout de deux heures). Douleur tiraillante dans la jambedroite, depuis le genou jusqu'aux orteils, en se tenant assis.. Tiraillement douloureux au c6t6 post6rieur de la jambe gauche, a partir du mollet, qui se dissipe en marchant, l'apr~s-midi. 570. -- Tiraillements d~chirants dans le tibia droit. Douleur rhumatismale daus la jambe, jusqu'au bas du tibia. Douleur rhuratismale dans le tibia gauche. Douleur rhurnatismale 'a la face externe du mollet droit, en se tenant assis' (le premier jour). yif 6lancement au c6t6 externe du mollet (au bout de deux heures). 575. - Petits 6lancements au c6t6 interne de la jambe droite, se dirigeant vers le tibia. Douleur contusive dans les jambes. Douleur dans les jambes, semfiblable h celle qu'on e'prouve en sortant d'une fiUve typhoide. Pesanteur dans les mollets. Ardeur et pression au haut du tibia, sous le genou. 580. - I lui semble que quelqu'un applique sa main chaude sur le tibia et la tate du perone. Prurit ardent aux jambes, le soir, en se ddshabillant, avec envie de se gratter, et accroisseinent de IPardeur ensuite; la peau devi ent s~che et rude pendant cinq semaines, apre's quoi elle s'6caille. Prurit ardent, qui pousse h se gratter, ii "al jambe gauche; apres qu'on s'est grattO, petits boutons blaucs, gros comie des grains de millet, qui se d~tachent en icailles furfuracees. Pression dechirante h Ia mall6ole interne du pied gauche, en se tenant assis (au bout de trente-cinq heures). Douleur rhumatismale dans la plante du pied droit, en restant assis. 85. - Douleur rhunatisnale dans la plante des pieds, en marchant. Douleur picotante 'i la niall6ole externe du pied gauche, en restant assis (au bout de cinq heures). Petits dlancenents sur le dos du pied droit. Elancements I la face infrrieure du talon, en se tenant assis. Violents dancements dans le mdtatarse gauche, A partir des malM~oles, pendant le repos. AGARICUS MUSCARIUS. I-d3 9 Z90. - Elancements h la face infbrieure du premier et du second os du m6tatarse. Crampe "a la plante du pied, la nuit. Douleur contusive aux talons, en se tenant debout. Pesanteur et affaiblissement dans les pieds. Prurit~ronge t au cou-de-pied droit. S - Prurit rongeant "a la malliole interne du pied gauche. Tiraillements dans les orteils du pied gauche. Douleur rhumatismale tiraillante au cit6 infbrieur du gros orteil droit, en se tenant assis. DWchirements frequents h la base du gros orteil gauche (le second jour). Mouvements spasmodiques, la base du gros orteil gauche Qe premier jour). 600. -. Mouvement spasmodique douloureux dans le gros orteil gauche. Picotements dans les orteils pendant le repos. Elancements viIs dans les orteils du pied gauche, en se tenant debout (au bout d'uii quart d'heure). Elancements h 1'endroit d'un ancien cor. Elancements sourds dans les trois derniers orteils du pied droit (ai bout de vingt heures). 605. - Douleur fouillante dans les 6rteils du pied droit. Douleur comme d' corchure au petit orteil droit, semblable h celle que causerait un soulier trbs-6troit (au bout de six heures). Douleur dans un cor au second orteil gauche (au bout de trois he ures). Prurit chatouilleux, portant h se gratt*r, aux orteils, comme aprbs la congilation (au bout de onze heures). Prurit, ardeur et rougeur aux orteils, comme apr's la cong6lation. 610. - Prurit h la peau du corps entier. Les dartres augmentent. Toutes les parties du corps sont douloureusement sensibles; pour peu qu'on appuie sur une partie quelconque, elle demeure lonptemps douloureuse. Douleur de crampe dans les muscles du corps entier,.ii et IB tant6t dans les membres sup6rieurs, tantit dans les inferieurs, en se tenant assis. Douleurs d6chirantes dans divers grands os, surtout A lear extrdmitM. (),Ao.&W-X 0MALADIES CHRONIQUES. 615i. - Ilancements semblables h des coups d'6pingles en divers endroits du corps (au bout d'une demi-heure). LUgers picotements et ardeur endiverses parties du corps (au bout d'une heure). Douleur tiraillante, tantot dans le bras droit, tantolt dans le genou gauche, tant6t dans la cuisse droite, tantOt dans la gauche. Les douleurs se montrent volontiers dans plusieurs parties ' aa fois, et de pr6ftrence dans les deux moities du corps au-dessus du sacrum. Etaut assis, douleurs de diverses especes dans toutes les parties du corps a la fois. 620. - Etant assis, douleur tle'1brante dans toute la tate, les cuisses, les jambes et les tarses, avec somnolence et detente gtn6 -rale; c'est en marchant tre's-lentement qu'il se -trouve le mieux. Convulsions. (VOIGTEL, loc. cit.) Pliisieurs convulsions, qui se succedent rapidement dans La partie post~rieure de la poitrine, en travers, puis au haut du ventre, ensuite daus le bas-ventre, surtout au c6t droit; en se tenant debout, le soir. Ebranlement des neris. (PILARMAKOL. LEX., loc. cit.) 023. - Convulsions (MURRAY, loc. cit.). Epilepsie (MURRAY, loc, Cit.). Les acc~s d'e'pilepsie deviennent plus forts et plus rapproclis, cliez un pileptique. Chez deux pileptiques, les acc~s sont plus forts et plus rapproch~s, mais ils ne tardent pas ' sX1loigner, et plus tard ils sont extremement faibles. Sentiment de malaise par tout le corps. 630. - Faiblesse et sensibilihe douloureuse dans tous les membres, avec douleur d-ans les talons, en se tenant debout. De'faut de force danLs toutes les parties. Grande. faiblesse. Faiblesse extretme et d6marche chancelante (bient~t). Sensation de tremblement par tout le corps (au bout d'fine heure). 635. - Tremblement (VOIGTmL). Tremblement, avec anxi't6 et faiblesse. Faiblesse (au bout de douze, de seize heures) (MuRRA.Y, loc. cit.). Faiblesse et pesanteur dans les membres. Pesanleur dans tout le corps, les mollets surtout. 4O. - Lassitude douloureuse dans les bras et les jambes. 0 AGARICUS MUSCARIUS. 241 Apre's une petite promenade, ii a, le lendemain, les bras et les jambes comme brisfis. Les os des mejip.bres supirieurs et inf~rieurs, 'ainsi que toutes les articulations", sont comme bris~s apr~s le mouv~erent, avec endolorissement des muscles, quand on y touche. Grande faiblesse, apr~s avoir march6 vite tr(',s-peu de temps. En gravissant une petite 6l6vation, it est au moment de se trouver mal, avec sueur abondante. 64-5. --i Etant au lit, ii ne sait quelle position prendre, tant it se sent fatigud. Lassitude le matin. Bfillements frdquents. &iillements et pendiculations (au bout d'une heure). BMillements friquents, comme s'il n'avait pas assez dormi (au bout de sept, heures et demie). 6'150. - Bilillements frequents et tellement forts qu'il en a le vertigo, le matim, eni allant au grand air (sur-le-champ). I Fre'queuts bilillements, avec somnolence telle qu'il peut 'a peine s'emp~cher de dormii' avant midi. Somnolence et flitigue toute la journ~e. Irrtisistible envie de dormir, qui Poblige h~ se coucher. Envie de dorm-ir, avNec pesanuteur de teite (sur-le-chiamp). 6155. - Envie de dormir d&s le matin, une heure apr~s, s"W~e Iei-6 Avant midi, en lisant, it ne peut s'empecher de dormir. Apr~s le 'diner, envie irresistible de dormir. Quoiqu'ayant une grand-e envie de dormir avant midi, it no peti cependant pas -s'endormir. Malgr6 une grande somnolence, pendant la journ6e, 1'abondance, des Wdes, ne lui permet pas de s'endormir. 600. - Ap 'rs le dziner, envie' de dormir; mais los douleurs et les inqui~udes dans, losjambos eop'nphcent do se iivrer au sommeil..D~s huit heures..du soir, envie de dormir idlle qu'iI est oblige' de se mettre au fl-t; mais la crainte qii'on ne le d6range fait qu'il ne peut s'endormir qu'au lbout d'une heure, apr~s, quoi it conitinue de dormir presque jusqu'au matin. S'dtant c'ouch6 le soir avec une forte envie de dormir, le malaise g~n~ral et la lassitude dans les jambes eloigneiit Je sommeil; la mkme chose arrive plus lard, apr~s qu'un rave l'a relveifl6. Apr~s un hon sommeil, il se l~ve le matin sans 6tre repos6 et sans avoir de gout pour rien. 16 1. 242 MALADIES CHRONIQUES. Le inatin, ii est oblig6 de faire effort pour se lever. 6653. - Apres avoir dormi deux heures, h midi, ii ne peut se ranimer. Sommeil agit6 (les trois premi~res nuits). Sommeil inquiet, interrompu plusieurs fois. Reveils frdquents, la nuit (le cinquieme jour). 11 s'6veitle souvent la nuit, mais se rendort au bout de quelque temps. (;70.-Il se rdveille souvent, la nuit, comme s'il avait assez dormi. L'anxidtd le reveille souvent la nuit. Rt'veil, la nuit, par une forte envie de pisser, suivie d'une copieuse 6mission (au bout de dix-neuf heures). Peu de temps apr~s s'dtre endormie, elle est rdveillde par une toux spasmodique, qui dure dix minutes, avec chatouillement d6 -sagr6able dans le larynx et la trachde-art~re. Un sentiment de froid dans toute la jambe gauche le rdveille la nuit. 6-15. - Sommeil idger, avec de nombreux reves, qui changent, tous moments d'objet. Sommeil interrompu par des raves inquidtants. Pendant un rave desagreable, dont le souvenir ne reste pas, agitation intdrieure, sans que le corps se meuve; au rdveil, il n'y avait plus d'agitation. Rdveil fredquent ppar des raves ddsagrdables. Reves ddsagrdables, qui interrompent souvent le sommeil pendant la nuit. 680. - Rives tr~s-vifs, tant6t agrdables, tant6t ddsagrdables. Frissons pendant la nuit enti~re. Frisson par tout le corps (au bout de dix minutes). Un frisson parcourt le corps de haut en bas. 11 est tr~s-sensible ihl'air frais. 6853. - be moindre air frais cause la chair de poule. Ii est tr~s-dispos6 ' avoir froid. ii a froid d&s qu'il va au grand air, ou qu'il se ddcouvre la nuit. Grand fr-oid intdrieur. Frissonnements presque continuels; il ne peut s'dchauffer, surtout le matin, dans la chambre. 690. -Frissons gui parcourent la jainbe gauche, jusqu'au pied. Froid dans le dos, comme s'il y coulait de l'eau froide, quand ii s'appuie le dos contre sa chaise. AGARICUS MUSCARIUS. 243 I1 a tr~s-froid le soir. Le soir, en se couchant, ii grelotte pendant dix minutes. Le soir, froid'qui dure longtemps, et qui va jusqu'a' le faire grelotter. 695.-- Tous les soirs, froid f6brile, sans soif ni chaleur apr1s. Frissonnements lorsqu'il se ddcouvre. Frissons, avec bWillements. Froid, malgrd la chaleur de la face, des mains et des pieds. Violents accls de froid, avec tremblement par tout le corps; les mains sont froides, mais le visage chaud; it n'y a ni soif, ni chaleur ensuite. 700. - Chaleur A la face et dans tout le hauL du corps, par acces frdquents, qui darent cinqI h dix minutes. Accroissement de la chaleur dans le corps, la nuit. Le soir, violent acc~s de chaleur; joues brfilantes, avec les mains froides; soif qui dure longtemps, sans sneur aprIs (au bout de douze heures). be soir, chaleur; mais ii dprouve du froid d~s qu'il se retourne ou se ddcouvre. La nuit, chaleur continuelle, ensuite sueur. 705. - Chaleur, aver sueur, par acc~s, tout l'aprs-midi, aver mal de tate sourd, sans soif; en mettant son chapeau, le soir, Ia chaleur et la sueur deviennent plus fortes, avec acc6l~ration de la respiration et grand accablement. Sueur apr~s des efforts physiques mod~rds. Sueur en marchant. Sueur pendant la nuit, au milieu d'un sommeil agit6. Pouls petit et vite (86 pulsations) le matin. 710. - Le pouls se ralentit (au bout de deux heures). be pouls, de fort et vigoureux, devient petit, faible et -4 peine sen - sible. Pouls faible, inegal, intennittent. Le pouls est moins intermittent, le matin. Apris avoir pris du' caf6, le pouls s'dleva, fut moins intermittent, et monta de 50 A 60 pulsations. 715. - Pouls onduleux, faible, lent. q* CHI MALADIES CH1ONIQUES. ALUMINA. Pour obtenir de Palumine parfaitement pure, ce qui West pas sans difficulte, on procede de la rnaniere suivante: on prend du chiorure de calcium, on le fait rougir, pour le dessecher, dans tine capsule de porcelaine, on le pulverise chaud encore, et on le dissout dans la quaiifite necessaire d'alcool. D'un autre cott, on dissout dans l'eau dc l'alun de roche; on filtre la liqueur, et on y verse peu a peu la pr~ce'dente, jusqu'A ce qu'elle ne se trouble plus. Le liquide gui surnage contient du chlorure d'aluminium, d'oi l'on precipite la rnagnesie au moyen d'une dissolutlion aqueuse d'arnmoniaque;0on lave le precipite; et on le fait rougir, pour le bien debarrasser d'urnmtioniaque. C'est de 1'alumine pure, qu'on renferine, encore chaude, dans un flacon bien bouchb. On la porte ensuite h la decillioni~me dynamisation. L'alumine est un antipsorique imiportant. Dans les cas oii elle 6tait d'ailleurs homceopathique, elle s'est montre'e utile surtout lorsqu'il existait un ou plusieurs des dtais suivants Miorosit6; lirnidihI; inquidtude (poltronnerie); aversion pour le travail; irresolution; difficult6 de penser; vertiqes; mial de tate, comre quand on arrache les cheveux, avec naus~es; pression au front, avec afflux du sang vers les yeux et le nez, et saignement de nez; prurit au front; pesanteur de la face; tumeurs noueuses a la face; sentimnent de froid dans les yeux, en allant au grand air; douleur le soir comme si on avrait du'sable dans Neil; larmoienient; bourdonnements d'orcilles; rougeur du nez; ALUMINA.12)5 douleur de'chirante, picotante, dans les os des joues; secberesse de la, bouche; rapporis; propension depuis longues anne'es aux rapports; rapports acides; appe'tit le'reg1A, tant t trop vif, tanto"'t nul; nausc'es fre'qa'nlvs; douleurs A I l'pigastre et aux hypocondres, en se baissant; tranche'es le matin; inaction du rectum; prutrit 6 1'an us; envies d'uriner la, nuit; sortie du suc prostatique en poussant une selle dure; exage~ration de l'appe'tit iene"rien; r~gles trop peu abondantes; douleurs pendant les menstrues; fleurs b/an chesj tres- ancienne propension a (le frequents rhumes de cerveau; coryza et toux; gri'tternent dans le larynx; catarrhe de la gorge et de la poitrine; difficulte' de respirer; asthme; toux; prurit, aux seins; douleur au cartilage thyroi'de, en y touchiant; battenients de cceur; maux de reins pendant le repos; pesan ter an lls les bras,'qui sont comme paralyse's; douleur dans les bras, quand on les laisse pendre, ou qu'on les tient e'lenrus dans le lit; 6%lancemen'ts dans le poignet, en travaillant: gercures aux mains; panaris; raidepr et engrourdissemnent des jambes pendant la nuit; douleur de fatigue drans les articulations de la jamibe, e~tant assis; froid aux lpieds; sensation d'ardeuir sous les orteils; convulsions et treiu-a blew ent dans les memibres; pendiculation S freqtientes, etant assis; d6faut de chaleur vitale; diets nuiisibles de la part des contrarie'tds; difficulLe' de s'endorniir; somnmeil trop he'ger; sorn-ieil plecm de r(~ves; sonimeil qui He rafraichit pas; frissonnements le soir; fivre interinittente, avec invasion du froid irnrndiaternent apre~s avoir pris une soupe chaude it diner. Suivan't Bute, la, bryone est l'antidote des effets fMbriles trop intenses de l'aluimine. D'autres indiquent la camiollnille et l'ip6cacua-nha. '. A6 MALADIES CHRONIQUES. Abattement et tristesse; ii ne desire que de pouvoir -etre seul; avant midi (le hiuitie'me jour). (11 est extr~mement satisfait). Grande variabilit6 d'hiumeur. Sa maladie le tourmente beaucoup. 1. 1 I croit ne pouvoir plus revenir ' la sant6. L'imagination ne se fait que des images d6sagre'ables et tristes (k. premier jour). 11 lui vient toujours des Wdes tristes, qui lui arrachent des larmes, avec agitation et anxie't6, conmne s'il devait lui arriver quelquc' nialhieur; tout ce qu'il voit le remplitde tristesse (le onzie'me jour). Sanglots et. soupirs involontaires, comme dans une grande douleur, sans qu'il le sache lui-m~me. Le matin, en s'6'veillant, ii est comme accabid de car.~ sans avoir la conscience nette de ce qu'il 6prouve. 40. - Elle prend tout en mauvaise part, et sanglote pendant des hieures entires (au. bout de deux j ours).L'enfantpleure toujours, pendant une demi-hieure. Anxidt 6, avec beaucoup d'agitation, toute la journ~e (le second jour). Disposition d e'tre s~rieux, a ' inquietude. Esprit chiagrin, morose, concentr6 en 1ui-m~me. 15. - Anxixit6, avec. etourdissements et pression au front (au boutde dotize heures). Anxi!16, avec chialeur ext6rieure et agitation, comnme si elle avail fait quelgue chose de mal. Anxie'te et i-nquietude, comme s'iI avaiL commis un crime (le cmn(iui~~me jour). Agitation, le soir, comime si qucique maliheur le menaý.ait. Anxicdt6, avec batteinents de cceur et palpitations en divers points de ]a poitrine et du basventre (le quatrik'me jour). ~20's L e mafin, anxike', comme s'iI allait avoir dans quelqucs hieures une attaque d'6pilepsie. Crainte de perdre l'esprit, la facult6 de penser. Elle ne peut voir du sang ou un couteau. sans concevoir aussitO~t les plus tristes pens~es, comme si, par exemple, elle devait coinmettre un suicide, action qui lui inspire pourtant Ila plus grande lhorreur! 11 est irnpatient6', et cependant me'content de ce qu'on n'a point encore assez fait. ALUMINA, 217 II est tr~s-sujet h s'elfrayer, et frissonne a la moindre occasion. 25. - L'humeur change souvent pendant la journde; tantOt confiance et tant5t pusillanimit6. Ii est mecontent de tout et comrne d~sesperd. AJ'auvaise hunzeur; elle gro nde sans cesse. Mauvaise humeur, ii ne trouve rien bien. Mauvaise humeur, qu'elle sent elle-m~me, 4 une heure apr8s-midi (le premier jour). 30. - Disposition h se ficlher (le premier jour). Disposition h se ficher, h verser des larmes, avec chaleur aux lobules des oreilles (au bout de deux jours). Beaucoup de mauvaise huineur et de caprices. 11 ne veut pas de ce que d'autres veulent. Elle est de fort mauvaise hiumeur, et tout la contrarie; elle ne veut que se fAcheret faire dultapage, l'apr~s-midi.(1e cinqui~re jour). 35. - IL nit de tout avec d6dain. Inaptitude di toute occupation quelconque et ennui, avant midi. Ddgofit de toute occupation (le premier jour). Indifl~rence, distraction et mauvaise humeur. Grande distraction et irr'solution (Le second jour). 40. Inattention en lisant; les idees ne peuvent s'arr~ter sur rien (le premier jour). Les idde's roulent sur nombre d'objets, sans qu'il reste une notion nette d'aucun.(le quatri*me jour). IIse trompe ' chaque instant de mots en parlant. Mauvaise memoire, grande faiblesse de la. mrmoire. It est fort sujet A oublier. 45. - Grande faiblesse. prolongde de La rnemoire. DMfaut de mdmoire, pendant plusieurs scinaines. Perte de La memoire. Impossibilite de Her ses idWes. L'esprit est obtus. "tl0.-Impossibilit6 de se pivrer aux travaux de tate. Ennui insupportable; une heure Lui semble durer une demi-journe'e. Tout lui semble facile: le moral et le physique paraissent surexcits (le premier jour). Z.,1Grande vivacitd de l'esprit alternant ave son absence; la facult6 de penser, 1'ouie et La vue ont presque disparu. La tote est entreprise, avec crainte de perdre La conscience. 55. - La tlte est entreprise, comme s'il avait perdu La conscience: 248 248 MALADIES CLIRONIQUES. quand ii parle, ii Jui semble que c'est un autre; quand ii voit, ii lui semble que c'est un autre, ou bien qu'il a le pouvoir de se mettre au lieu et place d'un autre, et qu'alors ce serait celulci qui verrait. Le matin, la teate est entreprise et lourde, ce qui cesse en se levant (le troisi~rne jour). Le matin, tate lourde ou chaude. La tate entreprise, avec chaleur A la face. De temps en temps faiblesse de teite. 60. - Grande stupeur, avNec crainte de tomber en avant. Vertige en marchant, et s'asseyant comme s'il allait, tomber, plusieurs fois dans la journe~e, avec raideurqui s'6tend de la nuque dans la tlte. Vertige Ai tomber; toute la c/ianbre- tourne avec cele; elle est olbligee de s'asseoir sur-le-champ, At quatre hieures du soir (le troisi~me jour). V'ertige; tout tourne autour de lui, avec naus~es. Tout tourne avec lui. 635. - Vertige, le niatin, com-me si celletait obligde de tourner, avec naus~es, allant presque h la d6faillaiice; apr~s le de~jeuner, les nause'es cessent, mais la bouclie s'ernplit, d'une salive acide (le onzie'me jour). Vertigre, le matin. DWinarche chancelante, comme dans l'ivres-se.Vertige passager, le matin. Le vertige augmente en se baissant. 70. - Vertige hi tomber, en marchant; elie est, oblig~e de s'appuyer contre un mui' (le vingtf-quatrie~me jour). Toute Ia journe'e, dtourdissements 'a tomber; elle est oblige'e de se frotter les yeux pour les ditninuer (le onzi~rne jour). Vertige presque conlinuel pendant queiques jours, comme apr~s une heg~rc ivresse de bie're (le trente-uni~me jour). La teate est toujours 6-tourdie, d~s qu'elle ferme les yeux (le sei-' ziI~iie jour). La tite est COMMrn ivre, avec la mai1ne sensation que si ielletourinait sur elie-me'mae, pendant neuf jouirs; cet, tat alter~ne avec, une douleur dans les reins, dont Pintensil6 fait diininuer les edtourdissements,. et vice versa, (au bout, de trente j ours).V 75. - La mohidre boisson spiritueuse-f1'enivre. ALUMINA. 249 Mal de tte qui augmente en allant au grand air. Douleur dans la tte et la nuque, qui commence en se'h ttant au lit, et ne se dissipe que le matin, au lever. Mal de tite obligeant h se coucher, avec chaleur skche et toux pendant le sommeil, tout l'apres-midi. Douleur au c6te gauche de la teite seulement (au bout dtdix-huit heures). 80. - Douleur sourde, peu prolongee, h l'occiput (au bout d'une derni-heure). Douleur comme contusive ar.occiput, qui cesse en se couchant. Le matin, la tite est lourde et chaude. Grande pesanteur de tite, avec paleur de la face et lassitude. Pesanteur deite'te, avec la meime sensation que s'il allait tomber en avant,,en se tenant assis droit; plus vive encore en se baissant; a une heure apr~s midi (le cinqui.me jour). 85. - Pesanteur de tkte, surtout au front.; le 'synciput est sensible quand on y touche; h quatre heures du soir (le second jour). Douleur de t~te vive et compressive au-dessus des yeux. Pression de dedans au dehors au front, aprs le diner (le cinqui&me jour). Douleur compressive de dehors en dedans, au front. Douleur compressive de dehors en dedans 'a la tempe droite, apr~s le diner. 90. - Pression t6brante 'a la tite. Douleur compressive au-dessus des yeux, partant des deux tempes, le soir; la nuit, chaleur dans le lit, ensuite sueur (au bout de deux heures). Douleur compressivre au front, au-dessus 'des yeux, qui semble partir du front (au bout de trois et de douze heures). Douleur comprimante de.droite-A-,gauche et d~chirante dans la tite, le soir (au bout de ie-uxWues et demie), avec frissons, plusicurs soirs de suite. i Sensation comme si le cidrt la ti Oe etait refoule vers I gauche, et qu'il y eOt en mamt1 un grand poids sur le vertex, h huit heuresetaemie du r4din (le second jour). 93i. - Douleur com tete 'dtait serrne dans un 6tau, avec 6lancements aurfroht, et pesanteur telle au vertex quela tite menace de tomber, en se baissant; i'tant assis, ideux hieures apr~s midi (le second jour ). 250 MALADIES CHRONIQUES. Sentiment de constriction autour du front, avec endolorissement (an hont d'un quart d'heure). Mal de tete sourd et compressif, qui augmente en marchant ( le. premier jour). Douleur compressive, avec chaleur, sur le deant de la tgte, apri~s le diner, ftant debout et assis; elle diminue au grand air, et ne revient pas dans la chambre. Douleur contusive "a la tAte, avec un peu de rougeur des jones. 100. - Mal de tlte particulier, comme si le cervean & tait bris6, et semblable it celui qui a lieu dans Les fievres putrides. Tension stpi~fiante sur un petitpoint de latempe droite, qui cesse en appuyant la main dessus, mais revient de suite quand on retire la main; avant midi (le second jour). Tension tiraillante et pulsative an cot6 droit de l'occiput; avant midi (e premier jour). MaL de te2te, 6lancement doulonreux dans le c6t6 droit de La tate. Douleur ter'brante, tiraillante, a la region, temporale gauche, le soir (le troisie'me jour). 105. - Douleur dechirante an front, qui diminue au grand air, le soir (le troisiime jour). Dechirements dans toute la tate, avant midi (le premier jour). Dechirements dans ]a tempe droite, apre~s s'2tre frott,6; la place brille) (an bout d'une deni-heure, de deux heures). Dec'hirements et 6iancements an cOt6 droit de'a te'te, avant midi, et dans la bosse fr-ontale gauche, le soir (le premier jour). Dchirements dans le front, le matin; ils deviennent des 6lancements dans l'apres-midi (le second jour). 110. - Dechirements' de bas en haut dans La tempe gauche, suivis d'6lancements dans la droite (au bout de deux heures). Mal de tote comme des dechirements, avec 6lancements dans P'oreille, qui diminue un pen par l'rtinipbsition de la main, pendant quatre jours, vers le soir'((ii bout de six jours). i/aol de tete, forts eilancements dans le cerveau, avec envies de vomir. Coups de couteau qui traversent lat6te-de,temps en temps. Elancements qui traversentha tteAr clia'0 pas. 11u. - Elancements dans la teote, qui seinbetl hfaire le tour du cerveau. Elancements aigns dans Le c6td droit de La tbte, pendant qu'il se baisse, en travaillant (le -N7ingt-huitiUme jour). ALUMNINA. 251 Elancernent dans la tempe droite, qui seinbie produit par un ontl grossier, et laisse une douk~ur cuisante pendant quelque temps (au bout de treize jours). Elancements dans la tempe, en. chantant, qui cessent d~s qu'elle. ne chante plus (au bout de trente-trois jours). Elancernents en divers endroits de la tate. 120. -- Elancernents dans la te'te, qui se dirigent vers le vertex (le second et le troisi~me jour). Elancements dans le front, avec engourdissement et pesanteur de atteLprs-i-nidi (le troisi~me jour). Elancernents' dans le front en allant se coucher (le dixi~me jour). 1hancernents dans la partie anthrieure et la partie post~rieure de la teote, apr~s. avoir marige'; plus vifs le soir (au bout de trentesept j ours). Iglanceinents de dedans en dehors dans la teate, l'apr~s-midi (Ie huitie'me j our).-,125. - Douleur perforante dans la tempe d-roite, le scrir (le cinqu i?~me j our).Douleur perforante et d6ceiirante continue dans les deux tempes, avant mnidi (le quatri~me jour). Douleur pulsative au sornrnet de la t~te, au-dessus de la tempe droite, le matin, en s eveillant. Batternents et 61ancernents, dans le front et le c6td droit de ha tete, apres-midi (le second jour). Battements et pression dans la tempe -droite seifnl)ables h une forte pulsation, avec pression sur le sommet de la t~te, commne par un grand poids; apr~s-midi (Le second jour). 150. - Mal de t~te ~pulsatif, en montant IlIescalier, ar. diner (le second j our). Battement anl sommet de la tete, avant midi (le 'sec6nd jour)., BINaernents et dechirements au haut du cOt6 droit de la tAto", k une heure apre's midi. Bat~ments mesur~s dans toute la t~te, l'apre's-midi, en mnarchant, et le lendemain inatin au lit (au bout~de trois jours).*En se baissant, pulsations regu~ires dans la t~te, ul4~ iiet Wn peu. en se baissant, apr~s le, diner-. 45.-La c~plialalgie cesse quand ii tiential a;nquille dawi le lit. Apr~s le diner, chaleur dans la t~te, ave'esdhisation, en- se b~ils"sant, 2052 MALADIES CHRONIQUES. coinmie si le cerveau allait s'~happer, ce qui cesse en se redressant (le premier jour). Sensation de chaleur interne au front.,- sans chaleur ext~rieure appr~ciable, avec engourdissement, pendant une demi-heure. Des chaleurs lui ruontent de 1'estomac "a la tate, avant midi. Mal de teate, qui ressemble 'a la reptation d'un ver sous le crhine, ou AI' action d'un corps tranchant, rongeant. 140. - Wm~e sensation que s'il rampait quelque chose enLre cuir et chair, des deux tenipes vers le front, oii le sujet elprouve une pression de dedans en dehors, comnie si ce- quelque chose al-.'lait sortir. 11 se re'pand A 1Pexte'rieur de la tate la'me'ne sensation que si la peau s'engourdissait (le troishchie jour). Pr~ession d I'exterieur de l'occiput et. du front, semblahie d celle que causerait 2m ckapeau trop serre A la partie sup~rieure du front, petitte place douloureuse au toucher, le matin (le dlixi~me et le onzienie jour). Douleur d6chirante ext~reure dansla. tempe droite, suivie d'une douleur continue te'r6brante et pulsative 'a linuirieur (le second jour)..105. -Jti1ancement, exterhn6, comme un coup d'aiguille, sur un. petit point du c~te' gauche de la hte tevoisin du vertex. IPincement extiricur (It la teate, av-ec froid, ([ui se dirige vers Focciut, et qui augrmente en se baissant, le soir. Douleu~r au co~ti gauche du vertex,- conunie si on l'enlevait de terre par une rn~che de cheveux (le -premnier jour). Les cheveux font mal, quand on y touche, comnme si leur racine 6'tait "a vif. Chute des cheveux (au bout de huit. jours):. I 50O. - Se'cheresse des cheveux. Prurit q~:t et"lit ala tite. Prurkit insupportable 'a la tite iA est oblig& de se gratter ja0qu'-au sang, apr?~s quoiWapeau est douloureuse. Prurit an cuir clieveh4 'quiest plein d'~ailles blanclieA; s~cheresse, aridit*&.ides cheveux. 15.-A-mas de boutons 'au cuir chevelu., derril~re Poreille ciroite, avec d~fleur, tensive. Bontons.-R' Aut etaucod-., Senstio d leentdans les -sourcils. Piitsson-da.1, hk- Yeux; -,el le ne pouvait les ouvrir. ALUMINA. 240,13 Pressioyjýdans les yeuxl,- qui sont sensibles "a ]a 1umi~re. N60. - Pr'essio'n dans Paceil droit, le soir, en 6crivant ou en lisant. Pression dans N'eil gauche, comme s'il y Mtait entr6 un corps 6tranger, imm~diatement au-dessous de la * paupi~re sup~rieure; toute la journde (le cinqui~me jour). Pression AIt 'ceil gauche (au bout d'une demi-hieure). Pression par moments dans les paupi~res (le premier jour), Tension autour de Noeil gauche (le second jour).'16a".- DNchirement dans la paupi~re supe'rieure droite, en regar(lant en h~as; en regardant vers le haul, me~me sensation que si la Pu'iUre sup6rieure Mtait trop longue et pendante; enisuite e'lancements dans le coOt droit de la talte, le matin (le second jour). Dichirement au bord sup~rieur de l'orbite. Elancement lager et cuisant dans P'un des coins des yeux. Elancements dans les coins des yeux. Elancements dans Ia paupi~re inf~rieure. 47'0. - Violent prtirit fr6quent dans les yeux. Pr~urit dans les coins des yeux et aux paupie'res. Cuisson int~rieure dans Poeil, le soir; alors les paupi~res se ferment, sans qu'on puisse l'emp~chier,. Sensation de cuisson et de s~cheresse dans le grand angle de Pcei1. Cuisson dansl'ceil gauche, comme s'il y e'tait entr6 du savon, le soil.. 475. - Douleur de~chirante et c~uisante dans Feei1. Douleur brfllante et cuisante, dans l'ceil, le matin (le second jourS). Cuisson dans les yeux, le matin, en s eveiilant. Cuisson dans les yeux, surtout quand ii regarde en haut. Cuissonz etpression dans les yeux. 480. - Cuisson et pression dans les yeux et le nez, conune i~tap proche d'un coryza. Cuisson dans les angles des yeux (les second et troisi~me jours). Cuisson et augmentation de la s~cre'tion muqueuse d~ans les yeuix, la nuit, et pai-fois le mnati, avec prurit. Tous les so0irs, ardeur et se'ch,6-eresse des paupi~res, avec (louleur dans l'angle interne de l'ceil gauche,* et s~crt~tion de chiassie slýcite le mahin, pendant une sein aine. Rougreur des veux, avec cuissondans les angles, et affaiblissemient de la vue; le soir., i voit un cercle autour de la lumii'-rc en Iisant: il est oI)Iige. de se frotter souvent les ycux, (j, Ui SUppPIrent longtemps, lpcndltlnt la nuit. MALADIES CHRONIQUES. I185. - Rougeur de 1'ceil droit, qui cause une douleur cuisante et. larnole ((le troisie'me et le quatri~me jou'r). Inflammation de la conjonctive de IIIceil droit, sans douleurs consid&* ables, le soir (le premier jour). Petit bouton lancinant 'a la paupi "re inf6rieure gauche. Frequents orgelets 'a Ia paupi~re sup6rieure. Chute des cils.0 190. - Faiblesse des paupi~res, sans envie de dormir, l'apre"SmiAdi; ii ne peut pas bien ouvrir l'cell gauche, parce qu'iI lui semible que la paupi~re supe'rieure pend tr~s-bas,, ce qui le porte 4 se frotter souvent l'xei1 pour micux voir (le vingt-neuvi~me jour). La paupi~re supe'rieure est comine paralys~e; elle pend, et couvre lNeil h moiti6_ (le vingt-neuvi~me jour). Apre~s avoir ferme' ais~ment les yeux dans le lit, ii les contracte souvent, d'une mani~re spasmodique, avec dou1qur, et quand il veut les ouvrir la nuit, dans 1'obscurit,6, ii y ressent une douleur compressive semblable 'a celle que causerait une vive 1um-iire subite, et ii est oblige' de les refermer: la nuit, peu de sommeil, et le jour frequents tressaillements dans la paupi~re supterieure d~roite. Tremblement del'Poil gauche, comme s'il voulait sortir de 1'orbite, plus d&~sagre~able vers le soir, et en regardant en bas, moindtre quand ii ferme les yeux, qu'il regarde en haut, ou qu'il pose la main dessus, en m~me temps, sensibilit6 de l'oi1 iA la 1umi~e, de sorte qu'il est oblig6 de le fermer souvent pendant trois jours (au bout de quarante-sept jours). 19*5. - Larmoiement au grand air. Lamoiement fr'quent, sans douleurs. Larmoiement, le matin, en s'6veillant. L~armoiemen't et ardeur des yeux, avec la m~me sensation que s'ils 61taient gonfh~is (le premier jour)., 11 s't~oule continuellement, un liquide mucilagineux de iceil droit (chassie). 2 300.- Les paupihNres s6cr~tent beaucoup de mucus pendant la nuit, plusleurs jours dIe suite. Le lUatil), en s'evNeillant, beaucoup de chassie s~che..Le matin, au r(t'eil, les paujm.eres sont coUlees, et s'irr-itent quond on les otiure, avec photophobie. ALUMINA. 255 Suppuration des yeux pendant la nuit, plusieurs semaines de suite, avec inflammation de la conjonctive et s~cr6tion muqueuse pendant le jour; ih la lumiire, surtout le soir, il a toujours comme une gaze devant les yeux, ce qui l'oblige h les frotter, mais le phbnomene ne cesse pas pour cela, et il voit un cercle autour de la lumibre (au bout de dix jours). Les yeux, coll6s e matin, cuisent, et la vue est trouble, ce qui cesse apres qu'il les a lav6s (le second jour). 205. - Vue trouble, comme d travers Un nuage. Trouble de la vue, qui se dissipe parfois au grand air et dans ]a chambre. Vue troublee comme par un nuage, le soir (au bout d'un et de trente jours). Trouble de la vue, qui oblige h se frotter sans cesse les yeux, ce qui le diminue; mdme sensation dans les yeux que si leurs angles allaient se coller ensemble (le onzibme jour). L'ceil droit y voit trouble, conume s'il y avait une plume ou un poil devant, qu'il croit devoir enlever (le sixibme et le septibme jour). 210. - Elle ne peut, le soir, ni lire ni coudre, taut la vue est trouble et les yeux sont secs; le jour mime, elle voit trouble, ce qui ne lui etait pas ordinaire. Faiblesse des yeux, apres avoir regard6 longtemps (le quatriime jour). Strabisme des deux yeux. Tressaillement et nuage devant les yeux. Des espices de taches devant les yeux, une sorte de vertige. 15. - Aprbs s'&tre mouch6, 6toiles blanches devant les yeux (le quatrime jour). 11 apergoit un espace clair, en fermant ses yeux. Ce qu'il regarde, lui semble jaune (le trente-quatriime et le trente-cinquibme jour). Tension dans les oreilles (le second et le troisitme jour). D6chirements dans les oreilles, derriere et au-dessous. 220. - Elancernents dans les oreilles, surtout le soir (au bout de trente jours). Elancements dans l'oreille gauche (le septibme jour). Elancements de dedans en debors dans l'oreille (au bout de quanie heures). 2 115 2MALADIES CHRONIQUES. Elancements dans les oreilles. La nuit, de courts elancements profonds dans 1'oreille droite (au bout de quatre heures). 2ý14-- Frequents 6lancements, comme des coups de couteau, danis Poreille. Douleur terdbrante clans l'oreille, et l'apr~s-mfidi, dans le conduit qui est douloureux aussi quand on appuie le doigt dessus (le quatrinme jour). Pulsation dans loreille. Violent prurit dans les deux oreilles, que le frottement du doigt auginente (au bout de cinquante heures).. Prurit et fourmfillement dans le conduit auditif interne. 250. - Ydsicule s~reuse transparente et indolente " a'oreille droite. Prurit devant et derri~re les oreilles et aux lobules. Ardeur pruriteuse au bord antdrieur de 1'oreille droite (le premier jour). Oreille c/aude et r~ouge, plusieurs soirs de suite. 1Ecoulement de pus par l'oreille droite (au bout de onze jours). 2p5. - 11 lui semble avoir l'oreille bouch6e; quand elle se mouche, la membrane du tympan fait saillie, et rentre d~s qu'elle avale. Bourdonnements d'oreilles, le soir. Bourdonnements d'oreilles, le mafin; en m~me temps, selles plus coonsistantes que de coutume. Bruissement dans les oreilles; sorte de bruit de cloches, le matin, au sortir du lit. 24c0.- Sitllerent dans l'oreille. Fort sifilerent clans l'oreille. Craquement dans l'oreille, en avalant.:Craquement dans 1'oreille, surtout pendant la mastication. Pendant une heure entie~re, ii lui semble, dans l'oreille droite, qu'il ait une autre voix (le quatri~me jour). 245. Douleur cuisante, par moments, I 1'aile droite du nez, le soir (l* premier jour). DWchirement dans la narine droite, qui ne cesse que peu d'instants Iorsqu'on applique la main sur le nez (le second jour). Prurit sur le dos du nez, ses c6te's et le pourt-our de son ouverture. Violent prurit 'a l'une des narines, pendant une heure. Ulcdration des narines. ALUMINA. 2 *57 250. - Jcorchure et croites dans La narine droite; ii mouche beaucoup de mucus 6pais et jaun~tre (le premier jour). Deux petits boutons au cotd droit du nez, qui causent une douleur lancinante et cuisante. Petit furoncle au nez. Saignement de nez. 11mouche du sang pur. 255. - La cloison du nez est gonfl6e, rouge et douloureuse au toucher; le soir, les douleurs ont augment6, avec 61ancernents dans le front (le. premier jour). Gonflement et dureld de P'aile gauche du nez, qui est douloureuse quand on y touche (le huitie'me jour). Odeur aigre dans le nez, le matin (le troisie'me jour). Finesse excessive de P'odorat. Faible'se du sens de l'odorat. 260. - Air sombre, morose. Alternatives rapides de p~leur et de rougeur de La face. DWchirements dans les c6tds de la face, le droit surtout, dans los jugal, oii le frottement les dissipe; parfois avec ddchirements dans les dents -du minme c6t6. Les jones sont cuiv;6es, comme chez les buveurs d'eau-de-vie. Chaleur et tension dans la moiti6 gauche de La face, le soir (le premier jour). 26'. - Tension et traction danzs les mdclioires et les joues, avec. accroissement de la secrdtion salivaire (le second jour). riraillemenfts et drchirements dans La jone et la ggencive gauches, l'apr~s-midi (au bout de trente jours). Fourmillements dans le c6td droit de La face, avec 6iancements dans la conque'de l'oreille, et ddchirements dans le genou droit. La peau de la face est tendue, mume autour des yeux, comme si du blanc dlkeuf s'y dtait dessdchd, apr~s le diner (en allant au grand air) (le cinqui~me jour). La face semble bopffie et les yeux plus petits, en sorte que ]a vision est genee,.apr~s le diner (le premier jour). 070. - PA1eur de la face. Chaleur passagecre A la face, tons les jours. Tache rouge, doulbureuse, sur lajoue droite. Peau de la face rude, surtout au friont. Sensation au menton comme s'il & ait entourd d'une toile d'araignde. 1. 17i 258 MALADIES CH1ONIQUES. 215. - Fort prurit au visage. Prurit au front, aux joues, autour des yeux et au menton. Prurit i la joue, avec cuisson apr~s s' tre gratt6. Sensation pruriteuse semblable it celle que causerait la marche d'un insecte, au c6t6 droit de la rnachoire inf6rieure. Prurit, avec forte envie de se gratter, h la face et sois le menton; apres quoi surviennent de petits boutons (le quatri~mejour). 280. - Yesicules (pruriteuses) au front, au c6t6 droit du nez, et au coin gauche de la bouche (cui se reunissent ensemble quand on appuie dessus) (du sixi~me au neuvi~me jour). Bouton sur la joue droite, qui cause de la douleur quand on y touche.Petits boutons rouges sur la joue droite, qui sont rudes au toucher et indolents (le douzi~me jour). La portion rouge des livres est bieu~tre (pendant et apreis la fi~vre). Pelits boutons au menton, qui disparaissent le lendemain matin (au bout de huit et de treize jours). 2*8. - Petits tubercules h la joue gauche et au front (le dixirme jour).I Plusieurs furoncies I'un apr~s 1'autre h lajoue gauche. La croiAte dejii s~che d'un ancien petit furoncle au front cause des d6mangenaisons, qui cessent en se grattant. Les deux m~choires sont serrees l'une contre 1'autre (au bout d'une heure). Douleur tensive dans les articulations des m~choires, en mIcantli ou en ouvrant Ia bouche. 42)0. - La machoire est si gonfl~e, qu'il ne peut ouvrir la bouche sans douleur; ii 6prouve'ensuite des 6lancements qui s'6tendent jusqu'h l'os jugal et remontent vers la tempe. Les deux hivres lui semblent ýtre plus grosses et gonfl~es. Conflement de la i vre infrrieure. Gonflement des livres, gui sont chargfes de v~sicules. Chatouillement au coin gauche de la bouche et A la pommette droite, gui cesse en se grattant. 2295. - Vesicule claire, de la grrosseur d'un pois, h ]a face interne de la hivre (le second jour). 1ruption cro~iteuse Ia 1n hIvre infrrieure. Les 16vres se d~pouiilent (le quatri~me jour). Fendillewnent des 1uvres, qui sont skches, ALUMINA. La ma~choire inf~rieure est sensiblement raccourcie, et les dent':' du haut d~passent celles dui bas, pendant trois jours. -000. - Douleur tiraillante cuisante dans la gencive. Gon/lenent des gencives. Saignement des gencives (le quatri~me jour). Ulc6ration des racines de toutes 1-es dents. Apparition Ai la gencive du bas, ýt gauche, d'un ulc~re qul se d6 -dlare sur-le-champ, et laisse 6couler du sang de saveur sak~e (Ie. quatrie'me jour).5050. - Douleur tiraillante dans Ie c~t6 de la te'te, depuis une dent jusque dans. l'oreille. be mal de dents descend jusqu'au larynx, avec excitation nerveuse, comme apr~s un refroidissement ou l'usage de la camomille. Douleur tiraillan'te dans les dents du co'te droit, le soir, qui cesse, -apr~s s'6tre couch6. Douleur vulsive dans une molaire ant~rieure dui haut, 'a gauche (oe premier jour). Douleur vulsive et d~chirante, dans les dents, qul survient apr~s minuit, et cesse en se levant (le cinqui~me jour). 510.- Douleur tiraillante, d~chirante dans les dents ant~rieures du has, qui s'e'tend jusqu'Ai la pomnmette et "a la tempe. D~chirements dans les molaires, qui surviennent 'a divers momen ts..de lajourn6e, et remontent quelquefois jusqu'it la tempe. Rongement dans une molaire ant~rieure du bas, avec d6chiirement derriitre Tloreille et.m~me sensation* que si 1'on arrachiait la partie; cette douleur est tre~s-vive le soir,. a neuf lheures; puis elie dimiinuelentemnent; s'asseoir sur le lit la soulage un peu; vers minuit., ii ne reste qu'un simple rongement dans la dent. La douleur ne change dans aucune autre circonstance; pendant le jour, elle est iptermittente. be soir, douleur tdr6brante (d~chirante, fouillante) dans les dents (au bout d'une heure). Douleur t~re'brante dans quelques dents creuses. 515. - Douleur tranchante aux. dents au grand air, et e'tant couch6, le soir, dans le lit (au bout de deux At trois heures). Chat oujilement dans les dents et At leurs racines, inmm~diatemen t aprits le diner (le quatri?~me et le cinquil~me jour). Sentiment de froid aux dents, qui sont tr~s-sensibles. 260 6MALADIES CHRONIQUES. Les dents creuses sont fort douloareuses, quand ii y entre un peu d'aliments. Douleur pressive dans une incisive, en mangeant et en ne mangeant pas. 320, - Les dents sont tr~s-douloureuses en mAchant; lle craint de les appuyer los unes contre los autres (au bout de deux jours). Mal de dents des plus violents A la moindre mastication; les racines des dents causent alors la rn~me douleur que si elles 6taient ulcerdes. En mordant, un chicot cause la me^me doulour que s'i1 dtait repousse violemment dans l'alve'ole. Odontalgie en mordant, comme si les dents ne tonaient pas. Douleur contusive dans une molairo droite du haut; une pression oxerc6e sur cette dent soulago; la dent somblo alors no pas lenir (le onzi~mejour). 025. - Une dent molaire du haut est douloureuse au toucher. Deux dents gAte's (en bas et en haut) se prennentl'une dans I'autre, et emp~chent d'ouvrir la bouche. Akrne sensation qie si les dents Jtaiedt trolp longues (le premier jour). Couche 6paisse de mucus, d'odeur desagreable, sur los dents (le cinquie~me jour). Sensation continue dans la bouche, comme si Pon s'e'tait brtMd (apr~s le diner) (au bout de quarante-huit heures). 550. - Fournillemeni " la face interne des joues (au bout do trois lieures). Endolorissement de la bouche, du palais, de la langue, des genciyes, commo si ces parties dtaient A vif; a peine pout-il manger. Beaucoup de petits ulc~res dans la bouche. En s'&veillant, la boucho est schoe, et la langue collee au palais. La bouche est pleine d'eau. 335. - be ma-tin, expuition abondante do salive et de mucus. Un mucus pais tombe du nez dans la bouche. Fe'tiditd de l'haleine. Fourmillement (passager, lancinant) dans la langue (la premiere heure). Prurit au bout do la rangue, qu'il gratte jusqu'h 1'Icorcher (au bout do cinq, do sept heures). 340. - Sensation aI la langue comine si elle 6tait rApeuse (au bout de trois quarts d'heure). Langue charge'e, blanche, sans altration du gofit. ALUM INA. 261 Langue chargee, jaune, avec amertume dans la bouche. Douleur pressive dans l'amygdale gauche, en avalant et en n'avalant pas Oe premier jour). Le matin, dlancenent sourd dans 1'amygdale droite (le quatrinme jour). *, 341. - Gonflement des amygdales (le sixieme jour). Sensation, des deux c6t6s de la gorge, comme s'il y avait une tumeur pressant du dehors, avec douleur lancinante. Mfal de gorge en avalant. Pression dans la gorge en n'avalant pas, avec chaleur int~rieure aux mains (au bout de deuix heures). Douleur pressive dans la gorge, comme si elle renfermait un corps 6tranger, et qu'elle filt ' vif; avec raucit6 de la voix et s~cheresse de la gorge. 350. - Douleur pressive A la gorge, en avalant 'a vide, le soir,5pendant plusieurs jours de suite (rtisultat d'un gonflement dans la gorge) (le quatrkeme jour). Violente douleur pressive, comme si un point de I'cesophage elait r~tr~ci ou comprimr, au milieu de la poitrine, surtout en avalant et m~me en n'avalant pas, avec alternatives d'oppression de poitrine et de battements de cceur, surtout au sortir de table (le huitieme et le neuvi~me jour). Douleur spasmodiquement pressive, au milieu de la poitrine; en avalant les aliments et les boissons. Sensation de resserrement au passage de chaque bouch~e, depuis le pharynx jusqu' I I'estomac. Ritr~cissement du pharynx, comme s'il manquait d'action, le matin en s'6veillant. 355. - D6glutition genie, la nuit, comme par un resserrement spasmodique de la gorge (le premier jour). Douleur constrictive (pressive) dans la gorge (le pharynx.), avec beaucoup de mucosites dans la bQnche (le soir) (le"premier et le second jour). Douleur pressive, tensive, dans le cMt6 droit du cou, jusqu'" I'oreille (le premier jour). Douleur tiraillaute, tensive, dans le c6t6 droit du cou, surlout pendant les mouvenents de la langue (le neuvi~me jour). La nuit, douleur tirailiante, spasmodique, dans Ic c6te de la gorge et l'oreille, qui trouble le sommeil, et augmente beaucoup en avalant (le neuvi~me jour). 262 MALADIES CHRONIQUES. 360. - Elancement passager dans la gorge, et parfois en avalant; sensation comme s'il se trouvait 1h un corps pointu (le soir) (le second et le quatrirme jour). Elancement dans la gorge en avalant (a vide). Le soir(et la nuit) grattement dans la gorge, qui oblige A exscrer, et accumulation de mucosites dans la gorge, plusieurs jours de suite. Sensation de grattement dans la gorge, comme aprbs avoir avale du poivre (au bout de trois heures). Grattement continuel dans la gorge, pendant longtemps (le cinqui me jour). 3600. - Grattement la partie superieure de la gorge. Apres des rapports, grattement dans la gorge, qui oblige d'exscrber (le second jour). Douleur cuisante dans la gorge, en avalant et n'avalant pas, le soirl, plusieurs jours de suite (le quatriýme jour). Ardeur dansla gorge, le soir (le troisi.me jour). Ardeur dansla gorge (comme soda), avec Apret' (le cinquibme jour). 370. - Inflammation de la gorge, qui est limitee, du cote de la bouche, par une teinte livide, pendant plusieurs jours (au bout de deux jours). Rougeur inflammatoire a la partie post6rieure de la gorge (le neuvichne jour). Grande s~cheresse de la gorge, de la bouche et des lvres, avec soil' p6nible. Secheresse de la gorge et de la bouche (peu apres la prise du mddicament. Le soir, skcheresse de la gorge, qui oblige a exscrber souvent (le troisieime jour). 375. - Secheresse et grattemeiit dans la gorge (le premier jour). Le soir et la nuit, le mal de gorge est plus violent: ii est moindre avant midi; boire et manger chaud le diminuent. Accroissement de la salive dans la bouche, avec sensation de constriction ou de fourmillement dans les jones (au bout d'une derni-heure). Le soir, au lit, ii s'amasse beaucoup de salive dans la bouche (le troisibme jour). Afflux abondant de salive aqueuse dans la bouche, qui oblige de cracher toute la journde, surtout a midi; point la nuit (au bout de dix minutes et de deux jours). ALUMINA.. 263 580. - La sdcr6tion salivaire devient une salivation complhte. Accroissement de la s~cr~tion muqueuse et salivaire (le premier et le second jour). Accumulation dans la bouche de salive, qui se renouvelle sans cesse, malgr6 la sputation, avec secheresse de la gorge (le premier jour). be soir surtout, et le matin en s'&%reiilant, amas de mucus 6pais et visqueux dans la gorge, qui augmente le mal de gorge, oblige h exscreer souvent, et ne peut 6tre arrach6 qu'avec peine, en petites masses (les premiers jours). Un mucus.pais et visqueux tombe du inez dans la gorge. 385. - Apr~s l'exscer~tion de mucosit~s qu'on arrache avec peine, la gorge est tr s-sensible. On ne peut arracher le mucus de la gorge, parce qu'ii est trop profond. Une masse de mucus qui s'arrete dans la igorge coupe la respiration jusqu'A cc qia'elle soit avaide (au bout de dix minutes). Exscreation de mucus (sale), ap1r~s le diner (le second jour). Afflux continuel d'eau (douceatre ou acidule) dans la bouche (le clnqui~me et le huit~i~me jour). 390. - S6cheresse de in bouche, quoique la saliva.ne manque pas, cc qui oblige 'a de frequents efforts douloureux de diglutiiion. Gofit de sang dans la bouche, pendant une demi-heure (le septi~me jour). Gofit douceftre dans ia gorge, avec vertige, puis crachats muqueux, m~1~s de sang (le vingt-huitieinc jour). Goiit pre et austere sur la langue, comme si on avait mang6( des prunelles (le premier et le huiti~me jour). Gofit amer, le soir, aprls avoir mange' des pommes. 395. - Amertume de la bouche (peu apre's lI prise du m(dicament). GoOt amer et muqucux dans la bouche, le matin, en se levant (le cinqui~me jour). Go~lt fade et un peu amer dans la bouche. Tout a un goit pAteux. Le matin, gofit pfteux, mitallique, dans la bouche (le quatrie'tnc et le cinqui~me jour)..100. - Un gotit aigrelet survient tout h coup dais la gorge, sans rapports, avant midi (le quatrie'me jour). Un liquide acide monte h la bouche. 261 MALADIES CHRONIQUES. Aciditd dans la gorge, puis rapports amers, peu de temps apres avoir pris une soupe au lait, le soir (le quatridme jour). Gout aigre et said (le premier jour). GoiAt rance dans la gorge, qui oblige 'a exscrder (le quatridme jour). 405. - Tous les aliments, surtout Ic soir, semblent insipides et non sales; le pain fait i'effet d'une 6ponge (le premier et le second jour). La viande surtout semble n'avoir point de goft. La bidre a un gotht amer et ddsagrdable, qui soulve le cceur (le douzidme jour). Nul d'sir de manger, point d'appitit, pas de faim; les aliments n'ont pas de mauvais go't, ils n'en ont mmine aucun; tous semblent de la paille ou de la sciure de bois. Pas de rdpugnance pour les aliments, mais nulle envie de manger; la seule vue des aliments rassasie: pendant plusieurs jours. 410. - Peu de fainm et pas d'appdtit, pendant plusieursjours (mdme en ne d"jeunant pas) Je premier et le quinzidme jour). Diminution de 1'app6tit, avec pl6nitude dans le bas-ventre. II n'a pas d'appktit, et mange avec rdpugnance. D6goiit pour la viande. La viande ddgofite, et excite presque it vomir, pendant trois jours (au bout de six jours). 415. - RMpugnance pour la pipe (d'ailleurs passde en habitude). Sensation ddsagrdable de faim et de vacuitd de lFestonmiac, et cependant peu d'appdtit. Elle a faim, et cependant rien ne la flatte. Faimn presque continuelle: il pourrait manger toujours. Tres-grande faim. 420. - Faim canine: "a peine peut-on attendre les aliments. Grand appdtit pour les 1igumes, les fruits et les aliments mous. Fumer du tabac incommode. La fumde de tabac ne plait pas et enivre, pendant quatre jours. Apres avoir mang6 des pommes de terre, mal d'estomac, nausdes, envies de vomir, puis douleurs de ventre. 425. - Hoquet aprhs avoir mange, a midi et le soir. Aprebs avoir rnang6 un peu, pression "t l'estomac, quoique les aliments semblent bons. Peu apr~s avoir mange, vive douleur pressive dans le cdtd gauche du bas-ventre. ALUMINA. 265 Pincements dans le ventre apr~s chaque repas, A midi et le soir (au bout. de vingt-neuf jours). Apr~s avoir mang6, le soir, fortes naus~es et tremblement. 430. - Apre's le souper, naus~es. de'gofit et accablement, plusieurs soirs de suite. Apre's le diner', tiraillements d'es'tomac, s'dendýf t-par tut le corps et causant une lassitude qui oblige de se cou'cher. Grande soif toute la journ~e, me^ine pendant le diner. Hoquet apre's le diner (le premier et le second jour). Soda,, apre's le souper..43.-Soda apr~s avoir bu de l'eau. Soda avec 6coulement abond-ant d'eau par la bouche. L'eau yient 'a la bouche. Eructations frquentes (au bout de deux hieures). Pructations apr~s leI' souper (le second j our). 4140. - Rapports, avec douleur pressive sur la poitrine, pendant qu'il mange (au bout de trois quarts d'heureY'. Frdquents rapports ayant le go~it de la soupe au lait qu'il a mange~e, depuis le souper jusq~uau coucher. Rapports arners apr~s avoir mange des pomines de terre, et qui font'fris'sonner de d6got't, le soir (le cinju'i~me jour),. Rapports rances, qui laissent longtemps de l'ardeur dans la gorge (le premier jour). Rapports `r`nces, surtout apr~sle diner (du dixi~mea'utreizimrej our). 445. - Rapports aigres, apr~s avoir d'j~eun6 avec une soupe. Rapports Accres,. brcdlants. Rapports acides, le soir, dans le lit. Rapports acides, avec ardeur dans la, gorge; espkce de soda (le premlier jour). Avant midi, rapports, acides, qui continuent Iongtemps, ayec sensation de chaleur das La bouche. 450. - Rapports, muqueux, 'kides, suivis d'ardeur dans la gorge., frquents surtoii'Va4r* ' a soupe du matin. Rapports douceAtres q, urent longtemps, le matin (le troisi~nme jour). Sersaio de fdans leý pharynx (le preniier jour). Naus~es, a~e~ir ension 'a la d~fai1Iance et ve~qjge; tout tourne dans la chambre, et ii,, reste ensuite des 6tourdissements (le, dixi~rne, jour). Naus6es frtquentes (surtout pendant les acc~s de froid). 266 266 MALADIES CIIRONIQIJES. 4i5 M - Nause'es avec 6nuctation. Nausies et frissonnements toute la journ~e. Acce's de nause'es, avec mal de tate, pAleur de la face, ddfaut dap pdtit, selles i'dp6te'es, d~gofit, vomituritions, froid qui parcourt le,rpsI a la suite d'une promenade; ii est oblig6 de se couch&.ý (le onzi~me jourP). Le matin,- nause~es, allant presque 'a la de'faillance; ii se trouve micux apres avoir d'j'eun6' (le neuvi~me. jour). La matin, en s'6veillant, naus~es, avec accablement, picotements au-dessus (10s yeux et maux de reins-,- pendant le mouvement (le nouvi eme jour). 160. - En se tenant dobout, ii 6prouve dui malaise et des envies de vomir. h Naus~es allant jusqu Ih la ddfaillance, qui lui coupenit la respiration, pendant la nuit. Nause'es vors quatre heures du inatin. Nause'es fr uentes,, et cependant hon appe'tit. Envie (Je vomir, le matim. 465 - be matim, serrement dans la gorge, comme pour vomir. Envie de vomir, apre'sdes e'ructations, avec frissonnements despieds 4i la t~lte. Naus6es, avec envie de voinir et serrement de gorge; en se mettant, ic doigt dans la gorge, cule vomit du mucus et de. l'eau, mais garde le d~jeunier qu'elle avrait pris deux heures auparavant (le quatorzie'nme jour). Violent mal W'estomac, qui est sensible muiine quand on appuie la main dessus, le soir (le sixi~me jour). Pression ih lestornac, qui remonte jusqu au con, apres avoir mange des poinmes de terre, et quo des 6nuctatiois soulagent; le matin (le huitniemjour). 70--Pesantour d'estomac, apre's une soupe au. lait, que des 6ructalions soulagent; le soir (le quatri~rwjou)" Pesanicur d'estoinac, vers midi-on &u, r Forte lpcsantcur hI Ppgastre-et grande61oppression de poitrine; elle est oblig~e de s'arre'ter Ai chaque instanfit;.'et ne pout aller plus loin. Mal d'estomac, cominie si le visc~re 6etait plein; iU est douloureux au toucher; dructtionis, borborygmes, gargouillemients dans le ventre; apr?~s le diner (le premier et le cinqui~me j our). ALU~MINA, 267 Torsion 6t constriction ii la r6gion stomacale, jusqu'a la poitrine et h la gorge, avec gene de la respiration. 475. - Pesanteur et constriction ' la r~gion 6pigvastrique (le trente et uni~me jour). Pesanteur et constriction hI1' piga~tre, jusque dans la poitrine et entre les epaules (le treizilme jour). Sortes de tranchnes dans l'pigcastre, qui est sensible aussi 't la pression; IPapr8s-midi (le secondjour). Elancements au creux de 1'estomac, qui remontent dans la poitrine. Apr~s le diner, jusqu'au soir, 6lancements dans L'estoinac et la poitrine, qui remontent dans les 6paules; respiration courte, et grande anxiWt6, pendant plusieurs jours (apres le douzieme jour). 480. - Quelque temps apres avoir mange, douleur roiigeante it lIa region 6pigastrique (le second et le troisi~me jour). Sentiment de pincement dans 1'estomac, aprt~s-miidi (le premier jour). Douleur tiraillante dans l'estomac. Douleur tiraillante depuis le creux de l'estomac jusqu'aupharynx, avec difficult6 de respirer. Douleur compressivc& cuisante ' a'estomac et dans le haut du Yentre, en travers, l'apr~s-midi. 485. - Douleur cuisante au creux de P'estomac, le matin, en se tournant dans le lit. Douleur d~chirante, cuisante, depuis PHpigastre jusqu'au bas-ventre, comme si on arrachajt les visc~res. Fourmillement compressif aui creux de 1'estomac, semblable h celui que causerait un ver (au bout de deux heures). Sensation de froid dans l'estomac, comme si on avait bu de P'eau froide, le soir, et ayant midi aussi, apre's des 6ructations; elle se dissipe l'apre's-midi, peftdant des rapports acides (le second et le cinquiem e jour). Le foie est sensible et douloureux en se. baissant. 49;0. tlancements dans le foie. Dechirempts depuis 1'hypocondre droit, jusqu'8lPaine, avantmicli (le premier jour). En se redressant, apr~s s'6tre baiss6, violents elancements dans le c6t6 droit du ventre, qui coupent la respiration (le onzi6mc jour). klancemensidans 1'hypocondre droit, en se tenant deb,out, qui cessent en s'asseyant. Le soir, douleur lancinante continue sous les faussesc~tes gauches, 268 268 MALADIES CHRONIQUES. jusqu'au creux de 1 1estomac (le cinqui~me jour). 49-5. - Elancement sourd, alternativement sous les fausses c6tes gauches et dans le c~tA droit, du bas-ventre (le quatri~me jour). ýI~ancements dans les'deux hypocondres. 11 semble que les deux hypocondres soient Serre's par un 6'tau, avant midi (le premier jour). Ardeur et e'1anceinents prolonge's dans 1Phypocondre gauche, conmme par 1'effet d'une corde tr~s-serr6e; 1'apres-rnidi (le premier jour). Fre'querment une donleur tiraillante inomentaii~e sons les c6tes di'oites, en s'asseyant -et en marchant. 500. - Les deux c6te's du haut du ventre sont comme serre's un vers l'autre, avec douleur de la partie quand on y touche (au bout de deux heures). Pression continue et ardeur dans le bas-ventre. Pression et 61ancements dans le bas-ventre,. apr~s avoir mang6 (le cinqui~me jour). Pression de dehors en ded-ans "a la r6gion ombilic-ale, avec e'lancements, l'apres-midi, en se tenant debout. Pression et pesanteur dans le bas-ventre. 505.-be ventre lui semble lourd et pendant, duran't denx lheures, l'apr~s-midi, e~n marchant. be matin, "a jeun, douleur spasmodique depuis la vessie nrinaire jusqn'a' la poitrine, qui se dissipe apr~s le d'j~enner. Violent pincement dans le ventre', aprý.s le moindre refroidissemnent, ou d6s qn'elle s'expose an fr-oid. Pincements et tortillements dans le bas-.ventre -(,au bout d'une heure). be soir, pincements autour de l'ombilic (le premier jour). 5 10. - A la suite d'un deaj'euner ordintaire, pincements au-dessous de I oombilic, avec, plenitude et gonflement d'i bas-ventre (le Premier jour). Pincements sou~dains qh et 1lt dans le ventre, qui passent ensuite dans le sacrumn, oft -ii dprouve longtemps une douleur rongeante; l'apr~s-midi (an bout de seize jours). 9Z Pinc mnts dans fe ventre, avec chalear dans l'estomac (au bout d'une heure). be soir, anlit,, pincements dans le ventre, qui se tbrmlinent par un afflux de s-alive "a la bouche (le second et le troisi~me j our). En s'6vei11ant, pincements dans le ventre et envie d'aller Ai la selle; 4 ALUMINA. 269 a peine peut-elle arriyer aux lieux d'aisances, oih elle tonIbe en syncope; point de.selle; mais, apr~s de yains efforts, le mal de ventre cesse enfin (le douzie'me jour). 515. - L'apres-midi et la nuit douleur pinqante, lancinante et d&chirante, dans le c6td gauche du ventre, remontant jusqu'a I'llypocondre et au sternum (le septi~me jour). Vers le soir, coliques, avec frissonnemnents, qui cessent apr~s I'application de serviettes chaudes. Colique venleuse. Au sortir de table, colique pendant tout P'apr~s-midi, qu'un sommeil court diminue, mais qui revient bientot par P'effet du mouvement, avec selles dnormes et fr~quentes jusqu'au soir; l'anus cuit, et cause des douleurs telles qu'il ne peut s'asseoir; le lendemain, mission fr6quente, parfois involontaire, (le liquide muqueux par I'anus (au bout de quatorze jours). Le matin, en se levant, sensation deichirante dans le ventre. 520. - Au milieu d'un effort physique, douleur dans les deux cutis du bas-ventre, comme s'il s'y d~chirait quelque chose; la douleur descend vers les cuisses. Frmquentes tranchies dans le ventre, sans vents ni selles (le second jour). En s'asseyant, ploy6 en deux, vives tranch6es en travers du hasventre (au -bout de cinq heures). Violentes tranch6es et gargouillements dans tout le ventre, d'oýi la douleur remonte comme une vive torsion dans P'estomac; ensuite violente douleur pressive dans la poitrine, qui coupe ]a respiration; depuis quatre jusqu'a onze heuires du soir. Douleur tiraillante dans le bas-ventre. 020. - Ilancenents vagues dans le ventre et vers les hypocondtres, comme s'il en voulait sortir quelque chose (le septicrnie jour). Fouillement autour de l'ombilic, comne A la suite (lun refroiclissement (le second jour). Mouvements sans douleur dans le bas-ventre (au bout d'une demiheure). Mal de ventre comme apr~s une selle copicuse, 4 la suite de IIquelle ii reste encore des envies (au bout de dix jours). Mal de ventre, comme si Ia diarrh~e allait venir, qui ne cesse pas apr~s une selle molle (le onzi~me jour). 550. - Apr.s des tranchees, suivies d'une selle, ii reste de violents 270 2MALADIES CLRONIQUES. maux de ventre, surtout h un endroit oui la personne avait eu un abces dans son enfance; la douleur ressemble h celle quo produirait un coup violent; obligation alors de frotterl'endroit, de laisser la main dessus en se ployant le corps, ce qui soulage un peu la douleur, qui d'ailleurs continue toute ]a journ~e, 6tant assis comme 6tant debout (le dix-septiemo jour). Violontes tranch~es dans le c6t6 gauche du ventre, av~ec envies de vomir (le trento-quatrieme jour). La chaleur diminue le mal do ventre. Sentiment de froid. dans le ventre, I'apr~s-midi. Ardeur soudaine dans le ventre, l'apre's-midi. 535. - Douleurs it la r~gion r6nale. Douleur A la r6gion des deux reins, ail-dessus du sacrun, comme apr~s une courbature, ou une course en voiture sur un chemin raboteux; plus forte en so baissant ou se tournant, obligeant "a jeter los hauts cris, et durant plusieurs jours presque sans interruption (le quatrirme jour). Douleur dans les lombes, surtout en marchant et se baissant (le dixiine jour). Le matin, douleurs dans los reins, moins fortes apr~s midi. Pincement et 6lancement dans los aines, en montant l'escalier. N4O. - Douleur incisive vive et ardour dans I'aine, tout l'apres-ridi, jusqu'au soir. Douleur pulsative dans le c6t6 gauche du bas-ventre, i l'anneau inguinal, en s'asseyant (le quatrinmejour). PI'ession des deux aines vers los parties ginitales, le soir (le troisi~nie jour.) Douleur lancinante it Ia r6gion de l'anneau inguinal, commo s'il allait survenir une hornie, avec tension jusque dans les c6t6s du ventre sur ue point douloureux, on sent une nodositM comme une bernie trangleke. L;a hernie ing fuinale sort beaucoup.(au bout d'une demi-lioure). SIi5. - La hernie no sort pas los premiers jours, puis elle sort chaque. jour jusqu'au douzi~me; le trentirne elle semblait vouloir sld& Irangler; jusquI'au cinquanti eme ole sortit tous los jours, mais de moins en moins; enfin elle resta plusiours mois sans sortir. La bernie sort beaucoup vers le soir, so serre t La region inguinale, et cause los plus vives douleurs, qui Plobligent A so ployer le corps en deux, et no lui permettent pas do marcher; enfin, au ALUMINA. 271 bout d'une demi-heure de repos, elle rentre d'elle- meme(le trentibme jour). Dans les muscles du ventre, au-dessus de l'aine gauche, douleur tiraillantd, pendant un quart d'heure, quand elle danse ou-mardie vite. Convulsion effrayante au c0ti gauche du ventre (le second jour). Tension des muscles du Jas-ventre, en cherchant ý atteindre un objet 6leve'. 550. - Vents dans le bas-ventre, qui semble s'emplir de plus en plus, aprbs le souper (le cinquibme jour). Plenitude du bas-ventre, aprbs avoir mange, plusieurs jours de suite (au bout de troisjours). Le ventre est plein de vents; 6rutcation et deux selles, sans soulagement (le dix-huitieme jour). Apres le repas, beaucoup de vents, avec grande, mais inutile, envie d'aller " la selle, et plus tard sortie de quelques excrements marronnds; ensuite, elle alla se promener, et la tension du ventre continua, nialgri l'6mission frquente de vents; elle ne se retrouva dans son 6tat naturel qu'aprbs une selle copieuse au retour de la promenade (le neuvibme jour). La nuit, vents douloureux dans le ventre, qui empichent de dormir, sans envie d'aller ci la selle (06 onzibme jour). 555. - Le bas-ventre est tendu et dur, sans sensation douloureuse. Gargouillements dans le ventre, sans qu'il sorte des vents; une petite selle ne soulage pas (au bout d'une heure). Vents et gargouillements dans le ventre, sans qu'il sorte rien (0e premier jour). Borborygmes bruyants dans le ventre, sans douleurs. Beaucoup de vents bruyants dans le ventre: ils sortent aisement, le sphincter paraissant faible. -60. Ventsbruyants qui courent dans le ventre. Borborygmes, m6me aprbs avoir mang6. Gargouillements dans le ventre, et ensuite 6ructation. Frequente envie de rendre des vents. Emission de vents, qui diminuent la pl6nitude de l'estomac; le soir (le cinquidne jour). 555. - Emission bruyante de vents. Beaucoup de vents f6tides sortent sans bruit, la nuit et aprLs le diner (Ie premier et le septibme jour). 2712 2MALADIES CHiONIQUES. Envie d'aller 'a la selle, sans le pouvoir (e troisieme jour). Inutile envie d'aller h la selle (le premier jour). Constipation (le huitidre et le onzi~me jour). 570.,.7 Point de selles les premiersjours. Selle tous les deux jours seulement; ferme et melde de sang. Aprs tine pression fatigante dans le bas-ventre, longue envie d'aler i" la selle; la dejection se fait lentement, et seulement par Faction des muscles du bas-ventre; les intestins sembient etre inertes'; selle non dure (le second jour). be rectum est inactif; la selle est molle et grele, et ne peut dtre pouss6e que par un grand effort des muscles abdomiinaux (au bout de seize heures). be rectum est coimme paral yse (le secondjour). "375. - Seile sortant avec peine et dure, avec douleur a l'anus. Selle difficile, pendant les efforts, Furine sort involontairement (le second jour). Pression en allant h la seile; seiletre's-dure, marronnde et peuabondcante (le second jour). Seile ferme, dure, peu abondante, avec pression et douleurs g l'anus; elle sort avec peine (e premier jour). 11 sort tr~s-peu d sexcrdnaents durs, avec tdnesme. 9580. - Se/ic trop peu abondante. Selle (ferme) eiveioppie de mucus blanchatre, apres une pesantour d'estomac qui cesse aussitOt qu'elle est poussie (au bout de trente heures). Selie de couleur claire. Selle dont la preraiere partie est liquide, et le reste solide (le cinquie'me jour). Les dejections aivines, qui se faisaient toujours le matin, ont lieu le soir. 585. - Trois ou quatre fois parjour, seile ordinaire, sans difficult6, pendiant quelque temps. Seliemofle (presque liquide), avec cuisson h i'anus (le second et le cinqui~mejour). Petites selles diarrhdiques, avec mal de ventre, pendant deux A trois jours. 'Diarrhee, prdcddee du mal de ventre. Apres six jours de constipation, six seiles diarrhdiques dans la mnme journde, "a la suite de coliques qui persistent quciquefois encore apris la dejection. at ALUMINA. 273 590. - Selle li(Iuide, prdcedee ou accompagn~e de nal de ventre (le troisirme et le cinqui~me jour). be soir, deux selles diarrh~iques, un peu plus epaisses sur la fin (le second jour), T~esmie. T6nesme du rectum et de la vessie, qul cesse apre~s avoir &6 A La selle. Avant d'aller 'a la selle, 'pression d~sagrable g' l'6pigastre (le neuvie'me jour). 595. - Avant la selle, qui est tantot ferme, tant6tn molle, mais toujours peu abondante, douleur dans le ventre. Beaucoup d'efforts, avant de rendre quelque peu de mati~re. Apr~s la selle, remuement dans le haut et les c6t6s du v,'enti'e, sans t6nesme. En allant a la selle, ii lui semble que le rectum soit sec et contracte; cependant la selle est r~guli~re. Le soir, pendant la selle, frisson par tout le corps (le cinquirme jour). 600. - Apr~s la selle, battement dans le sacrum. Apr~s la selle, pendant la digestion, sensation de grattement dans l'estomac et la bouche. Apr~s une selle laborieuse, petits 61ancements II'anus. Apr~s une selle difficile, douleur cuisante ' l'aPnus. Apres la sortie difficile de mati~res dures, avec douleur aigu6 ia P'anus, jet de sang, suivi de cuisson A l'anus et dans le rectum (au bout de dix-sept jours). 605. - Ecoulement de sang goutte 4 goutte par 1'anus. Saignement pendant une selle solide (le neuvi~me et le trenti~me jour). Emission de mucus sanguinolent pendant la selle. En marchant, 6mission de sang noir par l'anus. Une himorrhoiede sort par 1'anus; elle augmente par la marclie; le repos de la nuit la fait diminuer. 610. - IJmorrhoides qui grossissent le soir, causent de 1'ardeur et suintent. Humidit6 des hemorrhoides, oii se font sentir des 6lancements. Grand prurit dans le pli entre les fesses, et d I'anus, que he frottement augmente. Prurit h I'anus, plus vif apris qu'il s'est gratt6 (he premier et Ic second jour. 18 ýM 274 MALADIES CHRONIQUES. Prurit h Panus, pendant longtemps (au bout de trente jours). 61 'a. - Ard cur pruriteuse etl'anus. Prurit, avec ardeur et dlancements, au rectum. Prurit 4 lanus, avec sentiment de pulsation. Fourmillement dans le rectum, semblable 'a celni que causent des ascarides. Pesanteur 'atfanus (le troisi~me jour). b620. - Pesanteur douloureuse au p~rine'e, qui se dissipe promptement.0 Pesanteur momentan6e an p~rin6e, en se md.uchant. Douleur comme contusive an pirin~e, en y touchant. Elancements, dans, le p~rink~. (Douleur cuisante an p~rne pendant la gonorrh6e @e cquatri~me j our). -Sensation comme si le p~rinie, dtait enflamm6'. Sneur au p~rine'e, avec prurit insupportable, qui augmente et devient douloureux apr~s s etre graftt6. Pesanteur et tiraillementsha la r6gion v6sicale, surtout an col de la vessie Je quatri~me et le cinqui~me jour). En allant an grandai, e'lancements de'chirants clans l'ur~trc, qui remontent. vers le bas-v-entre..Ardeur pruriteuse dans l'ur(tre. (30. - Prurit agre'able, voluptucux, dams 1'urktie et an pdrine'c. (Sentiment de se'cheressc ih la partie antdrieure de l'ur~tre, surtout le matin.) Sensation de chialeut' dans l'urre, qui cesse en se couchant. Sentiment de faiblesse danis la vessie et les pa-rties gdnitales, le soir; a-vec crainte de pisser an lit. Forte erivie de pisser. 63-0. - Envic de pisser pressante, sans que P~urine augmente (pen apres la prise du mddicamehit). Le matin, en se rdveillant, envie de pisser; l'urine sort avec diflitculid et lenteur, par un filet grrele; chiez la femme (le septie~me j our). 11 est oblig6 de se relever tredqueinment la unit pour pisser (le premier et, le quatri~rne jour). Urine abondante et aquense. Aecroissernent de la sdcrnition urinaire, pendant plusienrs jours. 6-10. - Emission fredquente (abondante) d urine pale (apr~~s de l'ardeur dans 1Nrktre). AL UMINA.. 275) Urine plus abondante, pahle (chaude),. avec cuisson. Emission de beaucoup d'urine citrine, claire (le quatri~me et le cinqui~me jour). Urine rare, mais abondante chaque fois (le sixic~me jour). Envie frequente de pisser, avec peu d'urine renduc chaque fois, le soir (le premier jour). 645. - Diminution de l'urine, le matin, avec douleur 'a la-partie antdrieure de lFurtre (les quatri~me, cinquieme et sixieme jours). Ni selles ni urine pendant toute une journe'e. Avant midi, pas d'urine; mais, l'apr~s-nidi, frHquentes 6missions copieuses d'urine rouge~tre, qui devient trouble i nuit, et forme sediment (le premier jour). Elle pisse peu, et son urine d6pose du sable rouge. L'arine, d'un jaune fonce, forme bient6t un grand nuagre peu con - dense (le premier et le cinquieme jour). 650. - L'urine forme, par le repos, un 6pais sediment blanc. Urine pAle, avec s6diment trouble. Urine blanche et trouble, comme si on y avait d6lay6 de la craie. (Jet de l'urine tortill6). (Sorte de frayeur quand ii veut pisser). 655. - Ardeur en pissant, plus forte le soir (le premier jour). (Apres tre rest6 longtemps assis, il pisse sans peine; mais, apr~s s'6tre remud, ildeprouve de P'ardeur). (Douleur h la partie ant~rieure de Iture~tre en urinant ct un instant aprbs, comme si l'urin'e passait sur un endroit enflamni) Oe dixhuiti'me jour). Apr~s avoir urin6, l'urktrc est chaud; puis ii brile, et le t6nesme se d6clare. (Apr~s avoir urine, longue ardeur qui lul ctausc beaucoup d in)quietude). 660. - (Emission involontaire de 1'urine vingt fois par jour, mais toujours peu abondaute, dans la gonorrhie) (au bout d'un mois). Pesanteur dans-les parties ginitales. ('atonillernent auc parties gdnitales c aux cuisses. Fourmillement au gland. Prurit au gland (le quatri~mc jour). 66". - Tiraillements du gland dans l'ure'tre (au bout de cinq jours). (Lorsqu'il tiraille sa verge, ii y ressent une doulcur qui s'6tend vers le gland; avec faiblesse de l'appetit). .16 MALADIES CHRONIQUES. Sensation, pendant deux minutes, comme si ie gland 6tait cornPrime. (G onorrh'e pendant plus de six semaines (au bout de quinze jours); fort gonflement douloureux des glandes de Paine droite, douleurs dans l'ur~tre et au perin'e, violentes surtout durant la secon(le sernaine; la douleur du pIrin~e est surtout vive en se tenant debout, se levant et s'asseyant. Skcrelion de mati~re s~bace'e abondante derriere le gland. (i7I0. - Excoriation hI la face interne du pr~puce. Douleur constrictive dans le, cordon spermatique droit, qui retire lc testicule, lequel devient douloureux (le second jour). be testicule grauche est dur, et cause une insupportable douleur quand on y touche. Prurit au scrotum, qui cesse en se grattant (le second jour). be me'dicament semble d'abord calmer IPapp~tit ven'nrien et accroltre les 6'rections, tandis que, par son action consecutive, ii accroit les desirs, mais les erections manquent. 67Y. - D-faut d'app'tit yIndrien ( de suite, pendant plusieni's jours). Inudiffrence pour les fonctions sexuelles. App&tit Yvendrien plus fort les premieres semaines, diminu6 ensuite. Fre'quentes erections, le soir et la nuit dtant couch, l'aprCs-midi 6tant assis (le premier et le troisi~me jour). (Priapisme pendant la nuit). 68O. - (La nuit, en s'6veillant, erections presquc continuelles, douloureuses, qui ne sont pas compl~tes, avec de courts et faibles 6lancements pe'ndtrants dans tout le membre) (Au bout d'un mois). Frdquentes 6rections et pollutions (au bout de trois et de trentetrois jours). Pollutions deux nuits de suite (au bout de quinze jours). Pollutions avec rAves voluptueux, presque toutes les deux nuits. 685. - Pollution en dormant h midi. Apr's une pollution, toutes les incommodites se renouvellent et augmentent (le second jour). Au commencement du colt, comme aussi pendant les 6rections, violente pression au p~rin6e. Pression au pdrinke pendant le cofit. (Le sperme sort en gruneaux pendant le coit). ALUMINA. C2077 690. - tlancements' par moments au c6t6 gauche du pubis, jusque dans la poitrine. Douleur pulsative au c6t6 gauche du vagin, pendant deux jours, sans que rien. la fasse changer; on n'apercevait rien, ni 1h la rue, ni au toucher (le trente-sixie'ne j our). *Re~gles trop peu abondantes, pendant trois jours seulement. Re'gles diminu~es de quantitd' et fort pales (le troisi~mo jour). Les r~gles avancent (de trois, de ouze jours), durent trop peu, et sont trop peu abondantes. 695. - Les r~gles retardent de dix jours; un jour (au bout do cmiquante-deux j ours), ii sort un peu (leau teinte, puis plus rell; les r~grles ne reparaissent que le troisi~me mois (chiez une fiemme de quarante-huit ans). Les i'~gles, qui s'6taient arrit~es peu hi peu, reviennent (au bout d& dix-sept jours). Les r~grles (au bout de neuf jours) sont momns abondantes; mais, le mois suivant ( au bout do trente-sept jours), q.lles sonL copieuses. Lcs re'gles avancent. de cinq jours, sont tre's-fortes le second, et,. commo de coutume, en (Lurent huit; mal de ventre auparaNrant. Avant P'apparition des re~gles sommoil agit6, ri'&ves nomnbreux, et quand ceux-ci 1`6veillent, chialeur h la fa~ce, mal de te'e, battements de ccour. 700. - Six jours avant l'apparition des rý.gles, 6coulemont nmuqueux abondant par le vagin, -avec lassitude. Quelques joursavant Los r~gles, coliques en allant. 'a la selle. Pendant les r~gles, coliques et plus (1e lassitude qu it Uordinaire. Pendant 1es -r~gles, gonflement du bas-vontro. Aux r~gles, se joint, le second Jour, un coryza, avec douleurs dans le nez, la tate et le front; les de'rniers jours, diarr'li6e et rual de ventre (au bout de deux jours).:701"5. - Pendant les r~gles, elle est oblig~e d'uriner souvont, Jo jour et la nuit, ce qui excorie les par-ties gCJnitales (le SiXi6inc jour). Fort mal de tate avant les r~gles, qui avancent de quatre jours; ii cesse- hL'appanition du flux, puis, quand celni-ci a dure vingt.quati~eheura, i eommence, et alors persiste cinq jours,Cst,-dFe pengant-toute la durk e(Ls r~gles, qui, cotto fois, sont miois abondantes quo de coutume. 278 278 MALADIES CHRONIQUES. Les re'gles, apr~s leur cessation, laissent un grand abattement physique et moral. Leucorrhie"e. La leucorrh~e (actuelle) cesse. 710. - Flueurs blanches apr~s les r~gles, sans douleurs, pendant trois jours (au bout de vingt-sept j ours). Flucurs blanches fr~quentes, Acres. Flueurs blanches acres, avec ardeur daris les parties g~nitales, el plus encore dans le rectum (le vingt-deuxi~me jour). Flucurs blanches, l'apr~s-midi, en allant au grand air (et en restant. assise),, et aussi la nuit. Fluew'-s blanches abondantes, pendant le jour seulement, sans douleurs ni mal de ventre. 715"'. - Flueurs blanches claires comnme de Peau (au bout de huit vjours). Ecoulement muqueux jaune par le vagin (au bout de quelques j ours ). Prurit '(h La vulve pendant les flueurs blanches. 1'te--inuments frequents, sans rhume de cerve-au (le premier, le second et le septi~me jour). II aI le?Wz boucle'. 120. - Obturation de la narine gauche (le; dixie'me jour). Malaise, comme cause par un coryza, qizi ne se d6clare pas. Sen~sation dans le nez comme s'il allait paraitre un coryza, le soir, pendant plusieurs jours (le quatri~me jour).. Coryza, avec, 6ternument et enchifr~nemen't', toute la journe'e (le tioisi~me jour). Enchifr~nement (1e neuvi~me jour). 71- ) Violent enchifr~nement, sarfout ]a nuit, avec grande se'clieresse de la bouche. G rand coryza soudain du c6t.6 gauche, enchifr~nement du c~t6 droit. Coq'za d'abord, puis grand enchifr~iement, de mani~re qu'il, ne poeut respirer par le nez. 44 Sdcrdion par le nez d'un abondant mucus 6pais et visqucux. De l'cau-coule dc la narine droite, sans coryza. 750. - Coryza (avec a~tration. de la voix) l'apr~s-.midi-?L le matin (Ie quatri~me et le sixie'me jour). Coryza, avec e'ternurents frequent-s et larmoiement. ALUMINA. 2 79 Ronflement pendant~ le sommeil de midi (le sixi~ne jour). Siffiement dans le nez, avec -alte'ration de la voix, l'apre~s-midi (le troisi~me jour)., Bruisseinent dans la poitrine, caus6 par du mucus (le cinquiinie jour).,,735. - Sifflenen -t dans la trachiee et 6touffements, en respirant. Mucus arr~te6 dans la trache'e, qui oblige hc exscr6er, mais ne se d~tache-qu'en petite quantit~.6 Le matin, aussit~t apr~s le r6veil, la ivoix. est enrou~e et la poitrine charg6e; il ne peuit exscr~er, et e~ternue beaucoup (an bout de douze heures). Sentiment de seclieresse dans les deux c6t~s de la poitrine (le quinzi6,me jour). Enrouement le matin (le seizi~me jour). 740. - A plusicurs -reprises, enrouement corpplet et soudain, surtout L'apr~s-midi et le soii'). Enrouement tout 1'apr~s-midi (au bout de cinq jours). Grattement dans la gorge, qui excite Ch tousser, le soir (le quatri~me. jour). Fort chatoujileinent dans la gorge, qui excite. souvent la toux ( le, quatri~me jour). Excitation ht tousser dans le larynx.' 745. - Excitation 'a tousser,. et expuition f r~quente de salive. Toux, qui 6'corche la gorge. Toux pendant laquelle la poitrine est douloureuse, avant midi (le troisi~me jour). Toux-avec pression douLoureuse ih I'occiput. Petite toux. fr6quente et s~che,. matin et soir. 750'.- Courts acc-.s de toux, avec, douleur lancinante, d~chirante, dtansIa tempe droite et au vertex. olnetoux s~che, bre've, continue, avec; hernuments et douleurs Lancinantes,. d6chirantes, pin~antes ih la nuque, jusque. dans L'aisselle droite. Toux skche, la nuit, avec, s~cheresse dans la, gorge (au boi'it de vingtquatr e heures),. rqoux s?~che, sur-v~iant tout ht coup le matin, et se passant prompIbtment, ou persistant--quand iL va au grand air, et ensuite aussi dans la chambre (Le pr-emiier et le'sixiitme jour). 7bux se~cke, continue,- q-ui coup'e- Ia' resp iration. avec douleur lanci 1208 MALADIES CHRONIQUES. nante depuis le c6t6 gauche du ventre jusqu'8 l'hypocondre et 'a ]a region 6pigastrique. 7155. - Forte toux s~chie pendant la journ6e; chaque acce~s duro longlemps; la toux ne dovient plus rare et grasso qu'au bout de deux jours. Violente toux s~chie, le ratin, en se levant, a% laquelle succ~de plus tard un peu d'expectoration (le quatrie~me et le sixieme jour). Toux, avec abondante expectoration, surtout le matin. (La toux avec expectoration le matin cesso (effet curatif) le cinqui~me jour.) (Toux, avpe ctoration, apret6 de la gorge, enrouem.?nt et coryza.) 760. - Toux qui de'tachc ais~ment le mucus (effot curatit). Toux subite,, forte, mais bretve, avec expectorationi de mucosite5' melees de sang, l'aprls-midi (le cinquieme jour). Difficulth de respirer, dans la matinee. La poitrine est oppress~e. Resserrement de la poitrine (le premier jour). 765. - Sentiiment dans le larynx comme s'iI tait retr~ci; difficult6 de respirer comme dans un grand mal do gorge par refroidissement; mais ii ne dure que quelques minutes (los sept premiers jours). Oppression do poitrine. Oppression et batterents dans la poitrine (au bout do deux heures). La poitrine est comme serrde, avec anxiet6 (le onzilme jour). La poitrino est comme sorree par un ktau, en so penchant et 6tant assis, symptjme qui cesso en so redressant; l'apr6s-midi (le premier jour). 770. - En so baissant, elle a la poitrino serr~e, comme par un corset, au point do no pouvoir rospiror, ce qui cesse en allant au grand air (e neuvi~me jour). En faisant des efforts, douleur dans la poitrine, au c6tW gauche du sternum; 1'endroit est douloureux au toucher (au bout de dix jours). Douleur dans la poitrine, en remuant ou tournant le corps. Sensation douloureuse, comm-e si la poitrine "'agrandissait ( pre. nier et le neuvieune jour).! Pesanteur sur la poitrine, avec respiration "courte, sans toux, I'apr2.s-midi seulement (Oe dix-huitilme jour). 775. - Douleuw compres~sive et oppression depoitrine. A LUMINA. 281 Pression sur La poitrine. Pression sur la poitrine en s'inclinant pour 6crire. Pression s~che, en devant, sous le sternum. Pression sur le sternum, plus forte vers le soir, en marchant. 780. - Sorte de pression dure, en haut, sur les deux cojtes de la poitrine, en faisant de forts mouvements, moindre en restant assis, nulle en se tenant couch6; l'application de la main n'y change rien. Pression 02 et Ih dans la poitrine. Pression sur La poitrine, succe'dant it des 6ructations sans soulagement, s'ktendant parfois jusqu'au dos, et plus forte en marchant; dans la matine (le premier et le vhirgtiemc jour). Pression sur la poitrine, avec respiration courte et envie de tonsser, qui cesse et revient souvent. Pendant la toux (dejii existante) et aprs, pression sur La poitrine; tout "a coup l'avant-bras droit est pris d'une douleur qui Lui 6te toute force (au bout d'une demi-hieure). 785. - Douleur pressive au milieu de la-poitrine, aliernant Ay c de l'oppression et de forts battements de cwour, surtout au sortir de table (le huitjhme et le neuvi~me jour). La nuit, violerte douleur pressive de poitrine, qui trouble le sommeil (d'ailleurs tranquille) et qui n'augmente pas par La respiration, mais bien par lellechissement de La tete en avant.; pendant plusicurs jours (au bout de cinq jours). La nuit, 7tant couche' sur le dos, pression sur La poitrine, avec respiration courte;, elle se dissipe en.se mettant sur Le c6tt (le second jour). Sensation d~sagr~able, constrictive, sous le sein droit, dans un endroit peu.tendu (an bout de douze heures). Douleur pincante it la partie supdrieure de La poitrine, le soir, tant assis (le premier jour). 790. - Douleur de poitrine,:eornme si elle dtait it vif, apres le diner, jusqu'h dix heures du so 'e" tcouch6, ii est micux; le lendemain natin, toux, av6i' ý ent dans La poitrine; La douleur revient, avec 6ructations iration courte (le septicme jour). En marchant vite, i'.g'eur C ive dans la poitrine, avec pression, qui diminue en s asseyAt pendant quinze jours (au bout de vingtjours). Sous le sternum, douleur cuisanfb, qui s'6tend jusqu'I l'estomac; ensuite enronement. 7 MALADIES CHRONIQUES. Douleur cuisante dans la. poitrine et 1'6pigastre, avec toux, larmoiement et crachats difliciles 'a d~tacher. eiancements dans la poitrine, c'i et.LR, quelquefois aggrav~s par P'inspiration, parfois brfilants. 1 795. - Elancement dechirant, qui passe comme un 6'clair, de la lombe droite au c6te'-gauche de la poitrine, en. traversant 1P6pigastre, pendant l'irspiration. En se baissant, 'elanceinent du c6te' gauche du ventre vers le mnilieu de la poitrine, it chaque inspiration; ensuite aussi en se tenant droit. Elancement au haut des deux c6te's de la poitrine pendant les forts mouvements; e'tant assis, ou. en marcahant., pas dX6lancements, mais seulement oppression qui coupe la respiration. Elancement sous le sternum, qui augmente en parlant; en me~me temps, constriction de la poitrine, comme si elle 6tait serr~e dans un corset 6'troit (le trente-cinquie'me jour).Vif 61ancement 4i la partie sup6rieure de la. poitrine (le troisi~me jour). 800.'- Douleur t6re'brante, tant6t dans le milieu, tant6t dans les c6tes de la poitrine, qui augmente par P'inspiratio'ni, parait queLquefois Ile soir, et alors diminue quand on se redresse et qu'on marchie. Frb-i~d dans lfinte'rieu-r du sternum. Clialeur continuelle au milieu de la poit~rine (au. bout de cinq miinutes).Clialeur "i a la oitIri1e, qu'o-n sent en respirant. Ardeur (lans tout le c~t6 droit de la poitrine, avec, elancements dans une fausse c~te droite, 1'apr~s-midi (le premier jour). 805-. - Battements de cceur journaLiers, le matin, en s'6vreiLlant. Fre'quents battements de caeur; quelques battements irre'guliers, petits et grands, me~Les ensembl~e. Petits 6lancements dans le -scm gauche de la femame, le matin Ai nedu heures (le second jour).f Pression ext~i'ieure au basdlad oT: ie(u e rteetdimiflue un e) Prurit au. sternum, qui cesse ea'sa'gi'attant (le quinzikme jour). 810. - 1L semble que des insectes-6burent sur la clavicule gauche (et sur le sein droiQ), avec priirit mordiciant; apr~s qu'of s'est g ratt6,ift place est brillantfe, et iL v paralit des vdsicuLes cuisantes (le seizie'me jour). Pustules au sein droit et. au cou, a~-ec douleur cuiante; laface est ALUMINA. 283 en feu, le reste dui corps frissonne, mais le sommeil est bon et sans reaves. Prurit au coccyx. Petite douleur au bout dui coccyx, dans la matin~ee(le second jour). Sentiment de constriction comnme par un 6tau dans 1'os iliaque droit (le premier jo'ur)-. 815. - Douleur rongeante dans le coccyx, qui ne change pas pendant la marche, mais~diminue en s'e'tendant (le premnier jour, au soir). Violente douleur, comme rongeante, dans le sacrum, qui rennonte entre les deux 6'paules, oh' elle devient si vive, qu'elle arr~aclierait presque des larmes (soulage'e par ]a carnomille) (le trentedeuxi~mle j our).& Douleur lancinante, d~chirante, dans le sacrum, le soir au lit, avant de s'endommir. D6chirements saccade's dans le Isacnum, surtout pendant le mouvement. fiouleur au sacrum, en marchant. 820. - Violente dopleur contusive dans le sacnumn et (le matin) danis le coccyx, en y touchant (Ic quatri~me et le septi~me jour). Douleurs com~ne contitsives dans le sacrunz et le dos. Boutons sur le dos. Pruint ardent, 'a la lombe gauche,~qui dure longtemps, et nie cesse - qu apres s'e'tre beaucoup grattd. Prurit aux omoplates et entre ces os. 825i. - Foummillement pnuriteux (et 6lancements) dans tout le dos et au sacrumn, suivi de douleur secouante.I Forte pression dans le dos, avant la sortie d'une h~morrholide. Douleur d~chirante dans l'omoplate gauche (au bout de trentequatre jours). Violente douleur L og udstlequ'e n ut se baisser, ni mien tenir 'a. la main; cette douleur augmente en inspqiant,(ic troisie'We joum). Petits 6lancements dii dos veins la melgion costale (au bout de deux heixres)., 600. - De temps en temps un fort 6lancement au miliefwdu dos. Douleum de dos, corume si on liii passait un fer chaud,4 travers, les yert,4,bre*s ifdrieures. CuissoV- 1'extrdmit6 upriure de l'omop late duce, que le frottedih0 dj dmnue iii peu. 284 284 MALADIES CHRONIQUES. Deux jours de suite, 4lancements dans les ornoplates, avec froid. Rongement et e'lancements dans les omoplates (le second jour).' 8535. - 9lancements entre les om-oplates. 1lbancement entre (et dans) les omoplates, qui coupe la respiration (le premier et le second jour).Douleur raidissante entre les omoplates, plus tard dans les r~gions des cOtes et des reins. Tension douloureuse entfe les omioplates *avantmidi (le second jour). Tiraillemnent douloureux dans les muscles de la nuque, qui ne change ni par le frottement, ni par les mouvements de la ta'te: av~ant midi (le premier jour). 840. - Violente tension dans la nuque, pendant tine hieure, l'apre'smidi (le premier jour). Le matin, raideur du cou et de la partie supe'rieure du dos, avec douleurs tiraillantes, qui se dissipe par le mouvement (le quatricMie jour).Ihancements daus la nuque. Jtlancem-ents dans la nuque, qui ne se dissipent que pal' un frottement prolong6. La nucjue est. douloureuse dans les mouvements de ]a teate. 8415.- Pruwit a' Ia n *uque et au cou (au bout de dix-Iiuit jours). Fort prurit au col et hi la poitrmne,7 comme apr~s des piq~tres de puces (le dixi~me jour). 01 Fort prurit au con, ht la nuique et 4 la. poitrine, sans eruption visible: au toucher seulemcnt on d~icouvre quelques tubercules durs sous la peau (le quatorzi eie j our).Ampoules au c~t6 droit du cou. (le huiti~me jour). Elancements, dans les glandes droites du cou, et pression tirailIan te d ans les gauches (au. bout d'une derni-hieure, d'une heure). 850. - Elancenment's dans le cou, au cotW gauche, a l1'ext~rieur; on les diminue'-en appuyantla m iain sur la. partie; ensuite, dichire-~ inents deans la tWe et 6lancements dans les orefiles (le douzi~me jour). Pression et tiraillements dans les glandes gauches du cou. Gobnflement des glandes gauches du cou. Raideur d's muscles du cou, qui empe~che de tourner la tt~te A gaucbo Doutleur de-44ti~on dams l'6paule- surtout en levant le bras. 80005. - Frqaeqnts de'chirements saccad6s dans les deux, aisselles, apr s midi (le q -ti'me jour). A LUMIN~A. 28~ 1branlement dans P'dpaule droite (au bout de deux heures). R1ruption en travers des omoplates, de petits tubercules rouges, avec une vesicule pointue dans le milieu, qui ne causent un peu d'ardeur que le soir (au bout de six et de quatorze jours). tlancements dans les aisselles et les bras, meme la nuit. Douleurs rhumatismales dans les bras, les aisselles, les coudes, etc. 860. - Douleurs rhuratismales dans les -bras, jusqu'aux doigts, et dans les doigts et les poignets jusqu'aux aisselles. Douleur contusive dans les bras, parfois au sacrum, et du bras droit dans l'avant-bras gauche, ou vice versa. Grande faiblesse dans les bras, qu'il peut 'a peine lever. Faiblesse des bras. Grande fatigue dans wi bras. 865. - Resserrement dans le bras, comme par l'effet du froid. De temps en temps, dans le bras droit, chaleur sensible, meme ai l'ext~rieur. Cuisson (avec tension.), aux bras et aux doigts, et au coude grauche, comme par 1'effet d'un fer rouge. Gonflement (nou, rouge) an bras, avec violents 6lancements dedans. Prurit h toutes les parties des bras, qui cesse en se grattant. 870. - Douleurs comme de luxation, dans le bras gauche. Douleur tiraillante dans l'hum~rus gauche (le second jour). Douleur rhumatismale sur le derriere du bras, jusqu'h l'omoplate, en eternuant et en toussant. eiancements d~hs les muscles du bras gauche (au bout de quelques heures). Douleurs rkumatismales ancinantes) dans les bras, et le coude, avant midi. 875. - Douleur lancinante, comme de luxation, dans le coude et le poignet. Douleur t~ribrante, presque continue, au bout du coude. Douleur au bout du coude, surtout en s'appuyant dessus. Douleur tiraillante dans P'avant-bras, pendant le repos. Douleur rhumatismale, tiraillante, dans l'avant-bras, jusque dans la main, le matin, en sY6veillant. 880.- Douleur rhumatismale dans l'avant-bras, ripetee tiois fois, et durant chaque fois une minute. Douleur rhumatismale dans les avant-bras, jusqu'au poignet et aux doigts. 286 286 MALADIES CHRONIQUES. Tressaillement continu (visible) 'a Pavant-bras droit, et derri~re I'articulation du pouce gauche. Pesanutour extraordinaire dans les avant-bras et les mains. Engourdissoment de l'avant--bras grauche, tous les jours; ii y 6oprouve des- fourmillements dopuis la main jusqu'au coude. 885). - Au rk eil1, la main droite est engyourdie. Le poignet gauche est sensible:ii ne pout rien tenir de cette main sans les plus grandes douleurs. Gonflement des veines de la main, apr~s midi et le soir. Prurit aux mains et entre les doigts, qui cesse en se grattant. Apre~s un violent prurit aux mains, la peau s'~aille le troisieine jour; en me"me temps, ii se forme u-ne petite tache rouge derrie're le pouce et P'indicateur gauche; cette tache cuit beaucoup, mais no duro qu'un jour.0 890. Froid continuel et de'sagre'able aux mains. Los mains sont rudes, gerc6es, et saignent aise'ment. Sensation dans le doigt indicateur droit, comme s'il 6tait luxe'. Les doigts medius sont (louloureux qu-and on los rein1ve. Douleur tiraillante dans le pouce et Pindicatour. 895". - Doulour rhumatismalo dans et entre los doigts. Le pouce gauche s'engourdit deux fois, apr~s midi; ensidite il y ressent longrteinps des f ourmillements. Fourmillem-ents dans los doigrts de la main dr~oite-, avec 6'lancemcnts bruIlants, le soir (le seIp~tni~mojour). Ron gerent sous les ongles des doigts, avoc fouqiillemont, qui remiontent lo long du bras, jusqu'h' la clavicule. Enflure des (loigts. if0. - Prurit entro les doigrts, qui cesse en se grattant. Prurit aux cloigts (10 Ia main ciroite, qui augruente en so frottant et so grrattant.. Prurit autour des premie'res articulations des doigts, quo lo fr-ot.fomenit augmonto, aprI~s quoi, doulour insupportable dans los os Prurit fourmillant ot cuisant enitre los doigts indicatour, et me(lius do, la mauii gaucho. Tendance "a la suppuration au, bout des doigts; il s'y produit tine place. blanche, avoc douleurs lancinantes, qui disparai't sans s ouvrir. 905. Demangoaison hi Ia cicatrice d'une ancienne coupuro au (IOigt (du neuvi~me au (Iouzi~mne jour). ALUMINA. 287 Les ongles des doigts sont tres-fragiles ils se cassent quand on veut les couper. La hanche droite est douloureuse. Douleur rhumatismale aux deux hanches et au bord supdrieur du bassin. Douleur d6chirante dans l'os des Iles. 910. - Elancements dans la region droite du bassin. Elancements dans la hanche gauche, qui s'6tendent jusqu'au sacrum et a l'aine, et reparaissent pendant l'inspiration. Douleur sdcante en travers de la fesse droite, dans la matinee (le second jour). Les fesses s'engourdissent pendant qu'il est assis. Douleur contusive dans la hanche gauche, qui devient plus vive quand il appuie dessus, le matin (le quatribme jour). 91. - Doiileur ddchirante et lancinante dans l'articulation de ]a hanche, et immddiatement au-dessus du genou, par acces. Furoncle h la hanche droite, qui passe h la suppuration. Douleur dans les jambes et les lombes, pendant le mouvement. Aprbs la promenade, douleur dans les jambes et les lombes, qui empiche de dormir la nuit. Tiraillement dans les jambes. 920. - Douleurs rliumatismales dans les membres inffrieurs, dtant assis et. couch6, surtout pendant la nuit. Espkce de crampe de haut en has dans les jambes; elle ne dure que quelques minutes, mats revient souvent. Douleur rongeante dans les jambes. Plusieurs soirs, vers sept heures, inquidtudes dans les jambes, pendant une demi-heur~e, avint de se mettre au lit. Pesanteur des jambes, qu'elle peut h peine soulever. 92. - Grande pesanteur des membres infdrieurs; il peut h peine se trainer; en marchant, it chancelle, et est oblig6 de s'asseoir (le soir, le cinquibme jour). Grande lassitude des jambes, en s'asseyant. Prurit cuisant et mordicant, qui cesse en se grattant. Prurit (et 6ruption trbs-fine) au c6td interne de la cuisse droite. Douleur dans le jarret gauche: 'enfant a de la peine h marcher. 950. - La nuit, violente douleur dans le jarret, jusqu'au talon. Sentiment de pression de dehors en dedans, au jarret gauche, cn marchant, et en se levant aprbs avoir et1 assis. .Woo MALADIES CLIRONIQUES. Douleur tiraillante dans les jarrets, en monitant et non en descendant 1'escalier. Douleur tiraillante dans les deux genoux, en montant Y'escalier; elle ne se frilL pa s entir en ployant les genoux, ni en y touchant. Douleur dans ]a rotule, mais seulement en appuyant les mains dessus et ployant le genou. 955. Pression vive et vulsive dans ia rotule. -Douleiw r humcttismale dans les genoux et les rotules. be soir, avant de s 11endormir, douleurs rhiumatismales picotantes dans le grenou. Douleur rhumiatismale sourde au cW6 interne du genou gauchie, le soir (Ic dix-neLuvi~me jour). Violente douleur rhumatismnale des genowr aux orteils, avec senlimient d'enflure des genoux, 1'apr~s-midi jusq~eau soir; diminuant par la marche (le vinpgt-uni~me jour). 940. - Elancement dans le genou gauchie, sculement quand ii est assis, qui se dissipe en m=rchiant au grand air. 1k1ancernent et d~chirement dans lc genou droit, le soir (le premier jour). TUr~bration douloureuse dans lc genou droit (au bout de deux lieures). Craquement dans'le genou droit, en marchiant. Treinbiement dans les genoux. 945. - Les genoux liii semblent enflds pendant les douleurs. Lassitude dans les jambes, surtout au milieu des tibias, comme s'ils 6taient bris6s; en se tenant debout et en marchant, moment ofi elle est ]a plus forte, elle ferait presque tomber; s'asseoir et se couchier ]a soulagent, le soir. Douleur contusive au tibia droit, surtout pendant le mouvement. be soir, au lit, 6iancements dans le tibia droit. Douleur lancinante de crampe dans la jambe droite, avec engour dissement, pendant le sommeil, Ai midi, eltant assis, et aussi apr~~s le r6veil. 950. - Douleurs rhumatismales dans les jambes, en diVers monments. Tiraillenment duichirant dans la jambe, hi partir de la malle'ole externe. be soir, douleur rhiumatismale dans le tendon d'Achlflfe (le cinqui&mc jour). ALUMINA.. 289 Douleur tiraillante dans le tendon d'Achille, pendant le repos, et non en marchant. Traction non douloureuse de haut en bas dans les deux mollets (au bout de deux heures). 955. - Douleur rhumatisrnale dans les mollets. En marchant, les mollets semblent etre trop courts (au bout de vingt heures). Douleur tensive au c6t6 interne des mollets, en marchant. Tension (et cuisson) 'a la face externe du mollet droit, le soir (e second jour). La tension (dejh existante) des mollets (des plantes des pieds et des orteils, avec spasme et paralysie des jambes) augmente beaucoup et envahit aussi le genou, de mani~re que le sujet ne peut se Lenir debout; ensuite douleur cuisante, lancinante, parfois aussi s~cante, dans les mollets et les plantes des pieds (les premiers jours). 960. - Crampes fr6quentes des mollets. Lorsqu'elle croise les jambes ou marche sur le bout des pieds, elle est prise sur-le-champ d'une crampe douloureuse dans les mollets. Douleur de crampe dans les mollets, comme si les tendons 6taient trop courts, en se levant de son siege; ellte se dissipe en marchant; auparavant les jambes 6taient devenues tout A coup si faibles qu'elle craignait de se lever; l'apr~s-midi (le second jour). Battement indolent dans,le mollet gauche, le matin (le quatri~me jour). Violent fourmillement dans les deux mollets, apr~s le souper (le, cinqui~me jour). 965.- Prurit aux mollets. Sensation dans le talon gauche, comme s'il 6tait serrd dans un tau (le second jour). Dechirements dans les pieds et les mall~oles, kc diverses 6poques. Pesante5 dans les pieds, avec dichirement. Pesanteur des pieds, avec grande lassitude dans les jambes (Icl troisieme jour). 970. - Engourdissement du pied droit, avec fourmillement et tiraillement douloureux au-dessous des ralldoles (le dixime jour). En essayant de s'appuyer par terre, violent 6lanccment dans la mall~ole du pied droit, et vive douleur s6cante dans le gros or1. - 19 290 290 MALADIES CHRONIQUES. teil gauche, jusqu'au tao, de sorte qu'il n'est pas en t6tat de poser le pied "a terre (le second jour). En gourdissement des talons, en appuyant dessus. Douleur dans les os du coude-pied en y touchant,. avec prurit (le premier jour). o7.- Fourmillement dans les plantes des pieds. Prurit ii la plante du pied. Prurit chatouilleux At la plante du pied. IgIancements cuisants dans la plante du pied droit, le soir et le matim, qui se dissipe par Feffet du frottement. Tension dans la plaute du pied, avant midi (Ie second jour). 980.- Sensibilite' douloureuse de la plante du pied droit. Douleur a" la plante du pied, en appuyant dessits, cormme si elc detai t trop molle et tuxndfi6e.% La pean de Ia plante du pied est tr~s-sensihle au touchier, et cause ddjýt par elle-me~me une vive douleur pressive. Les anciens oignons aux pieds deviennent fort douloureux. Elancements cuisants dans les cors. ýý5 - Un ulc~re A la plante des pieds, qul e'tait d~jh presque gu~ri, 61ance en marchant dans, la chambre apr~s avoir Wt au grand air. Douleur lancinante dans le gros orteil., Doulcur brihlante dans le gros orteil gauche, pr~s de l'ongle, la nuit. Doulcur s6cante daris le gros orteil droit, le matin en marchant (le quatri~me jour). Fourmillernent dans le, gros orteil, comme s'il avait Wt ge16 (le second jour). 990. - Prurit aux orteils, apre's l'exposition h IFair froid. Prurit aux orteils et aux pieds, quand uls s'chauffent en rnarchlant; ii cesse de suite apr~s la marche (au. bout de trente jours). P1rurit, avec rougeur luisante, aux gros orteils, qui sont douloureux quand on appuie dessus (au ])out de quatre jours). Prwi aux orteils, avec 2'ougeur, comme s'dls avaient dtW gehe's, plus vif apr~s s'6trc gratt; le soir (le troisi~mc, le quatri6me et le seiziii'me jour). Dartres enire les orteils. t)3.- Les cors sont tr~s-douloureux. Tiraillements dans les meinbres. SSensation de tension cuisante sur le dos des mains et des pieds, comame s'i1 6tait enfi6. ALUMINA. 291 Continuellement ardeur et 16ancenents h 1'anus avec raideur dans le dos, qui gene les mouvements. (Douleur compressive sourde dans les os, ceux surtout des jambes, de la poitrine et du dos). '1000. - D6uleur rhumatisiale dans1pomoplate gauche, le bras, les mains et les j ambes, surtout le soir (le troisisme jour). Douleur pass-agre dans 1'6paule droite, le sacrum et le ventre, qui sont ensuite comme contus (le second jour). Douleur contusive dans les lombes, au-dessus des hanches, et dans les muscles des mollets, en marchant. Douleur contusive dans le dos et tous les merubres, de menme que pendant une fievre intermittente. En rentrant dansla chanmbre, au retour du grand air, anxi6t ct nausees pendant qu'il panle. 1005.- Apr~s avoir 6te au grand air, surexcitation et regard fixe; ensuite, i chaque mouvement, frisson et sueur, avec froid a la tote; en allant se coucher, la tote, les mains et les pieds sont chauds. Pendant des efforts physiques, une chaleur parcourt tout le corps, puis horripilations et frisson, avec andeur dans le bas-ventre. Pendant des travaux physiques, sorte dc crampe, d'engrourdissement, dans toute la jambe gauche en remontant, et aussi dans le bras. gauche, avec engourdissement 'ertigineux de La tate, par 'cc~s (le quatorzismejour). 'ous les muscles sont comme par(alys~s. Le matin, faiblesse paralytique dans tous les membres, avec stupeur, par acc~s de qjuelques minutes (le dixinme jour). 1010. - Raideur dans les mains et les pieds, comme s'ils 6taicnt engourdis, le matin, au r6veil; elle se dissipe aprts s'^trc lcv6 et avoir un peu march6. Engourdissement du quatri'ine et du cinquieme doigt, du gtenon droit, et enfin du talon, apr~s s't~tre tenu assis. DWmarche lente, vacillante, comme apre's une maladic grarve. Acc~s vens le soir; vertige, avec battements de coulur continuels, ct grand malaise, cc qui dune toute la nuit. En entrant dans La chambre, aprls avoiie dte au grand air, anxidkle et nausees en parlant. 1015. -Acce~s le soir, violents maux de reins c vertige, ensuite envie d'aller h la selle: elle ne rend quc du sang; les reins sont coinrne paralysis; elle ne peut se tenir assise droite. 29i~ lMALADIES CHRONIQUES. Acc~s; affiux du sang vers la tate, obscurcissement de la vue, vertiges, tinternents d'oreilles et envie de dormir. Acc*s; d'abord ii reste assis tranquillement, sans repondre; puis ii gemit pendant cinq minutes; ensuite rire spasmodique durant dix minutes, suivi de pleurs; apres quoi, alternativenent rires et pleurs. be soir, dans le lit, propension au rire spasmodique (le cinquirme jour). Surexcitation tremblante de tout le syst~me nerveux. 1090. - Pulsation 6branlante par tout 16 corps. Sentiment de constriction dans le doigt indicateur droit, et dans le pied, comne si les tendons dtaientftrop courts; s'il touche quelque chose du doigt, iilui semble que cet objet soit 6lectrise. Pendant le repos de l'apr~s-midi, lorsqu'il veut s'endormir 6tant assis, secousse semblable h une commotion 6lectrique, dans la tate et les membres, avec stupeur. Plusieurs commotions dans le. bras etlaussi dans la tate', avec anxi~te. be soir, convulsion dans les deux jambes h la fois, surtout les jambes et les pieds; ensuite propension des bras h se tordre et " s'6tendre en avant. 4025. - Convulsions. involontaires rai et li et mouvements d'un pied, des doigts. Mouvements involontaires de ]a tate et d'autres'membres." Convulsions dans tous les membres. Douleurs dans les membres, comme si les os 6taient comprimes, avec pression dans les articulations. Incpuiitudes dans les pieds, qu'il remue sans cesse. 1030. - Agitation dtant assis et couche; elle est obligde de changer a cliaque instant ses pieds et ses mains de place. La plupart des incommodit~s paraissent naitre dans la position assise, et dininuer en marchant. Immediatement apr~s le diner, tous les symptOmes augmentent. La plupart des sympt~mes 6clatent peu aprNs le diner et dans la soire'e. Beaucoup de sympt6mes paraissent aprcs leldiner, et persistent jusqu'ausoir, tandisqu'ils disparaissent la nuitet dans lamatinee. 4 035. - Les pommes de terre surtout paraissent aggraver les sympt6mes, ou les reproduire. Cest apr~s avoir mangd qu'il.se trouve le mieux. ALIUMINA.. 293 Il se trouve un peu mieux d'un jour 'I l'autre. Ii se trouve assez bien dans la jourru'e; c'est le matin et le soir qu'ont lieu la plupart des symptomes. II parait se trouver mieux au grand air et Le soir. 1040. -II se refroidit aisdnent; mime dans la chambre, ii s'enroue, ce qui diminue en allant au grand air. Sueur au moindre mouvement; plus tard, frisson, comme aprL's un refroidisserent. Sensation dans Les rembres comme s'il s'6tait refroidi; pendant la journie, il iprouve souvent du froid, et le soir, il a chaud 'a la figure. Prurit insupportable par tout le corps, surtout quand ii a chaud, et dans le lit; il est oblig6 de se gralter jusqu'au sang, aprCs quo la peau est douloureuse. Pruit par tout le corps, surtout 'a la face (le septie'me jour)..1045.-P. rurit ý et lii, sur de petites parties du corps, La plupart du temps le soir, qui ne cesse pas en se grattant. Violent prurit par tout le corps, comme s'il allait paraltre une eruption (au- bout de cinq jours). Prurit rongeant h'la peau du corps entier, qui diminue peu en so grattant. Prurit lancinant au dos et au c6t6 du ventre (le second jour). Elancements par-ci par-hi dans tout le corps, surtout le soir. -1050. - Les boutons (pelits, blancs, groupes, pruriteux) augmentent. Les boutons d6mangent, surtout le sob'. Eruption miliaire tre's-pruriteuse aux bras et aux jambes, sans rougeur, avec saignement apr's qu'on s'est gratte. Cuisson dans les dartres. Les petites l6sions de la peau cuisent et s'enflamment. '1055. - Grand accablerent du corps, surtout apr~s avoir Wt6 au grand air, avec baiillements, pendiculations, somnolence et envie dewe couclewr, ce qui cependant augmente La lassitude (du premier an tro'isi~me jour). Detente du corps entier, avec diminution de La facult4ii penser, chaleur inegale au visage et anxi6t6i (le quatrihme jour). Panrle --marcher un pen le fatiguent. Gr igue causie surtout par la parole. Lassitudi:ex'trme: ii est force 'de s'asseoiro 1060. - Accablement tremblotant. 294/ 21ALADIES CHRONIQUES. Avant midi, accablement et frissonnements; apres midi, froid dans le dos, horripilations. Accabiement g6ii6ral, av-ec frissons et mal de tate (le trente-troisiime jour). Accablernent, 6tourdissements, pouls souventfdbrile, inaptitude au travail pendant plusieurs jours; peu d'appdtit aussi; au sortir de table, envie de dormir, pesanleur dains le ventre, frequents rapports incomplets (au bout d'un mois). Abatteinent, accablement; i" peine peut-elle lever les jambes; envie (Ie dormir, paresse (le vingt-deuxieme jour). iO65. -- Irrdsistible propension 'a se coucher (au bout de trois heures). Lassitude, envie de dormir. Bitillenents et envies de dormir, qui se dissipent au grand air. Bitillernents continuels, melne avant diner, sans envie de dormir. Envie de dormir dans la journde. ~10-o.'-. Grande faiblesse, sonrneil irrdsistible avant midi; elle se couche et lort tine heure; en se rdveillant, elle ne sent plus de failblesse, et se troive tr~s-bien. Grande envie de dormir le soir, mn~me dtant deboUt. Grande envic de dormir dcs six heures du soir. Elle s'endort de bonne heure, le soir. Le mnatin, envie de dormir, lassitude, bAillements. 107Ci. - Le main, aprls nun sommeil agit, lassitude: ii ne veut pas se lever. II dormirait volontiers, toujours le matin. I dort plus longtemps qu' l'ordinaire le matin, mais ii ne s'endort pasicd suite le soir. Ii s'endort tard le soir, 'a cause des nombreuses idecs gui lui passent par la tkte (le second jour). * 11 no peut pas s'endormir avant une heure du matin, mais ensuite ii dort bien. 1080. - Ii ne peut s'endormir avant minuit, emp~che qu'il en est par Lne pesanteur dans les bras. 11 ne pelt s'endornir avant minuit, et ne fait que se retourner dans Il lit (Ic second jour). La nuit, inquidudes dans tous les menbres, gui emp&hefit de s'endormir. 11 ne peut trouver de repos nulle part; ii ne fait que se retour ALUMINA. 9 FL; ner, et tout liii fait mal; plusieurs nuits de suite (au bout de quin~ze j ours). Sommeil agit6, ii ne fait que se retourner dans le lit; ii 6prouve de la chaleur et de P'anxi6te'; convulsions dans, les membres, et sursaut avant de s'endorrnir. 1085. - Sommeil tr~s-agit6, les premi~res nuits. Sommeil agite'; elle se retourne souvent; elle a chaud;- elle reste presque tou~jours d~couverte; son sommeil nWest qu'un assoupissemnent, qui ne la rafrai~chit pas; beaucoup de raves; reveil fr.quent (le septi~rne j our). Sommeil inquiet, avec mal de dents. Frequent rdveil, la nuit, pendant huit jours (le douzi~me jour). Rdveil avant minuit, par une toux s~che, d'abord avrec froid, puis avec chialeur s~che. 4090. - Apr~s minuit, sommeil agit6; ii se r6veille souvent, et ne fait que se retourner dans son lit. La nuit, au lit, battements dans les racines des dents. A minuit,. rdveil par des pincements et des gargouillements dans le ventre, qui cessent vers le matin (au bout de douze j ours). Mal de tt~te, la nuit, dans le lit. Le soir, dans le lit, douleur corripiente Lauf'creux de l'estomac. 4095. - La nuit, violentes douleurs dans le jarret, jusqu'au talon. R1est re'veilld la nuit par des spasmes et de l'oppression de poitrine (apr~s iine marche fatigante la veille). A quatre heures du matin, rdveil par un froid ge'n~ral, avec violente constriction da-ns l'estomac, et 6ructations qui soulagent:ensuite quatre sbelles liquides,. suivies de cuisson "al'anus; le froid dure jusqu'au soir, (le trente-deuxi~me jour). La, nuit, au. r'veil, anxi~t6, oppression et forte suour. __. eýl quatre ou cinq hieures du matin par une anxi6t6 pr~cordiale, ~cme Si la suour allait se d~clarer; l'anxi~t' es ns eat 1400. - R~veil, le matin, avec des pensees attristantes sur de pr6 -tendues douleurs ressenties pendant le sommeil. Re'veil, le matin, avec abatteinent., sans qu'on ait une conscience nette de ce qu'on 6prouve'. Rdveil,. le matin, avec nausees et accablement, comnac si le sommeil n'avait pas rafraichi; pouls vite, febrile, avec ehaleur interne (le t~roisi~me, --our). Le matin, au lit, en s'6v&%eillant, sensation tiraillante et cuisante dans I'ur~tre. 296 296 MALADIES CHRONIQUES. Sursaut, apr~s minuit, cause' par un reive inqui~tant (un cheval le poursuivait et voulait le mordre) (le dixi~me jour). 1105. - Rehreil en sursaut par la frayeur, av-'nt ininuit (le septi~me jour). Elle panle, nit et pleure en dormant. Elle panle beaucoup en dorm-ant, comme si elle avait de mauvais reves. Avant minuit, sommeil fort agit6, avec pleurs abondants, sans conscience, pendant quelques minutes. Elle g6mit la nuit, comme si elle pleurait, ce dont elle ne se souvient p~is elle-me'me en s'iveillant (le septi~me jour)..1110. - La nuit, ii sort de son lit les, yeux fermies, et va d" une chamnbre dans une autre, en se frottant les yeux; rapport6' dans son lit, P'enfant s'endort de suite. Le sommeil est trop profond: ii faut le re~veiller. Sommeil plein de reves, airece rections. Le sommteil est profond, vers le matin, avec r~ves qui occupent beaucoup (au bout de dix heures). Bon solmmeil, avec beaucoup de reves (agr~ables). 4,115. - Re~ves agre'ables. Reves confus. Rave gui remplit de honte. Beaucoup de r~es, mais tous de'sagre~ables. Raves do disputes et de contrarie't6s. 1]120. - R'ves d'6toiles qui tombent, d'incendie, de maniage. Rdves de voleurs, avec rdveil inquiet. 11 nave avoir commis un vol. Rave de mort et d'entenrement. Raves tourmentants, gui, au. reveil, laissent la crainte de la M~ort. '1125. - Ik'ves inquietants, avec somrneil agit6. Re^ves inquhitants, le matin, le sommeiI 6tant bon d'ailleurs (u de douze j ours). Rives, effrayants et cauchemar. Ri'ves inquie~tants, et tourmentants. En r~vant, ii croit tomber d'un lieu MMev. I1430. - 11 rave pie sa voiture tombe dans la rivi~re, et s'dveille tout effray6. 11 rave de serpents et autnes animaux gui 1'elfrayent. 11 rave de spectres, et cnie la nuit au poin.t de s'6veiller. Toute la nuit, froid et sommeil agit6 (le trente-troisi~me jour).` ALUMINA. 297 Frissonnements aupr?~s d'un po ^Me chaud (le quinzi?~me j our). 11 '5L.e soir, h sept ou huit lieures, le fr-oid P'oblige h se coucher, et ii est longtemps dans, le lit sans pouvoir s ecliauffer (le cinqui~me j our). Tr~s-sensihle a P'air froid, surtout auxýpieds; Froid irtte-2ne et fr'isson, avec pendicul" ions, que les boissons Mau'des augmentent. 11 a froid au grand air. 11 a froid par tout le corps; les pieds sont glace's, toute la journie, avec; chaleur hi la te^ te, m~me dans la chamibre (le premier j our).1140. - Froid inte'rieur, chaleur ext~rieure, surtout aux joues, qui sont d'un rouge foncd, comine chez les buveurs dXeau-de-vie. Froid interne; joues chaudes et fr-oid aux mains (1). Froid qui parcourt le corps, sans soif, sans chaleur ou sueur apres, de quatre 'a six heur~qqdu soir, avec douleurs pulsatives dans le front et Pocciput, qdi f:;diminuent en appuyant la main dessus (le neuvie'me jour). Froid, rapports continuels, amertume dans la bouche;1 x de salive, grand accablement, mal de tate atfreux, surtout au vertex, avec v^'~e (2) (le trente-quatri~me jour). Frissons fr~qllents, le soir (le second jour). j 4~ Tous les deux jours frisson f6brile par tout le corp *7vers le soir, sans soif, avec de'faut d'appe'tit, insomnie et a6 tion dans le lit. be soir, mouvements frbriles; frisson et froid, que le mnoindre mouvement augmente; chaleurs passage~res a% la face (le premier ijour).Fi~vre le soir; grand froid, vers cinq hieures, surtout au dos et aux pieds: au bout d 11une demi-heurc, sueur saiis soif (le sixicisme et le septi~me jour). Fi~vre le soir; froid et chaleur qui alternent souvent ensemble, avec chaleiir de la face, froi~d 6t frissons dans tout le reste du corps. Froid interne, avec, chalqbw Mains et aux lobules des oreilles (aul bout de deux heue) -I 50.-Apr~s une der9xheur6 de fri sson, chaleur au Corps et. sucur lJa face. Chaleur agr6able, passag~ire au c6tiklroit de la face, l'apr~s-midi (le cinqui~me jour). (1I) La bryon&ýL I'antldote de la fi,,,vre provoqu&e par 1'alumine. (2) Soulagt6 par une dose d'p6cacuanbia. 298 '%MALADIES CHRONIQUES. Chaleur soudaine A la face, avec rougeur, mais durant peu (le cinqui~me jour). Sensation comme A la suite-d'un grand 6chauffement interne, en se tenant assis (les premliers jours). Le soir, chaleur par tout 1ýcorps, pendant deux heures; elle semble partir de la tate (le cin'uiime jour). 1155. - Accablement f~brile, avec chaleur interne. Vers le soir, chaleur par tout le corps, surtout aux pieds; puis frisSons: elle est oblige- de se mettre au lit, oii elle s'endort bient6t; point de soif ou d'autres incommodit6s, ni pendant la chaleur, ni pendant le froid (le onzi~me jour). Chaleur avant minuit, qui l'empdche de s'endormir. Chaleur anxieusepend ant la nuit et sueur. Chaleur suhite, avec sueur et battements de cceur. 1160. - Le matin, quand elle reste a lfit apr~s six heures, elle est prise de sueurs, plusieurs jours de suite (le neuvisme jour). 9b on de sang, augmentation du pouls, tremblement des iti s en 6crivant; apr~s le repas, ii s'y joint'chaleur par tout le corps et sueur A la face (le premier jour). 300 MALADIES CHRONIQUES. surtout lorsque les symptomes suivants existent ou pr&dominent. Poltronnerie; desobdissance; indocilit6; degouit de la vie; agitation le soir; inquietudes; anxiet6, avecfaiblesse; diminution de la facult6 de penser; vertige 6tant assis et en lisant; mal de totc habiluel; mal de tate dans lequel il semble que le front va s'ouvrir; mal de tete allant jusqu'A des naus6es; martellement dans la tate; chute des cheveux; pus dess~ch6 au bord des paupibres; sensation d'ardeur et de froid dans les yeux; trouble vacillant de la vue; mouches volantes; cataracte; myopie; duret6 de 1'ouie, avec suppuration et demangeaisons dans l'oreille; bourdonnements et tintements d'oreilles; prurit au nez; boutons suppurants dans le nez; saignement de nez, le matin, en se nettoyant; eph6lides; gercures A la l1vre superieure, sur la joue, jusqu'A 1'oreille; craquement dans 1'articulation de la mcchoire, en mangeant; ebranlement chronique des dents; grattement dans la gorge; douleur dans la gorge, comme si elle etait h vif; gonflement de 1'interieur de la bouche; rapports qui laissent un arribre-go Ot des aliments et des boissons; gocit amer dans la bouche, surtout apr~s avoir mange; grattement et ardeur qui remontent dans le gosier, apris avoir mang6; mal de tte aprbs avoirmang6;naus6esaprbs avoir mang6; 6tourdissements vertigineux en mangeant; gocit effr6n6 pour les choses sucrdes; soif; defaut d'appetit le matin; rapports aigres; soda; rapports et vomissemeno; douleur d'estomac; douleur constrictive A 1'6pigastre, en 'stendant; ardeur douloureuse dans le foie; elancements tdrebrants dans le foie, le soir, tant assis; inqui~tudes dans le basventre;,Aoouleur d'6branlement dans le bas-ventre, en se levant; constipation; difficu'tq d'aller A la' selle; mial de ventre, avec diarrhbe; selles meles de sangsaignement par l'anus (flux hdmorroidal); prurit & a'anus; hWrorroides; AMMONIUM CARBONICUM. 301 6mission de l'urine pendant la nuit; pollution; absence des desirs v6neriens; menstrues Irop peu abondanles; stdrilit6, avec des regles trop peu abondantes; menstrues durant trop peu ou n'6tant pas assez abondantes; ragles revenant trop tot; pendant les regles, pression sur les parties genitales; tranch6es dans le bas-ventre, tiraillements dans le dos et les parties g6nitales, et obligation de se coucher; ecoulement sereux par la matrice; fleurs blanches; 6coulement leucorrheique copieux, acre, qui excorie. - S6cheresse habituelle du nez; coryza habituel; enchifranement; respiration courte; asthme; loux; toux avec enrouement, le corps 6tant chaud; toux causde par un chatouillemnent dans la gorge, avec expectoration; toux pendant la journee; toux pendant la nuit; elancements dans le sacrum, en toussant; ardeur dans la poitrine; dechirements depuis le haut du c0td gauche de la poitrine jusqu'A l'articulation du bras; 6lancements dans les parties charnues de la poitrine; goitre; gonflement des glandes du cou, avec 6ruption pruriteuse A la face et au corps; douleur A la nuque; engourdissement des bras et des doigts, la nuit, le matin et quand on empoigne quelque choe; douleur dans un poignet foulde' longtemps auparavant; gonflement des doigts, quand on tient les bras pendants; engourdissement des doigts; grande lassitude dans les jambes; douleurs tiraillantes dans les jambes, en se tenant aissis; elancements dans le talon; sueur aux pieds; enflure des pieds; crampe a la plante des pieds; douleur de luxation du gros orteil, la nuit, dans le lit; ardeur dans les mains et les pieds; sentiment de faiblesse dans les membres, en marchant au grand air; r6pugnance pour la promenade; tiraillements et tension dans le sacrum, le dos et les articulations; d6viations des os; verrues; douleurs brclantes, lancinantes et tiraillantes, dans les cors; somno 302 302 MALADIES CHRONIQUES. lence pendant la. journ e*e; insomnie la nuit; cauchemar en ~7 endorrnant; chaleur fdbrile dans la tote, avec froid aux pieds; frissons le soir; sueur. On peut rdpdter avec avantage ce medicament, apr~s en avoir administre' d'autres dans l'intervalle. Respirer une dissolution de camplire en diminue l'actio-n, quand elle est par trop forte. Disposition a tre s6rieux, Humeur triste, presque larinýo~yante, vers le soir (le second jour). Tre~s-dispos6 14 pleurer, avec des pense'es de m'ort. Tristesse et chagrin. 5.-Le souvenir d anciens d~sagr6rnents le tourmente. Inqui6tudes au sujet de son e'tat maladif. Tristesse., abattement, pressentirnent de queique maiheur, avec sensation de froid, dans la rnatin~e. Tous les apr~s-midi, entre cinq et six heures, anxie'te, qui se dissipe le solir. Plusieurs apr~s-midi de suite, faiblesse et anxie't6, qui cessent le soir.,10. - Forte anxiU6. Agitation d'esp~rit, inquieude (le second jour). Point de repos, rien -ng lui r~ussit (le quatriýMe j our). Soupirs. Inaptitude il tout. 155. - Aversion pour le travail. Le inauvais temps alte're beaucoup son liurneur. Mauvaise, hurneur le inatin. Mdauvaise hunieur, parfois avec mal de tate, dans la matin&e. Mlauvaise hunie~ur cxtreh.ne, disposition 'a sc filcher; cule r&~pond avec re~pugnance (le second jour des re'gles)..20. - Elle ne trouve rien biclb be bruit lui est insupportable. L'enfant est tr~s-capricieux. 11 ne supporte pas la contradiction. Grande rnauvaise hurneur, disposition "a Ia col~re. -Mauvaise hu~ineur, colre, emporteinent, le soir (le siximeIn jour). AMMONIUM CARBONICUM.30 303 Le soir, apre"s souper, Phlumeur s'6claircit (avec cessation du mal dpAdte et de ventre). Ti~sdisps~ ~s'effrayer. Exaltation. extreme. Parfois gaiet,6 folle. 50. -,Un rien excite parfois des rires immod6r's' (au bout de trentehuit jours). 11 paraft ne pas e~tre mai~tre de lui. Cerveau presque enti~rement vride de pens~es. Perte de la m~moire et mal de tate en r6fl~chissant. Perte de la m6moire, distraction (le neuvi~me jour)..55. - Distraction extreme; ii passe ais~ment d'une id~e ~le autre, et 6met des pens~ees qu'il aurait voulu garder (le huiti~me jour). Distraction- telle qu'en parlant ii ne sait plus comment terminer son discours. 11 ne peut pas classer ses iddes. 11 panle mal, et' se trompe h~ chaque instant de inots. 11 se trompe souvent en 6cnivant et en comptant. 40. - La te'te est vide et entrepi' ise (au bout d'une demni-hieure). Stupeur dans ]a tate. Apr~s 6tre rest6 assis quelque temps (vers le soi~r), delmarche chancelante, comme dans l'ivresse. Etourdissement de suite en se Vetournant. Vertige et titubation, qui l'obligent 'a se tenir pour ne pas tomber, pendant plusieurs jours (le troisi~me j our).A5. - Vertige la nuit et le miatin (le second jour). Le matin, vertige, avec flamboiement devant les yeux; cule est oblig~e de s'asseoir. Vertige fr~que'nt, le matin, en se levant, qui dine toute la journ&e, et augmente le soir; ii lui semble que tout tourne avec I ui, mntime la'nuit, quand ii remue la tate. N~s le matin, vertige, malaise et de'faut d'appe'tit. Vertige-et naus6es, le matin, qui se dissipent bient6t en niarchant (le quatri~ne jour). )0-Mal de t6 te, le matin, au lit, avec naus~les qui remontent j usqu"t la gorge, comme si elle allait voinir:6tat qui cesse au bout (le deux ou trois heures. Mal de tkite et d'estomac, avec mauvaise humeur, pendant toute. I(n journ~e (le troisie'me jour). Mat de lWte apr~s diner (le cinqui~me jour). 304 304 MALADIES CHRONIQUES. Mal de t6te, avec pesanteur au front, d~s le matin, mais plus fort l'apr~s-midi (le troisie'me jour). Pression sur la tete, pendant une demi-heure Qe sixi mejour). 53i.- Apre~s s'e'tre e'chauffi6, pression sur toute la t~Lte (au bout de dix j ours). Mal de te~te, tant6t sur un point, tauto~t sur un autre; pression, avec 6iancements, au-dessus d'un sourcil. La te~te est fort-tlourde. Pesanteur et battement au ýfront, apr~s le diner. Pesanteur dans le c6t6 gauche de la tate, qui s'aggrave au lit (le quarante-six i e-e j our). 60. Le cWt droit de la te~te lui seinbie plus lourd (le premier jour). Sentiment de plenitude et de pression au front, comme par l'effet de la vapeut' du charbon.Pression de dedans en dehors au vertex et au front, comme si la te'te altait s'ouvrir. En se baissant, tension 'a la nuque; la telte est douLoureuse en devant, comme si elle allait e~clater. Mal de tate, sensation au front, comme s'il allait s'ouvrir. 65. - Bouillonnement dans la bosse frontale droite, comme si le cerveau -allait sortir (le second jour). Douleur constrictive dans ]a tate. Une douleur tirailLante dans le p6rioste du front la rdveille Le matin, plusieurs jours de suite, et cesse en quittant le lit. Tiraillements et d~chirements dans toute ]a lOte, le matin apr~s s etre Iev,6 et toute la jour-n~e'(le vi-ngt-troisi~me jour). Douleur rhumatismale aux tempes, le matin et le soir. 70. - Douleur rhurnatisruale derri~e PoreiLLe ace, qui remonte vers le vertex: iL semble que la ltke se f6nde. Cedphalalgie lancinante toute ]a journee. ~lancements 0h et lii dans la l~te, surtout au. c~t6 droit, et profonddment dans le cerveau, qui cessent en alLant au. grand air (le quatri~me et le quarante-deuxi~me jour)., 1Elancements dans ]a tempe gauche, que la mastication augmente. IAlancements dans ]a tempe gauche, comme produits, par un corps orbe. '75. - Coups d'epinglies au-dessus de N'eil droit. Picotemnents au-dessus de FoAeL gauche, si violents qu'il ferme souvent les yeux, apr~s le repas (le quatri~me jour). AMMONIUM CARBONICU0I. 305i Elancement t~r~brant derrire la bosse frontale droite, profond~ment dans le cerveau, pendant le diner (le second jour). Mal de tote, conme si on ]a fendait; la douleur empeche de faire aucun mouvement. Battement douloureux dans la tempe, le c6t6 gauche de ]a tate et celui de 1'occiput, parfois avec b~illement. 80. - En remuant la tete et appuyant ]a main dessus, douleur brfllante g6nerale, stutout a l'occiput, pendant longtemps. En remuant la tate, ii semble que le cerveau tombe du c6t6 o i l'on se penche, parfois avec douleurs lancinantes; synpt6me qii ne laisse pas de repos pendant la nuit, et dure plusieurs semaines. Cephalalgrie, comne s'il y avail de 1)eau dans la tehe. Le cerveau semble etre trop petit pour remplir le cralne. La tete se refroidit aisrnment. 85. - Prurit "a la tote, avec grancle sensibilit6 du cuir clhevelu, quand ii se gratte (l6 dixieine jour). Fort prurit au cuib- chevelu, surtout it l'occiput. Ii semble que les cheveux se lh~rissent, avec fourmillemeent pal' toute la tete, et sensation de froid; quand ii rentre dans la chambre en revenant du grand air. Les cheveux sont douloureux quand it y touche. La peau de la tkje et les clieveux sont douloureux, quand ii passc la main dessus, ce qui cause un frissonnement (le premier soir). 90. - Les yeux sont faibles; 1'enfant cligne sans cesse. Enis'6veillant, et quand ii veut s'endormir, pression sur les pau-, pi~res, *qui emp~che de les ouiTir. Pression dans les yeux. Pression et douleur s6cante dans les yeux (le quatrieme jour). Pression et petits 6iancements dans les yeux (le second jour). 95. - Coups d'6pingles et pression dans les yeux. Cuisson dans les yeux, et prurit au bord des paupi~res. Prurit et cuisson dans les yeux, qua.le froltement dissipe, le math i (Ic premier, Ic quatri me et le douzi~me jour). Cuisson aux yeux toute la journ6e, surtout le matin, en s'6veinan[ avec photophobie, et le soir en se couchant. Un orgelet s'enflamme h Ia paupi~re sup6rieure droite, avec sentiment de tension (le second jour). 400. - Inflammation de P'angle interne de l'ceil droit, sans douleut' (le vingt-sixiIfe jour). Les yeux sont entlammds et voieni trouble. 2u I. AMMONIUM CARBONICUALM. 307 125. - Hallucination de l'ouie: ii croit entendre du bruit. Pendant la nuit, bourdonnement dans l'oreille gauche (le second jour). Aprbs minuit, bruit dans l'oreille (droite), sur laquelle ii est couchl. Bourdonnements d'oreilles, comme s'il tait sourd, ou comme s'il avait les oreilles bouch6es (au bout de dix-sept jours). Diminution de l'ouie. 130. - Sensibilit6 douloureuse de l'oreille sourde, A I'occasion d'un grand bruit; tout le corps en tremble. Ddchirednent dans la liarine gauche, et en m&eme tempsdans le coude gauchie (dans les os), se dirigeant vers la main. Tressaillement au cO616 gauche du nez. Sensation au bout du nez, en se baissant, comme si le sang s'y amassait. Douleur dans le nez, quand P'air le traverse. 135. - Tumdfaction, cuisson et prurit dans la narine droite, avec fourmillement, comme dans un coryza habituel; cette narine coule (au bout de trois jours). Petit bouton au bout du nez. Petit bouton suppurant sur le citO du nez. Une petite ampoule 4 la cloison du nez. Furoncle au bout-du nez. 140. - 11 coule du nez un liquide Acre. L'eau coule du nez, en se baissant. Le matin, en se mouchant, quelques gouttes de pus sortent d'une narine (le cinquibme jour). II moucle souvent du mucus teint de sang. En se mouchant, du sang- coule de la narine gauche (le second jour). 145. - Saignement de nez (le huitibme jour). Saignement de nez en sorlant de table (le second jour). Vive douleur au c6td droit de la face. Tension douloureuse et dechirement dans le cite droit de ]a face (le second jour). Douleur gravative dans la pommette. 150. - Douleur tiraillante dans les os des joues. Constriction de laI peau du front et du visage. Sensation comme de distension h la face; elle est obligde de se frot 308 30 AL AUDIES CHRONIQUES. ter les yeux et la figure, comme quand elle a envie de dormir. Ciwlew' au visage, en s'occupant P'esprit. Chialeur 'a la tate et au visage, avec, rougeur des joues. I5.-Rougeur de lajoue gauchie. Pidleur de la face, avec, naus~es et malaise de corps et d'esprit., rnauvaise apparence. Pileur de la tFace, avec c~phialalgie, mal d'estornac et tr~s-mauvaise, humeur (le quatri~me j our). P."ieur et bouffissure de la face, pendant longtemps, (au bout de trente jours). 160. - be matin, en s'veflant, tension de la peau de la fface (au. nez et aux 1~vres), comme si la figure Mtait enld-ee. Gonflement dur de la joue, de la parotide et des glandes du cou. Sur' la joue, de petites tachies blanches, de la grandeur d'une len~ilie, qui se de'tachent par 6cailles. Furoncles sur les joues et autour des oreilles. Petits I'uroncles (11 la joue, au coin de la bouche et au. menton, qui laissent e'chapper de la s~rositi' et du sang. 16ý5-. - Petits furoncLes au front.. Eruption de boutons ct de v~sicules au front. Petits bout ons au. front et au bout du nez. Eruption miliaire indolente au menton. Pustules purulentes, au front, 'a la tempe, At la jone et au menton. 170. - Pustules purulentes aux joues, pendant le~s rgLes. Prurit it la bouche: de'mangeaisons aux deux L6vres. Bouton cujsant ht la llre inf~rieure. Ampoules cuisantes ht la partie rouge des deux L6vres. Ampoules au coin droit de la bouche et 'a la L6vre supe'rieure. 175i. - Eruption ht la bouche. Eruption dartreuse autour de la bouche. La pcau du menton devient squameuse, avec. violent prurit, qui ne cesse pas en se grattant. La levre superieure douLoureuse, coimne si eLLe 6tait gerc6e. La L(hwre inf6rieure est gercee dans Ic milieu, cuit et saigne. 180. - Gerqures aux LMvres, mnal au coin de la bouchie. Le'vres se'ches, fendiLhkes, gercees, avec, cuisson et m~me sensation que si elles M~aient pLeines de boutons. DouLeur et gonflement des glandes sous le menton, avec tensioni pendant les mouvemients de la. bouchie. Au-dessous de la gencive, 'a la machoire, tumeur de la grosseur AMMONIUM CARBONICUM. 300 d'un oeuf de pigeon, que le simple contact de La joue rend tresdouloureuse en machant. La gencive est si sensible, qu'elle n'ose pas y toucher avec la langue (le quarante et uni~me jour). -18. - Elancements a la partie interne de la gencive superieure droite. Prurit h La gencive, qui saigne quand on La frotte. Les gencives ont de La disposition 'a saigner. Sensation de gonflement, tumefaction reelle et inflammation de la genciv'e. Gonflement des gencives et fluxion aux joues. 190. - Abc~s 4 la gencive, d'oii iL sort du pus. Douleur dans deux molaires, comme lorsqu'il entre du sucre dtus une dent creuse. Violent maL de dents, avec chaleur du maine cat6 de La tote (an bout de douze jours). V~iolent a2nl de tete, le sob', dis qu'elle se mnet au lit; iL dure toute La nuit, et reste le ~rnme dans toutes les attitudes. La nuit, mal de dents, et Le lenderain fluxion h la jone; puis enflure du nez, avec laches rouges 'a La face et au con. 195. - Lorsqu'ill*net un liquide chaud dans sa bouche, les dents et Fun des c6tes deLa mAchoire infdrieure 6prouvent une sensation fort douloureuse, Iqui dure cinq i' dix minutes. Presque toutes les dents sont douloureuses, surtout en mitcliant; Le passage de L'air dans La bouche rend la douleur insupportable. Les dents sont douloureuses quand o'n les sere les uncs conti'e Us autres. Uiie incisive du bas devient tr2s-douloureuse en appuyant dessus; Le 'troisieme jour des regles. Mal de dents, jour et nuit, surtout pendant (et apre~s) Les repas; pendant Les rLgles; des linges chauds et la pression soulagcnt. 200. - Douleurs tirailLantes dans les dents pendant Les rigles. Odontalgie tiraillante, pendant les 2-bgles, qui se dissipe en mangeant (au bout de six heures). Mal de dents tiraiLlant, qui s'6tend jusqye dans la jouc et l'oreille, et -ne-se fait sentir qu'en mangeant. Vulsiondaris une dent caride, aprs Le diner, qui cesse eni se curant Douleurischirantes dans Les dents du haut. 310 MALADWIES CHRONIQUES. 203. - Tiraillements d-chirants dans une molaire, apre's un voyagre par un temps humide et froid (le vingt-troisi~re jour). Douleur tiraillante dans une dent molaire creuse, qui s'dtend presque dans les oreilles, et gui diminue en flairant du foie de soufre calcaire. Avant minuit, d~chirernents dans les dents etles machoires, jusque dans les oreilles, au troisieme jour des regles. De'chirements dans les molaires gauches du haut, avec afflux de salive it la bouche et rongement dans I'6paule gauche 1e dixi~me jour). Douleur (lechirante dans les dents du haut, a gauche 1e trentesixitmIne jour). 210. - I scmble.y avoir, ic la racine des dents, un abces que l'afflux dte F'air oila pr: ssion en maichant doit faire ouvrir. Elancements dans une dent molaire saine, au grand air. Mal de (ents lancinant sans interruption, pendant huit jours. Douleur lancinante dEns les dents molaires, en les appugant les unes contre les cautres (de suite et le second jour). Violent Olancement dans une dent creuse, en y touchant de la langue. 215. - Douleur cuisante dans une dent molaire creuse (au bout d'une deini-hieure). Douleur de dents compressive et pulsative (au bout de trois jours). be soir, inal de dents, conme si elles 6taient serrdes~dans un 6tau. Sensation (lans les dents, conune si elles n'avaient pas la force de mordlre. Les dents sont tris-agacees. 220. - Agacement des molaires, qui, lorsqu'on appuie dessus, semblent ne pas tenir. Les dents sont comne du coton, et semblent trop longues. Les dents sont souvent comrne tropi- longues. Une (lent qui avait Wt~ souvent douloureuse autrefois, semble ftre trolp longue, et devient sensible (le second jour). En suqzant ses dents, ii sort du sang d'une molaire. 22W. - La carie des dents fait de rapides progr~s. Les dents tombent, m~me celles qui sont saines. Vtesicules cuisantes au c6t6 interne de la knvre infdrieure. YWsicule blaitichftre douloureuse au c6t6 interne de la l6yre inf&rieure. La face interne desjoues se couvre de vdsicules indolelftes. 230. - Vsicules i la langue, surtout A son bord. AMMONIUM CARBONICUM. 311 Vesicules au bout de La langue, avec cuisson, qui empechent de parler et de manger. Wsicule purulente sur la langue, avec douleur cuisante, lancinante, surtout au bord e-t a la face infdrieure de l'org ane. Petit uIc~re au bout de la langue, h chaque mouvement de laquelle ii cause de la cuisson. Douleur cuisante au palais, 1orsqcue la -langue y touche. 255. - La moiti6 ant~rieure de la langue est comme dure, le matin de quatrieme jour). Cuisson au bout dela langue, plus forte quand on y touche. Rougeur et inflammation dan's la bouche et le pharynx; tout est douloureux, comme " vif. Sensation dans la bouche comme si elle dtait gonflde. La cavit6 buccale lui paralt si 6troite qu'elle ose h peine ouvrir la bouche et remuer la langue, parce qu'elle craint de toucher les parois (le quaranti~me jour), 240. - L'action de parler devient souvent difficile, comme par effet de ]a faiblesse et d'une douleur semblable aux maux d'estomac (au bout de trois jours). Mal de gorge vers le soir. Douleur dans la gorge, en avalant, commne si l'amygdale droite etait tum ffizee. Gonflement des amygdales, avec gene de la d~glutition, surtout le matin ct le soir. Sensation d'un corps dans la gorge qui cmnpeche?'ait d'avcder, le matin et le soir, avec serrement de gorge. 245. - I1 lui semble avoir dans la gorge, A droite, quelque chose qui l'empiche d'avaler (au bout de six minutes). La gorge est s~che. &~cheresse et grattement dans la gorge. Douleur cuisante dans La gorge. Ardeur dans la gorge et le long de l'Fsophage, comme s'il avait bu de l'alcool.'., 250. - Mal de gorge, 6iancement, tiraillement ou cuisson, qui augmente en parlant (le troisi~me jour). Pression dans la gorge, des deux cbt6s, avec gonflement ext~iieur. Le soir, s6cheresse dans la bouche, h laquelle boire ne remddie pas; la bouche est comme grillde le matin. Grande chaleur et s6cheresse dans la bouche, La nuit (au bout de douze jours). 312 312 MALADIES CHRONIQUES. Sdcheresse dans la bouche et la gorge. 255'i. - Le matin, en s'dveillant, s6cheresse dans la bouche et la gorge. L'apr~s-midi, et le soir, s~clieresse dans la bouche et la gorge. Les l6vres' sont toujours s~ches et se collent ensemble (le quinzi eme j our). Afflux d'eau sah~e dans la bouchie. Elle est obliqe'e, pendant plusieurs jours, de cracher beaucoup de salive. 260. - Afflux fr&~quent de salive aqueuse "a la bouche; elic est oblig~e' de cracher sans cesse. Mauvaise haleine, qu'elle-me'me sent, pendant longtenips. Gofit douceiltre dans la bouche, semblable h celui d'une salive in~lee de sang (le cinquie'me j our). Gofit de sang dans la bouchie, pendant toute la durde de I1Itexperience. Le mahin, mauvais gofit et mauvaise odeur dans la bouche. 265i. - Le matin, go fit amer dans la bouche, et toute la journe'e des naus~es (au bout de dix jours).be mnatin, en s'6veillant, gofit amer dans la bouche (le second j our). Mauvais gofth, acidule, dans la- bouche. Goi~t aigre darms la bouche, apre's avoir bu du lait. Les alimnents ont un gomlt cmiqre et mn~tallique. 2970, - Rapports continuels. Ilapports souvent interrarnpus, surtout le premier jour. Eructations freiquentes, le soir et apr(%s le diner (le cinqui~mejour). Rapports ayant le gofit des alimnents. 275. - Pendant et apr~s is soupel', rapports ayant le go~th des aliments (ie dixi~me jour). Rapports acides. Sod~a frequent. be matin (apr~s le froid fdbrile) hoquet (le second jour). Le matim, nause'es et languc charg6e (au bout de limit jours). 280. - be matin, au lever, nause'es j usqu'apr~s midi, avec froid par tout le corps, puis vomissement d' eau aigre; pendant les r~gles (au bout de cinquante-cinq jours).En marchant, ddgotlt et nause'es (le quatri~rne jour). Absence continuelle de la soif, pendant toute la durde de 1 11experience. AMMONIUM CARBONICUM.33 313 Soif continuelle. Soif qui persiste tout l'apr~s-midi (le sixieme jour). 285. - Point d'app~tit, mais soit' continuelle. Elle ne peut pas diner sans boire (au bout de dix j ours). Peu de falm et d'app~tit (quoique les aliments lui semblent bons) (le vingt-huiti~me jour). Point d'app6tit le matin. Le lait ne lui r~ussit pas. 290.- Point d'app~tit pour (la viande et) cc qui est cuit; elle ne mange que du pain et des aliments froids, plusieurs jours de suite (pendant les r~gles). Augmentation de la faim. et de l'app6tit (le premier et le second jour). Faimn et appdtit tre's-considirables (au. bout de dix-huit jours). Faim canine (au bout de deux heures). A midi, augmentation de la faim, et cependant peu de chose suf/itt pour la rassasier (le,, itri'me ct le sixi'mc jour). 295. - Efn dinant, clialeur au visage; egalement apr~s diner. Pendant lc diner, d~chiremcnt dans la tempe droite. Pendant le diner, ct apr~s, malaise et abattement (pendant les ri,gles) (le neuvi~me j~our).Pendant le souper, d~gofit et mal d'estomac (le huititme jour). Apr~s le souper, 6lanccments dans la poitrine. 500. - Apr~s avoir mange' naus'ees. Tous les jours, aussitot apr~s le diner, nause'es et envies de vomir, pendant pr~s d'une heure. Au sortir de table, malaise, avec pesanteur h l'cstomac et au fronit, pendant quciques heures (au bout de quatre heures). Apr~s avoir mang6, pesanteur d-ans 1'estomac. Apr~s avoir pris des aliments quelconques, sentiment p~nible de, pression 'a la. region pr~cordiale, puis naus~es et vomissements de tout ce qui a Wt mange", ensuite saveuracide dans la bouche; pendant cinq jours (aun pout de seize jours). 305. - 1i devient difficile d -,.ler apr~s avoir mange'. -Sentiment de surchiarge dgiestomac, pendant trois hecures apre~s lc repas. L'estomac est trop plecm (pendant Ics r~gles). Sensation de vacuit6 de 1'estomac._ Mal d'cstomac, avcc tendance Ai cc que 1'eau vienne "a la bouche (le sixi~me jour). 31 It 314 MALADIES CHRONIQUES. 310. - Endolorissement de 1'estomac, m~me quand on appuie la main dessus (le quatri~me'jour). Les habits pe~sent sur l'estomac. Pression "a l'estomac. Pesanteuir d'estomnac aprs avoir man ge. Pesanteur d'estornac apr~s le souper (au bout de douze heures). 315. - Pesanteur et pression 'a 1 dpigastre. Pesan teur d'estomac, avec naus~es et sensibilit6 au creux de 1'estomac. Pression et constriction dans 1'estomac (et dans la poitrine), avec de'go ut et naus6es (le quatri~me j our). Pression 'a Pestomac, dOs le matin, qui ddg6n~re en. nauseles et envies de vomir. Pincement, roulement et gargouillements dans l'estomac. 320. - Ronigement, au c6te' droit de Pestomac. Douleur d~chirante, te'r6brante, 'a la r6gion stomacale, qui s'6tend jusqu'h' la premi~re vert~bre lombaire. Sentiment de froid 'a la region stoniacale. Ardeur 4i la r6gion de Pestomac. Clialeur bri-LIante, d'abord dans l'estomac, puis aussi dans le ventre (peu apr~s la prise du m6dicament). 325'.' Chaleur dans Pestomac, qui se r6pand de Ih dans les intestins, comme s'il avait bu un vin gdn~reux (au bout d'une demihieure). Douleur pressive au-dessous des c6tes droites, h ia region du toie. Douleui' cuisante dans le foie. A Elanceinents au-dessous des c6tes gauches, le soir. Pression au-dessus de l'ombilic, semblable "a celle que causerait un bouton. 330.- A trois heures du matiri, re'vei1 par un violent mal de yentre, deux jours avant les r~gles (le quarante-unie'me jour). Pression dans le bas-ventre pendant trois hieures, et m~me en dinant (au bout de deux heures?. Douleur pressive dans le M616 gauchiI~e du ventre, le matin (au bout de douze hieures). Compression douloureuse dans les deux c6t6s~du baus-ventre, seulement tandis qu'il est assis; le mouvemnent et les pendiculations la diminuent (le cinqui~me jour). Constriction douloureuse soudaine des intestins jusqu'h la rdgion AMMONIUM CARBONICUM. 315 de l'estomac, qui diminue en serrant le ventre avec les mains, et cesse apr~s s'etre mis an lit (le trente-troisi~me jour). 335. - Mal de ventre, consisrant en constriction et pincement, d'abord an haut, puis an bas de labdomen, le matin, et d'une maniere si violente, qu'il en r~sulte des naus~es, avrec afflux d'eau 'ala bouche, allant presque jusqu'a la syncope, et des frissons, douze heures avant l'apparition des r~gles (au bout de neufjours). En dinant, gargonillements dans le c6t6 gauche du ventre, qui cWdent plus tard a des vents par le has. Avant midi, violent pincement, avec constriction et roulement dans le ventre, qni survient en allant an grand air, et que diminuent des serviettes chandes et le d~cubitus sur le ventre; cc sympt6me reparalt le soir, et aussi le lendcmain, sous Pinfluence du froid; ce jour-la, il s'apaise dans la chambre (lc dix-septihme jour). Spasme constrictif profond dans le bas-ventre, en se baissant, ce aussi dans le sacruni (le trcnte-huitinme jour). Serrement et gene dans le ventre. 340. - Douleur s6cante dans ~lebas-ventre, qui est trs-resscrr6 (le seizibme jour). Le matin (a sept heures), violentes coliques (au bout de quarantehuit heures). Tranchides et cuisson dans le ventre, semblables h celles quc produiraient des vers, avec douleur constrictive a l'estomac, froid et sueur; elles ne permettent de s'endormir que vers le matin, ct reparaissent an rdveil. Elancements dans le bas-ventre, qui l'emp~chcnt de marcher. Le soir, en se baissant, dlanccments dans le c6t6 gauche du ventre. 345. - En se tenant dehout, 6iancements profonds en travers du bas-ventre. Ardeur profonde dius le c6t6 gauche du ventre (le second jour). Pesanteur dans le bas-ventre. (Pincement et) vifs dlancements dans I'aine droite, en s'8tendant (le trenti~me jour). Pression douloureuse dansrj pli de la cuisse. 350. Sentiment de pImnif t et de vents dans la r6gion ingui- nale gauche. Tumeur dlastique, deja grosse du oi a dans Paine gauche, lc soirlprss s'dtre mis anulit, - ee dondecoantuiv en cet endroit; AMMONIUM CARBONICUM. 317 personne ne peut pas marcher du tout (au bout de sept jours). Les h~morrholdes sortent m~me quand il ne va pas 4 ]a selle, mais rentrent dbs qu'il se couche. 580. - 11 survient des h6morrhoides, qui causent des douleurs cuisantes et suintent. La nuit, il ne peut pas dormir, 'a cause des cuissons it l'anus, qui, jointes h une forte envie d'aller 'a la selle, l'obligent a quitter le lit. Prurit h P'anus. L'enfant s'4corche entre les cuisses. Forte envie d'uriner, avec douleurs secantes dans la vessie. 385. - Continuelle envie d'uriner, mame la nuit, avec diminution de l'urine, qui sort en causant de l'ardeur. Elle est obligde de se relever pour uriner. 11 urine plusieurs fois pendant la nuit, et parfois en abondance. L'enfant laisse 6chapper involantairerent l'urine pendant la nuit [Le matin] (la premiere nuit, la seconde, et au bout de seize jours). Envies d'uriner tres-fr6quentes, surtout le premier jour. a90. - Fr6quentes et abondantes 6missions d'urine, surtout le soir. Urine trouble, plus abondante que de coutume. L'urine est d'un jaune trbs-pcle it midi: c'est la premiere 6mission depuis le soir pr6c6dent. Urine blanche, sablonneuse, pendant plusieurs jours (au bout de neuf jours). L'urine, aprbs le'diner, est rougeAtre, comme de l'eau m4l6e aver du sang. 395. - 11 sort du sang par l'urbtre. Aprls l'6mission de Purine, fort tiraillement dans l'urbtre (le soir en allant se coucher). Beaucoup de demangeaisons aux parties g6nitales. Prurit au scrotum. Sueur au scrotum. 400. - RelAchement frkfhent du scrotum. Douleur tiraillante dans les testicules. Parfois tiraillements dans les testicules, qui cessent en relevant ces organes. Augmentation du poids des testicules; il est oblig6 de prendre uii suspensoire. Douleur portant au coeur dans les testiculeg et les cordons spermatiques, avec sensibilit6 des testicules au toucher: cette douleur 318 3i~ MALADIES CHB.ONIQUES. est presque, toujours causee par des erections nion pro'voqu~es. -Ow. - Erections 'continues, sans provocation, le matin- (le treizie'me jour). Eirection, sans de'sir du coit (le sixi~me jour). L'.appitit vWnerien sommeille pendant longtemps (au bout de sept jours). Absence totale de IlItappe'tit v~ne'rien. Aversion pour l'autre sexe..HO. - Violents d~sirs ve~neriens, sans pens6es voluptueuses, et presque sans 6rection (au bout de cinq jours). Vifs d~sirs vWnhiens, avec tremblement du corps, presque sanis 6rection. Pollutions presque toutes les nuits. Pollutions deux jours apre's le coft. (Agitation extrelme du -sang et battements de cceur apr~s le coit).!I':.-- Fort, prurit 'a la vulve. Ecorchures h l'anus et 'a la vulve, qui causent de la douleur, surtout en urinant. Gonflement, prurit et ardeur 6 la vulve (au bout de douze join's). Prurit continuel au pubis, qui revient toujours apr?~s s'6tre gratt6. Les r(%gles retardent de trois h cing jours, et une fois manquent tout ht fait.,120. - Les r?~gles avancent de six jours. Les O~gles, d'ailleurs toujours re'guli~res, avancent d'un jour. Apr~s une longue promenade en voiture, ch Pair froid, les r~gles avancent de quatre jours; elles sont tre~s-abondantes, surtout la nuit, coinme, aussi dtant assise et en -voiture; auparavant, don - leurs pinq~antes dans le ventre, avec d6faut d'app~tit. Apparition des rfýgles le dix-huiti~me jour (-au bout de sept jours). Le's i'gles coulent avec plus d'abondance (de suite). 42~5. - Le sangr menstruel est noirahtre, souvent en grumeaux, avec doulew's spasmnodiques dans le ventre, et selles dure~s: Ncoulemnent est tr~s-copieux. be, sang des rý.gles est tort' pen color6. be sang m~enstruel est Si (Acre qu'il excorie les cuisses, oii" la femme eprouve ensuite des cuissons. Mal de ventre cet de reins avant les r(ýgles. PaIdeur "a la face avant et pendant les r~gles. 050. - Tristesse misu'rmontahle pendant les r~gles. MA.al de dents pendant les r~gles. AMMONIUM CARBONICUM. 3.19 Pendant les regles, violents mauvx de ventre, avec pression et tenI sion eitre les omoplates. Violents ddchirements dans le ventre pendant les rlgles, qui ont avanc6 d'un jour. Grands maux de reins pendant les r~gles. 4,35. - Violent coryza pendant les r1gles (le neuvi~me jour). Pendant les r~gles, grand abatterent general, surtout dans les cuisses, avec baillements, naux de dents, maux de reins, et disposition 'a avoir froid. Fleurs bla7iches abondantes (apr~s deux, sept, huit, neufjours). Fleurs blanches aqueuses, qui causent de La cuisson (le treizilme et le quatorzi~me jou.r) Fi'rquenzts 6ternunzents le matin, dans le lit. 440. -e Eternurnents violents et frequents (le cinqui~me jour). Obturation du nez. Le nez est tr~s-bouch6, sans coryza. La nuit, le nez est tellement bouch6, que La personne ne pent respirer que par La bouche (au bout de quatre jours). Aprcs avoir bien dormi avant minuit, le sujet est ev'eill6, vers une hieure du, matin, par de l'anxietM, comme s'il allait ktouffer, parce que le nez est enti~rement bouchd, et qu'il ne pent respirer qu'avec peine, La bouche ouverte, de sorte que La poitrine est couloureuse h cause de La difficult6 de La respiration (an bout de douze jours). 4451. - Coryza.; le nez' est bouchd, et La voix altdr6ee. Coryza: La narine gauche est bonchee. Enchifr~nement: I'air ne pent passer par le nez, surtout La nuit. Coryza (le cinqui~me jour). Violent coryza, avec ddchirerents dans&la jone gauche. 450. - Coryza, des plus intenses, avec toux, 1,suinte de l'eau par le nez, sans coryza. 11 lul coule sans cesse du nez un liquide Acre, qni cause de La cuisson A La lavre superienre; pendant les rogles (le qnarante-troisi~me jour). Tiraillement an larynx, des deux c6t~s du cou. Prurit liraillant, lancinant, dans le larynxl 45. - Enronement, s~cheresse dans la gorge. Sdcheresse de la gorge, qni augmente en parlant (e second jour). ý20 ~32O MALADIES CHRONIQUES. E nroucrnent coiisidirable et frequent. Enrouernent qui ne permet pas de parler haut Qe seizi~me jour). Ernbarras de la poitrine, qui permet 4i peine de parler, avec coryza, et crachiats muqueux, ahondants, surtout le matin. 4060. - La poitrihie est embarrasse'e; sa voix. devient rauque quand ii parle haut. Catarrhe, avec durete' de l'ouie et ardeur 4t l'6pigastre. Exscr~ation fre'quente, 'a cause des mucosit~s qui s'amassent dans la gorge. Bruit com-me de mucosit6, dans la trach6e-art~re, (pendant plusieurs j ours).Le soir, au lit, ii tousse pendant un quarL d'heure. 1,65. - Toux Pendant la nuit. L'enfant tousse heaucouR tous les matins, vers trois et quatre heures. Au milieu de la nuit, violente toux s?~che. Toux, avec, serrernent de poitrine Oe sixi~me jour). Toux, avec ser-rement de la poitrine, le soir, dans le lit, pendant une demi-hieure. 4710. - Toux des plus violentes et venant du fond de la poitrmne. Toux qui resserre la poitrine. Toux dans laquelle la poitrine fait mal, sous le sternum, comme si cell etait ih vif. La toux excite dans les mAchoires une douleur que les attouchem-ents ne provoquent pas. Toux, avec douleur derri~re le sternum. 475i. - Toux, avec M4ancements dans le sternum (le premier jour). Toux, qul, ih chaque fois, cause un 61ancement dans le creux de l'estomac. Toux, avec chaleur dans la t~te. Petite toux. hr~ve, caus6e par une irritation dans le larynx, avec sensation douloureuse d'asthme spasmodique; bient6t apr~s, irritation catarrhale dans le nez, et grattement douloureux dans la gorgre, d'o~iilA arrache avec peine un peu de mucosite's (au bout d'une deini-heure). Thuxr Seche, la nuit surtout, corume par 1'efl'et d'une plume qui chatouillerait la gorge. 480.-Toux, avec expectoration muqueuse, etcuisson dans lelarynx. Toux toute la journee, et le ifatin, avec crachats muqueux abondants. AMMONIUM CARBONICUM. 321 Le matin, dans le Lit, toux continuelle, avec crachats muqueux, qui affecte La poitrine et la t te. Toux, avac crachats muqueux, ponctuds de sang (eihuiti~mejotu'). Tour, avec expectoration muqueuse teinte de sang,, pesanteur sur la poitrine, et respiration courte, surtout en montant (le sixmhne, le dix-huiti~me jour). -185. - Crachats sanguinolents, detach~s avec effort. Apr~s un go At de sangr dans La bouche, expuition de sang vermeil, avec ardeur et pesanteur dans la poitrine, chaleur et rourreur de la face, et tramblement de tout la corps (le quatrieme jour). Difficult6 de respirer. Difficult6 da respirer; d&s que La couverture touche h sa bouche, illui semble qu'iL va 6touffer (Le septinme jour). Au moindre effort, constriction de la poitrine, avec battemants de cour. 190. - Etroitesse au milieu de La poitrine, en raspirant at en ne respirant pas; par la pression, l'endroit est douloureux, conimma si on y avait raqu un coup.. Pendant huit jours, un acc~s d'asthime; ii ne pouvait qu'avrec les plus grands efforts tirar sa respiration et monter quelques marches; L'acces ne venait qu'au grand air, at non dans une chanibre chaude; le sujat 6tait pttle comme un mort, at ne pouva rien faire, sinon rester assis tranquillement (le vingt-unicme jour). Respiration courte, avec gne de La poitrine. Respiration courte, surtout en montant l'escaliar. Ern raspirant, des diancements frequents dans les mains etles doigis. 495. - En respirant, ii lui semble que I'air na puisse pas sorlir doc La poitrine (le septieme jour). La poitrine est comme fatigu6e. Faiblesse chronique da poitrine at coryza (au bout d'un mois). Pesanteur sur La poitrine, comma si le sang s'y accumulait (I quati-m2eme, le cinquitme At Le septie1ne jour). Pesanteur sur la poitr-ine, en marchant au grand air. 500. - EILe a comma un poids Lde cent Livres sur La poitrine, aver( douleur; elle voudrait toussar, dans L'espoir d'6tre souLhag(. (10 septihme jour). Afflux du sang vars la poitrina (apres avoir -xcrit). Chalaur dans la poitrine. Anxhitd extrifme sur la poitrine. I. 21 322 322 MALADIES CIIRONIQIJES. En se tenant debout, sentiment, dans la poitrine, cornrnesi les ponmons etient fir's en bas (le sixi'me jour). 50. Douleur contusive au milieu de la poitrine, le miatin (eqa tri&~ine jour). LPression douloureuse sur la poitrine, surtout 6tant couch6', danis le lit. Pression sur la poitrhie. Elanceimnets ht la derni~re vr-aiec cte, en respirant et en chantanit. Elancernents dans le cWt gauche de la poitrine, dans le sternum et anL-dessus du sein gauche, oii la pre~ssion du doigt determine une douleur comme contusive. 10-En sebaissant, 6iancements dans la poitrine, qui cessent en Se redressant (le seizi~me jour). Elancements dans la poitrine, en se bcdssant. En miarchiant, 6Aancemients dans le c6t6 droit de la poitrine. Sous le scmn droit, vers la dernie're fausse ci~te, le matin, en se mettant sur son se'ant, vingt 'a trente e'iancements Nun* apries l'autre, m~mc sans respirer; ph~nom~ne qui se reproduit "a d'autres moinents de la journ~e. Elancements damis le cet gauche de la poitrine, pelidant une "grande partie de la nuit, qui ne permettent pas de se coucher sur le cot6. ~.-Fort point de cOW dans la region gauche de ]a poitrine, qui commence ht la rdgion du coeur, se porte vers le c6te', et tire enisuite vers le dos (au bout de onze j ours). Souvent, un 6lancernent?iLa r6gion du coeur. Fr~quents battements de cocur, avec retraction de la partie supe"rieure du ventre, et sentiment de faiblesse au creux de II estomac.. Battements de cceur sensibles hL'ouie; en mettant la main sur ie cMul, le sang semble monter vers la gorge, avec difficult6 de respirer (pendant le repos). be cartilage cricoide craque en r6tractant la poitrine, au milieu de laquelle se fait sentir une pression. L~. e sein droit est douloureux au toucher (le troisi~me jour). Eruption mniliaire rouge sur la poitrine. Petit fu~roncLe rouge au c6t6 droit de la poitrine, qui n'est-douLoureux que quand on appuie dessus. ELancements au coccyx, oim il 6prouvait auparavant du prurit. Mfaux de reins, que le mouvement de la marche augmente. 52-D. - Maux de reins en se baissant; il lui semble que Les muscles AMMONIUM CARBONICUM. 323 n'aient pas la force de retenir le corps, qui tend h tomber eni avant; elle est mieux en se redressant (e second jour). Douleur comme contusive dansles reins (le second jour des rcgles). En allant au grand air, douleur soudaine au sacrum, vive surtout en se tenant (lebout apres avoir W longtemps assis. Douleur vulsive au sacruum. Douleur tiraillante du sacrumn dans les jambes. 530. - Dans le sacrum et les reins, douleur pressive, tiraillante, pendant le repos seulemelnt (assis, debout, couchd), dans Ia journe'; elle disparait en marchant. Douleur pulsative violente au sacrum et aux reins, pendant le repos, qui ne changce pas par I'application de la main. Douleur rongeante au sacrwun et dans les hauclhes, qui s'tend dans le ventre et revient de it i' son siege primitif, pendant le repos et le mouvement (le seiziime jour). Elancenents soudains dans la lombe droite. Mlaux de reins pendant le mouverent. 555). - Secousse dans le -dos, la nuit, en dormant Ge septie'me jour). Pression dans le dos. Ardeur au dos, surtou; au sacrum, queiquefois, dans la jourmne. Apr~s des 6iancements semblables 'a des piqiures de puces, ii se developpe une v6sicule sur''ornoplate gauche. Vive douleur ardente h la nuque, le matin (le dixiine jour). 54-0. - 1'iraillement de la nuque dans le dos (e sixi~me jour). Raideur du cou en tournant la tate. Douleur tiraillante dans la nuque (avec 61ancements dans le dos, auwdessus des tempes, et bouffissuie de la face). Pression sur l'Npaule gauche. Les glandes de l'aisselle entlent et deviennent douloureuses. 445.- Douleur tiraillante dans1'iFpaule droite (au bout de quatorze jours). Tressaillement dans l'Npaule droite, pendant le repos et le mouveement (le trente-septiL~me jour). Douleurs rhumatismales dans les articulations des inembres sup&rieurs. Douletirs rhumatismales dans les 6paules. Quelques tiraillements dans I'aisselle gauche, qui se dirigent vers la poitrine. 550. - Douleur contusive dans 1'dpaule gauche, pendant le repos et lemouvament. 321 MALADIES CHRONIQUES. Douleur contusive dans les articulations gauches du bras et du coude (le soir). Petit furoncle sur l'Npaule gauche. Cuisson sur un petit point du bras et de l'avant-bras (le onzieme jour). Douleur liraillante dans les bras et les mains. 555. - Tiraillements dans le bras gauche, depuis l'aisselle jusqu'au poignet. Le bras droit n'a pas de force (le quinzibme jour). Pesanteur du bras droit, qui est sans force et demeure pendant; la main est froide et enflie, pendant une demi-heure (au bout de deux heures). Le bras droit semble peser un quintal, et n'avoir pas de force. Le bras droit devient faible, froid, comme engourdi et mort; aprbs quoi il y ressent des fourmillements. 560. - Dans la nuit (vers trois ou quatre heures), le sujet 6tend involontairement le bras hors du lit, et s'eveille en raison des douleurs qu'il y 6prouve, ce bras ktant froid, raide, et lourd comme du plomb dans Particulation du coude; on ne peut le remettre dans le lit quI' l'aide de 1'autre bras, parce qu'il est trop raide, et que les mouvements y causent des douleurs ddchirantes dans les articulations de l'6paule, du coude et du poignet. Spasme dans le bras droit, qui tire le bras en arriere, trois fois de suite; ensuite chaleur du corps et urine trouble, blanchittre. Tressaillement dans le bras droit (le quatrieme jour). Craquement dans l'articulation du coude, en remuant le bras. Douleur ebranlante dans l'articulation du coude, en dtendant le bras droit devant soi. 565. - Raideur de larticulation du coude. Douleur terdbrante dans Particulation du coude. Vif Olancement dans le coude. Douleur dkchirante au coude, dans les os, jusque dans le petit doigt GOe quatrinme et le cinquiSme jour). Au milieu de l'avant-bras, violente douleur le soir, dans le lit, comme si les os se ployaient en dedans, au point de se rompre (le second jour). i70. - Prurit au c6td interne de l'avant-bras droit, avec cuisson apres s'etre gratW, et apparition de petits boutons rouges et de taches, qui, ne cessant pas de causer des d6mangeaisons, de AMMONIUM CARBONICUM. 325 viennent d'un rouge vif, jusqu'au lendemain (le quatribme et le cinquilme jour). Dans l'articulation de la main tension pendant le repos, plus forte pendant le mouvement; ii lui semble ne pas pouvoir remuer la main (le second jour). Dichirements dans lespoignets, jusque dans les doigts, qui cessent quand elle s'est r6chauff6e dans le lit. Tiraillement douloureux dans le poignet gauche, du c6td du petit doigt (le sixibme jour). La main droite, sur laquelle elle est couchde la nuit, s'engourdit frequemment (le quatribme jour). 575. - Tremblement des mains (au bout de sept jours). Gonflement des veines et couleur bleue des mains, apres s'6tre lav6 A l'eau froide. La peau des mains devient dure et se gerce profond6ment chez un enfant. La peau s'6caille a la face interne des mains (le quatrieme jour). Douleur constrictive dans les doigts, en les ouvrant. 580. - Crampe dans 1'articulation postirieure d'un doigt, qui emp6 -che de l'Htendre, avec douleur picotante, depuis le matin jusqu'au soif, pendant le sdjour au froid (le second jour). Douleur tiraillante depuis le bout des doigts jusque dans la main (le premier jour). Ddchirements dans les doigts et dans l'articulation du pouce. Douleur contusive dans le pouce gauche, au froid (le second jour). Tressaillement dans le pouce gauche, avec baillements (le onzibme jour). 585. - Tressaillement visible dans le pouce gauche. Gonflement de l'articulation moyenne du doigt mcdius droit, qui est douloureux quand on y touche et qu'on le ploie. Prurit aux fesses, accompagn6 d'ardeur. Vive douleur dans la hanche, en marchant. Tous les matins, au lit, vive douleur dans la hanche, qui empclhe de se retourner; la douleur diminue en se levant et plus encore en marchant; elle cesse l'aprbs-midi (pendant un mois). 590. - Douleur tiraillante, qui descend de la hanche gauche. Les jambes se r6tractent. Les tendons des jambes lui semblent trop courts. 326 326 MALADIES CHRONIQUES. Douleur dans la jambe gauche, en marchant, comme s'ii avait fait un faux pas. Inquiktudes dans Ues jambes. 39'i. - Tressaillemnents dans la jambe, le soir. Pesanteur dans les jamubes, qu'il peut 'a peine. soulever, le soir (le huitieine jour). Grande faiblesse subite dans les memnbres infdrieurs, de sorle qu'elle a peine it se mouvoir, apr~s le diner (le second jour). Grande faiblesse dans les cuisses et les jainabes. Tous les soirs, Mant couche', gratleinent par acc,,s sutir les os de la cuisse et (de ]a jambe, qui l'oblige h~ soulever briisquemient le ninembre et, h so lever pourmarcher. 600. - Vivedouleur dans la cuisse droite, qui augmneute e'ant couch6 CL assis, I)Cfldnt un quart d'heure (au bout de queiques heures). Grande douleur de lassitude dans les cuisses, alternant aNvec des maux de reins; elie no saiL olIi se inettre (le troisie~me jour des rLegles). Douleur contusive dans la cuisse. Douleur contusive dans le milieu des deux cuisses, pendant le rep05 et le mouvemient (durant les re'gles). Douleur contusive, qui emplcme, de nmrcher, dans La~uisse; elle ne se faiL sentir qu'en marchant et en touchant la par'tie avec force. 605'. - Douleur contusive, qui se dissipe par le frotternent, 'a la cuisse droite, im-nlt'liatement au-dessus du genou (le onzi~ne jour). Douleur de luxation dans la cuisse gauche, avec sentiment de faiblesse et fldchissemnent des geiioux. en march-ant. Raideur dans les cuisses en marchiant. Douleur, comnme si les tendons etaient trop courts, sur un. point de la cuisse gauche, an-dessus (du jimrret, quand on appuie dessus, on qu on reste assis; au'trement point (le troisie'me jour). Tache bleue, sur le genou, causant une cuisson e'norme. 610. - Apm'~s des ddmangeaisons, furoncle cuisant et profond au genon. Tubercule 'a la peau, au-dessus du genon droit, qui n'est douloureux qu'a' la pression. Petit furoncle, douloureux seulement h la pression, dans, le phi de P'aine, gauche. Rhuma;tisme dans les genoux et les articulations des genoux. Douleur thr6brante dans et sur ]a rotule. 615L. - Douleur tdr~brante et tiraillante dans le genou, doi~i inqui&d AMMONIUM CAIIBONICUM. %v tudes dans les jambes qui obligent h les remnuer sans cesse, sans que pour cela.l'agitation diminue. Tressaillement dans les deux rotules, le soir, plusieurs fois de suite (le cinqui~ime j otr).Tressaillement dans les deux genoux et les jambes. Craquement du genou, en rnarchant. Douleur davis le grenou, commle s'il e'tait d~boit6, quand ii s'assied ou lu'il tourne lajainbe. 6ý0. - Rougeur cui sante dans le jarret (iroit et (h la cuisse; l'application de la main augmente la douleur (le vingtime cie.e le vingt ct unieine jour). Douleur dafis les jambes, comme Si elles s'allaient s'cngourdir, qui diminue en marchant (le septi~me jour). Engourdisseinent frequent des jambes, 6tant assis et debout, et la nuit quand ii se couche dessus. Crampe dans les jambes, fr6qucmment, surtout dans les muscles. 6i25. - Et-ant couch6, crampe dans la j"Inibe, insupportable quand ii se hive, et qui l'oblige 'a se recoucher. Forte crampe dais, le mollet, en allant au grand air, qui oblige (de s'arretcr tout ht coup. Raideur dans le mollet. Vifs 6lancements profonds dans le mollet (lec quatorzie'me jour). (Elancements au-dessus du talon droit). 630. - Le inatin, en s'6veillant, douleur vive dans le talon. Fourmillement dans le talon gauche, qui semble comme WeIýri quand on y touche (le cinqui~me jour). Tressaillement tiraillant dans le talon droit (le trente-sep Rinme j our). Ddchirements davis les articulations des pieds ct les chievilles. qui s'6endent jusqu'aux orteils, quand elie s'est uichauff&c davis leLit. Douleur tiraillante 'a la -inalitiole externe (Ile(Iuatritme. jour). 635. - Froid aux pieds. Le soir, froid aux pieds, surtout en se mettant au lit. Enflure rapide des pieds, jusqu'aux mollets. Grande fatigue dans les pieds (le second jour). Tremblement davis les deux pieds (an. bout de neuf heures). 6.40. - Fourinilement au con-dc-pied gauche, comme apr~s une crampe (le onzi~me jour). Fourmillement et prurit insupportables 'a Ia plante (1u pied; ii se gratte h, s'dorcher, et ii6pronve ensuite des cuissons; le soir (apr~s s'Mre mis au lit). 328 MALADIES CHRONIQUES. D'chirements dans les deux plantes des pieds (le onzi rne jour). Vifs 6iancements au-dessus du talon droit. ]Picotements et tressaillements au gros orteil. 645.--Frequents tiessaillements douloureux au gros orteil (qui avait Wd -geI6 dans l'enfauce). Plusieurs jours de suite, surtout le soir, en se couchant, acc~s de tiraillements et d'6lancements vifs aux deux orteils, comme s'ils avaient W gel6s. Fourmillement pruriteux au gros orteil droit, comme par l'effet d'une engelure. Le gros orteil gauche est chaud au toucher, et cause une douleur brOlante, comme s'il avait t6 brhlCe, surtout par la pression de la botte et.quand le temps est humide: la douleur cesse apr~s qu'il a t W sa botte, en s'appuyant sur le pied, et en marchant (du quatorzi~me au trente-sixilme jour). be gros orteil devient rouge, enfid et douloureux, surtout le soi' dans le lit, et le pied entier se gonfle. 650. - be gros orteil est douloureux en marchant. Beaucoup de prurit 4 la peau de tout le corps. Prurit par tout le corps, le matin, pendant trois heures. Prurit, C.r et lIa, sur beaucoup de points du corps, qui c~de presque toujours quand on se gratte, ou gui cause des cuissons douloure ises. Violent prurit par tout le corps, ýii et lh; apres s'etre gratt6, v~sicules cuisantes, boutons ou tubercules durs. 655. - Boutons cuisans's, comme des grains de millet, a ]ia nuque et aux va -At-bras. Tous les soirs, vers sept heures, grande agitation, qui r~veille l'cnfant; ii ne fait que se retourner et crier, jusqu'h dix heures, ap?'-s quoi ii dort bien toute la nuit; pendant l'agitation, Ia tate est comme enfl1e et bri'llanfe; le lendemain matin, taches au visage, comme si Ia scarlatine allait se d6clarer. 1'nut le /amt dtu ventre est rouge, comme convert de scorlaline. Eruption mniliaire au c6td droit du cou et h l'avant-bras gauche. Autour des coudes, petits tubercules, et au cou, gros tubercules rouges, qui causent une douleur sdcante, et dont quelques-uns sculement suppurent. 600. Les verrues s'enflamment. Une dantre rougit, avec prurit et ardeur, et disparait au bout de quelques jours. AMMONIUM CARBONICUM. 529 be liquide exhalM par l'ulc~re devient f~tide. La peau est extremement sensible au froid. I1 frissonne en 0lant ses habits. 665. - Le refroidissement lui cause l'enchiifr~nement et l'el)rouement. Elle ne peut pas supporter I'air du soir, ses pieds deviennent lourds, et tout le corps lui fait mal. It est tr's-mal 'a son aise au grand air. Marcher au grand air l'affecte vivrement. Sensibilite' extreme h l'impression du grand air. 070. - En allant au grand air, ii s'6chauffe ais~ment. Apr2 s avoir jte au grand air, violent mal de te'te, qui dure toute la soir6e. Plusieurs sympt6mes semblent apparaitre ou s'aggraver au grand air. Craquement dans les articulations, en marchant. Rhumatismes par tout le- corps, surtout dans les cuisses. 675. - Violente douleur rhumatismale dans les membres, la nuque, Jate~te, etc. Tiraillement lancinant, tantet dans le bras droit, tant6t dans les cuisses. Petits picotements dans la tate, au bout des doigts ct aux orteils. Douleur 'a l'occiput, dansla poitrine, et depuis les deux omoplates jusqu'aux c~tes. Engourdissement dans le cotW droit, sur lequel elle Mtait couche, dans le lit, qui l'oblige de se retourner (le second jour). 680. - Engourdissement des mains et des pieds, en restant assis, que le mouvement dissipe. Froid aux mains et aux pieds, quoiqu'il soit bien envelopp6l, et dans une chambre chaude. be matin et la nuit, tous les membres lui font mal, avec douleur rongeante au sacrum, plus pendant le repos que pendant le mouvenent (le quarante-uni~me jour). Le c6td droit du corps parait tre plus affect6 que le gauche. Amaigrrissement visible du"corps entier. 685.- Acc~s: vers midijlvue' se trouble, les letires lui semblent se mouvoir, la respiration est g~nde; ii y avait d~ji eu lassitude; en se levant brusquement, tout le corps est comme raide, les bras et les jambes e'cartds, les doigts fermds: ii est oblig6 de s'6tendre avec force, pour recouvrer le mouvement (Ic quatri~me jour). Vers le soir, malaise subit; elle croit qu'elLe va tomber en syncope; 330 0MALADIES CHRONIQUES. elle se sent soulage'e au grand air; cependant elle 6prouve encore quelques 6lancements dans le c6te droit (au bout de deux jours). Parlor et entendre parlor la fatiguent beaucoup, lui donnent froid aux pieds ot aux mains. Toute oa journee, transpiration, comme d'6puisement. Toute la journ~e, fatigue et malaise, sans etre ni triste ni joyeuse (au bout de vingi-quatre heures). 690. - Fatigue extre ne. Le matin, en sortant du lit, elle ne.peut souvent pas se tenir debout, par' exc's de fatigue (au bout de quaraute-huit heures). Accableinent indescriptiblo; souvent elle ne peut so tenir assise, et clle est obligle de rester couchCle des heures enti~res, tant ses forces sont 6puis6es (au bout de vingt-quatre heures). Elle reste plusieurs hleures couch~e, comre accablele et an6antie. En allant au grand air, lassitude et mauvaise humour; ii tremble aussit64t do faiblosse. 1690. - En marchant, ii tremble do tout son corps. Elle chancelle on so levant do sa chaise. Grande faiblesse dans los membres, et nulle envie do travailler. be matin, grande faiblesse et abattement, comme s'il avait trop Iravailke; il so trouvo mioux au grand air. C ourbture parl tout le corps, abattement et envie do pleurer, des le matin, en so levant. 700. - Los meibros sont brisks, rnuime le soir. Le soir surlout, grand accablement, avec fadiblosso, dans los mombres, principalement dans los genoux ot los jambes, ce qui I'obligo i so ocoucher (le premier et le second jour). Grande fiat igue, qui invite *mdormir, avant midi, pendant utie heure. Pendiculations fr-6quentes, le matin,comme s'il n'avait pas assez dormi (lo second jour). Propension i ttendre los bras et les jambes. 705. - Beaucoup do bfillemenis; P'ean viont h la bouche, lassitude, malaise, ou disposition h avoir froid. Le soir, violent baillement spasmodique. Somnolence pendant la journ~e;iA est oblige de se coucher et de dormir pendant IPapris-midi, sans quoi los yeux lui font mal. Somnolence dans lajourndo; ii est oblig' de se couchor avant ot apres mnidi. Quand ii ost inactif, par exemnpie hr table, ii a beaucoup do tendance AMMONIUM CARBONICUM.31 331 a s endormir; mais lorsqu'il est occup6, la somnolence se disSipe. 7-10. - Envie de dormir dans la journde, avec b Aillements (le premier et le quatrie'me jour). Apr~s le sopr irresistible envie de dormir; cependant, apre's "'tre couclhu6,it ne (lort pas bien la'nuit. Quoiqu'at demi endoriui le soir, ii a ensuite un sommeil agild; plusieurs sernaines de suite. 11 s'endort lard (la premie're nuit). Sans cause ddtermine'e, ii est longtemps it s'endorm-ir, mais dort ensuite et tr~s-bien (le second jour). 715. -- (Cauchemar en s'endormant). Plus ii se couche de bonne hieure, et mieux ii dort; plus it se couche tard, momns it peut dormir la nuit. 11 passe souvent deix, trois, utre heures,. sans dormir, la nuit, dans son lit, Cit cause d'agitation, de chaleur s~clie, et parfois c'ardeur dans l'estomac. Le prurit et les t6lancemients ht la peau'lPemp'chient de s'endormir la nuit. Ce n'est que vers quatre heures dii mati n qu'il tombe j usqu'ii Sept dans un lourd sommevi1, pendant lepiel ii sue. 720. - Sommeil tr~s-I6ger, la nuit; ii S&dveille au moindre bruit. Somnmeil ag ite~, qui ne rafrcdchit pas, toutes les nuits;ii ne fait que so. retou,'ner. Son, soinmeil est agit' et interrompu; ii dort peu, et s'ell souvent. Sommeil agitd, avec r~veil frquent, plusieurs nuits, surtout penldant les re~gles. Frdquents r~~reils la nuit, avec froid (Ic premier jour). 725. - 'La nuit, elie s'6veille toutes les demi-hieures, et elle est tre'sfatigude le matim. 11 S eveille la nuit, entre une hieure et deux, et ii est ensuite deux - heures sans pouvoir se rendormi~r (le second jour).Apr~s minuit, elle s%6veille avec mal 'a l'estomac, qui, jusqu'ia quatre heures, l'empL'hhe.de se rendormir. Frdquents rdveils, avec soupirs et sanglots, pendant plusieurs semaines. Rdveil en sursaut, plu~ieurs, fois, apres minuit; ilest Ion gtemps ensuite sans pouvoir se rendormir; pendant un grand hombre de nuits. 332 33~iMALADIES CHRONIQUES. 730.- Fr~quents re'veils en sursaut, la nuit, avec graride frayeur apl'es. Sommeil rempli de retves (au bout de deux jours). La nuit, ii re^ve tout 6veill6. Re'ves vifs chez un hoinme qui ne re^vait jamais. Sommeil plecm de reiVeS incohierents. 735. - Elle re've des histoires enti~res. Roves romantiques. Re'ves lascifs, trois nuits de suite, et apr~s le r6veil, m~ine sensation) que si 1'e'jaculation s'e'taiL faite, quoiqu'elle n'ait pas eu lieu. Be"ves confUS. Re'ves i~nqui~ants. 740. - Toutes les nuits, rives dont 1'issue est inquie~tante, et qui r~vei11ent le matin, vers trois heures. Relves inqui~tants, de dangers. RW'ves inqui6tants, de spectres.-ii crie en dormant. RWives de mort. Rives de cadavres. 745. - RWves de'gofitants, de poux (au bout de dix-hiuit jours). Wives de disputes (le troisi~me et le septi~me jour). Elic dit tout haut, en dormant, cc qu'elle pensait 6veil1~e. La nuit, acc?~s de gr~ande anxikt6, comme si cule allait mourir, avec sueur fl-oide, battements de cceur sensibles 'a IPoreille, et larinoicminet involontaire; elle ne peut pa remuer les yeux, et se trouve dans l'irnpossibilit6 de parler; la respiration se fait avec l)Cinl et avec bruit; ics mains tremblent (au bout de dix-neuf jours). 750. - Vertige ia nuit: tout tourne avec cule; elle est oblige'e de se lever. Afflux du sang vers la tate, le soii., qui l'emp~chie de dormir (au bout de. huit hieures). La nuit, celphalalgie tkr'brante, lancinante. Etincelles devant les yeux quand c~e s'6veille la nuit. Tiracillerne dnt(lls les dents, la nuit, en s eveiIlant. 755. - N-auscies pendant toute la nuit, qui l'emp~chient de dormir (au bout de huit hieures). Pesanteur d'estomne, la nuit. Violentes coliques, deux nuits de suite, qul ne cessent qu'apr~s la sortie de vents. 11 s'6veille la nuit pour uriner. AMMONIUM MURIATICUM. 333 Enchifrenement, le soir et la nuit, 6tant au lit. 760. - Exscrbation de beaucoup de mucus sal6, la nuit. Pesanteur et pression au sternum, la nuit. Grandes douleurs dans le ganglion sur la main, qui la reveillent la nuit. Le soir, au lit, douleur p6nktrante dans le gros orteil. Sueur aux jambes, ]a nuit. 765.- La nuit, a trois heures, secousse dans le haut du corps et les bras, avec douleur dichirante, pendant dix minutes; apres quoi il se sent trbs-fatigu6. Tous les membres lui font mal la nuit, avec douleur rongeante dans le sacrum (le quarante-uni me jour). 11 ne peut se retourner que lentement dans son lit, parce que le mouvement lui cause de la douleur. Elle se trouve mieux couch~e sur le c6tO gauche que sur le droit. La nuit, bouillonnement de sang extraordinaire; il croit que le sang va lui crever les vaisseaux et le coeur. 770. - La nuit, il sent souvent du fioid en dormant, mais apres sX4tre iveill, ii se rechauffe sur-le-champ. Froid la nuit, surtout aux pieds; ii ne peut s'4chauffer, ni s'endormir. Sentiment de froid, friquemment, vers le soir et jusqu'au moment de se mettre au lit. - Le soir, souvent froid f6brile. Horripilations avant de se mettre au lit. 775. - Froid au grand air, ou quand il rentre du dehors dans la chambre. Acces de froid le soh', souvent avec h6rissement des cheveux, couleur bleue des mains et des ongles, claquement de dents et fr'issons; parfois avec chaleur ensuite pendant la nuit et suei le matim. Le soir, au lit, de neuf heures 'a minuit, frissons qui alternent a%,c de la chaleur et beaucoup d'agitation (au bout de dix jours). Alternatives de froid et de chaleur, avec inipressiomiabilith au froid; degotit, soif, pesanteur sur la poitrine, elancements dans le cote gauche, douleur au front, tate entreprise, joucs tantlt rouges et tant6t piles, pesanteur d'estomac, tendance aux iapports, violent coryza et insomnie, pendant plusieurs jours (durant les rbgles). 3 34 1MALADIES dHRONIQUES. 780. - Clialeur f6brile, plusicurs soirs de suite, pendant une heure et demie, avec, mal de thte. Chialeur pendant la nuit ae dix-neuvi~me j our). Chaleur par tout le corps, surtout dans le ventre', avant midi ae onzie'me ijour). Chialeur et anxidt6 continuelles, dans, ]a matmie'e, avantles f~gles (le quarante-deuxi~me jour). Chialeur f~brile dans la tkotavec fi'oid aux pieds.. 785. -- Sueurs continuelles pendant la nuit. 11 sue toutes les nuits, le m-fatin. Sucuir le matin. Sueur vers le matin (le premier jour). Sneur le matin aux articulations (au bout de- seize jours). 10 AMMONIUM MURIATICUM51. AMMONLUM MURIATICUM. On prend un gros de sel ammoniac en pains, qui est le plus pur, on le pulv~rise, on le dissout dans un gros et demi d'eau distilh~e bouillante, on filtre la liqueur a travers du papier-joseph, et on La met 'a la cave, pour qu'elle cristallise tranquillenient. On prend un grain de ce sel cristallis6 et sec, et, le traitant commnie ii a 6te dit pour les autres rer!des antipsoriques, on l'Hleve successivement jusqu'a la trenti~me dynamisation. Ce mndicamnent, dont l'allopathie fait si souvent abus hi hautes doses, dang les maladies, se miontre, dans la pratique homceopathique, un antipsorique puissant, a la simple dose d'un ou deux globules inbibes de la trentiý-lme dynamisation, et dissous dans plus ou moins d'eau, suivant qu'on veut qu'il agisse avec plus ou moins de force,: on peut aussi faire flairer un de ces globules. 11 n46riterait qu'on 6tudiat encore ses effets purs It haute dose. On l'a trouv6 surtout efficace dans les cas oii ii existait un ou plusieurs des symptames suivants: Humeur pleureuse, disp~ose h se fAcher, indiffkrente; taches passagw es et poinlts voltigeanis devant les yeux, au jour et le soir A la lumi~re (duret6 de l'ouie); tintements et bourdonnements 4d'oreilles; ulc~ration au coin de la bouche; douleur tensive dans l'articulation de La ruO.. choire, en mdchant et en ouvrant la bouche; 6ructa Lions; douleur lancinante dans 1'hypocondre gauche, le matin. en s'6veillant, dans le lit, avec difficult6 de respirer, qui oblige de s'asseoir; aines douloureuses au toucher, et 336 MALADIES CHRONIQUES. comme gonfid'es; ten dance h la constipation; sortie de sang par les sefles; douleur cuisante au rectum apr~s les selles, quand on s'assied; diarrhde et vomissement pendant les r~gles; douleur pressive et constrictive dans le ventre et dans le dos, pendant les r(ýglcs; mal de reins pendant les r~gles; douleurs rhumatismales dans les jambes pendant les r?~gles; M'ancernents dedchirants, dans la nuque, jusque dans les aisselles, en 6ternuant; forte. toux; serrement de poitrine en travaillant; raideur dans le sacrum; e'iancements dans l'omoplate droite, en respirant; douleur ddchirante, lancinante, dans la hanche gauche; froid aux pieds; faiblesse dans les membres, avec e'tourdissements; somnolence pendant la journdle, avec paresse et dedgou~t du travail; sueur pendant la nuit. Grand st-'rieux. Morosited et inquietude, comme s'il 6tait ronge' par un chagrin interieur. Elle.lie sait oui se inetire (laDXiete; dile a envie de pleurer, et pleure aussi quelquefois (les premniers jours). Pendant PanxiR6t, got'dL amer dans ]a bouche, et rapports amners..-Mauvraise liumeur; die est concenitrde en eil~ie-minc, et V'on a (de la peniDCCh la faire parier, le sojir (an bout (Ie quinze jours). Mauvaise luiueur extreme, commue s'ii avait un chagrrin interne, le miatin; la te'e est lourde, commne s'il n'avait pas assez dormi (le [roisiL~me jour). Irritation et mauvaise hiumeu~r, avant widi; 1'humieur s'aniliore apre Icdiner (le liuiti'me. jour). Tre~s-irrit~able, de tr~s-mauvaise hiumeur, facile (h effrayer. En parlant (lun objet important, ii s%~chauffe, outre mesure. t0. -- Grande aversion involontaire pour certaines personnes; 6tourdissemnents, comnme aprL%.s livrcssc (le quatorzie~me jour). La te'e est d'ourdie et entreprise dans la chambre, ce qui se dissipe au grand air, le matin (le quatri~rme jour). Vertige cornme si elle allaiL tomber de Me'd; plus fort pendant le mouvemnent, et se dissipant au grand air; frdquemnment (le troiski~ne jour). AMMONIUM MURIATICUM.37 337 Verti ge et ple'nitude dans la t e~te, qui lui semble lourde (le premier et l~e vingt-cinquie~me jour). 115. - Sentiment de pesanteur dans la talte, presque tous les jours, apr~s s'"te Iev6. Pesanteur au fr~ont, frdquemment dans la jourfide (avec sensation interne de chaleui' et un peu de sueur). Mal de te'te tr~s-violent, pendan t plusieurs jours. Mal de tdtAe, au synciput, conime si la Uhe detait fendue (le quatrierne jour). Pression au front, avec sensation de chaleur, le matin, apres une nuit agitee. 20. - Pression de haut en bas au front; ii semble que le cerveau soit ddchir6; le matin, en se levant (le vingt-einqui~me jour). 11 semble qu'on lui serre Pocciput, et plus tard les deux co't~s de la tWe, avec un e'tau; gr~ande mauvaise humeur (le dix-septi~liie jour' ). Douleur serrante sur un petit point de lFocciput (le onzi~me jour). Secousse douloureuse, de bas en haut, dans la tempe gauche (le troisiP'me jour). Rhumatisme dans la talte, surtout dans la. tempe droite, d'ofi ii s e& tend jusqu'au c6td' de la face (aussi pendant les reglels); dans le front, et au c04td droit de Ila tte, d tant assis (les sixi~me, septi&' me, quinzi~me et dix-se'pti~me jour). 25. - eiancements dans la. tempe' gauche, l~e c~te' gauche du front et celui de la tAte, comme aussi, en se baissant, au vertex, oi i"ii semble que la telte soiL fendue,(du second au cinquie'me jour). eiancements et pression. danis la tate, au c6t6 gauche surtout, dans la chambre (le second jour).Tirdbration au front, le matin, en se levant et pendant presque toute la journee (le cinqui~me jour). Chaleur bri'lante au c~td droit de la tote, tous les soirs. 11 passe souvent des boPulffes de- chaleur dans, la. tAte (le vingt-cinqui~me jour).1 30. - Sentiment de chaleur et de plenitude dans la tate, le matin, au sortir du lit. Douleur brfilante et parfois 6iancements dans la tempe gauche, sans faire aucun mouvement, comme aussi en mAchantet en Mternuant; 1'application de la main sur la partie ne l'augmente point. Prurit au cuir chevelu, qui excite 4i se gratter sans cesse (le troisi~me jour). 1. 22 338 558 MALADIES CHRONIQUES. Boutons pruriteux au c~te' droit de l'occiput, le soir; ils disparaissent la nuit (le dix-neuvi~rne jour). Douleurs dans les yeux. 35. - Coups,,de marteau. au-dessus du bord orbitaire droit. IWhchirements dans le bord sup6rieur de l'orbite droit, que l'application de la main augmente d'abord, puis dim"inue (le quinzi~me jour). DWchirements dans l',angle externe de l'oeil. D~chirements dans les yeux. Ardeur des yeux, surtout dans les angles, le matin, en se levant, qui cesse en se lavant les yeiix (le troisi~me et le quatri~me jour). 40.- Plusicurs soirs de suite. les yeux cuisent, surtout au crepuscule; la douleur cesse "a la lumi~re. Le soir, ardeur des yeux et somnolence, que la lumi~re fait cesser (le quinzi~me jour). La nuit, les yeux cuisent et pleurent beaucoup. Tressaillements dans les yeux, que le frottement, fait cesser (le quatri~me et le quatorzi~me joug). Tressaillement dans les paupi~res inf~rieures, la gauche surtout, pendant tout le temps de l'expdrience. 5.-Larmoiemeut des yeux, le matin, en sortant du lit (le troisie~me jour). Le matin, en s'6veillant, les paupi~res, sont colle'es, avec ardeuir dans les angles, apre's s'6tre lave' (le second jour). Un v~sicule dans le blanc de l'ceil. Bougeur dans le blanc de l'eil, et prurit aux yeux. Nuage devant les yeux, qui ne laisse rien distinguer, ni de loin, ni de pre's, au grand air, m~me au soleil; le sujet voit mieux dans I a chambre. S0. - Plusicurs matinees de suite, nuage devant les yeux, qui disparaft en les lavant.,Sensation dans Neil gauche, comme sTi y avait un corps devant, qui emp~che de voir; avant midi (le quatorziii'me et le quinzi?~me jour). Taches jaunes, devant les yeux, en courant, et quand cule regarde par la fen~tre (le second jour). Elancements dans les oreilles, parfois avec te'r~bration ou avec ardeur, surtout en marchant au. grand air. Fouillement et dechirement dans l'oreille droite. pendant ]a nuit AMMONIUM MURIATICUM. 339 aussi, quand on est couch6 clessus, corume s'il allait en sortir quelque chose. Secousse (avec tei'~bration) dans les oreilles et derieiire la gauche. Chatoujilement dans l'~oreille droite. Prurit dans les deux oreilles, qui ne cesse pas en se grattant, avec 6coulement de c6rurnen liquide pendant plusieurs jours (au bout de quinze jours). Boutons douloureux A I antitragus droit. Boutons, pruriteux au. pavilion de l'oreille di'oite, qui excite sans cesse ý se gratter. 60.- Bourdonnements et bruit dans P'oreille droite, en se tenant assis, et aussi pendant ]a umit, avec pulsations (le sixic~ine jour). Mal. au nez, dans l'int~rieur et au bord des narines. Douleurs cuisantes dans la narine gauche, qui est sensible au. toucher; elle revient, souvent (au bout de Irois joui's). Enf1ure ext6rieure du c6t6 gauche dui nez, d'ofi ii sort des crolItes sanguinolentes (le troisi~me jour). Saignernent par lanarine gauche,prkc~d6depruriL (le troisi~mejour). 65. - P~leur extreme de la face. Douleur vulsive au haut du cotW droiL de ]a face, qui cesse en appuyant~e doigt dessus, mais revient de suite (le quinzi~me jour). D6chirements dans les os de la face, surtout les jou gaux et la mAchoire inf6rieure, le soir aussi. Elancements de'chir~ants, dans le c6t6 droit du menton. Chaleur br~iante A ]a face, qui se dissipe au grand air (le troisic~me j our). 70. - Fluxion 6i la joue, avec enflure d'une glande sous IecWct di'oit dela machoire, et douleur pulsative, lancinante. E~ruption "a la face. Boutons au front, apr~s des demangeaisons qui out oblig6 de se gratter (le sixi~me jour). Vdsicules indolentes au c~t6 gauche de la face (le onzic'me jour). Dartre skche 4i Ia face. 75. - Les hwvres se contractent,, et semblent frottdes de graisse. Les 16vres brcilent comme dui feu, et Ia supdrieure parfois avec des 6iancements, (le second et Ic vingt-deuxi~me jour).Point excori6 'au c~t6 droit. de la 1?6vre infdrieure, qui cause une douleur cuisante (le second jour). Gergures aux I?6vres. 3A 340 MALADIES CHRONIQUES. L"Wres s~chies, fendi~llees. 80. - Pet its boutons autour de la le~vre sup~rieure, qui causent des d6mangeaisons (le second jour). Vdsicules 'i a la 1vre sup~rieure, qui s'enflamment et suppurent (au bout de vingt-deux jours). Gonflernent de la gencive infdrieure gauche, avrec 6lancements qui remontent vers Ja tempe (le onzi~me jour). Mal de dents. Odontalgie d~chiraente, surtout le soir, qui se diss~ipe souvent dans le lit. 8;5. -Dedchirements dans une racine, carie'e de dents, qui cessent en alppuyant le doigt dessus (le quinzie'ine jour). Douleur lancinante dans les dents de deva'nt du haut (le cinqui~me jour). Ve'sicules au bout de la langue, qui causent une douleur cuisante. Elancernents dans la gorge, en avalant et en n'avalant pas (au bout de Nviugt jours). (00. - Picotements dans la gorge en b~hiilant; souvent (le premier jour). Enflure de Ia gorge, au dedans et au dehors, avec. douleur pressive en avalanlt, et douleurs tiraillantes, lancinantes, dans les glandes sous-maxillaires, qui sont trks-gonflees. Battements dens les amnyadales, qui ne sont pas gonfides, avec agitation et anxi&6t (au bout de douze heures). Fforts battemnents dons les glandes du cou, sans inflammation ni gonflernent, avec bouff6es de chialeur (au bout de vingt-quatre heures). Gonflement des glandes du cou (au bout de douze hieures). 95". - Grattement dans la gorge. Aprett6 dans la gorge, gui cesse apr~s avoir mang6. Sentiment d'chprete' dans la gorge, avec douleur picotante (au bout, de treize jours). Sentiment de s~chieresse dans la gorge (le quinzi~me jour). Mucositds dans la gorge, surtout le matin, qu'on ne peut ni arracher, ni avaler (les premiers huit j ours). 100. - Le matin, beaucoup de mucosite"s se deltachent de la gorge. Go it pfltcux dans la bouchie, le matin, en se levant (le troisi~me jour). Gofit dd'sagr6able et afflux d'eau dans la bouche (le premier jour). Amieriurne de la bouche, toute la journ&e (au bout de sept et de huit jours). AMMONIU51 MURIATICUMA.34 341 Le miatin, bouche am~re, avec rapports amers, ce qui cesse apre's avoir mang6 (les premiers jours). 100". - Gouit acidule dans la bouche. Le matim, en s'6veillant, gobt aigre dans la bouchie (le quatot'zi~me jour).I ftructations (peu apre's la prise du mddicament). Rapports ayant le gouit des aliments (au bout de vingt-deux jours). Rap~ports arners, parfois avec goilt des aliments, ou avec hoquet (le cinqui~rne et le onzi~me jour)..110. - Les aliments reviennent h~ la bouche. L'apre~s-midi, rapports d'eau amni'e et aigre, dont le goi~t. resto dans la bouche jusqu'.h ce qu'elle mange (le dix-septi~me jour). Hoquet, tr~s-frjquent, parfois avec 6iancements dans le cA6t gauche de la poitrine. Nause'es (le premier jour). Naus~es, avec envies de -vomir, en marchant au grand air, ou aussit~t apre's le diner: alors le s naus~es se dissipent. par des rapports et au grand air. 4 15. - Naus6es, avec pesanteur d'estomac, et cependant envie do ndanger. Presque pas d' aplpdit (au bout de vingt-quatre jours). Ni faim ni appd.,tit; cependant ii dine comme de coutume, ot trouve tout hon. (au bout de quatre jours). Le soir, d6faut- d'appdtit, et bAillements frdquents (le seizi e~nl jour). Beaucoup de soif, surtout le soir (los premiers huitjours, 10 quillzi~me. et le dix-ný.uyvi~me). 120.ý - Pendant plusieurs jours et plusiours nuits, soit continuelle; elle boit beaucoup d'eau (au bout de vingt-quaire heures). Point de soif, contre Il'habitude (le premier jour). Apr~s chaque repas, 'a midi 'et le soiK *ii e'prouve du malaise, ot l'eau lui vient h la bouche, avec horripilations O1e Vingt-cinlquie'me jour). Apr~s avoir man~g6, battements dans la poitrine, aveec chaleur 'a la face et disposition, inqui e~te. Apre~s avoir mang6 quoi que cc soit, diarrlide, avec doulour dans le venire, le dos, les reins et les membres. 125). - Sensation comme de vacuited ou de faim dans loeslornac (tr~s-prornptement). Sentiment de pidnitude dans 1'estomac, avrec oppression, sans quo 342 51IALADIES CHRONIQUES. la respiration soit plus courte, tout l'apr~s-midi; ni le repos, ni le niotivement, ni les 6ructations ne soulagent. Tiraillements frequents dans l'estomac. Tortillement dans l'estomac; l'eau vient ' la bouche, grandes nausies; dles 6ructations soulagent au grand air.,150. - Fouillement et tortillement dans l'estomac, le matin, que le dejeuner dissipe (le second jour). Doulettr, rongeante ou ereusante dans l'estomac, comme s'il y avail des vers. Ardeur d'estomac remontant h la gorge. Ardeu;- et pesanteur d'estomac, qui devient ensuite un point de c Me. Ardeur et elancements au creux de l'estomac, jusque dansl'aisselle droite et le bras. 4535. - t'incements par moments dans les deux hypocondres, pendant le repos et le mouvenent (le second jour). eIancement et ardeur t Phypocondre droit, I'apr~s-midi, en marchant (le neuvierme jour). De temps en temps, des lancements dans 1'hypocondre gauche, en trvicotant. Mlaiiceinents dans la rate, m~meeln se tenantassis. Maix de ventre. 140. - Pression dans le ventre. Pression, comme avec la main, dans'ie c6t6e gauche du ventre (le dix-neuvi~me jour). Pesanteur dans le bas-ventre, avec anxi6t8, qui se dissipe pendant le sommeil. Gonflement du ventre, que des vents font cesser le soir, avant les rtgles (e quinzi~me jour). Tension et ballonnement du ventre, jusqu'h IPestomac, qui se, dissipen' apr~s deux selles, le soir (le premier jour). 145. - Elancements dans le c6t6 gauche du bas-ventre, au-dessus de Ia hanche, quand ii se tient assis et se penche en avant. Tranchi~es ct diancements autour de l'ombilic (le quinzieme jour). be soir, 4 sept heures, tranch~es dans tout le ventre, qui s'etendent aux aines et aux reins, et cessent apr~s une selle ordinaire (le dix-neuvikme jour). Pincements dans le ventre, autour de l'ombilic, suivi-de Iiarrhge, ou en se tenant assis, et alors plus vifs quand ii se penche en avant. AMMONIUM MURIATICUM.54 343~ Violents pincements dans le ventre, suivis bient6t d'une selle diarrh~ique (sur-le-champ). 150. - Douleur pin~ante dans le bas-ventre, qui coupe la respiration. A chaque inspiration, pincement dans le ventre, que l'expiration fait cesser (le treizieme jour). Le matin, apr~s ]a sortie du lit, pincements dans le ventre et les aines, comme avant l'apparition des rbgles (le dix-huiti~me jour).. Tiraillements dans le c6t6 du ventre. Fouillement, creusement, sur une petite place autour de V'ombilic (le quatri~me jour). 155. - Douleur brcdante dans le hlaut du ventre, sur un point peu etendu, et aussi dans P'aine droite, en s'asseyant. Dans la rigion inguinale droite, violente douleur qui s'6tend souvent jusqu'aux hanches et aux reins (le quinzieme jour). Sensation de gonflement dans les aines,,avec endolorissement de la gauche quand on s'assied, tension et fouillement dans la droite. Tension pressive dans le c6t6 gauche du bas-ventre, prbs de l'anneau inguinal. Douleur ddchirante, tensive, dans la region inguinale, en se promenant. 160. - Douleur s~cante et lancinante dans les deux aines, qui s C_ tendjusqu'aux reins, avec envie d'uriner, le soir, c des demiheures d'intervalle. Elancements dans l'aine droite et derriere la hanche, etant assis (le quatrime jour). Douleur de luxation dans la region inguinale gauche, qui oblige 4 marcher ploy6 en deux (le troisi;me jour). Douleur cuisante dans la region inguinale droite, qui ne se fait sentir-qu'en marchant. Un gros furoncle au cWt~ droit du ventre. 165. - Gargouillements dans le ventre, queliqifois avec pincemext, partois avec 6rission de beaucoup de vents. Le matin, en s'6veillant, au lit, jargouillements (lans le ventre. Emission frdquente de vents brftyants ou f~tides. Plusieurs jours se passent souvent sans aller h la selle (les second, troisiime, quatrime, treizi*me, seizi~me, dix-septi~me, vingt 344 344 MALADIES CHRONIQUES. deuxie~me et vingrt-troisi~me jours), chez les diverses personnes mises en expdrience. Point de selles pendant deux jours, avec tranchdes continuelles, et meme sensation que si la diarrh~e allait se ddclarer (le vingtdeuxie~me et le vingt-troisie~me jour.). 170. - Selles fi'dquentes, ordinaires, qui laissent, parfois de l'ar(leur. Selles fermes, pendant toute la durde de l'expirience. Selle dure (peu copieuse, poussie avec effort), qui plus tard devient de plus en plus molic. Selle dont ]a premi~rc partie esi dure et le reste mou (le ncuvi~me et le quatorzie~mc jour). Plusi~eurs seiles mnolles dans Ia journe'e, parfois avec forte envie et douleur dans le bas-ventre, apre~s chaque dose et souvent. 170. -v Selle molle, jaune, ae orte envie; dile est suivic de t6 -nesm-e et d'ardcur At 1'anus (le cinqui~me jour). Diarrhdc, suivie de douleurs dans'Ic ventre (lc cinqui~me et le hulfi~me j our). Selles demi-liquides (mnuqucuses), avec douleurs autour de 1'ombilic (le premier et lc second jour). Diarrhe'e muqucuse verte. Ic matin (lc troisie'me et le quatri~me jour). Avant la seile ordinaire, douleur autour de 1'ornbilic (m~mc encore au bout de douze jours).180. - t, 1ancements a* 1Fanus pendant les selles (ordinaires).r Pendant et apr~s la selle (molle), beaucoup d'ardeur "a l'anus. Cuisson pruriteuse C"I lanus, oi"Use dedveloppent plusieurs pustules. Ddchiremcnts dans le pirine'e, en marchant. Le soir, douleur lancinante, d~chirante, au. pdrin~e. 1 85. - Doulcur lancinante, pingante, dans la vessie, jusquc dans l'urktre, en se tenant assis. Envie continuelle d'uriner, depuis quatre heures du matim. Envie d'uritier; cependant ii ne sort que quelques gouttes d'urine, jusqu'At cc que celle-ci conic comme de coutume apr~s une selle. 11 ne peut drnettre l'urine que lenteinent. emission d'urine peu copieuse et plus rare que d'habitude (les premiers jours). 190. - Accroisscment de l'6missio~n d'urine, m~me apr~s avoir peu bu (le second et le neuvi~me jour). Le miatin, fr6quentes envies duriner, et emissions frequentes. AMMONIUM MURIATICUM. 345~ La nuit, ii est oblig6 de se relever souvent pour uriner, et rend beaucoup d'urine (le premier et le dix-septieme jour). Urine chaude (a' la sortie) et plus abondante que de coutume (les premiers jours). Urine rougeatre, claire, sans nuage ni sediment, pendant les ri~gles. 195. - Urine d'un jaune fonc6, avec un lager nuage au fond (le sixieme jour). SWdiment dans l'urine, au bout d'une heure (le cinqui~me jour). Ilancements et coups dans le cordon spermatique gauche (le cinqui~me jour). Erections fr~quentes (au bout de sept jours). Setisation dans les parties ge'nitales le matin, en s'8veillant, comme si on avait exerce le coit pendant La nuit. 200. - Les re'gles avancent (de deux jours), avec mal de ventre et maux de reins, qui persistent ]a nuit, pendant laquelle le sang coule plus abondalnment (le dix-septieme jour). Pendant les regles, il sort beaucoup de sang par les selles. Fleurs blanches, arec tension du 'entre, sans flatuosit6s. Fleurs blanches, pr~c6dles de pincements autour de Itombilic. Ecoulement muqueu~, brun, indolent, par le vagin, apr~s chlaque emission d'urine (le sixi~me et le septinine jour). 205. - F-r~quents ternuments, pendant la journ~e (le treizi~me et le quatorzi~me jour); Sensation, au haut du- nez, comme s'il allait survenir un coryza. Prurit continuel dans le nez, avec envic de se moucher; le nez est bouch6 (le second jour). Coryza, avec 6ruption dans les narines. Coryza, avec enchifr8nement et perte de l'odorat (le treizi~mc et le quatorzi~me jour). 210. - Le nez est bouch6, avec douleur dans la narine droite, la nuit; le lendemain matin tout a cess6. Enchifr~nement; un liquide clair coule du nez. Coryza, avec sentiment de pl6nitude du nez, d'oii il sort, avec efforts, beaucoup de mucus (le vingt-quatri?~me jour). Coryza d'un c6t6 seulement, d'oii sort beaucoup de mucus 6pais et jaune; dichirements dans les os de la m~choire et les dents du cet6 gauche. 11 coule du nez un liquide clair et 'Acre, qni excorie les le'vres (le premier jour). 346 MALADIES CHRONIQUES. 215. - Enrouement,avec ardeur "a la region du larynx, tout 1'aprfsmidi (le troisiý.me jour). Poitrine embarrass6e, comme par un catarrhe Sec. Ewscre'ation fie'equewte, qui detache de petites masses de mucus, avece douleur et cuisson derriere la luette. Tiolente toux, le soir, dans le lit, pendant laquelle la bouche s'emplit d'eau (le troisie'me et le quatri~me jour). Toux en faisant une profonde inspiration, surtout quand ii est couch6 sur le dos. 220. - Toux sc/e (par clatouillement dans la gorge), le soir et la nuit, et aussi pendant la journ~e. Toux s~che, le matin, avec 6lancements dans lapoitrine, ou l'hypocondre gauche. (Une toux s~che, qui existait avant la prise du m6dicament, disparait tout a coup (au bout de quinze jours), sans expectoration. La nuit, Utant couch6 sur le dos, acce's de toux, avec 6lancements dans l'liypocondre gauche, qui empechent de tousser, et deviennent plus forts encore en se Iournant de c6t6; le lendemain, nouvel accds de toux, mais sans 6lancements (le vingt-uniime jour). Toux, avec un peu d'expectoration, le matin (les premiers jours). 225. - Crachement de sang, pr6c~d& de prurit 'ala gorge, pendant six jours. La respiration est courte (au bout de dix-huit jours). Asthme, quand ii remue beaucoup les bras et se baisse. Pesanteur telle sur la poitrine, en marchant au grand air, qu'elle ne peut reslpirer, ce qui loblige de s'arreter souvent (le second jour). Oppression de poitrine, avec tendance hil.'6ructation; celle-ci survient au grand air, et diminue l'oppression; le matin, apres la sortie du lit (au bout de dix-neufjours). 250. - Pression au c6te' gauche de la poitrine, en marchant au grand air (le troisierne et le dix-neuvieme jour). Pression et dancemnents dens Iapoitrine, comme si une cro ite de pain s'd'tait arr~t~e dans loesophage. Elancements cii et l14 dans ]a poitrine, parfois en respirant, ou en se baissant; quelquefois ils sont mesures. Sensation de cuisson lancinante et four-millante dans le c6t6 gauche de la poitrine, en se tenant assis. 348.348 MALADIES CHRONIQUES. Douleur contusive et de luxation entre les omoplates; ii semble que les muscles du dos soient violemmnent 6cart~s les uns des autres. Tension dans le dos, en se tenant assis, comme s'il 6tait serr6 par un 6tau; elle se dissipe en marchant (au. bout de quinze jours). Pression tiraillante do dehors en dedans dans les verte'bres loinbaires movennes, qui oblige de pousser le ventre en avant. 25.Elaiicements dans l'omoplate gauchie, surtout, en baissant I1'& paule et tournant le tronc 'a gauche. El-ancements dans lomoplate gauche, pendant le repos (le quatrie'me et le neuvi~me jour). Pincement dans les parties charnues de lomoplate droite (le quinzieine jour). F,'oid glacial dans le dos et entre les 6'paules, Ai lendroit d'une ancienne douleui', h l'int~rieur seule~ient, que rien no peut diminuer; au. bout d'une demi-journ6e, il se transforme en prurit '(au bout de douze jours). Prurit "a la nuque, le soir, en se d~shabillant, qui cesse apre's s'6tre mis au. lit (le dix-huiti~me jour). 260.- Petit tuber cule onflammd et tr~s-sensible sur l'onioplato droite, qui ne passe pas A la suppuration (le troisi~me jour). Furoncle sur 11 epaule gauche, qui cause une douleur tensive (au bout de trois jours). Tiraillement dans ]a nuque (le troisi~inoe jour). Tension et raidour dans la nuque, qui l'emp~chie de se remuer, le soir, et qui ne perniet pas de se couchor (le dix-huiti~me jour). Raideur du con, avec douleur en tou'rnant la te~te, depuis la nuquo. jusque entre les e'paules, pendant six. jours (au bout do six. joui's). 2265i. - Douleurs r/ntmcdismyales tant6t dans le c6t6 droit, tanto~t dans le cWt gauche, tant~t dwis les deu~x celtes du conz, alternant. avec des douleurs d&~chirasites dans los joues (le premier, le quatri~me et le dix-septi~me jour).Elancements d(',clhirants au cou et a la clavicule gauche, pendant les mouvomonts do la t&Me. DNchirements dans la clavicule gauche, sur un petit point, avec, douleur'-'ontusive en. aip, ant dessus (le second jour). Glande enfiteedas l'aissellequiserdsout (le,treizi~me jour). VWsicules, grosses comme des pois, h Flaisselle droite, qtu causent AMMONIUM MURIATICUM. 349 une douleur tensive et cuisante, et forment une croite au bout de trois jours (au bout de deux jours). 270. - Douleur rhumatismale, d'abord dans l'articulation du bras droit, puis dans celle du gauche, pendant le mouverent. Tiraillements dans larticulation du bras droit, comme apres un reft-oidissement, pendant le repos. Battement sur 1P6paule droite et dans 1'aisselle gauche, le matin et,q plusieurs reprises dans la journ6e (le douzi~ine et le dix-neu-vi-me jour). Ardeur et pression dans laisselle droite (le second jour). Le bras droit est fort lourci et commne raide, le soir et le matin (le seizi~ne, le dix-septiime et le dix-huiti~me jour). 275. - Douleur rhumatismale. dans le bras gauche et le pied ( le premier jour). Douleur rhuratismale dansle bras gauche, jusque dans les doigts, qui se dissipe par un fort mouvement (le neuvi~me jour). Douleur compressive dans le bras gauche, en s'appuyant: I mouvement le fait cesser (le vingt-deuxikme jour). Douleur rhumatismale dans le bras, jusqu'au poignet (le 'treizieme jour). Douleur rhumatismale dans le bras, qui est sensible 'a la compression (le dix-neuvi~me jour). 280.,- Depuis le coude droit jusqu'au petit doigt, tiraillements qui deviennent des ddchirements, et cessent par l'effet du mouvement (le second jour). Pression dans 1'avant-bras gauche, au lit, qui se dissipe par IC mouvement, mais revient en appuyant le bras sur la table, pour 6crire (le onzieme et le douzi~me jour). Ardeur pruriteuse dans 1'avant-bras gauche, au-dessous du pLi du coude (le treiziitme jour). Prurit au cWtd interne de 1'avant-bras, le matin, et eruption de boutons au pli du bras. Apr~s s'Atre grattO au cbt6 interne de l'avant-bras 'gauche, qui causait des ddmangeaisons, ii s'y produit de petits boutons, qui disparaissent bientbt (le quatorzi~me et le quinzieme jour). 285. - Eruption de boutons ht lavant-bras droit, qui, par un violent prurit, excitent A se gratter sans cesse. Pesanteur et engourdissement dans 1avant-bras droit (le troisizniie jour). DWchirements et secousses dans les tendons du c6t6 interne du 350 OMALADIES CHRONIQUES. poignet gauche, avec gonflement du dos de la main gauche (le premier jour el au bout de vingit-cinq jours). Au poignet, petites vdsicules, qui causent un Violent prurit et de la cuisson apris s' tre grattA (au bout de vingt jours). Grosses v6sicules qui (avec un fond dur) sont situdes profond6 -ment dans la peau, causent d'abord un violent prurit, puis, apres qu'on s'est grattW, deterininent des cuissons, s'enflamment, et forment une croilte d'un rouge brun autour du poignet droit (le douziime et le dix-neuvi~me jour). s-90. - Violent Mlancement a* travers la main, pendant la marche au grand air (le vingt-deuxi~me jour). Elancements et battements dans la main gauche, qui deviennent plus forts pendant le mouvement. Battement dans le creux de la main (le douzi~me jour). La main di'oite et le doigi m~dius sont comme paralys~s, en se.ttenant assis et tricotant (au bout de quinze jours). Douleur do luxation dans les deux- poignets, en saisissant los objets, et non dans les autres mouvements; la douleur diminue quand ii tend la main, et cesse, avec craquement, lorsqu'ii comprime P'articulatioi du pouce. 295. - Boutons pruriteux au dos des deux mains, le soir et lanuit.; la peau se desquame le lendemain matin (au bout de vingtjours). Desquamation do la peau entre le pouce et P'indicateur des deux mnains (au bout do quinzo jours). Dans les doigts (pouces) et leurs articulations, douleur rhumiatismale, que la pression ou le fr-ottement augmente quelquefois, surtout le soir. Violente douleur rhumatismale dans le doigt indicatour, en l'eteondant apres avoir tenu quelque chose; avec raideur quand elle I'a ploy6, de mani~re qlu'elle ne peut plus PNtendre; pendant les regles (lo dix-septi~me jour). Douleur rhunmatisniale dans le pouce. 500. - Douleur do crampe dans le doigt m6dius droit, en le ployant (le onzielme jour). L'/ancements au bout des doigts (pouces) et dans leurs articulations, quelquefois s'6tendant, avec battemient, dans toute La m ain, et cessant quand on remue celle-ci. Elancements eL battements douloureux sous rotngle du pouce gauche (le cinquinme et le huiti~me jour). AMMONIUM MURIATICUM. 3511 Fr~quents fourmillements au bout des doigts (et des pouces), comme s'ils avaient dtd engourdis. Prurit violent, et qui dure longtemps, au bout du doigt indicateur, qui ne cesse pas en se grattant; le matin (le douzi~me jour). Douleur rhumatismale qui descend de la hanche gauche 'a la cuisse, en se tenant assis; d'abord elle diminue en se levant et revient en s'asseyant, mais plus tard le mouverent ne la dirinue, plus (e seizi~mejom'). Faiblesse et lassitude, toute la journee, dans les jambes (les premiers jours). Tremblement de la jambe gauche, qui est sensible au toucher (le dixi~me jour). Douleur dechirante a La partie ant~rieure de la cuisse, en s'asseyant. 310. - Secousses douloureuses a La face externe de La cuisse droite, le soir, 6tant assis (le quinzi~me jour). Elancements fort douloureux dans les genoux, le soir, ltaunt assis (le troisi~me jour). -- Elancernents et d~chirements dans le genou gauche, seulement en marchant (le onzie'me jour). Chez un enfant auquel, a la suite d'un gonflernent,- iL 6tait rest6 de La raideur ' l'articulation du genou (et une courbure du pied vers la face de flexion), la robilit6 ne tarda pas a se r~tablir. Les tendons des deux jarrets causent de La douleur en marchant, (comme s'ils 6taient trop courts), et non pendant le repos. 315. - Le matin, en sortant du lit, les jambes 6taient tellement r&tractties aux jarrets, qu'elle ne pouvait descendre l'escalier, ce qui cessa apres un nouvement vif et proLong6 (le quinzi'me jour). Tension tiraillante dans los jamnbes, 6tant assis et couch6, qui oblige ý marcher courbd en deux, et que La marche~dissipe. Tension et tiraillements dans les tendons des jambes, qui g~nent la marche, et lassitude dans les jambes. Contraction spasmodique autour de La partie int~rieure de lajamnbe gauche (le cinquieme jour). lnsensibilitd de, lajambe gauche (qui est comme morte), 6tant tssis (le douzi~me jour). 3200 - Elancements a la face interne de La jambe gauche et (ans ic mollet, 6tant assis (e treizisme et le quatorzi~me jour). Apr~s quatre heures de marcho, douleur lancinante dans le mollet gauche, pendant le repos (le troiskumejour)q.. 3052 MALADIES CHRONIQUES. be calcan6um fait rual en appuyant dessus et en marchant:il est comme engourdi et contus. Violente douleur r/omnatismale (et 6lancements), avec cuisson, dans les talons, que le frottement dissipe quelquefois; elle a lieu aussi la inuil, dans le lit, et changer de situation ne la diminue pas (Ies quatrie~me, dix-septime et dix-neuvi~me jours). Contraction spasmodique, avec douleur, dans le talon droit, le soir, au lit; la nmme, avec d~chirements, autour de la malleole interne, en se tenant assis (le quatorzi~me, le quinzi~me jours). 525. - Battemrients et douleur dans le pied droit, et 4 la malleole externe du gauche, serblables h ceux que causerait un abc~s, en marchant (le neuvir1ne et le onzirme jour). D'chirenents au bord externe du pied, en se tenant debout, que le rnouvement dissipe (le septirre jour). Engourdissement des pieds, rnrme la nuit (le dix-neuvi;me et le vingtieme jour). Froid aux pieds, le soir, dans le litt; elle est longtemps sans pouvoir s' chauffer (le quatorzi~me jour). Des douleurs sur-viennent dans un pied paralys6 et qui allait d6j " mieux. 350. - Prurit " la plante du pied droit, le soir je second jour). Dechireynents dans les orteils, les gros surtout, en se tenant assis et debout. Mlancerents dans le petit orteil gauche, en se tenant debout et en marchant; comme aussi dans le gros orteil, oU ils diminuent et. augmentent lentement. Prurit pini~ant dans le gros orteil droit (le septi~me jour). Prurit (et ardeur) sur la peau de tout le "corps, tantbt h1, taiit6t ici, le soir, la plupart du temps avant de se coucher, et qui se dissipe partois dans le lit. 535. - be soir, avant de se coucher, violent prurit par tout le corps, surtout ' ala poitrine et aux avant-bras, avec de petits boutons apres s'titre gratt6 (les second, dixi~me, quatorzime et quinzi~re jours). La nuit et le matin, violent prurit aux hanches, aux cuisses, aux jambes et aux jarrets, avec druption riliaire. Petite 6ruption miliaire par tout le corps, pendant deux semaines (au bout de seize jours). YWsicules sur ]a poitrine et "a lajainbe gauche, qui causentd'abord du prurit, puis de la cuisson. AMiMONIUM AMURIATICUMI.33 50,11,3 Tous les os du corps sont douloureux, comme bris~s, en se tenant assis tranquillement, et sommeillant. 340. - Par tout le corps, au. dos surtout, douleur contusive, aveec d~chirements dans les deux 6pauifes et la nuque, le giatin, apre~s avoir quitte'le lit; plus forts pendant le mouyement (au bout de ving-ciinq jours). Le matin, apr~s le r~veil, ii est commue antractur6 par tout le corps, de manie're qu'il peut, h peine marcher; muais tout disparait par l'effet d'une longue marche (le dix-neuvi~me jour). DWchirements danis le bras gauche, puis dans la. cuisse droite, en se tenant assis (le dixi~me jour). Douleurs rhumatismales vagues dans les membres, surtout dit is les bras, les jarrets, les cuisses, les mollets, les doigis et les orteil s, le soir, en se tenant assis; momns vives apr es s etre couchi6 la douleur Mtait parfois pulsative entre le doigt rn6dius et lindicateur, comrne s'il allait y venir un abcees. Le soh,, douleur r/zumatismale, vulsive, an. bout des doiqts et c/es orteilA, puis dans le bras droit, avec anxi~te'; elle cesse en se Collchant (le seizi~me jour).,:545. - Elancement et four-millement cuisant au bout des doigts et des orteils, comme s'ils 6taient engourdis, le soir, l'apries-midi, et aussi la nuit. En marcbant au grand air, e'1ancements au bout des doigis et.(les orteils (le vingt-deuxie'me jour). Ardeur pressive et dlancements vagues sur plusieurs points (In corps (le troisi~me jour). Avec frissonnernent et envie de dormir dans ]a journ~e, 6laiicements dans le c6td gauch-e du ventre, puis dans le c6t6 droit de la poitrine, ensuite dans 1'omoplate droitdý et enfin dans le sacrumi. Les membres du c~t6 droit, semblent Wte plus atteints que ceux dui c6t6 gauche. 550. - Elle paralit se trouver mieux au grand air. Son sang. semble ehtre toujours en rivolution. Ebullition par tout le corps., avec anxiete6; au commencemenit(d,1Pexpe'rience, elle a plut~t chaud que froid. Verskje soir, pendant tine heure, douleur de te"te pulsative au fron it, qui augmente en y portant la main; faiblesse qui permiet It peine de marcher, et frissons en se mettant, au lit. Abattement soudain et faiblesse, apres le di~ner,, en marchant ait grand air (le dix-neuvi eime jour). 3511 354-MALADIES CHRONIQUES. 5DD. - 11 est violemment affect6. Grande faiblesse le rnatin. BWiIements continuels, sans envie de dormir, le matin (le septie'me jour).. Grande envie de dor-?nir-; le soi~r, de bonne keure, les yeux se ferment; 1'envie disparalt ai la lumi~re. Elle ne, peutý pas s'endormii' avant trois he'ures (apr~s quoi elle. dort jusqu'au matin, et se re'veille en sueur). 5 60. - be froid aux pieds 1V6mpe^che de s'endormir avant minuit. Avant m-inuit, la chaleur de la to~te l'empe~che pendant longteinps de s'endormir. Frayeur en s'endormant (le cinquie3me jour). Sommeil agite, apres minuit; ii s'~veille souvent, ne fait que se retourner, et rove beaucoup. Elle s eveille 'a minuit, 4 trois heures, et ne peut plus se rendormir (le premier, le dix-septi~me jour). 5065. - Nuits tr~s-agitkes. Soinmeil plein de rlves (le troisi~me jour). 1?'ves fre'quents, effratyants, inqui6tants;- elle se r6veille pleine d'inqui~tude et de frayeur. Elle re've qu'elle tombe dans l'eau. Elle rave qu'elle a la miliaire. 570. - Ri'es lascifs. Re~es voluptueux (apr~s quatre, cinq, douze jours). La nuit, 4t deux heures, violente tranch6e dans tout le ventre, qui la r~veille (au bout de vingt-quatre heures). E ternuments frd~quents, sans coryza, qui la re~veillent la null, avec fourmillements dans-la gorge, qui excitent la toux et la s6cr6tion de la salive (au. bout de six jours). Pesanteur sur la poitrine, la nuit, dans le lit, 6tant h demi-endormie, dans une esp~e de rave (an bout de cinq j ours). 575.-Dnomsmu de reins l'dveillent la nuit, avec douleur dans les deux hanches et les cuisses, parties qui, le lendemain matin, sont, encore doiiloureuses au toucher (au bout de huit jours).n La nuit, r~veil par une douleur contusive dans, le c6t6 droit du dos, jusqu'aux c6tes moyennes, et dans, les aisselles, en se retournant, -6tendant les bras, 6ternuant,, b~illant et respirant. La nuit, apr~s ruinuit, 61ancement a lahanche, dans toutes les si AMMONIUM MURIATICUM. 355 tuations, qui diminue par 1'apposition de la main; ii sort beaucoup de vents (le dix-neuvi~me jour). La nuit, reveil par des de'chirements dans le bras droit et dans les jambes (le vingt-quatrime jour). Violent prurit, ]a nuit, eutre les 6paules et 'a l'avant-bras gauche; il se gratte jusqu'h s'6corcher (au bout de deux jours). 580. - Elle a froid la nuit, pour peu qu'elle se d6couvre: Frf oid, surtout le soir, parfois prWc~di et accompagn6 de soif, et quelquefois sueur la nuit suivante. Le soir, ou apr~s minuit, froid, puis chaleur, ensuite sueur, le tout sans soif (le troisi~me, le treizi~me jour). Frcquents acc~s de 'fi~vre, froid et chaleur ensuite, avec face vultueuse, et rouge, soif pendant le froid et la chaleur; les intermissions durent une demi-heure. Plus, de chaleur que de froid pendant les derniers temps de Fexp6rience (au bout de dix-sept jours). 5&5'. - Dans une chambre chaude, et apres un mouvement rapide, chaleur par tout le corps et rougeur de la face, mais surtout sensation de chialeur picotante sur toute la poitrine. Chaleur avant midi, soif le matin, apres la sortie du lit. Chaleur s~che dans la tote, souvent, en entrant dans la chambre, avec leg're soif ensuite, le soir (le dix-neuvi~me jour). Chaleur par tout le corps, comme si la sueur allait s'ktablir (au bout de quatorze jours). Fr6quentes bouffles de chaleur, suivies de sueur (le treizi~me jour). 590.- Grande chaleur, la nuit, dans le lit; ensuite, le matin, sueur (le dix-huitirme. jour). Chaleur 'a la paume des mains, h la plante des pieds, et;i la face, le soir, aussit6t apr~s s'ktre mis au lit (avec soio): ensuite sueur (le second, troisi~me, quatrieme jour). be mAtin, aprds la sortie du lit, sentiment de chaleur, avec uii peu de sueur dans les mains, et sueur odorante aux pieds. Chaleur par tout le corps, avec rougeurde la face, et sueur en se remuiant, au grand air (au bout de vingt-quatre heures). Chaleur et sneur, l'apr~s-midi; ensuite un pen de sueur. 595.'- Sueur vers minuit (au bout de quatre jours). Plusleurs nuits de suite, sueur pair tout le corps. Forte sueur, le matin, dans le lit (le second jour). 556 MALADIES CHRONIQUES. ANACARDIUM. Le fruit d'un grand arbre (Avicennia tomentosa), qui, du temps des Arabes, croissait en Sicile, sur-le mont Etna, et qu'on trouve aujourd'hui dans les forkts des Indes Orientales, renferme, entre son enveloppe exterieure, dure, cordiforme, d'un noir brillant, et son amande douce, revAtue d'une pellicule mince et rougeaXtre, dn sue noirdtre, epais, contenu dans du tissu cellulaire, avec lequel les Indiens marquent leur linge d'une manibre ind6hlbile, et dont l'creL6 est telle qu'il peut enlever les taches connues sous le nom d'envies. Rarement ces fruits nous parviennent assez frais pour que le suc conserve encore un peu de liquidite, la mollesse du miel: ordinairement il est sec. Pour les usages de l'homceopathie, on en prend un grain, qu'on traite A la manibre des autres substances shches, en le dynamisant comme de coutume. 11 faut bien distinguer l'arbre qui porte ce fruit d'un autre appel6 Anacardium occidentale, dont le fruit est reniforme, et. que les Arabes ne connaissaient pas. Ce sont les Arabes qui nous ont fait connaitre les propriktes du fruit de 1'Avicennia, propridtis fort 6nergiques, et qui sont demeurees longtemps dans l'oubli, comme celles de diverses autres substances, dont les anciens, plus attentifs que nous, se servaient avec utilit6. Sdrapion, dans son livre de simplicibus (c. 346: dans sa Practica. Venise, 1550, in-fol.) cite la pluparfdes auteurs arabes qui out parlh des vertus du suc d'anacardium; Aben Mesue le dit bonus corruptioni sensus et memoriw: ANACARDIUM.. 3 5 '1 Alchalaharen, proprietas ejjus est, con ferre relaxationi?le,vorur (paralysie); Bedigoras: rernovet oblivioner et acuil Sensurn; Abugerig: est bonus paralyticis et eis quibus timehir adventus efrs. Ce dernier conseille aissi de n'en user qu'avec circonspection: Commo vet..... baras et leprarn et aposternata et fortassis occidit... (nocivus) juvenibus et cholericis. Lorsque les sympt~mes propres de 1'anacardiur s'accordent avec ceux de la maladie, on est d'autant plus s ir de la bont6 du choix que le malade pr6sente F'un ou l'autre des etats suivants: Humeur hypocondriaque, morose; d~couragement; inisanthropie; anxjWt6; crainte d'une mort prochaine; manque de sentiment moral (inh umanit6, duret6 de eceur); etat conme si le malade avait deux volontes qui le poussent l'une en arriere, 1'autre en avant; etat cornme si l'&me n'avait pas de liaisons avec le corps; vide de la tete; c6phalalgie, avec pression des tempes vers les yeux; douleur A l'occiput, par l'effet d'un faux pas etd'un grand bruit; faiblesse et trouble des yeux; reseaux et taches obscures devant les yeux; gonflerent douloureux de l'oreille externe; prurit dans les oreilles; 6coulement par les oreilles; boi donnements d'oreilles; bruissement dans les oreilles; durte't de l'ouie: saignement de nez; fdlidihe' de la bouche, dont la personne ne s'aper~oit pas; afflux de salive A la bouche; saveur desagr~able dans la bouche; forte soif; d~faut d'appetit; naus6es le matin; faiblesse de l'estomac, digestion difficile; pression au creux de 1'estomac, le matin, en s'eveillant; pression au foie; duret6 du bas-ventre: selles teintes de sang; h~morroides, mlme douloureuses; prurit A l'anus; suinterent par le 'rectum; ardeur au gland, en urinant et aprls; rections involontaires dans la journee; absence du plaisir dans 1'acte v~ndrien; fleurs blanches, avec prurit et excoria .35-18 358 MALADIES CHRONIQUES. lion; sentiment de sedcheresse dans le nez; obturation du: nez; coryza chronique, et edcoulement muqueux. par le nez; loux, avec expectoration; sterteur dans la trach~earte're, en se tenant couclid sur le c td; lancemients et pesanteur dans I1'avanl-hras; douleur tensive et faiblesse dans le bras;. tremblement de la main droite; ardeur At ]a plante des pieds; douleurs dans les membres, surtout dans, les genoux; faiblesse qui fait tremlbler; la peau ne peul t ere sollicitede par les resines At devenir pruriteuse et suinlante; sensibilited au froid et aux courants d'air;, facilihe a sec refroidi#; le sujet s'endort lard; re~ves inquie-- tants; horripilalions; sueurs 6lant assis. Le carn-phre et 1'esprit de nitre eOth~r6 paraissent agir peu coinme antidotes; respirer le caf6 cru est, au conIraire, un moyen puissant conlre la col~re et la violence qu'excite l'anacardium. Tristesse. Anxiedte et cornine pressentirnment d'un maiheur prochain. AnxiktO et soucis, le soir; gaiet6i dans la journe'c. Anxie'te i nte'rieure, qui ne lui laisse pas de repos; hi la moindre cause, ii cramnt qu'un grraiid maliheur ne s'ensuive, et s'Inquiete de P'avenir..-En se promenant, et restant debout, crainte comas'il y avait, quelqu'un derribre Iui; tout, autour de lui, lui est suspect.. IflquituetU(Icitcaque action: tout Iui inspire des craintes, il se 6roit toujours entoure' Wennemis; alors, ii a chaud, et le sang semble Iui boujilfir dans la poitrine (au bout de sept, de hu'it jom's). Soucis inquiets, et pense'es profondes ii r~fk~chit sur son propre sort, pre'sent et futur. L'avenir lui parait trbs-menaCitnt; d~ifiance de ses propres forces.' et d~sespoir. Tout le. monde Iui inspire de Ia dtitiance; ii a si peu de confiance en soi qu'il de'sesp~re de pouvoir faire ce qu'on ex~ige de lui.i 10.- Dans la matinke hypocondrie extrbme, dedcouragemnent, d6-- sespoir, abattement; tolls les mouvements sont.mlarotse lents (au bout de trois jours). ANACARDIUM. PW %ý 9 0 a Anxi~td et mauvaise humeur. Mlauvaise hurneur ext rene. Mauvaise humeur toute la j ourn~e: tout ce qui l'entoure fait une impression d6sagr~able say lui. Disposition h se fcheer, avrec forte envie d'aller au grand air. 15a. - Mauvaise humeur; ii est tr~s-sensible a la moindre offense. 11 prend tout enl mauvaise part, et devient. violent. Emporternent et esprit de contradiction. Col~re, se manifestant par des actes, a la moindre occasion. Rien ne lui fait plaisir. 20. -- Aversion pour le travail; rien ne lui plalit. L'apir~s-midi, le courage est un peu plus grand qu'avant midi; il est plus gai et plus apte au travail, d~s que 1'envie de dormir, en sortant de table, est passe'e (au bout de trente-huit heures). Jndi/fdrecc, hinsensibilite; rien ne I emeut, ni choses agr6ables, ni choses 'd~lsagr~ables, pendant huit jours. Gaietd trop grande. 11 rit quand il deyrait e~tre s6rieux. 25. - Un chatouillement sous le creux de Pestotnac l'oblige de rie 'a des choses tr?~s-s6rieuses; il peut s'en abstenir 'a des clioses risibles. Ses ide'es sont, confuses. Grande faiblesse de la pensde. Faiblesse extreme de la mdmoire: tout lui elchappe sur-le-chainp. IMrnoire faible; elle ne conserve presque rien: il a peu d'ides, qui lui 6chappent bient6t, et sans qu'il s'en apergoive. 30. - La mndioire est mauvaise le matim, surtout pour certains noms. L'apre's-midi, diminution de la meinoire et de l'imagination, (au bout de cinq, de six heures). La rnz'moire est 2neillcurc ap~ri's qu'avant midi; ii comiprend cc lu'il lit, quoique tout ne lui reste pas dans la mdmoire (au bo~it de trois, de quatre jours). Augmentation de la medmoire; les plus petiteg circonslances du temps pass6 lui reviennent a l'csprit sans sujet (au bout d'une heure et demie). L'anacardiurn affaiblit l'esprit (Mattiole, dans Comnnler. in Dioscorid,. cap., V.- P.-985). 35. - Les sens sont obtus, et lresprit in'quiet iiA remai'que it peine cc qui se passe autour de--JuL. L'esprit est embarrass6, iaomme s'il.,a&Wit avoir uni coryza. AQNACARDIUM. 5561 tout au front: 6tant assis, ii se laisse presque tomber surle cof& gauchie (au bout de deux heures, de deux heures et demie). Pression dans la tate, de teriips en temps. Pression au cotW droit de Iocciput (au bout de trois heures). be matin, en s'6veillant, pression au front, qui devient plus forte en marchiant, comme si le cerveau 6tait brui'l. 65. - Au milieu du front, pression sourde, qui augmente peu 'a peu par acces, et envahiit tout le devant de la tote, le soir. Forte pression au c6t6 droit du front, de dedans en dehors. Violente pressioz 6i la r~jion temporale droite. Pression sourde, de dedans en dehors, h la bosse frontale iroite. Pression sourde au cMt6 gauclhe du vertex. 70. - Pression de dehors en dedans 'a la tempe gauche. Pression sourde de deehors en dedans, qA et la", sur des points peu etendus de la tate. Pression de dekors en dedans aux deux tempes. avec constriction continuelle du synciput, qui se dissipe vers le soir. Pression sourde au-dessous de la bosse frontale gauche. Pression dans les deux tempes 'i la fois. 75. - Ciphalalgie constrictive au front, avec mauvaise humeur, qui s'Paccroit d'heure en heure, et avec fouillement, que calme pour un instant ]a main appuy&e fortement sur le front: la douleur finit parenvalhir toute la tate, avec une sensation. penible, comme si un ruban tendu s'dtendait de la nuque vers les deux oreilles; ii est oblig6 de se coucher, et les douleurs durent depuis cinq heures du soir jusqu'au 1endomain matin. Violente douleur constrictive au ct6W droit du front, surtout au bord externe de 1'orbite. Cephalalgie pressive, constrictive, h la partie antkrieure de la te'te, avec quelques 6lancements vers le front (au bout de vingt-quatre heures). Pression de'chirante dans la tempe gauche. Ciphalalgie dechirante pendant des travawx assiduts (au bout de quatre jours). 80. - Douleur rhumatismale dans le ccrveau, imm~diatenent audessus de la tempe droite. Douleur rhumatisnale qui commence au c6t6 droit de locciput, et s'Mtend jusqu'gu froja (au bout de trente-cinq heures). Dchirements r6p6tes-dans le cWtP droit de la tate, de la face et du cou, suivis de bourdonnements dans l'oreille gauchie. 562 6MALADIES CHRONIQUES. DNchirements r6plixis dans toute la tete, avec frisson general, mauvaise hiumeur et agitation, qui ne permettent pas de rester en place; ils reviennent tous les trois jours. Cephalalgie deichirante t l'occiput, par secousses distinctes, qui s'6tendent jusque dans une tempe (au bout d'une demi-heure). 91-3. ýCoups saccad~s et douleurs dechirantes 'a Pocciput et aux tempes, surtout en se penchant en arri~re (au bout de deux heures).Secousses subites, vives, penntrantes, mordicantes, dans les tempes, jusque dans le cervean (au bout de trois heures). Secousses vives, compressives, dans la tempo gauche. Elancement ddchirant au front, au-dessus de Poeil droit. Ddchirerents lancinants et vulsifs dans la tempe gauche. 96. - Yifs 6lancenents "a travers le c6te' gauche de la tete, qui s'6 -tendent profond~rent dans le cervean. Elancements souirds au cWtA gauche du vertex. Pression au c6td droit do la t~te, interrompue par de forts 6lancements (au bout do trois quarts d'heure). Mal do tete, avec 6lanceinents, dans la tempe gauche. Plusieurs fois, en inspirant, un long 6lancement qui s'etond de la tempe jusqu'au front (au bout do cinq heures et domie). 0 %J- Douleur tiraillante au c~tA gauche de la telte. Doulour tiraillante au front, au c6tA gauche du vertex et 'I l'occiput. Vulsion dans lo c6t6 gauche de la tgte, immddiatement au-devant de Poreille, repetoe souvent. Secousses violontes, qui feraient presque crier, au-dessus dn cetA gauche du vertex et du front. C~phalalgie violente, fouillanto, le soir. 100. - Fouillement douloureux dans la moiti6 droite de la partie anterieuro de la t~te, qui diminue sous l'influence d'une compression ext~rioure, et pendant le repos; ii a lieu surtout au rebord orbitaire, avec douleur insupportable, le soir, dans le lit; ii diminue en so couchant; le bras pass6 sous ]a partie malade, et cesse tout h fait quand on s'endort. Mal de tete pulsatif. Ghaleur dans la tete. Les maux de t~te sont plus forts pendant lo mouvoment. Pression exte'rieure au front, au-dossus deircared sourcili~re grauche'(au bout de deux heures). ANACARDIUM. 563 105. - Forte pression entre l'os du front et ceux du nez (le troisi~me jour). Violent prurit au cuir chevelu. Prurit au front. Nombreux petits boutons lenticulaires au cuir chievelu, avec, douleur cuisante quand on y touche et qu'on se gratte. Petits boutons indolents, avec, une aur6ole rouge, au haut de la tempe gauche (au bout de neuf heures). I10. -Douleur dans l1es yeux, sans rougeur. Sensation comme s'il y avait entre 1'oel et la paupi~re sup~rieure un c.'orps qui oblige de se ft'otter. 11 semble y avoir quelque chose entre l'ceil et la paupi~re inf& rieure. Pression sw' les yeux, d'avant en arrie're, ou de hauL en bas. Pressiont au-dessous de 'a~ngle externe de l'weil gauchie (au bout de deux heures). 1,15. - Pression, comme dans le cas d'orgelet, 4 l'angle interne de l'eil droit et aux cartilages tarses voisins. Forte pression sur les j'eux, surtout le gauche, et dans son angle externe, quand on regarde longternps un objet (au bout d'une demi-heure). Pression sourde au. bord orbitaire sup~rieur droit, qui pe'n~tre jusque dans le cerve-au, avec, engourdissement de tout lec c6t de la tote. Douleur pressive au-dessous, du bord sup6rieur des orbites. Douleurý rhumatismale dans l'oeil gauche (plus dans les paupie'res), qui s'e'tend jusquiv e mPO..120. -- Le matin, en in ent, douleurs rhumatismales danm les yeux et les orbites (au bout de vingt-quatre heures). Convulsions dans les paupi6'res, qu'il lui semble qu ton doit voir. Les yeux sont tr~s-'sensibles~1a Iurn "ere. Le ýsoir, Ila lumi~re'sem~ble, Atre en toure~e d'une aur~ole, La tiarume de la. bougie lui paralt vaciller, et 6tre tantOt moins, tant~t plus brillante, effet qui cesse quand ii regarde avec, attention. 425. - Flambloiements frquents devant les yeux.,,Besserrcrnent despupilles (au bout de quatorze heures). ~La pupille de l'ceil doit s.e resserre po-ur quelque temups (au bout de quarante-huit4rlb.es Grande dilatation 4 qnle(au, bou~t, do treizequtorze, dixneuf heures) (e.ftadhti) 361 MALADIES CHRONIQUES. Myol)ie; ii ne peut voir de loin, tandis qu'iI distingue tr~s-bien les objets rapproclies.,130. - Grande diminution de la myopie (au bout de quarante-huil heures) (effet curatif). Trouble des yeux, comme s'ils dtaient pleins d'eau, ce qui I'oblige < cligner souvent les paupieres, le soir (au bout de seize heures). Resserrement dans le conduit auditif droit. Douleur de crampe spasmodique dans le conduit auditif externe. Sensation de constriction spasmodique et comme de spasme dans le pavilion de l'oreille gauche (au bout d'une demi-heure). 4 55. - Constriction spasmodique, et comme de crampe, dans le conduit auditif gauche, avec pression vers la membrane du tympan. Douleur pressive h l'oreille externe. Elancements sourds et lents, qui partent des deux c6tes des oreilles et de leurs conques. Vulsion dans le conduit auditit gauche, par courts acc~s, et tressensible, commnn la suite d'une commotion dlectrique. Vulsion 4 loreille externe. 140. - Douleur tractive derri~re 1'oreille gauche. Traction douloureuse dans le conduit auditif gauche (au bout d'une demi-heure). Dechirements dans l'oreille gauche, qui descendent vers la joue. Fort d6chirement au bord superieur du cartilage de 1'oreille droite. Douleurs lancinantes, d~chirantes, sourdes, au bout de l'antitragus gauche. 145'. - Enorme dtchirement lancinant dans-1'oreile externe gauchie (au bout de vingt-quatre heures). Violents diancerents dansl'oreille gauche. Douleur gravative dans l'oreille, surtout en avalant. Doaleur dans l'oreille en serrant les dents. Dechirement pressif et battement dans le cartilage de l'oreille et 1'oreille interne, qui augmentent par l'introduction du doigt (a::(au bout de deux heures). 150. - Prurit dans les oreilles, et 6coulement de matiere brunftr~e. Sensation cuisante derri~re les oreilles, qui oblige A se gratter. Bourdonnements, d'oreilles. Bruissement dans les oreilles. Tintements dans P'oreille droite. V - Sensation d'obturation dans 1'oreille gauche, comme s'il. ANTACARDIUM. 3635 avait du coton;.ensuite it n'entend pas aussi bien que de l'autre (au bout d'une demi-hieure). 1L a parfois l'ouie si faible, qu'il n'entend pas ouvrir la porte; m-ais parfois aussi elle est si fine, qu'il enlend marcher dans une chambre sdparde de la sienne par deux portes (au bout de cinquante-quatre heures). Douleur dans le nez semblable 'a celle que le froid produit; les yeux larmoient. Douleur Jonstrictive 'a la partie exte'rieure du nez, avec larmoiement. Douleur c'ontusive au c0' 6t gauche du nez. 160. - Petit bouton suppurant, avec, aurdole rouge, au coin de l'aile droite du nez. Pustule rouge h la cloison du nez, du c6te' droit, qui cause de la cuisson quand on y touche. Saignement de nez, apr~s s etre mouclid avec force. Hallucination de l'odorat:it lui semible sentir de l'amadou qui bruile, le matin, en se levant. Continuelle odeur de fiente de poule on de pigeon, surtont quaiid ii flaiire ses habits ou son corps (au bout de deux henres). 165. - Disparition presque totale de 1'odorat, quoique le nez ne soil. pas bouch6 (au bout de cinq heures). Pression sourde an milieu de la joue, comrne si L'endroit d1ait serr,'avec des pinces. Pression sourde sur l'os jugal gauche. Douleur tiraillante k:.l'os jugal droit. FAce malade, yeux -enfonc6s, cern6s, pendant plusieurs jouis (peut apr~s la prise du m6dicament). 170. - Pcileur de la, face, sans froid (sur-le-chiamp). Grande p~leur de la face (peu apr~s la prise). P Aleur; teint maladif, sans qu'il se sente mal. Chaleur s~che 'a la face. et par toute la teate, qui est entreprise, avoc paleur de la face; it a chiaud sans s'wen apercevoir. Dartre squameiise blanche At la joue droite*, pr~s de laIa lvie supý5 -rieure (au bout de quatre heures). 175. - Prurit au front. Boutons durs et suppurants,.au front et au. coin de ]a narine gauche, avec doul'eur cuisante, pendant pLusieurs sernaines. La peau qui enloure ]a bouchie est Apre, dartrenuse, avec pruti-t fourmillant,~ 368 308 MALADIES CHRONIQUES. Au sortir de table, tussiculalion, qili irrite la gorge (au bout de trois j ours). Apr~s le repas, la gorge est se'che et la voix grave. Apr~s le repas, rapports, qui brtilent la gorge. Rapports apres avoir bu et pris des alimnenis liquides. k5.-Jructations le matim. Rapports, avec douleur spasmodique dans 1'estomnac. Hoquet. 11 lui vient de 1'eau Ch la bouche, "a plusieurs reprises. L'eau lui vient abondammient "a la bouche, ce qui cause des nausees. -2010. - Soda, aprc's la soupe, comame s'il y avait quelLque chose d'aigre dans la gorge, et sensation constrictive. Un liquide br~lant remnonte de lestomac dans la gorge. NaOUStes, le matin, avec sentiment de vacujite dans 1'estomac. Fortes naus~es le matim. Vers le soir, fortes nause'es, afflux continuekdOýe salive 'a la bouche, e-it enfin, v6missements suivis- d'une grande acidite' dans ]a bouche.2415. - Naus~es (avec envies de vomir), apre's avoir bu de I'ea froide, avec, vomissement et douleur comrne si le pharynx diait distendu par un corps volumineux. Grand malaise au creux de L'estomac, hors du temps des repas, avec anxi~te, sans envies de vomir proprement, dites; La bouche W'est pas mauvaise, et 1'appe'tit est bon. D'abord, sentiment de vacuit6 au creux de l'estomac, puis pression dans L'estomac toute la journee, avec emission de vents par haut et par bas, et d~faut d'Vappetit. Pesanteur d'estomac quand il se fatigrue la t~te. Pression sourde, par acces, an creux de l'estomac. -250. - Douleur pressive, liraillante,- au-dessous du creux de Pestomiac, en marchant (au bout de dix hieures et demie). En mnarchant au grandl air, pression avec firaiLlements, au creux de 1'estomac, qui s'agravent en levant le bras et tournant le corps. Elancements au c6ted gauche de I'dpi gastre, qui augmentent eni inspiralt. et en marchani, et quicessent, en continuant de marcher. Vifs Mancements it I epigastre, qui semblent s'dtendre jusque (lans les reins. 255. F or-ts elancernents -au creuxr de 1'estoinuc Penzdant I" inispiration. ANACARDIUM. 369 En inspirant et en expirant, pression douloureuse, picotante, an creux de 1'estomac, qui ne cesse dans aucune position, non plus que par l'application de la main (au bout de quatre heures). Douleur s6cantee " la region 6pigastrique. Gargouillements h l'6pigastre. eiancements dans les hypocondres, tant6tle droit, tantdt le gauche, en inspirant. 060. - glancement dans i'hypocondre grauche. Elanceinents sourds h ]a r6gion de la rate. Pression h la region du foie, une heure apre~s avoir mange. Douleurpress ive l'ombilic. Pression sourde au-dessous de l'ombilic, qui de'ient plus forte en appliquant la main dessus et en inspirant; peu de temps apres avoir imnange. 261-. -- Pression hr ]a r~gion ombilicale: en respirant, parlant, et surtout toussant, ilsemble que le %,entre soit sur le point d'6clater; ent appuyant sur la partie, douleur comme de pression et de tension. Forte pression sur un petit point au-dessus et au-dessous de I'onbilic, et dans le c6tW gauche du ventre; Coups semblables i ceux d'un corps orbe, 4t droite, prc's de l'onibilic (au bout de six heures). Ilancements tr~s-sensibles et sourds, t la gauche de l'ombilic. RIancements sourds, saccades, " l'ombilic. 270. - eancements sourds dans l'abdomen, non loin do l'ornbilic. eiancements sourds, profonds, compressifs,-aux dpines de-l'os des ies gauche. Vifs diancements qui font tressauter, A droite, au-dessus de]l'ombilic. Forts diancements, distincts les uns des autres, dans 1'hypogastre. II lui passe comme un 6clair onduleux de haut en bas dans le ventre 2T7. -Douleur sdcante, rapide, c droite, dans le bas-ventre. Pincements secants dans le bas-ventre, avec envie d'aller " hil selle (au bout de quatre et de vingt-deux heures). Coliques plus sdcantes quo pinCantes, quand des vents se ddplacent dans le bas-ventre. Pincements et serrement dans le bas-ventre (au bout de douze heures). Douleur serrante dans le bas-ventre (au boiit de sept heures). 280. - Constriction pineante sur un petit point, i gauche, pres de lombilic, en inspirant (au bout d'une demi-heure). 1.? 370 370 MALADIES CHRONIQUES. Douleur comme si quelque chose s'enroulalit dans le bas-ventre, av ec pression ensuite (au bout de trente-deux heures). Les intestins sont, douloureux et semblentraccourcis spasmodiquement, en se renversant en arri~re, avant mnidi. Coups d'~pingles cuisants, saccad~s, hi l'ext~rieur dui c6t6 droit du venire, sous, les fausses c6tes. Courts Mlancements passagers dans les muscles du c,6t6 gauche du ventre, imm~diatement, sous les fausses c6tes. 285. - DWchirements dans le mont de Ye'nus. Pression sourde, intermittente, de dedans en dehors, au-dessus de l'anneau inguinal. Gargoujileinents continuels dans le bas-ventre, surtout?t la region.ombilicale. Gargouillements et pincements continuels dans le ventre. Enzvie d'aller a' la selle, souvent dans Ia journe'e, sans rjsultat; un grand nombre de jours. 2,90. - Envie d'aller 'a la selLe, trois fois par jour, qui se dissipe en se presentant Ai la garde-robe; quelque mous que soient les excrements, ii faut pousser beaucoup. Besoin d'aller 4 la selle, sans, r~sultat. Continuelle envie d'aller i. la selle, et comme la d~f6cation n'a pas lieu. de suite,, tortillements douloureux. dans les intestins, en travers du bas-ventre. Dans la journ~e, deux on trois selles ordinaires, mais qui ont toujours de la peine hi sortir. 11 est oblige de se pr6senter souvent ht la garde-robe, mais rend tr~s-peu d'cxcrdments, d'abord mous, puis durs. 1295. - Selle de couleur pcile (au bout de quarante-huit heures). Diarrh6e aqueuse, souvent, et cependant avec beaucoupd&efforts. Pincements dans le bas-ventre en aflant h la selle (au bout d'une (lemi-heure). En allam. hIa selle, et surtout apres, pression sourde, augment~e par l'inspiration, dans les muscles dui ventre, irmnediatement au-dessous de l'ombilic. Apr~s les selles, baillements et rapports. 3200. - Pruri t frequent 'a l'anus. Les he~morrlioides diminuent, et ne sont plus douloureuses, si ce n test au commencement de ]a marchie (effet curatif). Prurit dans l'urktre. Eiivie continuelle d'uriner. ANACARDIUM. 371 Frdquente envie d isuriner, et chaque fois emission peu abondante (les premi~res quatre heures). 305j. - 11 est oblig6 de se relever la nuit pour uriner, et cependant ne peut le faire qu'aux lieui-es accoutum~es. Le matin, ij e~n, emission frquente d'urine claire comme de l'eau. Fre'quente e"mission d'urine claire co mme de P'eau, en petite quantite. L'urine est trouble 'a sa sortie mt~me, forme un sedimnent sale, et prend une couleur argileuse quand on la remue. Douleur comme d'incision le long de la. verge. 340. - Prurit voluptueux continuel au scrotum, qui excite lap. p'tit vin6rien (au. bout de deux hieures). Appdtit v6ne'rien, le matin, apr~s le r~vei1, avec gonflement de la verge. Vif app~tit vdndrien. Absence totale des de'sirs v6ne'riens, (les premiiers dix jours). tcoulement de suc prostatique pendant une selle difficile. 315. - Le suc prostatique s'6coule pendant une bonne selle. Itcoulement de suc prostatique apr~s avoir urin6. Pollution, la nuit, sans re^ves lascifs (au bout de vingt-sept lietires). Prurit 'aIl'anus apr~s'le coft. Itternument.,320. - Le nez est bouch6 en arri~re,. comme par d'abondantes mucositds. Enchifr~inement. Violent coryza, qui dure un mois. Fort coryza, le soir (au bout de quarante-huit hieures). Coryza intense, avec fivre catarrbale; elle ne peut s'~chauffer.; chaleur 'a la te~te, froid glacial aux pieds et aux mains, (has tine chamibre chaude, puis chaleur s~che; les tendons desjambcs sont cornme trop courts; crainpe au inollet et agitation (Ie huififhmo jour)32a". - Apr~s de frequents dernurnents, violent coryza, avec lai'moiement. Apret6 dans la gorge. La gorge est s~che, apre~s le repas, et la voix creuse. Tussiculat ion, aprks avoir mangd6, qui fait mal (It la cgonrge(c troisi~me jour). 372 37~2 MALADIES CHRONIQUES. Violente toux apre's avoir mang6, avec vomnissement des alilments. 330. - Tou inl nuit soulement, ou plus forte la nuit quo le jour. Pendlant. plusicurs nuits,. toux plus forte que dans la journe'e. Towe Ianmtit, av~ec grattement (inns la gorge. Toux le matim. A quatre heuros du matin, et plusiours fois dans, la journe'e, toux. tdtigrante, qui dure des hieures enti~res (le quatorzi~me jour). 33t'. - be soir, au lit, toux p~nible, qui frait porter le sang "a a teate. Toux, avoc douleur it 1'occiput.I Toux, avoc 6laucements au front ou dans le ci4e" de ia teote. En toussant et faisanut des inspirations profondes, douleur pressive au vertex. Toux,. avec bAillemonts apros l'acce's. 540. - Toux, ta%,ec envie d'e'ternuer. Toux, avec fourmillemient dans In traduhe-artL~re, et 6touffernent. Acc~s pi~riod-iques de toux, p~endant. la journe'e soulernent, qui coupent. la respiration, tonics les trois ou (luatre heures. Acci~s de loux 6hranlante, semiblables 'a ceux de la coquoluchie, quo lit parole )roxvoq1O. Toux 6braiilante,'qui no 10e laisse pas dormir (in null). 51-5. - Toux br~vo, la plupart du temps l'apre's-midi, avec expectoration d'une mnasse cohierente d'un gris jaunaCtre. Toux bri'vo, avec cracliats puruients. 11 crache du sang (1e quatri~me jour). Respiration courle: pesanteur sur le sternum. Brie'vet6 do la respiration, surtout apr~s avoir mnang6, ot aussi en se tenant assis. 5''00. - Astihme, oppression do poitrine (au bout do dix heures). Oppression de poitrine, avec pleurs qui soulngont. Oppression do poitrine, avec nnxiWt et chalour. Oppression do poitrine, sans douleur, comme s'il no pouvait rester dans Ia chambre, et qu'il 1ti~t obiig6d dallor au grand air pour y agir beaucoup. Inquietudles dans Ia poitrine, surtout avant midi (le quatri~me jour). 555. - Oppression do poitrine en oxpirant, avec posantour sur le sternum (an bout d'Iune heure et demie). Pression sur In poitrine, so dirigeant v'ors los, aissolles, avec ge~ne do la respiration (an bout do vingi-quatro heures).Surtout en so tenant assis, oppression do poitrine, avec plenitude (an bout do dix heures). ANACARDIUM. 3173 Pression de d~ehors en dedans au-dessus du mamielon droit. Pression rapide sur -le sternum, common par suite d'un coup, en sommi-eillant, pendant la journ~e. 3560. - Pression soudaino, rapide, au cO6td droit de la poitrine, pre's de l'aisselle, qn'il ressent do suite au c6t6 opposd du dos, et qjui n 'a aucun rapport avec la respiration. Pression sourdo au hauL dui bord droit du ster-num. Pression sowrde au c~t:6 droit do la poitrine. Tiraillernents ondulatoii-es dans le cOtd gauche do la poitrine. Cuisson dans in poitrino, qui auginente par linspit-alion (sur-lechamp"). 356. - Sensation comme d'une place 6corchdoe dans la poitrinie, sons le sternum. Ddchirements, avec un pen de pression, au cOt6 gauchoe de la poitrine, surtout en so baissant, 61tant assis (au bout de dix heures). Quelques forts 6lancemcnls dans la 1)oitliflne. Violent 6iancement au haut du c6t6 grauchie do la poitrino, qui l'empe~che longtemps do quitter son sidge, et auquel succ.6de un sentiment local de pesanteur. 1ibancements sourds an cOtd gaucho. de la poitrine, au-dessous do. 1'aisselle. 370. - E lancements vifs et pulsatits (Jans la poitrino, au-desSus (Iu cuoeur (au bout do quatro-vingis heiures). f~lancement lanunit, 'a la rd~gion du c~eUr, en inspiraut. JElancemenis qui so succ~dent rapidement, deux it deux, et qui somblont traverser le cceur. Douleur tiraillante dans los muscles do Ia poitrino. Sentiment do vrItilion dans los muscles do la poitr-ino, en remnant le bras. 575. - Petit e'iancement, comnme. un coup d'aiguullo, aux fausses c6tes gauchos, "a I'ext6hiour (an boub de quatre hetires). Potits fMancemients pruriteux rotigeants aux derniL*res fausses co~cs. Prurit 'a la poitrine.. Grand 6lancemont an sacrumn. Douleur, Zomme do raideur, dans le dos, en so levant do son sikge, (qui cesse en s'a~soyant ployd onn(leux. 380. - A droito, dans lomoplate, douleur commei si ]%on O'lait resti,' longlemps assis le corps ploy6 en, deux. Pression en forme do crampe an-dessous et pre's des oinoplates, do dehors en dedans (au bout d'uno demi-heure). 374 374 MALADIES CHRONIQUES. Forte pression. lancinaiite imm.6diatement au-dessous de l'omoplate gauche, sans rapport avec ]a respiration ( au bout d'une heure et demie). Vif 6lancement au co'te exierne de l'omoplate gauche. Elancements d~chirants pre's de P"omoplate droite. -'azco'nents sourds dans /'onioplAte gauche, qui revieanent lIntement, e!?rpaident des dec/rirernents de tous les cdAt Cs. Douleur rhumatismale entre les omnoplates. Fourmillenients dans les ornoplates, commn-e apr~s Pengourdissement. Douleur cowiusive, fr~iquemmlnent re'pet~e, dans Fomoplate droite et le bras du rn~me c6t6, quit peine peut-il lever. % Coups sourds, sacead~s, hi la faice externe de l'oroplate gauche. 390. - Craquernent dans lornoplate, en levant le bras. Craquement daus les verte~bres du cou, en se baissant. ilaidezir de la nuque. Bigidit des muscles du cou, avec, douleur tensive, surtout en remuant rapidement la tate, aprc~s lavyoir tenue tranquille; momndre quand ii remue sans cesse la tae (au bout de cinquantedeu-x heures). Deux jours de suite, le matin, en s eveillaifl, raideur et endolorissernent du c~t6 droit de la 1nuque (sur lequel ii a Wt couchA), an mnoindre mouv-erent, surtout en tournant la tote du cot6 douloureux (an bout de quatre, de cinq jours).39i'. - En s'6veillant, raideur et tension pressive 'a la nuque, h F1occiput et enire les omoplates, pendant le repos et le mouvemnent. Au cctW gauche de Ia nuque., tout pr~s de l'occiput, constriction et raideur douloureuses, pendant le repos, qui, ne gdnent pas le mouvement de la tote et ne sont. point augment~es par lui (au bout de deux heures).a Pression sourde, saccad~ej,~ommne par un. gros poids, au. c6t6 droit de la nuque et sur lc soim-net de l'6paule gauche. Tiraillement rhurnatismal de haut en bas "a la nuque. Au cou, (les deux c6te's du larynix, forte pression, qul ge~ne parfois la d~glutition (au bout de deux heures). 400. - Pression brusque, sourde, au c6t6 gauche du cou, semblable Ai celle que produirait un poids. Pression lente, saccad~ee dans l'angle entre le cou et le sommet de 1'c-'paule gauche. tiancernints, semnblables ht des coups d'6pingle, au. cou. ANACARDIUM. 375 Coups d'dpingles, par saccades, pres du cou et au c6td gacuhe de la poitrine (au bout de trois heures et demie). Frequent prurit au cou. 405. - Prurit chatouilleux dans les deux aisselles, qui oblige A se gratter (au bout d'un quart d'heure). Elancements chatouilleux, comme des coups d'6pingles, sous les aisselles; ils cessent par le frottement, Dans les bras, en les allongeant, tension douloureuse qui part des articulations, et y remonte apres avoir parcouru les muscles; dans lesarticulations, celles surtout des6paules, craquement, avec douleur, comme si les os Mtaient luxes. Engourdissement du bras gauche. Pression dans le bras droit, avec lassitude. 410. - Douleur rhumatismale et tiraillements dans le bras gauche. Dans le bras droit, depuis 1'aisselle jusqu'au coude, douleur rhumatismale tiraillante, avec sentiment de raideur. Douleur pressive (spasmodique) dans les muscles des bras, en marchant au grand air, et le soir en restant assis. Pression sourde au bras gauche, tris-sensible, et par acces. Secousse douloureuse dans le bras gauche, au-dessus du pli. 415. - Coups trces-douloureux au milieu du bras gauche (sur-lechamp). Petits boutons, Ia aureole rouge, et pleins de pus au sonunet, sous le bras, avec prurit douloureux, et portant "a se gratter, dans les inouvements du membre (au bout de douze heures). Dans le pli du bras gauche, pression qui tire le membre de haut en bas, comme un poids, et en gene les mouvements, au grand air (au bout de treize heures). Pression de dehors en dedans-, douloureuse et momentande aux avant-bras, tantit sur un point, tant&t sur un autre (tris-promptement). Douleurpressive dans les muscles de l'avant-bras droit, en 6crivant (au bout de treize heures). 420. - Grattement compressif sur les os de l'avant-bras, pendant le repos. Pression engourdissante h'avant-bras gauche, qui devidnt plus forte quand on touche la partie, et ddgenbre en pression ddchirante pendant le mouvement. Tiraillement compressif A la face sup6rieure de h'avant-bras gauche (sur-le-champ). .376 3MALADIES CHRONIQUES. Tiraillenent engourdissant dans Itavant-bras droit, depuis le poignet jusqu'au coude. Sorte de crampe tout autour de I'avant-bras, au-dessus du poignet gauche (de suite). 425. - Violente douleur, comme de crampe, dans l'avant-bras gauche et le poignet, sans rapport avec le mouvement, la nuit, au lit. Vulsion dans les tendons fle'chisseurs, au poignet. Douleur daiis le creux de la main, en la remuant. Douleur de crampe dans les articulations de la nain droite, hIt union des os du m6tacarpe avec les doigts (au bout d'une demiheure). Douleur (le crampe dans les articulations de la main gauche, et h l'union du doigt indicateur avec le mdtacarpe. 430. - Tiraillement de crampe dans la main, 4 los mctacarpien du petit doig(. Douleur sourde de crampe dans les extrimites ant6rieures des os du metacarpe, sans rapport avec le mouvenient. Douleur sourde de crampe, par acc~s, au bord externe de la main gauche, a l'union du petit doigt avec son os m6tacarpien. Contraction spasmodique dars la main gauche, qui emp~che d'allonger les doigts. Douleur de luxation i l'os metacarpien du petit doigt de la main (Iroite. 435. - Fourmillement douloureux entre les os metacarpicns de Phidex et du m~dius de la main gauche. Forte douleur s~cante A Pos metacarpien de P'index de la main droite. Doulcur spasmodique pressive dans les muscles, en travers du dos de la main gauche (au bout d'une demi-heure). Doulcur rhumatismale pressive sur le dos de ia main (au bout de neurheures). Coups d'6pingles sur le dos de la main gauche. 4140. - Fort et long A'ancement d~chirant, douloureux, dans le th6 -nar de la main droite. Vif Oiancement brflant au bord externe de la main gauche, A I'union du 1)etit doigt avec le mdtacarpc (au bout de trente-six heures). Vif sentiment de s&/ieresse aux mains. Sdcheresse et chaleur aux mains. ANACARDIUM.I 377 glancements pruriteux au bord externe de la main droite, qui ne cessent qu'apre~s s'etre grattO longtemps et avec force 1445. - Apris un prurit n2octurne dans le creux de Ia main et en/re les doigts, que se gratter avec force soulageait, sans le diminuer, ii survient, au cMt6 du doigt indicateur gauche, un petit bouton qui s'ouvre le lendemain, et disparalt ensuite. Verrues sur les mains, m~me a la paume. Dans les doigts de la main gauche, sensation de crampe, saccad~e, qui occupe les premi~res phalanges. Douleur saccad6e de crampe clans les premi~res phalanges du pouce et de P'index de la main droite. Douleur constrictive lancinante dans les muscles du pouce gauche, qui se dissipe par le mouvement et en touchant la partie (au bout de deux heures). 4E0. - De'chirements, souvent repetes, dans le petit doigt. Douleurs d~cliirantes r~p~h~es dans le pouce droit, qui remontent jusqu'au coude, comme au d&but d'un panaris. Engourdissement des doigts. Sentiment de s6cheresse aux doigts et aux mains. Print chatouulleux au petit doigt, le soir, apres s'6tre mis au lit, qui ne se dissipe que par-le frottement et une forte pression. -515. -- Boutons suppurants l'iaindex, qu'entoure une aurdole rouge, et qui causent un continuel prurit voluptueux, s'ktendant dans le creux de la main; apr~s la pression, que le prurit oblige d'exereer, ii coule une lymphe rouge et blanche, puis plus tard se forme une crocite, et au-dessous d'elle un bourbillon; le soil', douleur cuisante; labces dure huit jours. Craquement dans la hanche droite, en sc remuant, 6iant assis. Douleur contusive au-dessus de la hanche droite, en se levant de sa chaise, ou m~me, 6tant assis, dans les mouvements du tronc; se lever est alors insupportable, et ii liii faut marcher le corps pli6 en deux. Ca et la, dans les jambes, apres la promenade, tiraillerents, pression et sentiment de pesanteur:ce dernier diiminue en d6endant la jambe. Inquidtudes dans les jambes, en se tenant assis, qui se dissipent en marchant et reviennent en s'asseyant (sur-le-champ). 460. - Pression sourde dans les cuisseS, quelquefois par acchs mesur~s. Sourde pression dans les muscles fessiers gauches. 378 MALADIES CHRONIQUES. Pression comme de crampe dans ]a cuisse gauchie, en avant et en arri"re. Violente pression dans le milieu du c6te externe de la cuisse droite, a chaque pulsation del'art~re, et toujours avec un fort 6lancement (au bout de dix heures et demie).' Pression vulsive au co6te interne de la cuisse droite. 465. - LUger tiraillement dans les cuisses, les genoux surtout, comme aprss une longue course, avec agitation douloureuse, une sorte de tremblemernt, en restant assis (au bout d'un quart d'heure). Douleur tiraillante au c0t6 externe de la cuisse droite. Douleur rhumatismale constrictive an c6te externe de la cuisse gauche, sur un endroit peu 6tendu, avec douleur cuisante apres (au bout de onze heures). Douleur sourde dans la cuisse gauche, immndiatement au-dessus du genou. Plancement perqant dans les muscles de la cuisse-droite, en avant et en bas (au bout de dix heures). 470. - Prurit brilant aux cuisses, le soir. Coups d'6pingles brclants, qui excitent 'a se gratter, dans les muscles des cuisses. Ilancements pruriteux (I la cuisse gauche, qui cessent apr~s s'6tre gratL6. Les genoux et les muscles, tant au-dessus qu'au-dessous, causent la plus vive douleur apr~s qu'on est rest longlemps baiss6. Pression, en narchant, dans le genou, au co6t interne. 475. - Pression et tiraillement au c6te' interne du gcnou, en marchant. Tiraillement sourdement pressif A la face interne du genou droit, en se tenant assis. Douleur tiraillante dans le genou droit, qui ne change dans aucune situation (au bout d'une hieure et demie). Tiraillement douloureux dans le genou gauche, en le ployant (6tant assis); ii cesse en allongeant la jambe. Douleur tiraillante au-dessus du genou, en se tenant assis, qui n'est plus qu'une simple faiblesse quand on narche (an bout d'une demi-heure). 480. - Ilancement dans le genou droit. glancements sourds ou coups au-dessus du genou droit, eq posant le pied A terre. ANA4CARDIUM. 379 Douleur cuisante, au c6t6 externe du genou gauche. "Douleur cuisante sourde au-dessus du genou, en levant les jamlbes, avec sentiment douloureux de faiblesse autour des genoux, et pincement, comme de crampe, entre le jarret et le mollet. Sentiment de faiblesse, sans douleur, au-dessus des genoux, en marchant, avec douleur en restant assis, comme aprls une grande lassitude des jambes (au bout d'une demi-heure). 485. - Agitation douloureuse autour des genoux, avec sentimenit de raideur, comme si ces parties Rtaient enveloppiers, en se tenzant assis. Sorle de paralysie dans les genoux, avec raideur et faiblesse telle qu'a peine ii peut marcher. truption pruriteuse autour des genoux, presque jusqu'aux mollets. Dans les jambes, en se tenant assis, inquibtudes, comme si tout y remuait; les jambes sont lourdes, et semblent sur le point de s'engourdir. Pesanteur dans les jambes. 490. - Tiraillements tr~s-frWquents dansles jambes, en restant assis. Tiraillements sourds dans les jambes. T i.raillements doulourewx dans le tibia (au bout de trois quarts d'hcure). Pression rhumatismale tiraillante 'a la jambe, en travers du tibia, seulement en marchant et en 'teridant le membre. Pression picotante, douloureuse, parfois avec t~r~bration, dans le tibia et les muscles de la jambe. 495. - Douleur pressive sur le. tibia gauche, en se tenant assis, avec agitation du menbre entier, qui cesse en attirant le membre "a soi. Pression d6chirante h la face ant6rieure du tibia, imm6diatement au-dessus de larfie jiton du pied. Pression engourdiss e aux deux mollets, plus en dehors qu'en dedans (au bout de trois heures). Crampe du mollet en marclant. Crampe doufiureuse dans le mollet gauche. 500. - Douleur tensive dans le mollet, en marchant, comme si les muscles 6-taient trop courts, et aussi la nuit, pendant laquelle il ne dort pas. 2ihaillements engourdissants, par intervalles, dans les lambes, depuis les talWns jusque dans les mollets. Secousses rapides et trbs-sensibles, comme 6lectriques, dans la jambe gauche, au-dessus de la mall6ole. Vulsion onduleuse, ý et 14, dans lesjambes (etant assis). 380 380 MALADIES CHRONIQUES. Puls~ations fr~quentes dcans les muscles des jambes.;05. - E lancements sourds,) tr~s-scnsibles et superficiels, ~i a jambe droite, au-dessus do l'articulation du pied. Douleur cuisante dans la jambe, au.-dessus du talon. Douleur briilante sur un petit point au milieu de la jarnbe,en devant et en dehiors. Ardeur aux jambles, seinbiable it celle que produiraient des 61iiincelles de feu. Douleur dans 1'articulation du pied gauchie, en marchant, COnflUZC s71l ava it fait un faux p-as. 510. - Douleur tiraillante daDs IParticulation du pied, quand ii s'asscoit (au bout de trente-deux hieures). Tiraillements de haut en has au-dessus de la inalldole externe, en se tenant debout, avec douleur At la plante des pieds. Contraction spasmodique de la plante du pied droit. Pression sourde saccad~e au bord interne du pied. Pression engourdissante au talon gauche (aiV bout de ti'ente hieures).,515. - Douleur (lechirante, fouillante., au talon, le inatin,. dans le lit. Secousse interne douloureuse au cou-dc-pied. gIancements, connue des coups (lepingles, sur le cou-dc-pied gauchie. A~rdeur it la plante des pieds, en se tenant assis. Froid aux pieds, lIc matiti. "20. - En mnarchant, les 1)ied5ses refroidissent, s'ils elaient chauds, et (leviennent plus froids s'ils I'&taient d'jit. Prurit sur le cou-dc-pied, comine Si on Ie frottait avec de la laiife (au bout de six henres). Douleurs tiraillantes et. de'hirantes dep*~ les orteils jusqu Itau cou-de-pied. Pendant la station, dechirenients en travers de la base des orteils, (tIele iCmouveniclii dissipe (an bout de cinq hieures). De'ehireinents re'pkis dans le gros orteil. '2"'. - Secousses unf peu douloureuses, pal' moments, dans le gros orteil droil. L~a peau du corps est -insensible "a faction des causes qui provoquent, le prurit. Prurit voluptucux par tout Ie corps, qui ne fait que s'6tendre davantage quand on se gratte. Cht et lIh, sur plusieurs points, irritation non prurit-euse, qul excite at se gratter, apr?~s quoi elle disparalt. ANACARDIUM.. 3 81 Prurit lancinant',rongeant, i et Mc, au corps, surtout au dos ce aux cuisses, avec en\yie de se gratter, qui ne le fait pas cessei' pour longtemps. 530. - Sentiment d'ardeurl, ei et h ", a la peau, qui excite ' se gratter, et cesse parl It. Le soir, dans Ic lit, chaleur ti la peau du corps entier, avec prurit ardent, et excitation de ]a peau comme apres qu'on s'est beaucoup grattl; Ia cuisson augmente apres s'ktre gratt6. Prurit ardent, que le graltement exaspei'e. Ardeur et 6Iancements dans utie dartlre qui causait auparav-ant des dcimnangeaisons. Douleur semblable " celle d'un furoncle, dans les parties sourfrantes, auxquelles ii ne peut pas toucher. 535. - Plancements ext~rienrs sur plusieurs points (Lu corps, par, exemple aux muscles pectoraux, au front, au poignet, etc. Douleurs tiraillantes et pressives dans presque toutes les parties du corps. (Toute pantie qu'il laisse immobile, s'engourdit..) Les accidents cessent toujours pendant un on deux jours, puis reparaissent durant deux jours, de sorte qu'on ne peut m~connaitre une sorte de p~i'iodicit6 dains leur cours. 11 se trouve bien itant Assis; mais se tenir debout lui cause des inqui~tudes dinis les jamnbes. 540. - Etant assis tranquillement, ii senit son pouls (lans le Jbras et mame par tout le corps (apr~s un peu d'exercice). Endolorissement g;n6ral (ans l'int~ricur du corps. Tons les tendons sont si douloureux qu'il ne peut marcher. Le matin, au lit, 6tant couch6 tranquillement, brisure de toutes les articulations, avec raideur de~la nuque et des reins, douleur an front et aux tempes, accidents qui tous diminuent en se levant. DWchirements r~p~~s' dens les bras et les jambes en meme temps. 54. - Pesanteur dans le bras et la jambe gtauches, en marchant. Jouer (u piano lui cause de Ia pesanteur ce de la plenitude dens le corps. Elle maigrit, sans ressentir cependant aucun mal. Lassitude et accablement; ]a marche est d'abord ddsagr6able, et les jambes sont lourdes: en continuant de marcher, le sentiment de lassitude diminue. Accablement: ii veut rester assis ou couclid. 08Z MALADIES CHRONIQUES. 0O. - Fatigue extrelme; 'a peine pout-il mouvoir les mains; ii tremble au moindre mouvomont. Grande fatigue enl montant l'escalior. Uno petite course le fatigue tollemont, quhi peinepeut-il l'achever, et qu'il est Jongtemps ht so refaire (6tant assis). Apre's une petite promenade, qui a 6te' p~nible, fatigue telle, qu'il est oblig6 de s'asseoir, et qu'il se coucherait volontiors; sa te'te tombo et ses yeux se ferment. Tous les rnouvoments ont plus de force et d'6nergie, mais les articulations semblent manquer d'humidit6, ou la fibre eltro trop tendue (au bout d'une heure). 33.- Paralysie de certaines parties (Mattkiole, Acosta). Faiblesse teile qu'il somble pre~s do s'ai~sser sur lui-mn~me; le soir, ii ne so ressent pas de cotto lassitude pendant uno course qui le fait suer (le sixi~me jour). Enl se tenant debout, lesjambes ploient; faiblesse douloureuse dans les jambes, 6tant assis. Lassitude des meinbros et enviede dorniir (au bout de neuf heures). Le soir, fatigue et envie do dormir plus t6t qu'A l'ordinaire: le matin, ii a do la peine h se lever, et apr~s, ditner ii ost pris~d'envie do dormir. -'60. - L'api'~s-midi, ktant assis et lisant, envie de dormir et accablement (au bout de trois heures). Aprý,s le sommeil de midi, paresse continue; ii peut 4i poine remuer los membres, et parler le fatigue. La nuit, sornmeil agit6; it no fait quo so rotourner. L'agitation lui pormet 'a peine do dormir uno nuit sur deux. Point (1e sommeil la nuit, jusqu'h deux heures: ii no fait quo so retourner (la secondo nuit). -60 Sommieil hger, avrec r~veil fr~quent. 11 s eveille Ila nuit, toutes les demini-euros, et dort bien dans los intervalles. Bon sw.'ncild jusqu'd netf heu;res du inatin (]a promi ero nuit). La nuit, sommeil protoiid; "apine poroeut-il s'eveillei' le inatin. Asssoupissemient, jour et nuit, axoc graude chalour et soif, peau chaude kiu toucher, et mussitation on dormant. a510. - 11 est toujours plong6 dans un lourd sommleil sans rceves; enl se. reveillant ii est commie h~&,ii a tre's-chaud, av e-c rouigour des joues, et froid au front, quoiqu'il se plaigne do chalcur A la W&te; forte toux se~he et seecheresse dans la gorge. 384 MALADIES CHRONIQUES. Froid aux mains et aux pieds. Frisson par tout le corps, comme s'il s'6tait refroidi apres avoir Wtt Mouil.16. Frisson par tout le corps, avec chaleur t ]a face, sans sueur, dans toules les situations (au bout d'une heure et demie). Frisson dans le dos, comme si on y versait de l'eau froide. 605. - L'aprs-midi, grande agitation fabrile, comme dans le coryza, ct faiblesse, avec tremiblement des membres. Chaleur " in face et aux paumes des mains, sans soif. L'apr~s-midi, bouff~es de chialeur -i Ia face, avec rougeur des jones (au bout de huit heures). Tous les soirs, ý quatre heures, chaleur a laa face, avec nausees, et pesanteur par tout le corps; elle est obligee de se coucher; apr~s avoir mang', elle se trouve mieux. 11 se plaint d'une grancle chaleur, qui n'est pas sensible au toucher (au bout de dix jours). (;l0.-Ila trIs-chaud par toutle corps, et n6anmoins seplaintde froid. Clialeur (l in pauine des mains, dont le dos est froid. Le soir, aprcs souper, chaleur qui se r6pand rapidement sur la face, sans soif i i froid (au bout de douze heures). Chaleur ext~ricure, avec grande soif et scicheresse des hivres. La nuit surtout, grande chaleur, avec soif vive,- sans sueur. 61i. - Gr-anide chaleur h Ia partie sup'rieure du corps, avec soil' et sueur, la respiration 6tant fort chaude; cependant ii se plaint de froid, et a des horripilations; les pieds, auparavant en sueur, sont. froids. be soir, chaleur interne pendant deux heures, avec sueur fralche abondante, surtout " ala tate, respiration courte, soif, accablement dans le bas-ventre et les genoux. La tenltre ouverte, ii transpire de tout le corps, avec d6sir de boire du (Iit. Le soir, il fenetre 6(ant ouverte, sueur froide an ventre, au dos et au front, le reste du corps 6tant moder'ment chaud (an bout de douze heures). Sueur visqueuse an creux des mains, de la gauche surtout. 6-20. - 11 s'6veille souvent baign6 de sueur (au bout de dix-neut* heures). Sueurs pendant la nuit. La nuit, ii sue de la poitrine et du bas-ventre. ANTINONIUM CRUDUMI. ANTIMONIUM CLUDUM. Le sulfure natif d'antirnoine est une combinaison d'environ vringt-huit parties de soufre et cent d'antimoine, que la nature nous offre en aiguilles noires, parall1es, ayant presque I eclat mItallique. Apres l'avoir, par des moyens chimiques, d~barrass6 de tous m6taux 6trangers, on le traite A la mani~re des autres antipsoriques, et on 1'i16"ve jusqu'A la trenti~me dynarnisation. Dans les cas ofi cette substance est homceopathique, elle convient d'autant mieux qu'on rencontre les symptOmes suivants. Un enfant ne supporte pas qu'on le tienne, ou qu'on le surveille; afflux du sang vers ]a tete; prurit fatigant fi la tate, avec chute des cheveux; rouigeur et inflammation des paUpi~res; mal au nez; chaleur et prurit aux joues; douleurs dans des dents creuses; perte de l'app~tit pendant iongterps; rapiporis ayant, gout des alimenis; dclgoz4t, nausues et envies de vomir; tranch~es, avec difaut d'appetit; selles dures et urine rouge, chez un enfant; pincement dans le ventre, avec sentiment comme de diarrrhle; alternatives de diarrh~e et de constipation; selles dures, laborieuses; s~cr~tion continuelle de mucosit~s d'un blanc jaun~tre, A 1'anus; mnission frequente de 1'urine, acconipagnee de beaucoup de mucosit6s, avec ardeur dans l'uretre et ma~ix de reins; douleur s~cante dans P'uretre, en urinant; obstruction du nez; inflammation doulotreuse des tendons au coude, avec forte rougeur etfliexion du bras; engourdissement des jambes, 6tant assis tranquillemejit; violentes douleurs dans les membres inf6 -11 25 386 6MALADIES CHRONIQUES. rieurs; cor A la plante du pied; larges places couvertes de come h la plante du pied, pr~s des orteils; excroissance cornee sous l'ongle du gros orteil; deformations de la peau; sensibilitd au froid; somnolence. Le foie de soufre calcaire et le mercure sont, d'apres Ilartlaub, les antidotes de l'antiroine cru. Tristesse le soir. MorositM, irritabilit6 toute la matinee; le son des cloches et la vue de tout ce qui l'entoure le touche juscp'aux larmes; respiration difficile et courte. Abattement pendant la journde. - Anxie'te (Gnelin). Agitation (le second jour). Dans la journee, ii est inquiet do son sort present et futur. Propension k se tirer un coup de pistolet, la nuit, et non h un autre genre de suicide; obligation de se lever pour chasser cette idWe. Grande frayeur au nioindre bruit. 10. - Mauvaise humeur toute la journee. M6lancolie, avec chaleur A la tIle. Morosit6; ii no veut parler 'a personne. Mauvaiso humonur, sans sujet (le second jour). Faiblesse de t~te. -5. - Alidnation mentale (Fab-iice de Hilden). DWmence. Elle ne quitle pas le lit, ne denande ni h boire ni "a manger, mange cependant ce quu'on lui prdsente, ne rdpond pas quand onluiparle, rernue sans cesse les doigts, et 1aisso chapper ses dejections sans s'en apercovoir (Camerarius). DWlire et mort, aprLs un vomitif de crocus metallorum (L indestolpe). f tat continiiel dextase, surtout au grand air, qui cesse au bout de quekIues jours. Vido dans la tote (le qjuatrie'me jour). 20. - Ivresse. Vertige. Mal do tate et l6ger saigneinent do nez aprhs (au bout*de sept heures et demie). Mal do tAte sourd, sur le devant do la tote et au vertex, qui'augmente en montant l'escalier. ANTIMONIUM CRUDUMTT. 587 Violent mal de tate (Gardane). 25. - Mal de tate violent, apr~s s'dtre baign6 A la rivi~re, avec. naus6es en fumant. Mal de tete sourd, stupffiant, au front, qui porte 4 la sueur, en marchant au giand air (au bout de six heures). Mal de tate, comme si le front allait 6clater; en rnme temps, 6tat comme l'ivresse, qui fait qu'elle s'asseoit ht l'cart et refuse de parler (Canzerarius). Douleur pressive, diductive,?i Parcade surciliaire droite, dans le crAne. 30. - Pression de dehors en dedans, alternant avec des tiraillements, au cot6 gauche du front. Douleur tiraillante momentanue sur l'os temporal gauche, qui cesse A la pression de la main, et revient de suite beaucoup plus forte. Douleur dlchirante dans toute la tate, depuis le matin jusqu'au soir. Violents dcliirements dans toute la fette, avec chaleur interne, vers midi (le sixi~me jour). Le mal de tate diminue en marchant et au grand air. 35. - Doulcur ter'brante continue, de dedans en dehors, au front et aux deux tempes, qui ne change pas par l'application de la main (au bout de onze heures). L'afflux du sang vers la tate diminue (effet curatiD. Petite place, au coronal gauche qui cause de la douleur quand on appuie dessus, comme si le p~rioste 6tait tumefi6. Ala tempe gauche, pulsation lente, ressemblant 4 un 16grer lancement, qui se rvppte plusieurs fois de suite, et se dirige vers les sourcilS~. - ' I ý 1glancement vif au cuir chevelu, pendant une minute. 40. - Bouton rouge, dur, cuisant au toucher, h la teinpe gauchc, au commencement du pavillon de l'oreille. Petits boutons plats, grands comme des lentilles, sur le cuir chevelu, -qui sont douloureux au toucher, et dont les alentours causent des de'mangeaisons. Endroit rouge, un peu dur, peu.lev6, de chaque c6t6 du front, qui brcle comme apr~s avoir Ut6 frappe d'orties, se dissipe, et revient. Imm6diatement au-dessus des sourcils, mi tubercule blanc, qui ne cause pas de d6mangeaisons, et n'est douloureux quo quand on y touche. 388 MALADIES CHRONLQUES. Prurit "a l'angle externe de Neil, qui oblige h se frotter (au bout de deux heures). - Tressaillement hi la paupie're, gauche. Petits Aancements, qui se succ~dent rapidement, et sans douleurs, ai la partie ant~rieure du globe de lkeil, avant nidi (le neuvi~nie jour). Elanceinents vit's et pressifs au-dessous du sourcil gfauche. Rougreur des paupie'res, avec petits 61ancements dans lNeil. JRougcur de l'ail grauche, avec photophobie, le matin en se levant, et. s6cr&~tion (le mucus clans le grand angle. 50O. - Rougreur des yeux, avec prurit et suppuration, la. nuit. Inflammation (des ye ix (Gardane). Petit point huinide ih langle externe de Pulel, qui cause de vives douleurs quanid Ia sueur tombe dessus. Beaucoup de mucus dans P'angle interne de Peel, le matin, avec cliassic s~cich aux deux paupi(%res. Chassie daiis les coins des yeu x, avant midi (au bout de trois hieures et dermie). 95.- Dilatation des yeux (Pli-ne, Dioscoride). Ce~cite' incurable (Lindestolpe). ktlancernents dans les oreilles. Douleur tiraillante 4i travers Poreille droite, s'6tendant dans la trompe d'Eustache et presque jusque dans la bouche, au sortir de table (le seizi~me jour). Foujillerent dans les oreilles, surtout e'tant couche6 tranquille (le cinquie'ine jour). 60. - Fourmillement dans le conduit auditif droit (le second jour). E~lancemenit pruriteux au bord du pavillon de l'oreille droite, au(lessus du tragus, qui cesse quand on touche la partie (au bout (lune heure 'et demie). Rougeur, ardeur et gonflement de Poreille gauche, comme apr~s une piq~re de cousin. Gonilementi et rougeur de tout le dedans du pavillon de Poreille, avec prurit pe'riodique. Gargouillemenit dans P'oreille pendant le mouvement des malchoires. 6"1". - Tinternents 'foreilles (le second jour). Bourdonnements (Iloreilles, continuels,. surtout dans le silence (le second j our). Bourdonnements d'oreilles, surtout IPapr&s-midi. ANTIMONIUM CRUDUMI. 589 - Bourdonnements d'oreilles douloureux (Cancarius). Un ancien bourdonnerent d'oreilles disparait (effet curatif). 70. - Grand bruit dans les oreilles. Sorte de surdit6 de l'oreille droite, qui semble bouch6e; le bout du doigt introduit dans le canal n'y fait rien (au bout de quatorze heures). Le soir, grand bruit dans l'oreille droite. Perte de louioe (Camzerarius). Le nez fait ral en respirant, comme quand on inspire de P'air froid, ou des vapeurs acres. 75. - Cuisson dans les narines en inspirant, surtout dans la droite, qui est un peu bouchee. La narine droite est malade, et cuit en devant, comme dans le coryza. Gercnre et endolorissement de la narine gauche. Gerqures des deux narines, avec croiites. Mal au nez, avec douleur tiraillante. 80. - 1l mouche du sang. Saignement de nez, plusieurs jours de suite. Tous les soirs, saignement de nez. Ldg?~re vulsion dans les muscles du c6t6 gauche de la face (au bout de neuf heures). Boutons rouges, pleins de pus an sommet, des deux c~tis du nez, avec sensibilitd quand on appnie dessus (le douzi~me jour). 85. - Boutons v6siculiforres ' la face et au nez, avec douleur lancinante quand on appuie dessus. Boutons, non rouges, pruriteux au toucher, avec une crolite jaunAtre, sur les deux jones. Millaire orti6e A la face, principalement aux jones. Tumeur 4 la jone droite, comme. aprs une piqbre de cousin. Plusieurs bontons a la face, qui caient la mrme douleur que des piqures de cousins. 90. -ruption rouge, cuisante, suppurante, A la face ( Wepifer). truption de croites jaunes, douloureuses an toucher, et faciles a ditacher, pr~s du menton. Au menton, et an-dessous, quand on y touche, mfme sensation quo si on passait le doigt sur plusieurs petites excoriations, avec petites granulations jaunes dissemin~os A et I1 sur ]a peau. llancements brOlants, comme des 6tincelles de fen, an menton et A la, 1vre sup6rieure (le septieme et le neuvi~me jour). 390 MALADIES CHRONIQUES. Fourmillement la hwvre supdrieure (les dix-neuvibme et vingtquatribme jour). 95. - Tressaillement musculaire aux coins de la bouche. Les Uvres sont rouges. Gerrures cuisantes aux coins de la bouc/ze, qui reviennent au bout de cinq, de huit, de douze semaines. Boutons suppurans rouges h la 16vre supdrieure et au coin droit de la bouche, avec douleur sourde quand on y touche,et sans cela (le vingtibme jQur). Nombreux petits points rouges, blancs dans le milieu, au-dessous de 1'angle gauche la bouche. 400. - Douleur dans une dent creuse, plus forte la nuit que le jour, qui remonte dans la tate; la langue ne peut toucher "a cette dent sans qu'il semble qu'on gratte le nerf. Le mal de dents se renouvelle aussit6t aprbs avoir mang6, mdme des aliments mous, augmente par l'eau froide, et diminue au grand air. Mal de dents pendant la nuit, avec grande chaleur qui semble venir de la poitrine. Mal de dents, le soir, dans le lit, et aprbs avoir mang6. Odontalgie tiraillante, quand on inspire. 105. - Fort saignement des dents. La gencive est d6tach6e des dents, et saigne aishment. Secheresse de la bouche, la nuit (le sixieme jour). 11 vient beaucoup de salive sal6e A la bouche ( Wepfer). Afflux d'eau "a la bouche. 4 10. - La bouche s'emplit d'eau. Odeur de la bouche, comme dans la saliyation mercurielle. La salive coule trbs-abondamment par le nez et la bouche (Eph. des cur. de la nature). Salivation, sans fetidit6 de La bouche, ni d6chaussement des dents (James). Vifs ilancements, 'un derribre L'autre, 'a la partie ant6rieure du bord gauche de la langue, en sortant de table (au bout de trentetrois heures). u5.- Cuisson et rougeur sur un petit point du bord droit de la langue, plusieurs jours de suite, symptoime qui cesse souvent et revient tout A coup (le sixime jour). V6sicules sur la langue. Langue blanche, dans la matinD6e (au bout de deux heures). ANTIMONIUM CRUDUM.39 591 Au palais, touto la nuit, le'ger pincement, qui se fait sentir surtout en avalant, et se dissipe le matin, apr~s des crachats muqueux, ne laissant qu'un peu de cuisson.F Grattement au voile du palais, pendant plusieurs jours (le septi~me. jour).' 120. - Graltement au palais, avec crachats muqueux abondants (au bout de c~inq semaines). Beaucoup de mucus visq'ueux s'amasso dans la gorge, toute la journ~e. Mal de gorge au c6t6 gauchie. Ge'ne de la d~glutition (Gardane). Grande soif, avec sdckeresse des liwres. '125. - Soif 6norme (W~epfer). Soif le- soir, et d~sir de boire. II boit beaucoup, la nuit soulement. Beaucoup do soit' la nuit (au bout de six jours). App~tit tr~s-faiblo. 130. - Difaut d'app~tit (Stahl). Gr~andsentiment de faim., le matin, en s'6veillant, sans app~tit, qui ne cesse pas apr~s avoir man g6; sentiment d~sagr~ablo do vacuitd hi l'6pigastre, et manque do chalour au corps; deux jours de suite (au bout d' un mois). Pendant un diner frugal, sentiment de plenitude, avec beaucoup de flatuosit~s errantes. Apr~s avoir mang6, paresse et envie de se couchier. La p16nitudo et la tension. au sortir de table, altornent souvent avec la libert6" du corps et doel'esprit. 455.-- Aprl~s le diner, lassitude et pesantour dans tous Los membre-s, qui semblent venir du bas-ventro; tremblemont des mains en dcrivant, ballonnement du ventre, et dmission de beaucoup de vents f~tides. DifficuWt de respirer, apr~s le souper. Rapports de gouit acerbe. ti ructations bruyantes (au bout d'un quart.-d'heure et d'une licure et domie). Rapports amers (au bout de trois hieures). 44. - 1L revient hi la bouchie un liqiiide. ayant le gofit des aliments, l'apri~s-midi (to second et le troisi~me jour). Hoquet (au, bout d'une heure). Fr6quents hoquets, en fumant (au bout de dix hieures et demie). 392 592 MALADIES CHRONIQUES. Naus~es, avec vertige.' Naus~es apr~s avoir bu un verre de vin. 1440 Naus~es, avec envies de vornir (Gardane). Fortes naus~es (Morgenstern). Vomissement considerable, que rien ne pent arr~ter (Lbidestolpe). Violent vomissement, avec anxie'te (F. floffmnann). Vornisseinent. de rnncosit6s et de bile (Maltiole, GwtZe). '150. - Vomissements rerribles, avec convulsions (Wepfer). Violents vomissernents et diarrh~e (Jlor-genstern). Violent vomissemnent et (liarrhbee, avec anxiWt extremne (Bonet). Sensation louloureuse dans l'estomac, quand on appuye dessus. Pression dans l'estomac, qui ressemble Ac une tranch6e sourde, surtout quand ii r6tracte le ventre. '155. - Pression, dans P'estomac, le matin, avec soif (le vingtie'me jour). Douleur dans l'estomac, comme s'il 6tait trop plein, sans pl~nitude, et avec app~tit. Donleur dans lestomac, comme apr~s avoir trop mange', le ventre eIant gonfle, sans e~tre dur (au bout de trois jours). Sentiment de resserrement au-dessous, de P'estomac, avec 6ructaton. Doulen rs spasm~odiques d'esiomac (F. IHo/fmann). 160. - Spasme d'estomac (Stahd). Spasme d'estomac, pendant toute la vie, chez plusieurs personnes (WIfa) Ardent' an creux de l'estomac, avec bon app6tit. Donleur pincante it droite an-dessus de l'6pigastre. Douleur cuisante, spasmodique, an creux. de l'estomac, par acc~s d'une demni-heure, qui portent an d~sespoir et A prendre la r6 -solution de se noyer. 4 65. - Le'grre tension dans les hypocondres ( Wep far). Sensation pass~age're (lans le ventre,'comme apr~s une violente diarrhe~e. Grand gronflement du bas-ventre, surtont apr~s avoir mang6. Venure gros et gronfl&. Ventre tres-turneie, et douleur qui en r&'sulte., comme d'une pression int~rieure. 4710. - Douleurs intol6r~ables (lans tontes les parties dui bas-ventre (Gmcelin). Douleur Ipin~a11te it gauche de Pombilic. IPincernent passge h ]a rdgion de l'estomac. ANTIMONIUM CRUDUM. 393 Pinceinent sur un petit point du cWt~ gauche dui bas-venire, tout a fait en bas, 1'apr~s-midi (le troisieme jour). Pincement dans le ventre, surtout "a droite, et dirig6 vers le dos, qui commence subitement le soir, et augmente par le mouvement (au bout de trois semaines). 175. - Tranch~es irls-violentes (le vingt-deuxi~me jour). Tranch-es dans le ventre, avec naus~es et afflux d'eau 'a la bouche. Tranchee comprimante soudaine, avec afflux d'eau 4 la bouche. Tranch~es toute la journme, avec oppression venant de l'estomac, repugnance pour le travail, mauvaise humeur, et douleur d'estomac pendant les rapports. Plusieurs acc's de coliques 'a la region stomacale. 180. - Sensation de vacuit6 dans les visceres, qui cesse apr~s avoir mange. Douleur dans la region inguinale, coinme s'il y avait une tumeur, quand on appuie dessus; l'endroit est dur au toucher. Glande dure, douloureuse au toucher, dans l'aine gauche. Hernie (Carnerarius). 185. - *Gargouillements dans le bas-ventre. Borborygmes dans le ventre (au bout d'une heure et demie). Gargouillements dans le ventre, avant midi (au bout de troisheures). Beaucoup de vents aussit~t apr~s avoir mange, surtout dans le cdt6 gauche du venire: ii en sort quelques-uns (au bout de six heures). Beaucoup de vents bnuyants aussit6t apr~s le repas; quelques-uns, tr~s-f6tides, sortent; d'autres errent long-temps avant de s'6 -chapper (e neuvi~me jour). 190. - Un petit vent sort apr~s une sensation qui donnerait h penser qu'il va s'effectuer une forte selle (au bout de cinq heures et demie). Constipation pendant trois jours. Forte selle rapide en sortant de table (le quairiwme jour). Selle dure le matin (au bout d'une heure). Selle dure, tr~s-difficile 4 pousser. 195. - DJection difficile d'une selle dure, avec pression auparavant dans le rectum, pendant deux minutes (au bout de douze heures). Sortie difficile d'une selle duro, sans pression auparavant (au bout de onze heures). Sefle ferme, 16.i r, avec violente pression dans le rectum, et coliques dan'i1 ventre. ANTIMONIUM CRUDUM. 59%j Urine t'nue, d'un jaune dor6, avec un nuage h -peine sensible (Wepfer). Urine d'un rouge-brun. Urine frNquente, de couleur foncee (au bout de sept heures). Petits corpuscules rouges dans l'urine, apr~s vingt-quatre heures de repos (Wep/'er). 250. - Traction continuelle dans les cordons spermatiques pendant ]a duree d'un furoncle au p~rin~e: la douleur est tr~s-vive surtout en se tenant debout, et diminue en se baissant. L~ger prurit h la verge (au bout de qualorze heures). Fort prurit au bout du gland. Prurit cuisant au c6t6 gauche du scrotum, tr~s-souvent, pendant quinze jours (au bout de quinze jou'rs). App~tit v~n6rien fort excit6, avec inquiltudes g~ncrales, qui ne permettent pas de rester longternps assis (au bout de six heures). 235. - Les d~sirs v6n~riens paraissent etre moindres pendant quelques jours. Irections (au bout de six. heures). Tendance aux pollutions en se frottant le dos. Pollution la nuit, sans raves lascits. Pollution la nuit, avec beaucoup de rAves (le onzi~me jour). 240. - Pression dans la matrice de dedans en dehors. II s'dcoule du vagin un liquide Acre, qui cause des cuissons aux cuisses. Obturation du nez, le soir, plusieurs jours de suite. S6cheresse du nez, en marchant au grand air, telle qu'. peine peutil parler. Coryza tr~s fluent. 245. - Enclifi-rnement. Coryza, avecimal et crofites aux narines. Coryza. Coryza, le matin, pendant quelques heures, sans 6ternuments. Toute la journ6e, le nez s'emplit de mucosit~s paisses et jaunatres (le neuvi~re jour). 250. - Enroueinent. Faiblesse extreme de la voix: it ne pent parler que bas ( Weliefe ). La voix etle chant sont faibles (Wepfer). Perte de La voix, toutes les fois qu'il s'6chauffe; la voix revient par le repos (Wepfer. Grande s~cheresse dans La gorge, le matin (le sixi~me jour). 396 596 MALADIES CHRONIQUES. 255. - 11 semble avoir dans la gorge un corps 6tranger qu'iI fait de yamns efforts pour avaler et rejeter (Wepfrr). Violent spasme dans la Irachke-art~re et le pharynx. Excre'ation en allant au grand air. Toux par acci!s, le matin, en se levant. Toux se'che fr&Iuente (l'V~epfer). 260. -.Toux s~che, 6branlante, avec 6mission involontaire et abondante d'urine (chez une femme qui toussait et crachait beaucoup, et hi laquelle on avait fait prendre du sout're dord). Forte toux stsche, avec gratternent daiis ]a trache~e-art~re. Toux, av~ec crachats visqueux, le matin (Wepfer). Chaque fois qu.'il tousse, ardeur dans la poitrine, et haleine bri']ante (WTtepfer). Toux profonde, plusieurs jours de suite, l'apr~s-midi et apres avoir mangd. 9265'.- Diflicult6 de respirer apr~s le souper. Ge~ne de la respirationl (Gardane). Asthme (Stahl). Asthme tr~s-pknible ( Wepfer). Asthme suffocant, chez quatre jeunes gens (Joubert). 270. - Coqueluche (Wepfer). Oppression de poitrine, le matin, en s'6veillant. Douleur pressive dans l'int~rieur du cotd droit. de ]a poitrine, le soil-, Ftant couch6. Douleur p6nlible, pressive, tan tt dans la poitrine, tant6t dans le dos, ou dans les deux parties A la fois (Wepfer). Pression sur ]a poitrinle. 275. - Douleur, moiti6 pressive, moiti6 la& inante, sous la clavicule gauche, en respirant., Elancement sourd dans ]a poitrine, en faisant. une profonde inspiration, d'abord h droite, sous les deux premi~res c6tes, puis sous la partie sup6rieure du sterhuin. 1Mancement, dans le c6t6 gauche de ]a poitrine, en respirant, avec un peu do toux et de mal de tate. Xrifs 6lancements dans le c6t6 gauche de ]a poitrine, en expirant debout (au bout de cinq heures). ti~ancements pincants au milieu de la poitrine (le troisi~me jour). 1280. - Ardeur dans la poitrine, avec toux s~che et oppression allant presquejusqu ah'Ia suffocation (Wepfer~. Violenits battemnents de cceur (Schulz). ANTIMONIUM CRUDUM. 397 Douleur comme contusive dans le muscle grand pectoral, le matin, en se levant, et quelques heures aprbs, en 6tendant ou levant le bras, et en appuyant la main sur la poitrine (le huitieme jour). Prurit A la poitrine. Fort prurit - la poitrine, toute la journde.,285. - Prurit a la poitrine et au dos. Violent prurit a la poitrine, qui r6veille la nuit: ii sent de petits boutons en plusieurs endroits. Lorsqu'il se gratte la poitrine, a cause du prurit, ii ressent une douleur cuisante: la peau est extremement sensible. La poitrine est couverte de petits points rouges, causant de fortes demangeaisons, qui ne cessent pas en se grattant. Au sacrum, en se levant de sa chaise, violentes douleurs, qui disparaissent par la marche. 290. -- Douleurs au sacrum, drs le matin et toute la journee, mais non la nuit. Douleur dans le cartilage ou le perioste de la partie superieure de la crkte iliaque. Dichirements dans le dos, toute la journ6e, depuis le matin jusqu'au soir. Elancements spasmodiques dans l'omoplate droite, Mtant assis. Violent prurit au dos, pendant quatorze jours. 295i. - Petits boutons rouges au haut de l'epaule droite, sans nulle sensation: ils disparaissent pour quelque temps lorsqu'on appuie dessus (le septibme jour). 1ruption miliaire derriBre les oreilles, jusqu'i la nuque, et sur les omoplates. VWsicules rouges et petits points jaunes sur toute l'paule droite, qui plus tard ressemblent " la chair de poule, et se desquament. Tache brune sur les deux 6paules. Crampe t la nuque et entre les omoplates, en se haissant. 300. - Douleur tiraillante spasmodique dans les muscles de la nuque, jusque vers les omoplates, le soir, apres s'ktre mis au lit; le matin, elle augmente en se baissant, remuant le I)ras, et tournant la tite i gauche (le douzibme jour). Corps dur au c6t6 gauche de la nuque, sous la peau: on ne le sent que quand celle-ci se tend par la flexion de la tate. Douleur pressive au cGt6 gauche du cou, en has (le dix-neuvi-nme jour). Tiraillement spasmodiqclue de haut en has dans un muscle post6 - 398 MALADIES CHRONIQUES. rieur du cou, au c6t6 droit, le soir, en se tenant assis (le huitiUme jour). Ilancements dans ]a peau du cou, tant6t sur un point, tant6t sur un autre (le second et le troisibme jour). 30-5. - Prurit au cou. Sensibilitl de la peau du cou; quand il se gratte, A cause du prurit, il 6prouve des cuissons. Petits boutons, douloureux au toucher, au cou et sous le menton (le treizibme jour). Bouton dur sous le cou, qui se remplit entibrement de pus. Nombreux petits points rouges, au cotW ant6rieur du cou, qui causent unedouleur lancinante quand on passe la main dessus. 540. - lancements sous les deux bras, en allant au grand air. Vif prurit au c6t6 interne du bras gauche. Prurit au bras, oji, aprbs qu'il s'est frottd, se forment des vdsicules rouge Atres, semblables A des piqfires de cousin. Nombreuses petites taclies d'un brun clair sur les bras. 1ruption miliaire, sans prurit, sur le milieu des bras (le quatorzibme jour). 315. - Douleur dans les muscles, en fldchissant les bras. Tiraillements dans les muscles des bras, qui se dissipent par la chaleur, et reviennent par 1'effet d'un courant d'air. Secousse tiraillante subite en travers du bras droit (au bout de dix, vingt, cent vingt minutes). LUgbrre convulsion dans le muscle deltoide droit (le cinquibme jour). Boutons pruriteux cuisants au pli du bras. 320. - Craquement dans P'articulation du coude, en la remuant. Traction dans Pavant-bras, pendantle repos et le mouvement. Tiraillelnent de haut en bas dans h'avant-bras droit (au bout d'une heure et demie). Tiraillement dans P'avAnt-bras droit (au bout de deux heures). Tiraillement, avec pression de dehors en dedans, au c6t6 interne deI 'avant-bras (le dix-neuvibme jour). 325. - Un gros bouton au has de la main gauche, la nuit. Y6sicules pruriteuses a la main gauche. Ampoule au c t6 interne du poignet droit. Ampoule au hord externe de la main gauche. Boutons pruriteux au thbnar. 330. -- Ciaqnement dans PIarticulation de l'os m6tacarpien du pouce, pendant le mouvement (le neuvibme jour). ANTIMONIUM CRUDUM.9 p3ra Douleurs tiraillantes dans les doigts et leurs articulations. Douleur arthritique dans les articulations du quatribme doigt de la main droite. L6ger prurit au bout du pouce gauche (an bout de quatorze heures). Les ongles ne poussent pas aussi vite que de coutume, et la peau sous-jacente est douloureuse. 335. - Boutons rouges, causant une douleur lancinante quand on y touche, et produisant une croitte brune, sur la premilre phalange du pouce droit (le vingt-quatriýme jour). Douleur dans la hanche droite. Douleur tiraillante dans la hanclhe gauche, en marchant, surtout en ployant les jambes en arri~re, et aussi le soir. Douleur tractive dans La hanche gauche. Tiraillementdouloureux de l'articulation de lahanche vers le sacrum. 340. - Traction h la fesse, autour de l'articulation, qui s'6tend jusque dans le femur (le septi~me jour). Ldg~re convulsion dans La fesse gauche, le soir, en se tenant assis (le cinqui~me jour). Convulsion, pendant quelques minutes, "a la partie inf~rieure de la fesse droite, en se tenant debout (an bout d'un mois). Gros boutons h la fesse gauche, avec douleur pruriteuse et tensive. Petite bosselure 'a la fesse droite, chez un enfant. 345. - Bosse dure, lenticulaire, blanche, la jambe, qui se produit par l'effet du prurit, et qu'entoure une petite aureole rouge. Taches bleuatres sur leg cuisses (Lindestolpe). Tension semblable a une petite crampe, tout au haut de la cuisse droite (le septi~me jour). Douleur tiraillante dans les muscles post~rieurs de la cuisse gauche. Douleur tiraillante au c6tW ant~rieur et interne de La cuisse. 35i0. - Sensation de crampe au bord externe de La cuisse gauche, l'apr~s-niidi (au bout de dix heures). Prurit lancinant vif an c~td interne et a La face antfrieure de la cuisse gauche (au bout de quatre heures et demie). Prurit accompagne de petits 6laucements sur La cuisse droite: il ne se dissipe pas quand Qn se gratte; apr~s qu'il est pass6, petit bouton plat et jaunttre a l'endroit qu'il occupait. be prurit lancinant aux cuisses se renouvelle chaque soir. Douleur dans le genou, qui empdche d'allonger La jambe. 355. ý- Raideur dans le genou, pendant huit jours. 400 M1ALADIES CHRONIQUES. Raideur douloureuse du genou: la douleur 1'empicehe d'&etendre ]a jambe, et le fait boiter. Douleur au-dessous du genou, comme s'il 6tait serr6, toute la soirde (le treiziime jour). t1ancement dans le genou gauche, qui l'effraie,, et lui fait retirerj' a jambe (ic dixi~me jour). Vit 6laticement soudain au genou. 360. - Douleur tiraillante au genou droit. Prurit au. genou droit, au co~td interne, et, apr~s qu'on s'est frott6, grosse ampoule qui n'est doiiloureuse que pendant peu de, temps. Bouton vo~siculeux rouge an genou, avec douleur lancinante quand on appuie dessus. Bosse au genon droit, comme apre's une piqc"Ire de cousin. Douleur tractive dans la cuisse, qui remonte jusqu'au genou. 35-- Douleur tractive au tibia gauche. Douleur tractive au co^tL interne du mollet gauche. Tiraillement, non douloureux, le soir, 6tant assis, dans la jambe droite, qui descend de l'ischion jusqu'au pied, de sorte qu'il ne pent lever la jambe); ii se rdp~te plusieurs fois de suite (le dixieine jour). Pincernentnon douloureux, et par acce~s, tout "a fait an has du mollet droit. Vit' dancementddans, le tibia, 6ta nt assis (au bout de cinq heures). 3~70. - lancei-nents, qui descendent profond6rnent le long du tibia. Convulsion au co'teposte'rieur de la jambe droite, et aussitOt apres Mlancements dans l'articulation du pied (le troisi~me jour). Fourruillement le long du mollet gauche, sans prurit (au bout de quatorze heures). Le'gcer prurit it la jambe gauche'(an bout de quatre heures et dernie). Douleur coinme contusive quand on touche une partie du c6t6 exterue du mollet, gauche; pendant deux jours (an bout de vingttinatre heures). 37. - Taches blenitties sur les jambes, (Lindestoipe). Le piedl est si Ioui'd, qu'il ne peut le soulever. Engouirdi ssernent du pied droit, en marchant. Douleur,. comrnc apres un faux pas, dans la malidole externe dro."e, en tournant le pied en dehors, avec craquernent frquent (Inns l'arliculalion en flchissant et diendant le pied (le cmnqui~me jour). Douleur tiraillante dans, le talon gauche (an bout de trois. heures). ANTIMONIUM CRUDU.40 401l 380. - Tiraillernent en forme de crampe au cotd externe du talon gauche (au bout dI'uue heure et demie). Douleurs lancinantes et ddchirantes, avec ardeur insupportable, dans un pied qui a Wt geld; ii est insensible quand on y touchle et qu'on le pique avec une dpingle (l'V7epfe-r). Elancements vifs ' la plante du pied (le dixidme jour). Elancement dans la peau de la plante du pied droit, que le frouement dissipe; le soir, dans le Lit, apres une promenade de trois hieures (le huitidme jour). Fort prurit au-dessous de ]a maildole externe du pied droit, qui no cesse pas de suite en se grattant, et laisse une petite (ache rouge. 585. - Engelures douloureuses et rouges aux pieds, en 6t4. Grande sensibilitd de la plante des pieds h la marche, surtout sue le pavD, pendant Iongtemps (au bout de sept jours). Grandes places couvertes de come lhla plante du pied, pre"s dos orteils, qui causent la mdme douleur que des cors, et reviennent aprds qu'on les a enlevdes. Gangrrne du pied, qui est tout noir (Wepfer). Le gros orteil craque ' chaque mouvement. 590. - Traction ddchirante dans le gros orteil droit. Douleur sdc~ante, mesurde, sous le gros orteil gauche (le sixie1mo jour). Douleur br'idante au gros orteil (le sixi~me jour). Petits 6iancements sur le gros orteil gauche (au bout de quatre heures et derie). Un cor sur le petit orteil gauche fait mal, sans cause (le sepuie'me( jour). 39f. - Tressaillements musculaires dans beaucoup de parties du corps. Quelques longs 6iancements pruriteux ýh et li, surtout au bras ou sous la fesse droite, qui n'excitent pas "a se gratter. Prurit par tout le corps, surtout h la poitrine et au dos. Prurit en beaucoup d'endroits du corps, surtout an cou et auX membres. Eruption boutonneuse, La nuit. 400.- Boutons qui ddmangent dans le lit, et empdchent de dormiir. Boutons rouges, avec douleur lancinante quand on y touche, cii plusieurs points de La peau. Boutons suppurants, faisant place A des croites, jaunes ou brunes, 0 et 14. 1. 26, 402 MALADIES CHRONIQUES. Eruption de petits points rouges en divers endroits du corps. Eruption millaire. 105'. - Eruption orti~e; bosselures blanches, h aur6ole rouge, qui causent une ardeur vive et de petits 6lancements; 'a ]a face et aux. membres, jusqu'aux doigts, qui dtaient gonfles; avec forte soif et nausdes. Anpoules scmblables 6 despiql2res d'insectes, en beaucoup d'endroits du corps, surtout a" la face et autx articulations; elles survienneni avec prurit, et cisparaissent souvent au bout de quelques heures. Taches brunes, 0l et 1A, surtout aux bras. Lividit6 des ongles (Lindestolpe). Ii se trouve mal 'a son aise au soleil et h la chaleur, m~me en remuant peu (WTlefe r). 410. - Le yin surtout aggrave son 6tat (WI/epfer). 11 est mieux pendant le repos et au frais (Wlepfer). Les accidents reparaissent au bout de-trois semaines, mais alors plus particu]ierement au c6t6 gauche du corps. Mouvements convulsifs, surtout de la tete (Wepfer). Convulsions et tremblements dans les membres (F. Hoffiniaun). 4415. - Gonflement enorme du corps entier (Lindestolpe). Gonflement hydropique du corps (Lotickius). Hydropisie incurable (Wepfer). Hemorrhagies tr~s-abondantes (F. Ito ffinann). Arnaigrissement et debilitation (WIepferr. 420. - I engraisse (Kunkel). Apoplexie, avec salivation 6'norme (Efpi. des Cur. de la nat.). Mort, au bout de queique temps, apr~s 1'administration de 1'antimoine contre le spasme d'estomac (F. Hoffmann). Mort, par apoplexie, an bout de quelques jours, par~quelques grains d'autimoine (W4'epfer). - Lassitude, surtout dans les jambes, avec, grande morosit6, le soir,, sept heures. 42)5. - Grande lassitude le matin; ii n'a pas envie de se lever. B~iillements fre'quents,'trois 4 quatre fois l'une derriere 1'autre (WT'Vepfer). Grande envie de dormir dans la journde, et le matin, apr~s son reveil. Envie de dormir 1Papr~s-midi, 6tant assis, qui cesse pronptement. Envie de dormir et mauvaise humeur, le soir, "' six heures. 430. - Sommeil presque insurmontable, le soir, h sept heures, Somnolence, avant midi. ANTIMONIUM CRUDUM. 403 Assoupissement. Assoupissement, avec hallucinations. 11 s'endort tard; ii ne peut pas dormir avant minuit. 435. - Le soir, au lit, ii est une heure sans pouvoir dormir; avec frdquents frissons, surtout dans le c6t6 sur lequel ii est couche, ouquandil s' chauffe; 6rections; pendant huitjours de suite, avec r~cidive au bout de cinq semaines. Peu de somneit (la premiere nuit). La nuit, sommeil inquiet, A cause d'6lancements pruriteux, qui cessent en se grattant. ii est souvent r1veilI6 par un prurit insupportable Ma poitrine, oui existent de petits boutons. 11 est souvent r'veill par du prurit en divers endroits, avec v&sicules sensibles au toucher. 440. - R1veil ch deux heures du matin, avec douce chaleur g6ne"rale, prurit ardent et cuisson 4 PFanus (le troisi~me jour). Rdveil, avec grincement de dents, au sortir de table (le second jour). La nuit, r~veil par une envie pressante d'uriner. La nuit, 6mission d'une petite quantitO d'urine, par un jet interrompu, avec erections douloureuses. De'cubitus sur le dos, la nuit. 445. - La nuit, ii se reveille souvent en sursaut. Anxi~te' dans le lit, la nuit, de trois 'a cinq heures. I1 s'6veille souvent la nuit, et quand ii se rendort, ii rave aussit6t de fltes. Wives inquietants, qui re'veillent en sursaut. Rives d~sagr6ables, de mutilation. 450. - Wives de disputes, qui troublent le sommeil. Wives disagrrables, de disputes, qui le r6veillent la nuit. eives lascifs, plusieurs nuils de suite, avrec pollutions. Wives lascifs et pollutions, ]a nuit. Wi've agreable, apparition d'un' ancien ami de college (au bout dle vingt-trois heur-es). 4505. - Beaucoup de froid, pas de chaleur. Sentiment disagreable de froid interne; il ne peut se rechauffer: ce symptlme revient au bout de cinq semaines. It a froid, inlme dans une chanbre chaude. Les pieds sont constamnent froids comne de la glace. Les pieds ne s echauffent pas avant une heure du matin. 460. - Frissons dans le dos, sans soif (au bout de deux heures). 404l MALADIES CHRONIQUES. Frissons par tout le corps, le matin, avec chaleur au front, sans soWf (au bout d'une derni-heure). Grand frisson le matin, avec forte soit, pendant une heure; puis, apr~s avoir dormi, chaleur et soif continuelle. Le moindre mouvement, surtout acu soleiI, 1'chauli'e beaucoup, et ii se plahint d'une grande chaleur 'a la gorge ( Wepfer). Le lait de ch~vre le rafralichit agre'ablernent (Wepfer). 4i.-La nuit, lalls le lit, ii a tr~s-chaud, et se couvre de sueur (W'epfer). Sneur g~n6rale, sans odeur (le douzi~me jour). Sueur pendant le sommeil. Le matin, en s>6ve illant, sueur douce par tout le corps ( au bout de vingt et une hieures). Tous les, deux jours, le matin, sueur g&~n~rale et chaude, dans le lit. 47.-Sueur qui, trois jours de suite, revient ht la m~me heure (Nicolai). Pouls olfrant, tant6t deux pulsations plus rapides, tant~t deux oil trois pulsations plus lentes, (de suite). ARSENIC. 4n'i ARSENIC. En nommant l'arsenic, de graves souvenirs se presentent A mon esprit. Lorsque le Tout-Puissant crea le fer, ii permit aux enfants des hommes d'en fabriquer ou le poignard ou la charrue, de s'en servir pour tuer ou nourrir leurs semblables. Combien n'eussent-ils pas Wt plus heureux s'ils n'avaient fait servir ses dons qu'd leur utilit6 commune! Ce devrait ýtre lA le but de leur existence; c' tait la volontW du Createur. Ce n'est pas non plus de la source de toute bonte qu'&mane l'imprudence impie avec laquelle les hommes se sont permis d'abuser des mndicaments dans des maladies, auxquelles ii ne convient pas de les prescrire A des doses 6normes, de les administrer sans choix, d'apres leur caprice ou sur la foi de pauvres garants. Qu'unhomme se montre aujourd'hui qui veuille approfondir l'Ntude des substances medicinales, tout le monde s'eleve contre lui, parce qu'il contrarie des habitudes dont la paresse s'accommodait si bien, et la calomnie ne l'epargne point. La m6decine ordinaire s'est servie jusqu'ici frequemment, et A hautes doses, de l'arsenic, du nitrate d'argent, du sublime corrosif, de la jusquiame, de la belladone, de l'iode, de la digitale, de 1'opium, et de taut d'autres substances h6roiques. L'homaeopathie n'en peut point employer de plus energiques, parce qu'il n'en existe pas. Quand l'allopathe les met en usage, ii semble prendre plaisir A les donner aux plus hautes doses possibles, et 406 MALADIES CHRONIQUES. chacun l'approuve, le loue. L'homweopathe, qui n'y a recours qu'apris les avoir bien 6tudiees, qui ne les emploie que dans les cas oiielles conviennent rdellement, et quine les prescrit qu'a' des doses minimes, esttrait6 d'empoisonneur. Quelle partialit6, quelle injustice n'ont pas affichde des gens qui diseut avoirde la conscience et de l'honneur! Si l'homceopathie va plus loin; si, dans sa profonde conviction, elle condamne les doses 6normes auxquelles ]a m6decine ordinaire prescrit ces substances; si, s'appuyant sur des experiences faites avec soin, elle recommande d'en faire prendre, non pas des dixiames de grain, ou des grains entiers, mais des quadrillionibmes, des sextillioni~mes, des decillionibmes de grain, qui sont bien suffisants, on lui rit au nez, en disant que si peu de chose n'est rien du tout et ne saurait avoir d'action. De sorte qu'envers elle les meres bouches soufflent A la fois et le froid et le chaud; elles lui reprochent de ne rien donner, et cependant d'ýtre une pratique d'empoisonneur, oubliant qu'elles approuvent et exaltent les doses 6normes et meurtribres des mermes substances mises en usage par leur 6cole. N'est-ce pas IA une grossibre inconsequence, et la preuve que rien ne cocUte pour se montrer injuste envers une doctrine a laquelle on ne peut refuser de'tre vraie, consequente, fondue sur P'experience, et prudente dans tous ses choix, dans toutes ses actions? Lorsqu'il n'y a pas longtemps un m6decin fort en renom, Marcus, de Bamberg, parlait de livres d'opium qui se consommaient chaque mois dans son hOpital, ofi tout le monde, nibme les infirmiers, avait la facult6 d'en donner aux malades, sa r6putation n'en souffrit pas la moindre atteinte, car il faisait partie de la coterie dominante, A laquelle tout est permis, mime ce qui r6pugne le pIlus au hon sens. Et quand naguare encore, dans une (les villes les plus 6clairees de 1'Europe, A Berlin, il tait ARSENIC,.107 de mode de prescrire P'arsenic dans presque toutes les maladies, de le donner meme en si grande quantite" qu'on finit par s'apercevoir que La sante des hommes en souffrait, cette pratique n'en passa pas moins pour honorable. Qui, d'apr?.s cela, melrite le plus 1'epithete fleLrissante de m~decine funeste, l'allopattrie ou I'homceopathie? Ii est encore, parmi les medecins, une autre secte, qu'on pourrait appeler celle des puristes. Ceux-lh, quand ils sont praticiens, prescrivent bien des substances capables de nuire (quand on en abuse), mais, voulant se donner les dehors de l'innocence et de la circonspection, its definissent les poisons de telle sorte que, si l'on s'en rapportait ht eux, ii ne resterait plus gusre h conseiller, dans toutes les maladies iraginables, que le chiendent, le pissenlit, l'oxymel et le jus de groseille. Suivant eux, les poisons sont des substances qui nuisent "i l'homme d'une maniere absolue, c'est-h-dire dans toutes les conditions, A toutes les doses, dans tous les cas; et ils rangent, dans cette cat~gorie, une foule de sulstances que les me'decins ont appliqu.es de tout temnps 'a la cure des maladies. Or, faire usage de pareils moyens serait une action criminelle, si P'exp'rience n'avait pas montre "que chacun d'eux a reussi, ne fcit-ce qu'un petit nonibre de fois. Mais quand Jien mC-1me chacun n'&i3t eA salutaire qu'une seule fois, et l'on ne peut disconvenir que la chose ne soit, la definition precitee devient une absurdiV6 palpable. Qu'une substance soit absolunient nuisible, et cependant parfois curative, il y a la' contradiction nianifeste. Pout sortir d'un si mauvais pas, on dit que ces subslances nuisent plus souvent 'u'elles ne sont uMiles. 1\Jais est-ce bien h elles qu'il faut s'en prendre, et non pas plutht A ceux qui les ont employees dans des cas oi' eues ne convenaient pas? Elles ne viennent certes pas d'ellesmelmes combattre les maladies: ii faut qu'un honime les 408 MALADIES CHRONIQUES. applique, et quand elles font du mal, c'est qu'elles ont 6te 'mises en usage contre une maladie qui ne s'en accommodait pas. Elles auraient toujours e'e salutaires, si toujours on en eiIt fait une bonne application. C'est donc ' a'inhabilete de ceux qui les manient qu'on doit attribuer le mal qu'elles font. Alors mrnee, ajoutc-t-on, qu'on cherche h adoucir l'arsenic, par exemple, au inoyen d'un correctif, ii ne lui arrive encore que trop souvent de nuire. Ce n'est pas l'arsenic, je le reppte, qui nuit, puisqu'il n'entre pas de lui-meme en rapport avec le corps malade, mais P'homme qui P'emploie. Et que pourrait faire un correctif? le destine-t-on seulement A affaiblir l'arsenic, ou espere-t-on qu'il le changera de nature, qu'il en fera autre chose? Dans ce dernier cas, ce ne serait plus de l'arsenic:dans l'autre, ii est bien plus rationnel de diruinuer ]a dose pie de le donner en grande quantite, ni~le avrec une substance reputee apte 'a produire en lui on ne sait quel changerent. Si un dixieme de grain d'arsenic vous parait trop, qui vous empeche de le diminuer, en etendant la dissolution? Mais comment, sans se rendre ridicule, dit-on, lrescrire moins d'un dixi~me de grain? Yraiment! tin dixieme de grain compromet parfois la vie, et la crainte d'2tre tourne en ridicule empeche d'en lprescrile moims N'est-ce pas!& se moquer de 1'humanite'? Vivons-nous au milieu d'esclaves idiots, ou parmi des honirnes dou~s de raison et de volonti? et si ce dernier cas est le nDtre, qui peut nous empecher de prescrire moms, quand davanlajg serait capable de nuire? Est-ce la vanite, le dogmatisme de l'~cole, ou quelque autre de ces prejugrs qui enchainent l'esprit? Mlais, poursuit-on, quand bien menie on diminuerait ka quantite de l'arsenic, ii n'en continuerait pasinoins de ARSENIC. 409 nuire, descendit-on m~me aux centi~mes, aux, milli'rnmes de grain, doses ridicules, et dont ii n'y a point d'exernples dans notre mati~re medicale. R~duit me^me A un milli~me de grain, l'arsenic doit porter prejudice A l'conorie, parce que c'est, nous le soutenons, un poison que rien ne saurait enchainer ('). Quand bien meme cette derniere assertion s'accorderait par hasard avec la v&ritM, ii n'en serait pas moins evident que la violence de 1'arsenic, loin d'augmenter A mesure qu'on en affaiblit la dose, doit au contraire diminuer, et qu'un moment arrive enfin ofi la dissolution est assez attenu~e pour qu'on ne puisse pas redouter de sa part les effets nuisibles auxquels donnent lieu les dixiernes de grain. Ce serait la, continuent nos adversaires, une dose tout Ai fait inusitee. Quelle miserable excuse! Et vous n'avez pas d'autre motif qui vous empfche de donner un cent-millieme ou un millioni~me de grain, d~s que vous jugez qu'un milli~me puisse nuire? Et si 1'exp~rience, seule base de ]a rnedecine, vous prouvait que ce millionime de grain agit encore avec trop de violence, pourquoi ne le re'duiriezvous pas de moiti6, des trois quarts? Mais, s'ecrie l'homme encrofit6 de pr~jug6s, un bitlioni~me, un quadrillioni~me, undecillionire de grain, ce n'est rien du tout! Pourquoi donc? Est-ce qu'en fractionnant un tout, on peut obtenir autre chose que des parties de cc tout? Et quand bien m~me on arriverait aux bornes de l'infini, ii ne resterait pas moins encore quelque chose, qui ferait partie de cc m~me Lout? (')1 oyez les A16moires de Al. Orfila sur 1'empoisonnemcnl par 1'arsenic (Mai. de I'lcaddmie royale de medecine, tom. VII, pag. 375. -- Badletin de i'Acadindie, Lom. VI). 140 MALADIES CHRONIQUES. Or, si unf dcillioni~me contient r~ellernent encore une portion de la substance divisee, ce que nul tre raisonnable ne revoquera en doute, comme cette partie est quelque chose, quelque petite qu'elle soit, pourquoi n'exercerait-elle. aucune action, tandis que le tout en a une si 6norme? Mais c'est A l'experience et non A la sp6culation qu'il appartient de porter ici un jugement sans appel. Elle seule peut decider si cette petite fraction est devenue trop faible pour avoir aucune influence sur la maladie. Et elle s'est prononc~e hautement, elle le fait chaquejour. IL'arsenic, quand ii est homceopathique A un cas morJbide, quand ses symptomes propres s'accordent avec ceux de la maladie, exerce certairiement une influence salutaire sur elle. Si le choix a e't mal fait, 1'antidote sera, suivant les circonstances, IPipecacuanha, le foie de soufre calcaire, ou la noix voniique, flair~s une on deux fois. Les maladies chroniques dans lesquelles ii se montre surtout efficace, sont celles qui pr~sentent un ou plusieurs des symptames suivants: Acc~s d'inaie'6I, l nhuit, qui obligent de quitter le lit.crainte de la mort; mauvaise humeur; pesanteur au front; mal de t~te en sortant de table; crocites sur le cuir cheveli; in flclammatio n des geux et des paupikres; tiraillements et e'ancements h et l aa visage; turneur seinblable A ine verrue A ]a jone; gonflenent dans le nez; ruption aux IJMres; saignement des gencives; mauvaise odeur de la bouclhe; vomissement de niatieres brun~tres, avec coli-ques Niolentes; vomissemneni apre's chaque repas; pesanteur d'estomac; douleur ardente clans l'estornac et A 1'pigastre; induration du foie; ardeur dans les enirailles; ascite; selles cuisantes, avec violentes coliques; selles diarrhbiques, vertes; constipation; paralysie de vessie; difficulte d'uriner; strangurie; gonflement des parties geni MRSENIC. 411 tales; trop grande abondance des r~gles; sympt6mes de diverses esp~ces pendant les r~gles; 6coulement AXcre par le vagin; obturation du nez; crachement de sang; acc~s de suffocation, le soir, apr~s s'etre mis au lit; oppression de poitrine, en montant; angine de poitrine; 61ancemients dans le sternum; pression au sternum; douleurs tiraillantes et d~chirantes, la nuit, depuis le coude j usque dans l'aisselle; ulc~res cuisants au bout des doigts; ddchirements et tiraillements dans la hanche, la cuisse et lPaine; de'chirements dans le tibia; douleur contusive dans P'articulation du genou; dartres pruriteuses au j arret; anciens uIce~res aux jamobes, qui causent de l'ardeur et des' lancernents; lassitude dans les jambes; ulc~res Ai la plante du pied; ulce*res rongeanis a' la plante des pieds et aux orteils; douleur cuisante aux orteils, en march~ant; varices; arde-ur a' la peatt; dozdew' brfdlante dans les vdce'res; somnolence le soir; difficulte' de se rendormir, la nuit, apr~s s'2tre &6e116; /i~vre ph' Uire et inlerrnillenle; frissons le soir, avec pendiculations et agitation anxieuse. Tristesse et rn~Iancolie. Disposition 'a la ni6lancolie, aprt~s avoir m~ange~, avec mal de letet (au bout de quatre-vingts heures). Wdes tristes, le soir, dans le lit. Mlancolie religieuse, et concentration en soi-me'me (E bers). -11 pleure et crie, mais panle peu et bri~vernent. Plaintes vives, interrompues par des syncopes (F riedricl). Lamentations continuelles; ii se plaint dWanxikt6, d'uxie sensation d&sagr~able dans le bas-ventre, qui lui coupe la recspiration et 1'oblige de se courber, de se redresser, daller 4t dl'it42 et A gauche (Mforgagnii). Anxidlted pendant longtemps (Guldenkclee). Anxie'týet agitation par tout le corps (au bout d'uneheure) (Rlichard). 10. - 11 est tourment6A par la crainte de ne pouvoir s'eiup&echer de coimnettre un meurire (Marcus). 4121 41~~ MALADIES CHRONIQUES. Ani~6 t haeu, ui ne permettent pas de s'endo'rnir avant nanuil; plusieurs jours (IC suite. Anxi6Uh. le soir, apri's s'etre mis au lit, et la nuit, vers trois hieures, apres sXetre rt~veill. Grandle anxi~t6, la nuit, vers trois lieures; tantOt chaleur, tant6t entvie de vornir. Anxie'td (Mlyrr/ien, Quelmnalz). I5 Grand sentiment d'anxi6t) (Kfaiser). Insupportable anxiWt (Foreest). Grande anxi6te', avec oppItession de poitrine et difficult6 de respirer (K~aiser). Anxie'td interne (Kaiser). AnxiWt mortelle (Henning). 20.- AnxiWt continuelle, comme s'il avait conrmnis quelque ddlit. Anxiket interrompue par des d~taillances (F riedricli). Anxidt6, qui le fait tomber plusieurs fois en syncope ('Verzasch). Anxi~t e' t tremblemaent, avec sueur froide au visagre (A~lberti). Grande anxi~t.6 et tremblement, avec violents ddchirements dans le ventre (Alberti). 20. A nx -i~t inexprimable; les douleurs croissantes semblent le mettre 'a deux doigts de la mort (Mor7-gagni). Grande anxiWt, itilne fait que se remuer et se rebourner dans sonj lit (Guildenklee, Buttner). 1/ ne peat trouver de repos anile part, et change d chaque instant de place, ont de lit. Agitation; it vent aller d'uni lit daiis un autre (JMyrrlhen). Agitation et jactitation, avec tristesse et soif inextinguible (au bout (Ie vingt-quatre heures) (Buttner). 30. - Agitation, avec douleurs dans la ta~te,, le ventre et les genoux (Richard). L'enfant est agie, de mauvaise hiumeur, et se lamente. Agitation et hypocondrie, COMMe si le hauL de la poitrine dclatait, sans bat tements de cucur (sur-le-chiamp). Anxi&6t et crainte:it voit un arni absent', couclid mort sur un sopha, cc qui l'effraye beaucoup. 11 volt des vers et des insectes ramper sur son lit. 311-I voit des N-oleurs dans sa chambre, et se cache sous le lit. Toute )a inaison est pleine de voleurs, ce qui lui cause une sucur Pendan t la nui tI i court toute la maison, pour chercher des voleurs. ARSENIC. A 11z 13 Frayeur ex~re~me et anxkitd; our et nuit, ii voit des spectres. La peur le, fait sauter du lit, et ii se cache dans une armoire, d'oii l'on a grande peine 'a le firer. 10. - Irrdsolution; ii desire une chose, et quand on c'herche At le satisfaire, ii nWen veut plus. Grand s~rieux. Lorsqu'il est seul, ii tombe dans une s~rie d'ide'es dont ii a peine, " se ddbarrasser. 11 ddsespe're'de sa vie (Richard). De'sespoir et pleurs: ii croit que iien nie peut le sauver; avec froid, suivi d'un accablement ge'ndral. 4.- Susceptibilitk6 excessive, abattement, tristesse, envie de pleurer: ii s'inquikte de la MOindre chose. Hi est tre~s-sensible au bruit. 11 s'effraye tr~s-ais~inent. Faiblesse physique et morale: ii ne panle pas, sans cependant e're morose. 11 panle peu, et ne fait que se plaindre d'anxiWt (AlberU). 5.D.- Malaise; ii ne trouve de plaisir 'a rien. Impatience et anxijte'. MWcontenternent, toute la journ~e; ii est de tre's-mauvaise humeui' contre lui-me~me, croit ne pas avoir assez fait, et se le reproche amierement. Mlauvaise /wmeur, alternant~avec la bonne: ii ne regarde personne, n'6coute rien, et pleure. Mauvaise lwmeur, le matin, dans le lit; il change les oreillers de place, rejette la couverture, se de'couvre, ne regarde personne, et ne veut entendre parler de rien. 55. - I1 se fache pour~des niaiseries. La moindre chose le fdche:ii pane sans cesse des fautes d'autrui. 11 nWest satisfait de rien, et bla~me tout. Tr~s-sensible, tr~,s-facile 4i f~cher; la moindre chose l'offense et le met en cokre. Tr~s-emport6: ii prend tout en mal, et se fAche pour rell. 60.-- Tr~s-enclin hi ]a raillenie, 1'li Ia malice. 11 devient funrieux parce quq'on l'avait force' de manger n'ayalltpa Wappdtit. Ses d~sirs sont plus grands que scs besoins; ii mange et W)it plus que le necessaire. Grande. incliffdrence. 414 414 MALADIES CHRONIQUES. Indifference pour la vie (Kaiser). 65. - La vie lui est indiffdrente, ii n'y attache aucun prix. Calme, indifference: sans souci de sa mort prochaine, ii n'espe~re ni ne desire de gudrir (eflet consdcutif, chez deux suicides). Repos de I'Ame (chez un me'lancolique de'sespdrd) (Lamnotte). Esprit, calme et r~solu: ii est indifferent 'a tout ce qui le concerne. Bonne humeur:ii s11entretient, volontiers avec les autres. 70.-- 11 a de la disposition CIt la gaiet ' et de la tendance At s'occuper sans cesse. Pendant les premi~res minutes, grand calme de l'Ame et gaiete'; mais au bout d'une demi-hieure, agitation et anxie't6 extremes: ii se fait une ide'e aifreuse des effets du poison, et voudrait revenir 'a la vie (chez un suicide au de'sespoir). Diminution de la ze'moire. Grand dffaut de me'moire, pendant longtemps (Myr-rhen). La nieinoire l'abandonne. "75'. - Faiblesse de tate et stupidit6, vers midi. Etourdissenients, qui l'empe~chent de penser. 11 a la te'te vide et 6tourdie, comme dans un fort coryza, avec mauvaise hurneur: sa te~te lui parait une lanterne. Vide dans la ttate, coirune s'il n'avait pas assez dorini,[depuis onz'e heures jusqu'ia six hieures du soir. Erigourdisseinent dans la ttate, sans douleurs. 80. - Faiblesse de l'intelligence (Ebers). Faiblesse prolongde de toutes les fttcultds (Efbers). D(.'lir-e (Kaiser). De'lire qui revient de temps en temps (Guilbert). Afflux d'ide'es qu'il n'a pas la. force d'6carterpor e Icue que (lune seule. 85-- - Les organes des sens sont dans une activitd inorbide (Kaiser). Absence d'esprit et des sens: ii ne voit ni ne panle pendant plisieurs jours, n'entend pas, ne comprend rien; Iorsqu'on lui crie (lans Ics oreilles, ii regarde comine un ivrogrne qufi se redveille 11 est couchW sans ilul senliment~dans son lit, murmurant des paroles inintelligi bles, les yeux fixes, une sueur froide sur le front, un treinbierent, par tout le corps, le pouls! petit, dur et tr~svite (Lf ers). La conscience de soi-m~me disparait on s'obscurcit (Kaiser-). Peile du sentiment et de la conscience (Py1). ARSENIC. IL~ L4c~1u 90. - I n'a plus ni conscience ni voix (Eyph. des cur. de la nat.). DWlire les yeux ouverts, sans qu'il en ait la conscience, ni avant ni apr~s. Demence: d'abord, mal de thte, anxietd 6norme, bruit dans les oreilles, semblable A celui d'une grosse cloche; quand ii ouvre les yeux, ii voit toujours un homme qui autrefois s'e'tait pendu, et qui le prie de couper la corde; ii s'erpare d'un couteau, mais ne pouvant rien couper, ii tombe dans le d~sespoir, et veut se pendre lui-m~me; en 6tant empech6, ii devient si agit6 qu'oii peut 4 peine le retenir au lit; ii perd la parole, quoique conservant l'intelligence, s'exprire par signes inintelligibles, tremble, pleure, se couvre de sueur, tombe ' agenoux, et 1ve les mains en suppliant (Ebers). Rage: ii faut 1'enchainer (Anmatus Lusitanus). La tete est entreprise (Pierson). 90. - La tate est fortement entreprise, le soir (le troisi~me jour). Faiblesse dans ]a tete et au creux de l'estomac. Etourdissements en marchant au grand air, qui augmentent eni rentrant dans la chambre (au bout d'uiie demi-heure). Etourdissements (Buchholz). La tete est engourdie, apr~s le sommeil. 100.- Vide dans la tt"te. Stupeur, avec agitation int~rieure. (au bout de deux jours). Stupeur et vertige (Ebers). Vertige (Alberti). Vertige en allant au grand air: sorte d'ivresse qui le fait chanccleic (au bout de neuf heures et demie). 105. - Vertige (Kaiser, Thomson, Sennert). Vertige, itant assis. Vertige, en marchant seulement. Vertige, tous les soir-s, quand elle ferme les yeux. Vertige, avec obscurcissement de la vue (M1yrrkenm). 110. - Verlige, avec nullit6 de la pens~e, en sortant du lit. Violent vertige, avec envie de 'omir, etant couch6, qui diminuc en se levant. Vertige avec mal de tWte (Kaiser,-). Maux de tate (Epif. des cur. de la nat.). Mal de tWte et vertige pendant plusieurs jours (l;edet9. 115. - Enorme nal de tMte (Jacobi et Rau, Knape). Mal de t~te 1'occiput. ARSENIC:. 4171 D6chirements dans la tote et en meme temps dans 1kceiI droit., 440. - CUphalalgie d~chirante et gravative, avec lassitude et envie de dormir dans Ia journ6e (au bout de quatre jour~s). Elancenents d~chirants dans la tempe gauche. Douleur lancinante h la tempe gauche, qui cesse quand on touche la partie.; Afal de tate pulsatif, au front, au-dessus du neZ. Violent mal de tWte pulsatif au front, pendant le mouvement. 145. Violente douleur pulsative dans toute la tdte, surtout au front, avec envie de vomir, en se mettant sur son sdant dans le lit. Vif hattement dans toute Ia tate, comme si le crane allait 6clater, h deux heures apr~s minuit, avec sueur. Battement tr~s-douloureux dans les tempes, h midi et 4 minuit, pendant une demi-heure, apre's quoi le corps est comme paralys6 durant deux heures. Douleur pulsative sourde dans un des c6tes de Ia tote, qui s'6tend jusqu'au-dessus de l'oeil. Pendant le mouverent, ii semble que le cerveau batte contre Ie crAne. '150. - Dans les mouvements de la tate, le cerveau semble etre frott6, avec pression sur cet organe, pendant la marche. Sensation de grattement dansla ltte, au-dessus de l'oreille, en marchant. Lapeau de la tdte est douloureuse, quand on y touche. Endolorisserent des cheveux lorsqu'on y touche. Chute des cheveux (Baylies). 155. - Douleur contusive "I la t&te, qui augnente quand on y touche. Douleur constrictive h la ltte. Fourmillement dans Ia peau de l'occiput, comme si les chieveux se dressaient. Douleur brlante au cuir clievelu (Knape). Enflure de la ttte (Heimreich). 160. -- Enflure de toute la tkte (Quelmalz). Enflure de la lete et de la face (Siebold). E n/lure 6norme de la tate et de Ia face (Knape). Enflure de la peau de la t~e, de la face, des yeux, du cou et de La poitrine, sans changement de couleur (Knape). Prurit rongeant 4I la lte (Knape). 165. - Prurit rongeant sur toute Ia lAte, qui excite it se gratter. 1. 27 418 MALADIES CHRONIQUES. Prurit ardent au cuir chevelu (Knape). Prurit douloureux, cuisant, excitant " se gratter, surtout le cuir chevelu, qui est douloureux partout, surtout h 1'occiput, comme s'il 6tait ecchymos6 (au bout de sept heures). Petit bouton croiteux au c6te gauche du cuir chevelu, qui excite A se gratter, et cause alors une douleur cuisante (au bout de deux heures). Eruption boutonneuse sur tout le cuir chevelu, qui, lorsqu'on se gratte ou qu'on y touche, cause une douleur cuisante (au bout de onze heures). 170. - Innombrables boutons trbs-rouges au cuir chevelu (Vicat). Eruption pustuleuse, cuisante, au cuir chevelu et h la face (Heizmreich). Petit bouton a la tempe gauche, qui excite h se gratter, rend de la serosit6 sanguinolente, et cause une douleur cuisante aprbs qu'on s'est gratt6. Deux gros boutons au front entre les sourcils, qui excitent h se gratter, rendent de I'eau sanguinolente, et sont pleins de pus le lendemain. Ulc6rations au cuir chevelu (Knape). 175. - Crozte 6paisse comine le doigt, au cuir chevelu, qui tombe au bout de quelques semaines (Heimreich). Douleur profonde dans l'Neil droit, avec violents 6iancements lorsqu'on le remue. Douleur pressive au-dessus de la paupibre gauche et dans la moitie sup6rieure de l'oeil, qui augmente en ouvrant celui-ci. Douleur pressive, durant des heures entibres, au-dessus de lNeil droit, la nuit, avec anxmti, qui ne permet pas de rester au lit. '80. Pression dans l'meil gauche, comme s'i1 6tait entr6 du sable dedans (au bout de deux heures). Douleur tiraillante dans lesyeux et tressaillement dansles paupibres. Convulsions dans l'ceil gauche. Dkchirements dans 'ceil, quelquefois (Schlegel). Battemeut dans les yeux, et h chacun un Olancement, aprbs minuit. I85. - Prurit autour des yeux et des tempes, coinme par d'innombrables aiguilles rouges. Prurit rongeant, cuisant, dans les deux yeux, qui oblige h les frotter (au bout de trois heures). Ardeur au bord des paupibres superieures. Ardelw dans les yeux. I* ARSENIC. -119 Ardeur dans les yeux, le nez, la bouche. 190.- Yeux rouges, enflanmmds. Inflammation de la conjonctive (Kaiser). Ophthalmie (Heun). Violente ophtbilmie (Guilbert). Gonflement des yeux (Qu~elmalz). 195i. - Gonflement des paupi~res. Gonflement axI~mateux des paupi~res, sans douleur. Gonflemerit d'abord de la paupi~re sup6rieure guh, puis de l'infdrieure, ensuite du front, de la teate et du cou, sans douleu~r ni s~cr~tion muqucuse; le gonfiement dela t~te et du cou. arrive, Ai une grosseur e'norme. Gonflement des l6vres et des yeux (Knape). Gonflement indolent au-dessous de lNeil gauche (au bout de cinq jours). 200. - Les yeux sont jaunes, comme dans la jaunisse. Teinte jaune du blanc des yeux. Les yeux sont ternes (Kaiser). S6cheresse des paupi~res. Les bords des paupi~res sont douloureux pendant le mouvement, comme s'ils dtaient secs et fr-ottaient contre l'adocl, tant au grand air que dans la chambre. 205. - Yeux larmoyants (Guilbert). L'ceil droit est. toujours plein d'eau, pendant huit jours (au bout de deux j ours). Acret6 des larmes, qui excorient les joues (Guilbert). Larminoerent et prurit aux yeux, dans lesquels ii y a un pen de pus le matin. Les paupi~res sont colldes, le matin. 210. - Les angles externes des yeux sont coflles, le matin. Tremblernent continuel dans los paupi?~es sup~rieures, av-ec larmoiement. Los paupis'res (cede"mateuses) se ferment spasmnodiquement, et oit F'air d'avoir Wt souffle'es. Distorsion des yeux (Muller). Distorsion des yeux et du cou (Eph. des cur. de la nat.). 215. - Proe'minence des yeux (Guilbert). Les yeux sont saillants (Kaiser). Yeux fixies, tourne~s vers le haut (K~aiser). Fixite' horrible des yeux (I4Iyrr/ien). 420 420 MALADIES CHRONIQUES. Regrard fixe (Guille'O). 220.- Fixit6 du regard. Regard fixe, sans dilatation des pupilles (Kaiser). Regard farouche (Alaljault). Ses paupi~res se ferment, it est las. Resserrement des pupilles (au. bout d'une heure et demie, de Ciflq hieures). 2HO. - Faiblesse de la -vue, pendant longtemps (M~y?-2rh). Vue indistincte, comme ih travers une gaze blanche; it ne reconnail pas ceux qui P'entourent (JRichard). Obscurcisserment de la vue (Baylies). Obscurcissemcnt de la, vue; tout Jui paralit noir (de suite) (Richard). 250. - Obscurite' et flamboiement devant les youx (Kaiser). Av-euglernont presque complet chez un mnyope, avec perte de 1'ouiv et h~be'tude qul dure longtemps (Ebers). Tous les objets paraissent jaunes, pendant les nause~es (Alberti). Taches ou poin1ts blaucs devanit les yeux. E'tincelles (levant les yeux (Efbers). 1255. - Sensibifit,6, 'a la lumie're, photophobie, (E betrs) La neig~e aveugle au point de faire pleurer. Les oreilles se bouchent.' Douleur de cr-ampe ht Pexte'rieur des oreilles. DWchirements dins l'int~rieur des oreilles. 240. - Dehirements tiraillants dans le lobule de Foreille gauche. Dtcliirernent tiraillant derri~re Toreille, qui descend le long du con, jusque dans 1'6paule. IWhchirement lancinant, de dedans en dehors,, au, conduit auditif fgauche., le soir (le premier jour). Elancements dans P'oreille, le matin. Fourmillomont agr6able, profond, dans les deux oreilles, pendant clix jours. 245. - Prurit voluptueux dans Poreille droite, qui oblige "'a se frotter. Ardeur clans I'oreille externe, le soir (au bout de, cinq heures). Sentiment d'obturatiou dansl'oreille gauche. Dui'ete de 'oufe I comme si les orefiles 6taient bouche'es (au bout do seize Iieures). En avalant, it semble quo cjuelque chose lui bouche les oreilles et Passourdisse. 125"0. - 11 no comprend pas ceux qui lui parlent (Richa?,d). Surclit6 4S2 MALADIES CHRONIQUES. 285. - Gonflement dur, de ]a grosseur d'une noix, aux- deux bosses frontales; ii augmente le soir. Eruption au front (Itnqape). Petits boutons sur le front. Ulcres sur toute la fiace. Les he'vres sont bleuc~tres (ficylies). 290. - LUvres bleu~itres (Kaiser). LUvres taclsete'es de noir (Guilber~t). Bouche bord~e de noir (Alberti). Tr71essaillernent, r-esserrernent ou convulsions d'un cdte' de la lki'e sup &rieure, surtout en s endormant. Prurit ii la l6vre supe'rieure, jusqu'au-dessous du nez, et lelendemain entlure de la 16vre. 295. - Gonflemnent des hlvres. Saignement de la l6vre infdrieure, apr~s avoir mang6 (au bout d'une henre et demie). Une languette brune d'6piderme se de'tache au milieu de la partie rougre de la Ewvre inf6rieure. Peau rouge, dartreuse, autour de la bouche. Eruption douloureuse an bord des l6vres (an bout de quinze jours). 50o. - Eruption (Ila bouche, qui cause des douleurs cuisantes. Boutons donlonreux ht la l6vre snp~rienre. 1Pruption nlc6reuse aux le'vres (IsLefflannn). Eruption I a lalvre inf6rieure, avec tine crofite edpaisse et un fond lar'dac6. UlcI~e rongeant 4t la 16vre, douloureux le soir, dans le lit,, cansant des dd'chirements et des cuissons, le jour, pendant le motiveinent; plus ge~nant an grand air et quand on y touche; empdchant de dormir, et rdveillant la nuit (au bout de quinze jours). 305. - Les gliandes sous Ia m~choire sont gonfle'es, avec douleur pressive et contusive. Gonflement des glandes sous la. mAchoire, qui sont douloureuses quand on y touche. Gonflement dur de la glande sous-maxillaire gauche,, qui augmente surtout le soir. Mal de dents; plutbt pression que tiraillement. Mal de dents contiuu, qui s'itend jusque dans 'la tte; ill diminue on cesse en s'asseyant stir son sedant, dans le lit. 5110. - Dechirements dans les dents, et en m~me tem~ps dansla tate, ARSENIC. 423 qui d6terminent un acchs de rage; imm6diatement avant l'aiparition des rbgles. Douleur dans plusieurs dents (dans la gencive), comme si elles 6taient ditach/es et allaient tomber; la mastication ne l'augmente pas (au bout d'une heure). Branlement douloureux des. dents; la douleur augmente en machant; la gencive est douloureuse aussi au toucher, et il y a fluxion du mrme c6td. Une dent devient branlante et saillante, le matin; sa gencive est douloureuse au toucher, et plus encore la partie externe de la joue; la dent ne fait pas mal en serrant les mAchoires. Grincement convulsif des dents ( Van hgyern). 315i. - Grincemcnt des dents (Kaiser). Chute de toutes les dents (IYan Egyen). Elancements dans la gencive, le matin. Douleur dechirante pendantla nuit dans la gencive de la dent canine, qui est insupportable tant que le sujet reste couch6 sur le c6t6 souffrant, mais qui cesse d la chaleur du poile; le lendemain, le nez est gonfl6 et douloureux au toucher (au bout de troisjours). La langue est bleuAtre (Baylies). 320. - Langue blanche (Alberti). hisensibilit6 de langue et absence du goit. Douleur picotante a la base de la langue, en avalant et en tournant la tkte. Douleur t6rebrante au bord droit de la langue, dans l'assoupissement. Douleur ' la langue, comme s'il y existait des ampoules cuisantes. 325. - Excoriation du bout de la langue, avec douleur cuisante (au bout de quinze jours). Sensation de secheresse, pendant longtemps, au palais. Sensation de grattement derriere le voile du palais, en n'avalant pas. Grattement dans la gorge. Sensation dans la gorge, comme s'il y avait un cheveu. 330. - Sensation dans la gorge comme d'une masse de mucus, avec goft de sang. Douleur d6chirante dans la gorge, meme en n'avalant pas. Ardeur dans la gorge (Richard, Buchholz). Ardeur dans le pharynx (Knape, Kopp). Intlammatidn de la gorge (IRau).. 424 MALADIES CHRONIQUES. 33S~. - Angine gangr6neuse (Feldmann). Tortillement dans le pharynx et 1'estomac (Richard). Sentiment de constriction dans la gorge (Preussius). Constriction de I1Itoesophage. Resserrement de 1'cesophage, qui ne laisse rien passer (Alberti). 540. - D6glutition fort douloureuse. DifficuUt4 d'ayaler (Rau). Sorte de paralysie du p/harynx et de l'cesophage; ii ne peut avakrt lepain mdchd, qui ne descend que difficilement., avec sentiment de pression, COmmefl?~S a force manquait d Vewsophage. Sensation de s6cheresse 'a la laugue (Buchholz). Grande se'cheresse dans la bouche, avec soif violente; cependant ii boit peu A la fois. 340". - S&cheresse dans la gorge; elle est oblig~e de boire sans cesse. S6cheresse extreme dans la gorge et soif violente. Forte se'cheresse dans la bouche (l77ilenius). Sicltcresse de la langue (auilbert, Mlajault). Beaucoup de salive, ii crache souvent. 550. - Expuition de salive am~re. Salive teinte de sang. EmpAtemnent de la bouche et de la gorge (au bout de deux heures). 11 arrive des mucosit~s gr~ises de la gorg Ie. Crachats sale's (Richard). 355. - Crachats amers (Richard). Cracatsvers e amrsqui viennent de la g~orge, le matn Amertume de la bouche (Morgagni). Ame~rtume de la liouche, apre~s avoir mnange. Go fit amer ddsagr~able dans la bouche, apr~s avoir bu et mangd. 560. - Ainertume dans la gorge, apr~s~avoir mange, quoique les alimients aient bon gofit, tousles deux jours (comnme une fik're tierce). Amertume dans la bouche, sanis avoir rien mang6. Goutt amer dans la bouche, le matin. Gofit de bois dans la bouche. Go Utt f~uide dans la bouche. 365. - Gout de viande pourrie, le matin. GoiM acide dans la bouche; les aliments semblent aigres aussi. Les aliments ont tous un go~it sa1d. Les alimnents paraissent ne pas Wte assez sales. La bil~e a un goiflt fade. 570. - La bi~re semble am~re, ARSENIC. Absence de la soif. Soif (Preussius, Raa, Pier-re d'Abano),. Gf'nde soif (Alberti). Forte soif continuelle (Buttner). 375. - Violente. soif (Majault). Soif 4 dtrangler (Forest us). Soif brillante (Majault). Soif inextinguible (Buchholz, Gailbert). Soif inextinguible, avec sdcheresse de la langue et de la gorge (Guldenklee). 380. - Soif telle qu'il est oblig6 de boire 'beaucoup d'eau froide, toutes les dix minutes, depuis le matin jusqu'au soh-, inais non lanunit. Soif extre~me; it bo-it sans pouvoir se rafraichlir (K~aiser). It boit beaucoup et souvent. Grande soif; ii 6oit soitvent, mafs pea 4 Ia fois (Richard). Soif intense, mais il boit peu 'a la fois. 385. - Grande soif, non sans app~tit (Knape). Dqfhut d'appitit, avec soif vive (Stoerk). Point d'appe'tit (Jacobi). -Perte de l'appktit (Kaiser). Dedfaut absoin. d'app~lti (Buc/hholz). 390. - Point d'appe'tit;',mais ce qu'il mange Iui seinbie bon. Ni faim ni appdtit, pendant dix jours. Tous les aliments lui rdpugnent. De~goz't p~oar les aliments (Grimm, Gceritz). DWgoftt pour tous~les, aliments (AlbertiAj 395. -Dedgotlit s nontable pour tous les aliments; ii ne pent. penser a manger sans e-tre pris de naus~es (Efbers). IIli aeit impossible d'avaler les alimnents (Richard). L'odeur de ~la tiande cuite lui est insupportablIe (Richard). 'R,,pugnance pou r le beurre. j1Wpugnance pour I'eau-de--vie. OO00. - Ddsir des acides. INDsir de l'eau vinaigrede. Grand-de'sir des, acides et"d66 fridtsaigres. Vif d6Mfik.,du eafd Grand "; titp6 t, qui auparavant ne lui plaisait pS. 400. - Fý man - timent de constriction hi la poitrine. 426 /k26MALADIES CHRONIQUES. Peu apr~s le d6jeuner et le diner, pesanteur ab I'estomac, pendant trois heures, avec dructation et naus~es. Avant de manger, nause'es; apr~s avoir bu ou mange, gonflemfi`ent, ou pression et tranchies dans le bas-ventre. Rapports ayant le gofit des aliments. Beaucoup de rapports, surto~it apr~s avoir bu. 41 0. - Eructation. Des vents~sortent par le haut. Rapports continuels (Gworitz). Eructation friquente (au bout d'une demi-heure). Freiquente iructation. 415. - Eructation considerable et frquente, la tate 6'tant entreprise (au bout de trente-six heures). Rapports acides apr~s le diner. Rapports arners apr~s avoir mange, avec r6gurgitation de mucus amer et verd~itre. Un liquide Acre remonte A lIa bouche. Fr6quent hoquet, apr~s avoir mang6, et chaque fois suivi d'6ructation. 420. - lloquet et rapports frequents (A'orgaqni). Hloquet convulsif (Alberti). Hoquet la nuit, en se mettant sur son s~ant avec gofth d~sagre'able et k~pre dans ]a bouche. Hoquet qui dure Iongtemps, au moment oii Ia fi~vre devait venir. iNause'es vers onze /ieures du inatin, et et trois /ieures apres midi. 425. -- Naus~es (Pfann, Kaiser).' Nausdes danis la gorge et 'e~stomac. Nause'es, avec anxik&6('Alberti). Nause'es* qui durent longteinps, avec sentirn~t de d~faillance, tremblement, chaleur et frisson ensuite (au bout de quelques,,,. heures). Naus~es et envies de vomir, qui obligent & se coifcher, dans la matine'e; d~chirements autour des inalle'oles et sur le coude-pied. 430. - Fr6quentes naus~es, avec gofit d-oucecdre dans la bouche,7 non precis~ment apr~s avoir mange'. Naus~es, avec afflux de salive 'a la bouche. Nause'es peu avant et apre's le dinlert.ý Naus~es en se tenant assis; P"ean vient abo~ndamnment- 4. la bouche; en allant au grand air, les 'nausdes Ce~sentetiaunsee molle copieuse (au bout de sept heur ARSENIC, 412%7 Afflux d'eau a la bouche, vers quatre hedres du soir. 435.- Envies de vomir (Majault). Tendance au vomissement (Kaiser). Envies de vomir, au grand air. Efforts vains de vomissement (Rau). Nausies et vomissement violent. 440. - Nausees en se mettant sur son s~ant dans le lit, et souvent suivies de prbs par des vomissements. Vomissement (Majault, Grimm et beaucoup d'autres). Vomissement aussitOt apris avoir mange, sans nausees. L'enfant vomit aprbs avoir bu et mange, puis ne veut plus ni boire ni manger, et cependant dort bien. Vomissement de tout ce qu'il prend, plusieurs semaines de suite. 445. - Vomissements 6normes, avec violents efforts, des boissons, et d'un mucus vert jaunitre; goUt amer dans la bouche, qui persiste longtemps encore apres. Vomissement d'un mucus 6pais et vitreux (Richard). Vomissement de mucus et de bile verte (Alberti). Vomissement d'une masse bleuattre et jaune sale, suivi d'6puisement et d'un grand abattement (Kaiser). Vomissement d'une masse tantit 6paisse, tant6t molle, brunhtre, avec violents efforts et accroissement des douleurs dans l'estomac, sans soulagement (Kaiser). 450. - Vomissements, avec violents efforts, d'une masse brunAtre souvent m416e de sang (Kaiser). Vomissement de sang et de mucosit~s. Vomissement de sang (Kellner). Id rend du sang par le haut et par I as (Gerbitz). Quand le vomistement cesse, il survient une diarrh~e fr6quente, trbs-aqueetsL. 455. - Enormes vomissements, avec selles (Preussius). Vomissements violents, continuels, avec diarrhde (Morgagni). Vomissement, avec diarrhee, des que la syncope cesse (Forestus). Vomiftement continuel, jour et nuit, avec des cris effrayants (Heimreich). Au milieu des vomissements, il se plaint d'une forte chaleur interne et de soif (Albertio. 460. - Au mii~eu de vomissements violents, forte chaleur int& rieureo e t Frej' ts VO -t, avec crainte de la inort k(Albertz). 428 428 MALADIES CHRONIQUES. Douleurs d'estomac (Quelmalz, IRicfhard et plusicurs autres). Grandes douleurs hIt 'estomac. Douleurs "a 1lestornac, qui causent des naus~es (Richard). 465'. - Douleurs 6normes 'a PNpigastre (Wfoifi) Douleur 'a lestomac, comine s'il e'tait violemnment distendu, au point de se d~chirer (Koppj). Mal d'estomac, comme s'il 6tait tourment6' par des vents; ii augmente beaucoup, apre~s le vomissement etla diarrh~c (Aforgagni). Gonflement et tension de 1'estomac et de P'hypocondre, avant que, la selle ait lieu (Richard). Gonflemnent de la r~gion stomacale (Kaiser). 4170. - L'estomac commnence "a s'61ever, et ii est plus chaud que le, reste du corps (Kaiser).Sentiment de p1~niLude h 1Pestomac, avec re'pugnance pour les aliments, et mral d'estoinac apr(%s avoir mang6, le soir. PesAnteur dans IItestornac, apr~s avoir mange'. Sentiment de pesanteur pressive hr 1Pestomac (Alorgagni). Pression d V'estornac, a" 1'eýpigastre (Keilner, Gawritz).475. - 11 semble que son cw'ur soit 6crase' par un poids. Pression sur le cceur, qui semnble l'6craser. Pression au cardia et dans Pcnsophage, apr~s avoir mang6; puis 6ructation. Pression AI' estoinac, d&s qu'il a mnang6, non pas de suite, mais au bont de qucique, temps. Prcssion 'a l'estomnac, eni parlant (au bout d'une demi-heure). 480. - Pression for-te au-dessus du creux de P'estomac (de suite). Dozdeur spasneodique d'estomnac, deux heures apr~týs minuit. Douleurs spasmodiques, p~riodiques, dans l'estomac et les entrailles (Kiaiser). Spasmne d'estomac, d'une violence 6nornie, av'c- soif (IBuchiolz).Spasme d'estomiac, avec grand m-al de ventre, diarrhee et d~faillances (Lawi). 4t85). - Tranchiees danis l'estoriiac (Ticilenius). Doul-eur tiraillante, le soir, tant assis, sous les c~tes~ gauches, comme si quelque chose s'y drehirait. Decehirement sourd en travers-de 1'estomac, en marchant, l'apr~smidi. Douleur spasmodlique, d6chirante, pressive, dans 1'estomnac (Kaiser). Douleur violente, ddchirante, te~rdbrante, ~~sasmes dans l'estomac. et les intestins (Kaiser). ARSENIC. 429 490. - Douleur rongeante et picotante au creux de l'estomac, avec sentiment de tension. Douleur rongeante 6 Il'estomzac (Richard). ('haleur, avec douleur et pression, au. creux de l'estomzac (Kaiser). Ard cur au creux de l'estoinac (Buchholz, Kaiser). Ardeur tout autour du creux de l'estornfac. 4.95. - Douleur brfilante hi l'estomac (Ebers). Ar-deur Ci 'I estomac, comme du feu (Richard). Ardeur continuelle, avec forte pression, h l'estomac et 'a la poitrine (Biorges). Ardeur dans l'estomac, avec pesanteiit (ilorgagni). Ardeur au creux de l'estomac, avec douleur pressive (Gccritz). 500. - Anxiet6 au creux de l'estomac. Grande anxidpt6 d l'ep~igastrc (Alorgagni, Jacobi et autres). I1 se plaint d'unie indicible aiixiktd Ch l'pigastre, sans gonflement ni mal de ventre (Morgagni). AnxiWt au. creux de l'estomac, qui remonte, la nuit. Pression au foie, en allant au grand, air. 505. - La rate, qui auparavant 6tait endurcie, se gonfle. Elancemenits sous les fausses c6tes: ii ne peut se couchier sur ce Elancemnents ChIla rgion i'~nale, en respirant et en 6ternuant. Mal de ventre des plus violents (Cruger). Douleurs 6normes dans le ventre et l'Itestomac (Wot-1fl. 510. - Sensation extr~rnement d~sagrchble daDs tout le bas-ventre (Mforgagni). Douleurs dans le bas-ventre, avec chaleur Ai la face. Violente douleur au cWt droit du haut du ventre (Alorgagni). Douleur dans le cA6t droit du hatit du ventre et la region lombaire voisine, qui s'e'tend parfois dans le bas-ventre, parfois aussi dans l'aine droite et le c6(6 droit du scrotum, comme une colique nephr~1ique, mais sans chiangement de l'urhie (Morgagni). ýai et lift, douleurs vagues dans le bas-ventre, avec diarrhe'e et douleurs L"al'anus (Mlorgagni). 510". - La douleur dans le bas-venire se fixe danis le cU6t gruchie. Douleur comme si le ventre eltait coupe" en deux, avec grande anxie'td, et plaintes "a ce~sujet (Alberti). Violentes douleurs dans le ventre, avec anxike' telle, qu'il ni's point de repos, se roule par terre, et perd tout espoir (Pyl). Pl~nitude hi l'6pigastre, avec pincements dans le ventre. 4130 MALADIES CHRONIQUES. Gonflement et douleurs daiis le bas-ventre (Muller). -'20. - Grand gonflement indolent dui bas-ventre, apr~s avoir mang6; ii est oblige' de s'6endi'e sur le dos, pour se soulager. Metdorisme, tous les matins, avec dmission de vents quelques heaves apr~s. Gonflement du bas-venfre (Guilbert). Tume'faction 6norme du bas-ventre. Des spasmes et des pincements, dans le bas-ventre, le soir, apr~s s'Cems ult avec sueur: puis 6mission de vents, et selle, iiquide. 52.- Secousses spasmodiques fr~iquentes, depuis le creux de I'es.tomac jusqu'au rectum, qui le font tressaillir. Douleurs serrantes, se'cantes, dans les intestins, le soir, apr~s s'dtre couchK et le inatin, apr~s s'eitre lev6; les douleurs traversent parfois 1'anneau inguinal, pour gagner le cordon et le pdrin6e, et quand cette colique cesse, ii y a des gargouillements dans le ventre. Coliques, qui reviennent. de temps en temps (Iliajault). Pincement~s, qul augmentent jusqu'h devenir secants, dans les P6. gions profondes du bas-ventre, le matin seulement, avant et pendant les selles diari-h~iques, apr~s fegquelles uls persistent encore. Douleur sd'cartte dans l'abdomen (Buc/hholz, Keliner). 550. - Douleur s6canle dans le c OW du ventre, sous les fausses c~tes, qui augmente beaucoup par l'applicaiion de la main. Douleurs secantes (de'hlirantes) et rongeantes dans les intestins et P'estomac (Qutelmnalz). Tranclie'es et de'cliirements dans le ventre, avec froid glacial. aux mnains eL aux pieds, et sucur froide hda face (Alberti). D'c/eirements dans le ventre (Pfann., Alberti). Elancernents d~chirants dans le cifte' gauchie du ventre, sous les fliusses c6tes, le soir, pen apre's s'6tre couch6'. ~5.- TiraillemientflS"]a regiononibilicale (au bout de deux heures). Tiraillements et pression dans le bas-ventre, comme si des vents se d~plaq-aient, sans qu'il en sorte aucun. Torsion des intestins et tranche'es, apr-('-s des borborygmies; puis trois selles diart-hieiques. - Torsion des intestins, avec pincements et gargouillemeiits, avant et pendlant une, selle liquide. Fonillement, avec pression, dans le cWt droit du ventre. - ARSENIC. 43 -1 540. - Mal de ventre tournoyant (Richard). Tournoiement et coliques dans le ventre (Kaise?,). Mal de ventre, comme dans la diarrh~e, h la region o-bilicale (Grimm). Agitation dans le bas-ventre, mais pendant le repos seulement. Anxi6t6 dans le bas-ventre, avec fiUvre et soWf (Aiorgagni). 545. - Froid continuel, en dedans de la region superieure du ventre, qui est chaude au toucher. Douleur 6rzielante dans le bas-ventre, ' midi et apr~s, qu'une selle dissipe. Ardeur dans le bas-ventre, avec diancements et tranclides (I(uchholz). Ardeur dans le ventre, avec chaleur et soif (Alberti). Ardeur dans P'aine. 550. - En se baissant, douleur de luxation dans la region inguinale droite. Douleur fouillante, cuisante, dans un bubon inguinal, que le moindre attouchement m6me excite. Quelques 6lancements vifs et lents dans les deux aines. Faiblesse des muscles abdominaux. Gargouillements dans le ventre. 555. - Gargouillements dans le ventre, le matin, au reveil. Borborygmes (Thilenius). Borborygmes, sans selle. Les vents remontent: 6ructation. Emission de vents nombreux, apres des gargouillements bruyants. 560. - Vents f~tides (au bout de onze heures). (Selle marronnde, insuffisante). Constipation, (Gceritz, Rau). Le ventre est resserr&. Constipation, avrec douleurs dans le ventre. 565. - Les selles ne sortent pas, malgre une forte envie (Alberti). Vains efforts pour aller " la selle. Tenesme, avec ardeur (Mforgagni). Tdnesme, comme dans la dyssenterie; ardeur continuelle, avec douleur'et pression dans le rectum et - 4Panus. Les mati~res fdcales s'dchappent h son insu, comme si c'itaient des vents. 570. - Les matieres ficales sortent a son insu (Butiner), Sortie involontaire des matie'res flcales (Kaiser). 432 432 MALADIES CHRONIQUES. Fortes 6vacuations alvines (Kaiser), Selles en boujilie, tant&5 plus, tant 4to moins abondantes (au bout de six, de treize lieures). Diarrbe'c (3ikjault, IKeln~er). ~iZ.-Diari'liie, souvent port~eeA un haut degr6 (Kaiser). Diarrhiee, avec vive, ardeur "a 1'anus (Thilenius). Selles diarr-h~iques, jaunes, aqueuses, peu abondantes, suivies de t~nesrnc et de tranche'es autour de 1'ombilic. Diarrh~e, alternant avec la constipation. Selles diarrhlieiques, jaunes, avec te'nesine et douleur -cuisante 'a P'anus et au rectum. 380. - Petites selles, avec t6nesme, de inati~res d'abord vertes et solides, puis vertes et rnuqueuses; aprl~s, le mal de ventre. Selle rnuqueuse, avec t~nesme, et douleur s~cante hi 11anus. Selles muqlueuses, te'nues, comme hach~es-. Selles muqucuses et vertes (Tidlenius). Selles visqueuses, bilieuses, pendant deux jours (Thilenius). 58.- Selles d'un vert-brun fonc6, ti'~s-f6tides, diarrli~iques. Un liquide noir, qui br~ile comme du feu, sort par 1' anus, apr~s' beaucoup (['agitation et de douleurs dans le ventre (Richard). Selles noires, Acres, fe'tides (Baylies). I1 reind par le bas une, masse sph6rique semblable A du suit' m'l6 de parties tendineuses (JMorgagni). Du sang liquide entoure les excrements. W-0. - Selle sanguinolente, presque 'a chaque instant, avec vomissements et e'normes douleurs de ventre (Grimm). Dyssenterie (('ruqer). Avant ]a selle diarrh~ique, tranchi6es et torsion dans les intestins. Avant la diarrhwee, sensation comme si le ventre allait 6clatei' (Albert1i).En allant h la selle, constriction douloureuse au-dessus de 1'anus, se (lirigeant vers le sacrum. IN*5 - Apr~s la selle, cessation du mal de ventre (Richard). Apr~s la selle, ardeur A 1'anus, avec grande faiblesse et trem-blement de tous les inembres. Gonflement, du ventrel, apre's avoir d't6 At la selle. Apr~~s la selle, battements de eceur, faiblesse et trernblements; ii est oblig6 de se couchier. Le rectum'fait procidence, avec de grandes douleurs. ARSENIC. 433 600. - Apr~s tine perte de sang palr l'anus, le rectum demeure pro-. cident. Prurit "aI Panus. Douleur pruriteuse ou cuisante ft IPairns. Douleur cuisante 'a l'anus, en y toucliant. Ardeur ih Panus. 605. - Ardour 'at Panus (Morgagni). Ardeur 'at Panus, pendant une hieure, qui cesse apres une selle dure, marronnie. Les vreines h~morroidalos sont, gonfl6es douloureuseinent, avec t6nesme (Alorgagni). He'morroides, avec douleurs semblables ht des piqi~res faites lentemont par une aiguille chaude. H6mno):1ovdes, causant une douleur lancinante en marchant et se. tenant assis, non en allant Ch la. selle. 610. - H6,norrozdes, qui rI'dent conne~le feu, surtout ]a nuit, et iie laissent pas dorm-ir; le jour, la douleur s'aggrave et devient kincinante; elle est plus vive en mnarchant qu'en restant assis ou couclm6. Prurit rongeant au p~rin6e, qui oblige de so gratter (an bout d'une demni-heure). Suppression d'urine (Guilbert). RM~ention de Purine, comme s'il y avait paralysie do vressie. M~ention de P'urine, malgr6 P'envie d'uriner (Alberti). 615. - Fr~quente envie d'uriner, avec 6emission copieuse (apr~s dei~x jusqu'at dix-sept heures). Envie d'uriner toutes les minutes, avec ardour At la vessie. 11 est oblige, la nuit, de se relever trois ou quatre fois pour urinier; ht chaque fois ii urine beaucoup, plusieurs jours de suite. Emission involontaire de l'urine, la nuit,7 en dormant. Emission involoxitaire d'urino (Kaise). 620. - Emnission involontaire d'urine, quoique celle-ci soil jwut abondante. Diminution de l'urine (Fowl er). 11 sort pen d'urine, qui brMile au passage, Accroissemont de 1'urine (rFowler). Urine tr~s-abondante et brillante. 625. - Urine Presque incolore. Urine fort trouble (au bout do cinq jours). Urine d'un brun fonc6 verdi~ttre, trouble d6s sa sortie. 28 1. 4541!MALADIES CHRONIQUES. Pissement de sang (Thc/wenius). Au commencement de la miction, ardeur ~ila partie ant'rieure de l'ure'tre, le matin (au bout de vingti-quatre heures).(;3O. - Ardeur dans l'r~tre en urinant (Mforgagni). Douleur constrictive dans P'aine gauche, Qn urinant. Apre~s avoir urine, grand sentiment de faiblesse dans le ventre, qui cause des tremblements. Douleur mordicante dans I'uretre. Fr~quente douleur cuisante dans la pro-fondeur de lPur~tre. 63.- Prurit aux parties g('nitales. Ardeur au pripuce pendant l'rection. Prurit lancinant au bout du prepuce. Violent prurit au gland, sans 6reCtion. Prurit rongeant "a la partie post~rieure de la verge, qui oblige Ai se, gratter. 130. - Inflammation et gonflement des parties genitales, porte's jusqu la gangri~nw, avtec douleurs 6normes (Degner). Cangri~ne subite aux organes g~nitaux masculins (Staid). Gonflement ti'~s-douloureux des parties g~nitales. Le gland est violet, gonfl' 1 et gerc6 (Pfann). Gonflement, du testicule (Alborti). 6; V5. - Erection le matin, sans pollution. Pollution, la nuit, avec reaves vNoluptueux. Pollution, la nuit, sans rdves voluptueux; l'rection continue ensuite. Le sue prostatique sort pendant la selle diarrh~ique. Lascivitcd chez la femime; elle demande le coit deux fois par jour, et quland on ne la satisfait pas, la nature se soulage d'elle_-m~nen?. (-6;0. - Les rofj/Ies avancont. I e~s 1-t'les reviennent deux fois le vingtieme jour. Ri,!jles trop abondantos. lentd~ant les r~gles, tranch~~es piný,antes depuis l'6pigastre jusqu'au b.)as-ventre, ainsi que dans le dos et los c~te's du ventre. Pendant les rt'gcles, vif 61ancement du rectum v.ers P'anus et la vuhve. -Los ri'jgles maniquent, et sont remplace'es par des douleurs l a r~gion coccygienne et aux e'paules. Apr(`ws les rri~ges, 6mission de mucus sangauinolent. Loes flueurs blanches coulent en se tenant debout, avec dmlission de N-ents par le bas (au bout de vingt-quatrc heures). EbInx Alondant par le vagin, jaunhAtre et C'pais, avec culisson et ex ARSENIC. coriation des parties qu'il touchie, pendant dix jours. Elancements qui descendent du bas-ventre jusque dans le vagrin. 660. - Eternuments frquents, sans coryza (au bout de onze heures). Grands 6ternuments continuels. S&lIevesse du nez. Coryza, avec 6ternuinent; tous les matins, en s'6veillant. Coryza, avec frquents 6ternrnnents (au bout de onze heures). 665. - Fort coryza. Coryza, avec, enchifranement. Coryza 6norme, avec, enrouement et insonm-ie. Le mucu~s aqueux qui couic du nez bralle et excorie les?arins. Ecoulement par le nez d'un liquide 'acre (Myrrken). 670. - Le larynx est sec. La voix. est tremblante (Guilbert). Voix tant6t forte et tant~t faible (Kfaiser). Enroueinent. Enrouernent, le matin. 675. - Mucus tr~s-visqueux et diflicile At d6tacher, dans la trachi~e. Chatoujilement continuel dans la trachde-art~re, qui excite 'a tousser, m~me en ne-respirant pas. Toux causde par un sentiment de constriction au haut de la trach&~e. Toux. br~ve et s~che, frd'quente, causde par un sentiment de constriction au larynx. Tussiculation, sans expectoration, par irritation dans la trachdc.. 680, - Toux sans expectoration, apr~s une secousse dans IFam~e, qui semble la causer. fl'oux, surtout qpres avoir 1w. Quand ii boit sans soif, ii est pris de toux. Toux, pendant les mouvemients du corps, qui souvent liii coul( tout h coup la r'espiration. Toux an grand air froid. 6 85,. - Toux. au grand air. Toux le matin, tr~s-violen~tC. Tussiculation le xintin, apre~s avoir pris du ih6, comiiuie de '''itume. Le soir, toux, avec astinne, sans expectorgtioii. be soir, loux, aussiltk apre~s s'~re mis au lit. 456 43" MALADIES CHRONIQUES. 6i90. - Le soir, an lit, toux pendant queiques instants, avec nau.sees et souh~vemenls de cceur. Le soir, aussito5t apr~s s'?tre coucli', toux qui oblige de se mettre sur son seant; eiisuite douleur constrictive au creux dle 1'estomac, qui entretient la toux. Toux pendant la nuit, qui oblige de se, mettre stir son s~ant, de's (ju'eliCparalit. La toux l'6veille la nuit; fortes juhintes, allaut presque jusqu'ia Ia suffocation, avec enflure de ]a gorgre. Apre's minuit., toux conltinuelle, creuse, se'che, courte. 6i90). - Tiissiculation s~che (Stowrk). T6ux s~cie, fiatigante (S'tcerl). Toux sýI~che, tri~s-violente (au bout de deux hieures). Toux- se'che, avec respiration. conrie, difficile, et ardeur au creux (le lestomac, jusqu'an millieu de Ia. poilrine. Toux qui sco(letache difficilement et cause une douleur cuisante dans la poitrine. "1700. -- Tussiculation, avec douleuir do poitrine et cracliats sales, ii la suite d'uue. oppression (Ie poitrine (Efbers). Les cracliats sont stri~s, de sang. Crachats niuqueux, stri~s de sangy; puis envies de vomir, an milieu d'une forte toux; l'eau vient en abondance "C' la~bouche. En toussant, douleur COntusive clans le bas-ventre. -Pendant la toux, doulemr lancinante au creux de l'estomac. En cherchant iid~barrasser sa gorge, douleur tiraillante, lanciilaute, dans l'hypocondre gauche, qui remonte jusque dans la poitrine. En toussant, Mlancements sous les c6tes, et mal de tate plus fort. Chadeur dans la teate en toussant. En toussant, 6lancements dans la poit~rine, puis aussi (au bout de deux joni's) clans le c~t6 cdu ventre. "71l0. - Eu toussant, douleur lancinante de bas en hant dans le stern1um. Ap)?'iýs la out', la r-esp~ir)ation est courle, conine si la. poitriiie 6tait sprrte dans un Mau. Res-piration trý,s--coui'te. Respiration (louloureuse. Respiration diflicile (Taclienitts). 71~.-Difficult6 de respirer, avec grande anxie'te (Koiser). Respiration p~nible, ronflante (Guilber-t). ARSENIC. -137 F Irdquents acce~s de respiration courte et anxieuse, dans tonics les positions. La respiration est fort g~nee (Pyl). Astlime de lon~gue dur~e (Gidden/dee). 7T20. - A sthme, qui revient souvent (Mforgagni). Astinne, quand- ii s'est fatigue'. Asthine, quand ii 6prouire des contrariktds. Oppression de poitrine (Ilau). Oppression de poitrine, difficult6 de respirer (TI"Idlnius). 72.-Oppression de poitrine, qui gene la respiration, pendanlft huit jours.. Oppression de poitrine en maroliant. %ile., toussant on montait, La douleur au creux de l'estomac coupe la respiration. La respiration est-coup~e par une anxie'td inexprimiable et par umme sensation tre~s-pdnible dans le bas-ventre (Aloloragni). 11 perd la respiration, le soir, avec, queique pr~caution qu'i I monte dans son lit et se couche; elie devient sifilante. 750. - Resserrement de la poitrine (Preussius). Resserrernent tel de la poitrine, qu'il ne peut presque pas parler, et qu'iI tombe presque en de'faillance (le troisi~me jour). Constriction continuelle de ia poitrine et tussiculation. La respiration est rendue difficile, pendant. les douleurS de basventre, cornie par un resserrement de la poitriine. Grande anxidti, avec, oppression au creux dto Festoinac. 755. - Constriction de la poitrine, avec grande anxi6t6 et agritation, le soir. Const 'riction de Ia poifrine qui menace do suffocation, p)endantl une heure (Gresielius). Astlimie (angrine de poitrine); la respiration devient do pins en plus faible et courte. 11 crota a chaque instaint sutioquer, et edprouve une telle faiblesse, (IU'il ne peut faire une inspiration profonde. Oppression subite de poitrine, qut menace dIe suffocation en marchant, avec faiblesse et ac'cablement (Jiajault). 7 40. - 6atarrle menafant de su/foccdion su/iite (M~yr/-bell)..11 est sur le point (I'etOnffer et tire ia. langue (ii 'ede1). Coqueluche. Douleurs de poitrine (Pearson). Beaucoup de douleurs dans ia poitrine. 438 MALADIES CHRONIQUES. 745". - Douleur interne au sommet de la poitrine (au bout de cinq hieures). Douleui' tensive dans la poitrine, surtout en se tenant assis. Pressjon sur la poitrine (Buchh/olz). E'lancemnents (lans le 00t, au-dessous des fiausses co'tes; ii ne peut se coucher sur cec cWt. Elancemnents au haut du cotW droit de la poitrine, surtout en respirailt (an bout d'une heure et deinie). 750. Elanceinents dans le 6446 gauche de La poitrine, en faisant des inspirations profondes, qui le forcent A tousser. Elancenients dans le c6t6 gauche de la poitrine, seuilement en expirant, qui rendent L'expiration difficile. Elancements sourds dans la poitrine en se baissant. Douleur lancinante, d6chirante, dans La premiere c6te droite. Fourmilleinent dans la poitrine. 7550. - Douleur cuisante dans la poitrine. Froid dans lapoitr-ine, le soir, et aussi apr~s le souper. Grande chaLeur dans la poitrine, jusqu'aui-dess'ous du diaphragrne. Ardemr dens la poitrifle (Stcerk). Ardeur au sternum, qui dure longtemips (Stierlc). 7 60. - Ardeur dans le cct6 droit de_ la poitrine. Les battements du cwcur sont plus vifs (Kaiser). Battements de cceur (Majault). Enormes et fatigants batteinents de eceur. Violents battemients dle cceur (Kfaiserý'. 765-. - Quand il se couche sur le dos, le ccour bat avec plus de force et de vitesse. Battements de eceur irrdguliers, mais tr~s-forts, 4 trois heures du matl), avec anxi~te'. Violents battements de eceur, la nuit. Tachies jaunes sur la poitrine (W1"edel). DtWaut (le force dans les reins. 770. - Raideur douloureuse des reins, toute la journde. 'Douleur contusive au sacrum. Douleurs dans lc dos, avec agitation et anxie't6 (Buttue). Raideur de L'pine du dos, ki partir du coccyx. Douleurcontusivedans le dosetaux 6paules(au bout de quatrejomr'S"). 775.-Douleur tiraillante dansle doS, avant midi (an bout de sixjouA). Tiraillements dans le dos.I Douleur tiraillante entre les dpaules, qui Coblige a' se couclwr. ARSENIC. 4393 Douleur tiraillante dans le dos, depuis le sacrum, jusque dans les 6paules, avec 6lancements dans les c tds, pendant que des vents se prom~nent dans le corps; ensuite 6ructation et soulagement. Forts mouvements convulsifs dans les muscles du c6t6 gauche du dos, seulement en se couchant sur le cOtt6 droit (au bout de trois heures).. 780. - Raideur 4 la nuque, comme par 1'effet d'une courbature ou d'un effort, avec mIme douleur au-dessus des hancles, La nuit et le matin. Raideur tensive.-dans La gorge. Distorsion des muscles du cou (Muller). Gouflement du cou, sans douleur. La veine jugulaire gauche se gonfle beaucoup quand ii se baisse. 785. - Prurit au.cou, sous le menton. Eruption incolore, cuisante, sur toute La poitrine, aux aisselles et sur les catds. Excoriation dans L'aisselle, sous Les bras (Klinje). Douleurl tiraillante, lanciiante, dans l'aisselle droite. Gonflement glandulaire dans l'aisselle. 790. -IIouleurs tiraillantes dans les bras. Douleur daws le bras sur lequel i` se couclie, la nuit. De/dhiremzents dans le bras, surtout le coude et le poignet, la uuit, dans le lit. Engourdissement d u bras droit, quand ii se couche sur le cWt~ droit. Tumeur douloureuse au bras droit. 795". - Prurit rongeant,-qui excite i' se gratter, I l'avant-bras, pr's du poignet. Les mains sont raides et insensibles (Pyl). Douleur tiraillante aux deux poignets, tous les soirs. Elancements drchirants dans les os de La main et du petit doigt. DWchirement Liraillant dans les os du mntacarpe, le matin. 800. - Crampe dans La main, en La remuant. Froid aux mains. Gonflement douloureux des mains. Grand fourmillement dans les mains, La nuit. Pe-tit chatouillement dans le creux de la main gauche, qui force ht se gratter. 805. - Petits boutons sur les mains. Proston purulent i La main, entre le pouce et l'index, tr~s1iu-ge d'un rouge pcle, et fort douloureux, surtout le soir. 440 MALADIES CHRONIQUES. Les articulations des doigts sont douloureuses quand on les fait agir. Crampe dans les doigts de la main droite, lorsqu'ilfies allonge. Crampe dans les doigts, surtout la nuit, dans le lit. 810. - Crampe douloureuse dans les dernieres articulations de tous les doigts. Spasme douloureux au bout des doigts, depuis le matin jusqu'h midi (au bout de cinq jours). Raideur des doigts. Douleur tiraillante dans les doigts m6dius. Tiraillement et dechirement depuis le bout des doigts jusqu'h l'aisselle. 815. - Prurit chatouilleux au doigt mbdius de la main droite, qui oblige th se gratter. Gontlement dur des doigts, avec douleur dans les os. Lividit6 des ongles (Baylies). Sciatique (Borellus). Douleur violente, tiraillante et drchirante, dans les hanches et la jambe gauche, le matin, aprbs une nuit sans sommeil (le troisierme jour). 820. - Violentes douleurs dans les jambes, les articulations surtout (Majault). Douleurs intolerables dans les jambes. D6chirements tiraillants dans les jambes, depuis le c6td antkrieur dela cuisse jusqu'au genou etAM'articulation du pied, en marchant. Dechirements dans les jambes, surtout dans les articulations des genoux et des pieds, seulement en marchant. Dechirements dans les jambes (Pyl). 823. - D chirement de haut en bas dans la jambe: il ne peut ni so tenir debout, ni rester assis ou couch6; la douleur est plus vive la nuit. Elancemeut d de/hirant du haut en bas de la jambe, jusqu'au bout des orteils. Inqui~tudes dans les jambes, qui ne permettent pas de rester couch6 Ia nuit. Inquietudes dans les jambes, avant de se mettre au lit, qui cessent 6tant couch6. Fourinillement dans les jambes. 830. - Crampes dans les jambes (Pyl). Crampe, le soir, au lit, dans quelques parties des muscles de Ia cuisse et des mollets. ARSENIC. -11-1.1 Douleur spasmodique dans quelques muscles de la cuisse et de Ia jam'nbe, par acc~s. Convulsions dans les jambes et les genoux (Alberti). Lassitude dans les jambes. 83". - En montant l'escalier, ii lui semble que ses jainbes vont se briser. Paralysie des membres inf~rieurs.Efers). Froid aux jambes, surtout aux genoux et aux pieds, avec sueui froide: on ne peut les 6chauffer. Enflure des jambes, avec douleurs intohirables. Prurit rongeant aux cuisses, qui obligee ' se gratter (au bout de treize heures). 840. - Prurit rongeant 'a la cuisse droile, pr~s de P'aine, avec besoin de se gratr (au bout de quatre heures et demie). Excoriation entre les cuisses, avec prurit (Kfinge). Autour des genoux, mgme sensation que si les jambes etaient entourdes de liens serres. Tension dans les jarrets, en se tenant debout et assis, mais non en marchant. Douleur contusive sur le c6td du genou, en y touchant et en restant assis, mais non en miarchant. 4 841. - Douleur contusive et de luxation dans le genou gauche, surtout en se levant de sa chaie...Douleur lancinante dans les genoux (au bout de deux heures) (Richard). Faiblesse telle dans les genoux qu'il ne peut -s'asseoir qu'awec peine. DMfaut de solidit6 dans le genou droit, qui ploie. ParalyJsie des deux genoux (M11on7tanus). 850. - Dechiremenjitraillan-t dans la jambe droite, depuis le jarret jusqu'au talon. Douleur tiraillante dans les jambes, dtant assis. Tiraillements, ddchireients et tressaillenents dans lajanbe, depuis les malldoles jusqu'au genou. Tressaillerents dans les jambes, apres midi, dtant assis. ViC tiraillement dechirant dans le tibia. 855. - Violents ddchirements dans le tibia, qui arrachent des enis. Douleur dechirante dans le mollet droit, en se tenant assis (an bout de onze hieures). 412 4i~i MALADIES CHRONIQUES. Elancement dicbirant au bas du c tW interne de la j ambe, sur ut point peu 6tendu. Douleur te'r~brante dans le -tibia droit. Douleur Iressive dans les mollets. 860.- Douleur spasmodique daris la jambe, le ~matin. Crampe dans le mollet, en marchant (au. bout de deux hieures). Crampe dans les mollets, la nuit surtout, dans le lit. Durete' du mollet, avec douleur insupportable, presque semblable ýt celle d'uiie crampe, qui fait crier, pendant une heure et demie; tout le membre est froid, insensible et raide; ii reste de la tension dans le mollet, et une sorte de paralysie de la cuisse (au bout de cinquaiite hieures). Paralysie des jambes: A peine peut-il r~nai'cher (Forest us). 865.- Pesanteur des j ambes, qu'il a de ]a pei ne 'a 19ver. Pesanteur, lassitude et tiraillements dans les jambes, avec craquement et fatiblesse des genoux, surtoutile matin. Dartres aux jamnbes (Aia/azdt). Eniflure des jambes, jusqu'au-dessus des mollets; auiparavant, d6 -chirements dans les mollets, qui cadent 4 des seiwiettes chaudes. Douleurs tressaillantes de. haut-en baA dans les jambes. 870. - Ulc~res 'a la jamnbe gauche, au-dessous du genou. Ulc~re it la jambe, qui, couvert d'une, crou~te grise, cause une, dou*leur cuisante, et a (les bords on, Itmrn6s. -Douleurs (lans les pieds (Guldeniclee). Les mallvoles sont douloureuses au' toucher. Douleur aux talons, le miatin, en s'6veillant. 875. - Les douleurs aux pieds augincntcnt. par le mouvernent. Douleur dans I'articulation du pied, coinie "a la suite d'un falux pas. Douleur de luxation dans le pied, lorsqu'elle fait un faux pas. Tiraillernent, dans le pied, qu~ n le peut ten~t en repos. Dtecfiremetits dans les malldoles. 880. - Decliirernent dans les talons. DdWcliiierent autour des mailldoles et sur le coude-pied, 6tant cou0 c66, avec nausdes. Ddclirement et Odiancement dans P'articulation des deuf~pieds; avec picoternents dedans, en les appuyant par terre, conire s'il y avait eu luxation: les chievilles causent une douleur cuisanite. Douleurs lancinantes au bord externe du pied. I" IMancenients, A la plante du pied (au bout d'un&. demi-heure). ARSENIC. 443 885. - IDancements sous le talon gauchie, jusque derriere la cuisse, en appuyant le pied par terre. Douleurs sourdes dans le pied droit. Engrourdissement, raideur et insensibilit6 'des pieds, avec gonfiement, et grandes douleurs de temps en temps (Pyl). Paralysie des pieds, apres le vomisserent. Froid aux pieds, continuel, quand il reste assis tranquille; ii peti a peine les dchauffer dans le lit.. 890. - Froid aux pieds, avec pouls serr6 (Jiorgagni). Froid ' la plante des pieds. Enflure des pieds (Jacobi). Enflure des malidoles, sans rougeur, avec douleurs de'chirantes, que la chaleur apaise. Enflure luisante et chaude des pieds, jusqu'au-dessus des ralheoles, avec des taches'rondes et rouges, qui causent une douleur briflante (le second jour). tf 895. - Gonflemjaent dur, violacd ou jaune verdhitre, et tr~s-douloureux, aux deux pieds (au bout de vingt-huitjours). Prurit h l'articulation du pied. La peau de la plante des pieds devient insensible, 6paisse comme du lidge, et La plante se fendille. La nuit, ii se produit des ampoules A la plante des pieds; ii en sort un liquide jaun~tre et fdtide. Ulc~res aux talons, avec pus sanguinolent (Guilbert). 900. - Tous les orteils sont si raides qu'iltne pourrait marcher. Prurit chatouilleux au gros orteil droit, qui oblige h se frotter (an bout d'une heure et demie). Tous les membres lui font mal. Tous les membres font mal, en marchant, en s'asseyant, en se couchant. x enorres douleurs dans les membres (Pfann). 905. - Douleurs par tout le corps, surtout le soir. Douleur sans nom dans les membres. Douleur dans tout le trone, le sacrum et le dos surtout, principalement apr~s avoir te' A chieval (malgrd l'habitude). Douleurs artlritiques dans les mewbres, sans inflammation. Douleur stup6fiante dans tout un c6t6 du corps. 910. - Douleurs tiraillantes dans les articulations des genoux, des "pieds et des mains. Violents ddclzirements dans les bras et lesjanibes, avec irpossibilit6' 1411 444 MALADIES CHRONIQUES. de se coucltei sw' le c~te'inalade, et qni sont r-endus plus sup~orýta/ides p)ar- le mouvement de la rpartie souffrante. Donlears d~cbirantes dans las os, longs. Doulaurs d&~chii'-antes dans les os. 915-. - Elancainen t d~chiriant subit, qui d~g~ne're en ardeur, dans le pouce ou le gros orteil, le matin, an lit. Tiraillarnants du bas-ventra vers ]a te'te, puis dans le c0'4tt gauche, oi le sujot 6prouve de lamps en temps uri on deux e'ianceenants. Doulaur pulsaliva, tiraillanta et lancinanta, Ia nuit, dans le dos, les reins et les cnisses. Baltenient dans tous les membres et aussi dans Ia t~te. Dottleurs cwisantes., surtout clans les organes internes, a laa peau et dans les ulce'es. 920. - Donlaurs cuisantes (Quelmalz et antres). Donlaurs cuisantes, rongeait~es (Preussius, GabeziPus). Donleur au cOt6 souft'rant, conmma si les os 6taient gonflc~s; ii s'en aper~oit 4ltant assis. Douleur d'nlc6rationi P1endroit malade, comma s'il y avaiL un ab-. ces stir la point de s'ouvrir; ii s'en aparQoit 6tant assis. La doulaur du point malade le. r6veilla lW'nnit, surtout avant minuit., de temps eh~temps. 925).- Les douleurs sont senties Ia unit, au milieu du somneil. Les doulcurs samblent intol~rables, et randent le malada furianx. Les donleurs reviennent sonvent d' des lMures deenninees, coinme des accis de /7ev'e intermittente. Renonvellamaent, des mne~mes accidents d'apre~s Ie type quarte, it la( ~m~me Iheure (3llorgaqni). JPendaunt les ace's c/ic coulears, ii snrt'ient sonvent encore cl'autres symptwd~nes accessoires. t)30. - Le fr-isson se joint Cit beancoup d'accidents. Frisson pendant las douleurs, et soif apr~s. Chialcur "a la face at an corps ih lFinvasion des douleurs. Bourdonnernlents d'oreilles, Ch I[apparition des d ouleurs. iile'me quanci les accidenits sont it'gers, chute (-norme des forces et obligation de se couce/ir. 955. - Beancoup da sympto'mes na surviannent qne Ie soir, apre~s sXetre coucli&6; quelqneCs-nis, deux hanuras apr~s irninuit.; phisicurs le matin, apre's la sortie du lit. Beaucoup da donleut's se renonvellent ou augnientant apr~s Ie dI-, ner, surtont quand on reste assis. ARSENIC. 445 Les discours, des autros lui sont insupportables, parco qu'ils accroissent 6norm6rnent ses douleurs. Les accidents paraissent pour la plup~art en se tenant assis oncu cwmaU. its dirninnent debout et par le mouvement. 11 ne pent rendre l~s. douleurs nocturnes tolralbles, qu.'en se promel~ant; elles sont insuppor tables 6tant assis, et surtout ktant coueI16 tranquillemient..940. - Les dotleurs sont pr'esque toujours catm~es par la chateur &tte.rieure. En comprimant. la partie souff-ran~e, lesclouleurs dirninuent el cessent. Etant assisa' trairailler,-agit~ation bile dans le corps, qu.'il est ob~lig, do sc lever et do se promiener. Le soir, de six h huit heures, violente pression dans la tbte, d6 -f-aut (1'appetit, sueur passag~re et grande anxi~t. Grande faibiesse et anxi&6t; elle ne peut faire attention 'a rien; eni rnbre teoinps, elle a des 6tourdissernents. 94-5. - Accablemont pend ant ]a mauvaise hiumieur; au retour de fil b~onne humour, ii se sent plus foil. Accablement (Buch/iotZ). Syncopes (lzicldiolz,.. Forestus' et beaucoup d'autres). Grandes syncopes (Guilbert, Morgag-ni). Syncopes profondes (Sennert). 950. - Fr(-'quentes syncopes, avec fariblesse du pouls (au bout de trois hieuros) (rFernel). Propension 'a la dgfaillance, le matin, avec, anxikt6 et faiblesse. II se sent tout hi coup pris do faibiflesse (Friedriclh). Grande faiblesse, surtout dans los jambes, (Pyl). Faiblesse 6norine (Gceritz). 955. - Chlute des forces (Stwrk, Ran et. beaucoup d'autros). Faiblesse g6n~rale, surtout dans, les jambes, qu'il pent "a peine remuer (Kaiser). Les forces baissont de plus on plus (Kais'er). Faiblesso, comme si lo malade mourait de faimi. Les mains ot les pieds, sont. sans, force, et tremblent, le mnatin. 960. -- Faiblesse extrme dans, les gonoux, pour pen. qu.'il inarclie. Faiblesse paralytique des membres, tons, les, jours, ih une certaiu(' heure, comi-ne dans une fivre intermnittente. La faiblesse Ini rend lamarche extr~mement pe'nible. Faiblesse telte qn'it p-ent dpeine marcher dlans la chambre sans toinber. A146 446)MALADIES CHRONIQUES. Grande faiblesse; ii ne peut marcher dans sa chambre, sans s'affaisser sur 1ui-m~me. 965. - Faiblesse qui lui permet hi peine de marcher dans, la chanibre (Ebers). Faiblesse telle qu'il ne pourrait marcher seul, avant le vomnissement (Alberti). De~s qu'il tente de marcher, ii tombe (Pyl). Faiblesse extr~ine des membres, qui oblige h se coucher (Gceritz). Faiblesse de 'tout le corps, pendai t plusieurs j ours, avec pouls faible, qui oblige 'a se coucher (W4edel). 9)70. - 11 est obligd de se coucher (F. Hoffmann). 11 garde le lit (Alberti). 11 reste couchid dans la jom'nt~e. 11 e st si faible et tremble tant, qu'il ne p eut quitter le li t (EVbei's). A peine peut-il se mettre sur son se'ant, tant ii est faible, pendant Iplusieurs jours. 9.0105. - 11 veut se lever, mais ne peut rester debout. Quand ii quitte le lit., ii retombe de suite, par faibless, et ht cause de vertiges; son mal de tate augmente. Mort par dpuisemzent des forces, sans vomissements, convulsions, ni douleurs (Alorgagn~i et plusieurs autres). Faiblesse extr~ine, violents vertiges, 'oinissements continuels, et pissement de sangc, au milieu desquels la vrie s'kteint sans spasmes, fie'vre, ni douleur. Amzaigrissemient (Stoork, Jacobi). 980. - Arnaigr-issement complet (Greiselizts). 11 maigrit beaucoup, avec teint terreux, yeux cern's, grande faiHlesse dans tons les membres, d~gofff pour toute occupation, et propension contilmellehi rester en repos(au bout de huit jours). Amnaigrissemenit du corps enitier, avec sneurs e'normes. Ph~thisie (Ila/aou/f). Fie'vre etique (Stwrcc) 98.-Amaigrisseinent, progressif, et mort dans le cours do 1'ann~e. (Amatus Lusitanus-). Amiaigyrissement, jusqu'it la mort. Jaiuiisse (Ala/au/til). Aiiasarque (L'bers). Aia~sarque geh~erale et complete (Ebers). 190. - Grande enflure dIu visagre et. du corps entier (Fernzel). ARSENIC. 447 Enflure de tout le c6t6 droit du corps jusqu'aux bandies, avec eniflure de la cuisse gauche (4hilenius). Enflure en diverses parties du corps (Fowler). Enflure de la face et des pieds, seclheresse de la bouche et des b?~vres, gonflement du bas-ventre, diarride, colique, vomissement (Ebers). Choidra-morbus (Wolff). 995D. - Spasmes (Henning, Kellner). Spasmes titaniques (Kaiser). Acc~s de t6tanos. Mort, avec ou sans spasmes (Ka-iser). convulsions (Cruger, Wedel et autres)..1000. -Convulsions avant la mort (effet consdcutif?) (Alberti, Bonet). Convulsions tr~s-violentes ( Van Eggern). Convulsions et distorsions des membres (Aforgagni). Convulsions, excitdes de temps en temps par la violence des douleurs A la plante des pieds (P/ann). Acc~s de convulsions: d'abord elle jette ses bras en dehors, puis elle perd connaissance, couch~e comme une morte, phe, chaude cependant, les pouces flNchis; elle tourne les mains, kwve lentement les bras, etles abaisse avec lenteur; au bout de dix minutes, elle remue la bouche 4 droite et h gauche; on n'aper~oit point. alors de respiration; au bout d'un quart d'heure, l'acc~s se termine par une secousse dans tout le corps, qui ramine la connaissance: ii ne reste plus qu'une grande faiblesse. I 00b. - Convulsions epileptiques (('ruger, Buttner). Tremblemnent des membres(Bonet, Greiselius et beaucoup d'autles). Trremblement (Kaiser). Tremblement dans les membres, pour peu qu'il marche. Tremblement, avec sueur A ]a face (Alberti). 1010. - Tremblement par tout le corps (Guilbert). 11 tremble de toutes les parties de son corps. Tremblement dans tous les membres (Justamond). Tremblement des membres, apres le vomissement (cardan). Tremblenent dans les bras et les jaribes. 1015. - Raideur et inmnobilitd de toutes les articulations (Pier'i" d'Abano). Elle devient toute raide; elle ne peut se mouvoir ni se touchier; elle ne peut qjue rester debout. laideur de toutes ics articulations:il ne peut pas s'dtendre Je 448* MALADIES CHRONIQUES. genoux sont Si raides et si froida-, qu'il les enveloppe, pour dissipei' des douleurs qui troubk~nt son sommeil. Raideur et immobilite' des membres,, avec fortes douleurs ddchirantes. Raideur, surtout dles genoux et des pieds, alterniant avec des douleurs d6chis'antes. 10920. -11 est comine paral ys6 de tous 1es memlbres; ii a de la peineit marcher. IPu'alysie:i no peut plus marcher (('ruger). Paralysie, contracture (Pierre d'Abano). Coiidractu'e (des mnembres (IHanmer). Paralvsie des mnembres ipf6rieurs (13era/mar-di).,R )2`5 Paralvsie des i-nembres inf6rieurs, avec porte du sentiment Paralysie des jambes (Ilteinreic/z). La peau (le tout lo, corps so ddtache, par grandes 6cai11es. Eiidotorisserneit de la peau du. corps entior. Elanicements dans la peau, semnbiables 'a des coups d'6pingle. 105-0. -. Elaucemnents lents CA et M~, sur la peau, commne des coup~s d'aigruilles rougios, au feu. Petits 61ancoments par tout 1e corps. Beaucoup de pr.urit 4t la cuisse droite et aux bras. Senisation pruriteuse coimmo de puces courant sur le corps, aux cuisses jusqu'au 1)as-ventre, aux lombes et aux fesses, qui oblige % tt se gyratter. 1Powit ardent au corps.,1055"'. - Prurit ardent; ]a partie devient douloureuse apr~s qu'oji s'est gratt. Ardeur insuppjortable d la peau (Ilehn.reich). Ardour ("a la peau du doigL), comme si on l'avait plong6' dans l'huile bouillante (apr~s avoir tremp6 les, mains dans une dissolu tion froide d'arsenic).. Taches ý-h et la' sur la poau (Baylies). Tachies bleues au bas-ventre, aux parties g~nitales et au blanc de l'oAI (Kaiser)..1040. - Taches eiiflamm~es, ruberliques, par tout le corps, surtout 'a ]a telte, At Ia face et au cou (Thomson). Eruption "a Ia peau (Majault). Eruption, comnme de p6t~chies rouges de la grandeur d'une piqftre do puce it celle d'uine lentille, et bien limites, Ie ARSENIC..149 soir; elles sont s~clhes, douloureuses, s'liumectent et cuisent apr~s qu'on les a gratt~es. Eruption miliaire par tout le corps, qui tombe en kcailles (Guilbert). Eruption miliaire rouge, scorbutique (Iartmann). -1045. - Petits boutons, comme des grains de millet, avec des points blancs, sur tout le corps, mn~me les mains et les pieds(Degrange). Petits boutons pointus, avec prurit qui cesse en se grattant. Boutons blanchttres, pointus, contenant un liquide aqueux au sommet, qui se ddveloppent, avec prurit ardent, conune des piqfu'es de cousins, aux mains, entre les doigts, et au bas-ventre; se gratter fait eohapper le liquide et cesser le prurit. Petits boutons sur plusieurs-parties, mime au front et sous la machoire, qui causent une douleur brcdante et peu de prurit. Eruption-- boutonneuse causant taut d'ardeur, que 1'anxi&6t ne permet pas de rester en place. 1050. - Eruption psorique, surtout aux jarrets. Petite gale sablonneuse et pruriteuse par tout le corps. Petites nodosites, qui gudrissent tr~s-.difficilement (Anzatus Lissitanus). Eruption serrdeede papules blanches, grandes et petites, semblables aL des lentilles, sans changement de couleur h la peau, qui causent une douleur cuisante, d'ordinaire plus vive pendant la nuit (F. Hoffmann). Eruption analogue a l'urtication (rFowler). 1055. - Pustulesnoires, qui causent des douleurs br'lantes(P/ann). Pustules noires tr~s-douloureuses ( Verzasc/). Ulce're qui est douloureux surtout le matin, avec pus liquide, d'un brun fonc6, sous une croaite mince, et des diancements pendant qu'on est assis, 6iancements qui diminuent en se tenant debout, et plus encore en marchant. Ulcere cancdreux, qui oblige de couper le membre (Heinze). L'ulc6we acquiert des bords tr~s-61ev's. 1060. - Sensibilit6 douloureuse d'anciens ulc~res, qui avaient e't(indolents jusqu'alors. Douleur ddchirante dans les ulc~res. Douleur brI'dante dars les ulcdres. Douleur brftlante dans l'ulcre (Ilargens). Ardeur dans V ulc're, comme s'iI y avait un charbon alluine. 1065. - Ardeur dans l'ulcere, provenant du prurit (Heun). Ardeur autour des bords de l'ulcere, avec prurit ensuite. is 29 450 450 MALADIES CHRONIQUES. Ardeur, comme du feu., autour de lVulce're, qui exhale une odeur tr?~s-fltide, et suppure peu; en me-me temps, accablement et somnolence pendant la jourraie. Inflammation du pourtour de Fulc~re:ii saigne quand on le panse, et se couvre d'une crocite superficielle se'che (Hargens). L'ulcre rend beaucoup de sang noir et coagul6. 40710. - L'ulc~re se couvre de chairs baveuses (au doigt), devient bleu et vert,. avec, ichor putri de, et re'pand une odeur insupportable. Grande faiblesse et lio-reur pour le moindre mouvement. Lassitude et douleur des articulations, des le matin, plus en restant assis qu'en marchant.Grande lassitude apr~s avoir mang6. Grande lassitude apre's le diner, et 6normes baillements. j 075. - Bdlil/ement et pendiculations, corure s'il n'avait pas assez dorini. BMillcments tr~s-fr~quents. Ba~illement, presquc, sans interruption. Baillements, et lassitude apr~s avoir mange'; it est oblig6 de se coucher et de dormir. Acciý_s frequents de sommeil dans la journ~e, quand it est assis. 1080.- Fr6quente propension au sommeil; 'it se rendort de suit(-. apr~s avoir cause'; pendant quatre jours (apr~s six jours). Grande propension, presque insurmontable, au sommeil, aliernant avec, beaucoup d'agitation (Kaiser). Assoupissement interrompu par des raves agite's et une grande anxiWt. 11 ne peut se re'veiller le matin. Le inatin, il ne peat se r~veiller, etil a les yeux fatigues; il ne peut quitter le lit..1085". - Vers le matin, activit6 in-volontaire de l'esprit qui l'empe^dlie de dormir, quelque besoin qu'il en sente. Insommne (Buchholz, Knape et plusieurs autres). Insomniel, avec syncopes de temps en temps (Gulderddee). hIsomnie, avec agitation et g~missementse Insomnie et agitation la nuit, avec remuement dans le bas-.ventre. 1090. - La nuit, douleur lancinante dans le conduit auditif gauche. La nuit, peu apr?~s sX'tre endormi, mal de dents, qui le reveille. La nuit, dans le lit, fort dechirement picotant dans un cor. ARSENIC. 451,Apr~s.rninuit, depuis trois heures, ii ne fait qiie se retourner, et dort peu. 11 ne peut, pas, ]a nuit, s'6chauffer dans le lit. 1095S. - Apr~s minuit, sensation de chaleur anxieuse, avec propen.. Sion a'se decouvrir. Toute lanuit, heacou ecalu tdagitation, avec, pulsations dans la tete, qui ernpelchent de s'endormir. La nuit, beaucoup de soif, lý cause d'une grande s'chieresse de la gorge, qui cesse le matin. Avant de s'endormir, le soir, chatoujilement dans ]a gorge, qui excite h tousser. 4 100. - Convulsions de diverses espekes, en s'endormant, le soir. En s'endormant, le soir, sursaut cause' par des secousses 6branlantes A 1Pendroit souffrant. Aussit6t apr~s s'~tre couche', convulsion dans le genou, qui re'veille; il r~vait s'6tre frappe' le pied contre une pierre. Pendant le sommeil, sursaut spasmodique du corps entier (au bout de trente-six heures) (Thiomson). Tressaillements et sursauts frdquents pendant le sommeil (Thiomson). I lop-. - Gdmissemnents h haute voix pendant le sommeil, le soir. En dormant, il gd6mit et se retourne dans son 'lit, surtout vers trois heures apr~s minuit. 11 parle et se dispute en dormant. Grincement de dents pendant le sommeil. En sommeillant, le matin, ii entend tout ce qui se dit autour de lui, et n'en continue pas momns de rver. 1110. - Pendant le s~omrneoil,, sentiment gndnral de malaise: deux nuits de.sjjie., Pendant leI sommeil, ii est couchid Sur le dos, la main gauche sous la tote. En dormant,. raQv~emeans des Oloigt~,et des mpains. Le somnmeil est agit6, et elle-s'6veille de tr~s-bonne heure. 11 est r&6eill tr~s-souvent, la nuit, par un clialeur 6ri~antedans les veines. It 15. - En se r6veillant, le matin, grande mauvaise humeur. En sleveillant, le~matin, mal de tkte sourd, qui cesse en se levant. En s'6veillant, le matin, nausdes, envies de vomir, puis vomissements de mucus blanc, mais avec gotit un peu amer dans la bouche. 4 110, tMALADIES CHRONIQUES. Le matin, au lit, chaleur g~n~rale, sucur 'a la face, et se'cheresse de la partie ant~rieure de la bouche, sans soif. 11 s'6veille la nuit, pendant une pollution, et au milieu d'un r~ve dont il ne se souvient, pas. i11N. - La nuit, r~ves de menaces, de terreurs, ou de repentir. Re'ves pleins de soucis; ii se r~veille et retombe dans les m~mes reves. Re'ves de chioses inqui~tantes, de dangers, qui l'-eveillent souvent en criant, apre's quoi ses raves changent d'objet. Raves effrayants, qui troublent le sommeil. Rt'ves inquie'tants, effrayants, pendant la nuit. 1 420D. - Rt6ve inquie'tant, me~me en s Iendormant; il veut crier, mais ne le peat pas, et s'eveille tout h coup, en jetant un cri, qu'il n'entend pas. Beaucoup de re'ves p6nibles, la nuit. Re'ves vifs e~t de'sagre'ables. We'iive, la nuit (Siebold). 1.15-0. - It r~ve de pens6es fatigantes. Proid auic membres (Richard, Fernel). Froid, le soir, aux mains, aux pieds, et m~me au bas-ventre. Froid g-6neral, avec forte sueur (Kaiser). Froid du corps et s~cheresse de la peau, alternant avec une sueur froide (Kaiser). tH35~. - Frisson (B uc/dholz). Frisson febrile. Frisson Iiebrile, froid. Fr-isson, sans soif (sur-le-champ). Frisson et nause'es apre's avoir bu (Alberti). 1140. - F risson et froid apre's avoir bu (stir-le-champ). rFrisson apris le diner. Le fr'isson cesse apr~s le diner (effet alternant rare). Tous les apre's-midil h cinq heures, le frisson revient. be soir, frisson, imm~diatement avant de se coucher. I 145". - Tous les soirs, un frisson f~brile. be frisson se declare au sortir dui lit. Frisson en a/llnt au grand air. Fr~isson par tout le corps, avec chaleur au visage et au front, et froid aux mains. Frisson par tout le corps, chaleur au front et aux joues, et froid aux mains. ARSENIC. 453 1150. - Pendant le frisson surviennent volontiers d'autres accidents ou douleurs. Pendant le frisson, douleurs dechirantes dans les jambes. Horripilations h la peau, a la face et aux jambes. Frisson, jusqu'au plus haut degr6 de froid (Kaiser). Violent frisson (Fernel). 4155. - Froid: ii ne peut s'6chauffer, avec mauvaise humeur, et bouffdes de Ichaleur en parlant ou se remuant; ii a froid, quoique son visage soit rouge. Froid, avec froid aux pieds; ii commence alors h suer. Tous les apr~s-midi, vers trois heures, froid, avec faim; le froid est encore plus fort apr~s avoir mang6. L'apr~s-midi, froid ext6rieur, avec chaleur en dedans et rougeur desjoues. VTers le soir, froid pin6trant. 1160. - Le soir, froid aux jambes, depuis les mollets jusqu'aux pieds. Le soir, apres s'etre couche, grand froid dans le lit. be soir, il ne peut s'dchauffer dans le lit. Point de soif pendant le froid. Pendant le froid de l'apr~s-midi, trancheles et selle diarrh6ique, apr~s laquelle le mal de ventre continue. 1165. - Elle a fioid par tout le corps, quoique chaude au toucher; ou elle a trop chaud, quoiqu'elle ne soit brfilante nulle part, si ce n'est A la paume des mains. Chaleur, en dedans et au dehors, par tout le corps-avec soif de bi~re. Chaleur interne (Gcritz). Chaleur interne, avec soif, apr~s la diarrh6e (Mlorgagni). Forte chaleur (Kaiser). 1170. - Chaleur s~che a la peau (Kaiser). Chaleur anxieuse (Pierre d'Abano). Chaleur anxieuse gen'rale. be soir, a sept heures, chaleur A la face, pendant une heure. Chaleur la nuit, sans soif, sans sueur.:1175. - Apr~s la sueur, envie de vomir. Sueur (Majault). Sueur, avec soif 6norme: ii boirait toujours. Sueur dans le lit, qui P1abat jusqu'A la syncope. Sueur froide, visqueuse (Henning). 454 4~i4 MALADIES CHI{ONIQUES. 1480. - Sueur pendant laquelle la peau, surto ut autour des yeux, devient jaune (Efbers).Sucur dans la matine'e, avec pesanteur de tate, bourdonnements d'oreilles et tremblement. Sueur penidant la nuit. Sueur nocturne, trois nuits de suite. La nuit, forte sueur aux jambes, surtout aux genoux. 41 85". - Prurit et transpiration dans le dos, toute la nuit. Au commencement du sommeil, le soir, apr~s s'etre mnis au lit, suew' qui se dissipe ensuite. Au commencement du sommeil, sueur, seulement aux mains et aux cuisses, qui cesse bient6t (au bout de six heures). Sueur, le matin, depuis le re'veiljusqu'au lever, par tout le corps. Le matin, en se r6veillant, sueur, au, visage seulement. 1190. - Le matin, sueur aux jambes (la premi~re nuit). Fie'vre tri~s-violente (Kfnape, Degner). Fi~vre (Heun). Fie~vre, qui se termine par la mort. (Arnatus Lusitanus). Fi~vre, avec- soif intense (Mforgagni). 1,1953. - Acc(%s de fi~vre, qui revient plusieurs jours de suite, A la m~me lheure. Vers le soii', malaise par tout Ic corps; quand ii se couche, la t~te devient chaude, aux oreilles surtout, mais les genoux sont froids (au bout de trente-six heures). Fi~vre: froid, soir et matin, sans soif, avec emission abondante d'urine, selle peu. abondante, et pendiculations. Fi~vre: froid ext~rieur aux membres, a'vec chaleur interne, agitation, anxiWh, pouls faible et variable (Alberti). Fiuwre: froid de courte dur~e, la nuit; ensuite, forte chaleur, avec dMire, sans soif. 1~200. - Fi-isson frbrile, le matin, alternant avec de la chaleur. Ftiisson fbrbiile et froid, avec chaleur aux oreilles, anxiWt et rongement ih l'tpigastre, et naus~es. Fikvre, lapr~s-midi: frisson A la te~te, avec tiraillement.1s dans les membres; puis froid, avec chair de poule; ensuite, le soir, Of huit 'a neut' heures, chaleur au. corps, surtout au visage, sanis sueur, avec froid aux mains et, aux pieds. Fi~vre, quand il rentre du deliors, dans lachambre: d'abord du froid, puis des hoquets, qui durent longtemps; ensuite une sueur g&ncrale, apre's laquelle le hoquet revient. ARSENIC. 455~ Fi~vre, vers le soir: horripilations, avec envie de dormir, et sentiment g6ndral de malaise, comme sur la fin d'un acc's de fibvre; ensuite, apr~s minuit, forte sueur aux cuisses. L'acc~s revient au bout de deux jours, h la m~me heure. 1205. - Fiwvre: beaucoup de froid dans la journde, ensuite soif, et, le soir, beaucoup de chaleur au visage. D'abord froid frbrile, puis chaleur sechle h la peau (Kaiser). Fiyre: tant6t du froid, tant6t de la chaleur (Alberti). FiMvre, dans la matiiiee: frisson, sans soW, avec spasmes dans la poitrine, douleurs par tout le corps, et une sorte d'insensibilite'; puis, chaleur avec soif; ensuite, sueur, avec bourdonnements d'oreilles. FiMvre, de deux jours l'un: le premier apres inidi, vers six heures, froid, avec lassitude et courbature dans les cuisses; le troisi~me apr~s.midi, vers cinq heures, d'abord propension h se coucher, puis frisson par tout le corps, sans soif; ensuite chaleur sans soif, avec c'phalalgie pressive an front. 1210. - Fievre le soir, a dix heures; chaleur, avec rougeur pa tout le corps; ensuite sueur. Finvre, ý deux henres de la nuit: accroissement de la chaleur par tout le corps, sueur "a la face et aux jambes; coliques et tension douloureuse dans les hypocondres et le haut du ventre, qui causent de 1'anxiWtd. Fi~vre ardente, contre laquelle P'eau froide ne peut rien; apr~s Ia chaleur, sueur, surtout i ]a nuque: reparaissant qnelquefois tousles quinze jours, pendant quelques jours. Chaque fois que la /i1vre tire d sa fin, iI y a sucur. Pendant l'acc~s de finvre, augmentation de la tension dans les hypocondres, de sorte qnu'a peine peut-il so coucher sur le c AR6. -1210. - Enorme 6bullition de sang (Griinm). II seml)Ie quo le sang circule trop vite ot soit trop chaud; avec pouls petit et vite. Pouls extrlmement febrile (Knape). Pouls frequent, mais non plein (Kaiser). Pouls vite, petit, et pen dur (Kaiser). 1220. - Pouls vite et petit (Majault). Pou1s vite et faible (Majault). Pouls'vite, faible, intermittent (Guilbert). Pouls tendu (Knape). Pouls petit et faible (Kaiser). 45i6 MALADIES CHRONIQUES. / 19 - Pouls petit, frequent, faible (Morgagni). Pouls extr~mement lent, h trente-huit pulsations (Peason). Pouls intermittent, petit (Kaiser). Pouls intermittent, in~gal, petit, qui finit par disparattre (Kaiser. Absence du pouls, quoique les battements du coeur soient friquents (Kaiser). 4230. - Apr~s la mort, les l6vres et les ongles sont bleus, ainsi que le gland et le scrotum; le corps entier, surtout aux membres, est raide et contracte, les gros intestins sont tr~s-retrkcis (Jyl). be cadavre 6tait encore frais au bout de seize jours (Pyl). AURUMI FOLATUM. 457 4 57 AURUM FOLIATUM. Les mrdecins modernes regardent 1'or metallique comme totalement depourvu de vertus curatives. 11 ne pottrrait pas, disent-ils, se dissoudre dans notre suc gastrique. Telle est leur conjecture, et l'on sait que, dans tous les temps, les conceptions th~oriques ont tenu lieu de convictions en m~decine. Les anciens partageaient aussi cette maniere de voir. Fabricius, par exemple, Monardes, Aiston, Gmelin, Brassavola, F. Plater, Cardan, Duret, Camerarius, Conring, Lemery, A. Sala, Schroeter, etc. Tous ont tort: 1'or poss~de de grandes vertus m~dicinales, que rien ne peut remplacer. Me fiant d'abord A ces autorit~s n~gatives, je pensai que 1'or pur ne jouissait effectivement d'aucune propriet6 medicamenteuse. Cependant, 6tant venu A douter qu'il y ei^t r~ellement aucun m~tal dans ce cas, j'essayai l'or, en commenqant par sa dissolution, et je n'eus qu'" me louer de cette preparation, adrinistr~e A la dose d'un quintillioni~me ou d'un sextillioni~me de grain. Toutefois, comme je n'aime guIre employer les niAtaux A 1'Ptat de dissolution dans les acides, ceux-ci ne pouvant manquer d'apporter de grandes modifications A leurs propri~t~s, comme on peut le voir d~jhi en cotnparant ensemble l'oxydule de mercure noir et le sublime corrosif, je fus tres-satisfait-de voir les Arabes preconiser les vertus curatives de:lor -rduit en poudre fine. Nous en trouvons La premiere trace au huitieme si&cle, 458 MALADIES CHRONIQUES. oh Geber (De aichimia lraditio, Strasbour -g, 1698, lib. I1, P. IlI, cap. 32) repr6sente 1'or comme une materia Iwtificans et injuveniule corpus conservans. A la fin du dixi~me si~cle, S~rapion le jeune (De simplicibus comment. Venise, 1550, cap. 415, p. 192) dit que 1'or en poudre sert dans Ia m6lancolie et la faiblesse du cceur. Au commencement du onzi~me si~cle, Av~icenne (Canon, lib. II, cap. 79) le recomm ande contre lIa me'1an'colie, la f6tidite' de 1'haleine, Ia. chute des- cheveux, Ia faiblesse, de Ia vue, les battemenits de cceur et la difficu't6 de respirer. Albucasis (In libro servilori's de prcep. med., p. 2142), au commencement du douzi~me si~cle, conseille de frotter 1'or sur un linge grossier, au-dessus d'un bassin plein d'eau, et de recuejilir Ia poudre qui tombe au fond du liquide; mode de preparation qu'indique e'galement, au treizi~me si~cle, Jean de Saint-Amand (dans P'appendice A ME-SUE, Opera, Venise, 1,561, p. 24i5, I4 E.). Zacutus Lusitanus (flist. medic., lib. 1, obs. 33), qui imitait aussi cette m6thode, rapporte 1'histoire d'un hommie longtemps en prole A Ia nmelancolie, qu'il parvint A gudrip, dans 1'espace d'un mois, A 1'aide de F'or en poudre. Sans m'arr~ter aux M1oges de J. Platearius (Quest. iher.), de Rodriguie A Castro (De meteor, micr-ocosm., cap. 3), d'Abraham- A Porta Leonis (Dialog. dA auro '), de Zacharias A Putes, de J.-D. Mylius (Anatomiia, auri), de Horn (Eph.,wi. cur'. Dec., 11 ann., III obs. 159), deFT. Bacon (iIfst. vii. et mortis), de F. -J. Burrhus (Epist. 4i ad. Th. BarItioi. de Oculis), de J.-J. Waldschmidt (Diss. de auro, Marbourg, 1685), de C. Heiwig (Diss. de auro, Grypswald, 1703), de Lemnius,, de P. Forestus, d'O. Borrich, de Rolfinck, d'A. Lagner, d'Ettmufler, de Tackius, de Heicher (Diss. de auro, Lena, 1730), de Poterius, de 460 460 MALADIES CHRONIQUES. consiste A faire respirer du caf6 cru et surtout du camphre. Les cas dans lesquels ii s'est montr6 jusqu'ici le plus efficace, ont 6~te ceux dans lesquels existaient un ou plusieurs des sympto~mes suivants: Hypocondrie; mdlancolie; de'gocitt de la vie; propension au suicide; afflux du sang vers la 1~le; canie des os du nez et du palais; taches noires voltigeant devant les yeux; mal de dents caus6 par I'affiux du sang vers la M6e, avec chaleur dedans; hernie inguinale; induration ancienne du testicule; prolapsus et induration de la matrice; a/flux du sang vers la poif rifle; chute sans connaissance, avec bleuissement de la. face; acc~s d'e'touffement, avec grande oppression de poitrine; effets fdcheux de 1'abus du mercure; douleurs ost~ocopes nocturnes; tophus anthritiques. Abattement et m6lancolie. 11 est abattu, et cherche la solitude. 11 croit avoir perdu l'amiti6 des autres, ce qui le touche jusqu'aux larmes. MWcontentement de tout: ii cr011 voir partout des obstacles, provenant soiL d'un sort contraire, soit de sa propre faute, et cette derni~re pens~e lui cause un grand abattement. 5. - Miancolie: ii croit e^tre de'plac6 dans le monde, et ddsire la mort.I Grande anxiWt, qui nalt de la rdgion du coeur~et le pousse hichanger continuellement de place. Grande anxiWt et faiblesse telle qu'on le croit pr~s de rnourir (1.-fl. Schuize). Acce's fre~quents d'anxiWt prdcordiale et de tremblements (Epli. natur. cur.). Anxi6te' extreme, avec battements de cceur, faiblesse dans, tous les membres, et somnolence. 10. - Grande anxi~t6, al/ant jusqu'd l'ide'e du suicide, avec constriction spasmodique dans le bas-ventre. AURUM FOLIATUM.46 46t Agitation, et propension extre~me h L'activite' de corps et d'esprii; il croit ne pouvoir rien faire assez vite. 11 est pousse' iýc un mouvement continuel, et linaction le d~sesp~re, quoiqu'il ne puisse rien faire. Agitation et incertitude:ii croit toujours manquer h quelque chose, et, meriter par 1h des reproches; cette agitation intdrieure lui enkwe toute e'nergie. Soucis: le moindre, bruit l'inquie'te: sorte de misanthropie. 1-3. - Timidit6. Pusillanimit6. La rnoindre chose le ddcourage. Me'lancolie, drcouragement: iA croit que rien ne peut lui r~ussir. DMouragement, et de'sespoir: ii croit tout facire de travers, et que rien ne lui r~ussit. 1 20. - De'couragement et m~contentement de soi-m~me-. Elle jette les hauts cris, et se croit irrernissiblement perdue. (Ddgofit de la vie.) S~rieux, morosit&, concentration en so-mme. Mauvaise humeur et nulle envie de parler. - Disposition cý l'aigreur, au ddpit. Certaines personnes lui sont fort d6sagrdables. Disposition a s'ernporter, a' querelker. Crainte extremne d'6tre off-ens6; la moindre chose l'affecte profonddment, et le met hors de lui. 11 s'emporte en pens~e contre des personnes absentes. 50. - Mfauvaise humeur et ern])ortenzeflt; la moindre contradiction le fait entrer dans une grande cole're. Lorsqu'on le laisse en repos, ii se tient tranquille, concentre' en soi-meime, comme m~ilancolique, et retir6 dans un coin; la moindre contradiction le fait entrer dans une col~re violentel, qui s'annonce d'abord par un flux de paroles, puis par des exclamations entrecoup~es (au bout de trois jo'urs). 11 tremble, quand il ne peut pas laisser 6clater sa coIlre. 11 cherche tous les moyens de se disputer et de dire des grossi~ret(s. Einportement, violence. 30-. - Tant6t elle pleure, tant~t elle rit, le soir, cominue si dile ii'&ef it pas pleinement maitresse d'elle-mdme. Une inauvaise humeur concentrie etl~a sdrdnit6 alternent souvent ensemble (au bout d'une et de trois heuxes). 462 46E~ MALADIES CHRONIQUES. Bonne humour toute la journ6e, avec loquacite' et contentement de soi-m~me (effet altornant). Bonne humour, satisfaction; ii voudrait toujours causer. Gaiote' assez m-cirqu&e, et bien-6tre (an bout de deux houres). 40. - Tremblement, norveux, comme ýi 1'occasion d'une esp6rancee qui romplit de joie. La pensko est plus vive, et la mif~moire plus fid~1e (effet curatif). Elie s'effotce do refl~chir sur un sujet ou. sur un autre; mais elle doviont faible, tremblante, elie a froid, et son corps so couvro de suour. I1 e'met des absurdite's en pens6o. Les travaux de t~to lo fatiguent beaucoup, et ii se sent elpuis6. 45i. - Les travaux -do tate lui donnont des nausdes, qui 6branlent tout son 6tre. La telto ost entreprise. La te'te ost entrepriso, lo matim, en se levant, avec posantour At l'occiput. Sorte d'iL'resse hypocondriaque; la t~tet, su~rtout vers la nuque, semblo ereploine. d'air comprime'. (En~i parlan t, ii so uri t involontairement.) 50. - Vertif~e, en so baissant, qui cesse en so redrossant. Vertigoe, en se tenant debout, qul 1'oblige A s'asseoir. Vertigo, en marchant aU grand air, commo s'il 6'tait ivre et allait tom~ber sur le c6L gauche: ii est ob'jig6 de se coucher; le vertigo rovient encore pendant quelquo temps au moindre mouveineni (au bout de quarante-trois heures). Mal do tate, comme au d6but d'un coryza. Mal do Wtet pressif et stup~fiant, comme par P'effet d'un vent violent.:Z.- Mal doe te't, d~s le matim, commo par une contusion du cervean, qui arrivo au plus hauL -degr6 de violence, et jusqu'A une cornplkte' confusion des Wdes, en r6fle'chissant, on lisant, mais surtout en parlant at dcrivant; ii dii-ninue en rostant tranquille, et cesse tout Ai fait At sept heures du soir (au bout do six hieures). Mal doe tot, qui ressemblo tant6t h~ une contusion, tant~t "a une prossion, ou 'a un d6chirement, augmento depuis le matim, et disparait vors trois heures apr~s midi (au. bout do vingt-quatre heures). Douleur pressivo dans los tempos. Prossion au c~t6 gaucho du front (au bout d'une heure ot demie). AURUM FOLIATUM. 6 463 Ddchirements pressifs dans la tate, pd et id, surtout au front, avec sensation de vertige. 60. - D~chirement pressif dans- le c6te' droit de la telte, depuis U~occiput jusqu'au front (au-bout de trois heures). Pression de'chirante au c~t6 droit de l'occiput. Pression d6chirante au c6t6 gauche du vertex, plus forte pendant le mouvement. Ceplhalalgie de'ckirante au front et aux tempes, qui se dissipe au grand air. DWchireine'nt au. c6t6 gauche du vertex (au bout d'une heure et demie). 65-f - DNchirement au 00t droit du vertex (au bout de trois heures). Elancements dans la tempe gauche. DWchirements dans le c~t6 gauche du front,7 plus violents pendant le mouvement. Petits d~chirements au front. Petits & chireinents depuis le c6t6 droit de l'occiput jusqu'au front; plus forts pendant le mouvement (au bout d'une heure). 70. - Douleur s~cante, d~chirante, au co4te' droit du vertex (au bout de dix-sept heures). Fouillement et te'rebration dans un c6te" de la tate, le matin, aussit(t api'6s le rdveil, qui augmnentent en toussant et en renversant la teite en -arri'ire. Ce 6phalalgie d'un se'ul 66t67 fortement pulsative. Sensation de picotements h la partie ant6rieure de la telte. Afflztx du sang vers la ta~te. 75i. - Fort, afflux du sang vers le cerveau (au bout de trois quarts d'heure).Violeý4 afflux du-sang vers la teote, en se baissant, qui cesse en ss redressant (au bout de huit jours). Bruissement d ans la tote, comme s'il 6tait assis aupr~s d'un cours d'eau (au bout de quatorze jours). Les os de la tete causent une douleur contusive en se couchant. Petite tumeur osseuse hi la partie gauche du front. 80. - Petite tumeur osseuse au c~t6 droit du vertex, avec douleurtribrante, qui devient plus forte en, y touchant. Douleur pressive au front, Ai l'ext~rieur (au bout de dix heures). Douleur pressive, ext~rieure, 4 Ia texupe gauche (au bout de trentedeux heures). ~~cl~ MALADIES CHRONIQUES. Pression ' la tempe gauche, qui augmente en y touchant (au bout d'un quart d'heure). ýlancement au milieu du front, lh oil commencent les cheveux. 8-. - Elancements, comme des coups d'6pin~ges, au front (au bout de vingt-quatre heures). Picotements, semblables h de longs tiraiflerents, sur 1'os du front (au bout de six heures). La tUae branle d'un c6t6 h l'autre et de haut en has. En regardant, sensation dans les -yeux, comme si le sang comprimnait le nerf optiqlue. Sentiment de faiblesse et pression dans les yeux. 90. - Pression sur I'eil gauche, de dehors en dedans (au bout de huit jours). Douleur pressive sur 1'ceil droit, de haut en has. Douleur pressive sur l'oeil droit, de dehors en dedans, plus forte quand on y touche (au bout de six heures). Pression dans les yeux, cornme s'il y dtait entrd un corps dtranger. Enorme pression spasmodique a la partie postdrieure de l'orbite gauche. 955. - II semble que Neil gauche soit repoussd au dehors, hSol) angle interne sup'rieur. Tension dans les yetc", qui gone la vue (au bout d'une heure). Tension 6niorme dans les yeux, avec diminution de la facult visuelle; plus vive quand ii fixe un objet, moins forte quand ii les ferme (au bout de neufjours)Pelits (Icehirements dans l'orbite droit, pr~s de l'angle externe dIe l'ouil (au bout de cinq heures). Elancemient sourd dans l'orbite gauche, en bas, de dedans en dehors. 100. - Plusieurs petits 6lancements dans I'angle interne et la paupie'e sujperieure de IoAl gauche (au bout de trente-six heures). Douleur cuisante a la paupi~re superieure gauche. Sorte d'ardeur dans les yeux. Prurit eL ardeur dtms le coin de [Neil droit. Petit bouton lisse et indolentau bord de ]a paupie're infdrieure Iroite. 103. - Gonflement des paupi~res inf~rieures. Teinte bleuAtre des angles internes des yeux. Yeux gonfle's, pro!minents. Resserrement des pupilles (au bout de deux, de quatre heures). 466 466 MALADIES CHRONIQUES. Odeur passag~re d'eau-de-vie dans le nez, avec oppression de poitrifle. Odeur putride dans le nez, en se mouchant. Violewt d&/dhrcrncnt dans V'os de Ia pomnmette. I14Q. -. Ddchirement tiraillant au c6t6 gauche de la face (au bout de deux heures). Tension dans les os des pommettes et les oreilles. Douleur lancinante dans une joue (le premier jour). Elancements bru~dants dans l'os de la pommette. Elancement~s pruriteux, comme des coups d'6pingles, au cWt droit de la face. 145. - Eruption, d la face, de petits boutonis pleins de pus au sommet, pendant quelques heures. Face bouffie, luisante, avec gonflement et saillie des year. Enflure des deux joues, des 16vres et du nez, le matin. Efnflure d'une joue, avec tiraillements et dedchirements dans les os des macicoires, et douleur dans les dents. Ampoule cuisante ht la 1kre iifdrieure. 150O. - Ddchiremen t dans la moitid droite du menton. Pression d6chirante au c6t6 droit de ]a inAchoire infdrieure, qui cesse en appuyant dessu-s. h1ancements sourds au bord externe de la mAchoire infdrieure. Une glande sous la mAchoire cause de la douleur, comme si elle e tait gonfl~e. Douleur pressive sourde, en avalant, dans une glande sous l'angle de ht m~ichoire. 1-55.- Les dents de devant, en haut, sont tr~s-sensibles en ma~chant. En mca"chant, violente douleur subite dans une molaire du haut. Douleur dans les dents, avec fluxion ht la joue. Douleur vulsive dans les dents du haut. Dechiirement sourd dans les deux molaires postdrieures droites de la milchoire supt~rieure, quand on y touche ou qu'on mange, avee gontlernent, doaloureux de la gencive. 160. - Mal de dents lorsque P'air pi~11~tre dans la bouche. t1ancemnents isol~s dans les dents. Les molaires sont coinine agace~es, (au bout d'une demi-heure). Les dents seinbient tenir peu, m~me les ant~rieures, par acc~s subits. Gonflement de la gencive des mnolaires superieures droites, avec douleur cuisante, pressive, quand on y touche ou qu'ou mange. 1605. - Bouton purulent douloureux 't la gencive. AURUM FOLIATUM. 467 Ulc6ration des gencives, avec fluxion aux joues (au bout de dix jours). Sorte de pression au palais, pendant plusieurs heures. Acc~s de constriction du pharynx, comme dans le vomissement, mais sans naus~es. Obstacle douloureux A la d6glutition dans le c6te gauche du pharynx. 170. - Douleur lancinante, cuisante, dans La gorge, seulement en avalant. Une salive agr&ablement douceaitre lui vient 'a la bouche. Beaucoup de mucosit~s dans ia gorge, pendant plusieurs jours. 11 est souvent oblige d'arracher de sa gorge des mucosite's qui genent la respiration (au bout de deux heures). Mauvaise odeur de la bouche, le soir et la nuit, sans qu'il s'en aper~oive. I7*3. - La bouche exhale une odeur de vieux fromage. Odeur putride de la bouche. Goit fade dans La bouche. Goet douceAtre sur la langue. Goit agr&able de lait dans la bouche. 180. - Gooit putride dans la bouche. Goct aigrelet dans la bouche, quelquefois (au bout de deux heures et dernie). Goilt amer dans La bouche, avec sccheresse (au bout de huit hieures). Beaucoup de soif, pendant six jours. Ii n'a d'app6tit pour rien; ii ne peut prendre pie du pain et du lait. -85. - Repugnance pour la viande. Grand drsir du cafe. I1 mange tres-vite, surtout au commencement du repas. Ce qu'il mange lui plait, mais ne Le rassasie pas. L'inquhhtude morale se dissipe en mangeant. 190.- Nausees. NausPes, malaise, venant de l'estomac et du bas-vent'e. Soul~vements de coeur, en appuyant sur le bas-ventre. tructations ayant le groftt de ce qu'il a bu. Mal d'estomac, semblable 'a celui que cause la faim. 195. - Pression h 1iPpigastre, i' midi. Gonflerent de( l'pigastre ce de tout le haut dlu ventre, Cavec (tiOleur lancinante quand on appuic dessus ou qu'on Ile serre. Pression continuelle dans l'lypocondre, surtout aprjs avoir bu ou 468 4438 MALADIES CHRONIQUES. mange, qui augmente souvent par le mouvement et la marche, et qui se dissipe sans 6nmission de vents. Iilancemen ts dans i'hypocondre gauche. Pesariteur dans le bas-ventre, avec, froid glacial aux pieds et aux mains. NOO. - Pression dans le bas-ventre. Press ion tensive dams le ba3- ventre, pr6 cis6ment au- dessous de 'ornbilic, et des deux c6te's dans les lombes, avec, senti'ment de pl&riltude (au bout de cinquante-trois heures). Pression tensive dans le bas-ventre et les lombes, avec besoin W'aller " ala selle (au bout de six jours). Douleur pin~ante dans le bas-ventre, qui vanie de place (au bout de douze hleures)., Pincements sourds et tranchi6es dans le ventre, puis selle diai'rhie.ique, et ensuite gonflement du bas-ventre. 20.-Sentim-ent douloureux de constriction dans le bas-ventre. Secousses de bas en haut dans le c~t6 droit du ventreI jusque sous les co~tes, qui obligent. 'a marcher courb6 en deux (au bout de tr-ente-six lheur-es).. Douleur contusive dans le c6t6 droit de P'abdomen, en se tenant assis, qui cesse en se levant et en levant la jambe, (au bout de Vingyt-quative heures). Colique dans le, bas-ventre (Efph. des cur. de la nat.). Tiraillemaent dans le c6t(' gauche de la joue, qui 1'effraye et le fait tressaillir (au bout de six heures).210. - Douleur dans I'aine, comnme s'il y avait une glande tum~fi6e. Douleur qui raidit I'articulation de la hanc-he et les muscles des lomil)es, en mat-chant et en deartant les jambes, comnme apr~s une longue course "a pied (au bout de trois heures, et demie). Tir~aillenient. (le Paine dans la cuisse. Douleur tiraillante au mont.(Ie Ve'nus. Douleur cuisante -aIl'anneau. ingiiinal, qui est samn d'ailleurs. ~~t.fl Tranclu~es dans les deux amnes, qui obligent h se ployer en deux. Faiblessse (Ins hI ine. 1Pression dans I"aine droite, commie si une hernie allait sortir, en s'asseyant Ie corps droit; cule cesse en se levant. Sortie d'une bernie ingruinale, avec grande douleur, comme de crampe; il semble y avoir des vents dans, la hernie. AURUAI FOLIATUM. -169 Les vents le tounnentent beaucoup; Us se de"placent sous les cokes gauches, avec douleur lancinante. 2-'.),. - Colique venteuse peu apr~s avoir pi'is des clioses tr~s-h6ge'res, en petite quantite'. Colique venteuse apri~s minuit; ii se forme i'apidemlent beaucoup de vents, qul, iie trouvant pas d'issue, pressent douloureuse.ment vhi et 14, et causent de l'anxi&td; la colique est la mme'i pendant le repos et le mouvement. Borborygmes. Cargouillements dans le ventre. Gargouillemnents dans ie bas-ventre. ~225. - Gargouillements et borborygrnes (au bout d'une heure). 11 sort beaucoup de vents (le premier jour). emission de beaucoup de vents tre's-f~tides (au bout de huit hecures). Malaise dans le bas-venire, avec la me'me sensation que s'il devait alley ih la selle, surtout enl sortant de table (au bout de trentt2 -six heures). Constipation pendant trois jours. 230. - Sellemnoulde, tre~s-grosse, difficiles 'a pousser. Selles, tr~s-dures, marronne'es (les premiers jours). Tous, les matins, selle mediocre, avec quciques pincements. Selle extre~memient abondanite, le soir (au bout de dix lheures). Selles frdquentes, mais ordinajies (au bout de seize heures). 235. - Diarrh~e. Diarrhde, ]a nuit, avec beaucoup d Itardeur dans le rectumi. (Selle blanchAtre). La marge de 1'anu~s est douloureusemeiit gonfkec. Vits e'iancemlents a* l'anus et dans le rectum. 2,10. - Envie continuelle d'uriner; l'urine sort en petite quantit(', mais naturelle. 11 urine plus qu'il ne boit. Urine trouble, commne du lait de beurre, formant wi grand se'diliuent muqueux. De'chirements lancinants sourds dans 1'ure'tre. L'appitit vdndrien est tr~s-exalt, apre~s avoir Wt- assoupi pe'fldalit longteinps. 23c"5. - Beaucoup de propension au coft, ic inatin, au sortir dui lit, avec violentes 6rections. Les de'sirs vdn~rienrý ne lui permetteifi pas de dormir la nuit, jusqu'a' cc qu'il les ait satisfaits (1a premiere nuit). 4 FIN 470 MALADIES CHRONIQUES. Deux nuits de suite, pens~es, lascives, inalgr6' la flaccidite' de la verge (la seconde et ]a troisi~rne nuit). erections, un grand nombre de nuits de suite. treetions pendant la nuit, sans &jaculation (la premi~re nuit). 250.- Lr2ectwons et pollutions noctur-nes. Pollutions (los premi~rcs nuits). Pollutions nocturnes et relves v'oluptueux (au bout de sept jours). Pollutions, trois nuiits de suite, sans qu'il s'ensuivre de faiblesse. be sue prostattique coule malgyr6 la flaccidit6 de Ia verge. 25.-Secousse doulotureuso dans la verge, d'avant en arri~re. Coups d'6,pingles au bout du gland, cý chacun desquels en sncc~de aussit6t un pareil an-dessus de 11ombilic, vers le creux doelFestomac (au bout de trois heures). DWchireinent lancinanit au gland, lorsqu'il fait effort pour uriner (au bout de trois heures). Pr-urit au scrotwn. Donleur pressive, tensive, coinme contusive, dans le testicule droit (an bout de trois heures et demie). 200. - Gonfleinent du testicule droit, avec douleur pressive, seuleinent quand on y touclie; pilusieurs soirs de suite; ii commence h six heures, et se dissipe vers onze heures (an bout de cinq j ours).Douleurs dans le Ibas-vefltre, comme si les re~gl~esallaient venir. Sentiment d'obturation du nez, comme dans l'enchifr~nement, quoique l'air passe libremeut (au bout de deux heures et dernie). La natrine semble dire bouch~e, quoiqu'elle laisse passer Fair. Coryza. 960. - Violent coryza. Catarrhe sec do poitrine, le matin, en s'6veillant: ii ne pent de'tacher qu'avec beaucoup do peine un pen de mucus tr~s-visqucux, et cela seulement apr~s sa sortie du lit (an bout de seize licures). Mucus fixe' au haut de la trach~e, et difficile 'a d6tacher. 11 a fre'quernment, dans la trach~e, au-dessous du larynx, des mucositi~s que ia toux ne ddtache qn'avec les plus grands efforts. Mucosit~s profondes dans la trache~e, qni se d6tachent aise'ment et en quantit6, apre~s quoi la respiration, anparavant g~n6e, redevient tr~s-1ibre. 270. -Toux. 472 MALADIES CHRONIQUES. Douleur lancinante et secante sourde, 'a droite, pr~s du sternum, sous les dernieres vraies c6tes. Douleur sdcante sourde "a gauche du sternum, qui augmente en inspirant (au bout de neufjours). Le coeur lul semble trembler en marchant, comme s'il 6tait de% tachM. Parfois un battenent de coeur tr~s-fort. 300. - lattemnents de cwur (au bout d'une demi-heure). Violents battements de cceur (au bout de quatre jours). Douleui pingante au c6t6 interne de l'ischion. Douleur, comme de fatigue, au sacrum (au bout de trois heures). Douleur sdcante au-dessus du sacrurn, en s'asseyant. 305. - Le matin, douleur si forte dans le rachis qu'il ne pouvait remuer aucun membre. Pression i' gauche des vert~bres lombaires et au bord supdrieur de 1'os des Iles. En inspirant, douleur vive et p~n6trante dans la lombe droite. Petit Mlancement ddchirant h droite des vert~bres lombaires, qui disparait chaque fois qu'on -appuie dessus. Elancements, comme des coups d'6pingles, imtn~diatement audessous de l'omoplate droite, pr~s du rachis (au bout d'une demi-heure). 310. - Douleur ddcluirante au c6t6 interne de l'omoplate, et audessous, en ployant le corps en arri~re et ' gauche (au bout de dix hieures). Tension A la nuque, mdme pendant le repos, mais plus forte en se baissant (au bout de dix heures). Pression ddchirante au co~t6 ldroit infdrieur de la nuque, pris de la clavicule (au bout de quatorze jours). Elancements ddchirants saccadds dans les xnuscles extdrieurs gauches du cou (au bout de sept jours). Eruption de petits boutons, pleins de pus au sommet, sur le cou et la poitrine, pendant quelques heures. 3115. - Tension ddchirante au-dessous de I'aisselle. Petits d6ancements a l'aisselle. Douleur cuisante aux aisselles, mdme sans mouvement ni attouchements. Douleur tiraillante profonde au bras gauche, que le mouvement dissipe. AURUM FOLIATUM. 4173 Pression au bras gauche, dans le p~rioste (au bout de qua~rantehuit heures). 320. - Pression sur la face infdrieure et le Milieu du bras droit. Pression d~chirante "a la face-antdrieure des deux bras (au bout de quinze jours). LUger ddchirement dans le bras gauche, qui augmente quand on ddcouvre le membre (au bout de trois heures). DWchirement en forme de crampe dans l'articulation du coude droit. Les avaiit-bras sont pesants pendant le repos, et non pendant le mouvement (an bout de douze heures). 325. - Pression sur la face antdrieure de P'avant-bras droil. Pression sur le cotW externe de l'avant-bras droit (au bout de douze jours). Pression ddchirante saccade'e au cot6 interne de l'avant-bras gauche. DWchirement dans les os du carpe (au bout de buit heures). DWchirements dans les os du mitacarpe. 330. - Dc/zihiements en forme de crampe dans les os du carpe des deux mains, allant de la raingde infdieieure "a la supdrieure,la nuit surtout, mais aussi le jour. Douleur de crampe dans les os mdtacarpiens de la main gauche, celui du pouce surtout, sans obstacle au mouvement. Picolement tr~s-rapide et presque lancinant entre le pouce et le doigt indicateur. Prurit (' Ila nfain, entre le pouce et l'index. Tiraillements dans les articulations des doigts. 330. - Tiraillements darts les phalanges postdrieures des doigts de la main droite (au bout de quatre jours). DWlchirements dans la premiere phalange du petit doigt de la main gauche. LUger dechirement dans les doigis de ]a main droite. LUger ddchirement dans la seconde phalange du pouce droit. Ddchirement sourd dans les articulations des doigts des deux mains, gui se propage souvent jusque dans les phalanges (au bout de cinq jours). 340. - Douleur dnorme dans la hanche, seulernent.,en se levant de son sidge et marchant, non en s'asseyant. Douleur comme de crampe 4 la hanche, au bord interne du bassin, qui augmente par le frottement (au bout de trerite-six heures). 4e74 MALADIES CHRONIQUES. Un petit 6lancement sinueux parcourt de haut en has les muscles fessiers, A plusieurs reprises (au bout de seize heures). La cuisse est comme paralysee, et si raide, si douloureuse, en haut, dans les tendons des muscles psoas, qu'il ne peut la lever. Faiblesse de la cuisse en marchant. 54i. - Douleur dans le femur droit, comme s'il 6tait bris6, lorsqu'iI croise la cuisse droite sur la gauche. Lorsqu'il croise la jambe gauche sur la droite, 6tant assis, les muscles de la cuisse droite paraissent 6tre agit~s de mouvements convulsifs au c6t6 post6rieur. Douleur pressive, tensive, dans les muscles de la cuisse gauche, en marchant au grand air, qui diminue en s'asseyant, non en restant debout, en marchant ou en y touchant. firaillement en forme de crampe dans les tendons des muscles psoas, 6tant assis; ii se dissipe en se levant. Douleurs dans la cuisse, semblable 'a celles de croissance, pendant le mouvement, et non en restant assis (au bout de ving-t-quatre hieures). 350. - La iiuit, 6tant couch6, ii survient une plaie qui cause de la cuisson, au c6te externe de la cuisse gauche. Douleur, en marchant, dans le genou droit. Raideur douloureuse des genoux, pendant le repos et le mouvement. Douleur dans les gcrnoux, comme s'ils 6taient fortenent lies, en se tenant assis et en marchant. Le genou droit devient faible par la marche, de sorte qu'ensuite ii y ressent, dans toutes les positions, une doule&if tiraillante (au bout de vingt-quatre heures). 355. - Tremblement des genoux. Pression t ]a jambe, sur le tibia gauche, en l'allongeant. Douleur rongeante sourde des deux c8t~s de la jambe, au-dessus des mallekoles, avec qulciques vifs elancements dans le tendon d'Achille, pendant le repos; elle cesse parne mouvement (au bout de quatorze heures). Petites 6le'ures 'a la jambe et, sous le genou, que le frottement convertit en tubercules epais et durs (le cinquieme, le huitiere j our). Nodosit6s sous la peau de la jambe, au-dessus du talon et derriere les genoux, avec fort prurit, presque insupportable en miarchant (le onzieme jour). 360. - Elevures grandes et petites aux jambes et aux mollets, qui AURUM FOLIATUM. 475 ressemblent A des ampoules d'ortie, cuisent beaucoup, disparaissent au bout de quelques heures, et se produisent moins dans la chambre qu'au grand air. Gonflement dur, rouge, de la jambe, depuis les mallioles jusqu'au mollet, par l'effet du frottement de la botte: il se dissipe bient6t par le repos. Pression h la plante du pied. Pression tensive prbs de la mall6ole interne droite (le cinquibme jour). Douleur tiraillante dans les pieds. 365. - Fort tiraillement dans les deux pieds, le soir, en se mettant au lit. Tiraillement dans l'os mdtacarpien du gros orteil, jusqu'a" son extr6mitd. Douleur tiraillante a la partie postirieure de la plante du pied droit (au bout de trente heures). Violents 61ancements sur le coude-pied, derribre les orteils. Les talons font mal, comme s'ils taient ecchymos6s. 370. - Prurit aux articulations et aux plantes des pieds. Prurit aux articulations des pieds, surtout en marchant (le septieme jour). Douleur fouillante dans un ancien bubon (au bout d'une heure). Douleur contusive dans la premiere articulation du gros orteil, en marchant. Tiraillements dans les articulations des orteils. 575. - Tiraillements dans les orteils du pied droit. Petits Mlancements dans les orteils du pied droit. Toutes les articulations sont comme contuses, le matin et toute la matinde. Le matin, au jour, dans le lit, douleur simple ou contusive dans toutes les articulations, surtout dans le sacrum et les genoux, qui augmente par le repos, et se dissipe bient6t aprbs qu'il s'est leve. Douleur contusive dans la tete et toutes les articulations, le matin au lit, surtout pendant le repos parfait; elle cesse d&s qu'il est levd. 380. - Engourdissement et insensibilit6 des bras et des cuisses, le matin, aprbs le rdveil, plus pendant le repos que pendant le mouvement. 1, IKV ^ k/o 'f76 MALADIES CHRONIQUES. Douleur tiraillante passage're de temps en temps dans les gras et les jambes. Tiraillement doulotireux dans les vaisseaux, et detente g~n~rale, Le sang semble bouillir dans les vaisseaux (au bout de vingt-quatre heures). La? sang samnble dascandra de Ia tc.'te dans las jamnbes, qui sont comime paralyst~es: De pouvant rester debout, elle est obli gee de s'asseoir Un instant. 385. - Vide et faiblesse par tout le corps. Sensibilite' extre~me par tout le corps: I est telleinentimpressionnable qu'en pensant seulement i4 la douleur, it. croit la. sentir. Toutes ses sensations sont vives et exalt6es. (Lorsqu'il pense hi un mouvement, ii Pex'cute, hi son insu, de petits mouvements). Bien-etre par lout le corps (effet curatiO..390. - Me~me par le plus mauvais temps, it se trouve bien au grand air, et s'y plait. Fourmillernent au corps,, tantot, par-ci, tantot par-hi. Prurit passagei', mais vif, au ventre, aux banch~es, aux genoux, aux bras et aux poignets. ýai et Ia des traits cuisants pruriteux, qui ressemblent presque "t F.des ilancements. Eruption de Jboutons suppurants I"Il face, au cou et stir Ia poitrinle. 395. - Tv~s-grande fatigue, lec matin; les jambes lui font. si mal, qu'ele se recouclierait volontiers. Grande Eihiblesse, le matin, en s'6veillant. Grande faiblesse subite, l'apr~s-niidi, en etant assis et lisant: ii s'cndort, et quand it se rtveille, la faiblesse a dispara (au bout de neuf heures). Sonmioleuice dans la j oui'nee. Assoupissement, avec faiblesse de hhc t, dans ]a journe'e, 6~tant, assis. WOO. - Somineil irrt~sistible apre's le diner, et pendant cet assoupissement ii est assailli de pense'es (au bout de quatre hieures). I1 ne peut dormir dIC toute Ia nUil, quoique ne souffrant pas, et le inatin it a envie dec dormir,. ou se trouve fatiguti. be matim, "a(iuatre lhures, it ne peut plus dorn'ir, it ne fait que se retourner, et la. main sur laquelle ii repose est biento^t fiatigu~e. La nuit, ii ne peut rester ni sur IecOc66 droit, ni sur Ic gauche. AURUM FOLIATUM.47 477 11 sent les douleurs pendant le sommelil d'une nuit agit~e. 405. - La nulL, accumulation douloureuse de vents, principalemient dans i'hypocondre gauche. It g6init a' haute Voix en dormant. 11 se r6veille fr~quemment en sursaut la nuit. 1l s'&veille au. milieu de r~vcs tr~s- Nifs. ev~es effrayants, qul lui font jeter des enis en. dormant. 410. - R("Ves effrayants. Rahves lugubres, la nuit. Re~ves aifreux, la nuit. Reove qu'il tombe d'une gran~de hauteur. Ret*ve de morts. fu 5. - RMves de disputes. RMves, avec drection, toutes les nuits. We~es agi'~abies et tre~s-intelligibles, mais dont ii reste peu de souvenir'. Iic'ves vifs, mais clont ii ne reste aucun souvenir. Le~soir, aussit6t apre's s'e^Ire endormie, elle re've beaucoup, comme si quelqu'un causait avec elle. 4120. - Toute la nuit, ' ile reve qu'elle est dans l'obscuritA. Apre's trois heures du matin., l'entant se'veille. et adresse des questions absurdes ht sa me're. Grande senstbilit6" au froid, par tout le corps. Froid par tout le corps, le matin, surtout aux bras et aux mains., avec couleur 1)leue des ongles, mais sans fivre. Froid au corps, surtout aux mains et aux pieds. 425i. - Froid aux mains et aux pieds, le soir, dans le lit. Froid aux plantes des pieds et aux rotules, dl~s qu'il se met au lit, le soir. Froid par tout le corps, puis accroissement de Ia chaleur, sanls fi evre. Froid dans le corps, toute la journ~e, avec couleur bleue des ongles, goith fade dans la bouche, et envies de vomir, apr~s quoi la chaleur augmente, mais sans fle'Nre. Froid entre les omoplates. 430. - Frisson dans le dos. Frisson par tout le corps, avec chair de poule aux cuisses. Le soir, au lit, frisson, avec froid aux jambes, jusqu'aux genoux: il ne peut pas s echauffer de la nuit, dort peu, et fait des rOves 4'78 MALADIES CHRONIQUES. inquietants, dont le souvenir ne lui reste pas (au bout de seize jours). Le soir, dans le lit, avant de s'endormir, frisson par tout le corps; ii pent h peine s'6chauffer (au bout de seize, de dix-neuf heures). Le soir, frisson f&brile par tout le corps, ave enchifr~nement, sans chaleur et sans soif ensuite. 155. - Le soir, apr~s s'dtre couch6, frissons et horripilations; avant de se coucher, mal de tate. be soir, frisson g~n6ral, avec froid aux mains et chaleur h la face et au front, sans soif. Alternatives de froid et de chaleur. Chaleur ~i la face, avec froid aux mains et aux pieds. Donce transpiration, la nuit: sneur senlement entre les 6paules (au bout de dix heures). '40. - Sueur copiense le matin. APPENDICE. AURIM IRUIATICUMII Douleur tiraillante an front (au bout de deux heures). Pruint chatonilleux au front (au bout d'une heure). Donleur dechirante dans 'ceil gauche. Tintements dans les oreilles (an bout de six heures). - SurditW, apr~s le tintement d'oreilles. Fourmillernent dans le nez. Douleur cuisante et pruriteuse au haut du nez, h l'exterieur. Rougeur et inflammation pruritense du nez, dont la peau se desquame ensuite. Gonflement rouge du c6te gauche du nez; le nez, en dedans, est. ulce'r6 profond6mient, convert d'nne crofite sec'he et jaunAtre, et semble bouch6, qnoique Pair y passe ais~ment. 10. - Gonflement rouge de la narine droite, et an-dessous, avec cro~te indolente en dedans, et sentiment d'obturation, quoique Pair -passe. Econleinent pi, le -nez d'uue mati('re janne, verdAtre, sans mauvaise odeur, pendant sept jours (au bout de dix jours). Douleur vulsive dans les dents. Douleur Nrulsive dans les dents, meme les anterieures, du haut. Gonflernent du bas-ventre, AURUM MURIATICUM. 4879 Ii.-Respiration courte, comme si le larynx 6tait bouche', pendant quelques jours. Quelques 6lancements inmm~diatement au-dessus du cour. Gonflement au poignet, presque -indolent, mais causant de la. tension quand ii renverse6 1a main, et des 6lancements lorsqu'il y touche. Douleur d6chirante dans le doigt m6dius, en sortant de table. OR9 FJLUIINANT. Mal de ventre, surtout chez les enfants, et anxi6t6 (Pharmacop&' de Wurtemberg). Chute des forces, syncopes, sueurs"froides a~ux membres, violents vomissements, convulsions (F. Hoffmann). Grand flux de ventre (Ludovicus).' 480 MALADIES CHRONIQUES. BARYTA CAtBONICA. On prend du chiorure de baryum cristallise, qu'on reduit en poudre fine, et qu'on fait bouillir, pendant deux minutes, avec six parties d'alcool, afin de separer le chiorure de strontium qui pourrait se trouver mn.l1 avec lui. Le reste de la poudre est dissous dans six parties d'eau distilJee bouillante, et pr~cipite avec du carbonate d'amnaoniaque, par exemple avec une dissolution aqueuse de sel de come de cerf. On lave A plusieurs reprises, dans de l'eau distill~e, le carbonate de baryte qui s'est precipite', et on le fait se'cher. Un grain de ce sel est traite comme les autres medicaments antipsoriques, c'est-A-dire rkduit d'abord au millioni eme degr'~ d'att~nuation sous forme de poudre, apres quoi on le porte successivement, en dissolution, j usqu'au dUcillioni~me degr6 (X) de dynarisation. On imbibe de cette liqueur m~dicamenteuse deux pe-tits globules de sucre, qui, meIls avec un peu de sucre de lait en poudre, forment une dose dont 1'action salutaire dure bien au delA de quarante A quarante-huit jours, lorsque la substance a ete' choisie parfaitement homoeopathique au cas pour lequel on l'administre. La baryte est d'un grand secours dans une multitude de circonstances, et surtout lorsque les maladies chroniques qu'il s'agit de guerir olfrent poursympt6mes pr~dominants cei.ix qui suivent: Disposition A pleurer; anxiet6 an sujet d'affaires domestiques; mal de tate ir-znediatemrentý an-dessus des yeux; disposition de la tete & se refroidir; eruption A la BARYTA CABBONICA. 481 tote; calvitie; eruption sur les oreilles et derriere; boutons derri~re les oreilles; 6ruption au lobule de l'oreille; bourdonnements et tintements d'oreilles; pression dans les yeux; inflammation des yeux et des oreilles, avec photophobie; suppuration des paupk~res; toiles d'araignee et taches noires devant les yeux; trouble de la vue; qui ne lui permet pas de lire; aveuglement par la lu-- mi~re; croi~te au-dessous du nez; eruption A la face; secousses isol~es dans les dents; Mlancements bruidants dans une dent creuse, lorsqu'on met dessus un corps chaud; secheresse de la bouche; soif continuelle; rapports apres avoir mange; rapports aigres; a/flx d'eau it la boucke; naus~es habituelles; pesanteur d'e'slomzac, mlme apres avoir mang6; douleur d'estorac A jeun et apres avoir mange; douleur d'estomac quand on touche A 1'&pigastre. Selle difficile, marronnee; selle dure et insuffisante; envie d'uriner, et emission frequente d'urine; faib/esse des facult~s g'nitales; flueurs blanches imrnudiatement apres les r~gles; coryza; secheresse fatigante du nez; toux pendant la nuil; engouement muqueux de ha poitrine, avec toux, pendant la nuit; battements de caeur; douleur au sacrumn; raideur du sacrum; raideur de la nuque; elancements dans la nuque; douleur dans le muscle deltoide, en levant le bras; engourdissement du bras, en se couchant dessus; engourdissement des doigts; tiraillements et d~chirements dans les jambes; ulceres aux jamnbes; sueur fe1ide des pieds; gonflement douloureux au gros orteil; tressaillements du corps dans la journee; pesanteur par tout le corps; d~faut de force; faiJ)Iesse g~ne'rale; grande disposition A se refroidir; verrues; d lire pendant le sommeil; convulsions dans les muscles du corps entier pendant la nuit; sueurs nocturnes. Les sympt6mes marque's d'un * appartiennent A 1'ac6 -tate de baryte. 1. 31 AR 482 MALADIES CHRONIQUES. J'ai reconnu. que, pour calmer les effets par trop vioIents, de cette substance, ii fallait faire- flairer une disso-. lution de camphre, et que flairer une dissolution tr~s-. dynarnisde de zinc apaisait ceux qui e'taient par trop g~nants. Abattement, nulle envie de parler. Abaitemenit et maisanthropic (Neumann) Misanthropic. Caractre ombrageux; en marchant dans, la rue, ii craint que, les passants ne pensent mal de I ui, ii. ne. regar de personne, et ii a le corps couvert de sueur. -Disposition ht la tristesse. Tristesse cti iqui~tude; ii est assailli d'une foule d'idde satiristantes sur P'avenir, ct se croit abandormn6 de tout le mnonde, le soir (an bout de tivente-cinq jours). 'Ii est assailli tout ht coup d'un pressentiment funeste, par exempie, qu'un ami cher est atteint d'une maladie mortelle. *La moindre chose Iui cause des soucis. *I1 esi soup~onneux et plecm d'inqui~tudcs. I O,- * Elle sc tourmenie pour des choses qui jusqu'alors lui avaient 6) parfaitement indifl'~rentes. Soucicux et facile A cifrayer; h la mnoindre cause ii. s'effraie, et les jambes liii manquent. Irr&~solution extrlme. 11 he'sitc longtemps entre des projets oppos6s (au bout de plusicurs jours). Dans la journ~ee die forme le projet de faire une chose le soir; mais, le moment arrive', cue ne sail plus h quoi se r~soudre. 15i. -' Toute confiance en soi-m~me a disparu. Grande timidite' et pusillanimit. Dt~sespoir; elle, se croit sur le point de mo urir, et pleure (du septi~rne au dixicrne jour). Timidite iet frayeur (Neumann). Grand ennui, et mauv'aise humeur. t)O. - Mauvaise humeur; tout le contrarie. Nulle envie de jouer, chez les entlants (N)eumann). 'Mauvaise humeur, morosit6, incapacit6 de travailler. Mauvaise humeur, hiumeur querelleuse. BARYTA CARBONICA.48 483 Disposition 'a se f~icher pour des riens (sur-le-champ). i5- Acc~s brusque de cohwe passage~re, portee jusqu'ai la fureur et m~me aux voies de fait, pour la moindre chose (au bout de, plusieurs jours). CaietA qui d~g~n~re en p6tulance. DMaut de m~moire (au bout de seize heures). Grand d6faut de in~moire: ii ne saiL plus ce qu'il vient de dire (au bout de vingt-sept jours). Perte de la me'n'toire: le mot lui 6chappe au moment de s'en Servi)' 50. - 11 lui arrive souvent, au milieu d'une conversation, de ne pas pouvoir trouver un mot fort ordinaire. L'enfant est inattentif h ses legons (Neumann). La tate est abasourdie. *La tate est embarrass6e. Ittourdissements, le matin, en s'dveillant, et toute la matin~e (le vingt-septi~me jour). 35. - La thte est entreprise, en se tenant assis; sympt6me qui se dissipe en allant au grand air (le vingltheme jour). La tate est entreprise, sensation qui s'6tend vers les tempes et le front. Pesanteur et -abasou~rdissement de la tedte. La tote est entreprise et lourde, le soir, avec somnolence; elie tombe toujours en avant; mauvaise humeur et lassitude (apr~s quaran te-six j ours). btourdissements, avec, tension an front et dans les yeux, surtout dans les angles internes. 40. - b~ourdissemenis, qui obligent de s'asseoir et de se retenir, avec naus6es. Vertige. Vertige, le matin, apr~s s'6tre lev~ee, avec malaise h 1Pestomac et tendance ht la syncope (du huitiIeme au onzieme jour). - Verlige, avec naus~es, en se baissant. Vertige, avec rual de tate, en se baissant (an bout de vingt-dinq jours). 15.- Vertige, en se redressant apre's s'tOtre baiss6. Vertige, en montant l'escalier. Vertige, pendant les mouvements du corps. Vertigre subit en levant les bras (le douzie'me jour).M1al de tate, le soil': Ie moindre bruit retentit (lans le cerveau (le cinqui~me jour). 4 8A' 8MALADIES CHRONIQUES. 5i0. - Douleur pressive dans la tempe gauche (au bout de quelques jours). Douleur pressive dans la moiti6 droite du cerveau, depuis la nu(pie jusqu'h la bosse frontale (au bout d'une hieure et deemie). Pressionc dans le cerveau, au-dessous du vertex, qui se dirige vers l'occiput, en s'6veillant, avec raideur de la nuque. 4 Douleni pressive sourde dans Fos occipital, depuis les vert~bres du con, derriýre l'oreille droite, jusque dans le parifta1; i' quatre heures lu soir; elle revient les jours suivants, h la meine heure. 6 Pression sourde, stupetiante, au front, imrnmdiatement au-dessus de la racine du nez. -. Pression douloureuse au front, imrn'diatement au-dessus de 1'ceil droit. Douleur pressive au front, de dedans en dehors (le douzi~me jour). 'Pression de dedans en dehors 'a la tempe gauche (au bout de deux heures et demie). Douleur pressive de dedans en dehors par tout le front, surtout cans les orbites, qui augmente beaucoup en redressant la tate, et ccsse en se baissant (au bout de dix heures). 'Violente pression dans toute la t2te, comme si elle allait dclater; forte surtout dans les bosses frontales et au-dessus des orbites (au bout de quatre heures et demie). 60. - -Pression avec pesanteur dans le cfoW droit de la partie ant6 -rienre de hI tat'e. Sentiment de pesanteur dans tout 1'occiput, surtout pr~s de la nuque, avec pression, mais sans rapport avec le mouvement (au bout. de quatre heures). Sentiment de tension dans toute la peau du front, en sortant de table. Tension avec ardeur sur un petit point de Pos pari6tal gauche (al bout d'une hieure). Serrement douloureux de la t te par les c6tes; ensuite dechirement sur un petit point de l'os pari~tal gauche, et plus lard zt gauche, cans Foceiput. C3,.--Vif tiraillement au-dessus de haceil gauche, qui s'etend du nevers Ia leml)e, le soir. Traction soudaine douloureuse depuis 1'occiput, en passant sur l'oreille droite, jusqu'h la mfchoire inf~rieure. Decliirement au vertex. Leger d6chirement sur un petit point de l'os parilial droit. BARYTA CARBONICA. A48 5 Dchirement dans le cR6t gauche de l'occiput, qui dimiinue lorsqu'il renverse la te'te en arri~re. 170. - Dchireinents,par petits acc~s, dans la profondeur du cerveau, derri~re Ioreille droite, qui se renouvellent d6s qu'il pose la main sur la partie. Doulein' rhumatismale Ar lPocciput, avec gonflemnent. des glandes (10 la nuque. Tressaillement profond dans la tempe, se dirigeant YO1's l'orlbite et P'ceil du c60*16 gauche. IEAancemeiits dans la ta~te, qui commencent de suite 'a la chaleur du po~le. 75. - Forts e'iancernents, plus ou momns vifs, dans toute la tate (le. troisi~me jour). Elancements dans les co~t~s de la tate, aussi apr~s le diner et lo soii', oii s sont plus fort s (dans le c ^t ' gauche. hlancernents sourds 'a la tempe droite, en ba~illant. h1ancements sourds, dans le c6t6 gauche de la ta~te, depuis l'occiput jusqu'h' la bosse frontale, ou alternativement, tant6t ici, tant6t la. Violents 6iancements dans le cerveau., avec chaleur et fourmillem ent dans ia teAte (au bout de quinze jours). 80.- Petits, mais forts e'kincements dans ia bosse frontale droite, de dedans en dehors (au bout de neuf heures). IDancernent pressif au synciput, qui se r~pand dans touto la e~o chaque fois qu'elle s'expose au soleil. 1Ellancement distensif, qui commence au cot6 gauche de la te'te, parcourt toute ia partie gauchiede P'occiput, et so termine aux vert~bres du cou (au bout do neut heures). t1ancements, qui deviennent plus forts par moments, dans inapophyse mastoide gauche, sur une petite place, qui ost ensuito fort doulour-euse, priucipalernent quand il y touche et qu'il tourne ia tote. 1lancernent brcilant dans ia. tempe gauche. 5.- Battement, avec 6lancement, dans le c6t(-, gauche de ]a htoe (le soptiý.me jour). Battements hIi occiput, jusque dans les bosses frontales, 10 5Oi1' (le chiqui~me jour). Violents battements profonds, "a ln partie ant~rieure de ian tet, on se baissant (au bout de trente jours). " Douleur foujilante au front et aux tempos. " Douleur fouillante ('Inl partie sup~rieure et h ia partie anti'rieure BARYTA CARBONICA. 487 110. -, Eruption dans le sourcil droit, qui cause une douleur lancinante quand on y touche. Les yeux sont douloureux. Violentes douleurs dans lNeil gauche, qui s'dtendent de I hi la tempe et jusque dans Poreille (au bout de vingt heures). * Les yeux font mal et sont fatigu~s; ii y yprouve de la pression. * Pression profonde dans les yeux, qui s'aggrave quand ii fixe un point, quand ii regarde en haut on de c6t6, rais diminue en clignant des paupi~res ou regardant en has (au bout de plusieurs jours). 51. * - Pression continuelle sur les yeux. *Douleur sourde dans l'ceil gauche, apr~s une douleur vulsive dans la tempe et Porbite gauches; ii semble que l'Pil soit sur le point de pleurer, avec une sorte de faiblesse qui oblige "a le fermer souvent; la meme chose arrive enfin h Neil droit. Pression dans 1'angle externe de l'ceil, comme s'il y avait un grain de sable. Pression dans les deux yeux, avec prurit, corme s'il y avait de la poussi~re. Douleur rhumatismale dans les yeux. 120. - Vulsion drchirante dans la paupi~re superieure droite. Elancement vulsif dans P'angle externe de Nceil. Elancenent h travers la paupibre sup6ricure gauche. Prurit au bord de la paupiere supdrieure. Prurit dans les geux. 1,25. - Prurit, ardeur, pression, sentiment de cuisson et de s6cheresse dans l'ceil. Chaleur s~che et pression dans les yeux. Ardeur dans les yeux, quand ii regarde avec application. Ardeur dans les angles internes des yeux, qui larmoient beaucoup. Une sorte d'ktincelle br lante passe du bord sup~rieur de F'orbite droit jusqu'ai la racine du nez. 130. - Rougeur inflanmatoire A l'int~rieur des paupi~res. Rougeur du blanc deNl'aeil, et petit bouton blanc dessus, pr~s de la corn6e. Rougeur du blanc des yeux et larmoiement. Gontlement des paupi~res, le matin. Les yeux sont gonfl~s le matin. 155. - Du pus au.bord des paupi~res, surtout le matin. Collement des paupi~res, aux angles externes, la nuit. 488 MALADIES CHRONIQUES. Suppuration des yeux. Difficulte d'ouvrir les paupieres, le matin. Les yeux se ferment, le soir, au cr6puscule. 140. * - Alternatives brusques de dilatation et de resserrement des pupilles, qui paraissent non pas rondes, mais anguleuses (au bout de cinq minutes). * Pendant quelques minutes, tout lui parait comme couvert d'un voile lorsque, au milieu d'une douleur pressive dans les yeux, elle les ferme, et appuie un peu la main dessus. I semble y avoir un voile devant les yeux, le matin et en sortant de table. La vue s'obscurcit souvent. Taches noires devant les yeux (au bout de vingt-quatre heures). 145. - La 1uniire de la chandelle est entourde d'une aurdole irisde. Dans 1'obscurit,, iA voit passer des etincelles devant ses yeux. Ihtincelles devant les yeux, avec ddchirements dedans. Douleur tiraillante dans les oreilles. D6chirements de dedans en dehors a l'oreille gauche. 150. - Dichirements, avec tIrebration et traction, dans les os de l'oreille droite. DWchireme tts derribre l'oreille droite. ] lancements profonds dans P'oreille gauche. Forts 6Mancements continuels dans l'oreille, pendant deux jours (au bout de vingt-huit jours). Violents &Mancements, "' crier, plusieurs fois dans la journde, sous l'oreille droite, pres de la branche de la mAchoire (au bout de vingt-quatre heures). 155. - Thrdbration dans P'oreille droite, si violente qu'elle en crierait volontiers. Battements dans l'oreille (gauche), sur laquelle il dtait couch6 pendant la nuit. Battements et pression dure, aprýs rminuit, dans le fond de l'oreille droite, sur laquelle il tait couchi, puis, en se retournant sur P'autre cWt, dans l'oreille gauche. Battements dans l'oreille gauche, quand il se couche dessus. Prurit dans les oreilles (au bout de vingt-quatre heures). 160. - Fort prurit dans IIoreille gauche. Fourmillement et tressaillement dans 1'oreille gauche. Douleur fourmillante dans I'os do 1'oreille droite. BARYTA CARBONICA. 1, o Eruption aux oreilles. La glande, sous 1'oreille droite, est gonfhle et douloureuse au toucher. 165. - Craquement dans 1'oreille, en iuarchant pesamment, en avalant, en 6ternuant, etc. Craquement dans une oreille, en avalant, comme si elle se brisait. Craquement dans les deux oreilles en avalant. II 1ie peut se coucher sur loreille gauche, sans y 6prouver des gargouillements, qui s'6tendent jusqu' la xlroite, et qui l'empechent de dormir (au bout de onze jours). PWtillement dans les oreiLles, la nuit. 170. - Bruit etourdissant dans les oreilles (an bout de deux jours). Tintement dans les oreilles. Tintement d'oreilles fort et prolonge. Bourdonnernent et bruissernent dans les oreifles (an bout de vingthuit jours). Fort bruisserent dans les oreilles, le soir, semblable ' un bruit de cloches on d'ouragan. 175. - Retentissement dans 1'oreille, quand ii se mouche avec force. Rdsonnance dans1'oreille,m~meen respirant (an bout dedeuxjours). Duret6 de l'ouie (le premier jour). Il lui semble avoir l'ouie dure. Elle croit avoir le nez gonfl6 et coild int~rieurement. 480. - Grattement au nez, des deux cotis. Ardeur sur un petit point du dos du nez, comme s'il y 6tait tombx une goutte de graisse chaude. Saignement de nez, plusienrs fois par jour (an bout de vingt-quatre heures). Firdquents saignenents de nez. Saignements de nez frequents et abondants (an bout de vingtquatre heures). 185. - Saignement, de nez, le matin, dans le Lit; le sang est vermeil. Chaque fois qu'iI se mouche, ii rend un jet de sang. IL saigne ais~ment du nez en se mouchant et en se debarbouillant. L'odorat est tr~s-sensible. Elancements vifs "' la face. 190. -" 'Elanceinents douloureux dans ]a face. Tressaillement dans le c6t6 gauche- de Ia face. Fournillement dans la joue gauche (le premier jour). Sentiment de tension dans toute La peau de la face. 490 MALADIES CfRONIQIES. "Tension dans la face, qui tire les paupi~res en bas, avec tendance A cracher. 495. - * Sentiment de tension dans toute la face, avec digocit et selles diarrhiiqies (au bout d'une heure et demie). 11 semble que la peau de toute la face soit couverte de toiles d'araignees. Toute Ia peau de la face est le si6ge d'une sensation extremement d~sagr~able, qui s'6tend au cuir chevelu et surtout ' la region~temporale; il semble que quelque chose s'y trouve col. et tendu avec force; en m~me temps, ii 6prouve un sentiment de froid A la face. Sensation d'enflure i' la face. " Sensation semblable A celle qui r6sulterait d'une forte enflure de ia face, qui cependant est peu gonflie, quoique les rides, d'ordiniaire profondes, aient presque enti~rement disparu, et que le visage paraisse lisse, pendant quelques heures (au bout d'une demii-heure). 200. - Conflement de la joue gauche et de la rdgion situ6e derri~re loreille, avec douleur dans la tempe (au bout de trente jours). *Sentiment de chaleur Ch la face, sans rougeur. Chaleur et rougeur frdquentes d'une joue, P'autre e'tant froide. Rougeur de la face, le soir (le douzi~me jour). Forte rougeur de la face, avec 16vres pourpr~es (sur-le-chiamp). 205. - Une place seche et rugueuse sur ]a joue droite. Petits Ioutons au visage, semblables Ac des furoncles, rnais sans douleur. Les l6vres sont slches, le rnatin, au sortir du lit. Sentiment de s~cheresse aux l6vres ct A l agencive, qui ne se dissipe pas en buvant. Ardeur sur un petit point de La partie rouge de La 1vre infarieure (le dix-sep'iUme jour). 240. - Sentiment de gonflement A la lvre supirieure. Sensation dans ]a 16vre superieure, comme si elle allait se gonfler; avec. sentiment, A la face interne de La l~vre et au palais, semblable it celui que causerait une brillure ou une duret6. Conflement de La lvre sup6rieure, avec douleur cuisante. Fendillement de la l6vre infdrieure. Gerqures brtlantes h La lavre infdrieure. 215. - Amas de petits boutons pruriteux, avec un fond rouge, audessous du coin gauche de La bouche. - BARYTA CARBONICA. 491 Une ampoule 'a la hwre inf~rieure. " Large bouton sous-cutan6 A la 16vre superieure, qui est fort douloureux au toucher. " Bou ton, plein de pus, au coin droit de la bouche, qui est douloureux au toucher. Pression sous le menton, qui augmente quand on touche la partie, ou qu'on remue la m~choire inf~rieure. 220. - II ne peut fermer la mAchoire sans ressentir une grande douleur dans l'articulation. Secousse dans le cot^ droit de la m~choire inf~rieure. Elancement au milieu de la m~choire inf~rieure. Rongement douloureux dans le c6t6 gauche de la maichoire infdrieure. Les glandes de la m~cchoire inf~rieure sont douloureuses. 2253. - Gonflement des glandes de la machoire inf~rieure (au bout de trente-neuf jours). Mal de dents, le soir, dans le lit, et non pendant la journ~e (au bout de huit jours). Douleur tensive et lancinante dans toute la s6rie droite des dents. Mal de dents dans une molaire. D6chirerents dans les dents molaires. 250. - Rongements douloureux dans les racines et la gencive des dents molaires. Terebration dans les dents, comme si elles allajent se fendre, quand ii met de l'eau froide ou chaude dans sa bouche. Douleur tiraillante, pulsative, dans les dents, qui s'6tend jusque dans I'oreille et la tempe droite. Douleur pulsative, avec grande sensibilite, dans une molaire du bas, le matin, en sortant du lit. Douleur cuisante tant6t dans une dent du haut ' gauche, tant6t dans une du bas, avec afflux abondant de salive h la bouche; ii ne peut rester couclh6 sur ce cGtW, parce qu'il 6prouve comme un serrement dans la tote et des battements dans l'oreille. 235. - Ardeur fourmillante dans la rang6e inf6rieure gauche des dents (au bout de trente-six jours). Fourmillement desagrdable au bout des dents, le soir (le sixi~me jour). Odontalgie cuisante: elle ne peut pas toucher 'a ses dents. Une bonne dent commence 4 branler; elle cause de la douleur en mangeant, et quelque temps encore apr~s. 492 492 MALADIES CHRONIQUES. (tine dent devient rapidement creuse). 240. - Ffre'quent et abo-ndant saignernent de dents. La grencive saigne, et paralit quitter les dents. Euflui'e et endolorisseinent de la gencive des molaires du haut, it droite; elle a une teinte rougre~Irtre, avec un 6troit bord rouge pres de la dent; en buvant froid, la dent et sa voisine sont douloureuses. Le matin, cue a ]a bouchie conire engrourdie (le troisi~me et le quatrie nie j our). Toute la bouche est pleine de v6sicules enflarnmnes, surtout le palais et I'int6rieur des joues. 245. - La langue est rude le matini, au r~veil; quand ii la frotte contre le palais, efle fait l'effet d'une, dtpe (le trente-unimeni jour). Duret6 sui' un point du milieu de la langue, avrec ardeur quand on y touchie, pendant plusieurs jours (au bout de dix-huit jours). Douleur cuisante au bout de la langue (le quatri~me jour). Ger~ure au bord gauche de la langue, qui cause une douleur cuisante. Douleur sur le c'te' de la langue, comme s'Il y avait de petits bonStons.250. - Petits boutons pointus sur le milieu de la langue. VWsicules cuisant~es au bout de la langue, qui durent longtemps (le 'Sixie'me jour). Une ampoule sous la langue. Langrue tr'&s-charge'e. S&chieresse de ia langrue, le matim, avec Sensation. d'euflure dans lia gorge, en avalant. 255. - g1ancements, semiblables 'a des coups d epingles, dans le palais (le ieuvi~me jour). Sechieressc de la bouchie, le matin, en se levant. Bouche pAlteuse. Beaucoup (le mucosit~s dans la bouche. Craclioternent continuel pendant huit jours (au bout de trente-huit jours). 260. - ' Crachiement continuel, sans nause~es. La bouche est toujours pleine d Iteau, qui remionte de l'estomac (au J)out (1e quator-ze jours). Gratteinent,(lans la gorge, plus fort apre's la d6glutition (le second jour). BARYTA CARBONICA. 495 Apres le diner, grande faiblesse et aversion pour le travail. En sortant de table, il a comme une gaze devant les yeux. En sortant de table, grande -envie d'uriner. Apres le diner, rapports incomplets, suivis d'une douleur constrictive spasmodique h l'estomac (le septibme jour). 315.- Eructation, avec douleur cuisante ' a'estomac, jusqu'W ce qu'il survienne des rapports insipides. Fr6quents rapports. Rapports continuels. Rapports, depuis I'aprbs-midi jusque fort avant dans la nuit, qui l'emp'chent de s'endormir (au bout de quarante jours). Eructations, qui l'6veillent de bonne heure (au bout de quarantedeux jours). 320. - Beaucoup de vents par le haut, I'aprbs-midi (au bout de vingtcinq jours). Eructations sans goth (au bout d'un quart d'heure). Eructation, avec goth pAteux et afflux de salive' 'a la bouche, sans nausbes. Violents rapports, avec pression A l'estomac. Eructationsfreiquentes, le matin (le dix-neuvibmejour). 3525. - Fr6queints rapports un peu amers. Rapports acides, tous les jours, deux heures aprIs la sortie (le table. Rapports rances. Soda, 7a la suite d'un rapport. Regurgitation d'eau douceAtre ou arnmre aprds le diner. 330. - Violent hoquet, avant midi et apris avoir mange. Hoquet. Malaise, le matin, 'a jeun, avec battements de coeur et anxiWt-. Malaise le matin. 'Sentiment de nausdes dans l'estomac. -55. Envies de vomir, avec malaise. 'Envies de vomir, en marchant, sans afflux de salive; elles augmentent en appuyant la main sur l'estomac. Fr~quents vomissements de mucosit6s. Douleurs d'estomac. Sensibilite au creux de l'estomac, oii, en marchant pesamnent, chaque pas retentit d'une manibre douloureuse. 540. - Pl6nitude dans l'estomac, au sortir de table, comme s'il avait trop mang6. BABYTA CARBONICA. 497 'Douleur tiraillante Sulbite au creux de 1'estomac, de temps en temps. Dechirement tiraillant au creux de l'estomac, avec sensation d'un corps lourd, en se redressant, apr~s s'etre baiss6 (au bout de dixsept jours). Sentiment de faiblesse dans 1'estomac, qui cesse apr~s avoir mang6. 5360. - Ardeur A la r6giou de l'estomac, apre's midi. Sentiment de froid et de vacuitý dans l'estomac. Violents e'1ancements sourds dans I'hypocondre gauche. Douleurs sous les c6tes droites, avec froid aux mains et aux pieds, chaleur et rougeur aux joues (au bout de deux jours). Douleur pressive a la region du foie, plus vive pendant le mouvement et surtout quand on appule les mains dessus. 565. - *Touleur pressive sur une petite place de l'hypocondre droit, seulerent en inspirant, et surtout en faisant une inspiration pro - fonde; Pendroit est douloureux aussi quand on appuie dessus (le second jour). Douleur tensive, qui part du dos, et se porte en devant sous les c6tes droites, en se levant de son siege et se baissant (pour ramasser quelque chose). Court 61ancement sous l'hypocondre droit, sans rapport avec la respiration (au bout d'une demi-heure). Douleurs de ventre, si vives qu'elles font rentrer l'ombilic, et obligent i- se ployer en deux, le soir. be mal de ventre emp~chel de dormir la nuit, et revient d6s qu'il fait le moindre mouvement (au bout de vingt-sept jours). 170. -- Le mal de ventre est soulag6 tant "t par des rapports, tant6t par des applications chaudes. Sensation drsagr'able dans le baut (Lu ventre, comme avant le ivoiuisseinent. Pldnitude du bas-ventre (au bout de dix-neufjours). Gonflement du bas-ventre. Gonflement douloureux dau bIs-ventre. )i75. - Sentiment dans le bas-ventre, comme s'il y avait quelque chose de gonfl6. Ventre dur ct tendu. Tension du bas-ventre, (ont les te'guments sont sensibles au toucher. I. 32 4,~98 MALADIES CHRONIC1UES. Pression dans le bas-ventre, au-dessus des pubis, le matin, au lit, 'tant couchd sur le dos. Pression dans le cOt6 droit du ventre, le matin, au r'veil, dans le lit; elle cesse aprbs le lever. 580. - Constriction sur une place de la largeur de la main au c6tW gauche du haut du ventre (e second jour). * Douleur constrictive soudaine dans le bas-ventre, au-dessus de la syrnphyse pubienne, qui s'aggrave par moments, et disparait peu h peu (au bout de cinq minutes). *Violente douleur resserrante subite a la region du colon transverse, comme si un vent y pressait avec force. Pincement dans le ventre, avec nausdes. Pincement autour de 1'ombilic, au moindre mouvement, la nuit, 6taiit couclh6, et le jour 6tant assis; une emission de vents dinmnue la douleur, qui cesse tout it fiit en marchant (au bout do Vingt-sept jours). 38-. - Pincement aulour de l'onbilic, plus quand ii se tient assis que pendant le mouvement. Mal do ventre pin.ant, qui se orepand de haut en bas dans l'ablolnen. *Pincement au haut du ventre, sur une petite place, immddiatement au-dessous de l'hypocondre gauche, qui augmente par la pression du doigt (au bout d'un quart d'heure). Tranchliees dans le ventre, la nuit. Tranch6es douloureuses dans le bas-ventre, surtout autour de loinbilic, le soir (le quinzi~me jour). 390. - Tranch~es dans le bas-ventre, la nuit, avec pression sul, Ic rectum; douleur diductive dans lesintestins, et pidnitude audessus des pubis, comme si le ventre aflait dclater; ensuite selle, d'abord dure, puis liquide, avec grands efforts, q-ui diminue Ie mal de ventre et laisse des cuissons i I'anus (le second jour). * Violent mal de ventre, comme si ]a diarrhie allait venir, que des borborygmnes bruyants ne diminuent qu'un instant. * Sensation, dans le bas-ventre, comme si la diarrh6e allait venir. avec frisson. * Spntiment d'anixiete, avec immobilit6 et inqui~tude 6 la rdgion. lonbaire; sorte de tenesme, soulag6 un instant par des vents et dls dructations; ii survient enfin une selle molle. Plusieurs tranch~es tiraillantes dans la partie gauche du haut du ventre. BARYTA CARBONICA.49 499 395.- Douleur tiraillante profonde dans le bas-venire, qui desbeudo le long de 1'aine droite (le second jour). Un 6lancement dans le c6te' droit du ventre et en rni-me temps dans le sacrumn (le second. jour). klancementsisoudains au-dessous de P'ombilic (le quatrinme jour). Elancements dans le c6t6 droit du ventre, pendant le hoquet, enD tourniant le corps, bAillant et respirant profond~inent, non ent marchant. Quelques v'ifs 6lancements soudains dans le c6t6 droit du ventre, qui la feraient presque crier. 4100. * - Un violent e'iancement soudain de P'aine droite, dans le xeiitre, qui la fait sautei'. Douleur cuisanite 'a l'ext~rieur du ventre, quti part du sacrum. Douleur pressive ht la partie ant6rieure du ventre, dans les muscles, surtout le soir;ý elle augmente jusqu 'it devenir insupportable en marchant, cesse biento~t en restant assis ou. couch6', mais reparalt de suite par ]a marche (au bout de vingt-quatre heures). Pression, de dedans en dehors, 'a l'anneau inguinal, pendant Ie mouivement et en allant ht la selle. Prurit 'a l'endroit d'une hernie. 405. - (Inflamnmation de l'endroit ofi existait une liernie) (au bout de trois iours). Les vents causent beaucoup de douleur dans le bas-ventre, et font sortir les h6morroides, qui'deviennent douloureuses quland il s asseoit. *Gargouillements dans le bas-ventre. *Forts gargonillements danis le cor~ps. *Gargouilloments dans le corps, comme s'il renferinait un liquide, quoiqu'on n~ait rienb]u l',apr~s-midi-. 410. - Emission de ven (s fr~tides. Trits-frquente's enviesdWaller ih Ia 'selle. Besoin tr~s-prepsant d'aller iila selle.*Frdquenls besoins dWaller At la selle, quoiqu'il n'y aille pas plus que de coutume, et que les selles soient naturelles. Frf equertts besoins d'ailer a' la selle, avec douleur a' ia r"gion loni - baire, et horripilations 'a la Utc't et aux cuisses, comme dans In dyssenterie;puis selle molle, d de pet its intervalles, la douleur dan s les lombes continuant, avec renouvellernent dA tenesine. 41 ". * -_ Envie d'aller 'a la selle, avec douleur violente dans le ven tre; selle molle, suivie de t~nesme (au bout d'une heure.). ~i00 MALADIES CHRONIQUES. Selle inolle, 'a la suite d'une pressante envie; ii 6'prouve ensuite de l'ardeur et du tinesine au rectum (le premier et le second jour). Selle molle, sans nulle incornmodit6. Selle molle, diarrh~ique sur la fin. 420. - Selle diarrhi~ique, melee de sang, chez un enfa-nt. Selle (le couleur claire. Selle visqueuse. Selle dure, airec ardeur ~ 'anFrus. Selle tre's-dui'e, difticile Cit pousser, avec douleur dans le rectum et mucus sanguinolent. ik2a. - Les selles manquent parfois pendant une journ6e. II rend des vers lomibrics. Un xer loinbric sort avec la selle. Selle (niaturelle) pendlant laquelie ardeur 'al'anus. Aprý,s une (bonn~e) selle, beau coup de vents par, le haut (au bout de queiques heures). 450. - Apri'is la selle, he'norroides suintantes. Hi-morroide gr-osse comnme une noix, qui cause de l'ardeur et des cuissons. Itmission (de sanig par' l'atius, avec gonfiernent du ventre. Fourmnillernent 'a Panus. Mordlication iit 1Panus. 43.-Ardeur h P'anus. Cuisson et ardeur 'a Panus, vers le soir. Cuissoni douloureuse autour de l'anus, comme s'il 6tait edcorcheA (au bout die cinq jours). 1Elaticemen ts dan~s le rectumi, toute la journde, et selle dure. Envie pressante d'urinier; elle ne peut retenir son urine..410. - Fr~(Iuentes emissions d'urine, tousles deux jours (au bout. de vingt-ueut' heures). Augiiieitation de P'urine; elle est oblig&~e de se lever deux fois ]a nuit pour uriner, et chaque lois rend beaucoup d'urine (au bout de dix-neuf jours). Accroissement die la secre'tion urinaire. Emission fredquenite et aboridante d'urine, le matin 4 jeun, sans avoir rien bu. 11 rend souvent do P'urine claire comme de Peau, mnais en petite quantite' I'LLla fois. E i -Imission de P~urine plus rare et momns copieuse, avec ardeur dans l'uretre (le troisie'me et le dix-septie~me jour). 502 MALADIES CHRONIQUES. de coutume; cette fois, elles ont lieu sans les douleursqui les accompagnaient autrefois (effet curatif?). Les rkgles avancent de deux jours. Les regles avancent, et coulent trbs-fort. Pendant les rbgles, pesanteur au-dessus des pubis, dans toutes les attitudes. 475. - Pendant les rkgles, tranchdes et pincements dans le ventre. Pendant les rkgles, douleur contusive au sacrum. Sortie d'un peu de mucus sanguinolent par le vagin, avec battements de cceur, inquidtudes dans le corps, douleurs dans le sacrwun, et faiblesse allant jusqu'l la syncope. DWchirements douloureux, par secousses, dans le pudendum, qui la feraient presque crier (le quatribme jour). Iternunment si violent qu'il laisse apres lui un sentiment de vertige (le premier jour). 480. - Eternuments frdquents, et qui se suivent de prbs, le soir. Obturation du nez. Skcheresse p6nible du nez. Coryza continuel. il se sent le nez bouchd (aubout de quinzejours). Coryzafrdquent, mais qui ne dure gubre qu'une heure. 485. - Coryza qui d6bute et cesse rapidement. Coryza, avec voix grave, creuse, et toux seche, le matin et dans la journme, mais non la nuit. 11 se mouche frdquemrent. Frdquentes envies de se moucher, avec s~crdtion de mucus epais, chaque fois qu'il se mouche; il 6prouve ensuite un sentiment de s~cheresse dans le nez (au bout de huit jours). Ecoulement par le nez d'un mucus 6pais et jaune. 490. - Ilancements dans la trach6e-art1re (le second jour). * Pression immediatement au-dessus du larynx, sans rapport avec la dtglutition (au bout de trois heures). Sensation dans le larynx comme s'il avait respire de la fum6e (au bout de vingt-sept jours). Enrouement, pendant quinze jours. Enrouement, ou plut6t aphonie, pendant quelques semaines. 495. - Voix alt6r6e par du mucus visqueux qui remplit sans cesse la gorge, pendant plusieurs jours; il ne rend son timbre 4 la voix BARYTA CARBONICA. "I,03 que pour peu de- temps en arrachant ce mucus, dont ii ne sort jamais que peu h la fois. ApretW dans la gorge, qui porte 4 tousser (au bout d'une heure). Chatouillement dans la gorge, qui excite sans cesse une petite toux. Toux excit~e par une longue conversation (au bout de trente-cinq jours). Toux, apr~s minuit. 500. - Toux skche, le matin, apr~s la sortie du lit, avec sentiment ensuite comme si un corps dur tombait dans la poitrine (au bout de vingt. jours). Toux s~che, trois jours de suite, provoquee par un claitouillement dans la trach~e-artere, qui ne cesse que la nuit, et aussi un peu apr~s qu'il a mang6. Toux s~che, br~ve, le soir. Violente toux skche, le soir, suivie de faiblesse dans la tote. Coqueluche. "3S. - Toux, avec crachats muqueux. Toux, par une irritation continuelle, avec crachats muqueux. Une toux grasse, avec crachats sales, qui durait depuis un mois, cesse (effet curatif). Pendant la toux, douleur cuisante dans la poitrine. I1 perd la respiration pendant la toux, et en ne toussant pas (le neuvirme jour). 310. - PI6nitude de ]a poitrine, avec respiration courte, surtout en montant, et Mlancements dans la poitrine, principalement en inspirant. Phunilude de la poitrine, avec douleur comme contusive au cc W gauche. Douleurs de poitrine. Les douleurs de poilrine sont diminui~es par des e&luctations et palr des serviettes chaudes. Une pression et un chatouillement dans la poitrine, avec toux seche, cessent (effit curatit). 515. - Douleur piessive en travers de la poitrine, que l'inspiratiof aucgmente, et qui excite ensuite une douleur lancinante sous le sommet du sternum (au bout d'une demi-heure). Elarcements dans le c6te 'gauche de La poitrine (au bout de quatre heures). Violent MIancement dans le c6t6 gauche de La poitrine, en soulevant 95"0 6 MALADIES CHRONIQUES. Engourdissement des bras, en les appuyant sur la table. Engourdissemeni du bras gauche, qui ne cesse qu'a la suite d'un frottement prolong6. 570.-* Tiraillements'douloureux dans tousles os longs du bras, droit. Tension a et la' dans les bras, toujours sur une place peu -tendue (le second jour). Enflure du bras droit, avec douleur des glandes axillaires. * Douleur sur un petit point de l'Iiumdrus. Douleur sur les os du bras, comme s'il allait y survenir un gonflement. 375. * Douleur comme contusive au milieu de Mhume'rus gauche. Douleur, comme h ]a suite d'un coup, sur le cubitus gauchle. Douleur, comie "a ]a suite d'un coup-, an coude. DWchirement vulsif dans le pli du bras droit. Tressaillement dans he pli du bras gauche. 580. - Ddchirement douloureux depuis le milieu de l'avant-bras gauche jusqu'au poignet. * Traction douloureuse profonde dans l'avant-bras gauche, pendant le repos et le nouvement (au bout d'une heure et demie). *Douleur contusive, qui s'aggrave par acc~s, surle dos de l'avantbras (an bout de plusieurs jours). Douleur dans l'avant-bras et ha main, que le mouvement dissipe et le repos fait reparaitre. Tension et traction dans le poignet ou sur d'autres points du bras droit. "85. - Traction dans le poignet gauche, qui remonte jusqu'au milieu du bras. *Lents tressaillements on douleur au cotW interne du poignet, le matin, kaint coucbd dans le lit. * Douleur vulsive, saccad~e, an cotW externe du poignet. Douleur serrante A la main. Douleur compressive, en forme de crampe, dans le poignet droit (an bout de troig henres et demie). 5)90. - Douleur ddchirante subite an poignet. WDchirements dans l'articulation de la main, jusqu'au bout des doigis. 1lancements sourds dans le poignet gauche, que le mouvernent diminue. Douleur de luxation surhe dos de Ia main. Les mains tremblent en 6crivant. 508 0MALADIES CHRONIQUES. avec la m~ine douleur que si elle allait se briser, en marchant. Ardeur aux fesses. Doulcur tractive a la fesse droite, comme si l'on tirait les chairs. 620. - Violents 6lancements dans la fesse. Prurit lancinant dans les fesses. Petits furoncles aux fesses. *Diclhirements par acces dans la fesse droite. Beaucoup de crampes dans les jambes. 625. - Tension dans les jambes jusqu'a P aine, comme si les tendons 6taient trop courts; plus forte en se tenant debout, cessant lorsqu'll se couche (le trente-septi~me jour). Tension et tiraillerent dans les jambes, qui dininuent par la marche (au bout de seize jours). Tirailleinent et tension dans lesjambes, jusqu'au talon, que la mar'che soulage un peu (au bout de quinze jours). Tiraillements de haut en bas dans les jambes, qui persistent surtout longtemps et avec violence dans les genoux, 'mais qui ont lieu aussi dans les autres articulations,7les fesses, les aines et les mall~oles. Doule'ur tiraillante de /iaut en bas dans la jambe gauche. 630. - Lassitude dans les jambes, le matin, telle qu'iI semble pr~t ii s'affaisser sur lui-meime (le dixi~mne jour). Lassitude dans les jambes et le coude-pied, en se tenant assis, avec (ouleur ft la face post~rieure de la cuisse, qui s'aggrave eii posant le pied Li terre. Sentiment de pression, de dehors en dedans, dans le pli de I'aine droite. Ardeur dans le pli de P'aine, en se tenant assis. Traction au cote ant~rieur de ]a cuisse, de haut en has, que hIc marche diminue (le vingt-septi~me jour). 0315. - Douleurs rhumatismales dans la cuisse droite, le mafin, en se levant, que la chaleur du lit diminue (le dix-neuvi~me jour). Tiraillements de haut en has au cCt6 externe et ant6rieur de la cuisse, sous Ia peau, jusquItau genou, en marchant (au bout de sept heures). Violent Mlancement dans la cuisse droite, qui permet h peine de marcher (au bout de quatre jours). Coup tel, dans la cuisse, au-dessus du genou droit, en se tenant debout, qu'il se croit sur le point de tomber en avant. 0. - Violente douleur contusive au milieu de la cuisse droite, qui BAIYTA CARBONICA. 5 09 s'etend peu h peu dans tout le mnembre, et dure depuis I'apr~s-midi jusque vers minuit. Tressaillerent dans La cuisse au-dessus du genou droikViolent prurit aux cuisses, La nuit aussi (au bout de onze jours). Dans le genou droit, parfois une douleur rapide, instantande, semblable A un coup de couteau, qui paralyse La jambe. Douleur au cat6 interne du genou gauche, en soulevant et appuyant Le membre, pendant La marche (au bout de plusieurs heures). 6i45. - *Douleur pressive dans le genou gauche, surtout au c6t6 interne, en se tenant assis, qui, par l'extension du membre, d6 -gSn@re en un sentiment de sourde pression.. Douleur rhumatismale au cR6t interne du genou, jusqu'au milieu de La jambe, qui cesse en marchant, et revient en s'asseyant. DWchirement sous La peau, kc partir du genou, ein marchant (au bout de sept heures). D ouleur lancinante dans les genoux. Vifs diancements au c6t6 interne du genou gauche, soudains et qui font sauter. 650. - En montant un escalier, des 6lancenents violents passent. tout h coup dans le genou droit, et y laissent une sorte de paralysie douloureuse, qui ne se dissipe que lentement. Ardeur secante dans La rotule droite. A lajamnbe, surtout dans Le tibia droit, douleur paralysante, qui diminue en posant Le membre sur une chaise. Tension dans Les jambes, en descendant d'une hauteur (au bout de seize jours). Tension dans les muscles des molLets, comme s'ils e'taient trop courts (Le quinzi~me jour). 4:i5. - Crampe dans Les mollets, en 6tendant La jambe. DouLeur tiraiLlante, qui semble avoir son si~ge dans Les os de la jambe; Le soir, en se tenant assis, ii est oblig6 de se lever et de miarcher. TiraiLlements douloureux sur un petit point de in jambe gauche(au bout d'une demi-heure). T'ressaillement dans Le moLlet droit. Fourmillement dans le mollet gauche, comme aprs lFengourdissemnent, 6tant assis. -. 11 senbie qu'un air froid lui passe sur les jambes, jusqu'aui maildoles. 312 MALADIES CHRONIQUES. mir pendant plusiours heures (au bout de vingt-neuf jours). Prurit ýA et 1'i, qui tant6t cesse et tant~t ne disparait pas, quand on se gratte. Prurit ed et la", et vive doulcur en se grattant. 710. - Boulons en beaucoup d'endroits, par exemple aux bras, aux hanche~s, au nez, 4 la lkvre supe'rieure, au front, etc. Une petite plaie gue'rit difficilement; par exemple, un doigi d'ofi P'on avail retir6 une e'charde, ne gu~rit pas; ii y edprouve des battemients, qui l'empe'chent de dormir la nuit. 1l est tre~s-sensible au froid (au bout de douze jours). 11 so, refroidit aisement, et contracte alors surtout une angine. Angine par l'effet d'un refroidissernent; douleur aigiuh, lancinante, en avalant (au bout de sept jours).j 7I~ - Aller au grand air lui est p~nible; mais plus ii y reste, micux ii se trouve. Mal do tote apre's s'e~tre promen6. Apr~s une promenade (habituelle), mal de ventre, puis sueUr' 6puisante la nuit (au bout de cinq jours). Enmarchant au grand air, froid au pied droit et tension dans le mollet. Une petite promenade le fatigue beaucoup; ii est oblig6 do dormir do su ite. 720. - Grvande faiblesse, accablement tel qu'il &'affaisse presquie stir lui-me~me, 'a huit heures du soir. C'est e'dant couchde qu'il supporte. encore le mieux la faiblesse, qui se mianif'esto la plupart du temps comme pesanteur. *Grande faiblesse; ii voudrait toujours i'tre couclid ou assis. " D~aut do force et d'd'nergie:dobout, los genoux flchissent, I epine du dos est douloureuse, surtout ht la rdgion lombaire, com-me s'il avait farit une. longue course ht cheval; ii dprouve un malaise gdne'ra1; ii voudrait rester toujours assis ou mioux encore couch6; 11 aime mioux mnarcher quo do se tenir debout.' Trembleinent par tout le corps, le matin, en so levant. 725i. - Beaucoup (de bWilleinents, tous Los matins. Frd'quenls et grandIs bii~ilioments. BAIillerneiits fr~queiits, dans lesquels les larmes vienuent au x yeux. BA-illeme.Dts, penldiculations et envie do dormir. Gr'ande envie do dorinir, apre~s le diner, tous los jours. *730. - Grande envie de dormiir, le soir. *Envie do dorinir irresist~ible. BARYTA CARBONiCA.51 5 1 13 * Lassitude, qui porte h dorm-ir pendant la matimie. *Elle ne peut vaincre le sommeil dans l'apre's-mnidi, et cligne sans cesse des yeux. 11 s'endort tard, le soir, et dort ensuite d'un sommeil fort agit6, avec raves. 735. - li ne pent dormir de toute la nu it. Insomnie, la nuit, parce qu'il sent une grande chaleur. 11 se reveille. souvent la nuit, toutes les heures. R~vei1 frqxient la nuit; 1'enfant appelle ses parents. Quoiqu'il se soit couch6' fort las et ayant envie de dormir, le prem-ier sornmeil est fort agited et souvent interrompu; ii se riveille fre~quenmnent., sans cause. 740. - *11 s'6veille la nuit plus souvent pie de coutume; ii a chaud et se d6couvre; les pieds lui font mal, cornie s'iI i'tait rest6 longtemps debout; ces sympt *4mes disparaissent en se levant et inarchant. La nuit, frequents tiraillernents dans loreille. Pendant le sommeil du matin, la salive lui coule de la bouche. De violentes tranche'es le re'veillent irers minuit. Douleurs dans les jambes, la nuit, comme s'il avait trop march6 ou danse. 745. - Disposition 'a la syncope, la nuit; elle vomit beaucoup, et le lendemain elle a encore des nause'es (la seconde nuit). Anxidt6 le soir, dans le lit. Envie de pleurer, la nuit. Liger d~lire et stupeur, la nuit. be matin, en s'6veillant, ii est comme 6tourdi. 750. - Le sommeil de la nuit ne Pa pas repose'; il est coinme brise', ai la tote douloureuse, ei l) Aille sans cesse (an bout de quatre heures). *En s'6veillant., le matin, il ne se sent pas rafralichi par le sommeil; les membres sont las ct comme brisis; il 6prouve du miniux api'~s s'd~tre lev6. Re'vespresque toutes les nuits. Ralves confus, pendant plusieurs nuits; le matin, en se levant, il a besoin de quelque temps pour reprendre ses sens. 750.- Rlves confus et entremetM's. 'Roves vifs et monstrueux. Ra4ves causant de l'anxige'l, presque toutes les nuits, et sonimeil agite' Rives inqui~tants, la unit, et pesanteur de t~te le math). 516 MALADIES CHRONIQUES. BORAX. Ce sel, usite' dans les arts, o u" On 1emploie surtout pour les soudures, e'tait autrefois tire par les Ye'nitiens des Indes orientales, principalement des lacs du Thibet, et ensiiite raffin6 par les Hollandais, qui faisaient un secret de leur proc~de'. Aujourd'hui, on en fabrique beaucoup de toutes pi~ces avec 1'acide boracique qui existe en Toscane, aux environs de Sasso. 11 contient vingt-deux par Lies d'acide, trente-deux de soude et quarante-six d'eau. L'alcali n'y sature pas cornphlterent,1'acide, qui, a 1'etat d'isolement, se pr~sente sous la forme d'6cai11es brillantes, d'une saveur un peu am~re, et dont it serait bon que les effets purs fussent e'tudie's; car on en obtiendrait a coup su-r des symptonies importants (1). Le borax 6tait depuis longtemps de'j'h usit6 dans la m' decine doinestique, contre les apbthes des enfants, et pour favoriser les douleurs chez les femmes en couches. Les antidotes sont le caf6 cru contre 1'insorunie et les maux de te-te, la camornulle contre les douleurs de P'enflure des joues. Le vin aggrave les accidents, surtout ceux du cO~t6 de la poitrine. Le vinai gre en fait renaitre qui avaient ddjAi disparu, principalement les e'iancements dans la poitrine. Anxi6tt6 extreme, avec grande envie de dormir; I'anxie'te augmenta jusqu'h' onze heaves du soir, que la personne s'endorrnit. Anxie't6, avec faiblesse, trembleinent dans les jambes et battemients de eceur (le troisi~me jour). Anxiet.6, avec gargouillements dans le ventre (au bout de dix heures). (1) Voyez M~rateL Delens, Dictionnaire universel de matiere mddicale, Plaris, I 85, t. vI, pag. P589. BORAX. 1517 Grande anxiet6 en descendant rapidement une montagne en voiture: il semble que la respiration va lui manquer (les cinq premibres semaines). - L'enftant est pris d'anxiWt6 pendant qu'on le fait sauter sur les bras, dans le inouvement de haut en bas (les trois premieres semaines). Crainte de 1'infection. Ri est facile d effrayer: un coup de feu eloign6 lui cause un sursaut. Pusillanimild: la frayeur lui coupe bras et jambes (au bout d'un mois). L'enfant h la mamelle s'effraie beaucoup quand il entend cracher et 6ternuer. 10. - Irritabilitd pendant une occupation tres-s6rieuse (le huitieme jour). Grand s6rieux (le premier jour). Mauvaise humeur (le second jour). L'entant est rnaussade: il pleure et crie, contre son habitude (les premiers jours). Mauvaise humeur extreme, h quatre heures du soir; il se f'che pour des riens, pendant plusieurs jours (au bout de huit jours). 15. -11 est emnporte, colbre, et prend tout en mal (les premiers jours). 11 est violent, et s'emporte pour des bagatelles (les premiers jours). 11 ne se fAche pas, et voit avec indifference des choses qui auparavant l'auraient mis en colbre [effet curatif] (au bout de quinze jours). L'enfant pleure p'riodiquement beaucoup, cesse au bout de quelques minutes, et reprend ensuite sa gaiet4. Gaiet6 extrume, avant midi (le sixieime jour). ~0. - Inaptitude au travail: il ne fait que ce dont il ne peut se (ispenser (les cinq premibres semaines). Ii ne fait que flainer, sans travailler rdellement, passe d'une occupation Ai une autre, d'une chambre hI l'autre, sans s'arreter ih rien. 11 se livre avec plaisir a ses occupations [effet curatif] (ai bout de( cing semaines). Les idWes se perdent quelquefois (le quatribme jour). Ii est oblige de rdfl~chir longtemps pour savoir ce qu'il a Iait dans la journde, et ne se souvient qu'avec peine si c'est le jour m0me ou la veille qu'il est all dans un endroit (au bout de six jours). 25. - Acchs de vertige, avec perte de la prtsence d'esprit (le troisibme jour). BORAX.0 Douleur tiraillante au front, du cWt des yeux Gle quatri~me jour). 45. - Douleur vulsive an front, avec naus~es et ddchirements dans les deux yeux, apr~s midi,(le premier jour)., D6chirement au synciput, avant midi, avec forts bourdonnements d'oreilles (au bout de huit jours). D~chirement dans la moitie' gauche de la, tate, h partir d'une dent creuse (le quatrie'me jour). glanceinents "a la tempe gauche dans la. moiti6 gauche du fr-ont. glancements passagers dans le 00t gauche, de la teote, an synciput, auxquels succ~dent des 6lancements passagers dans les parties sexuelles, et la nuit suivante des raves la-scifs, chez une femme mari~e (le premier j our). 50. Mal de tote lancinant, an-dessus des yeux et aux tempes, avec alternatives de chaleur et de froid, de sorte qu'elle avait les mains t-ant6t brcilantes, tant6t bleues de froid; 6lancements aussi dans les glandes gonfl~es du con, qui deviennent ensuite plus mnolles et plus petites Gle quatorzie'me jour). glancement profond dans la partie droite de la tote, avec 6coulement de pus par l'oreille droite, et si violent M1ancement, qn'il rejette involontairement la ti~te en arri~re; dans l'oreille (iroite, aussi, chatouiLlement comme avant l'~onlement, et ensuite ouie tr~s-fiuie (au bout de trente-deux heures). glancement pressif dans la tempe droite (au bout de onze jours). glancements sourds, pressifs, mesur~s, dans la. tempe (miroe (an bout de quarante jours). Td'rdbration sur un petit point, pr~s du synciput (au bout de vingt, jours). 55.-Battement dans les deux tempes (au bout de quatre jours). Battements dans le front. CUphalalgie pulsative dans les deux tempes, la droite surtout (au bout de seize hieures). CUphalalgie puLsative, h P'occiput, avec frisson par tout le corps; la unit enti~re et le jour suivant (au bout de deux jours). Afflux pulsatit du sang 'a lPocciput (au bout de seize jours). 60. - Clkaleur (I 1a tete, chez I'entfant ý la mamelle, avec chialcur (lans *la. bouche et "a la paume des mains (les quatri~me, cinqui(%-me, sixOme et septi~me jours). Les cheveux de Ilentant se m~lent au bout et se collent tellemient, comime dans la pliquc, qu'on ne pent Lcs dc'md'er 7 et si P'oi 5241 24MALADIES CHRONIQUES. Un morceau d'une dent crouse se detacho de 1ui-m~re (au bout de six jours). I145. - Les dents sont comme trop longues (le premier jour). La gencive sup~rieure saigne, sans douleurs (au bout do six jours). Conflement de la gencive, pendant trois jours, avec pression dans les dents creuses, par un mauvais temps (au bout do quarante jours). Tutneur enflammee au c6t6 externe de la gencive, qui cause de viyes douleurs, avec douleurs sourdes dans une dent creuse, et fluxion i la joue gauche (au bout de trente-six jours). La bouche est pleine do mucositis (les premiers jours). 4 50. - Ap/itlws dans la bouwe (au bout d'un mois). Aplthe S la face interne do la joue, qui saigne en mangeant, (au bout de trente jours). Aphthes sur la langue (au bout do trente-trois jours). Boutons rouges sur la langue, douloureux h chaque mouvemeni de l'organe (au bout do cinq seraines). Secheresse de ]a langue, 1'aprrs-midi (le troisieme jour). 155. - Crampe dans la langue, qui gene la respiration. Lenfant a le palais pliss6, et crie souvent en tetant (au bout d'un m1ois). La membrane palatine est comme froncee en avalant, et cause de oa douleur, surtout en m~chant, pendant (quelques jours (an bout de six jours). S&cheresse dans la gorge (lb cinquieme jour). La gorge est comne rfpeuse. '160. - Ardour dans la gorge, avec douleur en avalant la salive (le neuvi.me jour). Beaucoup de mucosites s'amassent dans Ia gorge. Mfucosites visqueuses dans la gorge, qui se odaclhent difficilement (au bout de dix-huit jours). Mlucosit~s visquouses blanches 'dans ]a gorge, pendant plusieurs jours (au bout do cinq jours). Mucositds dans la gorge, exigeant do si grands efforts pour 6tre detachtes, que le vomissement s'ensuit (au bout de six jours). 160. - Le matin, los inucositls so ddtachont aiscment do la gorge. Un mucus verdAtre se d6tache ais6mnent de la gorge (ail bout do douze jours). Exscre'ation d'une masse do mucus stri6 de sang (au bout d41 neuf jours). BORAX.C %. 6).% Gohit fade dans la bouche (au bout de cinq jours). Amertume dans la bouche (le second jour). 170. - Rien de ce quu'elle mange n'a de goiit, pendant quelques Sc. maines (au bout de huit jours). Soif, le matin, qui oblige 'a boire beaucoup (au bout de quinze jours). Beaucoup moins d'app~tit qu'a l'ordinaire (au bout de cinq jours). Pas d'appe'tit (les cinq prernires semaines). Diminution de P'app~tit (au bout de cinq jours). 175i. - Peu d'appetit, surtout le soir (au bout de huit jours). Peu d'app~tit, ic soir, pendant quelques semaines (au bout de huit j ours). Pas d'app~tit h diner (le douzieme jour). 11 mange tres-peu. La soupe ne lui semble pas bonne h diner et la fait suer (le huiti~me jour)..180. - DWgoft i' diner, avec froid, mal de h^te tiraillant et coliques, qui se dissipent apr~s trois selles (au bout de Vingt jours). Plus d'envie de funer (le second jour). Apr~s avoir fum6, ii lui semble qu'il va avoir la diarrhe'e (le sixi~me jour). Augmentation de I'app~tit, 'a d~jeuner (au bout de quatre jours). Beaucoup d'app6tit le soir. 185. - D6sir des boissons acides (le quinzilnme jour). Pendant le repas, agitation g6n6rale, avec nausies; i 6prouve du mieux en se renversant le corps en arri~re (au bout de vingt jours). Naus~es en nangeant (le dix-neuvieme jour). Chaque fbis qu'il a inange, le cenltre est distendu par des vents (au bout de cinq jours). Apre's le repas, qui a sembl bon, grand gonflement du ventre, malaise et mauvaise humeur; le soir, ii se sent soulage un peu en allant au grand air (au bout de quarante et un jours). 190. - Ballonnement du ventre apr8s le souper (le cinqui~me jour). Apr~s le repas, plenitude de I'(estomac, avec mauvaise humeur; ii sem-ible que le. sang afflue avec violence ht la Ite (le dix-neuvi~me jour). Apres avoir mang6, pesanteur au creux de l'estomac, avec malaise. Aussitbt aprL~s avoir mang6, douleur dans le ventre, connue si ]a a.&V MALADIES CHRONIQUES. diarrhiee allait se d6clarer; le sommeil dissipe cette douleur (le second jour). Apris le diner, borborygmes et diarrhee (le troisibme jour). 195. - Au sortir de table, diarrhde et faiblesse dans les jambes, qui diminue aprbs la promenade (le premierjour). Peu apris le d6jeuner, tranch6es dans P'hypocondre droit et en travers du ventre, puis diarrhee (le troisieme jour). Apr s le dejeuner, quatre selles diarrh6iques (le quatribme jour). Hoquet apres avoir mang6 (au bout de huit jours). Hoquet violent. i00. - L'enfant h ]a mamelle a souvent le hoquet. Naus6es et peu d'appdtit Qe quatribme jour). Nausees et malaise, comme s'il allait se trouver mal, le matin (le sixiibme jour). Fr6quents malaises l'aprbs-midi (au bout de onze jours). Nausees, avec douleur dans le sternum, depuis trois heures aprbs midi jusqu'au soir, plusieurs jours de suite (au bout de cinq jours). 505. - Nausies, et de temps en temps envie de vomir (le cinquibme jour). Naushes, le matin, avec envie de vomir; elles se dissipent aprbs le diner (le sixirme jour). Naus6es et envie de vomir en voiture (le premier jour). Nausdes aussit6t aprbs le rdveil, avec forte envie de vomir; il boit wn peu d'eau, et rend avec efforts beaucoup de mucosites, parfois un peu ambres (au bout de dix-sept jours). Nausdes, suivies de vomissement de mucositds, avec chaleur et pouls frdquent et feibrile (au bout de vingt-trois jours). - Vomissement de mucosites aigres, apris le dtjeuner (le second jour). Mal d'estomac en appuyant sur l'pigastre (le second jour). Douleur h '6pigastre en soulevant un corps pesant; elle s'6tend jusqu'au sacrum, oii elle devient lancinante, et empiche toute la nuit de se retourner; deux jours avant les rbgles (le treizibme jour). Pesanteur d'estomac aussit6t aprbs avoir mang6 (les premiers jours). Pesanteur 4 repigastre, qui se dissipe en~marchant. S1'. - Douleur pressive au creux de P'estomac, avec oppression et impossibilit6 de faire des inspirations profondes, h cause d'une vive douleur pincante dans le c6td droit de la poitrine. BORAX. 3-07 Douleur constrictive ' l'6pigastre, tous les jours, depuis quatre heures du matin jusqu't midi; tortillement qui passe dans le dos, et y cause des e1ancerents, pendant plusieurs jours. Constriction au creux de l'estomac (le sixirme jour). Pression dans L'hypocondre gauche, en voiture. Pression dans l'hypocondre gauche, depuis la derruier'e cote jusqu'Ch 1'os des lies; elle augmenle en appuyant La main sur la partie, jusqu'au soir (le second jour). 220. -- Pression douloureuse A 1'hypocondre gauche, en dansant, que La continuation de 1'exercice dissipe (au bout de quinze jours). Pression p~nible " la region splenique (le premier jour). Pression et parfois ardeur, avec sensation dans P'hypocondtie gauche, en faisant une inspiration prof'onde, comme si quelque chose remontait de La region sp1enique dans La poitrine, et rebonbait pendant 1'expiration (au bout de six jours). Douleur sdcante dans 1'hypocondre gauche, en courant (au bout de six jours). Pression et 6lancements 'a, la region r~nale, qui augmentent en se tournant (au bout de trois joins). 225.- klancements dans ]a region lombaire gauche, 'qui augrenteiit en se baissant, le matin, pendant La promenade, et cessent en s'asseyant (le premier jour). Mal de ventre, quelquefois dans La journ~e, comme si La diarrh~e allait ve-nir. Faiblesse dans le bas-ventre (Le quatrie'me jour). MaL de ventre, avec frisson et chair. de poule (au bout de six jours). Pincements daus le ventre, en divers moinents. 230. - Mal de ventre pingant, constrictif, au-dessus de L'ombilic, qui cesse en se pioyant le corps en deux; tous les jours, le matin, pendant cinq minutes (au bout de huitjours). Pincerents dans le ventre, avec diarr/t'e (au bout de vingt jours). Production abondante et emission fr~quente de vents. Beaucoup de vents. Gargouiilements dans le ventre, La nuit, quie soulagent des vents rendus par le haut et par Le has. 235. - Fr~quentes envies d'ailer h la selle, avec gargouilleients et seiles diarrheiques (les premiers jours). Envies fr~quentes d'aller A la selle, avec pincements dans le ventre et selle facile, en bouilliel 0AIV MALADIES CHRONIQUES. Einvie d'aller 'a ]a selle, le matin; selle d'abord dure, puis diarrh6ique, avec ardeur A Ilanus (le premier jour). Selles fre~quenwtes, tre~s-faciles, tous les jours (les premiers jours). Toutes les heures, une selle molle muqueuse, sans douleursfle troisi~me jour). 240. - Selles molles (les trois premiers j ours).Selle tr~s-mol1e le matin, ordinaire le soir (au bout de sept jours). Selle molie, d'un laune clair, mu queuse, trois fois par lour, avec lassitude et faiblesse (le premier jour). Diarrh~e, deux 'a trois fois, sans douleurs (une heure apre's la prise). Diarrhede, six fois depuis le matin j usqu'A deux heures apr~s midi, sans douleur (le Cinqui~me jour). 245. - Diarrhide, sans douleur,. deux fois par jour, suivie d'6mission de mucus et de sang (le seizi 6me j our). Diarrhe'e, avec borborygmes (les premniers jours). Diarrhde, vers midi, avec borborygmes et gargouilliements (le quatrib~me jour). Selle- diarrh6ique, aprbs midi, avec beaucoup de vents (le ciiiqui~me jour). L'enfauit va trois fois a la selle dans la journee, et la derni~re fois, ne rend que de l'eau jaune. 250. - L'effet primaire du borax est de relaicher le ventre, apr~s quoi, constipation pendant deux j ours, puis selle quotidienne dure. Selle dure, pouss6e avec elforts (au bout de seize jours). Resserrement du ventre, pendant dix jours (au bout de plusieurs jours). Selle verte, 1)re'ce'de de cris, chez un nourrisson (au bout de six jours). I1 rend des vers lomnbrics. 255. - Avant la selle, qui a Wt tre's-facile, l'apre's-midi, inauvaise. humeur, paresse, me'contentement; apr~s, bien-e'tre, satisfaction (au bout de vingt jours). Avec, les selles, ii sort, quatre fois dans la matine'e, un mucus p Me, qui une fois s'6cliappe involontairement (le quatorzi~me jour). En allant Ch ]a selle, mnucosite's visqueuses et jaunillres (le dix-huiti~nme et le dix-neuvi eme jour). Mucus brun a Panus, apr~s Ia selle Ice neuvie'me jour). BO RAX. %.ý, 9 Avec la selle, mucus liquide, rougeAtre et comme toint de sang (au bout de vingt et un jours). 260. - Emission de sang et de mucus par 1'anus (le neuvi~me jour). Veine gonflie, molle au toucher, et indolente, a l'anus (au bout do vingt-trois jours). Prurit A Ianus, le soir (le septi~me jour). Prurit h I'anus (au bout de seize jours). Constriction dans le rectum, avec prurit (au bout de quarante jours). 265. - Douleurs lancinantes, t6r~brantes, 'i 1'anus et au sacrum (au bout de quinze jours). Elancements dans le rectum, le soir (le second jour). Envie d'uriner, sans pouvoir 6rettre une seule goutte, avec douleurs secantes dans les parties gdnitales, et gonflement des deux aines, pendant deux heures, le soir (le premier jour). Envie violente d'uriner, la nuit,. plusieurs reprises (au bout de vingt-cinq jours). Pressante envie d'uriner, presque irrdsistible (Ic premier jour). 270. - Emission fredquente d'urine (le premier jour). be nourrisson urine presque toutes los dix minutes, et, chlaque fois, pleure et crie auparavant; pendant longtemps (au bout de six jours). Urine chaude, chez l'enfant (4la mamelle (au bout de quatre jours). Odeur vive de 1'urine (Ic premier jour). Odeur fdtide de l'urine (les quinze premiers jours). 275. - Ardeur et tension dans l'uretre, aprý.s avoir urin6. Cuisson dans l'urktre, apris avoir urin.6 (les quinzi~me, vingtie'me et trentie'me jours). Cuisson au bout de la verge, apr~s avoir urine. Cuisson le long de l'urestre, surtout quand on y touche (au bout. de vingt-six jours). Petite tache d'un bleu fonc6 4 l'orifice de l'ur(Are, avec doukeur cuisante en urinant (au bout de vingt-quatre jours). 280. - L'ouverture de 1'uretre est comme collde par do la gomme. Indiffdrence totale pour l'acte ven~rien (les dix premiers jours). Inciff6rence absolue pour le coit (les cinq premicres semaines). En posant avec bienveillance ses mains sur une personme malade, ii Aprouve des iddes de volupt6, san~s ressentir le dcsir du coit (le troisisme jour). 030 MIALADIES CHRONIQUES. Stimulation frHquente des parties g6nitales,:sans desir du coit (les premiers jours). 285. - Pr~disposition a la. volupt6 (au bout de cinq semaines). Erection le matin, au r~veil (le quatri~me jour). Pollution, qui reveille. Pollution pendant laquelle ii Aprouve des douleurs s~cantes dans l'uretre. Apr's une pollution, envie d'urier', et, en urinant, douleur s6 -cante dans l'ur~tre. 290. - Ejaculation rapide pendant le colt (au bout de cinq semaines). Lejaculation se fait longtemps attendre dans le colt. Douleur lancinante, cuisante, A lendroit d'un ancien chancre, surtout quand on y touche (au bout de vingt-quatre jours). Les i'ýgles avancent d'un jour, sans nulle incommodit6 (au bout de quatre jours). Les re'gles avancent de quatre jours; la Nyeille, au soir, et le matin, oppression de poitrine et forts bourdonnements d'oreilles (au bout de vingt-six jours). 295. - Les reggles avancont de trois jours, sans nulle douleur (au bout de sept semaines). Les regles, qui n'avaient pas paru depuis six semaines, s'6tablissent de suite apr~s la prise, duront un jour, puis cessent; mais elles sont si abondantos, qu'elles ressem-blent presque A une hemorrhagie. Les reglos avanlcent de quatre jours, et sont tr~s-copieuses, avec tranclides, nausdes, et doulour depuis lestomac jusqu'au sacrum, qui porsisto jusquu'a minuit, moment oii la porsonme n prouve une forte suour et s'e-ndort (le huiti~me jour). l"ggles tr~s-faibles pendant deux jours, puis fort abondantes et patles jusqu'au sixi~meo, avec faiblesse qui empelche presque de rester (lO1out. Les regles s'arretent "pendant cinquante-quatre jours, sans accidents, puis viennent sans douleurs, cessent la nuit du troisi~me jour, et reparaissent le quatri~me (elles auraient dfi avoir lieu trois semaines apr~s la prise). 500. - Les regles manquont lo second mois apr~s la prise; mais une nouvelle dose de borax ayant did prise dans la sixiime'- semaine, elles paraissent le lendemain, avec pincoments dans lo ventre. Pendant les rdgles battements dans la tete, et bourdonnements d'oreilles. 532 MALADIES CHRONIQUES. Toux, avecgrattement dans la gorge etoppression (le premier jour). Toux, avec peu d'expectoration de mauvais gouit, le soir (le troisieme jour). 325. - Toux, pendant la nuit. Toux, avec crachats muqueux, surtout le matin, et douleur " la r~gion du foie, qui dure jusqu'a midi (le quatri~me jour). (racliats stries de sang, difliciles ' detacher (au bout de dix-huit jours). En toussant, ii est oblig6 de mettre la main sur le c6t6 droit de la poitrine et sur l'aine, ce qui rend la douleur plus supportable (les trois premi~res semaines). A chaque quinte de toux, 6lancement dans la poitrine, ' la rdgion du mamelon droit, le soir (le troisieme jour). 350. - Ilanceenits dans lapoitrine pendant la toux et las inzslpirations profondas (au bout de sept jours). GeJne de ]a respiration (au bout de dix-huitjours). G &ne de La respiration, et cependant des 6lancements dans La poitrine empechent de faire des inspirations profondes (les premiers jours). 11 est oblige de faire, toutes les trois 'a cinq minutes, une inspiration pius rapide et plus profonde, suivie d'un dlancement dans le c6t6 droit de la poitrine et d'une expiration lente (au bout de sept jours). Oppression de poitrine en montant 1'escalier; elle oblige i faire des inspirations profondes, suivies chacune d'un Mlancement dans le c6t' droit de La poitrine (le simhi~ne jour). 535. - Gcane si grande de la respiration, apres avoir mont6 l'escalier, qu'il ne peut prononcer un mot; quand ii parle, ii ressent un 6lancement dans le c6t6 droit de la poitrine (au bout de huit jours). II perd la respiration 6tant couchd dans son lit, ce qui Poblige 4 se lever, et chaque fois qu'il respire, ii prouve un 6lancement dans le cat6 droit de La poitrine (au bout de sept jours). A chaque inspiration, 6lancement dans le c6td gauche de La poitrine (le second jour). A chaque respiration, ii 6prouve de La constriction dans La poitrine (les quatorzi~me, quinzi~me et dix-septi'me jours). En faissant une inspiration profonde, ii lui semble qu'un poids brahlant monte de lhvpocondre gauche dans la poitrine, pour redescendre pendant l'expiration. BORAX. ~55 340. - Pesanteur sur la poitrine, qui coupe parfois la respiration (au bout de six semaines). Oppression de poitrine, le soir, dans le lit (le premier jour). Pression sur la poitrine. Pression qui remonte du creux de l'estomac dans la poitrine en s'asseyant le corps ploy6 en deux, coupe la respiration, et cause des 61ancements dans le poumon (au bout de sept jours). Pression lancinante sur le sternum (apres diner), que les inspirations profondes augmentent beaucoup (au bout de quarante jours). 345. - Elancements dans la poitrine en bdillant, toussant et faisant des inspirations profondes (au bout de sept jours). Elancements dans la poitrine (le premier jour). Elancements, comme avec de fines aiguilles, du dos dans la poiStrine, le soir (au bout de huit jours). Elancements, au c6t6 gauche du thorax, avec douleur dans la poitrine (au bout de huitjours). Elancements entre les c6tes droites, qui ne permettent pas de se coucher sur ce c6tW, et coupent la respiration (les quatre premibres semaines). 550. - DWs qu'il lMve les bras, ii a des Blancements dans le cWtt droit de la poitrine (au bout de sept jours). Douleur lancinante au c6te droit de la poitrine, qui descend dans l'aine droite, oii se fait ensuite sentir une violente douleur pendant le hoquet, l'6ternument, la toux et le bAillement (au bout de trois semaines). Douleur tiraillante, sur un petit point, dans les muscles intercostaux, qui, lorsqu'il ploie le corps a gauche, se change en une douleur semblable h celle que produirait un coup violent. Douleur tiraillante dans les muscles intercostaux droits, lorsqu'il se penche en avant et ý droite (au bout de six jours). La douleur de poitrine devient plus supportable quand il se firotte avec la main. 355.-Il prouve moins de douleur dans la poitrine en restant 6tendu sur le dos. Les douleurs de poitrine diminuent quand il se prombne lentement dans sa chambre. Faiblesse dans la poitrine, avec s6cheresse de la gorge (le neuvime jour). Il lui semble que son coeur soit a droite (le septibme jour). BORAX. 535 Prurit A et l sur le dos de la main. Douleur pulsative au bout du pouce, jour et nuit, qui reveille la ýnuit (le second et Le troisi~me jour). Suppuration prolong~e sous L'ongle du pouce, h la suite d'une piqitre; 1'endroit est douloureux au toucher. 385.,- Fort prurit sur le dos des doigts. Ardeur et rougeur aux doigts, par l'etfet d'un froid lger (au bout de vingt-quatre jours). Pustule et aureole rouge sui le doigt medius droit, qui est enflN et raide; La suppuration et La douleur continuent longterps encore apres 1'ouvcrture de la pustule (au bout de trente jours). Une ampoule sur La fesse (au bout d'un mois). Eruption dartreuse a La fesse de l'enfant (au bout dX n mois). 390. - A ]a cuisse droite, pr~s du pubis, ardeur qui augmente par la toux et 1'application de La main (le troisi~me jour). Ardeur douloureuse a la cuisse gauche, tout autour du membre, dans 1'6tendue de La largeur d'une main (au bqut de huitjours). Douleur rhumatismaLe passag~re dans le femur droit, depuis le matin jusqu'a midi, et le soir (Le septi me jour). Engourdissement, avec chaleur, dans la jambe gauche. Inflammation 6rysipelateuse et enflure de la junbe et du pied gauches, apr~s avoir dans6 beaucoup, avec d~chirements, tension et chaleur qui augmente par l'attouchement (le dix-septi~me jour). 395. - Lecou-de-pied du membre atteint d'~rysip~4e devient tendu, ce qui rend la station difficiLe, sans goner la marche (au bout de vingt-deux jours). Douleur dans les articulations et les orteils du pied gauchie, en Jappuyant dessus (au bout de vingt jours). Elancerents dans la plante des pieds, chez deux persoinles (le second jour). Sentiment de pesanteur dans les pieds, en montant l'escalier,, Ic soir (le premier jour). Prurit aux malldoles (les second, neuvi~me et dixilme jours). 400. - Dotileur au talon, comme s'il etait 6corche' par Ia marclic. Suppuration a un endroit du talon que le soulier avait firoissti. Douleur vive aux gros orteils, surtout a la pulpe, et 1)articulicrwment en appuyant le pied par terre (au bout dle quarantte et un jours). ~36 MALADIES CHRONIQUES. Ardeur et rougeur des orteils, au moindre froid (au bout de vingtquatre jours). Inflammation et prurit au petit orteil (an bout de quinze jours). 405. - Petit bouton sur le dos du petit orteil, qui cause la m~me douleur qu'un cor (au bout de quinze jours). Yifs M1ancements dans les cors, surtout quand le temps est humide (les premiiers jours). Douleur t~r~branite dans les cors, qui diminue en appuyant dessus (les cinq premi~res semaines). Les petites lesions i la peau suppurent longternps et guerissent avec ])eine. Tei-dance des plales et des ulc~res h la suppuration. 440. - eruption de boutons blanchAtres, de la grosseur d'un grain de chenevis, avec une aur~ole rouge, ht la poitrine, et au cou, jusqlu'A la nuque (au bout de six semaines). Pendant l'inflamrnation 6rysipilateuse h la jambe, d'abord froid, Irissons et soif, avec vomissement d'aliments et de bile, pufis pesanteur de tete et battement dans les tempes, avec sommeil agit6 pendant ]a nuit, et plus tard (le sixi~me jour) saignement de nez. fous les soirs, defaut d'app'tit, naus6es, tiraillements depuis le vertex jusqu'aux tempes, et depuis le bas-ventre jusqu'au pudendum; pendant plusleurs jours (au bout de cinq semaines). Agitation qui ne permet pas de rester longterps assis ou couchd (ans la mrme position (le premier jour). Lienfiant devient phie, ii pleure beaucoup, refuse le sein, et crie souvent en se r~veillant (les deux preminires senaines). 4f 15. - DMfaut de force dans les articulations (e cinqui~me jour). Elle se sent absolument sans force. Faiblesse, surtout dans le bas-ventre et les cuisses (e quatrieme jour)-. Abatfrrent et paresse, avec pesanteur dans les jamnbes (es premiers jours). Fourmillement et tremblernent dans les jambes, avec nausdes, et propension A se trouver mal, qui cessent au grand air (le quatorzitme jour). 4,20. - Aprs un entretien anim6, agitation, nausees, stupeur et vertige (le troisilme jour). En me'ditant, tr'emblenent par tout le corps, surtout dans les BORAX.. S I inains, avec nausdes et faiblesse dans les genoux (le huiti~me jour). Paresse, mauvaise humeur, soif, en se rdveillant h midi, chaleur en marchant au grand air, sueur h la t te et au visage, mal de tite, pression au front et aux yeux, 6iancements dansla poitrine, duret6 du pouls. Somnolence h midi, et sommeil profond, durant deux heures (le huiti~me jour). L'enfant au sein dort plus qu' l'ordinaire, mais se reveille plus souvent (les premiersjours). 42-5. - Grande envie de dormir et lassitude, le soir. Envie de dormir de tres-bonne heure le soir, et sommeil trWs-prolong6 le matin, pendant un mois (au bout de huit jours). Le matin, ii ne peut s'dveiller. Envie de dormir, le soir, qui cesse en se couchaut (au bout de sept jours). Nulle envie de dormir le soir. 430. - I1 s'endort tard, et s'6veille de bonne heure le matin (au bout de six jours). Sommeil agit6; elle nie peutts'endormir, et ne fait que se retourner dans son lit (,au bout de vingt et un jours). Sommeil agit&; avec soif et froid (le premier jour). Nuits agitdes; le sang se porte i la tete, agitation, gargouillements dans le ventre etdiarrhe (les premiers jours). I1 est oblig6 de se lever plusieurs fois dans la nuit pour uriner (au bout de trente-quatre jours). A3M. - II ne peut dormir que sur le c~t6 gauche; d~s qu'il se couchie sur le c~6t droit, il est reveilid par des douleurs lancinantes dans les muscles intercostaux (au bout de sept jours). 11 s'6veille avant miinit, et reste deux heures sails pouvoir se rendormir. II s'6veille A une heure apr~s minuit, et pendant trois heures l'at' fluence des idWes l'emp~che de se rendormir (le neuvieme jour). Ele s'6veille de tr~s-bonne heure, et reste longtemps sans pouvoir se rendormir, h cause de chaleur par tout le corps, surtout A la tlte, et de sueurs aux cuiS!es (les onzi6r6-eiet douzi~me jours). 11 s'6veille de tr~s-bonne heure, et se met desuite au travail (au lout de cinq semaines). 5i38 MALADIES CHRONIQUES. 440. - L'enfant se r6veille souvent avec anxiWt6, et saisit tous les objets autour de lui. L'enfant de cinq ans ne fait que s'agiter, ii crie toute la nuit, et le matin ii a envie de pleurer (le quatri~me jour). L'enfant A la mamelle s'e'veille souvent, et saisit sa m~re avec frayeur (les deux premi~res semaines). Reves inquietants. Raves de maladies. 14145. - Reves voluptueux (au bout de trente jours). Elle rave qu'elle exerce le colt, mais sans nulle sensation voluptueuse (au bout de quatre jours). Frissons par tout le corps, la nuit et le jour suivant, avec battements dans l'occiput (le second jour). Frissonnements par tout le corps, surtout dans le dos, sans soif, avec gou't piteux, Apret6 de la gorge, 6lancements dans la poitrine en respirant, lassitude, abattement, pendiculations, pouls friquent et contract6, chaleur, pesanteur et stupeur dans la tate, et ardeur dans les yeux, q'ui sont sensibles h la lumiere (le vingttroisi~me jour). Frisson f~brile, la nuit, de deux heures h quatre, avec tremblement, voinissements, douleurs dans les cuisses et les femurs; puis, apr~s le sommeil, chaleur et soif; ensuite, vomissements amers, sueur et, diminution de la soif (le second jour). 450. - Froid, avec mal de tote, suivi de chaleur, sans soif; le mal de tote se dissipe au grand air (le quatorzi~me jour). Froid, tous les deux jours, apr~s midi, a-vec soif et sommeil; ensuite, au mveil, chaleur, avec douleur pressive ' la region inguinale; point de sueur (au bout de trente-huit jours). Froid, l'apr~s-midi, de deux ' six heures (apr\s de la soif, dans la mattinee); ensuite, jusqu'h ce qu'il s'endorme, chaleur, avec douleur pressive dans I'hypocondre gauche (au bout de cinq semaines). Froid,)au sortir de table, avec tension constrictive autour des bypocondres, et bouffies de chaleur "a la tate, en faisant des inspirations profondes; le soir, h six heures, chaleur, puis Ck dix heures, sueur, suivie de soif; pendant quatre jours (au bout de quinze jours). Tant~t du froid, tant(It de la chaleur, souvent avec sueur a la face, pendant qu'une sensation de froid descend le long du dos; pendiculations, avec lassitude et envie de dormir, qui l'oblige de se BORAX. 539 coucher, sans pourtant qu'il puisse s'endormir; en se promenant, ii traine ses jambes: ii est morose et taciturne. 455. - Bouff6es frequentes de chaleur, le matin, avec nausbes et envies de vomir (le second jour). Chaleur dans la tAte, le soir, en 6crivant (au bout de sept jours). Chaleur lorsqu'elle met les mains dans le lit, et froid d&s qu'elle les retire (au bout de cinq jours). Chaleur, le soir, dans le lit, et sueur: dbs qu'il se lve, i a froid (au bout de dix-sept jours). Sueur pendant le sommeil du matin; mais, en s'habillant, ii a froid et est pris de'toux shche (au bout de quinze jours). 460. - Transpiration pendant la nuit. 540O 0MALADIES CHRONIQUES. CALCAREA CARBONICA. On brise une coquille d'hultre propre et un peu paisse, on enhwve un grain de la substance Ilanche et friable contenue entre ses deux cojt~s externes; on la porte au mil1ioni4me degr6 d'att6nuation pulv~rulente, en la broyant trois fois de suite, chaque fois pendant une heure, avrec cent grains de sucre de lait; on dissout un grain de cette Ioulre dans cent gouttes d'alcool aqueux, et I'on 6tend la dissolution, en proc~dant comre je l'ai dit dans le paragraphe consacr6 -A la preparation des medicaments anLipsoriques. Pour terme de comparaison, j'ai joint les symptores de l'acktate de chaux, en les marquant d'un as-terisque. be caicarea carbonica est un des plus puissants antipsoriques, surtout dans les cas oii pr~dorinent les synpt6nies suivants: Aba ttement; propension A verser des larmes; morosite, avec pesanteur des jambes; anxietA, avec sueur; anxiet6 conitinuelle; anxie'14 et frissonnerent, ' 1'approche du soib; anxiete excitable par des pensees; anxP~te au recit de cruaut~s; surexcitation nerveuse extreme: grande dispositiona d s'effrayer; acces de desespoir A l'occasion du de'rangerent de ]a sant6; grande susceptibilit6; goisrne; indiff6rence; difficulte de penser; tote habituellement entreprise, comme si elle 6tait press~e en devant par une planche; 6tourdissements et tremblement avant le d&. jeuner; vertige en montant l'escalier; vertige en montant haut, par exemple sur un toit; pesanteur et pression au front, qui obligent de former les yeux; naal de tate cause CALCAREA CARBONICA. 5411 par la lecture et l'criture; douleur terebrante au front, comme Si la tate allait 6clater; cephalalgie pulsalive ' l'occiput; battement dans le milieu du cerveau; cephalalgie martelante apres avoir marcM au grand air, et qui oblige a se coucher; c~phalalgie et bruissernent dans la tete, avec chaleur aux joues; froid glacial au cote droit de la tate; sneur a la tdte, le soir; chute des cheveux; pression dans Ics yeux; ardeur et cuisson aux paupieres; ardeur et douleur secante dans les yeux, en lisant A la lampe; douleur secante dans les paupi~res; Mlancements dans les yeux; prurit aux yeux; suppuralion des geux; suppuration d'une fistule lacryrnale; larmoieinent, au grand air, ou le matin; tressaillements dans les paupi~res; occlusion des paupieres, le matin; obscurcissement de la vue en lisant; obscurcissement de la vue apres avoir mange; trouble de la vue et mouches volantes; vue trouble et comme couverte d'une gaze; nuage devant les yeux, en regardant avec attention et lisant; presbytie; aveuglement par l'effet d'une vive lumi~re; edancernents dang les oreilles; 6coulement de pus par les oreilles; craquement dans I'oreille, en avalant; battement dans les oreilles; bruit dans les oreilles; tintements d'oreilles; bourdonnements d'oreilles; bruissement dans les oreilles, avec durete de l'ouie; bruit 6clatant dans les oreilles; les oreilles se bouchent gouvent; (dif/icul d'entendre; mal au ez; obstruction des narines par du pus jaune et f~tide; saigneement de nez; tidit6 du nez; odeur de fumier dans le nez; douleur (1tface; prurit et e'ruption a" la face; taches de rousseur sur les joues; prurit et boutons pruriteux A la barbe; 6ruItiof a la bouche; douleur dans les glandes sous-maxillaires; mal de dents apr~s avoir bu froid; odontalgie tiraillante, avec 6lancements jour et nuit, que le froid et le chaud renouvellent; fouillement et cuisson dans les dents; dentition difficile chez les enlants; sensibilit6 doulou 5' 112 MALADIES CHRONIQUES. reuse des gencives; M'ancements dans les gencives; enflure des gencives; saignement des gencives; se'cheresse de la langue,la nuit ou le matin, en s'6veillant; grenouillette; accumulation de mucosit~s dans la bouche et dans l'arriere-gorge; constriction A la gorge; amertume de la bouche, le matin; d~faut d'app~tit; dcfaut d'app5tit, avec soif con tinuelle; repugnance pour la pipe, dont 1'habitude 6tait contractee; repugnance pour les aliments chauds; aversion prolong~e pour la viande; faim, aussitOt ou peu apr~s avoir mange; faim pressante, le matin; insatiabilit6; chaleur apres avoir mange; rapports apr~s avoir mange; rapports amers; faiblesse de la digestion; pesanleur d'estomac, d'jeun et aprbs avoir mange'; pesanteur, la nuit, au creux de 1'estomac; pesanteur et 6lancements dans l'estomac apr~s avoir man g6; spasme d'estomac; douleur pin~ante et s&cante au creux de 1'estomac; pesanteur d'estomac, avec pression de dedans en dehors, au-dessous de Ia derni~re cote; impossibilite de supporter des vktements serr~s sur le creux de l'estomac; gonflement de l'6pigastre, avec douleur pressive; 6pigastre douloureux au toucher; tension dans les deux hypocondres; mal de ventre pressif, lancinant, sans diarrh~e; pincements et pesanteur dans le ventre, sans diarrhee; tranchees dans le haut du ventre; tranch6es dans le bas-ventre, l'apr~s-midi, avec vomisseruent du diner; froid dans le bas-ventre; gonflement et durete' du bas-ventre; de'placement de vents; les vents se refoulent vers l'anneau inguinal,'com-nme s'il allait survenir une hernie; constipation; resserrement du ventre; selles peu abondantes et dares; deux selles par jour; ventre fr6 -quemment ou continuellement rechic; sortie involontaire d'excre" ments liquides; en allant A la selle, sortie des hben"orroildes, avec douleur brfdante; apr~s la selle, abattement et courbature; prurit A l'anzus; ascarides dans le rectumn; ardeur dans l'ur~tre; 6mission tres-frequente d'u CALCAREA CARBONICA. 543 rine; coulement de sang par l'uritre; pissement de sang; pensees lascives; d6faut d'appetit venerien, puissance g6nitale faible; absence de pollutions; erection trop courte pendant le coit; 61ancements et ardeur dans les parties g6nitales mAles, pendant l'djaculation; douleur pressive dans le vagin; pression sur la matrice; Mancements a l'orifice utrin; prurit au pudendum et l'anus; varices aux grandes kvres; hdmorragie par la matrice; les rbgles avancent, ou coulent avec trop d'abondance; tranchees pendant les r~gles; flueurs blanches avant les rýgles, flueurs blanches causant de l'ardeur et des dernangeaisons. titernuments frHquents; secheresse disagrgable du nez; rhume de cerveau continuel; enchifr(nement; enchifrýnement le matin; obturation du nez; enrouement; poitrine grasse; toux le soir, dans le lit; toux, la nuit, en dormant; toux le matin; toux s-che; crachats jaunes et f6tides; pesanteur d'estomac-en toussant; oppression de poitrine; perte de la respiration en se baissant; glancements dans. le cotW de la poitrine pendant le mouvement; 61ancements dans le c6te gauche, en se penchant de ce c6te; ardeur dans la poitrine; fourmillement dans les muscles pectoraux; battements de cwcur, mime la nuit; maux de reins; courbature dans le dos; raideur de la nuque; gonflement des glandes du con; goitre; douleur pressive dans le bras droit; douleurs rhumatismales, pendant la nuit, dans les bras; lassitude dans les bras; les mains sont sans force pour saisir les objets; enflure des mains; sueur aux mains; tophus arthritiques aux mains et aux pieds; fourmillement d'engourdissement dans les doigts; engourdissement des doigts, m~me a la chaleur; pesanteur des jambes-; raideur des jambes; crampes dans les jambes; engourdissement des jambes en se tenant assis; ulceres aux jambes; elancements dans la cuisse en se tenant debout; varices aux cuisses; 61ancements dans le genou p CALCAREA CARBONICA. 5~ favorable, quoiqu'il fc~t en apparence indique'. L'acide nitrique fait aussi cesser les effets de la chaux, quand uls sont dedfavorables. 11 est 1'antidote des nausdes et autres accidents ddterminds par cell queiques-uns de ces accidents, ndanmoins, exigent la noix vomique. La chaux est fredquemme nt indique'e aprc~s l'emnploi du soufre, et quand les pupilles ont une grande tendance A se dilater. Si les r~gles ont l'habitude d'avancer de plusieurs jours et coulent avec trop d'abondance, la chaux est souvent utile, et d'autant plus qu'il s'6chappe davantage de sang. Mais elle ne produit presque jarnais de bons effets quand les r~gles arrivent At l'6poque juste, ou retardent, ineme lorsque, dans ce dernier cas, elles sont copieuses. 11 est rare qu'on puisse redpdter avec avantage la chaux, chez les personnes itgdes, rn~me apr~s d'autres rnd'dicaments, et presque jamais on ne la rdpkte immediatement sans nuire au malade. Mais, chez les enfants, si les sympt~mes l'indiquent, on peut la rdpe'ter plusieurs fois, et d'autant plus souvent, qu'ils sont plus jeunes. Abatternent et rnuiancolie extremes, avec. une soi'te d'angroisses. Sensation douloureuse, qui nest pas A proprement parler (I a tristesse, sans cause, avec une sorte de tremblement voluptueux du corps.Tristesse, allant presque jusqu'aux larmes, avec vives inquie'tudes h I egard du present et de 1'avenir. Tristesse et irresistible envie de pleurer. 5. - Disposition 'a pleurer, le soir (au bout dIe cinq jours). Un enfant au sein, dont la tn~re vait pris de la chaux, pleure beaucoup. Pleurs, quand on lui fait des remontrances. Pleu~rs pour des riens; susceptibilit6 et irritabilite' extr('me1s. Plaintes ahI'occasion d'ollenses dcjh fort auciennes. 10. -11 se tourrnente de la moindre chose, et est for~t enclin C1 pleurer. AnxiWt, 1'apr~s-midi., apr~s des naus6es, avrec mal do ttate. 1. 35 MALADIES CHRONIQUES. Ii so tourmente du present ot de P'avonir, et reste absorb6 dans de profondes meditations, avec indiffdren~ce pour ce qui se passe autour de lui, quoiqu'il n'ait pas de r6pugnance pour le travail. " Inquidtudes, comme s'il avait fait quelque chose de mal, on comme s'il avait ( craindre des reproches, quoique conservant le golt du travail. Grande aruiet6 et battenzents de ccewu. 45. - Sorte do suour d'anxite', avoc un pen do nausdes. Pendant l'anxietd, frdquentos secoussos dans le creux de l'estomac. Agitation inqui~te, suivie d'une grande d~tente. Agitation de l'esprit, avec anxiWt6. Agitation et bonillonnemont du sang. 20. - Agitation extreme, le soir, apr~s des envies do vomir. La solitude lui peise, avoc froid au visage, aux pieds okaux mains. I1 so tourmente et craint, comme s'il devait lui arriver un malheur (au bout de quatre jours). Inquidtudes poignantes, conme si un maiheur inevitable dovaiL arriver 'a lui ou "a d'autres (au bout do vingt-trois jours). Tristesse extreme, comme s'il attendait une mauvaise nouvolle. 25. - L'esprit est on proio aux plus vives craintes pour l'avonir. Ello craint do perire la raison. Elle craint qn'on no s'apergoivo du d6sordro do sa tete. Elle so croit malade A la nort, et cependant no pout assignor aucun mal.dont elle soit atteinte (los premiers jours). Disposition au ddsespoir, avoc crainte de la maladie et dn malliour, et prdvision d'6vdnements fihcheux. 30. - Ello desespero do sos jours, ot so croit sur le point do mourir: d'oii tristesso extrime, plours, ot frequents acces do chaleur gendrale sabite. Frdquents acc~s d'irritabilit6 et d'anxiet6e. Irritabilit' et abattement, lo matin, apres avoir pen travailid. Le bruit Faffecto beancoup. be moindre bruit l'effrayo, surtout le matin. 55. - Impatience, ddsespoir. Indiffdrence ot tacitnrnit,6 (au bout do huit jours). Nullo disposition h parlor, sans manvaiso humoeur (au bout do six jours ot demi). Mfauvaise humeur et caprices continnels pendant trois jours (an bout de vingt-huit jours). CALCAREA CARBONiCA. r34 1 1 D-407 Mauvaise humeur extreme et taciturnit6 d~s qu'il rentre chez lui, en sortant du grand air, oii ii se trouvait bien. 40. -* Des qu'il reste assis 'a rien faire et tranquille, ii a envie de dormir, devient de mauvaise hiumeur, et se contrarie de tout. Mauvaise humeur, disposition ct gronder, h se fCtcher, indifl~rence extreme pour les choses les plus importantes il fait tout avec r6pugnance et comme par-contrainte. Mauvaise humeur insupportable. Disposition h se ficher de tout. Mauvaise humeur et abattement. 45. - Tout le contrarie et le courrouce. Triste et, chagrin, ii voit tout du mauvais cat6, et cherche du mal partout. Disposition 6 se fdlcker, sans sujet, deux soirs de suite. Promptitude h s'emporter, sans cause, surtout le matin. Disposition a s'erporter* et agitation. 50.-Grande disposition hase courroucer (au bout de queciques heures). Il se f~iche souvent, et gejette alors beaucoup de salive. Disposition telle h s'emporterpour des riens, quu'elle eut des vertiges toute lasoiree, et, qu'elle sen rit au lit de meilleure heure qu'h I'ordinaire, mais'sans pouvoir dormir (au bout de vingt jours). Grande susceptibilit6 etirritabilit (apres un refroidissement). Le matin, -avant d'aller h la selle, grande irritabilit6; il se fiche pour des riens, et tout le met en cohwre. 55. - Le souvenir d'anwciennes contrari~tis le met en col~re. Aversion, r6pugnance, d~gofit pour la plupart des hoqmmes. Inap~titude au travail. Aversion et d6goft pour le travail, avec irritabilit extretme, et pesanteur daris les jambes. 'Sentiment de force, et cependant defaut de volonte' (au bout de sept jours). 60. - *Pendant toute la journme, mauvaise humeur et taciturnit6; le soir, gaiet, etloquacit6. Pendant une partie de la journ~e inquidtude, pendant le reste, sdrdnitd et contentement de soi-m$ me. R est gai et voudrait de lasociWtd, pour causer aubout de dix heures). La m6moire est courte. -11 oublie facilement (au bout de quarante-huit heures). 65. - Grande faiblesse d'esprit; il ne pent penser, et perd le fil de la conversation. ~A8 MALADIES CHRtONIQUES. Elle confond les mots, et se trompe souvent en parlant. Vertige, comme apre's avoir tourn6 en rond. Etourdissement, comme apres avoir tourne longtemps en rond, depuis trois heures de l'apr~s-nidi jusqu'a quatre (au bout de vingt jours). II n'a pas la tate a lui, se trompe4sur le lieu qu'iI occupe, et prend sa chambre pour un bosquet. 70. - Le soi', deux acc~s de perte de connaissance en marchant; elle serait tombee i terre si on ne l'avait retenue (le cinqui~me jour). Perle de connaissance, avec pesanteur d'estomac; elle revient tout h coup a elle, comme par suite d'une grande peur. En se baissant et remuant la teate, ii lui semble ne pas savoir oi' elle se trouve. Confusion dans la tate (le premier jour). Ii a la teate comme embrouillde. 85. - Chaque matin, en sortant du lit, la teite est comme dtourdie. La tdte est fortement entreprise, apr8s le sommeil de nidi. La hete est continuellement et sourdement entreprise. La ttite est si douloureusement entreprise, qu'elle ne peut saisir le sens ni de ce qu'elle lit, ni de la conversation. La tate est coinhuelleinent entreprise et comrne trop pleine. 80. - Les sens sontobtus et 6moussds, comme d'ordinaire dans un violent coryza. Etourdissement tel, que tout lui parait comme dans un Mtat de denmi-rive. Stupeur, avec bruissement dans la tote. Stupeur, comme dans le vertige, pendant toute la soir~e (au bout de vingt-quatre jours). 85. - Vertige, le soir en marchant au grand air, et ddmarche chancelante. Vertige, comme s'il dtait soulev6 de terre et poussd en avant. Vertige a toiriber, avec lassitude. * Vertige, comme si le corps n'dtait pas pose solidement (au bout de six heures). * Vertige 16ger et passager (au bout d'un quart d'heure). 90. - * Accds de vertige stupefiant; la tete se penche en avant, sur le cotd gauche, pendant le repos et le mouvement (au bout de trois qualts d'heure). CALCAREA CARBONICA. ~49'A Vertige par mauvaise humeur. Vertige en tournant brusquement la tate, et aussi en restant tranquille. Vertige, promptement dissip6, qui a lieu surtout en restant assis, moins en se tenant debout, et moins encore en marchant. Violent vertige en se baissant; puis nausies et mal de tate. 95.-Vertige tomber, en se baissant, marchant ct restant debout; elle est obiigee de s'appuyer. Vertige en marchant, se tenant debout, et regardant autour d'elle, comme si tous les objets qui l'entourent tournaient. Vertige en marchant au grand air, surtout en tournantbrusquement la tate. * Vertige en inarchant a grand air (m~me au bout de vingt-six jours). * Vertige en marchant au grand air, comme s'il allait toinber sur le c6t6 droit (au bout de deux heures). 100. - Vertige et tournoiement douloureux dans ]a tate, le matin, au sortir du lit, surtout en marchant et en se tenant debout, avec froid et 6lancements semblables A des coups (Iepingle. dans le cet6 gauche de ]a tate. Mal de tate, avec vertige, tous les matins, en s'dveillant. C6phalalgie au front. CUphalalgie A I'occiput, pour peu qu'elle ait la t~Ie serr6e. Frequentes migraines, toujours acconpagnees d'iructations. 405. - Mal de tAte, avec nausdes et envies de vomir (au bout de douze jours). Mal de tate d'un seul c6t6, celui sur lequel ii venait d'Atre couche. Chaque fois qu'il se baisse, sensation (ans le cot6e droit de i] tate, comme s'il allait Wtre pris de cephalalgie. Douleur sourde au front, le matin, en s'&veillant, avec langue seche et charg&e (le cinqui~me jour). Douleur, d'abord sourde, puis gravative, dans les tempes, Ic nntin, en s'6veillant, avec fr6quentes 6ructations. 110. - Violentes douleurs de tate sourdes, d'abord en avant, puis aussi h Pocciput, pendant quelques jours (au bout de huit jours). Pression stupdfiante au sommet de la tote, comme aprecs avoir tourn6 rapidement en rond (au bout de vingt-quatre jours). Douleur gravative et stupefiante au front, conmne dans le vertige, pendant le repos et le mouvement (au bout d'une heure et demie). CALCAREA CARBONICA. 551 tous les matins, vers cinq henres, et se dissipe au bout d'une heure. * Pression au sommet de la tote, qui s'6tend jusque dans l'ceil. Pression an front. Cephalalgie compressive, surtout an front, qui augmente an grand air. CUphalalgie compressive au front. 135. - *Douleur compressive an front, principalement au-dessus du sourcil gauche, en marchant au grand air. *Douleur compressive dans la bosse frontale droite, qui s'e'tend jusqn'u 1'ceil droit et oblige de le fermer (au bout d'une heure et demie). * Pression douloureuse qui parcourt rapidement l'occiput, et ne disparalt que peu n peu. Pression sur le devant de la tote. Pression de dedans en dehors au front, tr~s-p~nible et causant le vertige, qui diminue par l'application de la main froide, et se dissipe an grand air (au bout de neufjours). 1/10. - * Douleur pressive de dedans en dehors dans la region temporale gauche, et sur le c6td gauche de la tote, ainsi qu'au c6td droit de l'occipnt. * A 1'occiput, du cct6 gauche, pression saccad~e de dedans en dehors, qui s'etend jusqu', la nuque (au bout de quatorze heures). " Vive sensation I l'occiput, commen si une pression de dedans en dehors allait le faire 6clater. Vive douleur pressive de dedans en dehors, presque lancinante, h la region du vertex, en se baissant (au bout de quatorze jours). Pression douloureuse, de dedans en dehors, dans toute la tate, avec la meme sensation que si le cerveau entier 'tait comprime (au bout de quinze jours). 145. - Douleur compressive et pin~ante an ~cbt6 gauche de la tate. Doulenr tensive et vive an f!ront. Tension sur le sommet de la tate. La tate est douloureuse et comme tendue. Tension et pression an c6t6 droit de ]a tate, comme si un corps orbe appuyait sur elle, par moments, de haut en bas. 150. - Douleur spasmodique, qui s'6tend du front vers le vertex [apr~s nn refroidissementj (au bout de six jours). Tiraillement spasmodique an haut de la (6te, au-dessous du synci. )2 MALADIES CHIIONIQUES. put, avec lancements dans les tempes et chaleur dans les oreilles (au. bout de quarante-huit heures). *Douleur de crampe 'a la tempe droite (au bout de six heures). *Doul eur de crampe h la tempe gauche (au bout de huit, de quatorze heures). Douleur pinq-ante au front. 45.5. - Douleur piný,ante et tiraillante dans la tempe gauche, se di-rigeant vers l'os parie'tal, avec chaleur h la face. Douleur tiraillante dans tout le c6te' droit de la. tate, F'os jugal et la machoire (le quatrie'me jour). *Douleur tiraillante dans le c6td' droit dui front, au-dessus de l'ceil, et "a l'occiput, quand ii s'eiifonce dans la me'ditation (au bout de deux jours). Douleur tiraillante au sommet de la teate. Douleur tiraillante presque continuelle au-dessous du synciput. 160. - Douleur tiraillante au.-dessous du vertex et dans les tempes, qui semble montex' du dos. Ce'phalalgie tiraillante, qui monte de la nuque. Douleur tiraillante h Flocciput, toujours du c6te' vers lequel se tourne la tt~te; l-'6ternumeiit la dissipe (au, bout de douze jours). Douleur tiraillante et gravative dans la rdgion surcili~re gaucheou dans Fos temporal.. *Douleur tiroilicinte grcwative dans l'os temporal droit, le soir; parf'ois avec pression sur l'arcade denlaire sup6rieure; une pression sur la tempe convertit la douleur en cdphalalgie gravative au front. 4 65. - * Douleur tiraillante, gravative, au c~t6 gauche de 1'occiput, avec sentiment de raideur "a la nuque. *Douleur tiraillante, gravative, parfois aussi de'chirante, tant6t au. trout, tantMt h Pocciput ou aux tempes, qui se dissipe en appuyarit la main sur la partie et en md'ditant (au bout de- trois j ours). Douleur dt~chirante, toute la journ~ie, dans les tempes, les os de l'orbite et la joue, qui enfle. Foujilement et pression (lanS La tate, qui s'6tendent vers les yeux, le nez, les dents et les joues, avec, grande sensibilit6 au. bruit, et acc~s de syncope,. Sensation de rongement 'a Pocciput. 1710. - Douleur se'rante ih Iocciput et. au front, comme s'il y p6n6 - t554 MALADIES CHRONIQUES. tenant assis, qui cesse de suite par la marche, en se levant ou en appuyant la main sur la partie (au bout de douze heures). 1tIancerent trir6brant au milieu du front, qui semble p6n~trer jusque dans le cerveau (au bout de trois heures). Elancements saccades, de dedans en dehors, dans ]a region ternporale gauche, qui cessent en touchant la partie et en s'asseyant. 1RJancements pulsatifs dans l'os temporal gauche (sur-le-champ). 495. - Secousses isolees 'a travers le cerveau. Douleur spasmodique dans la tempe droite. Secousses dans la tate, par moments. CUphalalgie pulsative, au milieu du front, tous les matins, et pendant la journ~e enti~re. Douleur pulsative au front. 200. - Battement lancinant dans la tate, en marchant vite. SFort. battement an sommet de la tate, semblable Ii celui l'une artiee, avec des secousses incisives de dedans en dehors. Afflux du sang vers la tate, avec chaleur 4 la tace, sept heures apr~s le repas. Chaleur dans Ia t.te, vers laquefle le sang se porte avec force. Chaleur dans le cct6 gauche de la tate. 205. - Chaleur t la tate, le soir. F-roid glacial d la tate (au bout de quatre heures). Xers midi, ciaquement qui se fait eptendre pendant plusieurs minutes, dans Pocciput, et ensuite chaleur qui descend ii la nuque. Iýbranlement dans le cerveau, pendant le mouveinent, avec douleurs sourdes (le douzieme jour). EIranlement douloureux dans le cerveau, sur tout au c6td droit de l'occiput, au moindre mouvement de la t - ke et A chaque pas. 240. - *I9branlement dans le cerveau, en marchant, semblable 'a un retentissement dans la tate. Douleur soudaine dans l'os parietal gauche, comme si cet os venait 4 AtIre bris6, avec frisson par tout le corps. Une place corme engourdie I P1extarieur du cat6 droit de la tAte. Plusicurs points de la t~te sont douloureux au toucher (au bout de quatorze jours). Toute la pean de la tite est douloureuse quand ii contracte les muscles du fr-ont (au bout d'une heure et-demie). 215. -* Douleur cuisante h PFocciput, en yN touchant. Douleur "a la t~te, comme si la peau 6tait de'achee; elle s'6tend jusqu'h la nuque. CALCAREA CARBONICA. Douleur riturnatismale h la tt~te et dans les yeux, avec rougeur de toute la face, chaque apr~s-midi, depuis trois ou quatre heures jusqu'a neuf ou dix. Grande disposition a se refroidir la tate, et de 1 c6phalalgie, dans laquelle ii semble qu'il ait une planche sur la tate, avec douleur pressive dans I'interieur, et frissons par tout le corps (au bout de six jours). Prurit au cuir clevelu. 220. - Prurit h l'occiput. Prurit derriere 1'oreille; apr~s s tre gratt6, ii a la tote comme 6tourdie. Prurit au cuir chevelu, en marchant au grand air. "* Prurit chatouilleux au cuir chevelu, qui oblige h se gratter; les racines des cheveux sont douloureuses au toucher. *Fourmillement et prurit au cuir chevelu, que le frottement n'apaise pas (au bout de dix heures). 225. - Prurit ardent au cuir chevelu (au bout do treize jours). Prurit ardent (urtication) au cuir chevelu et 'a la partie inf~rieuro de la face, le soir, en allant se coucler. La peau du vertex se couvre d' cailles. Eruption au cuir chevelu, avec enflure des glandes du cou. Forte 6ruption 'a la tote. 230. - Eruption de boutons au front. Bosse indolente au c6td droit de ]a tbte (au bout de quinze jours). Bosse au-dessous de la tempe gauche (au bout de quinze jours). Bosse h la tempe droite, le matin, qui avait disparu le soir (au bout de quinze jours). Crofites minces et hurnides au cuirchevelu (au bout de douze jours). 235. - Furoncle au front, sur la limite de la chievelure (les premiers jours). Les cheveux tombent, en se peignant. *Bouton purulent au-dessus du sourcil gauche. Les yeux sont tellement douloureux, qu'ello est obligdo de les former (au bout de huit jours). Sensation douloureuse, comme si un corps 6tranger 6tait ntr6' dans 1'ceil (au bout de dix-sept jours). 240. - Douleur dans los yeux, comme si une pression los enfonoait dans P'orbite. Pression dans les yeux, le soir. Pression ddsagr~able, jour et nuit, comme s'il y avait un grain de 556 MALADIES CHRONIQUES. sable sous la paupibre superieure (au bout de dix-neuf jours). Pression dans Poeil, le soir, apres s'6tre mis au lit, et pendant ]a nuit, comme s'il y avait un grain de sable dedans. Pression et ardeur dans les yeux, qui larmoient. 245.- Tension dans les muscles des yeux, en tournant ceux-ci et les fatiguant h lire. Tressaillements saccadds dans l'ceil (au bout de vingt jours). ýlancements dans l'ceil et dans la tate, pendant les rbgles (au bout de huit jours). Violent 61ancement dans l'ceil atteint de fistule lacrymale. tlancements et cuisson dans l'ceil. 250. - Elancements dans l'angle interne de l'ceil, puis alternatives d'dlancements et de battements dans l'ceil; apris que la douleur a cess6, il se mouche souvent. 'Elancements dans les deux angles des yeux. lglancements pruriteux dans les angles internes des yeux, qui cessent en se frottant (sur-le-champ). Violents 6lancements dichirants dans l'ceil droit, comme s'il 6tait enflamm6. LElancement tdribrant au bord supbrieur de l'orbite (au bout de cinq heures). 255. - Prurit au bord des paupibres. Prurit dans les yeux, le soir; le matin, pression. * Vif prurit aux yeux. Prurit dans les angles des yeuw. Prurit a l'angle interne de l'oeil droit. 260. - " Prurit dans les deux angles des yeux. 'Prurit chatouilleux h l'angle externe de l'ceil gauche, qui oblige a se frotter (au bout de vingt-cinq heures). Douleur cuisante 4 la paupibre inf&rieure. Cuisson dans les yeux (au bout de sept jours). Sentiment de froid dans les yeux (sur-le-champ). 265. - Sensation de chaleur dans les yeux, avec pesanteur dans les paupibres sup6rieures. Ardeur dans les yeux, quand il ferme les paupilres. * Ardeur dans la paupibre sup6rieure gauche, du c6t6 de l'angle interne (au bout de six heures). Ardeur dans l'angle interne des yeux, avec lancements. Ardeur et prurit aux yeux (au bout de huit jours), 558g MALADIES CHRONIQUES. Raideur dans l'oeil gauche, le matin, au sortir du lit; on ne peut le reruer sans 6prouver une sensation ddsagr6able. En lisant, elle est oblige'e de cligner des yeux; les yeux veulent toujours se fermer (ils 6taient rouges et larmoyants). Dilatation cdes pupil/es. 295. -* Pupilles d'abord dilatees, puis r~tr~cies. Un voile noir lui passe parfois devant les yeux. Trouble des yeux (apr~s un refroidissement de la tAte (an bout de six jours). Trouble de la vue, avec besoin de fermer les yeux, sans avoir envie de dormir (le sixi~me jour). ii a comme des plumes devant Jes yeux. 300. - II a comme une gaze devant les yeux, dans les deux angles internes, ce que le larmoiement fait cesser. I lui semble avoir une ombre devant les yeux, avec les pupilles tr~s-dilat6es, de sorte que les objets lui semblent invisibles d'un cat6 (hkmiopie). Ceicit6 subite, aussit~t apr~s le diner; ii ne voit m~me plus la table; en meme temps, sueur d'anxi'te et naus6es, et lueur devant les yeux; tout a cess6 apr~s une heure de sommeil. Dans l'obscuritk, il aper~oit comme des ktince11es 6lectriques. Presbytie: elle est obligie, pour lire, de prendre des lunettes convexes. 305. - Presbytie; elle qui, d'ordinaire, voyait bien de pres et de loin, ne peut plus enfiler son aiguille (les premiers neuf jours). Presbytie chez un myope, toute la journ~e. I distingue mieux les petits objets que les grands. Un point noir accompagne les lettres pendant qu'il lit. I1 aper~oit parfois devant l'ceil gauche une tache noire qui disparait an bout de quelques minutes. 510. - En faisant de grands efforts, elle apercoit souvent des taches noires devaint ses yeux (an bout de onze jours). 11 aperqoit une aureole autour de la lumi~re et de la lune. Les lettres dansent devant les yeux. Flambojement devant les yeux et faiblesse de la vue. II aper~oit des flammes et des ktincelles, le matin, en s'kveilant. -1-. - La lumruire l'aveugle. Regarder la lumi"re lui fait inal h 'oNil et h la tote. Douleur d'oreilles. Pression dans les oreilles. CALCAREA CARBONICA. Douleur de crampe dans les oreilles (au bout de sept jours). 320. - * Sensation de crampe au c6to post~rieur du pavillon de l'oreille (au bout de neuf heures). Secousses dans l'oreille diroite, avyec sifflement, toutes les minutes, et assez fortes pour faire parfois tressaillir le corps. Tressaillernents dans le cartilage de l'oreille (aubout de quarantehuit heures). Douleur tiraillante sourde dans les oreilles. Elancements dans l'oreille droite et La tempe, qui cessent quand ii se tient tranquille, les yeux ferm~s. 525. - Elancement et douleur dans l'oreille droite. *Elancerents dans les oreilles. Elaneements ddchirants dans l'oreille droite (au bout le trois jours). Pulsation darts les or-eilles (les premiers jours). Fourmillement dans l'oreille droite (au bout de sept jours). 330. - Prurit au pavilion de 1'oreille. Prurit ardent dans les deux oreilles. ii 6prouve fr~quemment du froid aux oreilles. C/taleur daans I'intdrieur des oreilles (au bout de vingt-neufjours). 1i lui semble que de la chaleur sorte de son oreille gauche (au bout de cinq jours). 355. - Douleur cuisante autour de 1'oreille. Gonflement dans 1'oreille gauche, avec prurit. Grand gonflement de l'oreille droite. Gonflement de 1'oreille droite et du cotW droit de la face, avec secrdtion abondante de cdrumen. L'os derritre loreille est comme gonfl6, et cause des drmangeaisons; quand on touche 1'endroit, on y sent de la douleur. 340. - Eruption suintante derriere loreille droite. Gros bouton devant 1'oreille gauche, qui, lorsqu'on y touche, cause la mnaeme douleur qu'un furoncle. Gonflement au-dessous du lobule de l'oreille, qui, pendant la mastication, cause une tension douloureuse h 1'articulation de ]a mAchoire. Un peu d'eau suinte de l'oreille (qui entend bien), tandis que 1'autre (dont le c6rumen est de bonne qualit6) a l'oule dare. Son oreille se bouche quand ii se mouche. 345. - En se mouchant avec force, son oreille se bouche, effet qui cesse en avalant. Sensation dans 1'oreille droite Comme si quelque chose s'6tait place CALCAREA CARBONICA. ILI$463 430. - Gerpures aux l6vres. El nflure de la I~vre supA-ieure, le matin. Eruption h lIa partie rouge de La 1Ivre inf~rieure (au bout de ti'entedeux jours). Boutons sur la lavre sup~rieure. Eruption de boutons autour et dans les coins de La bouche. 43'. - Boutons au-dessous du coin droit de la bouclie. Bouton cvoltewx au bord de la partie rouge de la leure inffrieure. * Grande croilte humide au-dessous du coin droit de La bouche. Ulceration des coins de ]a bouche, pendant quatorze jours. Ulc6rcation et douleur cuisante au coin droit de ]a bouche. 440. - Prurit au menton. Prurit chatouilleux au bord du cotd droit de La machoire infdrieure, avec envie de se gratter. Eruption boutonneuse au milieu du renton. Petite 6ruption pruriteuse au menton et au cou. Grand gonflerent, avec douleurs tiraillantes, au c6te gauche de Ia machoire infdrieure (au bout de douze jourý). 4-15. - Gonflement glandulaire 4 la maIclhoire infdrieure. Gonflement dur d'une glande sous-maxillaire, qui est grosse comunc un ceuf de poule, avec tension douloureuse en mangeant, et douleur lancinante quand on y touche (au bout de quarante et un jours). * Enflure de La glande sous-maxillaire, dans laquelle se fait sentir une douleur pressive. Dial de dents, en mangeant seulement. Dial de dents, caus6 par le froid et le chaud, mais surtout par un courant d'air, jour et nuit, ave ecoulement de salive, et 6iancements dans les oreilles et les yeux, qui ne permettent pas de dormir (au bout de huit jours). 450. - Douleurs (comine de petits coups d'dpingles) dans toutes les dents, que Pair froid exasp~re, et qui reveillent la nlit. Les dents ne supportent ni le froid ni le chaud. Mal de dents, seulement lorsqu'il entre de F'air froid dans la bouchie. La dent devient douloureuse au moindre choc. Le bruit du dehors augmente le inal de dents. 4. --Tiraillements dans Les dents. Douleur tiraillante dans une dent de devant, qui dure quelques minutes, et revient par acces (au bout de dix-sept jours). 564& MALADIES CHRONIQUES. Douleur incisive et tiraillante dans toutes les dents (au bout de onze jours). D'chirement dans les dents, comme si on arrachait les racines (au bout de vingt heures). Douleur d~chirante dans les dents, la nuit surtout. 160. - Quelques dclhirements dans les dents creuses, par acces d'une demi-heure, surtout quand elle prend quelque chose de chaud; La nuit aussi. Douleur ronqeante dans les dents, plus forte le soir. Douleurs rongeantes dans les dents molaires droites du haut, comme si elles 6taient creuses; dans toutes les situations (au bout de six heures). Douleur cuisante dans les dents. Beaucoup de douleur chatouilleuse dans La dent creuse. -5. Douleur t~rebrante dans les dents, avec 6lancements vers les os du nez, jour et nuit, et enflure de La gencive et de La joue. Odontalgie tcr6brante et lancinante, qui s'etend jusque dans lkoeil et l'oreille, et que a voiture augmente norm~ment (le vingideuxi.me jour). D'abord des 6lancements dans La molaire du fond, deux heures apres La sortie de table, puis douleur t6r~brante, qui se calme en mangeant. Forts Mlancements dans une dent, qui s'6tendentjusqu'Aceil et h la tempe du (c.6e droit, le jour seulement (les cinq premiersjours). *Elancenents dans les dents. 470. - Odontalgie vulsive (le vingt-quatri~me jour). Secousses dans les dents gauches et le c6t6 gauche de La tate. Coup sur les dents, semblable 4 un coup de poing. Propension th claquer des dents, coirune quand on a froid. Pulsation douLoureuse dans une dent canine, seulement en mangeant. At. -7 Odontalgie pulsative, avec sensibilit6 de La dent au toucher et enflure de La gencive, qui est douloureuse'.quand on y touche (au bout de sept jours). Un ancien chicot devient mobile, au-dessous de La gencive, qui est tum~fide et douloureuse au toucher. Les dents semblent s'allonger; elles causent de la douleur en les appuyant les unes sur les autres. Ilauvaise odeur procenant des dents..180. - Prurit aix gencives. CALCAREA CARBONICA. 560 Petits 6iancements dans ]a gencive de la machoire supdrieure (au bout de deux. heures). Douleur tkrdbrante dans La gencive du cWtd droit de ]a mckhoire sup6rieure, qui enfle ensuite, avec tiraillement pressif daiis le muscle temporal. Forte pulsation dans La gencive. Battement dans la gencive tundfiUe. 485. - Ecorchure de la gencive, avec endolorissement des racines des dents. Gonflement de la gencive, autour d'une dent creuse. Gonflement douloureux de La gencive, sans mal de dents, et fluxion A la joue, qui est douloureuse au toucher (au bout de trois jours). Goniflement de La Pgencive et de La mAchoire; les doulcurs s'6tendent jusque dans l'oreille. Pustules pleines de pus a la gencive, au-dessus d'une dent molaire (au bout de vingt-quatre heures). 490. - Ulc6ration des gencives (au bout de quatorze heures). Saignement des gencives, m~me La nuit (au bout de deux, de trois jours). Gonflement de la joue droite, en dedans, sous La forme d'un gros nceud, dans lequel il ressent des dlancements dtchiniants, tous les soirs. Wsicules dans La bouche, qui s'ouvrent et laissent des ulc~res (au bout de douze heures). Vdsicules dans La bouche, qui Jaissent des ulcres a la face interne des joues. 495. - Petites vdsicules h la face interne des joues, h la rencontre des dents. Petit ulcre d'un blanc jaunAtre h L'amygdale droite. La langue est douloureuse au bord et a La face inf~rieure, surtout en mangeant, avalant et crachant (Le septi~me jour). Douleur sous la langue, en avalant. Douleur brflante au bout de La Langue, qui empkche de prendre aucun corps chaud (au bout de six heures). 500. - Vive ardeur sur ]a langue et dans toute la bouche. Sensation d'&pretd et d'dcorchure h la langue, qui est chargde et blanche. Langue dpaisse, blanche, qui semble ddpouill6e de son 6piderre. Gonflement d'un c6td de La langue, qui gene la ddglutiiion. CALCAREA CARBONICA..ý. I 36. I 530O. - Enflure et rougeur fonc6e de la luette. Grande sdcheresse dela boucie et de la langue, avec petits diancements. *S~cheresse de la bouchie. Sdcheresse de la langue, le inatin, en s'6veillant (au bouit de treize Sentiment de sdchieresse hi la langue (au bout de cinq jours). 5335. - Sdcheresse et amertume dans la gorge, toute la journ~e, le matin surtout. Sentiment de se'cheresse au palais. Grand afflux de salive a' la bouciw, mais sans envie de cracher. Plusieurs fois, dans la matine'e, affiux de salive 'a la bouchie, avec nausdes, (e quatri~me jour). *Affiux de salive a la bouclie (au bout d'une hieure e t demie).?4.-Beaucoup de mucosit's dans la bouche, avec sentiment de s~cheresse. *11 se sent beaucoup de mucosit~s dans la gorge, en avalant, (luoique la bouche soit s~che (au bout d'une heure et demie). 11 a la bouche phteuse le matin, ce dont ii ne peut se d~barrasser en la rinqant (au bout de vingt-quatre heures). Mudbsite's dans la gorge, avec go~tt de fer. Exspuition de mucosite's, la nuit, avec grattement, dans la gorge. 315. - Exscrdation de mucosite's, le matin. Le groat est 6mouss6. Tout lui paralit, non saie'. * Ce qu'il mange n'a pas de goctt, la viande surtout. Goa't fade dans la bouche. )50. - Mlauvais go't dans la bouclie, le matin. Goat de fumier dans la bouche et la gorge. be matin, deux heures apr~s la sortie du lit, goat amer daiis la bouche. Mauvais goalt, amertume dans, la bouche. Goat amer au fond de la bouche (le cinqui~me j our). 55.- Go At douce~tre dans la bouclie, jour et nuit (au bout de-(louze, jours). Go at de mdtal dans la bouche, le matin (au bout de six jours). Goath de for dans la bouchie. GoOt d'encre dans la bouche, le matin, en s'6veillaut. Go?'t acide dans la bouche. CALCAREA CARBONICA. 569 Apr~s avoir presque satisfait son app6tit, elle a des nausdes, qui se dissipent en cessant de manger (au bout de neuf, de douze jours). Aprbs avoir mang6, rapports ayant le gofit des aiments. Eructations frdquentes, au sortir de table. Apr~s le diner, venire tr~s-gonfl6 et dur. 595. - Gonflement de l'estomac et du ventre, apr~s avoir peu bu et man g6. Aprs avoir pris des aliments tr~s-klgers le soir, ii est comme bourr6, et dprouve une forte pression spasmodique. Tranchdes apr~s le souper. Pendant le diner, pincements dans le ventre, qui partent de Iombilic (au bout de dix-huit jours). En lisant, borborygmes bruyants, au-dessus de l'ombilic. 600. - Apres le souper, pression spasmodique hr 1'estomac (au bout de sept, de huit jours). Apres le diner, 6lancements h la r6gion precordiale (au bout de neufjours). Apr~s le diner, pression au vertex et au front. *Apr~s avoir rang6, la douleur tiraillante et pressive aux tempes augmente, avec grande sensibilit6 des dents. Deux heures apr~s le diner, afflux du sang vers la tote, avec cialeur au visage. 605. - Forts battements de coeur apr~s le diner. Aprls avoir mang6, ii sent les battements de son cceur, sans mettre la main sur sa poitrine. Apre's le diner, accablement et sentiment de faiblesse (au bout de neuf jours). AprL\s le diner, envie de dormir. Apr~s avoir mang6, sommeil irr6sistible: puis frisson, et toux cha touilleuse. 610. - Apris le soupe2, envie extreme de dormir. Froid aux pieds en sortant de table. Sueur 'a la face pendant le souper. Beaucoup de vents, m~me le matin, en s'6veillant, et h jeun. Eructations fr~quentes. 615. - Eructations friquentes, ayant le go&2t de ce qu'il a 7fangl. Au bout de six heures, ii a des rapports ayant le goit des ailments pris au diner. Ce qu'iI a mange lui revient ' la bouche. MALADIES CH{OTNIQUES. Rapports amers. Rapports ayant le golbt de la bile, l'apr~s-midi. 620. - Rapports acides, le matin. Rapports aigrelets, d6sagr6ables. Rapports aigres continuels. Un liquide aigre liii remonte de l'estomac au larynx, toute la journie. Rapports acides, dans la soirde, -tard. 60.- 1Regurgitation d'un liquide brunatre et acide, avec ardeur (soda) (au bout de huit, de neuf jours). Rapports rances, qui grattent le gosier. Soda (au bout d'une heure). Ardeur darts la gorge, apre's avoir mnange, surtout des choses dures et s~chies. Rapports en forme de hoquet. (630. - Hoquet, toute la journde, jusqu'au soir (au bout de vingtneuf jours). 'Hoquet frquent. Violent hoquet pendant un quart d'heure (au bout de cinq heures). Malaise dans 1'estomac, avec afflux de salive iý la bouche (au bout de trois heures). iNaus`eS, le matin (au bout de deux heures et de cinq j ours). 635i. - Naus~es tous Les matins, avec diminution de l'appe'tit. Naus6es, le matin, ýi jeun, avec d~gou% t et frissons. Naus6es, le matin, A jeun, avec obscurcissement de la vue. Nause'es, dans la matine'e. Fortes nause~es, dans 1'apr~s-midi. 640. - Naus~es, le soir, et chaLeur, avec sommeil fort agit6. *Nause'es, avec toux et soda, qui le rdveillent h miinuit. Nausies, avec anxie'te (au bout de trois jours). Fre'quentes nause's, qui ressemblent hi des syncopes. Envies de vomnir, avec 6coulement d'eau acidule par la bouche. (t'i~. - Naus6es et envies de vornir, 4i onze heures du matin. Serrement de gorge, sans nausdes, avec affiux de liquide ý* la bouche. Afflux de liquide h la bouche, avec mal de ventre (au bout de vin gtquatre heures). Envies de vomair, avec rapports, affiux d'eau h la bouche et sorte de vertige (sur-Le-chiamp). CALCAREA CARBONICA. 57*3 pression, qui dure un quart d'heure, dans 1hypocondre gauche, pendant le repos et le mouvement. Pincement aigu dans La region sous-costale gauche. Grand sentiment de malaise, sans envie de vomir, au milieu du ventre, pendant un quart d'heure (au bout de vingt- sept jours). Douleur dans le ventre, au-dessus des hanches, en marchlant et respirant (an bout de six jours). Douleur dans le ventre, en marchant, avec chaleur par touf le corps (au bout de cinq jours). 705. - Pression dans le bas-ventre, 4 partir du creux do l'estomac. Mal de ventre compressif au-dessous de l'ombilic, le matin, au sortir du lit, avec constipation (au bout de douze jours). Forte pression dans le bas-ventre, et constipation (les premiers jours). Pression dans le bas-ventre pendant les mouvements v'iolents du corps). Douleur pressive dans le bas-ventre, avec naus~es, pendaint huit jours. 710. - Pression dans le bas-ventre, avec lancements au creux do l'estomac. Pression dans le bas-ventre, qui porte A la tate. Plenitude dans le bas-ventre, surtout apr~s avoir mange'. Gonflement du ventre, apr~s le diner seulement, et non apr'ss le souper. Grand gonflenent du las-ventre. 715. - Grand gonflement du ventre, avec tranch6es, plusicurs fois dans la journee. Pk6nitude dans le ventre, le soir; ii peut A peine remuer, avec violentes coliques. Gonflement et duret6 du bas-ventre. Gonflement et p1~nitude du bas-ventre, avec contraction du rectum, qui retient les vents. Gonflement et tension dans le 5as-ventre, tout l'aprts-nmidi, qjui ceSsent apr~s avoir rendu des vents (au bout de vingt jouts). 7i20. - Tension dans le ventre (es premiers jours). Tension dans le bas-ventre, en s'asseyant apr~s s'6Lre donmn1 6beaucoup de mouvement. Tension et tranch~es dans le bas-ventre (au bout de quinze jours). Serrement et pincement imm~diatement au-dessous do l'omnbjlic, 574 MALADIES CHRONIQUES. apres le souper, qui augmentent, par la marche, et plus tard diginbrent en ballonnement. Douleurs costrictives dans le bas-ventre, qui se dirigent vers le sacrum (au bout de quarante jours). 725. - Douleur constrictive dans le haut du ventre, qui oblige a se ployer en deux, et qu'excitent surtout les inspirations profondes (au bout de quelques jours). Sentiment de constriction dans le bas-ventre et au creux de Festomac, avec tantOt augmentation et tant6t diminution de l'app6tit. Constriction dans le bas-ventre, qui remonte vers la poitrine, des le matin, pendant une heure (au bout de dix-huit jours). Douleur rongeante dans le bas-ventre et l'estomac, qui part de la poitrine. Souvent un spasine violent dans le canal intestinal, principalement le sob, et la nuit, avec froid aux cuisses (au bout de huit, de vingt-neuf jours). 730. - Tortillement spasmodique autour de l'ombilic (au bout de quatre jours). Tortillement dans le bas-ventre, se dirigeant vers ]a matrice, pendant plusieurs jours, avec 6mission de mucus sanguinolent par l'anus (au bout de dix-sept jours). Tortillement dans les intestins. Douleur tortillante, sicante, dans le bas-ventre. Coliques frequentes dans la journie, pendant queiques minutes, sortes de tranchies, suivies de nausdes. 735.- Pincement dans le ventre (les premiers jours). Pincement dans le bas-ventre (au bout de huit jours). Pincements profonds dans le bas-ventre, h la r6gion v6sicale, avec douleur it chaque pas, comme si les parties internes 6taient tirees de haut en bas par un poids. Pincement sur un petit point au-dessous de l'ombilic, qui deg6 -nbre en gargouillement par le frottement du doigt (au bout d'une demi-heare). 'Pincement profond dans le bas-ventre, qui se r6pite souvent, et est toujours accompagne de la sortie de quelques vents. "740. - Tranchies dans le cWth gauche du ventre, qui cessent apr s une selle molle. Violentes tranchies, le matin, en s'eveillant. Apres un violent coryza, qui avait durd deux jours, frdquents ac CALCAREA CARBONICA. c"s de tranchis es, avec accableinent et mauvais visage, pendant plusieurs jours; ces accidents se dissipent tout i 'coup par Fimmersion dans l'eau froide (au bout de dix-neufjours). " Tranch~es tous les matins, et aussi le soir et la nuit; elles cessent apr~s avoir mang6, et sont remplacdes par des borborygmes. "* Douleur aigue, pressive de dedans en dehors, daans la rgioii lombaire droite, que l'application de la main fait cesser pour quelques instants seulement. 745. -- Elancements en travers du bas-ventre, au-dessous de l'omnbilic, en respirant. Elancements dans le bas-ventre (au bout de dix-sept jours). Elancements dans le ventre, jusqu'aux os, quicoupent la respiriation. Elancements passagers dans le bas-ventre, surtout en respirant. Elancements dans le bas-ventre. 750. - Elancements dans le c6td gauche du ventre, qui se dirigent vers le sacrum; ils reviennent souvent le soir, quand on tourne le corps, ou qu'on se baisse. Tiraillerncts dans le bas-ventre, avec agitation dedans, le matin, en s'6veillant. Dechirements saccad6s de haut en bas dans le c6td ddu ventre (au bout de trente-six-heures). Douleur cuisante dans le bas-ventre, avec tension douloureuse en se tenant droit et renversant le corps en arri~re (au bout de seize jours). Ardeur dans le bas-ventre, souvent. 7h5.-Douleur brilante au-dessous de l'ombilic, pendant qIuel(Jues heures, 1'apre~s-midi. Douleur, tant6t brilante, tant~t lancinante, au-dessous de l'ombilie, jusque dans l'aine, qui est tumefide plus 'a gauche qu*,t droite., Douleur dans l'aine, comme 'i la suite d'un branlement (au bout de vingt-quatre heures). Douleur compressive dans l'aine gauche (au bout de huit heures). Pesanteur et douleur tiraillante dans I'aine. 760.- Douleur convulsive dans P'aine droite, en s'asseyant (au bout de dix-huit jours). Douleur se'cante dans P'aine, autour du pubis (au bout de ving ct u i jours). 576 MALADIES CHRONIQUES. Pression dans Paine, dans le rectum et dans le dos, avee 6iancemenis dans la poitrine. Elancements "i Pendroit d'unc hernie, comme si celle-ci allait sortir. Douleur cuisante dans la region inguinale droite. 765. - ' Douleur cuisante dans les deux aines, surtout en marchant; les glandes paraissent plus grosses au toucher (au bout de dix heures). Raideur dans les glandes de P'aine, m~me dtant assis ( au bout de quarante jours). * Douleurs ddchirantes dans les glandes de P'aine, en restant assis et en marchant (au bout de neuf hleures). Sensation de gonflement dans les glandes de Paine. Petits gonflements glandulaires dans les deux aines. 770. - Gonflement glandulaire, douloureux, du volume d'une grosse f~ve, dans l'aine (au bout de vingt jours). Gonflement des glandes dans P'aine gauche (au bout de vingtdeux jours). Convulsion dans les muscles du venfre, en allant h la selle. * Douleur dechirante dans les muscles du ventre, plus forte pendant l'inspiration. 'Douleur de pincement et presque spasmodique dans les tdguments de Paine droite, sur un petit espace, et seulement en parlant; cette place est douloureuse aussi ' la pression du doigt (an bout de huit heures). 775.- Tension dans les muscles du ventre, en se renversant en arriere; l'endroit est douloureux quand on le frotte avec la main (au bout de dix jours). 1lancements semblables it des coups d'6pingles dans les muscles du bas-ventre, au-dessous des cbtes, surtout en inspirant. Beaucoup de gargouillements dans le ventre. Borborygmes bruyants et gargouillements dans le ventre. Gargouillernents dans le bas-ventre, en inspirant et en expirant. 780. - Gargouillements continuels dans le cOted gauche du haut du ventre (au bout de quatre jours). Gargouillerncnts dans le ventre, et ensuite dnuctation. Gargouillenens continuels dans le veni'e. Gargouillements dans le c6td gauche du ventre, avec agitation dans le bas-ventre, sans douleur. Borborygmes dans le cutdt droit du bas-ventre. CALCAREA CARBONICA. 845.- Sentiment de pesanteur au bas du rectum. Gargouillements dans le rectum. Pression dans le rectum, le soir, 6tant assis (au bout de vingt-dcux jours). Violente pression dans le rectum (au bout de quelques heures). Pression h l'anus. 850. - Pression dans le rectum, comme si la diarrh~e allait survenir. Te'nesme douloureux. Thnesme et douleur presque incisive dans le rectum, en sortant de table. Spasmes dans le rectum, toute la matinee, pincement et douleur incisive, avec grande anxi6t6, qui ne permet pas de rester assis (au bout de dix jours). Convulsion dans le rectum. 855. - Douleur tensive et vulsive dans le rectum, sans aller h la selle, le soir. 1tlancements vers le rectum (au bout de treize jours). Douleur lancinante, cuisante, h 1'anus. Douleur cuisante passagere I l'anus (au bout de seize jours). Ardour dans le rectum. 860.- Ardeur d I'anus. Ardour et sentiment de scheresse AI lIanus. Fourmillement ' 1'anus. rFourmillement dans le rectunz. Violent pruwit a' I'anus. 865. - eruption enflamm~e, et causant des douleurs cuisantes, ' a'anus (au bout de dix-neuf jours). Excoriation h 1'anus et entre les jambes. Excoriation entre les fesses, en marchant. Doulear dans les voies urinaires, apres que les pieds ont elt6 mouull6s. Douleur dans la vessie (au bout de onze jours). $70. - E1ancements dansl'ur~tre, chiez la femme. Elancement incisif dans 1'ur~tre, avec vaine envie d'uriner. Envie d'uriner, surtout en marchant. L'enfant a besoin d'uriner, sans quo l'urine sorte str-le-champ; cependant ii ne peut la retenir, et ii en laisse 6chapper quelques gouttes. Frequentes envies d'uriner, peu apr~s la miction; ii sort peu de Iiquide. CALCAREA CARBONICA. 5,0, Prurit chatouilleux au bout du gland, qui force it se frotter (au bout de dix heures). t-910. - * Prurit chatonilleux au prdpuce, obligeant a se frotter (au bout de neuf heures). Le prdpuce est rouge et enflamm6; ii cause de l'ardeur quand on urine et qu'on y touche (le quatri~me jour). Douleur pressive dans le testicule droit. Douleur pressive ou contusive dans le lesticule gauche (au bout de douze jours). Douleur contusive dans les testicules. 91~. - Le testicule gauche se retracte spasmodiquement vers 1'anneau, avec douleur compressive, et ii est douloureux aussi au toucher. Douleur incisive, cuisante, dans les testicules, a partir de P'aine. Elancements dans le testicule (auparavant indur6), par pelriodes de deux minutes. be scrotum est flasque et pendant. Violent prurit au scrotum. 9`0. - Une place excori~e au scrotum. Douleur comme de constriction au scrotum. Appitit venerien tr?,s-excitj. Vive excitation des d~sirs vin~riens, surtout en marchant, avant midi (au bout de dix-sept jours). Excitation tr~s-vive del'app'tit v~n6rien (au bout de vingtetunjours). 925. - Vive excitation, puremient morale, des d~sirs veneriens, sans 6rection; celle-ci 6tant survenue, l'6jaculation eut lieu de suite; ensuite faiblesse extrnme, m6contentement, propension th la col6re (le quatri~me jour). Erections le matin, au sortir du lit, avec grande propension au coit (le sixiime jour.) Pollutions, frd'quentes durant les premiers jours, ensuite de plus el plus rares. Fr~quentes pollutions pendant les onze premiers jours, cliez un homme de quarante-trois ans, qui n'en avait point eu depuis dix-huit ans. Pollution la nuit suivante, apr~s quoi il se trouve mieux. 930. -* Frequentes pollutions. Ejaculation (la premicre nuit). Deux pollutions, la premiere nuit, avec raves voluptueux. Deux pollutions dans une nuit, sans rAves voluptuetux. CALCAREA CARBONICA. 583 Les rbgles avancent de deux jours (au bout de quatorze jours), et ý la p6riode suivante retardent de quatre (au bout de quarantesix jours). 960. - Les rbgles avancent de trois jours (au bout de dix-sept jours). Les rbgles avancent de quatre jours, et en durent huit. Les rigles, jusqu'alors r~gulibres, avancent de sept jours, aussit6t aprbs la prise. Deux fois de suite les rbgles sont extrdmement abondantes, et au milieu de douleurs, aminent la sortie d'un trbs-petit fcetus (avortement), avec violents efforts pour aller 'a la selle et tranch6es dans le bas-ventre. Les rbgles, d'habitude trop copieuses, diminuent (effet curatif). 965. - Rave voluptueux, la nuit, avant les rbgles. Mal de tAte, la veille des rhgles. Grand malaise la veille des rbgles; la moindre des choses lui cause une frayeur extreme. La veille des rkgles, le soir (aprbs le souper), grand froid, puis mal de ventre, qui dure toute la nuit. Pendant les rkgles, vertige en se baissant et en se redressant. 970. - Pendant les rigles, afflux du sang et chaleur ca la tate. Pendant les rbgles, douleur pressive sur le sommet de ]a tote. Pendant les regles, yeux chassieux et larmoyants, le matin, avec pesanteur de tete et embarras des idees. Pendant les rkgles, mal de gorge, douleur cuisante en avalant. Pendant les rbgles, vive ardeur dans la gorge, avec enrouement. 975. - Pendant les rkgles, un accs de mal de dents. Pendant les rbgles, douleur t6r6brante dans une dent creuse, qui devient pulsative en se baissant (le seizibme jour). Pendant les rhgles, naus6es, envies de vomir, et vaine envie d'aller h la selle. Pendant les rhgles, douleurs tiraillantes, pressives, avec diancements, dans le bas-ventre et autres parties du corps, et agitation allant jusqu'I la syncope (au bout de dix jours). Pendant les rIgles, le sang s'dtant arrWth quelques heures, pincement et constriction douloureuse dans le ventre. 980. - Pendant les rbgles, l'urine s'dchappe involontairement h chaque mouvement. 1mmediatement apris les rbgles, mal de dents, tiraillements et 5,84 MALADIES CHRONIQUES. elancements, jour et nuit, surtout lorsqu'elle penche La tate de c6te ou en arrisre (au bout de cinquante jours). Flueurs blaniches, comme du mucus (an bout de cinq, de seize jours). Flucurs blanches, comme du lait (les trois premiers jours). Flueurs blanches, comme du lait, qui coulent d'ordinaire pendant qu'elle urine. 985. -* Les flueurs blanches, dej~ existantes, augmentent. bternuflents ferlquents, sans coryza. 1ternument plusieurs fois dans la journde. Beaucoup d'6ternuments, le matin. * Point de coryza, et cependant 6ternuments fr~quents. 990..-Secheresse du nez (au bout le vingt-deux jours). Se'cheresse du nez, La nuit seulement. Le nez est bouche (au bout de dix-huit jours). Le nez est tout ' fait bouch6, le matin, en se levant. Obstruction du nez et coryza. 995. - Enchifrienenent (le premier et le douzi~me jour). Enc/dfre'nerent, avec beaucoup d'iternnumnts (Les sept premiers jours). Acc~s d'enchifr~nement, avec ternuments, pendant quelques semaines. Enchifr~nement, avec frequents 6ternuments (au bout de soixante et douze heures). Grand enchifr~nement, avec mal de tate (au bout de trente-deux. jours). 1000. - Coryza; douleurs dans tous les membres. Violent coryza pendant huit jours (au bout de trente-six jours). Violent coryza, avec douleur dans le bas-ventre. Grand coryza (presque de suite, et au bout de quatre jours). Le coryza est tr~s-violent. 1005. - tnorme coryza, apr~s des kternuments. Coryza, avec beaucoup d'dternuments (au bout de vingt-sept heures). Coryza pendant trois jours, avec excoriation de la narine gauche (au bout de neufjours). 586r 58 MALADIES CHRONIQUES. La nuit, dans le lit, toux continue et violente (le sep'ti~me jour). Lo nuit, toux sec'te, apr~s minuit. La nuit, toux qui ne reveille pas. Toux, surtout la nuit, avec enchifr~nenent, puis coryza. 1040. - Toux breve continuelle; par acces. Toux spasmodiqae, le soir. Toux skche, la nuit surtout. Toux avec expectoration dans la journie, sans crachats pendant la nuit. Toux avec expectoration toute la journde. 1045. - Toux, avec abondants crachats visqueux, insipides et inodores, le matin et le soir, dans le lit. Beaucoup de toux t d'expectoration, le soir, apr~s s'6tre couch6, et la nuit; dans la journ~e, peu de toux, qui est s~che. Toux muqueuse, de temps en temps. Crachats muqueux, le matin, avec petite toux., Toux, avec beaucoup de crachats muqueux 6pais, la nuit. 10-0. - Crachats muqucux, sucr6s, avec toux. Toux, le matin, avec crachats jaunes (au bout de cinq jours). Toux grasse, et ciachats comme purulents. Toix qui ainne des crachats teints de sang. Crachement de sang, avec toux, vertige et faiblesse des cuisses en miarchatit vite. 4055. - Ayant aval6 de travers, le matin, elle fut prise d'une toux violente, et cracha plusieurs fois du sang. En toussant, secousses douloureuses dans ]a t&te. IDancements dans la tate, en toussant. A chaque quinte de toux, branlement douloureux dans la thte. T'roux violente, le soir, avec soukwvement de 1'estomac, et vomissemient de mati~res douceAtres. 1060. - Tr~s-forte toux, d'abord s~che, puis accompagnee de crachats sale~s. Pendant la toux, douleur dans la poitrine, le soir et la nuit. En marchant contre le vent, elle perd la respiration, ce qui lui arrive aussi dans la chamibre, par suite d'une oppression de poitrine, qui augmente des qu'elle fait seulement quelques pas. Manque de respiration en se couchant, puis respiration sifflante. Besoin frdlquent de faire des insp~irations profondes. 1065. - 11 est oblig6 de faire des inspirations profondes, et alors ~s8 8MALADIES CHRONIQUES. Douleur incisive de dedans en dehors aux derniires c6tes, qui augmente par Pinspiration. Elancements dans la poitrine, qui rerontent vers le cou, pendant quelques heures. ftlancemonts danS lo c0td gauche de la poitrine, surtout le soir (an bout do onzo jours). Ilancements dans la poitrine, du c6t6 gauche au c6t6 droit, avec sentiment de constriction, et difficult6 de respirer (au bout de quatre jours). 1095. - Elancements dons le c6W tgauche de la poitrine, presque k chaque respiration, qui se dissipent en g~n~ral par le frottement (au bout de quelques heures). g1ancements dans le c~t6 gauche de la poitrine, en inspirant et en remnant le corps. ' 1k1ancements profonds dans la poitrine, le soir, surtout en respirant.. Elancemonts eL tiraillements danls le c6tO gauche de ]a poitrine, qui s'Mtendont jusque dans la glande sous-maxillaire. Etlancemout vulsif dans la poitrine, an cote gauche surtout. 1 100. - * lancoments piuriteux a la poitrine, surtout en expirant, qui cessent par le frottement, (au bout de quarante-huit heures). * Elancements vifs dans lo cOWd droit de la poitrine, do dedans en dehors, sans influence sur la respiration (au bout de sept heures). klancements vifs dans lo cte' gauche de ia poitrine, sous P'aisselle, de dedans en debors, plus forts pendant Pinspiration (an bout de deux houros). Grand 6lancement de bas en hauL dans les muscles pectoraux, a chaque battoment du coeur. * Coups sourds qui montent de la paroi postdrieure de la poitrine entre les 6paules, a chaque battement du cceur, avec grande anxikt6 (au bout do huit heures). -1105. - Donleur rongeanto au cWtd gauche do la poitrine, que l'inspiration augmente opu (au bout d'uno heure). Douleur cuisonte clans la poitirine, surtout en inspirant. Douleur cuisante. dans la poiti-ino, aprds avoir parid, marchd, toussd. Faiblesse dans la poitrine, apres avoir parld. A nxi te' dans la poitrine (los premiers jours). 1110. - * AnxiWtd dans la poitrine, avec respiration courte, surtout ktant assis, et pression sur la poitrine, principalement pendant F'inspiration. CALCAREA CARBONICA. 589 Anxidt h la region du coeur. Battements de cawr. Forts battements de coeur. Battements de coeur 6normes, avec in6galite du pouls. 4115. - Forts battements de cceur, et crainte d'avoir une maladie organique de ce viscere. Forts battements de cceur, avec anxi6t6, agitation, oppression de poitrine et douleur dans le dos, froid au corps et sueur froide. Pression douloureuse 'a la region cardiaque. Contraction spasmodique h la r6gion d coeur, qui gtine la respiration (au bout de seize jours). Elancements dans le cceur, qui coupent la respiration. 1120. - * Douleur lancinante, tiraillante, 'a la rdgion cardiaque (au bout de neuf heures et demie). Prurit a 1'extdrieur de ]a poitrine (au bout de dix jours). Boutons sur la poitrine, qui cuisent quand on les frotte. Les seins sont douloureux, surtout quand on y touche. Douleur cuisante au mamelon droit, au moindre attouchement. 4125. - Gonflement et inflammation du mamelon gauche, avec petits diancements dedans (le quatribme jour). Enflure du sein gauche, qui est chaud hr 1'extbrieur. Gonflement glandulaire dans le sein droit, qui est douloureux au toucher. Une nourrice perd son lait (au bout de quarante-huit heures). Maux de reins (au bout de six, de huitjours). 1150. - Maux de reins insupportables. Grands maux de reins, qui empichent de s'asseoir et de se coucher. Mal de reins, qui permet d peine de se lever de sa chaise. Mal de reins, dbs le matin, en se levant. Mal de reins, comme si on s'6tait donn6 un tour de reins. 4135. - Douleur dans les reins, aprbs avoir soulev6 un corps pesant. Pression continuelle des reins vers le rectum. Tiraillements dans les reins (au bout de quatre heures). Douleur tiraillante dans les reins, 6tant assis. Douleur spasmodique qui s'6tend des reins a 1'anus. 1140. - Elancement vulsif au sacrum, et en mime temps A la jambe, au-dessus de l'articulation du pied (au bout de deux heures). *Elancement au-dessus du sacrum, quand on y touche. Boutons au sacrum et aux fesses. ri90 MALADIES CHRONIQUES. Douleur dans les reins et les lombes, en voiture. Douleur compressive A la region r~nale. 1145. - L'j pine du dos est douloureuse quand ii se renverse en arri~re. Douleur contusive au dos et A la poitrine. Douleur de luxation des deux c6t~s du dos. Douleur de luxation Ai l'pine du dos, dans la r~gion renale. Raideur douloureuse de l'6pine du dos, avec pesanteur des jambes, le matin, en s'8veillant, ct apr~s le lever (au bout de dixsept jours). 4150. - Douleur pressive dans le milieu du dos et sous les omoplates (au bout de vingt-sept jours). Douleur pressive dans le rachis, entre les omoplates, avec respiration courte, et douleur dans les os, quand on y touche. Pression entre les omoplates, pendant le mouvenent, qui coupe la respiration. Pression au-dessous de l'omoplate droite. Elancements dans le dos. 1155. - Elancements violents A la partie sup~rieure du dos, en respirant. Violents coups d'7pingles dans le milieu du rachis, en allant au grand air, un peu moindres en restant debout. TForts 61ancements de la poitrine dans l'Ppine du dos, entre les omoplates. Elancements dans l'omoplate gauche, dans la region cardiaque (le second jour). Elancements pruriteux dans l'omoplate droite. 1160. - *Vifs 61ancements dans l'onoplate. Contraction pinqante entre les omoplates (au bout de trente jours). Douleur tiraillante entre les ornoplates. Tressaillemient dans le dos, aux omoplates et h la poitrine. D6chirement entre les omoplates (au bout de trois heures). 1165. - Douleur incisive entre les omoplates, pendant le repos (au bout de six jours). Secousses douloureuses dans le c6t6 droit di dos, en respirant, avec frissonnement (au bout de septjours). Froid et engourdisseinent au ceM6e du dos sur lequel ii a et6 couch6. Prurit et boutons pruriteux au dos. Boutons suppurants sur le dos. 11'70. - Raideur deIa au que. CALCAREA CARBONICA. 593 Les mains sont douloureuses le matin et sans force. Forte douleur dans les mains. Le poignet droit est comme demis. Douleur comme de luxation dans le poigret droit. 1225. -- Douleur de luxation dans le poignet droit, avec 6lancements et d6chirements pendant le mouvement. * Douleur de luxation au-dessus du poignet, plus forte pendant le repos que pendant le mouvement. (ramnpe dans les mains, la nuit, jusqu'au matin, i l'6poque dualever. Crampe dans la main gauche. Secousses convulsives dans le poignet. 1230. - Douleur tiraillante dans le poignet et le carpe. Douleur tiraillante dans la main. Tiraillement saccad6 dans les poignets, et de Iý dans les bras, m~me le matin, au lit. Douleur d6chirante dans le creux de la main. Elancements dAns le creux de la main, le matin, *au lit, pendant deux minutes. 1235.--* Yifs 6lancements au c6te externe de la main. Tremblement des mains pendant plusieurs heures, 1'apres-midi (le second jour). Sueur "a la paume des mains, au moindre exercice. Les veines des mains enflent, avec ardeur sur le dos des mains. * Fourmilleme'nt et 6lancement au poignet. I240.-i* Chatouillement picotant au creux de la main droite, qui excite "a se gratter. *Chatouillement pruriteux au bord de la main gauche, qui porte i se gratter. Furoncle au dos de La main gauche, qui catuse une douleur Iancinante quand on y touche. Etendus, les doigts sont raides, et comme colles ensemble. Contraction en forme de crampe des doigts. 124-. - Crampe dans les doigts, qui demeurent 6tendus. Douleur de crampe h la base du doigt indicateur. Douleur'de crampe entre les quatri~me et troisi~nie doigts de la main droite. Douleur vulsive dans les doigis. Tressaillement involontaire du pouce gauche. 1250. - Ddchiremcnt dans les articulations des doigts (au bout de vingt-huit jours). 1. 3.8 594 MALADIES CHRONIQUES. Ddchirements passagers au bout des doigts. Engourdissement des doigts. Engourdissement des trois doigts du milieu:- ils deviennent blancs, froids et insensibles; auparavant, on y ressent un idger tiraillement (au bout de trois heures). Douleur aux articulations des doigts, sans enflure. 1255. - Prurit ardent aux doigts de la main gauche (au bout de treize jours). Prurit chatouilleux au doigt indicateur, avec envie de se gratter. Gros furoncle douloureux d la base du quatribme doigt (deux fois, h la suite de doses diffdrentes). Suppuration autour de l'ongle du doigt mddius. Commencement de tourniole au doigt index droit (au bout de six jours). 4260.- Plusieurs tournioles. *Pincement au bord de l'os des fles. Douleur aux fesses en y touchant, moins en se tenant assis qu'en marchant (au bout de quarante-huit heures). Douleur tiraillante, spasmodique, h la fesse droite. Spasme douloureux dans les deux fesses, 6tant debout et assis. 1265.- Prurit ardent A la fesse. Tension dans l'articulation de la hanche, avec douleur tiraillante dans 1'os des Iles, pendant la promenade du soir. * Douleur tiraillante dans l'articulation de la hanche, en marchant. Pincement et tressaillement au c6t6 postdrieur de l'articulation de ]a hanche, plus forts pendant le repos que pendant le mouvemnent. Ilancements au-dessus de la hanche droite. 1270. Elancements dans l'articulation de la hanche, en se baissant. klancements dans larticulation de la hanche, en marchant. "Douleur incisive dans la cavit6 cotyloide, en se tenant assis (au bout de trois heures). "Ddchirement dans l'articulation de la hanche, et autour de la crete de l'os des Iles, jusqu'au pubis, pendant le mouvement. Douleur cuisante dans les deux articulations des hanches, en marchant dans la chambre. 4275. - Engourdissement h la hanche et h la cuisse droites. Tressaillement dans les muscles des jambes et du bassin. Douleur tiraillante dans les muscles des jambes, le derriere des cuisses et les mollets, le soir (au bout de trente-six heures). CALCAREA CARBONICA. 595 "* Tiraillements dans les jambes, jusqu'au bout des pieds. DWchirements dans les deux jambes, depuis la hanche jusqu'. l'articulation du pied (au bout de quatorze jours). 1280. - Secpusse lanciiante dans la jambe droite (au bout de trente jours). Inqui6tudes dans les jambes, avec beaucoup de rapports. Pesanteur des jambes (au bout de huit jours). Lassitude douloureuse des jambes, les cuisses surtout, comme apr6s une nmarche'p&uible (au bout de dix-sept, de dix-neufjours). Lassitude et courbature dans les jambes, les articulations surtout (au bout de vingt jours). 1285. - Douleur contusive dans les os des jambes. "* Douleur contusive dans les jambes, 6tant couch6. Engourdissement des jambes, le soir, etant assis. Sentiment d'engourdissement dans la jambe gauche (au bout de sept jours). Douleur tressaillante sur un petit point de la cuisse droite. 1290. - Douleur incisive au haut de la cuisse gauche, surtout pendant le mouyement. "* Douleur d6chirante au c6t6 interne de la cuisse, pendant le mouvement. Elancement dans la cuisse, le genou et le talon, surtout pendant la nuit. "* Ilancement pressif au c6t6 interne de la cuisse gauche, en se tenant ssis (au bout de troisheures),. * Ilancements en forme;de crampe dans les muscles de la cuisse droite, pendant la station et la marche, qui cessent en s'asseyant. 1295. -- Vif 6lancement au c6t6 externe de la cuisse gauche, audessus du genou (au bout de trois heures). "* flancements d6chirants au c6t6 interne de la cuisse, au-dessus du genou, en se tenant assis (au bout de douze heures). Lassitude et comme raideur dans les muscles ant6rieurs des cuisses, le matin,, en commencant h marcher. Douleur contusive dans les muscles de la cuisse droite, pendant le repos, aprbs avoir march6. "* Douleur contusive dans les muscles de la cuisse, en marchant. 1300. - Prurit aux cuisses (au bout de douze jours). Violent prurit I la partie inferieure de la cuisse, la nuit. Prurit lancinant sur un petit point de la cuisse gauche (au bout de vingt jours). 596 9MALADIES CHRONIQUES. Prurit picotant aux cuisses. Prurit ardent "a la cuisse gauche, du matin au soir. 1305. - Eruption de boutons aux cuisses (au bout de onze jours). Sensation dans le genou, comme s'il ne pouvait pas 6tendre assez la jambe. Douleur dans la rotule, en se levant de son siege (le quatrixme jour). Doulear dans les genoux, en se tournant et en y touchant. * Douleur dans le genou gauche, meme pendant le repos. 1310. - Douleur de luxation dans le genou droit (au bout de quatorze jours). Douleur de luxation a Ia rotule gauche, en restant assis, qui cesse en marchant et en se tenant debout (au bout de douze heures). Tension au-dessous des genoux. Douleur pressive dans les genoux. Douleur pressive sourde dans la rotule. 1315. - Douleur tiraillante autour du genou, immediatement audessous du jarret. Douleur tiraillante de crampe sur ]a rotule (au bout de deux jours). DWchirements et tension au c6t6 interne du genou, en se levant de son sidge. Le'gers d~chirements dans les genoux. Douleur lancinante et pulsative dans le genon gauche, le matin, plus en restant assis qu'en marchant, et qui fait boiter. 1520.9-* Vifs 6lancements dans P'articulation du genou gauche (au bout de quatre heures). Elancements dans le genou gauche, pendant une demi-heure Qe cinqui~me jour). Douleur contusive dans le genou (le dixi~me jour). Douleur contusive imm~diatement au-dessous de la rotule, en allant au grand air (au bout de treize heures). Sensation d'engourdissement dans les genoux, pendant le sonmeil de 1'apris-midi, qui cesse en s' veillant. 1525. - Sueur aux genoux. Enflure des genoux. *Tumeur enflamm~e au-dessoits de la rotule. Douleur au mollet, en mnarchant et apputyant le piedpar terre. Douleur comme de luxation dans les muscles antdrieurs de la jambe, cn marchant (au bout de vingt et un jours). 598 M8ALADIES CHRONIQUES. Douleur de luxation dans le pied gauche (au bout de treize jours). Douleur, comme d'une ligature trop serrde, au-dessus de l'articulation du pied gauche. 1360.- Tension dans les deux malldoles internes. Crarnpe dans la plante du pied gauche. * Crampe dans la plante des pieds, aprbs avoir march6 un peu, qui diminue en continuant de marcher, etcesse en s'asseyant. Crampe dans la plante des pieds et les orteils, la nuit, et dans la journ6e en meltant ses bottes (au bout de onze jours). Douleur de crampe dans la plante du pied gauche (au bout de onze heures). 1365. - Violents d6chirements dans les plantes des pieds. Vive douleur incisive au c6td externe de la plante du pied droit, le soir et toute la nuit (au bout de dix heures). Sensibilit6 douloureuse de la plante des pieds, mbme dans la chambre. Douleur cuisante h la plante des pieds. Ardeur d la plante des pieds. 4370. - Ardeur aux pieds, le soir. Sensation brusque de grande chaleur sur le pied gauche et h la jambe. Sueur aux pieds. Sueur aux pieds, vers le soir. Gonflement inflammatoire du cou-de-pied gauche, avec douleur brhilante, et fort prurit tout autour. 137-. - Enflure des pieds, pendant onze jours. * Enflure de la mallUole externe du pied gauche. Prurit autour des articulations des pieds, et au-dessous des mollets (au bout de treize jours). Prurit h la mallhole du pied malade. Violent prurit ardent aux mallboles du pied droit, depuis le matin jusqu'au soir (au bout de quinze jours). 1380. - Des ampoules naissent au talon gauche, en marchant, et deviennent une sorte de gros furoncle, qui cause une douleur lancinante et pruriteuse (au bout de huit heures). Les orteils font mal, comme quand ils ont 6t6 comprimes par les bottes. Violente douleur au bout du gros orteil droit (au bout de vingt et un jours). Crampe dans les orteils. CALCAREA CARBONICA. 099 Tressaillement visible dans le gros orteil gauche, le soir, au lit. 1385. D-chirements dans les orteils. D6chirements dans les gros orteils. Douleurs vives passageres dans les orteils. Elancements dans le gros orteil. * Violent l61ancement dans le petit orteil gauche (au bout de quatorze heures). 1590. - * Vifs l61ancements dans la premiere articulation du gros orteil, pendant le repos (au bout de vingt-quatre heures). * Picotements semblables h ceux de la crampe dans les orteils du pied droit, 6tant assis et debout, qui cessent en marchant (au bout d'une demi-heure). Vive ardeur au bout du gros orteil (au bout de vingt et un jours). Pression brulante sous les ongles des gros orteils. Douleur cuisante, brC1ante, dans les cors. 1395. - Sentiment de tension douloureuse par tout le corps. Tressaillements des muscles. Tressdillements sans douleurs de certaines parties du corps, dans la journde. Mouvements dans la cuisse droite, l'6paule gauche etle bras gauche. Pression tiraillante dans les articulations. 1400. - Tiraillement indolent dans les membres, l'aprbs-midi. Douleurs rhumatismales dans les membres. Douleurs rhumatismales dans les bras et les jambes, mais toujours sur une tres-petite 6tendue. Ardeur h la paume des mains et h la plante des pieds. Elancements dans les bras, le dos et les jambes. 1405. - Engourdissement des mains et des pieds. Engourdissement des parties sur lesquelles on a Wt couchI la nuit. Douleur contusive dans les os et les articulations des membres, ainsi que dans les reins, pendant le mouvement; les reins sont aussi comme brisbs pendant la station, et quand il se tient assis, et les muscles des jambes font mal lorsqu'il y touche. 11 se donne ais6ment des efforts; en soulevant un fardeau, ii eprouve de la douleur dans les reins. Les douleurs sont tres-vives, mais durent peu. 1410. - L'affection chronique devient plus grave et plus Ig&re tous les deux jours. Apres avoir travaill6 dans l'eau et lav6, les accidents s'aggravent et se renouvellent. 600 MALADIES CHRONIQUES. RIevolution de sang. Deux fois des bouthes de chaleur montent du creux de l'estomac a la tmte. II a tres-chaud, le matin, en se levant. 4415. - Le sang se porte a la tate et a la poitrine, aprbs une raideur douloureuse dans l'6pine du dos. Afflux du sang vers la tAte, avec saignement par l'anus, plusieurs jours de suite. Il sent le besoin de marcher beaucoup. Agitation qui oblige de remuer les mains et les pieds. Grande agitation, le soir, surtout dans lesjambes, 1420. - Inqui6tudes par tout le corps. Tremblement, le matin. Tremblement anxieux, avec faiblesse. Tremblement continuel de tout le corps, qui devient plus fort au grand air. Grande pesanteur du corps. 4425. - Sentiment de maladie par tout le corps; elle crache beaucoup, et craint le grand air (au bout de vingt-deux jours). Grand desir de se faire mesmdriser. Malaise le soir, comme avant un acý6s de fiBvre intermittente. Froid aux pieds et aux mains, phleur de la face, et fr6quents battements de ceur, accidents que l'exercice dissipe tous. Acchs d'abattement g6ndral, tote entreprise, vertige, mal de reins et froid par tout le corps, pendant six heures (au bout de vingtdeux jours). 1430. - Une piqOre au doigt l'effraye au point qu'elle devient blanche et froide, avec obscurcissement de la vue, agitation, bouff6es de chaleur, et tremblement; elle est obligee de se coucher (au bout de dix-huit jours). Le soir (de sept a neuf heures), sa vue s'obscurcit, et il est pris tout a coup, quatre fois de suite, d'un sommeil agr6able, sans nausde s, qui continue en restant couch6. Accts de syncope, le soir, 6tant assis. Accts de syncope, avec froid et obscurcissement de la vue (au bout de trois jours). Acchs de syncope, avec grosses gouttes de sueur au visage. 4 i35. - Lassitude dans les membres, surtout dans les genoux. Grande faiblesse. Faiblesse dans les cuisses, en marchant. 602: MALADIES CHRONIQUES. Ardeur ' la peau, avec prurit, au dos, aux fesses et 4 la partie poste'rieure des cuisses (au bout de dix jours). '1465.-1ibancements semblables 4 des coups d'6pingles, dans la peau. Eruption ortide, qui disparait au grand air. Eruption visiculewse, pruriteuse, par tout le corps, surtout au-dessus des hanches. Itruption de taches rouges, pro6minentes, de la grandeur d'une lentille et plus, surtout aux joues et aux coudes, avec grande chalem', beauccqpp de soif et peu d'appetit; le troisi~me jour, elles disparaissent, laissant des taches fonc6es (chez un enfant ' ]a mamelle). Places croiiteuses 'a ]a jambe, avec ardeur pendant la journee (au bout de vingt-quatre heuites). 1470. - Les dartres reparaissent tr~s-vite. Les anciennes dartres sous les deux aisselles, au pli du bras gauche et au jarret, reparaissent au bout de vingt jours. Du prurit se montre 'i l'endroit d'une dartre effac~e depuis longtemnps (au bout de cinq jours). Un ancien ulc~re A la jambe cause des douleurs pulsatives, avec des d~chirements tout autour, et r~pand une odeur dkceufs pourris (au bout de septjours). La peau est nalsaine; mnrne de tre's-petites plaies passent d la suppuration, ct fno veulent pas gudrir. 1475. - Beaucoup de petites verrues paraissent pa et Mi. Des excroissances verruciformes (derri~re l'oreille) s'enflamment et deviennent des ulc~res. Une verrue au pli du bras s'enflamme, devient douloureuse comme un furoncle, puis se dess~che, et disparait. Lassitude non ordinaire, qui se dissipe en marchant. Grande lassitude generale, le soir, pendant une demi-hieure. 4480. - Lassitude, avec bAilements (au bout de quatre jours). FrSquents baillements. Bilillements prolongis, presque continuels, suivis de battements dans la thte, le bas-ventre et ha poitrine, avec forte chaleur 4 la face. Bcillements continuels, avec somnolence (au bout de quatre jours). 'BMillements frTquents, comne s'il n'avait pas assez dormi (au bout de cinquante-six heures). 1485. -Disposition 6 s'6tendre, le matin. Envie de dormir, le matin. CALCAREA CARBONICA. 603 Le matin, au moment de se lever, il prouve encore de l'envie de dormir et de la lassitude. 11 a de la peine a s'6eveiller compldtement, le matin. Grande somnolence, avec mauvaise humeur et douleur pressive au front (au bout de deux jours). 1490. -Somnolence dans la journee et lassitude; il s'endort plusieurs fois pendant la matinee (au bout de neuf jours). Sommeil tres-prolong6 A midi. Grande fatigue et somnolence, toute la jowurpe (au bout de onze jours). Toute la journee, envie de dormir et lassitude, avec froid et mal de t~te. Beaucoup de lassitude et de somnolence dans lajourn6e; mais il ne peut pas parvenir A s'endormir. 1495. - Envie de dormir, le soir, de tris-bonne heure (au bout de trois heures). Le soir, lassitude dans tous les membres, avec froid et envie de dormir; le matin, beaucoup de sueur et s6cheresse dans!a gorge, sans soif (au bout de quatre jours). Le soir, grande somnolence et mauvaise humeur. Il s'endort souvent tres-tard, le soir. II ne peut pas s'endormir avant deux on trois heures du matin. 1500. - II ne peut dormir la nuit, ou, s'il s'endort, il se r6veille bient6t. S'6tant mise au lit tard, elle ne peut s'endormir. 11 est longtemps, le soir, sans pouvoir s'endormir:il a trop chaud, quoique peu couvert, et dans une chambre froide (au bout de onze jours). 11 ne peut pas dormir de presque toute la nuit, ne fait que se retourner, et sue de tout le corps (au bout de dix heures). 11 ne fait que se retourner dans son lit, la nuit. 4505. - L'agitation de son esprit l'empiche de s'endormir avant minuit. Il a de la peine d& endormir, d cause des idees qui l'assidgent involontairement. - Le soir, il est longtemps sans pouvoir s'endormir, et se debarrasser des id6es qui l'assi6gent; celles-ci le poursuivent encore 4 son r6veil. Le soir, au lit, les idees que son imagination lui prnsente en foule lui causent un r6veil agit6. 6041 0MALADIES CHRONIQJES. be soir, avant de s'exdormir, pensees inquietantes qui se presenteiit ii chaque instant h son espr-it, avec peur de l'obscurit6; ces phenom.nes cessent apr~s une 6mission de vents par le bas. 1510. - En s'endormant, hallucination qui lui fait entendre du bruit aupris de son lit. D~s qu'elle ferme les yeux, le soir, dans le lit, une foule d'idees fantasques lui assilgent l'esprit. Des spectres lui apparaissent en fermant les yeux. En se couchant, le. soir, mal de dents sourd, pendant une heure, puis sommeil. Avant de s'endormir, le soir, dans le lit, battements de cceur et anxiet6. i515. - En s'endormant, le soir, tressaillement du haut du corps, avec secousse jusque dans la tate; puis bourdonnements d'oreilles. La nuit, anxi~t6 extreme; un songe l'effraye, la r6veille, et quand elle est eveill~e, elle continue encore de trembler (au bout de vingt jours). La nuit, anxiWt6; elle craint d'etre folle; ensuite, pendant quelques minutes, frissonnements, puis sentiment de courbature, d'an6antissement, par tout le corps. La nuit, elle se represente des choses effrayantes, qu'elle ne peut 6carter. La nuit, peu aprcs s'etre endormi, il se dresse dans son lit, et les yeux ouverts, s'occupe avec ses mains, sans en avoir la conscience. 1520. - ReWes nombreux la nuit, et grande agitation du sang. La nuit, agitation du sang et sommeil inquiet, surtout pendant les regles. Battements de coeur, ]a nuit, au milieu d'un sommeil agite. La nuit, chaleur interne, surtout aux pieds et aux mains; et le matin, secheresse de la Iangue, sans soif, avec chaleur A l'exterieur de la tate (le sixiýme, le septi~me jour). La inuit, violent vertige, avec confusion dej.a vue, ce qui dure jusqu'ai midi. 1525. - La nuit, stupeur dans la teo te, qui reveille, augmente, et va presque jusqu'h la syncope; puis, treinblement dans les membres, et faiblesse continuelle, qui ne permet pas de se rendormir. Toutes les nuits, en s'6veillant, prurit "a la tite. 608 0MALADIES CHRONIQUES. Froid aux mains, et forte sueur, pendant plusieurs heures,1610. - Chaleur presque continuelle, qui cause de 1'anxiet6 jusqu'a ce que la sueur 6clate. La sueur 6clate plusieurs fois dans la journee. Sueur presque continuelle. Beaucoup de sueur, tart lejour en marehant, que la nuit dans le lit. * Sueur accablante, jour et nuit, pendant trois jours. 4615. - Forte sueur, le jour, I'air etant froid. Sueur dans lajourruic, au moindre mouvement. Le soir, dans le lit, ii s'6chautfe de suite, et sue toute la nuit. Sueur pendant la nuit, surtout avant minuit, avec froid aux jambes. Sueur, la nuit, dans le dos. 1620. - Sueur, la nuit, aux jambes seulenent; elle est visqueuse au toucher (au bout de quelques jours). Grande sueur matinale, plusieurs fours de suite. Sueur le inatin (le lendemain). Sueur le matin, frois jours de suite. * Sueur le matin, tous les jours (au bout de sept jours). 1625". - Fi~vre:tant6t du froid, tant6t de la chaleur; elle est obligde de se coucher. Fiayre, dans la matin6e; alternatives dd froid et de chaud. Chaleur f&brile et soif intense, qui aliernent avec du froid. Fi~vre, le soir; froid exterieur, avec chaleur interne et forte soil'; ii continue d'avoir froid dans le lit et sue, sans pouvoir se r&chauffer; enfin, sueur copieuse (au bout de dix heures). Dans la matinee, mal de tate, qui va toujours en augmentant, avec chute subite des forces, grande chaleur au front et aux mains, beaucoup de soif, et grand drsir de l'eau acidulde; puis, apre's s'hrer couch~, froid glacial aux mains, avec pouls frNquent (au bout de vingt et un jours). -1630. - Tous les matins, 4 onze heures,chaleur fdbrile, sans soif ni froid auparavant, pendant une heure; elle sent de ]a chaleur et a la peau chaude, avec un peu de rougeur IA l face; -ensuile anxietd et sueur douce, surtout aux mains, aux pieds et an visage; pendant quatrejours de suite (avant l'apparition desrýgles). Fie'-re depuisle matin jusqu'a midi au plus tard; d'abord, douleurs dJaus les articulations et pesanteur de t~te, puis accablement qui elrniet ' peine de se redresser dans le lit, avec pesanteur des inembres, pendiculations, chaleur, trenbiement et agitation gen6i'ale. 622 622 MALADIES CHRONIQUES. Fre'quentes envies d'aller 'a la selle, qui produisent chaque fois un petit r~sultat, mais avec beaucoup de peine. Violente envie d'aller 'a la selle, qui est diffidile ht pousser, dure et Mel~e de stries de sang. 355.- Selles r'ares, retard~es, pendant plusieurs jours. Selles dures et peu. abondantes, au. bout de vingt-quatre heures. Selle dure, exigeant de grands efforts, le soir. Selle tr~s-dure, prcddde. de frissonsih la ttite. Selle d'abord dure et difficile ht pousser. 540.- Quatre selles le'troisi~me jour, chacune pr'c~d~e de tranch~es.Selle d'abord dure, puis molle, avec, ardeur AIt 'anus. Seile apr~s minuit. Selle molle, avec mucus qui ressemble it du blanc d'ceuf coagul6. Selle molle, prdc~de'e de pression. aux pubis (au. bout de vingt-sept jours). 34.- Selle molle, verte, avec maux de ventre avant et pendant. Selle liquide, avec te'nesme ensuite (le septi~me jour). Diarrh~e, apr~s des pincements dans le ventre, avec ardeur 4t Panus. Avant d'allerihtla selle, tiraillernent depuis l'anusj usqu.'au.pudendum.En allant itla selle, dsclhirement qul remonte. du pudendum dans le ventre (au. bout de vingt-deux jours). 350. - Elancements dans 1'anus en allant ht la selle. Frdqiientes douleurs incisives dans les h6morroides, en allant i la selle. 11 rend du sang en allanthi la sel~le. Selle dure, avec douleur lancinante dans les amnes. Mauxe de reins en allant d la selle,, avec gonflement du ventre jusqu'ht la poitrine. 5; 5-5. - Avec la selle dure sort une portion de toenia. Aprc~s la selle, violent gratteinent dans le rectpm. Apre's une seconde selle (dans la melme journe'e), grande faiblesse et douleur dans les intestinis. Frisson apr~s ]a seile (le soir). Apre's la selle, envie d'uriner, puis lassitude, et envie de dormir de trtls-bonne hieure, sans pourtant pouvoir s'endorniir apres s'dre nmis au. lit. 560. - Les /icnorroides se gon flent lieaucoup, et cattsent des doudeurs cuiswdtes Ce n 2-cC/uu. 11 se forme de grosses lidmorroides, qui causent des douleurs cuisantes. 386 386 AULADIES CHRONIQUES. L'urinie brilleIV 1ure~tre en sortant. Pendant l'mission de l'urine, ardeur et cuisson dans l'urktre. Ardeur dans Fur~tre 1apre's l'6mission de l Iurine. 595 - Prurit aux parties ge'nitales. IElancements des deux c6t~s du scrotum. Absence prolong6e de 1'appetit v~ndrien. Les parties g6nitales sont flasques, et ii y sent de la faiblesse. Plus d'erection le matin, comme de coutume (le second jour). 400. - Pollution, 'a quatre heures dui soir (le ci nqui~rne jour). Pollution, pour la p7rrn~i&,e fois depuis tre~s-lonqtemps, avec- re'ves voluptueux, sans erection. Pollutions fre'quentes (les premiers jours). Trois nuits de suite, fortes pollutions, comme ii n'en a'vait point eu depuis des anndes. Apr~s une pollution, le matin, en s'6veillant, douleur s plasmodique le long de l'urikre, surtout hi la partie post~rieure., 4M~. - Apies' uneý pollution, grand 6puise'men't de corps et d'espril. Les r~gles avancent de quatre jours, et sont pr6c~de'es de c~plialalgrie. Re~gles peu abondantes le premier jour; le second, elles sont plus copieuses que de coutume, et le sang plus fon'ce en couleur ae hiuitibme jour). Les re~gles avancent de quatre jours, avec douleurs dans les reins ei les amnes. I1gles plus abondantes que de coutume.6 4 10. - R~gles momns abondantes, mais plus prolong~es que d'habitude, et ne coulant que le matin. Les rL~gles durent momns que coultume, et retardent de cinq jours. Chialeur anxieuse avant les rbgles. Grand accablement dans les cuisses avant et pendant les r~gles. Pendant les re'gles, forte pression dans les amnes, le sacrum. et les cuisses, avec frissons et bAillements. 415. - Pendant les rbgcles, le ventre est tr6s-gonfl6. Aprcs l'apparition des r~gles, accablement tel qu.'elle peut 'a peine parler, avec bAillements et pendiculations. F/nlears blanches. teoulement par le vagrin, qui teint le linge en jaune (au bout de vingt et un jour's). rcateseentdbot F/nears blanches aqueuses en ahnteseeatdbo. C~ARBO ANDIALIS.S 62 7 Elancement aigu(brcilan) clans le c6t6 gauclie de ia poi tine, minic' 6tant assis. Elancements, qui coupent la respiration, tant6t tau-dessous ILI sein gauche, tant6t dans P'articulation du bras iroi-t, tantlt dans l'aine.droite; avec un peu de toux skche, (jui augmente la douleur, le matin. 480. - Fouillement, pincement et tension au haut de La poitrine. Remuement douloureux dans la poitrine et au-dessous. Tremblement, sorte de grouillement, dans la poitrine. Sentiment de froid dans la poitrine (au bout de sept jours). Ardeur dans la poitrine, plus h droite qu'it gauche. 4&85. - Ardeur dans la poitrine, avec douleur pressive. Pression, presque comme un pincement, "a la regionl du eceur. Battements de coeur, le soir, sans anxietd (au ])out de vingt-quatre jours). Fort battement de cceur, dont chaque coup retentit dans la tiete. Fort battement de coeur pendant le chant d'6glise. 490.- Fort battement de coeur, le matin, en s' veillant; elle est obligee de rester tranquille, sans ouvrir les yeux ni parler. Douleur lancinante A la partie infdrieure du scin, qui augmente eni posant La main dessus, et coupe la respiration. Tubercules douloureux daiis les seins. Douleur au coccyx, qui se change en ardeur, quand on touche zh ia partie. Douleur contusive au coccyx. 495. - Douleur contusive et pression au bord de lPos des Ties gauchle, qui auginente le soir; l'endroit est douloureux aussi au toucher. Douleur sous la peau, A- P'ext~rmit6 inf6rieure (le l'&'pine du dos, surtout 6tant assis et couclid. Maux de reins, dntant assis, comme si les r~gIes allaient paraitre. Forts maux de reins. Douleur pressive dars les reins. 500. - Raideur dans les reins. Tiraillement et douleur contusive dans les reins, en marchant, debout et couche. Vif 61ancemnent en travers des reins, tr~s-sensible ih chaque pas. Elancement immddiatement au-dessus du sacrumn, itchaque inspiration profonde. A chaque inspiration, lwancement qui dlescendl du sacr'iunii (tans li cuisse. I 7 7 7 FflmedbyPreserya~on 1991