key: cord-0814601-14l1i2yi authors: Elleuch, F.; Sallami, S.; Ben Abdsselem, I.; Zaouali, M. title: Dosage de la vitamine D à l’ère COVID-19 date: 2021-10-31 journal: Annales d'Endocrinologie DOI: 10.1016/j.ando.2021.08.159 sha: 5739b7a2144ad3caf047d4d1d090668a7d0c06e7 doc_id: 814601 cord_uid: 14l1i2yi Notre objectif est d’évaluer le statut vitaminique en D3 chez les tous patients pour lesquels le dosage de cette vitamine a été demandé durant la période initiale de survenue de l’épidémie COVID-19 en Tunisie. Nous avons recensé des échantillons de malades ayant eu un dosage de la 25(OH)vitamine D3 pendant la période allant de mars 2020 à février 2021 au service de physiologie et d’exploration fonctionnelle de Sousse. Notre série comprend 852 patients dont 694 femmes et 157 hommes. L’âge moyen des patients est de 36 ans. L’évaluation du taux de la vitamine D3 a été le plus fréquemment motivée par une asthénie (29,9 %) suivie par les troubles phosphocalciques (19,2 %). Le contrôle après une supplémentation par la vitamine D3 concernait 7,9 % des patients. Le dosage de la Vitamine D3 a révélé un taux normal, une insuffisance ou une carence chez respectivement 14,2 %, 53,5 % et 32,3 % des malades. Trente malades étaient porteurs du COVID-19. Parmi ceux-ci 9 avaient une carence en Vitamine D3, 14 avaient une insuffisance et 5 étaient supplémentés. Le taux de vitamine D3 était significativement plus élevé uniquement dans le groupe des malades supplémentés en vitamine D3 (p <10−3). Par ailleurs il n’y a aucune corrélation significative entre l’atteinte par le COVID-19 et l’hypovitaminose D3 dans notre série (p =0,1775). Aucun motif de dosage de la Vitamine D3 n’a été significativement corrélé à l’hypovitaminose D3 sauf pour malades supplémentés. L’atteinte par le COVID-19 n’était pas associée significativement à une hypovitaminose D. Calcium, parathyroïde et os Annales d 'Endocrinologie 82 (2021) [306] [307] [308] [309] [310] [311] [312] [313] [314] [315] Objectif Dégager les facteurs de risque ainsi que les principales étiologies de l'HPT. Patients et méthodes C'est une étude rétrospective de 61 observations d'HPT colligées au service d'endocrinologie durant une période de 12 ans. Résultats L'âge moyen de nos patients au moment du diagnostic était de 41 an et 6 mois [13-80 ans] . L'HPT était plus fréquente dans la tranche d'âge 21-30 ans. Une nette prédominance féminine était constatée avec un sexe ratio de 4,5. Les circonstances de découverte étaient dominées essentiellement par les paresthésies (65 %) et les crampes musculaires (62 %). La majorité de nos patients (90 %) étaient en hypocalcémie avec une calcémie moyenne de 1,65 mmol/L. Une hypophosphorémie était retrouvée dans 52 % des cas, et une hypocalciurie dans 80 %. Une PTH basse était retrouvée dans 72 % des cas avec un taux moyen à 9,48 pg/mL. La chirurgie cervicale était responsable d'une HPT dans 74 % des cas. Toutefois, il s'agissait d'une HPT idiopathique dans 16 % des cas. L'origine auto-immune était retenue dans 3 cas (5 %). Discussion-conclusion L'HPT est une maladie rare et souvent asymptomatique, d'où l'intérêt du dosage de la calcémie devant des signes cliniques même mineurs. Hypocalcémie induite par les bisphosphonates : à propos d'un cas Chihaoui Service d'endocrinologie, hôpital La Rabta Adresse e-mail : assma23032017@gmail.com (A. Kardi) Nous rapportons le cas d'une hypocalcémie iatrogène post traitement par bisphosphonates chez un patient suivi pour hyperparathyroïdie primaire. Observation Patient âgé de 53 ans, suivi pour hyperparathyroïdie primaire. Ce diagnostic a été porté devant une hypercalcémie à 3,22 mmol/L, une hypophosphorémie à 5,8 mmol/L, une hypercalciurie à 0,13 mmol/kg/24 h et une PTH à 803 ng/L. Le bilan topographique a montré deux adénomes parathyroïdiens inférieurs droits