key: cord-0986332-okvako1p authors: Boubaker, N.; Mhamdi, S.; Daboussi, S.; Mejri, I.; Aichaouia, C.; Moetemri, Z. title: Impact psychologique de la maladie à coronavirus 2019 sur les patients ayant un asthme allergique date: 2022-04-30 journal: Revue Française d'Allergologie DOI: 10.1016/j.reval.2022.02.072 sha: 80db5b7bfcc11c5ac2d8a4b4dfb06b2a80f2c23d doc_id: 986332 cord_uid: okvako1p Introduction (contexte de la recherche) La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie émergeante grave. Elle est responsable de troubles psychologiques tel que l’anxiété et la dépression essentiellement chez les patients ayant des maladies respiratoires chroniques. Objectif L’objectif de notre étude était d’étudier l’impact psychologique de COVID-19 sur les patients ayant un asthme allergique. Méthodes Étude transversale incluant 50 patients hospitalisés pour pneumopathie à SARS-COV2 dans le service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis. Les niveaux d’anxiété et de dépression ont été évalués par l’échelle d’anxiété et de dépression de l’hôpital (HADS). On a défini deux groupes : groupe 1 : patients ayant un asthme allergique (n =16), groupe 2 : patients sans antécédent d’asthme (n =34). Résultats L’étude a inclus 50 patients. L’âge moyen était 56±20 ans. Une prédominance masculine était notée dans 66 % des cas. Seize patients avaient un asthme allergique (32 %). Les signes cliniques à l’admission étaient dominés par la fièvre (65 %), l’asthénie (61 %) et la dyspnée (34 %). L’anosmie était plus fréquente chez les patients de premier groupe et était associée avec un score d’anxiété plus élevée (p =0,01). Par ailleurs, les besoins en oxygène et la durée d’hospitalisation étaient comparables dans les deux groupes (p =0,8 et p =0,06 respectivement). Notre étude a montré que les patients asthmatiques avaient un score d’anxiété et de dépression plus élevée que les autres patients (p =0,03 et p =0,001 respectivement). Conclusions L’anxiété et la dépression sont fréquentes chez les patients asthmatiques hospitalisés pour pneumopathie à SARS-CoV-2. Une prise en charge psychologique est nécessaire afin d’améliorer la qualité de vie de ces patients. en centre de vaccination conventionnel pour 44 % sans précaution particulière, 31 % sous antihistaminique, 30 % avec 30 minutes de surveillance. 31 patients ont été vaccinés dans notre service sans réaction. L'indication de tests cutanés a été retenue dans 6,9 % des cas. Nous avons mis en évidence une sensibilisation aux excipients et aux vaccins chez 4 patients du groupe pré-vaccinal et chez une patiente du groupe post-vaccinal qui a bénéficié d'une désensibilisation avec succès. Conclusions La gestion par mail des avis-COVID a permis de limiter les consultations dédiées en présentiel et de maintenir l'intégralité des activités du service. Nous avons proposé une réponse rapide avec traç abilité écrite, souvent exigée. Seuls 4 patients restent à ce jour contre-indiqués à la vaccination en raison d'une allergie aux PEGs. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts. Introduction (contexte de la recherche) Les deux dernières années ont été marquées par la perturbation de système sanitaire partout dans le monde à cause de la pandémie au virus SARS-CoV-2. Le suivi des patients ayants une maladie chronique dont l'asthme a été perturbé. Objectif Notre objectif est de voir l'impact de la pandémie COVID-19 sur le suivi des patients asthmatiques et leurs attitudes au cours de cette pandémie. Méthodes Il s'agit d'une étude descriptive, transversale intéressant les patients asthmatiques suivis à la consultation de pneumologie de CHR Hassan 2 d'Agadir. Tous les patients ont été interrogés par téléphone sur l'impact du COVID sur leurs maladies. Résultats Au total, 37 patients ont été recensés. L'âge moyen des patients était 25 ans. Le sex-ratio femme/homme était à 2,66. Tous les patients avaient un phénotype allergique avec atopie. L'asthme a été partiellement contrôlé dans 20 % des cas non contrôlé dans 14 % des cas et bien contrôlé dans 66 % des cas, l'observance thérapeutique a été évaluée par le score de Morisky avant la pandémie, elle était mauvaise dans 54,5 %. Pendant la pandémie COVID-19, les patients avaient une meilleure observance thérapeutique dans 77,3 %. Le nombre des exacerbations par mois a diminué. Par contre, la COVID-19 paraît avoir un impact péjoratif sur le suivi des patients puisque seulement 45,5 % des patients ont maintenu un suivi régulier. En plus, 56,8 % des asthmatiques ont raté leurs rendez-vous pour des différentes causes. La cause la plus fréquente était la crainte de la contamination à l'hôpital dans 52,3 %. Au cours des exacerbations, 40,9 % des patients préféraient l'automédication que le recours aux urgences. Conclusions La pandémie COVID-19 a limité l'accès aux soins pour ceux ayant des pathologies chroniques. Cette situation paraît avoir un impact péjoratif sur le suivi des patients asthmatiques. Par conséquent, cela a modifié leurs attitudes devant les exacerbations. Résultats L'étude a inclus 50 patients. L'âge moyen était 56 ± 20 ans. Une prédominance masculine était notée dans 66 % des cas. Seize patients avaient un asthme allergique (32 %). Les signes cliniques à l'admission étaient dominés par la fièvre (65 %), l'asthénie (61 %) et la dyspnée (34 %). L'anosmie était plus fréquente chez les patients de premier groupe et était associée avec un score d'anxiété plus élevée (p = 0,01). Par ailleurs, les besoins en oxygène et la durée d'hospitalisation étaient comparables dans les deux groupes (p = 0,8 et p = 0,06 respectivement). Notre étude a montré que les patients asthmatiques avaient un score d'anxiété et de dépression plus élevée que les autres patients (p = 0,03 et p = 0,001 respectivement). Conclusions L'anxiété et la dépression sont fréquentes chez les patients asthmatiques hospitalisés pour pneumopathie à SARS-CoV-2. Une prise en charge psychologique est nécessaire afin d'améliorer la qualité de vie de ces patients. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts. Introduction (contexte de la recherche) Le rôle des médicaments dans la survenue d'éruptions eczématiformes du sujet âgé (EESA) a été suggéré dans une étude cas-témoin franç aise montrant une fréquence de prise des inhibiteurs calciques de 26 % chez les patients ayant une EESA (OR 2,5 par rapport aux témoins sans eczéma). Ces résultats ont été confirmés par une étude rétrospective américaine. Des cas isolés d'EESA ont depuis été rapportés avec le clopidogrel, les IEC, les ARAII et les diurétiques. Objectif L'objectif de cette étude est de comparer les fréquences de prescription de médicaments (classes thérapeutiques) chez des personnes âgées de 65 ans et plus présentant une éruption eczématiforme chronique aux fréquences de prescription de ces médicaments dans la population générale du même âge. Méthodes Il s'agissait d'une étude rétrospective multicentrique. Les critères d'inclusion étaient des patients âgés de 65 ans ou plus, ayant une éruption eczématiforme chronique étendue sans étiologie retrouvée. Nous avons estimé les fréquences de prescription des principaux médicaments dans la population générale à partir des données dans la base openmedic (nombre de boite de médicaments vendus par an). En utilisant les données de l'INSEE et de l'OMS, nous avons pu calculer un pourcentage de personnes exposées dans la population générale. Enfin nous avons comparé la fréquence observée dans notre population eczéma à celle estimée dans la population générale de 65 ans et plus à l'aide d'un test binomial bilatéral. Résultats Au total, 185 patients (120H, 65F) d'âge moyen 79,5 ans ont été inclus. Les patients prenaient en moyenne 5,0 médicaments. Les plus prescrits étaient les inhibiteurs calciques (39,5 %), les statines (36,8 %), les antiagrégants plaquettaires (31,9 %). La fréquence de prescription des différents inhibiteurs calciques était significativement plus élevé dans le groupe eczéma (p < 0,04). De même pour l'atorvastatine (p < 0,001), la rosuvastatine (p = 0,05) et le kardegic (p = 0,004). Conclusions Cette étude confirme l'association entre ces éruptions et la prise d'inhibteurs calciques. Une association significative apparaît avec les statines et le kardegic. La comparaison avec les données de l'Echantillon Généraliste des Bénéficiaires est en cours. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts. https://doi.org/10.1016/j.reval.2022.02.073 Derm-02-CO Toxidermies du sujet âgé en service de dermatologie, une étude descriptive Introduction (contexte de la recherche) Le vieillissement a un impact sur sujet âgé (SA) le rendant fragile, avec plus de comorbidités et traitements. Il peut présenter des effets indésirables médicamenteux(EIM) notamment toxidermies Objectif Analyse descriptive des patients hospitalisés en dermatologie pour toxidermie. Données analysées : caractéristiques des patients (ATCD d'hypersensibilité médicamenteuse(HM). . .), de la toxidermie, des médicaments imputables Méthodes Étude monocentrique rétrospective 2010-2020 en service de dermatologie CHU de Rouen chez les patients de plus de 70 ans âge moyen 82 ans, nombre moyen de traitement pris 5 ; 64 % des patients prenait plus de 5 médicaments et 30 % s'automédiquait. 26 patients (32 %) présentaient un ATCD d'AM dont 20 aux pénicillines. 17 (21 %) ne se souvenait pas de l'expression clinique de cette allergie (enfance). 52 patients ont présenté une toxidermie non grave (65 %) et 28 (35 %) une toxidermie grave dont 18 DRESS. Les toxidermies étaient évitables chez 17 patients (21 %), ceux aux ATCD d'HM connue à la même molécule imputable Discussion Cette étude a confirmé la polymédication et automédication importante chez SA. Elle a confirmé la représentation