key: cord-1028480-2kt2ljry authors: Ghanassia, J. P.; Avril, M. F.; Vezinet, F.; Modai, J. title: Bilan biologique de 59 cas de pneumopathies aiguës atypiques date: 1979-12-31 journal: Médecine et Maladies Infectieuses DOI: 10.1016/s0399-077x(79)80065-7 sha: 71a63454c9107845ac3ac298cdfbe7fb20f3a876 doc_id: 1028480 cord_uid: 2kt2ljry Summary A prospective survey was undertaken in patients hospitalized from january 1976 to april 1978 with clinical, biological and radiological features of atypical pneumonia. In all patients samples were taken early and 15 days after the on set of the disease to detect specific serum antibodies to influenza A and B viruses, parainfluenza type I, II and III, adenoviruses, respiratory syncitial virus, Micoplasma pneumoniae and Chlamydia psittaci. A fourfold rise in antibodies was observed in 23,7 % of patients (M. pneumoniae 43 %, influenza A virus 28,5 % and C. psittaci 14 %). Taking into account titers equal or higher than 1/64, a specific agent can be recognized in 50 % of 59 cases. Because of those poor results, the delay to obtain them and their cost, the interest of such a laboratory study is questionable. Pneumonie atypique -Tests s6rologiques. Compte tenu de la relative fr6quence des pneumopathies aigu~s dites atypiques rencontr6es dans notre service, nous avons entrepris une c~r,.qu6te prospective qui s'est d6roul6e de janvier 1976 a avril 1978. L'objectif de cette enqu6te 6tait de d6terminer, devant ces pneumopathies au tableau bien particulier, les agents 6tiologiques en cause et leur fr6quence respective chez les sujets adultes (en pratique ~g6s de plus de 15 ans). Nous avons choisi pour cette d6termination la m6thode s6rologique. Nous n'avons accept~ de faire entrer dans l'enqu6te que les dossiers ne pr~sentant pas d'hyperleucocytose, en pratique moins de 10 000 globules blancs par millim6tre-cube. Chaque patient retenu dans l'enqu6te devait avoir eu au moins uneh~moculture f l'admission, h~moculture qui devait bien entendu rester st~rfle. Seuls ont ~t~ conserves dans l'~tude les patients pour lesquels on disposait ~ la fois : --d'un s~rum pr~coce (en pratique dans les cinq premiers jours de l'affection) --et d'un 2" s~rum pr~lev~ quinze jours plus tard. L'ensemble des crit~res exig~s explique que sur 101 malades pr~sentant a l'entr~e, au cours de la p~riode d'observation, un tableau ~vocateur de pneumopathie atypique, seuls 59 dossiers aient ~t~ retenus. Dans tous les cas, les s~rodiagnostics ont ~t~ effectu~s au Laboratoire Central de l'HSpital Claude Bernard, le 1"" et le 2" pr~l~vement ~tant ~tudi~s simultan~ment par la r~action de fixation du compl~ment. Seule une s~roconversion portant sur deux dilutions, soit un facteur multiplicateur de 4nous apparaissait comme significative. Cependant, & la suite de nombreux auteurs (2, 5, 7. 8}, nous avons retenu pour les discuter les dossiers od il existait d'embl~e un taux ~gal ou sup~rieur ~ 1/64" sans s~roconversion au 2" pr~l~vement. Diff~rentes r~serves peuvent ~tre soulev~es portant sur trois points principaux : crit~res d'inclusion, absence d'isolement des germes, choix des s~rodiagnostics. On salt qu'il existe des pneumopathies virales, ornithosiques ou a mycoplasmes qui peuvent simuler un tableau clinique, radiologique, voire biologique de pneumopathie bact~rienne. Cependant l'inverse ~tant quasi exceptionnel, il nous a sembl~ plus logique de choisir les crit~res d'inclusion ~nonc~s permettant avec une assez bonne probabili~ d'ecarter une pneumopathie bact~rienne quitte a sous-estimer la fr~quence de tel ou tel agent ~tiologique responsable d'une pneumopathie non bact~rienne. Stricto sensu, seule la s~roconversion associ~e chez un m~me patient ~ l'isolement du virus devrait permettre d'affirmer l'~tiologie avec certitude. Certains auteurs anglo-saxons r6clament m~me, pour affirmer qu'un virus isol~ est responsable de l'affection que ce virus soit inocul~ un volontaire sain. Ce n'est que si cette inoculation reproduit la m~me symptomatologie que pr~c~demment et si l'on retrouve une s~roconversion chez le volontaire sain que l'on peut affirmer que le virus initialement isol~ repr~sente r~ellement l'agent ~tiologique. I1 faut ajouter de plus : --que l'isolement du virus, s'il n'est pas tr~s pr~coce (souvent dans les trois premiers jours), peut ~tre n~gatif, --que l'isolement et l'identification d'un virus n~cessitent des techniques longues et complexes, surtout en l'absence d'~l~ment d'orientation. Tous ces alias expliquent que nous nous en soyons tenus ~ l'~tude des s~rodiagnostics. --la raret~ des sujets ayant des antecedents broncho-pulmonaires (1/4). Les r6sultats s6rologiques sont d6taiU6s sur le tableau II. --Si l'on s'en tient a la s6roconversion vraie, on volt que l'agent 6tiologique le plus fr6quemment rencontr6 est le mycoplasme pr6c6dant de peu Myxovirus influenzae type A. Si l'on analyse les dossiers au taux d'emblde dlew d'anticorps on retrouve les deux m~mes germes pathogdnes bien que l'ordre de frdquence soit inversd. On retrouve dans les publications deux types d'enqu&es : --les unes visent devant une pneumopathie aigu~ fi rechercher la fr6quence des 6tiologies bact6riennes d'une part, et virales d'autre part (2, 5, 7, 8, 9) --les autres qui, comme la n6tre, effectuent une s61ection pr6alable pour ne retenir que les pneumopathies d'allure virale. (10, 11 La relative jeunesse de notre recrutement explique sans doute que nous soyons plus proches de l'extr~mit6 inf6rieure que sup6rieure de la ,, fourchette ,, donn6e pour ce germe. De m~me la fr6quence du Mycoplasme varie entre 10 et 63 %, les taux les plus 6lev6s 6tant not6s dans les collectivit~s de jeunes sujets (milieu militaire en particulier). (3, 4, 10) . Notre r6sultat interm6diaire (33 %) s'explique notre sens, lfi encore, par notre recrutement. --Enfin le 3" point concerne l'absence totale de pneumopathie & VRS dans notre enqu&e al0rs que pour certains auteurs ce virus est plac6 au 3" rang. CONCLUSION Au terme de cette enqu&e les points suivants doivent ~ notre sens 8tre tout particuli6rement soulign6s : 1) Cette enqu&e n'apporte pas de nouveaut6 6pid6miologique particuli6re, recoupant dans l'ensemble les r6sultats des enqu&es pr6c6dentes. 2) Elle n'a pas un int6r8t pratique 6vident dans la mesure off les r6sultats ont 6t6 obtenus dans tousles cas apr6s guerison. 3) Le cofit par malade est de 500 F, chaque s6rodiagnostic 6tant c6t6 B 35 et le prix du B hospitalier &ant, h l'heure off nous 6crivons de 77 centimes. La conclusion la plus importante qui nous semble donc devoir &re tir6e est l'inutilit6 d'un bilan 6tiologique syst6matique devant une pneumopathie aigufi atypique. In all patients samples were taken early and 15 days after the on set of the disease to detect specific serum antibodies to influenza A and B viruses, parainfluenza type L H and III, adenoviruses, respiratory syncitial virus, Micoplasma pneumoniae and Chlamydia psittaci. A fourfold rise in antibodies was observed in 23, 7 % of patients (M. pneumoniae 43 %, influenza A virus 28,5 % and C. psittaci 14 %). Taking into account titers equal or higher than 1/64, a specific agent can be recognized in 50 % of 59 cases. Because of those poor results, the delay to obtain them and their cost, the interest of such a laboratory study is questionable. Atypical pneumonia -Serologic tests. Diagnostic des infections respiratoires virus chez l'adulte Apport de la sdrologie virale dans le diagnostic des pneumopathies aigu~s Role of mycoplasma in human respiratory diseases Mycoplasma pneumoniae infections in University of Wisconsin students -Aspects actuels des pneumopathies aigu~s dans un service de pneumologie d'adultes. Apropos de 194 observations -Virus causing respiratory infections in men Aspects actuels des pneumopathies aigues dans un service de pneumologie d'adultes. Apropos de 150 observations Aspects actuels des pneumopathies aigues infectieuses de l'adulte. A propos de 150 observations Classification et diagnostic biologique des viroses pulmonaires -R~flexions sur l'~tiologie des affections dites virales du tractus respiratoires chez l'homme -Patterns of respiratory virus infection