*■ N. 
 
 ^. 
 
 
 IMAGE EVALUATION 
 TEST TARGET (MT-3) 
 
 
 1.0 
 
 I.I 
 
 11.25 
 
 L£12.8 
 
 m 
 
 u 
 
 140 
 
 6" 
 
 2.0 
 
 18 
 
 \A. II 1.6 
 
 :.-J* 
 
 •■f 
 
 Sdfflices. 
 CQrporation 
 
 ♦ ■i**" 
 
 • «i-f , Awii'^i ' >i.^Lj 
 
 23 WIST MAIN STRilT 
 
 WiBSTIR.N.Y. I4SS0 
 
 (716)a7a-4S03 
 
 1 .■?Ytiiiri(Ny'i'*»i»^<t.<»' 
 
 ^vAtsa^isV'; 
 
A* 
 
 
 ,<lf 
 
 
 ^ 
 
 •.•-«* 
 
 \ 
 
 CIHM 
 Microfiche 
 Series 
 ({Monographs) 
 
 ICMH 
 
 Collection de 
 microfiches 
 (monographles) 
 
 Canadian Institute for Historical Microraproductions / institut Canadian de microreproductions historiques 
 
 / 
 
Technical and Bibliographic Notes / Notes techniques et bibliographiques 
 
 The Institute has attempted to obtain the best original 
 copy available for filming. Features of this copy which 
 may be bibliographically unique, which may alter any 
 of the images in the reproduction, or which may 
 significantly change the usual method of filming, are 
 checked below. 
 
 
 
 D 
 □ 
 
 n 
 n 
 
 Coloured covers/ 
 Couverture decouleur 
 
 Covers damaged/ 
 Couverture endommagie 
 
 Covers restored and/or laminated/ 
 Couverture restaur^ et/ou pelliculie 
 
 Cover 4itle missing/ 
 
 Le titre de couverture manque 
 
 Coloured maps/ 
 
 Cartes gtegraphiques en couleur 
 
 Coloured ink (i.e. other than blue or black)/ 
 Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) 
 
 Coloured plates and/or illustra|i6ns/ 
 Planches et/ou illustrations en couleur 
 
 Bound with other material/ 
 Relii avec d'autres documents 
 
 Tight binding may uuse shadows or distortion 
 along interior marj^n/ 
 
 La reliure serrie peut causer de I'ombre ou de la 
 distorsion le long de la marge interieure 
 
 □ Blank leaves added during restoration may appear 
 4within the text. Whenever possible, these have 
 been omitted from filming/ 
 II se peut que certaines pages blanches ajouties 
 lors d'une restauration apparaissent dans le texte, 
 mais, lorsque cela etaiji possible, ces pages n'ont 
 pas eti filmies. 
 
 L'Institut a microfilm^ le meilleur exemplaire qu'il 
 Itti a M possible de se procurer. Les details da cet 
 exemplaire qui sont peut-ltre uniques du point de vue 
 bibliographique, qui peuvent modifier une image 
 reproduite. ou qui peuvent exiger une modification 
 dans la mithode normale de f ilmage sont indiqufc 
 ci-dessous. 
 
 □ Coloured pages/ 
 Pages de couleur 
 
 □ Pages damaged/ 
 Pages endommagto 
 
 □ Pages restored Hind/or laminated/ 
 Pages restauries>et/ou pellicula 
 
 Pages discoloured, stained or foxed/ 
 Pages dteolorto, tacheties ou piqoees 
 
 □ Pages detached/ 
 Pages dfttachies 
 
 0Showthrough/ 
 Transparence 
 
 □ 
 
 Quality of print varies/ 
 Qualite in^le de I'impression 
 
 □ Continuous pagination/ 
 Pagination continue 
 
 D 
 
 Includes index(es)/ 
 Comprend un (des) index 
 
 Title on header taken from:/ 
 Le titre de I'en-tCte provient: 
 
 □ Title page pf issue 
 Page de titre de la 
 
 □ Caption of issue/ 
 Titre de depart de la 
 
 □ Masthead/ 
 Gene 
 
 livraison 
 
 iivraison 
 
 Generique (periodiques) de la livraison 
 
 % 
 
 D 
 
 Additional comments:/ 
 Commentaires supplementaires: 
 
 This item is filmed at the reduction ratio checked below/ 
 
 Ce document est f ilmi au taux de rMuction indiquA ci-dessous. 
 
 10X 14X 18X 
 
 .^^^ 
 
 22X 
 
 26 X 
 
 30X 
 
 12X 
 
 TS 
 
 •X 
 
 20X 
 
 24 X 
 
 28 X 
 
 32 X 
 
Th« copy filmed har* hn bmmn raproducsd thanks 
 to tha ganarosity of: 
 
 Harold Campbell Vaughan Memorial Library 
 Acadia University. 
 
 Tha imagaa appaaring hara ara tha baat quality 
 possibia conaJdaring tha condition and lagibility 
 of tha original copy andHn Icoaping with tha 
 filming contract spacificattona. 
 
 f - -t 
 -ft,' ■'■ 
 
 Original copiaa in printad papar covars ara filmad 
 
 beginning with tha front covar and anding on 
 
 tha laat paga with a printad or illuatratad impraa- 
 
 sion, or tha bacic covar whan appropriate. All 
 
 othar original copiaa ara filmad beginning on tha 
 
 first paga with a printad or illuatratad impraa- 
 
 sion. and anding on tha laat paga with a printad 
 
 or illuatratad Iniprasaion. 
 
 Tha laat recorded frame on each microfiche 
 shall contain tha symbol -'^^(meenlng "CON- 
 TINUED"), or the symbol V (meaning "END"), 
 whichever appiiaa. 
 
 Mapa. piataa. charts, etc.. may be filmed at 
 different reduction ratioa. Thoae too large to be 
 antiraiy included in one expoaure are filmed 
 beginning in the upper left hand comer, left to 
 right and top to bottom, aa many framea aa 
 required. The following diagrama illustrate the 
 method: 
 
 L'exemplaire filmA fut raproduit grica i la 
 ginAroait* da: 
 
 Harold Campbell Vaughan Memorial Library 
 Acadia University. 
 
 Lee irtiagea suivantea Ont ttt ra'produitas avac la 
 plua grand soin. compta tenu de la condition at 
 da la nettet* de l'exemplaire film«. et an 
 conformity avac lea conditiona du contrat da 
 fllmage. 
 
 Laa axemplaires originaux dont la couvarture en 
 papier est imprim^e sont filmte on commenpant 
 par la premier plat et en terminem soit par la 
 demi4re page qui comporte une omprainte 
 d'ImpreeaJon ou d'illuatration. soit par la second 
 plat, salon la caa. Toua lee autrea axempiairaa 
 originsux sont filmte en eommen^ant par la 
 premiere page ^ui comporte oine empreinte 
 dimpreealon ou dllluatration et mn tarminant par 
 la demiAre page qui comporte une telle 
 empreinte. 
 
 Un dee symbolM suhrsnts apparaltra sur la 
 damiire image de cheque microfiche, selon le 
 caa: le symboie -^> signifie "A SUIVRE ', le 
 symbole y signifie "FIN". ^ 
 
 Laa cartea. planchee. tabieauii. etc.. pauvent dtra 
 fllmie A dee taux de reduction diff«rents. 
 Loraque le document est trop grand pour itra 
 reproduit en un saul cliche, il est film« k partir 
 da I'angla sup4ri«ur gauche, de gauche i droite. 
 et de haut an baa. an prenant le nombre 
 d'Imagea n4caasaira. IJm diagrammas suivants 
 illuatrent la m^thode. 
 
 1 2 ^% 
 
 6 
 
 -■^tat 
 
VIE 
 
 SAINT EOCH, 
 
 PAR LE Rtyiim^D pfeBE GIRY. 
 
 I ^ 
 
 ftinriB 
 
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 .■sit -J'- . "■'■.. . "'■•*. -r; 
 
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 s^ia^titteTENlii A;vitJ ^ii;^^^^^ 
 
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 VIE 
 
 ^k6 
 
 SB 
 
 SAINT EOCH 
 
 PAE LE B^VfjREND P^JRE GIRY. 
 
 SUIVIB 
 
 D'UN EXEECICE DE PIETE 
 
 POFE 
 
 S'ENTRETENIR AVEO DIEU DANS LES TEMPa 
 
 D'EPIDEJniE. 
 
 MONTREAL; 
 1866. 
 
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v 
 
ST. ROCH. 
 
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^ y " 
 
 VIE 
 
 ■I 
 
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 M 
 
 SAINT EOCH. 
 
 ■% 
 
 Saint Roch ^t un dea saints les plus illustrcs do 
 l4e siecle, et sa vie est une des plus belles images 
 de la vie du Fils de Dieu sur la terre^^jomme on 
 Va le voir par c€|tte histoire. H naquit k Mont- 
 pellier, Pune de^ principales villes de France 
 tere la fin du treiJjAme si^de. Son p^re, nomm^ 
 Jean, 6tait un dea premiers citoyens de la ville ; et 
 conime il joigiiait la justice et la pi6t6 k la noWessol 
 et A la profession des armes, il se faisait aimer et ? 
 respecter de tous les^ habitans. Sa m^re s'appellait 
 Liberie, elle dtait ioujours occnp6e iuz bonnes 
 OBUvres, elle aimait les pnuvres dans la personne 
 "dwsquols cffle voyBTt ^om Seigneur X&ui-CIiKs~ 
 
 A^\ 
 
 
 
 -.l'i> .i^f'^ifsriiiK^ 
 
-^\ 
 
 / 
 
 K. 
 
 -^ 
 
 illustres da 
 lies images 
 <K>mme on 
 it k Mont' 
 de France 
 )re, nomm^ 
 la ville; et . 
 la noblessel 
 lit aimer et ? 
 I B*appeUait > 
 kuz bonnes 
 a personne 
 
 iuB-Cfi^l 
 
 .He avait aussi une grande d6votion envera^ la tr^s 
 Sainte Vierge. CJependant lis furent longtemps 
 sans avoir d'enfants, et leur yieillesse les mettait 
 m^me hor*: d'etat d'en avoir sans un secours parti- 
 culier et miraculeux de la bont6 de Dieu. Liberie, 
 inspir6e du ciel, fit dans cette vue des pri^res et ^es 
 voeux k notre Seigneur, et employa aupr^es de lui 
 le secours tout puissant de sa tr^s Sainte Mdre. 
 Mle s'adressa au Fils et k la Mere par cette priere 
 admira|)Ie que I'histoire nous a transmise : Createur 
 de PiiniverSf et vous bienheureuie Vi^rgCy Reine du 
 monde^ qui prenez plaisir cTexaucer ceux qui im- 
 plorent voire secdurs^ nous vous demandoTia hunt' 
 hlement un enfant^ sHlpeutttre utile d voire service; 
 ear rums ne le demandons pas ajin quHl accr^isse 
 nos biens et quHl augmente Viclat de notre maison; 
 mais ajin quHl fcisse du bis^ux pauvres^ et qu^il 
 ^expose a t^ate sorte d'adi^mtis, et mSme, £il est 
 nicessaire, d la mortpour la gloire de voire nom, 
 
 Cette priere si fervente et si d6sint6ress6e ne 
 manqua pas d*avoir^6n eflfet : Dieu reudit Liberie 
 m^re d'un fils qui devint un des plus beaux orne- 
 ments de son^Eglise. H apporta en naissant une, 
 croix rouge sur sa poitrine : ce qui rcmplit sa pieuse 
 
 eHe r6solut de le nourrir de son propre laSt 
 
 J' 
 
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 » '"-V 
 
 Comme il avait 6t6 con^u par miracle, Die'ii fit, par 
 Hn autre miracle, qui fut le presage de sa, 8aintet6, ^ 
 , qu'ilcommen^atdeglamamellea^pratiquer Taljs- 
 tinence, n^ tettapt, les mercredis et les vendredis, 
 qu'une fpis le jour. On le vit avec uti^nement d^s 
 I'&ge de ^inq ans observer le pk'cepte d!9~l*Ap6tre, 
 en ch^tia^t son corps pour le r^duire en servitude : 
 ; car des lo|« il ne prenait de nourriture que le poins 
 qu'il pou^ait. Quand il eut douze ans, il reWga 
 enti^rement k tout ce qu'il y a de plus agr^abWet 
 de plus 6clatant dans le siecle ; son seul plaisir^tait 
 de faire du bien aux pauvres et aux Strangers, et il 
 les assistait avec la m§me charite que sMls eusseni 
 M6 ses propres freres. Toutes ses actions n'avaient • 
 pour but que le service et la gloire delJieu; et 
 elles ^taient accompagnee^^e tant de 'douceur dans 
 , 8e« regards, de taht d'hinnMete dans ses paroles, 
 et dd^tant de raajeat^ dani son exterieur, quW ne 
 pouvait assez admirer les dbns de nature et de gr&ce 
 r dont la bont6 divine I'avait'comble. 
 
 Son p^re, se voyant pres de. mourir, le fit appro- 
 cher, de son lit et lui dit. (Voici le temps, mon 
 ftU, que je doia quitter cett^ vie pleine de trouble et 
 de misires, pour alter rendre compte d Dieu, et 
 '^ ^MU e r Jou ir ,.»^U me /ai t fnisiric(miei^^^^^^ 
 
 el avec lui. Je ri'aipas cm devoir partir mm 
 
 ^^^' 
 
 \ 
 
 .i-*. 
 
 i.v./ 
 
/■'P 
 
 ^ 
 
 Die'ii fit, par 
 ) sa, 8aintet6, 
 tiquer TaTje- 
 8 vendredis, 
 inement qes 
 del*Ap6tre, 
 n servitude : 
 [ue le inoins 
 }, il rei^OD^a 
 agr6abie€t 
 plaisir^tait 
 aDgers/et il 
 sMls eusseni 
 D8 n*avaient 
 le'Dieu; et 
 >uceur dans 
 ses paroles, 
 p, qu'on ne 
 et de grace 
 
 s fit appro- 
 tempSj mon 
 e trouble et 
 i DieUy et 
 
 oartir mm 
 
 vdiu donner quelques avis qui vous sercnt tris utilei 
 pour p<z8Ser voat jours dam^^rmocence et lapiit*^ 
 Etvdiez-v^ijur toutes^' chmei d servir Dieu. 
 ^eprdsentez-vous tris sowpent i«* travaux*^ et. Us 
 supplices que Jesus-Christ a sciuffert pour notre 
 salut. FfiyezV avarice qui est une source de toute 
 siyrte de pichis. Secourez de tout votre pouvoir les 
 veuveSy les orphelins et.les autres persomnes dipour- 
 vues de toute assistoTice. Soy ezV ceil des aveugles^ 
 le pied deshoiteuXy et le pire dies paUvreSj etper- 
 suadez-^ous qu^en appliquant les grands biens qite 
 je vous laisse d ce» oeuvres de miiiricqrde^ vous 
 attifefez sur vous la gr&ce de Dyeu et la h^f diction 
 de tous les homines.) Le fils docile k ces belles 
 leQons de sou pere promit qu'il ex6cuterait fidMe- 
 ment ce qu'il liu recominandait ; et ^pr^s lui avoir 
 ferm^ les yeux, il eut soin de le faife enterrer aveo 
 tout I'fionneur que sa quality et son m^rite de- 
 mandaient. Sa m^re fut si af9ig6e de la mort de 
 son naari, qu'elle ne lui surv6cut que fort^peu do 
 temps. Ainsi notre Saint' c|ui dtait leur fils unique, 
 n*6tant pas encore &g6 de vingt ans, se trouva le 
 possesseUr et le maitre de qette gr^nde succession. 
 „I1 n*oubKa pap algrs la ^romesse jqtfil avait^alte^ 
 jr ayai i t devant lc» y^x Hi e &-.paroteB de:Kot 
 
 m 
 
 Seignettjp: Vendez 
 
 vos possessions, 
 
 et faites ea 
 
 i.<.: 
 
 S^ii£i^.i^i!i 
 
«1 
 
 raumdne, il distribua aux pauvres le plus secr^te- 
 meijt qu'il lui fut possible tout ce quMl put tirer de 
 868 biens, et laissa radministration du restft entre 
 les rn^ins ^e son oncle paternel : puis il partit tout 
 8eul,/a pied, et en habit de p61erin, pour prendre le 
 chemin de Rome. 
 
 ^ Lorsqu'il fut arriv6 k une ville du patrimoine de 
 TEglise nomm6e Acquapendent6, il apprit que la 
 peste y exergait de grands ravages. II se rendit 
 aus8it6t> l'H6pital, et s'offrit k rAdministrateur 
 nommf -Vincent, pour Tassister dans cet offlge de 
 mis^ri^orde. Cet homme charitably le voyant si 
 jeune et si bien fait, lui r6pondit qu'il ne pouvait 
 assez louer son zele ; mais qu'il le croyait trop 
 d61icat pour^Aupporter un si grand travail, et souf- 
 frir une telle infection. Dieu ne nous asaure-t-il 
 pas, r6pliqua le Saint, que rim rie nous est impos- 
 sible avec son secours, et que ce secpurs ne nous 
 manque-JHis lorsque nous n'avons point cTautre 
 dessein que de luiplaire, Vincent admira sa fer- 
 veur; mais craignant d'fetre coupable de sa mort 
 sHl le laissait entr^ parmi les pestif6r6s, ii lui r6- 
 sista encore quelque temps. Enfin, voyant qu'il 
 le pressait de ^lis en plus, il se rendit k ses instan- 
 <^,fl|"i B'ff jt la yisite d e s malft de a .. JLe s a Jnt-^ 
 1«| touoh* de la main droite, et fit sur eux le sign© 
 
8 
 
 lus secr^te- 
 
 put tirer de 
 
 resta entre 
 
 partit tout 
 
 prendre le 
 
 ;rimoine de 
 prit que la 
 I se rendit 
 linistrateur 
 itofSiBe de 
 I vojant si 
 ne pouvait 
 oyait trop 
 il, et souf- 
 assure-t-il 
 eat impos- 
 r ne nous 
 ^t (Pautre 
 ra sa fer- 
 ie sa mort 
 , il lui r&- 
 ^ant qu'il 
 ies instan- 
 
 4^|Hn t — 
 
 K le signe 
 
 de la Croix, et par ce signe salutaire il leur rendit 
 k tous la sant6, sans qu'un seul fut prive de oette 
 gr&ce. II alia ensuite par toute la ville, et guerit^ 
 de la m^me sorte totTs ceux qui 6taient frappes de 
 cette cruelle maladie: ce qui fi^^^on le regarda 
 comme lin ange envoy6 de Dieu pour le secours de 
 tant de mis^rables. Peu de temps apres ayant 
 appris que la peste faisait Ies m^mes ravages dans 
 la ville de Cesene en Lombardie, il y alia et la 
 d^livra de la m6me maniere, 
 
 Comme son premier dessein, en partant de Mont^ 
 pellier, avait 6t6 d'aller k Borne, cette inclination 
 s'augmenta encore beaucoup, lorsqu'il apprit que 
 la peste y s6vissait aussi avec une violence extreme. 
 
 II s*y rendit k grandes joum6es, et y 6tant entr6 
 il s^adressa au Cardinal Britonique, qui 6tait un 
 saint homme, et fort ch^ri du Pape : il se confessa 
 k lui, et re9ut de ses mains Tauguste sacrement dfi 
 TEucharistie. Dieu fit connaltre k ce Cardinal 
 qu'il y avait dans Ies operations de cet inconnu 
 quelque chose 4e surnaturel et de divin : il le prit 
 en particulier, et le pria d'ei^ployer son credit aii- 
 pr^s de Notre-Seigneur pour delivrer la ville <^u 
 fl^au de la peste. *Le saint ne refusa pas cette 
 
 commission do elia rit 6 t-il w m i fr 
 
 »t- 
 
 oomprenan^ qu'il 6tait exauc6, il se leva, et fi^ sur 
 
9 
 
 M 
 
 le front du Cardinal le signe de la Croix pour lui 
 servir de pr^servatif contre un si grand mal. Ce 
 signe y etant demeur6 grav6 et enfonce bien avant, 
 plusieurs dirent a Son Eminence qu'il lui d6figurait 
 le visage, et qu'il devait se le faire 6ter. II en 
 parla au seryiteur de Dieu, mais celui-ci lui r^pon- 
 dit avec fermet6: Nul serviteur, mon Pire, ne 
 tient d dishonneur de porter les livries de son 
 Maitre. Saint Pierre et saint Andri non seule- 
 ment n^ont pas cril qu'il leur fut honteu£f mais se 
 sont tenus tris glorieux d'itre attachis d la Croix 
 comme Jesus-Christ. Comment done avez-vous de 
 la confusion de ce signe tout-puissant^ par lequel le 
 Fils de Dieu vous a racheti ? Faites-vous plut6t 
 ffloire de le porter comme le signe de la vie et Vetenr 
 dard du salut, vous souvenant de ce quHl dit dans 
 VEvangile^ que celui qui veut entrer dans la vie^ 
 doit porter sa Croix, et le suivre. Le Cardinal 
 touchy de cette r6pon8e, n'insista plus, et garda 
 comme un tr6sor cette Croix miraculeuse/ 
 
 H le mena fensuite saluer le Pape. Sa Saintet6 
 voyant des rayons de lumiete sortir de ses yeux et 
 de son visage, reconnut Texcellence de sa vertu, et 
 le re^ut avec une bienveillance extraordinaire. 
 Ttbcb, pfoslerafilTses pfedSjle Srfbsa de 
 
 808 larmes, et lui demanda sa bi^n^diction et Pabsc 
 
 ^U-t. 
 
>ix pour lui 
 d mal. Ce 
 
 bien avant, 
 ui d^figurait 
 5ter. II en 
 z\ lui r^pon- 
 m Pire^ ne 
 ries de son 
 i non seule- 
 ■euil^mais se 
 
 d la Croix 
 avez-vous de 
 oar lequelle 
 vous plut6t 
 vie et Veterir 
 'iHl dit dans 
 ians la vte, 
 Le Cardinal 
 IS, et garda 
 ise/ 
 
 Sa Saintet^ 
 I ses yeux et 
 I sa vertu, et 
 traoi-dinaire. 
 r^Tafrosa de' 
 on et I'abso- 
 
 10 
 
 lution de ses p6clies. Le Pape lui r6pondit qu'il 
 n'avait pas besoin de son absolution, et lui demanda 
 de quel pays il 6tait, et quels etaient ses parents : 
 k cela il ne repOndit rien, mais se retira et demeura 
 trois ans chez le Cardinal, durant lesquels il d61ivra 
 Rome, et d'autres villes voisines de la contagion, 
 par la vertu du m6me pigne de la Croix. Aprds la 
 mort de ce Cardinal il quitta Rome, et portant de 
 tout c6t6 la b6n6diction ©t la 8ant6 avec lui, il 
 sauva de la pesto l?eaucoup de villes d'ltalie, et 
 particuli^rement de la Lombardie, (qui comprend 
 le Pi^mont, le MHanais et le Montferrat, avec les 
 Ductus de Mamoue, de Malines et de Parme, du 
 mal d'6pidemie, qui est la peste populaire,) comme 
 il est nia/qufe dans le Martyrologe domain. . 
 
 Ayant appris que la ville de Plaisance 6tait 
 ertrfemement affligee de ce mal contagieux, il s'y 
 tendit, s'y renferma dans I'H&pital, y pansa les 
 malades suivant sa codtume, et y 6tant accabl6 de 
 aommeil il s*endormit. Alors il entendit une voix 
 qui lui dit d*un ton doux et agr6able : Boch^ i>ous 
 avez supporti Jusqu'd priaent de trie grands tra- 
 vaux pour V amour de mot, il faut maintenant que 
 v&us- souffr iez aussi d* extremes douleurs dans Ut 
 
 \ vue de celies que fat MurJ^pmtr voiis. Ils*§velll^ 
 k cette voix, et outre qu'i^P trouva surpris d*uno 
 
y^' 
 
 u 
 
 11 
 
 fi^ype tres ardente, il se sentit comme perccr la 
 cu^e gauche, avec une douleur si violente qu'elle 
 6tait presque insupportable. En cet 6tat il leva les 
 yeux au ciel, et t^moigna ^ Notre-Seigneur beau- 
 coup de reconnaissance et de satisfaction de cette 
 rude visite. Son mal «*augmenta ensuite de telle 
 sorte qu'il ne pouvait s*emp§clier de jetter des oris ; 
 et parce que cela incommodait les autres malades 
 il sortit de I'Hdpital, et se coucha' centre terre 
 aupres de la porte. On le voulut faire |^ntrer, 
 mais comme il refusa de le faire dans la crainte 
 d'etre incommode, on le prit pour un fr6n6tique, et 
 on le chassa de la ville. II se tralna done le mieux 
 qu'il put, appuy6 sur un bfi,ton, jusqu'i la forftt voi- 
 sine, et apres s'dtre un peu repos^ sous un cor- 
 noiller, il se retira dans une petite cabane, oA se 
 reconnaissant digne de toutes les peines et de toutes 
 les humiliations qu*il endurait, il pria seulement 
 Notre Seigneur de ne le point abandonner, et de 
 lui tendre sa main secourable. Sa pri^re fut suivie 
 d'un grand miracle, car en ce m6me temps une 
 nu^e descendit du ciel, et forma aupres de sa cabane 
 une source d'eau qu^on y voit encore aujourd*hui, 
 dont il but et se lava, ce qui adoucif un peu les 
 cuisantea dou leurs dont il 6t ait tourment ^ . 
 
 Aprds que la divine Providence eut pourvft par 
 
y^' 
 
 12 
 
 e percor la 
 ante qu'elle 
 it il leva lea 
 ;neur beau- 
 )n de cette 
 ite de telle 
 er dea oris ; 
 res malades 
 ontre terre 
 ire ^ntrer, 
 \ la crainte 
 ^n^tique, et 
 QC le mieux 
 la for6t voi- 
 us tin cor- 
 ane, oii se 
 it de toutes 
 seulement 
 nner, et de 
 3 fut suivie 
 temps une 
 ) sa cabane 
 ujourd*hui, 
 un peu les 
 
 ce moyen ^ d6salt6rer la soif de son serviteur, elle 
 en employa un autre qui n'est pasmoin^ miracu* 
 leux pour le nourrir, afin quo personne ne se 
 d6courage dans ses peines, et qu'on soit persuade . 
 que Dieu a soin de ceux qui endurent quelque 
 cboser pour son amour. II y avait, proche de cette 
 for^t, un grand village rempli de belles maisons de 
 oampagne, ou les principaux de la ville s'6taient 
 retires h, cause de la peste, et entr'autres un npmm^ 
 Gothard' qui 6tait fort riche, et avait quantity de 
 serviteurs, et m^me une meute de chiens qu'il 
 nourrisdait pour la chasse. Un jour qu'il 6tait k 
 table, lin de ces chiens vint ^ lui, et lui prit un pain 
 qu*il avait h, la main. II sourit, croyant qu'il le 
 faisait par privaut^ ou par n6cessit6, et le laissa 
 faire ; ce chien porta ce pain k notre saint dans la 
 for&t voisine. Le lendemain il fit la m6me chose & 
 diner et d. souper. Oe qui ayant fa\jk j ug^r au maltre 
 que ses valets le laissaient mourir de faim, il se 
 ^cha contre eux, et leur en fit la rdprimande. 
 Mais ayant reconnu que rien ne lui manquait, et 
 qu'il ne d^robait pas ce pain pour le manger, mais 
 pour le porter en quelque lieu, il rdsolut de remar- 
 quer oik il allait, et de le suivre. En effet ce chien 
 ^tan t encore reven u en lever un pain de deraus sa 
 
 *i 
 
 ourvd par 
 
 table, il courat apr^s lui, et I'ayant suivi dans la 
 
 .ife 
 
18 
 
 for^t, il vit qu'il le portaitdans la cabane'de Saitit 
 Boch, et qu'il le lui presentait en baissant la t^te^ 
 et que rhomme de Dieu en 1© recevant le b^nissait. 
 Gothatd, stirpris de ce prodige, accourut aussit6t a 
 cette pauvre cabane, et ayant trouv6 le saint 
 couche centre terre et dans une grande langueur, 
 ''il le pria de lui dire qui il 6tait, et de quelle mala- 
 die il 6tait toura^en^^. II lui r^poiidit que c'etait 
 de la peste, et qu'il le suppliait de se retirer, de 
 peur de la gagner lui-m§me. Ce gentij^mme 
 etant retourne en sa maison fit une sferieuse 
 reflexion sur ce qu'il venait de voir, et se repro* 
 chant a lui-mfeme que son chien semblait avoir 
 plus de compassion et de inisdricorde pour les aflli- 
 ges que lui, il f esolut de s'en retourner vers Roch, 
 ie serviteur de Dieu, poUr lui oflfrir tous ses ser* 
 vices. II le prise done de souffrir qu'il I'assist^t, et 
 lui protesta qu'il ne le quitterait point, qu'il ne le 
 vit entierement gu6ri. Le saint ne doutaht point 
 que sa resolution ne viut de Dieu, lui permit de 
 demeurer. Cepeudant le cbien n'apportant plua 
 de pain, oefc homme commenQa k s'iliqui6t§r com- 
 ment il vivrftit et comment U nounirait soft malade. 
 Rocb lui cohseilla de prendre sott habit de p6lerin, 
 ^t de s'ep aller en gette posture tee la qu^te dans 
 
 k ce coi 
 
 mais eta 
 
 lui fit < 
 
 moyen d 
 
 et alia 
 
 Lesuns 
 
 et le chi 
 
 grands 
 
 qui, apr 
 
 graisser 
 
 il ne pU 
 
 Saint R 
 
 tans de 
 
 m^me, 
 
 seulemc 
 
 mais a 
 
 Lorsqu' 
 
 de plui 
 
 admirei 
 
 moyen. 
 
 qui dit 
 
 vms at 
 
 voire p 
 
 tenee^ c 
 
 eompag 
 
 •iti^w 
 
 toa Uotix d'alwitour. 11 eut de la p#jn^ £se ren 
 
 t'%i««iK 
 
 -»J4,'a~, 
 
ade Saitit 
 it la tfete> 
 b^nissait. 
 aussit6t a 
 I le saint 
 langueur, 
 telle mala* 
 q^ue c'6tait 
 retirer, de 
 itijhpmme 
 3 slrieuse 
 t se repro* 
 )lait avoir 
 ir les aflBii- 
 irers Roch, 
 ►us ses ser* 
 assist^t, et 
 ju'il ne le 
 italit point 
 permit de 
 ►rtant plus 
 li^tjsr com-' 
 onmalade. 
 de p^lerin, 
 qu ^te dans 
 
 k CQ conseil, parce qu'on le connaissait partout, 
 mais^tant encourage par le serviteur de Dieu, qui 
 lui fit envisager cette action comme un grand 
 moyen de s'avancer dans la perfection, il s'y r6solut, 
 et alia dans Plaisance m6me demander l'aum6ne. 
 Les uns le rebuterent, d'autres se moquerent de lui, 
 etle chargerent d'injures, et d'autres lui firent 4e 
 grands repijoches comme a un mauvais manager 
 qui, apres avoir mang6 son bien, cherchait k s'en* 
 graisser du bien d'autruil Enfin dans toute la ville 
 ilneput trouver que deux pains. A son retour 
 Saint Roch le consola, et voulant rendre aux habi- 
 tans de Plaisance le-bien pour leTOal, il j alia lui- 
 m^me, et gu^rit par le signe ^e la Croix non 
 seulement les pestit6r6s qui 6taient dans rH6pital, 
 nlftis aussi ceux qui 6taient dans les maisoni. 
 Lorsqu'il revenait le soir a sa cabane, il, fut suivi 
 de plusieurs personnes qui ne pouvaient as8e;S 
 admirer les merveilles que, Dieu faisait par son 
 moyen. Pendant le cheinin une voix vint du ciel 
 qui dit: Bochy Roch, JUH exauce voire priire, et je 
 t«w» at rendu la mnti, retourmz maintenant dans 
 voire pays, et y pratique les exercices de la pini* 
 tenee^ afin qiie vous paissiez avoir plcuie dans la 
 ctmpagnie des Saints, Cette voix les 6tonna tou$ 
 
 Q 
 
 c^:i 
 
 ^sftreod^ r eitrSmement, ^ rniv^*^Stwr ««, qui 6t»it m^ 
 
 . M' 1, *"i 
 

 :»'>• 
 
 15 . 
 
 homme de grande pi6t6, se vint jetter aux pieds dfe 
 Saint Roch, et Pappelant par son nom qu'il n'avait 
 encore d6couvert k personne, il le supplia de favo- 
 riser la ville et tout le pays de sa protection. Le 
 saint le lui promit, k condition qu'il ne d6cou- 
 vrir^t point durant sa vie ce qu'il avait yt et 
 enteridu. 
 
 ^Gothard, voyant que le serviteur de Dieu 6tait 
 passd tout d'un qpup de l'6tat deplorable ou il 6tait 
 dans une parfaite 8ant6, 1'eut encore en plus grande 
 v6n6ration qu'auparavai^ et sa laissa facil^ent 
 persuader par ses discours pleins de feu- de renon- 
 cer k tous les biens et k tous Tes honfteurs du " 
 monde pour finir sa vie dans ce d68ert. Saint 
 Roch demeura encore quelque temps avec lui pour 
 le former aux exercices de la penitence et de I'orai- 
 8on, et pour en faire un saint solitaire. Ensuite 
 voulant ob6ir k la voix du ciel, il prit cong6 de 
 lui, et s'en revint en France. L'Esprit de Dieu qui 
 le conduisait lui inspira de retourner k Montpellier, 
 lieu de sa naissance, pour j^mener une vie cach6e 
 et souffrante, dans la ville m6me ou il aurait dt 
 recevoir les plus grands honneurs. Tout le payB 
 6tait alors afflig6 de grandes guerres, et chaoun y 
 vivait en de grandes cpaintes d'etre surpris par son 
 "^ iemi* Ains i l a gflint " Atant 
 
 > ^ ^*ww * M^ Oral try* VvWUv 
 

 ]p^lerin dans un bourg de son ancien domaine, et 
 s'etant mis en priere daris T^glise, il y fut pris pour 
 un espion. On I'arreta et on le conduisit k Mont- 
 pellier vers sou oncle, qui ne le connaissant pas le 
 fit raettre dans un cachot comme un enncmi. Le 
 saint, au lieu de s'eu affliger, loua Dieu de la j^riice 
 qu'il lui faisait de pouvoir souffrir des opprobres et 
 des peines pour Tamour do lui ; il pria Notre Sei- 
 gneur et la Sainte Viergo de ne le, point aban- 
 donner, raais de le soutenir par leur assistance. 
 
 Ce cachot n'etait pas seulement obscur, - mais 
 tBncore sale, puant, huraide et plein de scorpions, 
 ce qui en rendait la deracure presque insuppor- 
 table: cependant ne so contentant pas du tourment 
 qu'il en recevait, il y ajoutait des aust^rites extra- 
 ordinaires, car il ne mangeait rien de cuit, il se 
 meurtrissait la poitrine de coups, il se dechirait le 
 corps avec des fouets, et il passait les jours et les 
 huits en des veiUes et des prieres presque conti- 
 nuelfcd. n deraeura ci^q ans dans un etat si souf- ' 
 &ant et si/bumili^, sans que personne eat pitie de 
 lui, ni qu'on pens4t a sa d61ivrance. Au bout de 
 tJG temps^ Dieu Itii ayant fait connaltre que la fin 
 4e sa vie approchait, il pria le gedlier de lui fair© 
 ^^ un pr6tre. On lui en amena un q ui, en 
 ^i^^ttt dans ^^ cacliot oi il n*y avajj^ucune 
 
 »vaUau( 
 
 
 
If 
 
 #' 
 
 onveHme paroli le jour pM passer, lo trou^a toot 
 ^c?air6 d'utie lumidfe ?;61esto, et vit des rayons de 
 gloire sortir des yetfx 4e ^e bienhenreux prisonnier 
 ce qm l'6tonna si fort qu'ilpirt k peine lui deman' 
 
 . der CO quil d^sirait de^Iui. v le saint se jetta k ses 
 pieds, se confessa, et U pria de lui doimer h sainte 
 communion. Le p^tref au scrtir de 14 alia trouver 
 l& gouvemeur, et lui di!, les larmes aux yeux, que 
 Ton avait beaucoup offens6 Bieu de retenir dan» 
 tine obscure prison un homtne non seulement 
 innocent, mais mrssi tr6s jti^te et tres saint, ff lui 
 mconta ensuite quelles 6taient ses aust6rit6s et sa 
 .patience, et comE^enrt il avait trouv6 le cachot 
 rempli d'une splendeur divine. Le gouverneur prit 
 temps pour y penser ; et cependant le bruit de cette 
 merveille s'^tant r^pandue par toute la ville; les 
 habitans vinrent en foulis k la prison pour avoir 
 Phonneur de voir cet bomme de Dieu. 
 
 ^ n tomba maJade aiissit6t Iftpres, et pendant qu'il 
 Jormait il entendit une voix qm lui dit: Void te 
 tempSf mon Men aimi Rock, queje dois porter itmre 
 6me dam le sein de ikon Pire.sidoncvmc^ixvezr 
 ^quelque chose d demander poUr vous^ <m pour tea 
 autres, demandez^a au plus tdt, et eRe vous sera 
 aecordie. II remercia Ko#e Seigneur d*une oflfre 
 
 ^^iTwaatageuse, et 1» pria par gf &cede hii pM dm- 
 
 JAjjfc 
 
 --V 
 
 J 
 
#'■ 
 
 troura totrt 
 es rayons de 
 IX prisonnier, 
 le liii deman-' 
 se jetta k ses 
 mer h sainter 
 i alia trouver 
 tix yeux, que 
 retenir dan& 
 n seulement 
 saint, filui 
 st^rit^s et ssi 
 '6 le cachot 
 tverneur prit 
 >ruit de cette 
 
 la rille; les 
 
 1 pour avoir 
 
 )endailt qtf if 
 iit: Voicite 
 f porter v&tre 
 nc vou9avez ^' 
 Qu pour tea 
 Ue v(ms sera 
 ' d^iine offi:e 
 tgf pHrdOTF 
 
 18 
 
 ner ses p^cli^s, de le faire^trer dans la jouissance 
 de son bonheur, et de ^r^server ou d^livrer de la 
 peste ceux qui imploreraient son assistance. Notre 
 Seigneur lui fit jconnaitre qu'il avait exauc6 sa 
 priere.. Ainsi s'dtant couch6 sur la terre dans unl 
 posture fort raodeste, il ^lovTses yeux vers le piel, 
 et rendit paisil^ment son 4me a Dieu. On vrt 
 au8sit6t paraitre k travers.les fentes de ce lieu^oe 
 grande lumiere, qui donna de Padmiratipn et d« 
 I'ipouvante^au geolier. II ouvrit laporte, il trouva 
 le corps du bienheureux ^onfesseur etendu sur la 
 terre, et des lampes allum6es k sa tHe etTk ee&' 
 pieds, avec un petit 6criteau £k, ses cot^s, ou ces 
 mots 6taient ipiprim^s; Ceux qui itant/rappis de 
 peste auront recQurs Jt Vmtercesswn de Roch seront 
 delivres de cette cruslle maladie. La, cliose ayant 
 6te rap^ort^e au gouvemeur, il en £ut extreme- 
 ment surpris: sa mere qui* 6tait aieule de notre 
 eaint, lui dit qu'assur6ment ce prisonnier .qu'il 
 avait si'maltraite 6tait ^on neveu qui lui avait 
 lais86 \xi^ de biiens en ^rtant pour I'ltalie, et qu'il 
 serait aiq6 de le recp^naUre par une croix rouge 
 qu'il devftit avoiV stir la poiti-ine. ' On y regarda et 
 *on y troilva cett^ croix, qui ne laiesa aucuu .4odi^, , 
 qu'il ne ^t.vjferitable ment le fils de Jean et dA 
 
 Kb^rie, gtoufemeurs de Mon^pelliec Son ottclcv 
 
 ■••■•K9 ■ 
 
1 1 , . 
 
 n 
 
 r ' ^ 
 
 convert de confusion, et toucIi6 do douleur de la 
 cruaut6 qu'il avait oxerc6e cofitre son bionfaiteur, 
 et son propre sang, t^cha do la reparer par. uno 
 pompe funobVe des plus magnifiques. Tous les 
 habitans vinrent voir ce corps venerable, lui baise> 
 Tenj^les pieds et I'arrosorent de leurs larmes. On 
 PentbA-a premiei-ement dans la principale ^glise 
 qui h'6tait pas encore cathedrale, le siege de 
 Ma^ijelono 4tant encore i Sustantion. Depuis, 
 
 »^^ -X™^ ^"^^^ ^^ ^^*"' ^i^°iple en son honneu!^ 
 011^ pr^cieuses rdliques furent transport^es. 
 
 ^t/a devotion envers ce grand saint s'est toujours ' 
 
 aligm4nt<§e depuis sa mort. L'an 1414, un Concilo 
 
 g6n6r£|l s'^t^t assemblo k Constance en Alio- 
 
 magno, pour ^touffer un grand schisme doo^ 
 
 ^r^glise : 6tait afflig^e depuis longtemps, la pest J 
 
 yalluma dans tout le^pays d'alentour, et com 
 
 a travailler cett^ Ae : ce t|^i faisait que ^ 
 
 lats ^tajlent r^solus do se r^tirer, a« granu™*™^- 
 
 dice du bien public de tout lo chnstiani^me ; raais 
 
 %t^^ ® Allemand, 6tant inspire de Pieu, leur dit 
 
 ^jBy^r^sassent a Saint Roch, do^t le nom 
 
 ^CTP^-^" France dans les temps de peste, 
 
 avlB«l^^eilleu^uftces, et qu'ils en^-seraient 
 
 "^ Us aui ^ent ce conseil, et 
 
 lis Bort 
 
 rerent ^ 
 peut coi 
 ces ger 
 disparut 
 ■canonist 
 observe 
 cette sa 
 presens 
 ceses I'e 
 depuis ( 
 pelles € 
 trouve-t 
 
 JeMe/imivei'sel qu'ils ordon'nerent a toute la ville. 
 
 w a , : ^ 
 
 
 ^T^V 
 
leur de la 
 ijiMifaiteur 
 
 par. line 
 Tous les 
 lui l^aise- 
 aes. On 
 lie eglise 
 siege de 
 
 Depuis, 
 honneul^ 
 §es. 
 toiijours 
 
 Concile 
 sn Alle- 
 le dop^ 
 la pestci 
 
 ); mais 
 leur dit 
 le nom 
 e peste, 
 seraient 
 ire&JUBfc^ 
 a villo. 
 
 ^ 
 
 20 
 
 rt^iUP'image de Saint Roch en grande 
 j^onap dans uno procession* g6noi'ale, e^*^ Jraplo- 
 rerenfBon, sQCours par do ferventes pricres. Qn ne 
 pent concevoir conibieii prompteinent c^s vceux et 
 ces gemissemens fureul exauc^s. ' La contagion 
 disparut aussitot ; et par co inojlen Saint Roch fut 
 canonist plus ,.solennellement que • si I'on avait 
 observe pour lui toutes les fomies ordinaires de 
 cette sacr6 c^remoiiie. Les Evdques qui 6taient 
 prcsens au Concile porterent ensuite en leurs dio- 
 ceses I'estime et la devotion envers Saint Roch : et 
 depuis on a bMi un6 infinite de temples, de cha- 
 pelles et d'oratoires en son honneur, et a peine 
 trouve-t-on une eglise ou Ton ne vole son image. 
 
 REFLEXION* 
 
 On a du se conyaincre par cette notice que la 
 SaifnT Roch est eu effet une copie fidele de 
 celle du Fils de Dieu : comme J^sus-Cbrist qui a 
 quitt6 les richesses de son I*ere, et s'est fait pauvre 
 pour nous enrichir, Saint Roch renon^a a son richu 
 patrimoine pour se livrer aux oeuvres die charity, et 
 pour sauvei* ses freres : comme son . Maitre il a j 
 marqu6 tous ses pas par des miracles et par des 
 a e nfai ts : eom mg iui il ^i^ 6t4^ gouffrant, TO^ris^,^ 
 
 humiK6, abject dans la maison de Dieu. Enfin pour 
 
 
 -j»i<iii.J 
 
21 
 
 Bi^-. 
 
 / 
 
 mounrchez les siens, qui 4 ™^com.ai»eut eVt 
 mepnsent, comme Jfeu^phri.t dont il est ditr 
 
 ^lu,etless,ens „el'o,(t point re?„." /„^<^-,, 
 ««»«, ^* »» eu„ non re^per^t. Commo Jesus:' 
 Chm , ee disciple fidele a merits la gloim par les 
 opprobres, les richesses parh pauvret^, les d61iees 
 *> ciel par le, plus inrfes ipreuves. Puissions- 
 nous n>archer par les mfemes voies, eviter par son 
 mtorcession la double contagion du corps et de 
 tame, et ehfln arrive, au fenne heure.« d, notre 
 commune patrie-. 
 
 FIS. 
 
&:s 
 
 t Saint Koc& 
 aiaeeut et'le- 
 
 il est ditr 
 " II est venw 
 
 In propria ^^ 
 mrao Jesus- 
 ioire- par lea 
 , les d61ices 
 
 Puissions- 
 iter par soir 
 orps et de- 
 Jx de notre- 
 
 PRiliRE 
 
 ST. RO C H 
 
 CONTRJB LE OHOLEBA. 
 
 Bienheureux St. Roch, vous <jue la ,charit6 porta A 
 Toyager en p61erin. dans les villes iiife8t6e8 de la peste 
 pour gu6rir les malades, et que Dieii soulagea par les 
 soins de cet animal, votre compagnon fiddle, pendant que 
 vous 4t.ez vous-m^me la victime de la contagion, priez 
 pour nous et secourez-nous. Obten^z du Seigneur d'61oi. 
 gT»er de nous le terrible fl^au du cholera qui nous menace 
 Vou8avezm6rit6. par cinq annfies de souffi-ances pa8s6e8 
 dans un aflFreux cachot. le don celeste de gu6rir les 
 maladies contagienses. N'oubUez pas la promesse qu'un 
 ange apporte par dcrit du ciel. et qu'il d6posa sur votre 
 corps aprds votre mort: "Les pestif^r^s qui aurontV 
 courg 4 I'mtercession de St. Roch. seront d6Uvr6s de 
 cette crueUe maladie." Pleins de confiance. nous re- 
 courons d vous, aimable saint, et nous ne serons pas con- 
 foodus. *^ . 
 
 _J IA R TE, Qoaaoktfiee^es ft ffl ig fe ^gftpt6 ^^^^^^l^=^ 
 pnez pour nova.— Pater et Jive. 
 
 (60 JOUIIS lyiNDULaBNCB.) 
 
EXERCICE *DE Plfilfi, 
 
 POUE 
 
 S'ENTRETElSriR AVEC DIEU DANS LE TEMPS 
 
 DE 
 
 .^' 
 
 L'EPIDEJIHE, 
 
 \ 
 
 SUIVI DBS LITANIES DE \ 
 
 0oint-llocf). 
 
 EXEECICE 
 
 POUE s'eNTEETENIE AVEC DIEU EN TEMPS DE PESTE, FAMINE 
 ^ ET NE0ESSITE3 PUBLIQUES. 
 
 ^ntienne divine et miraculeute contre la Peste. 
 La tr6s 8acr6e et miraculeuse moit de Notre Se'iffneur 
 J68us-Chnst nou3 preserve de la triste niort, de la Peste 
 de la Famine, et nous d^livre de nos ennemis. 
 
 Antienne d la Sainte Vierge. 
 Etoilb du Ciel, qui avez 6cMv6 celui qui a triomph6 de 
 la mort, et qui- avez extirp6 et d6racin6 la Peste et le 
 p6ch6 que notre premier p6re, Adam, avait plants au mi- 
 lieu des horames, nous vous supplioaa de contenir les astres 
 qui^nous atlaquent par des influences malignes, et par un 
 ulcere horrible et mortel. «# ■ ^ 
 
 n' ^'^i^^ P^"^ °*^"®' ^^^^ ^® ^^^" *^^ pitoyable. 
 R. AideJ!-nous, Mdre de mis6ricorde qui avez bris^ la 
 tete du serpent. 
 
 ^ ©raigon. 
 
 bQat6^€i^ mi86 r ioor d e, t|qravegeir piti6 de votre 
 
 peuple afflig6 de peste, nous vous prions qu'en faveur de 
 oette Etoile glorieuae, votre Sainte M^re qui vous a allait6, 
 
 Hotfe 
 
 tK^i^ . 
 
 k)>U- 
 
24\ 
 
 TEMPS 
 
 'f 
 
 B, FAMINE 
 
 este. 
 
 Seigneur 
 la Peste, 
 
 omphd de 
 este et le 
 i6 au mi- 
 r les astres 
 et par un 
 
 ible. 
 
 E bris6 la 
 
 t^devotre 
 faveur de 
 9 a allait^, 
 
 il vous plaise nous secourlr de v6tie grdce, nous d^Iirrant 
 de la peste et de la mort subite: nous Voren priom 
 
 le P6re et le Samt-Espnt en toute 6temite.-Ainsi sott il 
 
 LITANIES 
 
 * pour etre delivre dcla Peste. 
 
 Jesus-Chbist notre Sauveur, Saint Nicolas, 
 
 
 C 
 t 
 
 3 
 O 
 
 c 
 
 X 
 
 Saint Eloi, 
 
 Saint Charles Borrom^e, 
 Saint Antoine, 
 Saint Bernar,d, 
 Saint Rocb, 
 Saint Alexis, 
 Saint Francois Xavier, 
 Sainte Barbe, 
 Sainte Genevieve, 
 Sabte Gertrude, 
 
 ayez piti6 de nous. 
 Sainte Marie, 
 Saint Joseph, 
 Nos Saints Anges-Gar 
 
 diens, 
 Sainte Anne, 
 Saint S^bastien, 
 Saint Cristophe, 
 Saint Adrien, 
 Saint Sylvestre, 
 Saint Martin, 
 
 p* ?^^®^ P°"^ "ous, Saint Roch. 
 de la irl Zu^ '"^"""' ^''' ^'''''^'' ^' ^ !>««*« «' 
 
 &euTsS&' ^"TV'- H"» ^-^ Promis au bien- 
 attein? ni wis ? T^ '^^"' 3"^ I'invoqnerait ne serait ni 
 atteint ni bless6 de la peste, I'un de vos fleaux et aui In! 
 en avea confirm^ la pro^messe par le ministS-e d'unTnie 
 no,,8 vous supphons bien hunlbleraent, que nous quisle 
 r6damonsen notre n6ce8sit6, il vous plaise%ar sesJr te' 
 et intercessions nous d^livrer de la peste et de toutT an re 
 
 
 
26 
 
 ^ntienned Samt Sibastien. 
 O Saiut S6ba8tien, nous implorons votre secours salutdlre. 
 afin que par votre moyen nous puissions obtonir de J6^ 
 8us-Christ un sou veram remade contre la peste. 
 V. Saint Sebastien, priez pour nous. 
 
 deVu'caristr"""'" '^"^""^ ''^^^^«' P-^«^-«- 
 
 ©rafeon. 
 
 vof^ ^^^^^ ^* Tout-Puissant, qui. par les m6rites de 
 Jp^! ? T""" "^^'1^. ^'^'"^ S6bastien, avez souvent pr6 
 ceTliW. r™"' ^^ ^^ peete daignez nous pr^server^de 
 ta ^'S ^fT P*":"." «ff«t de votre mis^ricorde, et par 
 les pnfireg et les m6rites de ce grand saint. Nous vous en 
 suppbons par Notre Seigneur-J^sus-Ohrist, votre Fils, qui 
 
 SLIl^l^^T''^?,^''"" ^'""'^^ ^" Saint-Esprit, dans 
 tons les Slides des fii6cles.— Ainsi eoit-iL *'»*=» 
 
 ©rafgon. . 
 
 Jesus Nazarenus, Rex Judaeoruni, Titulus triumphalis, 
 defendat nos ab omnibus malis ; sancte Deus, sancte Fortir. 
 fiancte immortahs, misericors Salvator, miserere nobis. 
 
 ^utre Oraison d Sainte Barhe pour itre priservi de mort 
 
 subite. 
 V. Priez pour nous, Sainte Barbe. 
 R. Afin que nous soyona pr^serv^s de mort subite. 
 
 ®taison. 
 
 O Seigneur Dieu, qui avez 61u Sainte Barbe pour la con- 
 solation des vivauts et des mourants, accordez-nous par 
 pon mtercession, que nous puisstons toujours vivre en votre 
 divin amour, et mettre notre confiance dans les m^rites de 
 votre douloureuse Passion, afin que la mort dans le p6ch6 
 ne nous pr6v.enne point, et que nous puissions. munis des 
 Sacremensde Penitence. d'Eucharistie et d'Extrdme-Onc- 
 tiOD, are fortifies 4 1'heure de notre tr6pas, et arriver san* 
 
 «raw»te^ fa gtorre^temelle ; nous vous en Tupions pa? 
 Jdsus-Christ.— Ainsi 8oit-JL *^ 
 
 
Jurs salutalre, 
 btenir de J6- 
 ite. 
 
 [es promesses 
 
 5s mantes de 
 souvent pr6- 
 pr6server de 
 corde, et par 
 Nous V0U8 en 
 otre Fils, qui 
 t-Esprit, dans 
 
 triumpbalia, 
 sancte Fortis, 
 ire nobis. 
 
 ervSde mort 
 
 subite. 
 
 pour la con- 
 lez-nous par 
 ivre en votre 
 s mSrites de 
 ana le p6ch6 
 3, mums des 
 Ixtrdme-Onc- 
 arriver saoB 
 
 ifjpIioDs par 
 
 A 
 
 iii4^ 
 
 ,,,;ii,'-;*'J«j»t.. [n 
 
 26 
 LITANIES BE SAINT ROCH. 
 
 Pour demander a Dien qn'il nous preserve des maladies 
 contagieuses. 
 SsiQNKUR, ayejE piti6 de nous. 
 Jesus-Christ ayez piti6 de nous. 
 Seigneur nyez piti6 de nous. 
 Jesus-Christ, 6coutez-nous, 
 J68U3 Christ, exaucez-nous. 
 
 wfla*p^/J^'*^ T ^^^? P*^"' ^y" PJ*'^ de noBs. - 
 pinrrJl •"'?^^"^?"' ^t«s Dieu, ayez piti6 de noua. 
 Esprit-Sajnt qui ftes Dieu, ayez pitie de nous. 
 
 iSn ! m"'^'^ ^"^ ^^'' Dieu, aye? Piti6 de nous. 
 
 If nli^"' • °°°5"^ '^'^ P^*'^^' P"e2! pour nous. 
 DC Hoch, priez pour nous, 
 
 St. Roch Sajictuaire de la Sa^esse celeste. 
 
 m. Koch, adoDn6 d la p6nitence, 
 
 St. Roch, z616 poor la justice, 
 
 St Roch, plein d'amour pour la croix, 
 
 8t Roch, vainqueur de la concupiscence, 
 
 St. Roch, hs de puret6 et d'innocence, 
 
 ?r S ^*.''l^"°?»"euxetbienfaisantderotrepatrie, 
 St Roch, qui ^tes la terreur des dembns, ^ 
 
 ah ?°!?t' f * W^« ^« <5''a»it6 et de perfection, 
 
 dfJ; '"'^l!""' ^J^^\l P^re St. Francois d'Assise. 
 8L RoT y^M'^^ <l'huiiiiUt6 de charit6 et de douceur 
 St Roch, qui 6te8 la gloire des fr^res mineurs, 
 at Koch, qui eclairez les p6cheurs, 
 
 St Roch, qui avez fait beaucoup de miracles, 
 
 St Roch, qui gu6ri88ez et consolez les infirmes. 
 
 at Roch, oui <161ivrez les captifs, 
 
 m. Roch, dSfenseur des innocents, * 
 
 St Roch, qui 6clairez les aveugles, 
 
 St. Roch, miroir d'une puret6 ang61ique, 
 
 St Roch, pr6cieuse perle de la pauv!et6, 
 
 Q4 D^.l. • - . ... * 
 
 i 
 
 St SS ^"* *l*f! "*P"*^ les vanitds du monde, 
 T UMt* P''°*«ot«'«* de ceux qui vous in 
 
 , . rfi-«! 
 
1^ 
 
 ^N 
 
 Agtteau de Dieu qui eflfacea les p6chL% du raonde, pardoto- 
 nez-nous, Seigneur, \ '^ 
 
 Agneau de Dieu qui eftkcez les p^ch^s du riioude, exaucez^ 
 
 nouvi, Seigneur. \ ' . 
 
 Agneau de Dieu qui effacez lea p^oUs du loonde, aye« 
 ,- pitie de nous, Seigneur, ■ ' j 
 
 J^sus-Christ ccoutcx-aous. 
 ■Jesus-Ciiriat exaucez-nous. 
 V. St. Iloch, priez pour notls. 
 R. Afin qua nous devetiions digues dea protnesses de 
 . , Jesus-Clmst. , \ 
 
 JE vous salu, tres Saint-Roch I distingu6 par vdtre nVbtesee* 
 et par e signe de la cro.:. imprirnc sur votre c6t6 gauche 
 d6s votre naissancc.-.Dan. votrc voyage d •Rom2\ Vous 
 hvez gu6n miraculeueem^nt les pestiferes de beau<5;>dp dc 
 viHes d Italie, en les touchunt et les marquant du si-ne de 
 la croix. Gloneux Saint, un An-o vou^ ri^ra que" Dieu 
 vmis accordait le pouvoir de guSrir tous ceux qui seraie^it 
 fttteints de la peste.— Ainsi soit-il. 
 
 V. Priez pour nous, St. Roch. \ 
 
 R. Afin que nou^ mtiritions d'etre pr6serv63 de la peste* 
 
 ^ R ^'a^' "^a' ^" ^'^y^^yaof "" ^crit a St.- Roch par le minia- 
 ture dun Ange, lui ayez promis que ceux qui I'invoqueront 
 
 , avee pi6te ne recevraient aucune atteinte de la peste, nou? 
 vousBupphons dftccorder que nous qui honorons sa m6-- 
 muire, nous soytms d^livrds par ses merites et son interces 
 sion de la peste et de toute contagion mortelle tant dir 
 corps que de Idme.; Nous vous en prions par Notre Sei- 
 
 &"./"i , «5 •• ri""^ l'^'-,^"' ''•* ^' "^^« »^«c no.u3, dans I'u^ 
 fcit6 du Samt-Espnt, dans tous les sidcles Ss si^des.-* 
 Amsi soit'il. 
 
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•nde, pardoli'- 
 iide, ezaucez'' 
 Ujonde, ayei 
 
 rotnesses lU 
 
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 tre npblessei 
 :6t6 8;aucl)e, 
 [lome,\ vous 
 jeauCotjp dc 
 du si<jn« de 
 a (juc. Bieii 
 jui serai 0^1 1 
 
 de la peste# 
 
 ir le minls- 
 ovoqueront 
 peste, nou? 
 ons sa m6- 
 [>n interces 
 ile tftnt du 
 Notre Sei. 
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