Glass JECei09 Book * la. — A quelle heure voulez-vous envoy er votre domes- tique chez le Hollandais ? — Je veux Py envoyer a six heures moins un quart. — A quelle heure votre pere est-il chez lui ? — II est chez lui a midi. — A quelle heure votre ami veut-il ecrire ses billets ? — II veut les ecrire a minuit. — Avez-vous peur d'aller chez le capitaine ? — Je n'ai pas peur, mais j'ai honte d'y aller. 52. — Cinquante-deuxi&rne Theme, Le charpentier a-t-il assez d'argent pour acheter un marteau? — 11 en a assez pour en acheter un. — Le capitaine a-t-il assez d'argent pour acheter un vaisseau ? — II n'en a pas assez pour en acheter un. — Le paysan a-t-il envie d'acheter du pain ? — II a envie d'en acheter, mais il n'a pas assez d'argent pour en acheter. — Yotre ills a-t-il du papier pour ecrire un billet ? — II n'en a pas pour en ecrire un. — Avez-vous le temps de voir mon frere ? — Je n'ai pas le temps de le voir. — Votre pere veut-il me voir ? — II ne veut pas vous voir. — Yotre domestique a-t-il un balai pour balayer le plancher ? — II en a un pour le balayer. — Yeut-il le balayer ? — II veut le balayer. — Le matelot a-t-il de l'argent pour acheter du chocolat ? — II n'en a pas pour en acheter. — Yotre cuisinier a-t-il de l'argent pour acheter du boeuf? — II en a pour en acheter. — A-t-il de l'argent pour ache- ter des poulets ? — II en a pour en acheter. — Avez-vous assez de sel pour saler mon boeuf ? — J'en ai assez pour le saler. — Yotre ami veut-il venir chez moi pour me voir? — II ne veut ni aller chez vous, ni vous voir. — Yotre voisin a-t-il envie de tuer son cheval ? — II n'a pas envie de le tuer. — Youlez-vous tuer vos amis ? — Je ne veux tuer que mes ennemis. 53. — Cinquante-troisiime TMme. Pouvez-vous me couper du pain ? — Je peux vous en coupe* — Avez-vous un couteau pour m'en couper? — J'en ai un.— Pouvez-vous raccommoder mes gants ? — Je peux les raccom- moder, mais je n'ai pas envie de le faire — Le tailleur peut-il 36 EXERCISES LIV, LV. me faire un habit ? — II pent vous en faire un. — Voulez-vous parler au medecin ? — Je veux lui parler. — Votre ills veut-il me voir pour me parler ? — II veut vous voir pour vous donner un ecu. — Veut-il me tuer 1 — II ne veut pas vous tuer ; il ne veut que vous voir. — Le fils de notre vieil ami veut-il tuer un boeuf ? — II veut en tuer deux. — Qui a envie de tuer notre chat ? — Le garcon de notre voisin a envie de le tuer. — Combien d'argent pouvez-vous m'envoyer? — Je peux vous envoyer vingt francs. — Voulez-vous m'envoyer mon tapis ?— Je veux vous l'envoyer. — Voulez-vous envoyer quelque chose au cordonnier ? — Je veux lui envoyer mes souliers. — Voulez-vous lui envoyer vos habits ? — Non, je veux les envoyer au t&illeur.— Le tailleur, peut-il m'envoyer mon habit ? — II ne peut pas vous l'envoyer. — Vos enfants peuvent-ils m'ecrire ? — lis peuvent vous Ecrire. — Voulez-vous me preter votre panier ? — Je veux vous le pre- ter. 54» — Cinquante-quatrieme Thime. Avez-vous un verre pour boire votre vin ? — J'en ai un, mais je n'ai pas de vin, je n'ai que du the. — Voulez-vous me donner de l'argent pour en acheter ? — Je veux vous en donner, mais je n'en ai guere. — Voulez-vous me donner ce que vous avez ? — Je veux vous le donner.— Pouvez-vous boire autant de vin que de lait? — Je peux boire autant de l'un que de l'autre. — Notre voisin a-t-il du bois pour faire du feu ? — II en a pour en faire, mais il n'a pas d'argent pour acheter du pain et du beurre. — Voulez- vous lui en preter ? — Je veux lui en preter. — Voulez-vous par- ler a PAllemand? — Je veux lui parler. — Ou est-il? — II est chez le fils de PAmericain. — L'Allemand veut-il me parler ? — II veut vous parler. — Veut-il parler a mon frere ou au votre ? — II veut parler a l'un et a l'autre. — Les enfants de notre voisin peuvent-ils travailler ? — lis peuvent travailler, mais ils ne veulent pas. 5 5» — Cinquante-cinquidme Theme. Voulez-vous parler aux enfants du Hollandais? — Je veux eur parler. — Que voulez-vous leur donner? — Je veux leui EXERCISES LVI, L* II. 37 donner de bons gateaux. — Voulez-vous leur preter quelque chose? — Je veux leur preter quelque chose, mais je ne peux leur rien preter ; je n'ai rien. — Le cuisinier a-t-il encore du sel pour saler le boeuf ? — II en a encore un peu. — A-t-il encore du riz ? — II en a encore beaucoup. — Veut-il m'en donner ? — II veut vous en donner. — Veut-il en donner a mes petits garcons ? — II veut leur en donner. — Veut-il tucr ce poulet-ci ou celui- la ? — II ne veut tuer ni celui-ci ni celui-la. — Quel boeuf veut-il tuer ? — II veut tuer celui du bon paysan. — Veut-il tuer ce boeuf- ci ou celui-la? — II veut tuer Tun et l'autre. — Qui veut nous envoyer des biscuits 1 — Le boulanger veut vous en envoyer. — Avez-vous quelque chose a faire ? — Je n'ai rien a faire. 56. — Cinquante-sixieme Theme. Votre tils qu'a-t-il a faire ? — II a a ecrire a ses bons amis et aux capitaines. — A qui voulez-vous parler? — Je veux parlei aux Italiens et aux Francais. — Voulez-vous leur donner de l'argent? — Je veux leur en donner. — Voulez-vous donner du pain a cet homme ? — Je veux lui en donner. — Voulez-vous lui donner un habit ? — Je veux lui en donner un. — Vos amis veu- lent-il? me donner du cafe ? — lis veulent vous en donner. — Voulez-vous me preter vos livres ? — Je veux vous les preter. — Voulez-vous preter votre matelas a vos voisins ? — Je ne veux pas le leur preter. — Voulez-vous leur preter votre miroir 1 — Je veux le leur preter. — A qui voulez-vous preter vos para- pluies ? — Je veux les preter a mes amis. — A qui votre ami veut-il preter son linge ? — II ne veut le preter a personne. 57. — Cinquante-septieme Thime. Voulez-vous m'ecrire ? — Je veux vous ecrire. — Voulez-vous ecrire a l'ltalien? — Je veux lui ecrire. — Votre frere veut-i) ecrire aux Anglais 1 — II veut leur ecrire, mais ils n'ont pas envie de lui repondre. — Voulez-vous repondre a votre ami ? — Je veux lui repondre. — Mais a qui voulez-vous repondre ? — Je veux repondre a mon bon pere. — Ne voulez-vous pas repondre a vos bons amis ? — Je veux leur repondre. — Qui veut vous 4 38 EXERCISES LVIII, LIX. ecrire ? — Le Russe veut m'ecrire. — Voulez-vous lui repondre t — Je ne veux pas lui repondre. — Qui veut ecrire a nos amis ? — Les enfants de notre voisin veulent leur ecrire. — Veulent-ils leur repondre ? — lis veulent leur repondre. — A qui voulez-vous ecrire ? — Je veux ecrire au Russe. — Veut-il vous repondre ? — II veut me repondre, mais il ne peut pas. — Les Espagnols peuvent-ils nous repondre ? — lis ne peuvent pas nous repondre, mais nous pouvons leur repondre.— A qui voulez-vous envoyer ce billet ? — Je veux l'envoyer au menuisier. 5 8» — Cinquante-huitiime TMme. Qu'avez-vous a faire ? — J'ai a ecrire. — Qu'avez-vous a ecrire \ — J'ai un billet a ecrire. — A qui? — Au charpentier. — Votre pere qu'a-t-il a boire ? — II a de bon vin a boire. — Yotre do- mestique a-t-il quelque chose a boire ? — II a du the a boire. — Le cordonnier qu'a-t-il a faire ? — II a a raccommoder mes sou- liers. — Qu'avez-vous a raccommoder? — J'ai mes bas de fil a raccommoder. — A qui avez-vous a parler? — J'ai a parler au capitaine. — Quand voulez-vous lui parler? — Aujourd'hui. — Ou voulez-vous lui parler ? — Chez lui. — A qui votre frere a-t-il a parler ? — II a a parler a votre fils. — L' Anglais qu'a-t-il a faire ? — II a a repondre a un billet. — A quel billet a-t-il a repondre ? — II a a repondre a celui du bon Allemand. — Ai-je a repondre au billet du Francais ? — Yous avez a y repondre. — A quel billet avez-vous a repondre ? — J'ai a repondre a celui de mon bon ami. — Votre pere a-t-il a repondre a un billet? — II a a re- pondre a un billet. — Qui a a repondre a des billets ? — Nos en- fants ont a repondre a quelques-uns. — Youlez-vous repondre aux billets des marchands ? — Je veux y repondre. — Yotre frere veut-il repondre a ce billet-ci ou a celui-la ? — II ne veut re- pondre ni a celui-ci ni a celui-la. — Quelqu'un veut-il repondre a mon billet ? — Personne ne veut y repondre. 59» — Cinquante-neuvi^me Th&me. A quels billets votre pere veut-il repondre ? — II ne veut re- pondre qu'a ceux de ses bons amis. — Yeut-il repondre a mor EXERCISES LX, LXI. 39 billet? — II veut y repondre. — Avez-vous a repondre a quel qu'un? — Je n'ai a repondre a personne. — Qui veut repondre a mes billets ? — Vos amis veulent y repondre. — Avez-vous envie d'aller au bal ? — J'ai envie d'y aller. — Quand voulez-vous y aller? — Aujourd'hui. — A quelle heure ? — A dix heures et demie. — Quand voulez-vous mener votre garcon au spectacle ? — Je veux Fy mener demain. — A quelle heure voulez-vous Fy mener ? — A six heures moins un quart. — Ou est votre fils ? — II est au spectacle. — Votre ami est-il au bal ? — II y est. — Cu es le marchand ? — II est a son comptoir. — Ou voulez-vous me mener ? — Je veux vous mener a mon magasin. — Ou votre cui- sinier veut-il aller ? — II veut aller au marche. — Votre frere est- il au marche? — II n'y est pas. — Ou est-il? — II est dans son magasin. 60. — Soixantiime Thime. Ou est le Hollandais ? — II est dans son grenier. — Voulez- vous venir chez moi pour aller au spectacle ? — Je veux aller chez vous, mais je n'ai pas envie d'aller au spectacle. — Ou est FIrlandais ? — II est au marche. — A quel theatre voulez-vous aller? — Je veux aller a celui des Francais. — Voulez-vous aller a mon jardin ou a celui de FEcossais ? — Je ne veux aller m au votre ni a celui de FEcossais ; je veux aller a celui de FItalien. — Le medecin a-t-il envie d'aller a nos magasins ou a ceux des Hollandai* ? — II ne veut aller ni aux votres ni a ceux des Hollandais, mais a ceux des Francais. — Que voulez-vous acheter au mai me ? — Je veux acheter un panier et des tapis. — Ou vouJez-vous les porter ? — Je veux les porter a la maison. 61* — Soixante et unieme Thdme. Combien de tapis voulez-vous acheter ? — Je veux en acheter deux. — A qui voulez-vous les donner ? — Je veux les donner a mon domestique. — A-t-il envie de balayer le plancher? — II a envie de le faire, mais il n'a pas le temps. — Les Anglais out* ils beaucoup de magasins ? — lis en ont beaucoup. — Les Fran- cais ont-Ls autant de chiens que de chats ? — Ils ont plus do 40 EXEHCISES LXII, LXIII. ceux-ci que de ceux-la. — Avez-vous beaucoup de fusils dans vos magasins ? — Nous y en avons beaucoup, mais nous n'avons guere de grain. — Voulez-vous voir nos fusils ? — Je veux aller dans vos magasins pour les voir. — Voulez-vous acheter quel- que chose ? — Je veux acheter quelque chose. — Que voulez- vous acheter? — Je veux acheter un porte-feuille, un miroir et un pistolet. — Ou voulez-vous acheter votre corTre ? — Je veux Facheter au marche. — Avez-vous autant de vin que de the dans vos magasins ? — Nous avons autant de Tun que de Fautre. — Qui veut dechirer mon linge ? — Personne ne veut le dechirer. 62. — Soixante-deuxidme Thime. Les Anglais veulent-ils nous donner du pain ? — lis veulent vous en donner. — Veulent-ils nous donner autant de beurre ^ue de pain? — lis veulent vous donner plus de celui-ci que de celui-la. — Voulez-vous donner un franc a cet homme ? — Je veux lui en dormer plusieurs. — Combien de francs voulez-vous lui donner ? — Je veux lui en donner cinq. — Les Francais que veulent-ils nous preter ? — lis veulent nous preter beaucoup de livres.; — Avez-vous le temps d'ecrire au marchand ? — Je veux lui ecrire, mais je n'ai pas le temps aujourd'hui. — Quand vou- Vez-vous repondre a FAllemand ? — Je veux lui repondre demain. — A quelle heure ? — A huit heures. — Ou FEspagnol veut-il aller ? — II ne veut aller nulle part. — Votre domestique veut-il chauffer mon bouillon ? — II veut le chauffer. — Veut-il faire mon feu ? — II veut le faire. — Ou le boulanger veut-il aller? — II veut aller au bois. — Ou est Fadoleseent? — II est au theatre. — Qui est au bal du capitaine ? — Nos enfants et nos amis y sont. 6 3 • — Soixante-troisieme Thime . Voulez-vous envoyer chercher du sucre ? — Je veux en en- voyer chercher. — Mon fns, veux-tu aller chercher des gateaux? — Oui, mon pere, je veux en aller chercher. — Ou veux-tu aller? — Je veux aller dans le (au) jardin. — Qui est dans le ardin? — Les enfants de nos amis y sont. — Voulez-vous en- royer chercher le medecin ; — Je veux Fenvoyer chercher. — EXERCISES LXIV, LXV. 41 Qui vent aller chercher mon frere ? — Mon domestiqie veut Taller chercher. — Ou est-il ? — II est a son comptoir. — Youlez- vous me donner mon bouillon ? — Je veux vous le donner. — Ovi est-il? — II est au coin du feu. — Youlez-vous me donner de Pargent pour aller chercher du lait ? — Je veux vous en donner pour en aller chercher. — Ou est-votre argent? — -II est dans mon comptoir ; voulez-vous Taller chercher ? — Je veux Taller chercher. — Youlez-vous acheter mon cheval ? — Je ne puis Tacheter ; je n'ai pas d'argent. — Ou est votre chat? — II est dans le trou. — Dans quel trou est-il ? — Dans le trou du grenier. — Ou est le chien de cet homme ? — II est dans un coin dp vaisseau. — Ou le paysan a-t-il son ble ? — II Ta dans son sac. — A-t-il un chat ? — II en a un. — Ou est-il ? — II est au fond du sac. — Yotre chat est-il dans ce sac ? — II y est. 64. — Soixante-quatrie'me Theme. Avez-vous quelque chose a faire ? — J'ai quelque chose a faire. — Qu'avez-vous a faire ? — J'ai a raccommoder mes bas et h, aller au bout du chemin. — Qui est au bout du chemin ? — Mon pere y est. — Yotre cuisinier a-t-il quelque chose a boire ? — II a a boire du vin et de bon bouillon. — Pouvez-vous me donner autant de beurre que de paki ? — Je puis vous donner plus de celui-ci que de celui-la. — Notre ami peut-il boire autant de vin que de cafe ? — II ne peut boire autant de celui-ci que de celui- la. — Avez-vous a parler a quelqu'un ? — J'ai a parler a plusieurs hommes. — A combien d'hommes avez-vous a parler ? — J'ai a parler a quatre. — Quand avez-vous a leur parler? — Ce soir. — A quelle heure ? — A neuf heures moins un quart. — Quand pouvez-vous aller au marche ? — Je puis y aller le matin. — A quelle heure ? — A sept heures et demie. — Quand voulez-vous aller chez le Francais ?— Je veux y aller ce soir. — Youlez- vous aller chez le medecin le matin ou le soir ? — Je veux y aller le matin. — A quelle heure ? — A dix heures et quart. 65. — Soixante-cinquiime Thime. Avez-vous a ecrire autant. de billets que TAnglais 1 — J'en ai k ecrire moins que lui. — Youlez-vous parler a TAllemand? — Je 4* 42 EXERCISE LXVI. veux lui parler. — Quand voulez-vous lui parler ? — A present.— Ou est-il ? — II est a l'autre bout du bois. — Voulez-vous aller au marche? — Je veux y aller pour acheter du linge. — Yos voisins ne veulent-ils pas aller au marche ? — lis ne peuvent pas y aller; ils sont fatigues. — As-tu le courage d'aller au bois le soir ? — J'ai le courage d'y aller, mais pas le soir. — Yos enfants peuvent-ils repondre a mes billets ? — Ils peuvent y repondre. — Que voulez-vous dire au domestique ? — Je veux lui dire de faire le feu et de balayer le magasin. — Youlez-vous dire a votre frere de me vendre son cheval ? — Je veux lui dire de vous le vendre. — Que voulez-vous me dire ? — Je reux vous dire un mot. — Qui voulez-vous voir? — Je veux voir l'Ecossais. — Avez-vous quelque chose a lui dire ? — J'ai quelques mots a lui dire. — Quels livres mon frere veut-il vendre ? — II veut ven- dre les tiens et les siens. 66. — Soixantesixieme Thdme. Voulez-vous me faire un plaisir ? — Oui, Monsieur, lequel ! — Voulez-vous dire a mon domestique de faire le feu ? — Je veux lui dire de le faire. — Voulez-vous lui dire de balayer les magasins ? — Je veux lui dire de les balayer. — Que voulez- vous dire a votre pere ? — Je veux lui dire de vous vendre son cheval. — Voulez-vous dire a votre fils d'aller chez -mon pere? — Je veux lui dire d'y aller. — Avez-vous quelque chose a me dire ? — Je n'ai rien a vous dire. — Avez-vous quelque chose a dire a mon pere ? — J'ai un mot a lui dire. — Ces hommes veu- lent-ils vendre leurs tapis ? — Ils ne veulent pas les vendre. — Jean, es-tu la? — Oui, Monsieur, j'y suis. — Que vas-tu faire ? — Je vais chez votre chapelier, pour lui dire de raccommoder votre chapeau. — Veux-tu aller chez le tailleur pour lui dire de raccommoder mes habits ? — Je veux y aller. — Voulez-vous aller au marche ? — Je veux y aller. — Votre marchand qu'a-t-il a vendre ? — II a a vendre de beaux gants de peau, des peignes, de bon drap et de beaux paniers de bois. — A-t-il a vendre dea fusils de fer? — II en a a vendre. — Yeut-il me vendre ses che faux? — II veut vous les vendre. —Avez-vous quelque chose a vendre ? — Je n'ai rien a vendre EXERCISES LXVII, LXVIII. 43 67. — Soixante-septiime Th£me. Est-il tard ? — II n'est pas tard. — Quelle heure est-il ? — II est midi et un quart. — A quelle heure le capitaine veut-il sortir ? — 11 veut sortir a huit heures moins un quart. — Qu'allez-vous fa ire ? — Je vais lire. — Qu'avez-vous a lire ? — J'ai a lire un bon livre. — Voulez-vous me le preter? — Je veux vous le preter. — Quand voulez-vous me le preter ? — Je veux vous le preter de- main. — Avez-vous envie de sortir? — Je n'ai pas envie de sortir. — Voulez-vous rester ici, mon cher ami ? — Je ne puis rester ici. — Ou avez-vous a aller ? — J'ai a aller au comptoir. — Quand voulez-vous aller au bal ? — Ce soir. — A quelle heure ? — A minuit. — Allez-vous chez l'Ecossais le soir ou le matm ? — J'y vais le soir et le matin. — Ou allez-vous maintenant ? — Je vais au theatre. — Ou votre fils va-t-il ? — II ne va nulle part ; il va rester a la maison pour ecrire ses billets. — Ou est votre frere ? — II est a son magasin. — Ne veut-il pas sortir ? — Non, Monsieur, il ne veut pas sortir. — Que va-t-il y faire ? — II va ecrire a ses amis. — Voulez-vous rester ici ou la ? — Je veux rester la. — Ou votre pere veut-il rester ? — 11 veut rester la. — Notre ami a-t-il envie de rester dans le jardin ? — II a envie d'y rester. 68. — Soixante-huiti£me TMme. A quelle heure le Hollandais est-il chez lui ? — II est chez lui tous les soirs a neuf heures et un quart. — Quand votre cui- sinier va-t-il au marche ? — II y va tous les matins a cinq heures et demie. — Quand notre voisin va-t-il chez les Irlandais ? — II y va tous les jours. — A quelle heure ? — A huit heures du matin. — Que voulez-vous acheter 1 — Je ne veux rien acheter, mais mon pere veut acheter un boeuf. — Veut-il acheter ce boeuf-ci ou celui-la ? — II ne veut acheter ni celui-ci ni ce]ui-la. — Lequel veut-il acheter? — II veut acheter celui de votre ami. — Le mar- chand a-t-il encore un habit a vendre ? — II en a encore un mais il ne veut pas le vendre. — Cet homme a-t-il encore un couteau a vendre ? — II n'a plus de couteau a vendre ; mais il 44 EXERCISE LXIX. a encore quolques fusils a vendre. — Quand veut-il les vendre ? — II veut les vendre aujourd'hui. — Ou ? — A son magasin. — Voulez-vous voir mon ami ? — Je veux le voir pour le connaitre. — Voulez-vous connaitre mes enfants ? — Je veux les connaitre — Combien d'enfants avez-vous ? — Je n'en ai que deux ; mais mon frere en a plus que moi : il en a six.— Cet homme veut-il boire trop de vin ? — II veut en boire trop. — Avez-vous assez de vin & boire ? — Je n'en ai guere, mais j'en ai assez. — Yotre frere veut-il acheter trop de gateaux? — II veut en acheter beaucoup, mais pas trop. 60. — Soixante-neuviime TMme. Pouvez-vous me preter un couteau ? — Je peux vous en preter un. — Votre pere peut-il me preter un livre ? — II peut vous en preter plusieurs. — De quoi avez-vous besoin ? — J'ai besoin d'un bon fusil. — Avez-vous besoin de ce tableau ? — J'en ai besoin. — Votre frere a-t-il besoin d'argent? — II n'en a pas besoin. — A-t-il besoin de souliers ? — II n'en a pas besoin.-^-De quoi a-t-il be- soin ? — II n'a besoin de rien. — Avez-vous besoin de ces batons? — J'en ai besoin. — Qui a besoin de sucre ? — Personne n'en a besoin. — Quelqu'un a-t-il besoin de poivre ? — Personne n'en a besoin. — De quoi ai-je besoin ? — Vous n'avez besoin de rien. — Votre pere a-t-il besoin de ces tableaux-ci ou de ceux-la ? — II n'a besoin ni de ceux-ci ni de ceux-la. — Avez-vous besoin de moi ? — J'ai besoin de vous. — Quand avez-vous besoin de moi? — A present. — Qu'avez-vous a me dire? — J'ai un mot a vous dire. — Votre fils a-t-il besoin de nous ? — Jl a besoin de vous et de vos freres. — Avez-vous besoin de mes domestiques ? — J'en ai besoin. — Quelqu'un a-t-il besoin de mon frere ?— Personne n'a besoin de lui. — Votre pere a-t-il besoin de quel que chose ? — II n'a besoin de rien. — -De quoi l'Anglais a-t-il besoin ? — II a besoin de linge. — N'a-t-il pas besoin de bijoux ? — II n'en a pas besoin. — De quoi le matelot a-t-il besoin ? — II a besoin de biscuits, de lait, de fromage et de beurre. — Allez- vous me donner quelque chose ? — Je vais vous donner du pain «t du vin. EXERCISES LXX, LXX*. 45 70. — Soixante-dixieme Theme. Aimez-vous votre frere? — Je l'aime. — Yotre frere vous aime- t-il ? — II ne m'aime pas. — M'aimes-tu, mon bon enfant? — Je t'aime. — Aimes-tu ce vilain homme ? — Je ne 1'aime pas. — Qui aimez-vous? — J'aime mes enfants. — Qui aimons-nous ? — Nous aimons nos amis. — Aimons nous quelqu'un ? — Nous n'aimons personne. — Quelqu'un nous aime-t-il ? — Les Americains nous aiment. — Avez-vous besoin de quelque chose ? — Je n'ai besoin de rien. — De qui votre pere a-t-il besoin ? — II a besoin de son domestique. — De quoi avez-vous besoin? — J'ai besoin du billet. — A\ ez-vous besoin de ce billet-ci ou de celui-la? — J'ai besoin de celui-ci. — Que voulez-vous en faire ? — Je veux l'ouvrir pour le lire. — Votre nls lit-il nos billets ? — II les lit. — Quand les lit-il ? — II les lit quand il les recoit. — Recoit-il autant de billets que moi ? — II en recoit plus que vous. — Que me donnez-vous ? — Je ne te donne rien. — Donnez-vous ce livre a mon frere ? — Je le lui donne. — Lui donnez-vous un oiseau? — Je lui en donne un. — A qui pretez-vous vos livres ? — Je les prete a mes amis. — Votre ami me prete-t-il un habit ? — II vous en prete un. — A qui pretez-vous vos habits ? — Je ne les prete a personne. 71. — Soixante et onzieme Theme, Arrange ons-nous quelque chose ? — Nous n'arrangeons rien. — Votre frere que range-t-il? — II range ses livres. — Vendez- vous votre vaisseau? — Je ne le vends pas. — Le capitaine vend-il le sien ? — II le vend. — L'Americain que vend-il ? — II vend ses bceufs. — L' Anglais finit-il son billet ? — II le finit. — Quels billets finissez-vous ? — Je finis ceux que j'ecris a mes amis. — Vois-tu quelque chose ? — Je ne vois rien. — Voyez-vous mon grand jardin ? — Je le vois. — Votre pere voit-il nos vaisseaux ? — II ne les voit pas,mais nous les voyons. — Cornbien de soldats voyez- vous ? — Nous en voyons beaucoup, nous en voyons plus de trente. — Buvez-vous quelque chose ? — Je bois du vin. — Le matelot que boit-il ? — II boit du cidre. — Buvons-nous du vin ou du cidre ? — Nous buvons du vin et du cidre — Les Italiens que 46 EXERCISES LXXII, LXXIII. boivent-ils ? — lis boivent du chocolat. — Buvons-nous du vin ? — Nous en buvons. — Qu'ecris-tu ? — J'ecris un billet. — A qui ? — A mon voisin. — Votre ami ecrit-il ? — II ecrit. — A qui ecrit il ? — II ecrit a son tailleur. 72. — Soixante-dtmzi&me Thime. Ecrivez-vous vos billets le soir 1 — Nous les ecrivons le ma- Ln. — Que dis-tu ? — Je ne dis rien — Votre frere dit-il quelque chose ? — II dit quelque chose. — Que dit-il 1 — Je ne sais. — Que dites-vous a mon domestique ? — Je lui dis de balayer le plancher et d'aller chercher du pain, du fromage et du vin. — Disons- nous quelque chose ? — Nous ne disons rien. — Votre ami que dit-il au cordonnier 1 — II lui dit de raceommoder ses souliers. — Que dites-vous aux tailleurs ? — Je leur dis de faire mes habits. — Sors-tu? — Je ne sors pas. — Qui sort? — Mon frere sort. — Ou va-t-il ? — II va au jardin. — Chez qui allez-vous ? — Nous allons chez les bons Anglais. — Que lis-tu? — Je lis un billet de mon ami. — Votre pere que lit-il ? — II lit un livre. — Que faites-vous ? — Nous lisons. — Vos enfants lisent-ils ? — lis ne lisent pas, ils n'ont pas le temps de lire. — Lisez-vous les livres que je lis ? — Je ne lis pas ceux que vous lisez, mais ceux que votre pere lit. — Connaissez-vous cet homme ? — Je re le connais pas. — Votre ami le connait-il? — II h connait 73. — Soixante-treizie?ne TMme Connaissez-vous mes enfants ? — Nous les eonnaissons.- - Vous connaissent-ils ? — Ils ne nous connaissent pas. — Qu^ connaissez-vous ? — Je ne connais personne. — Quclqu'un vous connait-il? — Quelqu'un me connait. — Qui vous connait? — Le bon capitaine me connait. — Que manges-tu ? — Je mange du pain. — Votre fils ne mange-t-il pas du fromage ?— II n'en mange pas. — Coupez-vous quelque chose ? — Nous coupons du bois. — Les marchands que coupent-ils ? — Ils coupent du drap. — M'envoyez-vous quelque chose?- — Je vous envoie un bon fusil. — Votre pere vous envoie-t-il de l'argent? — II m'en envoie. — Vous envoie-t-il plus que moi? — II m'envoie plus que */ous. EXERCISES LXXIV, LXXV. 47 — Combien vous envoie-t-il ? — II m'envoie plus de cinquante £cus. — Quand recevez-vous vos billets? — Je les reQois tous les matins. — A quelle heure ? — A dix heures et demie. — Votre fils vient-il ? — II vient. — Chez qui vient-il ? — II vient chez moi. — Venez-vous chez moi? — Je ne vais pas chez vous,mais chez vos enfants. — Ou notre ami va-t-il? — II ne va nulle part; il reste chez lui. — Allez-vous a la maison ? — Nous n'allons pas a la maison, mais chez nos amis. — Ou sont vos amis ? — lis sont dans leur jardin. — Les Ecossais sont-ils dans leurs jardins ? — lis y sont. 7 4# — Soixante-quatorzieme Thime. Qu'achetez-vous ? — J'achete des couteaux. — Achetez-vous plus de couteaux que de verres ? — J'achete plus de ceux-ci que de ceux-la. — Combien de chevaux FAllemand achete-t-il ? — II en achete beaucoup ; il en achete plus de vingt. — Votre do- mestique que porte-t-il? — II porte un grand eofTre. — Ou le porte-t-il? — II le porte a la maison. — A qui parlez-vous ? — Je parle a l'lrlandais. — Lui parlez-vous tous les jours ? — Je lui parle tous les matins et tous les soirs. — Vient-il chez vous ? — II ne vient pas chez moi, mais je vais chez lui. — Votre domes- tique qu'a-t-il a faire ? — II a a balayer mon plancher et a ranger mes livres. — Mon pere repond-il a vos billets ? — II y repond. — Votre garcon que casse-t-il ? — II ne casse rien, mais vos gar- ^ons cassent mes verres. — Dechirent-ils quelque chose ? — lis ne dechirent rien. — Qui brule mon chapeau ? — Personne ne le brule. — Cherchez-vous quelqu'un? — Je ne cherche personne. — Mon fils que cherche-t-il ? — II cherche son porte-feuille. — Votre cuisinier que tue-t-il ? — II tue un poulet. 7 5. — Soixante-quinzieme Theme. Tuez-vous un oiseau? — J'en tue un. — Combien de poulets votre cuisinier tue-t-il? — II en tue trois. — Chez qui menez- vous mon garcon? — Je le mene chez le peintre. — Quand le peintre est-il chez lui ? — II est chez lui tous les soirs a sept heures. — Quelle heure est-il a present ? — II n'est pas encore 48 EXERCISE LXXVI. six heures. — Sortez-vous le soir? — Je sors le matin. — Avez- vous peur de sortir le soir ? — Je n'ai pas peur, mais je n'ai pas le temps de sortir le soir. — Travaillez-vous autant que votre fils ? — Je ne travaille pas autant que lui. — Mange-t-il plus que vous ? — II mange moins que moi. — Vos enfants peuvent-ils ecrire autant de billets que mes enfants ? — lis peuvent en ecrire tout autant. — Le Russe peut-il boire autant de vin que de cidre ? — II pent boire plus de celui-ci que de celui-la. — Quand nos voisins sortent-ils ? — lis sortent tous les matins a six heures moins un quart. — Quel billet envoyez-vous a votre pere ? — Je lui envoie le mien. — N'envoyez-vous pas le mien ? — Je l'en- voie aussi. 76. — Soixante-seizieme Tteme. Allez-vous au spectacle ce soir ? — Je ne vais pas au specta- cle. — Qu'avez-vous a faire ? — J'ai a etudier. — A quelle heure sortez-vous ? — Je ne sors pas le soir. — Votre pere sort-il ? — II ne sort pas. — Que fait-il ? — II ecrit. — Ecrit-il un livre ? — II en ecrit un. — Quand l'ecrit-il ? — II l'ecrit le matin et le soir. — Est- il chez lui a present ? — II y est. — Ne sort-il pas ? — II ne peut pas sortir ; il a mal au pied. — Le cordonnier apporte-t-il nos souliers ? — II ne les apporte pas. — Ne peut-il pas travailler ? — II ne peut pas travailler ; il a mal au genou. — Quelqu'un a-t-il mal au coude ? — Mon tailleur a mal au coude. — Qui a mal au bras ? — J'ai mal au bras. — Me coupez-vous du pain ? — Je ne puis vous en couper ; j'ai mal aux doigts. — Lisez-vous votre livre ? — Je ne peux pas le lire ; j'ai mal a l'oeil. — Qui a mal aux yeux ? — Les Francais ont mal aux yeux. — Lisent-ils trop ? — lis ne lisent pas assez. — Quel jour du mois est-ce aujour- d'hui 1 — C'est le trois. — Quel jour du mois est-ce demain 1 — Demain ; c'est le quatre. — Cherchez-vous quelqu'un ? — Je ne cherche personne.— Lepeintre que cherche-t-il ? — Ilnecherche nen. — Qui cherchez-vous? — Je cherche votre fils. — Avez-vous quelque chose a lui dire '{ — J'ai quelque chose a lui dire. EXERCISES LXXVII. LXXVIII. 49 7 7 • — Soixante-dix-scptieme TMme. Qui mo cherche 1 — Votre pere vous cherche. — Quelqu'un cherche-t-il raon frere ? — Personne ne le cherche. — Trouves tu ce que tu cherches ? — Je trouve ce que je cherche.—- Le capitaine trouve-t-il ce qu'il cherche ? — II trouve ce qu'il cherche, mais ses enfants ne trouvent pas ce qu'ils cherchent. — Que cherchent-ils 1 — lis cherchent leurs livres. — Ou me menes-tu? — Je vous mene au theatre. — Ne me menez-vous pas au marche? — Je ne vous y mene pas. — Les Espagnols trou- vent-ils les parapluies qu'ils cherchent ? — lis ne les trouvent pas. — lie tailleur trouve-t-il son de ?— II ne le. trouve pas. — Les marchands trouvent-ils le drap qu'ils cherchent ? — lis le irouvent. — Les bouchers que trouvent-ils ?— lis trouvent les boeufs et les moutons qu'ils cherchent. — Votre cuisinier que stouve-t-il? — II trouve les poulets qu'il cherche. — Le medecin que fait-il? — II fait ce que vous faites. — Que fait-il dans sa chambre ? — II lit. — Que lit-il ? — II lit le livre de votre pere. — L' Anglais qui cherche-t-il ? — II cherche son ami, pour le mener m jardin. — Que fait l'Allemand dans sa chambre ? — II apprend i lire. — N'apprend-il pas a ecrire ? — II ne l'apprend pas. — Votre fils apprend-il a ecrire ? — -11 apprend a ecrire et a lire. 7 8» — Soixante-dix'huitittme Thime. Le Hollandais parle-t-il au lieu d'ecouter ? — II parle au lieu Tecouter. — -Sortez-vous au lieu de rester chez vous ? — Je reste zhez moi au lieu de sortir.— Votre fils joue-t-il au lieu d'etu- lier ? — II etudie au lieu de jouer. — Quand etudie-t-il ? — II itudie tous les jours. — Le matin ou le soir ? — Le matin et le soir. — Achetez-vous un parapluie au lieu d'acheter un livre ? — le n'achete ni l'un ni l'autre. — Notre voisin casse-t-il ses ba- tons au lieu de casser ses verres ? — II ne casse ni les urn* ni ies autres. — Que casse-t-il? — II casse ses fusils.— Les enfants de notre voisin lisent-ils ? — lis lisent au lieu d'ecrire. — Que fait notre cuisinier ? — II fait du feu au lieu d'aller au rnarche. — Le capitaino vous donne-t-il quelque chose ? — II me donne 50 EXERCISES LXXIX, LXXX. quelque chose. — Que vous donne-l-il? — II me donne beaucoup d'argent. — Yous donne-t-il de l'argent an lieu de vous donner du pain ? — II me donne de l'argent et du pain. — Yous donne-t- il plus de fromage que de pain 1 — II me donne moins de celui- ci que de celui-la. 7 9. — Soixante-dix-neuvi£me TMme. Donnez-vous a mon ami moins de couteaux que de gants ? — Je lui donne plus de ceux-ci que de ceux-'Ji. — Que vous donne- t-il ? — II me donne beaucoup de livres au lieu de me donner de l'argent. — Yotre domestique fait-il votre lit? — II ne le fait pas. — Que fait-il au lieu de faire votre lit? — II balaie la chambre au lieu de faire mon lit. — Boit-il au lieu de travailler ? — II tra- vaille au lieu de boire. — Les medecins sortent-ils ? — lis restent cliez eux au lieu de sortir. — Yotre domestique fait-il du cafe ? — II fait du the au lieu de faire du cafe. — Quelqu'un vous prete-t-il un fusil? — Personne ne m'en prete un. — Votre ami que me prete-t-il ? — II vous prete beaucoup de livres et beau- coup de bijoux. — Lisez-vous le livre que je lis? — Je ne lis pas celui que vous lisez, mais celui que lit le grand capitaine. — Avez-vous honte de lire les livres que je lis? — Je n'ai pas honte, mais je n'ai pas envie de les lire. 80. — Quatre-vingtieme Theme. ALlez-vous chercher quelque chose ? — Je vais chercher quel que chose. — Qu'allez-vous chercher ? — Je vais chercher du cidre. — Yotre pere envoie-t-il chercher quelque chose ? — II envoie chercher du vin. — Yotre domestique va-t-il chercher du pain ? — II va en chercher. — Qui votre voisin envoie-t-il cher- cher? — II envoie chercher le medecin. — Yotre domestique 6te-t-il son habit pour faire le feu? — II l'ote pour le faire. — Otez-vous vos gants pour me donner de l'argent ? — Je les ote pour vous en donner. — Apprenez-vous le Francais? — Je l'ap- prends. — Yotre frere apprend-il l'allemand? — II l'apprend. — Qui apprend l'anglais ? — Le Francais l'apprend. — Apprenons- nous l'italien ? — Yous l'apprenez. — Les Anglais qu'apprennent- EXERCISE LXXXT. 51 Is? — lis arprernent le francais et l'allemand. — Parlez-vous espagnol? — Nor*. tsrjwievr, je parle italien. — Qui parle p3*- lonais ? — Mon v £2 '[.urle polonais. — Nos voisins parlent-ils russe ? — lis ne ./silent pas russe, mais arabe. — Parlez-vous arabe ? — Non, je parle grec et latin. — Quel couteau avez-vous ? — J'ai un couteau anglais. — Quel argent avez-vous la ? Est- ce de Pargent it&lien ou espagnol ? — C'est de l'argent russe. — Avez-vous un chapeau italien ? — Non, j'ai un chapeau espa- gnol. — Etes-vous Francais? — Non, je suis Anglais. — Es-tu Grec ? — Non, je suis Espagnol. 8 1 • — Quatre-vingt-uniime Thime. Ces hommes sont-ils Allemands ? — Non, ils sont Russes. — Les Russes parlent-ils polonais ? — Ils ne parlent pas polonais, mais latin, grec et arabe. — Votre frere est-il marchand ?. — Non, il est menuisier. — Ces hommes-ci sont-ils marchands ? — Non, ils sont charpentiers. — Etes-vous cuisinier? — Non, je suis bou- langer. — Sommes-nous tailleurs ? — Non, nous sommes cordon- niers. — Es-tu fou ? — Je ne suis pas fou. — Cet homme-la qu'est- il? — II est medecin. — Me souhaitez-vous quelque chose? — Je vous souhaite le bonjour. — Le jeune homme que me souhaite- t-il ? — II vous souhaite le bonsoir. — Vos enfants viennent-ils chez moi pour me souhaiter le bonsoir ? — Ils viennent chez vous pour vous souhaiter le bonjour. — L'Allemand a-t-il les yeux noirs ? — Non, il a les yeux bleus.- — Cet homme-la a-t-il les pieds grands ? — II a les pieds petits, le front large, et le nez grand. — Avez-vous le temps de lire mon livre ? — Je n'ai pas le temps de le lire, mais j'ai beaucoup de courage pour etudier le francais. — Que fais-tu au lieu de jouer ? — J'etudie au lieu de jouer. — Apprends-tu au lieu d'ecrire ? — J'ecris au lieu d'apprendre. — Le fils de notre ami que fait-il? — II va dans le jardin au lieu de faire son theme. — Les enfants de nos voisins lisent-ils ? — Ils ecrivent au lieu de lire. — Notre cuisinier que fait-il ? — II fait du feu au lieu d'aller au marche. — Votre pere vend-il son boeuf ? — II vend son cheval au lieu de vendue son b(Buf. 52 EXERCISES LXXXII, LXXXIII. 82. — Quatre-vingt'deuxieme TMme. Le fils du peintre etudie-t-il l'anglais ? — II etudie le grec an lieu d'etudier l'anglais. — Le boucher tue-t-il des boeufs ? — 11 tue des moutons a/u lieu de tuer des boeufs. — M'ecoutez-vous ? — Je vous ecoute. — Votre frere m'ecoute-t-il ? — II parle au lieu de vous ecouter. — Ecoutez-vous ce que je vous dis ? — J'ecoute ee que vous me dites. — Ecoutes-tu ce que ton frere te dit ? — Je l'ecoute. — Les enfants du medecin ecoutent-ils ce que nous leur disons ? — lis ne l'ecoutent pas. — Allez-vous au theatre ? — Je vais au magasin au lieu d'aller au theatre. — Youlez-vous lire mon livre ? — Je veux le lire, mais je ne puis ; j'ai mal aux yeux. — Yotre pere corrige-t-il mes themes ou ceux de mon frere ? — -II ne corrige ni les votres ni ceux de votre frere. — Quels themes corrige-t-il? — II corrige les miens. — Otez-vous votre chapeau pour parler a mon pere ? — Je Tote pour lui par- ler. — Otez-vous vos souliers ? — Je ne les ote pas. — Qui ote son chapeau? — Mon ami l'ote. — Ote-t-il ses gants ? — II ne les ote pas. — Ces garcons qu'otent-ils ? — lis otent leurs souliers et leurs bas. — Qui ote les verres ? — Votre domestique les ote. — Me donnez-vous du papier anglais ou allemand? — Je ne vous donne ni du papier anglais, ni du papier allemand ; je vous doivne du papier francais. — Lisez-vous Fespagnol ? — Je ne lis pas Tespagnol, mais l'allemand. — Quel livre votre frere lit-il ? — II lit un li xr re francais. — Prenez-vous le the ou le cafe le matin? — Je prends le the. — Prenez-vous le the tous les matins? — Je le prends tous les matins. — Que prenez-vous ? — Je prends du cafo. — Votre frere que prend-il ? — II prend du chocolat. — Le prend-il tous les jours ?— II le prend tous les matins. — Vos enfants prennent-ils du the ? — lis prennent du cafe au lieu de prendre du the. — Que prenons-nous ? — Nous prenons du the ou du cafe. 8 3 • — Quatre-vingt-troisieme Theme . De quoi votre pere a-t-il besoin ? — II a besoin de tabac— Voulez-vous en aller chercher ? — Je veux en aller chercher EXERCISE LXXXIV, 53 — De quel tatac a-t-il besoin ? — II a besoin de tabac a priser. — Avez-vous besoin de tabac a fumer ? — Je n'en ai pas besoin ; je ne fume pas. — Me montrez-vous quelque chose ! — Je vous montre des rubans d'or. — Yotre pere montre-t-il son fusil a mon frere? — II le lui montre. — Lui montre-t-il ses beaux oiseaux? — II les lui montre. — Le Francais fume-t-il ? — II ne fume pas. — Allez-vous au bal? — Je vais au theatre au lieu d'aller au bal. — Le jardinier va-t-il dans le jardin? — II ya au marche au lieu d'aller dans le jardin. — Envoy ez-vous votre valet chez le tailleur ? — Je l'envoie chez le cordonnier au lieu de l'envoyer chez le tailleur. — Yotre frere compte-t-il aller au bal ce soir ? — II ne compte pas aller au bal, mais au concert. — Quand comptez-vous aller au concert ? — Je compte y aller ce soir. — A quelle heure ? — A dix heures et un quart. — Allez- vous chercher mon fils ? — Je vais le chercher. — Ou est-il ? — II est au comptoir. — Trouvez-vous l'homme que vous cherchez ? — Je le trouve. — Yos nls trouvent-ils les amis qu'ils cherchent ? — lis ne les trouvent pas. 8 4- • — Quatre-vingt-quatri£me Thime . Vos amis comptent-ils aller au theatre ? — lis comptent y aller. — Quand comptent-ils y aller I — lis comptent y aller de- main. — A quelle heure ? — A sept heures et demie. — Le mar- chand que veut-il vous vendre ? — II veut me vendre des porte- feuilles. — Comptez-vous en acheter?— Je ne veux pas en acheter. — Sais-tu quelque chose ? — Je ne sais rien. — Yotre petit frere que sait-il ? — II sait lire et ecrire. — Sait-il le fran- cais ? — II ne le sait pas. — Savez-vous Pallemand ? — Je le sais. — Yos freres savent-ils le grec ? — lis ne le savent pas, mais ils comptent l'etudier. — Savez-vous l'anglais ? — Je ne 'e sais pas, mais je compte l'apprendre. — Mes enfants savent-ils lire l'ita- lien? — Ils savent le lire, mais non le parler. — Savez-vous nager ? — Je ne sais pas nager, mais je sais jouer. — Yotre fils sait-il faire des habits ? — II ne sait pas en faire ; il n'est pas tailleur. — Est-il marchand ? — II ne Test pas. — Qu'est-il? — II est medecin. — Comptez-vous etudier l'arabe ? — Je compte etu- dier Tarabe et le syriaque. — Le Francais sait-il le russe ? — II A* 54 EXERCISES LXXXV, LXXXVI, ne le sait pas, mais il compte Papprendre. — Ou allez-vous ? — Je vais au jardin pour parler a mon jardinier. — Vous ecoute-t- il ? — II m'ecoute. 8 5 • — Quatre-vingt'cinquieme Thime. Voulez-vous boire du cidre ? — Je veux boire du vin ; en avez-vous ? — Je n'en ai pas, mais je vais en envcyer chercher. — Quand voulez-vous en envoyer chercher? — A present. — Savez-vous faire du the ? — Je sais en fairo. — Ou votre pere va- t-il? — II ne va nulle part ; il reste chez lui. — Savez-vous ecrire un billet? — Je sais en ecrire un. — Pouvez-vous ecrire des themes ? — Je peux en ecrire. — Conduis-tu quelqu'un ? — Je ne conduis personne. — Qui conduisez-vous ? — Je conduis mon fils. — Ou le conduisez-vous ? — Je le conduis chez mes amis, pour leur souhaiter le bonjour. — Votre domestique conduit-il votre enfant? — II le conduit. — Ou le conduit-il?— II le conduit au jardin. — Conduisons-nous quelqu'un? — Nous conduisons nos enfants. — Ou nos amis conduisent-ils leurs fils ? — lis les con- duisent a la maison. 86 . — Quatre-vingt-sixidme Thime . Eteignez-vous le feu? — Je ne l'eteins pas. — Votre domes- tique allume-t-il le feu ? — II l'allume. — Ou l'allume-t-il ? — II l'allume dans votre magasin. — Allez-vous souvent chez l'Es pagnol? — J'y vais souvent. — Y allez-vous plus souvent qui moi? — J'y vais plus souvent que vous. — Les Espagnols vien- nent-ils souvent chez vous ? — lis viennent souvent chez moi. — Vos enfants vont-ils plus souvent au bal que nous ? — lis y vont plus souvent que vous. — Sortons-nous aussi souvent que nos voisins ? — Nous sortons plus souvent qu'eux. — Votre domes- tique va-t-il au marche aussi souvent que mon cuisinier? — II y va aussi souvent que lui. — Voyez-vous mon pere aussi souvent que moi ? — Je ne le vois pas aussi souvent que vous. — Quand le voyez-vous? — Je le vois tous les matins a cinq heures moins in quart. EXERCISES LXXXVII, LXXXVIII. 55 8 7 • — Quatre-vingt-septiime Thdme. Est-ce que je lis bien? — Yous lisez bien. — Est-ce que je parle bien ? — Vous ne parlez pas bien. — Mon frere parle-t-il bien francais ? — II le parle bien. — Parle-t-il bien allemand? — II le parle mal. — Parlons-nous bien ? — Vous parlez mal. — Est- ce que je bois trop ? — Vous ne buvez pas assez. — Est-ce que je peux faire des chapeaux ? — Vous ne pouvez pas en faire ; vous n'etes pas chapelier. — Est-ce que je puis ecrire un billet ? — Vous pouvez en ecrire un. — Est-ce que je fais bien mo;j. theme ? — Vous le faites bien. — Que fais-je ? — Vous faites des themes. — Que fait mon frere ? — II ne fait rien. — Qu'est-ce que je dis ? — Vous ne dites rien. — Est-ce que je commence a par- ler? — Vous commencez a parler. — Est-ce que je commence a bien parler? — Vous ne commencez pas a bien parler, mais a bien lire. — Ou est-ce que je vais ? — Vous allez chez votre ami. — Est-il chez lui ? — Est-ce que je sais ? — Puis-je parler aussi souvent que le fils de notre voisin? — II peut parler plus souvent que vous. — Puis-je travailler autant que lui? — Vous ne pouvez pas travailler autant que lui. — Est-ce que je lis aussi souvent que vous ? — Vous ne lisez pas aussi souvent que moi, mais vous parlez plus souvent que moi. — Est-ce que je parle aussi bien que vous ? — Vous ne parlez pas aussi bien que moi. — Est-ce que je vais chez vous, ou est-ce que vous venez chez moi ? — Vous venez chez moi, et je vais chez vous. — Quand venez-vous chez moi ? — Tous les matins a six heures et demie. 8 8 . — Quatre-vingt-huiti&me Thime. Connaissez-vous le Russe que je connais ? — Je ne connais pas celui que vous connaissez, mais j'en connais un autre. — Buvez-vous autant de cidre que de vin ? — Je bois moins de celui-ci que de celui-la. — Le Polonais boit-il autant que le Russe ? — II boit tout autant. — Les Allemands boivent-ils autant que les Polonais? — Ceux-ci boivent plus que ceux-la. — Recois- tu quelque chose ? — Je recois quelque chose. — Que tecois-tu ! 56 EXERCISES LXXXIX, XC. — Je recois de Pargent. — Yotre ami recoit-il des livres ? — II en recoit. — Que recevons-nous ? — Nous recevons du cidre. — Les Polonais recoivent-ils du tabac ? — lis en recoivent. — De qui les Espagnols recoivent-ils de l'argent ? — lis en recoivent des Anglais et des Francais. — Recevez-vous autant d'amis que d'ennemis ? — Je recois moins de ceux-ci que de eeux-la. — De qui vos enfants recoivent-ils des livres ? — lis en recoivent de moi et de leurs amis. — Est-ce que je recois autant de fromage que de pain? — Yous recevez plus de celui-ci que de celui-la. — Nos domestiques recoivent-ils autant de balais que dliabits 1 lis recoivent moins de ceux-ci que de ceux-la. — Recevez-* ous encore un fusil ? — J'en recois encore un. — Combien de livres notre voisin recoit-il encore ?-^-Il en recoit encore trois. 89» — Quatre-vingt-neuviime TMme. Quand l'etranger compte-t-il partir? — II compte partir au- jourd'hui. — A quelle heure ? — A une heure et demie. — Comp- tez-vous partir ce soir? — Je compte partir demain. — Le Fran cais part-il aujourd'hui ? — II part a present. — Ou va-t-il ? — II va chez ses amis. — Va-t-il chez les Anglais ? — II y va. — Pars-tu demain ? — Je pars ce soir. — Quand comptez-vous ecrire a vos amis 1 — Je compte leur ecrire aujourd'hui. — Vos amis vous repondent-ils ? — lis me repondent. — Votre pere repond-il a votre billet ? — II y repond. — Repondez-vous aux billets de mes freres 1 — J'y reponds. — Votre frere commence-t-il a apprendre l'italien 1 — II commence a l'apprendre. — Pouvez-vous parler francais ? — Je peux le parler un peu. — Nos amis commencent- ils a parler allemand 1 — lis commencent a le parler. — Peuvent- ils l'ecrire ? — Ils peuvent l'ecrire. — Le marchand commence- t-il a vendre 1 — II commence. — Parlez-vous avant d'ecouter ? — J'ecoute avant de parler. — Votre frere vous ecoute-t-il avant de parlei ? — 11 parle avant de m'ecouter. — Vos enfants lisent- ils avant d'ecrire ? — Ils ecrivent avant de lire. 90. — Quatre-vingt-dixieme Theme. Votre domestique balaie-t-il le magasin avant d'aller au EXERCISES XCI, XCII. 57 marche ? — II va au marche avant de balayer le magasin.— Bois-tu avant de sortir? — Je sors avant de boire. — Comptez- vous sortir avant de dejeuner? — Je compte dejeuner avant de sortir. — Votre fils 6te-t-il ses souliers avant d'oter son habit ? —II n'ote ni ses souliers ni son habit. — Est-ce que j'ote mes gants avant d'oter mon chapeau ? — Yous otez votre chapeau avant d'oter vos gants. — Est-ce que je peux oter mes souliers avant d'oter mes gants ? — Yous ne pouvez oter vos souliers avant d'oter vos gants. — A quelle heure dejeunez-vous ? — Je dejeune a huit heures et demie. — A quelle neure l'Americain dejeune-t-il? — II dejeune tous les jours a neuf heures. — A quelle heure vos enfants dejeunent-ils ? — lis dejeunent a sept heures. — Allez-vous chez mon p ere avant de dejeuner? — Je vais chez lui avant de dejeuner. 91* — Quatre-vingt-onzieme Theme. A qui est ce livre ? — C'est le mien. — A qui est ce chapeau ? — C'est le chapeau de mon pere. — Etes-vous plus grand que moi ? — Je suis plus grand que vous. — Yotre frere est-il aussi grand que vous ? — II est aussi grand que moi. — Ton chapeau est-il aussi mauvais que celui de mon pere ? — II est meilleur, mais pas aussi noir que la sien. — Les habits des Italiens sont- ils aussi beaux que ceux des Irlandais ? — lis sont plus beaux, mais pas si bons. — Qui a les gants les plus beaux? — Les Francais les ont. — Qui a les chevaux les plus beaux? — Les miens sont beaux, les votres sont plus beaux que les miens ; mais ceux de nos amis sont les plus beaux de tous. — Yotre cheval est-il bon ? — II est bon, mais le votre est meilleur, et celui de 1' Anglais est le meilleur de tous les chevaux que nous connaissons. — Avez-vous de jolis souliers ? — J'en ai de fort jolis, mais mon frere en a de plus jolis que moi. — De qui les recoit-il ? — II les recoit de son meilleur ami. 92. — Quatre-vingt-douzi£me Theme. Yotre vin est-il aussi bon que le mien ? — II est meilleur. — Vatre marchand vend-il de bons couteaux ? — II vend les meil- 58 EXERCISE XCIII. [eurs couteaux que je connaisse. — Lisons-nous plus de In res que les Francais ? — Nous en lisons plus qu'eux ; mais les An- glais en lisent plus que nous, et les Allemands en lisent le plus. — As-tu un jardin plus beau que celui de notre medecin? — J'en ai un plus beau que lui. — L'Americain a-t-il un plus beau baton que toi ? — II en a un plus beau. — Avons-nous d'aussi beaux enfants que nos voisins ? — Nous en avons de plus beaux — Votre habit est-il aussi joli que le mien ? — II n'est pas aussi joli, mais meilleur que le votre. — Partez-vous aujour- d'hui ? — Je ne pars pas aujourd'hui. — Quand votre pere part-il? — II part ce soir a neuf heures moins un quart. — Lequel de ces deux enfants est le plus sage ? — Celui qui etudie est plus sage que celui qui joue. — Yotre domestique balaie-t-il aussi bien que le mien? — II balaie mieux que le votre. — L' Anglais lit-il autant de mauvais livres que de bons ? — II en lit plus de bons que de mauvais. 93. — Quatre-vingt-treizieme TMme. Les marchands vendent-ils plus de sucre que de cafe ? — Us vendent plus de celui-ci que de celui-la. — Votre cordonnier fait-il autant de souliers que le mien ? — II en fait plus que le votre. — Savez-vous nager aussi bien que mon nls ? — Je sais nager mieux que lui, mais il sait parler francais mieux que moi. — Lit-il aussi bien que vous ? — II lit mieux que moi. — Le fils de votre voisin va-t-il au marche ? — Non, il reste a la maison ; il a mal aux pieds. — Apprenez-vous aussi bien que le fils de notre jardinier ? — J'apprends mieux que lui, mais il travaille mieux que moi. — Qui a le fusil le plus beau ? — Le votre est tres-beau, mais celui du capitaine est encore plus beau, et le notre est le plus beau de tous. — Quelqu'un a-t-il de plus beaux enfants que vous ? — Personne n'en a de plus beaux. — Yotre fils lit-il aussi souvent que moi? — II lit plus souvent que vous. — Mon frere parle-t-il francais aussi souvent que vous ? — II le parle et le lit aussi souvent que moi. — Est-ce que j'ecris au tant que vous ? — Vous ecrivez plus que moi. — Les enfants de nos voisins lisent-ils Tallemand aussi souvent que nous ? — Nous le lisons moins souvent qu'eux. — Ecrivons-nous aussi EXERCISES XCIV, XCV. 59 Bouvent qu'eux? — lis ecrivent plus souvent que nous. — A qui ecrivent-ils ? — lis ecrivent a leurs amis. — Lisez-vous des livres anglais ? — Nous lisons des livres francais au lieu de lire des livres anglais. 94. — Quatre-vingt-quatorzi&me Thime. Mettez-vous un autre habit pour aller au spectacle ? — Pen mets un autre. — Mettez-vous vos gants avant de mettre vos souliers ? — Je mets mes souliers avant de mettre mes gants. — Votre frere met-il son chapeau au lieu de mettre son habit ?— II met son habit avant de mettre son chapeau. — Nos enfants mettent-ils leurs souliers pour aller chez nos amis ? — Us les mettent pour y aller. — Nos flls que mettent-ils ? — lis mettent leurs habits et leurs gants. — Parlez-vous deja francais ? — Je ne le parle pas encore, mais je commence aapprendre. — Votre pere sort-il deja ? — II ne sort pas encore. — A quelle heure sort-il ? — II sort a dix heures. — Dejeune-t-il avant de sortir ? — II dejeune et il ecrit ses billets avant de sortir. — Sort-il de meilleure heure que vcus ? — Je sors de meilleure heure que lui. — Allez-vous au spectacle aussi souvent que moi ? — J'y vais aussi souvent que vous. — Commencez-vous a connattre cet homme ? — Je commence a le connaitre. — Dejeunez-vous de bonne heure ? — Nous ne dejeunons pas tard. — L' Anglais va-t-il au concert plus tot que vous ? — II y va plus tard que moi. — A quelle heure y va-t-il ? — II y va a onze heures et demie. 9 5o — Quatre-vingt-quinziime Tteme. N'allez-vous pas trop tot au concert ? — J'y vais trop tard. — Est-ce que j'ecris trop ? — Vous n'ecrivez pas trop, mais vous parlez trop. — Est-ce que je parle plus que vous 1 — Vous par- lez plus que moi et que mon frere. — Mon chapeau est-il trop grand ? — II n'est ni trop grand ni trop petit. — Parlez-vous plus souvent francais qu'anglais ? — Je parle plus souvent anglais que francais. — Yos amis achetent-ils beaucoup de grain? — lis n'en achetent guere. — Avez-vous assez de pain ? — Je n'en ai guere, mais assez. — Est-il tard ? — II n'est pas tard. — Quelle 60 EXERCISES XCVI, XCVII. heure est-il? — II est une heure. — Est-il trop tard pour aliei chez votre pere ? — II n'est pas trop tard pour y aller. — Me conduisez-vous chez lui ? — Je vous y conduis. — Ou est-il? — II est dans son comptoir. — L'Espagnol achete-t-il un che\al? — II ne peut en acheter un. — Est-il pauvre ?— II n'est pas pauvre ; il est plus riche que vous. — Votre frere est-il aussi savant que vous ? — II est plus savant que moi, mais vous ete 9 plus savant que lui et moi. 96 • — Quatre-vingt~seizi&me Thime . Connaissez-vous cethomme? — Je le connais. — Est- J savant — C'est le plus savant de tous les hommes que je connais.— Votre cheval est-il pire que le mien ? — II n'est pas aussi mau vais que le votre. — Le mien est-il pire que celui de l'Espa- gnol ? — II est pire ; c'est le pire cheval que je connaisse. — Donnez-vous a ces hommes moins de pain que de fromage ? — - Je leur donne moins de celui-ci que de celui-la. — Recevez- vous autant d'argent que vos voisins ? — J'en recois beaucoup plus qu'eux* — Qui recoit le plus d'argent? — Les Anglais en recoivent le plus. — Votre fils sait-il deja ecrire un billet ? — II ne sait pas encore en ecrire un, mais il commence a lire un peu. — Lisez-vous autant que les Russes ? — Nous lisons plus qu'eux, mais les Francais lisent le plus. — Les Americains ecrivent-ils plus que nous ? — lis ecrivent moins que nous, mais les Italiens ecrivent le moins. — Sont-ils aussi riches que les Air.sricains ? — lis sbnt moins riches qu'eux. — Vos oiseaux sont-ils aussi beaux que ceux des Irlandais ? — lis sont moins beaux que les leurs, mais ceux des Espagnols sont les moins beaux. — Vendez-vous votre oiseau ? — Je ne le vends pas ; je l'aime trop pour le vendre. 97 • — Qudtre-vingt~dix-septi£?ne Th£me. Ou avez-vous ete ? — J'ai ete au marche. — Avez-vous ete an bal? — J'y ai ete. — Ai-je ete au spectacle? — Vous y avez ete. — Y as-tu ete ? — Je n'y ai pas ete. — Votre fils a-t-il jamais ete au theatre? — -II n'y a jamais ete. — As-tu deja ete dans mon EXERCISE XCVIII. 61 magasin ? — Je n'y ai jamaris ete. — Comptez-vous y aller ? — Je compte y aller. — Quand roulez-vous y aller ? — Je veux y aller demain. — A quelle heure ? — A midi. — Votre frere a-t-il deja ete dans mon grand jardin ? — II n'y a pas encore ete. — Compte-t-il le voir ? — II compte le voir. — Quand veut-il y aller ? — II veut y aller aujourd'hui. — Compte-t-il aller au bal ce soir? — II compte y aller. — Avez-vous deja ete au ba. \ — Je n'y ai pas encore ete. — Quand comptez-vous y aller? — Je compte y aller demain. — Avez-vous deja ete dans le jardin du Francais ? — Je n'y ai pas encore ete. — Avez-vous ete dans mes magash s ? — J'y ai ete. — Quand y avez-vous ete V — J'y ai ete ce matin. — Ai-je ete dans votre comptoir, ou dans celui de votre ami? — Vous n'avez ete ni dans le mien, ni dans celui de mon ami, mais dans celui de l'Anglais. 9 8 . — Quatre~vingt-dix-huiti&me Tteme. L'ltalien a-t-il ete dans nos magasins ou dans ceux des Hol- landais ? — II n'a ete hi dans les notres ni dans ceux des Hol- landais, mais dans ceux des Allemands. — As-tu deja ete au marche ? — Je n'y ai pas encore ete, mais je compte y aller. — Le fils de notre voisin y a-t-il ete ? — II y a ete. — Quand y a-t- il ete ? — II y a ete aujourd'hui. — Le fils de notre jardinier compte-t-il aller au marche ? — II compte y aller. — Que veut-il y acheter ? — II veut y acheter des poulets, des bceufs, du grain, du vin, du fromage et du cidre. — Avez-vous deja ete chez mon frere ? — J'y ai deja ete. — Yotre ami y a-t-il deja ete ? — II n'y a pas encore ete. — Avons-nous deja ete chez nos amis ? — Nous n'y avons pas encore ete. — Nos amis ont-ils jamais ete chez nous? — lis n'y ont jamais ete. — Avez-vous jamais ete au theatre 1 — Je n'y ai jamais ete. — Avez-vous envie d'ecrire un theme ? — J'ai envie d'en ecrire un. — A qui voulez-vous ecrire un bil- let? — Je veux en ecrire un a mon fils. — Vct're pere a-t-il deja ete au concert ? — II n'y a pas encore ete, mais il compte y aller. — Compte-t-il y aller aujourd'hui? — II compte y aller demain. — A quelle heure veut-il partir ? — II veut partir a six heures et demie. — Compte-t-il partir avant de dejeuner? — II compte dejeuner avant de partir. 6 62 EXERCISES XCIX, C. 99. — Quatre-vingt-dix-?ieuvi£me Thkme. Avez-vous ete ail spectacle d'aussi bonne heure que moi 1— J'y ai ete de meilleure heure que vous. — Avez-vous ete souvent au concert 1 — J'y ai ete souvent. — Notre voisin a-t-il ete au theatre aussi souvent que nous ? — II y a ete plus souvent que nous. — Nos amis vont-ils trop tot a, leur comptoir 1 — lis y vont trop tard. — Y vont-ils aussi tard que nous 1 — lis. y vont plus tard que nous. — Les Anglais vont-ils trop tot a leurs maga- sins ? — lis y vont trop tot. — Yotre ami est-il aussi souvent au comptoir que vous ? — II y est plus souvent que moi. — Qu'y fait-il ? — F ecrit. — Ecrit-il autant que vous ? — II ecrit plus que moi. — Ou votre ami reste-t-il? — II reste a son comptoir. — Ne sort-il pas 1 — II ne sort pas. — Restez-vous dans le jardin ? — J'y reste. — Allez-vous chez votre ami tous les jours 1 — J'y vais tous les jours. — Quand vient-il chez vous? — II vient chez moi tous les soirs. — Allez-vous quelque part le soir? — Je ne vais nulle part; je reste chez moi. — Envoy ez-vous chercher quel- qu'un? — J'envoie chercher mon medecin. — Yotre domestique va-t-il chercher quelque chose 1 — II va chercher du vin. — Avez-vous ete quelque part ce matin ? — Je n'ai ete nulle part. — Ou votre pere a-t-il ete ? — II n'a ete nulle part. — Quand prenez-vous le the ? — Je le prends tous les matins. — Yotre fils prend-il du cafe ? — II prend du chocolat. — Avez-vous ete pren dre le cafe 1 — J'ai ete le prendre. 100. — Centieme TMme. Avez-vous eu mon porte-feuille ? — Je l'ai eu. — Avez-vous eu mon gant ? — Je ne l'ai pas eu. — As-tu eu mon parapluie ? — Je ne l'ai pas eu. — Ai-je eu votre couteau? — Yous l'avez eu. — Quand l'ai-je eu ? — Yous l'avez eu hier. — Ai-je eu vos gants ? —Yous les avez eus. — Yotre frere a-t-il eu mon marteau de bois ? — II l'a eu. — A-t-il eu mon ruban d'or ? — II ne l'a pas eu — Les Anglais ont-ils eu mon beau vaisseau ? — lis l'ont eu. — Qui a eu mes bas de fil? — Yos domestiques les ont eus. — Avons-nous eu le coffre de :fer de notre bon voisin ? — Nous EXERCISE CI. 63 l'avons eu. — Avons-nous eu son beau pistolet? — Nous ne l'avons pas eu. — Avons-nous eu les matelas des etrangers ? — Nous ne les avons pas eus. — L'Americain a-t-il eu mon bon ouvrage 1 — II Fa eu. — A-t-il eu mon couteau d'argent? — -II ne Fa pas eu. — Le jeune homme a-t-il eu le premier volume de mon ouvrage ? —II n'a pas eu le premier, mais il a eu le second. — L'a-t-il eu ? — Oui, Monsieur, il Fa eu. — Quand Fa-t-il eu ? — II * a eu ce matin. — Avez-vous eu du sucre ? — .Ten ai eu. — Ai-je eu de bon papier ? — Vous n'en avez pas eu. — Le cuisinier du capi- taine russe a-t-il eu des poulets ? — II en a eu. II n'en a pas eu. 101 . — Cent-unidme Theme. Le Francais a-t-il eu de bon vin ? — II en a eu, et il en a, en- core. — As-tu eu de grands gateaux? — J'en ai eu. — Ton frere en a-t-il eu ? — II n'en a pas eu. — Le fils de notre jardinier a-t- il eu du beurre ? — II en a eu. — Les Polonais ont-ils eu de bon tabac ? — lis en ont eu. — Quel tabac ont-ils eu ? — lis ont eu du tabac a fumer et du tabac a priser. — Les Anglais ont-ils eu autant de sucre que de the? — lis ont eu autant de Fun que de l'autre. — Le medecin a-t-il eu raison ? — II a eu tort. — Le Hol- landais a-t-il eu raison ou tort? — II n'a' jamais eu ni raison ni tort. — Ai-je eu tort d'acheter du miel ? — Vous avez eu tort d'en acheter. — Le peintre qu'a-t-il eu ? — II a eu de beaux tableaux. — A-t-il eu de beaux jardins ? — II n'en a pas eu. — Votre do- mestique a-t-il eu mes souliers? — II ne les a pas eus. — L'Espa- gnol qu'a-t-il eu ? — II n'a rien eu. — Qui a eu du courage ? — Les matelots anglais en ont eu. — Les Allemands ont-ils eu beaucoup d'amis ? — lis en ont eu beaucoup. — Avons-nous eu plus d'amis que d'ennemis ? — Nous avons eu plus de ceux-ci que de ceux-la. — Votre fils a-t-il eu plus de vin que de cidre ? — II a eu plus de celui-ci que de celui-la. — Le Turc a-t-il eu plus de poivre que de grain ? — II a eu moins de celui-ci que de celui-la. — Le peintre italien a-t-il eu quelque chose ? — II n'a ricn eu. 64 EXERCISES C1I, CIII. 1 02 • — Cent-deuxiime Thime. Ai-je eu raison d'ecrire a mon frere ? — Vous n'avez pas eu tort de lui ecrire.— Avez-vous eu mal au doigt ? — J'ai eu mal a I'ceil. — Avez-vous eu quelque chose de bon ? — Je n'ai hen eu de mauvais. — Le bal a-t-il eu lieu hier? — II n'a pas eu lieu. — A-t-il lieu aujourd'hui ? — II a lieu aujourd'hui. — Quand le ba] a-t-il lieu? — II a lieu ce soir. — A-t-il eu lieu afant-hier ? — II a eu lieu. — A quelle heure a-t-il eu lieu ? — II a eu lieu a onze heures. — Avez-vous ete chez mon frere ? — J'y ai ete.-^Com bien de fois avez-vous ete chez mon ami? — J'y ai ete deux fois, — Allez-vous quelquefois au theatre ? — J'y vais quelquefois.— Combien de fois avez-vous ete au theatre ? — Je n'y ai ete qu'une fois. — Avez-vous ete quelquefois au bal? — J'y ai ete souvent — Yotre frere a-t-il jamais ete au bal? — II n'y a jamais ete.— Votre pere a-t-il ete quelquefois au bal ? — II y a ete autrefois. — Y a-t-il ete aussi souvent que vous ? — II y a ete plus souvent que moi. — Vas-tu quelquefois au jardin ? — J'y vais quelquefois. — Y as-tu ete souvent ?- — J'y ai ete souvent. — Yotre vieux cui- sinier va-t-il souvent au marche ? — II y va souvent. — Y va-t-il aussi souvent que mon jardinier? — II y va plus souvent que lui. — Cela a-t-il eu lieu ? — Cela a eu lieu. — Quand cela a-t-il eu lieu? 103. — Cent-troisieme Theme. Avez-vous ete au bal autrefois ? — J'y ai ete quelquefois. — Quand as-tu ete au concert ? — J'y ai ete avant-hier. — Y as-tu trouve quelqu'un? — Je n'y ai trouve personne. — As-tu ete au bal plus souvent que tes freres ? — Je n'y ai pas ete aussi sou- vent qu'eux. — Yotre ami a-t-il ete souvent au spectacle ? — II y a ete plusieurs fois. — Avez-vous eu faim quelquefois ? — J'ai eu faim souvent. — Yotre valet a-t-il souvent eu soif ? — II n'a jamais eu ni faim ni soif. — Avez-vous ete au spectacle de bonne heure ? — J'y ai ete tard. — Ai-je ete au bal d'aussi bonne heure que vous ? — Yous y avez ete de meilleure heure que moi. — Yotre ft ere y a-t-il ete trop tard? — II y a ete trop tot. — Yos freres EXERCISE CIV. 65 ont-ils eu quelque chose ? — lis n'ont rien eu. — Qui a eu mea batons et mes gants ? — Yotre domestique a eu les uns et les autres. — A-t-il eu mon chape au et mon fusil ? — II a eu Fun et 1'autre. — As-tu eu mon cheval ou celui de mon frere ? — Je n'ai eu ni le votre ni celui de votre frere. — Ai-je eu votre billet ou celui du medecin? — Vous n'avez eu ni Tun ni 1'autre. — Le medecin qu'a-t-il eu ? — II n'a rien eu. — Quelqu'un a-t-il eu mon chandelier d'or ? — Personne ne l'a eu. — Quelqu'un a-t-il eu mes couteaux d'argent ? — Personne ne les a eus. 104* — Cent-quatriime Thime. Avez-rous quelque chose a faire ? — Je n'ai rien a faire. — Qu'as-tu fait ? — Je n'ai rien fait. — Ai-je fait quelque chose ? — Vous avez fait quelque chose. — Qu'ai-je fait ? — Yous avez de- chire mes livres. — Vos enfants qu'ont-ils fait ? — lis ont de- chire leurs habits. — Qu'avons-nous fait? — Yous n'avez rien fait ; mais vos freres ont brule mes beaux crayons. — Le tailleur a-t-il deja fait votre habit ? — II ne l'a pas encore fait. — Yotre cordonnier a-t-il deja fait vos souliers ? — II les a deja faits.— Avez-vous quelquefois fait un chapeau ? — Je n'en ai jamais fait. — Nos voisins ont-ils jamais fait des livres ? — lis en ont fait autrefois. — Combien d'habits votre tailleur a-t-il faits? — 11 en a fait vingt ou trente. — A-t-il fait de bons ou de mauvais habits ? — II en a fait de bons et de mauvais. — Yotre pere a-t-il mis son habit? — II ne l'a pas encore mis, mais il va le mettre. — Yotre frere a-t-il mis ses souliers ? — II les a mis. — Nos voi- sins ont-ils mis leurs souliers et leurs bas ? — lis n'ont mis ni ceux-ci ni ceux-la. — Le medecin qu'a-t-il ote? — II n'a rien ote. Qu'avez-vous ote ? — J'ai ote mon grand chapeau. — Yos enfants ont-ils ote leurs gants ? — lis les ont otes. — Quand le bal a-t-il eu lieu ? — 11 a eu lieu avant-hier. — Qui vous a dit cela ? — Mon domestique me l'a dit. — Yotre frere que vous a-t-il dit ? — II ne m'a rien dit. — Yous ai-je dit cela ? — Yous ne me l'avez pas dit. — Vous l'a-t-il dit? — II me l'a dit. — Qui l'a dit a votre voi- sin ? — Les Anglais le lui ont dit. — L'ont-ils dit aux Fraricais 1 — lis le leur ont dit. — Qui vous l'a dit ? — Yotre fils me l'a dit 6* 6 EXERCISES CV, CVI — Vous l'a-t-il dit ? — II me Pa dit. — Voulez-vous dire cela a vos amis ? — Je veux le leur dire. 105 • — Cent-cinquiime Thime. Etes-vous le frere de ce jeune homrae ? — Je le suis. — Ce jeune homme est-il votre fils ? — II Test. — Vos amis sont-ils aussi riches qu'ils le disent ? — lis le sont. — Ces hommes-ci sont-ils aussi savants qu'ils le disent? — lis ne le sont pas. — Balayez-vous souvent le magasin ? — Je le balaie aussi souvent que je le puis. — Notre voisin a-t-il assez d'argent pour acheter du charbon ? — Je ne le sais pas. — Yotre frere a-t-il ete au bal hier? — Je ne le sais pas. — Votre cuisinier est-il alle au mar- che ? — II n'y est pas alle. — Est-il malade ? — II Test. — Suis-je malade ? — Vous ne l'etes pas. — Etes-vous aussi grand que moi ? — Je le suis. — Etes-vous aussi fatigue que votre frere ? — Je le suis plus que lui. — Avez-vous ecrit un billet % — Je n'ai pas ecrit un billet, mais j'ai ecrit un theme. — Vos freres qu'ont- ils ecrit? — lis ont ecrit leurs themes. — Quand les ont-ils ecrits ? — lis les ont ecrits hier. — Avez-vous ecrit vos themes ? — Je les ai ecrits. — Votre ami a-t-il ecrit les siens ? — II ne les a pas encore ecrits. — Quels themes votre petit frere a-t-il ecrits ? — II a ecrit les siens. — Avez-vous parle a mon pere ? — Je lui ai parle. — Quand lui avez-vous parle ? — Je lui ai parle avant-hier. — Combien de fois avez-vous parle au capitaine ? — Je lui ai parle plusieurs fois. — Avez-vous parle souvent a son fils ? — Je lui ai parle souvent. — A quels hommes votre ami a-t-il parle ? — II a parle a ceux-ci et a ceux-la. 1 06. — Cent-sixieme Theme. Avez-vous parle aux Russes ? — Je leur ai parle. — Les An- glais vous ont-ils jamais parle ? — lis m'ont parle souvent. — L'Allemand que vous a-t-il dit ? — II m'a dit les mots. — Quels mots vous a-t-il dits ? — II m'a dit ces mots-ci. — Qu'avez-vous a me dire? — J'ai quelques mots a vous dire. — Quels themes votre ami a-t-il ecrits ? — II a ecrit ceux-la. — Quels hommes avez-vous vus au marche ? — J'ai vu ceux-ci.— Quels livros vos EXERCISE CVII. 67 enfants ont-ils lus ? — lis ont lu ceux que vous leur avez pretes. — Avez-vous vu ces hommes-ci ou ceux-la ? — Je n'ai vu ni ceux-ci ni ceux-la. — Quels hommes avez-vous vus ? — J'ai tu ceux a qui vous avez parle. — Avez-vous connu ces hommes ? — Je les ai connus. — Quels garcons votre frere a-t-il connus ? —II a connu ceux de notre marchand. — Ai-je connu ces Fran- cais ? — Yous ne les avez pas connus. — Quel vin votre domes- tique a-t-il bu ? — II a bu le mien. — Avez-vous vu mes freres ? — Je les ai vus. — Ou les avez-vous vus ? — Je les ii vus chez eux. — Avez-vous jamais vu des Grecs ? — Je n'en ai jamais vu. — Votre pere en a-t-il vu? — II en a vu quelquefois. — M'appe- lez-vous ? — Je vous appelle. — Qui appelle votre frere ? — Mon pere l'appelle. — Appelles-tu quelqu'un ? — Je n'appellepersonne. — Avez-vous jete votre chapeau? — Je ne l'ai pas jete. — Yotre pere jette-t-il quelque chose ? — II jette les billets qu'il recoit. — Avez-vous jete vos crayons ? — Je ne les ai pas jetes. — . Jettes-tu ton livre ? — Je ne le jette pas ; j'en ai besoin pour etudier le francais. 107^ — Cent-septi&me Thime. Ou vos freres sont-ils alles ? — lis sont alles au theatre. — Vos amis sont-ils partis ? — Us ne sont pas encore partis. — Quand partent-ils ? — Ce soir. — A quelle heure ? — A neuf heures et demie. — Quand les garcons francais sont-ils venus chez votre frere ? — lis y sont venus hier. — Leurs amis sont-ils venus aussi ? — lis sont venus aussi. — Quelqu'un est-il venu chez nous 1 — Les bons Allemands sont venus chez nous. — Qui est venu chez les Anglais ? — Les Francais y sont venus. — Quand avez-vous bu du vin 1 — J'en ai bu hier et aujourd'hui. — Le domestique a-t-il porte mon billet? — II l'a porte. — Ou l'a- t-il porte ? — II l'a porte a votre ami. — Quels billets avez-vous portes ? — J'ai porte ceux que vous m'avez donnes a porter. — A qui les avez-vous portes ? — Je les ai portes a votre pere. — Quels livres votre domestique a-t-il pris ? — II a pris ceux que vous ne lisez pas. — Vos marchands ont-ils ouvert leurs maga- sins ? — lis les ont ouverts. — Quels magasins ont-ils ouverts ? — lis ont ouvert ceux que vous avez vus. — Quand les ont-ils 68 EXERCISES CVIII, CIX. ouverts? — lis les ont ouverts aujourd'hui. — Avez-vous conduit les etrangers au magasin ? — Je les y ai conduits. — Quels feux les hommes ont-ils eteints ? — lis ont eteint ceux que vous avez apercus. — Avez-vous recu des billets ? — Nous en avons recu. — Conibien de billetr. avez-vous recus ? — Je n'en ai recu qu'un , mais mon frere en a recu plus que moi ; il en a recu six. 108. — Cent-huitiime Thime. Ou est mon habit?— II est sur le banc. — Mes souiiers sont- lls sur le banc ? — lis sont dessous. — Le charbon est-il sous le banc ? — II est dans le poele. — Avez-vous mis du bois dan? le poele ? — J'y en ai mis. — Avez-vous froid ? — Je n'ai pas froid. — Le bois que j'ai vu est-il dans le poele ? — II y est. — Mes papiers sont-ils sur le poele ? — lis sont dedans. — N'avez-vous pas eu peur de bruler mes papiers ? — Je n'ai pas eu peur de les bruler. — Avez-vous envoye votre petit garcon au marche ! — Je l'y ai envoye. — Quand l'y avez-vous envoye ? — Ce matin. — Avez-vous ecrit a votre pere ?— Je lui ai ecrit. — Yous a-t-il repondu ? — II ne m'a pas encore repondu. — Faites-vous balayer votre plancher ? — Je le fais balayer. — Avez-vous fait balayer votre comptoir? — Je ne Tai pas encore fait balayer, mais je compte le faire balayer aujourd'hui. — Avez-vous essuye vos pieds ? — Je les ai essuyes. — Ou avez-vous essuye vos pieds ? — Je les ai essuyes au tapis. — Avez-vous fait essuyer vos bancs ? — Je les ai fait essuyer. — Votre domestique qu'essuie- t-il? — II essuie les couteaux. — Avez-vous jamais ecrit au me- decin 1 — Je ne lui ai jamais ecrit. — Vous a-t-il ecrit quelque- fois ? — II m'a souvent ecrit. — Que vous a-t-il ecrit ? — II m'a ecrit quelque chose. — Combien de fois vos amis vous ont-ils ecrit? — lis m'ont ecrit plus de vingt fois. — Avez-vous vu mes flls ? — Je ne les ai jamais vus. 1 09« — Cent-neuvi£me TMme. Avez-vous jamais vu des Grecs ? — Je n'en ai jamais vu, — Avez-vous deja vu un Syrien ? — J'en ai deja vu un. — Ou en avez-vous vu un? — Au theatre. — Avez-vous donne le livie a EXERCISE CX. 69 mon frere ? — Je le lui ai donne. — Avez-vous donne de 1'argent au marchand ? — Je lui en ai donne. — Combien lui avez-vous donne ? — Je lui ai donne quatorze ecus. — Avez-vous donne des rubans d'or aux enfants de nos voisins ? — Je leur en ai donne.— Veux-tu me donner du vin ? — Je vous en ai deja donne. — Quand m'en as-tu donne? — Je vous en ai donne autrefois. — Veux-tu m'en donner a present ? — Je ne puis vous en donner ; je n'en ai pas. — L'Americain vous a-t-il prete de 1'argent?— II m'en a prete. — Yous en a-t-il prete souvent ? — II m'en a prete. quelque- fois. — L'ltalien vous a-t-il jamais prete de 1'argent? — II ne m'en a jamais prete. — Est-il pauvre ? — II ii'est pas pauvre ; il est plus riche que vous. — Voulez-vous me preter un ecu ? — Je veux vous en preter deux. — Votre garcon est-il venu chez le mien? — II y est venu. — Quand? — Ce matin. — A quelle heure? — De bonne heure. — Est-il venu de meilleure heure que moi? — A quelle heure etes-vous venu ? — Je suis venu a cinq heures et demie. — II est venu de meilleure heure que vous. 110. — Cent-dixieme Theme. Le concert a-t-il eu lieu? — II a eu lieu. — A-t-il eulieutard? — II a eu lieu de bonne heure. — A quelle heure ? — A midi. — A quelle heure le bal a-t-il eu lieu ? — II a eu lieu a minuit. — Votre frere apprend-il a ecrire ? — II l'apprend. — Sait-il lire?— II ne le sait pas encore. — Connaissez-vous le Francais que je connais ? — Je ne connais pas celui que vous connaissez, mais j'en connais un autre. — Votre ami connait-il les memes mar- chands que je connais ? — II ne connait pas les memes, mais il en connait d'autres. — Avez-vous jamais fait raccommoder votre habit? — Je l'ai fait raccommoder quelquefois. — As-tu deja fait raccommoder tes souliers ? — Je ne les ai pas encore fait rac- commoder. — Votre frere a-t-il fait raccommoder ses bas quel- quefois ? — II les a fait raccommoder plusieurs fois. — As-tu fait raccommoder ton chapeau ou ton Soulier ? — Je n'ai fait raccom- moder ni l'un ni l'autre. — Avez-vous fait laver vos bas ou vos gants ? — Je n'ai fait laver ni les uns ni les autres. — Votre pere a-t-il fait faire quelque chose ? — II n'a rien fait faire. — ■ Avez-vous cherche mes gants ? — Je les ai cherehes. — Ou les 70 EXERCISES CXI, CXW avez-vous cherches ? — Je les ai cherches sur le lit, et je les i trouves dessous. — Avez-vous trouve mes billets dans le poeln ] — Je les y ai trouves. — Avez-vous trouve mes bas sous le lit ? — Je les ai trouves dessus. 111. — Cent-onzieme Thime. Me promettez-vous de venir au bal ? — Je vous le promets. — Yous ai-je promis quelque chose 1 — Vous ne m'avez rien promis. — Mon pere que vous a-t-il promis ? — II nra promis un beau livre. — L'avez-vous recu? — Pas encore.- — Me donnez- vous ce que vous m'avez promis ? — Je vous le donne. — Votre ami a-t-il recu beaucoup d'argent? — II n'en a guere recu. — Combien a-t-il recu ? — II n'a recu qu'un ecu. — Combien d'ar- gent avez-vous donne a mon fils 1 — Je lui ai donne trente francs. — Ne lui avez-vous pas promis davantage? — Je lui ai donne ce que je lui ai promis. — Avez-vous de l'argent francais ? — J'en ai. — Quel argent avez-vous ? — J'ai des francs, des sous et des centimes. — Combien de sous y a-t-il dans un franc ? — II y a vingt sous dans un franc. — Avez-vous des centimes ? — J'en ai quelques-uns. — Combien de centimes y a-t-il dans un sou ? — II y en a cinq. — Et combien y en a-t-il dans un franc 1 — Cent. — Voulez-vous me preter votre habit 1 — Je veux vous le preter, mais il est use. — Vos souliers sont-ils uses ? — lis ne sont pas uses. — Voulez-vous les preter a mon frere ? — Je veux les lui preter. — A qui avez-vous prete votre chapeau 1 — Je ne l'ai pas prete ; je l'ai donne a quelqu'un. — A qui l'avez-vous donne ? — Je l'ai donne a un pauvre. 112. — Cent-douzi£me Theme. Votre petit frere sait-il deja epeler ? — II le sait. — Epelle-t-il bien? — II epelle bien. — Comment votre petit garcon a-t-il epele ? — II a epele comme cela. — Comment vos enfants ont-ils ecrit leurs themes 1 — lis les ont mal ecrits. — Mon voisin vous a-t-il prete ses gants ? — II a refuse de me les preter. — S avez-vous Pespagnol ? — Je le sais. — Votre fils parle-t-il italien ? — II le parle bien. — Comment vos amis parlent-ils ? — lis ne parlenl EXERCISE CXIII. 71 pas mal. — Ecoutent-ils ce que vous leur dites ? — lis l'ecoutent — Comment as-tu appris Panglais ? — Je l'ai appris de cette maniere. — M'avez-vous appele? — Je ne vous ai pas appele, mais j'ai appele votre frere. — Est-il venu ? — Pas encore. — Ou avez-vous mouille vos habits ? — Je les ai mouilles dans le jar- din. — Voulez-vous les mettre a secher ? — Je les ai deja mis a secher. — Le gentilhomme veut-il me donner quelque chose a faire ? — II veut vous donner quelque chose a faire. — Quel age avez-vous ? — J'ai a peine dix-huit ans. — Quel age votre frere a-t-il ? — II a vingt ans. — Etes-vous aussi age que lui ? — Je ne suis pas aussi age. (Je suis moins age.) — Quel age as-tu? — J'ai environ douze ans. — Suis-je plus jeune que vous ? — Je ne sais pas. — Quel age notre voisin a-t-il ? — II n'a pas tout-a-fait trente ans. — Nos amis sont-ils aussi jeunes que nous? — lis sont plus ages que nous. — Quel age ont-ils ? — L'un a dix-neuf ans, l'autre en a vingt. — Votre pere est-il aussi age que le mien? — II est plus age que le votre. 113. — Cent-treizidme Thime. Avez-vous lu mon livre ? — Je ne l'ai pas encore lu tout-a- fait. — Votre ami a-t-il fini ses livre s ? — II les a presque finis I — M'entendez-vous ? — Je vous entends. — Le Francais nous comprend-il? — II nous comprend. — Comprenez-vous ce que nous vous disons ? — Nous le comprenons. — Comprends-tu le francais ? — Je ne le comprends pas encore, mais je l'apprends. — Comprenons-nous les Anglais ? — Nous ne les comprenons pas. — Les Anglais nous comprennent-ils ? — lis nous compren- nent. — Les comprenons-nous 1 — Nous les comprenons a peine. — Entendez-vous du bruit? — Je n'entends rien. — Avez-vous entendu le bruit du vent? — Je l'ai entendu. — Qu'entendez- vous ? — J'entends l'aboiement des chiens. — A qui ce chien est- il ? — C'est le chien de l'Ecossais. — Avez-vous perdu votre ba- ton? — Je ne l'ai pas perdu. — Votre domestique a-t-il perdu mes billets ? — II les a perdus. — Avez-vous ete au bal ? — Je n'y ai pas ete. — Ou etes-vous reste ? — Je suis reste a la maison. — Ou les gentilshommes sont-ils restes ? — lis sont restes dans le jardin. — Votre pere a-t-il perdu autant d'argent que moi? — II 72 EXERCISE CXIV. en a perdu plus que vous. — Combien ai-je perdu ? — Vous avez perdu a peine un ecu. — Vos amis sont-ils restes au bal ? — lis y sont restes. — Savez-vous autant que le medecin anglais ? — Je ne sais pas autant que lui. — Combien de livres avez-vous ius ? — Pen ai lu a peine deux. — Attendez-vous quelqu'un ? — Je n'attends personne. — Attendez-vous l'homme que j'ai vu ce matin? — Je l'atfends. — Attends-tu ton livre 1 — Je l'attends. — Al^iidez-vous votre pere ce soir ? — Je l'attends. — Attendez vous des amis 1 — J'en attends quelques-uns. 1 1 4. — Cent-quatorziime Thime . Pourquoi ne buvez-vous pas ? — Je ne bois pas, parce que je n'ai pas soif. — Pourquoi ramassez-vous ce ruban ? — Je le ra- masse, parce que j'en ai besoin. — Pourquoi pretez-vous de l'argent a cet homme? — Je lui en prete, parce qu'il en a besoin. — Pourquoi votre frere etudie-t-il ? — II etudie parce qu'il veut apprendre le francais. — Votre cousin a-t-il deja bu? — II n'a pas encore bu, parce qu'il n'a pas encore eu soif. — Le domestique vous montre-t-il le plancher qu'il balaie ? — II ne me montre pas celui qu'il balaie a present, mais celui qu'il a balaye hier. — Pourquoi aimez-vous cet homme ? — Je l'aime, parce qu'il est bon. — Pourquoi votre voisin bat-il son chien ? — Parce qu'il a mordu son garcon. — Pourquoi nos amis nous aiment-ils ? — lis nous aiment, parce que nous sommes bons. — Pourquoi m'ap- portez-vous du vin 1 — Je vous en apporte, parce que vous avez soif. — Pourquoi le matelot boit-il ? — II boit parce qu'il a soif. — Voyez-vous le matelot qui est sur le vaisseau 1 — Je ne vois pas celui qui est sur le vaisseau, mais celui qui est au marche. — Lisez-vous les livres que mon pere vous a donnes ? — Je les lis. — Les comprenez-vous 1 — Je les comprends comme cela. — Connaissez-vous les Italiens que nous connaissons ? — Nous ne connaissons pas ceux que vous connaissez, mais nous en con- naissons d'autres. — Le cordonnier raccommode-t-il les souliers que vous lui avez envoyes ? — II ne les raccommode pas, parce qu'ils sont uses. EXERCISES CXV CXVI. 73 1 1 5o — Cent-quinziime TMme. Votre domestique est-il revemi du marche ? — II n'en est pas encore revenu. — A quelle heure votre frere est-il reverm du bal ? — II en est revenu a une heure du matin. — A quelle heure es-tu revenu de chez ton ami ? — J'en suis revenu a onzt heures du matin. — Es-tu reste long-temps avec lui 1 — Je suis reste avec lui environ une heure. — Combien de emps comptez-vous rester au bal? — Je compte y rester quelques minutes. — Com- bien de temps le Francais est-il reste avec vous ? — II est reste avec moi deux heures. — Combien de temps tos freres sont-ils restes a la ville 1 — lis y sont restes pendant Phiver. — Comptez- vous rester long-temps avec nous ? — Je compte y rester pen- dant Fete. — Combien vous dois-je 1 — Vous ne me devez pas beaucoup. — Combien devez-vous a votre tailleur 1-. — Je lui dois quatre-vingts francs. — Combien dois-tu a ton cordonnier? — Je lui dois deja quatre-vingt-cinq francs. — Vous dois-je quelque ehose ?- — Vous ne me devez rien. — Combien FAnglais vous doit-il? — II me doit plus que vous. — Les Anglais doivent-ils autant que les Espagnols ? — Pas tout-a-fait autant. — Vous dois- je autant que mon frere ? — Vous me devez plus que lui. — Nos amis vous doivent-ils autant que nous ? — lis me doivent moins que vous. — Combien vous doivent-ils ? — lis me doivent deux cent cinquante francs. — Combien vous devons-nous ? — Vous me devez trois cents francs. 116 • — Cent-seizi&me Thime. Pourquoi donnez-vous de l'argent au marchand ? — Je lui en donne, parce qu'il m'a vendu quelque chose. — Ou devez-vous aller? — Je dois aller au marche. — Votre ami doit-il venir ici aujourd'hui ? — II doit y venir. — Quand doit-il y venir 1 — II doit y venir bientot. — Quand nos fils doivent-ils aller au spectacle ? — lis doivent y aller ce soir. — Quand doivent-ils en revenir? — lis doivent en re venir a dix heures et demie. — Quand devez* vous aller chez le medecin 1 — Je dois y aller a dix heures da soir. — Quand votre fils doit-il revenir de chez le peintre ? — II 74 EXERCISE CXVII. doit en revenir a cinq heures du soir. — Ou demeurez-vous ? — Je denieure rue de Rivoli, numero quarante-sept. — Ou votre pere demeure-t-il ? — II demeure chez son ami. — Ou vos freres demeurent-ils ? — lis demeurent rue Guillaume, numero cent- vingt. — Demeures-tu chez ton frere ? — J'y demeure. — Demeu- rez-vous encore ou vous avez demeure? — J'y demeure encore. — Yotre ami demeure-t-il encore ou il a demeure ? — II ne de- meure plus ou il a demeure. — Ou demeure-t-il a present? — II demeure chez son pere. 117* — Cent-dix-septiime Tteme. Jusqu'a quand avez-vous ecrit ? — J'ai ecrit jusqu'a minuit. — Jusqu'a quand ai-je travaille ? — Yous avez travaille jusqu'a ~uatre heures du matin. — Jusqu'a quand mon frere est-il reste ec vous ? — II est reste avec moi jusqu'au soir. — Jusqu'a 4uand as-tu travaille ? — J'ai travaille jusqu'a present. — As-tu encore pour long-temps a ecrire ? — J'ai a ecrire pour jusqu'a- pres demain. — Le medecin a-t-il encore pour long-temps a travailler ? — II a a travailler pour jusqu'a demain. — Dois-je rester long-temps ici ? — Yous devez y rester jusqu'a dimanche. — Mon frere doit-il rester long-temps avec vous ? — II doit y rester jusqu'a lundi. — Jusqu'a quand devons-nous travailler? — Yous devez travailler jusqu'apres demain. — Avez-vous encore pour long-temps a parler ? — J'ai encore pour une heure a par- ler. — Avez-vous parle long-temps ? — J'ai parle jusqu'au lende- main. — Etes-vous reste long-temps dans mon comptoir ? — J'y suis reste jusqu'a ce moment. — Avez-vous encore long-temps a demeurer chez le FranQais ? — J'ai encore long-temps a de- meurer chez lui. — Jusqu'a quand avez-vous encore a demeurer chez lui ? — Jusqu'a mardi.— Le domestique a-t-il brosse mes habits ? — II les a brosses.— A-t-il balaye le plancher ? — II l'a balaye. — Jusqu'a quand est-il reste ici ? — Jusqu'a midi. — Yotre ami demeure-t-il encore chez vous ? — II ne demeure plus chez moi. — Combien de temps a-t-il demeure chez vous ? — II n'a demeure chez moi qu'un an. — Jusqu'a quand etes-vous reste au bal ? — J'y suis reste jusqu'a minuit. — Combien de temps 6tes-vous reste sur le vaisseau? — J'y suis reste une heure. — EXERCISES CXVIII, CXIX. 75 Etes-vous reste au jardin jusqu'a present ? — J'y suis reste jus qu'a present. 118. — Cent-dix-huiti&me Thime. Que faites-vous le matin ? — Je lis. — Et que faites-voLs alors? — Je dejeune et je travaille. — Dejeunez-vous avant de lire ? — Non, Monsieur, je lis avant de dejeuner. — Joues-tu au lieu de travailler ? — Je travaille au lieu de jouer. — Ton frere va-t-il au spectacle au lieu d'aller au jardin ?— II ne va ni au spectacle ni au jardin. — Que faites-vous lesoir? — Je travaille. — Qu'as-tu fait ce soir? — J'ai brosse vos habits, et j'ai ete au 'Jieatre. — Es-tu reste long-temps au theatre ? — Je n'y suis reste que quelques minutes. — Youlez-vous attendre ici? — Jusqu'a quand dois-je attendre ? — Vous devez attendre jusqu'au retour de mon pere. — Quelqu'un est-il venu? — Quelqu'un est venu. — Qu'a-t-on voulu? — On avouluvous parler. — N'a-t-on pas voulu attendre ? — On n'a pas voulu attendre. — M'avez-vous attendu long-temps ? — Je vous ai attendu pendant deux heures. — Avez- vous pu lire mon billet? — J'ai pu le lire. — L'avez-vous com- pris ? — Je l'ai compris. — L'avez-vous montre a quelqu'un ? — Je ne l'ai montre a personne. — A-t-on apporte mes beaux habits ? — On ne les a pas encore apportes. — A-t-on balaye mon plancher et brosse mes habits ? — On a fait l'un et l'autre. — Qu'a-t-on dit 1 — On n'a rien dit. — Qu'a-t-on fait ? — On n'a rien fait. — Yotre petit frere a-t-il epele ? — II n'a pas voulu epeler. — Le garcon du marchand a-t-il voulu travailler ? — II ne Fa pas voulu. — Qu'a-t-il voulu faire ? — II n'a voulu rien faire. 119. — Cent-dix-neuvieme Thdme. Le cordonnier a-t-il pu raccommoder mes souliers ? — II n'a pas pu les raccommoder. — Pourquoi n'a-t-il pas pu les raccom- moder 1 — Parce qu'il n'a pas eu le temps. — A-t-on pu trouver mes boutons d'or 1 — On n'a pas pu les trouver. — Pourquoi le tailleur n'a-t-il pas raccommode mon habit ? — Parce qu'il n'a pas de bon fil. — Pourquoi avez-vous battu le chien ? — Parce qu'il m'a mordu,™ Pourquoi buvez-vous ? — Parce que j'ai soif, 76 EXERCISE CXX, — Qu'a-t-on voulu dire ?— On n'a rien voulv dire. — A-t-on dit quelque chose de nouveau ? — On n'a rien dit de nouveau. — Que dit-on de nouveau au marche ?• — On n'y dit rien de nouveau. — A-t-tvn voulu tuer un homme ? — On en a voulu tuer un. — Croit-on cela? — On ne le croit pas. — Parle-t-on de cela ? — On en parle. — Parle-t-on de l'homme qui a ete tue ? — On n'en parle pas. — Peut-on faire ce qu'onveut? — On fait ce qu'on peut ; mais on ne fait pas ce qu'on veut. — Qu'a-t-on apporte 1 On a apporte votre habit neuf. — Mon d^mestique a-t-il brosse mes beaux tapis ? — II ne les a pas encore brosses. — Avez-vous achete un nouveau cheval 1— J'ai achete deux nouveaux che- /aux. — Combien de beaux arbres avez-vous vus ? — Je n'ai vu qu'un bel arbre. — Avez-vous vu un bel homme ? — J'ai vu plu- sieurs beaux hommes. — Avez-vous un nouvel ami ? — J'en a plusieurs. — Aimez-vous vos nouveaux amis ? — Je les aime. 120. — Cent-vingtieme Thime. Jusqu'ou avez-vous voyage? — J'ai voyage jusqu'en Alle- magne. — Est-il alle jusqu'en Italie 1 — II est alle jusqu'en Ame- rique. — Jusqu'ou les Espagnols sont-ils alles ? — lis sont alles jusqu'a Londres. — Jusqu'ou ce pauvre homme est-il venu ? — II est venu jusqu'ici. — Est-il venu jusque chez vous ? — II est venu jusque chez mon pere. — Yous a-t-on vole quelque chose 1 — On m'a vole tout le bon vin. — A-t-on vole quelque chose a votre pere ? — On lui a vole tous ses bons livres. — Voles-tu quelque chose? — Je ne vole rien. — As-tu jamais vole quelque chose ? — Je n'ai jamais rien vole. — Vous a-t-on vole vos bons habits ? — On me les a voles. — Que m'a-t-on vole ? — On vous a vole tous les bons livres. — Quand vous a-t-on vole l'argent? — On me l'a vole avant-hier. — Nous a-t-on jamais vole quelque chose ? — On ne nous a jamais rien vole. — Jusqu'ou avez-vous voulu aller? — J'ai voulu aller jusqu'au bois. — Avez-vous ete jusque-la? — Je n'ai pas ete jusque-la. — Jusqu'ou votre frere veut-il aller ? — II veut aller jusqu'au bout de ce chemin-la. — Jusqu'ou le vin va-t-il ? — II va jusqu'au fond du tonneau. — Ou vas-tu ?— Je vais au marche. — Jusqu'ou allons-nous ? — Nous allons jusqu'au theatre. — Allez-vous jusqu'au puits ? — Je vais EXERCISES CXXI, CXXII. 77 jusqu'au chateau. — L<3 charpentier a-t-il bu tout le vin ? — II Pa bu. — Votre petit garcon a-t-il dechire tous ses livres ? — II les a tous dechires. — Pourquoi les a-t-il dechires ? — Parce qu'il ne veut pas etudier. 121* — Cent-vingt et unidme Thime. Combien avez-vous perdu? — J'ai perdu tout mon argent. — Savez-vous ou est mon pere ? — Je ne le sais pas. — N'a/ez-vous pas vu mon livre ? — Je ne Pai pas vu.— Savez-vous comment on ecrit ce mot ? — On Pecrit ainsi. — Teignez-vous quelque chose ? — Je teins mon chapeau. — Comment le teignez-vous ? — Je le teins en noir. — Comment teignez-vous vos habits ? — Je les teins en jaune. — Faites-vous teindre votre corTre ? — Je le fais teindre. — Comment le faites-vous teindre ? — Je le fais teindre en vert. — Comment fais-tu teindre tes bas de fll ? — Je les fais teindre en rouge. — Yotre fils fait-il teindre son ruban ? — II le fait teindre. — Le fait-il teindre en rouge ? — II le fait teindre en gris. — Comment vos amis ont-ils fait teindre leurs habits ?— lis les ont fait teindre en vert. — Comment les Italiens ont-ils fait teindre leurs chapeaux ? — lis les ont fait teindre en brun. — Avez-vous un chapeau blanc ? — J'en ai un noir. — Quel chapeau le gentilhomme a-t-il ? — II a deux chapeaux ; un blanc et un noir. — Quel chapeau PAmericain a-t-il 1 — II a un chapeau rond. — Ai-je un chapeau blanc ? — Vous avez plusieurs cha- peaux blancs et noirs. — Votre teinturier a-t-il deja teint votre drap ? — II Pa teint. — Comment Pa-t-il teint ? — II Pa teint en vert. — Voyagez-vous quelquefois 1 — Je voyage souvent. — Ou comptez-vous aller cet ete ? — Je compte aller a Paris. — N'allez- vous pas en Italie ? — J'y vais. — As-tu voyage quelquefois ? — Je n'ai jamais voyage. — Vos amis ont-ils envie d'aller en Hol- lande 1 — lis ont envie d'y aller. — Quand comptent-ils partir ? — lis comptent partir apres demain. —I , 1 22* — Cent-vingt-deuxieme Thime. Votre frere est-il deja alle en Espagne ? — II n'y est pas en- core alle. — Avbz-vous voyage en Espagne ? — J'y ai voyage. — 7# 78 EXERCISE CXXIII. Quand partez-vous ? — Je pars demain. — A quelle heure ? — A cinq heures du matin. — Avez-vous use tous vos souliers ? — Je les ai tous uses. — Les Espagnols qu'ont-ils fait? — lis ontbrule tous nos bons vaisseaux. — Avez-vous flni tous vos themes ? — Je les ai tous finis. — Jusqu'ou le Francais est-il vcuu ? — II est venu jusqu'au milieu du chemin. — Ou votre ami demeure-t-il ? .- — II demeure au deca du chemin. — Ou est votre magasin ? — II est au dela du chemin. — Ou est le comptoir de notre ami ? — II est au dela du theatre. — Le jardin de votre ami est-il en deca ou au dela du bois ? — II est au dela. — Notre magasin n'est-il pas en deca du chemin ? — II est en deca. — Ou avez-vous ete ce matin ? — J'ai ete au chateau. — Combien de temps etes-vous reste au chateau? — J'y suis reste une heure. — Votre frere est- il en bas ou en haut ? — II est en haut. — Jusqu'ou votre domes- tique a-t-il porte mon coffre ? — II Fa porte jusqu'a mon maga- sin. — Est-il venu jusque chez moi ?— II est venu jusque-la. — Jusqu'ou le tapis vert va-t-il ? — II va jusqu'au coin du comptoir — Avez-vous ete en France ? — J'y ai ete plusieurs fois. — Vos enfants ont-ils deja ete en Allemagne ? — lis n'y ont pas encore ete, mais je compte les y envoyer au printemps. — Youlez-vous aller en deca ou au dela du chemin ? — Je ne veux aller ni en deca ni au dela ; je veux aller au milieu du chemin. — Jusqu'ou ce chemin conduit-il? — II conduit jusqu'a Londres. 1 2 3. — Cent-vingt~troisi£me Theme. Faut-il aller au marche ? — II ne faut pas y aller. — Que vous faut-il acheter ? — II me faut acheter du boeuf. — Me faut-il aller chercher du vin ? — II vous faut en aller chercher. — Dois-je aller au bal ? — II vous faut y aller. — Quand me faut-il y aller ? — II vous faut y alle*r ce soir. — Me faut-il aller chercher le charpentier? — II vous faut Taller chercher. — Que faut-il faire pour apprendre le russe ? — II faut etudier beaucoup. — Faut-il etudier beaucoup pour apprendre l'allemand ? — II faut etudier beaucoup. — Que me faut-il faire ? — II vous faut acheter un bon livre. — Que doit-il faire ? — II lui faut rester tranquille. — Que devons-nous faire ? — II vous faut travailler. — Vous faut- il travaUler beaucoup pour apprendre l'arabe ? — II me faut tra- EXERCISE CXXIV. 79 vailler beaucoup pour Papprendre. — Pourquoi me faut-il aller au marche ? — II vous faut y aller pour acheter du boeuf et du vin. — Me faut-il aller quelque part ? — II te faut aller dans le jardin. — Me faut-il envoyer chercher quelque chose ? — II te faut envoyer chercher du vin. — Que me faut-il faire ? — II vous faut ecrire un theme. — A qui me faut-il ecrire un billet? — II vous faut en Ecrire un a votre ami. — Que vous faut-il, Mon- sieur? — II me faut du drap. — Combien ce chapeau \ aut-il ? — II vaut quatre ecus. — Yous faut-il des bas ? — II m'en faut. — Combien ces bas-la valent-ils ? — lis valent deux francs. — Ne vous faut-il que cela ? — II ne me faut que cela. — Ne vous faut- il pas de souliers ? — II ne m'en faut pas. — Te faut-il beaucoup d'argent? — II m'en faut beaucoup. — Combien te faut-il? — II me faut cinq ecus. — Combien faut-il a votre frere ? — II ne lui faut que six sous. — Ne lui faut-il pas davantage ? — II ne lui faut pas davantage. — Faut-il davantage a votre ami ? — II ne lui faut pas autant qu'a moi. — Que vous faut-il ? — II me faut de l'argent et des habits. — Avez-vous a present ce qu'il vous faut ? — J'ai ce qu'il me faut. — Yotre pere a-t-il ce qu'il lui faut? — II a ce qu'il lui faut. 1 24. — Cent'vingt-quatrieme Theme. Les garcons du voisin vous ont-ils rendu vos livres 1 — lis me les ont rendus. — Quand vous les ont-ils rendus? — lis me les ont rendus hier. — Yotre petit garcon a-t-il recu un present ? — II en a recu plusieurs. — De qui en a-t-il recu? — II en a recu de mon pere et du votre. — Avez-vous recu des presents? — J'en ai recu. — Quels presents avez-vous recus? — J'ai recu de beaux presents. — Yenez-vous du jardin? — Je ne viens pas du jardin, mais du magasin. — Ou allez-vous ? — Je vais au jardin. — D'ou l'lrlandais vient-il ? — II vient du jardin. — Yient-il du jardin duquel vous venez ? — II ne vient pas du meme. — De quel jar- din vient-il ? — II vient de celui de notre vieil ami. — D'ou vot~e garcon vient-il ? — II vient du spectacle. — Combien ce cheval peut-il valoir ? — II peut valoir cinq cents ecus. — Ce livre- ci vaut-il autant que celui-la? — II vaut davantage. — Combiei mon fusil vaut-il? — II vaut autant que celui de votre ami, 80 EXERCISES CXXV, CXXVf. — Vos chevaux valent-ils autant que ceux des Anglais? — lis ne valent pas autant. — Combien ce couteau vaut-il? — II n« vaut rien. 1 25. — Cent-vingt-cvnquieme Theme Yotre domestique vaut-il autant que le mien ?-*-Il vaut mieux que le votre. — Valez-vous autant que votre frere ? — II vaut mieux que moi. — Vaux-tu autant que ton ami — Je vaux autant que lui. — Valons-nous autant que nos voisins ? — Nous valons mieux qu'eux. — Yotre parapluie vaut-il autant que le mien * — II ne vaut pas autant. — Pourquoi ne vaut-il pas autant que le mien? — Parce qu'il n'est pas aussi beau que le votre. — Com- bien ce fusil vaut-il ? — II ne vaut pas beaucoup. — Voulez-yous vendre votre cheval ? — Je veux le vendre. — Combien vaut-il? — II vaut deux cents ecus. — Voulez-vous l'acheter? — Pen ai deja achete un. — Yotre pere compte-t-il acheter un cheval ? — II compte en acheter un, mais non pas le votre. — Vos freres ont-ils commence leurs themes 1 — Us les ont commences. — Avez-vous recu vos billets ? — Nous ne les avons pas encore recus. — Avons-nous ce qu'il nous faut ? — Nous n'avons pas ce qu'il nous faut. — Que nous faul-il ? — II nous faut de beaux che- vaux, plusieurs domestiques et beaucoup d'argent. — Ne nous faut-il que cela ? — II ne nous faut que cela. — Que dois-je faire? — II vous faut ecrire. — A qui me faut-il ecrire ? — II vous faut ecrire a votre ami. — Ou est-il ? — II est en Amerique. — Ou dois-je aller? — Yous pouvez aller en France. — Jusqu'ou me faut-il aller ? — Yous pouvez aller jusqu'a Paris. — A quels billets votre pere a-t-il repondu ? — II a repondu a ceux de ses amis. — Quels chiens votre domestique a-t-il battus ? — II a battu ceux qui ont fait beaucoup de bruit. 1 2G» — Cent-vingt-sixidme Thdrne. Avez-vous paye le fusil? — Je l'ai paye. — Yotre oncle a-t-il paye les livres ? — II les a payes. — Ai-je paye les habits au tailleur ?— Yous les lui avez payes. — As-tu paye le cheval au marchand? — Je ne le lui ai pas encore paye. — Avons-nous EXERCISE CXXVII. 81 paye nos gants ? — Nous les avons payes. — Votre cousin a-t-il deja pave ses souliers ? — II ne les a pas encore payes. — Mon frere vous paie-t-il ce qu'il vous doit ? — II me le paie. — Payez- vous ce que vous devez ? — Je paie ce que je dois. — Avez-vous paye le boulanger ? — Je l'ai paye. — Votre oncle a-t-il paye le boeuf au boucher? — II le lui a paye. — Qui a casse mon cou- teau ? — Je i'ai casse apres avoir coupe le pain. — Votre fils a-t- il casse mes crayons ? — II les a casses apres avoir ecrit ses billets. — Avez-vous paye le vin au marchand apres l'avoir bu? — Je l'ai paye apres l'avoir bu. — Qu'avez-vous fait apres avoir fini vos themes? — J'ai ete chez mon cousin, pour le conduire au spectacle. — Comment est-ce que je parle ? — Vous parlez comme il faut. — Comment mon cousin a-t-il ecrit ses themes ? — II les a ecrits comme il faut. — Comment mes enfants ont-ils fait leur devoir ? — lis l'ont bien fait. — Cet homme fait-il son devoir? — II le fait toujours. — Ces homines font-ils leur devoir? — lis le font toujours. — Faites-vous votre devoir? — Je fais ce que je puis. — Que demandez-vous a cet homme ? — Je lui de- mande de l'argent. — Ce garcbn que me demande-t-il ? — II vous demande de l'argent. — Me demandez-vous quelque chose ? — Je vous demande un ecu. — Me demandez-vous le pain? — Je vous le demande. — A quel homme demandez-vous de l'argent? — J'en demande a celui a qui vous en demandez. — A quel mar- chand demandez-vous des gants ? — J'en demande a ceux qui demeurent dans la rue Guillaume. — Que demandez-vous au boulanger ? — Je lui demande du pain. 1 27 • — Cent-vingt'Septieme Theme. Demandez-vous du boeuf aux bouchers ? — Je leur en de- mande. — Me demandes-tu le baton? — Je te le demande. — Te demande-t-il le livre ? — II me le demande. — Qu'avez-vous de- mande a l'Anglais ? — Je lui ai demande mon cofFre de cuir. — Vous l'a-t-il donne ? — II me l'a donne. — A qui avez-vous de- mande du sucre? — J'en ai demande au marchand. — A qui votre frere paie-t-il ses souliers ? — II les paie aux cordonniers. — A qui avons-nous paye le pain ? — Nous l'avons paye a nos bou- langers. — Quel age as-tu? — Je n'ai pas tout-a-fait dix ans.— • 82 EXERCISE CXXVIII. Apprends-tu deja le francais ? — Je l'apprends deja. — Ton frere sait-il l'allemand? — II ne le sait pas. — Pourquoi ne le sait-il pas ? — Parce qu'il n'a pas eu le temps. — Votre pere est-il chez lui ? — Non, il est parti, mais mon frere est a la maison. — Ou votre pere est-il alle ? — II est alle en Angleterre. — Y avez-vous ete quelquefois ? — Je n'y ai jamais ete. — Comptez-vous aller en France cet ete ? — Je compte y aller. — Comptez-vous y rester long-temps ? — Je compte y rester pendant Fete. — Jusqu'a quand votre frere reste-t-il a la maison ? — Jusqu'a midi. — Avez-vous fait teindre vos gants ? — Je les ai fait teindre. — Comment les avez-vous fait teindre ? — Je les ai fait teind e en jaune. — Avez-vous deja dine ? — Pas encore. — A quelle heuie dinez-vous ? — Je dine a six heures. — Chez qui dinez-vous ? — Je dine chez un de mes amis. — Avec qui avez-vous dine hier ? — J'ai dine avec un de mes parents. — Qu'avez-vous mange? — Nous avons mange de bon pain, du boeuf et des gateaux. — Qu'avez-vous bu ? — Nous avons bu de bon vin et d'excellent cidre. — Ou votre oncle dme-t-il aujourd'hui ? — II dine chez nous. — A quelle heure votre pere soupe-t-il ? — II soupe a neuf heures. — Soupez-vous de meilleure heure que lui ? — Je soupt plus tard que lui. 128 • — Cent-vingt-huitieme Thime. Ou allez-vous ? — Je vais chez un de mes parents, pour de jeuner avec lui. — Veux-tu tenir mes gants ? — Je veux les tenii — Qui tient mon chapeau ? — Yotre fils le tient. — Tiens-tu mon baton ? — Je le tiens. — Tenez-vous quelque chose ? — Je tiens votre fusil. — Qui a tenu mon livre ? — Yotre domestique l'a tenu. — Youlez-vous essayer de parler? — Je veux essayer. — Votre petit frere a-t-il jamais essaye de faire des themes ? — II a essaye. — Avez-vous jamais essaye de faire un chapeau? — Je n'ai jamais essaye d'en faire un. — Qui cherchez-vous ? — Je cherche l'homme qui m'a vendu un cheval. — Yotre parent cherche-t-il quelqu'un? — II cherche un de ses amis. — Cher- chons-nous quelqu'un ? — Nous cherchons un de nos voisins. — Qui cherches-tu? — Je cherche un de nos amis. — Cherchez- yous un de mes domestiques ? — Non. je cherche un des miens. EXERCISE CXXIX. 83 — Avcz-vous essaye de parler a votre oncle 1 — J'ai essaye de lui parler. — Avez-vous essaye de voir mon pere 1 — J'ai essaye de le voir. — Vous a-t-il recu 1 — II ne m'a pas recu. — A-t-il recu vos freres ? — II les a recus. — Avez-vous pu voir votre pa- rent ? — Je n'ai pas pu le voir. — Qu'avez-vous fait apres avoir ecrit vos themes ? — J'ai ecrit mon billet apres les avoir ecrits. — Qui demandez-vous ? — Je demande le tailleur. — Cet homme demande-t-il quelqu'un 1 — II vous demande.— Yous demande- t-on? — On me demande. — Me demande-t-on 1 — On ne vous demande pas, mais on demande un de vos amis. — Demandez- vous le medecin ? — Je le demande. — Yotre petit frere que de- mande-t-il ? — II demande un petit morceau de pain. — N'a-t-il pas encore dejeune ? — II a dejeune, mais il a encore faint. — Votre oncle que demande-t-il ? — II demande un verre de vin. — N'a-t-il pas deja bu? — -II a deja bu, mais il a encore soif. 1 29* — Cent-vingt-neuviime Thdme. Apercevez-vous l'homme qui vient 1 — Je ne l'apercois pas. — Apercevez-vous les enfants du soldat? — Je les apercois. — Apercevez-vous les hommes qui vont dans le jardin ? — Je n'apercois pas ceux qui vont dans le jardin, mais ceux qui vont au marche. — Yotre frere apercoit-il rhomme qui lui a prete de l'argent ? — II n'apercoit pas celui qui lui en a prete, mais celui a qui il en a prete. — Yois-tu les enfants qui etudient 1 — Je ne vois pas ceux qui etudient, mais ceux qui jouent. — Apercois-tu quelque chose 1 — Je n'apercois rien. — Avez-vous apercu les magasins de mes parents ? — Je les ai apercus. — Ou les avez- vous apercus ? — Je les ai apercus au dela du chemin. — Aimez- vous un grand chapeau ?— Je n'aime pas un grand chapeau, mais un grand parapluie. — Qu'aimez-vous a faire ? — J'aime a ecrire. — Aimez-vous a voir ces petits garcons ? — J'aime a les voir. — Aimez-vous le vin 1 — Je l'aime. — Yotre frere aime-t-il le cidre ? — II l'aime. — Les soldats qu'aiment-ils 1 — lis aiment le vin. — Aimes-tu le the ou le cafe 1 — J'aime l'un et l'autre.— Ces enfants aiment-ils a etudier ? — lis aiment a etudier et a jouer. — Aimez-vous a lire et a ecrire ? — J'aime a lire et a 6crire. — Combien de fois par jour mangez- rous ? — Quatre fois% 84 EXERCISE CXXX — Combien de fois par jour vos enfants boivent-ils ? — Ila boivent plusieiirs fois par jour. — Buvez-vous aussi sou vent qu'eux ? — Je bois plus souvent. — Allez-vous souvent au the- atre 1 — J'y vais quelquefois. — Combien de fois par mois y allez-vous ? — Je n'y vais qu'une fois par mois. — Combien de fois par an votre cousin va-t-il au bal 1 — II y va deux fois par an. — Y allez-vous aussi souvent que lui ? — Je n'y vais jamais. — Votre cuisinier va-t-il souvent au marche 1 — II y va tous les matins. 130. — Cent-trentiime TMme. Allez-vous souvent chez mon oncle ? — J'y vais six "ois paj an. — Aimez-vous le poulet ? — J'aime le poulet, mais je n'aime pas le poisson. — Qu'aimez^-vous 1 — J'aime un morceau de pain etun verre de vin. — Apprenez-vous par cceur ? — Je n'aime pa» a apprendre par coeur. — Vos eleves aiment-ils a apprendre par coeur ? — lis aiment a etudier, mais ils n'aiment pas a apprendre par cceur. — Combien de themes font-ils par jour? — Ils n'en font que deux, mais ils les font comme il faut. — Avez-vous pu lire le billet que je vous ai ecrit? — J'ai pu le lire. — L'avez- vous compris ? — Je l'ai compris. — Comprenez-vous l'homme qui vous parle ? — Je ne le comprends pas. — Pourquoi ne le comprenez-vous pas ? — Parce qu'il parle trop mal. — Cet homme sait-il le francais ? — II le sait, mais je ne le sais pas. — Pour- quoi ne 1'apprenez-vous pas ? — Je n'ai pas le temps de l'ap- prendre. — Comptez-vous alier au theatre ce soir ? — Je compte y aller, si vous y allez. — Votre pere compte-t-il acheter ce cheval ? — II compte Pacheter, s'il recoit son argent. — Votre ami compte-t-il aller en Angleterre ? — II compte y aller, si on lui paye ce qu'on lui doit. — Comptez-vous aller au concert ? — Je compte y aller, si mon ami y va. — Votre frere compte-t-il etudier le francais ? — II compte l'etudier, s'il trouve un bon maitre. EXERCISES CXXXI, CXXXII. 85 131» — Cent-trente et unieme Theme, Quel temps fait-il aujourd'hui ? — II fait tres-beau temps. — A-t-il fait beau temps hier ? — II a fait mauvais temps hier. — Quel temps a-t-il fait ce matin? — II a fait mauvais temps, mais a present il fait beau temps. — Fait-il chaud ? — II fait tres- chaud. — Ne fait-il pas froid? — II ne fait pas froid. — Fait-il chaud ou froid ? — II ne fait ni chaud ni froid. — Avez-vous ete au jardin avant-hier ? — Je n'y ai pas ete.— Pourquoi n'y avez- vous pas ete ? — Je n'y ai pas ete, parce qu'il a fait mauvais temps. — Comptez-vous y aller demain ? — Je compte v aller, s'il fait beau temps. — Fait-il clair dans votre comptoir ? — II n'y fait pas clair. — Voulez-vous travailler dans le mien ? — Je veux y travailler. — Y fait-il clair 1 — II y fait tres-clair— Pour- quoi votre frere ne peut-il pas travailler dans son magasin 1 — II ne peut pas y travailler, parce qu'il y fait trop obscur. — Ou fait-il trop obscur ? — Dans son magasm. — Fait-il clair dans ce trou ? — II y fait obscur. — Fait-il sec ?— II fait tres-sec. — Fait-il humide? — II ne fait pas humide. II fait trop sec. — Fait-il clair de lune ? — II ne fait pas clair de lune, il fait tres-humide. — De quoi votre oncle parle-t-il? — II parle du beau temps. — De quoi ces hommes parlent-ils ? — lis parlent du beau et du mauvais temps. — Ne parlent-ils pas du vent? — lis en parlent aussi. — Parles-tu de mon oncle ? — Je n'en parle pas. — De qui parles-tu? — Je parle de toi et de tes parents. — Demandez-vous quelqu'un ? — Je demande votre cousin ; est-il chez lui ? — Non, il est chez son meilleur ami. J 3 2 . — Cent'trente-deuociime Theme . Avez-vous goute ce vin? — Je Pad goute. — Comment le trou- vez-vous ? — Je le trouve bon.— Comment votre cousin trouve- t-il ce cidre ? — II ne le trouve pas bon. — Quel vin voulez-vous gouter 1 — Je veux gouter celui que vous avez goute. — Voulez- vous gouter ce tabac ? — Je Pai deja goute. — Comment le trou- vez-vous ? — Je le trouve bon. — Pourquoi ne goutez-vous pas ce cidre 1 — Parce que je r 'ai pas soif. — Pourquoi votre ami ne 8 86 EXERCISE CXXXIIT. goute-t-il pas ce bceuf ? — Parce qu'il n'a pas faim. — De qu a-t-on parle ? — On a parle de votre ami. — N'a-t-on pas parle des medecins ? — On n'en a pas parle. — Ne parle-t-on pas dc Phomme dont nous avons parle ? — On en parle. — A-t-on par le des gentilshommes ? — On en a parle.— A-t-on parle de ceux dont nous parlons ? — On n'a pas parle de ceux dont nous par- Ions, mais on a parle d'autres. — A-t-on parle de nos enfants ou de ceux de nos voisins ?— On n'a parle ni des notres, ni de ceux de nos voisins. — De quels enfants a-tnt fait. — Que vous ont-ils fait ? — lis m'ont battu. — Est-ce rotre frere qui a fait mal a mon fils ? — Non, Monsieur, ce n'est >as mon frere, car il n'a jamais fait de mal a personne. 1 39. — Cent-trente-neuvieme Theme. Awz-vous bu ce vin ? — Je l'ai bu. — Comment l'avez-vous troir - ? — Je l'ai trouve tres-bon. — Yous a-t-il fait du bien ? — II 92 EXERCISE CXL. m'a fait du bien. — Vous etes-vous fait mal ? — Je ne me suis pas fait mal. — Qui s'est fait mal ? — Mon frere s'est fait mal, car il s'est coupe le doigt. — Est-il encore malade ? — II est mieux. — Je me rejouis d'apprendre qu'il n'est plus malade, car je l'aime. — Pourquoi votre cousin s'arrache-t-il les cheveux ? — Parce qu'il ne peut pas payer ce qu'il doit. — Vous etes-vous cojpe les cheveux?— Je ne me les suis pas coupes, mais je me les suis fait couper. — Cet enfant qu'a-t-il fait ? — II s'est coupe le pied. — Pourquoi lui a-t-on donne un couteau 1 — On lui a donne un couteau pour se couper les ongles, et il s'est coupe le doigt et le pied. — Vous couchez-vous de bonne heure? — Je me couche tard, car je ne peux pas dormir quand je me couche de bonne heure. — A quelle heure vous etes-vous cou- che hier ? — Hier j'ai ete me coucher a onze heures et un quart. — A quelle heure vos enfants vont-ils se coucher ? — lis se couchent au coucher du soleil. — Se levent-ils de bonne heure ? — lis se levent au lever du soleil. — A quelle heure vous etes- vous leve aujourd'hui 1 — Aujourd'hui je me suis leve tard, parce que je me suis couche tard hier au soir. — Votre fils se leve-t-il tard ?— II se leve de bonne heure, car il ne se couche jamais tard. — Que fait-il quand il se leve ? — II etudie, puis il dejeune. — Ne sort-il pas avant de dejeuner? — Non, il etudie et dejeune avant de sortir. — Que fait-il apres avoir dejeune ? — Aussitot qu'il a dejeune il vient chez moi, et nous allons nous promener a cheval. — T'es-tu leve ce matin d'aussi bonne heure que moi 1 — Je me suis leve de meilleure heure que vous, car je me suis leve avant le lever du soleil. 140. — Cent-quarantitme Theme. Allez-vous souvent vous promener ? — Je vais me promener, quand je n'ai rien a faire a la maison. — Voulez-vous vous pro- mener ? — Je ne puis me promener, car j'ai trop a faire. — Votre frere s'est-il promene a cheval ? — II s'est promene en carosse. — Vos enfants vont-ils souvent se promener? — lis vont se promener tous les matins apres le dejeuner. — Allez-vous vous promener apres le diner ? — Apres le diner je prends le the", puis je me promene. — Promenez-vous souvent vos enfants ?— EXERCISE CXLI. 93 Je les promene tous les matins et tous les soils. — Pouvez-vous aller avec moi? — Je ne peux pas aller avec vous, car je dois promener mon petit frere. — Ou vous promenez-vous ! — Nous nous promenons dans le jardin de notre oncle. — Votre pere s'est- il rejoui de vous voir ? — II s'est rejoui de me voir. — De quoi vous etes-vous rejoui ? — Je me suis rejoui de voir mes bons amis. — De quoi votre oncle s'est-il rejoui?— II s'est rejoui du cheval que vous lui avez envoye. — De quoi vos enfants se sont-ils rejouis ? — lis se sont rejouis des beaux habits \ue je [eur ai fait faire.— Pour quoi cet homme se rejouit-L tant? — Parce qu'il se flatte d'avoir de bons amis. — N'a-t-il pas raison de se rejouir ? — II a tort, car il n'a que des ennemis. — N'est-il pas aime ? — On le flatte, mais on ne Taime pas. — Vous flattez- vous de savoir le francais ? — Je me flatte de le savoir ; car je sais le parler, le lire et l'ecrire. — Le medecin a-t-il fait mal a votre enfant ? — II lui a coupe le doigt, mais il ne lui a pas fait de mal, et vous vous trompez, si vous croyez qu'il lui a fait mal. — Pourquoi ecoutez-vous cet homme? — Je Tecoute, mais je ne le crois pas; car je sais que c'est un menteur. — Com- ment savez-vous que c'est un menteur ? — II ne croit pas en Dieu ; et tous ceux qui ne croient pas en Dieu sont des men- leurs. 141* — Cent-quarante et unidme Theme. Avez-vous enfin appris le francais ? — J'ai ete malade, de sorte que je n'ai pas pu l'apprendre. — Votre frere l'a-t-il ap- pris ? — II ne l'a pas appris, parce qu'il n'a pas encore pu trou- ver un bon maitre. — Allez-vous au bal ce soir? — J'ai mal aux pieds, de sorte que je ne puis y aller. — Avez-vous compris cet Allemand? — Je ne sais pas l'allemand, de sorte que je n'ai pas pu le comprendre. — Avez-vous achete le cheval dont vous m'avez parle ? — Je n'ai pas d'argent, de sorte que je n'ai pas pu l'acheter. — Avez-vous vu l'homme dont j'ai recu un present ? — Je ne l'ai pas vu. — Avez-vous vu le beau fusil dont je vous ai parle ? — Je l'ai vu. — Votre oncle a-t-il vu les livres dont vous lui avez parle ? — II les a vus. — As-tu vu l'homme dont les enfants ont ete punis ? — Je ne l'ai pas vu. — A qui avez-vous 94 EXERCISE CXLII parle au theatre ? — J'ai parle a rhomme dont le frere a tu6 mon beau chien. — Avez-vous vu le petit garcon dont le pere s'est fait avocat ? — Je Pai yu. — Qui avez-vous vu au bal ? — J*y ai vu les hommes dont vous avez achete les ehevaux, et ceux dont vous avez achete le carosse. — Qui voyez-vous a present? — Je vois Phomme dont le domestique a casse mon miroir. — I Avez-vous entendu Phomme dont Pami m'a prete de Pargent ? — Je ne Pai pas entendu. — Qui avez-vous entendu ? — J'ai en- tendu le capitaine francais dont le fils est mon ami. — As-tu brosse Phabit dont je t'ai parle ? — Je ne Pai pas encore brosse. — Avez-vous recu Pargent dont vous avez eu besoin ? — Je Pai recu. — Ai-je le papier dont j'ai besoin? — Vous Pavez. — Votre^ frere a-t-il les livres dont il a besoin ? — II les a. — Avez-vous parle aux marchands, dont nous avons pris le magasin ? — Nous leur avons parle. — Avez-vous parle au medecin dont le fils a etudie Pallemand? — Je lui ai parle. — As-tu vu les pauvres hommes dont les magasins ont ete brules ? — Je les ai vus. — Avez-vous lu les livres que nous vous avons pretes ? — Nous les avons lus. — Qu'en dites-vous ? — Nous disons qu'ils sont tres-beaux. — Vos enfants ont-ils ce dont ils ont besoin ? — lis ont ce dont ils ont besoin. 1 42. — Cent-quarante-deuxi^me Thdme. De quel homme parlez-vous ? — Je parle de celui dont lo frere s'est enrole. — De quels enfants avez-vous parle ? — J'ai parle de ceux dont les parents sont savants. — Quel livre avez- vous lu ? — J'ai lu celui dont je vous ai parle hier. — Quel papier votre cousin a-t-il ? — II a celui dont il a besoin. — Quels pois- sons a-t-il manges ? — II a mange ceux que vous n'aimez pas. — De quels livres avez-vous besoin ? — J'ai besoin de ceux dont vous m'avez parle. — N'avez-vous pas besoin de ceux que je lis ? — Je n'en ai pas besoin. — Voyez-vous les enfants a qui « j'ai dooie des gateaux ? — Je ne vois pas ceux a qui vous avez donne des gateaux, mais ceux que vous avez punis. — A qui avez-vous donne de Pargent ? — J'en ai donne a ceux qui ont ete habiles. — A quels enfants doit-on donner des livres ? — On doit en donner a ceux qui sont sages et obeissants. — A qui EXERCISE CXLIII. 95 donnez-vous a manger et a boire ?- , ceux qui ont faim et soif. — Donnez-vous quelque chose a enfants qui sont pares- seux ? — j e ne leur donne rien. — A-t-il neige hier ? — II a neige, grele et fait des eclairs. — A-t-il plu ? — II a plu. — Etes-vous sor ti ? — Je ne sors jamais, quand il fait mauvais temps. — Les capitaines ont-ils enfln ecoute cet homme ? — lis ont refuse de l'ecouter ; tous ceux a qui il s'est adresse ont refuse de l'en- tendre. — Qui avez-vous rencontre ce matin ? — J'ai rencontre I'homme dont je suis estime. — Avez-vous donne des gateaux a vos eleves ? — lis n'ont pas bien etudie, de sorte que je ne leur ai rien donne. 1 43. — Cent-quarante-troisieme Theme. Aurez-vous des livres ? — J'en aurai. — Qui vous en donnera? -Mon oncle m'en donnera. — Quand votre cousin aura-t-il de l'argent? — II en aura le mois prochain. — Combien d'argent aurez-vous ? — J'aurai trente-cinq francs. — Qui aura de bons amis ? — Les Anglais en auront. — Votre pere sera-t-il chez lm ce soir ? — II y sera. — Y serez-vous ? — J'y serai aussi. — Votre oncle sortira-t-il aujourd'hui ? — II sortira, s'il fait beau temps. — Sortirez-vous ? — Je sortirai, s'il ne pleut pas. — Aimerez-vous mon rlls ? — Je l'aimerai, s'il est sage. — Paierez-vous votre cor- donnier ? — Je le paierai, si je recois mon argent. — Aimerez- vous mes enfants 1 — S'ils sont sages et assidus je les aimerai; mais s'ils sont paresseux et mechants je les mepriserai et je les punirai. — Ai-je raison de parler ainsi ? — Vous n'avez pas tort. — Votre ami ecrit-il encore ? — II ecrit encore. — N'avez- vous pas fmi^de parler? — J'aurai bientot fini. — Nos amis ont- ils fini de lire ? — lis auront bientot fini. — Le tailleur a-t-il fait mon habit 1 — II ne l'a pas encore fait, mais il le fera bientot. — Quand le fera-t-il ? — Quand il aura le temps .—Quand ferez- vous vos themes? — Je les ferai quand j'aurai le temps. — Quand votre frere fera-t-il les siens ? — II les fera samedi prochain. — Viendras-tu chez moi ? — Je viendrai. — Quand viendras-tu ? — Je viendrai vendredi prochain. — Quand avez-vous vu mon oncle ? — Je l'ai vu dimanche dernier. — Vos cousins iront-ils au bal mardi prochain? — lis iront. — Viendrez-vous anion con- cert? — J'y viendrai, si je ne suis pas malade. 96 EXERCISES CXLIV, CXLV. 1 44. — Cent-quarante-quatrieme Theme, Quand m'enverrez-vous l'argent que vous me devez ? — Je vous l'enverrai bientot. — Vos freres m'enverront-ils les livres que je leur ai pretes ? — lis vous les enverront. — Quand me les enverront-ils ? — lis vous les enverront le mois prochain. — Pourrez-vous me payer ce que vous me devez 1 — Je ne pourrai pas vous le payer, car j'ai perdu tout mon argent. — L'Ameri- cain pourra-t-il payer ses souliers ? — II a perdu son porte- feuille, de sorte qu'il ne pourra pas les payer. — Faudra-t-il en- voyer chercher le medecin ? — Personne n'est malade, de sorte qu'il ne faudra pas l'envoyer chercher. — Faudra-t-il aller au marche demain 1 — II faudra y aller, car il nous faut du bceuf, du pain et du vin. — Verrez-vous votre pere aujourd'hui ? — Je le verrai. — Ou sera-t-il ? — II sera a son comptoir. — Irez-vous au bal ce soir ? — Je n'irai pas, car je suis trop malade pour y aller. — Votre ami ira-t-il ? — II ira, si vous y allez. — Ou nos voisins iront-ils ? — lis n'iront nulle part ; ils resteront chez eux, car ils ont beaucoup a faire. 145 •' — Cent-quarahte-cinquieme Thi?ne. A qui ce cheval appartient-il 1 — II appartient au capitaine anglais dont le fils vous a ecrit un billet. — Cet argent vous ap- partient-il ? — II m'appartient. — De qui l'avez-vous recu ? — Je l'ai recu des hommes dont vous avez vu les enfants. — A qui sont ces chevaux? — Ce sont les notres. — Avez-vous dit a votre frere que je l'attends ici? — J'ai oublie de le lui dire. — Est-ce votre pere ou le mien qui est alle a Berlin ? — C'est le mien. — Est-ce votre boulanger ou celui de notre ami qui vous a vendu du pain a credit? — C'est le notre. — Est-ce la votre fils ? — Ce n'est pas le mien, c'est celui de mon ami. — Ou est le votre ? — II est a Paris. — M'avez-vous apporte le livre que vous m'avez promis ? — Je l'ai oublie. — Votre oncle vous a-t-il apporte les porte-feuilles qu'il vous a promis 1 — II a oublie de me les apporter. — Avez-vous deja ecrit a votre ami ? — Je n'ai pas encore eu le temps de lui ecrire. — Avez-vous oublie d'e- EXERCISE CXLVI. 07 crire a votre parent? — Je n'ai pas oublie de mi ecnre. — Ce drap vous convient-il 1 — II ne me convient pas ; n'en avez-vous pas d'autre 1 — J'en ai d'autre ; mais il est plus eher que celui- ci. — Voulez-vous me le montrer ? — Je veux vous le montrer. — Ces souliers conviennent-ils a votre oncle ? — lis ne lui con- viennent pas, parce qu'ils sont trop chers. — Sont-ce les souliers dont vous nous avez parle ? — Ce sont les memes. — A qui sont ces souliers ? — lis appartiennent au gentilhomme que vous avez vu ce matin dans mon magasin. — Vous convient-il de venir avec nous ? — II ne me convient pas. — Yous convient-il d'aller au marche 1 — II ne me convient pas d'y aller. — Etes- vous alle a pied en Allemagne ? — II ne me convient pas d'aller a pied, de sorte que j'y suis alle en voiture. 1 46. — Cent-quarante-sixi£me Thime Qiie vous plait-il, Monsieur ? — Je demande votre pere. Est- il chez lui ? — Non, Monsieur, il est sorti. — Que dites-vous ? — *e vous dis qu'il est sorti. — Voulez-vous attendre jusqu'a son ietour? — Je n'ai pas le temps d'attendre. — Ce marchand vend-il a credit ? — II ne vend pas a credit. — Vous convient-il d'acheter eomptant? — II ne me convient pas. — Ou avez-vous achete ces (olis couteaux? — Je les ai achet^ ^hez 1^ marchand dont vous avez vu hier le magasin. — Vous les a-t-il vendus a credit ? — II me les a vendus eomptant. — Achetez-vous souvent eomptant ? — Moins souvent que vous.— Avez-vous oublie quelque chose ici ? — Je n'ai rien oublie. — Vous convient-il d'apprendre ceci pai coeur? — Je n'ai pas beaucoup de temps pour etudier, de sorte qu'il ne me convient pas de l'apprendre par cceur. — Cet homme a-t-il essaye de parler a votre pere ? — II a essaye de iui parler, mais il n'y est pas parvenu. — Etes-vous parvenu a ecrire un theme ? — J'y suis parvenu. — Ces marchands ont-ils reussi a vendre leurs chevaux 1 — lis n'y ont pas reussi. — Avez-vous essaye de nettoyer mon encrier ? — J'ai essaye, mais je n'y suis pas parvenu. — Vos enfants reussissent-ils a appren- dre l'anglais ? — lis y reussissent. — Y a-t-il du vin dans ce tonneau 1 — II y en a. — Y a-t-il du vinaigre dans ce verre 1 — II n'y en a pis. — Y a-t-il du vin ou du cidre dedans ? — II n'y 9 ni vin ni cidre. — Qu'y a-t-il dedans ? — II y a du vinaigre. 9 98 EXERCISES CXLVII, CXLVIII. 1 47 • — Cent-quar antes eptieme Theme . Y a-t-il des hommes dans votre magasin ? — II y en a. — Y a-t-il quelqu'un dans le magasin? — II n'y apersonne. — Y a-t-il eu beaucoup de monde au theatre ? — II y en a eu beaucoup. — Y aura-t-il beaucoup de monde a votre bal ? — II y en aura beaucoup. — Est-ce qu'il y a beaucoup d'enfants qui ne veulent pas jouer? — II y en a beaucoup qui ne veulent pas etudier, mais tous veulent jouer. — As-tu nettoye mon cofTre ? — J'ai essaye de le faire, mais je n'ai pas reussi. — Comptez-vous acheter un parapluie ? — Je compte en acheter un, si le mar- chand me le vend a credit. — Comptez-vous garder le mien ? — Je compte vous le rendre, si j'en achete un. — Avez-vous rendu les livres a mon frere ? — Je ne les lui ai pas encore rendus. — Jusqu'a quand comptez-vous les garder ? — Je compte les gar- der jusqu'a samedi prochain. — -Jusqu'a quand comptez-vous garder mon cheval ? — Je compte le garder jusqu'au retour de mon pere. — Avez-vous nettoye mon couteau ? — Je n'ai pas en- core eu le temps, mais je vais le faire a l'instant. — Avez-vous fait du feu? — Pas encore, mais je vais en faire tout a l'heure. — Pourquoi n'avez-vous pas travaille ? — Je n'ai pas encore pu. — Qu'avez-vous eu a faire ? — J'ai eu a nettoyer votre tapis, et a raccommoder vos bas de fil. — Comptez-vous vendre votre habit ? — Je compte le garder, car j'en ai besoin. — Au lieu de le garder, vous ferez mieux de le vendre. — Vendez-vous vos chevaux? — Je ne les vends pas. — Au lieu de les garder, vous ferez mieux de les vendre. — Notre ami garde-t-il son parasol ? — II le garde, mais au lieu de le garder, il fera mieux de le vendre ; car il est use. — Votre fils dechire-t-il son livre ? — II le dechire ; mais il a tort de le faire, car au lieu de le dechirer, il fera mieux de le lire. 1 4:8. — Cent-quar ant e-huitiime Theme. Vous en allez-vous deja ? — Je ne m'en vais pas encore. — Quand cet homme s'en ir a-t-il ? — II s'en ira tout a l'heure. — Vous en irez-vous bientot? — Je m'en irai jeudi proehain.— EXERCISE CXLIX. 99 Quand vos amis s'en iront-ils ? — lis s'en iront le mois prochain. — Quand t'en iras-tu? — Je m'en irai sur le champ. — Pourquoi votre pere s'en est-il alle si tot 1 — II a promis a son ami d'etre chez lui a neuf heures moins un quart, de sorte qu'il s'en est alle de bonne heure pour tenir ce qu'il a promis. — Quand nous en irons-nous ? — Nous nous en irons demain. — Partirons-nous de bonne heure ? — Nous partirons a cinq heures du matin. — Quand vous en irez-vous ? — Je m'en irai aussitot que j'aurai fini d'ecrire.— Quand vos enfants s'en iront-ils 1 — lis s'en iront aussitot qu'ils auront fait leurs themes. — Vous en irez-vous lorsque je m'en irai ? — Je m'en irai quand vous vous en irez. — Nos voisins s'en iront-ils bientot ? — Us s'en iront quand ils auront fini de parler. — Que deviendra votre fils, s'il n'etudie pas ? — S'il n'etudie pas il n'apprendra rien. — Que deviendrez- vous si vous perdez votre argent ? — Je ne sais pas ce que je deviendrai. — Votre ami que deviendra-t-il, s'il perd son porte- feuille? — Je ne sais pas ce qu'il deviendra, s'il le perd. — Votre fils qu'est-il devenu ? — Je ne sais pas ce qu'il est devenu. — S'est-il enrole ? — II ne s'est pas enrole. — Que deviendrons- nous si nos amis s'en vont ? — Je ne sais pas ce que nous de- viendrons s'ils s'en vont. — Que sont devenus vos parents 1 — Ils s'en sont alles. 1 49. — Cent-quarante-neuviime Thime. Comptez-vous acheter un cheval? — Je ne peux pas en acheter un, car je n'ai pas encore recu mon argent. — Me faut- il aller au theatre ? — II ne faut pas y aller, car il fait tres-mau- vais temps. — Pourquoi n'allez-vous pas chez mon frere ? — II ne me convient pas d'y aller ; car je ne peux pas encore lui payer ce que je lui dois. — Pourquoi votre domestique donne-t-il un coup de couteau a cet homme ? — II lui donne un coup de couteau, parce que l'homme lui a donne un coup de poing. — Lequel de ces deux eleves commence a parler 1 — Celui qui est studieux commence a parler. — Que fait l'autre, qui ne Test pas 1 — II commence aussi a parler, mais il ne sait ni ecrire ni lire. — N'ecoute-t-il pas ce que vous lui dites ? — II ne l'ecoute pas, si je ne lui donne pas de coups. — Pourquoi ces enfants — Vous n'oubliiez rien. — Votre mere priait-elle pour quelqu'un, lorsqu'elle allait a l'eglise ? — Elle priait pour ses enfants. — Pour qui priions-nous ? — Vous priiez pour vos parents.— Pou r qui nos parents priaient-ils ? —lis priaient pour leurs enfants.— - 128 EXERCISE CLXXXVI. Lorsque vous receviez votre argent qu'en faisiez-vous ? — Noua x'employions a acbeter de bons livres. — Employiez-vous aussi le votre a acheter des livres ? — Non, nous l'employions a se- courir les pauvres. — Ne payiez-vous pas votre tailleur? — Nous le payions. — Payiez-vous toujours. comptant, lorsque vous achetiez chez ce marchand ? — Nous payions toujours comptant, car nous n'achetons jamais a credit. — Votre soeur est-elle par- venue a raccommoder vos bas ? — Elle y est parvenue. — Votre mere est-elle revenue de Teglise ? — Elle n'en est pas encore revenue. — Ou votre tante est-elle al]ee ? — Elle est allee a l'eglise. — Ou nos cousines sont-elles allees? — Elles sont allees au concert. — N'en sont-elles pas encore revenues ? — Elles n'en sont pas encore revenues. 1 86. — Cent-quatre-vingt-sixieme Theme. Qui est la ? — C'est moi. — Qui sont ces hommes ? — Ce sont des etrangers qui veulent vous parler. — De quel pays sont-ils ? — Ce sont des Americains. — Ou est mon livre ? — Le voila. — Et ma plume ? — La voici. — Ou est Mademoiselle votre soeur t — La voila. — Ou sont nos cousines ? — Les voila. — Ou etes- vous, Jean ? — Me voici. — Pourquoi vos enfants demeurent-ils en France ? — lis veulent apprendre le Francais ; voila pour- quoi ils demeurent en France. — Pourquoi etes-vous assis pres du feu? — J'ai froid aux mains et aux pieds, voila pourquoi je suis assis pres du feu. — Votre soeur a-t-elle froid aux mains ? — Non, mais elle a froid aux pieds. — Madame votre tante quV t-elle 1 — La jambe lui fait mal. — Avez-vous quelque cbose ? — ■ La tete me fait mal. — Cette femme qu'a-t-elle ? — La langue lui fait beaucoup de mal. — Pourquoi ne mangez-vous pas? — Je ne mangerai pas avant d'avoir bon appetit.— Votre scaur a-t-elle bon appetit ?- -Elle a tres-bon appetit ; voila pourquoi elle mange tant. — Si vous avez lu les livres que je vous ai pretes ; pourquoi ne me les rendez-vous pas ? — Je compte les lire en- core une fois ; voila pourquoi je ne vous les ai pas encoie rendus ; mais je vous les rendrai aussitot que je les aurai lus pour la seconde fois. — Pourquoi n'avez-vous pas apporte mes souliers ? — Ils n'etaient pas faits, c'est pourquoi je ne les °j EXERCISES CLXXXVII, CLXXXVIII. 129 pas apportes; mais je vous les apporte a present: les voici.— Pourquoi votre fille n'a-t-elle pas appris ses themes ? — Elle a ete faire un tour de promenade avec sa compagne ; voila pour- quoi elle ne les a pas appris : mais elle promet de les appren- dre demain, si vous ne la grondez pas. 1 87 * — Cent-quatre-vingt-septieme Theme. Auriez-vous de l'argent, si votre pere etait ici ? — J'en aurais s'il etait ici. — Auriez-vous ete content, si j'avais eu des livres 1 — J'aurais ete tres-content, si vous en aviez eu. — Auriez-vous loue mon petit frere, s'il avait ete sage 1 — S'il avait ete sage, je l'aurais certainement non seulement loue, mais aussi aime, honore et recompense. — Serions-nous loues, si nous faisions nos themes 1 — Si vous les faisiez sans faute, vous seriez loues et recompenses. — Est-ce que mon frere n'aurait pas ete puni, s'il avait fait ses themes ? — II n'aurait pas ete puni, s'il les avait faits. — Ma soeur aurait-elle ete louee, si elle n'avait pas ete habile ? — Elle n'aurait certainement pas ete louee, si elle n'avait pas ete tres-habile, et si elle n'avait pas travaille depuis le matin jusqu'au soir. — Me donneriez-vous quelque chose, si j'etais tres-sage 1 — Si vous etiez tres-sage, et si vous travailliez bien, je vous donnerais uu beau livre. — Auriez-vous ecrit a votre sceur, si j'avais ete a Paris ? — Je lui aurais ecrit et je lui aurais envoy e quelque chose de beau, si vous y aviez ete. — Parleriez-vous si je vous ecoutais ? — Je parlerais si vous m'e- coutiez, et si vous me repondiez. — Auriez-vous parle a ma mere si vous l'aviez vue 1 — Je lui aurais parle, et je l'aurais prie 3 de vous envoyer une belle montre en or, si je l'avais vue. 188. — Cent-quatre-vingt-huitieme Theme. Un des valets de chambre de Louis XIV. demandait a ce prince, comme il se mettait au lit, de faire recommander a Monsieur le premier president un proces qu'il avait contre son beau-pere, et disait, en le pressant : " Helas, Sire, vous n'avez qu'un mot a dire." " Eh !" dit Louis XIV., " ce n'est pas de quoi je suis en peine ; mais, dis-moi, si tu etais a la place da 130 EXERCISES CLXXXIX, CXC. ton beau-pere, et ton beau-pere a la tienne, serais-tu bien aise si je disais ce mot ?" Si les hommes venaient, il faudrait leur donner quelque chose a boire. — S'il pouvait faire ceci il voudrait faire cela. — Je me suis toujours flattee, mon cher frere, que vous m'aimiez autant que je vous aime ; mais je vois a, present que je me suis trompee. — Je voudrais savoir pourquoi vous avez ete vous pro- mener sans moi. — J'ai appris, ma chere soeur, que vous etiez fachee contre moi, parce que j'ai ete me promener sans vous. Je vous assure que si j'avais su que vous n'etiez pas malade, je serais venu vous chercher ; mais je me suis informe de votre sante cliez votre medecin, et il m'a dit que vous.gardiez le lit depuis huit jours. 1 80. — Cent-quatre-vingt-neuvieme Thitme. TJn officier francais etant arrive a la cour de Yienne, rimpe- ratrice Therese lui demanda, s'il croyait que la princesse de N., qu'il avait vue la veille, etait reellement la plus belle femme du monde, comme on le disait. " Madame," repliqua Fofficie?, "je le croyais hier." — Comment trouvez-vous cette viande ? — Je la trouve fort bonne. — Oserais-je vous demander un morceau de ce poisson ? — Si vous voulez avoir la bonte de me passer votre assiette, je vous en donnerai. — Youdriez-vous avoir la bonte de me verser a boire ? — Avec beaucoup de plaisir. — Ciceron voyant son beau-fils, qui etait tres-petit, venir avec une longue epee au cote, dit: Qui est-ce qui a attache mon beau- fils a cette epee ? 1 90. — Cent-quatre-vingt-dixiime Tfame. Qu'est devenu votre oncle ? — Je vous dirai ce qu'il est de- venu. Yoici la chaise sur laquelle il etait assis souvent. — Est-il mort 1 — II est mort. — Quand est-il mort ? — II est mort il y a deux ans. — J'en suis tres-afflige. — Pourquoi ne vous as- seyez-vous pas 1 — Si vous voulez rester aupres de moi, je m'assierai ; mais si vous vous en allez, je m'en irai avec vous —Qu'est devenue votre tante ? — Je ne sais pas ce qu'elle est EXERCISE CXCI. 131 devenue. — Voulez-vous me dire ce qu'est devenue votre soeur? — Je veux vous dire ce qu'elle est devenue. — Est-elle morte ? — Elle n'est pas morte. — Qu'est-elle devenue 1 — Elle est allee a Vienne. — Que sont de venues vos soeurs 1 — Je ne peux pa& vous dire ce qu'elles sont devenues, car il y a deux ans que je ne les ai vues. — Vos parents vivent-ils ? — lis sont morts. — Combien de temps y a-t-il que votre cousine est morte 1 — II y a six mois qu'elle est morte. — Le vin se vendait-il bien l'annee derniere 1 — II ne se vendait pas trop bien ; mais il se vendra mieux l'annee prochaine, car il y en aura beaucoup, et il ne sera pas cher. — Pourquoi ouvrez-vous la porte 1 — Ne voyez- vous pas comme il fait de la fumee ici ? — Je le vois, mais il faut ouvrir la fenetre au lieu d'ouvrir la porte. — La fenetre ne s'ouvre pas facilement, voila pourquoi j'ouvre la porte.— Quand la fermerez-vous 1 — Je la fermerai aussitot qu'il n'y aura plus de fumee. — Alliez-vous souvent a la peche, lorsque vous etiez dans ce pays ? — Nous allions souvent a la peche et a la chasse. — Si vous voulez venir avec nous a la campagne, vous verrez le chateau de monpere. — Yous etes tres-poli, Monsieur; mais j'ai deja vu ce chateau. 191 # — Cent-quatre-vingt-onzidme Thdme. Quand avez-vous vu le chateau de mon pere ? — Je l'ai vu en voyageant l'annee derniere. C'est un tres-beau chateau et il se voit de loin. — Comment cela se dit-il ? — Cela ne se dit pas. Cela ne se concoit pas. — Ne peut-on pas tout dire dans votre langue ? — On peut tout dire, mais non comme dans ia. votre. — Yous leverez-vous de bonne heure demain? — C'est selon ; si je me couche de bonne heure, je me leverai de bonne heure ; mais si je me couche tard, je me leverai tard. — Aime- rez-vous mes enfants ? — S'ils sont sages, je les aimerai. — Dmerez-vous avec nous demain 1 — Si vous faites preparer les mets quej'aime, je dinerai avec vous. — Avez-vous deja lu la lettre que vous avez recue ce matin? — Je ne l'ai pas encore ouverte. — Quand la lirez-vous 1 — Je la lirai aussitot que j'aurai le temps. — A quoi cela est-il bon ? — Cela n'est bon a rien.—- Pourquoi l'avez-vous ramasse ? — Je l'ai ramasse pour yous le 132 EXERCISE cxcn. montrer. — Pouvez-vous me dire ce que c'est ? — Je ne peux pas vous le dire, car je ne le sais pas ; mais je demanderai a raon frere qui vous le dira. — Ou l'avez-vous trouve ? — Je l'ai trouve au bord de la riviere pres du bois. — L'avez-vous apercu de loin ? — Je n'avais pas besoin de l'apercevoir de loin, car je passais a cote de la riviere. — Avez-vous jamais vu une telle chose? — Jamais. — Est-il utile de parler beaucoup? — C'est se- Ion : quand on veut apprendre une langue etrangere, il est utile de parler beaucoup. — Est-il aussi utile d'ecrire que de parler ? — II est plus utile de parler que d'ecrire ; mais pour apprendre une langue etrangere, il faut faire Fun et l'autre. — Est-il utile d'ecrire tout ce qu'on dit ? — Cela est inutile. 192* — Cent-quatre-vingt-douzi£me TMme. Ou avez-vous pris ce livre ? — Je l'ai pris dars la chambre de votre amie. — Est-il bien de prendre les livres des autre s ? — Ce n'est pas bien, je le sais ; mais j'en avais besoin, et j'espere que votre amie n'en sera pas fachee : car je le lui rendrai aussitot que je l'aurai lu. — Comment vous appelez- vous ? — Je m'appelle Guillaume. — Comment s'appelle votre soeur? — Elle s'appelle Leonore. — Pourquoi Charles se plaint- il de sa soeur? — Parce qu'elle a pris ses plumes. — De qui ces enfants se plaignent-ils ? — Francois se plaint de Leonore, et , Leonore de Francois. — Qui a raison ? — lis ont tort tous deux ; car Leonore veut prendre les livres de Francois et Francois ceux de Leonore. — A qui avez-vous prete les ceuvres de Ra- cine ? — J'ai prete le premier volume a Guillaume et le second a Louise. — Comment cela se dit-il en francais ? — Cela se dit ainsi. — Comment cela se dit-il en allemand ? — Cela ne se dit pas en allemand. — Le tailleur vous a-t-il apporte votre habit neuf ? — II me l'a apporte, mais il ne me va pas bien. — Vous en fera-t-il un autre ? — II m'en fera un autre ; car plutot que de le porter, je le donn3rai. — Vous servirez-vous de ce cheval? — Je ne m'en servirai pas. — Pourquoi ne vous en servirez-vous pas ? — Parce qu'il ne me convient pas. — Le paierez-vous ? — Je le paierai plutot que de m'en servir. — A qui appartiennent ces beaux livres 1 — lis appartiennent a Guillaume. — Qui les lui a EXERCISES CXCII1, CXCIV. ] 33 dc#nnes ? — Son nere. — Les lira-t-il ? — II les dechirera plutet que de les lire. — Qui vous a dit cela? — II me l'a dit lui-meme. 1 93» — Cent-quatre-vingt-treizieme Theme. De quel pays cette dame est-elle ? — Elle est de France. — Etes-vous de France? — Non, je suis d'Allemagne. — Pourquoi ne donnez-vous pas vos habits a raccommoder ? — Ce n'est pas la peine, car il me faut des habits neufs. — L'habit que vous portez n'est-il pas bon ? — C'est un habit a demi use, et il ne rant rien. — Seriez-vous fache si votre mere arrivait aujour- d'hui ? — Je n'en serais pas fache. — Yotre sceur serait-elle fachee, si elle etait riche ? — Elle n'en serait pas fachee. — Etes-vous fache contre quelqu'un ? — Je suis fache contre Louise qui est allee a l'opera sans m'en dire un mot. — Ou etiez-vous quand elle est sortie ? — J'etais dans ma chambre. — Je vous assure qu'elle en est tres-fachee ; car si elle avait su que vous etiez dans votre chambre, elle vous aurait appele pour vous emmener avec elle a l'opera. — Charles-Quint, qui parlait cou- ramment plusieurs langues europeennes, avait coutume de dire qu'il fallait parler espagnol avec les dieux, italien avec son amie, francais avec son ami, allemand avec les soldats, anglais avec les oies, hongrois avec les chevaux, et bohemien avec le diable. 1 94. — Cent-quatre-vingt-quatorzieme Theme. De quelle maladie votre soeur est-elle morte ? — Elle est morte de la fievre. — Comment se porte Monsieur votre frere ? - — Mon frere ne vit plus. II est mort il y a trois mois. — J'en suis etonne, car il se portait fort bien Fete dernier, lorsque j'etais a la campagne. De quoi est-il mort? — II est mort d'a- poplexie. — Comment se porte la mere de votre ami? — Elle ne se porte pas bien ; la fievre l'a prise avant-hier et ce matin elle l'a reprise. — A-t-elle une fievre intermittente ? — Je ne sais, mais elle a souvent des.acces de fievre. — Qu'est devenue la femme que j'ai vue chez votre mere ? — Elle est morte ce matin d'apoplexie. — Vos ecoliers apprennent-ils leurs themea 12 134 EXERCISE CXCV. par coeur ? — lis les dechireront plutot que de les apprendre pai coeur. — Que me demande cet homme ? — II vous demande Far gent que vous lui devez. — S'il veut se rendre demain matin chez moi, je lui paierai ce que je lui dois. — II perdra son argent plutot que de s'y rendre. — Pourquoi la mere de notre vieux domestique verse-t-elle des larmes? Que lui est-il ar- rive ? — Elle verse des larmes, parce que le vieil ecclesiastique, son ami, qui lui faisait tant de bien, est mort il y a qnelques jours. — De quelle maladie est-il mort? — II a ete frappe d'apo- plexie. — Avez-vous aide votre pere a ecrire ses lettres ? — Je Pai aide. — M'aiderez-vous a travailler quand nous irons a la ville ? — Je vous aiderai a travailler, si vous m'aidez a gagner ma vie. 1 9 5. — Cent-quatre-vingt-quinzidme TMme. Vous etes-vous informe du marchand qui vend a si bon marche ? — Je m'en suis informe ; mais personne n'a pu me dire ce qu'il est devenu. — Ou demeurait-il, lorsque vous etiez ici il y a trois ans ? — II demeurait alors rue Charles, numero cin- quante-sept. — Comment trouvez-vous ce vin? — Je le trouve fort bon, mais il est un peu sur. — Comment votre soeur trouve- t-elle ces pommes ? — Elle les trouve tres-bonnes, mais elle dit qu'elles sont un peu trop douces. — Voulez-vous avoir la bonte de me passer ce plat? — Avec beaucoup de plaisir. — Faut-i 1 vous passer ces poissons ? — Je vous prie de me les passer. — Faut-il passer le pain a votre soeur ? — Vous lui ferez plaisir de le lui passer. — Comment Madame votre mere trouve-t-elle nos mets ? — Elle les trouve tres-bons, mais elle dit qu'elle a assez mange. — Que me demandes-tu? — Je vous prie de me donner un petit morceau de ce mouton. — Voulez-vous me passer la bouteille, s'il vous plait? — N'avez-vous pas assez bu? — Pas encore, car j'ai encore soif. — Faut-il vous verser du vin ? — Non, j'aime mieux le cidre. — Pourquoi ne mangez-vous pas ? — Je ne sais que manger. — Qui frappe a la porte ? — C'est un etranger. — Pourquoi crie-t-il ? — II crie parce qu'il lui est arrive un grand mainour. — Que vous est-il arrive ? — II ne m'est rien arrive. — Ou irez-vous ce soir ? — Je ne sais ou aller. — Ou vos EXERCISE CXCVI. 135 freres iront-ils ? — Je ne sais pas ou ils iront ; quant a moi, jlrai au theatre. — Pourquoi allez-vous a. la ville 1 — J'y vais pour y acheter des livres. — Youlez-vous y aller avec moi? — Je veux y aller avec vous, mais je ne sais qu'y faire. 1 96. — Cent-quatre-vingt-seizidme Th&me. Faut-il vendre a credit a cet homme ? — Vous pouvez lu vendre, mais non pas a credit ; il ne faut pas vous fier a lui car il ne vous paiera pas. — A-t-il deja trompe quelqu'un ? — II a deja trompe plusieurs marchands qui se sont fies a lui. — Faut-il me fier a ces dames ? — Vous pouvez vous fier a elles ; mais quant a moi, je ne m'y fierai pas, car j'ai ete souvent trompe par les femmes, et voila pourquoi je dis : II ne faut pas se fier a tout le monde. — Ces marchands se fient-ils a vous ? — Ils se fient a moi et je me fie a eux. — De qui ces messieurs se rient-ils ? — Ils se rient de ces dames qui portent des robes rouges avec des rubans jaunes. — Pourquoi ces gens se rient- ils de nous ? — Ils se rient de nous parce que nous parlons mal. — Faut-il se moquer des personnes qui parlent mal ? — II ne faut pas s'en moquer; il faut au contraire les ecouter, et si elles font des fautes, il faut les leur corriger. — De quoi riez-vous ? — Je ris de votre chape au ; depuis quand le portez-vous si grand? — Depuis que je suis revenu d'Allemagne.— Avez-vous les moyens d'acheter un cheval et un voiture ? — J'en ai les moyens. — Votre frere a-t-il les moyens d'acheter cette grande maison? — II n'en a pas les moyens. — Votre cousin achetera-t- il ce cheval ? — II l'achetera, s'il lui convient. — Avez-vous recu ma lettre ? — Je l'ai recue avec beaucoup de plaisir. Je l'ai mofitree a mon maitre de francais, qui s'est etonne, car il n'y avait pas une seule faute. — Avez-vous deja ^ecu les ceuvres de Corneillc et de Boileau ? — J'ai recu ceiles de Boileau ; quant a ceiles de Corneille, j'espere les recevoir la semaine pro* chaine. 136 EXERCISES CXCVII, CXCVIII. 101 • — Cent-quatre-vingt-dix-septi£me Tkime. Est-ce toi v Charles, qui as sali mon livre ? — Ce n'est pas moi, c'est votre petite soeur qui Fa sali. — Qui a casse mon bel encrier 1 — C'est moi qui Fai casse. — Est-ce vous qui avez parle de moi? — C'est nous qui avons parle de vous, mais nous n'avons dit de vous que du bien. — Qui frappe a la porte ? — C'est moi ; voulez-vous ouvrir ? — Que desirez-vous ? — Je viens vous de- mander Fargent que vous me devez, et les livres que je vous ai pretes. — Si vous voulez avoir la bonte de venir demain, je vous rendrai Tun et Fautre. — Est-ce votre soeur qui joue du clave- cin 1 — Ce n'est pas elle. — Qui est-ce ? — C'est ma cousine. — Sont-ce vos soeurs qui viennent? — Ce sont elles. — Sont-ce vos voisines qui se sont moquees de vous ? — Ce ne sont pas nos voisines. — Qui est-ce 1 — Ce sont les filles de la comtesse dont le frere a achete votre maison. — Sont-ce les dames dont vous m'avez parle ? — Ce sont elles. — Apprendrez-vous l'allemand ? — Mon frere et moi nous l'apprendrons. — Irons-nous demain a la campagne? — J'irai a la campagne et vous resterez a la ville. — Ma weur et moi irons-nous a Fopera ? — Vous et elle vous resterez a la maison, et votre frere ira a Fopera. — Que disiez- vous quand votre instituteur vous grondait ? — Je ne disais rien, parce que je n'avais rien a dire, car je n'avais pas fait mon devoir, et il avait raison de me gronder. — Que faisiez-vous pendant qu'il etait dehors ? — Je jouais du violon, au lieu de faire ce qu'il nvavait donne a faire. — Que vous a dit mon frere 1 - — II m'a dit qu'il serai t Fhomme le plus her.reux du monde, s'il savait la langue franchise, la plus utile de loutes les langues. 1 9 8» — Cent-quatre-vingt-dix-huitieme Thime. Pourquoi frequentez-vous ces gens 1 — Je les frequente pare© qu'ils me sont utiles. — Si vous continuez a les frequenter vous vous attirerez de mauvaises affaires, car ils ont beaucoup d'en- nemis. — -Comment votre cousin se conduit-il 1 — II ne se con- duit pas tres-bien, car il se fait toujours quelque mauvaise affaire. — Ne vous faites-vous pas quelquefois de mauvaises EXERCISE CXCIX. 13? affaires 1 — II est vrai que je m'en fais quelquefois, mais je m'en tire toujours. — Voyez-vous ces gens qui font mine de s'appro- cher de nous ? — Je les vois, mais je ne les crains pas, car ils ne font de mal a personne. — II faut nous eloigner, car je n'aime pas a me meler parmi les gens que je ne connais pas. — Je vous prie de n'en avoir pas peur, car j'apercois mon oncle parmi eux. — Connaissez-vous uu bon endroit pour nager 1 — J'en connais un. — Ou est-ce ? — Au dela de la riviere, derriere la foret, pres du grand chemin. — Quand irons-nous nager ? — Ce soir, si vous voulez. — Voulez-vous m'attendre devant la porte de la ville? — Je vous y attendrai ; mais je vous prie de ne pas l'oublier. — Vous savez que je n'oublie jamais mes promesses. — Ou avez- vous fait connaissance avec cette dame 1 — J'ai fait connais- sance avec elle chez un de mes parents. — Pourquoi votre cousin me demande-t-il de l'argent et des livres 1 — Parce que c'est un fou, car a moi, qui suis son plus proche parent, et son meilleur ami, il ne me demande rien. — Pourquoi n'etes-vous pas venu diner 1 — J'ai ete empeche, mais vous avez pu diner sans moi. — Croyez-vous que nous ne dmerons pas, si vous ne pouvez pas venir 1 — Jusqu'a quand m'avez-vous attendu? — Nous vous avons attendu jusqu'a sept heures et un quart, et comme vous ne veniez pas, nous avons dine sans vous. — Avez- vous bu a ma sante I — Nous avons bu a la votre et a celle de vos parents. 1 99. — Cent-quatre-vingt-dix-neuvieme Th£me. Votre oncle quelle mine a-t-il ? — II a l'air tres-enjoue, car il est tres-content de ses enfants. — Ses amis ont-ils la mine aussi gaie que lui ? — Ils ont au contraire Fair triste, parce qu'ils sont mecontents. Mon oncle n'a pas d'argent et il est toujours con- tent ; et ses amis, qui en ont beaucoup, ne le sont presque ja- mais. — Aimez-vous votre soeur? — Je l'aime beaucoup, et comme elle est tres-complaisante envers moi, je le suis envers elle; mais comment aimez-vous la votre ? — Nous nous aimons l'un l'autre, parce que nous sommes contents l'un de l'autre. — Un certain homme aimait beaucoup de vin, mais il lui trouvait deux mauvaises qualites. " Si j'y mets de Peau," disait-il, " je 12* 138 EXERCISE CC. le gate; et si je n'y en mets pas, il me gate." — Votre cousin vous ressemble-t-il ? — Ii me ressemble. — Vos soeurs se res- semblent-elles ? — Elle ne se ressemblent pas ; car l'ainee est paresseuse et mechante, et la cadette assidue et complaisante en vers tout le monde. — Comment se porte Madame votre tante? — Elle se porte tres-bien. — Madame votre more jouit-elle d'une bonne sante ? — Elle s'imagine jouir d'une bonne sante, mais je crois qu'elle se trompe, car il y a six mois qu'elle a une mau- vaise toux dont elle ne peut se defaire. — Cet homme est-il fache contre vous 1 — Je pense qu'il est fache contre moi, de ce que je ne vais pas le voir ; mais je n'aime pas a aller chez lui ; car lorsque j'y vais, au lieu de me recevoir avec plaisir, il a Fair mecontent. — II ne faut pas croire cela ; il n'est pas fache contre vous, car il n'est pas si mechant qu'il en a l'air. C'est le meilleur homme du monde ; mais il faut le connaitre pour pouvoir l'apprecier. — II y a une grande difference entre vous et lui : vous faites bonne mine a tous ceux qui viennent vous voir, et il leur fait mauvaise mine. 200. — Deux centieme Theme. Est-ce bien de se moquer ams de tout le monde ? — Si je m3 moque de votre habit, je ne me moque pas de tout le monde- — Yotre fils ressemble-t-il a quelqu'un ? — II ne ressemble £• personne. — Pourquoi ne buvez-vous pas ? — Je ne sais que boire, car j'aime le bon vin, et le votre ressemble a du vinai- gre. — Si vous en voulez d'autre, je descendrai a la cave pour vous en chercher. — Vous etes trop poli, Monsieur, je ne boirai plus aujourd'hui. — Y a-t-il long-temps que vous connaissez mon pere ? — II y a long-temps que je le connais, car j'ai fait con- naissance avec lui quand j'etais encore a l'ecole. Nous tra vaillions souvent l'un pour l'autre, et nous nous aimions comme freres. — Je le crois, car vous vous rcssemblez. — Quand je n'a- vais pas fait mes themes, il les faisait pour moi, et quand il n'avait pas fait les siens, je les faisais pour lui. — Pourquoi votre pere envoic-t-il chercher le medecin ? — II est malade, et comme le medecin ne vient pas, il l'envoie chercher. — Ah ! c'est fait de moi — Mais, mon D eu, pourquoi criez-vous comma EXERCISE CCI. 139 cela . — On m'a vole mes bagues d'or, mes meilleurs habits, et tout mon argent: voila pourquoi je crie. — Ne faites pas tant de bruit, car c'est nous qui avons pris tout cela pour vous ap- prendre a avoir plus de soin de vos affaires, et a fermer la porte de votre chambie quand vous sortez. — Pourquoi avez-vous l'air si triste ? — J'ai eprouve de grands malheurs ; apres avoir perdu tout mon argent, j'ai ete battu par des hommes de mauvaise mine, et pour surcroit de malheur, j'apprends que mon bon oncle que j'aime tant, a ete frappe d'apoplexie. — II ne faut j&s tant vous affliger, car vous savez qu'il faut ceder a la necessite. 201. — Deux cent-uniime Theme. Ne pouvez-vous pas vous debarrasser de cet homme ? — Je ne peux pas m'en debarrasser; il veut a toute force me suivre — N'a-t-il pas perdu la tete 1 — Cela se peut. — Que vous de- mande-t-il 1 — II veut me vendre un cheval dont je n'ai que faire. — A qui sont ces maisons 1 — Ce sont les miennes. (Elles sont a moi.) — Ces plumes vous appartiennent-elles ? — Non, elles appartiennent a ma soeur. — Sont-ce la les plumes avec lesquelles elle ecrit si bien? — Ce sont les memes. — A qui est ce fusil? — II est a mon pere. — Ces livres sont-ils a votre sceur ? — lis sont a elle. — A qui est cette voiture 1 — Elle est a moi. — Quel est l'homme dont vous vous plaignez 1 — C'est celui qui porte un habit rouge. — " Quelle difference y a-t-il entre une montre et moi ? " demanda une dame a un jeune offlcier. — " Madame " lui repondit celui-ci, " une montre indique les heures, et aupres de vous on les oublie." — Un paysan russe, qui n'avait jamais vu d'anes, en voyant plusieurs en France, dit : " Mon Dieu, qu'il y a de grands lievres dans ce pays !" — Que d'obligations je vous ai,mon cher ami! vous m'avez sauve la vie ! Sans vous c'etait fait de moi. — Ces miserables vous ont-ils fait du mal 1 — lis m'ont battu et vole, et quand vous etes accouru a mon secours ils allaient me deshabiller et me tuer. — Je suis heureux de vous avoir delivre des mains de ces bri- gands. — Que vous etes bor 140 EXERCISES CCIT, CCI1T. 20.2. — Deux cent-deuxi&me Thdme. Irez-vous chez M. Tortenson ce soir? — J'irai petit-ttre. — Et vos soeurs iront-elles ! — Elles iront peut-etre. — Yous etes- vous amuse hier au concert ? — Je ne m'y suis pas amuse, cay il y avail tant de monde qu'on pouvait a peine y entrer. — Je vous apporte un joli present dont vous serez tres-content — Qu'est-ce ? — C'est une cravate de sole. — Ou est-elle ? — Je l'ai dans ma poche. — Vous plait-elle 1 — Elle me plait beaucoup, et je vous en remercie de tout mon coeur. J'espere que vous ac- eepterez enfln quelque chose de moi. — Que comptez-vous me donner 1 — Je ne veux pas vous le dire, car si je vous le dis, vous n'aurez pas de plaisir lorsque je vous le donnerai. — Avez- vous vu quelqu'un au marche?— J'y ai vu beaucoup de monde. — Comment etait-on habille ? — Quelques-uns etaient habilles de bleu, d'autres de vert, d'autres de jaune, et plusieurs de rouge. — Qui sont ces hommes 1 — Celui qui est habille de gris est mon voisin, et l'homme a l'habit noir est le medecin dont le fils a donne un coup de baton a mon voisin. — Qui est l'homme a Fhabit vert? — C'est un de mes parents. — Y a-t-il beaucoup de philosophes dans votre pays ? — II y en a autant que dans le votre. — Comment ce chapeau me va-t-il ? — II vous va tres-bien. — Comment cet habit va-t-il a votre frere ? — II lui va a mer- veille. — Votre frere est-il aussi grand que vous ? — II est plus grand que moi, mais je suis plus age que lui. — De quelle taille est cet homme 1 — II a cinq pieds quatre pouces. — De quelle hauteur est la maison de notre aubergiste ? — Elle a soixante pieds de hauteur. — Votre puits est-il profond? — Oui, Monsieur, car il a cinquante pieds de profondeur. — " II y a beaucoup de savants a Rome, n'est-ce pas ?" demanda Milton a un Romain — " Pas autant que lorsque vous y etiez," repondit le Romain. 203. — Deux cent-troisiime Th&ne. Est-il vrai que votre oncle est arrive ? — Je vous assure qu'il est arrive. — Est-il vrai que le roi vous a assure de son assis- tance ? — Je vous assure que cela est vrai. — Est-il vrai que les EXERCISE CCIV. 141 six mill e hommes que nous attendions sont arrives ?--Je Fai entendu dire. — Voulez-vous diner avec nous ? — Je ne puis dmer avec vous, car je viens de manger. — Yotre frere veut-il boire un verre de vin ? — II ne peut boire, car je vous assure qnil vient de boire. — Pourquoi ces liommes se querellent-ils ? — lis se querellent, parce qu'ils ne savent que faire. — Est-on parvenu a eteindre le feu 1 — On y est enfm parvenu ; mais on dit que plusieurs maisons ont ete brulees. — N'a-t-on pu rien sauver ? — On n'a pu rien sauver, car au lieu d'eteindre le feu, les miserables qui etaient accourus, se sont mis a piller. — ■ Qu'est-il arrive ? — II est arrive un grand malheur. — Pourquoi mes amis sont-ils partis sans moi ? — lis vous ont attendu jus- qu'a midi, et voyant que vous ne veniez pas, ils sont partis. — Comment s'appelle la veille du lundi ? — La veille de lundi c'est dimanche. — Pourquoi n'avez-vous pas couru au secours de votre voisin dont la maison a ete bmlee ? — J'ignorais en- tierement que le feu fut a sa maison ; car si je l'avais su, je serais accouru a son secours. 204. — Deux cent-quatrieme Theme. Eh bien ! votre soeur fait-elle des progres ? — Elle en ferait, si elle etait aussi assidue que vous. — Vous me flattez. — Point dd tout; je vous assure que je serais tres-content si tous mes eleves travaillaient comme vous. — Pourquoi ne sortez-vous pas aujourd'hui ? — Je sortirais s'il faisait beau temps. — Aurai-je le plaisir de vous voir demain? — Si vous le desirez, je viendrai. — Serai-jt; encore ici a votre arrivee ? — Aurez-vous occasion d'aller a la ville ce soir ? — Je ne sais pas, rnais j'irais a pre- sent, si j'avais une bonne occasion. — ^Yous n'auriez pas tant de plaisir, et vous ne seriez pas si heureux, si vous n'aviez pas des amis et des livres. — L'homme n'eprouverait pas tant de misere dans sa carriere, et il ne serait pas si malheureux, s'il n'etait pas si aveugle. — Vous n'auriez pas cette insensibilite pour les pauvres, et vous ne seriez pas si sourd a leurs prieres, si vous aviez ete vous-meme quelque temps dans la misere. — Vous ne diriez pas cela, si vous me connaissiez bien. — Pour- quoi votre soeur n'a-t-elle pas fait ses themes ? — Elle les aurait 142 EXERCISE CCV. faits, si elle n'en avait pas ete empechee. — Si vous travailLez davantage et si vous parliez plus souvent, vous parleriez mieux. — Je vous assure, Monsieur, que j'apprendrais mieux, si j'avais plus de temps. — Je ne me plains pas de vous, mais de votre sceur. — Vous n'auriez pas lieu de vous plaindre d'elle, si elle avait eu le temps de faire ce que vous lui avez donne a faire. — Savez-vous deja ce qui est arrive ? — Je n'ai rien entendu dire. ( Je n'ai entendu parler de rien.) — La maison de notre voisin a ete brulee. — N'a-t-on pu rien sauver? — On a ete bien heureux de sauver les personnes qui y etaient ; mais des effets qui s'y* trouvaient, on n'a pu rien sauver. — Qui vous a dit cela?— Notre voisin lui-meme me l'a dit. 205. — Deux cent-cinquidme TMme. Pourquoi etes-vous sans lumiere ? — La vent l'a soufflee quand vous etes entre. — Quel est le prix de ce drap ? — Je le vends trois ecus et demi l'aune. — Je le trouve tres-cher. Le prix du drap n'a-t-il pas baisse ? — II n'a pas baisse : le prix de toutes les marchandises a baisse, excepte celui du drap. — Je vous en donnerai trois ecus. — Je ne peux pas vous le donner a ce prix car il me coute davantage. — Youlez-vous avoir la bonte de me montrer quelques pieces de drap anglais ? — Avec beaucoup de plaisir. — Ce drap vous convient-il ? — II ne me convient pas. — Pourquoi ne vous convient-il pas ? — Parce qu'il est trop cher ; si vous voulez en rabattre quelque chose, j'en acheterai vmgt aunes. — Ne vous ayant pas surfait, je ne puis rien rabattre. — Vous apprenez le francais ; votre maitre vous fait-il traduire ? — II me fait lire, ecrire et traduire. — Est-il utile de traduire en apprenant une langue etrangere ? — II est utile de traduire, quand on sait presque la langue qu'on apprend ; mais quand on ne sait rien encore, cela est tout-a-fait inutile. — Votre maitre de francais que vous fait-il faire ? — II me fait lire une lecon, ensuite il me fait traduire des themes anglais en francais sur la lecon qu'il m'a fait lire, et depuis le commencement jusqu'a la fin de la lecon il me parle francais, et il me faut lui repondre dans la langue meme qu'il m'enseigne. — Avez-vous deja appris beaucoup de cette maniere ? — Vous voyez que j'ai deja appris EXERCISE CCVI. 14 3 quelque chose, car il y a a peine trois mois que je l'apprends, et je vous comprends deja lorsque vous me parlez, et je puis v-us repondre. — Savez-vous lire aussi bien? — Je sais lire et eciJie aussi bien que parler. — Votre maitre enseigne-t-il aussi rallemand? — 11 l'enseigne. — Desirant faire sa connaissance, je vous prierai de m'introduire chez lui. 206. — Deux centsixieme Theme. Combien de themes traduisez-vous par jour 1 — Si les themes ne sont pas difficiles, j'en traduis trois a quatre par jour, et quand ils le sont je n'en traduis qu'un. — Combien en avez-vous deja fait aujourd'hui ? — C'est le troisieme que je traduis, mais demain j'espere pouvoir en faire un de plus, car je serai seul. — Avez-vous rendu visite a ii:a tante ? — J'ai ete la voir il y a deux mois, et comme elle m'a fait mauvaise mine, je ne suis plus alle chez elle depuis ce temps. — Comment vous portez- vous aujourd'hui 1 — Je me porte tres-mal. — Comment trouvez- vous cette soupe? — Je la trouve tres-mauvaise, mais depuis que j'ai perdu l'appetit, je ne trouve rien de bon. — Combien cet emploi rapporte-t-il a votre pere f — II lui rapporte plus de qua- tre mille ecus. — Que dit-on de nouveau? — On ne dit rien de nouveau. — Que comptez-vous faire demain ? — Je me propose d'aller a une partie de chasse. — Votre frere se propose-t-il de faire une partie de billard ? — II se propose de faire une partie d'echecs. — Pourquoi y a-t-il des gens qui rient quand je parle? — Ce sont des gens impolis ; vous n'avez qu'a rire aussi, et ils ne se moqueront plus de vous. Si vous faisiez comme moi, vous parleriez bien. II vous faut etudier un peu tous les jours, et vous n'aurez bientot plus peur de parler. — Je tacherai de suivre votre conseix, car je me suis propose de me lever tous les matins a six heures, d'etudier jusqu'a dix, et de me coucher de bonne heure. — Pourquoi votre soeur se plaint-elle ? — Je ne sais pas , puisque tout lui reussit, et qu'elle est heureuse, et meme plus heureuse que vous et moi, pourquoi se plaint-elle ? — Peut-etre se plaint-elle, parce qu'elle n'est pas au fait do cette affaire. — Cela se peut. I 14 EXERCISES CCVII, CCV111. 207. — Deux cent-septi&me Th£me. Je voudrais bien savoir pourquoi je ne sais pas parler aussi bien que vous. — Je vais vous le dire : vous r ;leriez tout aussi bien que moi, si vous n'etiez pas si timide. Mais si vous aviez mieux etudie vos lemons, vous n'auriez pas peur de parler ; car pour bien parler, il faut savoir, et il est tres-naturel que celui qui ne sait pas bien ce qu'il a appris, soit timide. Yous ne seriez pas si timide que vous l'etes, si vous etiez sur de ne pas faire de fautes. Je viens vous souhaiter le bonjour. — Vous etes tres-aimable — Voudriez-vous me faire un plaisir ? — Dites-moi ce qu'il vous faut, car je ferais tout pour vous obliger. — J'ai besoin de cinq cents ecus, et je vous prie de me les preter. Je vous les ren- drai aussitot que j'aurai recu mon argent. Vous m'obligeriez beaucoup, si vous vouliez me rendre ce service. — Je le ferais de tout mon coeur si je le pouvais ; mais ayant perdu tout mon argent, il m'est impossible de vous rendre ce service. — Voulez- vous demander a votre frere s'il est content de 1'argent que je lui ai envoye ? — -Quant a mon frere, il en est content, mais je ne le suis pas ; car ayant fait naufrage, j'ai besoin de 1'argent que vous me devez. 208. — Deux cent-huitiime TMme. A-t-on servi la soupe ? — On l'a servie il y a quelques minutes. — Alors elle doit etre froide, et je n'aime que la soupe chaude. — On vous la fera chauffer. — Vous m'obligerez. — Vous servi- rai-je de ce roti ? — Je vous en demanderai un peu. — Voulez- vous manger de ce mouton ? — Je vous remercie, j'aime mieux le poulet. — Vous ofTrirai-je du vin? — Je vous en demanderai un peu. — A-t-on deja servi le dessert? — On la servi. — Aimez- vous les fruits ? — J'aime les fruits, mais je n'ai plus d'appetit. — Voulez-vous manger un peu de fromage 1 — J'en mangerai un peu. — Vous servirai-je du fromage anglais ou du fromage de Hollande ? — Je mangerai un peu de fromage de Hollande.- Quelle espece de fruit est cela ? — C'est du fruit a noyaux. — EXERCISE CCTX. 146 Comment l'appelle-t-on ? — On l'appelle ainsi. — Youlez-vous vous laver les mains ? — Je voudrais bien me les laver, mais je n'ai pas de serviette pour me les essuyer. — Je vais vous fairo donner une serviette, du savon et de l'eau. — Je vous serai fort oblige. — Os\ --S-je vous demander un peu d'eau ? — En voici. — Pouvez-vous vous passer de savon ? — Quant au savon, je peux m'en passer, mais il me faut une serviette pour m'essuyer les mains. — Yous passez-vous souvent de savon ? — II y a beau- coup de choses dont il faut se passer. — Pourquoi oet homme a-t-il pris la fuite ? — Paree qu'il n'avait pas d'autre moyen d'e- cbapper a la punition qu'il avait meritee. — Pourquoi vos freres ae se sont-ils pas procure un meilleur cheval ? — S'ils s'etaient defaits de leur vieux cheval, ils s'en seraient procure un meil- leur. — Votre pere est-il deja arrive ? — Pas encore, mais nous esperons qu'il arrivera aujourd'hui meme. — Yotre ami est-il parti a temps ?— Je ne sais pas, mais j'espere qu'il sera parti a temps. 209. — Deux cenUneuvidme Thime, Yous etes-vous acquitte de ma commission 1 — Je m'en suis acquitte. — Yotre frere s'est-il acquitte de la commission que je lui ai donnee ? — II s'en est acquitte. — Youdriez-vous me faire une commission ? — Je vous ai tant d'obligations que je m'ac- quitterai toujours de vos commissions quand il vous plaira de m'en donner. — Youlez-vous demander au marchand s'il peut me donner le cheval au prix que je lui ai ofTert ? — Je suis silr qu'il se contenterait, si vous vouliez ajouter e^ncore quelques ecus. — Si j'etais sur de cela, j'ajouterais encore quelques ecus. — Bonjjour, mes enfants ! Avez-vous fait votre devoir ? — Yous savez bien que nous le faisons toujours ; il faudrait que nous fussions malades pour ne pas le faire. — Que nous donnez-vous a faire aujourd'hui ? — Je vous donne a etudier la soixante- sixieme lecon, et a faire les themes qui en dependent, c'est-a- dire le 207ieme, le 208ieme, et le 209ieme. — Tacherez-voua de ne pas faire de fautes ? — Nous tacherons de n'en pas faire • — Ce pain vous suffit-il ? — II me suffirait, si je n'avais pas grand' faim. — Quand votre frere s'est-il embarque pour l'Ame- 13 146 EXERCISE CCX. rique ? — II a mis a la voile le trente du mois dernier. — Me promettez-vous de parler a votre frere ? — Je vous le promets vous pouvez y compter. — Je compte sur vous. — Travaillerez- vous mieux pour la prochaine lecon, que vous n'avez travaille pour celle-ci? — Je travaillerai mieux. — Puis-je y compter? — Vous le pouvez. 210. — Deux cent-dixiime Theme, Vous connaissez-vous en drap ? — Je m'y connais. — Voulez- vous m'en acheter quelques aunes ? — Si vous voulez me don- ner l'argent, je vous en acheterai. — Vous m'obligerez. — Cet homme se connait-il en drap ? — II ne s'y connait pas beaucoup. — Comment vous y prenez-vous pour faire cela? — Je m'y prends ainsi. — Voulez-vous me montrer comment vous vous y prenez? — Je le veux bien. — Que me faut-il faire pour ma lecon de demain ? — Vous mettrez vos themes au net, vous en ferez trois autres, et vous etudierez la lecon suivante. — Comment vous y prenez-vous pour vous procurer des marchandises sans argent? — J'achete a credit. — Comment votre sceur s'y prend- elle pour apprendre le francais sans dictionnaire ? — Elle s'y prend de cette maniere. — Elle s'y prend tres-adroitement. Mais Monsieur votre frere comment s'y prend-il ? — II s'y prend tres-maladroitement : il lit et cherche les mots dans le diction- naire. — II peut apprendre vingt ans de cette maniere sans savoir faire une seule phrase. — Pourquoi Mademoiselle votre soeur baisse-t-elle les yeux ? — Elle les baisse parce qu'elie a honte de n'avoir pas fait son devoir. — Dejeunerons-nous au- jourd'hui dans le jardin ? — Le temps est si beau, qu'il faut en profiter. — Comment trouvez-vous ce cafe ? — Je le trouve ex- cellent. — Pourquoi vous baissez-vous ? — Je me baisse pour ramasser le mouchoir que j'ai laisse tomber. — Pourquoi Mes- demoiselles vos scaurs se cachent-elles ? — Elles ne se cache- raient pas si elles ne craignaient pas d'etre vues. — De qui ont-elles peur? — Elles ont peur de leur institutrice, qui les a grondees hler, parce qu'elles n'avaient pas fait leur devoir. EXERCISES CCXI, CCXII. 14" 21 1. — Deux cent-onzi&me Theme. Avez-vous deja vu mon fils ? — Je ne l'ai pas encore vu ; comment se porte-t-il ? — II se porte tres-bien ; vous ne pourrez pas le reconnaitre, car il a beaucoup grandi en peu de temps. — Pourquoi cet homme ne donne-t-il rien aux pauvres ? — II est trop avare ; il ne veut pas ouvrir sa bourse, de peur de perdre son argent. — Quel temps fait-il ? — II fait tres-ehaud ; il y a long-temps que nous n'avons eu de pluie. Je crois que nous aurons un orage. — Cela se peut bien. — Le vent s'eleve, il tonne deja; l'entendez vous? — Oui, je l'entends, mais l'orage est encore bien loin. — Pas si loin que vous pensez ; voyez comme il fait des eclairs. — Mon Dieu ! quelle averse ! Si nous entrons quelque part, nous serons a l'abri de 1'orage. — Entrons done dans cette chaumiere ; nous y serons a l'abri du vent et de la pluie. — Ou irons-nous a present? Quel chemin prendrons-nous ? — Le plus court sera le meilleur. — II fait trop de soleil, et je suis encore tres-fatigue ; asseyons-nous a l'om- bre de cet arbre. Quel est l'bomme qui est assis sous l'arbre ? — Je ne le connais pas. II parait qu'il veut etre seul ; cai quand nous voulons nous approcher de lui, il fait semblant de dormir. — II est comme Mademoiselle votre sceur : elle entend fort bien le francais ; mais quand je commence a lui parler, elle fait semblant de ne pas me comprendre. — Vous m'avez promis de parler au capitaine ; pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? — Je ne l'ai pas encore vu, mais des que je le verrai, je lui parlerai. 212. — Deux cent-douzi&me TMme. Que f ites-vous quand vous eutes fini votre lettre ? — J'allai chez mon frere, qui me conduisit au theatre, ou j'eus le plaisir de trouver un de mes amis que je n'avais pas vu depuis dix ans. — Que fis-tu apres t'etre leve ce matin? — Quand j'eus lu la lettre du comte polonais, je sortis pour voir le theatre du prince que je n'avais pas encore vu. — Monsieur votre pere que fit-il quand il eut dejeune ? — II se rasa et sortit. — Que fit votre ami apres avoir ete se promener? — II alia chez le baron. — Le 148 EXERCISE CCXIII. baron eoupa-t-il la viande apres avoir coupe le pain ? — II coupa le pain apres avoir coupe la viande. — Quand partez-vous ? — Je ne pars que demain ; car avant de partir je veux voir encore line fois mes bons amis. — Que firent vos enfants quand ils eu- rent dejeune ? — Ils allerent faire un tour de promenade avec leur cher precepteur. — Ou votre oncle alls-t-il apres s'etre chauffe ? — II n'alla nulle part. Apres s'etre chauffe, il se de- shabilla et se coucha. — A quelle heure se leva-t-il? — II se leva au lever du soleil. — L'eveillates-vous ? — Je n'eus pas be- soin de l'eveiller, car il s'etait leve avant moi. — Que fit votre cousin quand il apprit la mort de son meilleur ami?— II fut + res-afflige, et se coucha sans dire un mot. — Vous rasates- .*ous avant de dejeuner? — Je me rasai quand j'eus dejeune. — Vous couchates-vous quand vous eutes soupe ? — Quand j'eus soupe, j'ecrivis mes lettres, et quand je les eus ecrites, je me couchai. — De quoi etes-vous afflige ? — Je suis afflige de cet accident. — Etes-vous afflige de la mort de votre parent ? — J'en suis tres- afflige. — Quand votre parent mourut-il ? — II mourut le mois dernier. — De qui vous plaignez-vous ? — Je me plains de votre garcon. — Pourquoi vous plaignez-vous de lui ? — Parce qu'il a tue le joli chien que j'avais recu d'un de mes amis. — De quoi votre oncle s'est-il plaint ? — II s'est plaint de ce que vous avez fait. — S'est-il plaint de la lettre que je lui ecrivis avant-hier ?— II s'en est plaint. 213» — Deux cent-treizitme TMme. Pourquoi n'etes-vous pas reste plus long-temps en Hollande ? — Lorsque j'y etais il y faisait cher vivre, et je n'avais pas assez d'argent pour y rester plus long-temps. — Quel temps faisait-il, lorsque vous etiez sur le chemin de Vienne ? — II faisait tres-mauvais temps ; car il faisait de l'orage et de la neige, et il pleuvait a verse. — Ou avez-vous ete depuis que je ne vous ai vu ? — Nous sejournames long-temps au bord de la mer, jusqu'a l'arrivee d'un vaisseau qui nous amena en France. — Voulez-vous continuer votre narration ? — A peine fumes- nous arrives en France, qu'on nous conduisit au roi, qui nous recut tres-bien, et nou? renvoya dans notre pays. — Un paysan EXERCISE CCX1V. 149 ayant vu que les vieiJlards se servaient de lunettes pour lire, alia chez un opticien et en demanda. Le paysan prit alors un livre, et l'ayant ouvert, il dit que les lunettes n'etaient pas bonnes. ' L'opticien lui en mit une autre paire des meilleures qu'il put trouver dans sa boutique, mais le paysan ne pouvant toujours pas lire, le marchand lui dit : " Mon ami, peut-etre ne savez-vous pas lire du tout?" " Si je savais lire," dit le pay- san, " je n'aurais pas besoin de vos lunettes." — Henri IV., ren- contrant un jour dans son palais un homme qui lui etait incon- nu, lui demanda a qui il appartenait : " Je m'appartiens a moi- meme," repliqua cet homme. " Mon ami," dit le roi, " vous avez un sot maitre." — rRacontez-nous ce qui vous est arrive Pautre jour. — Tres-volontiers, mais sous la condition que vous m'ecouterez sans m'interrompre. — Nous ne vous interromprons pas, vous pouvez en etre sur. — Etant dernierement au theatre, je vis representor le Tableau parlant et la Femme pleurante. Cette derniere piece n'etant pas trop amusante pour moi, j'allai au concert, ou la musique me causa une violente migraine. Alors je quittai le concert, en le maudissant, et j'allai droit a Thopital des fous, pour voir mon cousin. En entrant dans l'hopital de mon cousin, je fus saisi d'horreur en voyant plusi- eurs fous qui s'approcherent de moi en sautant et en hurlant. — Que f ites-vous alors 1 — J'en fis autant, et ils se mirent a rire en se retirant. 214.- — Deux cent-quatorzikme Tfame. Qu'avez-vous ? Pourquoi avez-vous Pair si melancolique 1 — Je n'aurais pas Fair si melancolique, si je n'avais pas un sujet de tristesse. Je viens d'apprendre qu'un de mes meilleurs amis s'est brule la cervelle d'un coup de pistolet, et qu'une des meilleures amies de ma femme s'est noyee. — On s'est-elle noyee ? — Elle s'est noyee dans la riviere qui est derriere sa maison. Hier a quatre heures du matin elle se leva sans dire un mot a per- sonne, sauta par la fenetre qui donne sur le jardin, et se jeta dans la riviere ou elle s'est noyee. — J'ai grande envie de me baigner aujourd'hui. — Ou voulez-vous vous baigner ? — Dans la riviere. — N'avez-vous pas peur de vous noyer? — Oh, non ! je 13* 150 exe:icise ccxv. sais nager. — Qui vous Fa appris ? — L'ete dernier j'ai pris quel ques lecons a Fecole de natation. Quand eutes-vous fmi votre devoir T — Je Favais fini quand vous entrates. — Ceux qui avaient le plus contribue a son eleva- tion sur le trone de ses ancetres, furent ceux qui travaillerent avec le plus d'acharnement a Fen precipiter. — Des que Cesar eut passe le Rubicon, il n'eut plus a deliberer : il dut vaincre ou mourir. — Un empereur, irrite contre un astrok>gue, lui de- manda : " Miserable, de quel genre de mort crois-tu que tu mourras ?" "Je mourrai de la fievre," repartit Fastrologue. " Tu nuns," dit Fempereur, " tu mourras sur le champ de mort violente." Comme on allait le saisir, il dit a Fempereur : " Seigneur, ordonnez qu'on me tate le pouls et Fon trouvera que j'ai la fievre." Cette saillie lui sauva la vie. 215. — Deux cent-quinzidme Tlikme. Apercevez-vous cette maison la-bas ? — Je l'apercois ; quelle maison est-ce 1 — C'est une auberge ; si vous voulez, nous y ©ntrerons pour boire un verre de vin, car j'ai bien soif. — Yous avez toujours soif quand vous voyez une auberge. — Si nous y entrons je boirai a votre sante. — Plutot que d'entrer dans une aube/ge, je ne boirai pas. — Quand me paierez-vous ce que vous me devez ? — Quand j'aurai de Fargent ; il est inutile de m'en demander aujourd'hui, car vous savez fort bien qu'il n'y a rien a avoir de celui qui n'a rien. — Quand pensez-vous avoir de Fargent 1 — Je pense en avoir Fannee prochaine. — Voulez- vou« faire ce que je vous dirai ? — Je veux le faire, si ce n'est pas trop difficile. — Pourquoi riez-vous de moi ? — Je ne ris pas de vous, mais de votre habit. — Ne ressemble-t-il pas au votre ? — II ne lui ressemble pas, car le mien est court, et le votre est trop long, le mien est noir et le votre est vert. — Pourquoi fre- quentez-\ous cet homme ? — Je ne le frequenterais pas s'il ne m'avait pas rendu de grands services. Ne vous y fiez pas, car si vous ne vous tenez pas sur vos gardes, il vous trompera. — Pourquoi travaillez-vous tant? — Je travaille pour etre un jour utile a mon pays. — Etant encore petit, je dis un jour a raon pere : " Je n'entends pas le commerce et je ne sais pas EXERCISE CCXVI. 151 vendie ; permettez-moi de jouer." Mon pere me repondit en souriant: " C'est en marchandant que Ton apprend a mar- chander, et en vendant qu'on apprend a vendre."^ " Mais, mon cher pere," repliquai-je : " en jouant on apprend aussi a jouer." " Vous avez raison," me dit-il ; " mais il faut apprendre aupa- ravant ce qui est necessaire et utile." — Ne jugez point, vous qui ne voulez pas etre juges ! Pourquoi apercevez-vous une paille dans Toeil de votre frere, vous qui n'apercevez pas la poutre qui est dans votre ceil ?— Copieriez-vous vos themes, si je copiais les miens ? — Je les copierais si vous cop iez les votres. — Votre soeur aurait-elle transcrit sa lettre, si j'avais transcrit la mienne ? — Elle l'aurait transcrite. — Serait-elle par- tie, si j'etais parti ? — Je ne puis vous dire ce qu'elle aurait fait si vous etiez parti. 216. — Deux cent-seizi£me Th£me. Ayez patience, mon cher ami, et ne soyez pas triste, car la tristesse ne change rien, et l'impatience empire le mal. N'ayez pas peur de vos creanciers ; soyez stir qu'ils ne vous feront pas de mal. lis attendront, si vous ne pouvez pas encore les payer. — Quand me paierez-vous ce que vous me devez 1 — Aussitot que j'aurai de l'argent,je paierai tout ce que vous avez avance pour moi. Je ne l'ai pas oublie. car j'y pense tous les jours. Je suis votre debiteur et je ne le nierai jamais. — Quel bel encrier vous avez la ! pretez-le-moi, je vous prie. — Que voulez-vous en faire ? — Je veux le montrer a ma scaur. — Prenez- le, mais ayez-en soin, et ne le cassez pas. — Ne craignez rien. — Que desirez-vous de mon frere ? — Je veux lui emprunter de 1 argent. — Empruntez-en a un autre. — S'il ne veut pas m'en preter, j'en emprunterai a un autre. — Vous ferez bien. — Ne souhaitez pas ce que vous ne pouvez pas avoir, mais contentez- vous de ce que la providence vous a donne, et considerez qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont pas ce que vous avez. — La v'.e etant courte, tachons de nous la rendre aussi agreable qu'il est possible. Mais considerons aussi que Tabus des plaisirs la rend amere. — Avez-vous fait vos themes ? — Je n'ai pas pu le j faire, parce que mon frere n'etait pas a la maison. — II ne faut 152 exercisi; ccxvu. pas faire faire yos themes par votre frere, mais il faut les faire vous-meme. — Que laites-vous la? — Je lis le livre que vous m'avez prete. — Vou* avez tort de le lire toujours. — Que dois- je faire ? — Dessinez ce paysage, et quand vous l'aurez dessine vous declinerez des substantifs avec des adjectifs. 2 IT. — Deux cent-aix~septieme Theme. Que faut-il faire pour etre heureux? — Aimez et pratiquez toujours la vertu, et vous serez heureux dans cette-vie et dans L'autre. — Puisque nous voulons etre heureux, faisons du bien aux pauvres, et ayons compassion des malheureux ; obeissons a nos maitres et ne leur donnons jamais de chagrin ; consolons les infortunes, aimons notre prochain comme nous-memes, et ne haissons pas ceux qui nous ont offenses ; en un mot, rem- plissons toujours notre devoir, et Dieu aura soin du reste. — Mon fils, pour etre aime, il faut etre laborieux et sage. On t'accuse d'avoir ete paresseux et negligent dans tes affaires. Tu sais pourtant que ton frere a ete puni pour avoir ete me- diant. Etant l'autre jour a la ville, je recus de ton instituteur une lettre, dans laquelle il se plaignait fort de toi. Ne pleure pas ; va maintenant dans ta chambre, apprends ta lecon, et sois sage ; autrement tu n'auras rien a diner. — Je serai si sage, mon cher pere, que vous serez certainement content de moi. — Le petit garcon a-t-il tenu parole ? — Pas tout-a-fait ; car apres avoir dit cela, il alia dans sa chambre, prit ses livres, se mit a une table et s'endormit. — " C'est un fort bon garcon, quand il dort," dit son pere, en le voyant quelque temps apres. Bon jour, Mademoiselle. — Ah ! vous voila enfin ; je vous ai attendue avec impatience. — Vous me pardonnerez, ma chere, je n'ai pas pu venir plus tot. — Asseyez-vous, s'il vous plait. — Comment se porte Madame votre mere 1 — Elle se porte mieux aujourd'hui qu'elle ne se portait hier. — J'en suis bien aise. — Avez-vous ete au bal hier? — J'y ai ete. — Vous etes-vous beau- coup divertie ? — Passablement. — A quelle heure etes-vous re- tournee chez vous ? — A onze heures et un quart. EXERCISES CCXVII1 CCXIX. 153 218» — Deux cent-dix-huitiime Theme. Y a-t-il long-temps que vous apprenez ie francais ? — Non, Monsieur, je ne l'aj prends que depuis six mois. — Est-il possi- ble ! vous parlez assez bien pour si peu de temps. — Vous plaisantez; je n'en sais pas encore beaucoup. — En verite, vous parlez deja bien. — Je crois que vous me flattez un peu. — Pa? du tout, vous parlez comme il faut. — Pour parler comme il faut, il faut en s avoir plus que je n'en sais. — Vous en savez assez pour vous faire comprendre. — Je fais encore beauccup de fautes. — Cela ne fait rien, il ne faut pas etre timide , d'ail- leurs vous n'avez pas fait de fautes dans tout ce que vous venez de dire. — Je suis encore timide, parce que j'ai peur qu'on ne se moque de moi. — II faudrait etre bien impoli pour se moquer de vous. Qui serait assez impoli pour se moquer de vous ? Ne savez-vous pas le proverbe? — Quel proverbe?- — Celui qui veut bien parler, doit commencer par mal parler. Comprenez-vous tout ce que je vous dis ? — Je l'entends et le comprends fort bien; mais je ne peux pas encore bien m'exprimer en francais, parce que je n'ai pas l'habitude de le parler. — Cela viendra avec le temps. — Je le souhaite de tout mon coeur. Voyez-vous quelquefois mon frere ? — Je le vois quelquefois ; quand je le rencontrai l'autre jour, il se plaignit de vous. " S'il s'etait mieux comporte et s'il avait ete plus econome," disait-il, " il n'aurait pas de dettes, et je n'aurais pas ete fache contre lui." Je le priai d'avoir pitie de vous, en lui disant, que vous n'aviez pas meme assez d'argent pour acheter du pain. " Dites- lui, quand vous le verrez," me repliqua-t-il, "que nonobstant sa mauvaise conduite envers moi, je lui pardonne. Dites-lui aussi," continua-t-il, " qu'on ne se moque pas de ceux a qui Ton 'a des obligations. Ayez la bonte de faire cela et je vous serai fort oblige," ajouta-t-il en s'eloignant. 219. — Deux cent-dix-neuvieme Thime. Voulez-vous prendre une tasse de the ? — Je vous remercie •, je n'aime pas le the. — Aimez-vous le cafe ? — Je l'aime, mais 154 EXERCISE CCXX je viens d'en prendre. — Ne vous ennuyez-\ous pas ici? — Comment pourrais-je m'ennuyer dans cette agreable gociete ? — Quant a moi je m'ennuie toujours. — Si vous faisiez comme moi vous ne vous ennuieriez pas; car j'ecou.e tous ceux qui me disent quelque chose. De cette maniere j'apprends mille choses agreables et je nai pas le temps de m'ennuyer; mais vous ne faites rien de tout cela, voila pourquoi vous vous en- nuyez. — Je ferais tout comme vous, si je n'avais pas sujet d'etre triste. — Avez-vous vu M. Lambert? — Je Fai vu ; il m'a dit que ses soeurs seraient ici dans peu de temps, et il m'a prie de vous le dire. Quand elles seront arrivees vous pourrez leur donner les bagues d'or que vous avez achetees ; elles se flattent que vous leur en ferez present : car elles vous aiment sans vous connaitre personnellement. — Ma soeur vous a-t-elle deja ecrit ? — Elle m'a ecrit ; je vais lui repondre — Faut-il lui dire que vous etes ici ? — Dites-le-lui, mais ne lui dites pas que je Pattends avec impatience. — Pourquoi n'avez-vous pas amene votre soeur ? — Laquelle ? — Celle que vous amenez toujours, la cadette. — Elle ne voulait pas sortir, parce qu'elle a mal aux dents. — J'en suis bien fache, car c'est une fort bonne fille. — Quel age a-t-elle ? — Elle a pres de quinze ans. — Elle est tres- grande pour son age. — Quel age avez-vous ? — J'ai vingt-deux ans. — Est-il possible ! je croyais que vous n'en aviez pas en- core vingt. 220* — Deux cent-vingtiime TMme. Quelle heure est-il? — II est une heure et demie. — Vous dites qu'il est une heure et demie, et a ma montre il n'est que midi et demi. — II va bientot sormer deux heures. — Pardonnez- moi, il n'a pas encore sonne une heure. — Je vous assure qu'il est une heure vingt-cinq minutes, car ma montre va tres-bien. — Mon Dieu ! Que le temps passe vite dans votre societe. — Vous me faites un compliment auquel je ne sais que repondre. — Avez-vous achete votre montre a Paris ? — Je ne l'ai pas achetee, mon oncle m'en a fait present. — Cette femme que vous a-t-elle confie ? — Elle m'a confle un secret d'un grand comte qui est dans un grand embarras a cause du mariage de EXERCISES CCXXI, CCXXII. 155 I'une de ses filles. — Quelqu'un la demande-t-il en mariage ?— Celui qui la demande en mariage est un gentilhomme du voi- sinage. — Est-il riche ? — Non, c'est un pauvre diable qui n'a pas le sou. — Yous dites que vous n'avez pas d'amis parmi vos condisciples, mais n'est-ce pas votre faute 1 Vous avez mal parlc d'eux, et ils ne vous ont pas offense. lis vous ont fait du bien, et neanmoins vous les avez querelles. Croyez-moi celui qui n'a pas d'amis ne merite pas d'en avoir. 221. — Deux cent-vingt et unie^me Th&me. Dialogue entre un tailleur et son garcon. — Charles, avez-vous porte les habits a monsieur le comte de Narissi ? — Oui, Mon- sieur, je les lui ai portes. — Qu'a-t-il dit? — II n'a rien dit, sinon qu'il avait grande envie de me donner des soufllets, parce que je ne les avals pas apportes plus tot. — Que lui repondites- vous ? — Monsieur, lui dis-je, je n'entends point cette plaisan- terie : payez-moi ce que vous me devez ; et si vous ne le faites pas sur le champ, je prendrai d'autres mesures. A peine eus-je dit cela, qu'il porta la main a son epee, et je pris la fuite. 222. — Deux cent-vingt-deuxidme Thime. De quoi vous etonnez-vous ? — Je m'etonne de vous trouver encore au lit. — Si vous saviez combien je suis malade, vous n'en seriez pas etonnee. — Midi est-il deja sonne ? — Oui, Ma- dame, il est deja midi et demi. — Est-il si tard ? est-il possible ? — Ce n'est pas tard, c'est encore de bonne heure .—Votre montre va-t-elk bien 1 — Non, Mademoiselle, elle avance d'un quart d'heure — Et la mienne retarde d'une demi -heure. — Peut-etre s'est-elle arretee ? — En effet, vous avez raison. — Est-elle montee 1 — Elle est montee, et pourtant elle ne va pas. — Entendez-vous ? il sonne une heure. — Alors je vais regler ma montre et m'en aller chez moi. — De grace, restez encore un peu ! — Je ne puis, car nous dinons a une heure precise.— Adieu done, au re voir 156 EXERCISES CCXXIII, CCXXIV. 223* — Deux cent-vingt-troisiime Th£me. Qu'avez-vous, mon cher ami ? Pourquoi avez-vous l'air si melancolique ? — Je n'ai rien. — Auriez-vous par hasard quelque chagrin? — Je n'ai rien, et meme moins que rien, car je n'ai pas le sou, et je dois beaucoup a mes creanciers. Ne suis-je pas tres-malheureux ? — Quand on se porte bien et qu'on a des amis, on n'est pas malheureux. — Oserai-je vous demander un service ? — Que desirez-vous ? — iVyez la bonte de me preter cinquante ecus. — Je vous les preterai de tout mon coeur, mais a condition que vous renoncerez au jeu, et serez plus econome que vous n'avez ete jusqu'ici. — Je vois maintenant que vous etes mon ami, et je vous aime trop pour ne pas suivre votre conseil. Jean! — Que vous plait-il, Monsieur? — Apporte du vin. — A l'instant, Monsieur.— Henri ! — Madame ? — Faites du feu. — La servante en a deja fait. — Apportez-moi du papier, des plumes et de Fencre. Apportez-moi aussi de la poudre ou du papier brouillard, de la cire a cacheter et de la lumiere. Allez dire a ma soeur de ne pas m'attendre ; et soyez de retour a midi pour porter mes lettres a la poste. — Bien, Madame. 224* — Deux cent-vingt-quatri&me Tk&me. Monsieur, oserai-je vous demander ou demeure le comte de B. ? — II demeure pres du chateau, au dela de la riviere. — Pourriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour y aller ? — Suivez le long de la rive, et quand vous serez au bout, prenez une petite rue a droite, qui vous conduira directement a sa maison. C'est une belle maison ; vous la trouverez fa- cilement. — Je vous remercie, Monsieur. — Le comte N., de- meure-t-il ici ? — Oui, Monsieur, donnez-vous la peine d'entrer, s'il vous plait. — Le comte est-il chez lui ? Je desire avoir l'honneur de lui parler. — Oui, Monsieur, il est chez lui ; qui aurai-je l'honneur d'annoncer ? — Je suis de B., et je m'appelle F. Quel est le chemin le plus court pour aller a l'arsenal ? — Suivez cette rue, et quand vous serez au bout, tournez a 1 EXERCISE C^XXV. 157 gauche ; vous trouverez un carrefour que vous traverserez , ensuite vous entrerez dans une rue plus etroite, qui vous menera a une grande place, ou vous verrez un cul-de-sac. — Par lequel je passerai 1 — Non, car il n'y a pas d'issue. Yous le laisserez a droite, et vous passerez sous les arcades qui sont a cote. — Et puis ? — Et puis vous demanderez. — Je vous suis fort oblige. — II n'y a pas de quoi. — Pouvez-vous traduire une lettre anglaise en francais ? — Je le puis. — Qui vous l'a appris ? — Mon maitre de francais m'a mis en etat de le faire. 225, — Deux cent-vingt-cinquihne Thime. Pourquoi Madame votre mere s'inquiete-t-elle 1 — Elle s r m- quiete de ne pas recevoir de nouvelles de son tils qui est a l'armee. — Elle n'a pas besoin de s'inquieter de lui, car toutes ies fois qu'il s'attire de mauvaises affaires, il sait s'en tirer. L'ete dernier, quand nous etions ensemble a la chasse, la nuit nous surprit a dix lieues au moins de notre maisori de cam- pagne. — Eh bien, ou passates-vous la nuit? — J'etais d'abord tres-inquiet, mais votre frere pas le moins du monde ; au con- traire, il me tranquillisait, de sorte que je perdis mon inquie- tude. Nous trouvames enfin une cabane de paysan, ou nous passames la nuit. La j'eus occasion de voir combien votre frere est habile. Quelques bancs et une botte de paiile lui servirent a faire un lit commode ; une bouteille lui servit de chandelier, nos gibecieres nous servirent d'oreillers et nos cravates de bonnets de nuit. Quand nous nous eveillames le matin, nous etions aussi frais et bien portants, que si nous avions dormi sur le duvet et sur la soie. — Un candidat deman- dait au roi de Prusse un emploi. Ce prince lui demanda ou il etait ne. mt Je suis ne a Berlin," repondit-il. " Allez-vous- en," dit le moiiarque, " tous les Berlinois ne sont bons a rien." " Je demmde pardon a votre majeste," repliqua le candidat, H il y en a de bons, et j'en connais deux." " Qui sont ces deux T demanda le roi. " Le premier," repliqua le candidat " c'est votre majeste, et le second c'est moi." Le roi ne put s'erapecher de rire de cette reponse, et accorda la demande. 14 158 EXERCISES CCXXVI, CCXXVII. 226. — Deux cent-vingt-sixieme Theme. Un voleur etant entre un jour dans une pension, vola trois manteaux. En sortant il fut rencontre par un pensionnaire qui avait un beau manteau galonne. En voyant tant de manteaux, il demanda a cet horame ou il les avait pris. Le voleur repondit froidement qu'ils appartenaient a trois messieurs de la maison qui les lui avaient donnes a degraisser. " Degraissez done aussi le mien, car il en a grand besoin," dit le pensionnaire ; " mais," ajouta-t-il, " il faut me le rendre a trois heures." " Je n'y manquerai pas, Monsieur," repondit le voleur, en em- portant les quatre manteaux qu'il n'a pas encore rapportes. — Vous chantez, Messieurs, mais il ne s'agit pas de chanter ; vous devriez vous taire et ecouter ce qu'dn vous dit. — Nous sommes embarrasses. — Quel est votre embarras ? — Je vais vous le dire : il s'agit de savoir comment nous passerons notre temps agreablement. — Faites une partie de billard ou une par- tie d'echecs. — Nous nous sommes propose d'aller a une partie de chasse ; etes-vous des notres 1 — Je ne puis, car je n'ai pas encore fait mon devoir, et si je le neglige, mon maitre me grondera. — Chacun a son gre ; si vous aimez rnieux rester a la maison que d'aller a la chasse, nous ne saurions vous en empecher. — Monsieur B. vient-il avec nous? — Peut-etre. — Je n'aimerais pas a aller avec lui, car il est trop bavard. A cela pres il est honnete homme. Qu'avez-vous ? vous avez Fair fache. — J'ai lieu d'etre fache. car il n'y a pas moyen de se procurer de l'argent a present. — Avez-vous ete chez Monsieur A. ? — J'ai ete chez lui, mais il n'y a pas moyen de lui en emprunter. Je me doutais bien qu'il ne m'en preterait pas, voila pourquoi je n'ai pas voulu lui en demander ; et si vous ne m'aviez pas dit de le faire, je no me serais pas expose a un refus. 227* — Deux cent-vingt'septiime Thime Je me doutais bien que vous aunez soif et que Mademoiselle rotre soeur aurait faim ; voila pourquoi je vous ai amenes ici. EXERCISE CCXXV1II. 159 — Je suis fache pourtant de ne pas voir Madams voire mere.— Pourquoi ne prenez-vous pas votre cafe 1 — Si je n'avais pas sommeil, je le prendrais. — Tantot vous avez sommeil, tantot froid, tantot chaud, et tantot quelque autre chose. Je crois que vous pensez trop au malheur qui est arrive a votre amie. — Si je n'y pensais pas, qui y penserait 1 — A qui Monsieur votre frere pense-t-il ? — II pense a moi ; car nous pensons toujours Tun a l'autre, quand nous ne sommes pas ensemble. J'ai vu aujourd'hui six joueurs qui gagnaient tous en meme tunps. — Cela ne se peut ; car un joueur ne peut gagner que lorsqu'un autre perd. — Vous auriez raison si je parlais de joueurs de cartes ou de billard ; mais je parle de joueurs de flute et de violon. — Faites-vous quelquefois de la musique ? — Tres-souvent, car je l'aime beaucoup. — De quel instrument jouez-vous 1 — Je joue du violon et ma SGeur joue du clavecin. Mon frere qui joue de la basse nous accompagne, et Mademoi- selle Stolz nous applaudit quelquefois. — Ne joue-t-elle pas iussi de quelque instrument de musique ? — Elle joue de la narpe, mais elle est trop Here pour faire de la musique avec nous. — Une ville assez pauvre fit une depense considerable en fetes et en illuminations a l'occasion du passage de son prince. Celui-ci en parut lui-meme etonne. " Elle n'a fait," dit un courtisan, " que ce qu'elle devait." " Cela est vrai," reprit un autre, " mais elle doit tout ce qu'elle a fait." 228* — Deux cent-vingt-huitieme Theme, Avez-vous fait votre composition franc aise ? — Je l'ai faite. — Yotre instituteur en a-t-il ete content ? — II ne l'a pas ete. J'ai beau faire de mon mieux, je ne puis rien faire a son gre. — Vous avez beau dire, personne ne vous croira. — Pouvez-vous, sans vous gener, me preter cinq cents francs ? — Comme vous en avez toujours bien use avec moi, j'en userai de meme avec vous : je vous preterai l'argent qu'il vous faut, mais a condition que vous me le rendrez la semaine prochaine. — Vous pouvez y compter. — Comment mon fils s'est-il comporte envers vous 1 — II s'est bien comporte envers moi, car il se comporte bien envers tout ]e monde. Son pere lui disait souvent : " La con 160 EXERCISE CCXXIX. duite des autres n'est qu'un echo de la notre. Si nous nout comportons bien envers eux, ils se comporteront bien aussi envers nous ; mais si nous en usons mal avec eux, nous ne devons pas attendre mieux de leur part." — Puis-je voir Mes- sieurs vos freres ? — Yous les verrez demain. Comme ils ne font que d'arriver d'un long voyage, il leur tarde de dormir, car ils sont tres -fatigues. — Ma soeur quV -elle dit? — Elle a dit qu'il lui tardait de diner parce qu'elle avait grand' faim. — Etes-vous bien a votre pension ? — J'y suis tres-bien. — Avez- vous fait part a Monsieur votre frere de ce que je vous ai dit? — Comme il etait tres-fatigue, il lui tardait de dormir, de sorte que j'ai remis a demain a lui en fairespart. 229* — Deux cent-vingt-net vieme Thime. J'ai l'honneur de vous souhaiter le bonjour. — Comment vous portez-vous ? — Tres-bien, a vous rendre mes devoirs. — Et comment se porte-t-on chez vous ? — Assez bien, Dieu merci. — Ma soeur a ete un peu indisposee, mais elle est retablie ; elle m'a charge de bien des compliments pour vous. — Je suis charme d'apprendre qu'elle se porte bien. Quant a vous, vous etes la sante meme ; vous avez la meilleure mine du monde. — Je n'ai pas le temps d'etre malade ; mes affaires ne me le permettraient pas. — Donnez-vous la peine de vous asseoir ; voici une chaise. — Je ne veux pas vous distraire de vos occu- pations ; je sais que le temps est precieux a un negociant. — Je n'ai rien de presse a faire maintenant ; mon courrier est deja expedie. — Je ne m'arreterai pas davantage. J'ai voulu seule- ment, en passant par ici, m'informer de votre sante. — Vous me faites beaucoup d'honneur. — II fait bien beau temps aujour- d'hui. — Si vous le permettez, j'aurai le plaisir de vous revoir cette apres-dinee, et si vous avez le temps, nous irons faire un p^tit tour ensemble. — Avec le plus grand plaisir. — Dans ce cas je vous attendrai. — Je viendrai vous prendre vers les sept heures. — Adieu done, au revoir. — J'ai l'honneur de vouj saluer. - EXERCISES CCXXX, CCXXXI. 161 230. — Deux cent-trenti£me Theme. La perte du temps est une perte irreparable. — On ne peut plus recouvrer une seule minute pour tout l'or du monde. II est done de la derniere importance de bien employer le temps qui ne consiste qu'en minutes, dont il faut tirer parti. On n'a que le present ; le passe n'est plus rien et l'avenir est incei- tain. — Une infinite d'hommes se ruinent a force de vouloir se faire du bien. Si la plupart des hommes savaient se contenter de ce qu'ils ont, ils seraient heureux ; mais leur avidite les rend assez souvent malheureux. Pour etre heureux, il faut oublier le passe, ne pas s'inquieter de l'avenir, et jouir du pre- sent. — J'etais fort triste lorsque mon cousin vint chez moi. " Qu'avez-vous ?" me demanda-t-il. " Ah ! mon cher cousin," lui repondis-je, " en perdant cet argent, j'ai tout perdu." " Ne vous inquietez pas," me dit-il, " car j'ai trouve votre argent." 231* — Deux cent-trente et unieme Theme. Pourquoi avez-vous joue un tour a cet homme 1 — Parce qu'il trouve toujours a redire a tout ce qu'il voit. — Qu'est-ce que cela veut dire, Monsieur 1 — Cela veut dire que je n'aime pas a faire des affaires avec vous, parce que vous y regardez de trop pres. — Je voudrais bien savoir pourquoi votre frere n'a pas fait son devoir. — II etait trop difficile. II a veille toute la nuit et n'a pas pu le faire, parce que ce devoir etait hors de sa portee. — Aussitot que M. Flausen me voit, il commence a par- ler anglais pour s'exercer, et me comble d'honnetetes, de sorte que souvent je ne sais que lui repondre. Ses freres en font autant: cependant ils ne laissent pas d'etre de fort bonne gens ; non seulement ils sont riches et aimables ; mais ils sont aussi genereux et bienfaisants. Ils m'aiment sincerement ; e'est pourquoi je les aime aussi, et par consequent je ne dirai jamais rien a leur desavantage. Je les aimerais encore davantage, s'ils ne faisaient pas tant de ceremonies ; mais chacun a ses defauts, et le mien, e'est de trop parler de leurs ceremonies. 14* 162 EXERCISES CCXXXII, CCXXXIII 232* — Deux cent-trente-deuxitme The* me. Les ennemis se sont-ils rendus ? — lis ne se sont pas rendus, car ils ne preferaient pas la vie a la mort ; ils n'avaient ni pain, ni viande, ni eau, ni amies, ni argent, et nonobstant ils ont mieux aime mourir que de se rendre. — Pourquoi etes-vous si triste ? — Vous ne savez pas ce qui m'inquiete, ma chere amie. — Dites-le-moi ; car je vous assure que je partage vos peines aussi bien que vos plaisirs. — Je suis sure que vous prenez part a mes peines, mais je ne puis vous dire en ce moment ce qui m'inquiete. Je vous le dirai cependant a l'occasion. Parlons d'autre chose (changeons de discours) malntenant. Que pen- sez-vous de l'homme qui nous parla hier au concert 1 — C'est un homme de beaucoup d'esprit, et il n'est pas du tout infatue de son merite. Mais pourquoi me demandez-vous cela? — Pour parler de quelque chose. — On dit : Contentement passe richesse ; soyons done toujours contents. Partageons ce que nous avons et demeurons toute notre vie amis inseparables. Vous serez toujours le bienvenu chez moi, et j'espere l'etre aussi chez vous. Si je vous voyais heureux je le serais aussi, et nous serions plus contents que les plus grands princes, qui ne le sont pas toujours. Nous serons heureux quand nous serons parfaitement contents de ce que nous avons ; et si nous faisons bien notre devoir, le bon Dieu aura soin du reste. Le passe n'etant plus rien, ne nous inquietons pas de Paveuir, et jouissons du present. 233* — Deux cent-trente-troisieme Theme, Regardez, Mesdames, ces belles fleurs au teint si frais et si eclatant ; elles ne boivent que de Feau. Le lis blanc a la couleur de l'innocence; la violette marque la douceur; on peut la voir dans les yeux de Louise. La germandree a la couleur du ciel, notre demeure future, et la rose, la reine des fleurs, est rembleme de la beaute et de la joie. On voit tout cela per- sonnifie, en voyant la belle Amelie. Que la verdure fraiche est belle y Elle fait du bien a nos yeux, et elle a la couleur de EXERCISE CCXXXIV. 163 l'esperarice, notre amie la plus fidele, qui ne nous quitte ja- mais, pas meme a la mort. — Encore un mot. mon cher ami. — Que vous plait-il 1 — J'ai oublie de vous prier de faire mes compliments a Madame votre mere. Dites-lui, s'il vous plait, que je regrette de ne m'etre pas trouve a la maison, lorsque dernierement elle m'honora de sa visite. — Je vous remercie de sa part, je n'y manquerai pas. — Adieu done. 234. — Deux cent-trente-quatridme Thime. Mademoiselle votre soeur est-elle sortie aujourd'nui ? — Elle est sortie pour faire quelques emplettes. — Qu'a-t-elle achete I — Elle s'est achete une robe de soie, un chapeau de velours, et un voile de dentelle. — Qu'avez-vous fait de mon pot d'ar- gent ? — II est sur la table de cuisine avec la bouteille a l'huile, le pot au lait, le pot a l'eau, le pot a moutarde et le mouiin a cafe. — Demandez-vous une bouteille a vin ? — Non, je demande une bouteille de vin et non pas une bouteille a vin.— Si vous vou- lez avoir la bonte de me donner la clef de la cave au vin, j'irai en chercher une. — Cet homrae qu'exige-t-il de moi? — II n'exi- s rien ; mais il acceptera ce que vous lui donnerez, car il manque de tout. — Je vous dirai que je ne l'aime pas, car sa conduite fait naitre des soupcons dans mon esprit. II outre tout ce qu'il dit et tout ce qu'il fait. — Yous avez tort d'en avoir si mauvaise opinion, car il vous a tenu lieu de pere. — Je sais ce que je dis. II m'a trompe en petit et en grand, et toutes les fois qu'il vient me voir, il me demande quelque chose. C'est ainsi qu'il m'a demande tour a tour tout ce que j'avais : mon fusil de chasse, ma ligne a pecher, ma roontre a repetition et mes chandeliers d'or. — Ne vous abandonnez pas tant a la dou- leur, sinon vous me ferez fondre en larmes. Democrite et Heraclite etaient deux philosophes d'un carac- tere bien different : le premier riait des folies des hommes, et l'autre en pleurait. — lis avaient raison tous deux, car les folies des hommes meritent qu'on en rie et qu'on en pleure. 164 EXERCISES CCXXXV, CCXXXVI. 235* — Deux cent-trente-cinquieme Thfrme. Avez-vous vu Mademoiselle votre niece 1 — Oui, c'est una tres-bonne fille qui ecrit bien et qui parle encore mieux le francais : c'est pourquoi elle est aimee et honoree de tout le monde. — Et son frere, que fait-il ? — Ne me parlez pas de lui, (ne m'en parlez pas ;) c'est un mediant garcon, qui ecrit tou- jours mal et qui parle encore plus mal le francais : aussi n'est- il aime de peisonne. II aime beaucoup les bons morceaux ; mais les livres, il ne les aime pas. Quelquefois il se met au lit en piein jour, et se dit malade ; mais, quand on se met a table, il est ordinairement retabli. II doit etudier la medecine, mais il n'en a aucune envie. II parle presque toujours de ses chiens qu'il aime passionnement. Son pere en est extreme- ment fache. Le jeune imbecile dit dernierement a sa soeur : " Je me ferai enroler, aussitot que la paix sera publiee." Mon cher pere et ma chere mere dinerent bier avec quel- ques amis au roi d'Espagne. — Pourquoi parlez-vous toujours anglais et jamais francais? — Parce que je suis trop timide. — Yous plaisantez ; est-ce qu'un Anglais est jamais timide 1 — J'ai grand appetit: donnez-moi quelque chose de bon a manger. — Avez-vous de l'argent 1 — Non, Monsieur. — Alors je n'ai rien a manger pour vous. — Ne me donnez-vous pas a credit? j'engage mon bonneur. — C'est trop peu. — Comment, Monsieur! 236* — Deux cent-trente-sixieme Theme. Voulez-vous me raconter quelque chose ? — Que voulez-vou& que je vous raconte ? — Une petite anecdote, si vous voulez. — "Un petit garcon demandait un jour a table de la viande ; son pere lui dit qu'il n'etait pas honnete d'en demander, et qu'il devait attendre qu'on lui en donnat. Le pauvre petit garcon, voyant que tout le monde mangeait et qu'on ne lui donnait rien, dit a son pere : ' Mon cher pere, donnez-moi, s'il vous plait, un peu de sel." " Qu'en veux-tu faire ?" demanda le pere. u C'est pour le manger avec la viande que vous me donnerez," repliqua Tenfant. Tout le monde admira l'esprit du petit gar- EXERCISE ccxxxvir. 165 con, et son pere, s apercevant qu'il n'avait rien, lui donna de la viande, sans qu'il en demandat. — Qui etait ce petit garcon, qui demanda de la viande a table ? — C'etait le fils d'un de mes amis. — Pourquoi demanda-t-il de la viande? — II en demanda parce qu'il avait bon appetit. — Pourquoi son pere ne lui en donna-t-il pas de suite ? — Parce qu'il l'avait oublie. — Le petit garcon eut-il tort d'en demander 1 — II eut tort, car il aurait du attendre. — Pourquoi demanda-t-il du sel a sor pere ? — II de- manda du sel, pour que son pere s'apercut qu'il n'avait pas de viande ; et qu'il lui en donnat. Youlez-vous que je vous raconte une autre anecdote 1 — Vous m'obligerez beaucoup. — Un homme faisant des emplettes chez un marcband, lui disait : " Vous me surfaites trop ; vous ne devriez pas me vendre aussi cher qu'a un autre, puisque je suis des amis de la maison." Le marcband repliqua : " Mon- sieur, il faut que nous gagnions quelque chose avec nos amis, car nos ennemis ne viendront jamais chez nous." 237. — Deux cent-trente-septieme Theme. Un jeune prince, age de sept ans, etait admire de tout le monde a cause de son esprit ; se trouvant un jour en societe d'un vieil officier, celui-ci observa, en parlant du jeune prince, que quand les enfants avaient tant d'esprit dans les premieres annees, ils en ont ordinairement fort peu quand ils sont avances en age. " En ce cas," dit le jeune prince, qui l'avait entendu, " il faut que vous a)^ez eu infiniment d'esprit dans votre en- fance." Un Anglais, a sa premiere visite en France, rencontra dans les rues de Calais un fort jeune enfant qui parlait le francais couramment et avec elegance. " Mon Dieu ! est-il possible," s'ecria-t-il, " que meme les enfants ici parlent francais avec purete V 9 Recherchons 1'amitie des bons et evitons la societe des me- diants ; car les mauvaises societes corrompent les bonnes mceurs. — Quel temps fait-il aujourd'hui 1 — II neige toujours comme il neigea hier, et selon toute apparence il neigera aussi demain. — Qu'il neige ; je voudrais qu'il neigeat encore phiSj 166 EXERCISE CCXXXVIII. car je me porte toujours tres-bien quand ll fait tres-froid. — E moi, je me porte toujours tres-bien quand il ne fait ni froid in chaud. — II fait trop de vent aujourd'hui, et nous ferions mieux de rester a la maison. — Quelque temps qu'il fasse, il faut que je sorte ; car j'ai promis d'etre chez ma soeur a onze heures et un quart, et il faut que je tienne parole. 238. — Deux cent-trente-huitieme Tkime. M. de Turenne ne voulait jamais rien acheter a credi chez ies marchands, " de peur," disait-il, " qu'ils n'en perdissent une grande partie, s'il arrivait qu'il fut tue." Tous les ou *i'ers qu'il employait dans sa maison, avaient ordre d'apporter leurs memoires, avant qu'il se mit en campagne, et ils etaient payes regulierement. Vous ne serez jamais respecte, a moins que vous n'abandon- ^ez la mauvaise compagnie que vous frequentez. — Vous ne jurrez finir votre travail ce soir, a moins que je ne vous aide. — Je vous expliquerai toutes les difficultes, afin que vous ne vous decouragiez pas dans votre entreprise. — Suppose que vous per- diez vos amis, que deviendriez-vous 1 En cas que vous ayez besoin de mon assistance, appelez-moi, je vous aiderai. — Un homme sage et prudent vit avec economie quand il est jeune, afin qu il jouisse du fruit de son travail, quand il sera vieux. — Portez cet argent a M. N. afin qu'il puisse payer ses dettes. — Youlez-vous me preter cet argent ? — Je ne vous le preterai pas, a moins que vous ne me promettiez de me le rendre le plus tot que vous pourrez. — Le general est-il arrive? — II arriva hier matin au camp, las et harasse, mais tres a propos ; il donna de suite s@s ordres pour engager Taction, quoiqu'il n'eut pas encore toutes ses troupes. — Mesdemoiselles vos soeurs sont- elles heuieuses? — Elles ne le sont pas, quoiqu'elles soient riches, parce qu'elles ne sont pas contentes. Bien qu'elles aient bonne memoire, cela ne suffit pas pour apprendre quel- que langue que ce soit ; il faut qu'elles fassent usage de leur jugement. — Regardez comme cette dame est aimable ; quoi- qu'elle n'ait pas de fortune, je ne Ten aime pas moins. — Vou- lez-vous me preter votre violon ? — Je vous le preterai, pour^v EXERCISE CCXXXIX. 16/ que vous me le rendiez ce soir. — Madame votre mere viendra- t-elle me voir 1 — Elle viendra, pourvu que vous promettiez de la mener au concert. — Je ne cesserai de l'importuner jusqu'a ce qirelle m'ait pardonne. — Dormez-moi ce canif. — Je vous le dormerai, pourvu que vous n'en fassiez pas mauvais usage. — Irez-vous a Londres 1 — J'irai, pourvu que vous m'accompa- gniez ; et je recrirai a Monsieur votre frere, en cas qu'il n'ait pas recu ma lettre. *239» — Deux cent-trente-neuviime TMme. Ou etiez-vous pendant l'affaire ? — J'etais au lit a faire panser mes blessures. Plut a Dieu que j'y eusse ete ! J'aurais \oulu vaincre ou perir. — On evita la bataille de peur que nous ne fussions pris, leurs forces etant superieures aux notres. — A Dieu ne plaise que je blame votre conduite ; mais vos affaires ne seront jamais faites comme il faut, a moins que vous ne les fassiez vous-meme. — Partirez-vous bientot? — Je ne partirai pas, que je n'aie dine. — Pourquoi m'avez-vous dit que mon pere etait arrive, quoique vous sussiez le contraire ? — Vous etes si prompt que, pour peu qu'on vous contrarie, vous vous empor- tez en un instant. Si votre pere n'arrive pas aujourd'hui, et que vous ayez besoin d'argent, je vous en preterai. — Je vous suis fort oblige. — Avez-vous fait votre devoir? — Pas tout-a- fait ; si j'avais eu le temps, et que je n'eusse pas ete si inquiet de l'arrivee de mon pere, je l'aurais fait. — Si vous etudiez et que vous soyez attentif, je vous assure que vous apprendrez la langue francaise en tres-peu de temps. Celui qui veut ensei- gner un art, doit le connaitre a fond ; il faut qu'il n'en donne que des notions precises et bien digerees ; il faut qu'il les fasse entrel une a une dans l'esprit de ses eleves, et surtout qu'il ne surcharge pas leur memoire de regies inutiles et insi- gnifiantes. Mon cher ami, pretez-moi un louis. — En voici deux au lieu d\m. — Que d'obligations je vous ai ! — Je suis toujours bien aise quand je vous vois, et je trouve mon bonheur dans le vo- tre. — Cette maison est-elle a vendre 1 — Voulez-vous l'acheter ? — Pourquoi non 1 — Pourquoi Mademoiselle votre soeur ne parle 168 EXERCISE CCXL. t-elle pas ? — Elle parlerait si elle n'etait pas toujours si dis» traite. — J'aime les jolies anecdotes : elles assaisonnent la conversation et amusent tout le monde. — Je vous prie de m'en raconter quelques-unes. — Voyez, s'il vous plait, page cent- quarante-huit du livre que je vous ai prete, et vous en trouve rez. 240 # — Deux cent-quarantiime Tteme. II faut que vous ayez patience, quoique vous n'en ayez pas envie, car il faut que j'attende aussi jusqu'a ce que je recoive mon argent. En cas que je le recoive aujourd'hui, je vous paierai tout ce que je vous dois. Ne croyez pas que je Paie oublie, car j'y pense tous les jours. Ou croyez-vous peut-etra que je Faie deja recu ? — Je ne crois pas que vous Payez deja recu ; mais je crains que vos autres creanciers ne l'aient deja recu. — Vous voudriez avoir plus de temps pour etudier et vos freres voudraient n'avoir pas besoin d'apprendre. — Plut a Dieu que vous eussiez ce que je vous souhaite, et que j'eusse ce que je desire. Quoique nous n'ayons pas eu ce que nous souhai- tons, nous avons presque toujours ete contents, et Messieurs B. ont presque toujours ete mecontents, quoiqu'ils aient eu tout ce dont un homme raisonnable peut se contenter. — Ne croyez pas, Madame, que j'aie eu votre eventail. — Qui vous dit que je le croie ? — Mon beau-frere voudrait ne pas avoir eu ce qu'il a eu. — Pourquoi ? — II a toujours eu beaucoup de crean- ciers et point d'argent. — Je desire que vous me parliez tou- jours francais, et il faut que vous m'obeissiez, si vous voulez Fapprendre, et que vous ne vouliez pas perdre votre'iemps in- utilement. Je voudrais que vous fussiez plus assidu et plus attentif quand je vous parle. Si je n'etais pas votre ami, et que vous ne fussiez pas le mien, je ne vous parlerais pas ainsi. — Mefiez-vous de M. N., car il vous flatte. Pensez-vous qu'un flatteur puisse etre un ami ? — Vous ne le connaissez pas aussi bien que moi, bien que vous le voyiez tous les jours. — Ne croyez pas que'je sois fache contre lui, parce que son pere m'a offense! — Oh! le voila qui vient ; vous pouvez tout lui dire vous-meme. EXERCISE CCXLI. 169 241. — Deux cent-quarante et uni£me Thhne. Que pensez-vous de notre roi ? — Je dis que c'est un grand homme, mais j'ajoute que, quelque puissants que soient les rois, ils meurent aussi bien que le plus vil de leurs sujets. — Avez- vous ete content de mes sceurs ? — Je l'ai ete, car quelque laides qu'elles soient, elles ne laissent pas d'etre tre?-aimables, et quelque savantes que soient les filles de nos voisines, elles se trompent encore quelquefois. — Leur pere n'est-il pas riche ? — Quelque riche qu'il soit, il peut tout perdre en un moment. — (^uelque soit l'ennemi dont vous apprehendez la malice, vous devez vous reposer sur votre innocence ; mais les iois con- damnent tous les criminels, quels qu'ils soient. — Quelles que soient vos intentions vous auriez du agir differemment. — Quel- ques raisons que vous m'alleguiez, elles n'excuseront pas votre action, blamable en elle-meme. — Quelque chose qui vous arrive dans ce monde, ne murmurez jamais contre la divine provi- dence, car quelque chose qu'on soufTre, on le merite. — Quelque chose que je fasse, vous n'etes jamais content. — Quoi que vous disiez, vos sceurs seront punies si elles le meritent, et si elles ne tachent pas de s'amender. — Qui est-ce qui a pris ma montre en or? — Je ne le sais pas. — Ne croyez pas que je l'aie eue, ou que Mademoiselle C. ait eue votre tabatiere d'argent, car j'ai vu Tune et l'autre dans les mains de Mademoiselle votre scaur, lorsque nous jouions au gage touche. — Demain je partirai pour Douvres, mais dans quinze jours je reviendrai, et alors je viendrai vous voir, vous et votre famille. — Ou votre sceur est- elle a present ? — Elle est a Paris, et mon frere est a Berlin. — On dit que cette petite femme doit epouser le general K., votre ami ; est-ce vrai ? — Je n'en ai pas entendu parler. — Quelles nouv T elles y a-t-il de notre grande armee ? — On dit qu'elle est entre le Weser et le Rhin. — Tout ce que le courrier m'a dit paraissant tres-vraisemblable, je me rendis de suite au logis, j ecrivis quelques lettres et partis pour Londres. 15 170 EXERCISES CCXLII, CCXLIII. 242* — Deux cent-quarante-deuxikme Th&me. Ou irez-vous l'annee prochaine ? — J'irai en Angleterre, cat c'est un beau royaume, ou je compte passer 1'ete a mon retoui de France. — Ou irez-vous l'hiver ? — J'irai en Italie et de la aux Indes occidentales ; mais avant cela, il faut que j'aille en Hollande prendre conge de mes amis. — Quel pays ces peuples habit ent-ils 1 — lis habitent le midi de l'Europe ; leurs pays s'appellent l'ltalie, l'Espagne et le Portugal, et eux-memes sont Italiens, Espagnols et Portugais ; mais les peuples qu'on ap^ pelle les Russes, les Suedois et les Polonais habitent le nord de l'Europe, et les noms de leurs pays sont la Russie, la Suede *et la Pologne. La France est separee de l'ltalie par les Alpes, et de l'Espagne par les Pyrenees. — Quoique Fusage du vin soit defendu aux Mahometans, quelques-uns d'entre eux ne laissent pas d'en boire. — Monsieur votre frere a-t-il mange quelque chose ce matin ? — II a beaucoup mange ; bien qu'il ait dit qu'il n'avait pas bon appetit, il n'a pas laisse de manger toute la viande, tout le pain et tous les legumes, et de boire tout le vin, toute la biere et tout le cidre. — Les ceufs sont-ils chers a present 1 — lis se vendent six francs le cent. — Aimez- vous le raisin 1 — J'aime non seulement le raisin, mais aussi les primes, les amandes, les noix et toute espece de fruits. — Bien que la modestie, la candeur et l'amabilite soient des qualites precieuses, il y a cependant des dames qui ne sont ni modestes, ni candides, ni aimables. — La crainte de la mort et l'amour de la vie etant naturels a l'homme, on doit fuir le vice et s'at- tacher a la vertu. 243* — Deux cent-quarante-troisiime Thime. Voulez-vous prendre une tasse de cafe ? — Je vous remercio, je n'aime pas le cafe. — Alors vous prendrez un verre de vin ? — Je viens d'en boire. — Allons faire un tour de promenade. — Je le veux bien ; mais ou irons-nous ? — Venez avec moi an jardin de ma tante, nous y trouverons une societe tres-agreable. — Je le crois bien ; mais c'est a savoir si cette agreable societe EXERCISE CCXLIV. 171 voudra de moi. — Vous etes partout le bienvenu. — Qu'avez vous, mon ami ? — Comment trouvez-vous ce vin ? — Je le trouve ex- cellent; mais j'en ai bu suffisamment. — Buvez encore im coup. — Non, trop est malsain ; je connais mon temperament. — Ne tombez pas. Qu'avez-vous 1 — Je ne sais, mais la tete me tourne ; je crois que je tombe en defaillance. — Je le crois aussi, car vous avez presque l'air d'un mort. — De quel pays etes-vous ? — Je suis Anglais. — Vous parlez si bien le francais que je vous ai pris pour un Francais de nation. — Vous plai- santez. — Pardonnez-moi, je ne plaisante pas du tout. Combien de temps y a-t-il que vous etes en France ? — II y a quelques jours. — Serieusement ? — Vous en doutez peut-etre, parce que je parle francais ; je le savais avant de venir en France. — Comment l'avez-vous appris si bien ?— J'ai fait comme le san- sonnet prudent. Dites-moi pourquoi vous etes toujours en discorde avec votre femme ? et pourquoi vous vous occupez de metiers inutiles ? On a tant de peine a obtenir un emploi ; vous en avez un bon et vous le negligez. Ne songez-vous pas a Favenir ? — Main- tenant laissez-moi parler a mon tour. Tout ce que vous venez de dire parait raisonnable, mais ce n'est pas ma faute, si j'ai perdu ma reputation ; c'est la faute de ma femme : elle a ven- du mes plus beaux habits, mes bagues, et ma montre en or. Je suis charge de dettes, et je ne sais que faire. — Je ne veux pas justifier votre femme; mais je sais que vous avez aussi contribue a votre perte. Les femmes sont generalement bon- nes, quand on les laisse bonnes. 244* — Deux cent-quarante-quatri&me TMme, Dialogue. Le Professeur. Si je vous posais maintenant des questions, eomme je vous en ai pose au commencement de nos lecons, telles que : Avez-vous le chapeau qu'a mon frcre ? ai-je faim ? a-t-il l'arbre du jardin de mon frere ? etc. ; que repondriez- vous ? Les Sieves. Nous sommes forces d'avouer que nous avons d'abord trouve ces questions tant soit peu ridicules ; mais pleins 172 EXERCISE CCXLV. de confiance en votre methode, nous y avons repondu aussi bien que la petite provision de mots et de principes que nous avions alors pouvaitnous le permettre. En effet nous n'avons pas tarde a nous apercevoir que ces questions etaient calculees pour nous inculquer les principes et nous exercer a la conver- sation par les reponses contradictoires que nous etions forces d'y faire. Mais maintenant que nous savons presque so>atenir une conversation dans la belle langue que vous nous enseignez, nous vous repondrions : II est impossible que nous ayons le meme chapeau qu'a votre frere ; car deux personnes ne saurai- ent avoir une seule et meme chose. A la seconde que&tion nous repondrions, qu'il est impossible que nous sachions si vous avez faim ou non. Quant a la derniere, nous dirions : lii'il y a plus d'un arbre dans un jardin, et quand vous nous rlemandez s'il a l'arbre du jardin, la phrase ne nous parait pas logiquement correcte. En tout cas nous serions des ingrats, si nous laissions echapper une si belle occasion, sans vous te- moigner la reconnaissance la plus vive des peines que vous avez prises. En arrangeant ces sages combinaisons vous avez reussi a nous inculquer presque imperceptiblement les princi- pes de la langue et a nous exercer sur la conversation. En- seignee de toute autre maniere, cette langue presente aux etrangers, et meme aux hommes nes dans le pays, des difficult tes presque insurmontables. 24:5* — Deux cent-quarante-cinquidme TMme. Voulez-vous manger avec moi ? — Bien oblige ; un de mes amis m'a invite a diner ; il a fait preparer mon mets favori. — Quel mets est-ce 1 — C'est du laitage. — Pour moi je n'aime pas le laitage ; il n'y a rien de tel qu'un bon morceau de boeuf ou de veau roti. — Qu'est devenu votre frere cadet ? — 11 a fait nau- frage en allant en Amerique. — Racontez-moi done cela. — Tres- volontiers. Comme on etait en pleine mer il survint une grande tempete. La foudre tomba sur le vaisseau et le mit en feu. L'equipage se jeta dans la mer, pour se sauver a la nage. Mon frere ne savait quel parti prendre, n'ayant jamais appris fcnager, II avait beau rever; il ne trouvait aucun moyen do EXERCISE CCXLVI. 173 sauver sa vie. II fut .saisi de frayeur, voyant que le feu gagnait de tous cotes. II ne balanca plus, et se jeta dans la mer. — Eh bien, qu'est-il devenu? — Je n'en sais rien, n'ayant pas en- core eu de ses nouvelles. — Mais qui vous a dit tout cela ? — Mon neveu qui etait present et qui s'est sauve. — A propos de votre neveu, ou eSv-11 actuellement 1 — II est en Italic — Y a-t-il long-temps que vous n'avez eu de ses nouvelles 1 — J'ai recu une lettre de lui aujourd'hui.^— Que vous ecrit-il 1 — II m'ecrit qu'il epouse une demoiselle qui lui apporte cent mille ecus. — Est-elle belle ? — Belle comme un ange ; c'est un chef d'oeuvre de la nature. Sa physionomie est douce et pleine d'expres- sion ; ses yeux sont les plus beaux du monde et sa bouche est mignonne. Elle n'est ni trop grande ni trop petite : sa taille est svelte ; toutes ses actions sont pleines de grace et ses ma- nieres fort engageantes. Son aspect inspire du respect et de l'admiration. Elle a aussi beaucoup d'esprit ; elle parle plusi- eurs langues, danse superieurement bien et chante a ravir. Mon neveu ne lui trouve qu'un defaut. — Et quel est ce defaut ? — Elle a des pretentions. — II n'y a rien de parfait au monde. — Que vous etes heureux ! vous etes riche, vous avez une bonne femme, de jolis enfants, une belle maison et tout ce que vous desirez. — Pas tout, mon ami. — Que desirez-vous done encore ? — Le contentement : car vous savez que celui-la seul est heureux qui est content. 246* — Deux cent-quarante-sixieme Thime* L'empereur Charles-Quint etant un jour a la chasse se perdit dans la foret, et etant arrive a une maison, il y entra pour se rafraichir. II s'y trouvait quatre hommes qui faisaient semblant de dormir. L'un d'eux se leva, et s'approchant de 1'empereur, il lui dit qu'il avait reve qu'il lui prendrait sa mon- tre, et il la prit. Ensuite un autre se leva et lui dit qu'il avait reve que son surtout Faccommoderait a ravir, et il le prit. Le troisieme lui prit sa bourse. Enfm le quatrieme s'avance et lui dit: " J'espere que vous ne vous facherez pas si je vous fouille," et en le faisant il apercut au cou de l'empereur une petite chaine d'or, a laquelle etait attache un sifHet qu'il voulut 15* 174 EXERCISE CCXLVII. J(ui voler. Mais l'empereur lui dit : " Mon bon ami, avant da me priver de ce bijou, il faut que je vous en apprenne la ver- tu." En disant cela il siffla. Ses gens qui le cherchaient accoururent vers la maison et furent frappes d'etonnement de voir sa majeste dans un pareil etat. Mais l'empereur, se voyani hors de danger, dit : " Yoici des hommes qui ont reve tout ce qu'ils voulaient. Je veux a mon tour rever aussi," et apres avoir reve quelques secondes, il dit: " J'ai reve que tous quatre vous meritiez d'etre pendus." Ce qui fut aussitot dit qu'execute devant la maison. Un roi faisant un jour son entree dans Uie ville a deux heures de l'apres-midi, le senat lui envoya des deputes pour le complimenter. Celui qui devait porter la parole commenca ainsi : " Alexandre le Grand, le grand Alexandre," et demeura court. Le roi, qui avait grand' faim, dit : " He, mon ami, Alexandre le Grand avait dine, et moi je suis encore a jeun." Ayant dit cela, il continua son cliemin vers l'hotel de ville, ou on avait prepare pour lui un diner magnifique. 247. — Deux cent-quarante-septihne Tteme. Un bon vieillard, etant fort malade, fit appeler son cpouse qui etait encore fort jeune et lui dit : " Ma chere, vous voyez que ma derniere heure s'approche, et que je suis force de vous quitter. C'est pourquoi, si vous voulez que je meure en paix, il faut que vous me fassiez une grace. Yous etes encore jeune, et sans doute vous vous remarierez, je le sais ; mai« je vous prie de ne pas prendre M. Louis : car j'avoue que j ai toujours ete tres-jaloux de lui, et que je le suis encore. Je mourrais done desespere, si vous ne me promettiez pas cela.'* La femme repondit : " Mon coeur, je vous supplie, que cela ne vous empeche pas de mourir en paix ; car je vous assure que quand meme je voudrais l'epouser je ne le pourrais pas, etant deja promise i un autre." Frederic le Grand etait dans l'hclitude, toutes les fois qu'un soldat entrait dans sa garde, de lui faire trois questions ; sa- voir : " Quel age avez-vous ?" " Combien de temps y a-t-il que vous etes a mon service ?" " Etes-vous content de votre EXERCISE CCXLVIII. 175 paie et de votre traitement?" II arriva qu'un jeune soldat, ne en France, qui avait serri dans son pays, desira d'entrer au service de la Prusse. Sa mine le fit accepter sur le champ ; mais il ignorait completement la langue allemande ; et son capitaine apres l'avoir averti que le roi le que stionnerait dans cette langue la premiere fois quil le verrait, lui conseilla en raeme temps d'apprendre par coeur les trois reponses qu'il devait faire. En consequence il les apprit le jour suivant ; et sitot qu'il parut dans les rangs, Frederic s'avanca pour l'inter- roger: mais le hasard voulut que cette fois il commencat par la seconde question, et lui demandat, " Combien y a-t-il de temps que vous etes a mon service ?" " Yingt et un ans !" repondait le soldat. Le roi, frappe de sa jeunesse, qui marquait clairement qu'il n'y avait pas si long-temps qu'il portait le mousquet, lui dit fort etonne : " Quel age avez-vous ?* " Un an, n'en de- plaise a votre majeste." Frederic, encore plus etonne, s'ecria, u Vous ou moi nous devons certainement avoir perdu resprit." Le soldat, qui prit cela pour la troisieme question, repondit avec aplomb: "L'un et l'autre, n'en deplaise a votre majeste." 248. — Deux cent-quarante-huitidme Theme. Un homme avait deux fils : l'un aimait a dormir la grasse matinee, et l'autre etait tres-laborieux, et se levait toujours de tres-bonne heure. Celui-ci etant un jour sorti de grand matin, trouva une bourse remplie d'argent. II courut a son frere lui faire part de sa bonne fortune, et lui dit : " Yoyez-vous, Louis, ce qu'on gagne a se lever de bonne heure ?" " Ma foi," re- pondit son frere, " si celui a qui elle appartient ne s'etait pas leve de meilleure heure que moi, il ne l'aurait pas perdue." On demandait a un jeune faineant, ce qui le faisait rester au lit si long-temps. "Je suis occupe," dit-il, "a tenir conseil tous les matins. Le travail me conseille de me lever, la pa- resse de rester couche ; et ils me donnent ainsi vingt raisoru pour et contre. C'est am)i d'entendre ce qu'on dit des deux parts ; et a peine la cause est-elle entendue que le diner est pret." On raconte un beau trait d'unc grande dame : interrogee ou 176 EXERCISE CCXL X. etait son epoux, qui s'etait cache, pour avoir trempe dans une conspiration, elle repondit courageusement, qu'elle Pavait cache. Cet aveu Fayant amenee devant le roi, ce prince lui dit qu'elle ne pouvait echapper a la torture qu'en decouvrant la retraite de son epoux. " Et cela suffira-t-il ?" dit la dame. " Oui," dit le roi, " je vous en donne ma parole." " Eh bien," dit-elle, " je l'ai cache dans mon coeur ou vous le trouverez." Cette re- ponse admirable charma ses ennemis. 240* — Deux cent-quarante-neuvieme Theme. Cornelie, l'illustre mere des Gracques, apres la mort de sen epoux, qui lui laissa douze enfants, se voua au soin de sa famille avec une sagesse et une prudence qui lui acquirent l'estime universelle. Trois seulement d'entre les douze par- vinrent a Page mur ; une fille, Sempronie, qu'elle maria au second Scipion l'Afncain, et deux fils, Tiberius et Caius, qu'elle eleva avec un soin particulier ; et bien qu'on sut generalement qu'ils etaient nes avec les plus heureuses dispositions, on ju- geait qu'ils etaient encore plus redevables a l'education qu'a la nature. La reponse qu'elle fit a une dame de Campanie a leur sujet est tres-fameuse, et renferme de grandes instructions pour les dames et pour les meres. Cette dame, qui etait tres-riche, et passionee pour le faste et 1'eclat, avait etale ses diamants, ses perles et ses joyaux les plus precieux, et elle engageait serieusement Cornelie a lui faire voir aussi ses joyaux. Cornelie changea adroitement la conversation, pour attendre le retour de ses fils qui etaient alies aux ecoles publiques. Comme ils rentraient et arrivaient dans l'appartement de leur mere, elle dit a la dame de Campanie, en les lui montrant : " Voici mes joyaux et la seule parure que je prise." Et une telle parure, qui est la force et le soutien de la societe, ajoute un plus grand lustre a la beaute que tous les joyaux de l'Orient. EXERCISE CCL. 177 250* — Deux cent-cinquantieme Theme. Politesse. Lorsque le comte de Stair etait a la cour de Louis XIV., ses manieies, sa dexterite, et sa conversation le mirent fort avant dans l'estime et l'amitie de ce monarque. Un jour, dans un cercle de ses courtisans, le roi, parlant des avantages d'une bonne education et de manieres engageantes, proposa de parier qu'il nommerait un gentilhomme anglais surpassant a cet egard lous les Francais de sa cour. La gageure fut acceptee par plaisanterie, et sa majeste devait faire choix du temps et dvi lieu propres a cette experience. Afln de detourner les soupcons, le roi laissa tomber le propos pour quelques mois, le temps de laisser croire qu'il l'avait oublie ; ce fut alors qu'il eut recours au stratageme suivant. II designa lord Stair et deux des gentilshommes les plus polis de la cour, pour l'accompagner a la promenade a Tissue du grand lever ; en consequence le roi descendit par le grand escalier de Versailles, suivi de ces trois seigneurs. Arrive au carrosse, au lieu de passer le premier, comme c'etait l'usage, il fit signe aux seigneurs francais de monter ; ceux-ci, a cette ceremonie inaccoutumee, reculerent pour refuser humblement un tel honneur. Alors le roi fit signe a lord Stair, qui s'inclina et monta sur le champ dans le carrosse ; le roi et les seigneurs francais l'y suivirent. Des qu'ils eurent pris place, le roi s'ecria : " Eh bien, Mes. sieurs, je crois que vous avouerez que j'ai gagne mon pari." " Sire, comment cela ?" " Comment V continua le roi, " quand j'ai voulu que vous montassiez dans le carrosse vous l'avez re- fuse ; mais cet etranger poli (designant lord Stair) n'eut pas plutot recu les ordres d'un roi, qui pourtant n'est pas son sou- verain, qu'il obeit a. l'instant." Les courtisans baisserent la t£te de confusion, et ils avouerent que sa majeste avait raison. 1?3 EXERCISE CCLI, 251* — Deuce cent-cinquante et uni&me Thime. Douceur. La douceur du caractere de Sir Isaac Newton, pendant le cours de sa vie, excita l'admiration de tous ceux qui le connu- rent, mais dans aucun cas peut-etre plus que dans le suivant. Sir Isaac avait un petit chien favori, qu'il appelait Diamant ; un jour etant oblige de passer de son cabinet dons la cham6re voisine, il laissa Diamant seul. Quand Sir Isaac rentra, apres une absence de quelques minutes seulement, il trouva a son grand deplaisir que Diamant avait renverse une chandelle al- lumee au milieu de papiers ; et le travail presque termine de tant d'annees etait en flammes et presque reduit en cendres. Sir Isaac se faisant deja tres-vieux, cette perte etait irrepara- ble ; cependant, sans meme frapper le chien, il se contenta de le reprendre par cette exclamation : " Oh ! Diamant ! Dia- mant ! tu sais peu le mal que tu as fait." Zeuxis entra en rivalite au sujet de son art avec Parrhasius. II peignit des raisins avec une telle verite, que des oiseaux vinrent les becqueter. L'autre traca un rideau si ressemblant, que Zeuxis dit en entrant, " Levez le rideau que nous voyions ce morceau." Et reconnaissant son erreur : " Parrhasius," lui dit-il, "tu Temportes. Je n'ai trompe que des oiseaux et toi un artiste lui-meme." Zeuxis peignit un petit garcon portant des raisins ; les oi- seaux vinrent encore et becqueterent. Quelques-uns applau- dissaient ; mais Zeuxis courut en fureur au tableau en disant: " II faut que mon enfant soit bien mal peint." Les habitants d'une grande ville ofFrirent au Marechal de Turenne cent mille ecus, a condition qu'il changerait de route et ne ferait point passer ses troupes par leur ville. II leur re- pondit : " Comme votre ville n'est pas sur la route que je compte prendre, je ne puis accepter l'argent que vous m'oftrez." Un caporal des gardes-du-corps de Frederic le Grand, qui avait beaucoup de vanite, mais qui en meme temps etait brave, portait une chaine de montre a laquelle il attacha une balle de mousquet,'au lieu d'une montre qu'il n'avait pas les moyens EXERCISE CCLII. 179 d'acheter. Le roi, etant un jour en humeur de le railier, lui dit : " A propos, caporal, il faut que vous ayez ete bien sobre pour acheter une montre : il est six heures a la mierme ; dites- moi quelle heure il est a la votre ?" Le soldat, qui penetrait l'mtention du roi, tira sur le champ la balle de son gousset et iuidit: "Ma montre ne marque ni cinq heures ni six, mais elle me dit a chaque instant que c'est mon devoir de mourir pour votre majeste." " Tiens, mon ami," dit le roi, tout pene- tre, " prends cette montre, arm de pouvoir dire aussi l'heure." Et il lui donna sa montre, qui etait ornee de brillants. 252. — Deux cent-cinquante~deuxi&me Th&me. Histoire de Jean et de Marie. II y avait un marchand qui etait alle dans les Indes a^ ec sa femme. II y gagna beaucoup d'argent, et au boutde quelques annees, il s'embarqua pour revenir en France, d'ou il etait. II avait un fils et une fille. Le garcon age de quatre ans se nommait Jean, et la fille, qui n'en avait que trois, s'appellait Marie. Quand ils furent a moitie chemin, il survint une grande tempete, et le pilote declara qu'ils etaient en grand danger, parce que le vent les poussait vers des iles, ou leur vaisseau se briserait infailliblement. Le pauvre marchand, ayant en- tendu cela, prit une grande planche et lia dessus fortement sa femme et ses deux enfants ; il allait s'y attacher aussi, mais il n'en eut pas le temps ; car le vaisseau toucha contre un rocher, s'ouvrit, et tous ceux qui etaient dedans tomberent dans la mer. La planche, sur laquelle etaient la femme et les deux enfants, se soutint sur la mer comme un petit bateau, et le vent la poussa sur une ile. Alors la femme detacha les cordes, et prit terre dans cette ile avec ses deux enfants. A peine en lieu de siirete la premiere chose qu'elle fit, fut de se mettre a genoux pour remercier Dieu de l'avoir sauvee. Elle etait bien affigee d'avoir perdu son mari, et pensait aussi qu'elle et ses enfants mourraient de faim dans cette ile, ou qu'ils seraient devores par les betes sauvages. Elle marchait depuis quelque temps pleine de ces tristes pensees, lorsqu'elle apercut plusieurs arbres charges de fruits : elle prit un baton, 180 EXERCISE CCLII. en fit tomber quelques-uns, qu'elle donna a. ses petits enfants, et en mangea elle-meme. Ensuite s'etant aventuree plus loin pour voir si elle ne decouvrirait point quelque cabane, ellfl reconnut, a son grand desespoir, qu'elle etait dans une ile de- serte. Cependant elle avait trouve dans son chemin un grand arbre qui etait creux, et elle resolut d'y passer la nuit. Elle y eoucha done avec ses enfants, et le lendemain elle avanca encore dans Pile autant qu'ils purent marcher. Elle avait decouvert aussi dans son chemin des nids d'oiseaux, don, elle prit les ceufs. Enfin voyant qu'elle ne trouvait ni hommes ni mauvaises betes, elle resolut de se soumettre a la volonte de Dieu, et de faire son possible pour bien elever ses enfants. Elle avait dans sa poche un evangile et un livre de priere r elle s'en servit pour leur apprendre a lire, et pour leur ensei- gner a connaitre le bon Dieu. Un jour le petit garcon lui dit : " Ma mere, ou est done mon papa ?" " Mon cher enfant," lui repondit cette pauvre femme en pleurant, " votre papa est alle dans le ciel ; mais vous avez un autre pere, qui est le bon Dieu. II est ici quoique vous ne le voyiez pas : e'est lui qui nous en- voie des fruits et des ceufs ; et il aura soin de nous tant que. nous l'aimerons de tout notre cceur et que nous le servirons." Quand ces petits enfants surent lire, ils lisaient avec bien du plaisir tout ce qui etait dans leurs livres, et ils en parlaient toute la journee. D'ailleurs ils etaient fort bons, et fort obeis- sants a leur mere. Au bout de deux ans cette pauvre femme tomba malade : et sentant que sa mort approchait, elle fut d'abord bien inquiete pour ses pauvres enfants ; mais a la fin elle pensa que Dieu, qui etait si bon, en aurait soin. Elle etait couchee dans le creux de son arbre, et ayant appele ses enfants, elle leur dit : " Je vais bientot mourir, mes chers enfants, et vous n'aurez plus de mere. Souvenez-vous pourtant que vous ne serez pas tout seuls, et que le bon Dieu verra tout ce que vous ferez. Ne manquez jamais a le prier matin- et soir. Vous, mon cher Jean, ayez bien soin de votre sceur ; ne la grondez point, ne la battez jamais ; vous etes plus grand et plus fort qu'elle ; \ous irez lui chercher des ceufs et des fruits." Elle voulait dire aussi quelque chose a Marie ; mais elle n'en eut pas le temps : elle mourut. EXERCISE CCLII. 181 Ces pauvres enfants ne comprenaient point ce quo leur mere ruulait leur dire, car ils ne savaient pas ce que c'etait que de mourir. Quand elle fut morte, ils crurent qu'elle dormait, et us n'osaient faire du bruit, de peur de la reveiller. Jean alia cjiercher des fruits, et quand ils eurent soupe, ils se coucherent a cote de Parbre, et s'endormirent tous deux. Le lendemdin matin ils furent fort etonnes de ce que leur mere dormait encore, et vinrent la tirer par le bras pour la reveiller. Comrne ils virent qu'elle ne leur repondait pas, ils crurent qu'elle etait lachee contre eux, et se mirent a pleurer, lui lemanderent par- don, et lui promirent d'etre bien sages. Ils eurent beau faire : ia pauvre femme ne pouvait plus leur repondre. Ils resterent la pendant plusieurs jours, jusqu'a ce que le corps commencat a se decomposer. Un matin Marie se mit a jeter de grands cris, et dit a Jean: "Ah! mon frere, voila des vers qui mangent notre pauvre maman : il faut les arracher ; venez m'aider." Jean s'approcha ; mais ce corps exhalait une odeur si forte, qu'ils ne purent rester la, et furent contraints d'aller chercher un autre arbre pour y coucher. Ces deux enfants ne manquerent jamais a prier Dieu ; lis lisaient si souvent leurs livres qu'ils les savaient par cceur. Quand ils avaient bien lu, ils se promenaient, ou bien ils s'as- seyaient sur l'herbe et causaient entr'eux. Un jour Jean dit a sa sceur : " Je me souviens, quand j'etait bien petit, d'avoir ete dans un lieu ou il y avait de grandes maisons et beaucoup d'hommes ; mon pere avait beaucoup de valets ; nous avions aussi de beaux habits. Tout d'un coup papa nous a mis dans une maison qui allait sur l'eau, et puis, tout d'un coup, il nous a attaches a une planche, et a ete tout au fond de la mer, d'ou il n'est pas revenu, et notre chep 1 ? mere a dit qu'il etait main- tenant dans le ciel." " Cela est bien singulier," repondit Ma- rie ; " mais enfln, puisque cela est arrive, c'est que Dieu l'a voulu ; car vous savez bien, mon frere, qu'il est tout-puissant." Jean et Marie resterent onze ans dans cette ile. Un jour qu'ils etaient assis au bord de la mer, ils virent venir dans un bateau plusieurs hommes noirs. D'abord Marie eut peur et voulait se sauver mais Jean lui dit : " Restons, ma sceur ; ne tavez-vous pas bien que notre pere le bon Dieu est ici, et qu'il 16 182 EXERCISE CCLII. empechera ces hommes de nous faire du mal." Ces hommes noirs etant descendus a terre, furent surpris de voir ces enfants, qui etaient d'une autre couleur qu'eux. lis les environnerent et leur parlerent ; ce fut inutilement, car ces enfants n'enten- daient pas leur langage. Jean mena ces sauvages a l'endroit ou etaient les os de sa mere, et leur ?onta comment elle etait morte; mais ils ne Fentendaient pas non plus. Enfm les noirs leur montrerent leur petit bateau, et leur firent signe d'y entrer. " Je n'ose," disait Marie ; " ces gens-la me font peur ;" mais son frere la rassura. Ils entrerent done dans le bateau qui les conduisit dans une lie peu eloignee et habitee par des sauvages. Tous ces sau- vages les recurent fort bien : leur roi ne pouvait se lasser de regarder Marie, et il mettait souvent la main sur son coeur, pour lui marquer qu'il l'aimait. Marie et Jean ne tarderent pas a parler la langue de ces sauvages, et a etre au fait de tout ce qui les concernait. Jean reconnut bientot qu'ils faisaient la guerre a des peuples habitant les lies voisines, qu'ils mangeaient leurs prisonniers, et qu'ils adoraient un grand vilain singe qui avait plusieurs sauvages pour le servir, en sorte que les deux enfants etaient bien faches d'etre venus demeurer chez ces mechantes gens. Cependant le roi voulait absolument epouser Marie, qui disait a son frere : " J'aimerais mieux mourir que d'etre la femme de cet homme-la." " C'est parce qu'il est bien laid que vous ne l'epouserez pas ?" disait Jean. " Non, mon frere," lui disait-elle, " c'est parce qu'il est mechant : ne voyez-vous pas qu'il ne connait pas notre pere le bon Dieu ; et qu'au lieu de le prier, il se met a genoux devant ce vilain singe ? D'ailleurs notre livre dit qull faut pardonner a ses ennemis, et leur faire du bien ; et vous voyez qu'au lieu de cela, ce mechant homme fait mourir ses prisonniers et les mange." " II me vient une pensee," dit Jean ; " si nous faisions perir ce vilain singe, ils verraient bien que ce n'est pas un Dieu. II nous faut l'empoisonner." Marie y consentit, et le singe mourut. Les sauvages qui en avaient soin, et qui etaient comme ses pretres, dirent au roi que Marie et son frere etaient cause du malheur qui etait arrive, et qu'il ne pourrait etre EXERCISE CCLII. 183 heureux que ess deux blancs ne fussent tues. Aussitot on de- cida qu'on ferait un sacrifice au nouveau singe qu'on venait de mettre a la place du premier, que les deux blancs y assisterai- ent, et qu'apres cela on les brulerait tout vifs. Jean ay ant ap- pris cette resolution leur dit : " Si votre singe avait ete un Dieu, je n'aurais pas pu le tuer ; n'est-il pas vrai que je suis plus puissant que lui ? II faut adorer le grand Dieu, qui est le Createur du ciel et de la terre, et non pas une si vilaine bete." Ce discours irrita tous les sauvages : ils atUcherent Jean et sa soeur a des arbres, et se preparaient a les bruler, lorsqu'on leur apprit qu'un grand nombre de leurs ennemis venaient d'aborder dans File. Ils coururent pour les combattre et furent v^aincus. Les sauvages qui etaient vainqueurs, oterent les chaines des deux blancs, et les emmenerent dans leur ile, cu ils devinrent les esclaves du roi. Cependant ces nouveaux sauvages faisaient souventla guerre, et comme leurs voisins, ils mangeaient leur prisonniers. Un jour ils en prirent un grand nombre ; car ils etaient fort var- iants. Parmi ceux-la il y avait un homme blanc : et comme il etait fort maigre, les sauvages resolurent de Fengraisser avant de le manger. Ils Fenchainerent dans une cabane, et char- gerent Marie de lui porter a manger. Comme elle savait qu'il devait etre bientot mange, elle en avait grand' pitie, et disait, en le regardant tristement : " Mon Dieu, ayez pitie de lui !" Cet homme blanc, qui avait ete fort etonne de voir une fille de la merae couleur que lui, le fut bien davantage quand il Fen- tendit parler sa langue. " Qui vous a appris a parler francais V lui dit-il. " Je ne sais pas le nom de la langue que je parle," repondit-elle ; " e'est la langue de ma mere, et elle me Fa ap- prise. Nous avons aussi deux livres, dans lesquels nous lisons tous les jours." " Mon Dieu!" s'ecria cet homme en levant les mains au ciel, " serait-il possible 1 Mais, ma fille, pourriez- vous me montrer les livres dont vous me parlez ?" " Je ne les ai pas," lui dit-elle ; " mais je vais chercher mon frere qui les garde, et il vous les montrera." En merne temps elle sortit, et revint bientot apres avec Jean, qui apporta ces deux livres. L'homme blanc les ouvrit avec emotion, et ayant la sur le premier feuillet : " Ce livre appartient a Jean Maurice, ,, > 184 EXERCISE CCLII. il s'ecria : " Ah ! mes chers enfants ! est-ce vous que je re. vois ? Venez embrasser votre pere ; puissiez-vous me donnei des nouvelles de votre mere !" Jean et Marie a ces parole? se jeterent dans les bras de l'homme blanc en versant des larmes de joie. A la fin Jean prenant la parole dit : " Mor coeur me dit que vous etes mon pere : cependant je ne sais comment cela peut etre ; car ma mere m'a dit que vous etiez tombe dans la mer." " Je tombai efTectivement dans la mei quand notre vaisseau s'entr'ouvrit," repartit cet homme ; " mais m'etant saisi d'une planche, j'abordai heureusement dans une lie, et je vous crus perdus." Alors Jean lui dit toutes les choses dont il put se souvenir. L'homme blanc pleura beau- coup quand il apprit la mort de sa pauvre femme. Marie pleurait aussi beaucoup, mais c'etait pour un autre sujet. " He- las I" s'ecria-t-elle, " a quoi sert-il que nous ayons retrouve notre pere, puisqu'il doit etre tue et mange dans peu de jours." " II faudrait couper ses chaines," dit Jean, " et nous nous sau- verons tous les trois dans la foret." " Et qu'y ferons-nous. mes pauvres enfants ?" dit Jean Maurice ; " les sauvages nou* reprendront, ou bien il faudra mourir de faim." " Laissez moi faire," dit Marie ; "je sais un moyen infaillible de vow sauver." Elle sortit en finissant ces paroles et alia trouver le roi Lorsqu'elle fut entree dans sa cabane, elle se jeta a ses pied> et lui dit : " Seigneur, j'ai une grande grace a vous demander voulez-vous me promettre de me l'accorder 1 *' " Je vous le jure," lui dit le roi, " car je suis fort content de vous." " He bien," lui dit Marie, " vous saurez que cet homme blanc, dont vous m'avez donne le soin, est mon pere et celui de Jean : vous avez resolu de le manger, et je viens vous representer qu'il est vieux et maigre, au lieu que je suis jeune et grasse ; ainsi j'espere que vous voudrez bien me manger a sa place. Je ne vous demande que huit jours pour avoir le plaisir de le voir avant de mourir." " En verite," lui dit le roi, " vous etes une si bonne fille, que je ne voudrais pas pour toutes choses vous faire mourir ; vous vivrez et votre pere aussi. Je vous avertis meme, qu'il vient tous les ans ici un vaisseau plein d'hommes blancs, auxquels nous vendons les prisonniers quo EXERCISE CCEII. 185 qous ne mangeons pas ; il arrivera bientot, et je vous donnerai la permission de vous en aller." Marie remercia beaucoup le roi, et dans son coeur elLe re- msrciait le bon Dieu, qui lui avait inspire d'avoir compassion d elle. Elle courut porter ces bonnes nouvelles a son pere, et queiques jours apres le vaisseau dont le roi noir lui avait parle etant arrive, elle s'embarqua avec son pere et son frere. lis aborderent dans une grande ile habitee par des Espagnols. Le gouverneur de cette ile, ayant appris l'histoire de Marie, dit en lui-meme : Cettr fille n'a pas le sou, et elle est bien brulee du soleil ; mais elle est si bonne et si vertueuse qu'elle pourra rendre son mari plus heureux que si elle etait riche et belie. II pria done le pere de Marie de lui donner sa fille en mariage ; et Jean Maurice y ayant consenti, le gouverneur l'e- pousa, et donna une de ses parentes a Jean. lis vecurent fort heureux dans cette ile, admirant la sagesse de la Providence, qui n'avait permis que Marie fut esclave que pour lui donnei Toecasion de sauver la v'e a son pere. D. Appleton & Co.h Educational Publications: OLLENDORFF First Lessons in French ; Or, Elementary French Grammar, Introductory to Ollendorff^ Lar^ei Grammar. By G.'W. Greene. 16mo 50 cents. This little volume is intended as an Introduction to " Ollendorff's compltee Fmctfan Method," and is published in accordance with a very general demand made for a incr« eiememary work than the larger Grammar. " It is believed that the student who shall take the pains to 2:0 carefully chrough this rclnr.^e, in the manner suggested in the Directions for studying it, will come to the' study tf.tha ' Complete Method' with a degree of preparation which will render his subse- qa^nt progress ?asy and agreeable." " It seems admirably suited in all its parts for its intended purpose. In a series of exercises, combining vocabularies and rules, it presents an elementary view of the whole subject of the French Grammar, teaching and at the same time illustrating every thing essential, both in the forms and in the syntax of the language. We have been particularly struck wiih the nice and exact manner in which the rules are stated, and the differences pointed out between the Englisn and the French Idiom. The book is particularly designed for younger scholars; but persons more advanced will do well to use it before coming to the study of the ' Complete Method' of Ollendorff. It is the best of the kind withwhich we are acquainted, and, we doubt not, will 300Q win its way to general adoption." — Providence Journal. PROF. GEORGE W. GREENE. Companion to Ollendorff's New Method oj Learning to Read, Write, and Speak the French Language. 12mo. 75 cents. "The present work, as its name imports, forms a very appropriate companion to the new edition of Ollendorff by M. Value. It comprises a series of ninety-two dia- logues, carefully selected, so as to familiarize the student with an extensive range of sub- jects, and to enable him to converse upon them with ease and fluency. " The dialogues are followed by a valuable chapter on differences of idioms, in which those peculiarities of the language which cannot be classified under general rules, are clearly exhibited, accompanied by grammatical hints and useful suggestions. "Nearly one half of the book is taken up with a vocabulary of~words arranged ac- cording to subjects, presenting at a single glance all the principal terms relating to any particular art, profession, or branch of science. Among other improvements, we notice the French names of all the principal countries, cities, towns, islands, seas, rivers, mountains, &c, in the world — names of the principal nations and races of men, and the proper names of men and women. These tables are indispensable to the French stu- dent, and alone are worth the price of the book. 41 In Mr. Green's reputation as Professor of Modern Languages in Brown University, we have a sufficient guaranty of the accuracy of the work.^— Commercial Advertiser. " We commend this volume as a Vade-mecum to all students of the French tongue. The dialogues are simple in construction — yet they embrace a wide range of subject*, The idiomatic hints supply a desideratum that has been long needed by the student, as those who have attempted to render French colloquy according to grammatical rules, know too well. The vocabulary preceding each conversation is a convenience, if not a novelty ; it precludes the necessity of frequent reference to a more ponderous work."— ■ Literary Union. OSTERVALD'S FRENCH TESTAMENT. La Nouveau Testament de Notre Seigneur Jesus- Christi. D'apres la version revue par J. F. Ostervald. Editio stereo* typo a l'imprimerie de l'Universite d'Edenbourg. 32mo. *** A very neat Edition of a critically corrected text 19 D. Appleton & CoSs Educational Publications, PROF. ROEMER Elementary French Reader : "With an Analytical Study of the French Language, & Treatise on French Poetry, and a Dictionary of Idioms, Peculiar Expressions, &c. $1. ** "We invite attention to this new French Reader, which seems adrnirahly adapted feo the use of the student, and especially to the code of instructions and explanations with which it is introduced; the whole forming, as we conceive, a book of exceeding value to both learners and teachers, and capable of greatly facilitating the labors of both. The preliminary treatise on the analytical relations of the English and French languages ap- pears to us especially valuable ; as does also that on the rules of French versification : ftLd both have the merit of being quite new, at least to English students." — Commercial Advertiser. "The author has accomplished the task with great ability. His Treatises on the Analytical Study of the French Language, and on the Eules of French Versification, evince a true philological tact, and the selections which compose the body of the work are made with excellent discrimination, from the most agreeable specimens of French literature. We are persuaded that this volume may be of eminent service in the acqui- sition of the French language, and that it may also be consulted with great advantage by the mature student Without reference to its value as a manual, it is, in fact, a tasteful collection of ' elegant extracts.' " — New- York, Tribune. " We think this book is a highly valuable addition to the publications of Ollendorff, and particularly in what the latter need — a good Eeading Book. It is prepared with tact, and is the* result, likewise, of practical experience. The introductory chapters on the history, and Greek, Latin, and English a~V.ogies of the language, are suggestive, and of sound practical use in the hands of a good vfcacher." — Literary World, PROF. ROEMER. Second French Reader : Illustrated with Historical, Geographical, Philosophical, and Philological Notices. Price $1. 44 We noticed, some months ago, the first French Reader, compiled by Prof. Roemer, which work has been found eminently useful in most of our public and private institu- tions, and met with an unprecedented success. The one at the head of this article is a sequel to the above-named, and more particularly a compilation, exclusively, from the works of the best French authors of the present age. The plan on which this volume has been constructed is a novel and very judicious one, forming 'an uninterrupted series of articles, each one of which is either suggested by the preceding or relates to it* It is, we can conscientiously state, a collection of the most interesting articles we have ever met with, combining at once instruction and amusement, which renders it a book for the etudy, as well as the drawing-room, from which a vast amount of elegant information may be gathered. " Our readers, who wish to become acquainted with the productions of the most eminent modern French writers, will peruse it with unwearying attention, for tho articles have been selected with a taste and judgment rareiy to be met with in works of this description. Many of them are perfect gems, and replete with deep inter- est In such a collection, it would be almost invidious to point out any particular on© — thev are all excellent— all models of style and elegance of language." "When Mr. Roemer published his 'first French Reader,' we were constrained to commend it very cordially. This ' Second French Reader' is constructed upon the same eystem, and is executed with equal skill. The first was designed to teach the pupil to read and translate ; the second aims a* familiarzing him with the best French authors, and thus to give finish to his acquirements. The great advantage of Mr. Roemer's present volume, over any similar work with which we are familiar, is that the selections are all from modern authors, of acknowledged purity and elegance of style, the compiler Justly remaiking that 'the language of Corneille and Moliere would at this day cause &s much amazement in Paris as that ^fShakspeare or Milton in New-Ycrk.'"— Cvnwwr* rial Advertiser. 2l D. Appleton & Coh Educational Publications, PROF. CHARLES EICHHORN The Practical German Grammar ; Or, a Natural Method of Learning to Eead, Write, and Speak the Gj* man Language. 12mo. $1. "The plan of this work consists in teaching the pupil by what Is called the natural mode, in opposition to the Grammatical method. A child is taught to speak its native tongue by learning the words and the construction of sentences, without the assistance of rules. We have seen Grammars in other languages formed on this system, but thi* is the first svstematic attempt to introduce the pian~into the study of the German. We have no doubt the author has succeeded in producing an excellent text-book. Ona of the features which deserves praise, is the arrangement and construction of the sentence* or examples in such a way as to take advantage of the analogies between the English tnd German, and thus facilitate the progress of the student. The new and poetic selec tions at the end of the Grammaj*, are intended aa an introduction to the works of the best German authors."— Prot. Churchman. PROP. G. J. ADLER. A Progressive German Reader ; Prepared with reference to Ollendorff's German Grammar. With coj icu% Notes and a Vocabulary. 12mo. $1. The favorable reception which Ollendorff's German Grammar has received from the American public, has induced the Publishers and the Editor to comply with the very general demand for a German Header. The plan of this Eeader is as follows, viz. : 1. The pieces are both prose and poetry, selected from the best authors, and are so arranged as to present sufficient variety to keep alive the interest of the scholar. 2. It is progressive in its nature, the pieces being at first very short and easy, and increasing in difficulty and length as the learner advances. 3. At the bottom of the page constant references to the Grammar are made, and the difficult passages explained and rendered. To encourage the first attempt of the learner as much as possible, the twenty-one pieces of the first section are analyzed, and all the necessary words given at the bottom of the page. The notes, which at first are verv abundant, diminish as the learner advances. 4. It contains five sections. The first contains easy pieces, chiefly in prose, with all the words necessary for translating them ; the second., short pieces in prose and poetry alternately, with copious notes and renderings; the third, short popular tales of Grimji and others; the fourth, select ballads and other poems from Buerger, Goethe, Schil lee, Uhland, Schwer, Chamisso, &c. ; the fifth, prose extracts from the first classics. 5. At the end is added a Vocabulary of all the words occurring in the book. PROP. OEHLSCHLAGER. A Pronouncing German Reader ; To which is added, Method of Learning to Eead and U.iders\,and tho German Language, with or without a Teacher. 12ino. $1. -'The study of the German for the purposes equally of literature, art science, and commerce, is making rapid advances in the United States. It would not be surprising if the German were eventually more studied in this country than the French. It it therefore important to note with some emphasis all improvements in the mode of teach- ing the language. Among these we have seen none— not excepting Ollendorff 's— that offers more facilities for both teacher and learner, or that shows more practical wisdom, than Oehlsch lager's German Eeader, just quoted. The author has been for many yean a successful teacher of the German, his native tongue, in Philadelphia, and he has given In this book the fruits of an intelligent experience. The time has come when the old, humdrum method of learning languages — living languages certainly — should be aban- doned, once and for ever. A living language shouldbe learned by foreigners, just as it Is by children. Pronunciation comes by imitation, phrases and idioms by example and repetition. The logic of language is an afterthought, something to ba applied after tb# langaage is learned, not as a means of learning it/'— U. 8. Gazette. 26 D. Appleton & Co. 'a Educational Publications. PROF. A. G. COLLOT. Chefs-D 1 Oeuvres Dramatiques de la Language Trancais. Mis en Ordre Progressif, et Annotes, pour en faciliter L'ln- telligence. One volume 12mo. $1. ** We have examined this book with great interest, and can confidently recommend It to students and teachers of the French language, as better adapted to the purposes of a reading book than any other with which we are acquainted. It is made up of fourteen complete dramas, taken from the works of the best and purest writers; among which are the great names of Corneille, Eacine, Moliere, and Piron. The pieces are systemati- cally arranged in progressive order, and the idiomatical difficulties of the language are fully and clearly explained in the notes. To those who are desirous of speaking French this book is invaluable, as the conversational and idiomatic phrases, so indisptmsab 1 ^ to this accomplishment, are met with on every page; and to those who wish t& cultivate their taste, and to obtain a knowledge, not only of the French language, but of the writ> ings of its most eminent dramatists, this volume will supply the place of voluminous col- lections not easily to be obtained. Its typographical accuracy and appearanco has sel- dom been equalled in any French book that has heretofore issued from the press of this country." — Courier <& Enquirer, " This book is made up of pieces of progressive difficulty, as exercises in the study of French. We have first a Proverb or two in the simplest style, with foot-notes explana- tory of idiomatic phrases ; then a couple of Berquin's pieces, intended for learners ; then some half dozen of Scribe's popular dramas, full of action, and exhibiting many peculiar- ities of French manners and language, Moliere's Misanthrope ; Voltaire's Merope ; Ra- cine's Athalie; and, lastly, the Cinna of Corneille — all entire; which is, certainly, an improvement on the other French reading books, the fragmentary stylo of which has often vexed us. The whole appears to us admirably adapted for its purpose."— Chris- tian Examiner, PROF. F. ROWAN, Morceaux Choisies Des Autears Modernes. A la Usage de la Jeunesse. With a Vocabulary of the New and Diffi- cult Words and Idiomatic Phrases adopted in Modern French Litera- ture. Edited by J. L. Jewett, Editor of Ollendorff's French Method- One volume 12mo. 75 cents. 44 This is a new French Eeading Book, sel ected from the works of the ablest and most elegant French writers of the present day. 1 1 supplies a want that has long been felt by those who are sufficiently acquainted with Lho French to be aware of the great revolution that has taken place in its idiomatic structure within the present century, and of the in- adequacy of the compilations from the older classics, to enable a student to read freely the best productions that are now issued from the press. *' Much time and labor, and the expense of many volumes, will be saved to the stu« dent by this moderate-sized duodecimo ; and if a more interesting reading-book is to be found in any language, we are willing to confess, after reading the present work with constantly increasing pleasure, that we have yet to make its acquaintance. Judicious and appropriate selections from the writings of such men as Sismondi, Guizot, Thierry, Mich- elet, Thiers, D'Aubigne, Dumas, Janin, Victor Hugo, Lamartine, Soulie, and others of not inferior merit, need no commendation to thoie who take any interest in French literature."— Evening Post 22 D. Apvleton & CoSs Educational Publications. OLLENDORFF. New Method of Learning to Bead, Write, and SpcaJc the Italian Language* With Additions and Corrections, by Felix Foresti. 12mo. $1 50, £HT* A Key to the .Exercises, in a separate volume. Price 75 cents, * At no period have we had facilities for acquiring a knowledge equal to those we new have, by means of Ollendorff's method. Indeed, no set of books has ever appeared, better adapted for the object they have in view than are his ; and we hail with peculiar pleasure the appearance of the above-mentioned work, which puts it into the power of any one to make himself master of that beautiful language, the Italian, in the course of a few months. 14 We have no doubt it will find its way quickly into our schools and colleges."— Rational. u The system of learning and teaching the living languages by Ollendorff, is so su- perior to all other modes, that in England and on the continent of Europe, scarcely any other is in use, in well-directed Academies and other Institutions of learning. To those who feel disposed to cultivate an acquaintance with Italian literature, this work will prove invaluable, abridging, by an immense deal, the period commonly employed in studying the language." PROF. E. F. FORESTI Crestomazia Italiana : A Collection of Selected Pieces in Italian Prose. Designed as a Class Eeading-Book for Beginners in the Study of the Italian Language. 12mo. $1. "The Italian Eeadee, compiled by Mr. Foresti, is designed to follow the study of Ollendorff's Italian Grammar, on which work many correct judges have pronounced that no important improvement can well be made, 'in making selections for the book before us, Mr. Foresti has preferred modern Italian writers to the old school of novel- ists, historians, and poets. In this he has done a good thing. " The selections in the Italian Pteader are from popular authors, such as Botta, Man- roni, Machiavelli, Yillani, and others. They are so made as not to constitute mere ex- ercises, but contain distinct relations so complete as to gratify the reader and engage his attention while they instruct. This is a marked improvement on that old system which exacted much labor without enlisting the sympathies of the student. The selections from Manzoni, for example, are from the "Proniessi Sposi," one of the noblest worka of fiction ever issued from the press— a work so popular as to have gone through an in- credible number of editions in Italy, while it has been translated into every language of Europe. There have been, we believe, no less than three distinct English translations made, two of which were done in this country. The Header contains six extracts from chis novel, among which are the beautiful episodes of Father Cristoforo and the Nun of Monza, and a description of the famine and plague of Milan in the year 1630. The ac- count of the plague rivals the celebrated one ofBoccacio in his Decameron. The idioms that occur in the selections are explained by a glossary appended to each. The Italian Eeader can with confidence be recommended to students in the language as » safe and sure guide. After mastering it, the Italian poets and other classicists may be approached with confidence."— Savannah Republican. 28 \ i-fc D. Appleton & Coh Educational Publications. ALAIN DB FIVAS. An Introduction to the French Language } mtaining Fables, Select Tales, Remarkable Facts, Amusing Anec- s, &c. With a Dictionary of all the Words, translated Into English. 50 cents. arort .as passed through several editions in England, and rapidly found its way ok into the most eminent public and private seminaries, ieces contained in this volume comprehend a great variety of subjects, and are ! : y of a lively and familiar style; the phrases will serve as elements of conversa- , and enable the student to read with facility other French books. In the Dictionary at the end, is given the meaning of every word contained in the book. The explanatory words are placed at the end of the book, instead of at the foot of the page ; by this method learners will derive considerable benefit. Though this work is designedly for the use of schools, the author has borne in mind, that many of the learners of French are adults ; therefore, while it is adapted for youth- ful students, an endeavor has also been made to make it acceptable to those of more ad- vanced age. ALAIN DB FIVAS. The Classic French Reader, For Advanced Students ; or, Beauties of the French Writers, Ancient and Modern. With a Vocabulary, French and English, of all the Words and Idioms contained in the Work, by J. L. Jewett. 12mo. $1. "This work embraces selections from the writings of all the literary periods, and spe- cimens of the various styles of the most distinguished writers. It is a well-digested book, convenient as a manual for students, since it unites the advantages of a reading- book, lexicon, and grammar. "The • Classic French Reader' consists of selections from the standard prose and po- etical writers of France. Each selection forms a complete subject, and is of sufficient length for a single lesson. The choice of pieces is made from every period of the French literary history ; so that the student has an opportunity of forming an acquaintance with every species of French composition. The selections are suitable for a reading book,— from Moliere, Saint Pierre, Montesquieu, Chateaubriand, Madame de Stiiel, Rousseau, Fenelon, Voltaire, Bossuet, and others, in prose; in poetry, from La Fontaine, Florian, Beranger, J. B. Rousseau, Racine, and other eminent writers. Short sketches of the life of each are given, which are not without their use. The vocabulary • embraces and de- fines every word used in the book, not only in its particular acceptation, but in its pri- mary significance [signification].' The idiomatic phrases are noticed. Occasionally foot-notes are added by way of explanation. Any one who will make himself familiar with all the pieces in the book, will be prepared to read works in every department of French literature." PROF. GABRIEL STJRENNE. The New French Manual, And Traveller's Companion; containing an Introduction to Frenoh Pronunciation, a copious Vocabulary, a very complete Series of Dia logues on topics of E very-day Life, Dialogues on the principal Conti- nental Towns, and all the objects of interest in Paris ; with models of Epistolary Correspondence, Directions to Travellers, and useful Statisti- cal Information. Intended as a Guide to the Tourist, and a Class-Book for the Student. 16mo. Price 50_cents. The volume combines the advantages of a guide to the traveller, with the useful aualities of a class-book for the student; and the composition of the Dialogues is iroughout made subservient to the acquisition of the French language, in grammatical purity, and idiomatic propriety and elegance. S3 IBM LIBRARY