"G45850TT FROM THE AUTHORS CLUB LIBRARY DEPOSITED IN THE NEW YORK PUBLIC LIBRARY 1932 WITHDRAWN AIRS OF PALESTINE. AIRS OF PALESTINE ; Jpcem : BY JOHN PIERPONT, ESQ. I love to breathe, where Gilead sheds her balm ; I love to walk on Jordan's banks of palm ; I love to wet my foot in Hermon's dews ; I love the promptings of Isaiah's muse : In Carmel's holy grots I'll court repose, And deck my mossy couch with Sharon's deathless rose. SECOND EDITION. BOSTON : PUBLISHED BY WELLS AND LILLY. 1817. WITHDRAWN FROM N.Y.P.U DISTRICT OP MARYLAND, SS. BE it remembered, That on this thirteenth day of November, in the forty-first year of the Independence of the United States of America, John Pierpont, Esquire, of the said District, hath depo sited in this Office, the Title of a Book, the right whereof he claims as author, in the words following, to wit : "Airs of Palestine; a Poem: by John Pierpont, Esquire. " I love to breathe, where Gilead sheds her balm ; " I love to walk on Jordan's banks of palm ; " I love to wet my foot in Hermon's dews ; " I love the promptings of Isaiah's muse : " In Carmel's holy grots I'll court repose, " And deck my mossy couch with Sharon's deathless rose." , f&t eonfomrity *o the actr ofVthe Congress of the United States, JeutiiJed "An*act fpr r t#d encouragement of learning, by securing the copies morale, religion, tout reste desenchante. Le serpent a souvent etc 1'objet de nos NOTES. 5 observations; et si nous osons le dire, nous avons cru reconnaitre en lui cet esprit pernicieux et cette subtilite que lui attribue PEcriture. Tout est mysterieux, cache, etonnant dans cet incomprehensible reptile. Ses mouve- niens different de ceuxf de tous les autres animaux ; on ne saurait dire oii git le principe de son deplacement, car il n'a ni nageoires, ni pieds, ni ailes ; et cependant il fuit comme une ombre, il s'evanouit magiquemeut, il reparait disparait encore, semblable It une petite fumSe d'azur, ou aux eclairs d'un glaive dans les tenebres. TantSt il se forme en cercle, et darde une langue de feu ; tantot, debout sur 1'extremite de sa queue, il marche dans une attitude perpendiculaire, comme par enchantement. II se jette en orbe, monte et s'abaisse en spirale, roule ses anneaux comme une onde, circule sur les branches des arbres, glisse sous I'herbe des prairies, ou sur la surface des eaux. Ses couleurs sont aussi peu determinees que sa marche j elles changent si tous les aspects de la lumiere, et comme ses mouvemens, elles ont le faux brillant et les varietes trompeusee de la seduction. *' Plus Etonnant encore dans le reste de ses moBurs, il sait, ainsi qu'u homme souille de meutre, jeter a Pecart sa robe tachee de sang, dans la crainte d'etre reconnu. Par une etrange faculle il pent faire rentrer dans son sein les petits monstres que 1'amour en a fait sortir. II som- meiile des mois entiers, frequente des tombeaux, habite des lieux inconnus, compose des poisons qui glacent, brfi- lent ou tachent le corps de sa victime des couleurs dont il est lui meme marque. La, il leve deux tetes ; menacan- tes ; ici, il fait entendre une sonnette ; il siffle comme un aigle de montagne ; il mngit comme uu taureau. 11 s'associe nature", lement a toutes les idees morales ou reli- Reuses, comme par une suite de llofluence qu r il cut sur 3fi NOTES. nog destinees : objet d'horreur ou d'adoration, les hommes ont pour lui une haine implacable, ou tombent devant son genie ; le raensonge Pappelle, la prudence le reclame, Penvie le porte dans son coeur, et 1 'eloquence a son cadu- cee; aux enfers il arme les fouets des furies, au ciel Peternite en fait son symbole ; il possede encore Part de seduire Pinnocence j ses regards enchantent les oiseaux dans les airs j et sous la fougere de la crfcche, la brebis lui abandonne son lait. Mais il se laisse lui-meme char mer par de doux sons ; et pour le dompter, le berger n'a besoin que de sa flute. 44 Au mois de juillet 1791, nous voyagions dans le Haut-Canada, avec quelques families sauvages de la nation des Onontagues. Un jour que nous etions arret^s dans une grande plaine, au bord de la riviere Genesie. un serpent a sonnettes entra dans notre camp. II y avait parmi nous un Canadien qui jouiat de la flute ; il voulut nous divertir, et s'avance contre le serpent, avec son arme d'une nouvelle espece. A 1'approche de son ennemi, le superbe reptile se forme en spirale, aplatit sa tete, enfle ses joues, contracte ses levres, decouvre ses dents empois- onnees et sa gueule sanglante ; sa double langue brandit comme deaux flammes ; ses yeux charbons ardens ; son corps, gonfle de rage, s'abaisse et s'eleve comme les souf- flets d'une forge ; sa peau dilatee devient terne et ecail- leuse ; et sa queue, dont il sort un bruit sinistre, oscille avec tant de rapidite, qu'elle ressemble a une legere va- peur. 44 Alors les Canadien commence a jouer sur sa flute, le serpent fait un mouvement de surprise, et retire la tete en arriere. A niesure qu'il est frappe de Peffet magique, ses yeux perdent leur aprete, les vibrations de sa queue se ralentissent, et le bruit qu'elle fait entendre, s'affaiblit et NOTES. 57 meurt peu a pen. Moins perpendiculaires gur leur ligne spirale, les orbes du serpent charme, par degres s'elargis- sent, et viennent tour a tour se poser sur la terre en cer- cles concentriques. Les nuances d'azur, de verd, de blanc et d'or reprennent leur eclat sur sa peau fremissante, et touraant legerement la tete, il demeuce immobile dans P attitude de ^attention et du plaisir. " Dans ce moment le Canadien marche quelques pas, en tirant de sa flute des sons doux et monotones ; le reptile baisse son cou nuance, entr'ouvre avec sa tete les herbes fines, et se met a ramper sur les traces du musicien qui Pentraine, s'arretant lorsqu'il s'arrete, et recommencant a le suivre, quand il recommence s'eloigner. II fut ainsi conduit hors de notre camp, au milieu d'une foule de spectateurs tant Sauvages qu'Europ^ens qui en croyaient a peine leurs yeux, a cette ineiveille de la melodie: il n'y cut qu'une seule voix dans 1'assemblee, pour qu'on laissat le merveilleux serpent s'6chapper." Ibid. pp. 174179. 16 Now, he recalls the lamentable wail, That pierc'd the shade of Rama's palmy vale, See Matthew, il. 1618. 17 That Mighty Spirit once from Teman came : Clouds were his chariot, and his coursers flame. God came from Teman, and the Holy One from Mount Paran, 4'c.-- See Habak. iii. 317. 18 Thou didst descend, and, rolling through the croud, Inshrine think ark and altar in thy shroud, And fill the temple with thy mantling cloud. 38 NOTES. And it came to pass, when the priests were come out of the holy place, (for all the priests that were present were sanctified, and did not then wait by course : Also- the Levites, which were the singers ; all of them of Asaph of Heman, of Jedtithun, with their sons and their brethren ; being arrayed in white linen, having cymbals and psalte ries, and harps, stood at the east end of the altar, and with them an hundred and twenty priests, sounding with trumpets :) It came to pass, as the trumpeters and singers were as one, to make one sound to be heard in praising and thanking the Lord ; and when they lifted up their voice with the trumpets and instruments of musick, and praised the Lord, saying For he is good, for his mercy endureth forever ; and then the house was filled with a cloud, even the house of the Lord j so that the priests could not stand to minister by reason of the cloud; for the glory of the Lord had filled the house of God. '2 Chron* v. 11... .14. 19 It was originally intended that the recitation of this poem should form a part of the performances of an even - ing concert of sacred musick for charitable purposes. 14 DAY USE m 960437 THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA LIBRARY